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Acoss - Direction des Statistiques, des Etudes et de la Prévision N° 178 – SEPTEMBRE 2013 LA MASSE SALARIALE ET L’EMPLOI DU SECTEUR PRIVÉ AU DEUXIEME TRIMESTRE 2013 Graphique 1 : Glissement annuel (GA) et glissement trimestriel (GT) de la masse salariale et de l’emploi du secteur privé -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 -1,5 -1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 GA, en % GT, en % Masse salariale du secteur privé -6 -4 -2 0 2 4 6 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 -1,5 -1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 GA, en % GT, en % Emploi du secteur privé Source : Acoss-Urssaf Tableau 1 : Masse salariale et emploi du secteur privé au deuxième trimestre 2013 Glissement trimestriel (en %) En niveau 2013 T2 2012 T2 2012 T3 2012 T4 2013 T1 2013 T2 Glissement annuel au 2 ème trimestre 2013 (en %) Masse salariale (en Md€) 130,0 0,4 0,4 0,2 0,0 0,8 1,4 Emploi fin de trimestre (en millions) 17,8 -0,1 -0,1 -0,2 -0,2 -0,1 -0,7 Emploi moyen (en millions) 17,8 -0,1 -0,1 -0,2 -0,2 -0,2 -0,7 Salaire mensuel moyen par tête (en €) 2 438 0,5 0,5 0,4 0,2 1,0 2,1 Indice des prix à la consommation hors tabac 0,1 0,0 0,2 0,5 0,1 0,8 Sources : Acoss-Urssaf ; Insee – Indice des prix Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents (encadré). Au deuxième trimestre 2013, le repli de l’emploi amorcé au début de l’année 2012 se poursuit. Les effectifs salariés du secteur privé sont en recul de 0,1 % après des baisses de 0,2 % aux deux trimestres précédents. Sur un an, l’emploi diminue de 0,7 % (soit 121 000 pertes nettes d’emploi). Le salaire moyen par tête (SMPT) augmente de 1,0 %. Cette hausse compense la faible progression observée au premier trimestre 2012 (+ 0,2 %) et trouve une partie de son explication dans des phénomènes ponctuels. Sur un an, il progresse de 2,1 %. Au total la masse salariale augmente de 0,8 % au deuxième trimestre 2013 compensant un premier trimestre stable. En conséquence le glissement annuel de la masse salariale connaît-il une hausse transitoire (+ 1,4 %). Dans l’industrie, l’emploi salarié continue de reculer. Il diminue de 0,4 % ce trimestre, comme au trimestre précédent. Sur un an, la baisse atteint - 1,3 %. Dans la construction, la baisse de l’emploi se poursuit : - 0,2 % au deuxième trimestre après - 0,7 % au trimestre précédent. Sur un an, le repli est de 1,8 %. Dans le secteur tertiaire hors intérim, le léger recul observé au premier trimestre 2013 se confirme au deuxième trimestre (- 0,1 % comme au trimestre précédent) alors que les effectifs étaient en hausse depuis trois ans. A l’inverse, l’emploi intérimaire, en baisse depuis deux ans, enregistre une hausse de 0,5 % après - 0,7 % au premier trimestre et des baisses de l’ordre de - 3 % en 2012. La majorité des secteurs du tertiaire enregistre des pertes d’emplois. Seules les activités informatiques (+ 0,4 %), les activités juridiques de conseil et d’ingénierie (+ 0,3 %), l’action sociale (+ 0,2 %) voient leurs effectifs augmenter. Au niveau régional, la plupart des régions sont concernées par le recul de l’emploi, avec des baisses plus importantes dans les régions de la moitié nord de la France. Néanmoins, sur un an, l’emploi est stable en Ile-de-France, Midi-Pyrénées et Aquitaine et continue de progresser dans les Dom et en Corse.

AcosStat : conjoncture n°178 - Septembre 2013

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Acoss - Direction des Statistiques, des Etudes et d e la Prévision

N° 178 – SEPTEMBRE 2013

LA MASSE SALARIALE ET L’EMPLOI DU SECTEUR PRIVÉ AU DEUXIEME TRIMESTRE 2013

Graphique 1 : Glissement annuel (GA) et glissement trimestriel (GT) de la masse salariale et de l’emploi du secteur privé

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2,5GA , en % GT, en %Masse salariale du secteur privé

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012-1,5

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1,5GA, en % GT, en %Emploi du secteur privé

Source : Acoss-Urssaf

Tableau 1 : Masse salariale et emploi du secteur p rivé au deuxième trimestre 2013

Glissement trimestriel (en %)

En niveau 2013 T2

2012 T2

2012 T3

2012 T4

2013 T1

2013 T2

Glissement annuel au 2ème trimestre

2013 (en %)

Masse salariale (en Md€) 130,0 0,4 0,4 0,2 0,0 0,8 1,4

Emploi fin de trimestre (en millions) 17,8 -0,1 -0,1 -0,2 -0,2 -0,1 -0,7

Emploi moyen (en millions) 17,8 -0,1 -0,1 -0,2 -0,2 -0,2 -0,7

Salaire mensuel moyen par tête (en €) 2 438 0,5 0,5 0,4 0,2 1,0 2,1

Indice des prix à la consommation hors tabac

0,1 0,0 0,2 0,5 0,1 0,8

Sources : Acoss-Urssaf ; Insee – Indice des prix

Données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents (encadré).

Au deuxième trimestre 2013, le repli de l’emploi amorcé au début de l’année 2012 se poursuit. Les effectifs salariés du secteur privé sont en recul de 0,1 % après des baisses de 0,2 % aux deux trimestres précédents. Sur un an, l’emploi diminue de 0,7 % (soit 121 000 pertes nettes d’emploi).

