Agriculteurs de demain: numérique et production · LES ENJEUX DE LA FERTILISATION 6 La Germinière – 1ère Bac Pro Agroéquipement Quelques éléments de contexte justifient le

Lycée agricole La Germinière – Rouillon

Classe 1ère Bac Pro Agroéquipement

Concours des notaires 2017

Agriculteurs de demain: numérique et production

En quoi le numérique peut-il être un levier afin d’optimiser la fertilisation azotée dans un contexte de

production agroécologique ?

Les nouveaux ateliers agroéquipement du lycée de la Germinière : un outil pédagogique innovant

Interview des élèves :

« J'ai découvert les différents systèmes

de modulation (Farmstar et N-sensor ) ».

« J'ai bien aimé les rencontres avecles professionnels »

« Nous avons découvertdu matériel de

précision qui pourrait nous servir demain. »

SommaireOctobre – Novembre 2017

Comment avez vous vécu

l’expérience ?

Visites-entretiens

Les réalisateurs du dossier Notre démarche Notre terroir Agriculture SarthoiseL'agriculture à la Germinière Les enjeux de la fertilisation La fertilisation à la Germinière Les pratiques des agriculteurs Zoom sur N-SensorN Sensor, un gain économique Zoom sur Farmstar Utiliser FarmstarFarmstar, on en parle Comprendre Isobus La presse en parleLes mots des élèvesLes nouvelles technologies au lycée En conclusion

Remerciements Bibliographie Annexes

FarmstarPiloter,

moduler,optimiserp 13-15

Sommaire détaillé

N-sensorGagner du rendement

grâce à la

technologie.p 11-12

La fertilisation sur l'exploitation

du lycée p 9

p 1p 2p 3p 4

p 5

p 6-8

p 9

p 10p 11

p 12p 13p 14p 15p 16p 17p 18

p 19p 20

LES RÉALISATEURS DU DOSSIER 1

La Germinière – 1ère Bac Pro Agroéquipement

Les 25 élèves de BAC PRO Agroéquipement et leurs 4 professeurs

De gauche à droite :

CHEREAU AlexisDROUAULT ThéoBELBOUCHI SébastienCHARPENTIER AlbanCOURDOISY FlorianFLEUROUX JohannAUGIS JordanBARBIN VincentCHEREAU DavidBOULARD BastienBELLESSORT LéopoldCRABOS SimonKERELLO AnnickLE CHEVALIER Jean

De gauche à droite :

ORDRONNEAU EmericHUBERT QuentinFONTAINE AlexisPECHIN CodySALLÉ PierreHOLLOWAY WilliamSAMEDI KillianOLIVIER EmilienSAPIN ClovisLOCHET AnatolMONTAROU BenjaminDAGORNE CyrilLE JEANNE Lucie

Élèves absents : DOUIN Thomas MOREAU Maxime

Nous sommes 25 élèves en classe de 1ère Bac Pro au lycée de la Germinière à Rouillon, commune toute proche du Mans. La Germinère est un lycée agricole assurant des formations dans divers secteurs : agriculture, agroéquipement, gestion forestière, commerce et enseignement général. L’établissement accueille 450 élèves, de la seconde au BTS. Le lycée met à disposition des élèves, des outils pédagogiques performants :- une exploitation avec une stabulation de 65 vaches laitières (2014), 2 poulaillers de Loué (2017), 125 ha de cultures dont une parcelle en agroforesterie.- un hall technologique agroéquipement inauguré fin 2016 avec des équipements innovants.

NOTRE DÉMARCHE 2


Nous sommes partis du thème du concours : « agriculteurs de demain : numérique et production ».

Dans un premier temps, nous avons réfléchi aux 2 thématiques suivantes : les matériels de récolte ou les matériels de fertilisation azotée, en lien avec le numérique.En effet, nous sommes en formation agroéquipement, et nous pensons que cela va pouvoir nous servir dans notre futur métier.C'est le contexte local et national qui nous a fait choisir la fertilisation car il y des enjeux économiques et environnementaux d'actualité.

Nous nous sommes posé la question suivante : « En quoi le numérique peut-il être un levier afin d’optimiser la fertilisation azotée dans un contexte de production agroécologique ? ».

Nous avons souhaité travailler plus précisément sur l'exploitation du lycée pour étudier et proposer des améliorations sur les pratiques de la fertilisation azotée.

Pour cela : -nous avons rencontré des professionnels agricoles (agriculteur et entrepreneur), -nous avons effectué des recherches personnelles,-nous avons mené une enquête auprès de nos maîtres de stage et des élèves du lycée,-nous avons rencontré la directrice d'exploitation, -nous avons eu des apports de cours complémentaires avec nos enseignants d’économie, d'agronomie, et d'agro-équipement.

Nous avons consacré beaucoup de notre temps personnel pour travailler ensemble sur le dossier, et cette expérience a été très enrichissante.

Découverte du sytème N Sensor en visite à l'ETA Coulon.

