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AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

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AGENDA

Du 28 octobre au 30 novembre 2019, dans les points de vente et en restauration scolaire, en France Opération Agneau Bio d’Automne, proposée par la Commission Bio d’Interbev https://www.agencebio.org/agenda/participez-a-loperation-agneau-bio-dautomne/ Du 2 au 11 novembre 2019, au Parc Floral de Paris (75) Salon Marjolaine https://salon-marjolaine.com/ Du 7 au 10 novembre 2019, à Madrid (Espagne) Salon BioCultura http://www.biocultura.org/ Le 9 novembre 2019, à Mèze (34) Rencontres Internationales des Semences Paysannes https://www.semencespaysannes.org/les-semences-paysannes/seme-ta-resistance-2019.html Les 11 et 12 novembre 2019, à Marrakech (Maroc) EU/North-African Conference on Organic Agriculture http://www.eu-nacoa2019.bio/ Les 13 et 14 novembre 2019, en Provence-Alpes-Côte d’Azur Journées Techniques de l’Arboriculture Biologique Pommes et Poires Provence-Alpes-Côte d’Azur Le 13 novembre 2019 pour le secteur SUD : Départements 13 & 84 Le 14 novembre 2019 pour le secteur NORD : Départements 04 & 05 https://paca.chambres-agriculture.fr/nos-evenements/detail-de-levenement/actualites/05-84-journees-techniques-de-larboriculture-biologique-pommes-poires/ Le 14 novembre 2019, à Paris (75) 12ème édition des Assises de l’Agriculture Biologique, organisées par l’Agence BIO https://www.agencebio.org/agenda/assises-de-lagriculture-biologique/ Le 14 novembre 2019, à Vannes (56) Colloque « Oser la bio pour son territoire » https://www.agrobio-bretagne.org/actualites/un-colloque-pour-oser-la-bio-sur-son-territoire-le-14-novembre-a-vannes/ Les 14 et 15 novembre 2019, à Paris (75) Formation ITAB : « Fertilisation organique et compostage en agriculture biologique » http://www.itab.asso.fr/formations/formations.php Le 26 novembre 2019, à VetAgro Sup, à Lempdes (63) Rencontre ADMM « Les systèmes d’élevage économes et autonomes en Massif Central : Témoignages et échanges » http://www.agriculture-moyenne-montagne.org/IMG/pdf/-5.pdf Les 30 novembre et 1er décembre 2019, à Tours (37) Biotyfoule, salon des vignerons bio tourangeaux http://www.biotyfoule.org/ Le 3 décembre 2019, à Bruxelles (Belgique) « IFOAM EU Meets Business – Bringing the organic food industry together » https://www.ifoam-eu.org/en/events/ifoam-eu-meets-business-bringing-organic-food-industry-together-0

AGENDA (SUITE)

Du 9 au 11 décembre 2019, à Valence et Avignon (26, 84) Journées Techniques Arbo Bio http://www.grab.fr/journees-techniques-arbo-bio-9-10-et-11-dec-2019-a-valence-avignon-26-84-12619 Le 10 décembre 2019, à Angers (49) Grand débat bio : Produire en bio, est-ce toujours bon pour le climat ? https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/index.php?id=2940153 Le 12 décembre 2019, à Paris (75) Colloque de restitution du projet Casdar Bt ID « Bacillus Thuringiensis est-il un Bacillus cereus comme les autres ? » https://www.adria-formationagroalimentaire.fr/index.php?rub=actualites_2#pub_aff_breve.1554 http://www.itab.asso.fr/actus/btid.php Du 24 au 27 janvier 2020, à Paris (75) Salon Permae (salon dédié à la permaculture, l’agroécologie et au jardinage au naturel) https://www.salon-permae.com/ Du 27 au 29 janvier 2020, à Montpellier (34) Millésime Bio 2020 https://www.millesime-bio.com/ Du 5 au 8 février 2020, au Goetheanum, à Dornach (Suisse) Congrès international d'agriculture biodynamique : « Chemins vers le spirituel dans l’agriculture » https://www.sektion-landwirtschaft.org/fr/lwt/2020/ Du 22 février au 1er mars 2020, à Paris (75) Salon International de l’Agriculture https://www.salon-agriculture.com/ Du 28 février au 1er mars 2020, à Angers (49) Salon Zen&Bio http://www.salon-zenetbio.com/ Les 25 et 26 mars 2020, à Valence (26) B.I.O.N’DAYS 2020 https://www.biondays.com/ Du 27 au 29 mars 2020, à Tours (37) Salon Zen&Bio http://www.salon-zenetbio.com/ Du 17 au 19 avril 2020, à Bordeaux (33) Salon Zen&Bio http://www.salon-zenetbio.com/ Du 21 au 27 septembre 2020, à Rennes (35) Organic World Congress 2020 (Congrès Mondial Bio 2020) https://owc.ifoam.bio/2020 Les 22 et 23 septembre 2020, à Retiers (35) Salon La Terre est Notre Métier https://www.salonbio.fr/

Pour plus de dates d’évènements bio :

www.abiodoc.com

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3 Biopresse 259 - Octobre 2019

SOMMAIRE

Productions animales ............................................ 4Apiculture .................................................................. 4Elevage .................................................................... 5

Productions végétales ......................................... 19Arboriculture ........................................................... 19Autres cultures ....................................................... 21Grandes cultures .................................................... 22Maraîchage ............................................................. 25Petits fruits ............................................................. 27Plantes aromatiques et médicinales ....................... 27Protection phytosanitaire ........................................ 28Sol .......................................................................... 29Viticulture ................................................................ 30

Marché ................................................................... 32Filière ...................................................................... 32Qualité .................................................................... 42Santé ...................................................................... 42Statistiques ............................................................. 43

Ecologie et ruralité ............................................... 45Agriculture durable ................................................. 45Agriculture-environnement ...................................... 45Développement rural .............................................. 48Environnement ....................................................... 51

Vie professionnelle ............................................... 53Etranger .................................................................. 53Organisation de l'Agriculture Biologique ................. 56Réglementation ...................................................... 57

Recherche et système spécifique ....................... 58Biotechnologies ...................................................... 58Recherche .............................................................. 59Ressources génétiques .......................................... 59

BREVES ABIODOC ............................................... 60Bulletin d'abonnement ............................................ 71Tarifs du service documentaire ............................... 71Bon de commande ................................................. 72Coordonnées des éditeurs des ouvrages cités ......... 73

DIRECTEUR DE PUBLICATIONEtienne JOSIEN - Directeur général adjoint de VetAgro Sup

RÉDACTRICE EN CHEFSophie VALLEIX - Responsable d'ABioDoc

RÉALISATIONEsméralda RIBEIRO et Anna CARRAUD

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :Aurélie BELLEIL, Charlotte QUERNET, Esméralda RIBEIRO, AgnèsROUSSEL, Myriam VALLAS, Sophie VALLEIX

Revue éditée et imprimée par ABioDocCentre National de Ressources

en Agriculture Biologique,avec le soutien du ministère del’Agriculture et de l'Alimentation,

du Commissariat de Massif - Massif Central,de la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes

VetAgro SupCampus agronomique de Clermont

89, Avenue de l’EuropeBP 35 - 63370 LEMPDES (France)

Tél : 04.73.98.13.99 - Fax : 04.73.98.13.98 [email protected] - www.abiodoc.com

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 4

PRODUCTIONS ANIMALES

APICULTURE

Rencontre avec Valérie Geoffroy, cheffed'exploitation de l'Abeille Champenoiseà Prosnes (51)

RINGEISEN Christophe

Valérie Geoffroy a démarré l'apiculture en 2012 enamatrice, puis elle a suivi plusieurs formations, avant des'installer, le 1er janvier 2016 (51). Elle s'est engagéeen bio l'année suivante. Dans cet entretien, elle décritl'importance des échanges qu'elle a eus avec descollègues professionnels expérimentés pour évoluerdans ses techniques et ses pratiques, les raisons deson passage en bio et les changements qui en ontdécoulé, notamment dans le traitement contre le varroa.Elle produit du miel et de la gelée royale, mais ne faitpas de transformation, par manque de temps.

http://www.bioenlorraine.org/lettres-abMots clés : GELEE ROYALE / MIEL / DEVELOPPEMENTRURAL / INSTALLATION AGRICOLE / CONVERSION /ELEVAGE BIOLOGIQUE / APICULTURE / TEMOIGNAGE /TRAJECTOIRE / VARROA / MARNELES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DUGRAND EST N° 15, 01/02/2019, 2 pages (p. 10-11)

réf. 259-032

Une apiculture malade del’intensification agricole

NOISETTE Christophe

Dans cette interview, Anne Furet, juriste à l’Unionnationale de l’apiculture française, explique lesraisons pour lesquelles l’apiculture se porte mal.Selon elle, il existe deux raisons principales à cephénomène : l’utilisation de pesticides et les aléasclimatiques. L’effondrement des colonies est aujourd’huimultifactoriel mais certaines causes jouent un rôle plusimportant que d'autres. Par ailleurs, les apiculteurssont aussi confrontés aux difficultés de marché liéesà la forte importation de miel bas prix de faiblequalité. Pour soutenir la filière apicole, un ProgrammeApicole européen existe et finance des aides (actionsde recherche, reconstitution du cheptel, etc.), mais laproportion versée à l’apiculture reste très marginaleface au montant consacré à l’agriculture. Un documentd’orientation (Bee guidance document), réalisé parl’EFSA en 2013, pourrait fortement aider les apiculteurss’il était appliqué, mais les États de l’Union Européennes’y opposent. Anne Furet rappelle l’importance desabeilles dans la biodiversité sauvage et dans lapollinisation des plantes cultivées (35 % de nosressources alimentaires). Au-delà des abeilles, lesautres espèces butineuses sont en danger, 75 % de labiomasse volante a disparu entre 1989 et 2013.

Mots clés : DECLIN / DEPOPULATION / INTERVIEW /SYNDROME D'EFFONDREMENT DES COLONIES / AIDE AL'AGRICULTURE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /POLLUTION PAR LES PESTICIDES / APICULTURE /PESTICIDE / ABEILLE / ABEILLE DOMESTIQUE / ABEILLESAUVAGE / INSECTE POLLINISATEUR / EUROPE / FRANCEINF'OGM, LE JOURNAL N° 156, 01/07/2019, 2 pages (p. 20-21)

réf. 259-127

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PRODUCTIONS ANIMALES

5 Biopresse 259 - Octobre 2019

ÉLEVAGE

Engraissement en agriculturebiologique : Améliorer la finition desfemelles

BISSON Pascal

En élevage bovin viande biologique, le marché de lafemelle se développe. Il est alors nécessaire d’évaluerle potentiel de la femelle pour définir quel type de finitionsera économiquement le plus viable. La note d’étatcorporel (NEC) entre en jeu. Les vaches maigres (NECà 1,4) nécessiteront 60 jours de finition de plus que lesvaches en état (NEC à 2,4). De même, les femelles àfort développement squelettique (DS) ont des duréesde finition plus longues. Concernant les vaches les plusâgées, il est préférable de limiter les durées de finitioncar, passé un certain âge, le gain moyen quotidien(GMQ) diminue. Les besoins alimentaires en finitionsont définis sur les tables INRA, la priorité étant, en AB,d’obtenir des fourrages de haute densité énergétique.Différentes rations types et méthodes de distributionsont possibles, tant que la durée d’engraissement àl’auge maximale de 90 jours est respectée.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : ALIMENTATION DES ANIMAUX / BOVINVIANDE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RATION / TECHNIQUED'ALIMENTATION / ENGRAISSEMENT / FINITION / VACHEALLAITANTE / VACHE DE REFORME / ETAT CORPOREL /FOURRAGE / GAIN MOYEN QUOTIDIEN (GMQ) / BESOINALIMENTAIRE / DEUX SEVRES / PAYS DE LA LOIRE / MAINEET LOIREPROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9)

réf. 259-004

Conversion à l’agriculture biologique :La filière laitière interroge les facteurs deréussite

MOUCHARD Thierry

Dans le cadre du Projet CASDAR Résilait, les facteursde résilience des systèmes laitiers ont été analysés.La résilience étant la capacité d’une exploitation à faireface ou à s’adapter aux aléas et à retrouver sa situationinitiale. Dans les trois productions laitières biologiques(bovins, ovins et caprins), deux types de risquesmenacent les exploitations : les perturbations externes(spécifiques à la filière bio ou non : concurrence,charges opérationnelles, etc.) et les perturbationsinternes (charge de travail, problèmes techniques, etc.).Deux études ont été menées pour étudier la résiliencede ces exploitations, en se basant sur l’autonomie, laviabilité économique et la cohérence globale dans lagestion de l’exploitation comme principaux indicateurs.Chez les éleveurs bovins, un comportement réactif, unecapacité d’anticipation, un volume de travail maîtriséet un nombre restreint de vaches orientent vers plusde résilience. Concernant les exploitations ovines etcaprines, l’évolution de la satisfaction économique estliée à l’évolution de la productivité individuelle desanimaux. Dans tous les cas, en termes de résilienceéconomique, avoir moins de charges de structuresemble positif. Selon Maëlys Bouttes, en thèse surla période de conversion, les éleveurs dressent unbilan positif de leur conversion, notamment concernantl’accompagnement.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : CAPRIN / RESILIENCE / AIDE A LA CONVERSION /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / FILIERELAIT / CHARGE DE STRUCTURE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /CONVERSION / BOVIN LAIT / ETUDE / OVIN LAIT /OPTIMISATION / ENQUETE / FRANCE / ELEVAGE LAITIERPROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 3 pages (p. 13-15)

réf. 259-005

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 6

Réduire la voilure pour travailler moins ?

COULOMBEL Morgane

Dans les Côtes-d’Armor, Amaury Lechien s’est installéen 2009, à la retraite de son père, sur l’exploitationfamiliale avec pour objectif de réduire les charges del’exploitation. Auparavant, l’exploitation était composéede 44 ha (20 ha de prairies, 12 ha de céréales et12 ha de maïs) et 30 vaches laitières (200 000 Lde lait). Amaury a investi pour racheter le cheptelet le matériel agricole. La ferme a depuis évolué, lasurface en prairies a doublé, une conversion en bioa été entamée en mai 2018 et Amaury envisage deréduire le troupeau à 25 vaches. Il a aussi organiséles vêlages afin de ne pas avoir à élever de veaux enhiver, ce qui simplifie le travail. Pour réduire son tempsde travail (40 à 45 heures / semaine actuellement),Amaury délègue beaucoup de travaux à une entreprisede travaux agricoles et effectue des monotraites àl’occasion, notamment le dimanche. Amaury prend 10 à15 jours de vacances par an, mais déplore tout de mêmela difficulté à se faire remplacer.

Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT /ORGANISATION DU TRAVAIL / TEMPS DE TRAVAIL /TEMOIGNAGE / TRAJECTOIRE / CONVERSION / COTESD'ARMORECHO DU CEDAPA ET DE L'ADAGE (L') N° 141, 01/03/2019,1 page (p. 4)

réf. 259-026

Le toastage des protéagineux

COULOMBEL Morgane

Face au contexte actuel (fluctuation des prix, impactsenvironnementaux, etc.), l’autonomie dans les élevageslaitiers, notamment pour l’alimentation du cheptel,est de plus en plus recherchée. La production deconcentrés à partir de protéagineux se développe. Unetechnique se démarque : le toastage. Ce traitementpermet de diminuer la dégradabilité de la protéinedans le rumen des vaches. Les protéagineux sonttriés, puis la cuisson se fait à 120°C pour ne pasimpacter la valeur alimentaire. Le toastage permet alorsune meilleure conservation, une hausse globale de laproduction laitière malgré une baisse des taux, unevaleur alimentaire améliorée et une autonomie pourl’éleveur. En revanche, l’utilisation de 20L de fioul / tpour la transformation des graines questionne. AntoineBiteau, éleveur bio, utilise le toasteur mobile acheté parsa CUMA depuis 2015, et constate un gain d’intérêt dela part des éleveurs. Il témoigne d’une augmentation de500 L de lait par vache à l’année sur son troupeau deMontbéliardes, sans noter un changement sur les taux.Pour lui, toaster soi-même est rentable, notammentcar il est en bio. Cette affirmation est à adapter enagriculture conventionnelle. Il met cependant en gardesur la technicité requise.

Mots clés : CONSERVATION / ELEVAGE / ELEVAGELAITIER / TOASTAGE / TOASTEUR MOBILE / AUTONOMIEALIMENTAIRE / AUTONOMIE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /TEMOIGNAGE / CONCENTRÉ / VALEUR ALIMENTAIRE /PRODUCTION LAITIERE / PROTEAGINEUX / FRANCE /VENDEE / FEVEROLE / ALIMENTATION DES ANIMAUX /BOVIN LAIT / DONNEE ECONOMIQUEECHO DU CEDAPA ET DE L'ADAGE (L') N° 141, 01/03/2019,2 pages (p. 6-7)

réf. 259-027

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PRODUCTIONS ANIMALES

7 Biopresse 259 - Octobre 2019

L’installation en élevage de bufflonnes,pas simple !

COULOMBEL Morgane

Fanny Bertrand, non issue du milieu agricole, s’estpassionnée pour l’élevage de bufflonnes, notammentpour la production de mozzarella. Elle s’installe en bioen 2017. Ayant juste un BPREA polyculture-élevageen poche, quelques expériences et s’installant horscadre familial, les premières démarches s’avérèrentdifficiles, que cela soit d’un point de vue administratif outechnique. Très peu de références existent en Francesur la production de lait de bufflonnes, ce qui ne luifacilite pas la tâche. Sa première boule de mozzarellaest finalement vendue en juin 2018. L’objectif estdésormais de fabriquer 2400 boules de mozzarella parsemaine d’ici 2021.

Mots clés : ELEVAGE BIOLOGIQUE / TRANSFORMATIONLAITIERE / INSTALLATION AGRICOLE / FROMAGE /INSTALLATION HORS CADRE FAMILIAL / BUFFLONNE /COTES D'ARMOR / TRANSFORMATION A LA FERME /TEMOIGNAGE / TRAJECTOIREECHO DU CEDAPA ET DE L'ADAGE (L') N° 141, 01/03/2019,1 page (p. 8)

réf. 259-028

Mesures biologiques : utiliser lesprédateurs naturels des mouches

BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE

Les mouches domestiques peuvent êtreparticulièrement gênantes en élevage. Pour luttercontre les invasions, il existe plusieurs parasites,utilisables dans le cadre d'une lutte biologique.Cet article présente deux mini-guêpes parasitoïdes,Muscidifurax et Spalangia. Celles-ci agissent enpondant dans les pupes de mouches. La mini-guêpese développe ensuite en se nourrissant de cette pupe.Les deux espèces présentées ici sont relativementcomplémentaires puisque la première parasite lespupes de mouches présentes dans les trois premierscentimètres de litière alors que la seconde agitplus en profondeur. Muscidifurax et Spalangia setrouvent d'ailleurs dans le commerce dans un contenantcommun. Les conditions d'utilisation optimales sontprécisées : surface à traiter, moments d'intervention,lieux de dispersion des mini-guêpes, etc.

Mots clés : INSECTE PREDATEUR / ELEVAGE / BATIMENTD'ELEVAGE / LITIERE / PARASITOIDE / FRANCE / MOUCHE /INSECTE AUXILIAIRE / SANTE ANIMALEBULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE N° 898, 01/04/2019,1 page (p. 10)

réf. 259-074

L'herbe, première ressource pour tendrevers l'autonomie alimentaire

BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE

L'autonomie alimentaire d'un élevage passe notammentpar la production d'herbe, première ressource enénergie et en protéines. Toutefois, la conduite desprairies demande une forte technicité pour assurer laproduction d'un fourrage de qualité, celle-ci étant aussifortement liée à d'autres facteurs tels que les conditionspédoclimatiques. Cet article, inspiré d'un communiquédu Gnis, apporte quelques éléments sur la valeuralimentaire des prairies et son évolution selon différentsfacteurs : le stade de récolte, la hauteur d'exploitation,le mode d'exploitation (fauche ou pâture), le choix desespèces et variétés, etc.

Mots clés : ELEVAGE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE / VALEURALIMENTAIRE / HERBE / PRAIRIE / CONDUITE DE LAPRAIRIE / STADE DE VEGETATION / FRANCEBULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE N° 898, 01/04/2019,3 pages (p. 18-20)

réf. 259-075

S’installer encore en bovins lait ?

LEFEVRE Mathilde

L’installation en élevage laitier n’a pas la cote auprèsdes porteurs de projets non issus du milieu agricole.Pourtant, Gwennenn et Louis, non issus du milieuagricole, se sont installés en 2018 avec des vacheslaitières bio en Ille-et-Vilaine. Ce type d’élevage estsouvent catégorisé : trop d’astreinte, filière industrielle,lourds investissements, etc. Ces deux jeunes éleveursprouvent le contraire. Dans le but de limiter leur tempsde travail tout en restant éthiques, ils ont choisi lacommercialisation en filière longue avec Biolait. Ilsont aussi fait le choix de regrouper les vêlages afind’arrêter la traite en hiver, ce qui permet de limiter letravail et de se faire remplacer facilement. Toujoursdans cette optique, ce couple a opté pour le passageen monotraite sur une partie de l’année. Grâce àtoutes ces adaptations, Gwennenn et Louis visent, àl’année, un temps de travail de 30h/semaine/personne.Bien que les investissements restent conséquents etla technique longue et difficile à acquérir, ce jeunecouple montre qu’une installation avec vaches laitièrespeut correspondre à des exigences éthiques ainsi qu'entermes de temps de travail.

Mots clés : INSTALLATION AGRICOLE / TEMPS DE TRAVAIL /INSTALLATION HORS CADRE FAMILIAL / BOVIN LAIT /ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / ILLE ET VILAINE /ORGANISATION DU TRAVAILLA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE N° 88, 01/04/2019,1 page (p. 10)

réf. 259-098

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PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 8

Clôtures : trucs et astuces desadhérents

BROSSILLON Vincent

La mise en place de clôtures peut être un frein dansl’orientation vers un système pâturant. Deux adhérentsdu Grapea partagent leurs astuces. Le premier utiliseun utilitaire pour dérouler les fils et planter les piquets.Quant à l’autre, il utilise un outil permettant de porterd’une seule main une bobine et une trentaine de piquets,se servant ainsi de l’autre pour planter.

Mots clés : ELEVAGE / CLÔTURE / PATURAGE /TEMOIGNAGE / PRAIRIE / VENDEE / ORGANISATION DUTRAVAILATOUT TREFLE (L') N° 92, 20/03/2019, 1 page (p. 9)

réf. 259-101

Fermoscopie GAEC Les Aventuriers :Changer de système, ça se connaît

BROSSILLON Vincent

Suite à un ras-le-bol global de leur système deproduction, Jean et François Martineau, éleveurs enbovins lait, ont décidé de se diriger vers un systèmeplus extensif, basé sur le pâturage et de se convertirà l’agriculture biologique. Ce changement s’est faitrapidement grâce à des visites d’exploitations similairesconduites en bio et à de nombreuses formations (huilesessentielles, pâturage, cheptel, etc.). Aujourd’hui, ilssont passés de 10 à 50 ares accessibles par vacheet de 170 g/l à 60 g/l de concentrés. La productionde lait a baissé d’un tiers, mais ils ont diminué lesconcentrés et le lait est mieux valorisé en bio. Jeanet François reconnaissent la difficulté technique de cesystème pâturant nécessitant de bonnes connaissancesagronomiques et sensible aux aléas. Grâce à cechangement, les éleveurs se sentent plus à l’aise dansleur métier et visent maintenant l’autonomie alimentaire,financière et décisionnelle.

Mots clés : AUTONOMIE / RESULTAT TECHNICO-ECONOMIQUE / SYSTEME DE PRODUCTION / CONVERSION /BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE /PATURAGE / VENDEEATOUT TREFLE (L') N° 92, 20/03/2019, 3 pages (p. 6-8)

réf. 259-102

Focus : Estimer ses stocks sur pieds

ATOUT TREFLE (L')

Les estimations de stocks d’herbe sur pied se fonten 2 étapes. La première étape consiste à estimer laquantité d'herbe disponible dans le paddock (en fonctionde la hauteur d'herbe, des normes de quantité et dela surface). La 2ème étape correspond au calcul dela consommation journalière du troupeau à l'herbe,comparée à la quantité disponible dans le paddock afinde déterminer le nombre de jours de présence desanimaux sur ce paddock. Les chiffres clés concernantces calculs sont fournis dans l'article.

Mots clés : DONNEE TECHNIQUE / ELEVAGE / STOCKD'HERBE DISPONIBLE / ESTIMATION / MISE A L'HERBE /BOVIN / PATURAGE / BESOIN ALIMENTAIRE / INDICE DECONSOMMATION / FRANCE / GESTION DU PATURAGE / AIDEA LA DECISIONATOUT TREFLE (L') N° 92, 20/03/2019, 2 pages (p. 10-11)

réf. 259-103

Valoriser les chevreaux pour unecohérence du système d’élevage

MERLE Laure-Anne

Dans le cadre du projet Food Heroes, qui chercheà revaloriser les aliments peu commercialiséspour l’alimentation humaine, la CAPdL, l’AC3A(Association des Chambres d’Agriculture de l’ArcAtlantique) et le Laval Mayenne Technopole ontlancé une expérimentation sur la viande de chevreau.Classiquement, les chevreaux sont vendus à quelquesjours pour 3 € par tête, puis destinés à l’export après2 mois d’engraissement. Le projet a testé l'élevage dechevreaux jusqu’à 6-8 mois. Calqué sur un modèledéjà présent au Royaume-Uni, ce système permetsurtout de compenser le coût du lait nécessaire jusqu'ausevrage. Car, dans un second temps, l’alimentation estmoins coûteuse. Ainsi, le poids carcasse de l’animalà la vente est bien plus élevé. Ce choix semble doncéconomiquement viable, à condition de faire connaîtrecette viande. En 2018, cinq agriculteurs bio des Paysde la Loire ont testé cette méthode et l’ont reconduiteen 2019. Les chevreaux ont été abattus avec unpoids moyen de 17 kg de carcasse, variable selon lesitinéraires techniques adoptés.

http://www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/bulletins-techniques/technibio/Mots clés : ELEVAGE / FILIERE CAPRINE / CAPRIN /VIANDE CAPRINE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / VALORISATION /ENGRAISSEMENT / CHEVREAU / EXPERIMENTATION / PAYSDE LA LOIRE / FILIERE VIANDE / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENTTECHNI BIO N° 81, 01/04/2019, 1 page (p. 4)

réf. 259-105

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PRODUCTIONS ANIMALES

9 Biopresse 259 - Octobre 2019

Repères de fonctionnement en élevageslaitiers bio

HUCHON Jean-Claude

Comme chaque année, les résultats des élevagesbio des Pays de la Loire ont été publiés. En 2017,le revenu moyen était de 24 000 €/UTH et le prixmoyen du lait de 477 €/1 000L. Les éleveurs laitiersbio misent sur une efficacité économique basée surun minimum d’intrants et un maximum d’autonomie.Les résultats économiques observés montrent qu’unsystème fourrager intermédiaire (>85 % d’herbe)semble être le plus résilient économiquement. Lacohérence entre la part de pâturage (importante), lechargement et la conduite du troupeau est présentéecomme un facteur clé de l’efficacité. En 2018, suite aumanque de fourrages, la baisse de revenu est estiméeentre 5 000 et 10 000 €/UTH. Les éleveurs sont invitésà faire le point chaque année sur leur stratégie deproduction afin de l’adapter et notamment de pouvoirprévenir les aléas.

http://www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/bulletins-techniques/technibio/Mots clés : REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / BOVINLAIT / SYSTEME FOURRAGER / ELEVAGE LAITIER / ELEVAGEBIOLOGIQUE / COMPARAISON / CONDUITE DU TROUPEAU /SYSTEME TOUT HERBE / CHARGEMENT / PAYS DE LA LOIRETECHNI BIO N° 81, 01/04/2019, 1 page (p. 5)

réf. 259-106

L’aménagement et la valorisation deparcours à haute valeur protéique –témoignage de Jérôme Caillé (79 –Largeasse)

BORDEAUX Célia

En 2011, Jérôme Caillé est passé en bio et a monté sonpremier poulailler (480 m²) avec le groupement BodinVolailles. Ce groupement encourage les plantationssur le parcours, en fixant une prime sur le kilo vifvendu destinée aux éleveurs qui s’engagent dansune démarche agroforestière (plantation de 1250 à2000 arbres pour un bâtiment de 480 m²). Grâce àson expérience, Jérôme Caillé conseille sur les espècesà semer sur le parcours. Selon lui, il faut tout mettreen œuvre pour que les volailles sortent d’elles-mêmes,en semant des mélanges d’espèces dont elles sontfriandes, comme le trèfle. Pour gérer les sorties detrappes où pratiquement rien ne tient en raison dupiétinement, Jérôme sème les restes de semences deses cultures céréalières. Pour la mise en place duprojet, Jérôme Caillé conseille d’anticiper au maximuml’implantation des parcours, même avant le démarragedu chantier, notamment pour l’effet ombragé des arbreset pour une meilleure implantation du parcours enherbe. L’entretien des parcours se fait au broyeur ouà la faucheuse en fonction des lots prévus et desattirances des volailles. Au niveau de la conduite,toutes les trappes sont ouvertes, de jour comme denuit. Le parcours est entièrement grillagé et électrifiéafin d’éviter l’attaque de nuisibles comme les renards.L’aliment bio coûtant très cher, l’intérêt économique del'accès aux parcours reste majeur.

http://www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/bulletins-techniques/technibio/Mots clés : PRODUCTION AVICOLE / VOLAILLE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / GESTION DES PARCOURS / TEMOIGNAGE /BÂTIMENT AVICOLE / DEUX SEVRES / AVICULTURETECHNI BIO N° 81, 01/04/2019, 2 pages (p. 6-7)

réf. 259-107

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Biopresse 259 - Octobre 2019 10

Le concept des « aires fonctionnelles »en élevage biologique porcin

FERCHAUD Stéphane

En Autriche, le concept des « aires fonctionnelles » pourconduire des élevages porcins biologiques convainc,notamment en maternité. Ce concept est fondé surl’organisation en trois zones « fonctionnelles » à sensunique de circulation : une zone de déjection (courettes),une zone d’alimentation (couloir) et une zone de repos.Les courettes sont des espaces faciles à nettoyer et lesanimaux sont encouragés à n’utiliser que cet espacepour leurs déjections afin de laisser les autres espacespropres. Les courettes comprennent les abreuvoirs etles fourrages grossiers, qui, une fois au sol, permettentune « absorption » des jus et donc une diminutionde la fréquence d’entretien (raclage hebdomadaire).Le couloir d’alimentation est un passage obligatoirepour rejoindre la zone de repos et propose l’alimentconcentré. La zone de repos, dans le cas de maternité,comprend un nid à porcelets chauffé, ainsi qu’unespace d’alimentation pour les porcelets. A la stationexpérimentale Raumberg-Gumpenstein, les résultatsprésentent 10.3 porcelets sevrés à six semaines pour12.8 nés vifs, performances qui satisfont les éleveurs.

http://www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/bulletins-techniques/technibio/Mots clés : STATION D'EXPERIMENTATION / CONDUITED'ELEVAGE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / LOGEMENT DESANIMAUX / CONCEPT / PORCIN / BATIMENT D'ELEVAGE /PORCHERIE / AUTRICHETECHNI BIO N° 81, 01/04/2019, 2 pages (p. 7-8)

réf. 259-108

Porc bio : les règles de biosécurité

KERAVAL Gérard

Afin d’éviter l’apparition de la peste porcine africaine(PPA), dont des cas ont récemment été recensés enBelgique, la France a mis en place des règles debiosécurité. Dans un premier temps, le secteur frontaliersera entièrement clôturé et la totalité des sangliersprésents dans la zone seront abattus. L’État a pris unarrêté le 16/10/2018 relatif aux mesures de biosécuritépour les élevages. Ces mesures sont à la fois externeset internes : elles visent à la fois à empêcher le risqued’introduction d’agents pathogènes dans les élevageset à limiter leur circulation à l'intérieur. En raisonde l’obligation, en agriculture bio, de laisser un libreaccès aux animaux à une aire d’exercice extérieure,la biosécurité externe est capitale, il devient doncobligatoire pour les éleveurs de plein air de délimiter laparcelle avec une clôture, de connaître l’origine de lapaille (qui ne peut pas provenir d’une zone PPA), de seprémunir contre les rongeurs et de porter une attentionparticulière à tous les acteurs intervenant sur l’élevage.Des formations de biosécurité sont dispensées à tousles détenteurs de porcs.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : BIOSECURITE / SANTE ANIMALE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / PREVENTION / PORCIN / MALADIEINFECTIEUSE / FRANCE / PLEIN-AIRPROFILBIO N° 6, 01/03/2019, 2 pages (p. 5-6)

réf. 259-111

Page 11: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

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11 Biopresse 259 - Octobre 2019

Elevage de chevrettes en AB :Bases réglementaires et implicationstechniques

DESMAISON Philippe

En élevage caprin, la gestion des chevrettes est un pointcrucial, d’autant plus en AB car il faut alors tenir compted’un cahier des charges réfléchi transversalement àtoutes filières et qui peut être porteur de fragilitéquand il s’agit de l’appliquer à l’élevage caprin. Ainsi,cet article revient sur les points d’alerte à avoir entête en AB sur trois phases clés de la conduitedes chevrettes : la phase lactée, le sevrage et lepâturage. Au démarrage, l’utilisation de lait en poudrebio reste une pratique acceptée, même si le lait maternelest préférable. Par contre, l’utilisation d’un lait enpoudre conventionnel n’est pas possible sauf en casde préconisation vétérinaire. Dans ce dernier cas, leschevrettes sont déclassées mais peuvent rester surla ferme sans constituer un cas de mixité interdite.Concernant le sevrage, le cahier des charges indiquequ'il ne peut avoir lieu avant 45 jours. Ceci est plutôtun plus, vu qu’un sevrage à partir de 45 jours avec unpoids de l’ordre de 14 kg reste très cohérent d’un pointde vue technique et économique. La dernière phaseclé concerne la mise à l’herbe. Si cette dernière esttrop précoce, cela peut avoir de forts impacts sur lacroissance des chevrettes. Or, le respect du cahier descharges au sens strict implique qu’un ruminant sevrédoit avoir accès aux pâturages pour brouter à chaquefois que possible. Pourtant, si on veut des chevrettesavec une bonne croissance, notamment avec un objectifd’une première mise en lutte à 8/9 mois, l’idéal est plutôtune mise à l’herbe à 4 mois et de se limiter avant àune alimentation en chèvrerie avec accès à une aired’exercice.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : POUDRE DE LAIT / CAHIER DES CHARGES /ELEVAGE BIOLOGIQUE / REGLEMENTATION EUROPEENNE /ALIMENTATION DES ANIMAUX / MISE A L'HERBE / SEVRAGE /CAPRIN / CHEVRETTE / PATURAGE / JEUNE ANIMAL /FRANCEPROFILBIO N° 6, 01/03/2019, 2 pages (p. 19-20)

réf. 259-113

Dossier : Bio : De la difficultéd’engraisser tous les mâles bio

D'ALTEROCHE François

En production bovin viande biologique, le constat estdouble : la demande et l’offre sont en croissance (lestonnages d’animaux allaitants abattus ont plus quedoublé en 10 ans), mais le potentiel de productiondes cheptels bovins biologiques est loin d’être valorisédans sa totalité en AB. En majorité, les éleveursvalorisent en bio essentiellement les femelles, écoulantle plus souvent les mâles en broutards dans lecircuit conventionnel, avec des prix de vente souventpénalisés pour cause d’animaux trop légers car noncomplémentés. Produire de jeunes taurillons en ABest difficile car la part de concentrés dans la rationjournalière est limitée et que le coût des concentrésbiologiques est élevé. Face à cela, nombre d’éleveurss’engagent dans la production de veaux (veau de laitsous la mère, veau rosé, veau d’Aveyron...). L’autrealternative est la production de bœufs, avec le problèmede leur longue immobilisation sur pied et leurs besoinsen place ou en stock de fourrages. Néanmoins, cetteproduction permet de fournir une viande finie avec unminimum de concentrés. L’enjeu est souvent de réduirel’âge d’abattage, en valorisant au mieux le pâturage etles fourrages ou en travaillant aussi sur la génétique(d’où la question des atouts possibles de races plusprécoces que les races françaises). Pour éclairer cesquestions, ce dossier présente les conduites menéessur deux fermes expérimentales, toutes deux en raceLimousine : celle de la Ferme des Bordes qui produit desbœufs lourds, tardifs (autour de 38 mois) mais valorisantbien les fourrages grossiers, et celle de la Ferme deThorigné d’Anjou, qui commercialise des bœufs gras,lourds mais abattus à un peu plus de trente mois. Cedossier présente aussi un élevage en Haute-Vienne quicommercialise tous ses mâles, soit en veaux sous lamère, soit en bœufs d’un peu plus de 30 mois. Le derniercas présenté est celui d’un GAEC dans le Cher quis’oriente vers le veau rosé mais teste aussi la productionde JB finis après un second passage à l’herbe.

