agroalimentaire - artisanat - commerce - industrie ... · mentaire, banques et assurances : vous retrouverez, cette année encore, les analyses et les chiffres clefs secteur par secteur

CAHIER DE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Jeudi 12 décembre 2019 - N° 22.875 - Ne peut être vendu séparément - 79

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journal

deux-sèvres 2019

avec le sout ien de

agroalimentaire - artisanat - commerce - industrie - services - btp

avec la collaboration de

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TOP DES ENTREPRISES I DEUX-SÈVRES I DÉCEMBRE 2019

Textes : Sébastien Acker, Bruno Bouchet, Sébastien Bussière, Janlou Chaput-Morin, Édouard Daniel, Aurélien Douillard, Karl Duquesnoy, Anne-Lise Durif, Philippe Engerbeau, Dominique Guinefoleau, Jean-Michel Laurent, Xavier Le Roux, Frédéric Michel, Jean-François Minot, Nolwenn Pareige, Yves Revert, Jean Rouziès, Emmanuel Touron. Avec la précieuse collaboration de Laurence Denis et de Yolande Deschamps.

Photos de une : Jean-André Boutier (haut) ; archives NR (milieu) ; NR Patrick Lavaud (bas).

Photos : NR, Pierre Faure, Karl Duquesnoy, Anne-Lise Durif, Romuald Goudeau, Rodolphe Escher, Adobe Stock.

Réalisation : Service des thématiques NR

Secrétariat de rédaction : Pauline Phouthonnesy

La Nouvelle République du Centre-Ouest10 place de la Comédie - 79003 Niort CedexTél. 05.49.77.27.77 - Fax 05.49.77.27.50

Directeur de la publicationprésident du DirectoireOlivier Saint-Cricq

Directeur de la rédactionChristophe Hérigault

Rédactrice en chefChantal Pétillat

Responsable ThématiquesMaryse Mézier

Régie publicitaireNR CommunicationNiort : 05.49.77.25.99

CPPAP 0520 C 87037 - ISSN 2260-6858

Imprimerie La Nouvelle République Tours

édito

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5 L’invité Philippe Rodet, médecin urgentiste et fondateur du cabinet Bien-être et Entreprise.

7 Conjoncture L’économie départementale à la loupe.

8 Top emploi Une amélioration pour les chiffres du chômage.

13 Top industrie Le secteur prépare sa mue numérique.

19 Top commerce Une légère baisse des salariés et des points de vente.

25 Lauréats des trophées 2019 Les portraits des dix entreprises récompensées cette année.

37 Top services Un secteur avec des vitalités diverses.

42 Top BTP Le secteur enregistre une reprise d’activité.

46 Top agroalimentaire Un secteur toujours dominé par la production caprine.

50 Nouvelles tendances Il fallait y penser…

52 Top export Les chiffres départementaux sont en hausse sensible.

53 Top banques et assurances Encore une tendance à la concentration.

56 Top artisanat De nouvelles réglementations pour la formation.

mode d’emploi

Les tableaux publiés dans notre Top des entreprises 2019 offrent une véritable photographie en temps réel, secteur par secteur. Comment sont-ils constitués ?

Les sociétés retenues pour figurer dans les tableaux publiés dans ce Top sont celles qui ont publié leurs comptes au registre du commerce au titre des exercices 2018-2019 et dont le siège social est dans le département. Altares, l’un des premiers acteurs en France de l’informa-tion sur les entreprises, a recueilli l’essentiel des données. Afin de présenter des classements au plus près de la réali-té, la NR a interrogé les entreprises qui, pour des raisons diverses, n’avaient pas publié leurs comptes au tribunal de commerce. Cependant, certaines d’entre elles n’ont mal-heureusement pas souhaité communiquer leurs résultats. Il est à noter que la loi Macron du 6 août 2015 donne la possibilité aux petites entreprises (– de 50 salariés ou – de 8 M€ de CA ou un bilan de moins de 4 M€) de conserver leurs chiffres confidentiels, même s’ils sont déposés au tribunal de commerce. Cela explique l’absence de certains acteurs dans les tableaux.Votre entreprise n’est pas citée dans les classements publiés dans ce supplément ? Vous la retrouverez certai-nement dans les tableaux intégraux édités sur le web. Le site dédié topentreprises79.lanr.fr met à la disposition de nos lecteurs la liste des entreprises départementales et leurs résultats économiques. Vous y trouverez également les analyses et les chiffres clés par secteur d’activités, agroalimentaire, BTP, commerce, industrie, services, export et banques.L’onglet « soirée » permet de visionner les vidéos des cérémonies de remise de trophées « Top des entreprises » mettant à l’honneur des entreprises ou des dirigeants exem-plaires par leurs performances et leurs initiatives. Vous y trouverez les portraits de tous les lauréats des trophées. n

topentreprises79.lanr.fr

Au-delà des performances individuelles, des clas-sements, secteur par secteur, des entreprises du département, qui donnent ainsi, chaque année, un instantané de la vitalité économique, notre supplément est aussi l’occasion de découvertes

prometteuses. Ce millésime 2019 n’échappe pas à la règle, avec les portraits des lauréats de l’année dans différentes catégories proposées. Un long travail de collecte, d’en-quête et de rencontres sur le terrain, mis en musique par le service des thématiques.Bien plus que des chiffres et des tendances, ce Top des Entreprises entend d’abord célébrer les réussites, les innovations, les initiatives, les niches et marchés porteurs qui participent à l’enrichissement de nos territoires. Et aux côtés de valeurs sûres, au fil des ans, se greffent des pépites audacieuses, des sociétés discrètes qui gagnent en chiffre d’affaires, en notoriété ou se diversifient pour répondre aux marchés porteurs, aux ambitions écologiques, quand

