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N° 19 - Juillet 2013 Ode à la pluie Entretien avec Jean Jouzel, climatologue

Patrimoine brestois N°19

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Une publication proposée par les Archives, les bibliothèques et le Musée de Brest.

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Page 1: Patrimoine brestois N°19

N° 19 - Juillet 2013

Odeà la pluie

Entretien avec Jean Jouzel, climatologue

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Le dossier

L’édito

Aborder le monde par la culture,

c’est s’ouvrir de multiples horizons.

C’est ce que propose en ce début d’été

autour du temps qu’il fait, ce numéro

de Patrimoines Brestois, s’appuyant pour cela

sur l’exposition du musée des beaux- arts

de Brest métropole océane : “Ode à la pluie”.

Une fois encore, à partir d’une proposition

d’un équipement culturel de notre territoire,

Patrimoines Brestois nous invite à la découverte,

en les faisant mieux connaitre, des richesses

des collections publiques et du patrimoine

de notre ville. Un patrimoine que la démarche

de candidature au label ville d’art et d’histoire

permettra de mieux valoriser et de montrer

combien notre ville est le résultat de l’apport

de générations de femmes et d’hommes.

Mais ce numéro et plus largement

cette démarche autour de l’histoire

de notre territoire nous invite aussi

à réfléchir au monde, à enrichir notre réflexion

de celle des artistes, des chercheurs,

des penseurs... de toutes celles et ceux

qui à Brest et ailleurs nous ouvrent

leurs mondes, nous ouvrent le monde. •

Gaëlle Abily,Adjointe au Maire de Brest chargée de la culture

Même s’il reste moins connu que son frèrecadet Alfred, auquel il consacra une biogra-phie, Paul de Musset (1804-1880) fut luiaussi un homme de lettres, auteur de plu-sieurs romans, nouvelles et récits historiques,ainsi que d’un célèbre conte pour enfants,Monsieur le Vent et Madame la Pluie, qui futréédité à plusieurs reprises et adapté pour lethéâtre.

Jean-Pierre est un pauvre meunier breton quine possède qu’un moulin et un petit jardin. Ilvit dans la misère, avec une femme malade etun fils qui ne mange pas à sa faim : “Hélas !Monsieur le Vent, ne voulez-vous donc passouffler sur mon moulin ? Et vous, Madame laPluie, ne tomberez-vous pas dans mon jardin,afin que je puisse gagner ma vie ? ”. Une nuit,Monsieur le Vent et Madame la Pluie viennentse reposer dans sa maison délabrée et, pourle remercier, lui offrent des objets enchantés,qui ne vont pas tarder à susciter la jalousie duseigneur du lieu…

Ce conte est publié pour la première fois en1846 par Jules Hetzel, dans la collection duNouveau Magazine des Enfants. La Biblio-thèque conserve une édition de 1879, tou-jours chez Hetzel, qui sollicite son ami Jean-Alfred Gérard-Séguin (1805-1875)1 pour l’illus-tration. Parmi les nombreuses éditions de cetouvrage, on retiendra également celle de19272, publiée par Ernest Flammarion avec dedélicates illustrations du paysagiste et graveurAndré Dauchez (1870-1948), qui a reçu letitre de peintre de la Marine en 1922. •

Bénédicte Jarry

Monsieur Le Ventet Madame La Pluie,

un conte “météorologique”dans les collections patrimoniales

de la bibliothèque municipale

Jean-Pierre crut encore entendreles voix des esprits de la Pluie :

“Tombons, disaient ces voix,tombons sur ce toit de chaume.

Mouillons, mouillons toute la maison.Arrosons ces feuilles de choux.

Coulons sur ces cailloux.Sonnons dans la gouttière.Glissons sur cette poutre.

Sautons par ce trou.Tombons, mouillons

tout ce que nous pourrons,petites gouttes, gouttes, gouttes.”

1 RES XIXè D14212 RES FB 453

Ilustrations d'André DauchezIlustration de Jean-Alfred Gérard-Seguin

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Le ParaverseDepuis longtemps,le climat bretonet encore plus le temps brestoisfait couler beaucoup d’encreet les archives en sont,de fait, le réceptacle final.

