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Actualités du Novembre 2011 M arcela Feraru, cinéaste d’origine roumaine, vient de faire aux Harkis un présent magnifique. Elle leur a en effet consacré un film qui rend leur honneur à ces hommes trahis, qu’une entente de fait entre les autorités de l’époque et le nou- veau pouvoir installé par elles en Algérie a voulu déconsidérer, sinon faire disparaître. (…) La fille d’un harki veut aujourd’hui comprendre les raisons qui ont amené son père à s’engager du côté de la France. C’est le fil rouge de ce film, qui va apprendre sans doute aux générations qui n’ont pas connu la guerre d’Algérie quelques vérités dérangeantes et jusqu’à présent occultées. Des entretiens riches en anecdotes, pleins d’émotion et de vérité, ainsi que des documents d’ar- chives, font revivre cet idéal d’une Algérie nouvelle et fraternelle où les communautés auraient pu vivre en paix. (…) C’est à ces hommes et à ces familles, auxquels les plus hautes autorités de l’Etat avaient dit : “Venez à la France, elle ne vous trahira pas !”, que ce film rend justice de leur fidélité. A Mostaganem, le FLN abattra à neuf reprises le porte-drapeau des anciens combat- tants musulmans. Neuf fois, un autre volontaire viendra prendre sa place. Pour l’immense majorité des harkis, on sait qu’ils resteront fidèles à la France jusqu’au bout, alors même que les signes d’un probable abandon de- venaient chaque jour plus manifestes. Evidemment, ils l’ont chèrement payé. Désarmés par les autorités françaises, puis livrés par les accords d’Evian à la merci d’un adversaire vaincu au plan militaire mais vainqueur politique, des dizaines de milliers d’entre eux furent exé- cutés dans des conditions horribles... et une indifférence à peu près générale. Ceux qui purent être sauvés, parfois avec leurs familles, le furent grâce à des offi- ciers qui eurent le courage de contrevenir à des instructions formelles visant à lais- ser sur place harkis, goumiers et moghaz- nis, leurs soldats. Ils échappèrent ainsi aux conséquences de ce que Maurice Allais, prix Nobel d’économie et partisan de l’indé- pendance de l’Algérie, qualifia de “décision barbare qui restera comme un opprobre ineffaçable pour notre pays … un crime contre l’humanité”. Près de cinquante ans ont passé depuis cette tragédie. Et après de longues années d’isolement et de deuil, les descendants de nos frères d’armes, les fils et les filles des harkis, ont peu à peu réussi à prendre leur place au sein de la société française. Restait toutefois à leur rendre leur fierté en réhabilitant les engagements de leurs pères et à faire connaître aux Français d’aujourd’hui ce qu’ils doivent d’estime et de reconnaissance à ceux qui ont combattu aux côtés de la France en Algérie pour une noble cause. Ce film va contribuer profondément à cette prise de conscience. Peut-être fallait-il ici un regard neuf et étran- ger à la guerre d’Algérie. Au nom de tous ceux que cette tragédie a meurtris dans leur chair, et sinon dans leur âme, que Marcela Feraru en soit vivement remerciée. n EDITORIAL L’honneur des harkis Le film produit par SecourS de France Harkis : histoire d’un abandon – commence à susciter de nombreuses réactions. Voici celle de nos amis Hélie de Saint Marc et François Meyer, dont le texte intégral a paru dans Valeurs Actuelles en septembre dernier. POUR COMMANDER, voir page 5

Actualité du Secours de France

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2011

M arcela Feraru, cinéaste d’origine roumaine, vient de faire aux Harkis

un présent magnifique. Elle leur a en effet consacré un film qui rend leur honneur à ces hommes trahis, qu’une entente de fait entre les autorités de l’époque et le nou-veau pouvoir installé par elles en Algérie a voulu déconsidérer, sinon faire disparaître.

(…) La fille d’un harki veut aujourd’hui comprendre les raisons qui ont amené son père à s’engager du côté de la France. C’est le fil rouge de ce film, qui va apprendre sans doute aux générations qui n’ont pas connu la guerre d’Algérie quelques vérités dérangeantes et jusqu’à présent occultées. Des entretiens riches en anecdotes, pleins d’émotion et de vérité, ainsi que des documents d’ar-chives, font revivre cet idéal d’une Algérie nouvelle et fraternelle où les communautés auraient pu vivre en paix. (…)

C’est à ces hommes et à ces familles, auxquels les plus hautes autorités de l’Etat avaient dit : “Venez à la France, elle ne vous trahira pas !”, que ce film rend justice de leur fidélité. A Mostaganem, le FLN abattra à neuf reprises le porte-drapeau des anciens combat-tants musulmans. Neuf fois, un autre volontaire viendra prendre sa place. Pour l’immense majorité des harkis, on sait qu’ils resteront fidèles à la France jusqu’au bout, alors même que les signes d’un probable abandon de-venaient chaque jour plus manifestes.

