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ABioDoc : Centre National de Ressources en Agriculture ...2013, en bio, et est maintenant à la tête d’un système polyculture-élevage diversifié, qui emploie trois salariés

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1er Copil du projet Casdar ReVABio

Le 28 janvier 2020, ABioDoc a participé au premier comité de pilotage du projet Casdar ReVABio « la Régularité des Ventes clé de développement de l’Agneau Biologique » (2020-2023). Ce projet vise à améliorer le taux de commercialisation d’agneaux sous le label AB en proposant des outils permettant d’optimiser la valorisation des agneaux biologiques. Pour atteindre cet objectif, le projet se décline en trois actions : 1) Analyser les techniques d’étalement de la production et leur acceptabilité ;

2) Étudier les complémentarités et les concurrences entre les différents bassins de production d’agneaux bio ; 3) Analyser les impacts des techniques de finition et d’étalement de la production sur la qualité de la viande d’agneau. Afin que l’ensemble de la filière ovin viande biologique soit engagée dans ce projet, les acteurs des principaux bassins de production seront mobilisés et consultés. ReVABio est piloté par l’Idele et l’ITAB et rassemble quinze partenaires (organisations de producteurs, instituts techniques, organismes de recherche, établissements d’enseignement agricole).

Edito d’Héloïse BUGAUT et Sophie VALLEIX (ABioDoc).

AGENDA

Les 10 et 11 mars 2020, à Corte (20) Congrès viticole : « L’approche biodynamique de la vigne : Connaissances, recherches et pratiques » https://www.bio-dynamie.org/ Le 17 mars 2020, au GAEC Guilbert –Le Mesnil, à Tracy Bocage (14) Journée porte ouverte Reine Mathilde : « Bio et non labour, est-ce possible ? » http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/journee-portes-ouvertes-reine-mathilde-bio-et-non-labour-est-ce-possible.html

Le 19 mars 2020, à VetAgro Sup, à Lempdes (63) 3èmes Rencontres de l'Ecoterritorialité : « Les transitions agroécologiques » Contact : 04 73 98 70 38 ; [email protected] http://rencontres-ecoterritorialite.vetagro-sup.fr/ Du 20 au 30 mars 2020, dans toute la France et à l’étranger Semaine pour les alternatives aux pesticides https://www.semaine-sans-pesticides.fr/ Les 25 et 26 mars 2020, à Paris (75) Journées de Printemps 2020, de l’AFPF : « Produire des Fourrages Demain dans un Contexte de Changements Climatiques » https://afpf-asso.fr/journees-afpf Les 25 et 26 mars 2020, à Valence (26) B.I.O.N’DAYS 2020 https://www.biondays.com/ Les 23 et 24 avril 2020, à Toulouse (31) Université Afterres 2050 : « Dialogue de prospectives - Décrypter les scénarios, éclairer les controverses, mobiliser les acteurs » Contact : [email protected] https://solagro.org/agenda#date157 Le 28 avril 2020, à Paris (75) Colloque AGRIBALYSE : Alimentation et Environnement : Un nouveau regard sur vos assiettes ! https://agribalyse3.site.ademe.fr/ Le 5 mai 2020, dans le Grand Ouest (lieu à définir) Formation ITAB, en partenariat avec l’IFIP : « Produire du porc biologique » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php Le 6 mai 2020, dans le Grand Ouest (lieu à définir) Formation ITAB, en partenariat avec l’IFIP : « L’alimentation du porc en agriculture biologique » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php

AGENDA (SUITE)

Le 11 mai 2020, à Paris (75) Colloque de restitution du projet TransAE (Transformations du Travail et Transitions vers l’Agro-Écologie) http://www.agriculture-durable.org/lagriculture-durable/transformations-du-travail-et-transition-vers-lagro-ecologie-chez-les-eleveurs-de-ruminants/ Les 27 et 28 mai 2020, à Poussay (88) Salon de l'herbe et des fourrages https://www.salonherbe.com/ Le 9 juin 2020, à Paris (75) Formation ITAB : « Santé des ruminants : observer et prévenir grâce à l’outil Panse Bêtes » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php Le 17 juin 2020, à Montauban (82) Rendez-Vous Tech&Bio Arboriculture https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous Les 8 et 9 juillet 2020, à Montagne (33) Rendez-Vous Tech&Bio Viticulture https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous Les 9 et 10 septembre 2020, à Villers-Pater (70) Rendez-Vous Tech&Bio Élevage https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous Du 21 au 27 septembre 2020, à Rennes (35) Organic World Congress 2020 (Congrès Mondial Bio 2020) https://owc.ifoam.bio/2020 Les 21 et 22 septembre 2020, à Lyon (69) Salon NATEXPO https://natexpo.com Les 22 et 23 septembre 2020, à Retiers (35) Salon La Terre est Notre Métier https://www.salonbio.fr/ Les 13,14 et 15 octobre 2020, à Avignon (84) Rendez-Vous Tech&Bio Cultures méditerranéennes https://www.tech-n-bio.com/fr/les-rendez-vous Le 14 octobre 2020, à Paris, Rennes ou Bordeaux (à définir en fonction des participants) Formation ITAB : « L’alimentation des volailles en agriculture biologique » http://www.itab.asso.fr/formations/local_index.php

Pour plus de dates d’évènements bio :

www.abiodoc.com

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3 Biopresse 263 - Février 2020

SOMMAIRE

Productions animales ............................................ 4Elevage .................................................................... 4

Productions végétales ......................................... 14Arboriculture ........................................................... 14Grandes cultures .................................................... 16Jardinage ................................................................ 20Maraîchage ............................................................. 20Plantes aromatiques et médicinales ....................... 24Protection phytosanitaire ........................................ 25Sol .......................................................................... 25Viticulture ................................................................ 26

Marché ................................................................... 27Filière ...................................................................... 27Santé ...................................................................... 32

Ecologie et ruralité ............................................... 34Agriculture durable ................................................. 34Agriculture-environnement ...................................... 35Développement rural .............................................. 38

Vie professionnelle ............................................... 42Généralités ............................................................. 42Economie ................................................................ 43Organisation de l'Agriculture Biologique ................. 44Politique agricole .................................................... 45Réglementation ...................................................... 46

Recherche et système spécifique ....................... 50Agriculture Biodynamique ....................................... 50Agroforesterie ......................................................... 51Recherche .............................................................. 51Ressources génétiques .......................................... 52

BREVES ABIODOC ............................................... 53Bulletin d'abonnement ............................................ 62Tarifs du service documentaire ............................... 62Bon de commande ................................................. 63Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ......... 64

DIRECTEUR DE PUBLICATIONEtienne JOSIEN - Directeur général adjoint de VetAgro Sup

RÉDACTRICE EN CHEFSophie VALLEIX - Responsable d'ABioDoc

RÉALISATIONEsméralda RIBEIRO et Anna CARRAUD

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :Aurélie BELLEIL, Héloïse BUGAUT, Esméralda RIBEIRO, Agnès ROUSSEL,Myriam VALLAS, Sophie VALLEIX

Revue éditée et imprimée par ABioDocCentre National de Ressources

en Agriculture Biologique,avec le soutien du ministère del’Agriculture et de l'Alimentation,

de l'Agence Nationale de laCohésion des Territoires,

de la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes

VetAgro SupCampus agronomique de Clermont

89, Avenue de l’EuropeBP 35 - 63370 LEMPDES (France)

Tél : 04.73.98.13.99 - Fax : 04.73.98.13.98 [email protected] - www.abiodoc.com

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 263 - Février 2020 4

PRODUCTIONS ANIMALES

ÉLEVAGE

Volailles de chair bio : Les médecinesdites alternatives

MASSALVE Tiffany / PLASSARD Dominique

Le cahier des charges biologique limite le nombre detraitements antiparasitaires ou antibiotiques à un paran pour les volailles de chair. Les médecines ditesalternatives comme la phytothérapie, l’aromathérapieou l’homéopathie peuvent être prescrites en cas debesoin. Ainsi, après avoir rappelé l’importance depenser d’abord à la prévention (être vigilant sur la qualitédes bâtiments, de l’alimentation, de l’eau, de l’air, veillerau bien-être animal, réaliser des vides sanitaires...),cet article fournit des éléments sur ces médecinesalternatives et sur leurs usages possibles, notammentvia des témoignages (éleveurs en particulier). Pourcertains d’entre eux, ces médecines représentent mêmel’avenir.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : HUILE ESSENTIELLE / AVICULTURE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / TRAITEMENT / POULE /POULET DE CHAIR / VOLAILLE DE CHAIR / MEDECINEALTERNATIVE / PHYTOTHERAPIE / SANTE ANIMALE /AROMATHERAPIE / HOMEOPATHIE / FRANCEPROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 4-5)

réf. 263-111

Polyculture-élevage dans la Drôme :« Rester maître de mes débouchés »

RIVRY-FOURNIER Christine

À 29 ans, Léo Girard est lauréat des Talents deTech&Bio 2019. Il s’est installé (hors cadre familial) en2013, en bio, et est maintenant à la tête d’un systèmepolyculture-élevage diversifié, qui emploie trois salariésà plein temps et un apprenti. Son objectif est de valoriserses productions au maximum grâce à la transformationet à la vente directe, en travaillant le plus possible surson autonomie et en économie circulaire. Sa ferme,Dessine-moi une brebis, est composée de 30 ha etde quatre ateliers : un atelier ovin lait d’une centainede brebis, dont le lait est transformé sur place (fetas,faisselles, fromages aux herbes…) ; un atelier naisseur-engraisseur bovin viande avec 15 mères Aubrac ; unatelier d’engraissement de 60 porcs ; et un atelierd’ail de semences (culture à forte valeur ajoutée). Lesanimaux sont abattus à Romans-sur-Isère, à 30 km dela ferme, à raison d’un cochon de 6 mois (120 kg dePV), toutes les semaines ; de cinq agneaux âgés d’unmois, de février à avril ; et d'un broutard de 14 mois, tousles deux mois (210 à 220 kg de viande après découpe).Bien que Léo Girard vise l’autonomie alimentaire, ildoit tout de même acheter une partie des fourrageset des concentrés. Il lui faudrait 50 à 60 ha de SAUpour être autonome, mais le coût des terres agricolesest prohibitif et ne cesse d’augmenter. Pour l’instant, lejeune entrepreneur ne s’octroie que 500 € de revenu etcontinue d’investir dans sa ferme.

Mots clés : CONDUITE TECHNIQUE / VENTE DIRECTE / VENTEEN CAISSETTE / TRANSFORMATION LAITIERE / FROMAGE /YAOURT / FONCIER / AUTONOMIE / DIVERSIFICATION /BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN LAIT /TEMOIGNAGE / ENGRAISSEMENT / PORCIN / BROUTARD /AIL / SEMENCE VEGETALE / DROMEBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 2 pages (p. 42-43)

réf. 263-004

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PRODUCTIONS ANIMALES

5 Biopresse 263 - Février 2020

Faut-il interdire aux vaches de mangerdes pissenlits ?

BERGONSO Maxime

Le collectif « Plantes en élevage » se mobilise pour queles médecines vétérinaires alternatives soit autorisées.L'article explique comment la réglementation en vigueurempêche actuellement les éleveurs de pratiquerpleinement la phytothérapie et l’aromathérapie, alorsqu’une diminution des antibiotiques est prônée par lespouvoirs publics.

Mots clés : ELEVAGE / REGLEMENTATION / ELEVAGEBIOLOGIQUE / SANTE ANIMALE / MEDECINE ALTERNATIVE /PHYTOTHERAPIE / AROMATHERAPIE / FRANCE /CONTROVERSE / COLLECTIFTRANSRURAL INITIATIVES N° 476, 01/09/2019, 1 page (p. 20)

réf. 263-015

Limousin-Nouvelle Aquitaine : Pâtureren milieux diversifiés

DUPERRAY Linda / PITON Lucille

En 2008, Cédric et Stéphanie ont repris l’exploitationcorrézienne des parents de Cédric. Ils ont décidéde redynamiser l’élevage ovin, la vente de myrtillessauvages, l’accueil à la ferme, et ont développéun atelier de maraîchage de plein champ avectransformation. Le tout étant en bio. Les 250 brebis de laferme valorisent 110 ha de végétations semi-naturelleset diversifiées : prairies permanentes, pelouses, fondshumides, landes à callune, fougeraies… Au début,Cédric suivait le circuit de pâture de son père, maisil s’est vite rendu compte que les parcs étaient tropgrands, que certaines zones étaient abîmées, et qued’autres étaient peu pâturées. Avec l’aide des éleveursde l’Adapa et de Scopela, Cédric a travaillé durant sixannées sur la gestion de végétations semi-naturelles. Ila mêlé des méthodes de pâturage tournant à la traditionpastorale du Sud-Est, afin d’obtenir un pâturage finet différencié, qui permet de valoriser des milieuxhétérogènes. Il a tout d’abord diminué la taille de sespaddocks, puis les a cartographiés en définissant deszones à pâturer en fonction des saisons et des besoinsdes animaux. Pour chaque paddock, il a ainsi défini desobjectifs de gestion du pâturage (ex : manger 1/3 decallune ; maîtriser la bourdaine et les ronces ; rétablirune pelouse abîmée…) et un nombre de passages.

Mots clés : CONDUITE TECHNIQUE / AGRICULTURE DEMOYENNE MONTAGNE / MILIEU NATUREL / ELEVAGEBIOLOGIQUE / OVIN VIANDE / PASTORALISME /TEMOIGNAGE / PRAIRIE DEGRADEE / PRAIRIEPERMANENTE / GESTION DU PATURAGE / PATURAGETOURNANT / CORREZELA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE N° 90, 01/10/2019,2 pages (p. 4-5)

réf. 263-016

Dossier : Le bilan fourrager, unenécessité pour les années à venir

SCHRADER Cindy

Dans un contexte de changement climatique, leséleveurs sont amenés à gérer de plus en plusfinement leurs stocks de fourrages. Le bilan fourragerprévisionnel est un outil utile pour bien maîtriser sonsystème et anticiper un déficit en fourrage. Jean-PierreGuernion, éleveur laitier bio au GAEC des mouettesrieuses (Côtes d’Armor), explique pourquoi et commentétablir ce bilan en se basant sur sa propre expérience.Chaque année, il réalise deux bilans fourragers sur saferme : un en septembre, au moment de la récoltedu maïs, et un en sortie d’hiver. Celui de septembreest, pour lui, le plus important car il va déterminerles fourrages à acheter et la gestion des animauxdurant l’hiver. Celui de mars permet de faire un pointavant les ensilages d’herbe et de mieux appréhenderl’été. La réalisation de ces bilans lui permet de mieuxcomprendre son système, de l’analyser, d’établir desréférences (ex : il sait que ses prairies lui apportent entre1,5 et 2,5 TMS/ha durant les sept mois d’hiver), maisaussi surtout de prévoir ses achats et de se rassurer.La méthodologie à appliquer est détaillée et illustrée àl’aide de ses bilans fourragers de 2018. Des référencessont également disponibles afin de réaliser soi-mêmeson bilan (ex : poids moyen des balles rondes, densitéde l’ensilage de maïs, etc.).

Mots clés : OUTIL D'AIDE A LA DECISION / BOVIN LAIT /ELEVAGE BIOLOGIQUE / STOCK / METHODOLOGIE /TEMOIGNAGE / FOURRAGE / BILAN FOURRAGER / COTESD'ARMOR / CHANGEMENT CLIMATIQUE / ALIMENTATIONDES ANIMAUXECHO DU CEDAPA (L') N° 145, 01/11/2019, 4 pages (p. 4-7)

réf. 263-025

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 263 - Février 2020 6

Fermoscopie : Le système herbagerpour sortir la tête de l’eau

COULOMBEL Morgane

Après sept ans de salariat agricole et deux ans entant qu’associé dans un GAEC, Guillaume Menguy s’estinstallé en individuel, en 2013, dans les Côtes d’Armor.Il possédait alors 36 VL, 50 ha de SAU (28 ha en herbe,17 ha en maïs et 5 ha en céréales), des bâtimentset du matériel. Le coût de reprise a été assez élevé(330 000 €). Les quatre premières années sont difficileset certains conseillers le poussent à produire davantage.Il agrandit alors son troupeau. Après avoir pensé arrêterson activité, il tente le tout pour le tout en mettant plusd’herbe dans son système et se focalise sur la réductionde ses charges. Il passe ainsi de 17 ha de maïs en2013 à 8,5 ha en 2017, puis tout à l’herbe en 2018. Sasituation financière se stabilise. Guillaume passe en bioen 2018. Il fait pâturer ses vaches 1,5 à 2 jours sur sespaddocks de 0,80 à 1,20 ha. Bien qu’il se soit "fait l’œil",il fait un tour avec un herbomètre tous les 15 jours dansses prairies pour connaître la pousse de l’herbe. Autreparticularité, il utilise du miscanthus pour la litière de sesveaux (22 €/m3) : il met une couche de 10 cm au départet en ajoute quand cela paraît nécessaire. Il souhaiteétendre cette technique avec ses vaches cet hiver.

Mots clés : DONNEE ECONOMIQUE / MISCANTHUS /SYSTEME ECONOME EN INTRANTS / INSTALLATIONAGRICOLE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / SYSTEMEHERBAGER / TEMOIGNAGE / LITIERE / GESTION DUPATURAGE / COTES D'ARMORECHO DU CEDAPA (L') N° 145, 01/11/2019, 2 pages (p. 7-8)

réf. 263-026

Fiches techniques : Adaptations deséleveurs-ses face aux changementsclimatiques

CAB PAYS DE LA LOIRE

L'année climatique 2019 a été marquée par unesécheresse importante (déficit de 100 mm dans leNord du Maine-et-Loire) et un épisode caniculaireconséquent. Les éleveurs bio ont dû s'adapter àces conditions qui pourraient être de plus en plusfréquentes. Trois éleveurs témoignent et présententleurs stratégies : comment cherchent-ils à adapter leurssystèmes d'élevage à ces changements climatiques ?Laurent Février, en Vendée, conseille de ne pas resterseul face à ces changements. Outre une cohérenceentre besoins et potentiel sur sa ferme, il a mis enplace différents types d'échanges avec ses voisins,notamment céréaliers, pour assurer une alimentationbio et locale pour ses vaches laitières (paille/fumier,achats de luzerne...). Benjamin Desbois, en Loire-Atlantique, a su être moins exigeant vis-à-vis deses vaches. 100 % autonome en fourrages, l'éleveurporte une attention particulière à l'entretien de sesprairies, et notamment à leur fertilité. Germain Gougeon,en Mayenne, préconise une approche système pouratteindre l'autonomie et valoriser au mieux l'herbepâturée. D'après les résultats du projet Casdar Résilait,les systèmes herbagers autonomes et économesseraient plus résilients.

http://www.biopaysdelaloire.fr/changement-climatique-quelle-adaptation-pour-les-eleveurs-bio/Mots clés : ADAPTATION / RESILIENCE / CHANGEMENTCLIMATIQUE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / SYSTEME HERBAGER /TEMOIGNAGE / LOIRE ATLANTIQUE / MAYENNE / VENDEE /ECHANGE AGRICOLE2019, 5 p., éd. CAB PAYS DE LA LOIRE

réf. 263-042

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PRODUCTIONS ANIMALES

7 Biopresse 263 - Février 2020

Retour du projet sur la résilience dessystèmes laitiers bio

CAB PAYS DE LA LOIRE

Dans le cadre du projet Casdar Résilait, plus de150 exploitations laitières bio - bovines, ovines etcaprines - ont été enquêtées sur leur niveau derésilience. La résilience est ici définie comme "l'aptitudedes exploitations à faire face aux changements et aléasde nature et d'intensité diverses", soit leur capacité àrevenir rapidement à un état d'équilibre suite à un aléa.Globalement, l'autonomie, la viabilité économique et lacohérence globale du système d'exploitation sont desindicateurs forts de la résilience. Plus concrètement,les exploitations les plus herbagères et autonomes,et avec des charges de structure bien maîtrisées(exploitations économes), font partie des plus résilientesparmi l'échantillon étudié. Avec moins de SAU etd'animaux par UMO, ce sont aussi celles qui ont unemoindre charge de travail. Une seconde étude réaliséepar l'équipe du projet Résilait s'est intéressée à laperception des risques - en lien avec des facteursinternes et externes aux exploitations - par les éleveurs.Le changement climatique, jugé comme fortementprobable et fortement impactant, les inquiète fortement.

http://www.biopaysdelaloire.fr/publications/lettre-filieres/Mots clés : RESILIENCE / ANALYSE DU RISQUE /AUTONOMIE / BOVIN LAIT / CAPRIN LAIT / ELEVAGEBIOLOGIQUE / OVIN LAIT / SYSTEME HERBAGER /ENQUETE / FRANCE / PAYS DE LA LOIRE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / ETUDELETTRE FILIÈRE LAIT CAB N° 12, 01/10/2019, 4 pages (p. 1-4)

réf. 263-043

Contention des bovins : Mieux vautprendre ses précautions

NIATEL Anouk

Pour prodiguer des soins à ses vaches, l'éleveurdoit en général les déplacer et/ou les attacher. Cesgestes ne vont cependant pas de soi. Chaque bovinayant une sensibilité et un caractère différents, ainsiqu'une bonne mémoire, une phase de domesticationfacilitera durablement les manipulations. Le meilleurmoyen pour domestiquer un animal est de privilégierdes contacts réguliers au moment du sevrage. Pouréviter tout accident ou toute mauvaise expérience, ilest important d'appliquer certaines règles de sécuritédans la manipulation et d'anticiper les réactions de sesanimaux. Il est nécessaire de savoir, par exemple, queles bovins ont peur de la nouveauté, qu'il ne faut jamaislaisser seul un animal en attente (abattage, vêlage...),que les couleurs vives agressent les vaches, qu'ellesdétestent l'effet couloir... Des informations sont fourniessur les solutions techniques à privilégier pour intervenirdans de bonnes conditions : Comment créer un espaced'intervention dans un bâtiment ? En quoi consiste unparc de rassemblement ? Comment mettre en place uncouloir de contention adapté ?...

Mots clés : ELEVAGE / BOVIN / BATIMENT D'ELEVAGE / BIEN-ÊTRE ANIMAL / CONNAISSANCE DES ANIMAUX / CONDUITEDU TROUPEAU / CONTENTION / RELATION HOMME ANIMAL /MANIPULATION DES BOVINS / FRANCESYMBIOSE N° 244, 01/04/2019, 2 pages (p. 22-23)

réf. 263-058

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PRODUCTIONS ANIMALES

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Téter à la mamelle est bon pour la santéet la croissance des veaux

FRICK Claudia

Dans le cadre de son stage de master au FiBL, RennieEppenstein a cherché à savoir si les veaux laitiersqui tètent directement à la mamelle sont en meilleuresanté ou non que les veaux qui tètent au bidon.Pour cela, elle a conduit une étude bibliographique(36 publications) et a mené des enquêtes dans treizefermes laitières bio suisses, qui élèvent leurs veauxsous la mère ou à l’aide de vaches nourrices. Lesrésultats de sa recherche bibliographique montrentclairement que les veaux qui tètent à la mamelleont une meilleure croissance. De plus, avec cettetechnique, les veaux ne se tètent pas mutuellementet ils auraient moins de diarrhées. Concernant lesenquêtes en élevage, les éleveurs ont été interrogés surla santé de leurs veaux. Rennie et Claudia Schneider,du FiBL, sont aussi allées sur place évaluer la santédes veaux. Elle ont ainsi récolté des informationssur 153 veaux et les ont comparées à des donnéessimilaires issues d'exploitations conventionnelles quiélèvent les veaux au bidon. Les chiffres montrent queles élevages bio visités utilisent moins d’antibiotiques,moins d’antiparasitaires et que leurs veaux sont engénéral en très bonne santé. Toutefois, Rennie ne peutpas affirmer si cela est dû à l’allaitement à la mamelleou simplement à la conduite biologique.

Mots clés : ALLAITEMENT SOUS LA MERE / COMPARAISONBIO-CONV / VACHE NOURRICE / BOVIN LAIT / ELEVAGEBIOLOGIQUE / ETUDE / ALIMENTATION DES ANIMAUX /VEAU / CROISSANCE DES ANIMAUX / SANTE ANIMALE /SUISSE / VEAU SOUS LA MERE / ALLAITEMENTBIOACTUALITES N° 9/19, 01/11/2019, 1 page (p. 18)

réf. 263-088

Les Pieds sur Terre : Retrouver lebon sens ou disparaître : La biologiepour comprendre notre dépendance aumonde vivant, et comment fonctionnenaturellement notre santé

LABRE Philippe

Philippe Labre, biologiste de terrain, est vétérinaireconseil en santé naturelle en élevage et en agriculturebiologique. Il propose un autre regard sur l'importancefonctionnelle de la biodiversité et sur notre dépendanceà la chaîne du vivant. Dans le domaine de la santé,il réhabilite la santé dynamique autonome, c'est-à-direles processus physiologiques naturels qui permettentsouvent d'éviter les médicaments et les antibiotiques,en activant notre réactivité face aux perturbations etaux agressions du milieu. Ce livre propose une réflexionbiologique et des concepts nouveaux, opérationnels,pour avancer vers une agriculture, un élevage, unesanté et une médecine durables. Au sommaire,4 grandes parties : - Les fondamentaux incontournablesdu monde vivant, des impératifs oubliés ; - Physiologiede la santé. Plantes et fonctions ; - Activer lescompétences de la santé dynamique : la nutritionfonctionnelle ; - Le monde vivant, une zone à défendre.

Mots clés : ADAPTATION / ASSOCIATION ANIMAL VEGETAL /RELATION HOMME NATURE / VIVANT / ELEVAGE /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / MILIEU NATUREL /PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE /PASTORALISME / VEGETAL / PLANTE / BIOLOGIE /PHYSIOLOGIE VEGETALE / IMMUNITE / PHYSIOLOGIEANIMALE / SANTE / MALADIE DES ANIMAUX / FRANCE2019, 288 p., éd. ÉDITIONS FEMENVET

réf. 263-071

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PRODUCTIONS ANIMALES

9 Biopresse 263 - Février 2020

Nourrices pour veaux en bonne santé

FRICK Claudia

Depuis six ans, Meinrad Betschart, éleveur laitier bio enSuisse, nourrit ses veaux à l’aide de vaches nourrices.Il réalise également des vêlages groupés : une fois paran, il loue un taureau qu’il laisse avec son troupeau de15 vaches. Son objectif est d'avoir 13 à 14 veaux entremars et mai. Meinrad garde ensuite quatre vaches àl’étable pour nourrir ces veaux qui ont presque tous lemême âge. Chaque vache nourrice allaite trois veaux,dont le sien, ce qui favorise l’adoption des autres. Avantla tétée, les veau sont attachés, puis Meinard les libèreindividuellement pour qu’ils aillent téter, en commençanttoujours par les plus jeunes. Il faut compter, pourl'allaitement des veaux, environ 30 minutes soir et matin.À trois mois, Meinrad sèvre les veaux lentement, en neles faisant téter qu’une seule fois par jour. Lorsqu’ils sontâgés de quatre à six mois, ils sont vendus à 200 kg pourêtre engraissés. Les vaches nourrices retournent alors àla traite avec le reste du troupeau. Grâce à ce système,les veaux ne présentent aucun problème de diarrhéeset ne se tètent pas entre eux.