ce n’est pas aux nouveaux modes de consommation, avec réalisme et anticipation.Des fleurons d’aujourd’hui et de demain que la rédaction de La Nouvelle République est fière de valoriser ainsi dans un contexte où la morosité n’est jamais très loin. Et pour-tant ! 2019 aura été globalement une année encourageante ; en témoigne la perception affichée par les dirigeants et chefs d’entreprise. Plus d’emplois créés, un début de croissance que tous espèrent voir confirmé en 2020 et des secteurs dopés par un tourisme toujours porteur.Industrie, commerce, BTP, artisanat, services, agroali-mentaire, banques et assurances : vous retrouverez, cette année encore, les analyses et les chiffres clefs secteur par secteur. Avec toutefois, çà et là, toujours l’expression grandissante d’une difficulté : celle de recruter vite et bien. Un défi pour beaucoup, qui peut s’avérer primordial pour le développement ou le devenir des entreprises, toutes tailles et tous domaines d’activité confondus. n

ENCOURAGEANTPAR CHRISTOPHE HÉRIGAULT, DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Origine principale du papier : FranceTaux de fibres recyclées : supérieur ou égal à 60 % / Eutrophisation (pâte et papier) : Ptot inférieur ou égal à 0.01 kg/tonne.

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L’INVITÉ

BIO EXPRESS

La bienveillance au travail. Une tarte à la crème, invitée de toutes les réunions profes-sionnelles, colloques et autres séminaires. Peut-être. Mais la bienveillance au travail c’est avant tout une impérieuse nécessité et abordée par Philippe Rodet, une évidence à laquelle on n’avait pas pensé. Il faut dire qu’il a tout d’abord été méde-cin urgentiste, ce qui change fondamentalement le regard porté sur cette notion. Philippe Rodet a donc un point de vue particulier sur notre société qu’il explique avec une approche scientifique.

« Ce qui fait qu’on parle beaucoup de bienveillance actuellement, c’est que notre pays est confronté à deux maux. L’un c’est l’augmentation de personnes stressées (de 40 à 64 %) et l’autre c’est qu’on est éga-lement passé, en dix ans, de 42 % de collaborateurs motivés à 28 %. Et quand le stress augmente, la moti-vation s’effondre. Il y a une raison biologique. Quand on est stressé, un neuromédiateur indispensable à la motivation s’effondre et une étude très récente (deux

semaines) prouve que lorsqu’on est stressé on va justement modifier un gène qui code la motivation. Conséquence, l’hormone de la motivation va moins agir. Quand on adopte un bon comportement, on va chercher à modifier les émotions positives, par exemple en expliquant à un collaborateur l’utilité de son travail, en lui fixant des objectifs atteignables, en lui accordant un juste degré d’autonomie. On va de temps en temps lui dire “ merci ”, “ bravo ” et de temps en temps l’encourager quand il traverse une passe difficile. Avec tous ces leviers-là, on va renforcer les émotions positives. On considère que pour qu’un être humain s’épanouisse, il faut selon les personnes entre 2,9 et 13,4 émotions positives, mais il faut en parallèle essayer de diminuer les émotions négatives en faisant l’effort d’être perçu comme juste, faire plus de compli-ments que de reproches, reconnaître ses maladresses. Si on fait l’effort de transformer le pessimisme en optimisme, on fera bouger les lignes et on diminuera les émotions négatives. Si on baisse les émotions négatives et qu’on augmente les émotions positives, on va favoriser la fabrication de deux hormones : l’ocytocine et les endorphines. L’ocytocine diminue le niveau de stress, elle augmente la créativité, elle ren-force la cohésion et en même temps elle va libérer des endomorphines qui, elles, vont avoir deux actions, la baisse du niveau du stress et permettre la libération de dopamine qui est l’hormone de la motivation et du plaisir. Quand on corrige le stress et qu’on va chercher la motivation, on va corriger les deux maux de notre société actuelle. » n

Propos recueillis par Jean-François Minot

PHILIPPE RODETle pro bienveillant

Pour lutter contre le stress, mal qui ronge

les salariés, le recours à la bienveillance est

salvateur.

> Philippe Rodet est né à Châteauroux (Indre). > Il est médecin urgentiste de formation et a pratiqué. Il a aussi fait un peu de médecine humanitaire, « au Burkina Faso, en Roumanie et à plusieurs reprises à Sarajevo, pendant la guerre ».> Fondateur du cabinet Bien-être et Entreprise qui dispense des formations auprès des managers et salariés.> Auteur de Le Bonheur sans ordonnance, Le Management bienveillant, Se libérer du stress, un médecin urgentiste raconte, Aurélien c’est papa, je t’aime ! Et si la bienveillance sauvait des vies… > Son dernier ouvrage est paru en mars : La Bienveillance au travail, Trop de stress, pas assez de motivation, comment en sortir ? Éd. Eyrolles, 152 pages, 15 €.

Philippe Rodet décortique les bienfaits physiologiques de la bienveillance. (Photo NR, Thierry Roulliaud)

« Si on fait l’effort de transformer le pessimisme en optimisme, on fera bouger les lignes. »

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Dans son diagnostic, le directeur de la Banque de France, s’appuyant sur les informations recueillies auprès d’entreprises, dresse le portrait d’une économie dynamique.