Chromolithographie publicitairedu magasin Au Paraverse.

Série de cartes postalesau Tonnerre de Brest

(Artaud, Artaud-Nozais).

Série de cartes postales “Brest, pot de chambre”(Artaud, Artaud-Nozais).

Il est donc normal que l’on retrouve,dans les archives de la ville, des docu-ments liés aux précipitations. Celles-cisont enregistrées, elles impliquent desaménagements spécifiques tels que lesréseaux d’eaux pluviales, elles alimen-tent les sources captées pour l’adduc-tion d’eau, générant autant de docu-ments : relevés, études statistiques,plans de réseaux, de réservoirs…Pourtant, au début du XXe siècle, c’est unautre aspect de ces nuées qui retient leregard des éditeurs de cartes postales.Ils lancent ainsi des séries “Brest pot dechambre” ou “Tonnerre de Brest”. Lasérie “pot de chambre” se passe de com-mentaires. Celle des “Tonnerre” joue surle détournement de l’expression brestoisepour illustrer généralement un dieu duTonnerre déclenchant un orage. Dans lesdeux séries, la toile de fond est un élé-ment marquant du paysage brestois : lepont national, la grande grue électrique,

le château, ou bien des marins, ou enco-re les moyens de transport, la gare, letramway.Une carte de la série “pot de chambre”poétise de manière humoristique un cli-mat brestois forcément humide où leparapluie est la seule source de salut.D’ailleurs certains commerçants finis-sent par tirer avantage de cette répu-tation. Ainsi le propriétaire d’un maga-sin, bien connu à l’époque, à l’angle dela rue de Siam et de la rue de laRampe, bien qu’il vende non seulementdes parapluies mais aussi des ombrel-les, des cannes, des cravaches et tou-tes sortes de “nouveautés”, a-t-il décidéde l’appeler : “Le Paraverse”.Plutôt que de lutter contre les bouta-des, les Brestois ont choisi de joueravec elles, parfois d’en tirer profit maissurtout d’en développer une amusanteimagerie populaire. •

Hugues Courant

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• Pourquoi l'évolution de la situationclimatique est-elle inquiétante ?

Notre inquiétude tient à l’ampleur des consé-quences potentielles du réchauffement clima-tique. Si rien n'est fait pour diminuer nos émis-sions de gaz nous risquons d’aller vers unréchauffement moyen de 4°C d’ici la fin du siè-cle ; celui-ci serait accompagné d’une élévationnotable du niveau de la mer, d’une modificationdu rythme des précipitations - avec plus desécheresses dans certaines régions, plus d’i-nondations dans d’autres - et d’une intensifica-tion des événements extrêmes…

• Quelles mesures concrètes doiventêtre prises pour inverser la tendance ?

Il faut limiter le réchauffement de façon à ceque nous puissions nous y adapter, au moinspour l’essentiel. Cet objectif constitue un véri-table défi : pour que le réchauffement lié auxactivités humaines n’excède jamais 2°C, ilfaut que les émissions de gaz à effet de serrecommencent à diminuer dès 2020 puissoient divisées par trois entre 2020 et2050.

• La crise actuelle comme l'accent missur la croissance par les gouverne-ments ne tendent-ils pas à reléguer ausecond plan les considérations envi-ronnementales ?

Si, mais je suis convaincu que la lutte contre leréchauffement climatique peut être synonyme

de développement économique et de créationsd’emplois dans beaucoup de secteurs. C’est lepari de la transition énergétique dans laquellenous devons nous engager.

• Vous connaissez bien le monde agrico-le, or l'agriculture fait partie des activi-tés humaines qui subissent le réchauffe-ment climatique tout en étant à son ori-gine par l'émission de gaz à effet deserre. Comment doit-elle évoluer ?

Notre agriculture doit être attentive à ce pro-blème et tout faire pour diminuer les émis-sions dont elle est à l’origine. Mais elle doitaussi saisir les opportunités de développe-ment qui s’offrent à elle dans le domaine desénergies renouvelables.

• Vous étiez récemment à Quimper pouranimer un débat public sur la transitionénergétique. Quelles seraient les consé-quences spécifiques du réchauffementclimatique sur le Finistère ?