Construction navale

Volailles de Loué

Rillettes du Mans

Plage Sables-d'Olonne Terra Botanica

24H du Mans

Fromage Bons Mayennais

Les machines de l'île


GRAND TITRE 1NOTRE TERROIR 3Présentation des différentes traditions et spécificités des

Pays de Loire

AGRICULTURE SARTHOISE 4


Les principaux chiffres (en 2010) :

- 3.841 exploitations- 395.000 ha de SAU- 10,700 emplois

La Sarthe : une terre de polycultures et polyélevages

Répartition des productions agricoles en Sarthe en 2009.

(Étude Chambre d'agriculture - 2010)

70 % en production animale

30 % production végétale

L'AGRICULTURE A LA GERMINIERE 5


La Germinière, des productions représentatives

de la région.

Quels sont les atoutsde l'exploitation ?

- stabulation performante et agréable- les partenaires sont à proximité- bonne relation avec les partenaires

Quelles sont les contraintes de l'exploitation ?

- 2 sites distants de 18 km- pression foncière très forteà cause de la proximité de la ville- Sous dimensionnement de la fosse à lisier ce qui occasionnedes apports de lisier fréquentsqui ne sont pas toujours adaptés aux besoins- parc matériels vieillissants

Quelles sont les cultures De l'exploitation ?

- 27 Ha de maïs ensilage- 5,6 Ha de colza, 41 q*/Ha*- 5,9 Ha de triticale, 74q/Ha- 13,4 Ha de blé, 66 q/Ha- 6,52 Ha de méteil (féverole-pois) - 12 Ha de luzerne- 32 Ha de prairies (permanentes et temporaires)

Quelle est la main d’œuvre De l'exploitation ?

- 1 directrice- 2 salariés à 35h/semaine- 1 apprenti (0,5 UTH*)- Un ingénieur chargé de mission sur le projet agroécologie

Ha* = Hectare qx* = quintauxSAU* = Surface Agricole UtileUTH* = Unité de Travail HumainVL* : Vaches Laitières

Quel est l'historique de l'exploitation ?

- 1966 : création de l'exploitation avec 31 ha de SAU*-1972 : création de l'atelier laitavec 10 vaches laitières-1984 : création des ateliers porcs et vaches allaitantes -2001 : vente directe de viande

(porc et bovin)-2011 : fin de la vente directe+ spécialisation en lait + achat d'un robot de traite+ fin de l'atelier porc et allaitant.-2012 : licenciement de 2 salariés-2017 : création de 2 poulaillers Loué (8800 poulets plein air)

L'exploitation aujourd'hui : - 125 ha de SAU - 65 VL*, 595 000L de lait/an - 2 poulaillers de Loué

Résumé :De 1966 à 2017, l'exploitation a connu de nombreuses évolutions et changements d'ateliers. Elle s’est aujourd'hui spécialisée dans la production de volailles de Loué et de lait.Elle est ainsi représentative des exploitations du territoire. Stabulation des VL du lycée la Germinière

LES ENJEUX DE LA FERTILISATION 6


Quelques éléments de contexte justifient le choix

de notre thématique : fertilisation et précision.

La directive nitrates

La directive nitrates est une directive européenne datant de 1991. Elle a pour objectif la préservation de la qualité de l'eau sur les différents territoires européens. Actuellement le 5ème programme et en cours (2014-2018).

Les zones vulnérables

Une zone vulnérable est une partie du territoire où la pollution des eaux par le rejet direct ou indirect de nitrates d’origine agricole et d’autres composés azotés susceptibles de se transformer en nitrates, menace à court terme la qualité des milieux aquatiques et plus particulièrement l’alimentation en eau potableDepuis 2017, toutes les communes des Pays de la Loire sont en zone vulnérable, pour protéger les nappes phréatiques et éviter la production d'algues vertes.

L'ammonitrate est l'engrais azoté le plus utilisé en France. Son prix fluctue selon les saisons et les années : de 339 €/T en avril 2015 à 210 €/T en mai 2016.

L'agriculteur doit être vigilant dans ses commandes d'engrais pour limiter son coût de fertilisation.



Les conséquences de l'azotesur la santé

et l'environnement

La plante absorbe 89% desnutriments nécessaires à sa croissance, mais les 11%restants n’atteignent pas la plante et ont des effets destructeurs sur le milieu. Les éléments qui ne sont pas absorbés sont néfastes à tout l’écosystème entourant la plante, réduisant la quantité de micro-organismes (bactéries, champignons…) dans le sol, qui sont essentiels à la croissance de la plante.Cette destruction entraîne alors une dépendance aux engrais : plus le sol est pauvre en matière organique, plus les cultures ont besoin d’apports externes. La couche d’ozone est aussi affectée par ce problème, car les phénomènes de dénitrification et de volatilisation de l’ammoniac contenu dans les engrais azotés génèrent des gaz à effet de serre environ 150 fois plus actifs que le CO2.

Pourquoi l'azote lixivie dans les sols ?