Mots clés : CHIFFRE / COMPLEMENTATION / CONDUITETECHNIQUE / INTERVIEW / MÂLE / RACE BOVINE / RATIONALIMENTAIRE / REGLEMENTATION / FILIERE VIANDE /VIANDE BOVINE / OFFRE ET DEMANDE / RESULTATTECHNICO-ECONOMIQUE / BOVIN VIANDE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / ETUDE / TEMOIGNAGE / ALIMENTATIONDES ANIMAUX / COMPLEMENT ALIMENTAIRE /ENGRAISSEMENT / FINITION / BOEUF / VEAU / VEAUSOUS LA MERE / ENRUBANNAGE / FOURRAGE /ENSILAGE / PATURAGE / PATURAGE TOURNANT /PRECOCITE / CROISSANCE DES ANIMAUX / RECHERCHE /EXPERIMENTATION / FERME EXPERIMENTALE / FRANCE /CHER / INDRE / HAUTE VIENNE / MAINE ET LOIREREUSSIR BOVINS VIANDE N° 268, 01/03/2019, 14 pages(p. 18-33)

réf. 259-014

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Biopresse 259 - Octobre 2019 12

« Avec le topping, nous optimisons lepâturage »

BARGAIN Véronique

En Loire-Atlantique, Pascal et Kévin Brodu, à la têted’une exploitation en conversion vers l’AB de 280 haet 160 vaches Normandes, sont de fervents partisansdu pâturage. Ils y consacrent 160 ha. Les prairiessont fertilisées (fumier, lisier, fientes compostées) pourmaximiser le rendement et, depuis trois ans, le pâturagetournant dynamique est pratiqué sur la ferme afinde garder un certain niveau de production (7500 à7800 L lait/vache). Les pâtures sont principalementcomposées de ray-grass anglais et trèfle blanc, 17 haassociant chicorée, plantain, trèfle et fétuque. Ellessont réparties en paddocks de 1,4 ha divisés endeux pour le jour et la nuit. Pour ne pas perdred’herbe, Kévin et Pascal pratiquent le topping. Lorsdes fortes poussées d’herbe qui engendrent des refusou l’épiaison, ils fauchent. Cette étape permet auxvaches de manger plus facilement (moins d'amertume)et évite le surpâturage entre les bouses. Un mois aprèscette fauche, le paddock est reparti à neuf. Le toppingn’est pratiqué pour l’instant que sur le ray-grass. Cetteméthode est coûteuse en temps puisqu’elle suppose untemps de fauche quotidien à la période notamment del’ensilage.

Mots clés : DONNEE TECHNIQUE / CONVERSION /BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE /FAUCHE / GESTION DU PATURAGE / PÂTURAGE TOURNANTDYNAMIQUE / LOIRE ATLANTIQUEREUSSIR LAIT N° 335, 01/05/2019, 2 pages (p. 48-49)

réf. 259-128

Diversifier en volailles de chair multi-espèces : La biosécurité renforcée ;Diversifier en volailles de chair multi-espèces : Poulets, pintades, oies etcanettes

RIPOCHE Frédéric

Depuis le passage de la grippe aviaire il y a 3 ans,les obligations en matière de bio sécurité se sontrenforcées dans les élevages de volailles. PatrickBaloche, vétérinaire, fait le point (sources d'information,mélanges d'espèces et d'âges, sas sanitaire...). Dansla Vienne, la famille Clerc, en GAEC comptant quatrepersonnes, conduit une exploitation en AB caractériséepar une forte diversification d’ateliers. Ainsi, sur 110 ha(moitié herbe, moitié céréales), la ferme compte untroupeau de 170 brebis viande, une vingtaine de vacheslaitières et des veaux de lait, des poules pondeuseset une production annuelle de 10 000 volailles dechair. Ces dernières sont à 70/75 % des poulets,suivis des pintades, puis oies et canettes. Toute lavie de ces volailles se passe sur la ferme, mêmel’abattage. 40 % de la production est vendue (prête àcuire) sur le magasin de la ferme et le reste en partiedans d’autres magasins de producteurs. Le systèmeest bien rodé et l’accent est mis sur la propreté, laprévention, le pâturage et une alimentation simple avecune autonomie en céréales de l’ordre de 80 %. Depuistrente ans que ces éleveurs pratiquent l’abattage età cause de la charge trop lourde liée aux contrôles,ils ont fait évoluer leur abattoir agréé CE en tuerie ouétablissement d’abattage non agréé, chose possible vuqu’ils vendent leur production dans le rayon maximumimposé de 80 km. Au final, le retour de ces producteurssur leur parcours est positif, même si « devoir être bonpartout est aussi épuisant, gourmand en heures et enmain-d’œuvre ».

Mots clés : BIOSECURITE / HISTOMONOSE / INTERVIEW /VENTE DIRECTE / PRIX DE VENTE / REGLEMENTATION /VIANDE DE VOLAILLE / ABATTAGE DES ANIMAUX /DIVERSIFICATION / AVICULTURE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / DINDE /CANARD / OIE / PINTADE / POULET DE CHAIR / VOLAILLEDE CHAIR / BATIMENT D'ELEVAGE / PATHOLOGIE ANIMALE /VACCIN / VETERINAIRE / SANTE ANIMALE / CONDUITESANITAIRE / FRANCE / VIENNEBIOFIL N° 123, 01/05/2019, 5 pages (p. 44-48)

réf. 259-015

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PRODUCTIONS ANIMALES

13 Biopresse 259 - Octobre 2019

Stratégies de développement de laproduction de porcs bio observées enAuvergne Rhône-Alpes

CHRÉTIEN Philippe

On peut observer trois grandes situations de créationd’ateliers de porcs bio en région Auvergne Rhône-Alpes, chacune avec ses enjeux propres. Le premiercas observé est celui de producteurs de bovins bioen vente directe souhaitant convertir leur atelier porcinconventionnel par souci de cohérence et d’image.Dans ce cas, se fournir en porcelets bio seraune question à bien étudier, ainsi que l’autonomiealimentaire, en lien avec la disponibilité en terreslabourables avec des potentiels corrects de production.La question des bâtiments sera aussi à voir et ilfaudra tenir compte de l’obligation de se déclarersous le régime ICPE (Installation Classée pour laProtection de l’Environnement) si le troupeau dépasseune certaine taille (50 équivalents porcs), ce quipeut être le cas si on introduit des truies pourla production de porcelets. Par ailleurs, le coût deproduction, plus élevé en bio, est à prendre en comptedans sa stratégie de commercialisation. Autre situationobservée : la conversion en AB d’un élevage de porcsconventionnels. Les principaux enjeux seront alors laquestion de la cohérence du système (notamment lelien au sol), l’évolution du parc de bâtiments et lesinvestissements. Troisième cas : la création ex nihilod’un élevage, par exemple pour un éleveur en bovinsqui veut changer de production. Il faut alors voir laquestion de la proximité avec le voisinage, la possibilitéde transformer les bâtiments ou encore la proportionde terres labourables. Autre point à prendre en compteégalement : les besoins importants en investissement etfonds de roulement.

https://aura.chambres-agriculture.fr/no-cache/publications/toutes-les-publications/agriculture-biologique/reperes-techbio/Mots clés : ASPECT ECONOMIQUE / INSTALLATIONAGRICOLE / STRATEGIE / AUTONOMIE ALIMENTAIRE /CONVERSION / ELEVAGE BIOLOGIQUE / ETUDE DE CAS /PORCIN / PORCELET / BATIMENT D'ELEVAGE / AUVERGNE-RHONE-ALPES / REGLEMENTATIONREPÈRES TECH&BIO N° 5, 01/04/2019, 3 pages (p. 9-11)

réf. 259-092

Dossier : L’agneau bio, un marchéporteur à structurer

HARDY Damien / MOREL Bérenger

La demande en agneaux bio augmente et lesconversions de troupeaux de même. Cependant, sil’abattage en viande ovine biologique est passé de928 tonnes équivalent carcasse en 2011 à 1432 tonnesen 2017, tous les agneaux bio ne sont pas valorisés enAB. La cause principale : une offre non en adéquationavec la demande. En réponse, la filière travaille àpromouvoir l’agneau bio d’automne, saison de pic deproduction pour les élevages à l'herbe mais de baisse dela consommation. Autre difficulté : l’agneau bio en filièrelongue reste un marché de niche. Il devient importantde massifier la production pour faire des économiesd’échelle et baisser les prix pour les consommateurs.Cependant, les prix d’achat de l’agneau bio auxproducteurs ne sont pas assez attractifs en filière longueet la vente directe reste donc importante. Bretagneviande bio, par exemple, propose des prix incitatifsà ses membres s’ils produisent toute l’année, grâcenotamment au choix de races qui désaisonnent. Sontégalement présentés : les points clés du cahier descharges bio ; des résultats d’un projet de recherche(Securibiov dans les Pays de la Loire) sur les difficultésrencontrées lors de la conversion et les solutions àmettre en place ; des éléments sur le revenu deséleveurs et les prix payés à ces derniers. Enfin, unéleveur récemment converti à l'AB, Sébastien Rigaud,dans la Drôme, fait le constat qu’être en bio demandeplus de technicité, plus d’observation, mais moins detraitements.

Mots clés : ANALYSE TECHNICO-ECONOMIQUE / CHIFFRE /COMPARAISON BIO-CONV / PRIX A LA PRODUCTION /REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / COMMUNICATION /CONDUITE D'ELEVAGE / VENTE DIRECTE / FILIERELONGUE / REGLEMENTATION / MARCHÉ / FILIERE OVINE /GROUPEMENT DE PRODUCTEURS / VIANDE OVINE /CONSOMMATION / PRIX / TEMPS DE TRAVAIL / OFFREET DEMANDE / RESULTAT TECHNICO-ECONOMIQUE /CONVERSION / FREIN A LA CONVERSION / ELEVAGEBIOLOGIQUE / OVIN VIANDE / ETUDE / TEMOIGNAGE /AGNEAU / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT /SANTE ANIMALE / FRANCE / DROME / BRETAGNE / MASSIFCENTRAL / PAYS DE LA LOIRE / FILIERE VIANDEREUSSIR PATRE N° 665, 01/06/2019, 8 pages (p. 20-27)

réf. 259-093

Page 14: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

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Biopresse 259 - Octobre 2019 14

Grand Est : Convertir son exploitationovine en bio : Estimation duprix d’équivalence de l’agneau bio/conventionnel et de l’agneau herbe bio/bergerie bio

LOCHON Valérie

Avec l’augmentation des conversions en ovins viande,la filière doit absorber des volumes de production plusgrands, proposer aux éleveurs des prix rémunérateurs,ainsi qu’un différentiel de prix incitant ces mêmesproducteurs à étaler leur production avec la productiond’agneaux de bergerie. A partir de données collectéesdans des fermes de la région Grand Est, la conversiona été étudiée sur 2 systèmes d'exploitation modélisés("cas-types" optimisés) avec une commercialisationde tous les agneaux lourds en bio, en passant parune estimation du prix d'équivalence de l'agneau bio/conventionnel et de l'agneau herbe bio/bergerie bio.Premier cas envisagé : une exploitation herbagère detaille assez importante avec une comparaison entreun système conventionnel produisant 65 % de sesagneaux à l’herbe et 35 % en bergerie, son équivalenten bio et enfin un système bio produisant uniquementdes agneaux à l’herbe. Second cas envisagé : uneexploitation en polyculture-élevage avec un systèmeconventionnel produisant 40 % d'agneaux à l’herbe et60 % en bergerie, comparé à son équivalent en AB.En s’appuyant sur les prix observés en 2017 (vented’agneaux et achats de concentrés), cette étude montreune hausse des charges opérationnelles ovines en ABliée au coût des concentrés. La production d’agneaux debergerie en AB donne des résultats économiques plusfaibles qu’en conventionnel. Le système en polyculture-élevage donne des résultats plus élevés en AB mais enlien avec les produits de la vente de céréales produitessur l’exploitation. Ainsi, pour obtenir les mêmes résultatséconomiques qu’en conventionnel sur l'atelier ovin pources systèmes, il faut des prix plus élevés en AB, avecun différentiel de 1€/kg de carcasse pour les agneauxd’herbe et de 1.85 €/kg de carcasse pour les agneauxde bergerie. De même, pour obtenir les mêmes résultatsentre systèmes biologiques de bergerie et d’herbe, ilfaut un différentiel de prix de 2.05 € par kg de carcasse(agneaux de bergerie bio à 9 €/kg carc. en 2017 versus6.95 €/kg carc. pour un agneau herbager).

http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/convertir-son-exploitation-ovine-en-bio-1.htmlMots clés : CAS TYPE / COMPARAISON BIO-CONV / REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE / SYSTEMED'EXPLOITATION / PRIX / AUTONOMIE ALIMENTAIRE /CONVERSION / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVIN VIANDE /SYSTEME HERBAGER / ETUDE / AGNEAU / AGNEAUD'HERBE / AGNEAU DE BERGERIE / POLYCULTUREELEVAGE / GRAND-EST2018, 4 p., éd. INSTITUT DE L'ÉLEVAGE

réf. 259-094

Dossier : Elever des porcs bio dans leGrand Est

SICARD Julia / GIRARD Danaé

La région Grand Est comptait, fin 2018, 50 ateliersporcins biologiques, dont 80 % de diversification. 50%des éleveurs engraisseurs ont un outil de transformationà la ferme, les élevages en filière longue étant plusrares. Cependant, un point d’actualité inquiète, enparticulier les éleveurs bio de plein air : la présencede cas de Peste Porcine Africaine en Belgique. Or,les risques de propagation sont importants avec laforte population de sangliers présente sur le territoirefrançais. Pour nombre d’acteurs, les mesures deprévention prises en France ne semblent pas adaptées,ne prenant notamment pas en compte les spécificitésde l’AB ou du plein air. Au final, en cas d’épidémie, celarisque d’amener un coup d’arrêt pour l’élevage porcinde plein air. Ce dossier s’achève par un zoom techniquesur l’alimentation des porcs bio, avec notamment desretours de la recherche et d’éleveurs sur l’utilisation defourrages dans la ration, sous forme d’enrubannage parexemple, ou encore de pâturage.

http://www.bioenlorraine.org/lettres-abMots clés : BIOSECURITE / FILIERE PORCINE /AUTONOMIE ALIMENTAIRE / DIVERSIFICATION / ELEVAGEBIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / ALIMENTATION DESANIMAUX / ENGRAISSEMENT / PORCIN / PATHOLOGIEANIMALE / ENRUBANNAGE / FOURRAGE / PATURAGE /FERME EXPERIMENTALE / GRAND-ESTLES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DUGRAND EST N° 17, 01/04/2019, 4 pages (p. 6-9)

réf. 259-095

Page 15: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

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15 Biopresse 259 - Octobre 2019

Elevage laitier : réussir ensemble saconversion au bio

CATHALA Agnès

En 2014, le Groupement d’Agriculture Biologique(GAB) de Haute-Saône, à l’arrivée d’un conseillermis à disposition par la Chambre départementaled'agriculture, proposait à ses membres de créer desgroupes d’échange sur les pratiques, afin d’aiderà améliorer leurs performances. Ceci a donné lieuen 2015 à trois groupes, dont un concerne deséleveurs laitiers. Ce dernier a, depuis, évolué pourdevenir le GIEE (Groupement d’intérêt économique etenvironnemental) « Réussir sa conversion à l’agriculturebiologique ensemble ». Ce dernier intègre des éleveursen bio depuis plusieurs années et d’autres enconversion. Il mène, avec l’implication du GAB, de laChambre départementale et du contrôle laitier, diversesactions : la collecte de données pour calculer descoûts de production, discutés ensuite en groupe ; desformations dont le programme est défini d’une annéesur l’autre par les éleveurs ; des tours de plaine pourdiscuter de cultures et, enfin, des rallyes poils (desvisites de fermes pour parler notamment santé et rationsdes animaux). Depuis 2016, année de création de ceGIEE, on note des évolutions dans les pratiques deséleveurs, qui échangent de plus en plus entre eux etretrouvent le sourire : en effet, ils « disent souvent qu’ilsont l’impression d’avoir repris la main sur la ferme ».

Mots clés : ANALYSE TECHNICO-ECONOMIQUE / GROUPED'ECHANGE / GROUPE D'ELEVEURS / INTERVIEW /ORGANISATION DE L' AB / LOGICIEL / FORMATION /COUT DE PRODUCTION / CONVERSION / BOVINLAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / HAUTESAONE / GROUPEMENT D'INTÉRÊT ÉCONOMIQUE ETENVIRONNEMENTAL (GIEE)TRAVAUX ET INNOVATIONS N° 257, 01/04/2019, 4 pages(p. 18-21)

réf. 259-090

Colloque de restitution du projetOTOVEIL du 4 juin 2019 à Angers (ESA) :Présentations

EXPERTON Catherine / LINCLAU Olivier /ROUSSEL Philippe / ET AL.

Organisé par l’ITAB en partenariat avec l’ESA, lecolloque de restitution du projet Casdar OTOVEIL(Développer des Outils Techniques et Organisationnelsde conseil pour la surVEILlance et la préventionsanitaire dans les élevages biologiques) a eu lieu le4 juin 2019, à Angers, avec pour thème "Approcheglobale et équilibre en santé des ruminants bio.Quels outils ? Quels leviers ?". Les présentationsont porté sur : - Un projet pour... ; - Des grillesPanse bêtes pour renforcer la détection précocedes ruptures d’équilibre sanitaire des troupeaux deruminants ; - Diversité d’intervenants et de situationsde conseil en santé animale : Réflexion sur les outilset démarches de conseil au service d’une approcheglobale de la santé animale ; - Caractériser untroupeau en équilibre sanitaire à partir de donnéesdisponibles en élevage ; - Les outils pédagogiques pourl’enseignement ; - Conclusion et perspectives...

http://www.itab.asso.fr/programmes/otoveil.phpMots clés : ACCOMPAGNEMENT / EQUILIBRE / GROUPED'ECHANGE / GROUPE D'ELEVEURS / OUTIL D'AIDE ALA DECISION / SUIVI SANITAIRE / VIDEO / INTERNET /ENSEIGNEMENT AGRICOLE / FORMATION / APPROCHEGLOBALE / BOVIN LAIT / BOVIN VIANDE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / OVIN LAIT / OVIN VIANDE / CONSEIL /INDICATEUR / OBSERVATION / PREVENTION / ENQUETE /RUMINANT / CAPRIN / VETERINAIRE / RECHERCHE / PROJETDE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / SANTE ANIMALE /FRANCE2019, 139 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique)

réf. 259-089

Page 16: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 16

Allaitement des chevreaux en bio

VASSORT Fabrice / NAYET Christel /ALLAIX Philippe / ET AL.

Les référents techniques régionaux en agriculturebiologique des Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes ont réalisé un ensemble defiches thématiques. Ces fiches sont des outilsd'accompagnement des projets d'installation et deconversion. Cette fiche porte sur l' "Allaitement deschevreaux en bio" et traite notamment des pointssuivants : - Préalables à la bonne alimentationdes chevreaux (1 - Quelques repères techniques ;2 - Réglementation bio et alimentation lactée) ; - Lesmodalités d'allaitement du chevreau (1 - Le laitmaternel ; 2 - Le lait déshydraté ; 3 - Le lait de vachebio ; 4 - Récapitulatif).

https://aura.chambres-agriculture.fr/no-cache/publications/toutes-les-publications/agriculture-biologique/fiches-bio/Mots clés : REGLEMENTATION / COLOSTRUM / LAIT DEVACHE / POUDRE DE LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE /ALIMENTATION DES ANIMAUX / ALLAITEMENT / LAITACIDIFIÉ / CAPRIN / CHEVREAU / CHEVRETTE / MISEBAS / ACIDIFICATION / JEUNE ANIMAL / AUVERGNE-RHONE-ALPES / REGLEMENTATION EUROPEENNE2018, 4 p., éd. AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRESD'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

réf. 259-088

Pour une vraie reconnaissance dupastoralisme

HEEREN Inès

Dans certaines régions françaises, le pastoralismefait pleinement partie des systèmes d'élevage actuels.L'utilisation des surfaces pastorales couvre, parexemple, deux tiers des besoins alimentaires dutroupeau de chèvres de Luc Falcot, installé enrégion Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Le pâturage deces surfaces non cultivées - des landes, desgarrigues, des sous-bois - fournit aussi divers servicesécosystémiques : aménagement et entretien del'espace rural et forestier, défense de la forêt contreles incendies dans les zones à risque, maintien d'uneactivité agricole dans des zones isolées, préservation deraces locales rustiques, plus adaptées à ces conditionsdifficiles, etc. Ce modèle est toutefois soumis à certainesmenaces. D'une part, la forte prédation et la pressionfoncière compliquent grandement l'installation et letravail des éleveurs. D'autre part, la perception dessurfaces pastorales par les institutions, en oppositionavec celle qu'en ont les éleveurs, fragilise des systèmesrelativement dépendants des aides. En effet, le calculdes aides PAC se fait au prorata de la surfacecomestible par les animaux, mais de nombreusesespèces consommées sur le terrain ne figurent pas à cejour sur la liste des espèces comestibles.

Mots clés : EXTERNALITE / AIDE A L'AGRICULTURE /ELEVAGE / SERVICE ECOSYSTEMIQUE / PASTORALISME /CAPRIN / OVIN / PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR /TEMOIGNAGEREUSSIR LA CHEVRE N° 353, 01/07/2019, 3 pages (p. 32-34)

réf. 259-078

Page 17: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS ANIMALES

17 Biopresse 259 - Octobre 2019

Résultats coût de production : Elevagesbovins laitiers bio : Trajectoires deconversion-maintien : Exercice 2016 et2017

FRAB NOUVELLE-AQUITAINE

Afin d’éclairer un producteur de bovins lait en conversionou déjà en bio sur le positionnement de son atelierou encore d’évaluer l’équité des prix payés auxproducteurs au regard de leur travail, 30 exercicescomptables (données 2016 et 2017) ont été analysés.Ils sont issus de 16 fermes bovins lait bio ou enconversion de Nouvelle-Aquitaine. Ils ont été réalisésen s’appuyant sur la méthode Couprod de l’Institutde l’élevage, dont l’objet est le calcul d’un coût deproduction et du prix de revient de l’atelier laitierpour un objectif de rémunération donné. Avant deprésenter les résultats obtenus et l’analyse qui en aété faite, ce dossier explicite les divers indicateursmobilisés afin de permettre une bonne compréhension.Parmi les objectifs de l’étude, figurait celui d'observerdes différences éventuelles selon le type de systèmefourrager (herbager ou fourrager) ou selon le profilbio (en conversion ou en AB depuis plus ou moinslongtemps). La diversité des données chiffrées a rendul’analyse difficile et l’étude s’est alors centrée sur unecomparaison des cinq fermes présentant la plus forterémunération du travail avec les cinq plus faibles.Ceci a permis de montrer que les fermes du groupe« rémunération supérieure » avaient un caractèreherbager plus marqué, un chargement modéré, avecdes litrages par hectare inférieurs mais largementcompensés par des gains sur l’autonomie et surl’approvisionnement des surfaces. Autrement dit, cessystèmes sont plutôt caractérisés par une capacité i)à produire du lait à l’herbe et au pâturage, avec unecomplémentation modérée mais une bonne productivitélaitière, et ii) à maximiser le rapport productivité/valeuralimentaire et longévité des prairies. Ceci confirme unprincipe fort en AB : faire mieux avant de vouloir faireplus.

https://www.bionouvelleaquitaine.com/wp-content/uploads/2019/02/Cout-production-elevage-bio-web.pdfMots clés : REFERENCE TECHNICO-ECONOMIQUE /EFFICACITE ECONOMIQUE / COUT DE PRODUCTION / PRIXDE REVIENT / PRODUCTIVITE / REMUNERATION / SYSTEMEHERBAGER / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE /COMPARAISON / NOUVELLE-AQUITAINE2019, 8 p., éd. FRAB NOUVELLE-AQUITAINE

réf. 259-086

La culture de l'ortie dioïque : un essaipour un fourrage d'avenir

GORSSE Sybille

Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage surl'exploitation du Lycée agricole de Tulle-Naves (19),dans le cadre de la licence professionnelle "AgricultureBiologique Conseil et Développement". L'EPL de Tulle-Naves s'est investi dans un projet CASDAR en 2016, leprojet SORTIE, visant à tester les conditions de culturede l'ortie comme plante fourragère afin de renforcerl'autonomie protéique des élevages en AB. L'objetdu stage a consisté à identifier, tout d’abord à partirde recherches bibliographiques et d'expériences déjàréalisées sur la zone d'essai du Lycée (2016), puis àtravers de nouveaux essais de culture, des itinérairestechniques souhaitables, mais aussi les différents freinsà une culture de l'ortie dioïque comme ressourcefourragère d'avenir. Ce mémoire présente l'état desconnaissances sur l'ortie dioïque (botanique, besoins,composition chimique, utilisations) et sur sa culture, puisrend compte des résultats des essais de culture surl’exploitation du Lycée agricole.

Mots clés : ITINERAIRE TECHNIQUE / VALEURNUTRITIONNELLE / AUTONOMIE EN PROTEINES /AUTONOMIE FOURRAGERE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /ESSAI / ETUDE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / VALEURALIMENTAIRE / PLANTE FOURRAGERE / PROTEINE /BOTANIQUE / ORTIE / PORCIN / VIANDE BOVINE / PROJETDE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / CORREZE2019, 44 p. + annexes, éd. VETAGRO SUP - CampusAgronomique de Clermont / UNIVERSITÉ CLERMONTAUVERGNE

réf. 259-054

Page 18: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS ANIMALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 18

StratPasto : Un outil pour caractériserles systèmes d'alimentation de l'élevagepastoral

BONNET Olivier / ETIENNE Laura / GARDE Laurent /ET AL.

Né de travaux de plusieurs années de la ChambreRégionale d'agriculture d'Occitanie, du CERPAM et del'Idele, l'outil StratPasto vise à mieux caractériser lessystèmes d'alimentation des élevages à composantepastorale. Il permet de décrire, à travers une enquêtesur une exploitation, le système d'alimentation misen place et la mobilisation de ressources pastorales.Les données peuvent ensuite être saisies sur un siteweb, alimentant ainsi une base de données commune.Celle-ci est accessible à tout service pastoral oud'élevage intéressé, après signature d'une conventiond'accès. Les utilisateurs ayant alimenté la base peuventbénéficier de différentes sorties du logiciel : indicateurssur un atelier d'élevage ou une exploitation, ouindicateurs sur un ensemble d'ateliers ou d'élevages àl'échelle d'un territoire ou d'une filière. En 2019, l'outilStratPasto est en phase de test "grandeur nature" et sesauteurs ont lancé un appel à contributions.

