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AGIR EN PARTENARIAT 13 IRD - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013 14 DES PARTENARIATS INTERNATIONAUX 18 DES ÉVÉNEMENTS DANS LE MONDE Agir en partenariat À travers son réseau de représentations, l’IRD est présent dans près de 45 pays du Sud. Il a consolidé ses liens avec leurs structures de recherche et de formation et se place parmi les principaux acteurs européens de la recherche pour le Sud.

Agir en partenariat - ird.fr · et avec l’université de Yaoundé 1 au Cameroun. Quatre nouvelles jeunes équipes internationales ont été lancées au Niger, en Côte ... dans

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AGIR EN PARTENARIAT

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IRD - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013

14DES PARTENARIATS INTERNATIONAUX

18DES ÉVÉNEMENTS DANS LE MONDE

Agir en partenariat

À travers son réseau de représentations, l’IRD est présent dans près de 45 pays du Sud. Il a consolidé ses liens avec leurs structures

de recherche et de formation et se place parmi les principaux acteurs européens de la recherche pour le Sud.

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DES PARTENARIATS INTERNATIONAUX

Gestion de l’eau en Méditerranée

En Méditerranée

La région Méditerranée possède de multiples atouts : une popu-lation jeune et instruite, une pauvreté « absolue » quasi inexistante et d’abondantes ressources naturelles malgré une répartition inégale des bénéfi ces de la croissance. Les « Printemps arabes », déclenchés en 2010, ont entraîné une véritable transition politique. Cette région est soumise à des pressions sociales et écologiques de plus en plus importantes, produisant des transformations historiques sans précédent et interro-geant fondamentalement les conditions, voire les possibilités, de son développement à moyen et long termes. Les zones littorales subissent une pollution accrue et font l’objet d’une compétition pour le contrôle de l’espace et l’accès aux ressources en eau. Face aux enjeux démogra-phiques, sanitaires, écologiques, économiques et culturels, les analyses mettent en évidence des risques de crises complexes et durables.

En 2013, l’IRD a participé à de nombreux projets stratégiques, no-tamment Med-Spring1 qui vise le renforcement des capacités, le partage de connaissances et une coopération dans les domaines de l’eau, de l’alimentation et de l’énergie, et ERANet-MED2 destiné à développer les coopérations euro-méditerranéennes en coordonnant les programmes nationaux et régionaux. Ces deux projets ont impliqué le CIHEAM-IAMB (Centre international des hautes études agronomiques méditerra-néennes – Instituto Agronomico Mediterraneo di Bari) en Italie.

L’IRD a également participé activement aux échanges lors du sé-minaire ANR-TransMed sur les enjeux et perspectives des recherches transméditerranéennes en présence d’acteurs clé de la recherche au nord et au sud de la Méditerranée.

Par ailleurs, l’Observatoire libano-français de l’environnement, O-Life, a été mis en place pour mutualiser et améliorer les outils d’ob-servation dans les domaines de la gestion de l’eau, de la biodiversité et de la gestion intégrée de la zone côtière.

En Afrique de l’Ouest et centrale

L’Afrique de l’Ouest et centrale est une priorité de la politique fran-çaise de coopération en raison de l’ampleur des enjeux de développe-ment qu’elle représente et de sa proximité géographique, culturelle et linguistique avec la France. Dépendante de l’activité agricole et de la pêche dans les zones côtières, la région souffre depuis des décennies d’événements météorologiques extrêmes, aggravés par les impacts du changement climatique. De plus, la forte croissance démographique induit une pression importante sur les ressources naturelles. Plus récem-ment, des problèmes d’insécurité sont survenus dans sa partie sahélienne.

Toutefois, les perspectives économiques sont positives, avec une crois-sance généralisée et forte dans les pays riches en ressources naturelles.

L’année 2013 a été marquée par un renforcement des partenariats, notamment avec les universités et organismes de recherche, par une participation active à des manifestations et par la formalisation de nombreux accords-cadres. L’IRD s’est associé aux Assises de la Re-cherche scientifi que et technique de l’université Abdou Moumouni de Niamey et à celles de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au Sénégal.