Mots clés : ALLAITEMENT SOUS LA MERE / VACHENOURRICE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE /PRATIQUE D'ELEVAGE / TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DESANIMAUX / VEAU / SANTE ANIMALE / SUISSE / VEAU SOUSLA MEREBIOACTUALITES N° 9/19, 01/11/2019, 1 page (p. 19)

réf. 263-089

Fourrages : Améliorer la productivité etla longévité des prairies

VIGIER Vincent / GERY Thomas

Les récentes sécheresses ont impacté les prairies,notamment celles longue durée, amenant à unedégradation de leur production et de leur flore. Il estpossible d'agir, essentiellement sur les parcelles à bonpotentiel agronomique, en travaillant sur trois grandsvolets. 1/ Améliorer la fertilité physique. Veiller à unbon développement racinaire permet de jouer sur lacroissance de la prairie. L’important est que le sol ait unestructure grumeleuse qui favorise la circulation de l’eau,de l’air ou aussi des vers de terre. En cas de problème,le semis de plantes avec des racines à pivots peutaméliorer la structure du sol. Il faut aussi veiller à gérerles hauteurs de fauche et de sortie de pâturage : unefauche courte ou un pâturage trop ras peuvent pénalisercertaines espèces prairiales au bénéfice d’autres àrhizomes ou très prolifiques en graines. Augmenter de2 cm les hauteurs de sortie des animaux en périodeschaudes estivales limitera l’échauffement excessif dusol, avec un impact positif pour un bon développementracinaire. 2/ Améliorer la fertilité chimique. Pour cela, ilfaut réaliser des apports réguliers d’effluents d’élevageet d'amendements calcaires, notamment pour maintenirun pH supérieur à 6, facteur favorable aux bactériesnitrificatrices. 3/ Améliorer la fertilité biologique, liéenotamment aux bactéries et aux champignons du sol.Par exemple, l’apport d’engrais riches en sucre et enazote, sur des sols réchauffés, en début de printempsou en fin d’automne, contribuera à nourrir cette vie dusol et donc à renforcer la fertilité de ce dernier.

https://aura.chambres-agriculture.fr/no-cache/publications/toutes-les-publications/agriculture-biologique/reperes-techbio/Mots clés : CONDUITE TECHNIQUE / POROSITE / PROFIL DUSOL / PRODUCTIVITE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / HERSAGE /FERTILITE / FERTILISATION / MATIERE ORGANIQUE /PRAIRIE / PATURAGE / PRAIRIE NATURELLE / VIEBIOLOGIQUE DU SOL / LONGEVITE / AUVERGNE-RHONE-ALPESREPÈRES TECH&BIO N° 6, 01/07/2019, 3 pages (p. 5-7)

réf. 263-112

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 263 - Février 2020 10

La Préalpes du Sud : Une brebis ensouplesse d’utilisation

BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE

Le berceau de la brebis Préalpes du Sud (autrefoisappelée Savournon, Sahune ou Quint) est situé dansles contreforts des Alpes. Elle est actuellement présenteprincipalement dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de la Drôme et de l’Ardèche. 241 100 brebisont été recensées au dernier RGA. Cette race allaitantede format moyen (55-70 kg pour les brebis, 75-100 kgpour les béliers) a une peau et une toison blanches.Elle résiste bien à la chaleur, valorise des ressourcesfourragères grossières (parcours, garrigues), et estadaptée au pâturage en estive et à la transhumance.Avec son bon potentiel boucher, elle est souvent utiliséeen race pure, mais elle peut être croisée avec desbéliers à viande pour améliorer la conformation et lacroissance des agneaux. Elle est aussi très soupled’utilisation puisqu’elle est aussi bien adaptée auxconduites extensives sans complémentation qu’auxconduites intensives avec trois agnelages en deux ans(elle a une bonne aptitude au dessaisonnement). Leschéma de sélection est également présenté.

Mots clés : DESAISONNEMENT / RUSTICITE / ELEVAGE /CONDUITE D'ELEVAGE / PREALPES / PASTORALISME /CARACTERISTIQUE / RACE OVINE / OVIN VIANDE / SUD-ESTFRANCE / RACE RUSTIQUE / ZONE DE MONTAGNEBULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE N° 904, 01/11/2019,4 pages (p. 18-21)

réf. 263-100

Comment observer sa prairie afin decomprendre la situation et prendre lesbonnes décisions

OSSON Bruno / DEPOIX Rosine

Pour prendre les bonnes décisions en matière degestion d’une prairie, il est essentiel de savoirl’observer et de comprendre la situation. Si elle estdégradée, il faut tout d’abord s’interroger sur les causesde cette dégradation : surpâturage, sous-pâturage,fauche trop rase, piétinement en mauvaises conditions,absence de déprimage, fertilisation mal raisonnée,etc. Les espèces présentes naturellement peuventaussi apporter de nombreuses informations. Leuridentification permet de chercher leur phytoécologie etleur intérêt fourrager (le site www.prairies-gnis.org peutêtre utilisé pour identifier les graminées au stade feuillunon épié). La phytoécologie correspond à l’ensembledes évènements et des circonstances qui vontsélectionner les espèces présentes (situation hydrique,mode d’exploitation, fertilisation, pH, profondeur desol…). Elle est importante pour comprendre la situation.Les intérêts fourragers et la phytoécologie desprincipales graminées (RGA, fétuque élevée, dactyle,fétuque rouge, fromental, pâturin commun, crételle,flouve odorante, houlque laineuse, vulpin des prés) sontsynthétisés, en fin d’article, sous forme d’un tableau.

Mots clés : FROMENTAL / ELEVAGE / ECOLOGIEVEGETALE / IDENTIFICATION / OBSERVATION / GRAMINEEFOURRAGERE / DACTYLE / FÉTUQUE ÉLEVÉE / PÂTURINCOMMUN / RAY GRASS ANGLAIS / PRAIRIE / QUALITEDES FOURRAGES / PRAIRIE DEGRADEE / GESTION DUPATURAGE / VULPIN / FRANCE / CONDUITE DE LA PRAIRIEBULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE N° 904, 01/11/2019,2 pages (p. 28-29)

réf. 263-101

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PRODUCTIONS ANIMALES

11 Biopresse 263 - Février 2020

Caprins bio : Prévention et soin deschèvres aux stades clés

LEBON Valérian

Observer, apporter une ration adaptée et complémenterau bon moment, selon des stades clés du cycle deproduction, sont essentiels pour limiter le recours auxtraitements sur son troupeau caprin. Cet article présenteles points et les actions clés (complémentation, type deration, apports de vinaigre, d’argile…) à avoir en têtetout au long de l’année, à la fois pour les chevreaux,les chèvres et les boucs. Ces éléments de base,résumés en un schéma, sont alors à adapter à sontroupeau et, pour le piloter au mieux, il convient desuivre l’état corporel de ses animaux, notamment viala note d’état corporel (NEC), en particulier lombaire.Il faut la calculer sur un échantillon représentatif du lotde chèvres observées, à 4 moments clés du cycle : enfin de gestation, au début de la lactation, au momentde la fécondation, puis au tarissement. Pour apporterun plus, on peut aussi effectuer, sur son troupeau, undrainage en phytothérapie, par exemple au tarissementou 1.5 mois après les mises-bas.

Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / PREVENTION /ALIMENTATION DES ANIMAUX / COMPLEMENTALIMENTAIRE / SEVRAGE / CAPRIN / CHEVRE / CHEVREAU /ETAT CORPOREL / FECONDATION / GESTATION /LACTATION / MISE BAS / TARISSEMENT / JEUNE ANIMAL /PHYTOTHERAPIE / SANTE ANIMALE / SOIN / MORBIHAN /CONDUITE D'ELEVAGESYMBIOSE N° 248, 01/09/2019, 3 pages (p. 24-26)

réf. 263-116

Des plaquettes de bois en litière pour lesbrebis et les agneaux

SAGOT Laurence

Dans le cadre du projet CLIMAGROF, mené sur leMassif Central, une étude comptant 13 essais a étéconduite. Elle portait sur l’utilisation de plaquettes debois en remplacement partiel ou total de la paille pourla litière en élevage ovin. Les résultats présentés dansce document montrent que les plaquettes de boispeuvent être utilisées en litière sans modification desperformances ou du bien-être animal par rapport à lapaille. Cette pratique peut être intéressante selon le coûtde la paille et permet une autre valorisation du bois.Quelques impératifs sont néanmoins à respecter : undéchiquetage en plaquettes de 3 cm lorsque le boisest encore vert, 3 à 6 mois de séchage pour utiliserdes plaquettes bien sèches (taux de matière sèche d’aumoins 80 %), une sous-couche de 4-5 cm rechargéequand nécessaire avec des couches de 2 cm. Toutesles essences sont utilisables mais il faut prévoir uncompostage des plaquettes issues de bois durs ou derésineux. Par ailleurs, les litières de plaquettes de boissont plus fraîches (- 3 degrés de différence avec lapaille) et plus sèches.

Mots clés : TECHNIQUE ALTERNATIVE / CONFORT /PLAQUETTE DE BOIS / REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / ELEVAGE / COMPARAISON / ESSAI / ETUDE /IMPACT / OVIN / AGNEAU / BREBIS / LITIERE / BIEN-ÊTREANIMAL / COMPORTEMENT DE L'ANIMAL / ETAT CORPOREL /PAILLE / CROISSANCE DES ANIMAUX / RECHERCHE /ALLIER / CANTAL / HAUTE LOIRE / PUY DE DOME / HAUTEVIENNE2019, 8 p., éd. CIIRPO (Centre Interrégional d'Information et deRecherche en Production Ovine)

réf. 263-118

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 263 - Février 2020 12

Le conseil sanitaire dans les élevagesde ruminants en agriculture biologique :diversité d’acteurs, de rôles et modalitésd’intervention

LE BRIS Tiphaine / RUAULT Claire

Le projet Casdar Otoveil s’est penché surl’accompagnement des éleveurs en AB en matièrede gestion de la santé animale. Via une vingtained’enquêtes menées de fin 2016 à début 2017, enmajorité auprès d’éleveurs issus de l’Aveyron, desDeux-Sèvres et de Loire-Atlantique, l’étude a permisde mettre en évidence plusieurs types d’intervenants etleurs approches du conseil ou encore de la santé. Ainsi,on peut distinguer le vétérinaire libéral de proximité,plutôt pour les urgences ou pour les visites sanitairesobligatoires ; le vétérinaire conseil, lui aussi libéral, maisqui centre son activité sur le conseil (pas de prescriptionou de mandat sanitaire) ; le vétérinaire conventionnéqui propose un service proche du vétérinaire conseiltout en assumant des responsabilités de vétérinairetraitant ; l’animateur de groupes d’éleveurs qui organisepour ces derniers des formations ou qui anime descollectifs sur des questions de santé et dont le rôle estsurtout de faire le lien avec l’expert (type vétérinaireconseil) et avec les éleveurs ou entre éleveurs ; letechnico-commercial qui associe conseil (suivant unprotocole) et vente de produits, et enfin le techniciend’élevage (type contrôle laitier), moins sur le conseilque sur le suivi de performances. Ces acteurs portentchacun des approches différentes et assurent desrôles différents auprès des éleveurs. Cependant, touspartagent l’approche globale et préventive de la santé,même si, parfois, certains rencontrent des difficultés à latraduire dans leurs interventions. Comment, parmi cetteoffre, les éleveurs combinent les diverses ressourcespour répondre à leurs besoins en matière de santé et deprévention ? Cette question a fait l’objet d’une secondeenquête en 2018.

http://www.itab.asso.fr/programmes/otoveil.phpMots clés : ACCOMPAGNEMENT / CONSEILLER AGRICOLE /EXPERTISE / GROUPE D'ECHANGE / GROUPE D'ELEVEURS /GROUPE VETERINAIRE CONVENTIONNE / INTERVENANT /FORMATION / APPROCHE GLOBALE / BOVIN LAIT /BOVIN VIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN LAIT /CONSEIL / ETUDE / OBSERVATION / PREVENTION /ENQUETE / TEMOIGNAGE / RUMINANT / VETERINAIRE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / SANTEANIMALE / DEUX SEVRES / AVEYRON / LOIRE ATLANTIQUE /SOCIOLOGIE / ORGANISATION DE L' AB / RELATIONÉLEVEUR VÉTÉRINAIRE / ANIMATION2019, 8 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique) / ESA (École Supérieure d'Agricultures) D'ANGERS

réf. 263-119

L'économie agropastorale revisitée

AUBRON Claire / GARAMBOIS Nadège / NOZIÈRES-PETIT Marie-Odile / ET AL.

Cet ouvrage rassemble les interventions duséminaire du 7 décembre 2018, qui s'est tenuà Montpellier SupAgro et qui était organisé parl’Association Française de Pastoralisme (AFP).Ce séminaire s'appuyait sur les résultats duprojet "Systèmes (agro)pastoraux et agroécologie :quels effets sur l'emploi, l'alimentation et lespaysages ?". Au sommaire : - Introduction : Repenserl’économie et la place du pâturage au sein desystèmes agropastoraux ; - Dynamiques agraires etdéveloppement des systèmes économes en régionsagropastorales ; - Valorisation des produits dessystèmes agropastoraux ; - Influence de la PAC sur lessystèmes agropastoraux ; - Conclusion : Remettre lepâturage au cœur de l’économie agropastorale.

Mots clés : VALORISATION DES PRODUITS / POLITIQUEAGRICOLE / ELEVAGE / COMMERCIALISATION / CIRCUITCOURT / DEVELOPPEMENT RURAL / ENTRETIENDE L'ESPACE / AGRICULTURE DE MONTAGNE /ECONOMIE RURALE / RESSOURCE NATURELLE / SERVICEECOSYSTEMIQUE / PASTORALISME / TEMOIGNAGE /PAYSAGE / PATURAGE / RECHERCHE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / FRANCE2019, 133 p., éd. CARDÈRE ÉDITEUR / ASSOCIATIONFRANÇAISE DE PASTORALISME (AFP)

réf. 263-076

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PRODUCTIONS ANIMALES

13 Biopresse 263 - Février 2020

L'Observatoire technico-économiquedes systèmes bovins laitiers : Evolutionsur 10 ans - Exercices comptables de2008 à 2017

DIEULOT Romain / MEYER Alexis

L'Observatoire technico-économique du réseau Civamcompare chaque année les performances desexploitations d'élevage herbivore en Agriculture Durable(AD) avec celles du RICA, dans le Grand Ouest.127 fermes laitières AD ont été observées, 59 non bio et68 bio. Les résultats sont présentés pour les différentsgroupes (RICA, AD non bio, AD bio). Sur la période2008-2017, les fermes laitières du Grand Ouest se sontagrandies. Elles produisent de plus en plus, sans pourautant améliorer leurs résultats. Leur revenu est trèsdépendant du prix du lait, tandis qu’augmentent lesrisques techniques, financiers et humains. Néanmoins,avec moins de terres, d’animaux et d’investissement, lessystèmes herbagers dégagent autant de revenu, si cen’est plus, font vivre plus de monde sur les fermes etpréservent l’environnement. Recherchant la création derichesse plus que les quantités produites, ils résistentmieux aux aléas économiques. Tel est le constat del'étude 2018 de l’Observatoire technico-économique duRéseau CIVAM sur 10 ans.

http://www.agriculture-durable.org/lagriculture-durable/lobservatoire-technico-economique/Mots clés : IMPACT ENVIRONNEMENTAL / OBSERVATOIRE /RESEAU / REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE /ELEVAGE / COMPARAISON BIO-CONV / ALÉA CLIMATIQUE /SYSTEME HERBAGER / AGRICULTURE DURABLE / BOVINLAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / COMPARAISON / ECONOMIE /GRAND OUEST / ETUDE / ELEVAGE LAITIER / REVENUAGRICOLE / PRIX A LA PRODUCTION2018, 16 p., éd. RÉSEAU CIVAM - PÔLE AD GRAND OUEST

réf. 263-077

Retour sur les rendez-vous d'automne :L’élevage mise sur l’innovation

RIVRY-FOURNIER Christine

Les salons agricoles (Space, Sommet de l’Élevage,Tech&Bio) sont l’occasion de s'informer sur lesnouveautés d’une filière. Concernant l’élevagebiologique, certains acteurs n’hésitent pas à innoverpour relever des défis économiques, environnementauxet sociétaux. Cet article décrit quatre d’entre eux. Dansla Drôme, Val Soleil soutient la production d’œufs bio.Cette coopérative a investi, en 2018, dans un centrede conditionnement afin de limiter les intermédiaires etde récupérer les marges. En Bretagne, la PME Valorexest spécialisée dans la valorisation nutritionnelle desgraines d’oléo-protéagineux par traitements thermo-mécaniques. Elle ne cesse d’investir dans la rechercheet le développement, et vient de signer une convention-cadre avec l’INRA et Bleu-Blanc-Cœur, afin de renforcerleur collaboration sur l’amélioration de la qualité de laviande et sur la diminution des émissions de méthane.Du côté de Nantes, la PME Dietaxion travaille surl’hygiène et la nutrition animale et végétale. Elle aintégré Via Végétale (société dédiée à la nutritionazotée des plantes) dans son groupe Teraxion afin decompléter les savoir-faire de l'entreprise. Enfin, dans leCantal, la coopérative Altitude a développé une collectede lait bio, à la demande de ses adhérents (cettecollecte représente cinq millions de litres). Le groupea également acquis l’abattoir Biovie, à Brioude, afin decréer des débouchés pour ses adhérents bio.

Mots clés : COOPERATIVE / VIANDE / LAIT / TOASTAGE /ENTREPRISE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OEUF /OLEAGINEUX / PROTEAGINEUX / NUTRITION VEGETALE /NUTRITION ANIMALE / AZOTE / CANTAL / DROME /BRETAGNE / PAYS DE LA LOIRE / AVICULTURE / BOVINBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 3 pages (p. 19-21)

réf. 263-131

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 263 - Février 2020 14

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

ARBORICULTURE

Le Cerisier en Bio : chamboulé commejamais

DÉMARET Juliette

Le cerisier est un arbre commun en France, quiest installé depuis des millénaires. Pourtant, depuisquelques années, conduire un verger biologique decerisiers s’avère être un exercice complexe : pertesimportantes à cause de l’arrivée d’un nouveau ravageur(Drosophila Suzukii), difficultés à mettre en placeune protection sanitaire en raison des nombreusesévolutions du cadre réglementaire national, surtout enbio, pertes de production en raison du changementclimatique…Ce document apporte des conseils surl’itinéraire technique des vergers bio de cerisiers, touten prévenant que de nombreux changements sont encours dans ce domaine. Il apporte tout d’abord desconseils pour gérer les vergers existants, c’est-à-direles vergers en gobelet semi piéton à faible densité etsans couverture. Il aborde à la fois la gestion des risquessanitaires, la réglementation, les risques climatiques,ainsi que l’importance d’augmenter le calibre des fruits.Des conseils sont ensuite délivrés pour implanter unnouveau verger de cerisiers : choix des variétés, dela couverture (filets mono-rangs ou couvertures mono-parcelles), et du mode de conduite (gobelet libre semipiéton ou formes palissées plates).

Mots clés : TECHNIQUE CULTURALE / FILET ANTI-INSECTES /REGLEMENTATION / CHANGEMENT CLIMATIQUE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / IMPLANTATION /ARBORICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX /DROSOPHILA SUZUKII / VARIETE / CERISIER / FRANCEARBO BIO INFOS N° 245, 01/11/2019, 4 pages (p. 5-8)

réf. 263-027

Mulcher avec du bois vert criblé :Économiser l’eau au verger

ROSE Frédérique

Le Civam bio 66 a testé le mulch de bois vert criblé(BVC) sur plusieurs parcelles de vergers en 2017 et2018. Les BVC sont des déchets verts, broyés et criblésen déchetterie. L’objectif était de comparer des rangsrecouverts de mulch de BVC avec des rangs en sol nu,afin d’évaluer les potentielles économies d’eau. L’étathydrique du sol a été mesuré de mai à septembre, avecdeux paires de sondes tensiométriques, l’une à 25 cmde profondeur et l’autre à 50 cm. En 2017, les testsont été conduits sur six parcelles (abricotiers, kakis,pêchers, oliviers et grenadiers). Les résultats montrentque les rangs mulchés ont une meilleure capacité àretenir l’eau : le mulch réduit l’évaporation et limiteles écarts d’humidité. Le mulch a ainsi permis auxarbres d’être dans leur zone de confort hydrique, cequi n’était pas le cas en sol nu. Le mulch présentenéanmoins quelques inconvénients : son installationpeut être compliquée si l’arboriculteur ne possède pasd’épandeur à fumier ; il peut s’avérer inefficace contreles adventices si celles-ci sont déjà bien installées ;il peut rendre difficile l’apport d’engrais et apportercertaines fois des bouts de plastique. En 2018, l’essais’est poursuivi sur deux parcelles d’abricotiers irriguées.Le mulch a alors permis d’économiser 315 m3 d’eauentre le 5 juillet et le 30 août, sur une parcelle d’unhectare contenant 416 arbres.

Mots clés : ESSAI / HUMIDITE DU SOL / DECHETVEGETAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / COMPARAISON /IRRIGATION / MULCH / SOL / RÉTENTION ENEAU / ARBORICULTURE / PYRENEES ORIENTALES /AMENDEMENT ORGANIQUE / RANG / ÉCONOMIE D'EAU /RECHAUFFEMENT CLIMATIQUEBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 1 page (p. 55)

réf. 263-007

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

15 Biopresse 263 - Février 2020

Olivier Sabathié, arboriculteur : « Ne passtresser les jeunes vergers ! »

ROSE Frédérique

Olivier Sabathié, arboriculteur biologique installé depuis2002 dans le Tarn-et-Garonne, a accueilli lesparticipants de la journée Innov’agri, organisée par lesChambres d’agriculture d’Occitanie. Il a axé sa visitesur la gestion de l’herbe, plus particulièrement dansles jeunes vergers. À ses débuts, il avait fait l’erreurd’effectuer des passages trop fréquents et trop profondsde disques ouvrants ou de fraises, ce qui a stressé sesjeunes vergers et a retardé leur croissance. Maintenant,il travaille beaucoup avec des brosses, en commençantles passages très tôt dans la saison (février-mars) afinde s’attaquer à des plantules et d’éviter un enherbementimportant. Pour pouvoir passer la brosse, il faut quele sol soit ressuyé et légèrement frais, mais pas tropsec. Si les conditions ne permettent pas son utilisation,Olivier Sabathié recourt à des lames ou à la fraise,mais pas trop profondément. Il utilise aussi des bineusesà doigts Kress, qu’il combine ou non à des houesrotatives, afin de travailler au plus près des troncs. Leprincipal inconvénient de ces différents outils est leurlenteur d’exécution : 1,5 à 2,5 km/h. Cet arboriculteurest par contre plus souple avec ses vergers adultes : iltravaille des bandes de 50 cm de part et d’autre du rang,sans chercher à aller entre les arbres. Si des vivacesprennent le dessus, il passe l’épampreuse une fois paran.

Mots clés : BROSSE / ITINERAIRE TECHNIQUE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE /BINEUSE / HOUE ROTATIVE / TEMOIGNAGE /ARBORICULTURE / VERGER / CONTROLE DESADVENTICES / DESHERBAGE MECANIQUE / TARN ETGARONNEBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 2 pages (p. 56-57)

réf. 263-008

Retour aux Côteaux Nantais

DREYFUS Laurent

Les Côteaux Nantais sont une entreprise familialecréée en 1943 sur 2 ha. Aujourd'hui, elle compte103 ha répartis en 5 fermes arboricoles, en biodynamiedepuis 1997, sur des sites différents, chacunavec ses spécificités climatiques, géographiques etpédologiques. C'est ce qui permet de sécuriser laproduction en cas d'incident climatique. Chaque fermeest gérée en autonomie, avec une équipe totale d'unevingtaine de salariés, coordonnée par Robert Dugast.L'expérience de ce dernier est un réel atout pour réagiraux nouveaux comportements de certains parasites etmaladies dans un contexte de changement climatique.L'entreprise est surtout connue pour ses pommes àcouteau, mais sa gamme s'étend à 200 produits (cidre,vinaigre, purées, compotes...). Robert, en charge dusuivi technique de la production des vergers, circulesur les différents sites. Il est aussi investi dans leconseil aux arboriculteurs qui souhaitent s'engagerdans un partenariat avec les Côteaux Nantais. Ilparticipe également à la commission cahier des chargesde l'association Demeter France, à la commissionarboriculture de l'ITAB et à différents groupes derecherche sur la sélection variétale. Les CôteauxNantais mettent la richesse humaine au cœur de leurdéveloppement : implication des salariés dans desprojets, attention portée à la communication entre leséquipes, formation...

Mots clés : DEVELOPPEMENT RURAL / ENTREPRISE /PAYS DE LA LOIRE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE /PREPARATION BIODYNAMIQUE / ARBORICULTURE /VERGER / FRUIT / POMMEBIODYNAMIS N° 105, 01/04/2019, 5 pages (p. 18-22)

réf. 263-050

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 263 - Février 2020 16

GRANDES CULTURES

Maîtrise du couvert permanent dans uneculture : Une approche nouvelle

POUPEAU Jean-Martial

Le semis sous couvert permanent présente denombreux avantages agronomiques, notamment enbio : fourniture d’azote, concurrence avec les adventiceset réduction de l’érosion. Cependant, très peud’agriculteurs se lancent dans cette pratique, souvent enraison d’un manque de références et par crainte que lecouvert ne prenne le dessus sur la culture. De 2017 à2019, Arvalis a conduit des essais sur des semis de blédans un couvert de luzerne. Ces semis ont été conduitsen bio, sur une parcelle en limons superficiels situéedans le Tarn. L’expérimentation a démarré en 2016,avec le semis de tournesol. Le même jour, grâce auguidage par GPS-RTK, la luzerne a été semée entreles rangs de tournesol. La sécheresse, conjuguée àla faible profondeur de sol et à la concurrence de laluzerne pour l'eau ont conduit à un rendement de 12 q/ha de tournesol. Du blé a ensuite été semé entre lesrangs de luzerne en novembre 2016, à 30 cm d’inter-rang, toujours à l’aide du GPS-RTK. L'expérimenationa été reconduite 3 années de suite (2017, 2018, et2019). Pour limiter la compétition entre le blé et laluzerne, cette dernière est broyée après le semis dublé et au printemps. Pour réaliser cette étape, Arvalisavait demandé à des constructeurs de concevoir unetondeuse inter-rang adéquate. Eco-Mulch y a réponduen proposant plusieurs prototypes. Avec cette méthode,les rendements en blé et leurs taux de protéinessont encourageants, mais les interrogations restentnombreuses, dont notamment le devenir de la techniqueen printemps humide.

Mots clés : ITINERAIRE TECHNIQUE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / GRANDE CULTURE /SEMIS SOUS COUVERT / BLE / LUZERNE / TOURNESOL /TARN / ESSAIBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 2 pages (p. 44-45)

réf. 263-005

Des pâtes à la ferme : Tester pouravancer !

KACHKOUCH SOUSSI Claire

Mathieu Mallet est paysan et producteur de pâtes biodans les Deux-Sèvres. Cet ancien animateur Civama obtenu son BPREA en 2014. Il a alors débuté unparrainage chez un voisin, durant lequel il a cultivé2 ha de blé dur bio et a investi dans sa premièremachine afin de produire des pâtes fermières sansœufs. En 2016, il s’est installé de son côté. Il cultiveactuellement 20 ha : 4 ha de blé dur, 2 ha de petitépeautre, 2 ha de sarrasin et 1 ha de seigle et prairies.Après la moisson, le grain est trié une première fois àl’aide d'un nettoyeur-séparateur, puis il est stocké. Avantd’être transformé, il est de nouveau trié et nettoyé grâceà un trieur alvéolaire et à une brosse. Il est ensuitemoulu à l’aide d’un moulin type Astrié. La farine obtenueest mélangée à une proportion exacte d’eau dans uneextrudeuse, puis le mélange est compressé contre unmoule à l’aide d’une vis sans fin afin d’obtenir la formedes pâtes. Ces dernières sont ensuite séchées au soleilou dans un séchoir, pour descendre en dessous de 12%d’humidité. Il faut savoir que la dénomination « pâte »concerne uniquement les produits issus de blé dur.Ceux fabriqués à partir d’autres farines doivent êtrenommés autrement. Mathieu Mallet consacre deux joursà la fabrication par semaine et fabrique 6 t/an de pâtes,soit 120 kg/semaine. Comme les références sont rares,il a dû effectuer de nombreux essais avant de parvenirà un résultat satisfaisant.