Le Finistère - la Bretagne en général - n’estpas pas au rang des régions les plus vulnéra-bles au réchauffement. Mais les écosystèmesnaturels seront affectés par un réchauffe-ment de quelques degrés ainsi que l’agricultu-re. Certaines régions côtières sont sensiblesà une élévation du niveau de la mer qui pour-rait atteindre 50 cm d’ici 2100. •

Paula Fourdeux et André Hascoët

L’entretienJean Jouzel,climatologue et glaciologue

“Il faut que les émissionsde gaz à effet de serrecommencent à diminuerdès 2020.”

Jean Jouzel, climatologue et glaciologue français né à Janzé en Ille-et-Vilaine, s'est faitconnaître du grand public en révélant comme membre du GIEC (Groupe d'expertsintergouvernemental sur l'évolution du climat) les effets inquiétants du réchauffementclimatique. En 2007, il reçoit à ce titre et conjointement avec Al Gore, le prix Nobelde la paix. Jean Jouzel est actuellement président du Haut Conseil de la Science etde la Technologie (HCST), membre du Conseil Economique, Social et Environnemental(CESE) et membre du comité de pilotage du débat sur la transition énergétique.

La pluie

Que n’a- t-on résumé Brest à la caricature d’une ville pluvieuse ?Que n’a-t-on dit de la présence des nuages, des vents, des cielsbrassés, des pluies, en Bretagne ? En cette région que PierreLoti qualifie de “poussière d’eau” (Mon frère Yves). Au risque dustéréotype, car des sécheresses ont aussi affecté l’ouest de laFrance (“voyant que le temps est beaucoup fascheux et contrairepour le bien de la terre, faute de pluye”. Tréguier, mai 1707).

Pourtant, les géographes disent à l’envi que des nuances s’impo-sent. Si Météo-France enregistre à Brest une moyenne annuellede 1 210 mm de pluie, le Pays basque la dépasse. Si l’on calcu-le la pluviométrie moyenne par jour, oncomptabilise 10 mm à Marseille contre 7mm à Brest : il pleut plus rarement àMarseille qu’à Brest, mais les pluies ysont plus violentes. La région de Brest affi-che 160 jours de pluie par an, Marseille53 jours et Biarritz 140 jours.L’ensoleillement lui-même est affecté parle fait que le Finistère exposé au courantocéanique, avec une humidité qui provientde la mer et génère la formation de nua-ges bas, même en été.

Il existe une autre façon d’aborder la pluie,comme s’y essaie le musée des beaux-arts avec l’exposition “Ode à la pluie”. Cequ’elle propose d’observer s’inscrit dansune autre dimension. Celle qui nous faitéprouver la pluie moins dans son étenduematérielle que dans sa consistance esthé-tique et culturelle. En évitant de seconcentrer sur la Bretagne, mais en éten-dant les observations à la France entière, à l’Italie, le Japon…Pourtant, la pluie et ses débordements constituent des défis pourles artistes. Quoi de plus difficile que de lui donner une forme ?N’est-elle pas impalpable, éphémère ?Cela n’empêche pas les artistes d’attribuer à la pluie une placetelle qu’elle a pu être le sujet central de peintures ou de gravures.

L’exposition témoigne de l’émancipation de sa représentation dansla peinture des paysages depuis les années 1850. Reposant surun nouveau sentiment de la nature et sur un rapport sensible etsensuel aux atmosphères autrefois construits de toutes piècesdans l’atelier des peintres pour des sujets religieux ou des com-positions d’histoire, cet entendement neuf va conduire à les magni-fier. Au point que quelquefois vécue avec peine par les hommes,la pluie en ressort exaltée. Souvent même, le mouvement de l’air,le crachin, le brouillard suscitent des expérimentations plastiquesde fragmentation de la couleur (comme en témoigne la toileimpressionniste de Sisley prêtée par le musée d’Orsay), la recher-che d’éclats de lumières (comme s’y emploient le paysagiste HenriSaintin, autant que le nabi Charles Lacoste) ou d’irisations qui dis-solvent optiquement les formes. Comme le montrent les mer-

veilleuses pochades d’Eugène Boudin, confiées par le musée duHavre, le cœur même des nuages peut donner naissance à des“séries”. Comme le soulignent aussi les estampes japonaises etcertaines gravures ou peintures, l’averse constitue parfois un pré-texte à l’expression des corps ; dos courbés, membres agités,bras arrimés au parapluie…