La Banque de France de Niort n’est pas seu-lement le coffre-fort régional des banques de l’ex-Poitou-Charentes. Ses services synthé-tisent les informations recueillies chaque mois auprès d’un échantillon représentatif de chefs d’entreprise (appartenant aux secteurs de l’in-dustrie, des services marchands, du commerce de gros, du bâtiment et des travaux publics) sur la conjoncture économique afin de contribuer à établir les « Tendances régionales ». Penché sur les graphiques et statistiques à fin novembre, Yannick Le Gouzouguec, son directeur, décrit un climat encourageant pour le département des Deux-Sèvres. « En ce qui concerne l’état des carnets de commandes, 41 % estiment qu’il est supérieur à la normale, tous secteurs confondus, 45 % le considèrent normal et 14 % en dessous. »

Un contexte international incertain

Si la visibilité, en terme d’activités, est jugée « bonne » jusqu’à la fin de l’année, les prévisions pour les six prochains mois sont plus incertaines. « Il y a plusieurs facteurs, liés à un environnement international compliqué : la guerre commerciale, le Brexit, l’Europe en berne », liste Yannick Le Gou-zouguec. Les informations recueillies auprès des chefs d’entreprise le confirment : « 60 % d’entre eux s’attendent à une stabilité des activités, 25 % à une hausse qui peut être saisonnière et 13 % anti-cipent une baisse qui peut aussi être saisonnière. »Par secteurs d’activité, les derniers indicateurs s’écartent peu des prévisions du début de l’année. En industrie, « après une belle année 2018, avec une progression d’un peu plus de 3 %, les entreprises

escomptaient une nouvelle hausse de 4 %, précise le directeur de la BDF de Niort, les tendances observées en Nouvelle-Aquitaine se déclinant pra-tiquement à l’identique dans les Deux-Sèvres ». On observe une moindre progression, de l’ordre de 2 %, à partir de l’été. Ce qui se traduit, en terme d’effectif, par une très légère hausse, pour une prévision de + 1 % en 2019. Léger mieux pour le secteur des services : « Après une belle année 2018, marquée par une hausse de 6 %, les entreprises espéraient + 3 % en 2019. En fait, les services se portent mieux avec une progression de 4 % envi-ron ». Dans le bâtiment, « après une bonne année 2018 à + 6 % et une prévision à + 1,5 % pour 2019, en milieu d’année, on prévoyait une hausse de + 3 % ».Dans les informations recueillies par la Banque de France, les données bancaires. Toujours à fin novembre, l’encours de crédits distribués par des établissements dans les Deux-Sèvres aux PME et aux TPE progressait respectivement de + 3,7 % et + 3 %, représentant un montant de 3,9 milliards d’euros. « Les entreprises bénéficient de conditions de financement excellentes au niveau de la zone euro », pointe Le Gouzouguec. En ce qui concerne les crédits d’investissement, « 24 % des PME et 10 % des TPE ont fait une demande, pour des taux d’acceptation respectifs de 96 % et 90 % » au niveau national. Quant au médiateur du crédit départemental, autre casquette du directeur de la Banque de France, « à peine trois dossiers en quelques mois ». n

Jean Rouziès

une activité bien orientée

Yannick Le Gouzouguec, directeur de la succursale de Niort de la Banque de France. (Photo NR)

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DÉCEMBRE 2019 I DEUX-SÈVRES I TOP DES ENTREPRISES

EN BREF

EMPL

OI

LA PHRASE

5,5 %La baisse de demandeurs d’emploi de la

catégorie A de référence en Deux-Sèvres, sur un an, soit 800 personnes en moins, entre les

troisièmes trimestres 2018 et 2019.

29.910Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits,

toutes catégories en Deux-Sèvres au troisième trimestre 2019, contre 31.060 un an avant.

155.300Le nombre total d’emplois en Deux-Sèvres

au 31 décembre 2018 (sur 374.873 habitants), contre 154.000 actifs dix ans plus tôt.

« Avec la pénurie de main-d’œuvre, je crois qu’on sort d’une époque où l’employeur avait l’embarras du choix et tendance à prétendre à recruter à un haut niveau de qualification et d’expérience. On entre dans une période où les entreprises vont devoir raisonner en types de com-pétences dont elles ont besoin. »

Marc Dufau, directeur du Travail en Deux-Sèvres.

LE POINT NOIR DANS LE MELLOISLa base logistique Intermarché de Gournay-Loizé constitue toujours le point noir deux-sévrien en terme d’emploi, ce qui n’arrange pas les affaires du bassin d’emplois mellois déjà sclérosé. En attendant la fermeture programmée de la base logistique de Gournay et le transfert de son activité en Charente, prévue pour la fin 2021, le plan de sauvegarde de l’emploi est lancé pour les 270 salariés sur le site. Un point noir assez délicat pour qu’État et entreprises commencent à réfléchir ensemble à un plan d’actions de redynamisation de territoire, une opportunité de revitalisation déjà envisagée au terme du PSE.

L’EMPLOI DES JEUNES AU BEAU FIXEAvec un recul de 1,3 % de demandeurs d’emploi de catégorie A chez les jeunes de moins de 25 ans sur un an, au troisième trimestre 2019, l’embellie s’est confirmée sur le long terme pour l’emploi des jeunes deux-sévriens, même si la courbe s’est infléchie avec une hausse de 1,3 % entre les deux derniers trimestres. L’emploi des jeunes est au beau fixe et cela se confirme même sur la tranche des 25-49 ans (moins 6,5 % de demandeurs d’emploi en un an). Revers de la médaille, cela participe au problème de pénurie des entreprises qui peinent à recruter, à commencer par le service à la personne.

