Embed Size (px)
Citation preview
Activités automnales à la SUK
Sem
estr
iel |
déc
emb
re 2
016
| Su
kcon
tact
| n
°29
SOMMAIRE
5 JUIN
05 : Les profs de maths prennent la tangente
06 : Réussite magistrale d'un An-cien : Cédric Casier
7/15 SEPTEMBRE07 : L'activité libre du vendredi
08 : L'art au cycle 5/8
09 : Des enfants… beaucoup de talents !
10 : Fête de la pomme de terre
11 : 6e édition de la balade gour-mande
12 : Euroweek en Roumanie
14 : Olympiades 11. 11. 11. : un projet créatif et solidaire !
Visites, théâtre, ateliers, musique, gastronomie, voyages, sport, projets, concours, Anciens…
2
16/29 OCTOBRE16 : Brassage d'une bière : « La 5e
brigade »
17 : Fureur de lire 2016 : lire, c'est grandir !
18 : Voyage à LLN pour les élèves de 1re et de 4e TS
20 : Atelier dents
21 : L'orientation ? Comment je marche ?
22 : Murmure des Tapas : deuxième saison
23 : Visite du centre Marcel Marlier
24 : Jean Jean par la compagnie Trou de Ver
25 : Je cours pour ma forme
26 : Grand concours de logos pour l'Euroweek 2018
27 : Halloween ! ! !
30/33 NOVEMBRE30 : Expériences… malodorantes !
33 : Visite de la sucrerie de Fontenoy
34/35 DIVERS34 : L'ADN de Manu Nastase,
ingénieur industriel
Visites, théâtre, ateliers, musique, gastronomie, voyages, sport, projets, concours, Anciens…
3
Chers parents, chers élèves, chers lec-teurs,
La Sainte-Union se veut une école ou-verte au monde extérieur.
Ce nouveau numéro vous permettra de prendre connaissance des textes qui re-latent les nombreux projets, activités et sorties qui ont ponctué ce premier tri-mestre.
Le projet « école » de cette année est la création d’une ferme pédagogique. Ce projet permettra aux élèves de travail-ler de nombreuses compétences dans chaque discipline, d’impliquer les en-fants dans la vie de l’école, de les sensi-biliser à l’environnement et de dévelop-per des actions citoyennes.
Le 6 mai, l’école fondamentale ainsi que l’école secondaire ont comme projet de vous proposer une fête d’école un peu différente des années précédentes : une fête scolaire sous la forme d’un festival.
Ce jour-là, vous aurez aussi l’occasion de visiter notre ferme pédagogique. Je sou-haiterais profiter de cet espace de com-munication pour remercier les membres du comité de parents pour leur investis-sement notamment lors du souper de Saint-Nicolas.
Permettez-moi de vous souhaiter au nom de l’équipe éducative une joyeuse fête de Noël et une bonne et heureuse an-née 2017.
■ Philippe Marissal, directeur de l’école fondamentale
Chers parents, élèves et amis,
La rentrée est déjà loin. Ces quelques mois d’apprentissage ont été enrichis par des vi-sites, expériences de terrain, voyages, anima-tions diverses. C’est à chaque fois également un moment privilégié de rencontre.
Je vous invite à prendre connaissance des différents articles réalisés par nos élèves et professeurs qui relatent ces différents événe-ments.
Ces quelques mois ont été ceux de la mise en œuvre de notre charte de vie. Elle a été éla-borée par notre équipe éducative. Elle privi-légie la communication verbale (GSM éteint et dans le sac dès le passage de la grille de l’école), le respect de l’autre (tenue vestimen-taire, communication non violente), et ainsi le bien-être dans l’école. Je vous remercie, chers parents, pour votre soutien et votre col-laboration.
Grâce à la participation de nos élèves, nous menons également un projet de tri des dé-chets. C’est ainsi que nos classes ont été do-tées de 3 poubelles permettant, par le tri, de collaborer au respect de notre planète en privilégiant le recyclage. Ce projet est établi en collaboration avec l’école fondamentale.
Je vous invite à nos Portes Ouvertes qui au-ront lieu le 6 mai, ainsi qu’à nos réunions de présentation de notre premier degré. Ces rencontres seront spécialement dédiées aux parents et aux enfants de 6e primaire qui s’ins-criront en septembre en première année de l’enseignement secondaire. Elles se déroule-ront en février et en mars 2017.
Au nom de tout le personnel de la Sainte-Union de Kain, je vous souhaite un Joyeux Noël et une sereine année 2017.
■ Véronique Dewasme, directrice de l’école secondaire
4
Ce 30 juin 2016, lors d’une petite récep-tion amicale, personnel et direction ont mis à l’honneur trois des professeurs de ma-thématique de l’établissement. En effet, Mesdames Lecouvet et Scherpereel ain-si que Monsieur Jooris, ont décidé de pro-fiter de leur retraite ou pré-retraite après des années de bons et loyaux services.
Chansons et textes tantôt humoristiques et bon enfant, tantôt remplis d’émotion ont ré-sonné en ces murs chargés de souvenirs. Et c’est autour du verre de l’amitié que les au revoir, et non pas les adieux se sont échan-gés à la veille du départ en vacances d’été pour la plupart et très grandes vacances pour ces trois figures bien connues de l’école.
Des figures que nous n’oublierons pas de sitôt, monsieur Jooris pour son humour potache et son investissement au niveau du syndicat, ma-dame Lecouvet pour sa volonté farouche de faire passer sa matière et son sourire à toute épreuve et madame Scherpereel pour son dévouement absolu à la section différenciée et son attention aux élèves. Sans parler bien sûr de leur acharnement à tous les trois pour faire fonctionner le plus mathématiquement possible les petites cellules grises d’un nombre impressionnant de petites têtes blondes !
Nous leur souhaitons de bien profiter de ces moments privilégiés qu’offre cette étape de la vie, tant sur le plan familial que sur le plan de l’épanouissement personnel. Mes-dames, Monsieur, bonne retraite à vous !