Evidemment, ils l’ont chèrement payé. Désarmés par les autorités françaises, puis livrés par les accords

d’Evian à la merci d’un adversaire vaincu au plan militaire mais vainqueur politique, des dizaines de milliers d’entre eux furent exé-cutés dans des conditions horribles... et une indifférence à peu près générale.

Ceux qui purent être sauvés, parfois avec leurs familles, le furent grâce à des offi-ciers qui eurent le courage de contrevenir à des instructions formelles visant à lais-ser sur place harkis, goumiers et moghaz-nis, leurs soldats. Ils échappèrent ainsi aux conséquences de ce que Maurice Allais, prix Nobel d’économie et partisan de l’indé-pendance de l’Algérie, qualifia de “décision barbare qui restera comme un opprobre ineffaçable pour notre pays … un crime

contre l’humanité”.Près de cinquante ans ont passé depuis cette tragédie.

Et après de longues années d’isolement et de deuil, les descendants de nos frères d’armes, les fils et les filles des harkis, ont peu à peu réussi à prendre leur place au sein de la société française.

Restait toutefois à leur rendre leur fierté en réhabilitant les engagements de leurs pères et à faire connaître aux Français d’aujourd’hui ce qu’ils doivent d’estime et de reconnaissance à ceux qui ont combattu aux côtés de la France en Algérie pour une noble cause.

Ce film va contribuer profondément à cette prise de conscience. Peut-être fallait-il ici un regard neuf et étran-ger à la guerre d’Algérie. Au nom de tous ceux que cette tragédie a meurtris dans leur chair, et sinon dans leur âme, que Marcela Feraru en soit vivement remerciée. n

EDITORIAL

L’honneur des harkisLe film produit par SecourS de France – Harkis : histoire d’un abandon – commence à susciter de nombreuses réactions. Voici celle de nos amis Hélie de Saint Marc et François Meyer, dont le texte intégral a paru dans Valeurs Actuelles en septembre dernier.

POUR COMMANDER,voir page 5

Actualités du Secours de France u Novembre 2011 2

“J usque-là, la thèse offi-cielle était que l’OAS,

refusant les accords d’Évian, avait plongé l’Algérie dans la terreur, légitimant la riposte du FLN. Cela n’est qu’en par-tie vrai. D’abord parce que le terrorisme FLN a précédé ce-lui de l’OAS, mais aussi parce qu’il a été beaucoup plus meurtrier. En-suite, sous prétexte de lutte anti-OAS, le FLN et l’ALN (Armée de libération nationale) se sont essentiellement livrés à des exactions dirigées non contre les activistes, mais de manière aveugle contre l’ensemble de la population –

l’instauration de ce climat de terreur ayant pour but avoué de précipiter le départ des Français, y compris après le 19 mars (cessez-le-feu) et le 5 juillet (indépendance).”

Documents parfois terribles à l’appui, Jean-Jacques Jordi révèle une “autre” guerre d’Al-

gérie, où les “héros de l’indépendance” livrent la face obscure de leurs mé-thodes : enlèvements, viols, tortures, actes de barbarie… Parmi les milliers de cas évoqués dans son livre, Jordi cite le sort de ces “quarante Européens séquestrés jusqu’à ce que mort s’en-suive” pour servir de “donneurs de sang” aux combat-tants FLN !

Ces faits, dé-montre l’ouvrage, étaient connus, et même soute-nus, par les diri-geants algériens de l’époque. Mais les archives secrètes n’épargnent pas non plus les autorités françaises et le rôle des “barbouzes” envoyés sur place : oui, des Français ont torturé d’autres Français ; oui, des listes de militants supposés de l’Algérie Française ont été transmises au FLN ; oui, des ordres ont été donnés afin de ne pas intervenir, condamnant à mort des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants… Au-delà de la passivité, une véritable complicité. Comment qualifier autrement l’attitude – révélée par un rapport – de ces gendarmes mobiles rendant à ses bourreaux FLN un ressortissant français “torturé à l’électricité et battu” qui était parvenu à s’enfuir et à se réfugier dans leur can-tonnement ?»