Le salaire moyen par tête (SMPT) augmente de 1,0 %. Cette hausse compense la faible progression observée au premier trimestre 2012 (+ 0,2 %) et trouve une partie de son explication dans des phénomènes ponctuels. Sur un an, il progresse de 2,1 %.

Au total la masse salariale augmente de 0,8 % au deuxième trimestre 2013 compensant un premier trimestre stable. En conséquence le glissement annuel de la masse salariale connaît-il une hausse transitoire (+ 1,4 %).

Dans l’industrie, l’emploi salarié continue de reculer. Il diminue de 0,4 % ce trimestre, comme au trimestre précédent. Sur un an, la baisse atteint - 1,3 %.

Dans la construction, la baisse de l’emploi se poursuit : - 0,2 % au deuxième trimestre après - 0,7 % au trimestre précédent. Sur un an, le repli est de 1,8 %.

Dans le secteur tertiaire hors intérim, le léger recul observé au premier trimestre 2013 se confirme au deuxième trimestre (- 0,1 % comme au trimestre précédent) alors que les effectifs étaient en hausse depuis trois ans. A l’inverse, l’emploi intérimaire, en baisse depuis deux ans, enregistre une hausse de 0,5 % après - 0,7 % au premier trimestre et des baisses de l’ordre de - 3 % en 2012.

La majorité des secteurs du tertiaire enregistre des pertes d’emplois. Seules les activités informatiques (+ 0,4 %), les activités juridiques de conseil et d’ingénierie (+ 0,3 %), l’action sociale (+ 0,2 %) voient leurs effectifs augmenter.

Au niveau régional, la plupart des régions sont concernées par le recul de l’emploi, avec des baisses plus importantes dans les régions de la moitié nord de la France. Néanmoins, sur un an, l’emploi est stable en Ile-de-France, Midi-Pyrénées et Aquitaine et continue de progresser dans les Dom et en Corse.

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N° 178 – SEPTEMBRE 2013

Au deuxième trimestre 2013, la masse salariale augmente de 0,8 % compensant un premier trimestre stable (0,0 %) (graphique 1 et tableau 1). La stabilité observée au premier trimestre tenait en bonne partie à la faible hausse du SMIC en janvier 2013 (+ 0,3%), à un repli des primes dans certains secteurs comme les activités financières, à un faible recours aux heures supplémentaires et à une légère hausse du chômage partiel. Au deuxième trimestre, la progression marquée de la masse salariale s’explique pour partie par des phénomènes ponctuels, comme des versements de primes dans les secteurs industriels ou les activités financières et d’assurance. Le glissement annuel de la masse salariale s’établit à 1,4 %.

La baisse de l‘emploi observée depuis début 2012 se poursuit au deuxième trimestre 2013 : - 0,1 % après - 0,2 % aux deux trimestres précédents. Sur un an, l’emploi baisse ainsi de 0,7 %, soit 121 000 destructions nettes d’emploi.

Au deuxième trimestre 2013, l’emploi industriel (graphique 2 et tableau 2) continue de se dégrader avec un recul de 0,4 %, comme au trimestre précédent. La masse salariale de l’industrie progresse de 0,9% au deuxième trimestre 2013. Cette hausse rapide tient notamment à des versements de primes au deuxième trimestre.

Dans la construction (graphique 4 et tableau 2), les pertes d’emploi se poursuivent (- 0,2 % après - 0,7 % aux deux trimestres précédents). La masse salariale recule de -0,1% au deuxième trimestre, soit une évolution annuelle de -0,2%. Le niveau de chômage partiel un peu plus élevé dans ce secteur au deuxième trimestre 2013 contribue partiellement à cette contraction.

Dans le tertiaire (graphique 5 et tableau 2), l’emploi est stable (après - 0,1 % au trimestre précédent).

La masse salariale progresse de 0,9 % au deuxième trimestre, en partie portée par les versements de primes des secteurs finances et assurances.

L’emploi intérimaire est en hausse pour la première fois depuis deux ans (+ 0,5 % après - 0,7 % au trimestre précédent). Les effectifs salariés du tertiaire hors intérim sont en légère baisse (- 0,1 %) ce trimestre comme au trimestre précédent, alors qu’ils étaient stables ou en légère hausse pendant l’année 2012.

Le salaire moyen par tête (SMPT) est en hausse de 1,0 %, ce qui compense le ralentissement observé au premier trimestre 2013 (+ 0,2 %). Cette progression marquée doit être interprétée avec précaution puisqu’elle tient pour une bonne part à des versements ponctuels de primes ou de primes de licenciement. Sur un an, la hausse du SMPT est de 2,1 %, à rapprocher d’une évolution des prix à la consommation de 0,8 %

Graphique 2 : Evolutions de la masse salariale et de l’emploi de l’industrie

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012-2,0

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2,0GA, en % GT, en %Masse salariale de l'industrie

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1,0GA , en % GT, en %Emploi dans l'industrie

Source : Acoss-Urssaf

Graphique 3 : Evolutions de la masse salariale et de l’emploi dans quelques secteurs industriels

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012-1,0

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GA , en % GT, en %Industrie agro-alimentaire

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012-3,0

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GA , en % GT, en %Fabrication de machines et équipements

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N° 178 – SEPTEMBRE 2013

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4,0GT, en %GA, en % Fabrication de matériel de transport

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1,0GA, en % GT, en %Fabrication de matériel de transport

Source : Acoss-Urssaf

La baisse de l’emploi se poursuit dans l’industrie

Dans l’industrie, la masse salariale augmente de 0,9 % ce trimestre, après une hausse de 0,3 % au trimestre précédent. Les versements de primes contribuent à cette progression. Sur un an, la masse salariale de l’industrie progresse de 1,4 %..