Mots clés : DONNEE TECHNIQUE / TRI / DONNEEECONOMIQUE / TRANSFORMATION A LA FERME / PÂTE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / EQUIPEMENT AGRICOLE /MATERIEL AGRICOLE / TEMOIGNAGE / GRANDE CULTURE /BLE DUR / PETIT EPEAUTRE / SARRASIN / DEUX SEVRES /MOULIN / FABRICATION / TRAJECTOIREBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 2 pages (p. 58-59)

réf. 263-009

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

17 Biopresse 263 - Février 2020

Rencontre avec Jérémy Ditner : céréalierbiologique en agriculture régénérative àl’EARL du Krebsbach dans le Haut-Rhin

RINGEISEN Christophe

Jérémy Ditner, céréalier bio en agriculture deconservation, est basé dans le Haut-Rhin. Il s’estinstallé sur l’exploitation familiale en tant que doubleactif en 2014, puis est passé à plein temps en mai2019 suite au départ à la retraite de son père. Laferme est conduite sans labour depuis les années 90,afin de répondre à des problématiques liées à l’érosiondes sols et à la disponibilité de la matière organique(suite à l’arrêt de l’atelier élevage). Le dispositif MAEa également favorisé des changements de pratiquespuisqu’il a permis à l'agriculteur de commencerà réduire l’utilisation de produits phytosanitaires, àajouter des légumineuses dans les assolements età diversifier les cultures. La ferme s’est d’ailleursrécemment convertie au bio, notamment parce qu’ellese situe sur une zone de captage d'eau potable.Son système est avant tout basé sur des méthodesd’agriculture régénérative. L’un des grands principesest de couvrir en permanence le sol, y comprisl’hiver, à l’aide de couverts végétaux. Ainsi, les racinesexcrètent continuellement des exsudats qui permettentaux micro-organismes de prospérer. L’assolement estactuellement en transition, mais l’objectif à terme estd’atteindre 2/5 de cultures de printemps et 3/5 decultures d’hiver. Un mélange de luzerne et de trèfle violetest également intercalé sur 1/10 de la surface.

http://www.bioenlorraine.org/lettres-abMots clés : CULTURE D'HIVER / CULTURE DE PRINTEMPS /CONVERSION / TEMOIGNAGE / TECHNIQUE CULTURALE /COUVERT VEGETAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE DE CONSERVATION / GRANDE CULTURE /HAUT RHINLES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DUGRAND EST N° 22, 01/10/2019, 2 pages (p. 10-11)

réf. 263-011

Légumes industrie : Pas de place àl'approximation

ROLLAND Céline

Le marché des légumes bio pour l'industrie est en pleinessor et représente une opportunité pour diversifierses productions en grande culture. L'intégrationd'un légume dans son assolement ne s’improvisecependant pas. Cet article fait le tour des pointsde vigilance et des questions à se poser avantde se lancer : identifier clairement son débouché,bien définir les termes du contrat, choisir seslégumes, déterminer la surface à implanter, etc.La culture elle-même demandera une technicitéspécifique importante : maîtrise des adventices,irrigation, fertilisation... Des investissements serontpeut-être à réaliser. Pour illustrer ces différents pointsde vigilance, 3 témoignages sont proposés : HugoBogrand, cultivateur bio à Ploerdut (56), qui a introduitla culture de petits pois depuis 4 ans ; Yann Le Jeloux,cultivateur bio à Neuillac (56), qui a introduit le haricotvert depuis 5 ans ; Joël et Chantal Sourdrille, éleveursbio à Montreuil-sur-Ille (35), sur 85 ha, dont 50 ha enculture de haricots verts.

Mots clés : INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / DIVERSIFICATION / DEBOUCHE /TEMOIGNAGE / LEGUME DE PLEIN CHAMP / CULTURELEGUMIERE / TECHNIQUE CULTURALE / HARICOT VERT /PETIT POIS / ILLE ET VILAINE / MORBIHAN / GRANDECULTURESYMBIOSE N° 243, 01/03/2019, 2 pages (p. 24-25)

réf. 263-047

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Biopresse 263 - Février 2020 18

Sarrasin : Une culture aux multiplesfacettes

SYMBIOSE

Plante rustique, le sarrasin, de la famille desPolygonacées, valorise les sols pauvres et acides et nedemande pas de fertilisation pour son développement.Le sarrasin présente de nombreux avantages : cyclede végétation court, effet nettoyant sur les vivaces,rupture des cycles de parasites et d'adventices parun travail du sol tardif au printemps, peu gourmanden main d’œuvre... Son introduction dans la rotationcomme culture de vente ou couvert végétal permet dediversifier les cultures. Le sarrasin peut également êtreutile comme plante compagne. Des conseils sont fournispour préparer le sol avant l'implantation, choisir sesvariétés, faire les semis, etc. Des essais de l'INRA deRennes en partenariat avec la FRAB Bretagne ont portésur des variétés de sarrasin de Pays, faisant ressortircertaines caractéristiques décrites dans un tableau.Deux témoignages illustrent l'intérêt de l'introduction dusarrasin : Mickaël Renoult, polyculteur-éleveur bio àSaulnières (35), qui utilise le sarrasin comme plantecompagne, et Stéphane Postic, polyculteur bio à Elliant(29), qui l'a intégré dans sa rotation.

Mots clés : TEMOIGNAGE / ROTATION DES CULTURES /TECHNIQUE CULTURALE / SARRASIN / PLANTECOMPAGNE / FINISTERE / ILLE ET VILAINE / ESSAIVARIETAL / VARIETE ANCIENNE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / GRANDE CULTURESYMBIOSE N° 244, 01/04/2019, 2 pages (p. 24-25)

réf. 263-059

Maïs : Il a testé un semis à écartementréduit

ANGOT Jeanne

Installé en zone séchante à Eancé (35), en polyculture-élevage bio, Raymond Soulas cultive, notamment, dumaïs ensilage et des betteraves fourragères sur 7 ha. En2014, il a eu l'occasion d'utiliser un semoir à betteravesadaptable au semis de maïs avec un inter-rang de50 cm, et non les 75 cm de l'inter-rang classiques enmaïs. La densité du semis a été maintenue, avec desrangs plus serrés mais une plus grande distance entreles plants au sein du rang. Raymond a observé unmeilleur maintien de la fraîcheur et de l'humidité sous lepeuplement. Après 5 ans de cette technique, Raymondpartage le bilan positif qu'il en tire.

Mots clés : INTERRANG / MATERIEL AGRICOLE /TEMOIGNAGE / GRANDE CULTURE / TECHNIQUECULTURALE / CEREALE / MAIS / ILLE ET VILAINE /SECHERESSE / SEMISSYMBIOSE N° 244, 01/04/2019, 1 page (p. 26)

réf. 263-060

Pays de la Loire : Les semis à l'épreuvede la météo

POUPEAU Jean-Martial

Entre septembre et novembre 2019, plus du double dela pluviométrie habituelle est tombé sur l’Ouest de laFrance. La Bretagne et les Pays de la Loire ont étéparticulièrement impactés : les récoltes (maïs grain)traînent et les semis sont à l’arrêt. Quatre agriculteursbio en TCS expliquent comment ils comptent s’adapterface à cette météo difficile. Au 26 novembre, FrédéricBarbot (basé en Indre-et-Loire) n’a rien pu semer surses 160 ha prévus en cultures d’automne. Il attend unepériode plus favorable pour intervenir. Il compte lessemer derrière ses cultures de légumineuses (trèfle etluzerne), et non à la suite de ses cultures d’été comme ille prévoyait, pour obtenir une meilleure portance. BenoîtCareil, basé en Vendée, a également 60 ha de culturesd’automne non emblavés. Il ne s’inquiète pas pourles variétés alternatives (triticale Bikini, féverole Irena)qui pourront être semées plus tard. Il remplacera parcontre sa variété d’orge typée hiver par une culture deprintemps. Bertrand Gautron, basé en Loire-Atlantique,est lui aussi en retard. Il va sûrement reprendre lacharrue tant l’horizon de surface est humide et leslevées d’adventices sont importantes. Johan Lejeau,basé en Vendée, est dans la même situation. Demanière générale, un regain d’utilisation du blé deprintemps est attendu pour 2020, à condition de trouverles semences nécessaires.

Mots clés : ADAPTATION / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / PLUVIOMETRIE / ITINERAIRETECHNIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE /GRANDE CULTURE / CULTURE D'AUTOMNE / SEMIS /TECHNIQUE CULTURALE SIMPLIFIEE / BLE / PAYS DE LALOIRE / ALÉA CLIMATIQUE / TECHNIQUE CULTURALEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 1 page (p. 8)

réf. 263-108

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19 Biopresse 263 - Février 2020

4e Forum international de la robotiqueagricole : Toujours plus d’innovations

ROSE Frédérique

La quatrième édition du Fira (Forum international de larobotique agricole) s’est tenue les 10 et 11 décembre2019, à Toulouse. Elle a été organisée, pour lapremière fois, par Gofar, l’association qui regroupeNaïo technologies, Axema et Robagri. Ce forum arassemblé près de 850 participants, originaires de42 pays, ainsi qu’une vingtaine de fabricants et autantde fournisseurs. Bien que les besoins diffèrent suivantles pays et les filières, le monde agricole semble êtreprêt à accepter la robotique. La bio peut bénéficierde certaines des innovations, présentées à cetteoccasion. Quatre d’entre elles sont plus amplementdétaillées dans l'article : Reflet du Monde a crééun drone qui réalise des lâchers de trichogrammes,des semis de couverts végétaux et la pulvérisationde traitements ; Elatec s’est associé avec RhobanSystem pour concevoir e-Tract, la version robot dutracteur électrique Tract’elect ; Naïo technologies s’estassocié à Greenshield pour perfectionner son robot dedésherbage (Dino) et développe la technique laser pourlutter contre les ravageurs ; Meropy a conçu SentiV,un robot capable de déceler et de cartographier lesbioagresseurs et les besoins en azote des céréales. Unencart est réservé au projet européen Romi : il consisteà développer un robot de désherbage à faible coût(5 000 €) dont les plans seront en open source.

Mots clés : PULVERISATION / SALON / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGRICULTURE CONVENTIONNELLE /ROBOTIQUE AGRICOLE / EQUIPEMENT AGRICOLE /GRANDE CULTURE / MARAICHAGE / DESHERBAGE /SEMIS / PROTECTION DES VEGETAUX / CONTROLE DESRAVAGEURS / TRICHOGRAMME / AZOTE / FRANCE / LUTTEBIOLOGIQUE / INNOVATION / ROBOT DE DESHERBAGE /ENTREPRISEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 2 pages (p. 22-23)

réf. 263-132

Légumineuses sous couvert detournesol : Deux techniques, plus oumoins abouties

POUPEAU Jean-Martial

Dans le Sud-Ouest, en AB, le tournesol est souventsuivi d’un blé tendre. Avec cette succession culturale,très peu d’azote est disponible pour le blé, ce quilimite son rendement et sa teneur en protéines. Pourpallier ce manque, il est possible de recourir à deslégumineuses. Ces dernières doivent être implantéessous couvert de tournesol afin qu’elles aient le temps dese développer et de fixer de l’azote. De 2015 à 2017,Terres Inovia a effectué des essais en Haute-Garonne,en implantant du trèfle, de la vesce et de la luzerne(seuls ou en mélange), semés à la volée en mêmetemps que le tournesol. Aucun effet bénéfique n’a étéobservé : contre les adventices, le pouvoir concurrentieldes légumineuses est moins efficace qu’un binage,et l’association de cultures entraîne une diminutionde 7 à 15 q/ha de tournesol. Néanmoins, il existed’autres méthodes. Notamment celle d’Antoine Henrion,céréalier bio en Moselle : il sème la légumineuse (dufenugrec) sur le rang, en même temps que le tournesol.Le fenugrec limite ainsi le salissement sur le ranget facilite le guidage du premier passage de bineusepuisqu’il lève plus rapidement que le tournesol. Pourla récolte, Antoine Henrion commence par le tournesol(18 à 20 q/ha), puis le fenugrec (2 à 4 q/ha) qu’ilutilise ensuite comme plante compagne pour le colza oucomme couvert hivernal.

Mots clés : ESSAI / ITINERAIRE TECHNIQUE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / RENDEMENT / GRANDECULTURE / FENUGREC / CONTROLE DES ADVENTICES /SEMIS SOUS COUVERT / BLÉ TENDRE / LEGUMINEUSE /LUZERNE / TRÈFLE / VESCE / TOURNESOL / AZOTE /MOSELLE / HAUTE GARONNE / ASSOCIATION DE CULTURESBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 1 page (p. 49)

réf. 263-134

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Biopresse 263 - Février 2020 20

JARDINAGE

Je fais mon compost : Secrets defabrication et tours de main

SHEPHERD Allan

Réduire ses déchets et transformer ses épluchureset son marc de café en fertilisant ? C’est possible…avec de l’espace à disposition et, même avec trèspeu d’espace, il existe des solutions pour recycler etcomposter efficacement. Ce cahier ludique et interactifaccompagne le lecteur pour transformer un tas dedéchets en or brun. Quel composteur choisir ? Quemettre au compost ? Ce petit guide permet decomprendre qu’un compost réussi dépend avant tout del’équilibre entre déchets bruns (paille, feuilles mortes,copeaux…) et déchets verts (tonte, épluchures, marcde café…), sans oublier la bonne circulation de l’airet un bon taux d’humidité. Toutes les techniques sontabordées et détaillées pas à pas : compostage enintérieur, lombricompostage, compostage à froid ou àchaud ou encore méthode Bokashi…

Mots clés : CONSOUDE / DECHET VEGETAL / PETITESURFACE / COMPOST / COMPOSTAGE / TECHNIQUEDE COMPOSTAGE / LOMBRICOMPOSTAGE / THE DECOMPOST / FERTILISATION / JARDINAGE / FRANCE2019, 64 p., éd. ÉDITIONS LAROUSSE

réf. 263-068

MARAÎCHAGE

Projet Greenresilient : Concevoir dessystèmes sous abris résilients

ROSE Frédérique

Le projet européen Greenresilient a pour objectifde développer des itinéraires techniques innovantssous serre : plus écologiques, moins intensifs et peudépendants des intrants extérieurs. Le Grab d’Avignonest le partenaire français de ce projet. Il a choisi de testertrois leviers dans deux tunnels : un tunnel avec bandesfleuries et l’autre sans ; à l’intérieur de chaque tunnel,une culture seule et la même culture en association ;et, au sein des associations, une partie recouverte d’unmulch et l’autre d’un paillage plastique. En 2018, latomate a été testée, en association ou non avec duconcombre (un pied sur deux), et avec un paillagede foin de luzerne de 8 cm d’épaisseur. Les résultatsmontrent une plus forte proportion d’auxiliaires dans lestunnels avec les bandes fleuries. Un retard de culturede 10 jours a été observé avec le mulch, qui réchauffemoins le sol que le paillage plastique, mais qui libèretrès rapidement de l’azote. Concernant l’association decultures, très peu de concurrence a été observée. En2019, c’est l’association aubergine-poivron qui a ététestée, avec le même paillage. Pour ce dernier, lesrésultats rejoignent ceux de 2018 : un relargage d’azoteest observé mais avec un retard des cultures.

Mots clés : BANDE FLEURIE / PAILLAGE PLASTIQUE /VAUCLUSE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TECHNIQUECULTURALE / MULCH / FERTILISATION / MARAICHAGE /CONTROLE DES ADVENTICES / ASSOCIATION DECULTURES / AUXILIAIRE / LUTTE BIOLOGIQUE PARCONSERVATION / AUBERGINE / CONCOMBRE / POIVRON /TOMATE / EXPERIMENTATION / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / PROTECTION DES VEGETAUX /CULTURE SOUS SERREBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 2 pages (p. 53-54)

réf. 263-006

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21 Biopresse 263 - Février 2020

La ferme de Légumes & Co : Parcoursd’installation & organisation du travail

BELLIOT Emeline / BOURASSEAU Manon

Patrick Dufour et Jean-Marie Lebeau, anciens cadresdu secteur automobile, se sont installés en maraîchagebiologique, fin 2010, dans le nord des Deux-Sèvres.Leur projet a émergé en 2008. Jean-Marie a alorspassé un BPREA, et Patrick (qui avait 40 ans etn'avait plus droit à la DJA) a effectué plusieursstages et formations courtes. Ils ont pu s’installergrâce au soutien de deux agriculteurs en polyculture-élevage qui ont mis à leur disposition 4,3 ha.Leur coût d’installation est de 180 000 €, financépar des apports personnels et des emprunts. Leursobjectifs étaient clairs : mettre en place un systèmeAB, économiquement et ergonomiquement performant,avec une place prépondérante pour l’humain. Ils ontdepuis été rejoints par un troisième associé, MartinGrienenberger. Actuellement, ils produisent environ80 types de légumes, ont 2800 m2 de serres etemploient un saisonnier de mai à octobre. Ils travaillenten moyenne 40h/semaine (soit 1600 h/an/associé) etarrivent à se dégager entre 12 et 14 semaines en dehorsde la ferme.

Mots clés : ORGANISATION DU TRAVAIL / INSTALLATIONHORS CADRE FAMILIAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /TEMOIGNAGE / MARAÎCHAGE DIVERSIFIE / DEUX SEVRES /MARAICHAGE / INSTALLATION AGRICOLELA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE N° 90, 01/10/2019,1 page (p. 14)

réf. 263-019

Cultiver l'endive

REGNAULT Alain

La culture de l'endive (Cichorium intybus) relèved'un parcours long et techniquement périlleux, ce quiexplique son prix, notamment en bio, où l'écart de prixavec le non-bio peut aller jusqu'à 5 fois plus. C'est uneculture qui se déroule en 2 temps : la production desracines, puis le forçage. C'est cette dernière partie quiest la plus technique si on veut étaler la production et lavente de novembre à mi-mai. L'auteur partage, dans cetarticle, son expertise de la culture de l'endive en donnantde nombreux conseils pour la réussir.

Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIODYNAMIQUE / BINAGE / MARAICHAGE / TECHNIQUECULTURALE / FORÇAGE / SEMIS / ENDIVEBIODYNAMIS N° 105, 01/04/2019, 3 pages (p. 3-5)

réf. 263-048

Screening de couverts végétaux pourune utilisation en couverts couchés

VEDIE Hélène / SASSI Abderraouf / ROCHAT Chloé /ET AL.

L’implantation de cultures sous couvert présente denombreux avantages. Dans ce domaine, contrairementaux grandes cultures, très peu de références sontdisponibles en maraîchage. Dans le cadre du projetCOPREAU (COuverts végétaux pour Préserver laRessource en EAU), le GRAB a effectué unesélection de différents couverts végétaux destinés àune utilisation maraîchère. Il a pour cela évalué ledéveloppement, la « couchabilité » et le potentiel derepousses de huit couverts différents : avoine ; blé-maïs ; avoine-féverole ; seigle-pois ; féverole-trèfleincarnat ; avoine-pois-vesce-moutarde ; seigle-féverole-trèfle d’Alexandrie ; triticale-pois-phacélie. Ces couvertsont été semés le 27 mars 2018, à la volée, avec unenfouissement superficiel à l’aide d’une herse rotative etd’un rouleau. Ils se sont globalement bien développésmême si les semis se sont avérés hétérogènes. Ils ontété couchés au rouleau Faca le 26 juin, puis broyéset enfouis le 4 septembre. Globalement, les différentscouverts testés ont donné satisfaction avec des espèceset des doses adaptées. Le temps laissé à la réalisationde leur cycle de culture (trois mois, de fin mars à finjuin), est à la fois adéquat pour leur développement etcorrespond à une période d’interculture en maraîchagede plein champ (notamment pour les choux et lespoireaux). Les biomasses obtenues sont par contrehétérogènes et la destruction aurait pu être anticipéepour certains couverts.

http://www.grab.fr/wp-content/uploads/2019/09/M18PACA_01101-02_ScreeningCouvertsPC.pdfMots clés : IMPLANTATION / ROULEAU / TRÈFLED'ALEXANDRIE / ITINERAIRE TECHNIQUE / COUVERTVEGETAL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DESTRUCTION /ESSAI / MULCH / MARAICHAGE / SEMIS A LA VOLEE /SEMIS SOUS COUVERT / BLE / AVOINE / SEIGLE /TRITICALE / TRÈFLE INCARNAT / VESCE / PHACELIE /POIS / FEVEROLE / MOUTARDE / FRANCE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT2018, 7 p., éd. GRAB (Groupe de Recherche en AgricultureBiologique) / AGENCE DE L'EAU RHONE MEDITERRANEECORSE

réf. 263-028

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Biopresse 263 - Février 2020 22

Gestion agro écologique des punaisesdu chou

LAMBION Jérôme

Dans le cadre du projet ONEMA Impulse, le GRAB atravaillé sur la gestion des punaises du chou Eurydemaen agriculture biologique. En 2018, les essais ont portésur l’utilisation de plantes pièges. Trois modalités ont ététestées : une témoin et deux autres avec des plantespièges, l’une avec de la moutarde brune (variété Scalade Semfor) et l’autre avec du colza (variété Sammyde Saatbau). Chaque micro-parcelle comptait 80 chouxcabus et huit plantes pièges situées sur le rang entredeux choux (sauf pour les parcelles témoins). Le touta été planté le 11 juillet 2018. L’essai a très vite révéléque la moutarde ne constitue pas une plante piègeintéressante : avec son cycle de développement rapide,elle disparaît trop vite de la parcelle. Au contraire, lecolza, qui a un cycle bien plus long, est compatible avecle rôle de plante piège. Aucune différence significativen’a été observée entre le témoin et les parcellescontenant du colza jusqu’au mois d’août ; mais, à partirdu 12 septembre, les dégâts causés par des punaisessont significativement moins importants sur les parcellescontenant cette plante piège.

https://orgprints.org/35481/1/CRImpulse2018.pdfMots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI /MARAICHAGE / CONTROLE DES RAVAGEURS / PLANTEPIÈGE / PUNAISE / CHOU / COLZA / MOUTARDE / VAUCLUSE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / PROTECTIONDES VEGETAUX2018, 7 p., éd. GRAB (Groupe de Recherche en AgricultureBiologique)

réf. 263-029

Maladies du sol : Bien les identifier pourbien les gérer

GONCALVES Gonçalo / PARME William

En maraîchage, certaines maladies sont difficilesà identifier (maladies du sol, maladies aériennes)et peuvent être confondues avec des facteursabiotiques. Parmi les maladies du sol les plusconnues en maraîchage : Phomopsis, Fusariose,Pythium, Sclerotinia, Corky Root (racines liégeuses),Rhizoctone... L'observation attentive reste l'élémentfondamental de la stratégie de protection contreles champignons telluriques. Un tableau récapituleles symptômes de ces maladies pour aider à leuridentification. Afin de réduire au maximum les facteursfavorables à l'installation des bioagresseurs telluriques,des conseils sont fournis. La rotation des cultures,l'utilisation d'engrais verts, la solarisation, une bonnegestion de l'irrigation seront autant de pratiques quipermettront d'éviter les maladies du sol.

Mots clés : RACINE LIEGEUSE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /OBSERVATION / IRRIGATION / ENGRAIS VERT /SOL / SOLARISATION / MARAICHAGE / ROTATIONDES CULTURES / PROTECTION DES VEGETAUX /BIOAGRESSEUR / RACINE / MALADIE DES VEGETAUX /SCLEROTINIA / FUSARIOSE / PHOMOPSIS / RHIZOCTONE /MALADIE TELLURIQUESYMBIOSE N° 244, 01/04/2019, 2 pages (p. 20-21)

réf. 263-057

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23 Biopresse 263 - Février 2020

Microgreens : Plus qu’une garniture

EPPENBERGER David

En Suisse, près de Neuenegg, Barbara Schmid est unepionnière dans la production de microgreens, encoreappelées micropousses ou graines germées. Cetteancienne docteure en sciences sociales a commencéune formation en maraîchage à 33 ans et elle s'estinstallée depuis 3 ans. Elle a acheté un ancienétablissement horticole et a de suite commencé laconversion du site à l’agriculture biologique. Elle cultive1,6 ha, dont 380 m2 sous serre ou film plastique. Outreles microgreens, elle produit de jeunes salades, deslégumes de saison et fabrique de la limonade et desjus. Les micropousses sont principalement cultivéesaux États-Unis et au Canada, et c’est d’ailleurs surdes sites internet américains que Barbara a pu trouverdes conseils. En Suisse, un seul autre producteur encultive, mais il n’est pas en bio. Barbara a d’ailleursaidé Bio Suisse à mettre en place le cahier des chargesbio pour cette production. Elle vend ses microgreensprincipalement à des restaurateurs. Barbara sème lesgraines directement dans une caisse, sur une natte enfibres naturelles, qu’elle livre aux restaurateurs. Cesderniers coupent ainsi au fur et à mesure ce dontils ont besoin. Son assortiment classique se composede pousses de brocoli, grand radis, moutarde, radissango, red mizuna, roquette, petits pois et tournesol.Elle achète ses graines en Italie car elle ne les trouvepas en Suisse.

Mots clés : ITINERAIRE TECHNIQUE / COMMERCIALISATION /INSTALLATION HORS CADRE FAMILIAL / TEMOIGNAGE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MARAÎCHAGE DIVERSIFIE /SUISSE / GRAINES GERMEES / MARAICHAGE /DIVERSIFICATIONBIOACTUALITES N° 9/19, 01/11/2019, 2 pages (p. 16-17)

réf. 263-087

Flamen’ vert : Comme une oasis dans ledésert

HARZIG Jean

Jonathan Véricel et Cyril Blanc, maraîchers bio dudépartement de l’Ain, ont été lauréats, en 2019, dupremier prix des Talents du Maraîchage. Leur projetse caractérise par une prise en compte forte dudéveloppement durable, avec notamment la volontéde favoriser la biodiversité (avec des aménagementspour la faune : haies, mares, abris…). En termes deproduction, la recherche de diversité maximale estvisée, toute en veillant à des prix de vente contenus.Atypiques dans leur démarche, ces deux producteursont pu rester libres grâce à leur volonté de ne pasrecourir à l’emprunt. Ils sont aussi soutenus par unpropriétaire solidaire de leur projet. Avec 15 hectaresdont 6.5 en maraîchage, et après 10 ans de production,si la réussite est au rendez-vous, ces producteurs n’ontpas encore atteint tous leurs objectifs ; parmi eux, lamise en place d’une gamme de 50 légumes (contre20 à 30 actuellement) afin de générer plus d’emploisvia la création de 4 autres exploitations indépendantes.Cependant, l’accès au foncier reste un frein importantpour aller plus loin et permettre l’installation d’autresmaraîchers.

Mots clés : AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / VENTEDIRECTE / FONCIER / BIODIVERSITE / MARAÎCHAGEDIVERSIFIE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE /ENGRAIS VERT / MARAICHAGE / AINVEGETABLE N° 369, 01/09/2019, 2 pages (p. 56-57)

réf. 263-115

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Biopresse 263 - Février 2020 24

Stratégies face à la sécheresse :Combiner les leviers

COISNE Marion

Suite aux deux années consécutives de sécheresse,le Gab Ile-de-France a organisé une table-ronde surles différents leviers pour faire face au manque d’eauen maraîchage. Elle s’est tenue le 14 octobre 2019, àl’occasion du premier forum francilien sur le maraîchageet l’arboriculture bio. Mélanie Castelle, animatricemaraîchage et arboriculture au Gab Ile-de-France,conseille de couvrir le sol (couvert végétal, film plastiqueou paillage) afin de diminuer les apports en eau. NicolasGaland, écologue et maraîcher bio installé depuisun an, travaille beaucoup sur le milieu (implantationde haies, d’arbres, de bandes enherbées…) afin defavoriser les auxiliaires qui, eux aussi, souffrent de lasécheresse. Aux Jardins de Cocagne, Ernest Hung acherché à optimiser l’efficience de l’irrigation à l’aide deprogrammateurs. Il a ainsi gagné du temps et a arroséen fonction de l’évapotranspiration, ce qui lui a permisde limiter les pertes en eau. Daniel Evain, maraîcherbio diversifié en Essonne, va plus loin en essayant dese passer d’irrigation pour certaines espèces (courges,oignons, échalotes…). Il mise, pour cela, sur la sélectionde semences paysannes. Enfin, un encart est réservé àla stratégie déployée par Lukasz Gburzynski (employéaux Jardins de Courances, en Seine-et-Marne), quirepose sur des couverts végétaux et sur un travail dusol simplifié.