Les Premières rencontres universitaires franco-ghanéennes ont permis de présenter les partenariats entre l’IRD et les institutions du Ghana devant l’ensemble des chancelleries des universités de ce pays et des responsables français de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Au Burkina Faso, le LMI Patho-BIOS a été mis en place en col-laboration avec l’Institut de l’environnement et de recherches agri-coles. L’IRD a signé des accords-cadres avec l’Institut national de recherche biomédicale de la République Démocratique du Congo et avec l’université de Yaoundé 1 au Cameroun. Quatre nouvelles jeunes équipes internationales ont été lancées au Niger, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Cameroun. 2013 a été également l’année de la relance de la coopération scientifique, en particulier au Mali, avec la tenue d’un colloque international de restitution

Accord de partenariat en Côte d’Ivoire

1 Mediterranean Science, Policy, Research and Innovation Gateway.2 Euro-Mediterranean Cooperation through ERA-Net Joint activities and beyond.

Contact : [email protected]

En Afrique australe, de l’Est et océan Indien

Cette région comprend à la fois des pays à revenus intermédiaires, comme l’Afrique du Sud, les Seychelles et le Botswana, et des pays dits « moins avancés », tels que le Mozambique, l’Éthiopie et l’Angola. Cer-tains d’entre eux ont connu une croissance économique remarquable lors de cette dernière décennie. L’Éthiopie et l’Angola, avec des taux annuels avoisinant 8,5 % et 6,8 % respectivement, enregistrent la crois-sance la plus rapide sur le continent africain. Malgré d’importants pro-grès pour l’accès à l’eau potable et aux infrastructures de santé, l’état sanitaire des populations demeure l’un des principaux défi s à relever pour répondre aux Objectifs du millénaire pour le développement. La région est par ailleurs fortement exposée aux risques géologiques ainsi qu’aux aléas climatiques, notamment les milieux insulaires, les récifs coralliens et les mangroves.

L’IRD a renforcé son partenariat scientifi que aussi bien dans les pays anglophones et lusophones que dans les pays francophones prioritaires comme le Burundi.

La signature d’un protocole d’accord avec le ministère de l’Ensei-gnement supérieur et de la Recherche scientifi que malgache a posé les principes généraux de la coopération scientifi que entre l’IRD et Madagascar.

L’Institut a par ailleurs participé à la 3e réunion annuelle du comité conjoint franco-sud-africain pour la science et la technologie, qui s’est tenue à Pretoria pour préparer la visite d’État du président François Hollande en Afrique du Sud en octobre 2013.

Enfi n, l’appel d’offres du projet ERAfrica, coordonné par l’IRD, a permis de sélectionner 18 projets sur 124 propositions.

En Amérique latine et Caraïbes

La région Amérique latine et Caraïbes présente de fortes inéga-lités de développement à l’échelle du continent comme au sein de chacun des pays. Malgré d’importants progrès au cours de ces 20 der-nières années, elle comprend 11 des 25 pays les plus inégalitaires du monde3. Ce territoire est un terrain d’excellence pour l’analyse des grands phénomènes climatiques du monde tropical et des interac-tions océan-continent. Il abrite aussi des écosystèmes remarquables pour l’étude des grandes questions qui se posent aujourd’hui sur l’érosion de la biodiversité, sa préservation et sa mise en valeur, les ressources en eau, les risques environnementaux, les ressources non renouvelables, etc.

En 2013, l’IRD a signé plusieurs accords-cadres en Amérique latine. Ces accords ont permis de développer et de renforcer les activités de recherche, notamment au Pérou avec l’Autorité nationale de l’eau et en Équateur, avec le ministère de l’Environnement, la Senescyt (minis-tère de la Recherche), le Comité interinstitutionnel de la mer et l’École polytechnique du littoral.

Des événements importants ont marqué l’année comme le démar-rage de l’École doctorale franco-péruvienne des sciences de la vie, et le premier séminaire de coopération entre l’Institut vénézuélien de recherches scientifi ques, la Fondation vénézuélienne de recherches sismologiques, la Fondation institut d’ingénierie pour la recherche et le développement technologique et l’IRD.

Enfi n, une dynamique régionale de coopération en Amérique latine, associant acteurs publics et scientifi ques, a été engagée notamment sur le thème de la ville (re-densifi cation urbaine, développement urbain et changement climatique, logement social) et de la gestion durable des ressources dans les régions sèches d’Amérique latine et des Caraïbes (programme régional AridasLAC).

du projet du Fonds de solidarité prioritaire « Mali Contemporain » et le lancement d’une initiative européenne Sahel-Maghreb sur la recherche, la formation et l’innovation au service du développement durable dans les zones à risques. L’IRD a également redynamisé ses activités en Guinée, par un accord de partenariat avec le ministère chargé de l’Enseignement supérieur.