Mots clés : ÉCHELLE TERRITORIALE / MUTUALISATION /OUTIL / BASE DE DONNEES / ELEVAGE / FILIERE /PASTORALISME / INDICATEUR / ALIMENTATION DESANIMAUX / FRANCEPASTUM N° 111, 01/04/2019, 3 pages (p. 6-8)

réf. 259-079

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

19 Biopresse 259 - Octobre 2019

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

ARBORICULTURE

Modélisation RIMpro : Un outil d’aide àla décision

DAMINET Claude

Le 7 décembre 2018, lors de la journée modélisationRIMpro organisée par la FRAB Nouvelle-Aquitaine,Marc Trapman a présenté son outil d’aide à la décision :RIMpro. Cet outil, dont le premier modèle date de1993, permet de simuler les infections épidémiologiquesen arboriculture. La connaissance des conditionsde développement du bioagresseur couplée à unestation météorologique (dont la fiabilité est importante)permettent de calculer le niveau de risque. Cet outil estfacile d’utilisation et possède deux versions adaptéesaux agriculteurs indépendants et aux groupements.Connu pour sa modélisation de la tavelure en pomme,cet outil est capable de modéliser différentes maladies(oïdium, mildiou, etc.) sur différents fruits (pomme,prune, etc.). Les modélisations obtenues permettentaux producteurs d’avoir toutes les informations afin demieux déterminer les périodes d'intervention et, ainsi, deréduire l’utilisation de produits phytosanitaires.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : EVALUATION DES RISQUES / PROTECTIONDES VEGETAUX / OUTIL D'AIDE A LA DECISION /FRANCE / PREVISION / SIMULATION / STATION MÉTÉO /ARBORICULTURE / BIOAGRESSEUR / CONDUITE DUVERGERPROFILBIO N° 6, 01/03/2019, 2 pages (p. 7-8)

réf. 259-112

Le réseau Dephy Expe Ecophyto enarboriculture : Bilan après six annéesd'expérimentation

LABEYRIE Baptiste / SAGNES Jean-Louis /ROUGIER Marie

Le réseau Dephy Expe est un dispositif qui vise àproduire des connaissances sur la réduction de l’usagedes produits phytosanitaires par l’expérimentation desystèmes de culture innovants. Parmi les 65 systèmesinnovants de l’expérience, 17 sont en agriculturebiologique. Les premiers résultats obtenus pour lafilière arboriculture montrent des baisses d’Indice defréquence de traitements (IFT) conséquentes parrapport aux références, avec une réduction encoreplus forte pour les systèmes bio. Par exemple, parrapport aux systèmes de référence, les systèmes bioont des IFT réduits de 77 % pour la pêche contre51 % pour les systèmes économes en intrants. Ainsi,l’objectif de moins 50 % est atteint, voire dépassé pourla majorité des espèces fruitières étudiées. Cependant,une baisse des performances économiques de cessystèmes a malheureusement souvent été constatée,mais certains systèmes de culture testés se révèlentêtre multiperformants. Les systèmes économes enintrants génèrent des chiffres d’affaires moins élevésque les systèmes de référence, en raison de la pertede production. Quant aux systèmes bio, cette perteest compensée par une meilleure valorisation. Cesapproches expérimentales ont permis d’identifier à lafois des verrous et des voies de progression pour unearboriculture plus économe en produits phytosanitaires.

Mots clés : ADAPTATION GENETIQUE / COMPARAISONBIO-CONV / LUTTE ALTERNATIVE / SYSTEMEA FAIBLES INTRANTS / SYSTEME ECONOMEEN INTRANTS / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / RESULTAT /RENDEMENT / ARBORICULTURE / TECHNIQUECULTURALE / BIOAGRESSEUR / LUTTE BIOLOGIQUE /LUTTE MECANIQUE / PRODUIT PHYTOSANITAIRE /EXPERIMENTATION / FRANCE / CHIFFRE D'AFFAIRESINFOS CTIFL N° 348, 01/01/2019, 16 pages (p. 23-38)

réf. 259-003

Page 20: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 20

Focus : Les pommiers de Raphaëlle (2)

DÉMARET Juliette

Raphaëlle, arboricultrice à Riec-sur-Bélon (29), partageles pratiques alternatives qu'elle a développées. Dansson verger de 3 ha en bio, Raphaëlle applique lagemmothérapie (utilisation des bourgeons, des petitespousses) afin d’apporter des bienfaits aux arbres etplantes qui poussent naturellement ensemble. Elleproduit 25 à 30 t/ha/an de différentes variétés depommes. En plus de la protection sanitaire classique enbio (BB RSR, soufre, Neem azal et confusion sexuelle),Raphaëlle applique des préparations phytothérapiques,dans le but de trouver un bon équilibre à son verger.Quatre macérats glycérinés à base de bourgeons, decassis, de fleurs, etc. sont alors appliqués pour la vitalité,l’immuno-stimulation, le drainage et la purification.Ces macérats sont appliqués en mélange avec destisanes « maison » composées d'ortie, de fougère, deconsoude et de saule à raison de 200 g de plantessèches pour chacune par hectare, et principalementlors des périodes sensibles comme la floraison, lemois précédant la récolte, etc. Toutes les plantesutilisées pour ses préparations sont cueillies à proximitédu verger. Globalement, elle constate une meilleurerésistance aux ravageurs, aux maladies et aux aléasclimatiques. Avec sa méthode bien rodée, Raphaëlletravaille maintenant à trouver des complémentaritésentre plantes et teste des applications d’hydrolats.

Mots clés : AGROECOSYSTEME / CONDUITE DUVERGER / PROTECTION SANITAIRE / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /TEMOIGNAGE / ARBORICULTURE / PROTECTIONDES VEGETAUX / POMMIER / PHYTOTHERAPIE /GEMMOTHERAPIE / MACERAT / FINISTEREARBO BIO INFOS N° 238, 01/03/2019, 2 pages (p. 1-2)

réf. 259-030

Garder l’esprit d’ouverture

LE CORRE Maude

Le CTIFL et l’Itab ont organisé, fin mars 2019, la 9èmeédition de la rencontre technique fruits bio. Cette journéea été l’occasion de présenter les résultats de productionet de consommation des fruits bio. Plusieurs travauxde recherche ont été abordés, tels que l’effet d’unealimentation bio sur la santé ou les nouvelles méthodesd’analyse microbienne permettant de différencier lesproduits bio des conventionnels. Malgré les 195 travauxde recherche français en fruits bio en 2017, quis’ajoutent à ceux des autres pays voisins, le manque detravaux de recherche a été souligné pour augmenter laproduction face à la forte demande des consommateurs.

Mots clés : JOURNEE TECHNIQUE / FILIERE FRUITS / OFFREET DEMANDE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / RECHERCHE /ARBORICULTURE / FRANCEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 394, 01/05/2019, 1 page(p. 13)

réf. 259-117

La châtaigne se déploie chez lesChauffour

ZIZERT Richard / LE CORRE Maude

Alain et Gisèle Chauffour ont débuté la culture dechâtaigne en 1996 et assurent qu’il est possiblede vivre de la châtaigne. Ils possèdent aujourd’huiune soixantaine d’hectares répartis entre le Lot et laCorrèze et vendent principalement leurs châtaignesbio fraîches. L’exploitation est dotée d’un atelier detransformation pour la production de farine, crème demarrons et châtaignes pelées et d’une pépinière pourpallier le manque de plants chez les pépiniéristes.En 2012, leur fils s’est installé en individuel, toujoursdans la même culture. Pour eux, posséder deschâtaigneraies sur plusieurs zones limite les risques.Les investissements sont assez onéreux car le matérieldoit être fait sur mesure et la famille vient de construireune retenue collinaire, cette culture ayant besoin debeaucoup d’irrigation pour aspirer à un bon rendement.Aujourd'hui, Alain Chauffour se retrouve face à desimpasses techniques, un tiers de sa récolte est perduchaque année dû au carpocapse et à la pourriture etaucune solution ne semble exister à ce jour.

Mots clés : CHATAIGNERAIE / PROTECTION DES VEGETAUX /TRANSFORMATION A LA FERME / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / ARBORICULTURE / CONTROLE DESRAVAGEURS / CHATAIGNE / PEPINIERE / CORREZE / LOT /TEMOIGNAGE / BIOAGRESSEURREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 394, 01/05/2019, 2 pages(p. 48-49)

réf. 259-121

Page 21: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

21 Biopresse 259 - Octobre 2019

Utilisation des plantes attractives /répulsives en arboriculture : "Lesplantes à parfum, aromatiques etmédicinales pour le verger : pourquoi ?comment ?"

MOIROT Fleur / LEMAIRE Brice

Les « Café agro » sont des lieux d’échanges créésdans le cadre du projet ALTO, qui vise à développerde nouveaux systèmes de production de fruits àbas intrants. Le 12 février 2019, en présence deTarek Dardouri (INRA) et de Guillaume Frémondière(Iteipmai), le sujet abordé était : l’usage des PPAM(Plantes à parfum, aromatiques et médicinales) dansles vergers. Les PPAM, associées aux arbres fruitiers,peuvent jouer différents rôles : - attractifs pour lesauxiliaires et les pollinisateurs (source de nectar,pollen et habitat) ; - répulsifs pour certains ravageurs(masquage des volatiles émis par l’arbre fruitier,répulsion directe par l’odeur, effet sur le comportementdu ravageur et sur sa fécondité) ; - productionsecondaire ; - gestion des adventices, etc. Pourque la répulsion soit efficace, Guillaume Frémondièreinsiste sur l’importance du choix de la variété (et nonseulement de l’espèce) et des pratiques culturales(niveau d’irrigation, association d'espèces, etc.) pourfavoriser les émissions volatiles et accorder la lutteau cycle du ravageur. Ces émissions doivent être àproximité des arbres mais des questions se posentsur une éventuelle concurrence entre les PPAMet les arbres fruitiers, sur la mécanisation et surle pilotage des arbres fruitiers qui ne doit paspénaliser les PPAM. Des témoignages d’agriculteurs etd’expérimentateurs accréditent l’utilisation des PPAMen répulsif et un tableau synthétique résume leseffets de différentes plantes aromatiques sur différentsravageurs et auxiliaires.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : COMPOSE ORGANIQUE VOLATIL / TEMOIGNAGE /ASSOCIATION ARBRES CULTURES / ARBORICULTURE /PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ET MEDICINALE /LUTTE BIOLOGIQUE / PLANTE RÉPULSIVE / AUVERGNE-RHONE-ALPES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PROJETDE RECHERCHE DEVELOPPEMENT / BIODIVERSITECULTIVEE / PROTECTION DES VEGETAUX / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / CONDUITE DU VERGERLA LUCIOLE N° 23, 20/03/2019, 2 pages (p. 14-15)

réf. 259-132

AUTRES CULTURES

Des pleurotes pour se lancer

MOUTON Orianne

Alexis Prou est un jeune agriculteur bourguignon qui achoisi la myciculture pour s’installer en bio, en 2018. Issud’une famille d’exploitants, Alexis a saisi l’opportunitéd’un local vide pour lancer sa culture de pleurotes, àlaquelle il a été formé pendant sa dernière année deBTS. L’investissement s’est donc limité aux substratsqu’il compte bien réaliser dans l’avenir. Après l’étape deproduction, Alexis s’occupe de trier, de commercialiseret de livrer ses champignons. Quelques mois aprèsson installation, Alexis est satisfait de son activité et desa production de 60 kg de pleurotes par semaine et ilcompte bien développer son activité.

Mots clés : INSTALLATION AGRICOLE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / CHAMPIGNON / PLEUROTE / BOURGOGNE /TEMOIGNAGEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 393, 01/04/2019, 1 page(p. 23)

réf. 259-122

Page 22: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 22

GRANDES CULTURES

Irrigation : Irriguer les grandes culturesen agriculture biologique

DEMON Mathieu

L’irrigation des cultures bio a plusieurs avantages.Elle permet notamment d’allonger la rotation et, ainsi,de baisser la pression des adventices. De manièregénérale, elle permet d’assurer un rendement. Eneffet, les cultures irriguées ont des marges brutesintéressantes. En Nouvelle-Aquitaine, par exemple, lemaïs irrigué bio restitue 1,8 fois plus de marge brute quele maïs sec. D’autres cultures telles que les légumesde plein champ ou encore les PPAM (Plantes à ParfumAromatiques et Médicinales) peuvent être développéessur des terres irriguées et possèdent une haute valeurajoutée. L’irrigation peut également avoir son intérêt enamont de la culture avec des faux semis visant à limiterla levée d’adventices, ou par l’implantation de couverts,pour structurer le sol, capter l’azote, etc. En revanche,trop d’irrigation peut être nocif pour les sols.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : CHIFFRE / FAUX SEMIS / COUVERT VEGETAL /MARGE BRUTE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / IRRIGATION /ASSOLEMENT / LEGUME DE PLEIN CHAMP / GRANDECULTURE / PRODUCTION DE SEMENCES / ROTATION DESCULTURES / MAIS / NOUVELLE-AQUITAINEPROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 3 pages (p. 16-18)

réf. 259-006

Maîtriser la fertilité et le salissement deses parcelles

LE NESTOUR Pierre-Yves / ARINO Jean

En grandes cultures biologiques, la maîtrise de lafertilité et du salissement des parcelles est essentielle.Fertiliser revient à stimuler l’activité biologique du solselon 3 moyens : - Le travail du sol (fertilité physique,soit apport eau/air) ; - La rotation longue et diversifiée(fertilité biologique, soit apport de carbone) ; - Lessources de matière organique (fertilité chimique, soitapport d’éléments nutritifs). En bio, les apports sontlimités à 170 uN / ha en ce qui concerne les effluents.Cependant, avant les apports extérieurs, un travailsur les contraintes physiques et l’adaptation de larotation au contexte local sont les premières étapesd’amélioration de la fertilité. Concernant la maîtrisedes adventices, il existe des techniques de préventiontelles que les faux semis et le retard de semis oul’implantation d’une culture concurrentielle. Si cela n’estpas suffisant, une intervention curative, comme ledésherbage mécanique, est nécessaire. Les principauxoutils sont la herse étrille, la houe rotative, la bineuse,l’écimeuse et les faucheuses-andaineuses, à utiliserselon le stade de développement de la culture. Lafertilité et le salissement du sol sont étroitement reliés,et les différents leviers pouvant agir sur l'un influentsouvent sur l'autre.

http://www.biomidipyrenees.org/section-134-mag-de-la-conversionMots clés : FAUX SEMIS / EFFLUENT / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / BINEUSE / HOUE ROTATIVE / HERSEETRILLE / CONTROLE DES ADVENTICES / FERTILISATION /FERTILISATION AZOTEE / FERTILITE DES SOLS /TRAVAIL DU SOL / MATERIEL AGRICOLE / GRANDECULTURE / ROTATION DES CULTURES / CULTURECONCURRENTIELLE / DESHERBAGE MECANIQUE / FRANCELE MAG' DE LA CONVERSION N° 12, 01/02/2019, 6 pages(p. 12-17)

réf. 259-023

Page 23: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

23 Biopresse 259 - Octobre 2019

Soja bio : Gérer les adventices et lesrisques de non récolte

MOUQUOT Philippe / DUPUY Laura /CHAMBERT Charlotte / ET AL.

Afin d’optimiser le rendement du soja bio, deux pointssont à maîtriser : le désherbage et la récolte. Afinde limiter la pression des adventices, le ou les fauxsemis sont indispensables. Les passages de herseétrille, houe rotative et bineuse au stade jeune adventicepermettent de limiter le salissement. En dernier recours,l’utilisation d’une écimeuse et le passage manuelpermettent d’éliminer les adventices résiduelles. Auniveau de la récolte, le choix variétal est essentiel etse raisonne par le contexte climatique et l’expositionau risque de pluie à maturité. Des essais, réalisésen Gironde depuis 2015, montrent que l’utilisation devariétés précoces peut être une stratégie de gestiondu risque à la récolte car, bien que le rendementsoit généralement plus faible, la récolte est assuréeet du temps est gagné pour la préparation du sol dela culture suivante. Enfin, pour valoriser au mieux larécolte, une inoculation systématique est recommandéeafin d’éviter les variations des taux de protéines. Denouvelles méthodes d’inoculation basées sur l’utilisationde semences pré-inoculées sont à disposition desagriculteurs dans le but de faciliter l’opération.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : GIRONDE / GESTION DES RISQUES / ITINERAIRETECHNIQUE / ESSAI / RECOLTE / GRANDE CULTURE /CONTROLE DES ADVENTICES / SOJA / INOCULATION /VARIETE PRECOCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUEPROFILBIO N° 6, 01/03/2019, 4 pages (p. 21-24)

réf. 259-114

Réussir le désherbage mécanique deson maïs

VENINEAUX Catherine / STEPHANY David

Le désherbage mécanique est une étape essentiellepour la réussite de la culture du maïs. Une bonnepréparation du sol permet de commencer la cultureavec un minimum de résidus végétaux. Dès le départ,l’utilisation d’outils de désherbage « en plein » (herseétrille, houe rotative ou bineuse équipée de doigtsKress) permet de maîtriser les adventices jusqu’austade 4-5 feuilles. Nicolas Zimerli, céréalier bio,confirme la nécessité de ces passages précoces. Ilréalise un semis à 5 cm de profondeur, puis deuxpassages de herse étrille (un en pré-levée et un austade 3-4 feuilles à vitesse réduite). Nicolas Blachot,en polyculture bio, témoigne de l’intérêt de combinerl’utilisation de la houe rotative et de la herse étrille. Ilréalise un semis à 2,5 cm maximum et ne passe jamaisen pré-levée. À partir du stade 3 feuilles, il réalise deuxpassages avec herse étrille ou houe rotative selon l’étatdu sol. Ces passages sont généralement suivis de deuxbinages pour gérer l’inter-rang.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : BINEUSE / HOUE ROTATIVE / HERSE ETRILLE /TEMOIGNAGE / GRANDE CULTURE / DESHERBAGEMECANIQUE / MAIS / RHONE ALPES / CONTROLE DESADVENTICES / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / TECHNIQUECULTURALELA LUCIOLE N° 23, 20/03/2019, 2 pages (p. 19-20)

réf. 259-133

Page 24: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 24

Pays de la Loire : L’appel de ladiversification

POUPEAU Jean-Martial

Le 23 mai 2019, s’est tenu le Rallye Grandescultures bio. Environ 200 personnes se sont ainsiretrouvées au Gaec de la Vergnaie, en Vendée, pouréchanger, notamment sur le thème de la diversificationavec l’atelier « Diversifier son assolement ». Avec3 400 ha bio en 2019, la Cavac, entreprise coopérative,développe la collecte d’espèces de diversification(chanvre, légumes et haricots secs, légumes industrie,avoine blanche, épeautre et lin). Les légumes secs sontvendus en GMS sous la marque Grain de Vitalité. Leslentilles et les pois chiches ont du succès alors que,pour les haricots verts, le marché est déjà mature. Desmarges brutes sont annoncées allant de 1000 €/ha (pourla lentille, l’épeautre et l’avoine) à 3000 €/ha (pour labetterave rouge ou le brocoli). Cependant, de tellescultures requièrent de la technicité et de la réactivitéafin de pouvoir satisfaire les exigences industrielles.Pour l’obtention de contrats, la présence d’irrigation estrequise pour certaines cultures (haricot, chia, quinoa,etc.). La Cavac est très active en matière de rechercheet développement, notamment afin de mettre au pointde nouvelles productions en bio.

Mots clés : CHIFFRE / ENTREPRISE / COOPERATIVEAGRICOLE / LEGUME SEC / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /DIVERSIFICATION / LEGUME DE PLEIN CHAMP / GRANDECULTURE / MATERIEL AGRICOLE / CHANVRE / VENDEE /PAYS DE LA LOIREBIOFIL N° 124, 01/07/2019, 1 page (p. 8)

réf. 259-137

Guide de culture : Féverole bio

LE GALL C. / BERARD S.

Terres Inovia publie, en collaboration avec l’Itabet les Chambres d’agriculture, un guide de culturesur la féverole bio d’hiver et de printemps. Ceguide aborde différents aspects techniques : placedans la rotation, choix entre féverole d'hiver oude printemps, implantation, fertilisation, gestion desadventices, gestion des maladies et des ravageurs,récolte et conservation.

https://www.terresinovia.fr/p/guide-feverole-bioMots clés : DESHERBAGE MECANIQUE / FERTILISATION /GRANDE CULTURE / ROTATION DES CULTURES /TECHNIQUE CULTURALE / CONTROLE DES ADVENTICES /VARIETE / PROTECTION DES VEGETAUX / LEGUMINEUSEFOURRAGERE / FEVEROLE / PROTEINE / FRANCE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SEMIS / IMPLANTATION /PROTEAGINEUX2019, 14 p., éd. TERRES INOVIA

réf. 259-056

Désherbage mécanique : Un large paneld'outils pour se passer de la chimie

BILLAUD Simon

Installé en Vendée, Jérôme Prezeau cultive70 hectares, convertis à l'agriculture biologique en2009. Double-actif, l'agriculteur est aussi technicienspécialisé en bio dans une coopérative. Le désherbageest l'un de ses chevaux de bataille. Dans cetarticle, il décrit ses diverses pratiques de désherbagemécanique et thermique. Sur les cultures semées avecun semoir monograine, telles que le maïs ou lesharicots, il commence généralement par du désherbagemécanique à l'aveugle, avec une houe rotative ouune herse étrille. Jérôme Prezeau utilise également undésherbeur thermique, qui détruit les adventices par unchoc thermique sur 20 cm autour du rang. Si les feuillesde maïs peuvent être impactées par ce choc thermique,ce n'est pas le cas de la gaine, et la plante reprendraune croissance normale après quelques jours. Unefois la culture bien implantée, c'est une bineuse àrelevage automatique des éléments qui prend le relaipour limiter le salissement. Dernier outil dans le panelde l'agriculteur : une écimeuse, utilisée juste avant larécolte pour un dernier passage de rattrapage et pouroptimiser la qualité de la récolte. Tout ce matériel,essentiellement disponible en Cuma ou en copropriété,a été choisi pour sa précision et pour les facilités deréglage et de conduite directement depuis la cabine dutracteur.

Mots clés : DESHERBEUR THERMIQUE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / BINEUSE / ECIMEUSE /HOUE ROTATIVE / HERSE ETRILLE / TEMOIGNAGE /GRANDE CULTURE / DESHERBAGE MECANIQUE /DESHERBAGE THERMIQUE / VENDEE / MAIS / CONTROLEDES ADVENTICESCULTIVAR N° Hors-série n° 30, 01/05/2019, 5 pages (p. 30-34)

réf. 259-080

Page 25: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

25 Biopresse 259 - Octobre 2019

MARAÎCHAGE

Couverts végétaux : Implanter descultures dans des couverts

MENARD Samuel

L’implantation de cultures dans des couverts présentede nombreux intérêts en maraîchage biologique(diminution des opérations de travail du sol, desémissions de gaz à effet de serre, etc.). En Nouvelle-Aquitaine, trois essais relatifs à ce sujet ont été mis enplace afin d’acquérir des références techniques sur lecouvert végétal, les outils adaptés et l’itinéraire cultural.Le couvert végétal doit rester couché au roulage,être suffisamment dense et ne pas se dégrader troprapidement. Actuellement, les meilleurs résultats sontobtenus avec les mélanges vesce / seigle et féverole /seigle pour une biomasse fraîche autour de 40 t/ha. Pourimplanter une culture dans le couvert, trois outils sontnécessaires : un rouleau type « faca », une planteuseadaptée et un semoir type « strip-till ». La faisabilité del’implantation d’une culture dans un couvert diffère selonles variétés choisies et l’azote disponible. Les essais ontaussi pour objectif de mesurer les effets à long terme decette technique sur la fertilité des sols, l’évolution de laflore adventice et les résultats économiques.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : TECHNIQUE CULTURALE / ROULEAU /FERTILISATION / COUVERT VEGETAL / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / MATERIEL AGRICOLE / SEMOIR /PLANTEUSE / ESSAI / FERTILISATION AZOTEE /MARAICHAGE / CONTROLE DES ADVENTICES / MELANGECEREALES PROTEAGINEUX / VARIETE / ESPECE /NOUVELLE-AQUITAINE / SEMIS SOUS COUVERTPROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 3 pages (p. 19-21)

réf. 259-011

Dossier technique : Lutter contre les bio-agresseurs en maraîchage biologique

ESPAGNACQ Laurence / PIERRE Prisca /DAYRAUD Célia / ET AL.

Lors de la troisième journée régionale maraîchage bioOccitanie, qui s’est déroulée le 20 novembre 2018 enHaute Garonne, les résultats des expérimentationsvisant à lutter contre les bioagresseurs en maraîchagebiologique ont été présentés. Neuf d'entre elles sontdétaillées dans ce document : - 1. Le projet IMPULsE quivise notamment la maîtrise des punaises phytophagesen cultures de tomate et d’aubergine sous abris ; - 2.La lutte par la confusion sexuelle contre la teigne dela tomate sous abris, en bio, avec le produit ISONETT ; - 3. La lutte biologique contre les pucerons, parles insectes auxiliaires, en laitues sous abris bio ; - 4.L’évaluation de moyens de lutte (produits répulsifs,champignons entomo-pathogènes, son de moutarde,etc.) contre le taupin en culture de melon, patatedouce et asperge ; - 5. La lutte contre le Sclérotiniasur salade avec le Trisoil ; - 6. La mise en placed’un élevage de poules dans la lutte contre CyperusRotundus (souchet) ; - 7. La maîtrise des populationsde nématodes à galles selon le système de culture(résultats du GRAB) ; - 8. La recherche de solutionsdans la lutte contre la rouille de l’ail ; - 9. L’utilisationde filets anti-insectes pour les cultures de navet, céleribranche et oignon de printemps.

http://www.biomidipyrenees.org/section-134-mag-de-la-conversionMots clés : FILET ANTI-INSECTES / JOURNEE TECHNIQUE /LUTTE ALTERNATIVE / SOUCHET / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / METHODE DE LUTTE / MARAICHAGE /PROTECTION DES VEGETAUX / BIOAGRESSEUR / TAUPIN /INSECTE AUXILIAIRE / BIO-CONTROLE / CONFUSIONSEXUELLE / PUCERON / PUNAISE / NEMATODE A GALLES /RECHERCHE / EXPERIMENTATION / TEIGNE / SCLEROTINIA /ROUILLE MALADIELE MAG' DE LA CONVERSION N° 12, 01/02/2019, 7 pages(p. 18-24)

réf. 259-024

Page 26: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 26

Guide de l'installation en maraîchagebiologique diversifié en Loire-Atlantique

GALAIS Maxime / RENOU Marie

De l'émergence du projet à l'installation officielle enpassant par l'organisation de la ferme et en mettantl'accent sur les spécificités de la Loire-Atlantique, ceguide présente les étapes et les sujets clés liés àl'installation en maraîchage biologique diversifié. Ledocument aborde notamment la formation, le foncier, lesdémarches pour l'installation et propose des référencestechnico-économiques. Il présente également lestémoignages de maraîchers du département, illustratifsde la diversité des parcours.

Mots clés : MUTUALISATION / PERMACULTURE / REFERENCETECHNICO-ECONOMIQUE / COMMERCIALISATION /DEVELOPPEMENT RURAL / FONCIER / TERRITOIRE /ORGANISATION DU TRAVAIL / FORMATION / INSTALLATIONAGRICOLE / MICRO-FERME / FINANCEMENT / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / MARAICHAGE /MARAÎCHAGE DIVERSIFIE / LOIRE ATLANTIQUE / GROUPED'AGRICULTEURS2019, 67 p., éd. GAB 44 (Groupement des Agriculteurs Bio deLoire-Atlantique)

réf. 259-034

Un nouvel outil anti Tuta

LASNIER Adrien

Tuta absoluta, ravageur de la tomate, gagne du terrainen France. Des méthodes de lutte sont déjà pratiquées(prophylaxie, filets de protection, pièges, etc.), mais unnouvel outil vient de s’ajouter : la confusion sexuelle.Le diffuseur de phéromones Isonet T de CBC Biogard,désormais homologué, permet, en saturant l’abri dephéromones sexuelles, de rendre difficile la rencontreentre mâles et femelles, réduisant ainsi les populationsà moyen terme. Cet outil préventif est utilisable en bioet des essais réalisés par l’Aprel montrent un décalagedans le temps et une réduction des dégâts de 65 % surles feuilles et de 70 % sur les fruits, en comparaisonavec un témoin équipé de la même protection, horsconfusion. Un autre essai, réalisé par le Civam Bio66, confirme une diminution des attaques dans letunnel avec confusion. Les différentes méthodes de luttenécessitent d’être combinées pour réduire efficacementles dégâts de Tuta absoluta.

Mots clés : RECHERCHE / FILET DE PROTECTION /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ESSAI / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / PROPHYLAXIE / MARAICHAGE /RAVAGEUR / LUTTE BIOLOGIQUE / CULTURE SOUS ABRI /CONFUSION SEXUELLE / TOMATE / MINEUSE DE LATOMATE / FRANCEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 393, 01/04/2019, 3 pages(p. 26-28)

réf. 259-124

Punaises, une problématique à gérer

LASNIER Adrien

Les punaises phytophages se manifestent de plusen plus dans les cultures légumières. Le CTIFL alancé, en 2017, le projet Impulse qui vise à mettreau point de nouveaux moyens de lutte contre quatrepunaises phytophages : Nezara et Lygus sur aubergine,Nesidiocoris sur tomate et Eurydema sur chou. Dans lalutte contre Nesidiocoris, plusieurs essais à l’Aprel ontmontré des résultats intéressants avec des méthodesà combiner : aspiration, retrait et élimination desbourgeons, traitements localisés en tête de planteavec des nématodes entomopathogènes, et piégeagechromatique. Pour Eurydema, la gestion par semis deplantes pièges (comme le colza) de chaque côté d’uneculture de chou est testée au Grab depuis 2017 etces plantes pièges montrent un potentiel intéressantpour attirer les punaises. Cette méthode est coupléeà des aspirations hebdomadaires afin de neutraliserles punaises, car ces dernières se reproduisent sur lesplantes pièges. De son côté, Invenio conduit des essaisdepuis 2015 pour évaluer l’utilité des filets.

Mots clés : FILET DE PROTECTION / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / ESSAI / MARAICHAGE / PROTECTIONDES VEGETAUX / LUTTE BIOLOGIQUE / PLANTE PIÈGE /PUNAISE / INSECTE PHYTOPHAGE / FRANCE / CHOU /TOMATE / AUBERGINE / RECHERCHE / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 394, 01/05/2019, 3 pages(p. 22-24)

réf. 259-119

Page 27: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

27 Biopresse 259 - Octobre 2019

PETITS FRUITS

Fraisiers et fraises bio : Réglementationet focus sur les trayplants

CARMENTRAN DELIAS Myriam

Au niveau de la réglementation, les fraisiers certifiésbio et les fraises certifiées bio sont à distinguer. Sousconditions, des fraises peuvent être certifiées bio mêmesi les plants ne le sont pas. En effet, concernant laproduction de plants, bien que la priorité soit d’utiliserdes stolons biologiques, ce n’est pas une obligation sices derniers ne sont pas disponibles. Pour la productionde fraises issues de stolons non-bio, la récolte doitattendre au moins 3 mois, contrairement à des plantscertifiés bio. Les plants frigo, frais, en motte issue deplant frigo AB et les plants waiting bed peuvent êtrecertifiés bio. En revanche, les plants en motte, en mottegelée, en motte d’altitude et les trayplants ne le peuventpas. Les fraises pourront tout de même être certifiées àcondition que les plants aient été conduits selon le modede production AB, qu’une dérogation ait été obtenue etqu’ils aient été mis en terre depuis plus de 3 mois.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : REGLEMENTATION / CERTIFICATION /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRAISE / PRODUCTION DEPLANTS / FRAISIER / FRANCE / PETIT FRUITPROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 6-7)

réf. 259-002

PLANTES AROMATIQUES ETMÉDICINALES

Se mettre à la culture de racines

WRIGHT Julia

Les débouchés en herboristerie pour les racines sonten croissance. Il existe de nombreuses plantes cultivéespour leur racine : angélique, chicorée, pissenlit,guimauve, etc. En matière de rotation, il est préférabled'alterner les familles et les types de racines : pivotanteset fasciculées. Pour la culture des plantes racines, ilexiste deux types d’itinéraires techniques : la récoltetous les 3/4 ans ou chaque année. Le semis doit être faitau printemps pour éviter que la plante ne monte en fleuret afin qu’elle optimise sa racine. Les plantes racinesont besoin de potasse et doivent être bien irriguées,mais elles doivent aussi parfois manquer d’eau pourque la racine aille en profondeur. La récolte se fait denovembre à février, à l’aide d’une lame souleveuse (àau moins 30 cm de profondeur). La racine est ensuitelavée, séchée dans un séchoir à air chaud, et triée. Enmoyenne, le rendement atteindra 1 à 3 t/ha pour un prixd’achat de 10 €/kg.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ITINERAIRETECHNIQUE / PLANTE A PARFUM AROMATIQUE ETMEDICINALE / RACINE / AUVERGNE-RHONE-ALPESLA LUCIOLE N° 23, 20/03/2019, 1 page (p. 13)

réf. 259-130

Page 28: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 28

PROTECTIONPHYTOSANITAIRE

ServicesAuxil’2 et ARENA : des projetsde suivi de la régulation naturelle par lesauxiliaires en grandes cultures

BARRIER Alexia

Les auxiliaires, en s’attaquant aux ravageurs descultures, sont un moyen de lutte biologique. En Paysde la Loire, dans le cadre du projet ServicesAuxil’2,une étude a été menée sur 60 parcelles entre 2014 et2016. Cette étude a pour but d’étudier les régulationsnaturelles en grandes cultures et les élémentsfavorables aux auxiliaires. Des couples ravageurs-auxiliaires (pucerons-aphidiphages et limaces-carabes)ont été suivis par comptage. Les résultats obtenuspour le couple limaces-carabes montrent une meilleurerépartition des différentes espèces de carabes en milieufermé (bocage) qu’en milieu ouvert (plaine, openfield).Un deuxième résultat fait ressortir la forte influencede la bande enherbée, à la fois refuge et ressourcealimentaire, car certaines espèces de carabes setrouvent presque exclusivement au bord de la bandeenherbée. Enfin, la régulation naturelle des limaces neprésente aucune corrélation, dans cette étude, avecla présence de carabes mais semble plutôt liée àla météo. Globalement, un paysage diversifié et desinfrastructures agro-écologiques semblent favorablesaux auxiliaires des cultures et à la biodiversitéplus généralement. Le projet ARENA (Anticiper lesREgulations Naturelles, 2017-2020) approfondit etcomplète cette étude.

http://www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/bulletins-techniques/technibio/Mots clés : CARABE / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / INFRASTRUCTURE AGRO-ECOLOGIQUE / MAIS / ETUDE / METHODOLOGIE /PAYSAGE VEGETAL / GRANDE CULTURE / BIODIVERSITEFONCTIONNELLE / BANDE ENHERBEE / RAVAGEUR / LUTTEBIOLOGIQUE / INSECTE AUXILIAIRE / LIMACE / PAYS DE LALOIRE / PROTECTION DES VEGETAUXTECHNI BIO N° 81, 01/04/2019, 2 pages (p. 2-3)

réf. 259-104

La production au naturel

LASNIER Adrien

À Paris, mi-avril 2019, l’Institut technique de l’agricultureet de l’alimentation biologiques (Itab) a organisédeux journées techniques dédiées à l’utilisationdes substances naturelles en agriculture. Plusieursinterventions ont été consacrées aux substances debase (sel, sucre, bière, etc.) afin d’en expliquer lesutilisations et les règlementations (dosage, utilisation enbio ou non, etc.). Ces journées ont aussi été l’occasiond’une première restitution du projet CASDAR Sweet(2015-2019) qui vise à évaluer l’application d’infra-doses de sucre en protection des cultures, et dont lespremières conclusions semblent positives.