Mots clés : SELECTION VEGETALE / INFRASTRUCTUREAGRO-ECOLOGIQUE / PAILLAGE / RESILIENCE /SECHERESSE / COUVERT VEGETAL / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / TECHNIQUE CULTURALE / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / TEMOIGNAGE / IRRIGATION /EVAPOTRANSPIRATION / MARAICHAGE / TECHNIQUECULTURALE SIMPLIFIEE / CHANGEMENT CLIMATIQUE / ILE-DE-FRANCE / ADAPTATION / SEMENCE PAYSANNEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 2 pages (p. 60-61)

réf. 263-136

PLANTES AROMATIQUES ETMÉDICINALES

Civam de l'Oasis : Enrichir sa rotationavec les plantes à parfums, aromatiqueset médicinales (PPAM)

BEAUER Guillaume

En Champagne-Ardenne, le GAEC Duthoit-Philippoteaux est initialement une ferme laitièrebiologique. Depuis 2014, elle a intégré des PPAMdans son assolement. Les quatre associés ont eu cetteidée après avoir rencontré un opérateur d’Adatris, untransformateur de PPAM, qui cherchait à diversifier leszones de production et d’approvisionnement en PPAMafin d’anticiper d’éventuels aléas climatiques. Commele GAEC était déjà équipé d’un méthaniseur et d’uneunité de séchage, les associés pouvaient envisagerd’assurer une production, de la plantation au séchage.Ils se sont lancés en 2014 avec 1,5 ha de menthepoivrée bio. Ils ont alors acheté une petite planteuseà pinces et ont utilisé le matériel déjà présent sur laferme pour les autres interventions culturales (herse,bineuse…). Les rendements ont été très bons : deuxcoupes d'une tonne chacune. Toutefois, ils ont vitecompris qu’il fallait investir dans du matériel spécialisé.Petit à petit, ils ont acheté du matériel adéquat, et, avecd’autres fermes du Civam de l’Oasis, ils ont créé uneCuma afin de mutualiser des matériels spécifiques. Ilsont aussi diversifié leur production de PPAM : mauve,mélisse, pissenlit, coriandre, chardon marie, thym citronet camomille.

Mots clés : MENTHE POIVREE / SECHOIR /TRANSFORMATEUR / ELEVAGE LAITIER / METHANISATION /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DIVERSIFICATION / MATERIELAGRICOLE / TEMOIGNAGE / PLANTE A PARFUMAROMATIQUE ET MEDICINALE / CHAMPAGNE ARDENNE /GROUPE D'AGRICULTEURSLA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE N° 90, 01/10/2019,2 pages (p. 6-7)

réf. 263-017

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

25 Biopresse 263 - Février 2020

PROTECTIONPHYTOSANITAIRE

Index phytosanitaire ACTA 2020

CHARBONNIER Edwige / PRINGARD Nathalie /MONTEIRO Amélie

La 56ème édition de l'Index phytosanitaire ACTAprésente la totalité des substances activeshomologuées et commercialisées en France. Cesproduits sont répartis dans 6 chapitres enfonction de leur nature (insecticides et acaricides,fongicides...), dont un chapitre consacré aux produitsphytopharmaceutiques de biocontrôle. Les produitsutilisables en agriculture biologique (UAB) sontprécisés.

Mots clés : PRODUIT DE TRAITEMENT / PROTECTIONDES VEGETAUX / LUTTE BIOLOGIQUE / BIO-CONTROLE /PRODUIT PHYTOSANITAIRE / FRANCE2019, 1068 p., éd. ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUESAGRICOLES

réf. 263-070

SOL

Enrichir les sols en humus durableprend plusieurs générations

SPUHLER Markus

Favoriser la formation d’humus stable dans le sol estl’un des principes de base de l’agriculture biologique.Cette quantité d’humus peut fortement fluctuer d’unsol à l’autre. Elle dépend du site, et particulièrementdu type de sol, des précipitations, du type de culture/couvert et de la présence ou non de bétail. Selon desétudes menées en Suisse, les fermes en polyculture-élevage, avec un chargement à l’hectare adapté etune forte proportion de prairies, sont les fermesqui favorisent le plus l’humification. Au contraire, lesexploitations uniquement céréalières voient souventleur quantité d’humus diminuer au fil des décennies(surtout si elles exportent la paille des champs). LukasWeidmann, céréalier biologique sur 31 ha en Suisse,explique comment il gère ses parcelles afin de favoriserl’humification : il implante des prairies de trèfle violet qu’ilvalorise en semences, n’effectue plus de labour et réduitson travail du sol, apporte des fumures de fond (fumierset composts bio, qu’il a obtenu par échange avec l’unde ses voisins contre de la paille), complète ces apportsavec du fumier méthanisé (ce dernier libère par contrerapidement de l’azote), et implante des engrais vertsgélifs (mélange de légumineuses, de crucifères, dephacélie et de niger).

Mots clés : MATIERE ORGANIQUE DU SOL / RAPPORTC/N / TECHNIQUE CULTURALE / COUVERT VEGETAL /FUMIER / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE /COMPOST / HUMIFICATION / SOL / HUMUS / NON LABOUR /POLYCULTURE ELEVAGE / TECHNIQUE CULTURALESIMPLIFIEE / SUISSE / GRANDE CULTURE / SYSTEME DEGRANDES CULTURES SANS ELEVAGE / FERTILISATIONBIOACTUALITES N° 9/19, 01/11/2019, 2 pages (p. 14-15)

réf. 263-086

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 263 - Février 2020 26

Guide pratique pour le profil à la fourchebêche : Faire "le tour de plaine" et observerle sol à oeil nu : Les Cahiers de Soin de laTerre n°5

MASSON Pierre

Ce cinquième ouvrage de la collection Les Cahiersde Soin de la Terre est un véritable outil pratique quipermettra à chacun d’observer le sol et son évolutionà l’aide d’une simple fourche bêche. Les principesdu test à la bêche ("Spatenprobe Görbing") sontdécrits et des conseils sont fournis pour mettre enœuvre, sur sa ferme, cette méthode de diagnostic riched’apprentissages.

Mots clés : BECHE / PROFIL DU SOL / PARCELLE /AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / MATERIEL AGRICOLE /DIAGNOSTIC / OBSERVATION / PAYSAGE / SOL /COMPOSITION DU SOL / EUROPE2019, 52 p., éd. BIODYNAMIE SERVICES

réf. 263-075

VITICULTURE

Réseau Dephy Ferme : Utilisation depréparations à base de plantes en vigne

RIBEIRO Sylvia

Depuis 2017, un réseau Dephy Ferme regroupe dixviticulteurs bio en Alsace. Ces derniers travaillent surla réduction des doses de cuivre en utilisant despréparations à base de plantes. Cet article décrit unessai mené chez l'un de ces vignerons, qui a testé uneprotection sans cuivre. Il a, pour cela, comparé deuxparcelles de riesling : une témoin, qui correspond auxpratiques du viticulteur (utilisation de cuivre, de soufreet de plantes), et une sans cuivre, où seuls le soufre etles plantes ont été utilisés (aux mêmes concentrationsque la modalité témoin). Les préparations à base deplantes utilisées sont les suivantes : purin ou tisanede prêle, purin ou tisane d’ortie, tisane de reine després, tisane ou macération à froid d’achillée et purinde consoude. Trois traitements ont été appliqués surla modalité témoin, avec, au total, seulement 560 g/ha de cuivre métal. Six traitements ont été appliquéssur la modalité sans cuivre. Le suivi de l’état sanitairedes vignes n’a détecté aucune différence entre lesdeux parcelles (la pression du mildiou était faible en2019). Par contre, des différences de rendement ont étédétectées : la production a diminué de 40 % pour lamodalité « sans cuivre », avec un nombre et une tailledes grappes inférieurs. Bien que l'état sanitaire soit bonpour les deux modalités, l'application de cuivre, mêmeà très faible dose, en association avec des préparationsà base de plantes, permet une protection efficace desparcelles.

http://www.bioenlorraine.org/lettres-abMots clés : ACHILLEE MILLEFEUILLE / ALTERNATIVEAU CUIVRE / ESSAI / CONSOUDE / PROTECTION DESVEGETAUX / MACERATION / PURIN DE PLANTES / SUIVISANITAIRE / TISANE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /RENDEMENT / VITICULTURE / PRÊLE / REINE DES PRES /ORTIE / SOUFRE / PHYTOTHERAPIE / MILDIOU / ALSACE /PREPARATION A BASE DE PLANTESLES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DUGRAND EST N° 22, 01/10/2019, 1 page (p. 12)

réf. 263-012

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MARCHÉ

27 Biopresse 263 - Février 2020

MARCHÉ

FILIÈRE

Florame : au coeur des plantes

BIO-LINEAIRES

L'entreprise Florame (13) a été pionnière dans lacosmétique bio certifiée française. A l'origine, elle étaitune parfumerie travaillant uniquement avec des eauxflorales et des huiles essentielles qu'elle produisait.Ses clients composaient souvent eux-mêmes leursmélanges avec des huiles végétales. L'évolution versla cosmétique bio certifiée telle qu'on la connaîtaujourd'hui s'est produite tout naturellement, il y apresque 30 ans. Florame a fait partie des toutespremières sociétés investies dans la cosmétique bioet a participé à la naissance du cahier des chargesfrançais de la cosmétique bio et de Cosmébio. Sonexpérience des huiles essentielles et de l'aromathérapiea construit la philosophie de la marque. Installée à Saint-Rémy de Provence, où tout est fabriqué, elle maintientune attention forte à la qualité des plantes. Toutes lesétapes de fabrication sont réalisées en interne. Lesméthodes traditionnelles de distillation sont privilégiées.L'entreprise compte une cinquantaine d'employés etreçoit régulièrement des groupes en formation. En2014, Florame a créé, à Mane (04), l'Institut deshuiles essentielles. Pour Romain Ruth, l'actuel directeurgénéral, cet attachement au territoire de la Provence estfondamental.

Mots clés : FILIERE / HUILE ESSENTIELLE /PRODUIT BIOLOGIQUE / COSMETIQUE / ENTREPRISE /AROMATHERAPIE / BOUCHES DU RHONEBIO LINEAIRES N° 83, 01/05/2019, 2 pages (p. IV-V)

réf. 263-046

Synthèse Filières : Oeufs biologiques enBretagne

RESEAU GAB - FRAB BRETAGNE

En lien avec les inquiétudes croissantes desconsommateurs sur les conditions d'élevage, lessystèmes de production avec des poules en cage sonten régression en France (63 % des poules pondeusesen 2017 contre 82 % en 2007). Ils laissent peu àpeu la place à des systèmes alternatifs, y compris enagriculture biologique. Ainsi, en 2017, 10 % des poulespondeuses étaient certifiées bio, dans 1700 élevages,faisant de la France le premier pays producteur d’œufsbio en Europe. La Bretagne est la première régionproductrice : elle comptabilise à elle seule 28 % ducheptel de pondeuses bio. Ces évolutions sont liées,d'une part, à une augmentation du nombre d'élevagesbio et, d'autre part, à l'augmentation de la taille moyennedes élevages. A la fin de cette brochure, le RéseauFNAB donne quelques préconisations pour mettre enplace un élevage de poules pondeuses en cohérenceavec la réglementation mais aussi avec les principes del'AB.

https://www.agrobio-bretagne.org/fiches-filieres/Mots clés : ELEVAGE ALTERNATIF / FILIERE AVICOLE /REGLEMENTATION / BIEN-ÊTRE ANIMAL / CONSOMMATION /ELEVAGE BIOLOGIQUE / STATISTIQUES / POULE / FRANCE /BRETAGNE / PRIX2019, 5 p., éd. RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE

réf. 263-041

Biolait : 4,5 millions de litres de lait avecMc Do

BIZE Niels

Ludovic Billard, président de Biolait et éleveur laitier biodans les Côtes d'Armor, revient sur le partenariat entreMac Donald's et le groupement de producteurs 100 %bio, à partir de l'automne 2019. L'objet premier, pourBiolait, est la sécurisation des marchés et des volumespour une rémunération juste des producteurs de laitbio. Renforcer l'accessibilité aux produits bio pour leconsommateur est aussi important, pour les adhérents.Le lait de 24 fermes bio, soit 4,5 millions de litres, serviraà la fabrication d'un dessert glacé aromatisé.

Mots clés : INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE / FILIERELAIT / PRODUIT BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / ELEVAGEBIOLOGIQUE / DEBOUCHE / FRANCE / PARTENARIAT /RESTAURATION / RELATION PRODUCTEUR ENTREPRISESYMBIOSE N° 244, 01/04/2019, 1 page (p. 4)

réf. 263-053

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MARCHÉ

Biopresse 263 - Février 2020 28

Rapprocher offre alimentaire locale etrestauration scolaire

CATHALA Agnès

RéGAL (Réseau de Gouvernance Alimentaire Locale)est une démarche qui a pour objectif de mettre enlien l’offre alimentaire d’un territoire et la demandedes restaurants scolaires. Elle est portée par leDépartement des Alpes de Haute-Provence et par laRégion Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une vingtained’entreprises (producteurs, transformateurs, abattoirs,etc.), une douzaine de collèges, des lycées et desécoles primaires sont investis dans cette démarche.Cette dernière raisonne en bassins de productionet concerne plus précisément le département desAlpes de Haute-Provence et celui des Hautes-Alpes.Quasiment toutes les productions sont présentes surce territoire. Le problème majeur réside dans lasaisonnalité de certaines productions : la majorité desfruits et légumes est produit en été, durant les vacancesscolaires. Ainsi, RéGAL prévoit deux axes de travail :1 - Mettre en lien et faciliter le rapprochement entreles entreprises qui proposent une offre alimentairelocale et la restauration collective ; 2 – Accompagner,former et sensibiliser les chefs de cuisine et lesgestionnaires dans le changement de pratiques. Ilpermet aussi une articulation entre différentes échellesadministratives : celle de la Région pour les lycées etcelle du Département pour les collèges.

Mots clés : ACCOMPAGNEMENT / APPROVISIONNEMENTLOCAL / RESTAURATION SCOLAIRE / CIRCUIT COURT /FILIERE LOCALE / INITIATIVE LOCALE / TERRITOIRE / OFFREET DEMANDE / PROJET COLLECTIF / ALPES DE HAUTEPROVENCE / HAUTES ALPES / MULTI-PARTENARIAT /COLLECTIVITE TERRITORIALETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 261, 01/10/2019, 4 pages(p. 26-29)

réf. 263-085

Natexpo Paris, 21 & 22 octobre 2019 :Evolution de la place des produits biolocaux dans les magasins spécialisés enFrance

SCHAER Burkhard

Lors du salon NATEXPO 2019, le cabinet d'étudesEcozept a présenté les résultats d'une enquête surl'évolution de la place des produits locaux bio dansles magasins spécialisés bio entre 2015 et 2019.107 magasins ont été interrogés. Les questions ontporté sur la satisfaction des magasins au regard des prixdu produits, de leur qualité, de leur conditionnement, dela fréquence des livraisons, de la possibilité ou non detrouver les produits locaux bio souhaités, etc. L'enquêtea permis de dresser un état des lieux des produits lesplus représentés dans l'approvisionnement local desmagasins, des produits locaux les plus vendus, de ceuxqui sont difficiles à trouver... Parmi les enseignementsde cette étude, les points positifs sont que, globalement,la situation des produits locaux bio en magasinsspécialisés s'est améliorée et que l'assortiment localcompte beaucoup dans la distinction positive d'unmagasin par rapport à un autre. L'organisation efficacede l'approvisionnement reste un challenge important.

Mots clés : PRODUIT LOCAL / INFORMATIONCOMMUNICATION / APPROVISIONNEMENT LOCAL /LOGISTIQUE / CIRCUIT COURT / MAGASIN BIO / MAGASINSPECIALISE / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / ENQUETE /FRANCE / ETUDE / DISTRIBUTION2019, 21 p., éd. ECOZEPT

réf. 263-063

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MARCHÉ

29 Biopresse 263 - Février 2020

Dossier Bio – Fruits et légumes bio :Zéro pesticide, vraiment ? ; Distributionet prix : Ne perdre ni son âme… ni lesclients ! ; Fraudes : Menaces sur lescontrôles

DELABY Marie-Noëlle / LELASSEUX Cécile /CASALEGNO Elsa / ET AL.

La consommation de produits bio continue sacroissance et représente désormais 5% du budgetalimentaire des Français. Pour 69 % d’entre eux, lasanté reste la première motivation d’achat de cesproduits. De plus en plus d’études vont dans le sensd’un lien entre meilleure santé et alimentation bio,probablement en lien avec une moindre expositionaux résidus de pesticides. Une étude, présentée dansce dossier, a porté sur la recherche de résidus depesticides sur 79 aliments (fruits, légumes et lait), dont41 en bio. Plus de 500 molécules ont été recherchées.28 des produits conventionnels testés sont contaminéspar au moins un résidu de pesticide, contre 2 enbio (présence probablement liée à des contaminationsaccidentelles pour ces derniers). Le maintien de laqualité des produits bio est un point essentiel maiscela sous-entend des prix en adéquation, permettantune rémunération juste des divers maillons de la filièreet notamment des producteurs, avec un prix justeet correct. Or, face à une demande croissante, ilpeut y avoir tentation de chercher à faire du volume,à faire pression sur les prix ou de se donner descritères de qualité moins rigoureux. Le débat récentsur les serres chauffées pour produire des tomatesbio à contre saison illustre bien cette situation et lapression croissante de certains acteurs, moins enclinsà tenir compte de principes comme le respect de lasaisonnalité, pourtant au cœur de la démarche enAB. La question de la qualité des produits bio et dumaintien de ceele-ci reste donc majeure. Or, certainesévolutions ne vont pas dans le sens d'améliorer lesmesures de surveillance des produits bio, comme larécente limitation du pouvoir d’enquête des inspecteursde la répression des fraudes en matière de résidusde pesticides ou l’allègement, à venir, du dispositif devisites des organismes certificateurs.

Mots clés : COMPARAISON BIO-CONV / CONTROVERSE /FRAUDE / ALIMENTATION HUMAINE / DISTRIBUTION /GRANDE SURFACE / MAGASIN BIO / REGLEMENTATION /FILIERE / FRUITS ET LEGUMES / PRODUIT BIOLOGIQUE /CONSOMMATION / PRIX / METAL LOURD / MARGE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ANALYSE / COMPARAISON /CONTROLE / ETUDE / SERRE CHAUFFEE / RESIDU DEPESTICIDE / RECHERCHE / SANTE / EUROPE / FRANCEQUE CHOISIR N° 583, 01/09/2019, 12 pages (p. 14-25)

réf. 263-114

Bio en restauration collective : Ladynamique est enclenchée

RIVRY-FOURNIER Christine

Selon l’enquête annuelle de l’Observatoire de l’AgenceBio, les produits bio commencent sérieusementà s’implanter dans les restaurants collectifs(établissements scolaires, hospitaliers, maisons deretraite, restaurants d’entreprises…). La loi Egalim(novembre 2018) oblige, d’ici 2022, à atteindre 50 %de produits durables et locaux dans les assiettes desrestaurants collectifs, dont 20 % de produits bio ouen conversion. En 2018, le marché de la restaurationcollective bio était de 320 millions d’euros selonl’Agence Bio, ce qui représente 4,5 % du marché dela restauration collective français, et une croissancede 28 % par rapport à 2017. Les repas entièrementbio progressent grâce à une gamme de produits pluslarge et à la meilleure valorisation de cette démarche entermes de communication. Il reste cependant quelquesfreins, comme la difficulté à identifier les fournisseursou encore le surcoût (estimé en moyenne à 20 %).49 % des établissements interrogés arrivent à ne pasrépercuter ce surcoût sur leurs clients, en luttant contrele gaspillage, en achetant des produits bruts et enproposant des plats végétariens.

Mots clés : CHIFFRE / APPROVISIONNEMENT /RESTAURATION COLLECTIVE / FILIERE / PRODUITBIOLOGIQUE / SURCOUT / STATISTIQUES / FRANCE /ETUDE / OBSERVATOIREBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 1 page (p. 6)

réf. 263-039

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MARCHÉ

Biopresse 263 - Février 2020 30

Occitanie : Gers : 28 % de bio dans lescantines des collèges

RIVRY-FOURNIER Christine

Le Gers est le premier département français en nombrede producteurs bio et de surface en bio ou en conversion(20% de la SAU). Le pourcentage de produits bio dansles cantines scolaires est également très élevé : lescollèges proposent 28 % de bio dans leurs repas, dont37 % d’origine locale. Plus de 200 producteurs gersoisapprovisionnent ces cantines. Les vingt collèges dudépartement sont évalués dans le cadre de la démarche« En Cuisine » d’Ecocert : 11 sont labellisés niveau2 (au minimum 30 % de produits bio), et 9 en niveau1 (10 % minimum). L’objectif est que tous arriventau niveau 2, voire au niveau 3 (50 % minimum)d’ici 2020. Pour favoriser cette démarche, le Conseildépartemental verse une aide de 150 000 € à l’ensemblede ces établissements (soit 0,20 à 0,30 €/repas, pourun coût minimum de 2,10 € en denrées alimentaireset un tarif à 3,25 €). Avec la mise en place d’un PAT(Projet alimentaire territorial), cette démarche s’étendà d’autres structures (écoles, hôpitaux, crèches…) encréant des partenariats avec des producteurs locaux.Cinq rencontres territoriales entre producteurs bio,gestionnaires de restauration collective et élus ontété organisées, fin 2019. Un annuaire en ligne estégalement en train d’être finalisé pour répertorier lesfournisseurs afin de faciliter les commandes.

Mots clés : CHIFFRE / COLLECTIVITE TERRITORIALE /APPROVISIONNEMENT LOCAL / PLAN ALIMENTAIRETERRITORIAL / RESTAURATION SCOLAIRE / FILIERE /PRODUIT BIOLOGIQUE / LABEL / DEVELOPPEMENT RURAL /TERRITOIRE / PROJET / DEMARCHE QUALITE / POLITIQUEPUBLIQUE / GERS / MULTI-PARTENARIATBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 1 page (p. 7)

réf. 263-040

Les Assises de la bio : La bio entrevaleur et prix juste

RIVRY-FOURNIER Christine

Lors de l'édition 2019 des Assises de la Bio, la questiondu prix et de la valeur du bio était au cœur des échangeset débats auxquels étaient conviés divers acteurs dela filière : représentants des producteurs, d'enseignesde grande distribution, de magasins spécialisés, etc.Aujourd'hui, même si la bio semble sortir de son marchéde niche, sa démocratisation auprès du grand publicrencontre encore des freins, le prix étant le premierd'entre eux. Tout l'enjeu est de permettre la croissancede ce marché tout en assurant une juste rémunérationdes producteurs bio et en facilitant l'accès aux produitsbio pour le plus grand nombre. Parmi les pisteset propositions évoquées lors des Assises, apparaîtnotamment le principe d'économie de la fonctionnalitéet de la coopération, ou comment rémunérer lesexternalités positives de la bio. Les distributeurs, de leurcôté, veulent être co-acteurs de la transition à traversdifférentes démarches, comme la contractualisationpluri-annuelle, ou la signature de contrats tripartites,etc. Avec la loi Egalim, la construction des prix devradavantage être basée sur les coûts de production.

Mots clés : VALEUR / COMMERCIALISATION / GRANDESURFACE / MAGASIN SPECIALISE / FILIERE / PRIX /PRODUIT BIOLOGIQUE / REMUNERATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / DEBAT / FRANCEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 4 pages (p. 12-15)

réf. 263-045

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MARCHÉ

31 Biopresse 263 - Février 2020

Filière lait bio au Space : Entreréjouissance et prudence

RIPOCHE Frédéric

La collecte de lait biologique augmente et devraitatteindre, mi 2020, la barre symbolique du milliardde litres collectés sur les douze mois. La demandeest forte, avec des marges de progrès notammenten ultra-frais, mais aussi sur les fromages ou encoreavec la restauration collective. Pourtant, prudents, lesacteurs de la filière mettent en avant l’importancede veiller à l’équilibre offre/demande. Par ailleurs,accompagner les conversions, travailler sur la questionde la transmission des fermes déjà en bio, s'adapterau changement climatique ou répondre aux attentessociétales en matière de qualité des produits ou debien-être animal sont autant d’enjeux majeurs pour lafilière. Aussi, dans un tel contexte, les actions poursécuriser les producteurs (aides à l’installation, à lareprise, engagement pluriannuel sur les prix…) ou/et pour renforcer la qualité des produits laitiers bio(engagement sur l’alimentation des animaux, leur bien-être...) se multiplient, à l’image de la démarche « Bioengagé », portée par Lactalis et l’OP bio Seine et Loire,dont l’accord-cadre a été signé à l’occasion du dernierSpace en septembre 2009.

Mots clés : ACCOMPAGNEMENT / CHIFFRE / COLLECTELAITIERE / SALON AGRICOLE / LAITERIE / MARCHÉ /FILIERE LAIT / ORGANISATION DE PRODUCTEURS /CONSOMMATION / PRIX / OFFRE ET DEMANDE /ENTREPRISE / TRANSMISSION D'EXPLOITATION /INSTALLATION AGRICOLE / REMUNERATION / CAHIER DESCHARGES / DEMARCHE QUALITE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /PERSPECTIVE / TEMOIGNAGE / FRANCE / BRETAGNE /PARTENARIAT / RELATION PRODUCTEUR ENTREPRISEBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 3 pages (p. 11-13)

réf. 263-121

2èmes Rencontres de l'alimentationdurable : Partager les expériences,inspirer la transition

FONDATION DANIEL & NINA CARASSO

Cette 2ème édition des Rencontres de l’alimentationdurable s’est tenue à Paris le 29 janvier 2019,au Ground Control, un lieu atypique dédié àl’alimentation et à l’art. Des formats variés et originaux(théâtre forum, World Café, expériences artistiques etculinaires…) ont permis les échanges et la découverted’initiatives concrètes, de démarches territoriales,d’études récentes, etc. L’évènement était organiséen collaboration avec l’ADEME, AgroParisTech, laChaire Unesco Alimentations du Monde, MontpellierSupAgro, l’INRA, l’Universitat Politècnica de València,la Banque des Territoires. Les Actes de ces Rencontresprésentent les intervenants, les structures, et lesinitiatives qui étaient au programme, classées en4 parties correspondant chacune à une démarchepour partager expériences et expertises : - Découvrir(s’inspirer des innovations sur le terrain etdécouvrir des solutions concrètes) ; - Comprendre(Découvrir des études pluridisciplinaires récentespour comprendre la complexité des systèmesalimentaires) ; - Échanger (Développer son réseauen partageant expertises, bonnes pratiques et enviesde collaborations) ; - Expérimenter (Partager et créerdes liens par l’expérience artistique, émotionnelle etalimentaire le jour des Rencontres).

https://www.rencontres-alimentation-durable.fr/fr/rencontres-alimentation-durable/bilan-2019Mots clés : ASPECT ECONOMIQUE / COOPERATION /ENJEU / INITIATIVE / PRIX A LA CONSOMMATION /TERRITORIALISATION / TRANSITION ALIMENTAIRE /EMPLOI / CONSOMMATION ALIMENTAIRE / ALIMENTATIONHUMAINE / ALIMENTATION DURABLE / REGIMEALIMENTAIRE / SYSTÈME ALIMENTAIRE / PRODUITBIOLOGIQUE / INITIATIVE LOCALE / POLITIQUE PUBLIQUE /PERSPECTIVE / TEMOIGNAGE / SANTE / ESPAGNE /FRANCE / RELOCALISATION / TERRITOIRE2019, 74 p., éd. FONDATION DANIEL & NINA CARASSO

réf. 263-078

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MARCHÉ

Biopresse 263 - Février 2020 32

La bio équitable au salon Natexpo :Biopartenaire prend ses marques

RIVRY-FOURNIER Christine

Les labels équitables fleurissent et sont de plus enplus présents sur les produits bio. Parmi ces labels,Biopartenaire est l’un des seuls à conjuguer commerceéquitable et bio dans un seul et même concept. Il afficheun chiffre d’affaires de plus de 75 millions d’euros eta connu une croissance de 38 % ces cinq dernièresannées. Ce label intègre tous les maillons de lafilière (producteurs, organismes stockeurs, grossistes,transformateurs…). Des contrôles sont ainsi réalisés parun organisme tiers à tous les niveaux. Sur les 60 filièrescertifiées (soit 700 références), 16 d’entre elles sont desfilières nord-nord (300 références), et le tiers des ventesest issu de filières françaises. La dynamique s’accélèred’ailleurs pour les projets de filières françaises puisquede nouvelles structures sont intéressées, notammentpour relocaliser leurs productions sur leur territoire.C’est le cas de Biodéal, un transformateur laitier de l’Estde la France, dont l’exemple est plus amplement détaillédans l’article. Afin d’être plus visible sur le marché,Biopartenaire a signé, en 2019, une convention avecSynadis Bio (le syndicat des distributeurs spécialisés) :elle les engage à travailler ensemble et elle permet dedévelopper des contrats tripartites entre producteurs,transformateurs et distributeurs spécialisés engagés.

