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Gourin et son pays Le monde agricole s’organise autour de l’association IdéA Des initiatives de développement agricole Construite il y a deux ans sur les cendres des anciens GVA (Groupe- ments de vulgarisation agricole), l’as- sociation IdéA (initiatives de dévelop- pement agricole) tenait son assem- blée générale mardi soir à la salle des fêtes de Tronjoly. Avant la réu- nion proprement dite, deux jeunes du Centre-Bretagne ont évoqué leurs expériences respectives dans des fermes aux USA et en Australie. Trois cantons, neuf groupes IdéA fonctionne par groupes techni- ques ou pratiques, sur les trois can- tons de Gourin, Le Faouët et Gué- mené. « L’association compte au- jourd’hui neuf groupes techniques et thématiques dont deux nou- veaux créés en 2012 : le groupe éle- veurs de bovins viande et le groupe cultures et machinisme », expliquait mardi soir Jean-François Le Bourhis, le président d’IdéA. Les autres groupes : bois énergie, communication, relations humaines santé et sécurité au travail, perfec- tionnement des chiens de trou- peaux, éleveurs de volailles, groupe lait, médecine vétérinaire alternative. « Harmoniser, favoriser les relations entre les différents acteurs du terri- toire, répondre aux problématiques des métiers agricoles et bien vivre font partie de nos missions », es- time le président. Sorte de mini-club d’entreprises 454 agriculteurs ont participé en 2012 à des activités initiées par l’as- sociation IdéA (431 en 2011). IdéA envisage aussi de mettre en place un groupe d’agriculteurs décideurs- employeurs pour réfléchir à des stra- tégies d’entreprises, l’équivalent en quelque sorte d’un mini-club d’entre- prises concernant le monde agricole. Parmi les projets 2013, un voyage est prévu en mars prochain au Pays de Galles. Le but : aller voir comment les Gallois gèrent le pâturage sur les grands troupeaux de vaches laitières, dans un climat plutôt humide. Un voyage d’études multiproduc- tions est aussi envisagé en sep- tembre 2013. Le bureau Le conseil d’administration d’IdéA est composé de quinze membres dont deux nouveaux : Jessica Peillet (Gourin) et Jean-François Le Conte (Ploërdut). Le bureau : président : Jean-François Le Bourhis ; vice-pré- sident : Jean-Louis Le Fur ; secré- taire : Patricia Perret ; trésorière : Gwénaëlle Pérennec. L’association IdéA tenait son assemblée générale, mardi soir, à la salle des fêtes de Tronjoly. « L’Australie, c’est le pays de la démesure » Damien Le Quitte, originaire du Roc- Saint-André, au sud de Ploërmel, est un ancien élève du lycée agricole Saint-Yves de Gourin où il a pas- sé son baccalauréat professionnel CGEA (conduite et gestion des ex- ploitations agricoles). C’est dans le cadre d’un BTS Acse (analyse et conduite des systèmes d’exploitation), préparé à Montfort- sur-Meu (Ille-et-Vilaine), qu’il a fait un stage de six mois en agriculture en Australie, sur l’île de la Tasmanie. « C’est le pays de la démesure. J’ai travaillé dans une grande ferme laitière de 950 vaches et 700 hec- tares. Pour faire fonctionner tout cela, deux patrons, deux managers et quatre salariés. Sur l’exploitation, il n’y a qu’un seul bâtiment, celui de la salle de traite. Elle fonctionne en- viron huit heures par jour. Le matin, on commençait la traite vers 4 h ». Pourquoi l’Australie ? « Ce stage à l’étranger est obligatoire et je me suis dit que s’il fallait partir, autant le faire très loin ». Dans le prolongement de cinq mois dans cette ferme de Tasmanie, il a visité l’Australie pendant un mois : Melbourne, Adélaïde, Alice-Springs, Brisbane, Sydney, Canberra. Habitant aujourd’hui Plumergat, Damien Le Quitte est actuellement technico-commercial sur les détec- teurs de chaleurs et vêlages. Damien Le Quitte, ancien élève du lycée Saint-Yves de Gourin, a passé six mois dans une ferme de Tasmanie, en Australie. « 800 ha : une ferme à peine dans la moyenne » Originaire de Scrignac, non loin d’Huelgoat, Alexandre Paul a fait un stage de six mois aux Etats-Unis lors de son parcours à l’installation. Il témoignait, mardi, dans le cadre de l’assemblée générale d’IdéA, à Tron- joly. « J’ai trouvé ce stage par le biais d’un organisme qui propose un pro- gramme international d’échanges éducatifs. » Dans le Minnesota, état du Centre- Nord des Etats-Unis, le jeune Breton a été accueilli dans une famille qui tient une ferme de 800 hectares. « Vu de Bretagne, cela paraît énorme, mais ce n’est pas une grande exploita- tion là-bas. Elle est à peine dans la moyenne. Ils ne sont qu’à deux personnes à travailler dans cette ferme qui ne fait que de grandes cultures : soja, maïs, betteraves su- crières. C’est une belle expérience qui m’a permis aussi d’améliorer mon anglais. » Alexandre Paul est aujourd’hui sa- larié sur l’élevage de porcs de son père et en cours d’installation. « Je devrais être à mon compte dans un peu plus d’un an », explique le jeune homme de 25 ans qui a gardé des contacts avec ses hôtes améri- cains. « Je conseille de telles expé- riences à tous les jeunes. C’est très enrichissant et ça permet de se dé- brouiller seul. » Titulaire d’un BTS Acse (analyse et conduite des systèmes d’exploitation), Alexandre Paul a passé six mois dans une ferme aux Etats-Unis. Gourin