DU 1ER AU 50E

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1 CENTRE HOSPITALIER GÉNÉRAL NIORT Soins hospitaliers Bruno FAULCONNIER - DIR 3.439 3 MAIF – FILIA, MAIF VIE, PARNASSE NIORT Assurances Dominique MAHÉ - PRÉ 3.217 2 MACIF - UES MACIF, APIVA, MUTAVIE, MACIFIMO… NIORT Assurances Adrie COURET - DG 2.953 4 MAAF ASSURANCES CHAURAY Assurances Stéphane DUROULE - DG 2.910 5 IMA - IMA GIE, IMA VOYAGES, IMH ÉCHIRÉ NIORT Assistance Claude SARCIA - PDD 2.208 8 SDIS DEUX-SÈVRES CHAURAY Protection civile Stéphane GOUEZEC - Colonel 1.733 6 CONSEIL DÉPARTEMENTAL DEUX-SÈVRES NIORT Administration départementale Gilbert FAVREAU - PRÉ 1.716 7 CRÉDIT AGRICOLE (17-79) NIORT Banque Jean-Guillaume MENES - DIR GÉN 1.682 9 CENTRE HOSPITALIER NORD-DEUX-SÈVRES PARTHENAY Soins hospitaliers Pierrick DIEUMEGARD - DIR 1.475 12 ADAPEI 79 NIORT Institut médico-éducatif Laurent MATHIEU - DIR GÉN 1.200 10 VILLE DE NIORT ET CCAS NIORT Services municipaux Jérôme BALOGE - Maire 1.114 11 LA POSTE NIORT Services postaux Jacques LEMAIRE - Délégué régional 986 13 ZODIAC AERO ELECTRIC NIORT Composants électriques Richard MONTOIS - DIR 781 14 SMACL NIORT Assurances Frédéric COSTARD - DIR GÉN 752 15 POUJOULAT GRANZAY-GRIPT Tubes, tuyaux, profilés creux et accessoires Frédéric COIRIER - DIR GÉN 700 16 COMMUNAUTÉ AGGLOMÉRATION DU NIORTAIS NIORT Services intercommunaux Jérôme BALOGE - PRÉ 652 17 CERFRANCE POITOU-CHARENTES LA CRÈCHE Conseil expertise comptable Gilles GAULT - DIR GÉN 622 18 EURIAL POITOURAINE ST-MARTIN DE SAINT-MAIXENT Produits laitiers Gilles RABOUILLE - DIR GÉN 513 19 COOPERL ARC ATLANTIQUE SAINTE-ÉANNE Abattoir Didier MOULIN - DIR 484 20 HÔPITAL HAUT VAL DE SÈVRE ET MELLOIS SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE Soins hospitaliers Hervé MAURY - DIR 468 21 HEULIEZ BUS MAULÉON Construction de véhicules automobiles Rémy FOYER - DIR GÉN délégué 450 22 AGGLOMÉRATION DU BRESSUIRAIS + CIAS BRESSUIRE Services intercommunaux Jean-Michel BERNIER - PRÉ 434 23 CEE SCHISLER THOUARS Fabrication emballages David SCHISLER - PRÉ 432 28 LEUL MENUISERIES LOUZY Éléments en matières plastiques pour la construction Ludovic LOEUL - DIR GÉN 389 25 LŒUL-PIRIOT THOUARS Transformation et conservation de la viande de boucherie André MALÉJAC - PDD 384 24 MELIORIS NIORT Centre de rééducation fonctionnelle Laurent FERON - DIR GÉN 378 27 MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE DU POITOU NIORT Mutuelle (Deux-Sèvres + Vienne) Grégoire AUGERON - PRÉ 337 PIERRE GUERIN MAUZÉ-SUR-LE-MIGNON Fabrication de machines pour l’industrie agro-alimentaire Jean-Christophe PIETRI - PRÉ 324 29 GALLIANCE DINDE MONCOUTANT Transformation et conservation de la viande de volaille Christophe COUROUSSÉ - DIR GÉN 317 GALLIANCE NUEIL NUEIL-LES-AUBIERS Transformation et conservation de la viande de volaille Hervé KERAUTRET - PRÉ 299 30 POLYCLINIQUE D’INKERMANN NIORT Activités hospitalières Arnaud MARCHAND - DIR 290 31 SOC. FROMAGÈRE DE RIBLAIRE SAINT-VARENT Fabrication de fromage Ronan LE DEVEHAT - DIR 277 41 LABORATOIRE SCIENCE ET NATURE LSN NUEIL-LES-AUBIERS Savons, détergents et produits d’entretien Olivier et Antoine GUILBAUD - Codirigeants 274 44 GLASSVER – SAINT-GOBAIN SAINT-PIERRE-LES-ECHAUB. Vitrage isolant Christophe CINA - DIR 268 ECF CLUB D’ÉDUCATION ROUTIÈRE LA CRÈCHE Enseignement de la conduite Simon COUTEAU - PRÉ 251 34 STEF TRANSPORT- NIORT 1 LA CRÈCHE Transports routiers de fret interurbains Stéphane BODINIER - Dir de filiale 251 ALLIANCE ATLANTIQUE PARTHENAY Transports routiers réguliers de voyageurs Pierre POUMAREDE - PRÉ 250 36 ADVANCED COMFORT SYSTEMS FRANCE BRESSUIRE Fabrication d’autres équipements automobiles Aitor ZAZPE - PRÉ 249 32 CAISSE PRIMAIRE ASSURANCE MALADIE BESSINES Sécurité sociale Liliane LELIÈVRE-ZAMORA - Directrice 249 33 SOCOPLAN SAINT-JEAN-DE-THOUARS Activités de conditionnement Carl ALLAIN - DIR GÉN 248 51 VILLE DE THOUARS ET CCAS THOUARS Services municipaux Fabrice PINEAU - Maire 240 35 SOCRAM BANQUE NIORT Société de crédit banque Jean-Philippe LABONDE - DIR GÉN 238 40 SOCOPA CELLES-SUR-BELLE Abattoir Laurent BOUGEARD - DIR 236 37 ITM LOGISTIQUE ALIMENTAIRE GOURNAY Base logistique Alain BALOGE - DIR 230 35 LEACH INTERNATIONAL NIORT Fabrication matériel scientifique Didier BONNEAU - DIR du site 229 42 MARIE SURGELÉS AIRVAULT Fabrication de plats préparés Julien LE GARREC - DIR du site 229 43 BRESSUIRE, COMMUNES ASSOCIÉES ET CCAS BRESSUIRE Services municipaux et intercommunaux Jean-Michel BERNIER - Maire 223 39 MANUTAN COLLECTIVITÉS CHAURAY Vente à distance sur catalogue général Philiippe MALLARD - DIR GÉN 218 44 GROUPE ANETT SAINTE-RADEGONDE Blanchisserie-teinturerie de gros Jean-Paul BILLY - Pré 206 49 ADC (ATELIERS DE LA CHAÎNETTE) PARTHENAY Fabrication de matériel de levage et de manutention Jean-Claude FAYAT - PRÉ 201

