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#22 DÉCEMBRE 2011 Audit gratuit Votre contact Yves Legoux • 02 54 57 61 08 [email protected] Directeur de la publication : Philippe Daudin - Rédaction, conception, réalisation: Communication ADA Basket Crédit photos : Tuan Nguyen, ADABasket - Impression : Rollin Imprimeur Dépot légal à parution - ISSN en cours - Tirage 20 000 exemplaires ADA_Basket_Mag_22.qxd 20/12/2011 20:05 Page 1

ADA Basket Mag 22 - Vent d'Ouest, les ex-Brestois

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ADA Mag #22 - décembre 2011. Portrait : Hugues Occansey L'école de Mini-basket : le souffle de la jeunesse

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Audit gratuit

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GARY STAELENSMMAAGG•

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27 ANS - 1,87 M> Tu es arrivé en début de saison à l'ADA Blois Basket. Peux-tu te présenter à l'ensemble de nos lecteurs ?Je m'appelle Gary STAELENS. J'ai 27 ans. Je suis originaire de Maubeuge dans le nord de la France. Je suis marié et j'ai deux petits garçons.

> Que penses-tu de Blois et comment t'y sens-tu ?Blois est une très jolie ville et les gens ont été très accueillants avec moi et ma famille doncje m'y sens très bien.

> Quel joueur t'impressionne le plus dans l'équipe ?Jonathan pour sa compréhension du jeu et sa maturité sur le terrain pour son âge.

> Un mot sur ton ancienne équipe de Brest ?L'année dernière fût une belle aventure humaine et sportive malgré la défaite enfinale des play-offs. J'espère pouvoir faire mieux cette année et monter en pro B.

> Ton meilleur souvenir basket ?C'est pour cette année j'espère…

> Tu connaissais déjà le coach avant d'arriver à Blois : une qualité et un défaut de Hugues Occansey ?Question piège ! Je dirais que c'est un perfec-tionniste ... Qualité ou défaut, c'est àvous de juger, je tiens à conserver dutemps de jeu !

> Cidre breton ou vins du Val de Loire ?Je suis nordiste alors Bière pour moi.

> Comment imagines-tu ta vie dans 10 ans ?Etre coach dans un centre de formation.

> La question de Thibault : Cela fait maintenant trois mois que nous sommes à Blois et tu ne m'as toujours pas invité chez toi ! Alors, c'estpour quand ?Tu sais que tu es le bienvenu, mais j'attends que tu aies ta Twingo décapotable pour t'inviter !!!!

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THIBAULT DELON21 ANS - 1,93 M

> Tu es arrivé en début de saison à l'ADA Blois Basket. Peux-tu te présenter à l'ensemble de nos lecteurs ?

Je m'appelle Thibault, j'ai 21 ans et je suis originaire de Rennes. J'ai joué 4 ans àl'étendard de Brest avant de venir cette saison à Blois.

> Que penses-tu de Blois et comment t'y sens-tu ?C'est une très jolie ville où il fait bon vivre ! Je suis très agréablement surprispar le climat qui est très différent de celui que j'ai connu à Brest où la pluie étaitfréquente ! Je n'ai pas encore eu le temps de visiter le château et le musée dela ville mais je compte m'y atteler dès janvier !

> Quel joueur t'impressionne le plus dans l'équipe ?Le joueur le plus impressionnant.. Hum.. Je dirais Ville, il est partout, il marque

des points, prend des rebonds et défend !

> Un mot sur ton ancienne équipe de Brest ?Ce fut un vrai plaisir de les battre lors de notre premier match de championnat ! Ils

ont fait un mauvais début de saison mais sont en train de remonter la pente. J'aihâte de rejouer contre mes anciens coéquipiers et amis au match retour et à

domicile afin de leur montrer mes progrès !