Mots clés : JOURNEE TECHNIQUE / REGLEMENTATION /SUCRE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SUBSTANCEDE BASE / SUBSTANCE NATURELLE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / FRANCE / PROTECTIONDES VEGETAUXREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 394, 01/05/2019, 1 page(p. 14)

réf. 259-118

Auxiliaires : Les coccinelles

LE CORRE Maude

Les coccinelles sont connues comme étantconsommatrices de pucerons. Plus de 80 espècesexistent en France, qui n'évoluent pas à la même stratevégétale. Certaines consomment d’autres ravageursque les pucerons. Dans les espèces consommatrices depucerons, la coccinelle à sept points ou encore la jauneà damier sont inféodées à la strate arbustive tandis queles coccinelles à deux et à dix points agissent plutôten verger. La coccinelle à virgule, noire avec quatrepoints rouges, consomme des pucerons mais aussi descochenilles et des acariens, celle jaune à 22 points dumycélium d’oïdium, etc. Certaines espèces sont parfoisintroduites dans le cadre d’une lutte biologique. Pourpréserver au maximum la présence de ces coccinelles,il faut veiller à un bon aménagement des parcelles(présence de différentes strates, abris pour l’hiver, etc.)et éviter les traitements insecticides.

Mots clés : BIODIVERSITE FONCTIONNELLE / PROTECTIONDES VEGETAUX / LUTTE BIOLOGIQUE / INSECTEAUXILIAIRE / COCCINELLE / FRANCEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 394, 01/05/2019, 1 page(p. 34)

réf. 259-120

Page 29: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

29 Biopresse 259 - Octobre 2019

Feuille de route pour la diminution del'utilisation du cuivre en agriculture - Juillet2019

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DEL'ALIMENTATION

Le 27 novembre 2018, la Commission européenne arenouvelé l’approbation du cuivre en tant que substancephytopharmaceutique pour une durée de 7 ans, assortied’une limitation des quantités utilisables. Ces quantitésne devront pas dépasser une moyenne de 4 kg parhectare et par an, laissant par ailleurs la possibilité auxÉtats membres d’autoriser un « lissage pluriannuel », enprévoyant une quantité de 28 kg sur 7 ans au maximum.Si ces nouvelles dispositions permettent de conserverune solution de protection des plantes en particulier enAB, elles rendent aussi nécessaire une nouvelle étapede réduction de l’utilisation du cuivre et de modificationde certaines pratiques phytosanitaires, compte-tenu desrisques et des impacts du cuivre sur l’environnement etla santé publique. Bien que des progrès importants aientdéjà été réalisés, les efforts pour diminuer le recours aucuivre doivent être intensifiés. Cette feuille de route del’État français se décline en 5 axes : - Encourager larecherche, l’innovation et l’acquisition de connaissancessur les pathogènes, les impacts de l’usage ducuivre, la réduction des doses et le développementd’alternatives ; - Diffuser et encourager les bonnespratiques et le recours aux alternatives du cuivre quisont déjà disponibles ; - Adapter la réglementationpour favoriser le développement des solutionsalternatives ; - Accompagner et former les agriculteursdans le changement de pratiques ; - Valoriser ce travailet mutualiser les efforts au niveau européen, notammentavec l’Allemagne, engagée dans une démarche deréduction de l’utilisation du cuivre.

https://agriculture.gouv.fr/feuille-de-route-pour-la-diminution-de-lutilisation-du-cuivre-en-agricultureMots clés : ALTERNATIVE AU CUIVRE / PLAN D'ACTION /POLITIQUE AGRICOLE / REGLEMENTATION EUROPEENNE /VITICULTURE / PROTECTION DES VEGETAUX / CUIVRE /RECHERCHE / FRANCE / ARBORICULTURE2019, 8 p., éd. MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DEL'ALIMENTATION

réf. 259-050

SOL

Les analyses de sol : savoir lesinterpréter

COULON Romain

Le 15 janvier 2019, une formation organisée parBio 63 sur les analyses de sol a été dispenséedans le but de donner les clés aux agriculteurs pours’approprier leurs résultats et adapter leurs pratiques.L'interprétation des différents résultats apparaissantsur l’analyse de sol est abordée, comme l’analysephysico-chimique ou la caractérisation de la matièreorganique. Celle-ci illustre la nature du sol maisaussi des pratiques des agriculteurs, et permetde déterminer l’activité microbienne du sol et sesimplications sur la fertilisation des cultures. Cettefertilisation, en agriculture biologique, doit prendre encompte 2 critères : - Le rapport C/N, avec le besoinen azote et en carbone et la volonté d'apporter deséléments fertilisants rapidement ou non ; - L’indice destabilité de la matière organique (ISMO), qui traduitla proportion de matière organique du produit qui sestockera sous forme d’humus et celle qui alimenterales cultures. Aucun produit n’est mieux qu’un autre, ilfaut raisonner avec les résultats de l’analyse de sol,les cultures en place et des caractéristiques de l’apportfertilisant.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : ACTIVITE MICROBIENNE / CARACTERISATIONBIOCHIMIQUE DE LA MATIERE ORGANIQUE (CBM) /RAPPORT C/N / FORMATION / FERTILISATION / ENGRAISORGANIQUE / ANALYSE DE SOL / ANALYSE CHIMIQUE DUSOL / ANALYSE PHYSIQUE DU SOL / GRANDE CULTURE /FERTILITE DES SOLS / FRANCE / MATIERE ORGANIQUE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / SOLLA LUCIOLE N° 23, 20/03/2019, 2 pages (p. 21-22)

réf. 259-134

Page 30: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

PRODUCTIONS VÉGÉTALES

Biopresse 259 - Octobre 2019 30

VITICULTURE

Vignoble bio : Un biocontrôle contre lacicadelle des grillures sur vigne

COLOMBIER Laurent / LAVEAU Etienne

La cicadelle verte est un insecte piqueur suceurattiré par les vignes. Les dégâts foliaires dus à ceravageur peuvent impacter la qualité de la récolte.Dans les vignobles bio, la kaolinite calcinée, produitde biocontrôle, joue le rôle d’insectifuge. C’est uneargile blanche ayant subi une calcination et qui aun effet de barrière minérale. Pour le traitement, ceproduit est utilisé pour la première fois au momentdes captures des adultes de deuxième génération, demi-juin à fin juin. Deux produits similaires, utilisablesen AB, existent : le SOKALCIARBO et le BAÏKAL. Laréussite de ce traitement tient au nombre d’applications,au cumul de pluie, aux conditions d’application et à laprécocité du premier traitement. Les essais réalisés parla Chambre d’agriculture de la Dordogne montrent uneefficacité de l’argile malgré des résultats hétérogènes,aussi influencés par d’autres facteurs. D’un point de vueéconomique, ce traitement revient à 90 € par hectare.Il sera à privilégier dans les zones les plus sensibles àla cicadelle.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : LUTTE ALTERNATIVE / TECHNIQUED'UTILISATION / PROTECTION DES VEGETAUX / ESSAI /KAOLINITE / VITICULTURE / RAVAGEUR / BIO-CONTROLE /CICADELLE VERTE / AQUITAINE / VIGNOBLE / PRIX /AGRICULTURE BIOLOGIQUEPROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 22-23)

réf. 259-012

Journées techniques vigne et vin bio :2 jours pour tout savoir sur la bio

GODARD DE BEAUFORT Paul / BECQUET Stéphane

Les journées techniques vigne et vin bio se sontdéroulées, en Nouvelle-Aquitaine, les 21 et 22 février2019. Après la présentation des évolutions despratiques réglementaires en bio (autorisation denouveaux intrants), de nombreuses actualités, de laproduction de raisin à la commercialisation du vin,ont été présentées : - Un rappel des résultats sur ladiversité de levures et de bactéries présentes dansles domaines ; - Les vins bio sans SO2 et la notionde bioprotection ; - Les pesticides et la gestion dela contamination croisée ; - Le contrôle difficile del’oxygène, du raisin à la bouteille de vin ; - L’importancede l’étape d’inertage et les conseils ; - L’oxygène aucours de l’élevage du vin.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : ANTIOXYDANT / NOUVELLE-AQUITAINE /JOURNEE TECHNIQUE / QUALITE DU VIN / ELEVAGE DU VIN /VINIFICATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / VITICULTURE /PESTICIDE / BACTERIE / LEVURE / DIOXYDE DE SOUFRE /CONTAMINATION / REGLEMENTATIONPROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 3 pages (p. 24-26)

réf. 259-013

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PRODUCTIONS VÉGÉTALES

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La flavescence dorée en agriculturebiologique

LARGEAUD Marie / CONSTANT Nicolas /CARROT Emma

En viticulture, la flavescence dorée (FD) est unemaladie incurable causée par un phytoplasme, quiengendre le dépérissement du pied de vigne. Cettemaladie, très présente dans les vignobles occitans ettrès contagieuse, est transmise par la cicadelle de laflavescence dorée. Lorsque la maladie se présente, destraitements insecticides sont obligatoires et les piedstouchés doivent être arrachés. L’impact économiqueest donc non négligeable. Cette problématique entred’autant plus en compte dans le cas d’une conversionen agriculture biologique. A ce jour, seul le pyrèthrenaturel, insecticide d’origine végétale, est autorisé enbio pour lutter contre la cicadelle, au stade larvaire. Unessai sur les effets du pyrèthre naturel, réalisé en 2017,montre la sélectivité de la substance et donc l’impactfaible sur le reste de la faune du vignoble. En effet,cet essai confirme l’impact sur les acariens, bien quepeu durable dans le temps, mais montre qu’il n’entraînepas de baisse des autres arthropodes présents. BaptisteCartier, responsable d’un domaine de 22 ha conduits enbio, a créé un GDON (groupement de défense contre lesorganismes nuisibles) afin de ne pas être soumis à untraitement préventif insecticide obligatoire. De nouveauxoutils d’information et de prospection ont été mis enplace afin d’essayer de limiter la propagation de la FD.

http://www.biomidipyrenees.org/section-134-mag-de-la-conversionMots clés : FLAVESCENCE DOREE / BIO-CONTROLE /PROTECTION DES VEGETAUX / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / FREIN A LA CONVERSION / TEMOIGNAGE /VITICULTURE / INSECTICIDE NATUREL / PYRETHRE /CICADELLE DE LA FLAVESCENCE DOREE / OCCITANIELE MAG' DE LA CONVERSION N° 12, 01/02/2019, 7 pages(p. 4-10)

réf. 259-022

Autoconstruire un semoir et des étoilesde boudibinage

CATHALA Agnès

En janvier dernier, le BioCivam de l’Aude et l’AtelierPaysan ont organisé une formation de 5 jours sur letravail du métal, avec auto-construction de deux outilsmobilisables en viticulture : un semoir qui permet desemer un couvert végétal en inter-rang de vigne, etdes étoiles de boudibinage, pour l’entretien de l’espaceentre les pieds de vigne (le cavaillon), compatibles avecun enherbement de l’inter-rang. Cette formation, quia regroupé 11 stagiaires, avait trois grands objectifs :apprendre à construire, entretenir et adapter sonmatériel, se réapproprier les bases des outils etdes techniques de la mécanique agricole et deveniracteur dans la construction collective d’outils. Cetteformation était ouverte sans pré-requis, du débutantau constructeur confirmé. Elle a permis de nombreuxéchanges et de « s’essayer à tout », du travail desoudure au montage, en passant par l’organisation d’unchantier d’auto-construction. A la fin, les participantsavaient la possibilité d’acheter le matériel qu'ils avaientconstruit.

Mots clés : GROUPE D'ECHANGE / SOCIETÉ COOPERATIVED'INTÉRÊT COLLECTIF (SCIC) / AUTOCONSTRUCTION /FORMATION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / MATERIELAGRICOLE / ÉTOILE DE BOUDIBINAGE / SEMOIR /TEMOIGNAGE / VITICULTURE / AUDE / GROUPEMENTD'INTÉRÊT ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL (GIEE) /DESHERBAGE MECANIQUE / CONTROLE DES ADVENTICESTRAVAUX ET INNOVATIONS N° 257, 01/04/2019, 4 pages(p. 8-11)

réf. 259-087

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MARCHÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 32

MARCHÉ

FILIÈRE

Biocoop : Distributeur bio, militant etpragmatique

HARZIG Jean

Le groupe coopératif Biocoop revendique la force de ladimension coopérative, illustrée par la nouvelle identité« la bio nous rassemble ». Il affirme ses valeurs face à lamontée de la concurrence : une bio sociale, vertueuse,équitable, qui lutte contre le gaspillage alimentaire, etdes produits locaux, 100 % bio, de saison, 100 %sans OGM, etc. C’est ainsi qu’en octobre 2018, elleapparaît pour la première fois à la TV avec un filmréaffirmant ses valeurs. Biocoop ne s’arrête pas làet continue son déploiement, aussi dans le but des’adapter aux nouveaux modes de vie. Il développedes formats de magasins mono-métiers (boucherie,boulangerie, crèmerie, etc.), des corners (campings,halles marchandes, etc.) pour répondre au besoin deproximité avec les clients, et des magasins satellites.Un magasin prototype « ADN » (Anti Déchet Nation)a vu le jour à Paris, l’objectif étant de faire sescourses sans aucun déchet. Enfin, Biocoop s’ouvre à denouveaux débouchés afin de sensibiliser de nouveauxconsommateurs : Bioburger et Rutabago (paniers prêtsà cuisiner).

Mots clés : DISTRIBUTION / DEVELOPPEMENT DE L'AB /DIMENSION SOCIALE / ACTION DE DEVELOPPEMENT /PRODUIT LOCAL / ATTENTE DU CONSOMMATEUR /MAGASIN BIO / MAGASIN SPECIALISE / CHAÎNE DEVALEURS / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / REDUCTIONDES DECHETS / FRANCEVEGETABLE N° 366, 01/05/2019, 1 page (p. 21)

réf. 259-009

C’est mon rayon Paris (75) : Chacun sastratégie pour promouvoir le bio !

HARZIG Jean

Biocoop, enseigne spécialisée en bio, et Franprix,enseigne généraliste, améliorent, chacun à sa manière,la proximité des fruits et légumes bio commercialisés.Deux magasins témoins parisiens ont été visités. Lemagasin Biocoop Parmentier propose une gammede légumes très saisonnalisée (absence de tomates,poivrons, aubergines au mois d’avril) et priorisantl’Origine France. Au niveau du merchandising, Biocoopopte pour une présentation plus nature avec des rayonsen bois, des contenants de transport, aucun produitpréemballé... et le déploiement d’une communicationdétaillant les possibilités offertes aux clients et lesdémarches du magasin. Concernant le magasinFranprix, celui-ci est en mutation positive. Au rayondes fruits et légumes, une étagère en bois composéede produits biologiques, principalement en vrac, faitface aux produits conventionnels, un choix courageuxreposant sur la confiance aux consommateurs. Bienque la saisonnalité semble moins respectée que chezBiocoop, les efforts de l’enseigne sont soulignés,notamment au niveau de l’origine France de nombreuxproduits, l’organisation et la présentation de point devente (espace déjeuner, tenue du rayon, etc.). Untableau fournit des relevés de prix de fruits et légumesbio dans les 2 magasins.

Mots clés : FILIERE FRUITS ET LEGUMES / MAGASINBIO / MAGASIN GENERALISTE / MERCHANDISING /DISTRIBUTION / COMPARAISON / PRODUIT BIOLOGIQUE /FRANCE / SAISONNALITE / PRIXVEGETABLE N° 366, 01/05/2019, 1 page (p. 28)

réf. 259-010

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MARCHÉ

33 Biopresse 259 - Octobre 2019

Offre bio en magasin : Un rayon, deuxambiances !

HARZIG Jean

En plus de leur présence dans les magasins spécialisés,les fruits et légumes bio sont de plus en plus présentsdans la grande distribution, ce mode de distributionatteignant même plus de 50 % du chiffre d’affairesen valeur (source : Kantar Worldpanel). Cependant,l’offre entre ces deux points de vente est différentesur de nombreux points. Premièrement, au niveaude la présentation des produits : dans les magasinsspécialisés, l’offre est principalement en vrac, alorsque le conditionnement en plastique est souvent larègle dans les grandes surfaces. Deuxièmement, lataille de l’offre est très variable. Les GMS présentententre 12 et 65 références, contre 96 pour Biocooppar exemple. Ajouté à cela, les magasins spécialisésrespectent davantage la saisonnalité. Quatrième pointde distinction, l’origine France des produits, pour lesenseignes enquêtées. La part d’origine France variede 50% à 78% pour les magasins bio, contre 17 % à57 % pour les magasins généralistes. Deux typologiestrès distinctes de consommateurs de fruits et légumesbio peuvent être identifiées : 74 % de ménages quiachètent peu de fruits et légumes bio et en grandesurface et d'autres, moins nombreux, qui se dirigent versdes magasins spécialisés et consomment davantage(2,6 fois plus en termes de dépenses). Un potentiel dedéveloppement est présent dans les deux circuits.

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / COMPORTEMENT DUCONSOMMATEUR / CHIFFRE / ORIGINE GEOGRAPHIQUE /GRANDE SURFACE / MAGASIN BIO / MAGASINGENERALISTE / MERCHANDISING / CONSOMMATION /FILIERE FRUITS ET LEGUMES / PRODUIT BIOLOGIQUE /OFFRE / COMPARAISON / FRANCE / ETUDE / SAISONNALITEVEGETABLE N° 366, 01/05/2019, 2 pages (p. 62-63)

réf. 259-016

Fruits et légumes bio en Occitanie : Unefilière en pleine expansion

MARCOTTE Patrick / CONDINI Myriam /BERNARD Elodie

En Occitanie, la filière fruits et légumes bio est en pleinessor. Différents acteurs de cette filière témoignent descapacités de développement dans cette région. ProSain est une entreprise transformant 2500 t de fruitset légumes bio par an pour la fabrication de conservessucrées et salées. Aujourd’hui, 50% à 60% de sesproduits frais sont locaux et elle en cherche encorepour compléter son sourcing local. Bioleg Roussillonest un projet qui vise à répondre à la demandedes entreprises. Actuellement, il manquerait 150 hade productions maraîchères bio pour y répondre. Leprojet Bioleg investit plusieurs pistes comme remettreen culture des terres en friches, faciliter l’accès aufoncier, trouver des porteurs de projets et développerl’accompagnement technique. BioCash est un grossisteen épicerie bio qui, face à la demande (entreprises,restaurants, collectivités, traiteurs, revendeurs, etc.),a créé, il y a 4 ans, une antenne dédiée aux fruitset légumes bio et constate aujourd’hui un besoin enapprovisionnement local sur toute la gamme. PronaturaToulouse est l’antenne locale d’un grossiste spécialiséfruits et légumes bio national fournissant principalementdes magasins spécialisés. Son objectif est d'acheterlocal pour vendre local tout en défendant les produitset l’identité du terroir. La vente en circuits courts defruits et légumes bio est majoritairement réalisée enfrais, mais de plus en plus de producteurs souhaitentvaloriser, en partie au moins, leurs produits en lestransformant. À la ferme, en collectif ou encore par unprestataire, différentes options existent avec chacuneson lot d’avantages et d’inconvénients.

http://www.biomidipyrenees.org/section-134-mag-de-la-conversionMots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB /APPROVISIONNEMENT LOCAL / GROSSISTE /TRANSFORMATION / FILIERE FRUITS ET LEGUMES /PRODUIT BIOLOGIQUE / OFFRE ET DEMANDE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / OCCITANIE / ENTREPRISE /PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENTLE MAG' DE LA CONVERSION N° 12, 01/02/2019, 7 pages(p. 25-31)

réf. 259-025

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MARCHÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 34

La bio à la croisée des chemins

BUTLER Julie

La première édition de BioFruit Congress a eu lieu enoctobre 2018, à Madrid. Des experts et des acheteursont débattu de l'avenir du marché des fruits et légumesbio, dans un contexte de croissance et de nouvellelégislation européenne. L'importance de conserver unebonne image de la bio a également été soulignée, et lanécessité de communiquer auprès des consommateursa été rappelée.

Mots clés : SALON PROFESSIONNEL / FILIERE FRUITSET LEGUMES / EUROPE / MARCHÉ / REGLEMENTATIONEUROPEENNE / CONGRES / AGRICULTURE BIOLOGIQUEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 389, 01/12/2018, 1 page(p. 96)

réf. 259-036

Déconsommation : Le grand tournant(1/2)

BIO-LINEAIRES

Consommer moins mais mieux, la déconsommationserait non pas l'anti-consommation, mais une prisede conscience que consommer n'est pas une fin ensoi. Le consom'acteur cherche un bien-être global, oùl'"être" et le mieux-vivre deviennent plus importants quel'"avoir plus". Déconsommer reposerait sur un "mieuxmanger", quitte à devoir assumer certaines contraintes(faire ses courses "autrement"), mais aussi sur undésir de faire soi-même, d'éviter le gaspillage, dese débarrasser du superflu, de recycler, réparer... Labio, bien en phase avec ces tendances et avec cetimaginaire de la déconsommation, a cependant encoredes progrès à faire pour séduire la nouvelle générationde déconsom'acteurs...

Mots clés : CONSOMMATION ALIMENTAIRE /COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / PRODUITBIOLOGIQUE / CONSOMMATION / FRANCE / SOCIOLOGIE /SOCIETE / MODE DE VIE / FILIEREBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 1 page (p. 19)

réf. 259-041

L'alimentaire bio en GMS fin 2018

BIO-LINEAIRES

Fin 2018, le taux de croissance de la distributiondes produits bio en hypermarchés, supermarchés,Enseignes à Dominante Marques Propres et E-commerce était estimé à 21,4 %, contre 20,4 %en 2017. Un tableau présente, pour l'ensemble desproduits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais nonlaitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffred'affaires et de la part de marché entre décembre2017 et décembre 2018, ainsi que le cumul annuel.

Mots clés : EPICERIE / DISTRIBUTION / ENSEIGNE /GRANDE SURFACE / MARCHÉ / FILIERE / PRODUITBIOLOGIQUE / PRODUIT FRAIS / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / STATISTIQUES / FRANCE / CHIFFRED'AFFAIRES / COMMERCE ELECTRONIQUE / CRÈMERIE /PRODUIT SURGELEBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 1 page (p. 33)

réf. 259-043

Le bio s'est désormais fait une placedans le panier des Français !

BIO-LINEAIRES

En 2017, le bio pesait 3,4 % des ventes totales deproduits de grande consommation, incluant droguerie,parfumerie et hygiène et frais libre-service. En 2018, cetaux a atteint 4,1 %. Les produits bio les plus vendus enGMS sont les oeufs, le lait, les jus de fruits, les boissonset crèmes végétales.

Mots clés : GRANDE SURFACE / FILIERE / PRODUITBIOLOGIQUE / CONSOMMATION / STATISTIQUES / FRANCE /CHIFFREBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 1 page (p. 35)

réf. 259-044

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MARCHÉ

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Étude de comportement : Vous et le bio

UFC-QUE CHOISIR

Florent Guhl, directeur de l’Agence BIO, affirme quedésormais le bio n’est plus un phénomène de modemais de société. Ainsi, 71 % des Français déclarentconsommer des aliments bio au moins une fois parmois et 12 % quotidiennement. Parmi les nouveauxconsommateurs, les jeunes sont les plus représentés.Deux groupes se distinguent par leurs motivations ;d’une part, les raisons éthiques et de bien-être animalet, d’autre part, les raisons de santé et de qualité duproduit. En revanche, pour tous les consommateurs, laprotection de l’environnement reste un levier majeur.Au niveau des freins à la consommation, le prix restela problématique essentielle pour 84 % des jeunes.Selon le Synabio, 28 % des entreprises bio se sont vudemander des baisses de tarifs jugées inappropriéespar Didier Pérreol, administrateur du Synabio et vice-directeur de l’Agence BIO, puisque cela pénaliseraitles producteurs. Par ailleurs, une confiance mitigée estparfois accordée aux produits bio sur la provenance,la réglementation, la certification, etc. Enfin, les fruitset légumes subissent une concurrence des produits decontre saison, mais les mentalités évoluent et 58 % desenquêtés déclarent acheter plus de produits de saison.

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB /ATTENTE DU CONSOMMATEUR / COMPORTEMENT DUCONSOMMATEUR / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE /CONSOMMATION / ETUDE / ENQUETE / FRANCEQUE CHOISIR N° 580, 01/05/2019, 1 page (p. 10)

réf. 259-096

Relancer la filière amande en Provence

CATHALA Agnès

En 2014, en France, 35 000 t d’amandes ont étéconsommées alors que 300 t seulement ont étéproduites. Des acteurs de la région PACA (ChambreRégionale d’Agriculture, Bio de Provence, les principauxtransformateurs, etc.) se sont assemblés, en 2015,autour d’un projet de relance de la filière amande. Lapremière étape a été le diagnostic avec l’identificationdes atouts, des opportunités et des freins de cette filière.Après les résultats de ce diagnostic, les partenaires onttenu à mettre en place un projet de relance visant àatteindre 1000 hectares de verger d’ici 2020, soit en5 ans. La transition vers l'agroécologie et la productionbiologique sont deux enjeux forts pour la relance.En bio, le principal facteur limitant est le ravageurEurytoma amygdali, une guêpe difficile à contrôler (pasde produit homologué). D'autres projets de recherche-développement existent, menés par divers acteurs, dontle GRAB.

Mots clés : FILIERE FRUITS / ETAT DES LIEUX / FRUITSEC / AMANDE / AMANDIER / PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR / DEVELOPPEMENT LOCAL / ARBORICULTURE /AGRICULTURE CONVENTIONNELLE / AGRICULTUREBIOLOGIQUETRAVAUX ET INNOVATIONS N° 256, 01/03/2019, 4 pages(p. 26-29)

réf. 259-097

Petits fruits bio : une demandecroissante et des débouchés multiples

LE GUELLAUT Gilles

Le 16 janvier 2019, l’Interbio Pays de la Loire a animéune conférence table ronde au SIVAL. Composée decinq producteurs et transformateurs, cette table rondea fait état de la filière des petits fruits bio, représentéemajoritairement par les fruits rouges. Cette filière estdynamique et la demande ne cesse d’augmenter depuisplusieurs années. Les petits fruits sont sollicités dansde nombreuses préparations et les entreprises doiventsouvent avoir recours à l’importation en raison d’uneoffre nationale trop faible : 629 ha en France en 2017,soit 3,4 % du total des surfaces fruitières cultivées enbio. Au niveau de la production, certaines difficultés sontsoulevées par les interlocuteurs : gel tardif, parasite(drosophile suzukii), coût de la main d’œuvre, etc.

http://www.pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/innovation-rd/agriculture-biologique/bulletins-techniques/technibio/Mots clés : FREIN AU DEVELOPPEMENT /TRANSFORMATION / FILIERE FRUITS / OFFRE ETDEMANDE / OUEST FRANCE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /FRUIT ROUGE / PETIT FRUIT / PAYS DE LA LOIRETECHNI BIO N° 81, 01/04/2019, 2 pages (p. 8-9)

réf. 259-109

Page 36: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

MARCHÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 36

Hors série : "Le meilleur du bio"

METZELARD Sylvie / TREGOUET Adeline /PANGRAZZI Christelle / ET AL.

60 millions de consommateurs a testé de nombreuxproduits bio. Pour chaque type de produit, sontpointés les atouts (présence supérieure de nutrimentsintéressants, absence ou quantité très faible depesticides, etc.), mais aussi les points de vigilance(emballages, quantité de sucre dans certains desserts,présence d’additifs, contaminations environnementalesde certains produits bio, etc.). Des comparaisons avecdes produits conventionnels sont parfois établies. Lesujet des dérives alimentaires (en bio comme enconventionnel) qui conduisent à la déforestation, àl’exploitation de salariés, à des problèmes de santépublique, etc. est également abordé. Des explicationspour mieux comprendre les labels bio sont apportées.Les moyens de consommer bio et éthique sont abordésen fin de document (circuits courts, vrac, magasinsspécialisés, etc.).

Mots clés : COMMERCE EQUITABLE / COMPARAISON BIO-CONV / CONTROVERSE / IMPACT ENVIRONNEMENTAL /FILIERE / COMPOSITION DES ALIMENTS / INFORMATIONDU CONSOMMATEUR / IMPORTATION / MERCHANDISING /PRODUIT BIOLOGIQUE / QUALITE DU PRODUIT /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DEBAT / ENQUETE / FRANCE60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS N° Hors-série n° 199,01/07/2019, 108 pages (p. 3-111)

réf. 259-110

La vente en vrac : Une tendance endéveloppement

TIRET Flavie

De plus en plus de consommateurs cherchent à limiterleur impact sur l’environnement. L’achat de produitsen vrac fait partie des solutions accessibles, avecnotamment le « vrac frais » (légumes, viandes, fromageà la coupe, etc.). Le « vrac hors frais » (produits secs,épices, lessive, etc.) a vu son marché multiplié par 5 ces4 dernières années, selon l’association Réseauvrac.Pour l’instant, le réseau bio est très présent sur lemarché puisque 80 % des magasins bio sont équipésd’un rayon vrac, contre seulement 20 % des grandessurfaces. La gestion du vrac requiert du temps etde l’organisation (hygiène, manutention, surveillance,etc.). Ajouté à cela, de nombreux freins techniques,économiques et règlementaires limitent l’offre et ladynamique du marché. La vente d'huile d'olive en vracest très compliquée, par exemple, et l’usage intensifd'une balance peut aussi être un frein technique. Malgrécela, de nombreux magasins proposant du vrac voientle jour partout en Europe.

http://www.nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr/filieres-et-territoires/agriculture-biologique/publications/profilbio/formulaire-profilbio/profilbio/Mots clés : FREIN AU DEVELOPPEMENT / PRODUITBIOLOGIQUE / VRAC / COMPORTEMENT DUCONSOMMATEUR / DISTRIBUTION / GRANDE SURFACE /MAGASIN BIO / MAGASIN SPECIALISE / FILIERE /DEVELOPPEMENT DURABLE / FRANCE / PRODUITECOLOGIQUEPROFILBIO N° 6, 01/03/2019, 2 pages (p. 25-26)

réf. 259-115

Page 37: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

MARCHÉ

37 Biopresse 259 - Octobre 2019

Les premières fermes certifiées Lait defoin

JULIEN Cécile

La STG (spécialité traditionnelle garantie) Lait de foin,officialisée en mai 2018, garantit un élevage laitierà base d’herbe et de foin. Plusieurs éleveurs bioont rejoint la démarche. Cette certification exige unealimentation à hauteur de 75 % d’herbe et de foinet interdit les aliments fermentés et les OGM. EnAutriche, l’homologue Heumilch représente 15 % de laproduction laitière. En France, cela pourrait représenter1 / 1000 ème. En 2019, les premiers producteurs ontpu être certifiés. L’objectif est maintenant de travaillerà l'échelle de la filière pour valoriser cette certification.La certification Lait de foin est, selon Didier Le Hec,président de l’association Lait de foin, une réponse auxattentes des consommateurs car elle met en avant lerespect du bien-être animal et de l’environnement, touten garantissant la qualité du lait. Didier le Hec avancel’idée que la certification Lait de foin pourrait être le voletalimentation d’autres démarches comme le bio.

