ACTUALITÉCirculation : ce qui changeSept grandes places rénovéesPour un Paris sans sida

L’INFO PARISIENNE ET VOS DÉMARCHES SUR PARIS.FR

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE PARIS

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DÉCOUVERTELes jardins animés tout l’étéTout sur l’économie circulaireDes vies en bord de Seine

CULTURESous la nouvelle CanopéeUne sélection de sortiesAu cœur des Catacombes

DOSSIERDOSSIER

Soyez sport ! sport !

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Couverture : Gérard Sanz/Mairie de Paris

4 ÉVÉNEMENTS6 DOSSIER Le sport gagne du terrain à Paris Découvrez les équipements et les dispositifs

proposés par la Ville de Paris dans toutesles disciplines et pour tous les âges.

10 EN BREF12 ÉCLAIRAGE

Dans les parcs et jardins cet été Animations pour les enfants, concerts, projections en plein air… Les espaces verts parisiens proposent de nombreuses activités.

14 DÉPLACEMENTS15 URBANISME16 ÉDUCATION17 ENVIRONNEMENT18 SANTÉ19 INNOVATION

20 REPORTAGE La Ville favorise l’économie circulaire À la découverte de ceux qui innovent

pour mettre la solidarité au cœurde nos habitudes de consommation.

22 CULTURE Demandez le programme !

Les rendez-vous de l’été.

26 DÉCOUVERTEDans les galeries des CatacombesVisite de l’ossuaire municipal, qui abriteles restes de près de six millions de Parisiens dans un décor étonnant.

27 PORTRAIT Rencontre avec un électricien

alpiniste à la tour Eiffel Guillaume Héroult s’occupe notamment de

l’entretien des projecteurs de la Dame de fer.

28 AU FIL DE L’EAUDes vies en bord de SeinePlongée dans l’univers de ceux qui ont choisi de vivre ou de travailler sur le fleuve.

30 LIVRES31 ANNUAIRE32 TRIBUNES35 À GAGNER

sommaire

Directeur de la publication Jean-Marie VernatComité éditorialJean-Marie Vernat, Mathias Vicherat,Patrice TourneDirecteur de la rédaction Patrice TourneRédacteur en chef Stéphane BessacRédactrice reporter et secrétairede rédaction Caroline Thabeault

Rédacteurs reportersArmelle Pieroni-Christin et Julien Vitry,avec Élise Chevillard, Émilie Estivalet Nesrine LassadiAssistante de la rédactionAgnès VoisinPhotographe-iconographeÉmilie Chaix avec le service photo : Henri Garat, Sophie Robichon, Jean-Baptiste Gurliat,Marc Verhille

Direction artistique et réalisation Rampazzo & Associés (www.rampazzo.com)Photogravure KeygraphicImpression Maury ImprimeursDépôt légal dès parution.Imprimé à 1 165 000 exemplaires.Disponible en braille et audio.Magazine àParis 01 42 76 79 82,magazineaparis@paris.fràParis, 4, rue de Lobau, 75004 Paris

Ce magazine est imprimé sur un papier 100 % recyclé.

p. 6 DOSSIER

p. 12 ÉCLAIRAGE

p. 4 ÉVÉNEMENTS

p. 28 AU FIL DE L’EAU

SUR WWW.FACEBOOK.COM/MAGAZINEAPARIS

SUR WWW.TWITTER.COM/MAGAZINEAPARIS

p. 26 DÉCOUVERTE

AGENDAen cahier centralL’été dansvos arrondissements

p. 20 REPORTAGE

p. 22 CULTURE

AgendAL’été dans vos arrondissements

LOISIRS

Des balades insolites

et gourmandes

à Vélib’

_ page 3

FESTIVAL

Une semaine de

spectacles avec

Onze Bouge !

_ page 5

RENDEZ-VOUS

Deux expositions

à découvrir

à l’Hôtel de Ville

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MUSIQUE

Thomas Dutronc

au Festival jazz-

musette des Puces

_ page 8

PARIS.FR/APARIS

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DANSE

Quand new York rencontre Paris

Du 28 juin au 16 juillet, le New York City Ballet

est au Théâtre du Châtelet. _ page 4

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éditorial

Anne Hidalgo,Maire de Paris

À un an de l’attribution des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, l’été 2016 voit notre ville totalement habitée par la magie du sport.

C’est d’abord l’UEFA EURO 2016 qui va nous donner l’occasion de partager, avec des supporteurs venus de très nombreux pays, des moments à la fois de compétition et de communion. Puis ce sont les Jeux de Rio qui nous rassembleront autour des valeurs de l’olympisme et nourriront en chacun le désir d’accueillir en 2024 des sportifs de toutes les origines et de tous les horizons. Mais c’est également au quotidien que se découvrira, pour tous les Parisiens, la magie du sport. Sur un espace public qui tend à devenir chaque jour davantage un espace commun, chacun aura la possibilité de vivre le sport non pas comme un spectacle mais comme une découverte et une conquête personnelles. Les 500 équipements municipaux ouverts tout l’été permettront à chacun de trouver dans la pratique sportive l’occasion à la fois de vivre mieux et de vivre ensemble.

C’est dans cet esprit de cosmopolitisme et de partage que nous abor-dons notre candidature pour accueillir les Jeux Olympiques en 2024. Notre succès repose avant tout sur les rêves de chacun d’entre nous : sportifs d’un jour et sportifs de toujours, amateurs et professionnels, enfants et adultes. C’est à chacun d’entre vous de donner consistance à notre rêve commun.

Ce rêve permet à notre ville de faire rayonner les valeurs fondamen-tales qu’elle partage avec le sport : le dépassement de soi dans le respect de l’autre, l’égalité face à la règle commune et la fraternité dans l’épreuve.

Donner consistance à notre rêve commun

DR

« Notre succès repose avant tout sur les rêves de chacun d’entre nous : sportifs d’un jour et sportifs de toujours, amateurs et professionnels, enfants et adultes. »

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ÉchangesLE tandEm Paris-nEw YorkAprès Londres l’an passé, c’est au tour de New York de joindre sa créativité à celle de Paris. De part et d’autre de l’Atlantique, Parisiens et New-Yorkais pourront ainsi profiter, de juin à octobre, de rencontres dédiées au cinéma, à la musique, au théâtre… Parmi les temps forts parisiens, Paris Hip Hop (du 31 mai au 5 juin), deux concerts au centre culturel Mona-Bismarck (16e, les 2 et 9 juin) ou encore le Festival Paris-New York au centre musical Fleury-Goutte-d’Or-Barbara (18e, du 16 au 18 juin). Et, le 9 juillet, le Centquatre (19e) propose une nuit spéciale sur « Big Apple ». n

_ Quefaire.paris.fr

FestivalL’art au coin dE La ruEChaque année, le festival Paris quartier d’été essaime l’art sous toutes ses formes dans les rues de la capi-tale pendant l’été. Du 14 juillet au 7 août, il sera question de musique, de danse, de théâtre et de cirque, du centre aux périphéries, sur les places, dans les parcs… Côté programmation, découvrez la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz revisitée par les musiciens de l’ensemble Le Balcon, un hom-mage à la chorégraphe Pina Bausch, les jongleurs de pommes de Gandini Juggling, une pièce mythique de William Forsythe, Arturo Fuentes (photo)… n

_ www.quartierdete.com

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cultureQuand Paris sE LivrEParcourir Paris de livre en livre, à la rencontre de celles et ceux qui font de la capitale un écrin de culture, tel est l’objectif du Pari des libraires. Le 3 juin, à partir de 16 h et jusqu’à la tombée de la nuit, près d’une centaine de librairies parisiennes indépen-dantes accueillent expositions, concerts, dédicaces… La seconde édition de cet événement, coorgani-sée par la Ville et l’association Paris Librairies, est parrainée par Riad Sattouf (photo), qui sera le 2 juin à 19 h à la Maison de la poésie (3e) pour une rencontre avec le public. n

_ Quefaire.paris.fr/leparideslibraires

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Handicapun mois ExtraordinairELe pari du Mois Extra Ordinaire organisé par la Ville ? Sensibiliser les Parisiens à tous les handicaps. Du 1er au 30 juin, l’art, le sport ou encore les loisirs sont déclinés sur le thème « Performances ». Parmi les temps forts, la Nuit de l’accessibilité à l’Hôtel de Ville (4e) le 11 juin, coorganisée avec l’association Jaccede.com, un week-end consacré aux arts de la rue sur la place de la République (11e) les 11 et 12 juin ou encore un village sport et handicap sur cette même place, les 25 et 26 juin. Des manifestations vous attendent également dans les mairies, les musées… n

_ tout le programme sur Paris.fr

Paris Plagesun ÉtÉ LEs PiEds dans L'EauParis Plages vous donne rendez-vous cette année du 18 juillet au 21 août sur les quais de la rive droite et sur le bassin de la Villette (19e), où vous pourrez vous essayer au pédalo, au roller tube, à la barque ou encore au kayak. Du 20 au 23 juillet, sur le parvis de l’Hôtel de Ville (4e), place à la musique avec les concerts Fnac Live. À l’affiche, notamment, Yael Naim, William Sheller ou encore Keren Ann. Enfin, du 5 au 21 août, les Jeux Olympiques de Rio seront retransmis sur grand écran sur le parvis de l’Hôtel de Ville et accompagnés de multiples animations aux couleurs du Brésil. n

_ Quefaire.paris.fr/parisplages

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FestivitésPLEins FEux sur LE 14-JuiLLEt !Les belles bleues et les belles rouges illumineront cette année le ciel de la capitale sur le thème « Paris en fête ». Le 14 juillet, rendez-vous sur le Champ-de-Mars (7e) pour assister à un grand concert gratuit de l’Orchestre philharmonique de Radio France qui précédera le spectacle pyrotechnique dès 20 h 45. Le feu d’artifice sera tiré à 23 h. Une expérience toujours unique pour les petits comme pour les grands ! n

_ Paris.fr/14juillet

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Gérard sanz/Mairie de paris Gérard sanz/Mairie de paris

Des lieux toujours plus nombreuxSe baigner dans une piscine clas-sée aux Monuments historiques, jouer au tennis sur terre battue, ramer sur un bassin situé en face des terrasses des cafés ou s’éclater dans un skatepark ultra-moderne, les équipements sportifs parisiens ne manquent pas de variété. On en compte aujourd’hui près de 500 municipaux, dont une tren-taine de stades, une cinquantaine de piscines et pas loin de 150 gym-nases et salles de sport. Des infras-tructures en constante augmen-tation. Depuis 2001, plus de 70 équipements ou aménagements ont ainsi été créés, et cette année les gymnases Delessert (10e), Su-chet et Géo-André (16e), Saus-sure (17e) ainsi que la salle de sport Bréguet-Sabin (11e) mettront de

nouveaux lieux à disposition des sportifs. Dans les années à venir, piscines, terrains de tennis cou-verts ou encore pistes cyclables verront également le jour pour répondre à une demande de plus en plus forte.

Et comme le sport évolue et voit l’apparition régulière de nouvelles disciplines, Paris investit dans les pratiques naissantes, à l’image de la glisse ou encore plus récemment du parkour. Cette activité, qui consiste à se déplacer dans l’espace urbain le plus rapidement possible, possède désormais son premier site d’initiation et d’entraînement :

le Centr’Halles Park (1er). Pour aller plus loin, la Ville a même lancé en début d’année l’appel à projets « Paris, terrain de jeux », visant à mettre à disposition des acteurs du sport (fédérations, clubs…) quatorze sites actuelle-ment inoccupés, les candidats s’engageant à assurer la concep-tion, la réalisation et l’exploitation de leurs infrastructures.La décision a également été prise l’an passé d’étendre les horaires des salles de sport en nocturne. Au total, une cinquantaine de clubs ont pu bénéficier de ces amé-nagements avec une augmentation de plus de 4 000 heures de dispo-nibilité sur l’ensemble de la saison sportive. Ce fut le cas pour le club de volley-ball du Paris Amicale Camou, qui prolonge désormais ses entraînements et ses séances

Le sport gagne du terrain à ParisGrâce aux équipements et aux dispositifs proposés par la Ville, les Parisiens peuvent pratiquer un grand nombre de disciplines.

La Ville investit dans les nouvelles pratiques, comme le parkour.

vv Piscine écoresPonsable : Le premier bassin nordique (en extérieur) a été inauguré à la piscine de la Butte-aux-Cailles (13e). son eau sera chauffée dès l’automne grâce à la récupération de chaleur de serveurs informatiques. Paris.fr

Ci-dessus : coureurs dans un espace vert parisien. Ci-contre à gauche : espace de glisse urbaine (skatepark) sur la place de la bastille (11e).

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de « volley loisirs » de 22 h à 23 h quatre soirs par semaine, au gym-nase Dupleix (15e). « Nous avons pu augmenter les créneaux à des-tination des jeunes en décalant les plages réservées aux adultes en soirée, explique son président, Marc Vantourout. Ce qui corres-pond davantage aux horaires impo-sés par le monde du travail actuel. » En contrepartie, le club assure la fermeture du gymnase.

la rue, nouvel espace de jeuÀ la pratique encadrée du sport s’ajoute aujourd’hui une forte demande d’équipements en accès libre. Selon une étude de l’Institut régional de développement du sport (IRDS), 60 % des Parisiens déclarent même exercer leur acti-vité sportive régulière dans l’es-pace public. Il en va de la course à pied dans les espaces verts, du football et du basket-ball sur les terrains d’éducation physique et de proximité, des aires de glisse comme celle située dans la rue Léon-Cladel (2e), des murs d’esca-lade en plein air, des tables de ping-pong ou encore des terrains de pétanque .Le budget participatif a révélé que les Parisiens en souhaitent davan-tage. La Ville s’est donc lancée depuis un an dans la création de

nouveaux équipements, dont plu-sieurs espaces de street workout (parcours composé de différents agrès). Sept sont ouverts ou sur le point d’ouvrir : dans les centres sportifs Georges-Carpentier (13e), Jean-Pierre-Wimille (16e), Louis-Lumière (20e) et Poissonniers (18e), dans les jardins Albert-Bartho-lomé et Brancion (15e), dans le square Paul-Paray (17e) et sur la promenade Ama lia-Rodri-gues (19e). S’ajoutent à cela quatre points fitness, rue Ménars (2e), dans le square Gaston-Monner-ville (6e), dans le centre sportif Poissonniers et sur la promenade Amalia-Rodrigues.Accessibles à toute heure et des-tinées à un large public, ces ins-tallations permettent également de résoudre un problème majeur

dans la pratique régulière d’un sport : la proximité. Premiers concernés, puisque leur activité commence au pied de leur im-meuble, les amateurs de course à pied verront ainsi dans les années à venir l’aménagement de nou-veaux parcours dans l’espace ur-bain. À commencer par la piéto-nisation prochaine des berges de la rive droite de la Seine sur 3,3 ki-lomètres, trois ans après celle de la rive gauche, aujourd’hui dotée d’un mur d’escalade, d’une piste d’athlétisme de 100 mètres de long et d’un parcours sportif s’étendant sur une distance de 2,3 kilomètres.

les jeunes Parisiens, premiers concernésUn accès au sport pour tous, dans tous les quartiers, voilà aussi

Marc Verhille/Mairie de paris

Émilie Chaix/Mairie de paris

vv bercy 2 : D’ici à 2021, la Ville va construire une seconde salle multisports près de l’AccorHotels Arena (ex-Bercy). En cas d’attribution des Jeux olympiques et paralympiques 2024, elle accueillerait le volley-ball et la lutte, et le reste du temps les clubs résidents parisiens de handball et basket-ball.

Ci-contre : Mur d’escalade au centre sportif Jules-ladoumègue (19e) et street workout au centre Georges-

carpentier (13e). Ci-dessous : Parkour au centr’Halles Park (1er).

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QuanD les Piscines se MoDernisentLes piscines parisiennes ont du succès. Même trop. Avec une hausse de 46 % de fréquentation en moins de quinze ans, elles ne correspondent plus toujours aux attentes des usagers. Adopté l’année dernière, le plan « Nager à paris » vise ainsi à améliorer la pratique de la natation dans les années à venir. Modernisation du parc existant, création de nouveaux équipements, extension des horaires d’ouverture dans certains lieux – dès 7 h et jusqu’à 22 h – ou encore renforcement des activités et amélioration des bassins sont autant de mesures qui commencent déjà à voir le jour.

_ Paris.fr/piscines

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sophie robichon/Mairie de parisGérard sanz/Mairie de paris

l’objectif de la Ville. Pour y répondre, celle-ci propose des dis-positifs gratuits ou à faible coût, principalement pour les jeunes. Certains se déroulent toute l’an-née, en dehors des vacances sco-laires. C’est le cas du dispositif Sport découverte initiation, qui permet aux enfants de 7 à 17 ans de pratiquer gratuitement de nom-breuses disciplines dans les centres sportifs parisiens chaque mercredi après-midi, de 14 h à 17 h.D’autres activités, cette fois en semaine le midi ou le soir, sont proposées sous l’appellation Sport découverte de proximité. Elles sont aussi gratuites. Tout comme les ateliers sportifs dans le cadre de l’aménagement des rythmes éducatifs, qui s’adressent aux plus petits (6-12 ans) scolarisés au sein

des écoles publiques parisiennes. Ces ateliers se tiennent les mardis et vendredis de 15 h à 16 h 30.Payants en fonction du quotient familial et en partenariat avec l’Union sportive des écoles pri-maires (Usep), les Mercredis du sport offrent quant à eux des séances tous les mercredis de 13 h 30 à 17 h 30 à destination des 6-12 ans. Ces derniers peuvent aussi s’ins-crire aux Ateliers bleus sportifs, les lundis, mardis, jeudis et ven-dredis de 16 h 30 à 18 h. Ce dis-positif payant, là aussi en fonction du quotient familial, leur permet de s’exercer à des disciplines qu’ils n’ont pas l’occasion de pratiquer régulièrement dans le cadre sco-laire, comme l’escrime, le roller, le karaté ou encore le tir à l’arc.