“En deux mois et demi, écrit Jordi, du 19 mars à la fin mai 1962, il y a eu plus

d’enlèvements et de disparus qu’entre novembre 1954 et le 18 mars 1962.” Des disparus dont l’Etat français n’a ja-mais voulu demander compte au gou-vernement algérien.

“Parmi les faits rayés des manuels, des mémoires et des débats, déclarait un jour le Colonel de Blignières, le désarme-ment des harkis et l’abandon à leur sort des disparus pèse d’un poids exception-nel sur la conscience de la France et sur l’honneur de son armée.” n

ARCHIVES SECRÈTES

50 ans de silence sur les “disparus d’Algérie”

NOS ACTIONSSecourS de France défend la vérité sur notre histoire : celle de l’œuvre civilisa-trice de la France au XIXe

et XXe siècles ; celle de ses combats contre les assauts conjugués du communisme et du terrorisme en In-dochine puis en Algérie ; celle aussi des engagements plus récents de nos forces en Afrique ou au Proche-Orient. Cette mission s’accomplit par la diffusion de livres, d’articles, d’émissions de radio ou de télévi-sion, de films ou de reportages.

8 Pour en savoir plus, et nous soutenir dans ces actions, voir page 5.

L’historien Jean-Jacques Jordi a fouillé quatre ans de suite dans les archives secrètes de la guerre d’Algérie : près de 12 000 documents explosifs, qu’il a pu consulter et photographier. Il en est sorti effaré : “Jamais, confie-t-il, je n’aurais imaginé découvrir de tels faits.”

Silence : on tue !

“Je commandais en second un commando de chasse dans l’Algé-rois. Mes quarante musulmans ont été pris par les rebelles, dans les premiers jours de juillet. Ils n’ont pas été tués tout de suite. Je crois savoir que certains sont encore vivants.

“Ils sont au camp de Taourtatsine, dans l’Atlas blidéen. A notre connais-sance c’est le camp le plus important de la région. Il y a peut-être plusieurs centaines de prisonniers. Parmi eux, des Européens, femmes et enfants. Les rebelles les torturent peu à peu : on coupe un bras, le nez, on fait des plaies qu’on sale, etc… Quand leur état est trop lamentable et qu’ils ne peuvent plus servir à rien, on les tue.

“Il n’est pas question d’émettre l’idée d’aller les délivrer, ce qui se-rait pourtant bien simple. Les cadres sont dégoûtés d’eux-mêmes et de ce qu’on les oblige à accepter.”

(Témoignage d’un sergent-chef du régiment d’infanterie en garnison

à l’Alma, près d’Alger, recueilli le 10 août 1962 par Abd-El-Azziz Meliani.)

Jean-Jacques Jordi : Un silence d’Etat. Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie. Soteca 2011, 200 pages, 25 €

Civils français livrés au FLN à Oran,

le 5 juillet 1962

Actualités du Secours de France u Novembre 2011 3

“Le ‘printemps arabe’, avec

ses révolutions, ses impasses et ses guerres civiles, ensanglante notre région. Chacun est angoissé de ces conditions d’insé-curité. Les enlèvements de jeunes pères de famille, de jour comme de nuit, éclatent et séparent les familles. La guerre à Gaza rend la vie trouble et angoissante. Ainsi des enfants subissent cette situation, et nous accueillons les petits qui sont aban-donnés, au bord de la route ou dans les détritus, à cause de ces guerres et du fanatisme.

Meurtris par la violence des parents

“Notre mission est d’accueillir, re-lever, rendre espoir. Accueillir un en-fant, c’est le prendre dans nos bras, lui sourire, l’appeler par son prénom. Relever un enfant, c’est prendre conscience de son histoire, et tout mettre en œuvre pour lui permettre de dépasser cela. Qu’il soit résiliant ou non, il a besoin d’amour, besoin d’apprendre, besoin d’être soigné, besoin d’être reconnu et encouragé. Rendre espoir et dignité à un enfant, c’est lui procurer une vie d’enfant de son âge, c’est lui donner un prénom lorsqu’il n’en a pas. C’est lui per-mettre de retrouver sa famille, ou de trouver une famille.

“Il n’est jamais simple de se confronter à ces petits meurtris par la violence même de leurs parents. Nous devons les aider à se recons-truire, leur montrer que nous les ai-

mons, et que tout un chacun est capable de cela. Pendant ce temps, notre tra-vailleur social se mo-bilise à l’extérieur afin de rétablir une situa-tion digne au sein de la cellule familiale.