La baisse de l’emploi entamée fin 2011 se poursuit ce trimestre au même rythme qu’au trimestre précédent (- 0,4 %, soit 14 000 postes de moins). Sur un an, les effectifs salariés diminuent de 1,3 %.

La contraction de l’emploi concerne un large ensemble de secteurs. Les baisses les plus marquées sont observées dans les branches de la fabrication d’équipements électriques (- 1,2 % soit 1 500 postes), l’habillement, textile et cuir (- 1,0 % soit -1 200 postes),

le bois et papier (- 0,9 % soit -1 700 postes), l’industrie des plastiques (- 0,9 % soit -2 600 postes) et la métallurgie (-0,5% soit -2 000 postes).

Le secteur de la cokéfaction et raffinage enregistre une forte baisse de l’emploi au deuxième trimestre (- 4,0 % soit -400 postes) suite à des licenciements dans l’industrie du raffinage. Sa masse salariale reste particulièrement dynamique (+ 8,1 %) suite au versement de primes et de primes de licenciement à parts quasi égales.

Les industries chimiques et les industries agro-alimentaires enregistrent des baisses moins fortes (- 0,3 %, soit respectivement -500 postes et -1 500 postes).

L’emploi dans le secteur de la fabrication de matériels de transport est stable ce trimestre avec d’une part une baisse de 0,6 % dans

l’industrie automobile (soit -1 400 postes) et d’autre part, une hausse de 0,8 % dans la fabrication d’autres matériels de transport (soit +1 100 postes). Dans l’industrie automobile la masse salariale est particulièrement dynamique ce trimestre (+ 1,1 % après - 1,2 % aux deux trimestres précédents) en raison des primes versées dans ce secteur ce trimestre.

Le secteur de la distribution d’électricité et de gaz, moins lié au cycle conjoncturel, connaît quant à lui une progression de 0,6 % de ses effectifs.

Au deuxième trimestre 2013, le salaire moyen par tête progresse de 1,3 % (+ 2,6 % sur un an).

Graphique 4 : Evolutions de la masse salariale et de l’emploi dans le secteur de la construction

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012-2,0

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GA, en % GT, en %Masse salariale du BTP

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2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012-1,5

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GA , en % GT, en %Emploi du BTP

Source : Acoss-Urssaf

La construction perd toujours des emplois

Dans le secteur de la construction, la masse salariale poursuit sa baisse mais se réduit plus modérément qu’au premier trimestre (- 0,1 % après - 0,9 %). Sur un an, elle est en recul de 0,2 %. Le chômage partiel un peu plus marqué au deuxième trimestre dans ce secteur contribue encore à cette contraction.

Au deuxième trimestre 2013, l’emploi baisse de 0,2 % (soit -2 900 postes), après - 0,7 % aux deux trimestres précédents. Sur un an, il diminue de 1,8 %, comme le trimestre précédent.

Dans la construction de bâtiments, l’emploi baisse de 0,7 %, soit -1 100 postes. Dans ce secteur, les pertes d’emplois les plus fortes sont enregistrées dans la construction d’autres bâtiments (- 1,3 %).

Dans le génie civil, l’emploi baisse de 0,6 % soit -1 000 postes. La construction de routes et autoroutes ainsi que la construction de réseaux électriques et télécommunication perdent respectivement 0,8 % et 0,7 % de leurs effectifs salariés.

Dans les travaux de construction spécialisés, l’emploi se contracte de 0,1 % ce trimestre, soit

-700 postes. La plupart des secteurs perdent des effectifs salariés : les travaux de plâtrerie (- 0,7 %), les travaux d’installation électrique (- 0,6 %), les installations d’équipements thermiques et de climatisation (- 0,5 %), ainsi que les travaux de menuiserie (- 0,3 %). A l’inverse, des hausses sont enregistrées dans les travaux de terrassement (+ 0,3 %) et les travaux de couverture (+ 1,1 %).

Le salaire moyen par tête est en hausse de 0,4 % ce trimestre (+ 1,6 % sur un an).

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N° 178 – SEPTEMBRE 2013

Graphique 5 : Evolutions de la masse salariale et de l’emploi dans le tertiaire

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GA , en % GT, en %Emploi dans le tertaire

Source : Acoss-Urssaf

Graphique 6 : Evolutions de la masse salariale et de l’emploi dans plusieurs secteurs tertiaires

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GA , en % GT, en %Intérim

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GA , en % GT, en %Commerce

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GA , en % GT, en %Commerce

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GA, en % GT, en %Hébergement-restauration

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GA , en % GT, en %Activités financières et d'assurance

- 10- 8- 6- 4- 202468

1012

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

-2,5-2,0-1,5-1,0-0,50,00,51,01,52,02,53,0

GA, en % GT, en %Activités immobilières

- 8

- 6

- 4

- 2

0

2

4

6

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

-2,0

-1,5

-1,0

-0,5

0,0

0,5

1,0

1,5

GA , en % GT, en %Activités immobilières

Source : Acoss-Urssaf

- L’emploi tertiaire hors intérim est en léger recul

La masse salariale du secteur tertiaire est en hausse de 0,9 % au deuxième trimestre 2013 après une stabilité au trimestre précédent. Sur un an, elle progresse de 1,6 %. La masse salariale de l’intérim progresse de 3,2% au deuxième trimestre après plus d’un an de baisse. Sur un an, elle se réduit de 4,6%.

L’emploi tertiaire est stable au deuxième trimestre 2013 après une légère baisse (- 0,1 %) au trimestre précédent. Sur un an, les effectifs du tertiaire sont en baisse de 0,4 %.