Durant les vacances scolaires, des stages sont également proposés. Ceux de Sport découverte va-cances, à partir de 7 ans, se dé-roulent sur des demi-journées, sur inscription gratuite.

Plus intenses, ceux des Écoles municipales des sports durent une semaine, du lundi au ven-dredi, de 9 h 30 à 17 h, avec déjeu-ner inclus. Payants, ils sont calcu-lés en fonction du quotient familial et fonctionnent en parte-nariat avec des clubs ou des comi-tés sportifs. Ils permettent aux enfants de 8 à 16 ans de s’initier ou d’approfondir un sport en par-ticulier, ou encore de mixer la pratique d’une discipline avec la découverte de plusieurs autres tout au long de la semaine. « L’objectif de ces stages est aussi de sensibili-ser les enfants aux notions de par-tage, de cohésion et de savoir-être », précise Alexis Cocheteux, coor-dinateur d’un Hand’stage à des-tination des handballeuses, conçu par l’association Éduc’Hand. Une des multiples facettes du sport pratiqué à Paris. n

_ Paris.fr/sport

« sensibiliser les enfants aux notions de cohésion et de savoir-être. »

Ci-dessus : basket, sur le terrain des Haies (20e). Ci-contre : nouveau bassin nordique (13e).

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vv billets offerts : Cette année, les enfants des clubs amateurs et les jeunes issus des quartiers populaires ont pu profiter d’un accès gratuit à plusieurs manifestations sportives (matchs du psG, du stade français ou encore du paris Volley) grâce aux 23 000 places distribuées gratuitement par la Ville.

À saVoir

il n’y a Pas D’âGe Pour faire Du sPort !Envie de pratiquer les arts martiaux, de s’initier à la marche nordique ou même de reprendre le tennis ou l’aquagym ? passé l’âge de 55 ans, vous bénéficiez de la carte senior +, qui donne accès gratuitement à près d’une vingtaine d’activités. pour en profiter, inscrivez-vous jusqu’au 30 juin ou tous les jeudis de septembre dans chacun des sites de pratique. La carte est valable pour une saison sportive d’un an (hors vacances scolaires). Les cours, en accès libre mais sous réserve de places disponibles, durent entre 45 minutes et 1 heure.

_ Paris.fr

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vv Hors-série Du MaGaZine àparis : Durant l’UEFA EUro 2016, retrouvez notre numéro spécial sur la compétition, ses événements parisiens et la pratique du football dans la capitale (disponible dans les mairies d’arrondissement, bibliothèques, centres d’animation… ou encore dans la « fan-zone » tour Eiffel). Paris.fr/aparis

Difficile de ne pas entendre parler de ballon rond dans les rues de Paris en ce début

d’été. La capitale a vu les choses en grand pour célébrer le troisième événement sportif mondial en termes de notoriété. À commencer par la « fan-zone » tour Eiffel, la plus grande de France, installée au pied de la Dame de fer (7e), et qui peut accuei l l ir jusqu’à 92 000 personnes. Non loin de là, les berges de la Seine ont été trans-formées en véritable village euro-péen. Concerts, rencontres, expo-sitions, démonstrations culinaires et ateliers linguistiques animent cet espace occupé par les pavillons des vingt-quatre pays participant à l’EURO.

De nombreux événements culturelsDe la gare Montparnasse (15e) à la place de la Bastille (11e), le foot-ball occupe même le pavé avec le Paris Sports Parc, un village iti-nérant doté d’un terrain et de plu-sieurs ateliers ludiques autour du

football. Quant aux champions de la discipline, ils ont pris possession des grilles de l’Hôtel de Ville (4e) avec une exposition qui leur est consacrée. Enfin, si vous êtes de passage par la gare du Nord (10e) le 8 juin, ne manquez pas de jeter un œil au train de la Tournée du Trophée de l’EURO et à ses quatre wagons-exposition.Et la culture dans tout ça ? Les équipements de la Ville ont pris la balle au bond en programmant une multitude d’événements. Le 21  juin, le match qui oppose l’Espagne à la Croatie sera notam-ment projeté sur un écran géant

dans la grande salle de la Philhar-monie (19e) où deux formations musicales vibreront aux actions du match. Du 6 au 10 juillet, le Carreau du Temple (3e) s’animera autour de la culture foot de façon décalée. Les 2 et 3 juillet, le Cent-quatre (19e) organisera quant à lui le Fun Foot Festival, grande fête populaire autour du ballon rond. À noter encore, jusqu’au 9 juillet, la participation de nombreuses bibliothèques municipales dans lesquelles sont programmés tournois de jeux vidéo, ateliers, concours ou encore conférences. n

_ Paris.fr/uefaeuro2016

uefa euro 2016

Un mois complètement foot !Ville hôte de l’euro 2016, Paris accueille de nombreuses manifestations sportives et culturelles, du 10 juin au 10 juillet.

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faites Vos Jeux !Le comité de candidature paris 2024 pour les Jeux olympiques et paralympiques propose une concertation jusqu’au 30 septembre. Un site Internet dédié aborde trois grandes thématiques : « sport et société », « Développement économique et territorial » et « Jeux, fêtes et participation ». Les 100 meilleures idées seront étudiées pour être éventuellement intégrées au dossier de candidature. www.concertation.paris2024.org

pas moins de 92 000 supporteurs sont attendus dans la « fan-zone » tour Eiffel pendant l’EUro de football.

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Charlotte-Mai a fleuri le pied de deux arbres situés en bas de son immeuble.

CinémaSOUTIEN POUR lES SallES INdéPENdaNTESParis aime le cinéma ! Ainsi, 36 salles indépendantes, majoritairement classées art et essai, vont bénéficier d’une aide de 905 000 euros de la Ville de Paris. Répartis dans 13 arrondissements, ces établissements s’engagent à programmer les films en version originale et à mener des projets culturels. n

_ Paris.fr/cinema

MédiationUN NOUvEaU lIEU POUR lES faMIllESFavoriser le dialogue au sein des familles en cas de difficultés ou de séparation, tel est l’objectif de la Maison des liens familiaux. Soutenu par la Ville et géré par l’association Olga-Spitzer, le lieu propose un centre de ressources, un espace de rencontres, des visites en présence d’un tiers… n

_ 47, rue archereau (19e). Tél. 01 40 38 63 95. www.associationolgaspitzer.fr

RéouvertureaU Café flUCTUaT NEC MERgITUR

Un an après l’incendie qui l’a ravagé, le café Monde et Médias de la place de la République (11e) a rouvert ses portes au printemps et a été rebaptisé Fluctuat nec mergitur. Il accueille des conférences, des rencontres associatives, des débats citoyens ou encore des expositions artistiques. n

_ Ouvert tous les jours, de 7 h à 2 h. Tél. 01 42 06 42 81.

Charlotte-Mai, Marie et Kadi partageaient déjà leurs as-tuces pour faire pousser des

f leurs sur leurs balcons. Alors, quand la Ville a annoncé la créa-tion du permis de végétaliser, durant l’été 2015, les trois familles voisines se sont lancées dans l’aventure. Armées de leurs séca-teurs, arrosoir à la main, elles ont entrepris de fleurir le pied de deux arbres situés en bas de leur im-meuble, avenue Claude-Velle-faux (10e). Tournesols, potentilles, rosiers rugueux et fuchsias ont rapidement vu le jour sur ce trot-toir très fréquenté. « En plus de f leurir la rue, cela crée du lien social. Ceux qui aiment jardiner s’arrêtent, nous posent des ques-tions », souligne Charlotte-Mai.Pour obtenir son permis, il suffit de remplir le formulaire sur le site Paris.fr. Pieds d’arbres, potelets, jardinières mobiles, murs… le choix des lieux à végétaliser est large. Une fois le permis obtenu, un kit comprenant de la terre et des graines est disponible à la Mai-son du jardinage (12e).

Clément fait aussi partie des pre-miers bénéficiaires du dispositif. Et il a vu grand : ce sont treize pieds d’arbres qu’il a prévu de fleurir, au bord de l’avenue Ledru-Rollin (12e). « Il faut inciter les habitants à respecter la nature », commente-t-il.

Près de 300 Parisiens ont reçu leur permisUne démarche que partage Jean-Philippe Marcel, président de l’asso-ciation Le Potager de la lune, qui gère un jardin partagé dans le 2e ar-rondissement. La végétalisation, il connaît. Mais ce qu’il souhaite, son permis en main, c’est faire sortir la nature des jardins : « Il faut mettre du végétal là où l’on ne l’attend pas forcément. À la sortie du métro, en face des cafés… La nature doit gagner toute la ville ! » Ainsi, depuis près d’un an, près de 300 Parisiens ont reçu leur permis de végétaliser. Pour une ville plus verte. n

_ Maison du jardinage, 41, rue Paul-Belmondo, parc de Bercy (12e). Tél. 01 53 46 19 19. Paris.fr/vegetalisonslaville

Convivialité

Coup de « pousse » pour les Parisiensdepuis l’été dernier, la ville accorde sur demande un permis pour fleurir son quartier.

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Le 25 août, la Ville commémorera le 72e anniversaire de la Libération de Paris. Des hommages seront rendus à la porte d’Orléans (14e) et à la gare Montparnasse (15e). Une plaque sera dévoilée sur la façade de l’Hôtel de Ville (4e) en mémoire des combats qui se sont déroulés fin août 1944. n

_ Paris.fr

Budget participatifCONSUlTEz lES PROjETS EN lIgNEPour l’édition 2016 du budget participatif, 3 158 projets ont été proposés par les Parisiens. Après les ateliers de co-construction entre riverains et le travail de faisabilité technique et financière réalisé par la Ville de mars à juin, vous pourrez consulter les projets retenus à partir de juillet. Ces derniers seront soumis au vote en septembre. n

_ Budgetparticipatif.paris.fr

ConcertationvERS la PIéTONISaTION dES BERgES RIvE dROITEUne enquête publique sur le projet de piétonisation de la voie Georges-Pompidou sera menée tout au long du mois de juin dans les mairies des 1er, 4e, 7e et 12e arrondissements. Venez donner votre avis ! Les conclusions de cette concertation seront soumises aux élus à l’automne. n

_ Paris.fr

Sortie, fête : pour beaucoup, la nuit est synonyme de divertissement. Mais pour

d’autres, c’est le moment de se reposer. Ainsi, en 2010, la Ville a initié les États généraux de la nuit, puis a mis en place, en 2014, le Conseil parisien de la nuit. En lien avec les mairies d’arrondissement, les commissariats, les établisse-ments et les riverains, un dispo-sitif de mesure des nuisances so-nores développé par Bruitparif

sera expérimenté cet été aux abords du canal Saint-Martin (10e, 11e), près du port de la Gare (13e), sur la place Sainte-Catherine (4e) et près du Carreau du Temple (3e). L’objectif ? Mesurer le respect des engagements des établissements à ne pas dépasser le niveau légal de bruit, aider par SMS les exploi-tants à gérer leurs clients et amé-liorer les interventions des agents de la Ville et de la police. n

_ Paris.fr

Citoyenneté

Quand vient la nuit…

Le bus itinérant de la Ville propose une aide gratuite et sans rendez-vous.

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vous aider à remplir vos dos-siers et formulaires, vous informer sur les prestations

du Centre d’action sociale de la Ville de Paris ou encore vous ac-compagner dans vos démarches sur Internet (demande d’actes d’état civil, inscription sur les listes électorales, obtention de la carte citoyenne…), voici quelques-uns des services proposés par le bus baptisé « Ma mairie mobile ». Expérimenté depuis le mois d’avril dans les 19e et 20e arrondisse-ments, il a pour objectif de facili-

ter les démarches administratives des Parisiens.Face au sentiment d’isolement ressenti par certains habitants, en raison notamment de leur éloi-gnement géographique ou de dif-ficultés à maîtriser le langage administratif, « Ma mairie mo-bile » propose une aide gratuite, et sans rendez-vous. Cela fait par-tie des 70 mesures du grand plan de modernisation des services publics parisiens engagé par la municipalité. n

_ Paris.fr

Services publics

La Mairie devient mobileUn bus reçoit les Parisiens pour les aider dans leurs démarches administratives.

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Avec près de 500 parcs et jar-dins répartis sur plus de 2 000 hectares, Paris re-

gorge d’écrins de verdure qui s’animent aux beaux jours. Que vous soyez seul, à deux, en famille ou entre amis, à la recherche d’un coin de lecture, passionné de jar-dinage ou amateur de musique, les espaces verts vous proposent tout l’été des animations variées.

AVEC LES ENFANTS. Ce n’est pas parce que l’on est en ville qu’on ne peut pas se croire de temps en temps à la ferme. Et, justement, poules, lapins et moutons de la Ferme de Paris donnent cet été rendez-vous aux Parisiens une fois par mois dans un jardin. Venez découvrir le « tractopoules » ou l ’écopâturage les mercredis

22 juin au square du Temple (3e), 6 juillet au jardin de Reuilly (12e) et 31  août au square de la Roquette (11e), de 10 h 30 à 16 h 30.Par ailleurs, parce que les bons réflexes s’acquièrent tôt, la Ville propose aux enfants de s’initier aux modes de transport respec-tueux de l’environnement. P’tit Vélib’ vous donne donc rendez-vous dans le bois de Boulogne (16e), sur les berges de Seine (7e) et le long du canal de l’Ourcq (19e), où vous pourrez louer quatre modèles de vélos, pour les 2-8 ans.Pour les plus calmes, une quaran-taine de bibliothèques municipales proposent chaque été des lectures au vert et en plein air, dans le cadre de l’opération « Bibliothèques hors les murs ». Gratuites et sans inscriptions, ces séances ont pour

objectif de familiariser les familles à l’univers du livre et de leur faire découvrir les bibliothèques de leur quartier.Enfin, chaque mercredi, du 8 juin au 28 septembre, le festival musi-cal Les Pestacles vous attend au Parc floral (12e). Au programme : des concerts à partir de 5 ans, des ateliers parents-enfants, des ate-liers de jardinage… Il y en a pour tous les publics et tous les goûts !

_ Paris.fr, Blog.velib.paris.fr/ ptit-velib, Bibliotheques.paris.fr, www.lespestacles.fr

POUR LES MÉLOMANES. Côté musique, le Parc floral (12e) pro-pose deux festivals incontour-nables. Tout d’abord, du 11 juin au 31 juillet, la scène du Paris Jazz Festival accueille de grands noms,

Loisirs

Des parcs et jardins animés tout l’été !Festivals, expositions, animations variées… Voici une sélection des activités proposées dans les espaces verts parisiens.

Émilie Chaix/Mairie de Paris Sophie Robichon/Mairie de Paris

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tels que Sylvain Rifflet ou le Sur-natural Orchestra. Puis, du 6 août au 18 septembre, les amateurs de musique classique sont invités à découvrir la programmation de Classique au vert, sur le thème des « Voyages inattendus ». Jeunes talents et solistes internationaux y interpréteront tous les genres du classique, du récital au chant, du répertoire symphonique à la musique de chambre, en plein air.Enfin, toujours au cœur du bois de Vincennes, We love green, une manifestation engagée en faveur du développement durable, ac-cueillera de grands noms du rock, du folk et de la pop électro, parmi lesquels PJ Harvey, qui se produira les 4 et 5 juin.

_ www.parisjazzfestival.fr, Classiqueauvert.paris.fr, www.welovegreen.fr

POUR LES CINÉPHILES. L’été, les écrans sortent des salles obscures ! Du 29 juillet au 14 août, le Forum des images organise le festival Cinéma au clair de lune, qui pro-pose douze projections en plein air dans tout Paris à la tombée de la nuit. Les amoureux de courts-métrages ont quant à eux rendez-vous dans le parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge (19e) du 26 août au 3 septembre pour le festival Silhouette, avec une sélection de films courts internationaux : fic-tions, documentaires, clips…Enfin, le parc de la Villette (19e) propose également vingt séances de cinéma en plein air, du 13 juil-let au 21 août, sur le thème « Dress code » consacré à la variété des costumes utilisés sur grand écran. Au programme, notamment : Gravity d’Alfonso Cuarón, Jour

de fête de Jacques Tati, Star Trek de J. J. Abrams ou encore Casino Royale de Martin Campbell.

_ www.forumdesimages.fr, www.association-silhouette.com, www.lavillette.com

POUR LES AMATEURS DE NATURE. Les passionnés de verdure sont invités à se rendre au bois de Vin-cennes (12e) qui, le temps des moissons, revêt un véritable air de campagne. Les céréales récol-tées serviront à nourrir les ani-maux domestiques du bois et de la Ferme de Paris ainsi que les oiseaux sauvages, l’hiver.Envie de prolonger votre sortie après le coucher du soleil ? Cela tombe bien : 50 % de la surface des espaces verts restera ouverte jour et nuit tout l’été (les vendredis et samedis en juin, et toute la se-maine du 1er  juillet au 3 sep-tembre).