Les nappes phréatiques, qui sont situées seulement à une centaine de mètres de profondeur, sont les principales réserves d’eau que nous consommons. Elles sont alimentées par l’eau de pluie qui s’infiltre dans le sol. L’eau de pluie emporte avec elle des particules de terre, de sels minéraux, d’engrais ou de produits chimiques répandus sur le sol.

-- -

-

---

-

Engrais Azoté NH

4+ NO

3-

Ammonium Nitrates

SOL

LIXIVIATION

- --- -- --

Pluie

ADSORPTION

Ainsi lorsque les terres agricoles sont saturées en engrais, l’eau emporte donc les NPK (azote, phosphore et potassium), qui polluent donc ces réserves en eau, la rendant impropre à la consommation. Les fleuves et rivières, étant alimentés par les nappes phréatiques, peuvent aussi être pollués. Les nitrates et les phosphates provoquent la prolifération des végétaux aquatiques. Lorsque ceux-ci meurent, leur décomposition consomme le dioxygène contenu dans l’eau, entraînant la mort de la plupart des animaux : c’est le phénomène d’eutrophisation.

Sous l'effet de la pluie, les nitrates (anions) ne sont pas retenus par le sol (chargé négativement). Ceux-ci sont donc lexiviés vers les nappes phréatiques. L'ammonium (cations), lui se fixe sur le sol.



L'agroécologie

L’agroécologie vise à promouvoir des systèmes alimentaires viables et respectueux des hommes

et de leurs environnements.

L'agroécologie est une alternative à une agriculture intensive basée sur l'artificialisation des cultures par l'usage d'intrants de synthèse

(engrais, pesticides…) et d'énergies fossiles.

L'agroécologie est aujourd'hui enseignée dans tous les lycées agricoles.

BILA

N

LA FERTILISATION A LA GERMINIERE 9


Une fertilisation minérale

sans OAD* numérique.

Nous avons étudié une parcelle de blé, de 3,61 ha qui se nomme les Sablons. Le précédent est un maïs fourrager. Besoins en

azote de la plante

Unités d'azote déjà présentes dans le sol

Nombre d'unités À apporter sur la

culture

L'exploitation utilise de l'azote pour le développement de la tige et des feuilles, et pour atteindre l'objectif du taux de protéines demandé par le négociant (11%).

L'exploitation réalise un plan prévisionnel de fumure, obligatoire en zone vulnérable.

L'exploitation réalise des apports minéraux uniquement solides en fractionnement de 2 ou 3 passages, suivant le climat. Avant le blé, il n'y a pas d'apports organiques.

N tester est utilisé comme OAD, il détermine la quantité d'azote à apporter selon la couleur de la feuille, lors du dernier apport.

Seulement 114UN sur les 130 prévus ont été apportéssur la parcelle.

Résultats obtenus : Grains : 71q/haPS : 78,1kg/hl

Humidité : 13,5 %Protéines : 13 %Paille : 2,5T/ha

Source : plan de fumure 2017 - parcelle Les Sablons, exploitation du lycée la Germinière

Avec le N-Tester®*, un diagnostic précis des besoins en azote

est effectué directement dans la

parcelle, pour ensuite ajuster les apports

en fin de cycle

OAD* : Outil d'Aide à la Décision

LES PRATIQUES DES AGRICULTEURS 10


Nous avons mené une enquête auprès de nos maîtres de stage (Pays De La Loire, Centre Val de Loire et Normandie) afin d'évaluer leurs pratiques de fertilisation azotée et l'utilisation du numérique. Nous avons enquêté 30 agriculteurs, 76 % sont en polyculture élevage et 14 % en céréales.

Notre étude porte sur les pratiques de fertilisation en blé, orge et maïs.

- 88% des agriculteurs épandent eux même et 12 % font appel à des prestataires.

Les types d'apports:- 7,1 % des agriculteurs font des apports organiques- 53,6 % des agriculteurs font des apports minéraux- 39,3 % des agriculteurs font des apports organo-minéraux.

3 types de fertilisation :- 10,4 % d'agriculteurs épandent en liquide- 53,7 % d'agriculteurs épandent en solide- 6,9 % d'agriculteurs épandent en liquide et solide.

41,4% des agriculteurs utilisent le numérique :

- pour mieux ajuster les doses aux besoins de la plante et éviter les surdoses ;- pour être conforme à la législation ;- pour avoir un deuxième avis ;- Pour ajuster les doses aux variations intra-parcellaires ; - pour réduire les pertes de temps et faire des économies d'argent après amortissement.

58,6 % des agriculteurs n'utilisent pas le numérique :

- trop compliqué d'utilisation ;- pas de formation proposée ;- coût trop élevé ;- besoin d'adaptation du matériel d'épandage ;- surface trop faible pour rentabiliser le matériel.

Enquête auprès des agriculteurs sur la

fertilisation azotée et l'utilisation du numérique.