Les œuvres rassemblées au musée dévoilent aussi qu’ au-delà desémotions esthétiques qu’ils ont générées, les phénomènesatmosphériques ont fait naître par leur mystère et leur capacité àrésister aux hommes qu’ils ont longtemps dominés, quantité de

représentations. Faisant images, ciel etprécipitations ont ainsi été des supportspédagogiques durables pour l’expressiondes religions. Les trois peintures réuniesautour du thème du Déluge ne font pasmystère de l’effroi que suscite ce châti-ment divin qui s’exprime par des pluies.Les mythologies ne sont pas en reste,elles qui placent Jupiter au centre de l’au-torité sur le temps qu’il fait, quand elles nerappellent pas son entrain à se transfor-mer lui-même en pluie pour rejoindreDanaé.

Les précipitations requièrent égalementdes protections qui souvent ne se limitentpas à leur banale fonctionnalité. Epis defaîtage et tuiles faîtières ornées sont lapreuve que dans les sociétés traditionnel-les, on s’attache à orner les matériaux quiont vocation à protéger les maisons cont-re les infiltrations d’eau du ciel.

Ce n’est pas la moindre des surprises de cette exposition qued’indiquer que l’art d’aujourd’hui, souvent indifférent à la nature sepassionne pour la pluie. Soit qu’elle constitue un sujet à lui seulcomme dans les photographies de Patrick Tosani, soit qu’elleexprime une vive émotion comme pour Jean Bazaine. Ne disait-ilpas en 1985: “Je suis de plus en plus sensible à la présence pro-digieuse du monde”. “En Bretagne, tout est donné à l’état originel,courants, rochers et ce vent “biblique”… “Au large, il n’y a ni lignesni couleurs, seulement des interférences. Des forces intérieures,des élans qui font éclater, annulent les contours”.

Il n’est pas sans réconfort pour nous quand les pluies viennent aumauvais moment de se tourner aussi vers l’écrivain. Peu parmieux ont eu le don de la sublimer comme Pierre Mac-Orlan. “Ici àBrest, la pluie chaude et douce, familière et purificatrice est hono-rée comme une petite divinité qui sentirait le muguet”. •

Pascal Aumasson

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Musée des beaux-artset artothèque

Les actualités Luigi Nono,Première pluie,1909, huile sur toile©RMN-Grand Palais(musée d'Orsay) / Gérard Blot

Acquisitions récentesLes archives ont reçu en don de Mme

Garcia-Mesny cinq plaques de verrephotographiques sur la venue du pré-sident de la République en 1896.Elles complètent les éléments déjàdonnés depuis 2011 par Mme Garcia-Mesny sur son grand-père, le doc-teur Mesny.

M. Le Traon nous a également faitdon d’un drapeau français enveloppédans un journal de 1934, ce qui per-met d’en dater “l’archivage”. •

AnimationsComme chaque année depuis 2010,les Archives seront présentes tousles vendredis à compter du 12 juilletsur la plage du Moulin-Blanc dans lecadre des Vendredis du Sport. Auprogramme, découverte du site deMoulin-Blanc et son évolution avec lejeu de l’oie des Archives ainsi quedes puzzles. •

ClassementLes séries M (bâtiments commu-naux) et Q (assistance et prévoyan-ce) entre 1790 et 1974 ont étéreclassées et leurs notices sontdisponibles en ligne sur la base dedonnées des archives.Le fonds de l'aérium de Saint-Frégant a été classé et intégré à lasérie Q. •

Bibliothèque d’EtudeAcquisitionsAntoine Choquet de LinduDescription du Bagne, bâti dans l’Arsenalde Marine à Brest ; Notice sur le servicedes chiourmes ; Renseignements relatifs àla solde, habillement, armement et nourri-ture de la compagnie des gardes chiour-mes au port de Brest, Brest, 1750Ce manuscrit de 36 pages, que l’on doit àune figure majeure de Brest et architectede ses bâtiments les plus fameux, vientcompléter un autre manuscrit décrivant lebagne et conservé par la Bibliothèque(RES FB F1).