ET AUSSI… Éléments embléma-tiques du patrimoine des parcs et jardins parisiens, les kiosques à musique ont été rénovés par la Ville et, à l’issue d’un appel à pro-jets lancé en novembre dernier, près de 500 idées ont été retenues pour leur animation, jusqu’au 31 décembre. Des activités mul-tiples et variées sont au pro-gramme. n

_ Paris.fr/kiosques

Lecture, ferme mobile, concerts ou encore prêt de vélos pour les plus jeunes, il y en a pour tous les goûts dans les jardins parisiens !

Abaca Press Jean-Baptiste Gurliat/Mairie de Paris

ZOOM

Où PIqUE-NIqUER ?Pique-niquer dans un espace vert parisien, c’est possible, à condition de respecter quelques règles. Les pelouses sont accessibles du 15 avril au 15 octobre. En dehors de cette période, elles sont dites « en repos hivernal ». Les pique-niques individuels et familiaux de moins de 30 personnes sont autorisés, mais les feux, barbecues et boissons alcoolisées sont interdits. Tout repas rassemblant plus de 30 personnes doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de la Ville. Quant aux détritus, ils doivent être jetés dans les poubelles adéquates.

_ Paris.fr/piquenique

vv PRÉVENTION : Les tiques sont de retour ! Cet acarien peut transmettre la maladie de Lyme. En cas de morsure, retirez-le avec un tire-tique, en évitant de l’écraser ou de le casser. Si des douleurs, des rougeurs ou de la fièvre apparaissent, consultez un médecin. www.francelyme.fr

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déplacements

La Ville de Paris a adopté un plan pour la qualité de l’air en février 2015. Depuis sep-

tembre, les poids lourds et les autocars les plus polluants ne peuvent plus circuler. À compter du 1er juillet 2016, les voitures et utilitaires légers antérieurs au 1er janvier 1997 et roulant à l’es-sence et au diesel, ainsi que les deux-roues motorisés antérieurs au 1er juin 2000, ne pourront plus rouler dans la capitale la semaine, entre 8 h et 20 h. Cette mesure, progressive jusqu’en 2020, vise à réduire la circulation des plus gros émetteurs d’oxyde d’azote et de particules fines. Ces dernières sont en effet déclarées « cancérogènes certains » par l’Organisation mon-diale de la santé, sans compter les nombreuses affections respira-toires qu’elles provoquent.

Un an d’abonnement Vélib’ offertLes particuliers concernés par cette mesure bénéficieront d’aides de la Ville pour pallier l’abandon de leur véhicule. Soit un an d’abonnement Vélib’ et la prise en charge partielle du passe Navigo

à hauteur de 400 euros, soit la même somme pour l’achat d’un vélo. La Ville offre également une réduction de 50 % sur l’abonne-ment annuel d’Autolib’ et un cré-dit de 50 euros de trajet prépayé. Enfin, les copropriétaires qui ins-talleront des recharges pour voi-tures électriques ou des abris à vélo se verront rembourser la moi-tié de leurs travaux.Rappelons également que les solu-tions de transport alternatif, no-tamment électrique, ont été ré-cemment renforcées. Outre Autolib’, Utilib’ ou encore le Ser-vice de véhicules partagés (SVP), la Ville a inauguré début janvier le premier des 180 points de re-charge électrique Belib’. Ces bornes universelles situées sur la voie publique permettent de re-charger tout véhicule électrique. Enfin, avec la carte « Véhicule basse émission », le stationnement est gratuit dans la capitale pour les voitures électriques, au gaz ou hybrides durant deux heures pour les visiteurs et sept jours consécu-tifs pour le stationnement rési-dentiel. n

_ Paris.fr/stoppollution

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TramwayLe T3 à La conqUêTe de L’oUesTLe chantier du prolongement du tramway T3 de la porte de la Chapelle (18e) à la porte d’Asnières (17e) démarre. Le premier rail de ce nouveau tronçon de 4,3 kilomètres sera posé en juin. La mise en service interviendra, quant à elle, à l’automne 2018. D’ici là, le service de bus desservant les quartiers concernés sera renforcé. n

_ Tramway.paris.fr

dispositifLa rUe aUx PiéTons !

Après le succès de la première édition de la Journée sans voiture, en septembre dernier, la circulation des véhicules à moteur sera de nouveau interdite le dimanche 25 septembre, de 11 h à 18 h. Le périmètre sera élargi, avec à la clé une baisse des niveaux de pollution dans la capitale. n

_ Paris.fr

nouveautédémarrage imminenT PoUr ciTyscooTAprès une phase d’expérimentation concluante, le service de location de scooters électriques en libre-service, Cityscoot, démarre cet été. Mille scooters seront ainsi progressivement déployés dans la capitale durant les prochains mois. Le service sera ouvert tous les jours, de 7 h à 1 h, à toute personne de plus de 20 ans pouvant légalement conduire un cyclomoteur. n

_ www.cityscoot.eu

circulation

Ce qui change au 1er juilletPour améliorer la qualité de l’air, de nouvelles mesures entrent en vigueur cet été.

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Après « Réinventer Paris », réin-ventons la Seine ! Trois villes, Paris, Rouen et Le Havre, ont ainsi lancé en mars dernier un appel à projets international dans le but d’accueillir les initiatives auda-cieuses, créatives et innovantes. Objectif : renforcer l’attractivité et le rayonnement des territoires concernés en inventant de nou-velles façons de vivre sur et au bord de l’eau. Près de quarante sites,

comme les ports de Tolbiac (13e), de Montebello  (5e), le tunnel Henri-IV (4e) ou encore la halle de Rouvray (19e), seront mis à dis-position des innovateurs du monde entier (architectes, urba-nistes, acteurs économiques, start-up, artistes, designers, paysa-gistes…). La mise en œuvre des projets est prévue à partir du prin-temps 2017. n

_ www.reinventerlaseine.fr

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urbanisme

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Paris, Rouen et Le Havre réinventent la Seine

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Paris va réaménager ses grandes placesdans quelques années, ces lieux accorderont davantage de place aux piétons, aux circulations douces ainsi qu’à la végétalisation.

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La place de la Nation (12e) figure parmi les places qui seront rénovées d’ici à 2020.

après plusieurs mois de concertation, les projets de réaménagement de sept

grandes places parisiennes ont été

précisés. D’ici à 2020, les places de la Bastille (4e, 11e, 12e), du Pan-théon (5e), de la Madeleine (8e), de la Nation (11e, 12e), d’Italie (13e),

des Fêtes (19e) et Gambetta (20e) accorderont en moyenne 50 % d’espace supplémentaire pour les piétons et les circulations douces. Elles accueilleront également de nouveaux usages imaginés et conçus par les Parisiens, devien-dront des lieux de vie, de ren-contres et de partage, à l’architec-ture valorisée, où la place de la nature sera renforcée.

Les projets seront choisis dès novembreL’appel à projets qui vient d’être lancé permettra de désigner dès novembre 2016 l’installation sur les sept places de collectifs réunis-sant habitants, architectes, urba-nistes, paysagistes ou encore mé-diateurs culturels. Ils seront chargés d’élaborer la construction d’équipements accueillant activi-tés sportives, culturelles et artis-tiques, végétalisation, espaces de détente, de jeu et de travail… Début des travaux en 2017 ! n

_ Paris.fr/grandesplaces

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À partir des vacances d’été 2016, l’inscription préalable des enfants dans les centres de loisirs devient obligatoire. Cette mesure permet de mieux préparer les activités et de mieux accueillir les enfants. Elle permet également d’ajuster les commandes des repas au plus près des besoins et d’éviter le gas-pillage alimentaire.Du 6 au 20 juin, via le portail Facil ’Familles, les parents doivent donc inscrire leurs enfants à la

journée, pour les mois de juillet et d’août. Une seconde période d’inscription sera ouverte du 1er au 15 juillet pour le mois d’août. Une majoration de 30 % sera appliquée aux familles qui n’auront pas effec-tué cette démarche. Pour les va-cances suivantes et les mercredis après-midi, les informations se-ront publiées sur le site Facil’ Familles et affichées dans les écoles. n

_ Facilfamilles.paris.fr, Paris.fr

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vv Jeux en Plein air : Du 15 juin au 15 septembre, R’ de jeux, la ludothèque à ciel ouvert, reprend ses quartiers sur la place de la République (11e). Elle met à disposition une centaine de jeux de société du monde entier. Paris.fr

Centres de loisirs

La préinscription devient obligatoire

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Hola, me llamo Sophia. ¿Cómo te llamas? » Ce mardi après-midi, à l’école maternelle

située au 13, rue de l’Ouest (14e), les quatorze enfants âgés de 4 à 6 ans de l’atelier périscolaire d’éveil à l’espagnol se remémorent spontanément comment se pré-senter. Bientôt, ils le feront en direct par visioconférence auprès des petits écoliers madrilènes avec

lesquels ils échangent par blogs interposés. En attendant, au-jourd’hui, Elena Garcia, 27 ans, animatrice bilingue, leur fait dé-couvrir l’univers du célèbre écri-vain Miguel de Cervantes sous forme de jeux et de coloriages. Elle ne s’exprime qu’en espagnol. « À cet âge, les enfants ne traduisent pas, ils s’adaptent très vite à une autre langue. Je joue beaucoup avec

les signes, le mime… », explique-t-elle avec enthousiasme.Éveiller les enfants aux langues et aux cultures étrangères dès leur plus jeune âge, tel est l’objectif des projets « Classes Duo » développés par la Ville de Paris dans les écoles maternelles et élémentaires pari-siennes. Vingt échanges à distance ont ainsi été lancés avec des éta-blissements de grandes villes et capitales étrangères : New York, Lisbonne, Rome, Londres, Berlin, Naples et Madrid.

En outre, depuis la rentrée 2014, avec le dispositif « Déclic Lan-gues » mis en place dans 23 écoles des 6e et 14e arrondissements, ce sont 32 animateurs bilingues qui proposent sur les temps périsco-laires, voire extrascolaires (goûters et centres de loisirs), des activités ludiques en espagnol, anglais, allemand, portugais et italien. n

_ Paris.fr

Échanges

S’ouvrir au monde à l’écoleDes enfants des écoles parisiennes échangent à distance avec d’autres classes de grandes villes et capitales étrangères. reportage.

Des activités ludiques en espagnol, anglais, allemand, italien…

Dans cette maternelle, les enfants s’éveillent à l’espagnol de manière ludique.

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environnement

Sous les fraises. C’est sous ce doux nom que la start-up de Yohan Hubert a pris son

envol il y a trois ans en candidatant à un appel à projets lancé par la Ville pour expérimenter la végé-talisation innovante. Avec un objectif un peu fou : recouvrir les toits de la capitale de fraisiers. Une initiative qui a abouti à la réalisa-tion d’une véritable production maraîchère sur les toits des Gale-ries Lafayette (9e). Il y pousse de-puis quelques mois non seulement des fraises, mais aussi des fram-boises, des tomates, des plantes aromatiques, des f leurs comes-tibles… Bref, un bel exemple d’agriculture urbaine.

Des fruits et légumes sur les toits parisiensCultivées sans engrais chimiques, ces productions sont vendues à des restaurants parisiens, et bien-tôt à la start-up Confiture pari-sienne, qui les commercialisera. Et le terreau semble fertile car Sous les fraises sème ces projets les uns après les autres. Cet été devraient

voir le jour plusieurs aménage-ments maraîchers sur les toits du BHV Marais (4e), rue Sorbier (20e), rue de Londres (9e), avenue des Champs-Élysées (8e) et à proximité d’Aubervilliers. « Aujourd’hui, il y a une vraie dynamique à Paris », analyse Yohan Hubert.Toujours dans ce même sillon, la Ville a lancé en avril dernier les appels à projets «  Les Paris- culteurs ». Quarante-sept sites parisiens sont ouverts à des pro-positions d’aménagements. Ces derniers ont été rendus disponibles grâce à la Ville de Paris et à vingt-trois partenaires, privés et publics, signataires de la charte « Objectif 100 hectares ». Cultures en bacs ou en pleine terre, toits végétalisés ou encore vergers, les « Paris- culteurs » ont l’embarras du choix. Les candidatures sont à déposer jusqu’au 4 juillet sur le site de l’ap-pel à projets*.Une fois sélectionnés par un jury international, les premiers amé-nagements verront le jour au début de l’année 2017. n

_ * www.parisculteurs.paris

nouveautéPariS Se mobiliSe Pour leS abeilleS

Pour lutter contre la menace qui pèse sur les insectes, le Conseil de Paris a approuvé en mars le plan « Ruches et Pollinisateurs ». Parmi les mesures, l’augmentation des lieux de végétalisation pour multiplier les ressources en nectar et en pollen, et la création de nouveaux ruchers et d’abris à pollinisateurs sur les toits des immeubles. n

_ Paris.fr

ConcoursbalConS FleuriSEn mars, 30 000 sachets de graines ont été distribués gratuitement aux Parisiens, via l’opération « Des graines à tous les étages ». Ces plantes attirent les insectes pollinisateurs et participent ainsi au développement de la biodiversité. Les plus belles plantations seront récompensées en juin. n

_ Paris.fr/desgrainesatouslesetages

biodiversitérenForCer la PlaCe De la nature en villeAprès un état des lieux et une concertation dans les arrondissements, la Ville élabore son nouveau Plan biodiversité. Parmi les objectifs d’ici à 2020 : l’implantation de végétation sur 30 hectares de plus, la création de 100 hectares de toitures et murs végétalisés ou encore la plantation de 20 000 arbres. n

_ Paris.fr

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agriculture urbaine

Devenez « Parisculteurs » !Pour lutter contre les effets de gaz à effet de serre, la ville développe la végétalisation.

Les fruits cultivés sur les toits parisiens sont notamment vendus à des restaurants.

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santé

Je passais dans le quartier, j’ai vu le camion de dépistage et je me suis dit que ce serait

bien que je le fasse. » Jean*, 26 ans, en ressort soulagé. Pour lui, le test est négatif. Mais ce n’est pas le cas pour tous. « En trois journées d’ac-tions, nous avons eu quatre cas de séropositivité », constate Nicolas Beyly, coordinateur au sein de l’association Aides, qui mène depuis 2011 des actions de pré-vention et de dépistage hors les murs dans plus d’une dizaine de lieux parisiens. Distribution de préservatifs, de fascicules d’infor-mation, dépistage anonyme et gratuit, les actions sont nom-breuses. « Chaque dépistage est précédé d’un entretien d’une ving-taine de minutes autour des prises de risques, explique Nicolas Beyly. En cas de contamination, nous apportons un soutien à la personne séropositive et l’orientons vers le milieu médical pour qu’elle puisse ensuite bénéficier de soins. »Car, même si les traitements per-mettent aujourd’hui aux malades de vivre presque normalement, l’épidémie sévit toujours. Ainsi, en février, la Ville a présenté, en concertation avec les acteurs asso-

ciatifs, médicaux et sociaux, sa stratégie de lutte contre la maladie. Objectif : éradiquer le sida de la capitale en 2030 et atteindre, dès l’année 2020, les « trois 90 » : 90 % de séropositifs diagnostiqués, 90 % traités et 90 % avec une maladie sous contrôle.

« La politique volontariste de la Ville va bien plus loin que de simples recommandations, commente France Lert, épidémiologiste et auteure du rapport sur lequel s’est appuyée la Ville. Cet engagement va permettre la coordination des acteurs et une intensification des actions menées. » Des objectifs réa-lisables selon Joséphine Ngahn-gono, coordinatrice chez Aides. « Tous les moyens sont mis en œuvre pour que cela réussisse, se réjouit-elle. Aujourd’hui, la priorité est le dépistage : il faut que les gens conta-minés le sachent. Et que le regard de la société change. » n

_ Paris.fr, www.aides.org* Le prénom a été modifié.

MobilisationUNE JOURNÉE POUR L’AUTISMELe 2 avril dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de l’autisme, la Ville a organisé avec une quinzaine d’acteurs une journée d’activités au Parc floral (12e). Objectif : soutenir la communauté associative pour faire évoluer les regards sur cette pathologie encore mal connue. n

_ Paris.fr

DémocratieVOTRE AVIS SUR LA SANTÉ À PARISAu printemps dernier, la Ville a lancé les Assises de la santé, un débat donnant la parole aux Parisiens, aux professionnels et aux membres de la société civile afin de réduire les inégalités d’accès à la prévention et aux soins, et d’échanger sur le rôle de la municipalité. n

_ Participez à la concertation en ligne sur Idee.paris.fr/assises-parisiennes-de-la-sante

ChaleurLE PLAN CANICULE

En cas de forte chaleur, la Ville déclenche le Plan canicule et met à disposition des personnes fragiles une cinquantaine de salles rafraîchies. Inscrivez-vous sur le fichier « Chaleur extrême », vous serez contacté. Si la température grimpe, fermez vos volets, procurez-vous un ventilateur et informez vos proches en cas de fragilité. n

_ Inscription au 39 75, auprès des mairies d’arrondissement, des services sociaux et sur Paris.fr/seniors

« Une politique qui va plus loin que de simples recommandations. »

Prévention

Pour un Paris sans sidaReportage avec l’association Aides, qui organise des actions de sensibilisation dans la capitale.

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Être informé sur les risques est primordial pour lutter contre la maladie.