Enfi n, l’IRD a signé un accord de siège avec le gouvernement ivoi-rien et conclu un accord de partenariat pour la mise en œuvre du projet d’appui à la modernisation et à la réforme des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire, dans le cadre d’un contrat de désendettement et de développement (C2D).

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Ville de Lima au Pérou

Étude des sols en Afrique du Sud

3 Index Gini, CIA.

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Dans le Pacifi que

La région Pacifi que est l’une des plus grandes réserves de la bio-diversité marine et terrestre de notre planète. Plus qu’ailleurs, notam-ment en raison de l’insularité, la préservation de cette biodiversité est soumise à de fortes contraintes liées aux changements environ-nementaux planétaires (dont le changement climatique), aux aléas naturels et aux activités anthropiques, en particulier l’exploitation minière. La région représente un véritable laboratoire à grande échelle pour modéliser les effets du changement global et mettre en place des mesures d’atténuation et d’adaptation, pour valoriser les ressources biologiques et proposer des mesures de conservation de la biodiversité. Dans ce contexte, l’IRD joue un rôle majeur d’animation scientifi que de grands programmes internationaux impliquant la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, les États insulaires océaniens ainsi que les organisations internationales régionales. C’est notamment le cas du GOPS (Grand observatoire de l’environnement et de la biodiversité du Pacifi que sud), soutenu par l’Institut national des sciences de l’univers du CNRS et l’Alliance AllEnvi, et du projet PACE-Net+ qui inaugure un nouveau cycle soulignant l’intérêt de l’Union européenne pour cette région et la confi ance renouvelée envers l’IRD.

Le Labex Corail fi nance par ailleurs trois projets importants sur les impacts du changement climatique sur les récifs coralliens en vue d’améliorer leur gestion durable.

La Fondation française pour la recherche sur la biodiversité sou-tient quant à elle le projet Dimpie pour la production de métadonnées sur les macro-algues (base Lagplon).

Enfi n, le Fonds Pacifi que du ministère des Affaires étrangères et européennes appuie le projet AeDenPac. Ce projet associe l’IRD, l’Ins-titut Pasteur et la DASS de Nouvelle-Calédonie, l’Institut Louis Malardé de Polynésie française, et leurs partenaires à Fidji et aux îles Tonga, pour impulser des recherches sur le moustique Aedes aegypti, vecteur de la dengue et du chikungunya.

En Nouvelle-Calédonie, un accord-cadre de collaboration a été signé avec la province Nord. Il a permis l’organisation d’un atelier prospectif sur la stratégie de la recherche dans cette province et l’ins-tallation d’une antenne de recherches en sciences humaines et sociales avec le Conservatoire des espaces naturels en province Nord et l’IAC (Institut néo-calédonien agronomique).

En Europe

Dans le cadre du 7e PCRD, la représentation commune CPU-IRD, installée dans les locaux du Clora (Club des organismes de recherche associés), a renforcé les liens entre les coordinateurs ou partenaires de projets européens et la Commission européenne ou ses Agences.

Elle a contribué à la politique d’infl uence de l’Institut pour la science et l’innovation au Sud via son appartenance au Clora, à Science Europe et grâce à son mandat de présidence du groupe d’experts euro-péens pour la « science » dans le cadre du 8e partenariat Afrique-EU.

En Asie

La croissance économique que connaît l’Asie depuis une vingtaine d’années s’est traduite par une réduction de la pauvreté monétaire et des progrès dans le domaine de la santé et de l’éducation. Toutefois, la région reste marquée par de fortes disparités entre les pays et par de forts contrastes internes à ceux-ci. Le développement s’accompagne d’importants changements qui fragilisent parfois ces sociétés en tran-sition. Déforestation, changement d’usage des sols, pression sur les écosystèmes côtiers, modifi cation des systèmes de production, inten-sifi cation de l’urbanisation soulèvent des interrogations majeures dans le domaine des transports et des énergies, en matière d’environnement et, plus généralement, dans la gestion et la prévention des risques, qu’ils soient naturels, sociétaux ou sanitaires.