Dans le tertiaire hors intérim, l’emploi est en léger recul (- 0,1 %, soit -7 400 postes, comme au trimestre précédent). Sur un an, il se contracte de 0,1 %. A l’inverse, l’emploi intérimaire est en hausse pour la première fois en deux ans (+ 0,5 %, soit

+2 700 postes après - 0,7 %). Sur un an, il reste en baisse de 6,6 %.

Au deuxième trimestre 2013, les effectifs diminuent nettement dans l’édition et audiovisuel (- 1,9 % soit -4 100 postes), les télécommunications (- 0,8 % soit -1 200 postes), les activités immobilières (- 0,5 % soit -1 200 postes) et le commerce (- 0,4 % soit -10 800 postes).

Des baisses très modérées sont enregistrées dans les activités financières et d’assurance (- 0,1 % soit -400 postes).

L’emploi du secteur associatif est également en baisse : - 0,2 % ce trimestre (soit -3 800 postes) après - 0,3 % au trimestre précédent. Sur un an, il diminue de 0,4 %.

Les effectifs des activités de transports et entreposage et de recherche et développement restent stables ce trimestre.

Les activités les mieux orientées sont les activités informatiques (+ 0,4 % soit +1 500 postes), les activités juridiques, de conseil et d’ingénierie (+ 0,3 % soit +2 700 postes), l’action sociale et hébergement médico-social (+ 0,2 % soit +1 800 postes). Les activités pour la santé humaine enregistrent quant à elles des hausses plus modérées (+ 0,1 %, +600 postes).

Les effectifs du secteur hébergement et restauration progressent de 0,4% au deuxième trimestre (soit +3 600 postes) effaçant la baisse de -0,5% au premier trimestre. Cette progression est totalement portée par le secteur restauration.

Le salaire moyen par tête du tertiaire progresse de 1,0 % ce trimestre (+ 2,0 % en glissement annuel).

Page 6: AcosStat : conjoncture n°178 - Septembre 2013

115 – DECEMBRE 2010

6

N° 178 – SEPTEMBRE 2013

Tableau 2 : Évolutions de la masse salariale, de l’ emploi et du SMPT* par secteur détaillé d’activité économique (NACE 38)

* Salaire moyen par tête ; (r) : révision d’au moins 0,2 pt depuis la dernière publication. Source : Acoss-Urssaf

Masse salariale Emploi SMPT*

GT (%) GA (%)

Niveau (Md€) GT (%)

GA (%)

Niveau (milliers)

GT (%)

GA (%)

Niveau moyen

(€)

Secteurs

(NACE 38) 2012 T2

2012 T3

2012 T4

2013 T1

2013 T2

2013 T2

2013 T2

2012 T2

2012 T3

2012 T4

2013 T1

2013 T2

2013 T2

2013 T2

2013 T2

2013 T2

2013 T2

BZ Industries extractives 0,8 0,1 0,0 -0,6 -1,7 -2,1 0,2 -0,3 -0,2 -0,2 -2,3 -0,4 -3,1 24 -0,3 0,9 2 796

CA Industries agro-alimentaires 0,5 0,1 0,7 -0,2 0,8 1,4 3,3 -0,1 -0,2 -0,3 0,0 -0,3 -0,8 493 1,0 2,2 2 195

CB Habillement, textile et cuir -0,1 -0,4 0,2 0,2 -0,1 -0,2 0,8 -0,3 -0,7 -0,1 -0,6 -1,0 -2,5 110 0,7 2,0 2 309

CC Bois et papier -0,2 -0,3 -0,6 -0,5 0,4 -1,0 1,4 -0,8 -0,8 -1,0 -0,7 -0,9 -3,3 191 1,2 2,4 2 509

CD Cokéfaction et raffinage 1,7 2,8 -1,4 1,0 8,1 10,6 0,2 0,1 0,3 -0,2 1,1 -4,0 -2,9 10 9,7 11,6 4 956

CE Industrie chimique 0,0 0,4 0,4 2,6 -1,3 2,0 1,5 -0,3 -0,2 0,2 0,2 -0,3 -0,1 140 -1,3 2,2 3 523

CF Industrie pharmaceutique -0,6 1,0 0,4 0,8 -0,8 1,4 0,9 0,0 0,0 -0,4 -0,1 -0,5 -1,1 81 -0,5 2,2 3 830

CG Industrie des plastiques et autres produits non minéraux

0,0 -0,3 0,0 -0,5 0,4 -0,4 2,3 -0,5 -0,7 -0,5 -0,8 -0,9 -2,8 289 1,3 2,3 2 673

CH Métallurgie et fabrication de produits métalliques

0,1 -0,1 -0,1 -0,2 0,2 -0,2 3,2 -0,3 -0,3 -0,5 -0,7 -0,5 -2,0 399 0,8 1,7 2 642

CI Fabrication de produits informatiques, électron. et optiques 1,8 -0,5 0,2 -0,3 0,8 0,2 1,5 -0,5 -0,4 -0,4 -1,1 -0,4 -2,3 135 1,6 2,6 3 719

CJ Fabrication d'équipements électriques -0,6 -0,4 0,9 0,9 -0,1 1,2 1,1 -0,4 -0,8 -0,6 -0,3 -1,2 -2,9 119 0,6 3,8 3 057

CK Fabrication de machines et équipements n.c.a.