Mots clés : ORGANISATION DE LA FILIERE / SIGNE OFFICIELDE QUALITE / SYSTEME HERBAGER / FILIERE LAIT /CERTIFICATION / SPECIALITE TRADITIONNELLE GARANTIE /ALIMENTATION DES ANIMAUX / FRANCEREUSSIR LAIT N° 335, 01/05/2019, 1 page (p. 82)

réf. 259-129

S'organiser collectivement pour êtreplus efficace sur le marché de demi-gros auvergnat : Parcours et objectifsd'un GIEE de producteurs de fruits etlégumes en cours de reconnaissance

PIREYRE Coralie / GOUTAGNY Patrice

La vente en demi-gros concerne tous les magasins bio,les petites épiceries, les restaurateurs, les cantines, lesplateformes de distribution locales, les supermarchéscommunaux mais les plateformes d’achat des GMS ensont exclues. En Auvergne, un groupe de producteursde fruits et légumes s’est créé pour vendre en demi-gros. L’objectif est de répondre à une forte demandedes consommateurs et citoyens, tout en maintenant desprix rémunérateurs aux producteurs. La structurationdu groupe a commencé lors de la réponse à l’appelà projets « Émergence d’un GIEE » de la DRAAFen 2018. Le groupe travaille encore à la définitionde son fonctionnement, à la planification des cultures,au stockage, à la gestion des potentiels surplus, à lalogistique de livraison, au démarchage commercial, etc.Le groupe reste ouvert à tout nouveau producteur quisouhaiterait s’engager.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : APPROVISIONNEMENT LOCAL / VENTE EN DEMI-GROS / FILIERE FRUITS ET LEGUMES / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AUVERGNE / GROUPEMENT D'INTÉRÊTÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL (GIEE) / GROUPED'AGRICULTEURS / ORGANISATION DE L' ABLA LUCIOLE N° 23, 20/03/2019, 1 page (p. 25)

réf. 259-135

Page 38: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

MARCHÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 38

Occitanie : Les atouts de lacontractualisation

ROSE Frédérique

« L’engagement durable des acteurs, une conditionpour la réussite des filières bio » était le thèmede l’AG d’Interbio Occitanie (IBO), le 6 juin 2019.Le développement des contrats entre producteursde fruits et légumes et transformateurs est unenjeu de l’association. Plusieurs entreprises régionalestémoignent de leurs expériences. Pro Sain, conserveriebio, fonctionne avec des contrats pluriannuels etoffre des primes de 10 €/t de tomates pour fidéliserses producteurs. La coopérative Qualisol collecte descéréales et oléoprotéagineux en bio et en C2. Chaqueannée, elle s’engage sur un prix d’achat avant lesemis. Depuis 2016, Qualisol développe le commerceéquitable en partenariat avec la Scop Ethiquable.Ethiquable s’engage sur un prix pour trois ans, établien concertation et en toute transparence, de façon à ceque 40 % du prix payé par le consommateur revienneau producteur. La Scop reverse aussi une prime dedéveloppement à la coopérative, que Qualisol affecteaux GIEE qu’elle suit.

Mots clés : COMMERCE EQUITABLE /CONTRACTUALISATION / CONTRAT D'ACHAT /ORGANISATION DE L' AB / FILIERE / PRIX / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / OCCITANIE / ENTREPRISE /RELATION PRODUCTEUR ENTREPRISE / STRUCTURATIONDES FILIERESBIOFIL N° 124, 01/07/2019, 1 page (p. 9)

réf. 259-138

Séminaire international de l’AgenceBIO : Une bio pour tous plus équitable

RIVRY-FOURNIER Christine

Le séminaire international de l’Agence BIO s’est tenule 18 juin dernier. A l'ordre du jour de cette journée,les discussions en cours sur la prochaine Pac dontla filière bio attend beaucoup, notamment pour lefinancement d’actions de préservation de la biodiversité,selon Philippe Henri, nouveau président de l’AgenceBIO. Le rapport de l’Organisation des Nations Uniespour l’alimentation et l’agriculture (FAO) confirme ledéclin de la biodiversité, qui est une menace pour lasécurité alimentaire. Plusieurs autres sujets ont étéabordés au cours de cette journée, comme l’instaurationde flux internationaux plus vertueux, la présentationd’initiatives en bio, le respect des conditions de travail,la bio accessible à tous, etc. Au Sénégal, IbrahimaSeck, coordinateur de la Fenab, témoigne du faitque sa fédération arrive à vendre une partie du bioau même prix que le conventionnel, pour rendre lesproduits bio plus accessibles, malgré le fait que labio ne bénéficie d’aucune subvention dans son pays.Catherine Closson, quant à elle, a réalisé une étude« Transition écologique et progrès social » visant àfaciliter l’accès à l’alimentation bio, notamment pourles précaires. Florent Guhl, directeur de l’Agence BIO,estime que le bio hard discount pour les populationsles plus fragilisées n’est pas la solution à long terme.Rendre les prix plus abordables passe aussi par lahausse des volumes, avec les risques d'industrialisationqui y sont liés.

Mots clés : MONDE / DEVELOPPEMENT DE L'AB / SEMINAIRE /SOCIETE / FILIERE / MARCHÉ / CONSOMMATION /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCE / SENEGAL /POLOGNEBIOFIL N° 124, 01/07/2019, 2 pages (p. 12-13)

réf. 259-091

Page 39: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

MARCHÉ

39 Biopresse 259 - Octobre 2019

Bio : le vertige de la croissance

LAFEUILLE Bérengère / PAPIN Justine

Depuis quelques années, l'agriculture biologiqueconnaît un changement d'échelle important, aussi bienà l'échelle mondiale qu'à l'échelle française : le nombrede producteurs certifiés dans le monde a doublé entre2007 et 2017, et le marché mondial a atteint plus de92 milliards d'euros en 2017. Cette forte croissance a faitsortir l'agriculture biologique de son marché de niche,et elle doit désormais se positionner entre les principeshistoriques des pionniers de la bio et les nouvellesattentes du marché et des consommateurs. Certainesdes difficultés rencontrées sont discutées dans cetarticle. Les débats portent notamment sur la questiondes serres chauffées, ou encore sur l'agrandissementdes élevages, par exemple en volailles.

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / MARCHÉ / FILIERE /CONTROVERSE / INDUSTRIALISATION / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / DEBAT / MONDE / FRANCEFRANCE AGRICOLE (LA) N° 3806, 28/06/2019, 3 pages(p. 20-22)

réf. 259-077

La Bio est-elle la réponse ?

HARZIG Jean / PRALY Cécile

En amont de son forum d’avril 2019 sur le thèmede « Alimentation et attentes sociétales : la bioest-elle la réponse ? », Vegetable posait, à onzespécialistes de la production biologique (chercheurs,producteurs bio et/ou conventionnels, responsablesprofessionnels, metteurs en marché, consultants),quatre grandes questions : 1- Pourquoi le bio apparaît-il comme la « presque » seule solution aux attentessociétales actuelles ? ; 2 - Quelles en sont leslimites : agronomiques, techniques, économiques,sociologiques… ? ; 3 - Quelles autres solutions existentou sont à envisager pour répondre aux attentessociétales ? ; 4 - A quelles conditions des systèmesagricoles plus vertueux peuvent-ils se développer ?Les réponses aux deux premières de ces questionssont présentées ici, celles relatives aux deux dernièresquestions faisant l’objet d’un dossier dans le Vegetablede mars 2019. Des diverses réponses obtenues, onpeut retenir certains points généraux. Parmi eux :s’il y a des points de vue différents, il y a aussides convergences et des enrichissements mutuels.Les polémiques virulentes opposant bio/conventionnelsemblent plutôt être du passé. Reste que l’AB nerépond pas à toutes les attentes sociétales (ex : êtreaccessible pour tous), même si son message clé « pasde produits de synthèse » assoie son image auprès duconsommateur en recherche de qualité et de santé. Laquestion du coût reste en effet centrale. Notamment,comment éviter que le prix ne soit le seul régulateur dela relation offre/demande ou encore comment permettreune bio accessible à tous sans pour autant dégrader larémunération des producteurs. Par ailleurs, les lignesbougent aussi en agriculture conventionnelle, parfoissous l’impulsion de l’AB, et l’articulation entre ces deuxmodes de production reste aussi une question clé.

Mots clés : ACTEUR / ASPECT ECONOMIQUE /CHIFFRE / CONTROVERSE / DEVELOPPEMENT DE L'AB /ALIMENTATION HUMAINE / ATTENTE DU CONSOMMATEUR /IMAGE / REGLEMENTATION / FILIERE / FILIERE FRUITS ETLEGUMES / PRIX / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /QUALITE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / TECHNIQUE / TEMOIGNAGE /RENDEMENT / ARBORICULTURE / MARAICHAGE /PRODUCTION LEGUMIERE / EUROPE / FRANCE /SOCIOLOGIE / SOCIETEVEGETABLE N° 363, 01/02/2019, 10 pages (p. 29-39)

réf. 259-085

Page 40: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

MARCHÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 40

Communiqué de presse Interbev Bio :Observatoire des Viandes bio 2018 : Unefilière en constante évolution qui s'inscritdans le Plan Ambition Bio 2022

INTERBEV

Pour la Commission bio d'Interbev (InterprofessionBétail et Viande), la filière viandes bio s’inscritparfaitement dans la dynamique du mieux manger,dans le respect de la planète et du vivant, et continuede se développer. C'est ce que montrent les chiffres2018 de l'Observatoire des viandes bio : les volumesd'abattage, tous animaux confondus, ont augmenté de23 % (46 238 tonnes) en 2018, par rapport à 2017.Sont présentés : l'évolution des volumes depuis 2005,par type de viande ; des focus sur les filière bovins,ovins et porcins ; la progression des différents circuitsde distribution et de la restauration hors domicile.

http://www.interbev.fr/espace-presse/observatoires-des-viandes-bio-2018/Mots clés : CHIFFRE / RESTAURATION HORS DOMICILE /CIRCUIT DE DISTRIBUTION / FILIERE VIANDE / VIANDEBOVINE / VIANDE OVINE / VIANDE PORCINE / VEAU /FRANCE / ELEVAGE BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / STATISTIQUES2019, 6 p., éd. INTERBEV

réf. 259-055

Dossier : Le Made in local

DUPONCHEL Laura / FERNANDEZ Sauveur

Ce dossier analyse l'essor de la demande en produitslocaux de la part des consommateurs et se penchesur la façon dont les professionnels s'organisent,dans les territoires, pour y répondre. De nombreuxexemples d'initiatives illustrent le rôle des différentsacteurs dans le développement du local. Leurs relations,leurs valeurs et leurs projets annoncent, peut-être,un système économique et sociétal d'avenir : - Larelocalisation gagne du terrain ; - Logistique : le défide la mutualisation ; - L'attrait du "fait près de chezmoi" ; - Le rôle à jouer des magasins spécialisés ; - Lesattentes des magasins bio de l'offre régionale ; - Desmarques pour allier bio et local ; - Consommation localeet société ; - Enquête Biopanel : Le local a toujours lemoral.

Mots clés : KILOMETRE ALIMENTAIRE / MUTUALISATION /PRODUIT LOCAL / ATTENTE DU CONSOMMATEUR /LOGISTIQUE / TRANSPORT / CIRCUIT DE DISTRIBUTION /CIRCUIT COURT / CIRCUIT DE PROXIMITÉ / MAGASIN BIO /DEVELOPPEMENT RURAL / CONSOMMATION LOCALE /OFFRE ET DEMANDE / PERSPECTIVE / FRANCE /SOCIETE / RELATION PRODUCTEUR CONSOMMATEUR /RELATION PRODUCTEUR ENTREPRISE / RELATIONPRODUCTEUR RESTAURATEUR / RELOCALISATION /PRODUIT BIOLOGIQUE / ENQUETEBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 15 pages (p. 67-95)

réf. 259-057

Page 41: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

MARCHÉ

41 Biopresse 259 - Octobre 2019

Gaborit : Bien plus qu'une marque : unnom, une famille

BIO-LINEAIRES

La famille Gaborit, de la ferme de La Grande Nillièreen Anjou, pionnière dans la production de lait bio,écrit son histoire depuis 40 ans avec la fabrication deproduits laitiers dont la qualité repose sur 3 principes :une race adaptée aux besoins de l'entreprise, uneconduite en AB et des méthodes de transformationtraditionnelles. Le troupeau est constitué à 100 % devaches de race jersiaise, choisies pour leur rusticité etles remarquables composants de leur lait. L'alimentationdes vaches est riche et variée, et elles passent 8 moispar an au pâturage. L'étape de transformation respectetoujours les mêmes principes : pas d’homogénéisation,une pasteurisation au bain-marie, pas d'enrichissementsupplémentaire. La famille Gaborit s'est entourée, aufil des années, de collaborateurs, aujourd'hui unecinquantaine. 8 élevages de Jersiaises, une dizained'éleveurs de chèvres et un groupement d'éleveursde l'Aveyron complètent l'approvisionnement en lait dela ferme, tous respectant le cahier des charges deBio Cohérence. La distribution des yaourts, fromagesblancs, kéfirs de lait de la marque Gaborit se faitexclusivement dans le réseau bio spécialisé.

Mots clés : TRANSFORMATION LAITIERE / FILIERE LAIT /ENTREPRISE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / RACEBOVINE JERSIAISE / FRANCE / MAINE ET LOIRE / PRODUITBIOLOGIQUE / PRODUIT LAITIERBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 2 pages (p. II-III)

réf. 259-059

TerraSana : partager le meilleur

BIO-LINEAIRES

L'entreprise TerraSana a été créée dans les années1980 aux Pays-Bas, par Peter Jacobs, actuel directeurgénéral, et Kees Barnhard. D'abord centrée sur lavente de produits biologiques, l'entreprise a diversifiéses activités au fil du temps. Aujourd'hui importateurs,conditionneurs et transformateurs, les responsablesont toujours le même credo depuis plus de 30 ans :le meilleur du bio, matières premières ou produitsfinis, partout dans le monde. L'entreprise transformeou conditionne 43 % de ce qu'elle vend. Les puréesd'oléagineux, par exemple, qui sont un des produitsphares de la marque, sont fabriquées directementchez TerraSana. Dans l'assortiment, l'on trouve aussi90 références de produits bio japonais de grandequalité, comme le tamari (fabrication traditionnelle,avec 18 mois de fermentation de soja), le furikake(condiment à base de sésame grillé), les nouillesjaponaises... ; la gamme méditerranéenne, elle,compte 70 références (pestos, gaspacho...). Certainsingrédients sont importés dans le cadre de projetséquitables.

Mots clés : COMMERCE EQUITABLE / FABRICANT / SAVOIRTRADITIONNEL / CONDITIONNEMENT / FILIERE / PRODUITBIOLOGIQUE / ENTREPRISE / DISTRIBUTEUR / MONDE /JAPON / PAYS-BAS / TRANSFORMATIONBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 2 pages (p. VI-VII)

réf. 259-061

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MARCHÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 42

QUALITÉ

Évaluation et réduction des pertes aprèsrécolte : Synthèse des résultats duprojet D²Biofruits

LUROL Sébastien / VERNIN Xavier / BEBIN Aymeric /ET AL.

Les recherches menées dans le projet D²Biofruits ontporté sur quatre espèces de fruits jugées sensiblesaux pertes (châtaigne, pêche, raisin, mangue). Desméthodologies de quantification et d’évaluation descauses de pertes ont été développées grâce àdes diagnostics d’entreprises et l’identification desprocessus clés. Une méthode d’identification desmaladies de la châtaigne et un outil pour anticiper lespertes pour le raisin de table ont également été misau point. D’autres travaux ont porté sur l’évaluationde méthodes physiques (traitements thermiques,atmosphère contrôlée…) montrant une efficacité pourlutter contre le développement des pourritures ou pourdétruire d’éventuels insectes à l’intérieur des fruits.Entre autres, la conservation du raisin de table bio sousatmosphère contrôlée (sous housses palettes étanches)ou modifiée (sous sachets plastique) a été testée.Ces méthodes permettraient de conserver les raisinsde 1 à 2 mois en atmosphère contrôlée ou pendantquelques semaines en atmosphère modifiée, la duréevariant selon l’état après récolte. De plus, des travauxont été menés sur des produits de biocontrôle (levureantagoniste, huiles essentielles), dont l’efficience in vitroa été attestée, mais pas in vivo.

Mots clés : ATMOSPHERE CONTROLEE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / MANGUE / PATHOGENE /PERTE / POURRITURE / GASPILLAGE ALIMENTAIRE /COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / STOCKAGE /RECHERCHE / FILIERE FRUITS ET LEGUMES / HUILEESSENTIELLE / CONSERVATION DES ALIMENTS /TRAITEMENT THERMIQUE / QUALITE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / SUBSTANCE NATURELLE / CHATAIGNE /PÊCHE FRUIT / RAISIN DE TABLE / MICRO-ORGANISME /FRANCEINFOS CTIFL N° 350, 01/04/2019, 14 pages (p. 21-34)

réf. 259-001

SANTÉ

Dossier : L'art de manger des fruits

BICKEL René / LACROIX Martin /COUPLAN François / ET AL.

Longtemps très présents dans notre alimentation, ycompris dans celle des enfants, les fruits ont cédé peu àpeu la place aux encas, ceux-ci étant malheureusementsouvent des produits peu intéressants d'un point devue alimentaire, barres chocolatées, goûters ou biscuitstrop sucrés et pauvres en nutriments essentiels. Lesmédecins et les nutritionnistes le rappellent sans cesse,il est temps de réapprendre à faire une plus grandeplace aux fruits... locaux, de saison, entiers et sanspesticides : - Made in Nature : quand l'Europe promeutles fruits et légumes bio ; - Fruits et santé : les erreursà éviter ; - Variétés anciennes : le grand retour ; - Descueillettes sauvages en toutes saisons ; - Les fruits, c'estyin ou c'est yang ? ; - La biodynamie côté fruits ; - Crus,cuits, jus, smoothies : variez les plaisirs !

Mots clés : DESSERT / MACROBIOTIQUE / PRODUIT LOCAL /CONSOMMATION ALIMENTAIRE / ALIMENTATION HUMAINE /VALEUR NUTRITIONNELLE / PRODUIT BIOLOGIQUE /AGRICULTURE BIODYNAMIQUE / CUEILLETTE / FRUIT /VARIETE ANCIENNE / RESSOURCE GENETIQUE / MEDECINECHINOISE / SANTE / FRANCE / EUROPEBIOCONTACT N° 300, 01/04/2019, 22 pages (p. 48-92)

réf. 259-037

Les jus de fruits sous toutes lescoutures

HOULBERT Angélique

Comment s'y retrouver dans l'offre abondante des jusde fruits bio ? Entre les "purs jus", les "jus à basede concentré", les "nectars de fruits", les "smoothies"et les "jus de super fruits"..., il conviendra d'offriraux clients un choix qui puisse répondre à leursdifférentes attentes. Les jus de fruits ont chacun leursatouts, en matière de goût, bien sûr, mais aussien fonction de leurs apports nutritionnels. Les jusde super fruits, particulièrement, ont des capacitésantioxydantes, des concentrations de nutriments et desvertus anti-inflammatoires supérieures. Ce sont les jusd'açaï, d'aronia, de canneberge, de goji, de grenade, denoni ou encore de baobab... Les bienfaits des différentsjus de fruits pour la santé sont à connaître pour bien lesconseiller.

Mots clés : ANTIOXYDANT / APPORT NUTRITIONNEL /LINEAIRE / BOISSON NON ALCOOLISEE / JUS DE FRUIT /PRODUIT BIOLOGIQUE / NUTRITION / SANTE / FRANCEBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 4 pages (p. 107-113)

réf. 259-058

Page 43: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

MARCHÉ

43 Biopresse 259 - Octobre 2019

Organ(y)c : La protection féminine enmode bio

BIO-LINEAIRES

"On n'explique pas suffisamment aux femmes dequoi sont faites les protections conventionnelles, nileurs risques potentiels", déclare Giorgio Mantovani,directeur général de la société Corman (Italie) etcréateur de la marque Organ(y)c. Pour rappel,en France, l'Anses (Agence nationale de sécuritésanitaire) a publié un rapport, en 2018, confirmantla présence de résidus "potentiellement toxiques"dans les protections féminines : dioxines, glyphosate,divers autres pesticides, composés aromatiquespolycycliques, phtalates, résidus de chlore... L'Agencea conclu à "l'absence de risque sanitaire", en raison desfaibles concentrations mesurées. La présence de cessubstances, connues pour leurs effets cancérogènes,mutagènes ou reprotoxiques, ou encore commeperturbateurs endocriniens, pose cependant problème.C'est pourquoi la marque Organ(y)c, sur la base dusavoir-faire de Corman, spécialiste depuis 1947 de lafabrication de pansements, bandes de gaze tissée etouate de coton, propose une gamme de protectionhygiénique féminine pur coton bio, dégradable etcompostable qu'elle conçoit et fabrique de bout enbout. Pour l'utilisatrice, c'est l'assurance de ne plusavoir à pâtir des problèmes d'allergies, d'intoléranceset d'irritations dont des femmes se plaignent avec lesprotections conventionnelles.

Mots clés : ENTREPRISE / QUALITE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / COTON / SANTE / HYGIENE / ITALIE / FEMME /PRODUIT ECOLOGIQUEBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 2 pages (p. IV-V)

réf. 259-060

STATISTIQUES

Chiffres de l’Agence Bio pour 2018 :L’année de tous les records

RIVRY-FOURNIER Christine

L’année 2018 a connu de nombreux records concernantl’agriculture biologique. Selon l’Agence BIO, la surfaceen bio a augmenté de 17 % pour atteindre deuxmillions d’hectares, soit 7,5 % du territoire français.La part des fermes en bio a dépassé les 10 %, avec41 600 exploitations. Cette croissance concerne toutesles régions et toutes les filières, mais une évolutionparticulière est à noter pour les grandes cultures (+31 %), les légumes (+ 24 %) et les fruits et lavigne (+ 20 %). Ces augmentations devraient permettreune réduction de l’approvisionnement extérieur àl’avenir. Dans la filière, le nombre de transformateurs,distributeurs et importateurs a aussi progressé. Laconsommation bio a augmenté de 15 % en 2018 etreprésente près de 5 % des achats alimentaires, soit9,7 milliards d’euros. Florent Guhl, directeur de l’AgenceBIO, explique que l’amélioration de la disponibilité et dela visibilité sont des facteurs favorables. En distribution,on note un poids important des GMS qui représentent49 % des ventes, soit une augmentation de 22,6 %par rapport à 2017. La vente en magasins spécialisésaugmente aussi, mais dans une moindre mesure (+7,7 %) ; de même pour la vente directe (+ 12, 8 %) et lesartisans / commerçants (+ 10,3 %). Enfin, les ventes enviandes bio se sont accélérées, avec une augmentationde 21 % en un an.

Mots clés : STATISTIQUES / CHIFFRE / DEVELOPPEMENTDE L'AB / MARCHÉ / CIRCUIT DE DISTRIBUTION / FILIERE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / FRANCEBIOFIL N° 124, 01/07/2019, 2 pages (p. 6-7)

réf. 259-136

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MARCHÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 44

L'agriculture biologique en Normandie

CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DENORMANDIE / BIO NORMANDIE

Les données 2017 de la bio en Normandie (nombred’exploitations, cheptels, surfaces) sont présentéespour chaque production : filières animales (lait, viande,poules pondeuses, apiculture) ; filières végétales(fourrages, grandes cultures, légumes, fruits...).Viennent ensuite les chiffres de la transformation, dela restauration hors foyer, de la consommation et dela distribution. Les principaux chiffres sont fournis parl’Agence BIO ; les analyses et éléments plus qualitatifs(dont les tendances de conversion) sont apportés parl’Association Bio Normandie et la Chambre régionaled’agriculture de Normandie.

https://normandie.chambres-agriculture.fr/onab/Mots clés : CHIFFRE / RESTAURATION / DISTRIBUTION /TRANSFORMATION / FILIERE / CONSOMMATION /EXPLOITATION AGRICOLE / SURFACE AGRICOLE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONVERSION / ELEVAGEBIOLOGIQUE / STATISTIQUES / PRODUCTION ANIMALE /PRODUCTION VEGETALE / FRANCE / NORMANDIE /RESTAURATION HORS DOMICILE2019, 46 p., éd. CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DENORMANDIE

réf. 259-051

Page 45: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

45 Biopresse 259 - Octobre 2019

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

AGRICULTURE DURABLE

Agriculture paysanne et biologique :Avancer ensemble

GAUDARÉ Joris

L'agriculture biologique et l'agriculture paysanne fonttoutes les deux écho à des valeurs bien souventcommunes. Cela est effectivement le cas en ce quiconcerne le refus des OGM, la suppression despesticides, la production d'une alimentation saine,ou encore le respect de l'environnement. Toutefois,ces deux agricultures présentent des différences,essentiellement d'ordre réglementaire : si l'agriculturebiologique s'appuie aujourd'hui sur un label et uncahier des charges, ce n'est pas le cas de l'agriculturepaysanne. Par ailleurs, certaines dimensions prônéespar l'agriculture paysanne (partage équitable du foncier,aspects sociaux...) n'entrent pas dans la réglementationde l'agriculture biologique, bien qu'elles soient fortementportées par les acteurs du mouvement bio. D'aprèsl'auteur, un renforcement mutuel de ces deux typesd'agriculture est tout à fait pertinent.

Mots clés : VALEUR / LABEL / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /AGRICULTURE DURABLE / AGRICULTURE PAYSANNE /ETHIQUE / FRANCEINF'OGM, LE JOURNAL N° 153, 01/01/2019, 1 page (p. 19)

réf. 259-071

AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT

Organic farming supportsspatiotemporal stability in speciesrichness of bumblebees and butterflies

L'agriculture biologique favorise la stabilité spatio-temporelle de la richesse en espèces de bourdons et depapillons (Anglais)CARRIÉ Romain / EKROOS Johan / SMITH Henrik G.

La stabilité spatio-temporelle d'organismes sauvages,tels que les insectes pollinisateurs, est essentiellepour garantir des niveaux élevés de biodiversité dansles agroécosystèmes. Dans cette étude suédoise,la stabilité temporelle et la stabilité spatiale, dedeux groupes d’insectes pollinisateurs (papillons etbourdons) sont comparées sur neuf exploitationsconventionnelles et dix exploitations biologiques. Àl'échelle du champ, la stabilité durant l'année de larichesse en espèces de bourdons est plus élevéedans les prairies biologiques que dans les prairiestemporaires conventionnelles, en raison d'une plusgrande continuité des ressources florales dans lechamp. Des analyses ultérieures ont montré que lesressources florales de fin de saison dans les prairiesbiologiques étaient essentielles car, à cette période,la plupart des colonies de bourdons produisaient denouvelles reines. La stabilité d'une année à l'autrede la richesse en espèces de bourdons était plusélevée dans les champs de céréales bio que dansles champs de céréales conventionnels, alors quecelle en espèces de papillons n'était pas influencéepar le système d'exploitation. À l'échelle de la ferme,l'étude a conclu que la stabilité spatiale de la richesseen espèces de papillons et de bourdons était plusélevée dans les fermes bio que dans les fermesconventionnelles, bien que cela ne s'expliquait pas parune plus grande continuité spatiale des ressourcesflorales. L’étude montre que l'agriculture biologiqueréduit les fluctuations spatiotemporelles de la richesseen espèces de bourdons et de papillons. En outre,l’augmentation des ressources florales profite auxbourdons et aux papillons, quel que soit le système deproduction. L’agriculture bio et la disponibilité croissantede ressources florales contribuent donc au maintiende la stabilité dans l’année et entre les années, desbourdons et des papillons, dans les paysages agricoles.

https://www.sciencedirect.com/journal/biological-conservationMots clés : COMPARAISON BIO-CONV / STABILITE /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE /GRANDE CULTURE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ETUDE /PRAIRIE / PRAIRIE A FLORE VARIEE / BOURDON / PAPILLON /INSECTE POLLINISATEUR / SUEDE / RECHERCHEBIOLOGICAL CONSERVATION N° Volume 227, 01/11/2018,8 pages (p. 48-55)

réf. 259-020

Page 46: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 46

Dossier : S'adapter au dérèglementclimatique

PRUILH Costie / GRIFFOUL Bernard

Le changement climatique semble bel et bien enmarche. Dans ce contexte, les acteurs du mondeagricole sont à la recherche d'informations et desolutions. Deux projets, présentés dans ce dossier,ont tenté de simuler les évolutions de plusieursindicateurs climatiques (températures, pluviométrie,ETP) et agronomiques (rendements...) dans des futursplus ou moins lointains : Climalait, piloté par l'Institut del’Élevage, et AP3C, porté par le Sidam. Le premier atravaillé sur les systèmes laitiers de 29 petites zonesagricoles de toute la France alors que le seconds'est concentré sur le Massif Central. Les principauxrésultats des projections réalisées sont présentés. Surle terrain, les éleveurs se mobilisent déjà pour adapterleurs systèmes. Dans ce dossier, certains éleveurs devaches laitières partagent leurs pratiques qui consistentessentiellement à augmenter et/ou à diversifier leurssurfaces fourragères. A l'Inra de Lusignan, dans laVienne, les expérimentations mises en place visentà sécuriser un système très pâturant, par exemplepar l'implantation de prairies multi-espèces avec dela chicorée, la mise en place de cultures fourragèresannuelles, la réalisation de stocks sur pied, ou encore laplantation d'arbres fourragers.

Mots clés : ADAPTATION / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / CHANGEMENT CLIMATIQUE / ELEVAGE /INDICATEUR / LEVIER / SIMULATION / TEMOIGNAGE / ARBREFOURRAGER / MAIS FOURRAGE / SORGHO FOURRAGER /CULTURE FOURRAGERE ANNUELLE / LUZERNE / MELANGECEREALES PROTEAGINEUX / PROJET DE RECHERCHEDEVELOPPEMENT / PRAIRIE MULTI-ESPECES / SYSTEMEFOURRAGER / STATION D'EXPERIMENTATION / FRANCE /BOVIN LAITREUSSIR LAIT N° 335, 01/05/2019, 17 pages (p. 20-37)

réf. 259-076

Agronomie et écologie : un duo gagnantpour les prairies

VERTÈS F. / ABDELGUERFI A. / CARRE A. / ET AL.

Dans ce numéro, la revue Fourrages prolongela réflexion sur les prairies permanentes déjàamorcée dans le numéro 211 et plus particulièrementen évoquant des solutions pour gérer leurmultifonctionnalité. Le point de vue et leretour d’expérience d’agriculteurs, d’agronomes, denaturalistes et d’écologues sont partagés dans cenuméro selon deux grands axes : l’intérêt del’interdisciplinarité et des regards croisés des acteurs(complémentarité et combinaison des approchesnotamment écologique et agronomique) pour gérer lesprairies afin qu'elles assurent des fonctions multiples etles effets de la connaissance des prairies pour mieuxgérer et évaluer leur potentiel (influence des pratiquesagricoles sur la diversité, typologie pour l’estimation despropriétés des prairies permanentes, évaluation de l’étatde conservation des habitats, etc.).