En 2013, l’IRD a signé plusieurs accords et initié de nombreux partenariats pour structurer, construire et développer des actions de recherche. Mené avec l’Institut Pasteur du Laos et l’université Kasetsart en Thaïlande, le projet Malvec vise, par exemple, à étudier la résistance aux insecticides chez des vecteurs du paludisme. L’IRD est associé à l’Institut Pasteur du Cambodge pour la construction sur le campus de ce dernier de la plateforme régionale (PR-Asie) pour l’étude des maladies infectieuses transmissibles et des pathogènes émergents. Un projet ANRS en partenariat avec l’université des sciences de la santé a débuté au Laos sur les dimensions sociales et culturelles de la protection des enfants par les antirétroviraux. Au Vietnam, l’IRD et l’université des sciences de Ho Chi Minh Ville ont lancé un programme fi nancé par la Fondation Air liquide sur la capacité de fi xation du CO

2 atmosphé-

rique par les mangroves. En Indonésie, le projet ANR Domerapi, mené en partenariat avec le Centre de réduction des risques géologiques et volcaniques et l’Institut de technologie de Bandung, porte quant à lui sur la dynamique d’un volcan d’arc à dômes de lave. Au Timor oriental, une étude des transitions culturelles dans l’ensemble papou-austro-nésien a été engagée en collaboration avec le secrétariat d’État à la culture. Au Bangladesh, le projet BanD-AID (Belmont Forum) vise à établir un système d’observation satellitale et in situ du delta du Gange- Brahmapoutre afi n de mesurer les causes et conséquences de la montée du niveau de la mer, et de diagnostiquer les interactions humaines qui fragilisent les zones côtières. Il implique des équipes, américaines, allemandes, bangladaises et françaises, dont l’IRD et le LMI Cefi rse4. La mise en place du réseau Estafs5 en Indonésie, au Laos et au Vietnam, a également contribué à développer un partenariat régional dans le domaine de l’aquaculture.

Aquaculture en Indonésie

Algue rouge de Polynésie

4 Cellule franco-indienne de recherche en science de l’eau.5 Ethnobotany for Sustainable Therapy in Aquaculture and Food Safety.

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locales (le conseil régional, le conseil général de Seine-Saint-Denis, la communauté d’agglomération Est-Ensemble et la ville de Bondy) se sont traduites par un soutien fi nancier à Bond’innov (incubateur d’entreprises innovantes Nord-Sud), et par le projet de campus numérique NumériSud qui sera inauguré en 2014.

En partenariat avec l’université de Yaoundé 1 au Cameroun et l’université Cheikh Anta Diop au Sénégal, le centre IRD France-Nord a accueilli une promotion de 15 étudiants du master international de biologie et écologie végétale tropicale.

En région Bretagne, l’IRD est devenu membre du conseil d’admi-nistration du Technopôle Brest-Iroise. Il développe par ailleurs un fort partenariat avec les représentations locales de l’Inserm, le CNRS, l’Inria, le BRGM, l’Irstea, l’Inra, l’Ifremer, le MNHN, Météo France et l’Anses au sein de la Conférence des organismes de recherche en Bretagne (COREB). À ce titre, l’IRD participe activement à la mise en place d’une Communauté d’universités et d’établissements de Bretagne.

Le centre IRD France-Sud inscrit ses activités scientifi ques aux côtés de l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur et de recherche et des collectivités territoriales, en particulier le conseil régional du Languedoc-Roussillon. Il participe à la stra-tégie de la recherche et de l’enseignement des cinq régions où les équipes de l’IRD sont implantées et s’implique dans les projets d’Investissements d’Avenir : 2 Idex, 11 Labex, 4 Equipex, une Infrastruc-ture de recherche, un projet Bioinformatique, un Institut Carnot, un

Institut hospitalo-universitaire, etc. Il participe également aux activités portées par des fondations (en particulier Agropolis-Fondation), des GIS (comme EnviRhônAlp). Il apporte à ces dispositifs son expérience et son expertise en matière de partenariats avec les pays du Sud. Le transfert et la valorisation économique restent aussi une priorité avec en particulier la SATT AXLR (dont l’IRD est actionnaire à 17 %).

Au plan international, la construction du siège du consortium CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale), partenaire de l’IRD, a été initiée à Montpellier. Par ailleurs, l’UMR Mivegec est un centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé pour l’évaluation de nouveaux insecticides en santé publique. L’UMI TransVIHMI est, quant à elle, accréditée « référence supranationale » pour l’étude des résistances aux antirétroviraux (avec une implantation au Cameroun classée « référence nationale » dans le domaine).

De nouvelles structures scientifiques ont été inaugurées en 2013 : un bâtiment dédié aux géosciences (laboratoire Géoazur), une extension du laboratoire de recherche sur le sida TransVIHMI ainsi que l’Institut montpelliérain de l’eau et de l’environnement (IM2E).