> Ton meilleur souvenir basket ?Sans hésitation la finale du championnat de France cadet (2èmedivision) avec mon club de Rennes (RPA). On avait malheureuse-ment perdu ce match mais il concluait la magnifique saison d'unebande de copains.

> Tu connaissais déjà le coach avant d'arriver à Blois : une qualité et un défaut de Hugues Occansey ?Une qualité: son expérience professionnelle en tant que joueur quilui permet de nous donner des conseils chaque jour à l'entraînement.Un défaut : son impulsivité.

> Cidre breton ou vins du Val de Loire ?Bien que je sois un véritable breton, je suis un amateur de vin et par-ticulièrement des vins de Loire !

> Comment imagines-tu ta vie dans 10 ans ?C'est une question difficile, il peut se passer tellement de choses en10 ans ! J'espère juste que j'aurai une bonne situation et que jeserais heureux ! Avec des enfants pourquoi pas !

> La question de Gary : C'est comment la vie sans Madame ? !!!

Cela n'a pas été facile au début, surtout que Marie(madame) est partie au moment où je suis

arrivé à Blois ! Heureusement qu'il yavait le basket pour me changer les

idées ! Marie est arrivée il y aquelques jours en France doncGary peux nous inviter aprèsles vacances ...Aménagement de

l’espace de travail

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Coach-HUGUES OCCANSEY-

Hugues, peux-tu te présenter en quelques mots ?J'ai 45 ans. J'ai débuté le basket à l'âge de 8 ans. Puis en 1982, j'ai intégré le Centrede formation de Limoges. C'est difficile de résumer 20 ans de carrière… mais j'ai jouédans les équipes de Limoges, Antibes, Get Service Lyon, Evreux et à l'étranger enGrèce à Péristéri, au Pamessa à Valencia en Espagne en liga ACB. En France, j'ai eu4 titres de Champion de France, 1 fois Vice-champion de France, 1 titre de CoupeKorac et 1 titre de Coupe des Coupes. J'ai plusieurs fois été meilleur marqueur avecun record de 39 points en 1995 à Get Service Lyon. En parallèle, j'ai eu 85 sélectionsen équipe de France de 1985 à 1995. Je suis le 7ème meilleur marqueur Français detous les temps. J'ai passé le BE2 en 2003 et suis devenu coach en débutant à Bastiaen N3, puis il y a eu Limoges en N1 avec une montée en Pro B, assistant coach àl'Asvel, ensuite Nyon en Suisse, préparation de l'équipe du Mali pour les qualificationset championnat d'Afrique des nations en Libye en Aout 2009, une fin de saison àBrest, un petit saut à Beyrouth et enfin Blois !

Déjà presque 6 mois passés à l'ADA Blois Basket, quelles sont tes impressions surle club ?Le club est stable au niveau des structures avec un apport financier de plus de 50 %venant du privé, lui permettant de se situer au niveau des clubs de Pro A. A partir delà, il y a une bonne motivation pour aller au niveau supérieur avec tout ce qui va avec,la formation, la structure, l'équipe pro, avec en ligne de mire l'arrivée de la nouvellesalle ... Un club avant tout dynamique.

En tant que coach, comment aborde-t-on une saison dans un nouveau club avec uneffectif fortement renouvelé ?Déjà on commence un peu plus tôt que les autres équipes avec 1 à 2 semaines deplus en préparation. En fait c'est peut-être plus facile dans un club avec un nouveleffectif que dans un groupe existant où un nouveau coach essaie d'instaurer de nou-velles règles. Donc arriver avec 6 nouveaux joueurs que j'ai choisi et 4 anciens joueursque je souhaitais garder, cela tombait très bien. Il y a un renouveau. Le club avaitbesoin de tourner une page. Donc ce n'est pas le cas le plus difficile.