0,8 -0,1 0,5 0,6 1,3 2,3 1,7 -0,1 0,0 0,1 -0,3 -0,4 -0,6 189 1,6 2,7 3 045

CL Fabrication de matériels de transport 1,5 -0,1 0,7 -0,5 2,9 3,0 3,7 0,1 -0,1 0,1 -0,6 0,0 -0,7 363 3,2 3,6 3 416

CM Autres industries manuf. ; réparation et installation machines

0,3 0,2 0,5 0,3 0,4 1,3 2,2 -0,3 -0,3 -0,2 -0,5 -0,5 -1,5 273 0,9 2,8 2 670

DZ Produc. distribution d'électricité, gaz, vapeur et air conditionné 1,7 -1,5 -0,2 2,8 2,9 4,0 2,1 0,6 0,4 0,6 0,7 0,6 2,4 178 2,2 1,6 3 949

EZ Production et distribution d'eau, assainissement

0,9 1,4 -0,2 -0,3 0,8 1,7 1,3 0,3 0,5 0,4 -0,6 -0,2 0,1 176 1,2 1,4 2 382

FZ Construction 0,1 0,8 0,0 -0,9 -0,1 -0,2 9,0 -0,2 -0,2 -0,7 -0,7 -0,2 -1,8 1 450 0,4 1,6 2 076

GZ Commerce, réparation d'automobiles et de motocycles

0,5 0,5 0,1 0,0 0,8 1,4 20,2 0,0 -0,1 -0,2 -0,2 -0,4 -0,9 3 010 1,1 2,1 2 233

HZ Transports et entreposage 0,3 0,0 0,2 0,8 0,2 1,3 10,1 0,1 0,0 -0,1 -0,2 0,0 -0,4 1 375 0,3 1,6 2 451

IZ Hébergement et restauration 0,7 1,0 0,2 -0,4 1,1 1,9 5,0 0,2 0,2 0,1 -0,5 0,4 0,2 1 020 1,1 1,9 1 650

JA Edition et audiovisuel 0,7 1,1 0,1 -0,1 -1,0 0,1 2,3 0,6 -0,1 0,1 -0,8 -1,9 -2,6 218 0,3 1,5 3 503

JB Télécommunications 0,2 1,2 -0,7 -0,9 0,8 0,5 1,4 -0,5 -0,1 -0,6 -1,2 -0,8 -2,6 142 1,8 3,0 3 270

JC Activités informatiques 0,9 0,9 0,4 0,4 0,8 2,5 3,9 0,5 0,3 0,3 0,4 0,4 1,4 355 0,4 1,0 3 662

KZ Activités financières et d'assurance 1,4 0,7 0,6 -1,4 1,8 1,7 8,8 -0,1 0,1 0,0 -0,3 -0,1 -0,2 759 2,0 2,0 3 843

LZ Activités immobilières -1,5 -0,5 0,0 0,4 0,4 0,3 1,7 -0,8 -0,8 -0,4 -0,3 -0,5 -2,1 232 0,8 2,6 2 439

MA Activités juridiques, de conseil et d'ingénierie 0,8 0,8 0,3 0,1 1,2 2,5 9,7 0,3 0,1 0,1 0,0 0,3 0,5 925 1,1 2,0 3 492

MB Recherche et développement -0,5 0,9 0,1 2,5 -0,7 2,9 1,6 0,3 0,0 -0,2 0,7 0,0 0,5 159 -1,0 2,2 3 330

MC Autres activités scientifiques et techniques -0,3 0,9 -0,1 -0,2 0,4 1,0 1,6 -0,3 0,0 -0,6 -0,9 0,0 -1,5 204 0,8 2,7 2 559

NZ Activités de services administratifs et de soutien

-0,1 -1,0 -0,7 -0,5 2,2 0,0 9,9 -0,9 -1,3 -0,6 -0,2 0,0 -2,0 1 753 2,3 2,5 1 878

OZ Administration publique 2,2 0,4 0,7 -1,3 2,4 2,2 2,0 -0,2 -0,1 -0,1 -0,2 -0,2 -0,6 172 2,6 2,8 3 793

PZ Education 0,0 1,5 0,3 0,1 0,6 2,5 1,7 0,2 0,5 -0,1 -0,5 0,4 0,3 306 0,7 2,3 1 832

QA Activités pour la santé humaine 0,7 0,8 0,3 0,6 0,6 2,3 3,5 0,2 0,5 0,0 0,1 0,1 0,7 555 0,5 1,6 2 134

QB Action sociale et hébergement médico-social 1,0 0,9 0,7 1,0 0,9 3,6 5,2 0,5 0,6 0,3 0,8 0,2 1,8 1 098 0,5 1,6 1 579

RZ Arts, spectacles et activités récréatives 0,5 -0,2 0,0 0,9 1,7 2,4 1,7 0,5 0,2 -0,1 -0,1 0,3 0,2 282 1,7 2,1 2 026

SZ Autres activités de services -0,4 0,3 0,9 0,8 -0,3 1,6 3,3 -0,2 -0,1 0,1 -0,4 0,2 -0,2 562 -0,3 2,0 1 963

Activités diverses et non classées -1,5 1,1 0,5 1,6 0,7 3,9 0,2 -0,7 0,2 0,5 -0,1 -0,7 -0,1 20 1,1 4,0 2 586

Total 0,4 0,4 0,2 0,0 0,8 1,4 130,0 -0,1 -0,1 -0,2 -0,2 -0,1 -0,7 17 772 1,0 2,1 2 438

Total hors intérim 0,5 0,5 0,3 0,1 0,8 1,6 126,4 0,0 0,0 -0,1 -0,2 -0,1 -0,5 17 204 0,9 2,0 2 447

Industrie 0,5 -0,1 0,3 0,3 0,9 1,4 27,4 -0,2 -0,2 -0,2 -0,4 -0,4 -1,3 3 172 1,3 2,6 2 870