Les diverses réunions thématiques et groupes de travail organisés dans ces instances lui ont permis de rappeler l’importance des par-tenariats Nord-Sud dans la construction de l’espace européen de la recherche6. L’IRD a aussi travaillé en étroite relation avec les alliances et les services du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Re-cherche dans la préparation et les discussions autour de H2020. La représentation a participé aux discussions sur l’évolution possible du CLORA dans la nouvelle confi guration du paysage institutionnel de la recherche et de l’innovation en France et a œuvré au rappro-chement de l’IRD et de l’EUA (European University Association) dont l’Institut est devenu membre. Enfi n, l’IRD s’est rapproché de ses ho-mologues européens pour nouer des partenariats bilatéraux en faveur de la recherche pour le développement au Sud. Des accords-cadres ont pu être signés, par exemple avec l’IIAC (Instituto de Investigacao Cientifi ca Tropical) du Portugal. D’autres sont en phase de signature (avec le CNR, Consiglio Nazionale delle Richerche, en Italie), ou en phase d’élaboration (avec le CSIC, Consejo Superior de Investigaciones Científi cas, en Espagne).

En métropole

Le centre IRD France-Nord a fortement développé son partenariat académique dans le cadre des Idex, notamment en Île-de-France avec l’Idex « Sorbonne Universités »7. Les relations avec les collectivités

Site d’implantation de l’IRD en Bretagne

Rencontres de l’entrepreneuriat innovant Nord et Sud à Bondy

6 À noter : l’IRD a initié un document sur le thème : International Cooperation in Research and Innovation under H2020.7 En partenariat avec l’université Pierre et Marie Curie, l’université Paris-Sorbonne, l’université de technologies de Compiègne, le MNHN, l’Inserm et le CNRS.

DES ÉVÉNEMENTS DANS LE MONDE

ShERACA + : un projet de coopération entre l’Égypte et l’EuropeL’IRD fait partie du consortium du projet européen ShERACA+ (Shaping Egypt’s association to the European Research Area and Cooperation Action Plus). Ce projet, financé par le 7e PCRD de la Commission européenne et piloté par le ministère de la Recherche égyptien, a pour objectif de renforcer le dialogue bilatéral EU-Égypte et de coordonner des programmes de recherche et d’innovation. Par un état des lieux des initiatives, il vise à soutenir la préparation d’activités conjointes dans des domaines d’intérêt commun et des défis sociétaux, notamment dans le cadre du lancement du nouveau programme-cadre Horizon 2020.

Être panafricainOrganisé en collaboration avec l’unité Urmis les 17 et 18 mai au siège de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, le colloque Being Panafrican, side-event officiel du sommet spécial de commémoration du cinquantenaire de l’organisation de l’UA, a rassemblé des intellectuels renommés de la diaspora africaine sur le thème des racines, des acquis et des défis du panafricanisme, étape fondamentale vers la renaissance africaine.

Une école thématique régionale sur la gemmologie et la géologieL’école thématique régionale « Connaissance des gemmes, du terrain vers le marché » au Kenya, a rassemblé, sous l’égide du ministère des Mines et de l’université de la région minière de Voi des chercheurs de l’unité GET et des professionnels pour partager leur expérience avec les étudiants, notamment sur l’exploitation économique de la tsavorite et de la tanzanite.

Les sciences marines à l’honneurLe 8e colloque international de WIOMSA (Western Indian Ocean Marine Science Association) a rassemblé 400 personnes venant de tous les pays, insulaires et côtiers de la région, autour du thème « Science et société : bâtir des partenariats pour l’action ». L’IRD est très impliqué dans ce réseau scientifique et dans l’organisation de ce colloque.

Un symposium international pour le lac TiticacaCette première manifestation conjointe entre la Bolivie et le Pérou a porté sur le diagnostic environnemental du lac Titicaca. Cette initiative, fortement soutenue par l’ALT (Autorité binationale autonome du lac Titicaca) devrait déboucher sur la mise en place d’un observatoire binational du lac, Titicaca avec une forte implication de l’IRD.

L’impact du changement climatique sur les glaciers au cœur des préoccupations Le colloque international sur les glaciers a rassemblé au Pérou près de 2 000 participants. Le LMI Great Ice s’est fortement impliqué.

Les nouveaux défi s urbains de la zone andineLe séminaire Los nuevos desafíos urbanos en la zona andina, organisé par l’Ambassade de France, l’IRD, l’AFD, l’ANA (Agence nationale de l’eau) et le ministère du Logement péruvien, s’est tenu à Lima en novembre 2013. Il a permis des échanges entre scientifiques et professionnels de nombreux pays andins et français. Le programme Pacivur (Programme andin de recherche et de formation sur la vulnérabilité urbaine) porté par l’IRD a fait l’objet d’une communication.