Ag idéa 2013

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Jeudi 31 janvier 2013Ouest-FranceGourin et son pays

Présentation du restaurant scolaire de Chateaubriand

Après l’inauguration officielle qui aeu lieu le 22 janvier, le foyer socio-éducatif (FSE) du collège Chateau-briand organise une soirée, vendre-di 1er février, à partir de 19 h, pourprésenter le nouveau restaurant sco-laire à toutes les familles. « L’idée estde montrer les nouveaux locaux àtoutes les personnes qui le souhai-tent, pas seulement les actuels pa-rents d’élèves. Nous accueilleronsles familles des élèves de primaireet nous avons déjà une cinquan-taine d’anciens élèves qui nous ontassurés de leur présence », déclareMarie-Line Derrien, la présidente duFSE.

Pour cette soirée, il n’est pas né-cessaire de réserver. Le paiement sefera sur place : 10 € pour les adulteset collégiens, 5 € pour les élèves duprimaire, gratuit pour ceux de mater-nelle.

Le foyer socio-éducatif prend unepart importante dans la vie du col-lège dans de nombreuses actionsmenées pour favoriser la scolaritédes élèves, aider les familles et les

projets pédagogiques. Il verse uneaide aux voyages scolaires pour toutélève adhérent. À partir d’avril, desséjours pédagogiques sont prévusen Allemagne, en Espagne et enAngleterre, ainsi qu’une semaine devoile.

Il finance aussi la totalité des fraisd’inscription d’un élève adhérentqui désirera participer à différentsconcours (Kangourou de mathéma-tiques, géophile, cartographie…). Iloffrira à chaque élève de 3e les « an-nabrevets » (en mathématiques, fran-çais et histoire géographie)

Le foyer socio-éducatif poursuivrales actions menées les années pas-sées : gestion de la coopérative defournitures scolaires, financement del’achat de nombreuses revues, livresau CDI, organisation de la fête du col-lège, organisation de tournois spor-tifs sur l’heure de midi en concerta-tion avec la vie scolaire.

Vendredi 1er février, à partir de19 h, présentation du nouveau res-taurant scolaire de Chateaubriand.

Le bureau du foyer socio-éducatif du collège Chateaubriand : de gauche àdroite : Béatrice Abrate (secrétaire), Marie-Line Derrien (présidente), Jean-MarcPlougonven (trésorier), Mickaël Coignard (trésorier adjoint), Julien Furic(secrétaire adjoint).

Le monde agricole s’organise autour de l’association IdéADes initiatives de développementagricoleConstruite il y a deux ans sur lescendres des anciens GVA (Groupe-ments de vulgarisation agricole), l’as-sociation IdéA (initiatives de dévelop-pement agricole) tenait son assem-blée générale mardi soir à la salledes fêtes de Tronjoly. Avant la réu-nion proprement dite, deux jeunesdu Centre-Bretagne ont évoqué leursexpériences respectives dans desfermes aux USA et en Australie.

Trois cantons, neuf groupesIdéA fonctionne par groupes techni-ques ou pratiques, sur les trois can-tons de Gourin, Le Faouët et Gué-mené. « L’association compte au-jourd’hui neuf groupes techniqueset thématiques dont deux nou-veaux créés en 2012 : le groupe éle-veurs de bovins viande et le groupecultures et machinisme », expliquaitmardi soir Jean-François Le Bourhis,le président d’IdéA.

Les autres groupes : bois énergie,communication, relations humainessanté et sécurité au travail, perfec-tionnement des chiens de trou-peaux, éleveurs de volailles, groupelait, médecine vétérinaire alternative.« Harmoniser, favoriser les relationsentre les différents acteurs du terri-toire, répondre aux problématiquesdes métiers agricoles et bien vivrefont partie de nos missions », es-time le président.

Sorte de mini-club d’entreprises454 agriculteurs ont participé en2012 à des activités initiées par l’as-sociation IdéA (431 en 2011). IdéAenvisage aussi de mettre en placeun groupe d’agriculteurs décideurs-employeurs pour réfléchir à des stra-tégies d’entreprises, l’équivalent enquelque sorte d’un mini-club d’entre-prises concernant le monde agricole.

Parmi les projets 2013, un voyageest prévu en mars prochain au Paysde Galles. Le but : aller voir commentles Gallois gèrent le pâturage sur lesgrands troupeaux de vaches laitières,dans un climat plutôt humide.

Un voyage d’études multiproduc-tions est aussi envisagé en sep-tembre 2013.