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Rendez-vousLE PARIS DE DEMAIN

Les acteurs de la création et de l’innovation se réunissent du 9 au 12 juin à la Gaîté-Lyrique et au Carreau du Temple, à l’occasion du festival Futur en Seine. Démonstrations, workshops, rencontres, apéros networking et ateliers gaming pour les 8-12 ans vous feront explorer le monde de demain. n

_ www.futur-en-seine.paris

IntercommunalitéUN RÉSEAU INNOVANTMettre en valeur et développer les quartiers populaires grâce à une communauté d’acteurs qui réinventent l’économie et le commerce sur ces territoires, tel est l’objectif de l’Arc de l’innovation. Lancée en décembre dernier par la Ville de Paris et une vingtaine de communes de l’Est parisien, cette initiative mise sur la coopération et l’investissement des collectivités partenaires. n

_ www.arcinnovation.fr

TransportLE TRAfIC fLUVIAL A LE VENT EN POUPE !La Ville et l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) ont signé un accord pour développer le trafic fluvial. Avec plus de 1 million de tonnes de marchandises qui transitent sur les canaux, ceux-ci constituent déjà une alternative au transport routier et aux émissions de gaz. n

Les sept étages qui accueillent l’Institut Pierre-Gilles-de-Gennes (IPGG) feraient rêver

plus d’un chercheur. Laboratoires lumineux, matériel dernier cri, salles de conférences f lambant neuves… L’immeuble du 6, rue Jean-Calvin (5e) offre depuis l’au-tomne dernier un écrin exception-nel aux 200 physiciens, chimistes et biologistes qui s’escriment à mettre en évidence toutes les pos-sibilités de la microfluidique, au-trement dit la science de la mani-pulation des f luides à l’échelle micrométrique. Une révolution semblable à celle de la microélec-tronique, qui s’applique à la santé, à l’énergie, à l’agroalimentaire et à la cosmétique. La mise en com-mun des talents et de l’expertise de quatorze équipes de recherche issues de quatre organismes de la Montagne Saint-Geneviève (École supérieure de physique et de chimie industrielles, Institut Curie, École normale supérieure et École nationale supérieure de chimie de Paris) a permis de créer l’un des instituts leaders mondiaux de la microfluidique sur une sur-face de 6 000 mètres carrés.

« Il était fondamental pour nous d’avoir à la fois ce bâtiment et de nous trouver sur le campus de la Montagne Sainte-Geneviève, sym-bole de la recherche scientifique française, explique Patrick Tabe-ling, directeur de l’IPGG. Cette création nous permet d’avoir da-vantage de moyens, de produire plus de thèses. C’est stimulant. »

L’IPGG doit permettre à la France de conquérir une place de choix sur l’échiquier mondial de cette nouvelle discipline. La Ville de Paris, en soutien à l’innovation et la recherche, a investi 38 millions d’euros dans cette opération. La plateforme technologique de 550 mètres carrés située au 5e étage ressemble, elle, à un laboratoire digne d’un film de science-fiction. Salle à empoussièrement contrôlé, pièce sans rayons UV, salle de contrôle cellulaire, les scientifiques bénéficient d’un espace unique ! n

_ www.institut-pgg.fr

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Un nouveau lieu

Les chercheurs de l’Institut étudient les possibilités de la microfluidique.

pour la scienceL’Institut Pierre-Gilles-de-Gennes a ouvert ses portes au cœur du 5e arrondissement. Reportage.

La Ville a investi 38 millions d’euros dans cette opération.

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Développer une économie plus responsable, c’est tout l’enjeu de l’économie cir-

culaire. La Ville y travaille et a lancé, en mars dernier, la seconde édition de l’appel à projets intitulé « Cap sur l’économie circulaire ». L’objectif : mettre en avant les associations qui proposent des solutions concrètes de réemploi et de réparation pour prolonger la durée de vie des produits et par-ticiper à la réduction des déchets. Les noms des trois lauréats de cette édition, qui se partageront une dotation de 40 000 euros, seront dévoilés en septembre prochain.En 2015, l’association Le Chaînon manquant – qui revalorise les invendus des traiteurs, restaura-

teurs et grandes surfaces pour les redistribuer aux Parisiens en difficulté  – figurait parmi les ré-compensés. Pour Julien Meimon, son directeur, « la dotation signi-ficative a permis de doubler les points de collecte et de redistribu-tion auprès des professionnels de l’alimentation et des associations caritatives ».

Une ressourcerie par arrondissementLa lutte contre le gaspillage ali-mentaire fait en effet partie des priorités de la Ville qui a adopté en décembre 2015 un plan afin de réduire ce gaspillage de moitié d’ici à 2025. L’autre objectif, fixé à l’horizon 2020, est d’implanter

une ressourcerie par arrondisse-ment, afin de collecter les objets et matériaux pour les recycler ou les revaloriser.Ouverte en septembre 2015, La Ressourcerie créative s’est instal-lée sur le site de l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, au 82, ave-nue Denfert-Rochereau (14e). L’association met en vente à tous les prix vaisselle, meubles, vête-ments, DVD, jouets, petit électro-ménager… Tous les objets sont issus de dons de particuliers. « Les gens veulent faire profiter à d’autres personnes de ce qui les encombre. Et les acheteurs sont tout aussi ravis d’acheter à petit prix », ex-plique Sabine Arrondelle, direc-trice du lieu. Fabienne, 50 ans,

Reportage photo : Émilie Chaix/Mairie de Paris

Donner du sens à l’économieLa Ville soutient les initiatives innovantes qui œuvrent pour le passage d’une société du jetable à une société du durable.

vv À LIRE : Épiceries alternatives, cafés associatifs, ressourceries créatives… Découvrez 120 lieux singuliers rendant Paris encore plus agréable à vivre. Paris solidaire, 120 lieux pour changer la vie, Pauline Bian-Gazeau et Apolline Guichet, Parigramme, 144 p., 9,90 €.

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s’est engagée comme bénévole. « J’aime que les choses ne se jettent pas, ça crée de l’économie sociale et du lien », commente-t-elle. Chaque samedi après-midi, la res-sourcerie organise, moyennant une participation, des ateliers créatifs (bijoux, coussins, produits ménagers naturels…), toujours à partir de matériaux récupérés.

Chic et solidaireOffrir une nouvelle vie pour des vêtements usagés tout en permet-tant à des personnes de se réinsé-rer dans le monde du travail, c’est également le concept de BIS Bou-tique solidaire, soutenu par la Ville. « Face au grand nombre d’habits collectés par le Secours catholique et les autres associa-tions, je me suis demandé de quelle façon les valoriser tout en créant de l’emploi pour des gens en diffi-culté professionnelle », raconte Rémi Antoniucci, à l’origine du projet. Le dernier centre de tri ayant vu le jour est situé dans le 19e arrondissement. Il a ouvert ses portes en 2012. Chaque jour, ce sont 6 000 vêtements qui transitent par cet atelier. Et, ce matin-là, ils sont une dizaine d’employés en

réinsertion à laver, repasser et recoudre. Depuis le début de l’aventure, ce concept a permis la création d’une centaine d’emplois. Dans un décor chic et contempo-rain, les vêtements sont rangés sur les portants. On y trouve des pièces griffées ainsi que des marques plus abordables et des accessoires, pro-messe de belles trouvailles propo-sées à des prix très raisonnables dans les boutiques des 3e et 19e ar-rondissements.

Une seconde vie pour les pavés parisiensSi la Ville soutient les acteurs asso-ciatifs de l’économie circulaire, elle tient aussi à montrer l’exemple.

Chaque année, lors des travaux réalisés dans Paris, environ 10 000 tonnes de granit sont récu-pérées. Ces matériaux sont alors recyclés, réutilisés sur d’autres chantiers ou, désormais, revendus à d’autres collectivités de la métro-pole du Grand Paris. « Ces maté-riaux ont notamment servi à la réalisation des tronçons du tram-way sur les boulevards des Maré-chaux ou du parc Clichy-Bati-gnolles (17e) », souligne Patrick Marchetti, de la Direction de la voirie et des déplacements. n

_ www.lechainon-manquant.fr, www.laressourceriecreative.com, www.bisboutiquesolidaire.fr, Paris.fr/economiecirculaire

Page de gauche et ci-dessous : BIS Boutique Solidaire (19e). À droite : Le Chaînon manquant, qui revalorise notamment les invendus des traiteurs. En bas à droite : La Ressourcerie créative (14e).

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VEnEZ fêtER La RéCUP’ !Les 18 et 19 juin, l’Espace des Blancs-Manteaux accueille la Fête de la récup’. Une manifestation créée pour faire découvrir aux Parisiens toute la richesse des ressourceries et des recycleries. Le public pourra se saisir d’un ou de plusieurs objets et aller sur des ateliers pour se rendre compte du parcours de recyclage (nettoyage, évaluation, réparation, mise en vente). Au programme également, des ateliers, des animations, des concerts, des conférences, une vente solidaire…

_ Rue Vieille-du-temple (4e). www.lafetedelarecup.org, Paris.fr

vv SOLIDaRIté : La Ville de Paris a lancé un appel à projets doté de 250 000 euros pour soutenir les associations qui ramassent les invendus alimentaires et les redistribuent auprès des plus démunis.

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Le Carreau du Temple accueille Second Square, tandis que les artistes du festival June Events présentent leurs créations.

PARIS DANSE. La 10e édition du festival June Events, créé par Ca-rolyn Carlson, se tient du 3 au 18 juin à la Cartoucherie (12e) ainsi que dans l’espace public et des lieux partenaires. Une program-mation musicale éclectique ac-compagnera les 38 étapes choré-graphiques du festival, grâce aux artistes venus de tous horizons. Au programme notamment, 55 de Radouan Mriziga les 3 et 4 juin, L’Aveuglement de Mylène Benoît le 9 juin, Contagion de Sébastien Laurent le 14 juin ou encore Extra Shapes de DD Dorvillier le 18 juin.

_ Réservation au 01 41 74 17 07. info@atelierdeparis.org

FARNIENTE. Du 11 au 13 juillet, le Carreau du Temple vous donne rendez-vous pour Second Square. Un événement aux animations variées : projections cinématogra-phiques nocturnes, ateliers de son et bruitage, yoga et gymnastique suédoise ou encore de la danse. Sans oublier les boutiques éphé-mères, les ateliers de customisa-tion et les déjeuners sur l’herbe.

_ Entrée libre. 4, rue Eugène-Spuller (3e). Tél. 01 83 81 93 30. www.carreaudutemple.eu

LA CHASSE EST OUVERTE ! Cette année, l’énigme sera sportive ! La Chasse aux trésors a lieu le 2 juil-

let et base son intrigue sur les valeurs du sport dans quinze ar-rondissements parisiens ainsi qu’à Saint-Denis et Aubervilliers (93). Votre mission ? Partir seul ou en équipe à la recherche des indices qui vous permettront d’accéder aux « trésors de Paris ». Cinquante parcours sont proposés.

_ Inscriptions gratuites. www.tresorsdeparis.fr

SOUS LES TROPIqUES. Le Carna-val tropical revient les 4 et 5 juin sur le thème « Sports et cultures du monde  », à l ’occasion de l’EURO de football. Initié par la Ville de Paris avec l’appui de la

Les incontournables de l’été parisienFestivals, chasse aux trésors, expositions, projections de films en plein air… Découvrez une sélection de rendez-vous à ne pas rater.

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Anne Sophie FremyRichard Nathanson, Londres/ADAGP, Paris 2016

Découvrez les peintures d’Albert Marquet au musée d’Art moderne et soutenez la lutte contre le sida lors du festival Solidays !

Fédération du carnaval tropical, il investit les rues depuis la place de la Bastille (11e) jusqu’au parvis de l’Hôtel de Ville (4e). Parmi les pays représentés cette année, la Chine, le Vietnam, le Brésil, la Colombie, l’Angleterre, les Pays-Bas… Plus de 4 000 danseurs et une trentaine de chars venus du monde entier sont attendus pour un défilé haut en couleur. Dépay-sement garanti !

_ www.carnavaltropicaldeparis.fr

AUX SONS DES FESTIVALS. Soli-days s’installe de nouveau du 24 au 26 juin sur la pelouse de Long-champ (16e) avec une program-mation rock, pop et électrique. Cypress Hill, DJ Snake, Feu ! Chat-terton, Flume ou bien encore Jain répondront présent pour ce ren-dez-vous engagé dans la lutte contre le sida. D’autres festivals rythmeront également l’été pari-sien comme La Plage de Glazart, qui promet du 2 juin au 1er octobre de nombreux concerts les pieds dans le sable, à la porte de la Vil-lette (19e). Sans oublier le festival Rhizomes et sa programmation musicale gratuite, dont vous pour-

rez profiter dans les jardins du 18e arrondissement, du 25 juin au 10 juillet.

_ quefaire.paris.fr

TOUS AUX MUSÉES ! Cet été, le musée d’Art moderne de la Ville de Paris (16e) met en lumière deux artistes jusqu’au 21 août. Admirez les toiles d’Albert Marquet autour de l’exposition « Peintre du temps suspendu ». Et, entre expression-nisme et primitivisme, l’exposition « Paula Modersohn-Becker, l’in-tensité d’un regard » met en avant l’œuvre de cette artiste allemande à travers peintures et dessins. Enfin, place à la mode au palais Galliera (16e), avec l’exposition « Anatomie d’une collection » jusqu’au 23 octobre, qui dévoile les plus belles pièces du musée.

_ Parismusees.paris.fr

LE CINÉMA EN FÊTE. À l’occasion de la Fête du cinéma, du 26 au 29 juin, le Centre national du ci-néma organise une série de mani-festations : tables rondes, projec-tions, ciné-karaoké géant… Puis, lumière sur « Avant-premières ! », qui donne rendez-vous au public

du 6 au 12 juillet dans vingt-huit salles indépendantes parisiennes pour découvrir des films inédits du patrimoine international.

_ quefaire.paris.fr Lire également en pages 12-13.

PRENEZ DE LA HAUTEUR. Cet été ne manquez pas l’ouverture de la tour Saint-Jacques (4e). Jusqu’au 25 septembre, cet édifice de style gothique ouvre exceptionnelle-ment ses portes aux curieux. Ac-cédez au sommet et admirez la vue à 360° sur la capitale !

_ Réservation obligatoire sur www.desmotsetdesarts.com. Inscription le lundi dès 10 h pour les visites des vendredi, samedi et dimanche suivants. Tél. 01 83 96 15 05. n

PRÉPAREZ VOS SORTIES

Quefaire.paris.fr est le site Internet de la Ville de Paris ainsi qu’une application disponible sur smartphone pour trouver bons plans, activités et sélections sur-mesure (gratuit, culture, enfants, brocantes, sport, week-end…).

_ quefaire.paris.fr

vv SPECTACLES : L’Opéra de Paris accueille cet été plusieurs opéras et ballets, parmi lesquels Aida de Verdi du 13 juin au 16 juillet, à l’Opéra Bastille (12e), et Le Corsaire par l’English National Ballet du 21 au 25 juin au Palais Garnier (9e). Tout le programme sur www.operadeparis.fr.

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ConservatoiresInsCrIvez-vousPour les débutants, les inscriptions dans les conservatoires (musique, danse, art dramatique) s’effectuent en ligne du 1er juin, à 10 h, au 16 juin, à 15 h. Comme l’an passé, les places sont attribuées par tirage au sort. Pour les autres inscriptions, renseignez-vous dans votre conservatoire. n

_ Paris.fr/conservatoires

réouvertureL’égLIse saInt-germaIn-de-Charonne rénovéeAprès sept années de fermeture, l’église Saint-Germain-de-Charonne rouvre ses portes courant juin. Classé monument historique, l’édifice a fait l’objet d’une restauration de ses parements intérieurs après des travaux de consolidation de ses fondations. Durant ceux-ci, un chantier archéologique d’envergure a même révélé des vestiges datant de l’époque carolingienne. n

_ 4, place saint-Blaise (20e).

InscriptionsParIs ateLIers, C’est PartI !

Envie de pratiquer le modelage, l’aquarelle, la photographie ou la reliure ? Inscrivez-vous aux cours de Paris Ateliers. Rendez-vous jusqu’au 13 juillet au 16, quai des Célestins (4e), du lundi au vendredi de 10 h à 19 h. Aucune demande ne sera acceptée par courrier ou par Internet. n

_ www.paris-ateliers.org

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Les passionnés de hip-hop disposent désormais d’un lieu unique : La Place.

Les grapheurs se sont emparés des baies vitrées de la média-thèque. Au conservatoire,

on répète en vue des premières représentations de soundpainting, cette pratique artistique mêlant musique, danse et théâtre. Tout juste ouvert, le pôle culturel flam-bant neuf des Halles (1er) imprime d’ores et déjà sa marque de fa-brique. Nouvelles tendances et mouvements culturels émergents ont la part belle.Outre son fonds de livres orienté vers l’actualité, les loisirs et la vie pratique, la médiathèque La Fon-taine accueille un espace dédié aux mangas, des imprimantes 3D pour des ateliers ou encore une collection d’ouvrages sur le hip-hop et les cultures numériques. Elle offre une grande variété de documents consultables par tous les publics, dans un cadre au de-sign épuré et lumineux. Ouverte du mardi au dimanche, elle est également accessible dans son ensemble aux personnes sourdes et malentendantes.