Un petit mot sur l'équipe de N1 ? Points forts, points faibles ?Un point faible : son manque d'expérience comme on a pu le voir à Liévin ; 3 mois de

plus et on gagnait ce match. C'est dans ces moments "chauds" que l'expérience commune a un rôle important mais c'est dans l'ordre des choses.Points forts : la bonne entente, la volonté d'être à l'écoute et le fait que chaque joueurse soit approprié le projet du club est une force.

Quelles sont tes exigences et surtout qu'attends-tu de tes joueurs ?Qu'ils aient la même exigence que moi, mais je n'y crois pas, je ne leur demande pasautant. Ce que je demande dans les 2 à 4 heures d'entraînement par jour, c'est unmaximum de concentration. Ce n'est pas long, c'est dur. La carrière d'un joueur n'estpas longue alors autant profiter de chaque instant au maximum. Cela passe par : êtreprêt à se faire entraîner et ne pas venir s'entrainer… Une nuance que certains joueursont appris à comprendre.

As-tu un œil sur les autres équipes du club ? Du fait de ton expérience, interviens-tu dans les préparations ? Comment travaillez-vous entre coachs ?Je vais voir régulièrement voir les équipes le weekend, les minimes France que je trouve très intéressants avec le travail de Damien Belliard depuis 3 mois avec une belle progression ainsi que l'équipe poussin. Il y a aussi l'équipe réserve (en Pré-nationale) avec Xavier Lebacle. On essaye de faire un pont entre le secteur amateur etl'équipe première en y incluant Kellian Boistard, Thibault Delon, Jordan Arlin etmaintenant Mamoudou Sy. On leur demande de travailler dans la continuitéde ce que je leur demande avec l'équipe première. Nous travaillonsen concertation et en cohérence avec Fabrice, Damienet Xavier en tenant compte du fonctionnement duclub et de la problématique des entraînementsdispersés. C'est une détermination des dirigeantsd'avoir un centre de formation. Ayant bien prisconnaissance du fonctionnement du club et detoutes les équipes, nous serons à même de bienavancer sur ce dossier début janvier.

Si on parle un peu de l'actualité, que penses-tu duniveau du basket français et de sa place sur la scèneinternationale ?Je trouve qu'il y a un paradoxe énorme : il y a de bonsjoueurs en France car on est la seconde nation derrière lesEtats-Unis à être représentée en NBA. Il y a donc de bons formateurs et coachs, et quand on arrive en Pro A et Pro B, iln'y a que des étrangers. En N1, là où les Français pourraientjouer, il y a un règlement inadéquat concernant la mutation desjoueurs. C'est incohérent d'avoir des bons joueurs formés et à côtéun championnat de plus en plus faible au niveau national et européenoù on n'existe plus. A l'international, le problème est aussi d'ordre financier : les équipes fonctionnent avec un budget au moins 4 à 5 fois

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inférieur à celui de leurs voisins. Voilà les limites du basket français. Il est temps dese poser les bonnes questions.

Ancien joueur de haut niveau, le jeu a-t-il beaucoup changé ? Selon toi, quels sontles paramètres qui ont contribué à ses évolutions ?La plus grosse évolution a été la ligne à 3 points (après les JO de Los Angeles en1984), c'est à- dire que cela a rapidement modifié le jeu. Avant il y avait deux intérieurs et 3 extérieurs (un meneur, deux ailiers et 2 pivots) maintenant, il y a lespostes 1, 2, 3, 4 et 5 : les joueurs se sont plus spécialisés en fonction de ces postes.En termes de la réglementation, on s'approche de plus en plus de la NBA. Ce sontdeux réglementations complètement différentes : tout est fait en NBA pour le spectacle, le un contre un, la vitesse, la publicité et en Europe on est basé sur la tactique, le collectif. On a coutume de dire que la NBA est un championnat de joueurset l'Euroligue un championnat de coachs.