« je fais des économies d azote »

« moins de perte de temps »

« Coûte trop cher »

« c'est trop compliqué à utiliser »

Voici l'utilisation du numérique pour la fertilisation :

Parmi les 58,6 % des agriculteurs qui n'utilisent pas le numérique, 64 % d'entre eux pensent être obligés de l'utiliser à l'avenir.

Détail des questions posées en Annexe 1.

ZOOM SUR LE N-SENSOR 11


N Sensor, un outil d'aide à la décision proposé par

Yara : « gagner du rendement par

la technologie »

Qui utilise ce matériel ?

Suite à la visite de L’ETA* Coulon, nous avons découvert un outil d’aide à la décision (OAD*), permettant de gérer la fertilisation azotée. Cette entreprise se situe à Bouère, dans le département de la Mayenne (53). Celle-ci, ainsi que 18 autres, ont constitué un réseau nommé CLÉO*, permettant de découvrir, tester, et mettre en commun les nouvelles technologies. Ce réseau possède des plates-formes pour valider les procédés technologiques. Le premier lancement sur le réseau CLÉO a été le N SENSOR, avec un essai d’épandage en 2012 sur 20 ha. En 2013 cette technologie fonctionne en plein champ sur une surface de 730 ha. En 2014, 4000 ha ont été effectués et l'objectif en 2015 était de 10000 ha. Chaque ETA est sociétaire du réseau, permettant aux salariés d'être formés aux nouvelles technologies.

Quel est le principe de ce

matériel ?

Le principe du N-SENSOR est de découper les parcelles en zones homogènes, grâce à la modulation intra parcellaire*. Cela permet de maximiser les rendements et de s’adapter aux contraintes environnementales. Le N-SENSOR possède des limites, ainsi les plantes carencées en manganèse ou la pluie perturbent le système. C’est un outil d’aide à la décision reconnu et homologué par l’Etat en terme de traçabilité du dosage épandu autorisé.

L'entreprise Yara

Fondée en 1905 pour faire face à la crise alimentaire qui menaçait l'Europe, la société Yara* est aujourd'hui présente mondialement avec un effectif d'environ 15 000 employés et des ventes auprès de 160 pays.

Comment fonctionne ce matériel ?

Le N-SENSOR est un outil qui permet de déterminer le besoin en azote d’une plante. Le N-SENSOR possède des capteurs ainsi que des faisceaux lumineux qui permettent d’analyser la réflectance* de la plante ainsi que sa teneur en chlorophylle. Le N-SENSOR est l’un des seuls systèmes qui détermine les besoins d'azote en temps réel. Il va donc déduire la quantité optimale à apporter. Ensuite il va envoyer les donnés au distributeur d'engrais, situé à l’arrière du tracteur, qui va ajuster la quantité d’engrais à épandre en temps réel.

N-SENSOR, UN GAIN ÉCONOMIQUE 12


Qu'en pensent les utilisateurs ?

L’associé de l’ETA Coulon nous a expliqué que le N-SENSOR n’a jamais subi de mise à jour et que l’utilisation de ce matériel demandait beaucoup de surveillance car il est complexe à mettre en œuvre. Il reste tout de même un outil très fiable.L'utilisateur doit suivre une formation en amont à cause de la complexité du système. Pour autant, seulement 5% de leurs clients souhaitent moduler la dose grâce au N-SENSOR. Quelques agriculteurs ne sont pas satisfaits par le système. Aujourd’hui, les clients qui ont utilisés le système, n’ont jamais arrêtés.

Comment utiliser cet outil ?

Les trois étapes principales d'utilisation sont : 1) la mesure au champ par l'agriculteur (méthode Jubil ou N tester).2) l'étalonnage : cela prend en compte le stade de la culture (BBCH - stades repères) ainsi que la quantité totale à apporter, déterminée auparavant.3) la mesure et le traitement des données par le N-SENSOR pour évaluer la dose à apporter.

Le N-SENSOR s’adapte sur toutes les marques et s'utilise sur de nombreuses cultures comme le colza (la plus intéressante), le blé, l’orge, le maïs (difficile), la pomme de terre...

Quel est le coût de ce matériel ?

Ce matériel a un coût à l'achat d'environ 36 000 € (boîtier, ordinateur et licence d'utilisation compris). Le coût du N-SENSOR est de 7€/Ha en plus du coût de l'épandage. Pour obtenir la restitution des cartes de rendement cela coûte 1€ pour chaque document.

ETA : Entreprise de travaux agricoles

CLÉO : Nom du groupe créé par les différentes ETA

Yara : Nom de la marque qui a mit en place le N- SENSOR

Modulation intraparcellaire : La modulation de la quantité d'engrais apporté à des endroits précis dans une parcelle.

Réflectance : Proportion de lumière qui se réfléchit sur une surface (plante)

Quels sont les avantages et les

inconvénients de ce matériel ?

Avantages- Économie d'engrais tout en préservant ou en améliorant le rendement et la qualité- Optimisation de l'utilisation des engrais minéraux- Confort à la récolte car il y a moins de verse sur les céréales, souvent dû à un excès d'azote.