Mots clés : CHIFFRE / PRODUCTEUR / PRODUIT EQUITABLE /TRANSFORMATEUR / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE /LABEL / CHAÎNE DE VALEURS / TERRITOIRE / RELATIONNORD NORD / DISTRIBUTEUR / DEMARCHE QUALITE /FRANCE / RELOCALISATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /COMMERCE EQUITABLEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 3 pages (p. 16-18)

réf. 263-130

SANTÉ

Assessment of Glyphosate InducedEpigenetic TransgenerationalInheritance of Pathologies and SpermEpimutations: Generational Toxicology

Évaluation de l'hérédité épigénétiquetransgénérationnelle des pathologies et desépimutations de sperme induites par le glyphosate :Toxicologie générationnelle (Anglais)

KUBSAD Deepika / NILSSON Eric /SKINNER Michael / ET AL.

Le glyphosate est l'un des pesticides les plus utilisésau monde. Il existe un nombre croissant de rapportscontradictoires concernant la toxicité et les risquesliés à l'exposition au glyphosate. Toutefois, aucuneétude n’avait été menée sur ses potentielles actionssur plusieurs générations, alors que des études surd’autres substances toxiques et d’autres facteurs ontdémontré qu’une exposition sur plusieurs générationsfavorise l’hérédité transgénérationnelle épigénétiquede certaines maladies. C’est ce qui a été observédans cette étude. Les résultats montrent qu’uneexposition transitoire au glyphosate de rats femellesgestantes (génération F0) a des effets négligeablessur ces rats et sur la génération F1. En revanche,une augmentation spectaculaire des pathologies aété observée pour les générations F2 et F3.Différentes pathologies transgénérationnelles ont étéobservées : maladies de la prostate, obésité, maladiesrénales, maladies ovariennes et anomalies de laparturition. L'analyse épigénétique des spermatozoïdesdes générations F1, F2 et F3 a permis d'identifierdifférentes régions de méthylation de l'ADN. Un certainnombre de gènes associés à ces méthylations ontété identifiés et ont montré leur implication dansl’apparition de pathologies. Le glyphosate peut doncinduire un héritage transgénérationnel de maladies etd’épimutations germinales. Ainsi, l'étude montre qu'il estimportant de prendre en considération cette toxicologiesur plusieurs générations.

https://www.nature.com/articles/s41598-019-42860-0Mots clés : GLYPHOSATE / MUTATION / RISQUE / ETUDE /GENETIQUE / SANTE / MALADIE / ETATS UNIS D'AMERIQUE /RECHERCHE / MALADIE DE L'HOMME / POLLUTION PAR LESPESTICIDES / TOXICITE / IMPACTSCIENTIFIC REPORTS N° 9, 08/02/2019, 17 pages (p. 1-17)

réf. 263-030

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MARCHÉ

33 Biopresse 263 - Février 2020

Le clou de girofle

ACREMANT Joël

Le "clou de girofle" (Syzygium aromaticum) est le boutonfloral du giroflier. Cueilli avant son épanouissement, puisséché plusieurs jours au soleil, il prend une couleurbrun foncé. Le giroflier peut atteindre 10 mètres dehaut, et c'est au bout de 10 à 20 ans qu'il est leplus productif (jusqu'à 3 kg de clous). La floraisons'étale dans le temps, imposant jusqu'à 4 cueillettesdans la même saison. Comme beaucoup d'épices, leclou de girofle, connu depuis l'Antiquité, a fait l'objetde tractations au cours des siècles. Aujourd'hui, laculture, historiquement très importante en Indonésie,s'est étendue à la Malaisie, à Madagascar et à l'îlede Pemba (Océan Indien). Ses vertus antiseptiques,antalgiques et olfactives font du clou de girofle unélément important pour la parfumerie et l'aromathérapie.Le clou de girofle piqué dans un oignon fait partie dela cuisine populaire, mais il se prête également à laconfection de boissons originales, par exemple une"sangria sans alcool" ou un "grog naturiste" dont lesrecettes sont proposées.

Mots clés : CLOU DE GIROFLE / EPICE / GIROFLIER /RECETTE DE CUISINE / PLANTE A PARFUM AROMATIQUEET MEDICINALE / BOTANIQUE / SANTE / AROMATHERAPIEBIODYNAMIS N° 105, 01/04/2019, 3 pages (p. 46-48)

réf. 263-052

Enquête Apache 2

COLLECTIF INFO MEDOC PESTICIDES (CIMP) /ASSOCIATION EVA POUR LA VIE (EPLV)

En février 2013, était publiée l’enquête Apache parl’association Générations Futures en collaboration, surle terrain, avec Marie-Lys Bibeyran. L’analyse demèches de cheveux de 5 riverains listracais (Listrc-Médoc, en Gironde), de 5 habitants éloignés de zonesagricoles et de 15 travailleurs des vignes listracais(ne manipulant pas les produits et n’effectuant pasde traitements avec des pesticides) avait révélé lacontamination de ces groupes de personnes, pourtantexposés aux pesticides seulement de manière indirecte.Les associations Collectif Info Médoc Pesticides (CIMP)et Eva Pour La Vie (EPLV) ont voulu savoir si lasituation avait évolué suite aux efforts demandés parles autorités administratives et viticoles. Entre autres,la question se posait de savoir si les molécules lesplus dangereuses, c’est-à-dire classées cancérigènes,mutagènes, reprotoxiques, perturbateurs endocriniens,avaient vraiment été bannies de l’usage viticole.L'enquête s'est focalisée sur deux catégories depersonnes exposées indirectement aux pesticides :d'une part, les riverains (en particulier enfants etfemmes enceintes domiciliés dans le Médoc, avec leurhabitation située entre 2 et 50 mètres des vignobles),et d'autre part, les travailleurs des vignes (employésviticoles domiciliés dans le Médoc ne manipulant pas depesticides ni ne procédant à leur application). Il s'avèreque les analyses de mèches de cheveux prélevéesont révélé des résidus de pesticides, les moléculesdétectées étant parmi les plus dangereuses pour lasanté humaine.

http://infomedocpesticides.fr/category/etudes-rapports-scientifiques/Mots clés : CONTROVERSE / DOMAINE VITICOLE / FEMMEENCEINTE / GIRONDE / PERTURBATEUR ENDOCRINIEN /POLLUTION PAR LES PESTICIDES / ANALYSE DELABORATOIRE / ENQUETE / VITICULTURE / SANTE /TOXICITE / CANCER / ENFANT / MEDOC2019, 12 p., éd. COLLECTIF INFO MEDOC PESTICIDES (CIMP)

réf. 263-064

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 263 - Février 2020 34

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

AGRICULTURE DURABLE

Manifeste pour une agriculture durable

BOURGUIGNON Lydia / BOURGUIGNON Claude

Selon les auteurs, la mondialisation et la "révolutionverte" n'ont pas tenu leurs promesses, car toutes deuxsont des idéologies qui ne prennent pas en comptela réalité. Désormais, des citoyens français protestentcontre ce modèle et demandent à l'agriculture d'évoluervers plus de durabilité, en produisant des aliments dequalité et en assurant aux paysans une pérennité de leurmétier. Pour les auteurs, l'agriculture durable repose surdeux points fondamentaux : d'une part, l'idée qu'il estpossible de se passer de biens industriels, mais pas denourriture ; d'autre part, que cette agriculture est la seulesource pérenne de richesse des nations. L'Humaniténe cesse de s'appauvrir en éventrant la terre pour luiprendre ses minerais et son énergie fossile, pourtantelle pourrait simplement s'enrichir en cultivant la terreselon les principes de durabilité. Ce manifeste redonneà l'agriculture le rôle central qu'elle a toujours occupédans les civilisations. Il propose des solutions pour lafaire évoluer en la rendant à la fois durable et qualitative.

Mots clés : DIMENSION SOCIALE / ALIMENTATIONHUMAINE / IMPORTATION / INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE /MONDIALISATION / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /RESSOURCE NATURELLE / BIODIVERSITE CULTIVEE /AGRICULTURE DURABLE / PERSPECTIVE / FERTILITE DESSOLS / MONDE / FRANCE / SOCIETE / ETHIQUE2017, 70 p., éd. ÉDITIONS ACTES SUD

réf. 263-065

Lycée agricole de Carpentras : Desvignes et vergers certifiés HVE

BOUTROUX Karine / CAYRE Patrice /COUSINIÉ Philippe / ET AL.

L’exploitation agricole du Campus Louis Giraud, àCarpentras (Vaucluse), est constituée de 38 ha enarboriculture (pommes, cerises), viticulture (raisins detable, vignes, vignes mères de porte-greffes) et grandescultures (blé, orge, pois chiche). Elle emploie six ETPet bénéficie de la main d’œuvre des apprenants ducampus. Isabelle Pèlerin, directrice de cette exploitationdepuis 2014, a en effet souhaité mettre l’exploitationagricole au cœur de la pédagogie. Elle a égalementimpulsé de nombreuses actions agroécologiques afinde favoriser la biodiversité et de réduire l’utilisation deproduits phytosanitaires sur la ferme. La conversion duverger de pommes en AB a été initiée dès 2012. Laferme s’est également engagée dans d’autres signes dequalité : IGP « Muscat du Ventoux », AOP « Ventoux »,production fruitière intégrée, verger écoresponsable.Depuis peu, elle a également obtenu le label HauteValeur Environnementale (HVE) niveau 3. L’exploitationest aussi investie dans trois réseaux Dephy Ferme(viticulture, raisin de table et arboriculture). Tous cesefforts ont conduit à une forte réduction des IFT sur lescultures.

Mots clés : REDUCTION D'INTRANTS / APPELLATIOND'ORIGINE PROTEGEE / INDICATION GEOGRAPHIQUEPROTEGEE / LYCEE AGRICOLE / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / HAUTE VALEUR ENVIRONNEMENTALE /BIODIVERSITE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / AGRICULTUREDURABLE / AGROECOLOGIE / ARBORICULTURE / GRANDECULTURE / VITICULTURE / POMME / RAISIN DE TABLE /VAUCLUSETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 261, 01/10/2019, 2 pages(p. 22-23)

réf. 263-084

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

35 Biopresse 263 - Février 2020

Les mondes de l'agroécologie

DORÉ Thierry / BELLON Stéphane

Depuis quelques années, l'agroécologie connaît unessor en phase avec des désirs de rupture par rapportaux formes conventionnelles d'agriculture. L'usagedu terme a dépassé le cercle des spécialistes del'agriculture. Mais qui sait vraiment ce qui se cachederrière ce terme ? D'où vient l'agroécologie ? Quelsen sont les divers promoteurs ? Comment s'est-elledéployée ? Quelles en sont les formes contemporaines,agricoles mais aussi sociales ? Comment s'articulentles multiples dimensions et acteurs de l'agroécologie ?Quels sont ses enjeux, ses modalités de développementet ses valeurs ? Pour répondre à ces questions, lesauteurs s'appuient sur leurs expériences de rechercheet de formation, en France et à l'étranger. Ils montrentque les visages de l'agroécologie sont multiples,car elle se déploie selon toute une gamme desituations historiques, géographiques, institutionnelles,sociales. Loin de n'être qu'un ensemble de techniquesagricoles, l'agroécologie doit s'appréhender commedifférentes manières dont se saisissent de multiplesacteurs pour refonder une alliance entre l'agriculture,l'environnement, la science et la société. Cet ouvrageest un outil pour mieux comprendre les motivations, leschoix, politiques et techniques, des différentes optionsprises pour "faire de l'agroécologie". Le lecteur trouverades repères pour comprendre comment l'agroécologies'est déployée et quelles sont les dynamiques en cours.

Mots clés : DIMENSION SOCIALE / POLITIQUE /AGRICULTURE DURABLE / ALIMENTATION HUMAINE /SECURITE ALIMENTAIRE / ENSEIGNEMENT AGRICOLE /FORMATION / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /INNOVATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIODYNAMIQUE / AGROECOLOGIE / PERSPECTIVE /RECHERCHE / GEOGRAPHIE / MONDE / AFRIQUE /AMERIQUE DU SUD / BRESIL / FRANCE / HISTOIRE /SOCIETE / ACTION COLLECTIVE / MOBILISATIONCITOYENNE / GROUPE D'AGRICULTEURS2019, 174 p., éd. ÉDITIONS QUAE

réf. 263-066

AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT

Agroecology and carbon neutrality inEurope by 2050: what are the issues?:Findings from the TYFA modellingexercise

AUBERT Pierre-Marie / SCHWOOB Marie-Hélène /POUX Xavier

Le dernier rapport du GIEC fixe l'objectif d'atteindrela neutralité carbone en 2050, voire, au plus tard,en 2070. L'intensification durable de la productionagricole, dans une logique de préservation de terres(land sparing), est plus souvent considérée comme unemesure nécessaire pour y parvenir. À l’opposé, cetteétude s'interroge sur la mise en place d'un systèmeagroécologique alimentaire plus extensif, basé sur unelogique de partage des terres (land sharing). Pour cela,elle compare les scenarii de l’étude TYFA (Ten YearsFor Agroecology in Europe) avec les scenarii d’autreétudes récemment publiées pour atteindre la neutralitécarbone à l'horizon 2050. Cette comparaison a étéeffectuée à l’aide d’un tableau multicritère. À noter quecette étude place l'objectif d’atténuation du changementclimatique dans une perspective plus large : celle dela transition vers des systèmes alimentaires durables.Elle prend également en compte les défis liés à la santéhumaine, à la conservation des ressources naturelles, àla préservation de la biodiversité, ainsi qu’à l'adaptationau changement climatique.

https://www.iddri.org/en/publications-and-events/study/agroecology-and-carbon-neutrality-europe-2050-what-are-issuesMots clés : INTENSIFICATION ÉCOLOGIQUE / SCENARIO /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / CHANGEMENTCLIMATIQUE / BILAN CARBONE / PROSPECTIVE /AGRICULTURE DURABLE / EXTENSIFICATION /COMPARAISON / ETUDE / RECHERCHE / EUROPEIDDRI STUDY N° 02/19, 01/04/2019, 50 pages (p. 1-50)

réf. 263-032

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 263 - Février 2020 36

Climate Change and Land: An IPCCSpecial Report on climate change,desertification, land degradation,sustainable land management, foodsecurity, and greenhouse gas fluxes interrestrial ecosystems

ARNETH Almut / BARBOSA Humberto /BENTON Tim / ET AL.

Ce document est le résumé, pour les décideurs, durapport du GIEC sur le changement climatique et lefoncier. Il fait suite à la publication d'autres rapportsrécents (rapport spécial du GIEC sur le réchauffementde la planète de 1,5°C ; évaluation de la dégradationet de la restauration des terres par l’IPBES...) etfournit une évaluation actualisée et complémentaire desconnaissances sur le réchauffement climatique et lesproblématiques qu’il engendre. Ce document traite à lafois des émissions de gaz à effet de serre (GES), de lagestion et de l'utilisation du foncier, de la dégradationdes terres, de la désertification des zones rurales, de lasécurité alimentaire et des adaptations au changementclimatique. Ce résumé est structuré en quatre parties :A - Les personnes, les terres et le climat dans unmonde en réchauffement ; B – Les possibilités enmatière d'adaptation et d'atténuation ; C – Les optionsde réponses possibles ; D – Les actions à réaliser à courtterme.

https://www.ipcc.ch/srccl/Mots clés : DEGRADATION DU SOL / ETATDES LIEUX / TERRE AGRICOLE / POLITIQUEAGRICOLE / SECURITE ALIMENTAIRE / DEVELOPPEMENTRURAL / DESERTIFICATION / FONCIER / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / ECOLOGIE / CHANGEMENTCLIMATIQUE / GAZ A EFFET DE SERRE / PROPOSITION /PROSPECTIVE / MONDE / UTILISATION DES TERRES2019, 41 p., éd. IPCC (Intergovernmental Panel on ClimateChange)

réf. 263-037

The impact of long-term organicfarming on soil-derived greenhouse gasemissions

L'impact à long terme de l'agriculture biologique sur lesémissions de gaz à effet de serre provenant du sol(Anglais)

SKINNER Collin / GATTINGER Andreas /MÄDER Paul / ET AL.

Les pratiques agricoles impactent considérablement lesémissions de gaz à effet de serre. Jusqu'à présent,très peu de données étaient disponibles sur l'impactde l’agriculture biologique sur les émissions des solsen protoxyde d’azote (N2O) et en méthane (CH4).C’est pourquoi une équipe de chercheurs européensa mesuré ces émissions en plein champ durant571 jours (essai longue durée "DOK" en Suisse).Durant cette période, la succession culturale était lasuivante : prairie de trèfle - maïs ensilage - engrais vert.Quatre systèmes ont été comparés : deux systèmesbiologiques, dont un en biodynamie (BIODYN) etl’autre en agriculture biologique (BIOORG) ; etdeux systèmes conventionnels : l'un basé sur unefertilisation minérale (CONMIN), et l’autre basé sur unapport de fumier (CONFUM). Tous sont représentatifsdes pratiques agricoles suisses. Une réduction de40,2% des émissions de N2O par hectare a étéobservée dans les systèmes biologiques par rapportaux systèmes conventionnels. En revanche, pour lemaïs ensilage, les émissions de N2O cumulées etrapportées au rendement étaient similaires entre lessystèmes biologiques et non biologiques. Les émissionsen CH4 du maïs ensilage ont été élevées pour lesystème CONFUM alors que les systèmes BIODYNet CONMIN en ont légèrement absorbé. Cette étudea également montré que d’autres paramètres que lanature de l'apport azoté influencent les émissions deN2O, notamment certaines propriétés du sol, telles quele pH, le carbone organique ou encore la biomassemicrobienne.

https://www.nature.com/articles/s41598-018-38207-wMots clés : COMPARAISON BIO-CONV / EMISSION /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / CHANGEMENTCLIMATIQUE / COUVERT VEGETAL / METHANE /PROTOXYDE D'AZOTE / FUMIER / GAZ A EFFET DESERRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / ETUDE /FERTILISATION / ENGRAIS MINERAL / SOL / MAIS ENSILAGE /PRAIRIE / RECHERCHE / SUISSESCIENTIFIC REPORTS N° 9, 08/02/2019, 10 pages (p. 1-10)

réf. 263-038

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

37 Biopresse 263 - Février 2020

Étudier la qualité écologique de sa fermegrâce aux plantes

EBRARD Elsa

Cet article retranscrit une interview de Miguel Neau. Cebotaniste est spécialisé dans les plantes indicatrices.Il forme, depuis plus de 15 ans, des agriculteurset des conseillers à diagnostiquer les qualités et lefonctionnement d’un sol via les plantes bio-indicatricesqui poussent spontanément dessus. Ces formations,qui durent entre 3 et 5 jours, sont réalisées enpartenariat avec l’association « Vieilles Racines etJeunes Pousses », basée dans la Creuse. Chaquejournée comprend une partie théorique et une partieterrain. Pour effectuer ce diagnostic, le stagiaires’appuie sur une grille d’analyse et un diagrammed’interprétation. L’objectif final est qu’il en déduise lespratiques qu’il peut améliorer.

Mots clés : INTERVIEW / FORMATION / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / DIAGNOSTIC / SOL / AMELIORATION DUSOL / PLANTE BIO-INDICATRICE / FRANCETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 261, 01/10/2019, 2 pages(p. 4-5)

réf. 263-081

Les paiements pour servicesenvironnementaux, c’est quoi au juste ?

DESNOS Philippe

Les Paiements pour Services Environnementaux (PSE)constituent un outil pour conserver les ressourcesnaturelles en donnant une valeur économique à leurmaintien et à leur restauration. Le principe reposesur la rémunération des fournisseurs de servicesenvironnementaux, tels que la création d’habitatsfavorisant la biodiversité, le maintien de la couverture dusol, l’entretien de prairies humides facilitant l’extensiondes crues, etc. Les PSE se sont développés dansle monde entier, ces dernières années (Afrique,USA, Australie…). L’exemple français le plus connuse situe dans les Vosges, où l’entreprise Vittel amis en place des contrats avec les agriculteurssitués sur sa zone de captage, afin de réduireles quantités de nitrates dans l’eau. Le terme PSEpeut correspondre à plusieurs types d’arrangementséconomiques (politiques publiques ou initiativesprivées). Le projet LabPSE 2018-2021 (Expérimenterla mise en place d’un Marché des Paiements pourServices Environnementaux) a pour objectif de testerl'utilisation de ces aides durant une période de trois ans.

Mots clés : COLLECTIVITE / CONCERTATION /DEVELOPPEMENT RURAL / TERRITOIRE / AGRICULTUREET ENVIRONNEMENT / SERVICE ENVIRONNEMENTAL /ENTREPRISE / PROJET COLLECTIF / REMUNERATION /AGROECOLOGIE / EXPERIMENTATION / FRANCE /AGRICULTEUR / SERVICE ECOSYSTEMIQUE / AIDE AL'AGRICULTURETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 261, 01/10/2019, 4 pages(p. 14-17)

réf. 263-083

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 263 - Février 2020 38

DÉVELOPPEMENT RURAL

Dossier : Pour une nouvelle approche dela transmission en agriculture

BUGNOT Fabrice / BUSTOS Hélène /PELLETIER Amélie / ET AL.

La transmission des fermes est un enjeuimportant. Malgré les dispositifs publics d’aide etd’accompagnement à l’installation-transmission, lesdéparts sont très peu compensés par des installations :près de la moitié des terres libérées partent àl’agrandissement. Ce dossier analyse ce phénomèneet apporte des propositions. Les différents freins àla transmission sont tout d’abord évoqués. Ils sontcomplétés par l’interview de Coline Fillon, doctorante etanimatrice à la Fadear, qui a travaillé sur les principauxécueils du programme Aita (Accompagnement àl’installation transmission en agriculture). Par ailleurs,la présentation d’une étude menée par le CelavarAuvergne-Rhône-Alpes (Comité d’étude et de liaisondes associations à vocation agricole et rural) expliquepourquoi les cédants distinguent une pluralité detransmissions (patrimoine, entreprise, savoir-faire,réseaux…). Deux cas concrets sont ensuite détaillés.Le premier est le témoignage d’Élie et d’Arthur,installés hors cadre familial en 2013. Ils ont transforméune ancienne ferme laitière conventionnelle en uneassociation élevages-céréales-maraîchage en bio, etont dû visiter une cinquantaine de fermes avant d’entrouver une qui leur convenait. Le second est l’exempledes paludiers de Guérande. Comme plus personne nevoulait s’installer dans les années 70, ils ont alors crééun brevet professionnel, une coopérative, des groupesd’entraide, des fonds de trésorerie… afin de favoriserles installations. Des propositions du collectif Inpact(Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale)afin d’aider la transmission-installation sont ensuitedécrites : outil de stockage du foncier, réseaux locaux,espaces de rencontres, accompagnements collectifset individuels… Enfin, ce dossier est clôturé par unplaidoyer écrit par ce collectif pour une transition despolitiques publiques.

Mots clés : ACCOMPAGNEMENT DE FERMES / INTERVIEW /OUTIL / DEVELOPPEMENT RURAL / AIDE / TRANSMISSIOND'EXPLOITATION / INSTALLATION AGRICOLE / ETUDE /FONCIER / FREIN / PROPOSITION / TEMOIGNAGE / FRANCETRANSRURAL INITIATIVES N° 476, 01/09/2019, 12 pages(p. I-XII)

réf. 263-014

Dossier : Les femmes au cœur de latransition agro-écologique

PUEL Aurore / SERPOSSIAN Émilie /BUGNOT Fabrice / ET AL.

Les premières Rencontres nationales du Genre duréseau des Civam se sont déroulées les 4 et 5 octobre2019. A cette occasion, un dossier sur le rôle desfemmes en agriculture a été réalisé. Un historiquesur le statut des femmes et l’évolution des genres enagriculture est tout d’abord retracé (création du statutde conjointe collaboratrice en 1999, du GAEC entreépoux en 2010…). Une étude exploratoire, menée ausein du projet Casdar TransAE, est ensuite présentée.Son objectif est de comprendre les différents leviers quiont fait évoluer la répartition des tâches au sein descouples d’agriculteurs. Un autre projet est égalementdécrit : le projet MCDR Usage.re.s, conduit par l’AtelierPaysan. Il travaille sur la place des femmes dans leschangements de pratiques. L’interview de ClémentineComer, docteure en science politique engagée surles questions de genre et d’égalité professionnelleen agriculture, apporte des compléments. Enfin, desactions concernant spécifiquement les agricultricessont présentées : des formations en mécaniqueréservées exclusivement aux femmes, telles queconduite d’engins, soudure à l’arc, etc. ; café-discussionpour les couples, afin de réfléchir sur le rôle de chacundans les projets agricoles.

Mots clés : CHANGEMENT / ROLE / ORGANISATIONDU TRAVAIL / FORMATION / DECISION / TRAVAIL ENAGRICULTURE / FRANCE / SOCIOLOGIE / FEMME / PROJETDE RECHERCHE DEVELOPPEMENTLA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE N° 90, 01/10/2019,4 pages (p. 8-11)

réf. 263-018

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

39 Biopresse 263 - Février 2020

Le dossier du mois : La preuve parl'exemple

BESNARD Antoine

Guillaume Robin raconte, dans cet interview, sonparcours d'éleveur. Son expérience a commencé en2006 lorsqu'il s'est installé, une première fois enbovins lait, seul, puis en GAEC. Après cette premièreexpérience, il s'est mis en quête d'une ferme avecdes critères bien précis : une soixantaine d'hectares,un parcellaire groupé, une maison sur place, uneproduction de 300 000 litres de lait. Son objectif étaitde mettre en place un système tout herbe, avec uneforte autonomie. Aujourd'hui, en conversion bio depuis2018 et après 6 ans d'installation, il dresse un constat :ce n'est qu'au cours de l'année de la crise du lait qu'illui a manqué 3000 € pour arriver à l'équilibre, sansles aides de la PAC. Guillaume est passé maître dansl'art de calculer ; il a passé de nombreuses étapespour aller vers plus de pâturage et diminuer le volumede lait produit en optimisant ses coûts alimentaires. Ils'est planifié, dès le départ, 3 semaines de congés et5 à 6 week-ends de libre dans l'année... Il partage sesréflexions, exprime ses convictions et sa vision du travailen agriculture. Guillaume a bien des défis qui l'attendent,mais il vit sa conversion sereinement, avec des objectifsqu'il entend tenir et avec l'envie d'incarner cette idéeque le conventionnel peut très bien ne plus constituer, àterme, le modèle agricole de référence.

Mots clés : TRAJECTOIRE / DEVELOPPEMENT RURAL /ORGANISATION DU TRAVAIL / AUTONOMIE / CONVERSION /BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TRAVAIL ENAGRICULTURE / TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DESANIMAUX / PATURAGE / COTES D'ARMORSYMBIOSE N° 244, 01/04/2019, 2 pages (p. 16-17)

réf. 263-055

Expérimenter l'agro-écologie territoriale

LE FOULGOC Agnès

Le projet ECLAT (Expérimenter avec des CollectifsLocaux une Agroécologie Territoriale) a commencéen janvier 2019. Il est piloté par la FNCuma etfinancé par le Réseau Rural Français. L’objectifest d’expérimenter, via des organisations collectivesportées par des groupes d'agriculteurs, la définition,la gestion et la mise en œuvre de politiques agro-environnementales pour aller vers une transition agro-écologique territoriale. Cinq sites pilotes, avec desprojets collectifs et territoriaux, ont été retenus : leGDA de la Thiérache dans les Ardennes, l’ADARCivam dans l’Indre, l’ADDEAR de la Loire, la CumaLot Environnement dans le Lot, et le GRAPEA Civamen Vendée (les projets du GDA de la Thiérache etde la Cuma Lot Environnement sont détaillés dansl’article). Le projet ECLAT, qui associe la FNCuma,Trame, le Réseau Civam, la FRCivam Pays de laLoire, la FADEAR et France Nature Environnement,accompagne les sites pilotes durant trois ans. Cesexpériences pourront servir à élaborer de nouvellespolitiques publiques dans le contexte de la PAC post2020 et des PDRR (Programmes de DéveloppementRural Régionaux) à venir.