Construction 0,1 0,8 0,0 -0,9 -0,1 -0,2 9,0 -0,2 -0,2 -0,7 -0,7 -0,2 -1,8 1 450 0,4 1,6 2 076

Tertiaire (y compris intérim) 0,5 0,5 0,2 0,0 0,9 1,6 93,6 -0,1 -0,1 -0,2 -0,1 0,0 -0,4 13 134 1,0 2,0 2 375

Intérim -2,6 -1,8 -2,8 -3,1 3,2 -4,6 3,6 -3,2 -3,5 -3,0 -0,7 0,5 -6,6 568 3,3 4,1 2 147

Associations 0,6 0,8 0,3 0,2 0,8 2,0 8,8 0,1 0,1 0,0 -0,3 -0,2 -0,4 1 723 1,0 2,3 1 710

Page 7: AcosStat : conjoncture n°178 - Septembre 2013

115 – DECEMBRE 2010

7

N° 178 – SEPTEMBRE 2013

Carte 1 : Glissement annuel de la masse salariale du Carte 2 : Glissement annuel de l’emploi du sect eur privé secteur privé au deuxième trimestre 2013 au deuxième trimestre 2013 Evolution nationale : + 1,4 % Evolution nationale : - 0,7 %

Source : Acoss-Urssaf L’emploi continue de baisser dans la plupart des régions

Au deuxième trimestre 2013, la plupart des régions de la métropole enregistrent des baisses d’emploi sur un an comprises entre - 2,4 % et - 0,4 %, soit des niveaux proches des trimestres précédents (carte 2).

Les effectifs progressent en Corse et dans les Dom (hormis la Réunion).

Trois grandes régions connaissent une stabilité de leurs effectifs d’emploi sur un an : l’Ile-de-France, Aquitaine et Midi-Pyrénées. Pour cette région, la stabilité fait suite à une progression régulière sur les trois dernières années.

Les régions du nord de la France (hormis l’Ile-de-France et le Pays de la Loire) restent les moins bien orientées comme le trimestre précédent : la baisse de l’emploi y est comprise entre -1,2 % et -2,4 %. L’emploi intérimaire s’y contracte toujours fortement (- 9,0 % en moyenne). Les secteurs du BTP et l’industrie y sont également mal orientés (respectivement de - 3,2 % et - 2,3 % en moyenne sur un an). A l’inverse, le tertiaire hors intérim, commerce et

hébergement-restauration enregistrent des légères hausses dans le Nord-Pas-de-Calais et l’Alsace.

Dans la plupart des régions du sud et le Pays de la Loire, l’emploi se réduit plus modérément, entre - 0,4 % et - 0,9 %. Les secteurs de l’intérim et du BTP sont les moins bien orientés. En revanche, le tertiaire hors intérim, commerce et hébergement-restauration est dynamique dans les Pays de la Loire et Rhône-Alpes (+ 0,6 %).

Dans les Dom, la Guyane est particulièrement dynamique avec une croissance de 4,0 % sur un an. Elle bénéficie de fortes créations d’emploi dans tous les secteurs, notamment dans le secteur hébergement - restauration. La Guadeloupe et la Martinique enregistrent également des hausses (respectivement + 1,0 % et + 0,6 % sur un an). En Martinique, cette progression est portée par le tertiaire hors commerce et hébergement-restauration ; en Guadeloupe, par le secteur de la construction. En revanche, à la Réunion, l’emploi se dégrade de 0,3% sur un an, marqué par des destructions d’emploi dans le BTP et l’intérim.

La Corse quant à elle continue de créer des emplois (+ 1,8 % sur un an), notamment dans l’hébergement - restauration (+ 6,9 %) et le tertiaire hors intérim, commerce et hébergement-restauration (+ 1,7 %).

Sur un an, l’évolution de la masse salariale reste positive dans toutes les régions hormis en Franche-Comté (- 0,4 %). La masse salariale progresse nettement en en Corse (+ 3,3 %), Midi-Pyrénées (+ 3,0 %) et dans les DOM (+ 2,8 %).

Arnaud Boulliung

Urssaf d’Alsace

Mihaela Mosu-Nasr

Elodie Sévin

Yi Zhang

Département des études statistiques et de l’animation du réseau

(DESAR)

MartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartinique

GuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupe

RéunionRéunionRéunionRéunionRéunionRéunionRéunionRéunionRéunion

GuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyane

Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Côte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'Azur

Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-ArdenneArdenneArdenneArdenneArdenneArdenneArdenneArdenneArdenne

AuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergne

Midi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-Pyrénées

AqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaine

Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-NormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandie

Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-NormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandie

Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-AlpesAlpesAlpesAlpesAlpesAlpesAlpesAlpesAlpes

Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-ComtéComtéComtéComtéComtéComtéComtéComtéComté

Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Pas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-Calais

Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-CharentesCharentesCharentesCharentesCharentesCharentesCharentesCharentesCharentes

Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-RoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillon

111111111

0,60,60,60,60,60,60,60,60,6

-0,3-0,3-0,3-0,3-0,3-0,3-0,3-0,3-0,3

444444444

000000000

-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5

Ile-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-France

PicardiePicardiePicardiePicardiePicardiePicardiePicardiePicardiePicardie

CentreCentreCentreCentreCentreCentreCentreCentreCentre

BourgogneBourgogneBourgogneBourgogneBourgogneBourgogneBourgogneBourgogneBourgogne

LorraineLorraineLorraineLorraineLorraineLorraineLorraineLorraineLorraine

AlsaceAlsaceAlsaceAlsaceAlsaceAlsaceAlsaceAlsaceAlsace

Pays de la LoirePays de la LoirePays de la LoirePays de la LoirePays de la LoirePays de la LoirePays de la LoirePays de la LoirePays de la Loire