Inconvénients- Difficulté de mise en place de ce matériel sur différentes cultures comme le maïs- Difficulté de mise en œuvre de ce matériel -Coût du matériel très élevé

ZOOM SUR FARMSTAR 13


Pilotez les cultures avec toutes les cartes en main

Pourquoi utiliser Farmstar ?

Farmstar est un outil qui est utilisé par l'agriculteur afin de réaliser la modulation de l'apport d'azoté au sein d'une ou plusieurs parcelles. L'objectif est de se rapprocher au plus près du besoin en azote des plantes en analysant la biomasse et en tenant compte du stade de croissance de la culture. Le service Farmstar reste un outil, et par conséquent, l'agriculteur doit, connaître l'historique ainsi que les propriétés de ses parcelles, réaliser une surveillance de terrain et prendre en compte la météo pour avoir la meilleure efficacité de l'apport azoté. Cet outil permet de réaliser un suivi des apports et permet de répondre aux exigences légales de la Directive Nitrates.

Comment ça marche ?:

Farmstar est un OAD* crée par ARVALIS et Astrium, et en association avec CETIOM. Ce service permet à des milliers d'agriculteurs de piloter la fertilisation azotée de leurs cultures à l'aide d'images satellites et d’algorithmes de traitement des données. Un réseau de satellites (SPOT), en orbite autour du globe, prend des photos des différentes parcelles, à des intervalles temporels réguliers et à des stades clés de l'évolution de la plante. Ce procédé est appelé télé-détection. Grâce à ces clichés, il mesure la réflectance* de la végétation. Ces données permettent de déterminer la teneur en chlorophylle de la pante et seront interprétées pour déterminer si la culture a besoin d'être fertilisée.

Comment obtenir Farmstar ?

Farmstar est un logiciel proposé à la vente par divers organismes comme les coopératives agricoles, les chambres d'agriculture et certains négociants en céréales. Lorsque l'agriculteur choisi de souscrire au service, il doit fournir diverses informations clés telles que la date de semis, la variété semée, ou encore le type de sol, pour pouvoir disposer d'informations en retour le plus fiables possibles.

OAD* : Outil d'aide a la décision

Réflectance* :Reflet de la lumière sur une surface

UTILISER FARMSTAR 14


PHOTO

Utilisation et optimisation

Comment utiliser Farmstar ?

A chaque début de nouvelle campagne, un plan de fumure avec le technicien est réalisé en fonction de l'état initial de la parcelle et de la culture semée.. Ensuite, le système doit connaître toutes les parcelles (ayant une superficie supérieure à 3 ha) sur lesquelles l'agriculteur souhaite utiliser l'outil Farmstar. Les informations collectées par les satellites et par le technicien sont traitées et analysées par ARVALIS qui fournit la modélisation de cartes de préconisation*. Celles-ci sont disponibles sur l'interface web client, à chaque stade important de la croissance de la culture. Sur la carte de préconisation, le rouge représente un besoin important en azote et le vert traduit une dose moindre à apporter.

La carte de préconisation : pourquoi faire ?

Après avoir reçu la carte de préconisation sur le portail web, l'agriculteur peut l'utiliser de deux façons différentes. Telle que citée par l'entrepreneur qui nous a initié à cet outil, la méthode dit de l'aimant, consiste à fixer la carte avec un aimant sur le montant de la cabine et à réaliser la modulation à ''l'oeil'' via le boîtier du semoir par simple action de l'utilisateur.

L'autre méthode consiste à utiliser un épandeur d'engrais géolocalisé. La carte de préconisation est dite alors carte de modulation et doit être chargée dans la mémoire du contrôleur de l'épandeur. Celui-ci compare les données géo-référencées de la carte de modulation avec la position instantanée de l'épandeur. La dose est alors ajustée automatiquement, en temps réel, en fonction de la consigne fixée par la carte.

carte de préconisation* :Résultat d'analyse sous

forme d'image nous indiquantLes quantités d'engrais à apporter

Exploitation BELLESSORT (Annexe 2)

FARMSTAR, ON EN PARLE 15


Son coût ?En moyenne, pour un nombre d'hectares inférieurs à 100 ha le prix est de 10€/ha, alors qu'au delà de cette superficie, le montant hectare unitaire est de 7€.