Mots clés : BIEN COMMUN / CONCERTATION /TRANSITION ECOLOGIQUE / DEVELOPPEMENT RURAL /TERRITOIRE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /PROJET COLLECTIF / AGROECOLOGIE / POLITIQUEPUBLIQUE / EXPERIMENTATION / FRANCE / CITOYEN /AGRICULTEUR / GROUPE D'AGRICULTEURS / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENTTRAVAUX ET INNOVATIONS N° 261, 01/10/2019, 1 page (p. 9)

réf. 263-082

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 263 - Février 2020 40

Transmission des fermes bovines bio enPays de la Loire - Interview : "Convertirsa ferme laitière en AB avant sa retraite,une bonne stratégie ?"

CAB PAYS DE LA LOIRE

Le projet PERLAIB, piloté par la Chambre régionaled'agriculture des Pays de la Loire, s'est particulièrementintéressé à la transmissibilité des fermes bovineslaitières biologiques. Une enquête auprès d'étudiants etde stagiaires en formation agricole - potentiels futursporteurs de projet - et de porteurs de projet a permisd'identifier les critères déterminants dans le choix dereprise d'une ferme. Pour tous, les conditions de travail,le montant de la reprise et les investissements à réaliser,ainsi que l'autonomie du système constituent le top3 de ces critères. La structure de l'exploitation et salocalisation ressortent aussi comme étant prioritairesdans les choix des porteurs de projet déjà en recherched'une ferme. Représentants de l'autre versant de latransmission, Janine et Jean-Marc Orieux, éleveursdans la Sarthe et proches de la retraite, expliquent, dansune interview, pourquoi ils ont fait le choix de convertirleur ferme à l'agriculture biologique peu de temps avantde la céder.

http://www.biopaysdelaloire.fr/publications/lettre-filieres/Mots clés : INSTALLATION AGRICOLE / TRANSMISSIOND'EXPLOITATION / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE /ENQUETE / TEMOIGNAGE / PAYS DE LA LOIRELETTRE FILIÈRE LAIT CAB N° 12, 01/10/2019, 2 pages (p. 5-6)

réf. 263-044

Paysans-Boulangers : Le guide (très)pratique - Redonner de la valeur au grain

PELLETIER Adrien / IRHIR Yanis

Le métier de paysan-boulanger se situe aujourd'hui àla croisée de nombreux enjeux de société. Passionnantet multiple, il s'articule autour de valeurs et depratiques qui participent au changement de paradigmeagricole. Le grain retrouve sa place de matière nobleà la base d'un aliment central de notre culturegastronomique : le pain. Tel est le point de départde la démarche du paysan-boulanger : redonner augrain de sa valeur. Sa valeur paysanne redonne dusens à la production céréalière, offrant la maîtrisecomplète de la filière aux agriculteurs, de la semenceau pain, en leur permettant la redécouverte de céréalesadaptées à des itinéraires techniques agroécologiques.Sa valeur sociétale replace le paysan au cœur denos enjeux contemporains, apportant des réponsespositives comme le développement d'une alimentationlocale, respectueuse de l'environnement et de grandequalité nutritionnelle. Sa valeur économique permetà ses nouveaux artisans de la terre, de la farine etdu levain d'exercer pleinement un métier diversifié,exigeant et permettant de vivre dignement. Ce livre estreprésentatif de l'existant et c'est une véritable trousseà outils pour découvrir ou approfondir sa connaissancedu métier. Que ce soit par une entrée historique,agronomique, boulangère, meunière ou comptable,les auteurs offrent, dans ce guide, une approchepragmatique, technique et économique en s'appuyantsur des témoignages d'experts.

Mots clés : LEVAIN / PETRISSAGE / METIER /ALIMENTATION HUMAINE / BOULANGERIE / PAYSANBOULANGER / FARINE / PAIN / PROCEDE DE FABRICATION /DEVELOPPEMENT RURAL / TERRITOIRE / BLE /INSTALLATION AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE DE CONSERVATION / AGRICULTUREPAYSANNE / AGROECOLOGIE / DIVERSIFICATION /MATERIEL AGRICOLE / DIGESTIBILITE / AGROFORESTERIE /CEREALE / VARIETE ANCIENNE / GLUTEN / FRANCE /SOCIETE / TERROIR / TRANSFORMATION A LA FERME /PANIFICATION2019, 200 p., éd. ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE

réf. 263-069

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

41 Biopresse 263 - Février 2020

Transmettre par-delà les héritages

PURSEIGLE François

L’exploitation agricole, en France, mais aussi enEurope, est « de moins en moins familiale tout enle restant ». Ainsi, on observe divers modèles :i) une agriculture familiale « paysanne » ancréedans un territoire local et axée sur la transmissiond’un patrimoine familial ; ii) une agriculture familiale« pluriactive et territoriale », au cœur du modèle agricoleeuropéen, au sein de laquelle l’activité agricole n’estqu’une composante de l’activité d’un couple ou d’unefamille ; iii) une agriculture familiale « spécialisée »,très professionnelle et souvent intégrée au sein degrands bassins de production ; iv) une agriculturefamiliale sociétaire, la propriété foncière restant dansla famille mais avec une logique plus entrepreneuriale,permettant de conserver, développer et transmettreun capital suffisant pour intégrer de plus en plussouvent toutes les fonctions de la filière. Ces sociétésdeviennent alors des acteurs indépendants, pouvantavoir un rôle majeur sur les marchés. Dans un telcontexte, les transmissions ne sont plus linéaires oumonolithiques : on observe plus de mobilité dans lemétier d’agriculteur, le schéma d’un métier pour la vie,avec transmission au fils, s’observant de moins enmoins. Emergent de « nouvelles formes de mobilitéssociales et professionnelles », avec notamment l’arrivéede personnes ayant exercé d’autres métiers ou dites« hors cadre familial ». La transmission concerneaussi les savoirs, dans un contexte professionnel plusexigeant. Si, en France, le niveau de formation desagriculteurs augmente (17 % des chefs d’exploitation ouco-exploitants ont un niveau ingénieur), les agriculteurssont en fait de plus en plus en recherche de savoirshors cadre familial et scolaire. Les outils numériquesfavorisent l’émergence d’autres formes de transmission,avec l’accès à des communautés virtuelles maisélargies.

Mots clés : CONNAISSANCE / PATRIMOINE /TRANSMISSION / AGRICULTURE / PROPRIETE FONCIERE /TERRITOIRE / TRANSMISSION D'EXPLOITATION /INSTALLATION AGRICOLE / INSTALLATION HORS CADREFAMILIAL / PLURIACTIVITE / AGRICULTURE FAMILIALE /EUROPE / FRANCE / SOCIOLOGIE / SOCIETE / COLLECTIF /SOCIOLOGIE RURALE / TRANSMISSION DE SAVOIR-FAIRETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 256, 01/03/2019, 3 pages(p. 16-18)

réf. 263-113

Graines d'une Bretagne d'avenir

ANTOINE Emmanuel / HAMON Xavier /ROELLINGER Olivier / ET AL.

Cet ouvrage collectif a été rédigé dans le cadrede la campagne "Graines d'une Bretagne d'avenir",à l'initiative de l’association MINGA, de l’AllianceSlow Food des cuisiniers, du Syndicat des ArtisansSemenciers et du Groupement des agriculteurs bio duFinistère (GAB 29). Il présente des variétés produiteset proposées dans le cadre de cette campagne. Ildessine les contours d'un nouveau métier, celui d'artisansemencier, et montre en quoi celui-ci aide à refonder lemétier de maraîcher, à alimenter le métier de chercheuret à accompagner le métier de cuisinier... Les semencesvariétés populations contribuent à définir une nouvelleagriculture biologique de territoire, moins tributairede l'industrie agroalimentaire. Dans cette nouvelleagriculture, tous les métiers de l'alimentation participentà créer une alimentation de proximité, propre, juste etaccessible au plus grand nombre, comme l'illustrentles témoignages (artisans semenciers, maraîchers,cuisiniers, chercheurs…) présents dans cet ouvrage.

Mots clés : DIMENSION SOCIALE / PRODUIT LOCAL /METIER / ALIMENTATION HUMAINE / CIRCUIT COURT /CIRCUIT DE PROXIMITÉ / PRODUIT BIOLOGIQUE /QUALITE / AGRICULTURE DE PROXIMITE / TEMOIGNAGE /MARAICHAGE / SEMENCE VEGETALE / SEMENCEPAYSANNE / VARIETE ANCIENNE / VARIETE POPULATION /BRETAGNE / RELOCALISATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / RESSOURCE GENETIQUE2019, 71 p., éd. ÉDITIONS LOCUS SOLUS

réf. 263-074

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Biopresse 263 - Février 2020 42

VIE PROFESSIONNELLE

GÉNÉRALITÉS

Des plantes sauvages dans monassiette ! : Identifier, cueillir et cuisinerla nature

CALENDULA Caroline / CUISSARD Emilie

Savez-vous que les pétales de coquelicot ont ungoût de noisette ? Que des rameaux de sapinblanc parfument délicatement les rôtis ? Ou que lepissenlit se sert en apéritif ? Nombre de plantessauvages sont comestibles, riches en nutriments etse cuisinent de multiples façons, pour peu que l’onsache les reconnaître. Ce cahier propose une sélectionde 20 plantes sauvages comestibles de nos régions,simples à identifier et à récolter dans les champs, lesjardins, les bords des chemins, en forêt… Des conseilsde cueillette respectueux de la nature permettrontd’apprendre à éviter zones de pollution et plantestoxiques pour profiter pleinement de belles baladesgourmandes… Pour chaque plante, une fiche illustréede photos et de dessins détaille les informations pourla reconnaître, savoir quand et où la récolter, etcomment la cuisiner pour réaliser des plats originaux etsavoureux.

Mots clés : COQUELICOT / CRISTE MARINE / EGOPODE /FLEUR COMESTIBLE / MAUVE / PISSENLIT / PLANTAIN /POURPIER / SUREAU NOIR / ALIMENTATION HUMAINE /VALEUR NUTRITIONNELLE / RECETTE DE CUISINE /CONSERVATION DES ALIMENTS / PLANTE SAUVAGE /CUEILLETTE / GENTIANE / PETIT FRUIT / ROBINIERFAUX-ACACIA / BOTANIQUE / ARBOUSIER / EGLANTIER /PIMPRENELLE / REINE DES PRES / TILLEUL / ORTIE / AIL DESOURS / TOXICITE / FRANCE2019, 64 p., éd. ÉDITIONS LAROUSSE

réf. 263-067

Vu au salon Tech&Bio 2019 ; Vu surautres salons ; Vu au Space ; Vu au salonSommet de l’Élevage

POUPEAU Jean-Martial / ROSE Frédérique /RIPOCHE Frédéric

Cet article décrit plusieurs innovations exposées àl'occasion des éditions 2019 de divers salons :Tech&Bio (Drôme), Space (Ille-et-Vilaine), Sommetde l’Élevage (Puy-de-Dôme) et autres salons. Ilprésente : 1 - différents outils de travail du sol, dedésherbage (mécanique, électrique) et de guidageGPS ; 2 - divers équipements agricoles : un bâtimentdéplaçable pour volailles et pondeuses, une centralephotovoltaïque produisant de l’électricité, des filetsparagrêles pour le vignoble, un drone pour pulvériserdes traitements dans les vignes, une sonde detempérature pour matières fermentescibles, un trieurséparateur, aérodynamique, un boîtier à variateurautorégulé sur un fertiliseur ; 3 – d'autres innovationsplus spécifiques à l’élevage : des aliments d’allaitementmulti-espèces, des aliments minéraux, des produitsutilisés en médecines alternatives (homéopathie,phytothérapie, aromathérapie), de la mélasse debetterave bio, un soin pour animaux à base d’argile, unegamme de produits permettant de mieux valoriser lesfumiers, et un produit naturel de post-trempage pour lesvaches laitières.

Mots clés : PULVERISATION / MINERAUX / SALONAGRICOLE / ELEVAGE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /EQUIPEMENT AGRICOLE / MATERIEL AGRICOLE /SYSTEME DE GUIDAGE / DRONE / AMENDEMENTORGANIQUE / ALIMENT DES ANIMAUX / POULAILLER /SANTE ANIMALE / ARGILE / TRAVAIL DU SOL /DESHERBAGE / PHYTOTHERAPIE / AROMATHERAPIE /HOMEOPATHIE / FRANCE / INNOVATION / ENERGIE SOLAIREPHOTOVOLTAIQUEBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 9 pages (p. 60-69)

réf. 263-010

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43 Biopresse 263 - Février 2020

La révolution quotidienne : Les petitsgestes font les grands changements :Manifeste pour le monde de demain

QUÉVA Régine

L’auteure, qui anime des ateliers consacrés auxproduits naturels depuis dix ans, propose des solutionsconcrètes et pratiques, et permettant à chacun-e detransformer la société. Loin des discours, La Révolutionquotidienne se veut pragmatique et réaliste. Sansbanderole ni défilé, elle encourage des gestes etdes actes de la vie quotidienne qui peuvent changerle monde. Pour l’auteure, la vie domestique est unpilier pour le changement planétaire, et l’urgencenous appelle à des solutions simples, économiques,écologiques et à la portée de tou-s-tes (alimentation,utilisation de produits ménagers, déplacements,déchets…). Ce sont autant d’actions silencieuses quipeuvent porter cette « révolution quotidienne ». Danscette transformation, les relations, à nous-mêmes,aux autres (communication, bienveillance, entraide…),jouent un rôle important. De nombreux exemplesconcrets d’actions illustrent le pouvoir de changementdes petits gestes, surtout de ceux qui bousculent lesa priori et les habitudes, ouvrant ainsi de nouveauxhorizons pour le monde de demain.

Mots clés : CHANGEMENT / HABITUDE ALIMENTAIRE /PRODUIT D'ENTRETIEN / VIE QUOTIDIENNE /COMMUNICATION / CONSOMMATION ALIMENTAIRE /ALIMENTATION HUMAINE / PRODUIT BIOLOGIQUE /ENVIRONNEMENT / CONSOMMATION RESPONSABLE /PERSPECTIVE / EDUCATION / SOCIOLOGIE / RELATIONHUMAINE / SOCIETE / ACTION CITOYENNE / FRANCE2019, 64 p., éd. ÉDITIONS LAROUSSE

réf. 263-073

ÉCONOMIE

Prix agricoles en berne et inflation enrayon

CONFÉDÉRATION PAYSANNE / UFC-QUE CHOISIR

La loi Agriculture et Alimentation intègre deux mesuresemblématiques pour relever le revenu agricole : lerelèvement du seuil de revente à perte (SRP) à10 % pendant 2 ans et le rééquilibrage des conditionsde négociations commerciales. Un an après l’entréeen vigueur de cette loi, l’UFC-Que Choisir et laConfédération Paysanne tirent un bilan de ces mesures.Pour ce qui est de l’impact du relèvement du SRP,l’étude présentée dans ce document montre uneinflation de +0.83 % en moyenne des prix alimentairespour le consommateur, entre janvier et février 2019 aumoment du relèvement du SRP, avec des hausses plusmarquées en hypermarchés, ou encore sur les grandesmarques nationales. Cette inflation, sur les 2 ans demise en place de ce relèvement du SRP, représentede l’ordre de 1.6 milliards d'euros de dépenses en pluspour les ménages, sans répercussion de hausse de prixpour les producteurs. Pour ce qui est de la question desnégociations commerciales, on ne peut pas noter derééquilibrage en faveur des agriculteurs : la distributionimpose toujours ses exigences, ne prend pas en compteles prix de revient à la production (même par exemplepour le lait bio). Ces éléments amènent les auteurs àdemander l’abandon immédiat du relèvement du SRP,la transparence totale dans la construction des prix viala publication des niveaux de marges nettes réalisées,le rééquilibrage des négociations commerciales viala publication des conditions de ces dernières, descontrôles officiels et l’application de sanctions en casde non-respect de la loi, et enfin un dispositif pourdéterminer des prix agricoles rémunérateurs traduisantles efforts qualitatifs des exploitants aussi bien auxniveaux sanitaire, environnemental que nutritionnel.

https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=9321Mots clés : CONTROVERSE / PRIX A LA CONSOMMATION /PRIX A LA PRODUCTION / PRODUIT CONVENTIONNEL /POLITIQUE AGRICOLE / NEGOCIATION / CONSOMMATIONALIMENTAIRE / DISTRIBUTION / GRANDE SURFACE /FILIERE / PRODUIT ALIMENTAIRE / FRUITS ET LEGUMES /PRODUIT BIOLOGIQUE / VIANDE BOVINE / VIANDE DEVOLAILLE / LAIT / ECONOMIE / INFLATION / INDUSTRIE /MARGE / PRIX DE REVIENT / REMUNERATION /LEGISLATION / LOI AGRICOLE / MARQUE / ETUDE / IMPACT /METHODOLOGIE / POULET / FRANCE / COMMERCE2019, 15 p., éd. CONFÉDÉRATION PAYSANNE / UFC-QUECHOISIR

réf. 263-120

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Biopresse 263 - Février 2020 44

ORGANISATION DEL'AGRICULTUREBIOLOGIQUE

Rapport d'activité 2018 BioConsom'acteurs

BIO CONSOM'ACTEURS

Sophia Lakhdar, Présidente de association, rappellele rôle de Bio Consom'acteurs depuis sa création. En2018, ses actions se sont développées autour de ses3 missions historiques : Informer et sensibiliser surdes thèmes liés à l'agriculture biologique (protectionde la santé, de l'environnement et de la biodiversité,engagement des producteurs en bio) ; Accompagner lesconsommateurs dans la transition vers des modes deconsommation responsables ; Mobiliser tous les acteurspour interpeller les décideurs. En 2018, l'association aréuni 275 adhérents et a pu compter sur le soutien de1500 épargnants. Les actions de 2018 sont présentées :film "Zéro phyto 100 % bio", divers évènements pourla promotion de la bio, organisation d'ateliers Do ItYourself, participation à d'autres actions partenaires, ré-édition du jeu "Ludobio", etc.

https://www.bioconsomacteurs.org/sites/default/files/pdf/rapport_dactivite_2018_-_bd.pdfMots clés : ORGANISATION DE L' AB / RAPPORT D'ACTIVITE /RESEAU D'ACTION / PROMOTION DE L'AB / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ASSOCIATION / FRANCE / MOBILISATIONCITOYENNE / CONSOMMATION RESPONSABLE2019, 20 p., éd. BIO CONSOM'ACTEURS

réf. 263-061

L'Itab en plan de redressement : lesmesures en place

ITAB

L’Itab était en redressement judiciaire ainsi qu’enpériode d’observation pour une durée de six mois depuisle 13 juin 2019. Son plan de redressement a été acceptéfin novembre par le tribunal de grande instance deParis. Entre temps, un nouveau modèle économique etune réorganisation de la structure ont été élaborés. Unnouveau directeur a aussi été nommé : Arthur Thomas.Il va coordonner la mutation de l’Itab aux côtés de XavierNiaux (président) et de Sandrine Bonnot (trésorière).Par ailleurs, l’Itab a dû réduire ses effectifs : il s’estséparé de six salariés (4,4 ETP) sur 28 postes. Cessalariés travaillaient en grandes cultures, viticulture,fertilisation, qualité et communication.

Mots clés : ORGANISATION DE L' AB / PROCEDUREJUDICIAIRE / INSTITUT TECHNIQUE / DEVELOPPEMENT /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RECHERCHE / FRANCEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 1 page (p. 10)

réf. 263-109

Congrès mondial de la bio à Rennes :J-9 mois

BIOFIL

Du 21 au 27 septembre 2020, Rennes va accueillirla 20ème édition du congrès mondial de la bio(OWC 2020). Près de 2 400 participants venant dumonde entier sont attendus : chercheurs, producteurs,transformateurs, distributeurs, grand public… Lesappels à contributions sont clôturés et affichent prèsde 800 propositions d’interventions. Pour cette édition2020, de nouveaux forums vont être mis en place(comme « Cultures et Éducation » ou « Multi-acteurs »), afin d’ouvrir le congrès aux enseignants,aux techniciens et aux animateurs. Des visites sontaussi en cours d’organisation sur le thème « Voyageen terre bio ». Les préinscriptions à cet évènement sontpossibles jusqu’au 25 mars. De plus, un financementparticipatif a été mis en ligne sur le site d’OWC afin derécolter des fonds pour apporter un soutien financieraux paysans et intervenants venant de pays en voie dedéveloppement.

Mots clés : CONGRES / ORGANISATION DE L' AB /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MONDE / FRANCEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 1 page (p. 11)

réf. 263-110

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45 Biopresse 263 - Février 2020

POLITIQUE AGRICOLE

Taxation as a tool towards true costaccounting: Study on the reduction ofVAT for organic products & increasedtaxes for environnementally unfriendlypesticides

SACHSE Inka / BANDEL Tobias

Depuis 2016, l'Union Européenne a initié une série dechangements dans l'application de la TVA. Dans cecontexte, cette étude analyse le potentiel d’utilisationdes taxes pour rapprocher le marché alimentaire del’UE du principe "pollueur-payeur" et pour découragerl'utilisation de produits phytopharmaceutiques (PPP)non respectueux de l'environnement. Le concept descoûts réels (True Cost Accounting - TCA) est utilisépour démontrer les impacts positifs de la différenciationde la taxation des différentes méthodes de productionalimentaire. Six mécanismes potentiels ont été identifiéset analysés pour atteindre cet objectif : des taxessur les PPP ; un taux de TVA standard sur lesPPP combiné à un taux de TVA réduit pour lespesticides biologiques ; des taxes sur les produits nonbiologiques ; une différenciation des taux de TVA pourles produits alimentaires ; un taux « normal » deTVA pour les produits non biologiques ; un taux deTVA réduit pour les produits biologiques. Les résultatsde cette étude amène à préconiser l’application detaxes indirectes sur les PPP car elles auraient plusde chances d'être mises en œuvre par rapport auxtaxes indirectes sur l’alimentation. Cependant, pourêtre efficaces, ces politiques fiscales doivent s’inscriredans le contexte culturel et politique spécifique d'unÉtat membre, en s'accompagnant de campagnes desensibilisation. Enfin, l’efficacité de telles mesures doitêtre analysée sur le long terme, puisqu’à court terme, lesquotas de vente peuvent être falsifiés par la constitutionde stocks.

https://www.ifoam-eu.org/sites/default/files/ifoameu_final_study_on_taxation_as_a_tool_towards_true_cost_accounting.pdfMots clés : PRODUIT PHYTOPHARMACEUTIQUE / POLITIQUEAGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / TAXE A LA VALEUR AJOUTEE /ETUDE / TAXE / EUROPE / ECONOMIE / PESTICIDE2019, 39 p., éd. IFOAM EU GROUP

réf. 263-035

Programme National pour l'Alimentation :Territoires en Action 2019-2023

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DEL'ALIMENTATION

La politique de l’alimentation a pour finalités « d’assurerà la population l’accès à une alimentation sûre, saine,diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante,produite dans des conditions économiquement etsocialement acceptables par tous, favorisant l’emploi,la protection de l’environnement et des paysageset contribuant à l’atténuation et à l’adaptation auxeffets du changement climatique ». L'outil du Ministèrede l’Agriculture et de l’Alimentation pour relever cedéfi est le Programme national pour l’alimentation(PNA). Abordant pratiquement toutes les dimensions del’alimentation, qu’il s’agisse de la santé, de la nutrition,de l’aide alimentaire, de l’éducation, du gaspillage,de l’ancrage territorial, de l’économie circulaire, de laprotection de l’environnement et de la biodiversité, lePNA propose une approche transversale et intégratives’adressant à des publics cibles très divers (enfants,adultes, collectivités, professionnels de la chaînealimentaire, associations, etc.). Deux éditions du PNAont eu lieu, la première sur la période 2010-2014 etla deuxième sur 2015-2017. Sur la base des attentesexprimées lors des États généraux de l'alimentation, il aété décidé de conserver dans ce PNA 3 (2019-2023) lesaxes fondamentaux du PNA précédent, tout en tenantcompte de nouvelles orientations plébiscitées : - Troisaxes thématiques : la justice sociale, la lutte contre legaspillage alimentaire, l’éducation alimentaire ; - 2 axestransversaux : les Projets Alimentaires Territoriaux et larestauration collective. Les actions sont décrites dansce document.

https://agriculture.gouv.fr/programme-national-pour-lalimentation-2019-2023-territoires-en-actionMots clés : PLAN GOUVERNEMENTAL / TRANSITIONALIMENTAIRE / ETIQUETAGE / CONSOMMATIONALIMENTAIRE / ALIMENTATION HUMAINE / VALEURNUTRITIONNELLE / REGIME ALIMENTAIRE / GASPILLAGEALIMENTAIRE / PLAN ALIMENTAIRE TERRITORIAL /INFORMATION DU CONSOMMATEUR / RESTAURATIONCOLLECTIVE / COLLECTIVITE TERRITORIALE / ECONOMIECIRCULAIRE / ENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE /POLITIQUE PUBLIQUE / PROTEINE / SANTE / EDUCATION /FRANCE / SOCIETE / ENFANT2019, 40 p., éd. MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DEL'ALIMENTATION

réf. 263-062

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Biopresse 263 - Février 2020 46

RÉGLEMENTATION

Le point avec Bureau Veritas :Évolutions du guide de lecture

BILLON Gilles

Suite au Comité national de l’agriculture biologique(Cnab) du 11 juillet 2019, l’Inao a mis à jour le guidede lecture du cahier des charges bio (la version dejuillet 2019 remplace et annule celle d’avril 2019).Ces modifications concernent : des restrictions surl’utilisation du chauffage dans les serres ; des précisionssur l’utilisation de certains engrais et amendements,avec l’interdiction réaffirmée d’employer des bouesd’industries agroalimentaires ainsi que des effluentsd’élevages industriels (avec l'adoption d'une définitionpour ces élevages) ; des nouveautés concernant lesbiostimulants puisque l’extraction et la dissolution desubstances naturelles dans de l’alcool sont maintenantpossibles ; la possibilité de certifier la plante Stevia(mais pas l’édulcorant glucoside de steviol) ; desprécisions sur les paillages autorisés en maraîchage.Cet article aborde également la demande d’intégrationde la production de cailles pondeuses bio dans le cahierdes charges français.

Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PAILLAGE /STEVIA / REGLEMENTATION / ELEVAGE BIOLOGIQUE /CERTIFICATION / BOUE / CAHIER DES CHARGES / ELEVAGEINDUSTRIEL / AVICULTURE / CAILLE / FERTILISATION /BIOSTIMULANT / SERRE CHAUFFEE / MARAICHAGE /EUROPE / FRANCEBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 1 page (p. 23)

réf. 263-002

Frequently asked questions on organicrules

COMMISSION EUROPEENNE

La Commission européenne a publié les réponsesaux questions les plus fréquemment posées sur laréglementation biologique. Ce document comprend86 questions-réponses qui couvrent : le champd'application de la bio, l’étiquetage et l’utilisation du logobio européen, les contrôles, le système de certification,les règles de production, le commerce (notammentconcernant les achats de produits biologiques dans despays tiers).

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/food-farming-fisheries/farming/documents/organic-rules-faqs_en_0.pdfMots clés : COMMERCIALISATION / ETIQUETAGE /REGLEMENTATION EUROPEENNE / CERTIFICATION /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / UNION EUROPEENNE /CONTROLE / IMPORTATION / LOGO / ELEVAGEBIOLOGIQUE / UTILISATION / PRODUCTION ANIMALE /PRODUCTION VEGETALE / EUROPE2019, 55 p., éd. COMMISSION EUROPÉENNE

réf. 263-036

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47 Biopresse 263 - Février 2020

En direct de l'Inao : Élevage industriel :Clarifier les règles

THOMAS Sandrine

Le règlement européen interdit l’usage d’amendementset d’engrais issus d’élevages industriels, sans définirprécisément ce que sont ces élevages industriels.Les États membres sont ainsi libres d’appliquer leurpropre définition. En France, bien qu’une réflexionsoit menée sur le sujet depuis une dizaine d’années,aucune définition n’avait fait consensus. L’absence dedonnées sur les besoins et les disponibilités en matièresorganiques freinait la prise de décision. Les débatsont cependant fait ressortir un risque de pénurie. LeComité national de l’agriculture biologique (Cnab) vientde trancher et de donner une définition précise de lanotion d’élevage industriel. Elle entrera en vigueur le1er janvier 2021. Elle prend en compte deux critèrescumulatifs : 1 - les systèmes d’élevage sur caillebotisou grilles en intégral ou en cages, 2 - qui dépassentles seuils définis en annexe I de la directive n°2011/92/UE, soit : 85 000 emplacements pour les poulets,60 000 pour les poules, 3 000 pour les porcs de plusde 30 kg, 900 pour les truies. La prochaine étapeconsistera, en 2022, à évaluer l’application concrètede ces critères via des remontées du terrain. D’ici là,des réflexions devront être menées pour accroître ladisponibilité en matière organique utilisable en bio.