Près de 2 000 élèves au conservatoireÀ l’étage du dessus, changement d’ambiance avec les locaux de la Maison des pratiques artistiques amateurs. Ensembles instrumen-

taux et vocaux, compagnies de théâtre et de danse bénéficient ici de cinq grandes salles de répéti-tion équipées, ouvertes du mardi au dimanche, jusqu’à 22 h la se-maine, et accessibles à partir de 6 euros par heure.Le conservatoire Mozart accueille quant à lui 1 300 élèves (1 900 à terme) dans une trentaine de salles à l’acoustique exceptionnelle. La musique sous toutes ses formes, du classique à l’électro, y est ensei-gnée, tout comme la danse et l’art dramatique, jusque dans leurs pratiques les plus contemporaines.

Le premier centre culturel en France dédié au hip-hopPour compléter ce nouveau pôle culturel, qui est aussi doté d’un Kiosque jeunes, la Canopée ac-cueille le premier centre culturel en France dédié au hip-hop : La Place. Salle de concerts modulable, studio de diffusion, loges d’ar-tistes, espaces de pratiques (arts graphiques, danse, beatboxing), bar-accueil… La Place offre un lieu unique pour le soutien et la diffusion de la culture hip-hop. Et pour en savoir plus, tous les jeudis soir, jusqu’au 7 juillet, le centre organise des apéros-mix pour échanger avec le public. n

_ Paris.fr/leshalles

équipements

La nouvelle Canopée redessine la cultureInaugurées en avril, les halles rénovées abritent quatre nouveaux établissements municipaux.

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Bibliothèques

Des rayonnages au numériqueEn ligne depuis le 27 avril et acces-sible depuis ordinateur, smart-phone ou tablette, le portail des bibliothèques de prêt de la Ville de Paris a fait l’objet d’une refonte graphique et éditoriale. Le nou-veau site propose une consultation simplifiée du catalogue, met quo-tidiennement en avant les conseils et coups de cœur des bibliothé-caires, et permet de retrouver tout l’agenda des animations, soit plus de 3 000 événements culturels gra-

tuits par an. Il s’enrichit également de deux nouvelles rubriques, « Jeu-nesse » et « Musique ». Les mélo-manes ont quant à eux accès à des centaines d’heures de rediffusion des plus grands concerts de la Phil-harmonie ! Enfin, le nouveau ser-vice « Tout apprendre » propose des formations vidéo gratuitement dans de multiples domaines  : langue, informatique, multimédia, code de la route… n

_ Bibliotheques.paris

Chaque élève de cette « classe orchestre » dispose d’un instrument dès la 6e.

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tout le monde s’installe pour accorder son instrument. Adam, au piano, donne-moi

un la. » Dans la salle du collège Honoré-de-Balzac (17e), Aurélie Branger, musicienne et médiatrice culturelle pour Les Talens ly-riques, forme, deux heures par semaine, 22 élèves d’une classe de 4e baptisée « classe orchestre ». « L’idée n’est pas d’en faire des pro-

fessionnels, mais de leur apporter une ouverture, et de rendre la mu-sique baroque et la pratique ins-trumentale accessibles », précise-t-elle.En résidence artistique au sein du collège depuis trois ans, l’ensemble professionnel baroque Les Talens lyriques répète et organise des échanges et des ateliers pédago-giques. Dès la 6e, chaque élève de

cette classe pas comme les autres dispose d’un instrument (violon, alto, violoncelle, trompette…).

« C’est une chance ! », témoigne Djadja, 14 ans, à la contrebasse. Côté répertoire, des extraits de Haendel, Purcell ou encore Lully sont au programme. « Que des grands compositeurs ! », ajoute la jeune fille, sourire aux lèvres. Et comme le précise le trompettiste Alejandro Sandler : « Le challenge, c’est l’orchestre. Nous sommes fiers de les voir jouer tous ensemble. »À travers le dispositif L’Art pour grandir, qui a pour objectif de proposer aux enfants de s’immer-ger dans divers univers artistiques, la Ville a ainsi développé dans 36 collèges des résidences d’ar-tistes dans toutes les disciplines. n

_ Paris.fr/artpourgrandir, www.lestalenslyriques.com

scolarité

L’orchestre bat la mesure au collègeL’ensemble Les talens lyriques forme des élèves à la pratique orchestrale dans le cadre du dispositif L’art pour grandir.

« Nous sommes fiers de les voir jouer tous ensemble. »

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Les crânes, parfois mis en scène de manière étonnante, surplombent les murs d’ossements. Les plus anciens ont été déposés là en 1781.

Arrête, c’est ici l’empire de la mort. » À vingt mètres sous terre, dans une pénombre

à peine dissipée par les lumières des galeries, le visiteur qui franchit l ’entrée des Catacombes (14e) retient son souffle. Ici, pas de cer-cueil ni de pierre tombale. Tibias, côtes et colonnes vertébrales sont entassés, surmontés de centaines de crânes aux mâchoires édentées et aux orbites désespérément vides. C’est en suivant ces murs d’ossements appelés « hagues », qui forment les galeries des 11 000 mètres carrés du lieu, que le profane s’enfonce dans ces éton-nantes carrières transformées en tombeau.

Des crânes disposés en forme de cœurL’origine des Catacombes remonte au xviiie siècle. À l’époque, les cimetières parisiens, établis autour des églises, sont devenus des foyers d’infection. Dans le même temps, les carrières, d’où sont extraites les pierres des monuments de la capitale, sont devenues inexploi-tables. Alors, en 1777, Louis XVI crée l’Inspection générale des car-rières, chargée de leur remise en état. Bénies en 1786, ces galeries désormais appelées «  Cata-combes » accueillent, jusqu’en

1814, les ossements d’environ six millions de personnes. C’est Héri-cart de Thury, inspecteur général des carrières, qui en décide l’ar-rangement muséographique pour le public, en 1809. Depuis 2002, le site est rattaché au musée Carna-valet.

Des personnages célèbresIci, des crânes disposés en forme de cœur. Là, des tibias formant des croix. Et, un peu plus loin, cette citation du célèbre Lamartine – un exemple parmi toutes celles qui ponctuent le parcours – et qui arrache quelques frissons supplé-mentaires aux curieux déjà refroi-dis par la température ambiante de 14 degrés : « Ils furent ce que

nous sommes, poussière, jouet du vent ; fragiles comme des hommes. Faibles comme le néant ! » Et les Catacombes pourraient bien en abriter quelques dépouilles de per-sonnages célèbres : Jean de La Fontaine, François Rabelais, Charles Perrault ou encore de célèbres révolutionnaires comme Robespierre et Danton.Lieu unique au monde par son statut et son décor, les Catacombes accueillent plus de 500 000 visi-teurs par an. De quoi faire encore de vieux os ! n

_ 1, avenue du Colonel Henri-Rol-Tanguy (14e). Tél. 01 43 22 47 63. Catacombes.paris.fr Visites du mardi au dimanche, de 10 h à 20 h 30.

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Une ATTenTiOn COnsTAnTe à lA COnseRVATiOn

Le passage du temps laisse des traces… et pas uniquement sur les vivants. D’une largeur pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres, les hagues sont sujettes à l’affaissement, aux renflements et à la prolifération d’algues. Elles font ainsi régulièrement l’objet de travaux de rénovation et de consolidation. Autre chantier, celui de la nouvelle sortie, qui sera aménagée au premier semestre 2017 avenue René-Coty, avec un nouvel espace comprenant notamment une boutique. Quant au pavillon Ledoux, il accueillera une nouvelle entrée fin 2019.

Dans les profondeurs des CatacombesDescente au cœur de cet ossuaire municipal, qui accueille depuis la fin du xviiie siècle les restes de six millions de personnes.

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Guillaume Héroult monte jusqu’à 315 mètres pour l’entretien des 336 projecteurs.

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« Nous vivons le 14-Juillet de l’intérieur : l’éclairage, le son, tout est différent. »

la première fois que l ’on grimpe, on y va doucement… On se dit : “Pourvu que ça

tienne !” » Pour Guillaume Hé-roult, la première fois, c’était il y a huit ans. Inscrit en BTS puis en licence, il fait son apprentissage au sein de la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete), qui l’em-ploie toujours aujourd’hui. Dès son arrivée, il obtient son certifi-cat de travail en hauteur. Le voilà électricien alpiniste.Équipé d’un harnais et d’un casque, ce Parisien de naissance âgé de 28 ans est chargé de la main-

tenance des ascenseurs, de la télé-phonie, mais aussi et surtout, de l’entretien des 336 projecteurs qui, depuis 1985, habillent la tour Eiffel de sa robe dorée à la tombée de la nuit. « Lors de la dernière cam-pagne de changement des ampoules [en mai 2015, ndlr], nous avons grimpé pendant deux semaines à tour de rôle, confie-t-il. Les plus

beaux moments sont les levers de soleil : la lumière avance douce-ment sur la capitale, l’ombre est projetée sur la ferraille… Nous voyons la tour Eiffel et Paris comme personne ne les voit. »Tous les professionnels qui inter-viennent sur la structure sont titu-laires, comme Guillaume, d’un certificat de travail en hauteur. Et l’altitude qu’ils atteignent donne le vertige. « La tour Eiffel mesure 324  mètres de haut, précise Guillaume. En ce qui me concerne, je monte jusqu’à 315 mètres. Les derniers mètres sont réservés à quelques-uns. »L’électricien ne se destinait pas à l’alpinisme mais il ne regrette pas d’avoir saisi cette opportunité. Et question sécurité, aucune crainte à avoir : les personnes comme les outils sont attachés, et les profes-sionnels sont protégés par trois filets. Et en cas d’intempéries, le travail est arrêté.Mais la pluie et le froid sont vite oubliés lors d’événements festifs tels que le 14-Juillet. « Nous vivons ces moments de l’intérieur : l’éclai-rage, le son, tout est différent. D’autant que nous sommes aux manettes en direct pour les chan-gements de lumières ! » Déjà, sac sur le dos, Guillaume repart pour une nouvelle ascension de la Dame de fer. Avec la certitude d’en conquérir le sommet. n

_ www.toureiffel.paris

Profession : électricien alpiniste à la tour EiffelGuillaume Héroult escalade quotidiennement la Dame de fer. Rencontre avec un amoureux des sensations fortes.

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1987 Naissance à Paris (14e).2007 Début de son apprentissage au sein de la Sete et obtention de son certificat de travail en hauteur.2011 Première campagne de changement des ampoules pour l’éclairage nocturne.14 juillet 2014 Intervention en direct pour l’éclairage de la tour.

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Au fil de l’eau

Des vies en bord de SeineIls sont mariniers, pénichards ou encore soignants sur

un bateau-hôpital… Découvrez leur quotidien sur la Seine.

Àdroite, le pont de Bir-Ha-keim, à gauche, en toile de fond, la basilique du Sacré-

Cœur et, au centre, la tour Eiffel… Depu is les qua is du por t Debilly  (16e), la vue est splendide. Cette vue, c’est celle qui s’offre chaque jour à Éric et Brigitte Piel depuis Orion, leur péniche de 38 mètres de long et 5 mètres de large. Chef de clinique psychia-trique désormais à la retraite, Éric Piel, 70 ans, a acquis cet ancien pétrolier en 1980, après avoir dé-couvert par hasard l’existence de bateaux-logements sur la Seine. « À l’époque, c’était un mode de vie très marginal, se souvient-il. On a passé les dix premières années sans eau courante, ni électricité, ni téléphone. Et nous nous chauf-fions grâce à un poêle de chantier ! »Après des travaux échelonnés sur vingt-cinq ans, le bateau de 150 mètres carrés fournit au-jourd’hui tout le confort néces-saire : trois chambres, autant de salles de bains, un bureau, une

cuisine ouverte sur un salon dans lequel trône une superbe chemi-née… Et cette vue imprenable sur la tour Eiffel.Pour son amarrage, Éric Piel dis-pose d’un bail renouvelable tous les cinq ans accordé par Voies navigables de France et s’acquitte d’une redevance de 900 euros par mois, fixée en fonction de la sur-face et de l’équipement du quai.

Comme Éric et Brigitte, ils seraient 1 600 pénichards en Île-de-France. Mais aujourd’hui, il ne reste plus d’emplacements disponibles à Paris. Et la liste d’attente est bien fournie.Malgré ce que l’on pourrait croire, la vie sur un bateau est loin d’être un long fleuve tranquille : crues, corrosion nécessitant un entretien rigoureux des moteurs et de la

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Un toUrISme croISSAntAvec près de 8 millions de passagers transportés, Paris est le premier port intérieur au monde pour le tourisme fluvial. Aujourd’hui, on peut trouver sur la Seine tout type de croisière : de la simple visite à celle conçue pour les enfants en passant par la croisière-hébergement vers la mer… Le fleuve est un vrai lieu de vie. Parmi les aménagements réalisés ou en cours : la piscine Joséphine-Baker, amarrée port de la Gare (13e), un hôtel flottant qui ouvrira prochainement sur le quai d’Austerlitz (13e) et, en amont du pont Alexandre-III (8e), le Flow, bâtiment flottant, qui accueille notamment une salle de spectacle de 500 places.

_ Paris.fr

Depuis Orion, sa péniche longue de 38 mètres qu’il a acquise en 1980, Éric Piel jouit d’une vue imprenable sur la tour Eiffel.

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coque… Des contraintes qui n’en-lèvent rien à la passion : « Je consi-dère la Seine comme la plus belle avenue de Paris », confie Éric.

Un bateau sans vague à l’âmeEt c’est dans ce « 21e arrondisse-ment » qu’en 2004 il a imaginé un projet singulier : celui d’un bateau-hôpital psychiatrique de jour. Sou-tenu par la Ville de Paris, l’Ada-mant est sor t i de l ’eau en juillet 2010. Cent vingt patients sont suivis toute l’année, et entre trente et quarante patients sont accueillis chaque jour. Amarré quai de la Rapée (12e), ce navire de 650 mètres carrés, composé de bois, de verre et de métal, est l’œuvre de l’architecte Gérard Ronzatti. En ce début d’après-midi, certains patients sont atta-

blés dans l’espace de détente, situé dans l’une des rotondes. D’autres peignent dans le grand atelier du pont inférieur, qui accueille éga-lement des bureaux de consulta-tions et un espace musical. Quel-ques marches plus bas se trouve une superbe médiathèque habillée de bois. Ici, comme partout à bord, le bateau est tout en transparence, avec de larges surfaces vitrées. « Ce lieu a totalement transformé cer-tains patients pour qui mettre un pied dehors est terriblement an-goissant, analyse Jean-Paul Hazan, psychiatre. Ils se sentent protégés. »

Le marinier, routier du fleuvePlus qu’un lieu de résidence, la Seine est aussi pour beaucoup un lieu de travail. « Je suis fils, petit-fils et arrière-petit-fils de marinier,

raconte Marko, 50 ans. Enfant, j’étais toujours avec mon père sur le bateau. Sans trop le savoir, il m’apprenait le métier. » Les mari-niers – ou bateliers – sont ceux qui transportent des marchandises par bateau. Et être batelier, « c’est dans les gènes ! », assure Katy, 53 ans, la compagne de Marko.Pourtant, l’un comme l’autre ont passé la majorité de leur vie pro-fessionnelle à terre. Katy dans les ressources humaines, et Marko fonctionnaire chez Voies navi-gables de France. Mais, un jour, « nous avons tout plaqué et décidé d’exercer le métier de nos parents », explique Katy.À présent, ils peuvent transporter jusqu’à 650 tonnes de marchan-dises sur leur embarcation de 55  mètres baptisée Sagone . « L’équivalent de vingt-six ca-mions, le danger et la pollution en moins », précise Marko. En ce moment, ils livrent des agrégats (sable, pierres), chargés près de Rouen jusqu’au port d’Auber-villiers, sur le canal Saint-Denis. En moyenne, ils réalisent neuf allers-retours hebdomadaires, et travaillent les week-ends. Ils n’ont pas pris de vacances depuis cinq ans. « Sans passion, c’est impossible de faire ce métier exigeant », com-mente Marko. En contrepartie, le couple est le seul maître à bord.Actuellement, 2 millions de tonnes de marchandises circulent dans Paris via le transport fluvial, soit l’équivalent de 100 000 camions ! La Ville souhaite ainsi développer l’utilisation du transport fluvial sur les canaux de l’Ourcq et de Saint-Denis. n

Ci-dessus et ci-contre à gauche : l’Adamant, bateau-hôpital psychiatrique amarré quai de la Rapée (12e). Ci-dessous : Marko, marinier, sur son embarcation baptisée Sagone. Ci-contre à droite : Orion offre aujourd’hui tout le confort nécessaire à ses occupants.

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livres É

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Interview

« J’associe le ballon rond à l’enfance »Avec Football, Jean-Philippe Toussaint aborde ses deux passions : le ballon rond et l’écriture.

Pourquoi, en tant qu’écrivain, vous intéresser au football ?Tout le monde est concerné par le football : plus de 1 milliard de téléspectateurs ont suivi les der-nières finales des Coupes du monde. Qu’on l’aime ou qu’on le rejette, le football a pris une place centrale dans nos sociétés, il est devenu un phénomène embléma-tique de notre temps. Il est donc naturel, pour un écrivain qui se veut attentif au monde qui l’en-toure, de s’y intéresser. Mais je ne suis pas sociologue, je n’ai pas l’intention d’intellectualiser le football, je ne raisonne pas en spé-cialiste, ni en expert. Comme écri-vain, je m’intéresse d’abord aux émotions, aux sentiments.