■ P L
Les profs de math prennent la tangente…
5
Un de nos anciens élèves, Cédric Casier, (sorti en 2011) a terminé ses études d’ingénieur in-dustriel avec la plus grande distinction et les félicitations du jury.
Bonjour Cédric, toutes nos félicitations. Nous sommes très fiers de toi. Peux-tu te présenter en parlant de ton cursus scolaire à la SUK ?
J’ai réalisé mes études primaires et secondaires à l’institut de la Sainte-Union à Kain. J’en ai gar-dé de très bons souvenirs. Dès mes premières années secondaires, enseignement général, je me suis découvert une passion pour les mathé-matiques et sciences. Après avoir terminé les deux premières années communes, je me suis dirigé vers l’option sciences/langues. Durant ce second cycle, le cours d’anglais s’est ajouté au cours de néerlandais. J’ai toujours accordé une grande importance aux langues. Celles-ci nous ouvrent les portes pour notre future car-rière professionnelle et elles sont parfois négli-gées dans le secondaire, ce qui me semble être une grande erreur.
Durant ce second cycle, la chimie est devenue mon cours favori, j’en oubliais même les ma-thématiques, !
Pour le dernier cycle, j’ai opté pour l’option sciences/math. En dernière année, l’institut de la Sainte Union m’a décerné le prix du mérite. Ce prix m’a réellement conditionné pour la suite. Bien que bon étudiant, je n’étais pas le
meilleur et je voulais vraiment montrer qu’avec de la volonté et de l’implication, on peut en faire partie.
En 2011, j’ai entamé un master en Sciences de l’Ingénieur Industriel. J’ai reçu à deux reprises la grande distinction et me suis fait remarquer dans le domaine de la chimie. Je devais théo-riquement, sur les conseils d’enseignants de la haute école, partir pour Charleroi dans une filière orientée davantage vers la chimie. Je suis néanmoins resté à Tournai m’étant spécia-lisé dans la programmation. Un domaine qui m’était inconnu avant ce master et pour lequel je me suis révélé être très bon.
En 3eannée, j’ai effectué mon premier stage chez Dufour, où j’ai réalisé mon premier vrai programme informatique qui consistait en une gestion des éléments de grues.
Jusqu’à ma 4e année, j’ai obtenu la grande dis-tinction grâce à une forte implication. En der-nière année, j’ai effectué mon stage dans un centre de formation pour réaliser le plus gros projet accompli à ce jour, un programme per-mettant la gestion du centre. Ce travail a été vraiment très intense mais j’y suis arrivé, au bout de 14 semaines. À la suite de ce travail, on m'a proposé plusieurs emplois. J’ai reçu pour cette dernière année la plus grande distinction avec les félicitations du jury ainsi que le prix des plus beaux résultats obtenus.
La Sainte-Union est une école qui contraire-ment à d’autres, croit en chacun de ses étu-diants et leur donne confiance. Ainsi la volonté et la confiance reçues m’ont permis de pro-gresser avec assurance tout au long de mon parcours.
■ JP VW
Réussite magistrale d'un Ancien : Cédric Casier
6
En 4e, la dernière heure de la journée du vendredi est consacrée au temps libre. Ce-lui-ci permet aux enfants de réaliser un pro-jet.
Cette année, les élèves ont déjà fait de la pâte à sel, des maquettes 3D, des Legos, du dessin, de la lecture, de la peinture, une création d'albums photos, des jeux de so-ciété…
Le choix du projet est libre. La seule règle est d'avoir TOUT son matériel pour le jour J et d'avoir décidé à l'avance avec qui tra-vailler (seul, par 2, 3 ou 4).
C'est fantastique de pouvoir voir l'imagina-tion des enfants de ma classe et de pou-voir découvrir mes élèves sous un autre angle. Ce temps est vraiment enrichissant pour tous.
■ Madame Florence
L'activité libre du vendredi
Twictée est la contraction de Twitter et dictée. C’est un dispositif d’apprentissage et d’enseigne-ment de l’orthographe qui utilise le réseau social Twitter.
La Twictée peut être vue comme une dictée négociée au cœur de laquelle on trouve des justi-fications écrites aux erreurs orthographiques.
La dimension sociale du réseau autorise les échanges entre classes venues des quatre coins de la francophonie. Partager des outils orthographiques avec des élèves que l’on ne connaît pas permet de ne pas se sentir jugé sur ses capacités. Utiliser l’outil informatique pour faire de l’or-thographe motive les élèves.
■ Madame Anne-Catherine
Les élèves de 5e et de 6e A participent à la TWICTEE.
7
Pour cette première tournante du cycle 5/8 et l’accueil des élèves de 3e maternelle à la grande école, nous avons décidé de travailler dif-férentes formes d’art.
Les enfants ont fait connaissance avec de grands artistes tels que Du-buffet, Monet et Kandinsky, mais ont également pu vivre une activité ba-sée sur les émotions dans l’art.
Nos petits artistes en herbe ont non seulement pris plaisir à découvrir ces différents aspects de la peinture mais ont fait preuve d’une grande créativité !
■ Les institutrices de M3, P1 et P2
L’art au cycle 5/8
8
Des enfants… beaucoup de talents !Partager ses talents, apprendre à mieux se connaître, quel beau pro-jet de début d’année !
Les élèves de 5e de Madame Anne-Catherine et des deux classes de 6e de Madame Patricia et de Madame Françoise ont organisé une après-midi particulière le vendredi 9 sep-tembre.
Par groupe de trois, ils ont été invités à mettre en valeur un de leurs talents en créant une activité en lien avec ce-lui-ci. Les activités prévues ont ensuite été proposées à tous les autres élèves de l’école primaire, de la 1re à la 4e année sous l’entière organisation des plus grands. Ceux-ci ont donc eu non seulement la responsabilité des plus jeunes mais ont égale-ment dû concevoir l’activité choisie, prévoir le ma-tériel nécessaire, le lieu, les inscriptions et le nombre d’enfants par activité… Bref, un tas de choses à pen-ser mais quel bonheur de partager et de découvrir les talents souvent « cachés » des enfants !