“Autre que les coûts de fonctionne-ment, nous devons supporter finan-cièrement des besoins particuliers. La grande prématurité des nouveau-nés abandonnés, les conditions de vie précaires au domicile familial, tout cela a des conséquences sur la santé des plus fragiles.

“Ainsi le petit Youssef a besoin d’effectuer un examen neurolo-gique ; la dernière petite arrivée nous a été confiée par une institution qui, apprenant son retard de dévelop-pement et les possibles séquelles psychiques et motrices, nous a en-fin alerté. C’est un bébé de 3 mois qui a l’apparence d’un bébé d’un mois. Elle doit subir aussi des écho-graphies du cœur très régulièrement pour voir son développement. Peut-être devra-t-elle endurer une opéra-tion à cœur ouvert…

Soutenir aussi les jeunes mamans

“Notre maison est toujours ouverte et disponible pour l’accueil de tout enfant en détresse. Aujourd’hui, une petite fille abandonnée doit nous être apportée, sa maman est une jeune mère célibataire. Trois autres nou-veau-nés au moins nous sont an-noncés pour les jours ou semaines à venir. Nous veillons aussi très parti-

NOëL EN PALESTINE

Accueillir, relever, rendre espoir aux enfants !

NOS ACTIONSSecourS de France ap-porte une aide matérielle concrète à plusieurs com-munautés chrétiennes du Proche et du Moyen-

Orient qui luttent pour leur survie dans un environnement de plus en plus hostile, notamment en Egypte, en Irak et en Palestine.

8 Pour en savoir plus, et nous soutenir dans ces actions, voir page 5.

La “Crèche de Bethléem” fait partie des œuvres soutenues par le SecourS de France, en raison de son exemplarité : l‘accueil des plus petites victimes de la tragédie palestinienne, que les Filles de la Charité vont dénicher jusque dans les poubelles pour leur redonner leur dignité d’enfants. Sœur Sophie Boueri raconte ici les difficultés de cette belle mission, telles qu’elle les vit au quotidien.

culièrement aux jeunes mamans que nous aidons dans ces moments dif-ficiles ; elles doivent prendre une dé-cision, ou l’ont déjà prise lorsqu’elles viennent à la crèche pour accoucher.

Seule la vie compte…“Tous ces petits ne demandent

que l’amour et la santé. Nous faisons tout ce qui est nécessaire les concer-nant, entre examens médicaux, hospitalisations, traitements… Cela coûte parfois très cher, notamment lorsque nous devons aller en Israël, mais nous ne pouvons pas retarder ces dépenses ; seule la vie de cette enfance compte.” n

Sœur Sophie, la “Mère Térésa” de Palestine,

avec un de ses nouveaux protégés.

Actualités du Secours de France u Novembre 2011 4

Dans son émission du 21 novembre dernier à Radio Courtoisie, Roger Saboureau a tenu a évoquer “un personnage exceptionnel, figure de légende de la Légion étrangère et des Parachutistes, disparu dans la plus grande discrétion il y a quelques jours : le Commandant Roger Faulques, dont tant le parcours d’homme de guerre que le caractère trempé ont marqué l’histoire de ces unités et bien au-delà”.

IN MEMORIAM

Commandant Roger Faulques

Il avait obtenu sa première citation au sein des Forces Française de

l’Intérieur (FFI) en 1944, à l’âge de 20 ans. Mais c’est en Indochine, dans l’affaire de la RC4, en 1950, que son courage et son tempéra-ment indomptable, déjà connu de ses hommes et de ses compa-gnons d’armes en feront, contre son gré, ce qu’on appelait alors un héros. Quand son unité, le 1er BEP (Bataillon Etranger de Para-chutistes), est encerclée par des forces très supérieures en nombre, à la tête de ses légionnaires, il mul-tiplie les assauts dans des condi-tions terribles. Blessé très griève-ment à plusieurs reprises, il sera laissé pour mort par les Viets sur le champ de bataille, la cuvette de Coc Xa.

Le 1er BEP, décimé, il sera dissout une première fois, puis de nouveau

“Tu as été un soldat”“Oui, Roger, tu as été des nôtres et bien davantage encore. Tu as été des nôtres car tu appartiens à cette étonnante génération de soldats qui n’a cessé de faire la guerre, sur trois continents, pendant plus de vingt ans, placés aux avant-postes des tumultes du monde. (…)

“Tu as aimé la guerre parce qu’elle ne permet pas de tricher, comme tu l’as écrit : “Face à la souffrance et à la mort, l’homme exprime ce qu’il est vraiment. Il se bat pour une cause qui le dépasse. C’est ce qui donne sa vraie grandeur à un soldat digne de ce nom.”