Mots clés : INTERDICTION / REGLEMENTATION / CAHIERDES CHARGES / ELEVAGE INDUSTRIEL / DEFINITION /FERTILISATION / EUROPE / FRANCE / ENGRAISORGANIQUE / AMENDEMENT ORGANIQUEBIOFIL N° 126, 01/11/2019, 2 pages (p. 24-25)

réf. 263-003

Expert Group for Technical Advice onOrganic Production (EGTOP) : Feed III/Food V Report

EGTOP (Expert Group for Technical Advice onOrganic Production)

L'EGTOP regroupe des experts indépendants qui ontpour objectif de fournir des conseils techniques surdes questions liées à la production biologique. Sonrôle est d’aider la Commission européenne à élaboreret à améliorer la réglementation qui encadre ce typede production. Ce groupe a notamment été amenéà donner son avis sur des demandes d’autorisationconcernant l'utilisation de nouvelles substances dansl’alimentation humaine de produits biologiques et dansl’alimentation animale biologique. Il a ainsi apportéson expertise sur la conformité de ces substancesaux principes de la production biologique et sur leurinscription à l'annexe VI ou VIII du règlement (CE) n°889/2008. Ce rapport synthétise les préconisations dece groupe pour les substances suivantes : la gommede guar, l'extrait de châtaigne, la bétaïne anhydre, lepropionate de sodium et les propionates de calcium,les trihydroxydes de chlorure de dimanganèse, lasélénométhionine L, les extraits de houblon, les extraitsde colophane de pin et la fumée « propre » (cleansmoke). L'EGTOP n’a, par contre, pas pu se prononcersur les cas du charbon actif et du charbon végétal fautede documentation suffisante.

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/food-farming-fisheries/farming/documents/final-report-egtop-feed-iii-and-food-v_en.pdfMots clés : COMMISSION EUROPEENNE / EXPERTISE /PRECONISATION / ALIMENTATION HUMAINE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / REGLEMENTATIONEUROPEENNE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / EUROPE /CONSEIL / ELEVAGE BIOLOGIQUE2018, 29 p., éd. COMMISSION EUROPÉENNE

réf. 263-033

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Biopresse 263 - Février 2020 48

Expert Group for Technical Advice onOrganic Production (EGTOP) : FinalReport on Plant Protection IV

EGTOP (Expert Group for Technical Advice onOrganic Production)

L'EGTOP regroupe des experts indépendants qui ontpour objectif de fournir des conseils techniques surdes questions liées à la production biologique. Sonrôle est d’aider la Commission européenne à élaboreret à améliorer la réglementation qui encadre ce typede production. Ce groupe a notamment été amenéà donner son avis sur des demandes d’autorisationconcernant l’utilisation de nouvelles substances pourla protection des plantes en agriculture biologique.L'EGTOP a ainsi examiné si l’utilisation de cessubstances est conforme (ou non) aux objectifs etaux principes de la production biologique, et s'ilconvient de les inscrire à l'annexe VI ou VIII durèglement (CE) n° 889/2008. Ce rapport synthétise leurspréconisations sur l’utilisation des produits de protectionà base de maltodextrine, de peroxyde d'hydrogène,d’eugénol, de géraniol, de thymol, de chlorure desodium, de cerevisane, de pyréthrines, d’azadirachtine,de deltaméthrine, de lambda-cyhalothrine, de soufre dechaux, de soufre et de carvone. Le cas des traitementsUV pour les champignons est également abordé dansce rapport, ainsi que les modifications dans la structurede l'annexe II.

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/food-farming-fisheries/farming/documents/final-report-egtop-plant-protection-iv_en.pdfMots clés : COMMISSION EUROPEENNE / EXPERTISE /PRECONISATION / REGLEMENTATION EUROPEENNE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROTECTION DESVEGETAUX / EUROPE / CONSEIL2018, 23 p., éd. COMMISSION EUROPÉENNE

réf. 263-034

Hygiène : Quand transformation rimeavec réglementation

GUILLARD Elise

En 2018, le GAB 56 lançait un projet de filière, avecpour objectif d'apporter aux opérateurs de l'aval uneoffre de produits transformés bio et locaux. Après unephase d'étude, le projet rentre dans une nouvelle phase.20 % des producteurs bio bretons qui vendent toutou partie de leur production en circuits courts ont faitle choix de transformer partiellement ou entièrementles produits de leur ferme. La transformation à laferme implique un respect des règles d'hygiène etun process de fabrication maîtrisé. C'est le règlementCE n° 852/2004 qui encadre cette transformation.Les producteurs concernés doivent s'enregistrerauprès de la DDCSPP (Direction Départementalede la Cohésion Sociale et de la Protection desPopulations) du département concerné. Des Guidesde Bonnes Pratiques d'Hygiène (GBPH) par type deproduction sont consultables sur les sites internetde la Commission européenne ou du ministère del'Agriculture. L'obtention d'un agrément sanitaire est derigueur. A minima, le producteur devra avoir déclaréson activité de transformation auprès de la DDCSPPavant de démarrer. Les démarches pour effectuer cesdéclarations sont détaillées.

Mots clés : REGLEMENTATION SANITAIRE / RESTAURATIONCOLLECTIVE / CIRCUIT COURT / REGLEMENTATION /ATELIER DE TRANSFORMATION / TRANSFORMATION ALA FERME / TRANSFORMATION LAITIERE / FILIERE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /FRANCE / REGLEMENTATION EUROPEENNE / AGREMENT /HYGIENE ALIMENTAIRESYMBIOSE N° 244, 01/04/2019, 2 pages (p. 18-19)

réf. 263-056

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VIE PROFESSIONNELLE

49 Biopresse 263 - Février 2020

Le point avec Certipaq : Quels semenceset matériel de reproduction végétative ?

LEREBOURS Gwénaël

La réglementation bio impose l’usage de semenceset de matériel de reproduction végétative biologiques.En cas de non-disponibilité en bio, des dérogationspeuvent être accordées. Des semences et du matérielde reproduction végétative C2 peuvent être utilisés, àcondition de prouver leur non-disponibilité en bio. Àdéfaut de disponibilité en bio et en C2, et dans certainscas (espèces particulières, mélanges de semencesfourragères...), l’usage de matériel conventionnel estautorisé mais les semences ne doivent pas êtretraitées. La base de données du site www.semences-biologiques.org recense les disponibilités en semenceset matériel de reproduction végétative bio. C’estégalement sur ce site qu’un producteur peut obtenir unedérogation. 24 espèces sont classées hors dérogation :leurs choix en variétés et leurs quantités en bio sontconsidérés comme suffisants. Pour les cas spéciaux etles espèces non listées, il faut vérifier la disponibilitésur les catalogues des fournisseurs. Concernantles mélanges de semences fourragères, ils doiventcomporter au moins 70 % de bio (des dérogations sontpossibles). Concernant l’autoproduction de semences,les semences fermières C1 peuvent être semées enC1 ou en C2, et les C2 peuvent être implantées en C1,en C2 et en bio.

Mots clés : MATERIEL VEGETAL / SEMENCE FOURRAGERE /REGLEMENTATION / DEROGATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / CONVERSION / GRANDE CULTURE /HORTICULTURE / MARAICHAGE / SEMENCE VEGETALE /SEMENCE DE FERME / FRANCE / REPRODUCTIONVEGETALEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 1 page (p. 24)

réf. 263-133

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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

Biopresse 263 - Février 2020 50

RECHERCHE ETSYSTÈME SPÉCIFIQUE

AGRICULTUREBIODYNAMIQUE

Elever des arbres

DREYFUS Laurent

Sophie et Denis Rauzier ont une pépinière dans lesCévennes, en biodynamie depuis leurs débuts, il ya 26 ans. La pépinière La Feuillade est installée à410 mètres d'altitude, sur un hectare et demi exposéau nord, longé par un torrent. Deux climats bientranchés, jusqu'à - 15° C en hiver et très chaudl'été, ont endurci les quelque 500 variétés d'arbres dela pépinière : environ 325 variétés d'arbres fruitierset d'ornement, 250 d'arbustes, 40 de grimpants etautant de rosiers. A La Feuillade, la biodynamie estpratiquée dans l'élaboration des composts, des terreauxde rempotage, et par les pulvérisations de bouse et desilice de corne. Elle contribue à renforcer la résistanceet l'adaptation des arbres. En majorité, les arbresfruitiers sont sélectionnés et greffés chez des confrèrespépiniéristes en bio et en conventionnel, reconnus pourla qualité des soins qu'ils portent à leurs arbres. Lesarbres sont ensuite mis en jauge sur une parcelle quileur est dédiée et qui a reçu de la bouse de corne etdu compost de bouse. Denis teste régulièrement denouvelles essences et variétés pour se préparer auxmodifications climatiques.

Mots clés : DEVELOPPEMENT RURAL / PETITESURFACE / AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / TEMOIGNAGE /ARBORICULTURE / ARBRE / ARBRE D'ORNEMENT / ARBREFRUITIER / ARBUSTE / PEPINIERE / GARDBIODYNAMIS N° 105, 01/04/2019, 3 pages (p. 23-25)

réf. 263-051

Des cochons néozélandais dans leverger au pied du Mont Saint Michel

DREYFUS Laurent

Jean-Yves Fillatre, installé à Macey, dans la Manche, aune longue expérience de l'arboriculture et de l'AB. Laferme de ses parents, en polyculture-élevage, appliquaitdéjà la méthode Lemaire-Boucher depuis 1965. Dès12 ans, Jean-Yves était en contact avec la biodynamiegrâce à son père. Il a repris la ferme parentale en1987 pour la transformer progressivement en fermearboricole. Il y a 4 ans, il a commencé à utiliserdes préparations biodynamiques et a obtenu le labelDemeter. Son domaine, Le Verger Fructidor, comprend12,5 ha, dont 90 % de pommiers et 10 % de poiriers.Il cultive notamment la variété Jubilé Delbard, dontil dit qu'elle a largement bénéficié des bienfaits despréparations biodynamiques si l'on se réfère à sanouvelle coloration... Conscient de l'importance de laprésence animale, Jean-Yves avait d'abord introduit desmoutons dans son verger, mais il a dû s'en séparer.Ayant entendu parler des cochons de la race kunekune,élevés par les Maoris (Nouvelle-Zélande), et quasimenten voie de disparition depuis les années 1980, il a puacquérir quelques individus qui se sont bien adaptés àson verger.

Mots clés : TRAJECTOIRE / COMMERCIALISATION /AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / PREPARATIONBIODYNAMIQUE / ASSOCIATION ARBRE ANIMAL /TEMOIGNAGE / RACE PORCINE / ARBORICULTURE /VERGER / PROTECTION DES VEGETAUX / MANCHE /PORCINBIODYNAMIS N° 105, 01/04/2019, 2 pages (p. 12-13)

réf. 263-049

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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

51 Biopresse 263 - Février 2020

AGROFORESTERIE

Synergie entre arbres et légumes : Bienconcevoir son verger maraîcher

COISNE Marion

Associer légumes et arbres fruitiers permet dediversifier son revenu tout en bénéficiant de synergiesagronomiques. Toutefois, concevoir et gérer un vergermaraîcher ne s’improvise pas. Jean-Luc Petit, fondateurd’Arbo Bio Infos, consultant en agriculture biologiqueet biodynamique, et expert sur ce sujet, a été invité, le14 octobre 2019, au forum arboriculture et maraîchageorganisé par le Gab Ile-de-France, afin de présenterles bases de ce système. Il est avant tout recommandéde bien prendre en compte la charge de travail,et notamment de faire attention au chevauchementdes récoltes. Le projet Smart, sur l’agroforesteriemaraîchère, a d’ailleurs publié un guide « Associerlégumes et arbres fruitiers en agroforesterie » afind’aider à la réflexion sur le choix des espèces etl’organisation du travail. Il est également recommandéde se former en arboriculture, car, contrairement aumaraîchage (production à cycle court), la gestion desannées passées a des répercussions sur la productionfruitière future. Cet article est accompagné de deuxencarts, chacun étant réservé au témoignage d’unproducteur bio en verger maraîcher.

Mots clés : CONDUITE TECHNIQUE / ORGANISATION DUTRAVAIL / DIVERSIFICATION / ASSOCIATION ARBRESCULTURES / TEMOIGNAGE / AGROFORESTERIE /ARBORICULTURE / MARAICHAGE / ASSOCIATIONVEGETALE / FRANCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUEBIOFIL N° 127, 01/01/2020, 3 pages (p. 57-59)

réf. 263-135

RECHERCHE

Critical factors for crop-livestockintegration beyond the farm level:A cross-analysis of worldwide casestudies

Facteurs déterminants pour favoriser les liens cultures-élevages au-delà de la ferme : Une analyse croiséed'études de cas à travers le monde (Anglais)

ASAI Masayasu / MORAINE Marc /MARTIN Guillaume / ET AL.

Malgré leurs avantages en matière de durabilitéagricole, le nombre des exploitations en polyculture-élevage a diminué dans l'hémisphère Nord. La mise enplace d’échanges entre des systèmes de culture et dessystèmes d'élevage est une alternative possible pourlimiter les effets liés à cette tendance. Toutefois, lesfacteurs de réussite pour l’installation de tels échangessont méconnus. L’objectif de cette étude est de lesidentifier. Pour cela, six cas concrets, répartis dansle monde entier (Asie, Europe et Amérique), ont étéétudiés. La mise en œuvre de ces échanges induitdes coûts et ce, à trois niveaux : lors de la collectede l'information et de l'identification de partenairespotentiels, lors de la mise en place concrète, à la prisede décision et après, pour assurer la réalisation etle suivi des opérations (contrats, etc.). Les résultatsmontrent que différents niveaux organisationnels sontpossibles (ferme à ferme, groupes locaux et régionaux),avec une distinction entre les systèmes agricoles(conventionnels et biologiques). Les coûts liés à lacollecte d'informations et à la prise de décision peuventêtre réduits grâce aux réseaux sociaux. Quant auxcoûts opérationnels, ils dépendent en grande partie dela proximité spatiale des exploitations. Des économiesd’échelle peuvent être réalisées en étendant lessuperficies et le nombre de participants. Dans ce cas,une coordination appropriée par une entité tierce estnécessaire. Un cadre juridique (contrat) peut égalementcontribuer à réduire les coûts de suivi à long terme.

https://www.sciencedirect.com/journal/land-use-policy/vol/73/suppl/CMots clés : ECHANGE AGRICOLE / ELEVAGE /DEVELOPPEMENT RURAL / ORGANISATION / COÛT /ETUDE DE CAS / GRANDE CULTURE / POLYCULTUREELEVAGE / RECHERCHE / GROUPE D'AGRICULTEURS /ACCOMPAGNEMENT DE FERMES / JAPON / ETATS UNISD'AMERIQUE / FRANCE / PAYS-BAS / ETUDELAND USE POLICY N° Volume 73, 01/04/2018, 11 pages(p. 184-194)

réf. 263-031

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RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

Biopresse 263 - Février 2020 52

RESSOURCES GÉNÉTIQUES

Germinance : Semences biologiques etbiodynamiques : Catalogue 2020

GERMINANCE

Germinance propose son catalogue 2020 de semencesbiologiques et biodynamiques : semences potagères,semences de plantes aromatiques et médicinales,semences de fleurs, semences d'engrais verts et defourragères.

https://www.germinance.com/images/imagesFCK/file/catalogue_2020_pour_site_internet.pdfMots clés : SEMENCE FOURRAGERE /FOURNISSEUR / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / ENGRAIS VERT /JARDINAGE / MARAICHAGE / PLANTE A PARFUMAROMATIQUE ET MEDICINALE / LEGUME / SEMENCEVEGETALE / SEMENCE POTAGERE / VARIETE / FLEUR /RESSOURCE GENETIQUE / FRANCE2020, 127 p., éd. GERMINANCE

réf. 263-072

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LES BRÈVES

53 Biopresse 263 - Février 2020

BRÈVES

Ouverture des inscriptions au Congrès Mondial dela Bio

Le Congrès Mondial de la Bio (Organic World Congress- OWC 2020) se déroulera à Rennes, du 21 au27 septembre 2020, au Couvent des Jacobins. Cetévènement est une opportunité unique de rencontres etd'échanges avec les acteurs de l’agriculture biologiquedu monde entier.

Les dates limites pour profiter de réductions àl'inscription sont : jusqu'au 25 mars 2020, - 20% ; entrele 26 mars et le 30 juin 2020, - 10% .

Lien : https://owc.ifoam.bio/2020/registration

Les conférences seront réparties dans 6 forums :

• Forum Leadership ;• Forum des agriculteurs et des conseillers ;• Forum scientifique ;• Forum filières et chaînes de valeur ;• Forum culture et éducation ;• Forum multi-acteurs.

Site : https://owc.ifoam.bio/2020/en

Source(s) : GIE en charge de l'organisation duCongrès Mondial de la Bio 2020, février 2020

Ouverture des inscriptions pour la 3ème édition duMOOC BIO

Ce cours en ligne, gratuit et ouvert à tous etcoordonné par VetAgro Sup, propose des centainesde ressources (diaporamas, animations, interviewsd'agriculteurs, infographies...).

Les 2 premières versions ont accueilli plus de 18 000participants de plus de 10 pays. Les échanges ont ététrès riches.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 25 mai et lescours commenceront le 16 mars à raison de 3h/semaineenviron pendant 8 semaines.

Lien : https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:vetagrosup+132001+session03/about

Source(s) : MOOC BIO, février 2020

2ème édition du NATEXBIO Challenge

Organisé par NATEXBIO, la Fédération des entreprisesde transformation et de distribution de produitsbiologiques et écologiques, "NATEXBIO Challenge" estun moyen d’encourager et de soutenir les initiativesentrepreneuriales dans le domaine de la bio.

Le concours est ouvert aux entrepreneurs établis enFrance et ayant débuté leur activité depuis 3 ansmaximum. Il concerne exclusivement les projets liés à lacréation de produits ou de concepts de distribution bio.

Date limite de dépôt des candidatures : 15 mars 2020

Site : https://natexbiochallenge.com/

Source(s) : Communiqué de presse FédérationNATEXBIO, février 2020

Baromètre 2020 de l'Agence BIO sur laconsommation de produits bio en France

L’Agence BIO a présenté, le 20 février, les résultatsdu baromètre 2020 de consommation et de perceptiondes produits biologiques en France (Étude Spirit Insightpour l’Agence BIO), lors de la conférence de presse« Le bio sera-t-il le moteur de la tendance sociétale du“consommer moins mais mieux” ? ».

Pour revoir la conférence de presseet avoir accès au dossier depresse : https://www.agencebio.org/2020/02/20/conference-de-presse-de-lagence-bio-les-resultats-du-barometre-2020-de-consommation-et-de-perception-des-produits-biologiques-en-france/

Source(s) : Agence BIO, 20 février 2020

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LES BRÈVES

Biopresse 263 - Février 2020 54

AB et qualité du sol : Arboriculture & cultureslégumières : 2 journées portes ouvertes, organiséespar l'Itab et ses partenaires

Dans le cadre du projet ABSOLu, dont l’objectif estd’étudier les changements de système de culturepour améliorer la qualité des sols dans les parcellesen cultures légumières (carotte, pomme de terre) eten arboriculture (pomme, poire) biologiques, AdèleChauvin, productrice de légumes de plein champ,et Camille et Robert Rolland, producteurs de fruits,entourés de leurs partenaires (Itab, Inrae, Isara, Fnab,Grab et FRAB Nouvelle-Aquitaine), ouvrent les portesde leurs parcelles pour discuter des pratiques mises enplace et des premiers résultats.

Ces journées auront pour objectif de :

• Faire le point sur le projet ABSOLu et lespossibilités offertes à chacun d’entrer dans ladémarche ;

• Échanger sur la reconception du système deculture d’Adèle / de Camille et Robert ; et sur leurnouveau système mis en place ;

• Observer les changements mis en place et leursconséquences sur les parcelles ;

• Discuter des premiers résultats.

La journée portes ouvertes Cultures Légumières auralieu le 19 mars 2020, à Lüe (40210).

La journée portes ouvertes Arboriculture aura lieu le 26mars 2020, à Monêtier-Allemont (05110).

Lien : http://www.itab.asso.fr/programmes/absolu.php

Source(s) : Itab, février 2020

Aides 2019 de l'agence de l'eau Rhône MéditerranéeCorse

En 2019, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corsea soutenu 3 050 projets portés par les collectivités,entreprises, agriculteurs et associations pour améliorerla qualité des eaux et des milieux aquatiques, en Rhône-Méditerranée et Corse. Elle leur a accordé 300 millionsd’euros d’aides financières dont la moitié a soutenu lesactions des territoires qui contribuent à s’adapter auchangement climatique.

12 % des aides (37,1 M€) sont notamment allées à lalimitation de la pollution agricole, avec la quasi-totalitéattribuée à l'agence de services et de paiement (ASP)pour le versement d’aides directes aux agriculteurs quimodifient leurs pratiques, notamment pour la conversionà l’agriculture biologique.

Lien : http://www.datapressepremium.com/rmdiff/2010266/diff_2022690100220162129.pdf

Source(s) : Communiqué de presse Agence del'eau Rhône Méditerranée Corse, 10 février 2020

Pierrick De Ronne élu Président de NATEXBIO

Pierrick De Ronne, 39 ans, a été élu le 3 févrierà la Présidence de NATEXBIO, la fédération desentreprises de transformation et de distribution deproduits biologiques et écologiques.

Également nouveau Président de Biocoop, il succède àClaude Gruffat qui était à la tête de Biocoop depuis 15ans et Président de la Fédération depuis 2018.

Source(s) : Communiqué de presse FédérationNATEXBIO, 20 février 2020

Rapport de Générations Futures sur les pesticidesdans l'air

ATMO France a publié, le 18 décembre dernier, undocument sur la présence de pesticides dans l’air enFrance à partir duquel Générations Futures a construitun nouveau rapport. Ce document d’ATMO regroupe lesmesures de pesticides réalisées en France entre 2002et 2017 par les différentes Associations Agréées deSurveillance de la Qualité de l’Air de France (AASQA).

Les principaux résultats, portant sur des analyses 2017et mis en lumière par Générations Futures, montrentque :

• Plus du quart (27,55%) des quantifications depesticides dans l’air en 2017 était le fait depesticides classés CMR 1 ou 2 (cancérogènes,mutagènes ou reprotoxiques) selon l’UE ;

• Plus de la moitié (56,33%) des quantificationsde pesticides dans l’air en 2017 était lefait de pesticides suspectés PE (perturbateursendocriniens) selon la base TEDX.

Une 2ème analyse « France entière » prend enconsidération des analyses plus récentes lorsqu’ellesexistent et s’attache à l’ensemble du territoire. Elleconclut que :

• 3 quantifications de pesticides dans l’air sur 10(29,94 %) étaient le fait de pesticides classésCMR 1 ou 2 selon l’UE ;

• Plus des 2/3 (68,86%) des quantifications depesticides dans l’air étaient le fait de pesticidessuspectés PE selon la base TEDX.

« Ces résultats témoignent du fait que l’air est une voied’exposition réelle des populations à des pesticides PEet/ou CMR. Ceci est particulièrement préoccupant pourles groupes vulnérables que sont les riverains des zonescultivées », déclare François Veillerette, directeur deGénérations Futures.

Lien : https://www.generations-futures.fr/actualites/air-pesticides/

Source(s) : Générations Futures, 18 février 2020

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LES BRÈVES

55 Biopresse 263 - Février 2020

Biolait : Prix du lait 2019 et aides financières

Biolait est engagé depuis 25 ans pour le développementde la filière laitière biologique française. Comme chaqueannée, le résultat positif de son exercice comptable seraredistribué aux 1300 fermes adhérentes situées partouten France. Avec le versement de ce complément deprix et des primes qualité, tous les adhérents auronten moyenne perçu pour leur production 2019 un prixannuel de 470,59 €/1000 litres TPC (Toutes PrimesComprises), soit 22 €/1000 litres de plus qu’en 2018.

Biolait continue par ailleurs son action pour ledéveloppement de la production de lait biologique.Cela passe notamment par les deux accompagnementsfinanciers suivants :

• Toute installation sur une ferme Biolait estsoutenue par une aide de 6000 €.

• Une aide à la conversion de 40 €/1000 litres àpartir de janvier 2020, contre 30 €/1000 litresavant cette date.

Source(s) : Communiqué de presse Biolait,28 janvier 2020

Débat public sur la politique agricole

En parallèle des négociations sur la réforme dela Politique Agricole Commune (PAC) au niveaueuropéen, le ministère français de l’Agriculture et laCommission Nationale du Débat Public ont lancé,le 23 février, le premier débat public sur lesorientations de la Politique agricole française (https://impactons.debatpublic.fr/).

Ce débat public offre une opportunité d’accéder auxdemandes des citoyens et d’amorcer la transition versun système agricole respectueux de la nature et desagriculteurs. Les conclusions de ce débat pourront êtrereprises par le gouvernement dans le plan stratégiquenational (PSN) qui déclinera la PAC en France.

Source(s) : Communiqué de presse WWF France,20 février 2020

"Biologique, Français, équitable", la FNAB testeavec Picard son label paysan

Suite à une collaboration de trois années avec legroupe Picard, la FNAB lance un label paysan quiviendra garantir aux consommateurs des légumesbiologiques produits en France et aux paysan-ne-s un prix rémunérateur et une relation commercialeéquitable. Ce label sera apposé pour la premièrefois sur les 4 légumes de la gamme construite avecPicard (courgette, maïs, haricot vert, carotte) qui serontdistribués, à partir du 2 mars, dans 87 magasins deNouvelle-Aquitaine et d’Occitanie.

Picard a notamment accepté de s’engager dansune contractualisation tripartite innovante entreorganisations de producteurs, transformateurs etdistributeurs et d’ouvrir la possibilité d’une révisionannuelle du prix en fonction de l’évolution des coûts deproduction. Le groupe va aussi verser 1% du montantannuel des ventes des produits de la gamme pouralimenter un fond de développement géré par lesorganisations de producteurs partenaires.

La FNAB va donc tester avec Picard l’apposition du label« Bio. Français. Equitable » sur les produits. Le cahierdes charges du label est rendu public et sera contrôlépar un organisme d’évaluation qui a déjà remis à laFNAB les premiers résultats d’audits.

Lien : https://www.fnab.org/espace-presse/retrouvez-ici-tous-nos-communiques/1069-cp-biologique-francais-equitable-la-fnab-teste-avec-picard-son-label-paysan

Source(s) : Communiqué de presse FNAB,18 février 2020

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LES BRÈVES

Biopresse 263 - Février 2020 56

Soutien à l'AB en Île-de-France

Face à l’arrêt du financement de l’aide au maintiende l’agriculture biologique par l’État, Valérie Pécresse,Présidente de la Région Île-de-France, a annoncé quela Région assumerait le maintien en 2020 de toutes lesaides versées aux agriculteurs bio franciliens au mêmemontant qu'en 2019.

Valérie Pécresse a également annoncé que la Régionorganiserait avant l'été des Assises régionales del'agriculture biologique afin de construire une filièrerégionale du bio, organisée, performante et compétitive,qui permette de massifier les productions, d'optimiserla logistique et de prendre sa place sur un marché de12 millions de consommateurs franciliens. Un nouveauPlan régional Bio sera présenté et soumis au vote duConseil régional avant la fin de l'année 2020.

La Région Île-de-France est en passe d'atteindreson objectif de triplement des surfaces en agriculturebiologique à l'horizon 2022, fixé dans le Pacte agricolerégional adopté en mai 2018. En trois ans, les surfacescultivées en bio ont doublé pour atteindre près de 30 000hectares certifiés ou en cours de certification. La Régionest passée au rang de première région de France pourle nombre de conversions pour l'année 2018, et denouveau en 2019.

Source(s) : Communiqué de presse Région Île-de-France, 6 février 2020

Rapport du WWF sur le coût de l'inaction climatique

Selon le rapport "Global Futures" (étude réaliséepar WWF, en partenariat avec le Global TradeAnalysis Project de l’université de Purdue et le NaturalCapital Project de l’université du Minnesota), l’inactionclimatique coûterait près de 500 milliards de dollarspar an d’ici à 2050, au niveau mondial. Les États-Unisfigurent à la première place des pays les plus touchés(en valeur absolue du PIB), avec une perte de 83milliards de dollars par an d’ici à 2050. Viennent ensuitele Japon (80 milliards) et le Royaume-Uni (21 milliards).La France figure à la dixième place parmi les pays lesplus impactés. Elle devrait perdre 8,4 milliards de dollarschaque année, soit un total de 173 milliards de dollarsd’ici à 2050.