Mots clés : AGROECOSYSTEME / INTERDISCIPLINARITE /AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT / ECOLOGIE /BIODIVERSITE / AGROECOLOGIE / ESSAI / AGRONOMIE /FOURRAGE / PRAIRIE / PRAIRIE HUMIDE / PRAIRIEPERMANENTE / FRICHE / TYPOLOGIE DES PRAIRIES /PHYTOSOCIOLOGIE / RECHERCHE / FRANCE / ALGERIE /ELEVAGE / SERVICE ECOSYSTEMIQUEFOURRAGES N° 237 - Agronomie et écologie : un duo gagnantpour les prairies, 01/03/2019, 112 pages (p. 1-112)

réf. 259-125

Page 47: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

47 Biopresse 259 - Octobre 2019

Environmental sustainability ofconventional and organic farming:Accounting for ecosystem services inlife cycle assessment

Durabilité environnementale de l'agricultureconventionnelle et de l'agriculture biologique : Prise encompte des services écosystémiques dans l'analyse ducycle de vie (Anglais)

BOONE Lieselot / ROLDAN-RUIZ Isabel /DEWULF Jo / ET AL.

Aujourd'hui, un débat est en cours sur la durabilitéenvironnementale des produits issus de l'agriculturebiologique. Pour comparer les performances dessystèmes agricoles conventionnels et biologiques en cequi concerne l'impact environnemental et la productivité,l’outil complet d’évaluation environnementale « analysedu cycle de vie » peut être utilisé. Les systèmesd'agriculture biologique ont habituellement besoin deplus de terres pour générer la même quantité de produitsde base (par exemple, des aliments) et, par conséquent,par unité de produit, leurs meilleurs résultatsenvironnementaux pourraient être contrebalancés.Cependant, en se concentrant uniquement sur lesunités de produits récoltés, le rôle multifonctionnel del'agriculture est négligé : l'agriculture ne fournit passeulement des produits de base, mais fournit égalementde nombreux services écosystémiques (SE) à la société(pollinisation, décomposition de résidus végétaux, etc.).Cette étude propose une procédure d’allocation baséesur l’évaluation des agroécosystèmes afin de répartirl’impact environnemental sur l’ensemble des produitsagricoles (c'est-à-dire les produits de base et les autresSE). Des coefficients d’allocation sont calculés pourles systèmes de culture conventionnels et biologiques.L’application de ces coefficients montre que, pourenviron la moitié des produits alimentaires étudiés (dontle maïs et la pomme de terre), l’agriculture biologiqueprésente des avantages environnementaux évidents entermes de consommation de ressources par rapport auxméthodes de culture conventionnelles. Cette méthoded’allocation permet une comparaison plus complète dela durabilité environnementale des aliments biologiqueset conventionnels.

https://www.sciencedirect.com/journal/science-of-the-total-environment/vol/695/suppl/CMots clés : AGROECOSYSTEME / ANALYSE DUCYCLE DE VIE / COMPARAISON BIO-CONV / IMPACTENVIRONNEMENTAL / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /SERVICE ECOSYSTEMIQUE / DURABILITE / ETUDE /METHODOLOGIE / RECHERCHE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / BELGIQUE / EUROPESCIENCE OF THE TOTAL ENVIRONMENT N° Volume 695,10/12/2019, 10 pages (p. 1-10)

réf. 259-140

L'agriculture biologique s'engage pourchanger le climat : Tour de France desinnovations systémiques des paysans etpaysannes bio : Enquêtes 2017

JAMMES Didier / FERMENT Alice /BEDUCHAUD William / ET AL.

Ce recueil s’inscrit dans la continuité du "Recueil depratiques favorables au climat, tour de France depaysans bio engagés", édité suite aux enquêtes de2016. Sur la base de nouvelles enquêtes, réalisées en2017, ce nouveau recueil met en lumière 14 pratiquesfavorables au climat, mises en œuvre et testées pardes agriculteurs bio, en élevage bovin lait, en grandescultures céréalières, en viticulture, en arboriculture/volailles, en maraîchage, en élevage ovin viande. Lespratiques sont évaluées sur leur plus-value climatiqueafin d’identifier celles qui sont réellement bénéfiques etafin de favoriser leur diffusion.

https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/lagriculture-biologique-sengage-pour-le-climat-tome-2/Mots clés : SYSTEME HERBAGER / PRATIQUEAGRICOLE / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT /CHANGEMENT CLIMATIQUE / ASSOCIATION DE CULTURES /CONSOMMATION D'ENERGIE / GAZ A EFFET DESERRE / ENHERBEMENT INTER-RANG / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / OVINVIANDE / COMPARAISON / TEMOIGNAGE / VOLAILLE /ARBORICULTURE / GRANDE CULTURE / MARAICHAGE /VITICULTURE / FRANCE / AGROFORESTERIE / ENERGIERENOUVELABLE / PAILLAGE BIODEGRADABLE2019, 88 p., éd. FNAB (Fédération Nationale d'AgricultureBiologique des Régions de France)

réf. 259-049

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 48

DÉVELOPPEMENT RURAL

Dossier : (Re)prendre son temps

HIRIBARREN Mikel / CHAPELLE Sophie

La question du temps de travail revient régulièrementdans la bouche des agriculteurs. En effet, leur statutn'impose ni congés, ni temps maximal de travail.Pourtant, cette question pose réellement problème,certains ne parvenant plus à sortir la tête de l'eau,avec des impacts sur leur vie sociale et familiale. En2016, les agriculteurs ont travaillé en moyenne 53,5 h/semaine, et plus de 70 % d'entre eux ont travaillé leweek-end. A travers ce dossier, plusieurs agriculteurspartagent leurs expériences et expliquent comment ilssont parvenus à se dégager du temps pour maintenirune qualité de vie correcte : réorganisation du travail,recours à des dispositifs d'aide pour bénéficier duservice de remplacement, installation d'un robot de traiteou passage en monotraite, travail ou commercialisationen collectif… Sur la Ferme du Marigot, en AB, dansl'Aveyron, l'arrivée d'un quatrième associé devraitpermettre à chacun d'avoir deux week-ends libres surtrois et quatre semaines de congés dans l'année. Dansles Côtes-d'Armor, Jonathan Chabert, maraîcher bio, aaugmenté son équipe de salariés et a optimisé le parcmatériel. Il travaille aussi avec les maraîchers voisinspour se répartir la production de certains légumes viala mise en commun d'assolements. Dans le Rhône, uncouple de maraîchers bio et un couple d’éleveurs ontcréé une banque d’entraide : ils se rendent service etassurent la réciprocité des échanges via un système depoints.

Mots clés : MUTUALISATION / VIE SOCIALE /DEVELOPPEMENT RURAL / TRAVAIL / ORGANISATIONDU TRAVAIL / TEMPS DE TRAVAIL / PROJETCOLLECTIF / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / AGRICULTURECONVENTIONNELLE / TRAVAIL EN AGRICULTURE /TEMOIGNAGE / FRANCE / CONDITION DE VIE / ELEVAGE /ASPECT SOCIALCAMPAGNES SOLIDAIRES N° 348, 01/03/2019, 10 pages(p. I-X)

réf. 259-073

S'installer comme antidote à la routine

TIERS Nathalie

Après 2 ans de salariat chez Isagri, Thibaut Henrion arepris une exploitation dans le sud du Maine-et-Loire,il y a plus de 5 ans, en vignes et céréales. Sa soifd'indépendance et son côté entrepreneur l'ont conduit,depuis, à opérer sans cesse des changements dans sonentreprise et dans ses activités. Le domaine de la Treille,sur lequel il est installé, est historiquement très lié à laCuma de Saint-Macaire-du-Bois. Le prédécesseur deThibaut en était l'un des fondateurs, et le président. En2016, alors qu'il n'était installé que depuis 2 ans, Thibauts'est décidé à reprendre le flambeau de la présidencede la Cuma. Puis, en 2018, il a commencé à convertirl'exploitation en bio. Il a aussi installé des nichoirs àoiseaux et des gîtes à chauve-souris et a implantédes rangées d'arbres sur ses parcelles de céréales.Le cumul d'activités implique une charge de travailimportante et Thibaut songe à chercher un associé d'iciquelques années, mais, pour lui, la satisfaction de s'êtreinstallé et de constater ce qu'il a réalisé reste entière.

Mots clés : COOPERATIVE D'UTILISATION EN COMMUN DUMATERIEL AGRICOLE / VITICULTURE / DEVELOPPEMENTRURAL / GRANDE CULTURE / INSTALLATION AGRICOLE /AGRICULTURE BIOLOGIQUE / CONVERSION / TRAVAIL ENAGRICULTURE / TEMOIGNAGE / CEREALE / MAINE ETLOIRE / TRAJECTOIREENTRAID'OUEST N° 475, 01/02/2019, 2 pages (p. 8-9)

réf. 259-033

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

49 Biopresse 259 - Octobre 2019

Rencontre avec Valentine Martin, jeuneéleveuse nouvellement installée enbrebis laitière dans les Vosges

SICARD Julia

Après son Baccalauréat, Valentine Martin a voyagé,en France et dans le monde, où elle a effectué denombreux "petits boulots" dans le domaine agricole :foins manuels en Norvège, récolte de châtaignes enCorse, service de remplacement en élevage caprin dansle Gard... Puis elle a passé un BPREA, suivi d'unespécialisation en ovin - production d'agneaux d'herbe,puis d'une autre en transformation fromagère, dans leJura. Petit à petit, l'idée de s'installer a germé. Elles'est finalement installée en 2018 (SCEA Merveille duMouzon, 88), en bio, sur la ferme de son père (en biodepuis 2005). Elle élève 230 brebis viande (Texel) et70 brebis laitières (Lacaune, quelques Manech à têterousse), et transforme le lait de ses brebis en fromageset yaourts qu'elle vend en circuits courts.

http://www.bioenlorraine.org/lettres-abMots clés : CIRCUIT COURT / TRANSFORMATIONLAITIERE / FROMAGE DE BREBIS / LAIT DE BREBIS /DEVELOPPEMENT RURAL / INSTALLATION AGRICOLE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / TEMOIGNAGE / OVIN LAIT /TRAJECTOIRE / VOSGESLES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DUGRAND EST N° 17, 01/04/2019, 2 pages (p. 10-11)

réf. 259-040

Pour des outils à la main de leursusager.e.s

BUGNOT Fabrice

Après un travail de recensement, de diffusion et deformation sur les outils construits par les paysans etadaptés à une agriculture paysanne et agroécologique,l’Atelier Paysan coordonne le projet MCDR Usager.e.s(mobilisations collectives pour le développement rural).Ce projet vise à produire des guides méthodologiques,des plans et tutoriels, des modules de formationset des recommandations à destination des pouvoirspublics. C’est ce que l’Atelier Paysan appelle laconstruction de l’innovation par l’usage. Avec ce projet,il cherche à élargir la participation, mais aussi àapprofondir certaines thématiques comme l’installationet la transmission, aujourd’hui freinées par le poids desinvestissements. Enfin, un projet de recherche devraitêtre construit collectivement sur la place des femmesdans les processus de changement des pratiques.

Mots clés : ACTION DE DEVELOPPEMENT /INSTALLATION AGRICOLE / DEVELOPPEMENT RURAL /AUTOCONSTRUCTION / AGRICULTURE PAYSANNE /INNOVATION / AGROECOLOGIE / MATERIEL AGRICOLE /FRANCE / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENT /SOCIETÉ COOPERATIVE D'INTÉRÊT COLLECTIF (SCIC)LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE N° 88, 01/04/2019,1 page (p. 11)

réf. 259-099

Et si on changeait d’échelle ? :Autonomie alimentaire territoriale

POULIQUEN Domitille

Dans le cadre du projet ECLAT’ (Expérimenter avecdes collectifs locaux une agroécologie territoriale), leGRAPEA (Groupe de Recherche pour une AgriculturePaysanne Econome et Autonome) propose de traiterla thématique de l’autonomie alimentaire territoriale.Pour ce faire, trois points ont été abordés : lescomplémentarités entre les fermes du territoire,l'identification des acteurs à impliquer et les bénéficeset valorisations possibles.

Mots clés : SOUVERAINETE ALIMENTAIRE / ALIMENTATIONDURABLE / DEVELOPPEMENT RURAL / AGRICULTUREDURABLE / VENDEE / POLITIQUE TERRITORIALE /TERRITOIRE / PROJET DE RECHERCHE DEVELOPPEMENTATOUT TREFLE (L') N° 92, 20/03/2019, 1 page (p. 5)

réf. 259-100

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 50

De la botanique à la multifonctionnalité :témoignage sur l’évolution d’une fermequi a intégré les aspects sociaux etécologiques

GLINEC J.-F.

J-F Glinec, éleveur du Finistère présente soncheminement en tant que producteur laitier et botanistebénévole au sein du Conservatoire National Botaniquede Brest. Au fur et à mesure de l’apprentissagede la botanique, de l’appropriation de l’écologie ausens large et de la construction d’un nouveau réseaude personnes-ressources, la ferme est passée de laproduction simple et classique d’un quota laitier à unsystème à bas intrants entièrement au pâturage et enconversion bio depuis 2018. Les 72 ha de SAU, les15 ha de surfaces annexes (jardins, prairies humides,etc.) et les 5 ha de boisement accueillent une fortediversité biologique. La ferme est aussi ouverte aupublic, notamment grâce à la création d’un lieu depromenade. De nouvelles activités ont vu le jour avecl’installation de deux porteurs de projets ayant crééune micro-ferme en maraîchage bio diversifié et unemicro-brasserie. La ferme est devenue un collectifgagnant-gagnant où les témoignages, la formation et latransmission d’informations ont une place à part entière.Cette évolution basée sur une démarche holistiquea ainsi permis de prendre en compte beaucoup deservices écosystémiques et les a intégrés dans lefonctionnement de la ferme.

Mots clés : AGROECOSYSTEME / METHODE HOLISTIQUE /SYSTEME TOUT HERBE / BIODIVERSITE / GESTION DEL'EXPLOITATION AGRICOLE / AGRICULTURE DURABLE /CONVERSION / DIVERSIFICATION / EXTENSIFICATION /EVOLUTION / ACCUEIL A LA FERME / TEMOIGNAGE /PRODUCTION LAITIERE / CONDUITE DU TROUPEAU /PRAIRIE / BOTANIQUE / BRETAGNE / FINISTERE /COLLECTIF / ELEVAGE BIOLOGIQUE / BOVIN LAIT / ASPECTSOCIAL / AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENTFOURRAGES N° 237 - Agronomie et écologie : un duo gagnantpour les prairies, 01/03/2019, 6 pages (p. 41-46)

réf. 259-116

Portrait d'agriculteur : Ferme du Flam'enVert : Engrais et auto-construction dematériel pour adapter ses pratiques auchangement climatique

PEYRIN Fanny

Cyril Blanc et Jonathan Véricel pratiquent l’agroécologiesur leur exploitation bio de 15 ha dans l’Ain. Ils cultivent6 ha en maraîchage diversifié et 1 ha de fruitiers,le tout commercialisé en vente directe. Le reste dela surface est occupée par des engrais verts pourréaliser des rotations longues et un hectare et demiest dédié exclusivement au maintien de la biodiversité.Avant tout environnementalistes, Cyril et Jonathan ontpour objectif de montrer qu’il est possible de produirede manière rentable, à des prix accessibles pour leconsommateur et tout en respectant l’environnement etla biodiversité. Le choix de l’agroécologie les amène àtester de nombreuses pratiques, notamment dans le butde travailler le moins possible les sols. Ces dernièresannées, ils pratiquent régulièrement la plantation souscouvert. Différentes techniques sont utilisées, de ladestruction des couverts jusqu'aux semis (couchage parrouleau, binage, bâchage, etc.) et, ce, avec du matérielparfois auto-construit. Dans leur exploitation, les deuxassociés ont opté pour la densification des cultures,ce qui leur permet de limiter les conséquences duréchauffement climatique sur le sol mais aussi de limiterles coûts d’entretien. Couplé à un choix de variétésadaptées (rendement, résistance aux maladies, etc.),les exploitants arrivent à diminuer les charges tout enaugmentant les volumes de production.

http://www.corabio.org/index.php/telechargementsMots clés : INTERVIEW / TEMOIGNAGE /TRAVAIL SUPERFICIEL / TECHNIQUE CULTURALE /AUTOCONSTRUCTION / AGRICULTURE ETENVIRONNEMENT / BIODIVERSITE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / AGROECOLOGIE / MATERIEL AGRICOLE /ENGRAIS VERT / MARAICHAGE / MARAÎCHAGE DIVERSIFIE /SEMIS SOUS COUVERT / AINLA LUCIOLE N° 23, 20/03/2019, 3 pages (p. 10-12)

réf. 259-131

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

51 Biopresse 259 - Octobre 2019

Le machinisme agricole en mode do-it-yourself

HIRSCHI Christian

Trois producteurs bio de la région genevoisepartagent leur passion pour l’autoconstruction demachines agricoles. Laurent Burgisser (suisse) cultiveprincipalement d’anciennes variétés de froment et detournesol. Il a créé une roulotte dotée d’un moulin àcéréales et d’une presse à huile, mais aussi une « petiterécolteuse » à semences pour les prairies naturellesd'intérêt botanique qui est en réalité une motofaucheusemodifiée permettant de récolter les graines sans avoirà faucher. Jean-Pierre Jaussi (suisse) est un ferventpartisan du semis direct et il essaie de construire desmachines ne travaillant que superficiellement le sol. Parexemple, il a développé un semoir automoteur à partird’un enjambeur viticole qui lui permet de mettre en placeson soja en semis direct. Matthieu Dunand (français)est un des trois associés de la ferme maraîchère« Pensée Sauvage ». Membre actif de « L’AtelierPaysan » (coopérative d’autoconstruction), MatthieuDunand construit une grande partie des machines del’exploitation à partir des plans disponibles en « opensource ». Au-delà de pouvoir adapter les machines à latechnique de planches permanentes développée sur laferme, l’autoconstruction permet de créer, selon lui, unréseau d’échange et de partage.

Mots clés : PRESSE A HUILE / MEUNERIE /AUTOCONSTRUCTION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /MATERIEL DE RECOLTE / MATERIEL DE SEMIS / SEMOIR /TEMOIGNAGE / PLANCHE PERMANENTE / MACHINEAGRICOLE / GRANDE CULTURE / MARAICHAGE / SEMISDIRECT / FRANCE / SUISSE / MATERIEL AGRICOLEBIOACTUALITES N° 2/19, 01/03/2019, 3 pages (p. 16-18)

réf. 259-007

ENVIRONNEMENT

Tous acteurs de la révolution verte :Changer la ville, transformer le monde

MERCI RAYMOND

La prise de conscience, par les populations urbaines,d'être déconnectées de la nature motive un retourvers les savoir-faire du jardinier et un besoin d'actionsconcrètes, liées à la nature, à mettre en place en ville.Dans les grandes villes de France, de nombreusesactions « vertes », socialement innovantes, tententainsi de contrer cette déconnexion. "Merci Raymond",collectif de jardiniers urbains qui militent pour desvilles plus vertes, présente des initiatives positives :l'apiculture en milieu urbain, l'occupation des sous-solsde nos villes pour cultiver des endives, la culture desfraises dans des containers... La transition écologiqueimplique de changer nos modes de vie et de repenserles villes. C’est pourquoi l’ouvrage s’adresse aussiaux responsables locaux, en listant des initiativespragmatiques et réalisables à mettre en œuvre. Pouraider les citoyens qui souhaitent s’engager, 25 actionssont présentées, dont 10 à mettre en place sur sonbalcon, pour que chacun puisse prendre part à larévolution verte et devenir un jardinier urbain. L’ouvrageexplique aussi comment devenir apiculteur en ville,comment obtenir un permis de végétaliser, commentbouturer pour mieux partager, semer des graines,mettre en place un jardin partagé, faire un compost,cultiver au pied d'un arbre, etc. Merci Raymond est alléà la rencontre de personnalités fortes, acteurs de laréintroduction du vert en ville qui portent ce mouvementavec enthousiasme et partagent une vision des villes dedemain.

Mots clés : AGRICULTURE URBAINE / PERMACULTURE /POUVOIR PUBLIC / RELATION HOMME NATURE /REVOLUTION VERTE / INITIATIVE LOCALE / AMENAGEMENTDE L'ESPACE / FRANCE / TERRITOIRE / GESTION DEL'ESPACE / COLLECTIVITE TERRITORIALE / URBANISME /AUTOCONSTRUCTION / ECONOMIE CIRCULAIRE /BIODIVERSITE / APICULTURE / JARDIN EN VILLE /JARDIN PARTAGÉ / SANTE / SOCIETE / ACTIONCOLLECTIVE / ACTION CITOYENNE / MODE DE VIE / VILLE /RELOCALISATION2019, 216 p., éd. EDITIONS MARABOUT - HACHETTE LIVRE

réf. 259-038

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ÉCOLOGIE ET RURALITÉ

Biopresse 259 - Octobre 2019 52

Petit manuel de résistancecontemporaine

DION Cyril

Que faire face à l’effondrement écologique qui se produitsous nos yeux ? Dans ce livre, l’auteur de « Demain »s’interroge sur la nature et sur l’ampleur de la réponseà apporter à cette question. Ne sommes-nous pas faceà un bouleversement aussi considérable qu’une guerremondiale ? Dès lors, n’est-il pas nécessaire d’entreren résistance contre la logique à l’origine de cettedestruction massive et frénétique de nos écosystèmes ?Mais résister contre qui ? Cette logique n’est-elle pasautant en nous qu’à l’extérieur de nous ? Résisterdevient alors un acte de transformation intérieureautant que d’engagement sociétal… Avec cet ouvrage,Cyril Dion propose de nombreuses pistes d’actions :individuelles, collectives, politiques, mais, plus encore,nous invite à considérer la place des récits commemoteur principal de l’évolution des sociétés. Il nousenjoint de considérer chacune de nos initiatives commele ferment d’une nouvelle histoire et de renouer avecnotre élan vital. De mener une existence où chaquechose que nous faisons, depuis notre métier jusqu’auxtâches les plus quotidiennes, participe à construire lemonde dans lequel nous voulons vivre. Un monde oùnotre épanouissement personnel ne se fait pas auxdépens des autres et de la nature, mais contribue à leuréquilibre.

Mots clés : CHANGEMENT / PSYCHOLOGIE / RELATIONHOMME NATURE / INITIATIVE LOCALE / COLLECTIVITETERRITORIALE / ECOLOGIE / CHANGEMENT CLIMATIQUE /SOLIDARITE / POLITIQUE PUBLIQUE / PERSPECTIVE /MONDE / SOCIETE / ACTION COLLECTIVE / ACTIONCITOYENNE / MOBILISATION CITOYENNE / RESISTANCECITOYENNE / MODE DE VIE / DEVELOPPEMENT LOCAL2018, 160 p., éd. ÉDITIONS ACTES SUD

réf. 259-046

Zéro Phyto 100 % Bio

BODIN Guillaume

Guillaume Bodin, vigneron en biodynamie, réalisateuret producteur de documentaires, propose un tour deFrance des cantines bio et des villes sans pesticides.Le documentaire met en lumière plusieurs communesfrançaises qui ont, bien avant l’entrée en vigueur dela loi Labbé interdisant l’utilisation de pesticides dansles espaces publics, changé leurs pratiques. Ce filmmet aussi en avant les pionniers de la restaurationcollective biologique et leurs partenaires : associations,entreprises, agriculteurs, ingénieurs, artisans qui,ensemble, contribuent à l’amélioration de la qualitédes repas dans les collectivités. A travers l’expérienced’une vingtaine d’intervenants qui agissent au quotidiendans leurs communes, leurs espaces verts, leursrestaurants scolaires, nous sont montrées autant dedémarches et d’actions d’utilité publique. Huit petitesvidéos complètent le film : - Rencontre avec CyrilDion ; - Versailles, la ville jardin ; - Comment gérerles cimetières en Zéro Phyto ; -Versailles, l'histoire duPotager du roi ; - Quel impact des pesticides sur votresanté ? ; - Rencontre avec Joël Labbé, Sénateur ayantfait interdire les pesticides en ville ; - 100 % bio et localdans les cantines : exemples de Mouans-Sartoux (06)et de Barjac (30).

Mots clés : INTERVIEW / ALIMENTATION HUMAINE / CANTINESCOLAIRE / PRODUIT BIOLOGIQUE / DEVELOPPEMENTRURAL / TERRITOIRE / COLLECTIVITE TERRITORIALE /ENVIRONNEMENT / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /LOI / TEMOIGNAGE / JARDIN EN VILLE / PRODUITPHYTOSANITAIRE / PESTICIDE / SANTE / FRANCE / ESPACEVERT / VILLE / SOCIETE2018, DVD video : 146 min., éd. ECHO EDITIONS

réf. 259-048

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VIE PROFESSIONNELLE

53 Biopresse 259 - Octobre 2019

VIE PROFESSIONNELLE

ÉTRANGER

La bio en Allemagne : Marché bio,dynamique... dans l'ensemble, maisavec des zones de turbulences

BIO-LINEAIRES

Présentés au salon professionnel Biofach (Allemagne)début 2019, les chiffres 2018 du marché bio allemandmontrent une bonne croissance pour un marchéde cette maturité. Des phénomènes nouveaux etcontradictoires compliquent cependant une analyse finede ce marché : stagnation du nombre de magasinsbio depuis 10 ans, mais réinstallation de la distributionspécialisée en centres-villes, nouvelles formes hybridesde vente de produits frais en direct (chaînes destands de marché mobiles sillonnant toute une région),impossibilité d'obtenir des chiffres fiables des ventessur internet, etc. Malgré ces approximations, il resteévident que le marché bio allemand est dynamique.Les consommateurs et la population continuent à êtremobilisés pour faire face aux enjeux écologiques,comme le montre de façon emblématique la future loivisant, en Bavière, à interdire les pesticides.

Mots clés : DISTRIBUTION / MARCHÉ / PRODUITBIOLOGIQUE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / PERSPECTIVE /CHIFFRE / ALLEMAGNE / FILIERE / MAGASIN BIO / MAGASINSPECIALISEBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 2 pages (p. 23-25)

réf. 259-042

La distribution des produits naturels etbio en Turquie

KNITTEL Michel

La première association turque pour l'agriculturebiologique, ETO, a été fondée en 1991. Depuis, laproduction bio en Turquie n'a cessé de croître :fruits séchés, mais aussi fruits et légumes, épices,légumineuses... soit, en tout, pas moins de 200 types deproduits. En 2017, la Turquie a exporté 21 000 tonnesd'aliments bio dans 68 pays. Au sein du pays, laconsommation bio reste cependant limitée, de mêmeque la connaissance générale sur les produits bio.A l'instar de certains pays du Maghreb, la recherched'une nourriture saine se fait essentiellement, surtouten zone rurale, auprès des petits agriculteurs etéleveurs qui produisent traditionnellement sans intrantschimiques. Néanmoins, et même si les prix élevésrestent un frein, la consommation de produits bioprogresse régulièrement. Selon les chiffres du ministèrede l'Agriculture turc, la grande distribution détenait52 % de part de marché, suivie des marchés deproducteurs (24 %), des ventes d'alimentation animalebio entre fermes pour 20 % (en Turquie, celles-ci sont comptabilisées dans les statistiques), puisdes magasins spécialisés (1,2 %), des ventes surinternet (0,4 %) et des ventes directes (0,4 %). Cesdernières années, les marchés bio se sont multipliés(une quinzaine à Istanbul), les plus réputés étantceux de Sisli-Feriköy, ouverts en 2006 à l'initiativede l'association écologique Bugday. Le nombre depoints de vente spécialisés augmente lentement dansle pays. Selon City Farm, seule chaîne spécialisée(8 magasins), il y en aurait actuellement plus d'unecentaine. EkoOrganik, situé à Istanbul, serait le plusgrand magasin bio de Turquie, avec ses 200 m2 et ses3 500 références.

Mots clés : CIRCUIT DE DISTRIBUTION / MAGASIN BIO /MARCHÉ / FILIERE / PRODUIT BIOLOGIQUE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / TURQUIE / DISTRIBUTION / GRANDESURFACE / DEVELOPPEMENT DE L'ABBIO LINEAIRES N° 82, 01/03/2019, 3 pages (p. 41-45)

réf. 259-045

Page 54: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

VIE PROFESSIONNELLE

Biopresse 259 - Octobre 2019 54

Relever le défi de la betterave sucrière

HIRSCHI Christian

En Suisse, le marché de la betterave sucrière bioest très demandeur puisqu’à ce jour, 90 % desbetteraves sont importées d’Allemagne. Cette cultureest intéressante (154 CHF/t pour un rendement moyende 68 t/ha), mais risquée en bio du fait d’une difficilerégulation des adventices. Pour réussir la culture, le soldoit être bien préparé, notamment en effectuant desfaux semis au préalable afin que les surfaces soientle plus propres possible au moment du semis. Pourla suite, deux choix techniques sont envisageables. Lepremier est de réaliser un semis très dense (8 cm entreles plantes) et une intervention manuelle précoce pouréclaircir la culture et sarcler sur la ligne. La deuxièmeméthode vise à restreindre les interventions manuelles,gourmandes en main d’œuvre, en misant sur des semisen place avec des étrillages et des sarclages fréquents.De nouvelles pistes restent à explorer. Actuellement,des essais de culture sous plastique biodégradable sonten cours en Allemagne et des bineuses autoguidéespermettant de sarcler les betteraves apparaissent sur lemarché.

Mots clés : PLASTIQUE BIODEGRADABLE / AGRICULTUREBIOLOGIQUE / BINEUSE AUTOGUIDEE / SARCLAGE /TECHNIQUE CULTURALE / CONTROLE DES ADVENTICES /CULTURE SOUS PLASTIQUE / ECLAIRCISSAGE MANUEL /BETTERAVE SUCRIERE / SUISSEBIOACTUALITES N° 2/19, 01/03/2019, 2 pages (p. 20-21)

réf. 259-008

Le lait de sa propre herbe

SCHEUNER Katharina / KÜENZI Aline

En Suisse, plus de deux tiers de la surface agricoleest occupée par des cultures fourragères. Selonles estimations, un quart des exploitations d’élevagepourraient adopter la pâture intégrale mais très peule font actuellement, car cette méthode est exigeante.La pâture intégrale a besoin d’être professionnaliséed'autant plus que Bio Suisse a inscrit, dans le cahierdes charges 2022, que plus aucun aliment fourragerbio ne pourra être importé pour les ruminants. Lapratique de la pâture intégrale commence au printempspar du surpâturage afin de stimuler le tallage desgraminées et d’habituer les animaux. Vient ensuiteun important travail de planification des pâtures afinde faire correspondre les besoins en fourrage dutroupeau à la production des prairies : taille dessurfaces, durée et intensité du pâturage, ouverture despâtures (au moment de la hauteur idéale de l’herbe),heure de conduite des vaches au pâturage, etc. Uneplanification optimale nécessite plusieurs années detravail et d’adaptations en fonction des observationsréalisées et peut aussi être adoptée en pâture partiellepour les systèmes qui ne peuvent pas développer unepâture intégrale (éloignement des parcelles). D’autresparamètres peuvent influencer la réussite du système,comme la sélection du type de vaches et l’adoption devêlages saisonniers qui permettent de faire coïncider lebesoin maximal de fourrages avec la forte croissancede l’herbe et ainsi de limiter le coût d’affouragement. Leproducteur laitier bio Christof Widmer témoigne de sonexpérience en pâture intégrale et notamment de l’intérêtéconomique (revenu de 43 CHF/heure, contre 26 CHF/hen ferme bio de plaine) et sur le temps de travail (2370 h,contre 3600 h).

Mots clés : AUTONOMIE FOURRAGERE / DONNÉETECHNICO-ÉCONOMIQUE / ELEVAGE LAITIER / PATURAGE /BOVIN LAIT / TEMOIGNAGE / VÊLAGES GROUPÉS / CULTUREFOURRAGERE / PÂTURE / STRATEGIE FOURRAGERE /GESTION DU PATURAGE / SUISSE / SYSTEME TOUTHERBE / SYSTEME HERBAGER / CONDUITE DU TROUPEAU /ELEVAGE BIOLOGIQUE / DEPRIMAGEBIOACTUALITES N° 2/19, 01/03/2019, 5 pages (p. 7-11)

réf. 259-017

Page 55: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

VIE PROFESSIONNELLE

55 Biopresse 259 - Octobre 2019

Pâturage et allaitement à la mamelle :Nouvelle méthode d’engraissement

SCHNEIDER Claudia

En Suisse, en élevage laitier bio, bon nombre de veauxquittent l’exploitation avant d’être sevrés afin d’êtreengraissés en conventionnel car le prix du lait bioest élevé et celui des veaux bio de boucherie plutôtbas. En effet, le prix à l’abattage d’un veau bio estfaible et saisonné. Pourtant, ce genre de pratique nesemble pas correspondre aux valeurs de la bio. Aussi,Bio Suisse, en collaboration avec la Coop et le FiBL,a lancé un projet d’engraissement des veaux suivantdeux règles principales : les veaux doivent aller aupâturage et doivent pouvoir prendre le lait directementà la mamelle. Le but est donc d’égaliser les fluctuationssaisonnières de l'offre de veaux prêts pour l'abattageet d’augmenter l’offre générale de la viande de veauafin d’augmenter le prix à l’abattage. Les veaux duprojet seront payés au-dessus des prix actuels du bio.Les veaux livrés en 2018 avaient une moyenne d’âgesatisfaisante à 171,1 jours et un poids mort moyende 123,8 kg, mais la couverture de graisse était tropsouvent insuffisante, notamment pour les nouveauxproducteurs. Les résultats montrent que, dans cesconditions, l’engraissement des veaux peut être unesource de revenu et que cela permet d’économiser desheures de travail pour le producteur (tétée des veaux).