Un projet mettant en œuvre de nombreuses compé-tences comme apprendre à gérer et animer un groupe d’enfants, créer un tableau à double entrée, donner des explications claires et précises, encourager, créer un bon climat, respecter le matériel…
Les plus jeunes ont choisi librement les activités proposées et ont été ravis, à leur tour, d’exprimer leurs talents. En par-ticipant, ils ont appris à mieux connaître les plus grands, à respecter leurs idées.
C’est ainsi que nous avons pu admirer : du dessin en 3D, des épreuves d’athlétisme, des préparations culi-naires comme des crêpes, des cup cakes, des marshmallows, de la gymnastique, du football, du basket, des orimis, des mimes, du diabolo, des marionnettes, des jeux de Puissance 4 ou Chamboule tout…
Un grand merci et bravo à tous les enfants pour cette merveilleuse après-midi !
■ Madame Françoise
9
Rumes : le vendredi 23 septembre, les élèves de 7e Trai-teur ont réalisé un menu de dégustations apéritives à base de pommes de terre.
Ils ont découvert les différentes variétés proposées par les agriculteurs de la fête de la pomme de terre. En-suite, ils les ont mises en valeur dans des dégustations aussi surprenantes que variées.
Le chef d’atelier, M. Ostojski et M. Bex ont encadré les élèves pour cette belle prestation. Nos étudiants se sont appliqués dans ce premier évènement, montrant un bel esprit professionnel.
Ils ont également eu l’occasion de déguster les vins de fruits qui étaient le sujet de la conférence qui pré-cèdaitw la dégustation d’amuse-bouche à base de pomme de terre.
■ F B
Fête de la pomme de terre
10
Pour la s ix ième année consécutive, les élèves de 4e, 5e et 6e éducation ainsi que les élèves de 4e restauration ont participé à la Balade Gourmande le jeudi 29 sep-tembre à Vaulx. Cet événement est organisé conjointement par notre école et l’ASBL En-semble, une institution pour personnes en si-tuation de handicap mental située à Orcq.
Cette journée était l’occasion pour nos élèves de montrer leur talent d’animateur ou de cuisinier, mais elle leur permettait aus-si d’avoir un premier contact avec la per-sonne en situation de handicap. En effet, ce secteur est souvent celui qui génère le plus de craintes auprès de nos élèves. De plus, el le a créé une synergie entre deux sec-tions de l’école, d’habitude plutôt éloignées.
Cette balade réunissait plus de 300 marcheurs issus des différentes ins-t itutions de la région. Tout au long des deux parcours proposés, les personnes en situation de handicap, accom-pagnées par des élèves de 4e ou de 5e, ont pu participer à des activi-tés sur le thème du dis-co organisées par les élèves de 6e et dégus-ter une petite prépa-ration réalisée par les élèves de 4e restauration.
À midi, tout le monde s’est rassemblé au Pas du Roc pour partager un bon repas et assister à un spectacle qui a débuté juste après une danse préparée par les filles de 6e éducation. Beaucoup de personnes y ont pris part, y compris quelques garçons et certains professeurs. Quelle ambiance !
■ M D et C L
6e édition de la balade gourmande
11
Euroweek en Roumanie !
( � J
\._ \
\, \ \
Arad, septembre 2016 L'Euroweek, une expérience hors du commun !
• �\�Voici un petit souvenir de notre semaine en Roumanie,
�\) à Arad plus précisément , où nous avons vécu
'"" �
î une semaine d'échanges culturels avec 21 écoles de l'Union européenne.
Ce fut l'occasion de découvrir d'autres traditions, d'améliorer notre anglais
[ de partager des moments forts avec des Européens de notre âge.
; l Nous recommandons cette expérience à tous et nous ne
nquerons pas de partager nos meilleurs souvenirs avec les élèves de l'école.
� "< � \ J � Dans deux ans, c'est à notre tour d'accueillir ces écoles européennes
0 _�i} �} pour une Euroweek à la Sainte-Union de Kain, quel challenge!
J (
�
(
�
�· ��-r"-\ ..... ,..., � �-r,_ � C Mathias, Henry, Gabriel, Aline, Gauthier, Serny,
Félix et Julien. Madame Gérondal et Madame Blin ( �
"" 1) --- �LJ\_r,___f"" �_r._r._r.
��
12
Euroweek en Roumanie !
Euroweek is a project that was launched in 1992 by two Belgian teachers (Mr Demasure and Mr Vanwijnsberghe). It is based on ex-changes between students from the European Union member states. During Euroweek, visits and workshops are organized on different to-pics and the cultural differences between the countries. Also, the students are hosted in their correspondents’ families. This is an important aspect of the project to discover the local li-festyle.
■ Félix Meyrant
I had the great pleasure to take part in the twenty-fourth edition of Euroweek. This year, it took place in the Romanian city of Arad. I have to admit that I was a bit anxious going to Romania because I had never been to this country before and there are clichés about it that can demotivate anybody ! But honestly, it was one of the best trips of my life.
■ Mathias Delfosse
On the day of our arrival nothing special hap-pened, it was just to get in touch with our host families. On the second day, there was the opening ceremony with a flag parade in Arad and then a guided tour of the town. We saw the Water Tower, the cathedral, the theatre…
Actually, the guides were students, which is a bit more interesting than unknown people. They had organized little games for each step of the visit.
On day three we visited an old fortress but this time with a real guide.
■ Semmy Bourkouk
Sunday was stressful because it was the day of our performance in front of more than 200 people. After that we went to Timisoara and visited the old town.
On Monday we had workshops : it was when they showed us the Romanian customs and specialities : dances, stories, corn culture, etc. After that, we did sport in mixed nationality groups.
■ Julien Vankershaever
Finally, on the last day, we had to make groups of discussion to talk about our own countries. And for our last night in Romania, a party was organized.