2018 2017 RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT EFFECTIF 2019

Arrivé en septembre 2018 à la direction de l’unité territoriale du Travail en Deux-Sèvres (Direccte), comment voyez-vous ce département en terme d’emploi, un an après ?

Marc Dufau, directeur de l’unité territoriale des Deux-Sèvres à la Direction régionale de la concurrence, de la consommation, du tra-vail et de l’emploi (Direccte) : « C’est un département très surprenant, coupé en trois, avec trois visages singuliers : au nord, le Bocage et sa spécificité industrielle particulièrement remarquable et dynamique avec une capacité très surprenante à absorber des fermetures comme cela avait été le cas avec Heuliez ; au sud, Niort et sa composante tertiaire massive qui, de manière intelligente, a évolué d’une approche commerciale et mutualiste à une dimension plus “ servicielle ” vers la banque et l’assurance ; et une partie plus rurale, dans le Mellois notamment, où c’est un peu plus difficile ».

Recueillis par Sébastien Acker

LAQUESTION

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DU 51E AU 90E

2018 2017 RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT EFFECTIF 2019 GEREDIS DEUX-SÈVRES NIORT Distribution d’électricité Jean REDIEN - PRÉ 195 BARRAULT NIORT Commerce de gros d’équipements automobiles – 194 AKLIA GROUPE ÉCHIRÉ Équipements électriques, matériels électr. et optiques Gérard VUIDEPOT - PRÉ 194 CHOUTEAU PNEUS CHAURAY Commerce de gros d’équipements automobiles Marie BILLAUD - PRÉ 184 58 LIBNER SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE Fabrication de carrosseries et remorques François LIBNER - PDD 180 46 CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT NIORT Conseils aux entreprises Nathalie GAUTHIER - PRÉ 180 DEUX-SÈVRES HABITAT THOUARS Location de logements Fabrice OUVRARD - DIR GÉN 180 26 SÉOLIS NIORT Commerce d’électricité Akhobi SITOU - DIR GÉN 168 EVN BRESSUIRE Transports routiers de fret interurbains Jean-Marc LOISEAU - Gérant 166 THÉBAULT JEAN MAGNÉ Fabrication de placage et de panneaux de bois Jean-Charles THEBAULT - PRÉ 164 54 LABORATOIRES RIVADIS SAS LOUZY Fabrication de parfums et de produits pour la toilette Christian LAINE - PRÉ 163 51 IME LOGIS DE VILLAINE AZAY-LE-BRÛLÉ Accueil enfants handicapés Amadou CAMARA - DIR 163 53 COOPÉRATIVE LAITIÈRE DE LA SÈVRE CELLES-SUR-BELLE Fabrication de fromage et de beurre Michel PAPOT - DIR GÉN 162 56 THOUARS DISTRIBUTION SAINTE-VERGE Hypermarchés Nathalie COGNET - PRÉ 157 55 FDL PRAHECQ Commerce de gros de boissons Jean-Baptiste SARIA - PRÉ 155 61 BAUDOUIN ET FILS SA PRAHECQ Transports routiers de fret interurbains Denis BAUDOUIN - PDD 153 SLT LA FORÊT-SUR-SÈVRE Transports routiers de fret de proximité Stéphane LIBNER - PRÉ 151 50 SOTHOFERM THOUARS Fabrication de portes et fenêtres en métal Bernard PAINEAU - PDG 151 68 TLD EUROPE SAINT-LIN Fabrication de matériel de levage et de manutention Antoine MAGUIN - PRÉ 149 57 CAISSE ALLOCATIONS FAMILIALES NIORT Prestations sociales Cécile BONAMY - DIR 149 LES ATELIERS DU BOCAGE LE PIN Aide par le travail Michel VALENCON - PCS 146 69 DARVA CHAURAY Traitement de données, hébergement Christian GARREZ - PDD 145 66 VILLE DE PARTHENAY ET CCAS PARTHENAY Services municipaux Xavier ARGENTON - Maire 144 63 SOLVAY SAINT-LÉGER-LA-MARTINIÈRE Chimie Jean-Marie SIMONOT - DIR 144 SAINT-CHRISTOPHE AUTOMOBILES NIORT Entretien et réparation de véhicules automobiles légers – 143 CARCED AIFFRES Centrales d’achat alimentaires Cédric VENDE - PDD 140 64 AUBINEAU CONSTRUCTEUR LA PETITE-BOISSIÈRE Fabrication de carrosseries et remorques Hervé et Éric AUBINEAU - Codirigeants 140 67 CIMENTS CALCIA AIRVAULT Cimenterie Bruno MANIVET - DIR usine 140 65 FROMAGERIE LESCURE SAINT-LOUP-LAMAIRÉ Fabrication de fromages Romain JOURJON - DIR GÉN 140 70 VIM SOUDAN Équipements aérauliques et frigorifiques industriels Frédéric LAURENT - DIR GÉN 138 62 BANQUE