Mots clés : ALLAITEMENT SOUS LA MERE / VIANDE BOVINE /BOVIN LAIT / ELEVAGE BIOLOGIQUE / VALORISATION /ALIMENTATION DES ANIMAUX / ENGRAISSEMENT / VEAU /VEAU SOUS LA MERE / BIEN-ÊTRE ANIMAL / PATURAGE /SUISSEBIOACTUALITES N° 2/19, 01/03/2019, 3 pages (p. 12-14)

réf. 259-018

Contre la faim dans le monde :Affourager de l’herbe aux bovins

NOTZ Christophe

La proportion de céréales à destination de l’alimentationanimale représentait un tiers de la production mondialetotale en 2007. En Suisse, les surfaces de céréalesfourragères se sont amenuisées et les importations deconcentrés ont atteint plus de 80 %, en bio, en 2007. Agrande échelle, ce phénomène a contribué à augmenterles prix sur le marché mondial et des émeutes de la faimont éclaté dans certains pays. Dans ce contexte, uneétude avait été lancée par le FiBL : « Feed no Food »,soit « N’affouragez pas de denrées alimentaires ».Dans plus de 70 fermes bio, l’apport en concentrés aété diminué de 25 % en 3 ans et les résultats sontconcluants car aucun effet négatif n’a été notifié, misà part une légère baisse de productivité de 0,7 kilo delait par kilo de concentré économisé. Aujourd’hui, leschoses ont changé et les importations ne représententplus que 36 % (en Suisse, en 2018). Néanmoins, lesdélégués de Bio Suisse ont voté une diminution à5 % de la proportion maximale de concentrés dansl’affouragement des ruminants pour 2022 (contre 10 %actuellement).

Mots clés : FAIM DANS LE MONDE / AUTONOMIEFOURRAGERE / RECHERCHE / ELEVAGE BIOLOGIQUE /ETUDE / ALIMENTATION DES ANIMAUX / ALIMENTCONCENTRÉ / RUMINANT / SUISSEBIOACTUALITES N° 2/19, 01/03/2019, 1 page (p. 15)

réf. 259-019

Depuis 18 ans : Des truites arc-en-cielbio produites dans un lieu magique

WÜTHRICH Fabienne

C'est au bord du Blausee (Lac Bleu), en Suisse,que se tient la pisciculture du même nom, dans unenvironnement protégé fait de montagnes et de forêts.En 2001, elle a été un des premiers élevages detruites bio certifiés Bourgeon. Les truites arc-en-cielsont réparties dans 3 bassins. Günther Krefeld reçoitl'auteure (journaliste) pour une visite des lieux et unedécouverte du métier de pisciculteur bio. Les poissons,transformés sur place, sont ensuite vendus à unecoopérative et aux hôtels et restaurants des alentours,ou encore, aux particuliers qui viennent à la boutique.

Mots clés : PRODUIT BIOLOGIQUE / SYSTEME D'ELEVAGE /ELEVAGE BIOLOGIQUE / PISCICULTURE / TEMOIGNAGE /POISSON / TRUITE / SUISSE / CONDUITE D'ELEVAGEBIOACTUALITES N° 3/19, 01/04/2019, 2 pages (p. 18-19)

réf. 259-039

Page 56: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

VIE PROFESSIONNELLE

Biopresse 259 - Octobre 2019 56

ORGANISATION DEL'AGRICULTUREBIOLOGIQUE

Philippe Henri, nouveau président del’Agence BIO

RIVRY-FOURNIER Christine

Agriculteur depuis 22 ans et en bio depuis soninstallation, Philippe Henri, élu au titre de la Fnab,est devenu le nouveau président de l’Agence BIO.Associé sur sa ferme, co-fondateur d’une coopérativecéréalière bio (Probiolor), acteur de la création del’usine d’aliments "Sica Est Ali Bio" et représentant desproducteurs bio à l’Agence de l’Eau, Philippe Henri estun partisan des démarches collectives. Au-delà deschallenges environnementaux, Philippe Henri fait, durevenu et du bien-être des agriculteurs, une priorité,et compte notamment sur la contractualisation dans lafilière.

Mots clés : AGRICULTURE BIOLOGIQUE / DEVELOPPEMENTDE L'AB / ORGANISATION DE L' AB / PORTRAIT / FRANCEBIOFIL N° 124, 01/07/2019, 1 page (p. 11)

réf. 259-139

Rapport annuel ITAB 2018

ITAB

L’ITAB, Institut technique de l’agriculture et del’alimentation biologiques, est constitué d’une équipede 28 collaborateurs impliqués dans 71 projets derecherche et développement. Pour l’ITAB, l’année2018 s’est ouverte sur la double qualification d’InstitutTechnique Agricole et d’Institut Technique Agro-Industriel, confirmant les orientations de l’ITAB quisouhaite répondre aux questions techniques pourtous les acteurs sur l’ensemble de la chaîne del’agriculture et de l’alimentation biologiques. 2018 aégalement été marquée par le lancement du nouveauProgramme Ambition Bio 2022. Le développementde l’agriculture biologique génère de nouveauxchallenges en termes de recherche et interpelleplus fortement le besoin d’interdisciplinarité. En 2018,l’ITAB a signé deux conventions avec des Institutstechniques, l'IFIP, Institut du porc, et I’Iteipmai,Institut technique interprofessionnel des plantes àparfum, médicinales et aromatiques. Ces partenariatsillustrent la complémentarité de l’approche par filièreet de l’approche inter-filière et transversale qu’apportel’ITAB. Ce rapport d’activités présente l’ensembledes chiffres et des temps forts de l’année 2018 etdétaille les actions et les projets (recherche/recherche-développement) dans lesquels l’ITAB est engagé.Parmi les thématiques : renforcer la durabilité, larésilience et la multi-performance des systèmes deproduction en polyculture-élevage ou en productionvégétale ; mobiliser les ressources génétiques et leurbiodiversité ; maîtriser l’utilisation des intrants pour plusde durabilité ; développer des systèmes alimentairesbio et durables, pour des produits sains, bons etaccessibles ; accompagner les transitions en mobilisantl’intelligence collective…

http://www.itab.asso.fr/downloads/rapport_annuel_2018-rvb-w.pdfMots clés : DIFFUSION DE L'INFORMATION / ORGANISATIONDE L' AB / RAPPORT D'ACTIVITE / RESILIENCE /TRANSITION ECOLOGIQUE / INSTITUT TECHNIQUEAGRICOLE / SYSTÈME ALIMENTAIRE / RESEAUPROFESSIONNEL / BIODIVERSITE / SYSTEME DEPRODUCTION / AGRICULTURE BIOLOGIQUE / ELEVAGEBIOLOGIQUE / SYSTEME D'ELEVAGE DIVERSIFIE /RESSOURCE GENETIQUE / RECHERCHE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / EUROPE / FRANCE2019, 78 p., éd. ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique)

réf. 259-052

Page 57: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

VIE PROFESSIONNELLE

57 Biopresse 259 - Octobre 2019

Accompagner la valorisation du projetMélibio dans le but de créer un réseaude coopération autour de la questionde l'autonomie des élevages du Massifcentral

MÉTAIS Clémentine

Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage auPôle Bio Massif Central, dans le cadre de lalicence professionnelle "Agriculture Biologique Conseilet Développement". Le Pôle Bio Massif Central (statutassociatif) a pour mission centrale le développement del'agriculture biologique à l'échelle du Massif Central, parla coordination de projets de recherche/développementet la valorisation/diffusion de connaissances. Parmices projets, le projet Mélibio (2011-2019) vise àaccompagner les éleveurs (prioritairement en AB)dans leur quête d'autonomie et de sécurisation deleurs systèmes fourragers face aux aléas, notammentclimatiques. La question de la co-construction dessavoirs, du partage des solutions innovantes mises enœuvre par les éleveurs et de la gestion de l'ensemblede ces connaissances sont aussi au centre du projet.Le stage a consisté à identifier des actions et desoutils propres à favoriser l'émergence d'un "réseauMélibio", réseau de coopération d'acteurs autour de laquestion de l'autonomie des élevages dans le MassifCentral, avec deux grands enjeux : pérenniser lesconnaissances acquises et faciliter durablement la co-construction de futures connaissances.

Mots clés : DEVELOPPEMENT DE L'AB / DIFFUSION DEL'INFORMATION / GROUPE D'ECHANGE / PARTAGE /CHANGEMENT CLIMATIQUE / AUTONOMIE FOURRAGERE /AUTONOMIE DE L'EXPLOITATION / ELEVAGE BIOLOGIQUE /ASSOCIATION / ETUDE / PERSPECTIVE / PROJET DERECHERCHE DEVELOPPEMENT / MASSIF CENTRAL2019, 27 p. + Annexes, éd. VETAGRO SUP - CampusAgronomique de Clermont / UNIVERSITÉ CLERMONTAUVERGNE

réf. 259-053

RÉGLEMENTATION

Le bio sous contrôle

DUBON Guy

À ce jour, le système de contrôle européen desproduits biologiques s’est amélioré mais reste encoreà renforcer. Certains points comme l’importation et latraçabilité des produits ont besoin d’une surveillancerenforcée, car il n’existe à ce jour aucun test sur leproduit final permettant de déterminer si un produit estbio ou non. Les auditeurs en charge des contrôlesattestent d’une amélioration des contrôles dans lesÉtats de l’Union Européenne mais appellent tout demême à renforcer la surveillance des importations.Au 1er janvier 2021, les nouvelles règles prévoientnotamment le passage à un dispositif de conformité pourles produits issus des pays tiers.

Mots clés : CONTROLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /IMPORTATION / PRODUIT BIOLOGIQUE / CERTIFICATION /UNION EUROPEENNE / REGLEMENTATION EUROPEENNEREUSSIR FRUITS ET LEGUMES N° 393, 01/04/2019, 1 page(p. 25)

réf. 259-123

Page 58: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

Biopresse 259 - Octobre 2019 58

RECHERCHE ETSYSTÈME SPÉCIFIQUE

BIOTECHNOLOGIES

OGM - Les risques d'allergies sont-ilssous-estimés ?

MEUNIER Eric

Une étude de l'Université nationale autonome duMexique a mis en évidence le possible risque allergènede la protéine Cry1Ac, une protéine insecticide produitepar de nombreuses plantes OGM. Pourtant, l'AESA,l'Autorité européenne de sécurité des aliments, neprévoit pas pour autant de remettre en question sesprécédents avis sur cette protéine, estimant que l'étudemexicaine manque de rigueur scientifique sur certainsaspects. L'AESA indique toutefois avoir pris note de lapertinence de ce sujet.

Mots clés : RISQUE SANITAIRE / ETUDE / PROTEINE /ORGANISME GENETIQUEMENT MODIFIE / ALLERGIE /SANTE / MEXIQUE / EUROPE / RECHERCHE /CONTROVERSEINF'OGM, LE JOURNAL N° 153, 01/01/2019, 1 page (p. 21)

réf. 259-072

Inf’OGM vous informe : 20 ans déjà !

MEUNIER Eric / NOISETTE Christophe /PRAT Frédéric / ET AL.

Ce dossier retrace l’historique du journal Inf’OGM,avec l’implication notamment de la fondation CharlesLéopold Mayer pour le progrès de l’homme, ainsique ses missions : informer sur les OGM, lesbiotechnologies, les semences, mais aussi échangeravec des partenaires français et étrangers. Destémoignages de militants complètent le tableau,militants paysans et/ou impliqués dans des associationspartageant les préoccupations des membres de larevue. L’actualité et l’avenir sont aussi abordés (veille,information, éducation).

Mots clés : DIFFUSION DE L'INFORMATION / FRANCE /TRANSPARENCE DE L'INFORMATION / INFORMATION DUCONSOMMATEUR / HISTORIQUE / SEMENCE VEGETALE /BIOTECHNOLOGIE / ORGANISME GENETIQUEMENTMODIFIE / CONTROVERSE / MONDEINF'OGM, LE JOURNAL N° 156, 01/07/2019, 12 pages (p. 7-18)

réf. 259-126

Page 59: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

RECHERCHE ET SYSTÈME SPÉCIFIQUE

59 Biopresse 259 - Octobre 2019

RECHERCHE

Le revers de notre assiette : Changerd'alimentation pour préserver notre santéet notre environnement

POINTEREAU Philippe

Quelle est l’empreinte de notre alimentation surl’environnement ? Quelles conséquences sur notresanté ? L’agriculture biologique va-t-elle affamer lemonde ou au contraire sauver notre biodiversité ?Pourquoi est-il urgent de changer d’assiette ? Combiende surface pour se nourrir ? Cette brochure éclaireet met en perspective les travaux les plus récentssur l'impact de notre alimentation sur l'agriculture, leclimat, l'environnement et la santé, notamment ceuxdu projet de recherche BioNutriNet. Les résultatsde ces travaux complètent le volet alimentation duscénario prospectif de transition agricole et alimentaireAfterres2050 élaboré par Solagro. La brochure intègreégalement les résultats les plus récents sur l'empreinte"énergie et gaz à effet de serre" du système alimentairefrançais dans sa globalité. Ces travaux confortent denombreuses études et scénarios sur la non soutenabilitédes régimes trop carnés, trop riches en protéinesanimales et selon lesquels le régime alimentairedes consommateurs de bio permet de préserver lesressources naturelles et le climat. Ainsi, l’alimentationconstitue un puissant levier de transition à la portée detous.

https://solagro.org/images/imagesCK/files/publications/f85_le-revers-de-notre-assiette-web.pdfMots clés : EQUILIBRE NUTRITIONNEL / IMPACTENVIRONNEMENTAL / MALNUTRITION / OBESITE /PROTEINE ANIMALE / PROTEINE VEGETALE /TRANSITION ALIMENTAIRE / TRANSITION ECOLOGIQUE /ALIMENTATION HUMAINE / REGIME ALIMENTAIRE /COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR / PRODUITBIOLOGIQUE / RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE / EMPREINTEENVIRONNEMENTALE / CONSOMMATION D'ENERGIE /TRANSITION ENERGETIQUE / GAZ A EFFET DE SERRE /SURFACE AGRICOLE / AGRICULTURE BIOLOGIQUE /POLITIQUE PUBLIQUE / ETUDE / RECHERCHE / SANTE /FRANCE / SOCIETE2019, 64 p., éd. SOLAGRO

réf. 259-047

RESSOURCES GÉNÉTIQUES

Dossier : Blés paysans ou anciens :Quelles perspectives d'organisationdans le Grand-Est ?

LAURENT Amandine / RINGEISEN Christophe /MICHAUD Yoan

Certains agriculteurs bio ne sont pas satisfaits dessemences céréalières actuellement mises sur le marchéet s'attachent à développer des variétés paysannes. Ilssont souvent regroupés au sein d'associations ou decollectifs et travaillent en collaboration avec des acteursde la recherche et du développement. Quelques-unsdes acteurs de la région Grand-Est sont présentés.La ferme Moyses développe, depuis 2012, un travaild'évaluation agronomique et boulangère de variétéspures dites de pays. Thierry Angelot, agriculteur enHaute-Marne, a commencé à semer des blés anciensen 2014. Il témoigne sur les particularités techniques deces variétés et leurs intérêts, ainsi que sur l'associationGraines de Noé. Cette association, fondée par Renéeet Bernard Ronot, paysans céréaliers en Côte d'Or, l'aaccompagné au départ pour sélectionner les variétés.En Lorraine, l'association L'Or des Graines conserveune trentaine de blés paysans, et forme les agriculteurs,en lien avec Bio en Grand Est.

http://www.bioenlorraine.org/lettres-abMots clés : CONSERVATION DES SEMENCES /ORGANISATION DE LA FILIERE / VARIETE PAYSANNE /FILIERE BLE / FILIERE LOCALE / TEMOIGNAGE / GRANDECULTURE / BLE / MULTIPLICATION DES SEMENCES /SEMENCE PAYSANNE / VARIETE ANCIENNE / RESSOURCEGENETIQUE / SELECTION VEGETALE / GRAND-EST /ASSOCIATIONLES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DUGRAND EST N° 15, 01/02/2019, 4 pages (p. 6-9)

réf. 259-031

Page 60: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

Biopresse 259 - Octobre 2019 60

BRÈVES

Projet ProOrg : Appel à entreprises bio pour destests

Le projet européen Core Organic ProOrg viseà proposer un guide de bonnes pratiques detransformation à l'usage des opérateurs bio européens.

Dans ce cadre, un outil d'évaluation des procédés detransformation a été construit.

Aujourd'hui, le projet arrive à mi-parcours et il a besoind'entreprises intéressées et motivées pour participer àla phase de test in situ. Concrètement, il s'agira de testerle cadre d'évaluation pour vérifier qu'il est pertinent pourdifférentes filières et qu'il correspond aux attentes desentreprises pour améliorer les différentes qualités deleurs produits transformés.

Pour participer au test grandeur nature, contactez :

Rodolphe VIDAL (ITAB) : [email protected]

Site : https://www.proorgproject.com/

Source(s) : ITAB, septembre 2019

L'Inra et l'Irstea vont devenir l'Inrae

Dès le 1er janvier 2020, la fusion entre l’Institutnational de la recherche agronomique (Inra) et l’Institutnational de recherche en sciences et technologies pourl’environnement et l’agriculture (Irstea) prendra effet.

Les deux organismes deviendront l’Inrae (Institutnational de recherche pour l’agriculture, l’alimentation etl’environnement).

Source(s) : www.environnement-magazine.fr,14 octobre 2019

Appel à Conférences La Terre est Notre Métier 2020

Dans le cadre de la prochaine édition du salon La Terreest Notre Métier, qui aura lieu les 22 et 23 septembre2020, les organisateurs, en partenariat avec l’InstitutTechnique de l’Agriculture Biologique (ITAB), proposentà leurs partenaires de s’associer à l’élaboration duprogramme de conférences, en devenant organisateursde conférences. Une trentaine de conférences Filières,Recherche et Technique seront retenues.

Les conférences durent 1h30. Le nombre d'intervenantsest fixé de 1 à 3 pour favoriser l'échange avec le public.

Lien : https://www.salonbio.fr/appel-a-projet-conference-ltnm-2020/

Source(s) : FNAB et Réseau GAB-FRAB Bretagne,septembre 2019

Appel à projets n° 20 du Fonds Avenir Bio

L’appel à projets n° 20 du Fonds Avenir Bio est ouvert.Les opérateurs ont jusqu’au 15 janvier 2020 pourdéposer un dossier à l’Agence BIO.

Le Fonds Avenir Bio a évolué par rapport auxprécédents appels à projets. Notamment, les demandesd’aide au Fonds Avenir Bio sont plafonnées à 700000 €, tout projet demandant une aide supérieure serainéligible.

Tous les documents pour déposerune candidature sont disponibles aulien : https://www.agencebio.org/vos-outils/financer-son-projet/fonds-avenir-bio/espace-candidature-fond-avenir-bio/

Source(s) : Agence BIO, 15 octobre 2019

Page 61: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

61 Biopresse 259 - Octobre 2019

Métaprogramme Métabio

Ce nouveau métaprogramme de l’INRA « Changementd’échelle de l’agriculture biologique » se proposed’explorer l’hypothèse où l’offre nationale de produitsbio deviendrait majoritaire, dans un contexte de fortedemande et de transition agroécologique.

Il s’appuie sur :

• Des communautés scientifiquesinterdisciplinaires ;

• Des sites expérimentaux Inra, tout ou partie enagriculture biologique ;

• Des liens étroits avec les partenaires et lesacteurs.

L’objectif est d’élaborer des propositions,scientifiquement étayées, pour anticiper lesconséquences et accompagner le déploiement dessystèmes agri-alimentaires AB.

Métabio est structuré en 4 axes de programmation :

• Axe 1 : Les conditions pour une transition àgrande échelle de l’agriculture biologique (AB) etson accompagnement ;

• Axe 2 : Les ressources à mobiliser pour produiresuffisamment et durablement en AB ;

• Axe 3 : Transformation, conservation et qualitésdes produits bio/issus de l’AB ;

• Axe 4 : Coexistence des systèmes / modèles deproduction, au sein de l’AB et avec les autresagricultures.

Source(s) : INRA, septembre 2019

Outil PARCEL : Pour une Alimentation RésilienteCitoyenne Et Locale

PARCEL est un outil web simple, ludique etgratuit, permettant d’évaluer, pour un territoire donné,les surfaces agricoles nécessaires pour se nourrirlocalement, ainsi que les emplois agricoles etles impacts écologiques associés à d’éventuelschangements de mode de production agricole et/oude régimes alimentaires (émissions de gaz à effet deserre, pollution des ressources en eau, effets sur labiodiversité…).

Développé par Terre de Liens, la Fédération Nationalede l’Agriculture Biologique (FNAB) et le BASIC,PARCEL invite les citoyens et les élus à se saisir desenjeux actuels de l’alimentation en leur proposant de« jouer » sur 3 des principaux leviers de durabilité del’alimentation :

• La reterritorialisation des filières alimentaires ;• Les modes de production agricole ;• La composition des régimes alimentaires.

Les acteurs locaux pourront ainsi développer plusieursscénarios à leur(s) échelle(s) afin de nourrir lesnécessaires débats sur les questions de la transitionalimentaire et de l’usage des terres agricoles dans lesterritoires.

Source(s) : Terre de Liens, FNAB, BASIC,octobre 2019

Site toutsurlabio.fr

Un collectif d’entreprises engagées pour ledéveloppement d’une bio cohérente, exigeante etdurable, « Les Entreprises bio engagées », a lancé lesite www.toutsurlabio.fr afin de répondre aux douteset aux questions que se posent les consommateurssur la bio : « Peut-on faire confiance aux produitsbio importés ? » ; « L’alimentation biologique est-ellevraiment meilleure pour la santé ? » ; « L’agriculturebiologique pourrait-elle nourrir l’humanité ? »…

Source(s) : Les Entreprises bio engagées,octobre 2019

Page 62: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

Biopresse 259 - Octobre 2019 62

Etude sur le vin bio

Les résultats de la récente étude commandée parl’Agence BIO à l’Institut de sondages OpinionWaymontrent que plus d’un Français sur deux (56 %) a uneopinion positive des vins bio. Près d’un Français surdeux (48 %) souhaite que leur soit proposé un plus largechoix de vins bio dans leurs lieux d’achat habituels.

Si le circuit des cavistes et la vente directe dominaientla vente de vins bio ces dernières années, 2018 marqueun véritable tournant. La grande distribution enregistreune progression de 23 % et s’impose au sein des circuitsde distribution de vins bio. Enfin, les vins demeurentle premier poste de dépenses en denrées bio en 2018dans la restauration hors-domicile (20 %), juste devantl’épicerie (19 %) et les produits laitiers (17 %).

Pour 4 Français sur 10 (41 %), le fait qu’un vinsoit bio constitue un critère d’achat à part entière.Une considération plus présente au sein de la jeunegénération (50%) que chez nos aînés (38 %).

Plus de 94 000 hectares (près de 12 % de la SAU) sontdésormais consacrés à la production biologique du vindans notre pays. En 2018, les surfaces en conversionont augmenté de 63 %.

Lien : https://www.agencebio.org/profil/communiques-de-presse/

Source(s) : Communiqué de presse Agence BIO etFrance Vin Bio, 25 septembre 2019

Appel à projets « Structuration des filières agricoleset agroalimentaires »

Cet appel à projets s’inscrit dans l’axe 3 du volet agricoledu grand plan d’investissement et dans la continuitéde l’appel à manifestation d’intérêt clôturé fin octobre2018 pour lequel 28 lauréats ont été retenus. Il viseà accompagner des démarches collectives mobilisantdifférents maillons d’une ou de plusieurs filières, sur desprojets d’intérêt supra régional ou des projets innovants,sur des thématiques nationales ou internationales.

Les projets visés, d’une durée de 6 mois à 3 ans, doiventprésenter des caractéristiques ne leur permettant pasd’être accompagnés, en tout ou partie, par d’autresdispositifs existants. Le budget alloué au dispositif estde 3,6 M€.

Le dépôt des demandes doit intervenir avant le 28 février2020 mais une phase intermédiaire est ouverte avecune date de clôture au 31 octobre 2019 pour les projetsrelatifs à « l’export collaboratif » permettant à plusieursacteurs de développer en commun un projet novateurpour mieux positionner la filière au plan international.

Lien : https://agriculture.gouv.fr/gpi-lancement-de-lappel-projets-structuration-des-filieres-agricoles-et-agroalimentaires

Source(s) : Communiqué de presse Ministère del'Agriculture et de l'Alimentation du 11 juillet 2019

et FranceAgrimer, 4 octobre 2019

PNAN : le programme national de l'alimentation etde la nutrition

Présenté le 23 septembre 2019 par les ministèresen charge de la santé et de l’alimentation, le PNAN(Programme national de l'alimentation et de la nutrition)fixe le cap de la politique de l'alimentation et de lanutrition du gouvernement pour les cinq années à venir.

Au croisement de différentes politiques publiquesrelatives à la préservation de la santé, à l’environnementet à la transition agroécologique, le Programmenational pour l'alimentation (PNA 3) est nécessairementcomplémentaire de nombreux autres plans. Il est plusspécifiquement articulé avec le nouveau plan nationalnutrition santé (PNNS) 2019-2023 qui fixe les objectifs,principes et orientations de la politique nutritionnelle.

Le PNA et le PNNS sont les deux principaux outils dela politique nationale de l’alimentation et de la nutritionportée par le gouvernement pour 2019-2023. Ils fontl’objet d’un document de présentation commun : lePNAN.

Lien : https://agriculture.gouv.fr/pnan-le-programme-national-de-lalimentation-et-de-la-nutrition

Source(s) : Ministère de l'Agriculture et del'Alimentation, 23 septembre 2019

Page 63: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

63 Biopresse 259 - Octobre 2019

6ème édition de l'Appel à projets national du PNA

Dans le cadre du Programme National pourl’Alimentation (PNA), le ministère de l’Agriculture et del’Alimentation lance un nouvel appel à projets nationalen partenariat avec le ministère des Solidarités et de laSanté et l’Agence de l'environnement et de la maîtrisede l'énergie (ADEME). Il vise à soutenir des projetsd'intérêt général répondant aux enjeux sanitaires, socio-économiques et environnementaux de l'alimentation.

La 6ème édition de l'Appel à projets national du PNAsoutiendra des projets s’inscrivant dans l’une des deuxthématiques suivantes :

• L’émergence de nouveaux PAT, prenantnotamment en compte l’approvisionnement de larestauration collective, la réduction du gaspillagealimentaire et la lutte contre la précaritéalimentaire ;

• Le développement de projets répondant auxenjeux du PNA concernant la justice sociale,l’éducation alimentaire et l’atteinte des objectifsde la loi EGALIM pour la restauration collective.Il devra s’agir de projets d’essaimage de projetsexistants ou de mise en œuvre de nouveauxprojets pilotes innovants.

Clôture des candidatures : 25 novembre 2019 - Pré-sélection : fin janvier 2020 - Annonce publique desrésultats : printemps 2020

Lien : https://agriculture.gouv.fr/programme-national-pour-lalimentation-lancement-de-la-6e-edition-de-lappel-projets

Source(s) : Communiqué de presse duMinistère de l'Agriculture et de l'Alimentation,

1er octobre 2019

Supplémentation en fer des porcelets bio

Une étude, réalisée dans le cadre du projet COREOrganic Cofund POWER, visait à décrire les pratiquesdes élevages de porcs biologiques français en matièrede supplémentation en fer des porcelets à la naissanceet à déterminer le taux en fer des porcelets au sevrage.Cette étude montre que la supplémentation en fer estnécessaire à l'intérieur, mais pas à l'extérieur.

Lien : http://projects.au.dk/coreorganiccofund/research-projects/power/

Source(s) : CORE Organic Newsletter,octobre 2019

Procédures d'allaitement naturel mises en placedans les exploitations laitières françaises

La séparation précoce des vaches et des veaux estune pratique courante dans la plupart des fermeslaitières, mais elle est remise en question tant par desagriculteurs que par des citoyens. Dans le cadre duprojet CORE Organic ProYoungStock, les pratiquesalternatives mises en œuvre par 102 producteurs laitiersfrançais ont été décrites.

La taille médiane des troupeaux était de 66vaches laitières (8 à 210), principalement des racesMontbéliarde et Holstein. Plus de la moitié des fermesétaient en agriculture biologique (56 %), avec unegrande diversité de systèmes de traite et de stabulations(salle de traite, traite robotisée, stabulation entravée,stabulation libre...).

Trois grandes pratiques d'alimentation des veaux, dela naissance jusqu'à la vente ou au sevrage, ont étéidentifiées :

• Les veaux sont nourris exclusivement par leurmère (54 fermes) ;

• Les veaux sont d'abord nourris par leur mère etensuite avec du lait en poudre ou en vrac (48fermes) ;

• Les veaux sont nourris par leur mère et ensuitepar une vache nourrice (37 fermes).

La diversité des systèmes d'alimentation des veauxse retrouve dans tous les types d'exploitations,indépendamment de leur taille ou de leur situationgéographique. Au sein d'une même ferme, les pratiquesdifféraient souvent entre les veaux à vendre (mâles oufemelles) et ceux pour le renouvellement (62 fermes).

Lien : http://projects.au.dk/coreorganiccofund/news-and-events/show/artikel/natural-nursing-procedures-implemented-in-french-dairy-farms/

Source(s) : CORE Organic Newsletter,octobre 2019

Page 64: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

Biopresse 259 - Octobre 2019 64

Annuaire de compétences des ITA

Les Instituts Techniques Agricoles lancent leurannuaire de compétences, plateforme web de 1850collaborateurs en recherche appliquée : https://annuairedescompetences.acta.asso.fr/

Afin d’accélérer l’émergence de l’innovation et defavoriser les échanges entre les acteurs de la R&D,tant au niveau national qu’international, l’Acta et les 18Instituts Techniques Agricoles (ITA) ouvrent au publicleur annuaire de compétences.

Le réseau des ITA dispose de compétencesscientifiques et de savoir-faire transversaux ouspécifiques liés aux métiers de la rechercheappliquée dans les domaines du vivant, des sciencesagronomiques, forestières, environnementales, desindustries agro-alimentaires et agro-industrielles.

Source(s) : Communiqué de presse Acta,14 octobre 2019

2ème édition du Natexbio Challenge

Le "Natexbio Challenge" est de retour pour une 2èmeédition consécutive afin de donner un nouveau coup depouce aux créateurs d'entreprises démarrant dans ledomaine de la bio, que ce soit en matière de produitsou de distribution.

Organisé par NATEXBIO, la fédération des entreprisesde transformation et de distribution des produitsbiologiques et écologiques, le concours a, lors de sapremière édition, permis à trois lauréats de passer àla vitesse supérieure dans le développement de leursactivités.

Pour bénéficier d'un accompagnement sur mesure, lescandidats à la nouvelle édition ont jusqu'au 15 mars2020 pour déposer leur candidature sur le site internetdu concours : natexbiochallenge.com

Source(s) : NATEXBIO, octobre 2019

Projet Houblon de Terroir au lycée agricole ÉtienneRestat

Depuis avril 2019, le Lycée agricole Étienne Restatde Sainte-Livrade-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne,accueille la première houblonnière expérimentale duSud-Ouest, de surcroît en bio.

Celle-ci a été implantée dans le cadre d'un projetde territoire innovant et multipartenarial « Houblon deTerroir », initié par Hopen, start-up spécialisée dans larelocalisation du houblon.