■ Mathias Delfosse
How they liked it :
Julien : Beside the school stuff, we met a lot of kind people and we had a lot of fun. I am personally in contact with some of them. It was good to discover other cultures, using the same language.
Semmy : This trip was really cool, I mean meeting new people from almost eve-rywhere is a chance that you can’t miss ! I would recommend this kind of adventure to anyone. You’ll never regret it !
Mathias : The first thing that you should know is that none of us wanted to go back to Belgium. It was such an amazing experience meeting all these people, making new friends, discovering foreign cultures… Plus, we were free from our rou-tine.
Félix : I really advise everyone to partici-pate because it is a very rewarding and great experience to live ! See you all in 2018 for Belgian Euroweek !
13
Les 3 classes de P5, P6A et P6B se sont inscrites aux « Olympiades 11. 11. 11. » dans le cadre des 50 ans du CNCD-11. 11. 11. (Centre Natio-nal de Coopération au Développement).
Pour commencer ce projet, la découverte du livre de Colette Nys-Mazure , « Ma maison, c’est là où je vis ». Ce livre propose d’aller à la rencontre de l’autre, de sensibiliser les enfants au respect de la différence et de créer dans la joie de vivre…
« Les murs protègent les enfants mais i ls peuvent séparer les êtres humains, exclure et enfermer les personnes dont on ne veut pas. Comment se comprendre lorsqu’on vient de pays, de langues et de cultures différents ? Arrivée d’Erythrée, Salam fait la connaissance d’un enfant assis près d’elle dans la classe. Ils deviennent amis et vont transfigurer le vieux mur décrépi de leur école grâce à leurs tags colorés … » Colette Nys-Mazure
Ensuite, les enfants ont écouté le témoignage de Mossane N’Dour, une animatrice sénéga-
laise, coordinatrice du Forum Social Sénéga-lais, en visite en Belgique pour l’occasion et pour la première fois de sa vie !
Elle a eu la grande gentillesse de venir par-ler du Sénégal en classe, le vendredi 30 sep-tembre après-midi, accompagnée de la maman d’Otto que l’on remercie beaucoup pour sa participation à la bonne organisation de cette visite très enrichissante.
La suite du projet consiste à réaliser une créa-tion artistique ou narrative sur les thèmes abordés dans le livre ou durant l’animation. Un jury d’enseignants, d’artistes et d’experts en développement récompensera certaines œuvres après délibération, au mois de dé-cembre.
Les enfants sont également invités à parti-ciper à une action concrète au mois de no-vembre : vendre des paquets de cacao pour soutenir les partenaires des pays du Sud pour un monde plus juste et durable.
Bonnes « olympiades » à ces 3 classes, avec les valeurs d’amitié et de respect liées à l’es-prit « olympique » international et favorisant les liens entre les continents…
■ Madame Françoise
Olympiades 11. 11. 11. : un projet créatif et solidaire !
14
« Moi, je trouve qu’on devrait les aider et faire en sorte que nos usines polluent moins. »
■ Titia
« Nous avons vu des photos du Sénégal avec beaucoup de dégâts. Je trouve que c’est bien de les aider. »
■ Shirin
« Leurs habitations sont dé-truites à cause de l’avancée du désert ou la mer monte et les inonde. »
■ Chloé
« C’est bien de faire une action parce que nous, nous ne vi-vons pas de problèmes graves et eux, si ! C’est pour cela qu’il faut les aider. »
■ Nathan
« C’est dommage que les pays du Nord polluent plus et que les pays du Sud en paient les frais. »
■ Kenaï
Voici quelques réactions d’en-fants suite à l’animation de Mossane N’Dour sur son pays : le Sénégal…
« J’ai été surpris d’apprendre qu’une petite fille cultivait des tomates pour les vendre dans un marché bio et qu’avec l’argent ga-gné, elle s’achetait ses fournitures scolaires. »
■ Raphaël
« Ce qui m’a étonné, c’est la sécheresse de l’Afrique, c’est terrible. La pollution rend les problèmes plus graves que je ne le croyais. »
■ Hector
« J’ai appris grâce à Mossane que là-bas, au Sénégal, les gens sont dépendants de la mé-téo. Si les récoltes ne sont pas bonnes, cela peut avoir de graves conséquences. »
■ Iseult
« Je ne savais pas qu’il y avait deux saisons, la saison des pluies et la saison sèche. »
■ Auryane
« Les changements climatiques sont terribles et peuvent provoquer des maladies. »
■ Bastien
« Il n’y a pas beaucoup de machines, les gens font presque tout à la main. »
■ Théo
15
Brassage d’une bière : « La 5e Brigade »Le 6 octobre, tous les élèves de 5e Hôtel-lerie-Restauration ont réalisé leur bière. Projet mis en place par M. Bex avec l’aide de ses collègues, Mme Hermal et M. Alen. C’est dans les locaux de l’Au-thentique Brasserie de Blaton, sous les conseils précieux du brasseur, que nos jeunes ont confectionné 500 litres de bière. Ils ont choisi les houblons dont ce-lui récolté à l’école et les épices. Durant le bouillonnement, ils ont dégusté les bières de la brasserie : blonde, ambrée, triple, brune et stout. Les étudiants ont choisi le nom de leur bière et la mise en page de l'étiquette. La bière est dispo-nible à partir de janvier 2017 dans les res-taurants didactiques…
■ F B
16
Fureur de lire 2016 : lire, c’est grandir.
Les élèves de sixième annéeInvitaient les parents, grands-parents, et enfants à les écouterRaconter les histoires des albums du Prix Versele 2016.Enthousiastes, ils ont enfourché leur vélo… direction la Bourse aux livres de Tournai !
CréativitéEntrepriseSavoir etTransmission, telles furent les qualités qu’ils ont dé-veloppées pour réussir un tel projet de lecture vi-vante !
Garante de leur apprentissage, Ravie de leur évolution, Admirative de leur audace, jeNe peux que leurDire, très sincèrement qu’Ils m’ontRéjoui le cœur !