Quel rapport entretenez-vous avec ce sport ?J’associe le ballon rond aux rêves et à l’enfance. Je relie ce sport à l’intime, à l’autobiographie. C’est la première fois, d’ailleurs, que

j’évoque mon enfance et Bruxelles dans l’un de mes livres. Le football des adultes m’indiffère. J’oppose celui-ci, qui a parfois un côté dé-plaisant – la violence dans les stades, le racisme, l’argent, les affaires de la Fifa –, au football de l’enfance, qui est pour moi idéa-lisé. L’émerveillement que j’éprou-vais enfant pour ce sport n’est pas complètement éteint aujourd’hui.

Suivrez-vous l’EURO ?Même si je commence à en avoir un peu marre du football – je pré-fère la poésie ! –, je suivrai de très près l’EURO 2016 en France. Ras-surez-vous, j’apprécie toujours les grandes compétitions, et j’ai même réussi à me procurer des places pour trois matchs ! n

_ Football, Jean-Philippe Toussaint, Les Éditions de Minuit, 128 p., 12,50 €. Conférence animée par l’auteur le 15 juin, à 19 h à la Maison de la poésie, 157, rue Saint-Martin (3e).

Selon l’écrivain, « le football a pris une place centrale dans nos sociétés ».

JeunessePARIS AvEC dES yEUx d’EnfAnT

Une petite fille curieuse et un poney du jardin du Luxembourg un brin espiègle partent à la

découverte de Paris. Une belle rencontre, empreinte de poésie, imaginée par Béatrice Fontanel et illustrée par l’artiste taiwanaise Sun Hsin-Yu. À partir de 4 ans. n

_ Mon poney de Paris, Béatrice fontanel, Éditions ABC Melody, 32 p., 14 €.

EssaiLA vOIx dES POèTES

À travers les portraits de poètes francophones d’aujourd’hui, Françoise Siri

brosse le tableau d’une poésie vivante et diverse. Au fil des pages, on y croise Andrée Chedid, évoquée par son petit-fils Matthieu, Bernard Chambaz, Jacques Roubaud… et la jeune génération avec, entre autres, Adeline Baldacchino. n

_ Le Panorama des poètes. Enquête sur la poésie francophone du xxie siècle, françoise Siri, Lemieux Éditeur, 226 p., 20 €.

RomanUn POLAR EndIABLÉ

Paris, 1921. Claude Izner ressuscite l’époque des Années folles et nous présente Jeremy Nelson,

jeune pianiste américain débarqué à Paris pour retrouver la trace de son père. Engagé dans un cabaret de Belleville, il se trouve confronté à une série de meurtres… n

_ Le Pas du renard, Claude Izner, 10/18, 336 p., 16,90 €.

vv SALOn  : Du 2 au 4 juin, au 56e étage de la tour Montparnasse (15e), se tient le salon Paris se livre, rendez-vous des amoureux de littérature et de la capitale. Alain Rey est le parrain de cette 8e édition. www.parisselivre.fr

DR

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annuaire

SAnTÉ• Samu : 15• Police Secours : 17• Pompiers : 18• Centre antipoison : 01 40 05 48 48• Sida info service : 0 800 840 800• Cancer info : 0 805123124• Fil santé jeunes : 0 800 235 236• Écoute sexualité contraception :

0 800 0811 11• Info IVG : 01 47 00 18 66• Drogues Info Service :

0 800 231 313, 01 70 23 13 13• Tabac Info Service : 39 89• SOS Médecins : 36 24• Urgences médicales de Paris :

01 53 94 94 94 (24 h/24)• Urgences pédiatriques

à domicile : 01 44 09 84 85• Pharmacies de garde :

www.ars.iledefrance.sante.fr• Maladies rares Info Service :

01 56 53 81 36• SOS Amitié :

01 42 96 26 26

TRAnSPORTS • RATP : 32 46• Vélib’ : 01 30 79 79 30• SNCF : 36 35• Autolib’ : 0 800 94 20 00• Info voirie : 01 40 28 72 72• Transilien : 36 58• Maison du vélo : 01 43 20 26 02• Agence Navigo : 0 969 39 66 66• Solidarité transport : 0 800 948 999• PAM 75, transport à la demande

des Parisiens à mobilité réduite : 0 810 0810 75 ou 01 70 23 27 32

JURIdIQUE • SOS avocats : 08 25 39 33 00• Le Défenseur des droits :

09 69 39 00 00

• Permanence juridique pour sourds et malentendants : 01 71 37 76 57, SMS : 06 75 69 82 03 Courriel : droit.sourds@paris.fr

• Ligne Santé info droits (Ciss) : 0 810 004 333 / 01 53 62 40 30

AnIMAUx • Identification des carnivores

domestiques (I-CAd) : 0 810 778 778

• Urgences vétérinaires : 01 43 96 72 72

SOCIAL • Samu social : 115• Enfance maltraitée : 119 (gratuit)• Violences conjugales : 39 19• SOS-Viols femmes informations :

0 800 059 595 (anonyme et gratuit)• Maison départementale

des personnes handicapées : 01 53 32 39 39, contact@mdph.paris.fr

• Croix-Rouge Écoute : 0 800 858 858

• Paris Ado Service (13-21 ans) : 8 h 30 - 19 h 30 : 01 42 40 20 42 19 h 30 - 8 h 30 : 01 44 52 03 34

• Suicide écoute : 01 45 39 40 00• Solitud’écoute (pour les plus

de 50 ans) : 0 800 47 47 88• Paris Aide aux victimes :

01 45 88 18 00 (antenne sud) 01 53 06 83 50 (antenne nord)

• Enfants disparus : 116 000• SOS Homophobie :

0 810 108 135 et 01 48 06 42 41

dIvERS • Urgence électrique : 0 972 675 0XX

(XX = numéro du département)• Urgence gaz : 0 800 47 33 33• Urgences funéraires : 0 800 880 088• Préfecture de police :

01 53 71 53 71 / 01 53 73 53 73 • Eau de Paris : 0 974 506 507• Urgences égouts : 01 44 75 22 75• Propreté de Paris :

01 43 61 57 36 (déchets toxiques)• Objets trouvés : 0 821 002 525

Appels à bénévolesBenevole At Home permet à tout citoyen d’offrir des produits de première nécessité aux personnes les plus dému-nies. L’association propose une appli-cation Web et mobile de mise en rela-tion avec les personnes fragilisées. Contactez le 06 52 07 43 57 ou écri-vez à contact@benevoleathome.org.

L’ASP fondatrice, association pour l’accompagnement et le développement des soins palliatifs, cherche des béné-voles pour apporter une écoute aux personnes malades et à leurs proches. Contactez le 01 53 42 31 33 ou écri-vez à benevolat@aspfondatrice.org.

Vous êtes libre les mardis et jeudis de 18 h à 22 h et souhaitez aider les femmes en situation de précarité ? Rejoignez les équipes d’ADSF-Agir pour la santé des femmes qui cherchent des bénévoles spécialisés dans le domaine médical pour leurs maraudes. Contactez le 06 46 43 23 64 ou écrivez à maria@adsfasso.org.

Vous avez accompagné un proche qui perdait son autonomie et souhaitez épauler ceux qui aident aujourd’hui ? Rejoignez Avec nos proches. Contactez le 01 77 62 40 69 ou écri-vez à contact@avecnosproches.com.

À SAvOIRActualités, reportages, interviews… est le maga zine d’information de la Ville de Paris. Imprimé à 1 165 000 exem-plaires, il est distribué dans les boîtes aux lettres parisiennes. Vous pouvez également le trouver dans votre mairie d’arrondis-sement, à l’espace Paris Rendez-Vous (29, rue de Rivoli, 4e) et dans les lieux municipaux.

, ce sont aussi des versions pour tous les publics : numérique sur le site Paris.fr, braille pour les malvoyants et audio, à écouter via un lien, un CD ou le site Paris.fr. C’est aussi une version gratuite disponible sur smartphone (iPhone/iPad et Android).

Le magazine est distribué dans toutes les boîtes aux lettres résidentielles accessibles. Si toutefois vous ne le recevez pas, vous pouvez le signaler :

• en ligne en remplissant le formulaire disponible sur Paris.fr/aparis, rubrique « Recevoir votre magazine » ;

• en appelant le 39 75 (coût d’un appel local à partir d’un poste fixe, hors tarif propre à votre opérateur) ;

• en écrivant à la rédaction : Magazine àParis, 4, rue de Lobau, 75004 Paris.

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réduire la circulation automobile pour mieux respirer à paris

Dans son bilan 1 de la pollution at-mosphérique pour 2015, Airparif a enregistré une baisse des particules fines et des concentrations en dioxyde d’azote dans la capitale, baisse qui se confirme depuis dix ans. C’est la conséquence directe des mesures volontaristes que nous avons mises en œuvre pour réduire les émissions de gaz d’échappement. Face à l’enjeu de santé publique que représente la pollution de l’air, nous devons poursuivre et même accé-lérer le mouvement. À l’instar de grandes capitales européennes, Paris accentue également son réé-quilibrage vers des espaces plus adaptés aux piétons et aux circula-tions douces, en étendant les zones limitées à 30 km/h, en créant de

nouvelles zones piétonnes et en végétalisant la ville. La journée sans voiture va voir son périmètre étendu et l’avenue des Champs-Élysées devient piétonne un dimanche par mois. Les transports en commun sont également renforcés et les suc-cès de Vélib’, Autolib’ et bientôt Scootlib’ montrent que le tout voi-ture a clairement fait son temps.Contrairement à la droite pari-sienne qui gesticule mais refuse le plus souvent toute mesure concrète qui limiterait la place de la voiture en ville, Anne Hidalgo et les élus de la majorité sont réso-lus à aller plus loin dans la lutte contre la pollution. C’est ainsi que la voie sur berges rive droite va être rendue aux piétons et aux cyclistes dès la rentrée prochaine, après le succès de la piétonisation des quais de la rive gauche. La pétition 2 initiée par Anne Hidalgo à l’adresse de la Commission eu-ropéenne comme des gouverne-ments nationaux a recueilli un immense succès : après la COP 21, Paris agit aussi politiquement pour

empêcher les lobbys de s’appro-prier un sujet si crucial en termes de santé publique.De même, cette politique d’apai-sement de l’espace public va se tra-duire par le réaménagement de sept grandes places parisiennes : les chaussées automobiles vont être réduites et les accès aux piétons facilités pour rendre ces espaces aux usages de tous. Les places rede-viendront des lieux de vie quand elles sont encore parfois essentiel-lement dédiées aux voitures.Comme Oslo, Copenhague, Bruxelles, Dublin, Madrid, et bien d’autres capitales, Paris poursuit sa mue pour améliorer le cadre de vie et empêcher que ses habitants et usagers ne s’exposent à des polluants trop nombreux. C’est pour cela que nous avons été élus. Vous pouvez compter sur notre détermination. n

1. www.airparif.asso.fr2. www.change.org

_ retrouvez-nous sur le site www.groupe-ps.paris et sur Twitter : @eluspsparis

groupe socialisTe eT apparenTÉs

rÉmi FÉraudprÉsidenT du groupe

poubelle la vie à paris !

La saleté de nos rues à Paris revient au premier plan de l’exaspération des Parisiens. Difficile de leur donner tort ! Même Anne Hidalgo a entrepris un timide mea culpa, voyant qu’elle ne pouvait se limi-ter à une politique de slogans comme « Paris n’est pas une ville sale mais une ville salie ».Pire encore, l’exécutif a cru bon de conceptualiser la propreté partici-pative avec « Paris fais-toi belle ». Pour les Parisiens, c’est la double peine : payer pour une politique de propreté qui nécessite qu’ils net-toient derrière. On se demande pourtant si ce n’est pas à la mairie de balayer devant sa porte !Il a fallu attendre que l’association japonaise Green Bird nettoie béné-volement les rues de Paris pour que la honte et le ridicule at-teignent un sommet.

Les Parisiens attendent en matière de propreté des moyens adaptés, de la fermeté face aux pollueurs pour des résultats tangibles, de la moti-vation de la part du personnel tech-nique, et surtout une priorité donnée à l’échelon local, pour l’évaluation et la gestion de ce service.La question n’est donc pas unique-ment de savoir « qui » salit, mais « comment » débarrasser nos rues de ces tonnes de détritus, papiers, emballages, mégots et bouteilles vides jetés n’importe où.La priorité donnée à la collecte au détriment de la propreté des rues n’est plus un argument acceptable. La propreté doit devenir une obli-gation de résultats.Il ne suffit pas de relever le niveau des amendes afin de lutter contre les jets de mégots ou les épanche-ments d’urine : il faut verbaliser ! Il ne suffit pas d’annoncer la créa-tion d’une « brigade anti-incivili-tés » si les services n’ont pas les moyens humains ni matériels suf-fisants pour la mettre en œuvre et que l’absentéisme atteint des

sommets. Enfin la Mairie aug-mente les taxes de balayage mais elle tarde à investir dans du maté-riel performant.Aujourd’hui, de nombreux quar-tiers ont un air de dépotoir, qui bientôt n’aura plus rien à envier aux abords autoroutiers entre Roissy et Paris, où l’on croirait quelquefois qu’une meute de chiens sauvages est passée pour éventrer les poubelles.Ainsi la boucle Paris-Dégueulasse sera bouclée pour les touristes qui s’apprêtent, deux fois plus nom-breux avec l’approche de l’Euro 2016 et la période estivale, à défer-ler dans nos rues.Les élus UDI-Modem ne cessent pourtant de réclamer la mise en place de « caméras vertes » pour apporter la preuve d’une pollution de l’espace public, le meilleur contrôle du ba-layage des terrasses de café. Mais surtout, le nerf de la guerre : confier aux maires d’arrondissement les compétences et les moyens de la propreté. Chaque Parisien saura alors à qui se plaindre. n

groupe udi-modemÉric azière

prÉsidenT du groupe

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propreté : paris mérite plus de volonté

« Paris n’est pas une ville sale, mais salie. » Par ces propos, l’adjoint à la Maire en charge de la propreté résume le désengagement complet de la municipalité. En rejetant systématiquement la faute sur les Parisiens, elle tente maladroite-ment de s’exonérer de toute res-ponsabilité.Qualifié pourtant de priorité de la mandature en avril 2014, il aura fallu attendre deux ans pour qu’un plan de lutte pour la propreté soit présenté. Un plan tellement insuf-fisant que la Maire a dû promettre de revenir devant le Conseil de Paris avec des propositions com-plémentaires.Cela fait désormais quinze ans que les Parisiens attendent plus de volontarisme pour retrouver une ville propre. L’ancien maire de

Paris a d’ailleurs reconnu quelques semaines seulement après la fin de son mandat qu’il avait « cédé trop vite » sur la propreté. Cette mission essentielle de toute muni-cipalité n’est tout simplement pas assurée efficacement à Paris. Pour preuve, des associations mènent régulièrement des opérations de nettoyage des rues pour pallier l’inaction des services munici-paux.La Mairie de Paris est nettement plus réactive quand il s’agit d’aug-menter les taxes liées à la propreté. Les Parisiens ont ainsi subi une hausse vertigineuse de la taxe de balayage, jusqu’à 700 % entre 2010 et 2011 selon les copropriétés, sans que la situation ne progresse. Ces recettes supplémentaires sont prioritairement affectées à des projets accessoires, au détriment d’une mission de premier plan.L’exécutif municipal propose de pallier la défaillance organisation-nelle en recrutant toujours plus d’agents, alors que la priorité de-vrait être de diminuer un taux

d’absentéisme record qui trahit un malaise profond au sein de la direction. Avec 10 % des effectifs absents, il est difficile d’organiser convenablement le nettoyage des rues. La mécanisation des tâches est également une nécessité, en augmentant les investissements dans du matériel électrique pour limiter les nuisances aux riverains.Le projet de réforme du statut de Paris aurait pu être l’occasion de donner plus de moyens aux arron-dissements, qui sont en première ligne en matière de propreté. Hélas, la Maire de Paris semble plus pressée de réorganiser la carte électorale pour éviter une défaite en 2020 que de faire de la propreté une véritable priorité.La propreté est un élément majeur de l’attractivité d’une cité. Alors que les professionnels du tourisme souffrent après une année 2015 endeuillée, il est fondamental que Paris soit à la hauteur des attentes qu’il suscite. n

groupe les rÉpublicainsnaThalie KosciusKo-morizeT

prÉsidenTe du groupe

un processus citoyen au cœur du sport

Paris va accueillir de nombreux événements sportifs d’ici à 2020 avec en ligne de mire la candida-ture à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Ces grands événements sport i fs , à commencer par l’Euro 2016, peuvent être de for-midables fêtes populaires à condi-tion que la population y soit asso-ciée. Les Parisien-nes s’interrogent légitiment sur le coût, sur l’utilité et l’héritage de ces événements. Ils ne seront réussis que s’ils tiennent compte des préoccupa-tions sociales du moment, que si les investissements publics ré-pondent aux besoins des popula-tions, contribuent à la relance de l’emploi, au développement du sport pour toutes et tous, dans le

respect de l’environnement et des droits sociaux. Si on ne veut pas abandonner le sport à la loi du fric, il faut une intervention publique forte et une maîtrise citoyenne. La création de « comités locaux » pour la réussite des Jeux Olym-piques et Paralympiques 2024 peut être cette dynamique citoyenne. C’est le sens du vœu que nous avons fait adopter au Conseil de Paris, créant le premier comité dans le 19e arrondissement. Ces comités pourraient donner aux offices des sports, pour lesquels nous avons demandé une refonte, un nouveau souffle. De nouvelles formes d’implication seraient pro-posées, permettant de faire re-monter les exigences des popula-tions, afin que même les plus sceptiques puissent être entendus et que le débat soit constructif.Une dynamique qui pourrait affir-mer la nécessité du rattrapage en termes d’équipements sportifs, y compris de proximité, du déve-loppement du sport pour tous, du sport à l’école et de l’engagement

bénévole. Ce serait l’amorce d’une « loi olympique » pour les neuf années à venir. La candidature de Paris est l’occasion de mobiliser notre pays autour d’un projet spor-tif qui pourrait envoyer un signal fort au monde entier : rebâtir un idéal collectif, universel, pour un monde de paix, de liberté et de solidarité dans lequel le sport joue un rôle culturel essentiel dans la formation des citoyens. Comme le disait Nelson Mandela : « Le sport a le pouvoir de changer le monde », il peut se jouer de tout type de discrimination et devenir un puissant levier pour l’émanci-pation humaine, encore faut-il s’en donner les moyens.Cet objectif politique doit être accompagné d’un soutien fort de l’État, à commencer par un bud-get sanctuarisé pour le dévelop-pement du sport. L’une des me-su re s ph a re s d ’u ne «   lo i olympique » viserait à atteindre d’ici à 2024 la barre symbolique de 1 % du budget de l’État consa-cré au sport. n

groupe communisTe – FronT de gauche

nicolas bonneT-oulaldjprÉsidenT du groupe

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les écologistes agissent pour que paris respire