Que penses-tu de ce qu'il se passe sur le championnat NBA ? Ce type de scenariopeut-il se produire en France ou sur un championnat Européen ?Non pas du tout. C'est une gestion complètement différente. Il n'y a que l'Espagne oul'Euroligue qui peut se rapprocher de cela. Ce sont des problèmes de riches, de gens"pourris" par l'argent. On parle de milliards de dollars. En NBA, il y a du public et il y

a quelque chose à leur rendre car tousces gens font vivre ces joueurs.

Ils (NBA, clubs et joueurs)n'arrivent pas à se mettred'accord, ils "chipotent"quelques millions dedollars sachant qu'ils

en gagnent déjà 10, 20 … A partir d'un moment cela devient complètement indécent.J'ai du mal à comprendre cette attitude.

Le fait que certains joueurs de NBA intègrent des équipes de Pro A / Pro B ne risque-t-il pas à la fois de fausser les résultats mais également de doper l'ensemble deschampionnats ?Gros côté positif, on en a parlé partout, le basket a devancé le rugby pendant 2 moisoù les joueurs de NBA étaient présents. Il y a eu des reportages sur les chaines detélé, on parle de basket, c'est très bien, mais après, le plus dur sera la réalité, le retoursur terre, il va falloir faire sans et on a l'impression que la ligue française a été unerécréation pour ces joueurs. Cela a été le mauvais côté. Certaines équipes ont étédopées comme Nancy et le réveil risque d'être douloureux. Pour l'ASVEL, ils pourrontmieux jouer sans Tony Parker qu'avec, c'est mon avis. La France n'a pas été le seulpays à avoir fait ce choix mais globalement cela reste un " + " pour le basket.

En quelques mots : Et demain, l'ADA en PRO B ... ... Rêve ? Réalité ? Utopie ? Non, non ! réalité.... Manque d'expérience ? Absolument, mais on y travaille.... Même pas peur ? Pas peur du tout, cela doit même apporter une pression positive. ... Pure logique ? Si on continue à travailler dans cette voie-là, oui complètement.... C'est inscrit dans l'histoire du club ? Oui, le club est en train de tout faire pour cela. ... Autres suggestions ? Courage et surtout continuer à avoir en tête que c'est du sport,dans le sens où il ne faut pas que les seuls résultats soient le baromètre de la bonneou mauvaise humeur du club.

Et pour terminer, que penses-tu de l'équipe loisir en général dans les clubs ?Personnellement je découvre, c'est la première fois que je vois cela et je me dis quec'est la seule équipe qui me ferait réussir à courir, à rejouer au basket (rire). Je trouveplutôt très sympa que tout le monde puisse venir et prendre un peu de plaisir : cer-tains jouent au basket depuis de nombreuses années, d'autres débutent, des hommeset des femmes ensemble sur le terrain. Voilà c'est vraiment cela le sport collectif. De

plus le basket est un des sports le plus tolérant en terme de différence physiquecar au plus haut niveau mondial, le plus petit joueur était à 1,68 m et le plus

grand à 2,30 m.

On te voit au début des entraînements de l'équipe loisir. Tu prendsquelques instants à nous regarder... Alors, quand restes-tu joueravec nous ?J'ai déjà demandé à votre responsable d'équipe, Thierry, si je pouvaisvenir prendre plaisir à jouer avec vous. J'ai eu son accord, je viendrai,pas tout de suite, mais je viendrai !

Un dernier petit mot ?Le club est sur la bonne voie. Le club et ses dirigeants sont prêts eten ont conscience. Il y a aussi un public, une équipe de bénévoles,il y a une véritable osmose entre tout cela, on sent qu'il y a unéquilibre. Il y a une pression mais elle est juste. Tout le mondeest motivé. La difficulté est d'arriver à faire vivre ensemble lemonde amateur et professionnel dans une même structure touten gardant l'esprit club.