Merci à leur titulaire, leurs parents et grands-pa-rents, qui ont participé à la réussite de cette fu-rieuse ardeur de lire !
■ Madame Anne-Marie
17
Voyage à Louvain-la-Neuve pour les élèves de 1re et de 4e TSConnaissez-vous le centre ADEPS du Blocry à Louvain-la-Neuve ?
Les élèves de 1re ont eu la chance de s’y rendre pour un séjour sportif et culturel du lundi 17/10 au vendredi 21. Avec les 4e Techniques Sociales, ils ont visité le musée Hergé et participé à un grand jeu dans la ville sur le thème de la bande dessinée. C’était enri-chissant et amusant !
Louvain-la-Neuve est une ville mo-derne qui accueille des milliers d’étu-
diants dispersés dans les écoles et les universités. Les premières ont pu ob-server des paysages-rues diversifiés tels des rues commerçantes, des mu-sées, une immense gare, un centre sportif, l’église Saint-François d’Assise et un grand lac.
C’est une belle ville, accueillante, que l’on visite avec bonheur. Les élèves sont revenus enchantés de leur voyage.
Voici d’ailleurs ci-contre quelques ex-traits de leurs avis sur le séjour.
18
« Dans l’ensemble, le séjour à Louvain- la-Neuve était agréable, sportif et intéressant. J’ai particulièrement appré-cié les activités sportives telles que le badminton, le VTT et le tir à l’arc. (…) »
■ Léa
« Le voyage à LLN s’est bien passé ; je l’ai trouvé enrichissant mais un peu fatigant ! J’ai beaucoup aimé les veillées avec les 4e Techniques Sociales, surtout la soirée des Jeux Olym-piques. (…) »
■ Léon
« J’ai trouvé le séjour agréable car les 4e ont été formidables avec nous. J’ai surtout apprécié la boum surprise organisée par les plus grands. (…) »
■ Colyne
« Lors de mon séjour à LLN, j’ai particulièrement apprécié la visite du musée Hergé et les veillées bien animées. Les Jeux Olympiques nous ont permis de nous dépasser. (…) »
■ Florian
« Notre séjour était très agréable et instructif. J’ai découvert des sports que je n’avais jamais pratiqués : le tir à l’arc, le king ball, l’escalade… »
■ Jennifer
« Mon meilleur souvenir à Louvain-la-Neuve, c’est la boum car les élèves de 4e ont mis de l’ambiance. Même les profes-seurs ont dansé avec nous ! C’était vraiment sympa ! »
■ Lou
« Nous remercions nos professeurs, nos moniteurs sportifs et les élèves de 4e Techniques Sociales pour ce séjour formi-dable ! »
Bravo et encore merci à tous ! ■ Les élèves de première
19
Atelier dentsCe 18 octobre, les élèves de 2e primaire ont été accueillis dans la salle bleue par des élèves de 3e de la section éducation.
Ces derniers leur ont proposé 4 ateliers d’éveil à l’hygiène des dents : les aliments « bons pour les dents » / un jeu de plateau avec des questions / comment se brosser les dents efficacement / le nom des dents et leurs fonctions.
Durant près d’une heure trente, les enfants ont pu apprendre ou redécouvrir certaines notions sur le sujet.
Les dents, c'est très important.
Les élèves de 3e année l'ont bien compris grâce à divers ateliers organisés par les élèves de secondaire. Au programme de cette après-midi, les élèves ont décou-vert les différentes dents et leur usage, le nombre de dents que l'enfant et l'adulte comptaient. Ils ont également classé des aliments en deux catégories : bons ou mauvais pour les dents.
Au détour d'un petit jeu, ils ont joué au dentiste et ont appris à se brosser les dents correctement : pour un brossage adéquat, les dents doivent être bros-sées avec des mouvements circulaires et pendant 2 à 3 minutes. Qui dit brossage de dents dit dentifrice ; grâce à des in-grédients naturels. Certains d'entre eux ont eu la possibilité de fabriquer le leur. À cause de son aspect particulier, peu d'entre eux ont osé l'utiliser le soir en ren-trant chez eux.
Les élèves de secondaire ont permis aux enfants de construire une maison des dents. Peinture à l'éponge, paillettes et gommettes ont orné leurs boites à dents.
Pour terminer, une salade de fruits les at-tendait afin de déguster un gouter sain et bon pour les dents.
Un sac comportant une brosse à dents, un dentifrice et des conseils pour avoir une jolie bouche a été distribué à cha-cun d'eux.
■ Madame Elody
20
En ce début d'année, les 3e ont découvert le quartier de l'école.
Orientation, observation, travail d'équipe, tous ces ingrédients étaient réunis pour que les en-fants puissent se repérer sur le plan de leur village, tracer le che-min parcouru et retrouver les in-dices photos au détour des rues.
En classe, les enfants peuvent maintenant travailler les différentes compétences liées aux cartes et plans, s'orienter et connaître en-core mieux leur environnement.
■ Madame Elody
Charlotte, en 3e, est passionnée par les animaux et notamment les cochons d'Inde. Un mercredi matin, accompa-gnée de sa maman, elle entre dans la classe avec deux caisses étranges. À l'intérieur, deux petites boules de poils qui demandent du calme dans la classe. Charlotte a présenté ses deux animaux, a expliqué comment s'en oc-cuper, que leur donner à manger… Sa maman a également expliqué que le cochon d'Inde était un animal vite an-goissé et que, pour qu'il se sente bien, les enfants devaient parler à voix basse. Le parallèle avec la vie de la classe a vite été fait, dans notre classe, pour que l'on se sente bien, chacun de nous doit faire attention aux autres.
■ Madame Elody
L'orientation ? Comment je marche ?