Ces pertes économiques sont principalement dues àl’érosion des côtes (plus de 5 milliards de dollars) età la diminution de la production halieutique (plus de2 milliards de dollars), ainsi que, dans une moindremesure, à la limitation du stockage du carbone, dela pollinisation, et des apports en eau. Toujours selonle rapport, c’est le secteur agricole qui risque d’êtreparticulièrement touché par le déclin de la nature,notamment à cause de la raréfaction de l’eau etde la disparition des insectes pollinisateurs. Les prixdes denrées alimentaires de base et des matièrespremières risquent donc de grimper d’ici à 2050 : 3 %d’augmentation pour les fruits et légumes, 4% pour lesgraines oléagineuses, et 8 % pour le bois.

Les scientifiques se veulent toutefois rassurants. « Sinous parvenons à mieux gérer l’utilisation des terrespour éviter de nouvelles pertes de zones importantespour la biodiversité et les services écosystémiques,comme le démontre le rapport dans le scénario “GlobalConservation”, les résultats économiques seraient ainsinettement meilleurs, avec une augmentation du PIBmondial de 490 milliards de dollars chaque année parrapport au calcul du scénario du statu quo », expliqueWWF dans son communiqué de presse.

Source(s) : Environnement Magazine,14 février 2020

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LES BRÈVES

57 Biopresse 263 - Février 2020

15 mesures pour renforcer la lutte contre lamaltraitance animale et améliorer le bien-être desanimaux domestiques

Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et del’Alimentation, a présenté, le 28 janvier, en conférencede presse, 15 mesures visant à renforcer la lutte contrela maltraitance animale et améliorer le bien-être desanimaux domestiques, d’élevage et de compagnie.

« Deux principes guident ces annonces : celui del’ambition et celui de la rationalité. Les animauxdomestiques sont des êtres sensibles, ils ont droit àdu respect et à de la bientraitance. Mais l’améliorationdu bien-être animal doit tenir compte de la réalitééconomique des filières », explique Didier Guillaume.

Ces mesures concernent en premier lieu l’améliorationdu bien-être animal en élevage.

Un arrêté ministériel sera publié dans les prochainsjours, interdisant la castration à vif des porcelets.

La fin du broyage des poussins a été annoncée parDidier Guillaume, le 13 janvier dernier, à Berlin, avec laministre allemande Julia Klockner. En complément des4 millions d’euros mobilisés depuis 2016 pour déployerune méthode de sexage in ovo, un appel à projet de300 000 euros sera lancé en 2020 pour tester lesalternatives.

Plus globalement, un décret sera prochainementprésenté au conseil d’État, pour aller vers l’interdictionde toute pratique douloureuse en élevage et pouvoirimposer un référent bien-être animal dans chaqueélevage.

Les conditions de transport seront égalementrenforcées. Des textes réglementaires seront pris au 1ersemestre pour pouvoir augmenter les contrôles sur lestransports de longue durée, en habilitant les vétérinairesprivés.

Enfin, des mesures sont prises pour lutter contrel’abandon des animaux de compagnie.

Lien : https://agriculture.gouv.fr/didier-guillaume-annonce-15-mesures-pour-la-protection-et-lamelioration-du-bien-etre-animal

Source(s) : Communiqué de presse duMinistère de l'Agriculture et de l'Alimentation,

28 janvier 2020

Appel à projets "Vers la performanceenvironnementale de vos produits alimentaires"

L’ADEME accompagne les entreprises, acteursdes filières alimentaires (production, transformation,distribution…) pour les aider à s’engager dansune démarche d’amélioration de la performanceenvironnementale de leurs produits (écoconception), àidentifier les pratiques les plus performantes d’un pointde vue environnemental et économique, puis à lesmettre en œuvre pour quantifier in fine les bénéficesatteignables et valorisables auprès de leurs clients.

Cet appel à projets s’adresse en priorité aux :

• Porteurs de marques régionales ;• Porteurs de labels/AOC/SIQO existants ;• Distributeurs porteurs de Marques De

Distributeurs ;• PME/ETI porteurs de marques dans

l’agro-alimentaire (entreprises, coopératives,groupements de producteurs …).

Les porteurs de projets doivent disposer de leviersd’action structurants (outils de transformation, cahierdes charges, contrats, marques, etc.) qui permettentd’agir sur la performance environnementale desproduits et/ou sur les pratiques des acteurs des filières.

Les projets avec une dimension collective et/ou portéspar un acteur « tête de réseau » (interprofession,structure porteuse d’une démarche filière, organismede défense et de gestion, structure coopérative…) sontattendus et seront financés en priorité.

Date limite de dépôt des projets : 17 juillet 2020

Lien : https://appelsaprojets.ademe.fr/aap/GREEN%20GO2019-69

Source(s) : ADEME, janvier 2020

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LES BRÈVES

Biopresse 263 - Février 2020 58

Les données brutes de l’étude INCA 3 de l’Ansessont disponibles

L’Anses publie en OpenData l’ensemble des donnéesissues de sa troisième étude nationale sur lesconsommations et les habitudes alimentaires desFrançais, INCA 3, publiée en 2017. Les données sontconsultables sur le site officiel data.gouv.fr.

Elles renseignent sur les consommations d’aliments, deboissons et de compléments alimentaires, ainsi que surles apports nutritionnels des populations de 0 à 79 ansen France métropolitaine. Elles portent également surles habitudes de préparation et de conservation desaliments, d’activité physique et de sédentarité, ainsi queles données anthropométriques.

L’étude INCA 3, conduite sur les années 2014 & 2015,inclut notamment l’étude des consommations d’alimentsissus de l’agriculture biologique ou de productionspersonnelles.

Lien : https://www.anses.fr/fr/content/les-donn%C3%A9es-brutes-de-l%E2%80%99%C3%A9tude-inca-3-de-l%E2%80%99anses-sont-disponibles

Source(s) : Anses, 18 décembre 2019

Plan Enseigner à produire autrement, pour lestransitions et l'agroécologie

Le plan « Enseigner à produire autrement » 2014-2018(EPA) a été lancé pour promouvoir l’agro-écologie dansl’enseignement agricole. Les avancées obtenues ont ététrès encourageantes.

Le nouveau plan "Enseigner à produire autrement, pourles transitions et l'agro-écologie" vise à amplifier ladynamique, autour de 4 axes :

• Encourager la parole et l'initiative des apprenantssur les questions des transitions et de l'agro-écologie ;

• Mobiliser la communauté éducative pourenseigner l'agro-écologie et poursuivre lestransitions ;

• Amplifier la mobilisation des exploitationsagricoles et ateliers technologiques commesupport d'apprentissage, de démonstration etd'expérimentation ;

• Développer l'animation dans les territoires etl'essaimage des pratiques innovantes.

L'ensemble des établissements d'enseignementagricole, techniques et supérieurs, sont concernés.

La circulaire DGER/SDRICI/2020-68 du 30-01-2020définit les actions attendues ainsi que des indicateurspermettant de suivre et valoriser la mise en œuvre dece plan au niveau national.

Lien : https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2020-68

Source(s) : Ministère de l'Agriculture et del'Alimentation, 30 janvier 2020

Appel à projets de l'Agence de l'eau Seine-Normandie

Un appel à projets visant à développer les filièresagricoles à bas niveau d’intrants a été lancé parl’Agence de l’eau Seine-Normandie.

Ainsi, en 2020, 4 M€ seront réservés pour soutenirles investissements liés à la transformation et lacommercialisation de produits qui garantissent unimpact environnemental compatible avec la politique deprotection de l’eau et des milieux aquatiques. Il s’agit parexemple des produits de l’agriculture biologique, de laluzerne, du chanvre...

Les acteurs souhaitant s’engager dans la démarchepeuvent présenter leurs dossiers aux deux sessions decandidature : le 31 mars 2020 ou le 30 juin 2020.

Les territoires visés en priorité sont les airesd’alimentation de captages, les zones humides oulittorales, les zones soumises à érosion/ruissellementdes sols...

Les actions retenues seront subventionnées à hauteurde 40 %.

Lien : http://www.eau-seine-normandie.fr/AAP-BNI

Source(s) : Communiqué de presse de l'Agence del'Eau Seine-Normandie, 5 février 2020

Salon La Terre est Notre Métier : Ouverture desinscriptions exposants

La prochaine édition du salon La Terre est Notre Métieraura lieu les 22 et 23 septembre 2020. Salon desprofessionnels de l'agriculture biologique, La Terre estNotre Métier a lieu tous les deux ans à Rétiers (35). 10000 visiteurs sont attendus pendant les 2 jours du salon.

En 2020, l'évènement prendra une dimensioninternationale en raison de l'organisation du CongrèsMondial de la Bio, à Rennes.

Les inscriptions exposants sont ouvertes jusqu'au 31mai 2020.

Lien : www.salonbio.fr

Source(s) : Réseau GAB-FRAB Bretagne,février 2020

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LES BRÈVES

59 Biopresse 263 - Février 2020

Actif'Agri : Les emplois en agriculture, y compris enAB

De 2000 à 2016, la France a perdu un quart de sesexploitants agricoles, signe de la profonde évolution deson agriculture. Au-delà de cette tendance quantitative,ce secteur se réinvente constamment, par les hommeset femmes qui y contribuent, dont les trajectoires et lescompétences se transforment.

Pour mieux comprendre ces mutations, le Centred’Etudes et de Prospective (CEP) a constitué ungroupe de travail réunissant une trentaine d'experts,dont une majorité de chercheurs, qui ont croisé leursanalyses économiques, sociologiques et statistiques.L'ouvrage Actif'Agri (https://agriculture.gouv.fr/actifagri-de-lemploi-lactivite-agricole-determinants-dynamiques-et-trajectoires) décrit en détail, au fil de douze chapitres,le panorama qui en résulte. Cette note présente lesprincipaux enseignements de cet ouvrage.

Le chapitre 7 analyse le lien entre les performancesenvironnementales des exploitations et l'emploi etles activités qu'elles génèrent. Il montre quel'agriculture biologique se révèle généralement pluscréatrice d'emplois (salariés ou non) que l'agricultureconventionnelle, mais avec des impacts différenciésselon les productions et les bassins. Cette main-d’œuvre plus importante s’explique par certainespratiques agronomiques biologiques, d'une part, etpar la fréquence plus élevée de démarches decommercialisation en circuits courts et d’activités dediversification d'autre part.

Lien : http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Analyse__1451911.pdf

Source(s) : Analyse n° 145, novembre 2019

Février 2020 : Lancement de l'observatoire du prixdu lait bio

Le mensuel L'Éleveur Laitier publie les résultats de sonobservatoire du prix du lait 2019. Le magazine annonce,en parallèle, le lancement d'un observatoire du prix dulait bio en 2020.

En effet, grâce à un réseau d'éleveurs qui luitransmettent leurs factures, L'Éleveur Laitier est enmesure, depuis février 2020, de publier tous les mois lesprix du lait bio payés par les principales laiteries qui lescollectent.

Source(s) : Communiqué de presse L'ÉleveurLaitier, 10 février 2020

InfoMétha, le site d’information scientifique sur laméthanisation

Le 29 janvier 2020, le Centre Technique national duBiogaz et de la Méthanisation (CTBM) de l’ATEE(Association Technique Energie Environnement) etSolagro, avec le soutien de France Gaz Renouvelables,ont annoncé le lancement du site d’informationscientifique sur la méthanisation InfoMétha.

Afin de répondre aux questions sur les usages et lescaractéristiques de la méthanisation, ce site présenteun ensemble d’explications scientifiques relatives à latechnologie grâce aux multiples contributeurs et expertsqui continuent de l’alimenter au quotidien.

InfoMétha traite ainsi des effets dans le monde agricole,du traitement des déchets et des réseaux énergétiques.Les premières fiches couvrent les évolutions despratiques agricoles, les effets de l'épandage desdigestats, les retombées économiques du soutienpublic et les émissions de gaz à effet de serre.Avec trois niveaux de lecture, elles s'appuient sur lalittérature scientifique et rendent accessible l’essentieldes résultats de la recherche sur le sujet.

Site : https://www.infometha.org/

Source(s) : Communiqué de presse InfoMétha,29 janvier 2020

Loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaireet à l'économie circulaire

La loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la luttecontre le gaspillage alimentaire et à l'économie circulaireest parue au Journal Officiel de la République Françaisele 11 février 2020.

Lien : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041553759&categorieLien=id

Source(s) : JORF n°0035, 11 février 2020

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LES BRÈVES

Biopresse 263 - Février 2020 60

Jugement du conseil d’Etat sur les organismesissus de mutagénèse

Saisi par des associations et syndicats, le Conseild’État juge que les organismes obtenus par certainestechniques de mutagénèse doivent être soumis à laréglementation relative aux organismes génétiquementmodifiés (OGM). Il enjoint notamment au Gouvernementde modifier le code de l’environnement en ce sens,d’identifier au sein du catalogue des variétés de plantesagricoles celles qui ont été obtenues par mutagénèseet qui auraient dû être soumises aux évaluationsapplicables aux OGM et de mieux évaluer les risquesliés aux variétés de plantes rendues tolérantes auxherbicides (VRTH).

En vertu d'une directive européenne du 12 mars 2001,les OGM sont soumis à des procédures d’évaluation desrisques et d’autorisation préalables à toute mise sur lemarché ou dissémination dans l’environnement et à desobligations d’information du public, d’étiquetage et desuivi.

Cette directive a été transposée en droit français dans lecode de l’environnement, lequel ciblait jusqu’à présentles organismes obtenus par transgénèse, en excluantdu champ de la réglementation OGM l’ensemble desorganismes obtenus par mutagenèse.

Le Conseil d’État donne six mois au Gouvernementpour modifier en ce sens l’article D. 531-2 du code del’environnement qui transpose la directive européenne.

Lien : https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/certains-organismes-obtenus-par-mutagenese-doivent-respecter-la-reglementation-ogm

Source(s) : Conseil d'État, 7 février 2020

Grand débat bio : "Produire en bio, est-ce toujoursbon pour le climat ?"

Pour la 5ème édition du Grand débat bio, expertset agriculteurs sont venus débattre de la place del’agriculture biologique dans le changement climatique,le 10 décembre 2019, à Angers (49).

Les diaporamas des interventions sont disponiblesau lien : https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/evenements/grand-debat-bio-produire-en-bio-est-ce-toujours-bon-pour-le-climat-2019/

Source(s) : Chambres d'agriculture Pays de laLoire, janvier 2020

8ème édition du concours des Petits Reporters duBio

Le concours “Les Petits Reporters du Bio”, de l’AgenceBIO, consiste à réaliser un reportage sur l’agriculturebiologique avec une classe ou un atelier périscolaireavec l’aide du professeur des écoles ou d’un animateurautour des thèmes : “La bio dans mon restaurantscolaire”, “Les fruits et légumes de saison bio”, “Du bléau pain bio”, “L’élevage bio”, “De la vache au yaourt bio”,“La bio dans ma région”, “Notre potager bio”, ou toutautre sujet bio.

Deux modes de participation sont possibles :

• un journal « papier » de 4 pages ;• une vidéo d’une durée de 4 minutes maximum.

Il s’adresse à toutes les classes de CE1, CE2, CM1et CM2 de France métropolitaine et des Départementsd’Outre-Mer.

Date limite de participation : 30 avril 2020.

Lien : https://www.agencebio.org/2020/01/21/les-petits-reporters-du-bio/

Source(s) : Agence BIO, 21 janvier 2020

Qualité de l'eau : Paris va subventionner lesagriculteurs

La Ville de Paris va aider les agriculteurs qui exploitentdes terres situées dans ses zones de captage d’eau.Eau de Paris vient en effet de créer son propre régimed’aide, conçu avec et pour les agriculteurs et validé parla Commission européenne.

Le régime prévoit de conclure avec les agriculteursdes contrats de six à sept ans. Ces derniers pourrontrecevoir des financements s’ils s’engagent par exempleà se convertir au bio ou encore à limiter l’usagedes pesticides. Une partie de la rémunération esttoutefois conditionnée à l’atteinte d’un objectif chiffré deconcentration en nitrates dans l’eau souterraine.

Environ 200 exploitations devraient pouvoir bénéficierde ce système sur quatre aires d’alimentation decaptages d’Eau de Paris, pour un budget estimé autotal à 47 millions d’euros sur une dizaine d’années.Il sera financé à 80 % par l’agence de l’eau Seine-Normandie, qui consacre un budget dans le cadre duPlan national pour la biodiversité pour la mise en placede « paiements pour services environnementaux » afinde rémunérer des pratiques agricoles qui protègentl’eau et la biodiversité. Eau de Paris contribuera àhauteur de 20 %, soit 10 millions d’euros sur lesprochaines années.

Source(s) : Environnement Magazine,18 février 2020

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LES BRÈVES

61 Biopresse 263 - Février 2020

Pacte sur les Dates de Consommation de Too GoodTo Go

38 acteurs de la filière alimentaire (industriels,distributeurs, fédérations et associations deconsommateurs et de protection de l’environnement)présentent le premier Pacte sur les Dates deConsommation pour réduire le gaspillage alimentaire liéà ces dernières. Initié par Too Good To Go, le Pactecomprend 10 engagements ambitieux, concrets etmesurables, portant sur la gestion et la compréhensiondes dates de consommation. Soutenu par les Ministèresde la Transition Écologique et de l’Agriculture et del’Alimentation, l’objectif du Pacte est que l’ensemble desacteurs de la chaîne alimentaire le signent et s’engagentpour réduire le gaspillage alimentaire à leur tour.

Site : https://toogoodtogo.fr/fr

Source(s) : Communiqué de presse du Comité depilotage du Pacte sur les Dates de Consommation,

28 janvier 2020

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Biopresse 263 - Février 2020 62

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63 Biopresse 263 - Février 2020

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COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

Biopresse 263 - Février 2020 64

COORDONNÉESDES ÉDITEURS DESOUVRAGES CITÉS

ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCETél. : 01 40 04 50 50 - Fax : 01 40 04 50 [email protected]://www.acta.asso.fr

Index phytosanitaire ACTA 2020CHARBONNIER Edwige / PRINGARD Nathalie /MONTEIRO Amélie - 1068 p. - 46 €

BIO CONSOM'ACTEURS10 Rue Beaumarchais, 93 100 MONTREUIL - FRANCETél. : 01 44 11 13 [email protected]://www.bioconsomacteurs.org

Rapport d'activité 2018 Bio Consom'acteurshttps://www.bioconsomacteurs.org/sites/default/files/pdf/rapport_dactivite_2018_-_bd.pdfBIO CONSOM'ACTEURS - 20 p.

BIODYNAMIE SERVICESLes Crêts, 71 250 CHÂTEAU - FRANCETél. / Fax : 03 85 59 31 [email protected]://www.biodynamie-services.fr

Guide pratique pour le profil à la fourche bêche :Faire "le tour de plaine" et observer le sol à oeil nu :Les Cahiers de Soin de la Terre n°5

MASSON Pierre - 52 p. - 10 €

CAB PAYS DE LA LOIRE9 Rue André Brouard, BP 70510, 49 105 ANGERSCEDEX 02 - FRANCETél. : 02 41 18 61 40 - Fax : 02 41 18 61 41http://www.biopaysdelaloire.fr/

Fiches techniques : Adaptations des éleveurs-sesface aux changements climatiques

http://www.biopaysdelaloire.fr/changement-climatique-quelle-adaptation-pour-les-eleveurs-bio/CAB PAYS DE LA LOIRE - 5 p.

CARDÈRE ÉDITEUR19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000 AVIGNON - FRANCETél. : 06 03 17 85 65 - Fax : 09 72 13 11 [email protected]://www.cardere.fr/

L'économie agropastorale revisitéeAUBRON Claire / GARAMBOIS Nadège / NOZIÈRES-PETIT Marie-Odile / ET AL. - 133 p. - 20 €

CIIRPO (Centre Interrégional d'Information et deRecherche en Production Ovine)Le Mourier, 87 800 SAINT PRIEST LIGOURE -FRANCETél. : 05 55 00 63 72http://idele.fr/reseaux-et-partenariats/ciirpo.html

Des plaquettes de bois en litière pour les brebis etles agneaux

SAGOT Laurence - 8 p.

COLLECTIF INFO MEDOC PESTICIDES (CIMP)12 Place du Maréchal Juin, 33480 LISTRAC-MEDOC -FRANCEhttp://infomedocpesticides.fr

Enquête Apache 2http://infomedocpesticides.fr/category/etudes-rapports-scientifiques/COLLECTIF INFO MEDOC PESTICIDES (CIMP) /ASSOCIATION EVA POUR LA VIE (EPLV) - 12 p.

CONFÉDÉRATION PAYSANNE104 Rue Robespierre, 93 170 BAGNOLET - FRANCETél. : 01 43 62 04 [email protected]://www.confederationpaysanne.fr/

Prix agricoles en berne et inflation en rayonhttps://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=9321CONFÉDÉRATION PAYSANNE / UFC-QUE CHOISIR- 15 p.

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COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

65 Biopresse 263 - Février 2020

COMMISSION EUROPÉENNEB-1049 BRUXELLES - BELGIQUEhttp://ec.europa.eu/index_fr.htm

Expert Group for Technical Advice on OrganicProduction (EGTOP) : Feed III/Food V Report

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/food-farming-fisheries/farming/documents/final-report-egtop-feed-iii-and-food-v_en.pdfEGTOP (Expert Group for Technical Advice on OrganicProduction) - 29 p.

Expert Group for Technical Advice on OrganicProduction (EGTOP) : Final Report on PlantProtection IV

https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/food-farming-fisheries/farming/documents/final-report-egtop-plant-protection-iv_en.pdfEGTOP (Expert Group for Technical Advice on OrganicProduction) - 23 p.

Frequently asked questions on organic ruleshttps://ec.europa.eu/info/sites/info/files/food-farming-fisheries/farming/documents/organic-rules-faqs_en_0.pdfCOMMISSION EUROPEENNE - 55 p.

ECOZEPT1 Rue Saint Barthélémy, 34 000 MONTPELLIER -FRANCETél. : 04 67 58 42 27 - Fax : 04 67 58 42 [email protected]://www.ecozept.com

Natexpo Paris, 21 & 22 octobre 2019 : Evolution dela place des produits bio locaux dans les magasinsspécialisés en France

SCHAER Burkhard - 21 p.

ÉDITIONS ACTES SUDPlace Nina-Berberova, BP 90038, 13 633 ARLESCEDEX - FRANCETél. : 04 90 49 86 91 - Fax : 04 90 96 95 25http://www.actes-sud.fr

Manifeste pour une agriculture durableBOURGUIGNON Lydia / BOURGUIGNON Claude -70 p. - 9 €

ÉDITIONS FEMENVET21 Rue Père François Avrillon, 74 230 THÔNES -FranceTél. : 04 50 02 81 [email protected]://www.femenvet.fr

Les Pieds sur Terre : Retrouver le bon sensou disparaître : La biologie pour comprendrenotre dépendance au monde vivant, et commentfonctionne naturellement notre santé

LABRE Philippe - 288 p. - 24 €

ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE8 Cité Paradis, 75 493 PARIS CEDEX 10 - FRANCEhttp://www.lafranceagricole.fr/

Paysans-Boulangers : Le guide (très) pratique -Redonner de la valeur au grain

PELLETIER Adrien / IRHIR Yanis - 200 p. - 45 €

ÉDITIONS LAROUSSE21 Rue du Montparnasse, 75 283 PARIS CEDEX 06 -FRANCETél. : 01 44 39 44 00http://www.editions-larousse.fr/

Des plantes sauvages dans mon assiette ! :Identifier, cueillir et cuisiner la nature

CALENDULA Caroline / CUISSARD Emilie - 64 p. -5,95 €

Je fais mon compost : Secrets de fabrication et toursde main

SHEPHERD Allan - 64 p. - 5,95 €La révolution quotidienne : Les petits gestes font lesgrands changements : Manifeste pour le monde dedemain

QUÉVA Régine - 64 p. - 3,95 €

ÉDITIONS LOCUS SOLUSZAC de Run ar Puñs, 29 150 CHATEAULIN - FRANCETél. : 02 98 81 70 [email protected]://www.locus-solus.fr/

Graines d'une Bretagne d'avenirANTOINE Emmanuel / HAMON Xavier / ROELLINGEROlivier / ET AL. - 71 p. - 7,50 €

ÉDITIONS QUAERD 10, 78 026 VERSAILLES CEDEX - FRANCETél. : 01 30 83 35 48 - Fax : 01 30 83 34 49http://www.quae.com

Les mondes de l'agroécologieDORÉ Thierry / BELLON Stéphane - 174 p. - 12 €

FONDATION DANIEL & NINA CARASSO40 Avenue Hoche, 75 008 PARIS - FRANCETél. : +33 (0)1 44 21 87 [email protected]://www.fondationcarasso.org/fr

2èmes Rencontres de l'alimentation durable :Partager les expériences, inspirer la transition

https://www.rencontres-alimentation-durable.fr/fr/rencontres-alimentation-durable/bilan-2019FONDATION DANIEL & NINA CARASSO - 74 p.

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COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

Biopresse 263 - Février 2020 66

GERMINANCELa Rougerie, 49 140 SOUCELLES - FRANCETél. : 02 41 82 73 23 - Fax : 02 41 82 86 [email protected]://www.germinance.com/

Germinance : Semences biologiques etbiodynamiques : Catalogue 2020

https://www.germinance.com/images/imagesFCK/file/catalogue_2020_pour_site_internet.pdfGERMINANCE - 127 p.

GRAB (Groupe de Recherche en AgricultureBiologique)Maison de la Bio - 255 Chemin de la Castelette, BP11283, 84 911 AVIGNON CEDEX 9 - FRANCETél. : 04 90 84 01 70 - Fax : 04 90 84 00 [email protected]://www.grab.fr/

Screening de couverts végétaux pour une utilisationen couverts couchés

http://www.grab.fr/wp-content/uploads/2019/09/M18PACA_01101-02_ScreeningCouvertsPC.pdfVEDIE Hélène / SASSI Abderraouf / ROCHAT Chloé /ET AL. - 7 p.

Gestion agro écologique des punaises du chouhttps://orgprints.org/35481/1/CRImpulse2018.pdfLAMBION Jérôme - 7 p.

IFOAM EU GROUPRue du Commerce 124, 1000 BRUXELLES -BELGIQUETél. : + 32 22 80 12 23 - Fax : + 32 27 35 73 [email protected]://www.ifoam-eu.org

Taxation as a tool towards true cost accounting:Study on the reduction of VAT for organic products& increased taxes for environnementally unfriendlypesticides

https://www.ifoam-eu.org/sites/default/files/ifoameu_final_study_on_taxation_as_a_tool_towards_true_cost_accounting.pdfSACHSE Inka / BANDEL Tobias - 39 p.

IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change)c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue dela Paix - C.P. 2300, CH - 1211 GENEVA 2 - SUISSETél. : +41 22 730 8208/54/84 - Fax : +41 22 730 8025/[email protected]://www.ipcc.ch/

Climate Change and Land: An IPCC Special Reporton climate change, desertification, land degradation,sustainable land management, food security, andgreenhouse gas fluxes in terrestrial ecosystems

https://www.ipcc.ch/srccl/ARNETH Almut / BARBOSA Humberto / BENTON Tim /ET AL. - 41 p.

ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique)149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCETél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 66http://www.itab.asso.fr/

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http://www.itab.asso.fr/programmes/otoveil.phpLE BRIS Tiphaine / RUAULT Claire - 8 p.

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DEL'ALIMENTATION78 Rue de Varenne, 75 349 PARIS 07 SP - FRANCETél. : 01 49 55 49 55http://agriculture.gouv.fr

Programme National pour l'Alimentation : Territoiresen Action 2019-2023

https://agriculture.gouv.fr/programme-national-pour-lalimentation-2019-2023-territoires-en-actionMINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DEL'ALIMENTATION - 40 p.

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http://www.agriculture-durable.org/lagriculture-durable/lobservatoire-technico-economique/DIEULOT Romain / MEYER Alexis - 16 p.

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