POPULAIRE AQUITAINE CENTRE ATL. CHAURAY Banque Dominique GARNIER - DIR GÉN 138 SOC ANGÉRIENNE DE VÉHICULES INDUSTRIELS CHAURAY Commerce de voitures et de véhicules automobiles Frédéric JOUBERT - PRÉ 137 MAIF SOLUTIONS FINANCIÈRES NIORT Activités de centres d’appels Yves PELLICIER - PRÉ 134 MOY SANITAIRE CHAUFFAGE NIORT Commerce de gros fournitures plomberie et chauffage Jordan CRON - PRÉ 128 INVER FRANCE THOUARS Fabrication de peintures, vernis, encres et mastics Philippe CLÉMENT - DIR du site 128 72 DENIS CONSTRUCTIONS CERIZAY Construction d’autres bâtiments Philippe GUYON - DIR 127 REVEAU MENUISERIE COMBRAND Fabrication de charpentes et d’autres menuiseries Damien REVEAU - DIR 126 74 DANISCO MELLE Chimie Bruno VANHOUTTE - DIR 126 MEDILAB GROUP NIORT Laboratoires d’analyses médicales Éric BAILLARGEAU - Gérant 124 76 BOYÉ ACCOUVAGE LA BOISSIÈRE-EN-GÂTINE Élevage de volailles Gérard RONDEL - DIR GÉN 120

515253545556575859606162636465666768697071 72737475767778798081828384858687888990

1 ÉDUCATION NATIONALE Enseignement Bénédicte ROBERT - Rectrice 4.697 2 ENSOA Armée Général Jean-Michel GUILLOTON 2.960 4 DIRECTION DES FINANCES PUBLIQUES Trésor public Véronique GABELLE – DIR. DÉP. 469 5 GENDARMERIE NATIONALE Gendarmerie Colonel Jean-Pascal CHATEAU 433 8 POLICE NATIONALE Sécurité publique Franck PERRAULT - DIR. DÉP. 186

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du 1er au 5e

2018 2017 RAISON SOCIALE ACTIVITÉ DIRIGEANT EFFECTIF 2019

eMPLOI d’ÉTaT

EMPLOI

Darva à la pêche aux talents

Plus de trente ans que Darva existe. La société de services compte quasiment tous les assureurs dans son capital. Basé à Chauray, ce spécialiste de l’échange de don-nées numériques dans les métiers de l’assu-rance (150 collaborateurs), est confronté aux difficultés récurrentes de recrutement dans un bassin qui se porte bien, mais où les métiers de l’informatique sont très courtisés. La ques-tion récurrente, comme une petite musique : comment se démarquer pour recruter ces pro-

fils très convoités ? Pour répondre au plan de dix-huit recrutements, la société actionne plu-sieurs leviers. À commencer par la mobilité interne. Sur le marché local de l’emploi, elle entre en concurrence directe avec les mutuelles et d’autres SSII (1) « qui sont très implantées dans les écoles d’ingénieurs afin de capter les étudiants », observe le président du directoire Christian Garrez. D’où la stratégie adoptée par Darva qui s’est rapproché cette année de la Fondation Poitiers Université, dans l’objectif

de se constituer un vivier de compétences. La société a choisi de tester un dispositif d’accom-pagnement, pendant deux ans, d’une étudiante en master, bénéficiaire d’une bourse. « L’inté-rêt, se faire connaître des étudiants, explique Mathilde Collas, responsable RH. Par ailleurs, et c’est un choix, valoriser les femmes qui sont sous-représentées dans nos métiers, à peine 20 % des employés. » Parallèlement, Darva a recruté cinq alternants via le cursus OpenClassRoom. De son côté l’université ouvre ses portes à Darva, ses salariés apportant leurs expertises dans des formations dispensées à Poitiers comme au Cnam à Niort. Localement, l’entreprise parti-cipe également aux réflexions sur l’implanta-tion de nouvelles filières informatiques et prend part à des forums étudiants. Autres options envisagées pour la promotion des métiers, des visites de l’entreprise proposées aux collégiens et lycéens, « et l’on vise autant les enseignants que les élèves », souligne Christian Garrez. Darva a par ailleurs lancé des filets via l’ap-plication Laou qui propose des opportunités de jobs à ceux qui veulent quitter les grandes métropoles. n

J. R.(1) Sociétés de services et d’ingénierie en informatique.

DARVA245 rue du Stade, 79180 Chauray. Tél. 05.49.77.14.14. [email protected]> Effectif : 150 collaborateurs.> CA (2018) : 28,7 M€.> Dirigeant : Christian Garrez, président du directoire.