Jean Genet,Querelle de Brest, 1947Avec 29 lithographies de Jean Cocteau.Edition originale. Tirage limité à 525 exem-plaires, tous hors commerce. Exemplairen°86 sur vélin de Lana à la forme. La Bibliothèque s’attache à réunir lesouvrages de fiction (romans, nouvelles,théâtre, bandes dessinées, films…) qui ontpour cadre Brest ou qui mettent en scènedes Brestois. Dans Querelle de Brest,Jean Genet (1910-1986) prend pourdécor le port de la cité du Ponant, où lematelot Georges Querelle fait escale avecson aviso Le Vengeur. Genet livre unevision rude et violente des bas-fonds duport de Brest, qu’il a fréquenté dans lesannées trente. Cette édition clandestine aété publiée sans date et sans nom d’édi-teur en novembre 1947 par Paul Morihien,avec vingt-neuf dessins de Jean Cocteau.

Saint-Pol Roux,Lettre autographe signéeà Emile Boissier, 1903 Le génie, poème manuscrit,17 août 1936La Bibliothèque conserve et enrichit régu-lièrement un fonds littéraire composé demanuscrits originaux (poèmes, textes enprose, brouillons), de correspondances etd’ouvrages de Saint-Pol-Roux, que viennentcompléter ces deux nouveaux documents.

Archives municipaleset communautaires

Exposition au muséeOde à la pluieJusqu’au 10 novembre 2013Fascinés par les manifestations atmosphériquessur lesquelles l’homme n’a aucune prise, nom-breux sont les artistes qui se sont confrontés audéfi de leur représentation. Du 18e siècle à nosjours, l’exposition pose un regard sur la pluie.Peintures, gravures, photographies, extraits litté-raires, objets issus des arts populaires offrentaux visiteurs un parcours poétique.

Les peintres de Pont-Aven du musée de Brest29 mai 2013 - 5 janvier 2014On ignore souvent qu’au terme dupatient travail de constitution desfonds artistiques du musée deBrest, anéanti par la seconde guer-re mondiale, il s’y trouve pas moinsde 100 peintures, dessins, estam-pes et sculptures d’artistes prochesde Gauguin ou d’émules attentifs. Pour la premièrefois le musée expose ce fonds. L’ensemble rendcompte des récentes recherches plaçant EmileBernard, dont le musée conserve 12 œuvres, au cen-tre de la naissance de l’esthétique de Pont-Aven, jus-qu’alors attribuée exclusivement à Gauguin.

Enquête sur le bagne.Les dessins du peintre Jules Noël (1844)

31 mai - 12 novembre 2013Dans le cadre du parcours d’expositions évoquantl’histoire de l’arsenal et en lien avec l’expositionL’arsenal, territoires et photographies, Brest 1860-1914 présentée au musée national de la Marine.En partenariat avec le service Patrimoines de laVille de Brest et le CAP.

Exposition à l’ArtothèqueDu 9 juillet au 29 septembre 2013

CoBrAdans les collectionsde l’artothèqueAvec des œuvres de PierreAlechinsky, Karel Appel,Corneille, Bengt Lindstrom,Carl-Henning Pedersen,Reinhoud, Raoul Ubac.

Retrouveztous les rendez-voussur le sitedu musée :www.musee.brest.fr

Ont participé à ce numéro, les services de la Ville de Brest et de Brest métropole océane : Pascal Aumasson, Vanessa Che, Mathilde Pigallet, Musée des beaux-arts ;Bénédicte Jarry, Bibliothèque d’Etude ; Hugues Courant, Archives municipales et communautaires ; André Hascoët, Claude Lagadec,. Illustrations et fonds documentaire :Musée des beaux-arts de Brest, Bibliothèque d’Etude de la Ville de Brest. Coordination : Paula Fourdeux, service Patrimoines. Maquette : Amure. Crédits photographiques :Archives, Bibliothèque d’Etude de Brest, Musée des beaux-arts ; Impression, CERID Brest. ISSN : 1959-2426

Corneille,L'essor de l'oiseau,1977, lithographie,65 x 50 cm © Collection artothèquedu musée de Brest