Avis d’ agriculteur :

PHOTO

Les inconvénients :-Délai de retour de conseil trop long -Conditions météorologiques qui empêchent la prise d’image en temps voulu-Fonctionne uniquement avec 4 cultures (blé, orge, colza, triticale)-Difficulté d'identification entre les différentes adventices et les cultures en place-Augmentation du prix du matériel à cause des nouvelles technologies-Problème des surfaces de moins de 3 ha car présence d'ombre trop importante

Les avantages :-Facile d’accès avec internet-Sécurité des données avec accès au site protégé-Bonne précision de données fournies pour la modulation -Optimisation de la production-Baisse de la quantité d'intrants (économie sur les charges de l'entreprise)-Apport de la dose correcte au bon endroit en fonction du sol et de la végétation-Respect de l'environnement par l'apport de la juste dose au bon moment

Pour en savoir plus sur le produit, nous avons interrogé un agriculteur et gérant d'ETA qui utilise Farmstar depuis 4 ans. La première raison, pour laquelle il s'y est abonné, c'est pour palier aux contraintes réglementaires et administratives. Dans un second temps, et après avoir réalisé le plan prévisionnel de fumure en amont, cet outil préconise

les doses à épandre sur la culture aux principaux stades de croissance et lui évite de nombreux aller retour sur ses parcelles. Les avantages qu'il trouve au système sont : moins de déplacement donc un gain de temps pour faire une autre activité, moins de contraintes administratives avec un suivi rigoureux des doses épandues, préconisation des doses pour aider à la décision et gérer le montant des intrants. Mais, il trouve des inconvénients à ce système, les préconisations disponibles sont trop tardives par rapport au stade de la culture. D'autre part, la superficie minimale de la parcelle de 3 ha est un frein majeur pour développer cette technologie sur son territoire. Sinon dans l'ensemble c'est un très bon système qui ne cessera d’évoluer. L'agriculture est en avance au niveau des technologiques.Toutefois, les opérateurs doivent être performants pour pouvoir tous les utiliser.

Les machines parlent ?De nos jours, la quasi totalité des machines agricoles parlent entre elles via une technologie née en 1995 et nommée Bus-Can (Control Area Network) ou réseau multiplexé. Cette technologie permet la circulation d'informations découpées en trame via un ou deux fils (bus) sous forme binaire (booléen) entre les différents composants électriques et électroniques d'un matériel ou d'une machine. Chaque contrôleur raccordé à ce bus prend les données dont il a besoin pour fonctionner. Il est possible de comparer les trames de données circulant sur ce réseau à notre alphabet, chaque trame représentant un mot.

COMPRENDRE ISOBUS 16


Communication : Bus-Can / Isobus

Comment parle-t-il tous la même langue ?

Selon notre exemple, pour communiquer, deux personnes ont besoin de mettre les mots dans le bon ordre pour se comprendre. Pour les matériels, c'est la même chose. Un protocole standardisé de communication nommé Isobus et commun à toutes les machines est imposé aux constructeurs afin d'assurer la communication entre les différents terminaux et modules électroniques des différentes marques. Une société, fondée en 2008, et nommée AEF (Agricultural industry Electronics Foundation) vérifie la compatibilité

L'épandeur alors, il marche

comment ?Pour modifier la dose épandue automatiquement et en temps réel selon une carte de préconisation, l’épandeur dispose d'un « cerveau » (boitier ECU) monté sur la machine, et raccordé au réseau Bus-Can du tracteur par la prise standardisée Isobus. Les données GPS et celles stockées dans la mémoire du boîtier interface en cabine circulent jusqu'à l'ECU machine, unité qui va ensuite piloter l'épandeur pour modifier la dose en agissant sur les actionneurs du matériel.Grâce à la norme de communication Isobus et au langage commun Bus-Can, la majorité des outils peuvent être attelés à la plupart des tracteurs du marché et communiquer entre eux sans aucune manipulation complexe.

Prise Isobus

ECU

Terminal du tracteur

LA PRESSE EN PARLE 17


Dans le cadre du concours, nous avons décidé de travailler plusprécisément sur la gestion de la fertilisation azotée. En lisant la presse départementale, nous avons pu remarquer que cette problématique est d’actualité.Voici un extrait du journal « Agri 72 » du 24 novembre 2017.

Nous avons vu ces images (cartes

générées par N-sensor) en visite dans l'ETA Coulon ainsi qu'en

classe avec l'intervention

d'un agriculteur.

Nous avons pu rencontrer une entreprise membre du réseau

Cléo (ETA Coulon). Elle porte à peu près le même

message que l'ETA Provost-Lairie.

Les deux technologies que

nous avons étudiées

(Farmstar, N-Sensor) sont

présentées dans l'article.

La thématique se rapproche de la notre : c'est la modulation de la fertilisation pour

« créer de la valeur ajoutée ».

Le titre de l'article fait écho

au thème du concours : « agriculteurs de

demain : numérique et production »

Retrouvez 4 autres articles en Annexe 3 : « un équipement de guidage pour tous les tracteurs »

« un outil qui facilite les travaux des champs »

LES MOTS DES ÉLÈVES 18


Nous avons interrogé des classes de BTS ACSE et Bac Pro AE afin de recenser leurs opinions sur l'utilisation du numérique en agriculture et la place du numérique dans leur formation. Voici deux nuages de mots qui illustrent leurs idées.