BretagneBretagneBretagneBretagneBretagneBretagneBretagneBretagneBretagne

LimousinLimousinLimousinLimousinLimousinLimousinLimousinLimousinLimousin

CorseCorseCorseCorseCorseCorseCorseCorseCorse

000000000-2,2-2,2-2,2-2,2-2,2-2,2-2,2-2,2-2,2

-2,4-2,4-2,4-2,4-2,4-2,4-2,4-2,4-2,4-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6

-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2

-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6-1,6

-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5

-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5-1,5

-2,1-2,1-2,1-2,1-2,1-2,1-2,1-2,1-2,1

-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2-1,2

-2,3-2,3-2,3-2,3-2,3-2,3-2,3-2,3-2,3

-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5-0,5

-1,3-1,3-1,3-1,3-1,3-1,3-1,3-1,3-1,3

-0,8-0,8-0,8-0,8-0,8-0,8-0,8-0,8-0,8

000000000

-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9

-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4

-0,6-0,6-0,6-0,6-0,6-0,6-0,6-0,6-0,6

-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9-0,9

1,81,81,81,81,81,81,81,81,8

MartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartinique

GuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupe

GuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyane

RéunionRéunionRéunionRéunionRéunionRéunionRéunionRéunionRéunion

Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Provence-Alpes-Côte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'AzurCôte d'Azur

Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-Champagne-ArdenneArdenneArdenneArdenneArdenneArdenneArdenneArdenneArdenne

AuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergneAuvergne

Midi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-Py rénéesMidi-Py rénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-PyrénéesMidi-Py rénées

AqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaineAqutaine

Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-Basse-NormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandie

Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-Haute-NormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandieNormandie

Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-Rhône-AlpesAlpesAlpesAlpesAlpesAlpesAlpesAlpesAlpes

Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-Franche-ComtéComtéComtéComtéComtéComtéComtéComtéComté

Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Nord-Pas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-CalaisPas-de-Calais

Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-Poitou-CharentesCharentesCharentesCharentesCharentesCharentesCharentesCharentesCharentes

Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-Languedoc-RoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillonRoussillon

3,33,33,33,33,33,33,33,33,3

2,22,22,22,22,22,22,22,22,2

5,95,95,95,95,95,95,95,95,9

2,12,12,12,12,12,12,12,12,1

1,51,51,51,51,51,51,51,51,5

2,22,22,22,22,22,22,22,22,2

Ile-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-FranceIle-de-France

PicardiePicardiePicardiePicardiePicardiePicardiePicardiePicardiePicardie

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1,81,81,81,81,81,81,81,81,8000000000

000000000111111111

0,90,90,90,90,90,90,90,90,9

0,70,70,70,70,70,70,70,70,7

0,60,60,60,60,60,60,60,60,6

0,40,40,40,40,40,40,40,40,4

0,10,10,10,10,10,10,10,10,1

0,80,80,80,80,80,80,80,80,8

-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4-0,4

1,71,71,71,71,71,71,71,71,7

0,90,90,90,90,90,90,90,90,9

1,41,41,41,41,41,41,41,41,4

333333333

111111111

1,71,71,71,71,71,71,71,71,7

222222222

0,90,90,90,90,90,90,90,90,9

3,33,33,33,33,33,33,33,33,3

Page 8: AcosStat : conjoncture n°178 - Septembre 2013

103– Juin 2010

ISSN 1636-4201 – Acoss – 36, rue de Valmy - 93 108 Montreuil Cedex – Tél. : 01 77 93 65 00 – Directeur de la publication : Jean-Louis Rey Rédacteur en chef : Alain Gubian – Responsable éditorial : Cyrille Hagneré – Réalisation : Direction des Statistiques, des Etudes et de la Prévision La collection Acoss Stat est consultable en ligne sur www.acoss.fr dans la rubrique Publications – Pour toute demande : [email protected] Impression Chaumeil

Pour approfondir…

- « L’emploi dans le secteur privé en 2012 : une année morose », Acoss Stat n° 174, juillet 2013. - « L’emploi du secteur privé dans les régions en 2012 », Acoss Stat n° 175 , juillet 2013. - « Principaux indicateurs mensuels Acoss-Urssaf à fin juillet 2013 », Le baromètre économique n° 35 , Acoss, août 2013.

Encadré : Sources et méthodologie

Les Bordereaux Récapitulatifs de Cotisations (BRC) sont remplis par les établissements employeurs du régime général exerçant leur activité en France (Métropole et Dom) qui déclarent aux Urssaf leurs cotisations sociales , les différentes assiettes salariales (plafonnée, déplafonnée, CSG) donnant lieu à cotisations ou à allégements, ainsi que leurs effectifs salariés . Cette déclaration est mensuelle si l’effectif de l’entreprise est supérieur à 10 salariés et en principe trimestrielle en deçà de ce seuil.

La base Séquoia centralise depuis janvier 1997 ces déclarations et comporte environ 600 000 comptes mensuels et 1 300 000 comptes trimestriels actifs (plus du double en comptabilisant les comptes actifs au moins une fois depuis 1997). Elle est alimentée par des extractions mensuelles. L’extraction qui a lieu deux mois après la fin d’un trimestre comprend la quasi-totalité (99,9%) des déclarations. Les bordereaux arrivant postérieurement à ces 2 mois sont estimés dans un premier temps par l’Acoss à partir des informations des périodes précédentes, puis cette estimation est affinée ultérieu-rement au regard de l’ensemble de la chronique des déclarations. Les données présentées ici sont donc provisoires pour le dernier trimestre et comprennent de légères révisions sur l’historique, essentiellement sur le trimestre précédent. En outre, une série de retraitements est opérée afin de fiabiliser les données.