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“ Un club avant tout dynamique ”

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“ le Mini basket, une façon de gran

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-L’ÉCOLE FRANÇAISE-

DE MINI BASKET-Cela fait maintenant 2 saisons pleines que notre structure de formation sur les catégories Babys, Minis et Poussins (filles et garçons de 4 à 11 ans) est labeliséeÉcole Française de Mini Basket. La 3ème année est importante puisque c'est celle oùnous devons entreprendre les démarches pour renouveler cette reconnaissance fédé-rale, gage de pédagogie et du matériel adapté, de qualité d'accueil et de suivi desjeunes. Cette échéance est l'occasion de faire le point sur ce secteur que l'ADA BloisBasket n'a de cesse d'améliorer avec Fabrice Bonamy, son responsable pédagogique.

Tu fais maintenant “partie des meubles” dans le club (NDLR : Fabrice entame sa8ème saison à l'ADA comme cadre technique salarié), comment perçois-tu l'évolu-tion du Mini Basket au sein de l'ADA ?C'est une véritable tradition à Blois de s'appuyer sur la formation du jeune joueur et leMini Basket est la première étape de cette filière d'apprentissage. J'ai senti dès mon arri-vée au club que nous étions très en alerte sur ce domaine et que l'ADA était très fièred'avoir participé à l'éclosion de joueurs tels que Philippe Amagou ou encore SouarataCissé via ses équipes jeunes mais qu'en dehors de ces cas qui ont atteint le haut niveau,il y a toujours eu un travail de qualité effectué sur ces catégories. Actuellement, le jeuneKélian Boistard illustre parfaitement ce travail puisqu'il a fréquenté notre école de MiniBasket et qu'il commence à être unélément qui compte en NM1.

Cependant, nous nous étions un peu endormis sur nos lauriers et avions concentré nosefforts sur les catégories de Benjamins à Cadets, sur le développement de la filière féminine sans oublier l'équipe fanion qui faisait grandir le club à vitesse accélérée.Conscients que ce secteur devait redevenir la priorité n°1, l'ensemble des acteurs duclub (parents, dirigeants, coaches bénévoles et salariés) s'est regroupé autour d'un pro-jet pour redynamiser le secteur Mini Basket. Nous avons travaillé autour de 4 axes quisont le recrutement de nouveaux licenciés, l'augmentation qualitative et quantitative desmoyens humains, une intégration plus importante des parents dans le fonctionnementet l'amélioration de la qualité d'accueil et des prestations proposées.Concrètement, comment le club a-t-il procédé pour recruter de nouveaux licenciés ?Nous proposons à tous les jeunes 2 à 3 entraînements par semaine ce qui leur laissele choix pour faire au moins une séance en fonction de leurs disponibilités. Nous avonsmis en place des interventions scolaires afin de faire découvrir le basket à un maximumde jeunes de l'Agglo. La distribution d'invitations à des séances gratuites jusqu'auxvacances de la Toussaint par nos cadres techniques accompagnés des joueurs de l'équipe fanion a été aussi organisée. Nos licenciés ont été