Mathilde Colas, responsable

des ressources humaines, Christian

Garrez, président du directoire et

Valérie Bossuet, responsable de la

communication chez Darva.

(Photo NR)

Comment recruter des informaticiens dans un bassin très concurrentiel et souffrant d’un déficit de notoriété ? Darva s’emploie à convaincre de futurs collaborateurs.

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EMPLOI

La fibre « salariés » du bailleur social

Le bailleur social Immobilière Atlantic Aménagement est né de la fusion de trois sociétés d’HLM des départements de la Vienne, de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres. Il en résulte une entité dont le siège est situé à Niort et rayonne sur l’en-semble de la région Nouvelle-Aquitaine. « Nous gérons aujourd’hui 18.000 logements, explique Stéphane Tronel, le directeur. Ils sont acces-sibles à 70 % de la population. Preuve d’une offre diversifiée, destinée aux personnes modestes

mais aussi aux ménages et catégories sociales moyennes. 50 % de nos locataires sont des sala-riés ». Au total, 9.000 ménages qui bénéficient du modèle économique des bailleurs sociaux et de leurs loyers inférieurs à ceux du marché. « Un exemple moyen : pour un T3 de 68 m2, l’éco-nomie mensuelle est de 344 €. »Immobilière Atlantic Aménagement est une filiale de 3F Groupe Action Logement dont la vocation est de faciliter l’accès des personnes au logement pour favoriser l’emploi… et vice

versa car les deux notions paraissent intime-ment liées. « Notre appartenance au groupe Action Logement, nous a permis de cultiver une fibre en faveur des salariés. » Les structures ont par exemple lancé le dispositif « 1 logement = 1 emploi », révélateur d’un état d’esprit. « Nous créons des ponts entre nos locataires sans emploi et nos entreprises partenaires, notamment en organisant des job dating internes », ajoute Sté-phane Tronel.En 2018, Immobilière Atlantic Aménagement a investi 98 millions d’euros pour construire et entretenir son patrimoine. « 90 % de ces dépenses ont été réalisées auprès de 1.135 entreprises de la région, générant 865 équivalents temps plein dans les secteurs du bâtiment et des services. » Par ailleurs, l’offre du bailleur se complète de plus en plus de services associés. Si le public des per-sonnes âgées est particulièrement ciblé, « 10 % de notre patrimoine sera labellisé Habitat Senior Services en 2024 », l’entreprise est attentive aux besoins des salariés et de leur famille en assu-rant la proximité des écoles et des commerces. « Notre présence sur 252 communes est également un atout pour favoriser la mobilité ». n

Karl Duquesnoy

IMMOBILIÈRE ATLANTIC AMÉNAGEMENT

20 rue de Strasbourg, 79000 Niort. Tél. 05.17.83.78.37.> Effectif : 260 salariés. > CA : 89,2 M€.> Dirigeants : Didier Ridoret, président ; Stéphane Tronel, directeur ; Romain Mignot, secrétaire général.

Stéphane Tronel, le directeur, attentif

aux problématiques des salariés.

(Photo Karl Duquesnoy).

Le spécialiste Immobilière Atlantic Aménagement mène diverses actions en faveur de l’emploi et du logement des salariés de la région.

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EMPLOI

Socoplan la joue collectif

Filiale du groupe Arcade Beauty, Socoplan s’est spécialisée depuis cinquante ans dans la fabrication de conditionnements de produits cosmétiques. Avec deux sites en Deux-Sèvres (une usine à Saint-Jean-de-Thouars et une imprimerie à Airvault), l’entre-prise ne manque pas d’activité. « Nous avons conçu 600 millions d’échantillons en 2018 ; ce sera supérieur cette année, avec aussi un chiffre d’affaires de 44 M€ », détaille Éric Moisson, directeur administratif et ressources humaines.

Malgré cette dynamique, la société, qui emploie 340 collaborateurs, peine à embaucher des techniciens régleurs aux côtés des opérateurs. « C’est un métier en tension et nous n’avons pas forcément de formations d’un niveau suffisant à proximité », souligne-t-il. Un constat partagé en 2016 lors d’une réunion du club des DRH du Thouarsais. « Nous avons décidé de mobiliser les acteurs (Pôle emploi, l’académie, le Greta), par l’intermédiaire de la mairie, pour créer une formation. »

Outre Socoplan, quatre entreprises du terri-toire s’investissent aussi dans ce projet : Leul Menuiseries (Louzy), Fromagerie de Riblaire (Saint-Varent), CEE Schisler et Lœul et Piriot (Thouars). « Nous avons tous connu des diffi-cultés de recrutement et identifié un besoin en pilote de ligne de production. Ce sont des profils techniques capables d’assurer la conduite et le réglage d’une machine. » En décembre 2018, dix adultes sur vingt-deux candidats intègrent la formation, alternant stages dans l’une des cinq entreprises et cours au plateau technique du lycée Jean-Moulin de Thouars. « Aupara-vant, nous avons formé les formateurs et propo-sé des équipements », complète Éric Moisson. Socoplan a notamment fait don d’une machine de fabrication de sachets. Au bout de huit mois, tous les apprentis ont obtenu leur diplôme. « Tous ont eu un emploi ou se sont inscrits dans une nouvelle formation. » Une expérience réus-sie qui a amené ce collectif économique à lancer, en septembre, une seconde formation de tech-nicien de maintenance ; celle-ci rassemble onze personnes. Pour sa part, Éric Moisson souhaite-rait même, à terme, ouvrir un cursus bac + 2. n