Rendre Paris plus respirable, créer un Central Park sur les berges de la Seine, ces propositions phares des écologistes lors des élections municipales de 2014 se concré-tisent aujourd’hui sous leur impul-sion, et notamment celle de l’ad-joint en charge des transports et de l’espace public, Christophe Najdovski.Le 1er juillet prochain, le plan de lutte contre la pollution atmos-phérique va entrer dans une nou-velle phase. Après la limitation de la circulation des poids lourds et des autocars immatriculés avant 2001 en 2015, ce sera au tour des voitures et deux-roues motorisés d’être concernés. Les véhicules antérieurs à 1997 et les motos et

scooters antérieurs à 2000 ne se-ront plus autorisés à rouler les jours de semaine entre 8 h et 20 h. Ces limitations de circulation s’accompagnent d’aides pour se déplacer autrement ou en véhicule non polluant : les Parisien-nes qui renoncent à leur véhicule person-nel peuvent bénéficier de 400 euros correspondant à la prise en charge à 50 % du passe Navigo et d’un abonnement annuel Vélib’, ou d’une aide de 400 euros pour l’achat d’un vélo ou d’un vélo élec-trique. Les professionnels bénéfi-cient également d’aides à l’achat de véhicules utilitaires électriques ou au gaz (jusqu’à 9 000 euros selon le véhicule). Paris est la pre-mière ville française à mettre en place un dispositif similaire aux « zones à basses émissions » de nombreuses villes européennes qui ont permis une réelle amélio-ration de la qualité de l’air – et donc de vie.Alors que les dangers de la pollu-tion atmosphérique se traduisent par des maladies chroniques, des

hospitalisations en urgence, par-fois même par des décès, il était temps d’agir. Enfin Paris, sous la houlette des écologistes, fait face.La fermeture à la fin de l’été de la circulation sur les berges rive droite qui organise le transit par le centre-ville s’inscrit dans la même logique de diminution de l’emprise automobile et d’amélio-ration de la qualité de l’air. Dans de nombreuses métropoles, les rives des fleuves sont reconquises sur la circulation automobile. Cela a été fait rive gauche. Ce sera main-tenant le cas rive droite.Ces mesures vont de pair avec la piétonisation mensuelle des Champs-Élysées, la Journée sans voiture lors du dernier dimanche de septembre et l’extension de Paris Respire à 9 nouveaux sec-teurs.Un sondage a montré que deux tiers des Parisien-nes souhaitaient que l’emprise automobile soit ré-duite dans leur ville. Nous faisons tout pour être à la hauteur de ces attentes. n

groupe ÉcologisTe de paris

anne souyriseT david belliard

coprÉsidenTs du groupe

améliorons l’accès à la santé : une mutuelle pour tous les parisiens !

Le constat est insoutenable. De nombreux Parisiens renoncent à se soigner, faute de moyens. Soit parce qu’ils n’ont pas de complé-mentaire santé, soit parce qu’ils sont exclus des dispositifs d’aide existants, soit parce qu’ils sont mal couverts par leur mutuelle.Alors que la Ville de Paris est mar-quée par de fortes disparités dans l’accès aux soins et par une déser-tification médicale dans certains arrondissements, renoncer aux soins ou s’endetter pour se soigner n’est pas une situation acceptable ! C’est pourquoi les élus radicaux de gauche, centre et indépendants ont souhaité s’engager pour faci-liter l’accès à la santé de tous.

Notre proposition politique forte a été adoptée à l’unanimité du Conseil de Paris. Il s’agit de créer un dispositif municipal d’aide à l’accès à une complémentaire santé, qui améliorera l’accès aux soins pour 100 000 à 200 000 Pari-siens. Ces Parisiens, aujourd’hui exclus des dispositifs existants par des effets de seuil, sont des per-sonnes âgées à faibles ressources, des demandeurs d’emploi, des saisonniers, des personnes sans emploi ou à ressources financières limitées…Le dispositif municipal d’aide à l’accès à une complémentaire santé que nous souhaitons doit être un complément adapté à l’existant (CMU, CMU-C ou encore la mise en place de complémentaires santé dans les entreprises privées). Il s’appuiera sur le renforcement des services municipaux pour orien-ter les Parisiens dans toutes leurs démarches nécessaires à l’accès à une mutuelle ou dans leurs ques-tionnements.Parallèlement, face aux taux de

non-recours actuels aux dispositifs existants, notre municipalité doit mieux informer les Parisiens de l’ensemble des dispositifs natio-naux. Dans cette perspective, nous avons souhaité qu’une campagne de communication soit déployée dès 2016 au sein des services so-ciaux et de santé de la Ville mais aussi au sein des mairies d’arron-dissement.Pour faire le Paris solidaire, nous devons mettre en place des solu-tions innovantes, pour que chaque Parisien puisse accéder aux ser-vices les plus vitaux. Il s’agit pour Paris de soutenir les plus fragiles vers un accès aux soins et à la santé. C’est le sens de l’initiative que nous avons portée au Conseil de Paris. n

_ groupeprgci@gmail.com http://groupe-prgci-paris.com

groupe radical de gauche, cenTre eT indÉpendanTs

jean-bernard brosprÉsidenT du groupe

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Ces tribunes n’engagent pas la Rédaction du magazine.

Le jazz, d’hier à aujourd’huiDu samedi 11 juin au dimanche 31 juillet se tient au Parc floral (12e) le Paris Jazz Festival. Pendant deux mois, venez découvrir une affiche variée, ouverte sur le monde, qui explore les territoires où se crée la musique jazz d’hier et d’aujourd’hui. Parcourant le funk, le flamenco et la soul en passant par l’Arménie, Cuba, l’Afrique et les États-Unis, le dépaysement musical est garanti. Au pro-gramme, notamment, les musiciens Vincent Segal, fil rouge de l’été, et Cyril Atef. Vingt laissez-passer sont offerts pour toute la durée du festival. Pour gagner le vôtre (valable pour 2 personnes), envoyez vos coordonnées à invitaparis@paris.fr le 6 juin. Merci de préciser « Jazz » dans l’objet de votre courriel.

_ www.parisjazzfestival.fr

Un billet pour l’art moderneLe musée d’Art moderne de la Ville de Paris propose des invitations pour deux de ses expositions. « Paula Modersohn-Becker, l’intensité d’un regard » (photo) présente les toiles et dessins de l’artiste jusqu’au 21 août, et « La Boîte de Pandore. Une autre photographie par Jan Dibbets » offre une relec-ture de l’histoire de cet art, jusqu’au 17 juillet. Une invitation pour deux voyages à ne pas manquer ! Dix entrées sont offertes par le musée. Pour recevoir une invitation, écrivez à invitaparis@paris.fr le 8 juin. Merci de préciser l’exposition de votre choix dans votre courriel.

_ 11, avenue du président-Wilson (16e). Tél. 01 53 67 40 00. mam.paris.fr

En piste avec le cirque Bormann !La jeune génération de la famille Bormann nous fait partager sa dernière création, Nouvelle expérience. Clowns, trapézistes, dromadaires et tigres vous donnent rendez-vous sous le chapiteau du 19e arrondissement. Et des ateliers de jonglage, de hula hoop et d’équili-brisme sont proposés à tous, trente minutes avant chaque spectacle. Trente places (ateliers et représentation)

sont offertes pour le 3 juillet à 15 h. Envoyez vos coordonnées à contact@cirquebormann.fr dès le 10 juin. Les gagnants seront prévenus par courriel et recevront 4 invitations par personne pour les 5 premiers et 2 invitations pour les 5 suivants.

_ 1, place skanderbeg (19e).Tél. 01 41 61 45 90.www.cirquebormann.fr

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Les nouvelles aventures de Michel VaillantÀ l’occasion du Grand Prix de formule E qui s’est déroulé à Paris en avril der-nier, Graton Éditeur publie les nouvelles aventures du célèbre Michel Vaillant, sous le titre Renaissance. Tous les personnages emblématiques se re-trouvent autour d’un projet de taille : la conception de deux voitures élec-triques pour le prochain ePrix de Paris, vers lequel sont braqués les regards du monde entier. Un exemplaire sera offert par Graton Éditeur aux 20 pre-mières personnes qui enverront un courriel à invitaparis@paris.fr à partir du 17 juin. Merci de préciser « BD » dans l’objet de votre courriel.

_ Renaissance, graton, lapière, bourgne et benéteau, graton Éditeur/dupuis 2016, 56 p., 15,50 €.

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PARIS VOUS AIDE !

PARISCHANGED’AIRÀ partir du 1er juillet 2016,

les véhicules les plus polluants sont interditsà la circulation dans Paris*

* Du lundi au vendredi, de 8h à 20h, pour les véhiculesparticuliers mis en circulation avant le 1er janvier 1997, les véhicules utilitaires légers mis en circulation avant le 1er octobre 1997 et les deux roues motorisés mis en circulation avant le 1er juin 1999. Les poids lourds et bus très polluants le sont déjà depuis 2015.

Toutes les informationssur paris.fr/StopPollution

AgendAL’été dans vos arrondissements

LOISIRSDes balades insolites et gourmandesà Vélib’_ page 3

FESTIVALUne semaine de spectacles avecOnze Bouge !_ page 5

RENDEZ-VOUSDeux expositions à découvrir à l’Hôtel de Ville_ page 7

MUSIQUEThomas Dutronc au Festival jazz-musette des Puces_ page 8

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Quand new York rencontre Paris

Du 28 juin au 16 juillet, le New York City Ballet

est au Théâtre du Châtelet. _ page 4

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2 / AGENDA Été 2016

1er mairie1.paris.fr

DESSINSuivez Le Chat !Que se passe-t-il quand le matou philosophe de Philippe Geluck s’empare d’œuvres emblématiques de l’histoire de l’art pour les interpréter à sa guise ? La réponse se trouve au Musée en herbe avec « L’Art et Le Chat », une exposition à découvrir jusqu’au 5 janvier 2017.

3 23, rue de L’Arbre-Sec. Tél. 01 40 67 97 66. www.museeenherbe.com

ANIMATIONSStages d’étéCours de cuisine, éveil corporel, sciences robotiques, gym… Les 6 et 7 juillet, des stages pour enfants et adultes sont proposés au centre d’animation Les Halles-Le Marais.

3 6-8, place Carrée, Forum des Halles. Tél. 01 40 28 18 48. www.anim-leshalles.org

2e mairie2.paris.fr

EXPOSITIONEn haut de la tour Saint-JacquesÀ partir du 1er juin, à la tour Jean-sans-Peur, se tient « La tour Saint-Jacques », une exposition dédiée au célèbre

monument situé dans le 4e arrondissement. L’édifice y est présenté à travers son histoire, depuis sa fonction de clocher jusqu’à son utilisation actuelle comme antenne météorologique.

3 20, rue Étienne-Marcel. Tél. 01 40 26 20 28. www.tourjeansanspeur.com

PHOTOGRAPHIEClichés parisiensL’association Les Papillons blancs dévoile l’exposition de photographies « Ça, c’est Paris », à la mairie, du 13 au 23 juin. Une quarantaine de clichés révèlent la beauté de la capitale.

3 8, rue de la Banque. Tél. 01 53 29 75 02.

CONCERTOpéra en plein airLondres, Saigon et… Paris. La troupe Opera è mobile, fondée par des habitants de l’arrondissement, se produit dans le monde entier. Rendez-vous le 3 juillet, à 15 h, sur la place des Petits-Pères pour écouter La Traviata de Verdi.

3 Tél. 01 53 29 75 02. www.operaemobile.com

3e mairie3.paris.fr

SOLIDARITÉTalents artistiques en devenirPrès de 250 jeunes des Apprentis d’Auteuil participent au concours artistique sur le thème « Et dans 150 ans… ». Leurs créations sont exposées au Loft Sévigné du 10 au 12 juin, de 10 h à 19 h.

3 46, rue de Sévigné.

SENSIBILISATIONAutour de la natureConférences, projections…, jusqu’au 4 juin la mairie vous propose de vous mobiliser en faveur du climat à l’occasion

de la Semaine européenne du développement durable.

3 2, rue Eugène-Spuller. Tél. 01 53 01 75 03.

HANDICAPTous olympiques !Alors que Paris est candidat à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, la mairie met en avant le sport de haut niveau lors de la 8e Semaine locale du handicap. Au programme, du 6 au 11 juin : exposition de photographies, randonnées et projection.

3 2, rue Eugène-Spuller. Tél. 01 53 01 75 03.

4e mairie4.paris.fr

FESTIVALEntrez dans la danseLe 2 juillet, participez au festival Flux Le 4 danse. Ouvert à tous, il propose des ateliers chorégraphiques gratuits, ainsi qu’une scène ouverte dans l’espace public.

3 Tél. 01 44 54 75 09. Fluxle4danse.paris.fr

NuMISMATIquEGravé sur le métalPhilippe le Bel, Charles V, Napoléon… L’exposition « L’Or du pouvoir. De Jules César à Marianne » présente une sélection de monnaies d’or évoquant les grandes figures

Le Chat s’expose (1er).

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Le Grand Nord en images (6e).

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Été 2016 AGENDA / 3

du pouvoir qui ont transformé le destin de Paris. Cette exposition est à découvrir à la Crypte archéologique du parvis Notre-Dame jusqu’à la fin de l’année 2016.

3 7, place Jean-Paul-II. Tél. 01 55 42 50 10. Crypte.paris.fr

5e mairie5.paris.fr

CONFÉRENCESUniversité d’étéPhilosophie, histoire de l’art, littérature… Du 27 juin au 22 juillet, Sorbonne Universités propose des cycles de cours en français et en anglais, couplés avec des activités culturelles et des conférences.

3 Tél. 01 53 42 30 39. universite.ete.sorbonne-universites.fr

STAGESApprentis marionnettistesDu 6 au 9 juillet, Le Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette organise un stage pour les enfants de 6 à 9 ans. Au programme : initiation à la fabrication d’un théâtre d’ombres et à la manipulation de marionnettes.

3 73, rue Mouffetard. Tél. 01 84 79 44 44. www.lemouffetard.com

CRÉATIONCarte blanche à Stéphane ThidetVous avez jusqu’au 10 juillet pour découvrir l’exposition de Stéphane Thidet, à qui le Collège des Bernardins donne carte blanche. Avec « Solitaire », l’artiste présente dans l’ancienne sacristie une installation autour de l’eau et une mystérieuse machine à dessiner.

3 20, rue de Poissy. Tél. 01 53 10 74 44. www.collegedesbernardins.fr

6e mairie6.paris.fr

EXPOSITIONDans le Grand NordJusqu’au 17 juillet, les grilles du jardin du Luxembourg accueillent 80 photographies de Michel Rawicki. De l’Antarctique au Groenland en passant par l’Alaska, « L’Appel du froid » fait écho aux bouleversements climatiques.

3 Rue de Médicis.

ARTLa main du copisteDu 1er au 18 juin, l’exposition « Les Copistes au Louvre », qui se tient à la mairie, met en lumière les répliques

authentiques de chefs-d’œuvre réalisés entre les xve et xviiie siècles par des peintres copistes français, italiens et espagnols.

3 Salon du Vieux-Colombier. 78, rue Bonaparte. Tél. 01 40 46 75 06.

DANSESur les rythmes du tangoLa mairie met le tango à l’honneur du 29 juin au 16 juillet. Frédérique Nalpas interprétera notamment des œuvres d’Astor Piazzolla et Heitor Villa-Lobos, le 5 juillet, à 18 h. Et, le 8 juillet, à 19 h, place au bal !

3 78, rue Bonaparte. Tél. 01 40 46 75 06.