Les données sont également corrigées des variations saisonnières (CVS) pour corriger notamment l’impact des versements de primes et les fluctuations saisonnières de l’emploi. Chaque série est désaisonnalisée indépen-damment des autres. Toutefois, dans cette publication, la série CVS du total correspond à la somme des séries CVS du total hors intérim et de l’intérim, et la série CVS du tertiaire est égale à la somme des séries CVS du tertiaire hors intérim et de l’intérim. Il y a ainsi cohérence entre les évolutions des agrégats et celles de leurs composantes. Pour les séries de masse salariale, comme les revalorisations du SMIC sont intervenues à des dates variables et avec des niveaux variables, la CVS peut introduire des évolutions venant contrebalancer les variations des séries du SMIC. Cet effet concerne surtout les secteurs où beaucoup de salariés sont au SMIC ou à des niveaux de salaire proches.

Le champ de la publication couvre l’ensemble des cotisants du secteur concurrentiel qui comprend tous les secteurs d’activité économique sauf les administrations publiques , l’éducation non marchande (établissements d’enseignement relevant de l’Etat ou des collectivités locales),

la santé non marchande et l’emploi par les ménages de salariés à domicile . Il est très proche de ceux de l’Unedic - Pôle Emploi (hors grandes entreprises nationales) et de l’Insee (qui inclut l’emploi à domicile). Pour le secteur de l’agriculture, la branche du recouvrement n’a qu’une couverture marginale par rapport à la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Cette dernière est présente également dans le domaine des industries agroalimentaires (IAA), du commerce de gros et des services financiers, pour lesquels la couverture des Urssaf n’est donc pas totale.

La dernière nomenclature d’activité NAF (articulée sur la nomenclature européenne NACE et la nomenclature internationale) est en vigueur depuis le 1er janvier 2008.

Cette publication suit dorénavant le secteur « associations » . Celui-ci regroupe près de 10 % des effectifs salariés du secteur privé. Il comprend la plupart des personnes morales associatives ou assimilées identifiées par leur catégorie juridique Insee : les associations non déclarées (9210), les associations déclarées (9220), les associations déclarées « entreprises d’insertion par l’écono-mique » (9221), les associations intermédiaires (9222), les associations d’utilité publique (9230), les associations de droit local (9260). Ne sont en revanche pas retenus : les congrégations (9240), les groupements d’employeurs (9223) et les comités d’entreprise ; ces catégories recouvrent des secteurs d’activités spécifiques (services aux entreprises ou activités cultuelles). La quasi-totalité des établissements associatifs exerce dans le tertiaire, notamment dans les secteurs de l’action sociale et hébergement médico-social (qui représente 50 % de l’emploi associatif), des autres activités de services (16 %), de l’éducation (12 %), de la santé (8 %), des arts, spectacles et activités récréatives et de loisirs (8 %).

L’assiette salariale totale ou l’assiette déplafonnée désigne l’ensemble des rémunérations sur lesquelles repose le calcul des cotisations des assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales, c’est-à-dire le salaire de base auquel s’ajoutent des compléments légaux, conventionnels ou attribués à l’initiative de l’employeur, sous forme de commissions, de primes, de rémunération des heures supplémentaires, de gratifications et d’avan-tages en nature.

Elle se distingue de l’assiette « Contribution Sociale Généralisée » (CSG) qui comprend également des éléments de rémunération non soumis à cotisations sociales. Elle est notamment constituée des éléments assujettis

au « forfait social », en particulier l’intéres-sement, la participation, l’abondement de l’employeur aux plans d’épargne salariale et le financement de certains éléments de retraite supplémentaire. Hors forfait social, l’assiette CSG comprend également des indemnités versées lors de la rupture du contrat de travail ou à l’occasion de la cessation forcée des fonctions (indemnités de licenciement, de départ volontaire, de rupture conventionnelle, de chômage partiel et de mise à la retraite). Le financement de la prévoyance complémentaire figure également dans ce segment.

Une révision des éléments composant l’assiette déplafonnée a été réalisée au cours du quatrième trimestre 2010. L’assiette déplafonnée inclut dorénavant les rémunérations des apprentis et les assiettes de salariés bénéficiant de diverses exonérations dont les principales sont celles des centres communaux d’action sociale (CCAS) et celle des contrats de professionnalisation.

L’effectif salarié est un effectif en fin de trimestre ; chaque salarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail. Cet effectif réel en fin de mois diffère d’autres notions d’emploi faites en ETP ou qui excluent certaines catégories de salariés dont les emplois aidés. Cet effectif donne lieu à de nombreuses vérifications par les Urssaf et l’Acoss. L’effectif moyen est égal à la demi- somme des effectifs de fin de trimestre.

Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la masse salariale du trimestre à l’effectif moyen observé sur le trimestre ; il est divisé par trois pour obtenir une grandeur mensuelle.

Le glissement trimestriel (GT) compare les données du trimestre avec celles du trimestre précédent.

Le glissement annuel (GA) compare les données du trimestre avec celles du trimestre correspondant de l’année précédente.

Les séries trimestrielles de l’emploi produites par l’Acoss sont labellisées par l’Autorité de la statistique publique

Par cette labellisation, l’Autorité de la statistique publique reconnaît la conformité de la production des statistiques d’emploi trimestrielles de l’Acoss aux principes fondamentaux régis par le Code de bonnes pratiques de la statistique européenne que sont, entre autres, l’impartialité, l’objectivité, la pertinence et la qualité des données.

cf. avis n° 2011-02, JORF n° 0270 du 22/11/ 2011