Aujourd’hui, la production française ne répond plusà la demande générée ces dernières années parl'explosion des brasseries artisanales. Elles sontobligées d'importer plus de 80 % du houblon qu'ellesutilisent. C'est de ce constat qu'est née Hopen.

Ce projet intéresse la profession. La parcelle est là pourmontrer ce qu'est le houblon, comment la plante pousse,ce que ça représente en termes d'investissement, dematériel… Sur la parcelle, 15 variétés de houblon ont étéplantées de manière à étudier leur adaptabilité au terroirlocal, que ce soit au niveau sensibilité aux maladies,pression de ravageurs, croissance et rendement. Lesuivi scientifique est assuré par des chercheurs deBordeaux Sciences Agro.

Objectif : créer des référentiels technico-économiquesde culture du houblon en agriculture biologique.

Houblon de Terroir entre dans le cadre d'un PEI(Partenariat européen pour l'innovation) et d'unfinancement FEADER, portés par la région Nouvelle-Aquitaine, et il réunit 12 partenaires.

Lien : https://agriculture.gouv.fr/au-lycee-agricole-etienne-restat-plante-les-graines-dune-nouvelle-filiere-de-diversification

Source(s) : Ministère de l'Agriculture et del'Alimentation, 17 octobre 2019

Page 65: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

65 Biopresse 259 - Octobre 2019

Premier collège 100 % bio en France

A Belves, en Dordogne, se trouve le collège Pierre-Fanlac, officiellement devenu, le 13 septembre dernier,« premier collège 100 % bio de France ».

Poussé par sa volonté de fournir une alimentationsaine et durable accessible à tou·te·s, Germinal Peiro,Président du Conseil départemental, a lancé seséquipes dans ce projet.

Guidé par le label « En Cuisine » d’Ecocert (http://www.ecocert.fr/restauration-collective/) et fort d’unesubvention de 10 000€ pour adapter ses cuisines etformer son personnel, le collège Pierre-Fanlac a mismoins d’un an à opérer sa transition au 100 % bio local.

Cette transition a pu être réalisée au prix de plusieursefforts : changer de façon de s’approvisionner enproduits alimentaires (gamme, fournisseur, logiciel decommande) ou encore changer de pratiques de cuisine(basse température, augmentation de la part desprotéines végétales). Néanmoins, un an plus tard, lesrésultats sont là : pour un surcoût de 10 centimes parassiette, 380 élèves ont accès quotidiennement à desrepas constitués à 100% d’aliments sains et durables.

Lien : http://www.repasbio.org/le-premier-college-100-bio-en-france

Source(s) : FNAB, septembre 2019

BioBreizh renforce son cahier des charges

Sur le salon Natexpo, la coopérative bretonne BioBreizha présenté à ses partenaires son cahier des chargesrenforcé.

Ce nouveau cahier des charges, qui sera testé sur2019-2020, interdit notamment l’emploi de travailleursdétachés et l’usage de la désinfection vapeur, trèsconsommatrice d’énergie fossile. Des diagnosticsbiodiversité seront réalisés sur les exploitations avecéventuellement la mise en œuvre de mesures pour lafavoriser. Des listes positives de fertilisants organiquesutilisables seront établies pour favoriser les produitslocaux et exclure les fertilisants issus d’élevagesintensifs.

L’accent sera mis aussi sur l’utilisation de semencespaysannes et sur les économies d’eau, par exempleau niveau du lavage des légumes. Créée il y avingt ans, la coopérative BioBreizh propose 160espèces de légumes commercialisés dans les magasinsbio spécialisés (40 %), dans la grande distributiongénéraliste (25 à 30 %), chez des grossistes et à l’export(Allemagne). 60 producteurs respectent son cahier descharges, auxquels s’ajoutent 10 producteurs en phasede conversion.

Lien : https://www.reussir.fr/fruits-legumes/biobreizh-renforce-son-cahier-des-charges-et-poursuit-sa-progression

Source(s) : https://www.reussir.fr/fruits-legumes/,18 septembre 2019

Derniers chiffres de la bio en Italie

Sana, le salon italien des produits bio, qui s’estdéroulé du 6 au 9 septembre à Bologne, a présenté ladernière édition de son observatoire, édité par le cabinetNomisma avec le parrainage des deux principalesorganisations professionnelles transalpines, Federbio etAssobio.

La superficie totale de la production bio s’établit à 1,95Mha, soit une progression de 2,7 % par rapport à 2017.Le sud du pays (Sicile, Pouilles, Calabre) et l’Emilie-Romagne totalisent 51 % des superficies. Cependant,des régions telles que la Campanie (+ 44 %) ou laVénétie (+ 38 %) ont montré un dynamisme importantl’an passé.

Les surfaces en légumes ont représenté 61 155 ha (+11 % entre 2017 et 2018) et celles de fruits 36 917 (+9 %). Les fruits secs ont aussi progressé (+6 %, 50 244ha). Cependant, les surfaces en agrumes ont reculé de10 % à 35 660 ha.

Les derniers chiffres (juin 2019) montrent que le marchéintérieur italien est très actif : les ventes ont représenté4,09 Md€ (+ 5,3 % par rapport à 2018). La grandedistribution (hyper, super, discount) est très présentesur ce segment avec 1,93 Md€ de chiffre d’affaires, soit47 % du total (+ 6 % en un an). Cette performance se faitau détriment du détail spécialisé bio qui recule d’environ2 % (845 M€). La restauration hors foyer représente15 % du chiffre d’affaires (606 M€).

L’Italie est aussi un pays exportateur de premier plan :en 2018, les exportations bio ont représenté 2,26 Md€,progressant de 10 % en un an. La France est le premierclient bio de l’Italie représentant 22 %, avec l’Allemagneen deuxième position (17 %).

Source(s) : https://www.reussir.fr/fruits-legumes/,19 septembre 2019

L'ONF abandonne les herbicides, insecticides etfongicides

Le 18 octobre, l’Office National des Forêts (ONF)a annoncé l’abandon total de l’usage d’herbicides,insecticides et fongicides pour la gestion des forêtspubliques (forêts domaniales de l’État et forêtscommunales).

L’ONF va donc privilégier des alternatives mécaniséesou des techniques de biocontrôle des ravageurs etdes parasites des arbres. L’Office rappelle que, selonune enquête réalisée en 2017, 0,02 % des surfacesforestières publiques étaient traitées avec un herbicide.

Source(s) : Environnement Magazine,18 octobre 2019

Page 66: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

Biopresse 259 - Octobre 2019 66

Soutien à l'agriculture et à la transitionagroécologique en 2020

Le deuxième pilier de la PAC repose sur un principede cofinancement entre des crédits européens et descontreparties nationales. Le budget 2020 du ministèrede l’Agriculture et de l’Alimentation prévoit ainsi 620 M€ en AE et 556 M€ en CP au titre des contrepartiesnationales.

Le financement de l’indemnité compensatoire dehandicaps naturels (ICHN) bénéficie d’une enveloppemaintenue à 284,2 M€, au titre de l’exercice 2020,qui sera marqué par la réforme du zonage des zonesdéfavorisées simples.

Les moyens alloués aux mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC), ainsi qu’auxaides à la conversion à l’agriculture biologique s’élèventà 232 M€ en AE et 128 M€ en CP.

• Le cofinancement État / Union européennepermettra de disposer d'une enveloppe globalede 927 M€ pour les réengagements ainsique les nouveaux engagements, adaptée à laprogrammation pluriannuelle des contrats MAECet à la conversion à l’agriculture biologique.

• En complément de ces aides cofinancées, ledoublement du fonds Avenir Bio opéré en 2019dans le cadre du Grand plan d’investissementsera pérennisé, à hauteur de 8 M€.

• Ces dotations concrétisent les efforts duGouvernement pour atteindre l'objectif de 15 %de SAU bio à horizon 2022, fixé dans le cadre duplan Ambition Bio.

L’installation est confortée avec le maintien de ladotation aux jeunes agriculteurs (DJA) pour 37 M€ enAE et 54 M€ en CP.

Les dispositifs de soutien aux investissements dans lesexploitations agricoles sont dotés de 67 M€ en AE et 90M€ en CP.

Le projet de loi de finances maintient les moyens allouésaux dispositifs spécifiques aux filières d’Outre-Mer avec179 M€.

Les autres dispositifs de soutien aux agriculteurs et auxfilières s'élèvent à 1,03 Md€.

Lien : https://agriculture.gouv.fr/priorite-ndeg1-le-soutien-lagriculture-et-la-transition-agroecologique

Source(s) : Ministère de l'Agriculture et del'Alimentation, 27 septembre 2019

BioED®, nouveau label RSE bio du SYNABIO

Le SYNABIO (qui rassemble plus de 200 entreprisesbio) a présenté son nouveau label RSE BIO : BioED®.

En 2014, le SYNABIO avait créé le 1er label RSEà destination des entreprises agroalimentaires bio.Depuis 5 ans, Bioentreprisedurable® accompagnaitplus de 36 entreprises labellisées, dans une démarched’amélioration continue, au-delà du règlement bioeuropéen, au service d’un modèle alimentaire bio etdurable.

Les 8 objectifs du label BioED® sont :

• Inscrire la RSE au cœur de la réflexionstratégique des entreprises bio au service d’uneperformance globale ;

• Favoriser des conditions de travail permettantl’épanouissement et l’implication des salariésdans les projets d’entreprises ;

• Améliorer l’impact environnemental desentreprises bio à toutes les étapes du cyclede vie de leurs produits (approvisionnement,transformation, distribution, consommation) ;

• Veiller au respect des droits de l’Homme etfavoriser une juste répartition de la valeur dansles filières d’approvisionnement ;

• Participer au développement durable des filièresbio ;

• Favoriser l’authenticité et la naturalité desproduits biologiques ;

• Encourager la transparence des entreprises biosur leurs enjeux RSE et l’implication de leursparties prenantes dans leur résolution ;

• Favoriser l’accès à l’alimentation biologique surles territoires d’implantation des entreprises bio.

Le label sera attribué selon un cahier des charges de27 critères basés sur la norme ISO 2600, la normeinternationale de référence en matière de RSE, etadaptés aux enjeux du secteur.

Chaque entreprise sera auditée annuellement parun organisme tiers externe, gage de fiabilité etd’indépendance.

Site : https://bioed.fr/

Source(s) : Communiqué de presse BioED,9 octobre 2019

Page 67: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

67 Biopresse 259 - Octobre 2019

Plans de filières en ligne

Le 11 octobre 2017, le président de la République avaitdemandé aux interprofessions d'élaborer des plansde développement et de transformation des filièresagricoles et agroalimentaires.

Ces contrats de filières devaient notamment permettrede fixer des objectifs de restructuration interneaux interprofessions, des objectifs de montée engamme sur la bio et sur les signes de qualité, desobjectifs environnementaux et sociétaux, de prévoirdes programmes de recherche agricole, de cibler desinvestissements.

Ces plans ont été transmis au ministre de l'Agricultureet de l'Alimentation.

Afin de faciliter l'accès au contenu des plans de filières,le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation les meten ligne de façon regroupée sur son site internet, avecl'accord des interprofessions concernées.

Accès aux plans de filières : https://agriculture.gouv.fr/egalim-les-plans-de-filieres

Source(s) : Ministère de l'Agriculture et del'Alimentation, 8 octobre 2019

7ème édition du Prix ALIMENTERRE

Le CFSI (Comité Français pour la SolidaritéInternationale) et la Direction générale del’enseignement et de la recherche (DGER) du ministèrede l’Agriculture et de l’Alimentation, à l’initiative duPrix ALIMENTERRE depuis 2012, récompensent lesjeunes entre 14 et 25 ans, qui mettent en place desactions novatrices en lien ou dans le prolongementdu festival ALIMENTERRE 2019 : réalisation devidéos, organisation d’ateliers ou de conférences,animations dans un établissement scolaire ou encoredéveloppement de la bio dans les cantines scolaires,création de filières locales, échanges avec des acteursinternationaux, etc.

Les lauréats recevront une récompense allant jusqu’à 3500 euros pour poursuivre ou développer leur action.

La date limite de remise des candidatures est le 16 mars2020 avant minuit.

Lien : https://www.alimenterre.org

Source(s) : Communiqué de presse CFSI,9 septembre 2019

Classification confirmée du bisphénol A commeperturbateur endocrinien

La justice européenne vient de confirmer laclassification du bisphénol A comme perturbateurendocrinien.

Elle a ainsi rejeté un recours de l’industrie du plastique(Plastics Europe) qui contestait ce classement del’Agence européenne des produits chimiques, l’ECHA,pris suite à une demande de la France.

Lien : https://www.generations-futures.fr/actualites/justice-bisphenol-a-perturbateur-endocrinien/

Source(s) : https://www.generations-futures.fr/,20 septembre 2019

Rapport de l’Anses sur les pesticides domestiques

L’Anses a publié, le 7 octobre, les résultats d’uneenquête (Pesti’Home) sur l’utilisation des pesticidesdomestiques. Ce rapport est basé sur une enquêteconduite en 2014 et 2015. Il montre une utilisationde pesticides domestiques par les ¾ de la population.Au premier rang des produits utilisés : les insecticidesménagers.

En 2013, Générations Futures avait publié un rapportmontrant l’existence d’une large gamme d’insecticidesdisponibles à la vente pour le grand public, beaucoupd’entre eux (environ 60 %) étant soupçonnés d’êtredes perturbateurs endocriniens. Depuis cette époque,le Règlement européen sur les biocides a bienimposé des critères d’exclusion pour les substancesles plus dangereuses et impose une évaluation etune autorisation pour ces produits, mais le travail estseulement en train d’être terminé pour les insecticidesà disposition des particuliers. Selon GénérationsFutures, de nombreuses substances suspectéesd’être perturbatrices endocriniennes subsistent sur lemarché…

Lien vers le rapport de l’Anses (284 p.) : https://www.anses.fr/fr/system/files/2019Pestihome.pdf

Source(s) : https://www.generations-futures.fr/,7 octobre 2019

Page 68: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

Biopresse 259 - Octobre 2019 68

Le logo CAB s’étend aux vignobles du Sud-Est

Le logo CAB a fait ses débuts cette année dans lesrayons avec le millésime 2018. Il est exclusif aux vinsissus de vignes en conversion bio d’Occitanie et auxadhérents de Sudvinbio.

Il a été attribué pour 60 000 hectolitres et 28producteurs ou négociants. Son but est de répondre aumanque de volume de vins certifiés bio et de soutenirfinancièrement la conversion en valorisant davantageles vins qui ne peuvent pas encore bénéficier de lavalorisation liée au label bio.

Si ce logo est privé, il s’appuie néanmoins sur laréglementation européenne qui prévoit la possibilité demettre en avant la démarche de conversion dès ladeuxième année avec la formule « produit en conversionvers l’agriculture biologique ».

Pour le millésime 2019, le logo va également êtreaccessible aux vins bio produits en région PACA et dansla Vallée du Rhône. Une extension rendue possiblepar la naissance en février 2019 de Sud Est Vin Bio,l’association interprofessionnelle de la filière des vinsbio de Provence et Vallée du Rhône.

Source(s) : https://www.reussir.fr/,1er octobre 2019

Champignons et endives bio cultivés dans unparking parisien

Une ferme urbaine, bio et souterraine : c'est le principede la Caverne, qui s'est installée, il y a deux ans,dans un parking de Paris. La structure, qui écoule saproduction en circuits courts, produit des endives et deschampignons.

La ferme a produit, en 2018, 60 tonnes d’endives et25 tonnes de champignons, selon les pratiques del’agriculture biologique. Une exception au règlementpermet en effet de cultiver ces légumes en hors-sol eten bio. Les racines sont importées depuis le nord dela France. Un tiers de cette production est écoulée envente directe. Le reste est vendu dans des épiceries,des magasins spécialisés ou à travers la coopérative biod’Île-de-France. La Caverne s’est également associéeavec 42 autres structures pour créer un magasin deproducteurs dans Paris.

Forte de ses premiers succès, la Caverne vaprochainement ouvrir une champignonnière de 2000 m²dans le 19ème arrondissement.

Source(s) : http://campagnesetenvironnement.fr/,30 septembre 2019

Un prix plus juste pour le cacao équitable

Le cacao est la matière première qui a généré, en 2018,un des meilleurs rendements pour les intermédiairesfinanciers à la Bourse de Londres (28 %), du fait de prixpayés aux producteurs trop bas et à une forte volatilité.

L'industrie du chocolat pèse 150 milliards de dollarset est dominée par une poignée de multinationales(3 entreprises représentent 60 % de la transformationmondiale de cacao). On estime que 2,2 millionsd'enfants travaillent dans les plantations et que les 5,5millions de petits producteurs de cacao - dont dépendentprès de 50 millions de personnes - vivent souvent avecmoins de 1 dollar par jour.

Convaincu que la durabilité commence par le prixpayé au producteur, le mouvement Fairtrade/MaxHavelaar a annoncé, au 1er octobre, une augmentationde 20 % du prix minimum garanti et de la primede développement, obligatoires pour obtenir le labelFairtrade/Max Havelaar, et il appelle tous les acteurs dusecteur à viser un revenu décent pour les producteursde cacao.

Au 1er octobre 2019 :

• Le prix minimum garanti pour le cacao passe de 2000 à 2 400 USD par tonne (prix franco de port) ;

• La prime de développement passe de 200 à 240USD par tonne (payée en plus du prix) ;

• Pour le cacao issu de l’agriculture biologique, unmontant additionnel de 300 USD par tonne (prixfranco de port) doit être payé, en plus de la primede développement.

Source(s) : Communiqué de presse Max HavelaarFrance, 1er octobre 2019

Adoption du projet de loi relative à la transitionénergétique

Le Parlement a définitivement adopté, le 26 septembre,le projet de loi relative à la transition énergétique(énergie-climat).

Objet d’un accord entre députés et sénateurs à lafin juillet, le texte décrète « l’urgence écologique etclimatique ».

Le projet de loi actualise les objectifs de la politiqueénergétique de la France, notamment en prévoyantd’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, unebaisse de 40 % de la consommation d’énergies fossilesd’ici à 2030, contre 30 % précédemment, et la fermeturedes dernières centrales à charbon en 2022. Il reporte de2025 à 2035 la réduction à 50 % de la part du nucléairedans la production électrique.

Source(s) : https://www.lemonde.fr/,27 septembre 2019

Page 69: AGENDA - ABioDoc · 2019. 10. 25. · PROFILBIO N° 7, 01/06/2019, 2 pages (p. 8-9) réf. 259-004 Conversion à l’agriculture biologique : La filière laitière interroge les facteurs

LES BRÈVES

69 Biopresse 259 - Octobre 2019

Greenweez s'implante en Italie

Greenweez, numéro 1 du bio en ligne en France,acquiert Sorgente Natura, son homologue italien.

Pour Greenweez, c'est un nouveau jalon plantéen Europe, un an après l'acquisition de l'espagnolPlaneta Huerto. Greenweez a été racheté par leGroupe Carrefour en 2016 et continue à renforcer sonpositionnement dans le Bio spécialisé.

Sorgente Natura est le leader italien de la vente enligne de produits bio, avec un catalogue de plus de 18000 références. L'offre fait la part belle à l'alimentaire,mais couvre également les domaines de la santé, dela beauté, de l'hygiène et de la maison. Le site a étécréé début 2013 et bénéficie, aujourd'hui, en Italie, d'unebelle réputation avec un niveau de satisfaction client trèsélevé.

Source(s) : Greenweez, 24 octobre 2019

Chiffres du contrôle en bio par Cebio

Cebio regroupe 8 organismes certificateurs, sur les 11accrédités actuellement en agriculture et alimentationbio. En 2019, cette association rassemble AlpesContrôles, Biotek Agriculture, Bureau Véritas, CertipaqBio, Certisud, Certis (depuis 2019), Ecocert, EurofinsCertification (depuis fin 2018), Qualisud (fusion avecAgrocert effective depuis le 1er janvier 2018). “Sonbut est de mettre en commun et d’harmoniser lesconnaissances et les pratiques de contrôles et decertification”, expliquent ses membres.

En 2018, Cebio a contrôlé 58 950 opérateurs (surles 61 768 notifiés auprès de l’Agence Bio). Tous lesopérateurs (+ 12 % vs 2017) sont visités chaque année,et plus de la moitié le sont une seconde fois de façonaléatoire. Au total, l’an dernier, Cebio a dénombré89 821 inspections sur site (+ 9 % vs 2017). Et ce,par 573 personnes affectées à ces missions sur toutle territoire français. 50 135 non-conformités ont étérelevées, dont 217 majeures avec retrait ou suspension,5 562 impliquant un déclassement, et 44 356 mineures.3 000 analyses de surveillance sont effectuées, en plusde celles réalisées par les professionnels des filières.Le chiffre d’affaires annuel des OC est estimé à 30millions d’euros en 2018 pour contrôler un marché de8,3 milliards d’euros.

Source(s) : Biofil n° 125, octobre 2019

Avril et Terrena s’associent pour créer Oleosyn Bio

Terrena, coopérative agricole et agroalimentairefrançaise, et Avril, groupe spécialisé dans les filièresoléoprotéagineuses, vont produire, à partir de grainesoléagineuses bio, d’une part des protéines végétales biopour alimenter les filières animales, et d’autre part, deshuiles bio 100 % françaises pour le tournesol et le colza.

La création d’Oleosyn Bio permet aux cultivateursd’oléagineux bio (colza, tournesol, soja) de développerleurs activités en trouvant de nouveaux débouchéslocaux.

Oleosyn Bio s’organise autour d’un outil de triturationsitué à Thouars (79) au coeur des bassins deproduction.

Ce projet complet de filière bio implique des agriculteurs,des organismes stockeurs, des fabricants d’aliments,des éleveurs, des huiliers et transformateurs. Il permetnotamment de contractualiser sur plusieurs années desvolumes et des prix, donnant ainsi plus de visibilité et desérénité à l’ensemble de la filière.

Source(s) : Communiqué de presse Oleosyn Bio,27 septembre 2019

Be Reizh : le premier label des produits bio etbretons

Be Reizh labellise les produits certifiés bio dontl'approvisionnement en matières premières estmajoritairement issu de l'agriculture bretonne (minimum50 % de la recette). Il valorise également la localisationrégionale de l'emploi et les pratiques allant dans lesens du développement durable mises en place par lesentreprises. Un contrôle est effectué tous les deux anschez les partenaires de Be Reizh.

Les produits labellisés Be Reizh sont présents dansl'ensemble des circuits de distribution des partenaires :Jampi Glacier (Bohars, 29) ; Kervern (Grand Fougeray,35) ; La Marmite Bretonne (Plougoumelen, 56) ; LePtit Fausset (Merdrignac, 22) ; Les Saules – Fumoirdes Vallons (Chanteloup, 35) ; Minoterie Prunault (Ercéen Lamée, 35) ; Krazan (Noyal Pontivy, 56) ; Moulinde Quincampoix (Rimou, 35) ; Laiterie de Kerguillet(Plouay, 56) ; Gaspard Fourchette (Le Faouët, 56) ;Yoann Gouery (Yffiniac, 22).

Plus d'informations : http://bereizh.ibb.bio/

Source(s) : Communiqué de presse Be Reizh,septembre 2019

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LES BRÈVES

Biopresse 259 - Octobre 2019 70

Utilisation des fraisiers comme paillis enarboriculture et viticulture

Le succès des paillis vivants dépend en grande partiede certaines précautions techniques à prendre, surtoutau cours de la première année suivant leur installation.

Le paillis avec des fraisiers, en verger ou en vigne, a ététesté dans le cadre du projet CORE Organic COFUNDDOMINO visant à améliorer la durabilité à long termeet l'empreinte écologique de la production intensive defruits biologiques.

Une vidéo (en anglais) présente cettetechnique : https://www.youtube.com/watch?time_continue=160&v=SiIKRZ2lIA4

Source(s) : CORE Organic Newsletter,octobre 2019

Publication sur la filière lait bio

Une étude, « Quels impacts de l'essor de la productionde lait biologique sur l'aval de la filière ? », paruele 7 octobre 2019, basée sur les données del’Enquête mensuelle laitière SSP-FranceAgriMer, meten évidence une augmentation du nombre de sitescollectant du lait biologique mais également du nombrede sites (ou d’ateliers sur des sites préexistants)fabriquant des produits laitiers biologiques de vache,de chèvre et de brebis. Les développements lesplus notables concernent les fabrications de fromages(fromages frais et autres fromages), de desserts lactésfrais et de beurre.

Ces évolutions devraient se poursuivre, puisque lacollecte continue sa progression en 2019, avec le défipour la filière de maintenir un équilibre entre l’offre et lademande.

Lien vers l’étude : https://www.franceagrimer.fr/Actualite/Filieres/Lait/2019/Publication-Quels-impacts-de-l-essor-de-la-production-de-lait-biologique-sur-l-aval-de-la-filiere

Source(s) : FranceAgrimer, 8 octobre 2019

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71 Biopresse 259 - Octobre 2019

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Biopresse 259 - Octobre 2019 72

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COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

73 Biopresse 259 - Octobre 2019

COORDONNÉESDES ÉDITEURS DESOUVRAGES CITÉS

AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRESD'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES23 Rue Jean Baldassini, 69 364 LYON CEDEX 07 -FRANCETél. : 04 72 72 49 [email protected]://www.aura.chambres-agriculture.fr

Allaitement des chevreaux en biohttps://aura.chambres-agriculture.fr/no-cache/publications/toutes-les-publications/agriculture-biologique/fiches-bio/VASSORT Fabrice / NAYET Christel / ALLAIX Philippe /ET AL. - 4 p.

CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DENORMANDIE6 Rue des Roquemonts, 14 053 CAEN CEDEX 4 -FRANCETél : 02 31 47 22 47 - Fax : 02 31 47 22 [email protected]://www.normandie.chambagri.fr

L'agriculture biologique en Normandiehttps://normandie.chambres-agriculture.fr/onab/CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DENORMANDIE / BIO NORMANDIE - 46 p.

ECHO EDITIONS20 Boulevard A. Martin, 45 000 Orléans - FRANCETél. : 06 11 54 08 87

Zéro Phyto 100 % BioBODIN Guillaume - DVD video : 146 min. - 14,90 €

ÉDITIONS ACTES SUDPlace Nina-Berberova, BP 90038, 13 633 ARLESCEDEX - FRANCETél. : 04 90 49 86 91 - Fax : 04 90 96 95 25http://www.actes-sud.fr

Petit manuel de résistance contemporaineDION Cyril - 160 p. - 15 €

EDITIONS MARABOUT - HACHETTE LIVRE43 Quai de Grenelle, 75 905 PARIS CEDEX 15 -FRANCETél. : 01 43 92 30 00 - Fax : 01 43 92 32 99http://www.marabout.com

Tous acteurs de la révolution verte : Changer la ville,transformer le monde

MERCI RAYMOND - 216 p. - 14,90 €

FNAB (Fédération Nationale d'AgricultureBiologique des Régions de France)40 Rue de Malte, 75 011 PARIS - FRANCETél. : 01 43 38 38 69 - Fax : 01 43 38 39 70http://www.fnab.org

L'agriculture biologique s'engage pour changer leclimat : Tour de France des innovations systémiquesdes paysans et paysannes bio : Enquêtes 2017

https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/lagriculture-biologique-sengage-pour-le-climat-tome-2/JAMMES Didier / FERMENT Alice / BEDUCHAUDWilliam / ET AL. - 88 p.

FRAB NOUVELLE-AQUITAINE347 Avenue Thiers, 33 100 BORDEAUX - FRANCETél. : 05 56 81 37 [email protected]://www.bio-nouvelle-aquitaine.com

Résultats coût de production : Elevages bovinslaitiers bio : Trajectoires de conversion-maintien :Exercice 2016 et 2017

https://www.bionouvelleaquitaine.com/wp-content/uploads/2019/02/Cout-production-elevage-bio-web.pdfFRAB NOUVELLE-AQUITAINE - 8 p.

GAB 44 (Groupement des Agriculteurs Bio de Loire-Atlantique)Pôle de service du Pré Saint Pierre, 1 Rue Marie Curie,44 170 NOZAY - FRANCETél. : 02 40 79 46 57 - Fax : 02 40 79 78 [email protected]://www.gab44.org/

Guide de l'installation en maraîchage biologiquediversifié en Loire-Atlantique

GALAIS Maxime / RENOU Marie - 67 p. - 25 €

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COORDONNÉES DES ÉDITEURS DES OUVRAGES CITÉS

Biopresse 259 - Octobre 2019 74

INSTITUT DE L'ÉLEVAGEMaison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy,75 595 PARIS Cedex 12 - FRANCETél. : 01 40 04 51 50 - Fax : 01 40 04 52 75http://www.idele.fr/

Grand Est : Convertir son exploitation ovine en bio :Estimation du prix d’équivalence de l’agneau bio/conventionnel et de l’agneau herbe bio/bergerie bio

http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/convertir-son-exploitation-ovine-en-bio-1.htmlLOCHON Valérie - 4 p.

INTERBEV207 Rue de Bercy, 75 587 PARIS CEDEX 12 - FRANCETél. : 01 44 87 44 [email protected]://www.interbev.fr/

Communiqué de presse Interbev Bio : Observatoiredes Viandes bio 2018 : Une filière en constanteévolution qui s'inscrit dans le Plan Ambition Bio 2022

http://www.interbev.fr/espace-presse/observatoires-des-viandes-bio-2018/INTERBEV - 6 p.

ITAB (Institut Technique de l'AgricultureBiologique)149 Rue de Bercy, 75 595 PARIS CEDEX 12 - FRANCETél. : 01 40 04 50 64 - Fax : 01 40 04 50 66http://www.itab.asso.fr/

Colloque de restitution du projet OTOVEIL du 4 juin2019 à Angers (ESA) : Présentations

http://www.itab.asso.fr/programmes/otoveil.phpEXPERTON Catherine / LINCLAU Olivier / ROUSSELPhilippe / ET AL. - 139 p.

Rapport annuel ITAB 2018http://www.itab.asso.fr/downloads/rapport_annuel_2018-rvb-w.pdfITAB - 78 p.

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DEL'ALIMENTATION78 Rue de Varenne, 75 349 PARIS 07 SP - FRANCETél. : 01 49 55 49 55http://agriculture.gouv.fr

Feuille de route pour la diminution de l'utilisation ducuivre en agriculture - Juillet 2019

https://agriculture.gouv.fr/feuille-de-route-pour-la-diminution-de-lutilisation-du-cuivre-en-agricultureMINISTÈRE DE L'AGRICULTURE ET DEL'ALIMENTATION - 8 p.

SOLAGRO75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076 TOULOUSECEDEX 3 - FRANCETél. : 05 67 69 69 69 - Fax : 05 67 69 69 [email protected]://www.solagro.org/

Le revers de notre assiette : Changer d'alimentationpour préserver notre santé et notre environnement

https://solagro.org/images/imagesCK/files/publications/f85_le-revers-de-notre-assiette-web.pdfPOINTEREAU Philippe - 64 p. - 10 €

TERRES INOVIA1 Avenue Lucien Brétignières, 78 850 THIVERVAL-GRIGNON - FRANCETél. : 01 30 79 95 00https://www.terresinovia.fr

Guide de culture : Féverole biohttps://www.terresinovia.fr/p/guide-feverole-bioLE GALL C. / BERARD S. - 14 p.

VETAGRO SUP - Campus Agronomique deClermont89 Avenue de l'Europe, BP 35, 63 370 LEMPDES -FRANCETél. : 04 73 98 13 13 - Fax : 04 73 98 13 00http://www.vetagro-sup.fr

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MÉTAIS Clémentine - 27 p. + AnnexesLa culture de l'ortie dioïque : un essai pour unfourrage d'avenir

GORSSE Sybille - 44 p. + annexes

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75 Biopresse 259 - Octobre 2019

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- Compilation des références technico-

économiques en AB en France, 2018 (PDF)

- Finition majoritairement à l'herbe des bovins et

ovins viandes en agriculture biologique, 2018

(PDF)

- L'alimentation bio dans le monde : au coeur des

territoires, saine et accessible, 2018 (PDF)

- L'emploi en agriculture biologique sur le

territoire français, 2017 (PDF)

- Marché et consommation Bio en France et

dans le Monde, 2017 (PDF)

- Les prairies à flore variée, 2017 (PDF)

- Biopresse Hors-Série : "Agriculture biologique

et changement climatique", 2015 (PDF)

- L'autonomie alimentaire dans les élevages

bovins laitiers et allaitants biologiques, 2015

(PDF)

- Annuaire des organismes européens de la bio,

2012 (PDF)

- etc.

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et durable

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thème particulier

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