En bref…
21
Murmure des tapas : deuxième saison
Le murmure des Tapas, ce sont des soirées organisées par les élèves de deux sections différentes. Ils s’associent pour proposer un concept original : la rencontre entre les arts de la scène et les arts culinaires. D’un côté, les futurs agents d’éducation s’occupent du vo-let organisationnel et musical (contact artiste, accueil, balances, installation lumières, etc.). De l’autre, les futurs restaurateurs s’occupent du volet culinaire : les trois sets musicaux sont entrecoupés d’une dégustation de tapas et boissons en relation avec l’univers de l’artiste invité.
Le 21 octobre, c’est Mathias Bressan, qui a dû remplacer au pied levé Ivan Tirtiaux, ma-lade comme un chien en automne. Il est venu de Bruxelles proposer ses histoires rêvées
entre mer du Nord et Québec, patrie de sa « blonde ».
Mathias nous propose deux sets présentant les chansons de son premier album mais une bonne partie de la set-list est consacrée à l’exploration de son prochain album qui pa-raîtra en mai 2017.
Les prochaines dates à réserver :
- le 17 mars 2017 avec Samir Barris qui vient chanter les grands poètes français.
- le 21 avril 2017 avec Morning Star un trio venant de Bristol.
■ F B
22
Visite du centre Marcel Marlier
Le 25 octobre dernier, dans le cadre du cours « Lire, Écrire, Créer », les élèves de 1re et 2e primaire ont eu l’occasion de se rendre au centre Marcel Marlier de Mouscron.
Ils ont ainsi pu en apprendre un peu plus sur la vie et le travail de cet illustrateur des célèbres albums de la collection « Martine ».
Une visite interactive qui fut appréciée par les enfants, qui se sont plongés durant plus de deux heures dans l’univers de cette petite fille.
Monter dans une montgolfière, jouer dans la chambre de Mar-tine, ouvrir sa garde-robe et mettre ses vêtements, s’asseoir dans la classe de Martine, se promener entre des livres géants… sont quelques exemples d’activités que nos élèves ont pu vivre lors de leur visite.
23
Jean Jean par la compagnie Trou de Ver
Spectacle d'Axel Cornil, avec Guillaume Kerbusch, Marie-Charlotte Siokos et Vincent Van Laethem, et mis en scène par Valentin Demarcin
Après « Trait d’union », spectacle présenté l'année dernière à l'école, qui traitait à la fois du divorce et de l’obésité, la compa-gnie Trou de Ver s'est penchée cette fois sur la nécessité de la reconnaissance des autres pour se sentir exister.
Résumé : Personne ne fait attention à Jean Jean. Dans sa vie comme à l’école, il ne se passe rien ou franchement pas grand-chose. À part quelques discus-sions avec Claire, « lafillelapluschiante-delécole », et Ar thur, « lemecleplus-cooldelécole », qui vivent évidemment une vie formidable, à part quelques échanges avec ses parents qui dé-
bordent d’amour et de compréhension à son égard, sa vie est nulle, chiante et totalement insipide. Il a beau faire tout et n’importe quoi pour se faire re-marquer, rien n’y fait. À croire qu’il est invisible. D'ailleurs, il a pris l'habitude d'espionner les autres et connaît leurs moindres petits secrets.
Avec l'aide d'Arthur, Jean Jean organise alors une « méga fête » à laquelle il convie presque toute l'école. Mais une fois de plus, on l'ignore totalement ; alors, Jean Jean boit un peu trop, et se met à dévoiler tout ce qu'il sait sur tout le monde.
Le lendemain, Arthur et Claire lui ap-prennent qu'il est maintenant connu de toute l'école, mais pas pour de bonnes rai-sons ! Jean Jean va devoir réparer le mal qu'il a fait !
24
Le spectacle Jean Jean, original et intelligent, nous a beaucoup plu.
Tout d'abord, les spectateurs sont accueil-lis dans la salle sur de la musique électro et placés autour de l'espace scénique, sorte de « ring de boxe ». Cette disposition permet de comprendre parfaitement ce qui se dit et ce qui se passe, et donc de se plonger totale-ment dans le récit de Jean Jean pour qui on éprouve, dès le début, beaucoup d'empathie.
Puis, les trois comédiens sont excellents et ne ménagent pas leurs efforts : ils jouent plusieurs rôles et envoient eux-mêmes la musique. Jean Jean, celui que personne ne remarque, Arthur, le gars populaire pour qui tout semble facile ; Claire, agressive avec tout le monde, qui se livre à travers du rap et du slam dont les pa-roles semblent venir des tripes.
Ensuite, la mise en scène est très rythmée ; il n'y a aucun temps mort. Se succèdent des
scènes très drôles, touchantes de la vie de ces trois ados à l'école ou avec leurs pa-rents, joués aussi par les mêmes comédiens. Chaque famille est représentée par une cou-leur : celle de Jean Jean, aisée, par le doré ; celle de Claire dont le père est plus préoccu-pé par son apparence et par ses conquêtes féminines que par sa fille, c'est l'argent ; et le rouge (de la colère ?) pour celle d'Arthur dont le père a disparu et qui se dispute pratique-ment tous les soirs avec sa mère.
Enfin, ce spectacle reflète bien la réa-lité scolaire : beaucoup de jeunes sont rejetés parce qu'ils sont différents ; ils en souffrent. Il est vrai qu'il n'est pas facile de se sentir exister
et de trouver sa place dans un groupe. Réa-liste aussi le récit de Jean Jean qui, comme ça peut arriver à tout le monde, n'attend qu'une chose, c'est un peu d'attention, mais cette quête de reconnaissance ne peut pas se faire à n'importe quel prix !
Bref, Jean Jean est un spectacle génial, à voir absolument !
■ Les élèves de 3e ACD
25
Je cours pour ma forme
Le vendredi 28 octobre, tous les élèves des classes primaires ont participé au cross.
En 6e primaire, c’est une distance de 1500 m que les enfants ont dû parcourir.
Félicitations à Titia, Iseult et Paul qui ont reçu une médaille et bravo à tous les participants ! ■ Madame Françoise
Voici deux photos prises un peu avant le départ…
Et quelques photos prises juste après la course…
26
Grand concours de logos pour l'Euroweek 2018 !