1918

Agriculture et numérique

Formation et numérique

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES AU LYCÉE 19

D'un point de vue purement humain, l'exploitation du lycée dispose de deux ouvriers à plein temps et d'un apprenti. Un nouvel atelier (volailles) a été mis en place récemment et l'optimisation du temps de travail pour chacun des deux salariés doit être le point de réflexion majeur pour l'exploitation. Cette question pourrait passer par une modification des méthodes de cultures, et en particulier pour les travaux d'épandage d'engrais dans un premier temps.

Cédric, 22 ans, ouvrier de l’exploitation, depuis 6 mois, pense que Farmstar serait l’outil le plus adapté car c'est un OAD peu cher en l'associant au matériel Isobus de l'atelier. Les inconvénients sont le parcellaire.


La nouvelle stabulation de la Germinière

Les élèves donnent leur avis

Si nous prenons en compte les solutions étudiées, l'outil de gestion de dose en temps réel N-SENSOR n'est pas une solution abordable pour le fonctionnement actuel de l'exploitation compte tenu du prix de cette machine, trop élevé pour la surface d'épandage à réaliser sur l'exploitation. Farmstar est moins onéreux mais n’est pas adapté au parcellaire de l'exploitation (parcelle <4 ha) avec des bois au bord des champs.

De notre point de vue, la meilleure solution serait de faire intervenir un prestataire de services, équipé d'un système N-SENSOR, pour faire un apport optimal en azote pour les besoins de la plante. De plus, les salariés pourraient alors se consacrer à d'autres activités. Enfin le système permettrait de réduire les intrants, facteur clé pour la préservation de l'environnement, et de justifier la volonté de l’exploitation de s'inscrire dans une démarche agroécologique.

Les ateliers d’agroéquipement de la Germiniére

Ce travail a fait évoluer notre esprit de groupe. Nous avons beaucoup appris sur les nouvelles technologies, sur l'agriculture de la Sarthe et des Pays de la Loire, sur les normes au niveau des apports d'engrais.

Aujourd'hui, les nouvelles technologies numériques ayant une bonne précision nous permettent d'optimiser les apports : moins de gaspillage, gain de temps. Le coût de ces technologies est important mais elles permettent d'économiser sur la quantité d'engrais et le temps de travail, donc elles doivent être rentables sur du long terme.Nous retenons quelques phrases des professionnels de l'ETA Coulon que nous avons rencontrés :

EN CONCLUSION 20


" L’outil doit être piloté, c’est pour cela que vous êtes à l’école ”. Il nous a bien dit qu'il y a un lien entre le niveau scolaire et ce qu'est capable de faire un futur salarié en terme de manipulation des nouvelles technologies.

" Le matériel doit être bien réglé et bien entretenu ".Cela conforte notre choix pour la filière agroéquipement.

“ Le métier évolue : on n'a plus besoin de tenir le volant, mais il faut accorder une surveillance importante des données enregistrées, savoir paramétrer et piloter les outils. Aujourd’hui, les tâches simples n’existent plus en ETA. Même les épandeurs à fumier sont équipés en modulation ”.

Nous retenons donc que les outils numériques ne remplaçeront en rien le savoir de l'agriculteur, mais qu'ils peuvent l'aider à gagner en précision. Aujourd'hui, les technologies numériques se développent aussi : -pour les traitements pour éviter de sur-doser dans les pointes. -pour nous informer des pourcentages d'humidité au niveau des machines de récolte, pour éviter de battre quand ce n'est pas optimum. -pour donner des informations à l'opérateur (perte du grain = ralentir ; guidage car le matériel est de plus en plus large).Les références des articles abordant ces thématiques sont indiqués dans la bibliographie.

Enfin, selon l'ETA Coulon, les nouvelles technologies sont aujourd'hui un levier qui permettrait d'augmenter de 10 % les rendements, à l'heure où la sélection variétale n'y arrive plus.

Le contenu de ce dossier sera présenté à l'ensemble des élèves du lycée lors de la journée agroécologie qui aura lieu le mardi 15 mai 2018.

Produire tous ensemble, avec le numérique

REMERCIEMENTS Merci !


Un grand merci à….

Un grand merci aussi aux maîtres de stage qui nous ont aidé pour la construction de notre dossier

M. MARY et M. COULON, ETA Coulon

M. BELLESSORT, ETA Bellessort

Mme HAILLERET, directrice d'exploitation du

lycée de la Germinière

BIBLIOGRAPHIE 1


Liste des sites utilisés :

http://www.yara.fr/fertilisation/outils-et-services/n-tester/

http://www.yara.fr/fertilisation/outils-et-services/n-sensor/

http://www.farmstar-conseil.fr/

http://www.chambres-agriculture.fr/agriculteur-et-politiques/politiques-environnementales/directive-nitrates/

http://www.lemainelibre.fr/actualite/rouillon-stephane-le-foll-pour-une-agriculture-technique-et-ecologique-12-12-2014-118871

http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/reflectance

http://www.aef-online.org/home.html

https://lesintrants.wordpress.com/ii-les-effets-nefastes-des-engrais-sur-lenvironnement/