sollicités via une opération de parrainage qui leur permettaient d'avoir, ainsi que leurfilleul, un bon d'achat chez notre partenaire Intersport. Nous avons innové en diffusantun spot sur Plus FM au moment du Championnat d'Europe pour surfer sur les résultatsde l'équipe de France. Enfin, nous avons mis de gros moyens humains et organisation-nels lors de la Fête du Sport organisée le 10 septembre avec une mise à disposition parle service des sports d'un espace adapté à notre projet.Concernant l'augmentation des moyens humains et l'apport des parents, cette saison, commence t-on à être vraiment proche d'un fonctionnement idéal ?Nous essayons de progresser chaque année. Toutes les séances sont sous la responsa-bilité d'un entraineur diplômé d'un Brevet d'État : Damien Belliard, Moctar, N'Dir, FabienVincent et moi-même. Les coaches bénévoles ou salariés participent depuis maintenant3 saisons aux différents Forums Mini Basket mis en place par la FFBB ou par le ComitéDépartemental. Enfin, dans le cadre de la formation diplômante, les stages sont intégralement pris en charge par le club.Nous bénéficions également de la présence de coaches en formation ou diplômés fédéraux qui participent à l'encadrement des séances ou des rencontres. Ils font preuvede sérieux, d'enthousiasme et d'investissement. Merci à Alison Gabori, NathalieLidoreau, Mélissa Rivrais, Émilie Ruiz, Grégory Chevallier, Omar Dabo, Nicolas Dufour,Fabien Durand, Maxime Guillaume. Afin de préparer l'avenir, nous continuons à recruter, former et fidéliser nos encadrants.Ponctuellement, des parents comme Christine, Irina, Laurent, Ludovic et Ruhy nousaident sur les entraînements. D'autres parents nous aident à organiser la vie autour deséquipes : goûters d'après-match, transports, lavage des maillots, photos et articles pournotre site internet... Plusieurs d'entre eux ont fait l'effort de se former à la tenue d'unetable de marque en même temps que leurs enfants. Enfin, ils participent bien volontiersà toutes les actions de convivialité comme l'opération Basket en Famille.L'amélioration des conditions d'accueil devenait une priorité car qui dit opération depromotion pour recruter dit site adapté en terme d'espace et d'accueil des jeunes etde leurs parents. Comment le club a pu résoudre ce problème puisque nous nedisposons pas du Palais des Sports à temps complet ?Depuis 2 saisons, nous étions dispersés sur 5 gymnases différents ce qui posait des pro-blèmes sur la logistique. Grâce à la compréhension et au soutien de Bernard Mériel,Maire-Adjoint et Farid Oulami, Directeur du Service des Sports à qui nous avons expli-qué notre projet sur l'École Française de Mini Basket, nous avons à disposition le com-plexe sportif Tabarly tous les mercredis après-midi. Cette salle est idéale de par sa capa-cité à accueillir du public, elle dispose de 8 paniers en plus de ceux que possède le clubet permet sur une plage horaire étendue (13h00/20h30) de recréer du lien entre les dif-férentes catégories puisque les licenciés de 6 équipes se croisent chaque mercredi.Comment se traduit cette amélioration structurelle et l'accroissement des moyenssur ce secteur ?La saison dernière, nous avions 55 joueuses et joueurs licenciés à l'ADA sur le secteurMini Basket. Cette saison, nous devrions dépasser les 70 basketteurs. Nous constatonsune assiduité des jeunes durant les séances puisque plus de 90 % des enfants sont présents au moins 2 fois par semaine. La présence de nombreux parents lors des réuni-ons de lancement de saison témoigne de leur implication et de leur adhésion au projetproposé par l'ADA Basket. Deux équipes garçons participent aux compétitions départe-mentales : une formation invaincue pour le moment sur la formule “Championnat” etl'autre, composée de Minis surclassés ou de débutants, qui progresse à chaque sortiesur le niveau “Découverte”. Nous sommes même dans l'obligation de mettre en place