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M LOISIRS

Des balades insolites et gourmandes à Vélib’Vélib’ propose un nouveau concept de prome-nades touristiques alliant gourmandise et balades. Au choix : des promenades en journée ou des échappées nocturnes, d’une durée d’une heure et demie. Des dégustations sont d’abord proposées à la Maison Vélib’ Exki d’Opéra, puis les guides de Paris Safari font découvrir aux cyclistes la capitale sur plusieurs thèmes : le Paris légendaire, le Paris coquin, le Paris des intrigues criminelles ou encore celui du street art.

_ Le mercredi à 10 h 30, le jeudi à 19 h 30, le vendredi à 15 h et le samedi à 10 h 30. Départ de la Maison Vélib’ Exki, 22, rue de la Chaussée-d’Antin (9e). Tél. 01 44 83 09 01. Réservations sur www.velib.paris

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4 / AGENDA Été 2016

7e mairie7.paris.fr

EXPOSITIONHommage aux MarquisesJusqu’au 24 juillet, la Polynésie s’expose au musée du Quai Branly. « Matahoata. Arts et société aux îles Marquises » rend hommage à la culture marquisienne à travers plus de 400 pièces issues de ses collections et de celles de prestigieux musées : dessins, sculptures, instruments…

3 37, quai Branly. Tél. 01 56 61 70 00. www.quaibranly.fr

CINÉMAFaites-vous une toile !Du 6 au 11 juin, place au festival de cinéma Le 7e art

dans le 7e, avec cette année la Pologne comme invitée d’honneur. Tous les soirs, des projections de films sont prévues dans l’arrondissement, comme à l’École militaire ou au Théâtre Adyar.

3 Inscriptions aux séances et aux animations au 01 53 58 75 60.

CONCERTSUne semaine en musiqueAvis aux mélomanes : chaque soir, du 20 au 24 juin, dans le cadre de la Semaine 7 en musique, de nombreux concerts sont prévus à la mairie. Jazz, rock, chants sacrés, musique classique…

3 116, rue de Grenelle. Inscriptions au 01 53 58 75 07.

8e mairie8.paris.fr

EXPOSITIONArtistes et mécènesDu 10 juin au 23 juillet, la galerie Nicolas Bourriaud accueille l’exposition « Bustes, du romantisme au xxe siècle », qui évoque les liens étroits entre artistes et mécènes.

3 205, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Tél. 01 42 61 31 47. www.galerienicolasbourriaud.com

VOYAGEArthur Rimbaud, du poète au géographeL’exposition « Trafiquer dans l’inconnu », du 7 au 25 juin à la mairie, regroupe près de 400 œuvres réalisées entre 2004 et 2007 par Jean Gaudaire-Thor. Ses gravures et créations sur papier et toile interrogent l’œuvre d’Arthur Rimbaud, puis sa géographie de l’Afrique.

3 Salle des expositions. 3, rue de Lisbonne. Tél. 01 44 90 75 08.

SPECTACLEHommage au corps sportifDu 7 juin au 3 juillet, Patrice Thibaud joue Fair-Play au Théâtre du Rond-Point, un hommage caustique et musical au corps sportif. Entre Tati et Chaplin, l’acteur et humoriste transforme la scène en ring, en piste cyclable, en terrain de football…

3 2 bis, avenue Franklin-D.-Roosevelt. Tél. 01 44 95 98 21. www.theatredurondpoint.fr

9e mairie9.paris.fr

uEFA EuRO 2016Chaussez vos crampons !Pour célébrer l’EURO de football, la mairie accueille une exposition du 6 juin au 10 juillet. Vous pourrez

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M DANSE

quand New York rencontre ParisChaque année, le festival Les Étés de la danse met à l’honneur les plus grandes compagnies. Du 28 juin au 16 juillet, le Théâtre du Châtelet accueille ainsi le New York City Ballet, dirigé par Peter Martins. Au programme, vingt repré-sentations de ballets de chorégraphes historiques tels que George Balanchine ou Jerome Robbins, ainsi que des chorégraphies contemporaines de Justin Peck et Alexeï Ratmansky.

_ 1, place du Châtelet (1er). Tél. 01 40 28 28 40. www.chatelet-theatre.com, www.lesetesdeladanse.com

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Été 2016 AGENDA / 5

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notamment y admirer les authentiques maillots de joueurs de légende.

3 Salons Aguado. 6, rue Drouot. Tél. 01 71 37 75 09.

FESTIVALDétente assuréeDu 30 juin au 3 juillet, le Hamac Festival investit l’arrondissement : plus de 30 concerts et spectacles d’humour dans des théâtres et lieux décalés, sans oublier la pétanque et les food trucks !

3 www.hamacfestival.fr

RENDEZ-VOuSJardins éphémèresLes 25 et 26 juin prochains, les rues Papillon et Riboutté se transforment en jardin. L’occasion d’aller à la rencontre des producteurs locaux et de déguster leurs produits, tout en profitant des animations en plein air.

3 Tél. 01 71 37 75 09.

10e mairie10.paris.fr

THÉÂTREIntrigue amoureuseDu 14 juin au 9 juillet, découvrez Monsieur de Pourceaugnac, une comédie-ballet inspirée d’une pièce de Molière, sur la musique de Jean-Baptiste Lully, au Théâtre des Bouffes du Nord. Cette œuvre narre les aventures d’un gentilhomme limougeaud monté à Paris pour épouser la jeune Julie.

3 37 bis, boulevard de La Chapelle. Tél. 01 46 07 34 50. www.bouffesdunord.com

CONFÉRENCEBalades culturellesAu centre d’animation Jean-Verdier, les balades se font champêtres pour vous emmener dans la vallée de Chevreuse, sur les pas des

chevaliers et de Jean Racine. Le 19 juin, visitez le château de la Madeleine et assistez à la conférence animée par William Blanc, doctorant en histoire médiévale.

3 11, rue de Lancry. Tél. 01 42 03 00 47. www.crl10.net

11e mairie11.paris.fr

ARTSBougez-vous !Le festival Onze Bouge fête ses 20 ans. À cette occasion, retrouvez des spectacles de musique, de danse, d’arts de rue ou encore de théâtre du 1er au 6 juin dans tout l’arrondissement. Retrouvez notamment la comédie T’es pas né ! le 5 juin, au théâtre de Belleville.

3 Tél. 01 53 27 11 11. www.festivalonze.org

ENVIRONNEMENTMettez-vous au vertJusqu’au 17 juin, la Fête du développement durable et du vélo met en lumière des initiatives pour un mode de vie plus responsable et respectueux de l’environnement. Expositions, projections, ateliers ou encore animations en plein air autour de la biodiversité, de la réduction énergétique, des mobilités douces et du commerce équitable sont prévus dans l’arrondissement.

3 Tél. 01 53 27 11 11.

FESTIVALProjections hors les mursLe festival La Chaise et l’Écran vous invite à trois projections en plein air et gratuites dans l’arrondissement, les vendredis 8 juillet, 29 juillet et 19 août. La programmation de cette édition a été confiée à l’acteur français Christian Vadim.

3 Tél. 01 53 27 11 11.

L’artisanat des Marquises (7e).

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Le Hamac fait son festival (9e).

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6 / AGENDA Été 2016

12e mairie12.paris.fr

ARTS DE LA RuEOn se la coule douce…Un week-end dédié aux arts de la rue, les 18 et 19 juin, c’est ce que propose le festival Coulée douce, imaginé par la compagnie de théâtre de rue Progéniture. Rendez-vous notamment sur la Coulée verte René-Dumont (ex-Promenade plantée) pour onze spectacles différents.

3 http://progeniture.free.fr

SPECTACLESEn rythme !La 13e édition de la Fête de la danse se tiendra le 5 juin dans tout l’arrondissement. Pour l’occasion, 300 artistes proposeront une quarantaine de spectacles, gratuits et en plein air.

3 Tél. 09 81 45 93 24. www.entrezdansladanse.fr

13e mairie13.paris.fr

FESTIVALSur les planches du Théâtre 13Jusqu’au 12 juin, le Théâtre 13 organise son concours dédié aux jeunes metteurs en scène. Un jury de présélection retient les six meilleurs projets parmi les quatre-vingts candidats. Ces spectacles sont présentés au public et au jury final. Le lauréat sera programmé au Théâtre 13 la saison suivante.

3 30, rue du Chevaleret. Tél. 01 45 88 62 22. www.theatre13.com

JEuNESSEL’homme qui voulait voir la merLauréate des Molières pour le jeune public, la pièce La Mer en pointillés est à découvrir en famille du 8 au 19 juin, au théâtre Dunois. Ce spectacle

de Serge Boulier est inspiré d’une histoire vraie : un homme venant de l’Est veut voir la mer, il enfourche alors son vélo et entame son périple à travers l’Europe…

3 7, rue Louise-Weiss. Tél. 01 45 84 72 00. www.theatredunois.org

14e mairie14.paris.fr

LOISIRSUn air de vacancesDans le cadre du dispositif Vacances sportives, le centre sportif Élisabeth se transforme du 9 juillet au 7 août en lieu de baignade et de détente. Zumba, gymnastique, volley, tennis de table, trampoline, pétanque ou encore tir à l’arc sont proposés.

3 7, avenue Paul-Appell. Tél. 01 45 40 78 39.

RENCONTRESAutour de l’artÀ l’occasion de la manifestation baptisée 14’Arts, habitants et artistes sont invités à se rencontrer autour de la création sous toutes ses formes, le 12 juin, dans les rues de l’arrondissement et dans les ateliers d’artistes.

3 Tél. 01 53 90 67 14.

SPECTACLEFéerie musicaleSur des airs empruntés à The Fairy Queen de Henry Purcell et librement adaptée de la comédie féerique de Shakespeare, la pièce Un songe d’une nuit d’été est présentée jusqu’au 1er juillet au Théâtre 14. Suivez les pas d’Hermia, Lysandre, Héléna et Démétrius, perdus dans une forêt enchantée où règnent Obéron et Titania, roi et reine des fées.

3 20, avenue Marc-Sangnier. Tél. 01 45 45 49 77. www.theatre14.fr

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Féerie musicale sur les planches (14e).

Pina Bausch à l’honneur (17e).

Les talents du Théâtre 13 (13e).

Jeux d’eau au Jardin d’acclimatation (16e).

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Été 2016 AGENDA / 7

15e mairie15.paris.fr

EXPOSITIONRegards sur le quartierPhotographies d’amateurs et de professionnels sont exposées jusqu’au 9 juin sur le parvis de la mairie. L’occasion de découvrir l’arrondissement sur le thème « Le 15e insolite ».

3 31, rue Péclet. Tél. 01 55 76 75 15.

RENDEZ-VOuSPlace aux jeunes !Les 18 et 19 juin se tient la Fête de la jeunesse, sur le parvis de la mairie ainsi que dans différents lieux de l’arrondissement. Stands culturels et sportifs, concert et tournoi de foot sont notamment au programme.

3 31, rue Péclet. Tél. 01 55 76 75 15.

ANIMATIONSAuprès de mon arbre…Du 29 juin au 31 août, « Lire et se divertir à Brassens » propose différentes animations au cœur du parc Georges-Brassens. Ainsi, du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 19 h 30, profitez de prêts de livres et d’animations gratuites.

3 2, place Jacques-Marette. Tél. 01 55 76 75 15.

16e mairie16.paris.fr

FESTIVALLa culture, ça se fête !Jusqu’au 21 juin, la mairie accueille Le Printemps dans le 16e. Consacré notamment à la musique et au théâtre, le festival culturel fait cette année honneur aux poètes, compositeurs et artistes dont les rues de l’arrondissement portent les noms.

3 71, avenue Henri-Martin. Tél. 01 40 72 16 16.

MARCHEÀ vos basketsUne promenade à pied de 9 kilomètres est proposée le mercredi 15 juin, de 14 h 30 à 18 h, dans le bois de Boulogne, en partenariat avec Les Randonneurs de Paris. Départ et retour prévus devant la mairie.

3 71, avenue Henri-Martin. Tél. 01 40 72 16 16.

LOISIRSBain de fraîcheurCet été, le Jardin d’acclimatation propose des animations autour de l’eau : fontaine sèche, jardin-plage, tyrolienne… Mais aussi de quoi se détendre, ainsi que des ateliers pour les enfants et près de 400 animaux à observer.

3 Bois de Boulogne. Tél. 01 40 67 90 85. www.jardindacclimatation.fr

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17e mairie17.paris.fr

PHOTOGRAPHIEHommage à Pina BauschDu 1er juin au 2 septembre, le photographe Maarten Vanden Abeele expose ses clichés et met à l’honneur la danseuse et chorégraphe allemande Pina Bausch.

3 16-20, rue des Batignolles. Tél. 01 44 69 17 17.

CONCERTLe classique à l’honneurJeudi 23 juin, à 19 h 30, les Jeudis du classique vous donnent rendez-vous à la mairie où le trio composé d’Olivier Charlier au violon, Lise Berthaud à l’alto et Antoine Pierlot au violoncelle interprétera Schubert, Beethoven et Mozart.

3 16-20, rue des Batignolles. Tél. 01 44 69 17 17.

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EXPOSITIONS

Devoir de mémoireDeux expositions sont organisées à l’Hôtel de Ville : « Mémoire Rom » (photo), jusqu’au 2 juil-let dans le salon des Tapisseries, retrace à travers de nombreux documents le sort de populations roms d’Union soviétique et de Roumanie durant la Seconde Guerre mondiale, tandis qu’à l’occasion du 80e anniversaire du Front populaire, « 1936, le Front populaire en photographie » est à décou-vrir dans la salle Saint-Jean, jusqu’au 23 juillet.

_ Gratuit. « Mémoire Rom », accès par le parvis de l’Hôtel de Ville (4e). « 1936, le Front populaire en photographie », accès par le 5, rue de Lobau (4e). Tous les jours sauf dimanches et jours fériés, de 10 h à 18 h 30.

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8 / AGENDA Hiver 2015-2016

18e mairie18.paris.fr

RENDEZ-VOuSPique-nique et convivialitéMunis de vos tables, chaises et spécialités culinaires, joignez-vous au pique-nique géant organisé par la mairie le 13 juillet à 18 h 30 sur l’esplanade Nathalie-Sarraute ! La soirée se poursuivra en musique.

3 Tél. 01 53 41 18 18.

MuSIquEJazz et musetteParrainé par Didier Lockwood, le Festival jazz-musette des Puces animera l’arrondissement du 17 au 20 juin. Sont notamment attendus Thomas Dutronc, Larry Carlton, Yvan Le Bolloc’h et Les Rapetous. Gratuit.

3 www.festivaldespuces.com

EXPOSITIONRemontez le tempsCent trente ans de photographie montmartroise font l’objet de l’exposition qui se tient à la mairie du 4 juillet au 10 septembre. « Le vieux Montmartre » présente les facettes qui ont fait le caractère si particulier de cette butte.

3 1, place Jules-Joffrin. Tél. 01 53 41 18 18.

19e mairie19.paris.fr

FORuMTout pour les seniorsRendez-vous le jeudi 16 juin, de 10 h à 17 h, sur le parvis de la mairie. Des professionnels seront présents pour vous donner des conseils et répondre à vos questions sur vos droits et votre santé. Gratuit.

3 5-7, place Armand-Carrel. Tél. 01 44 52 29 19.

RÉTROSPECTIVEL’espion devenu icôneJusqu’au 4 septembre, la Grande Halle de la Villette accueille l’exposition « James Bond 007. 50 ans de style Bond ». Un hommage aux cinéastes qui ont façonné l’image du célèbre espion et un retour sur les vingt-quatre films qui ont bâti sa légende.

3 211, avenue Jean-Jaurès. www.jamesbond007-exposition-paris.fr

JEuNESSEÀ la rencontre des bébés animauxAvis aux petits curieux !

Jusqu’au 20 août 2017, la Cité des sciences et de l’industrie vous propose de découvrir l’univers des « bébés animaux » : naissance, fonctions vitales, menaces et protections, développement, apprentissage ou encore autonomie sont autant de thèmes à explorer.

3 30, avenue Corentin-Cariou. Tél. 01 40 05 80 00. www.cite-sciences.fr

20e mairie20.paris.fr

EXPOSITIONPêle-mêle artistiqueLe pavillon Carré-de-Baudouin présente une rétrospective des trente années d’existence du Bar Floréal, jusqu’au 27 août. Cette exposition photographique rappelle le parcours d’artistes qui ont marqué son histoire.

3 121, rue de Ménilmontant. Tél. 01 58 53 55 40. www.carredebaudouin.fr

FESTIVALCréations in situDu 15 au 19 juin, le festival Et 20 l’Été vous donne rendez-vous dans les rues de l’arrondissement. Neuf compagnies se produiront lors de vingt-trois manifestations étonnantes : danse, cirque, théâtre, jonglage, musique…

3 Tél. 01 43 15 22 73.

ART DÉCORATIFLes petites « folies » du patrimoineJusqu’au 17 juillet, l’exposition « Les Folies parisiennes » au pavillon de l’Ermitage présente l’histoire et les choix décoratifs de douze édifices parisiens voués aux plaisirs campagnards au xviiie siècle.

3 148, rue de Bagnolet. Tél. 01 40 24 15 95. www.pavillondelermitage.com

Tout sur les bébés animaux (19e).

Le vieux Montmartre (18e).

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Le magazine de la Ville de Paris

Rédaction : 4, rue de Lobau, 75004 ParisTél. 01 42 76 79 82Courriel : magazineaparis@paris.fr

Acrobaties en plein air (20e).

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