Ville du Caire en Egypte

Poissons papillons des Maldives

Étude du glacier Coropuna au Pérou

EN MÉDITERRANÉE

EN AFRIQUE AUSTRALE, DE L’EST ET OCÉAN INDIEN EN AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBE

3 représentations / 59 agents1 / 88 copublications2

4 représentations / 81 agents / 85 copublications 8 représentations / 136 agents / 158 copublications

1Chercheurs, IT et personnels locaux permanents. 2Données 2012 Web of science, traitements IRD.

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Un plan changement climatique pour le Sénégal L’IRD a participé à l’élaboration du plan et à l’exposé des résultats au conseil régional de Dakar en présence du ministre français du Dévelop-pement, Pascal Canfin.

Le Salon national de la créativité et de l’innovationOrganisée par le ministère des Mines et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avec le soutien et la participation de l’IRD, la 1re édition de ce salon s’est tenue à Niamey en décembre 2013. L’objectif : mobiliser les chercheurs et les inventeurs nigériens en vue d’améliorer, maîtriser et diversifier les techniques dans l’agriculture.

Le Quatrième festival du fi lm scientifi que de OuagadougouCet événement de culture scientifique organisé par l’IRD et l’Institut français a rassemblé plus de 700 spectateurs.

Réduire la mortalité et la morbidité associées aux encéphalites infectieuses en Asie du Sud-EstLe projet régional SEAe (Southeast Asia Encephalitis Project) a été lancé à Vientiane fin 2013. Il associe des établissements de santé et des univer-sités de 5 pays d’Asie du Sud-Est (Cambodge, Indonésie, Laos, Thaïlande, Vietnam) et vise à améliorer le diagnostic et les traitements de la maladie. Deux journées de présentations ont permis aux participants de partager leurs travaux et d’organiser la mise en œuvre du futur du programme.

Lancement du satellite franco-indien SARAL-AltiKa Ce satellite mesure la topographie de surface des océans et celle des variations de hauteurs des grands fleuves mondiaux. Le LMI CEFIRSE est fortement impliqué dans l’exploitation de ses données en partenariat avec l’Indian Space Research Organisation et l’Indian Institute of Science.

Une approche innovante pour une meilleure gestion des ressources maritimes en IndonésieLe vaste projet d’océanographie spatiale Indeso a débuté en partenariat avec l’Ifremer et la CLS (Collecte localisation satellite), pour le ministère des Pêches et Affaires maritimes et avec le soutien de l’AFD. Ce projet combinant développement d’infrastructures, recherche (télédétection, modélisation biogéochimique) et formation répond à des enjeux de développement considérables dans le plus vaste archipel au monde, où la gestion des ressources maritimes constitue un enjeu national.

Écosystèmes océaniques mondiaux - Impacts du changement climatique sur les grands prédateursLa conférence Cliotop est une composante du programme international Imber (Integrated Marine Biochemistry and Ecosystem Research) sur les écosystèmes océaniques mondiaux, les prédateurs qui les habitent et les pêcheries associées. La seconde édition de cette conférence internationale a été organisée à Nouméa par le secrétariat général de la Communauté du Pacifique et le CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation – Australie), en collaboration avec l’IRD, en février 2013.

Un atelier mer de Corail Cet atelier s’est tenu à Brisbane les 25-26 mars 2013 dans le cadre de la déclaration d’intentions franco-australienne pour la gestion durable de la mer de Corail, signée en mars 2010 par les exécutifs calédoniens, l’État français et le ministère en charge de l’Environnement australien. Six chercheurs du centre IRD de Nouméa rattachés aux UMR Coreus, Locean, Legos et Geoazur y ont activement participé.

50 ans de recherches en Polynésie françaiseEn 1963, l’IRD (alors Orstom) a créé le premier centre de recherche à Papeete. En 1982, un nouveau centre a été construit à Arue. L’IRD conduit depuis un demi-siècle en Polynésie des recherches scientifiques originales en partenariat fort avec les acteurs scientifiques locaux.

Culture du mil au Niger

Vue satellite du delta du Gange

Littoral de Nouvelle-Calédonie

EN AFRIQUE DE L’OUEST ET CENTRALE EN ASIE DANS LE PACIFIQUE

7 représentations / 308 agents / 203 copublications 4 représentations / 95 agents / 136 copublications 2 représentations / 113 agents / 5 copublications

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