En quoi consiste le projet ? Une semaine excep-tionnelle et unique à la Sainte-Union de Kain en octobre 2018 qui réunira 27 délégations de l’Union européenne. Cet événement, créé en 1992 par notre école, rassemble pour chaque pays 8 élèves et 2 professeurs et constitue par son originalité un rassemblement international unique en son genre en Belgique.
Les plus beaux logos seront diffusés dans le prochain SUKcontact et une de vos réalisations deviendra le support de communication de l'Euroweek 2018 !
Pour des renseignements complémentaires et les règles du concours, merci de contacter Ma-dame Blin ou Madame Dumortier.
■ M B
Tu es créatif et aimes les défis ? Alors à toi de jouer ! Participe au concours organisé par l'école et crée le logo de l'EUROWEEK 2018.
Une semaine de rencontres et d’échanges entre jeunes de tous les pays de l’Union européenne autour des thèmes de la tolérance, de l’identité et de l’ouverture
27
Une odyssée poétique particulière !Drôle d’ambiance dans la classe de P6A le vendredi 28 octobre après-midi…
Chapeaux pointus, longs doigts crochus, balais de paille, robes et araignées noires.
Bienvenue dans le monde des sorcières… des sorcières en poésie !
Les élèves ont choisi un poème parmi plusieurs textes proposés et, déguisés, l’ont récité en duo.
Histoire de se mettre dans la peau de sorciers ou sorcières, en créant une ambiance par-ticulière,
Inhabituelle et mystérieuse…
Méfiez-vous car « À l’école des sorcières, on apprend les mauvaises manières ! »
■ Madame Françoise
Halloween ! ! !
28
Halloween ! ! !
Le vendredi 28 octobre, les élèves de 4e techniques sociales ont animé une après-midi « Halloween » pour les en-fants de 1re primaire de notre école.
Déguisement, grimage, bricolage, jeux à faire peur et traditionnelle dis-tribution de bonbons étaient au pro-gramme pour un bon moment d’amu-sement et de plaisir partagé !
■ MD
Une après-midi drôle et effrayante
Un groupe d’élèves de 5e année a organisé des activités sur le thème d’Halloween pour les élèves de 4e année.
Au programme : dégustation d’aliments… délicieux ;-), slalom de sorcières, rencontre avec Jack le pirate, dessins et pêche de bonbons !
Cette après-midi a été très appréciée par les élèves de 4e année ! Bravo aux jeunes organisa-teurs.
■ Madame Florence
29
Expériences…
malodorantes !En 6e B, des expériences malodo-rantes, voire même répugnantes mais tellement intéressantes…
En classe, durant le mois d’oc-tobre, nous avons tenté de com-prendre comment conserver au mieux nos al iments et par la même occasion, nous nous sommes lancés dans la culture de moisissures, beuuurrrkkk !
Nos premières expériences vi-saient la meilleure manière de conserver une pomme épluchée.
Pour le savoir, nous avons coupé des pommes en quartiers et voilà ce que nous avons fait.
Nous avons arrosé un morceau avec du citron. Un autre a été déposé dans le congélateur. Un quartier a été mis dans de l’eau fraîche et un autre dans un sachet en plas-tique bien fermé. Un morceau a été cuit au four et encore un autre a été déposé dans une petite boîte en plastique bien refermée. Pour terminer, nous en avons plongé un dans de l’eau salée et nous en avons cuit certains pour en faire de la compote.
Nous avons évidemment posé nos hypothèses par rapport aux meilleures façons de conserver une pomme.
30
10 jours après, nous avons récolté certains ré-sultats intéressants qui ont permis de confirmer ou de rejeter nos hypothèses de départ.
→La pomme est « moins abimée » lorsqu’elle :
est arrosée de citron : l’acide citrique em-pêche la pomme de réagir à l’oxygène et donc elle brunit moins vite.
est mise dans le congélateur : une fois dé-congelée, la pomme reste identique, mais di-minue quand même de volume.
est mise dans de l’eau fraîche : elle reste bien fraîche et se conserve un certain temps. À la longue, elle finit par brunir.
est mise dans un sac en plastique fermé : la pomme est isolée de l’oxygène, elle est restée fraîche plus longtemps.
est cuite en compote.
est plongée dans de l’eau salée : le sel est un bon conservateur et il empêche l’oxygène d’agir immédiatement.
→ La pomme a bruni lorsqu’elle :
a été cuite au four : l’eau de la pomme s’éva-pore et elle se dessèche.
a été mise dans une boîte fermée : dès que la pomme est épluchée, elle commence à brunir parce qu’elle réagit à l’oxygène (air).
Par après, nous avons cultivé des moisissures.
En classe, nous avons recherché si certains produits moisissent plus vite que d’autres quand ils sont conservés autrement.
Nous avons déposé dans 4 lieux différents (dans une armoire, sur un appui de fenêtre, dans des pots fermés et dans le frigo), 4 ali-ments différents (un quartier d’orange, une tranche de pain, du fromage blanc et un fromage à pâte dure). Nous avons, comme d’habitude, posé nos hypothèses… et voici les résultats 10 jours après :
31
→Le pain a moisi dans le pot mais il n’était pas sec alors que dans les autres endroits où il a été conservé, la tranche était complètement desséchée.
→L’orange était sèche et un début de moisissure apparaissait avec la présence de mou-chettes sauf lorsqu’elle est conservée dans un pot fermé. Là, le jus est resté dans le pot et a maintenu le quartier juteux car il y était trempé.
→Le fromage blanc était bien sec mais pas moisi. Il est le mieux conservé au frigo puisque là, il n’a subi aucun changement.
→Le morceau de gouda était sec avec un début de moisissure sauf lorsqu’il était mis au frigo.
Nous espérons que nos expériences vous apprennent des choses. Ce fut en tout cas notre cas. Dans un prochain numéro, nous vous exposerons d’autres expériences scientifiques.