http://www.web-agri.fr/cotations-engrais/ammonitrate-33-5/8

https://www.fnedt.org/login?service=https%3A%2F%2Fwww.fnedt.org%2Flogin%3Fservice%3Dhttps%253A%2F%2Fwww.fnedt.org%2Ffederation-nationale%26gateway%3Dtrue&gateway=true

http://agreste.agriculture.gouv.fr/

http://www.agri85.fr/V4/directive-nitrate-les-points-cles-du-nouveau-programme-d-action-fiche-ressource-numero-874.php

http://www.yara.fr/fertilisation/outils-et-services/n-tester/

http://www.yara.fr/fertilisation/outils-et-services/n-sensor

http://www.farmstar-conseil.fr/





http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/reflectance

http://www.aef-online.org/home.html



http://www.web-agri.fr/cotations-engrais/ammonitrate-33-5/8

http://agreste.agriculture.gouv.fr/

Liens des QrCode :

http://www.paysdelaloire.fr/

https://fr-fr.facebook.com/ETA-EDT-Coulon-521647124680520/?fref=nf

https://fr-fr.facebook.com/entreprisedetravauxagricoles/

http://germiniere.paysdelaloire.e-lyco.fr/

http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_R5211RA01.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=TJoBSCcthZk https://www.youtube.com/watch?v=6_QhqJ90ZqU https://www.youtube.com/watch?v=Pxra8t4pn8w&feature=youtu.be https://www.youtube.com/watch?v=VZLM1nj_0Do

https://vimeo.com/98031056

http://www.xn--clo-cma.com/

Carte de rendements : http://www.lafranceagricole.fr/tracteur-et-materiel/agriculture-de-precision-un-comparateur-de-rendement-pour-evaluer-les-techniques-1,2,497131684.html?utm_source=FAA&utm_medium=infoquotidienne&utm_campaign=mailnumero#sd_source=&sd_id=

Dronehttp://www.lafranceagricole.fr/tracteur-et-materiel/drone-la-recharge-sans-fil-cest-pour-bientot-1,2,636693855.html?utm_source=FAA&utm_medium=infoquotidienne&utm_campaign=mailnumero#sd_source=&sd_id

Désherbage : https://www.arvalis-infos.fr/view-26198-arvarticle.html?identifiant=2B7ED04072B1368884CB38D5D57563D7D424F366E548D42F598663F2E6A70A7C4F915DF5B27FF73E&lang=fr&lasturl=26198&lasturlobjecttype=arvarticle#utm_source=ARVAL-13&utm_medium=NL&utm_content=6_photo_-197187-_i_arvarticle_26198&utm_campaign=20171201

Liens vers les technologies citées en conclusion :

http://www.paysdelaloire.fr/



https://fr-fr.facebook.com/entreprisedetravauxagricoles/

http://germiniere.paysdelaloire.e-lyco.fr/

http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_R5211RA01.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=TJoBSCcthZk

https://www.youtube.com/watch?v=6_QhqJ90ZqU

https://www.youtube.com/watch?v=Pxra8t4pn8w&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=VZLM1nj_0Do

https://vimeo.com/98031056

http://www.xn--clo-cma.com/

http://www.lafranceagricole.fr/tracteur-et-materiel/drone-la-recharge-sans-fil-cest-pour-bientot-1,2,636693855.html?utm_source=FAA&utm_medium=infoquotidienne&utm_campaign=mailnumero#sd_source=&sd_id

http://www.lafranceagricole.fr/tracteur-et-materiel/drone-la-recharge-sans-fil-cest-pour-bientot-1,2,636693855.html?utm_source=FAA&utm_medium=infoquotidienne&utm_campaign=mailnumero#sd_source=&sd_id

https://www.arvalis-infos.fr/view-26198-arvarticle.html?identifiant=2B7ED04072B1368884CB38D5D57563D7D424F366E548D42F598663F2E6A70A7C4F915DF5B27FF73E&lang=fr&lasturl=26198&lasturlobjecttype=arvarticle#utm_source=ARVAL-13&utm_medium=NL&utm_content=6_photo_-197187-_i_arvarticle_26198&utm_campaign=20171201




ANNEXE 1a


ENQUÊTE RÉALISÉE AUPRÈS DES MAÎTRES DE STAGE

ANNEXE 1b


ENQUÊTE RÉALISÉE AUPRÈS DES MAÎTRES DE STAGE

ANNEXE 2

La Germinière – 1ère Bac Pro Agroéquipements

ANNEXE 3a

ANNEXE 3b

ANNEXE 3c

ANNEXE 3d

POUR LIRE LA SUITE : https://www.simaonline.com/Media/SIMA-Medias/Fichiers/PDF/CP-Exposants/Claas-Informations-generales-transformation-numerique

Documents

Agriculteurs de demain: numérique et production · LES ENJEUX DE LA FERTILISATION 6 La Germinière – 1ère Bac Pro Agroéquipement Quelques éléments de contexte justifient le