Le bureauLe conseil d’administration d’IdéAest composé de quinze membresdont deux nouveaux : Jessica Peillet(Gourin) et Jean-François Le Conte(Ploërdut). Le bureau : président :Jean-François Le Bourhis ; vice-pré-sident : Jean-Louis Le Fur ; secré-taire : Patricia Perret ; trésorière :Gwénaëlle Pérennec.

L’association IdéA tenait son assemblée générale, mardi soir, à la salle des fêtes de Tronjoly.

« L’Australie, c’est le pays de la démesure »Damien Le Quitte, originaire du Roc-Saint-André, au sud de Ploërmel, estun ancien élève du lycée agricoleSaint-Yves de Gourin où il a pas-sé son baccalauréat professionnelCGEA (conduite et gestion des ex-ploitations agricoles).

C’est dans le cadre d’un BTS Acse(analyse et conduite des systèmesd’exploitation), préparé à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), qu’il a fait unstage de six mois en agriculture enAustralie, sur l’île de la Tasmanie.

« C’est le pays de la démesure.J’ai travaillé dans une grande fermelaitière de 950 vaches et 700 hec-tares. Pour faire fonctionner toutcela, deux patrons, deux managerset quatre salariés. Sur l’exploitation,il n’y a qu’un seul bâtiment, celui dela salle de traite. Elle fonctionne en-viron huit heures par jour. Le matin,on commençait la traite vers 4 h ».Pourquoi l’Australie ? « Ce stage àl’étranger est obligatoire et je mesuis dit que s’il fallait partir, autantle faire très loin ».

Dans le prolongement de cinqmois dans cette ferme de Tasmanie,il a visité l’Australie pendant un mois :Melbourne, Adélaïde, Alice-Springs,

Brisbane, Sydney, Canberra.Habitant aujourd’hui Plumergat,

Damien Le Quitte est actuellementtechnico-commercial sur les détec-teurs de chaleurs et vêlages.

Damien Le Quitte, ancien élève dulycée Saint-Yves de Gourin, a passé sixmois dans une ferme de Tasmanie, enAustralie.

« 800 ha : une ferme à peine dans la moyenne »Originaire de Scrignac, non loind’Huelgoat, Alexandre Paul a faitun stage de six mois aux Etats-Unislors de son parcours à l’installation.Il témoignait, mardi, dans le cadre del’assemblée générale d’IdéA, à Tron-joly.

« J’ai trouvé ce stage par le biaisd’un organisme qui propose un pro-gramme international d’échangeséducatifs. »

Dans le Minnesota, état du Centre-Nord des Etats-Unis, le jeune Breton aété accueilli dans une famille qui tientune ferme de 800 hectares. « Vu deBretagne, cela paraît énorme, maisce n’est pas une grande exploita-tion là-bas. Elle est à peine dansla moyenne. Ils ne sont qu’à deuxpersonnes à travailler dans cetteferme qui ne fait que de grandescultures : soja, maïs, betteraves su-crières. C’est une belle expériencequi m’a permis aussi d’améliorermon anglais. »

Alexandre Paul est aujourd’hui sa-larié sur l’élevage de porcs de sonpère et en cours d’installation. « Jedevrais être à mon compte dansun peu plus d’un an », explique lejeune homme de 25 ans qui a gardé

des contacts avec ses hôtes améri-cains. « Je conseille de telles expé-riences à tous les jeunes. C’est trèsenrichissant et ça permet de se dé-brouiller seul. »

Titulaire d’un BTS Acse (analyse etconduite des systèmes d’exploitation),Alexandre Paul a passé six mois dansune ferme aux Etats-Unis.

Gourin

Langonnet

Chez les Amis de l’abbaye, les projets ne manquent pas

Vendredi, les membres de l’asso-ciation les Amis de l’abbaye se sontretrouvés autour de la nouvelle pré-sidente, Jocelyne Petit, pour faire lepoint avant les prochaines manifes-tations programmées pour 2013.« Cette année, nous comptonspoursuivre les activités déjà misesen place : l’entretien et l’améliora-tion du circuit de découverte, les

rendez-vous annuels (Chandeleuren février, heures musicales en juin,pardon de Saint-Maurice en juillet,journées du patrimoine en sep-tembre et d’autres participationscomme le Téléthon en novembre), aannoncé la présidente.

D’autres projets vont égalementvoir le jour : l’accueil d’hôtes et deresponsables d’offices de tourisme

pour une visite du site de l’abbaye ;programmer une visite des Amis del’abbaye sur le site de Saint-Mauriceà Clohars-Carnoët ; organiser unScrabble ouvert sur l’extérieur avecparticipation des résidants de l’Ab-baye, en mars ou avril ; rénovation dulocal situé à l’entrée de l’Abbaye pouraccueillir des expositions, etc.

Les membres du bureau réunis autour de Jocelyne Petit pour évoquer les projets 2013 de l’association.

Plouray‡Permanence du conseillergénéral Christian DerrienPermanence samedi 2 février, 10 h 30à 12 h, mairie.

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