■ Les élèves de 6e B
32
Dans le cadre du cours de chimie, les élèves de 6e G consacrent une demi-journée à découvrir les différentes étapes de l’extraction du saccharose de la betterave. Au sein de cette sucrerie, que ce soit dans la détermination du taux de sucre dans la betterave, la préparation de lait de chaux, le chaulage du jus de diffusion, la carbo-natation ou encore la cristallisation, la chimie est mise à contribution à plusieurs reprises.
Visiter une entreprise permet aussi d’aborder la problé-matique de l’emploi, les critères de sécurité et d’hygiène ou encore l’aspect économique. La production de sucre dans l’Union Européenne allant subir une profonde muta-tion en cette fin d’année, c’est donc aussi une belle op-portunité d’aborder les aspects concrets de la politique agricole commune et de son évolution.
■ A D
Visite de la sucrerie de Fontenoy
33
Partons sur le terrain avec un jeune qui sillonne l’Europe. A peine ses études terminées, le voilà actif dans le monde du travail. Il met en œuvre ses connaissances afin de résoudre des problèmes d’ordre mécanique ou élec-tronique sur les chantiers. Un très bel exemple pour un jeune qui veut bouger !
L'ADN de… Emanuel Nastase, ingénieur industriel
À quel moment t'est venue cette passion pour les sciences ? Quel est l'élément déclencheur ?
Je suis de nature curieuse depuis déjà tout petit et cela m'a aidé à choisir mon futur métier. Désireux de comprendre et de savoir comment fonctionnent la plupart des objets de la vie quotidienne, cette curiosité m'a poussé vers des études d'ingénieur industriel, qui donnent vraiment une vue d'ensemble de la technologie actuelle, pouvant ainsi devenir un expert dans le domaine de son choix.
Comment devient-on ingénieur industriel ? Quelle école as-tu fréquentée ?
Il n'y a pas de profil type pour devenir un ingénieur, tout le monde peut le devenir, à condition bien sûr d'être passionné par les études et par le métier voulu. Je ne pense pas non plus qu'il y ait une école type, qui prépare spécialement à devenir un ingénieur. Par contre, un professeur qui transmet son amour pour les sciences est un sacré bon avantage. J'ai eu cette chance avec M. Decat en faisant mes deux dernières années d'humanités à la SUK et cela m'a encore plus conforté dans l'idée de poursuivre des études scientifiques.
Depuis quand es-tu diplômée ? Combien de jours as-tu été sans emploi ? Y a-t-il des opportunités d’emploi dans le domaine scientifique ?
Je suis diplômé depuis fin juin 2016 et j'ai commencé à travailler le 1er août, de quoi avoir juste le temps de souffler un peu après la réalisation du mémoire. Ingénieur est un profil des plus recherchés sur le marché de l'emploi, que ce soit en Belgique ou à l'étranger. Vu la pénurie d'ingénieurs et les très vastes domaines d'application liés à ce métier (comme l'industrie au-tomobile, la sidérurgie, le secteur bancaire, l'aéronautique, ou même l'enseignement), une place de travail est assurée en finissant les études, et dans le secteur qui nous attire le plus.
Pour quelle société travailles-tu ? Dans quel domaine est-elle reconnue ?
Je travaille pour la société Sarens n. v. dont le siège social se trouve près de Zaventem. Elle est le leader mondial dans le domaine du levage et du transport de très haut tonnage.
Côté pile…
34
L'ADN de… Emanuel Nastase, ingénieur industriel
Côté pile…
En quoi consiste ton activité profession-nelle ?
Je suis employé en tant qu'ingénieur équipement spécial. En quelques mots, je suis responsable technique d'un cer-tain type d'équipement de transport éparpillé aux quatre coins de la planète.
Qu’est-ce qui a motivé ton intérêt pour cette société ?
Cette société m'a attiré pour son do-maine d'activité, le travail proposé, et ses possibilités d'évolution pour mon profil d'ingénieur.
Quel aspect de ton travail est le plus agréable ?
La diversité des problèmes auxquels je suis confronté quotidiennement, la né-cessité de mettre en œuvre mes connais-sances techniques, parler plusieurs lan-gues et me déplacer dans différents pays, voici quelques points qui me font aimer mon nouveau travail.
Quel aspect de ton travail est le moins agréable ?
Il n'y a pas d'aspect qui me déplaît dans mon métier, je le fais avec plaisir et en-train quotidiennement, malgré certains jours assez longs et chargés.
Je me souviens de la rigueur qui te caractérisait dans l’organisation de tes notes, la rédaction des rapports de labo, la gestion des manipulations. As-tu gardé cette qualité ? Est-elle un atout aujourd’hui ?
Oui, les deux sont indispensables pour mener à bien les études d'ingénieur. De plus, un travail régulier et une bonne motivation aident à finir ces études.
Lors de tes études dans notre école, quelle option avais-tu choisie ?
J'étais dans l'option Mathématiques-Sciences-Langues.
Rappelle-nous un de tes meilleurs souvenirs dans notre école ?
J'ai beaucoup de très bons souvenirs, mais je pense plutôt à la retraite spirituelle passée en 6e année.
Précise un moins bon souvenir de tes secondaires ?
Pas de mauvais souvenir de ces deux années passées à la SUK, peut-être la fin des études se-condaires, où nous avons dû tous nous séparer et suivre notre chemin chacun de notre côté.
As-tu un conseil à formuler aux scientifiques en herbe que je côtoie ?
Rigueur et travail quotidien feront de vous les acteurs de la société de demain. Les études peuvent parfois paraître longues, mais au bout du compte on se rend compte que le sacrifice en valait la peine, et que les métiers scientifiques sont vraiment passionnants.
■ Propos recueillis par A D
Chantier parcouru par Emanuel : plateforme génératrice électrique destinée aux champs éoliens offshore (2800 tonnes à charger sur une barge et envoyer en mer du Nord)
Côté face…
35
Bonnes fêtes !