“Tu as pratiqué le noble orgueil qui permet de rester digne et droit dans les épreuves, tu as parfois choisi l’in-discipline comme expression de la révolte contre les compromissions et les lâchetés. Tu as été un soldat.

“Les camarades de toutes les luttes, les présents, les absents qui sont ici par la pensée et le souvenir, ceux qui ne sont plus mais dont nous sentons la présence impalpable et mysté-rieuse, tous tes frères d’armes sont là, autour de toi : la cohorte des lé-gionnaires tombés dans le fracas des batailles, la peur au ventre et le courage au cœur, les compagnons de tous tes combats, vivants ou dis-parus, inconnus ou célèbres, nous sommes ici, tous égaux devant le mystère de la mort, immobiles et si-lencieux, fidèles et fraternels, pour un dernier salut.”

(Eloge funèbre du commandant Roger Faulques, par le capitaine Dominique

Bonelli, le 9 novembre 2011

après Dien Bien Phu et enfin défini-tivement (devenu REP) en 1961, à l’issue de la rébellion militaire dite du putsch.

Chevalier de la Légion d’honneur à 23 ans, commandeur à 35, titu-laire de dix-sept titres de guerre, Roger Faulques attendra 44 ans pour être fait grand officier.

Entre-temps, ayant quitté l’ar-mée, il vivra des aventures extra-ordinaires à la tête de ce qu’il est convenu d’appeler des soldats de fortune, dans des pays exotiques et des situations très complexes. Il est dommage que sa modestie et sa discrétion lui aient interdit d’écrire ses mémoires, auprès desquelles nombre de romans du genre appa-raîtraient bien fades. R.S.

MARKETING VIRALCette nouvelle lettre électronique du SecourS de France s’inscrit dans une opération de modernisation, de rajeunissement et de dévelop-pement de tous nos supports de communication.

Si vous partagez les convictions qui s’y expriment, faites circuler ce message dans le cercle de vos relations.

Vous pouvez aussi nous envoyer par mail une liste d’adresses électroniques, pour renforcer notre impact et enrichir notre liste de sympathisants.

Face au silence ou à la désinfor-mation systématique des plus grands médias, le “marketing viral” est devenu une arme particulière-ment efficace dans le combat de la vérité et de la générosité françaises.

Portant la main du Capitaine Danjou,

le 30 avril 2010, fête de la Légion.

Pour la justice et la charité envers les “oubliés de l’histoire”…Pour le devoir de vérité sur l’histoire de notre pays…Pour l’avenir des valeurs chrétiennes et françaises que nous défendons…

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v�Ou par l’envoi d’un chèque bancaire ou postal à l’ordre de SecourS de France (C.C.P. Paris 16.590-11D) et à l’adresse de l’Association (voir ci-dessous).

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Actualités du Secours de France u Novembre 2011 5

Soutenez nos actionsLes actions du SecourS de France portent sur trois

domaines :

La Vérité sur nos Combats, une lutte permanente contre la falsification de l’Histoire non seulement de la guerre d’Algérie, mais aussi “d’opérations extérieures” comme celle du Rwanda.

La Charité pour les Oubliés, vieux combattants ou certains de leurs descendants, pour la plupart de la communauté harkie.

Enfin l’avenir des valeurs, qui recouvre à la fois l’aide à des communautés chrétiennes qui luttent pour leur survie et les “bourses d’excellence” attribuées à des jeunes de la communautée harkie motivés et engagés à fond dans la poursuite de leur projet professionnel.

Les derniers mois ont connu une activité importante dans chacun de ces trois domaines :

n La phase finale de la coproduction du film “Harkis Histoire d’un abandon”, projeté en avant-première le 8 novembre, et assorti d’un DVD. (Voir ci-contre.)

n Une croissance de nos ressources récentes a per-mis de remédier à des situations de grande précarité engendrées par une crise qui atteint en priorité des personnes déjà démunies. C’est le cas en particulier des veuves de nos vieux soldats… Une quinzaine de dossiers ont été ainsi traités en quelques mois.

n L’attribution de nouvelles “bourses d’excellence” porte à 25 le nombre de leurs bénéficiaires, qui vien-dront ainsi grossir les élites de la génération harkie…

Harkis : histoire d’un abandonDVD à commander à l’adresse suivante : ECPAD • Pôle commercial, département ventes - 2 à 8, route du Fort - 94205 Ivry-sur-Seine Cedex.

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