les Coachs et les minibasketeurs

au Forum départemental

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une rotation puisque pour 20 placesdisponibles sur les 2 équipes chaqueweekend, nous disposons de 24 gar-çons ! Pour la filière féminine, c'estbeaucoup plus compliqué car, à l'ins-tar de ce qui se passe au niveaudépartemental sur toutes les catégo-ries, nous n'avons pas assez de jeunesfilles pour constituer une équipe. Nos4 licenciées évoluent donc dans lecadre d'une entente avec le club del'ASJ La Chaussée. Les Minis sont bienreprésentés lors des rassemblementsorganisés par le Comité départementavec 4 équipes engagées. Pour lesBabys, nous pouvons être satisfaits dunombre d'enfants qui sont régulière-ment aux séances.On peut dire que l'aspect quantitatif augmente. Qu'en est-il du qualitatif ?D'un point de vue technique, nous anticipons en proposant aux enfants les plus confir-més une séance le mardi soir avec les Benjamins Départementaux. Cet entrainementnous permet d'aller plus en avant sur les exigences techniques et amène un peu plusd'opposition d'un point de vue physique. Nous sommes vraiment tournés vers la formation individuelle du jeune joueur. Nous avons pour objectif de faire participer un maximum de nos garçons à la sélection départementale Poussin pour le Festi-Basketet également de les qualifier pour la finale régionale de l'épreuve individuelle du Panier d'Or.Tu parles beaucoup du développement individuel mais le basket est avant tout unsport collectif…Il est vrai que nous nous attachons beaucoup au développement individuel et que notredernier titre de champion en poussin remonte à 2008. Néanmoins, nous sommes pré-sents sur le podium chaque année et je pense que cette saison, nous sommes enmesure de remporter le titre départemental si nos garçons continuent à travailler aussisérieusement. Nous travaillons sur le moyen terme, les principes de jeu mis en placesont un peu complexes et portent leurs fruits à partir de Benjamins ou Minimes. Parcontre, nous insistons pour mettre en avant le collectif sur l'individu, la volonté de sepasser le ballon et d'avancer sur la qualité du jeu de passe. C'est un savant équilibre etla recette n'est pas valable à l'identique d'une saison à l'autre. Nous cherchons à déve-lopper l'esprit d'équipe et de solidarité entre les jeunes, et ce aussi en dehors du terrain.Enfin, nous essayons aussi de leurs inculquer certaines valeurs, en particulier sur l'in-vestissement dans la vie du club en leur confiant différents rôles lors des entraînements(arbitre, chrono, tenir le score).En quoi consiste le renouvellement du label de l'École Française de Mini Basket ?En plus du volet administratif classique et des critères déjà liés à la 1ère demande, oncommunique à la FFBB, tout le volet sportif depuis les 3 ans où on a obtenu cettereconnaissance. Depuis cette saison, il est également demandé à chaque club labelliséde mettre en place 3 actions sur les 5 proposées par la Commission Fédérale desJeunes. Nous répondons déjà à 3 critères sur le fonctionnement de l'EFMB, nous som-mes donc en situation d'obtenir le renouvellement avant la fin de la saison.Enfin quelles sont les perspectives pour continuer à développer l'École Française deMini Basket ?Il faut continuer à faire progresser nos jeunes sur le plan technique. Il est impératif quenous puissions attirer plus de jeunes filles pour arriver sur une proportion de 40-60%avec les garçons, mais sur ce plan là, les chiffres de cette année sont plutôt encourageants et nous allons continuer à innover pour attirer et fidéliser les filles. D'ici 3 ans il semble raisonnable de se fixer une centaine de

licenciés sur l'EFMB avec 3 équipes en masculin et au moins une en féminin. Par contreil faut que l'on soit en capacité de leur proposer une continuité à leur arrivée enBenjamin pour les fidéliser. C'est un peu un cercle vicieux car cela nous oblige à avoirdes moyens humains et structurels plus importants sur le Mini Basket mais égalementde continuer à développer les mêmes thèmes sur le reste du club, c'est toute la diffi-culté. Néanmoins, on peut reprendre à notre compte le slogan qu'utilisait la FFBB, il ya quelques saisons, “le Mini basket, une façon de grandir”. En effet, l'EFMB peut per-mettre à l'ensemble du club de progresser en mobilisant plus facilement les énergies etdévelopper l'esprit convivial qui doit être de mise pour avoir de la rigueur dans la bonnehumeur. Et puis qui sait, nous avons peut être dans notre pépinière un ou plusieurs jeu-nes qui pourront intégrer notre équipe fanion qui sera peut-être en Pro B voir, rêvons unpeu, en Pro A dans une dizaine d'années …

l’EFMB fête Noël à Sweety’s Park avec les joueurs et coachs de Nationale 1

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