Édouard Daniel

SOCOPLAN (GROUPE ARCADE BEAUTY)

105 route de Parthenay, 79100 Saint-Jean-de-Thouars. Tél. 05.49.67.32.32.> Centre de conditionnement à Saint-Jean-de-Thouars et imprimerie à Airvault. > Effectif : 340 collaborateurs.> CA : 44 M€.> Dirigeants : Thierry Bourreau, directeur du site.

Éric Moisson, directeur

administratif et RH, et Thierry Bourreau, responsable de site, se sont lancés avec

quatre entreprises du Thouarsais dans

deux formations.(Photo NR)

Pour répondre à leurs besoins en main-d’œuvre, Socoplan et quatre autres entreprises du Thouarsais ont créé deux formations avec le lycée Jean-Moulin.

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EMPLOI

L’application qui tombe à pic

Comment répondre vite et en proxi-mité aux besoins des entreprises confrontées au casse-tête du recru-tement ? Laurent Desplat, coordinateur régional formation professionnelle au Medef de Nouvelle-Aquitaine, raconte : « L’idée est venue en cherchant un restau-rant basque à Paris : pourquoi ne pas créer un outil de mise en contact des entreprises avec des stagiaires et demandeurs d’emploi en formation ? » Coconstruite avec les équipes nationales de Pôle emploi, la web-appli La Bonne Compétence Pro (LBCP) est testée depuis un an avec des entreprises. « Cette appli-cation a reçu un accueil très favorable. Elle recense et géolocalise l’ensemble des forma-tions de demandeurs d’emploi aux métiers recherchés par les entreprises, explicite Laurent Desplat. Auparavant, celles-ci n’avaient pas connaissance de ce vivier, nous leur offrons un nouveau champ de possibilités. » Pour affiner leurs radars, les sociétés dis-posent ainsi d’un nouvel outil de recru-tement, synonyme de gain de temps. Il permet d’anticiper les recrutements en repérant les profils de personnes en for-mation, tout en facilitant la mise en rela-

tion directe avec les organismes. « L’idée est aussi d’influencer le plan régional de formation élaboré par le conseil régional et d’observer celles qui peuvent être utiles à nos entreprises. Cette application permet-tra de déceler les trous dans la raquette… », pointe Laurent Desplat. Directeur territorial de Pôle emploi Vienne et Deux-Sèvres, David Vialat ren-chérit : « Nous sommes la première source d’alimentation des formations. Celles-ci doivent faire monter en compétence les demandeurs d’emploi et satisfaire aux besoins des entreprises. » L’enjeu écono-mique n’est donc pas mince : « C’est un outil qui peut permettre de débloquer des prises de commande », observe Xavier Migeot, délégué général du Medef Deux-Sèvres.Le projet néo-aquitain LBCP a été présen-té aux instances nationales du Medef et dans les douze Medef territoriaux de Nou-velle-Aquitaine, à la ministre du Travail et au Premier ministre. La Bonne Compé-tence Pro sera accessible sur internet et sur smartphone début 2020. n

J. R. Laurent Desplat, coordinateur régional formation professionnelle au Medef Nouvelle-Aquitaine, Xavier Migeot, délégué général Medef 79 et David Vialat, directeur territorial Pôle emploi Vienne Deux-Sèvres. (Photo NR)

Le Medef Nouvelle-Aquitaine et Pôle emploi ont coconstruit une application d’aide aux recrutements de stagiaires et demandeurs d’emploi : La Bonne Compétence Pro.

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INDU

STRI

E

LE TWEET

153,8En milliers de mètres cubes, c’est le total de

la production de bois scié sur une année dans les Deux-Sèvres. Ce qui en fait le quatrième

producteur de Nouvelle-Aquitaine.

3 %C’est la croissance de l’industrie manufacturière

dans les Deux-Sèvres au deuxième trimestre 2019, selon l’ordre régional des

experts-comptables. Un redémarrage après un premier trimestre atone.

100Depuis cet automne, les Ateliers de la Chaînette

à Parthenay font partie du club restreint des entreprises centenaires dans le département.

ADC, qui compte 200 salariés, prévoit 50 embauches d’ici cinq ans.

LAQUESTIONLa métallurgie dans les Deux-Sèvres répète depuis plusieurs années qu’elle manque de main-d’œuvre. Y a-t-il une perspective pour que cela évolue ?

Marie-Odile Olivier, secrétaire générale de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Deux-Sèvres.« Actuellement, les entreprises ressentent un petit tassement dans l’acti-vité, mais celle-ci reste à un bon niveau. Il y a toujours des tensions pour le recrutement. Pour la première fois, j’entends des chefs d’entreprise dire qu’ils sont obligés de refuser un marché faute de pouvoir recruter. Mais nous sommes en pleine révolution technologique. L’usine du futur, c’est plus d’ordinateurs et les métiers de demain ne seront plus les mêmes : déjà aujourd’hui, quand on visite une usine, l’environnement n’est plus le même, ça parle à davantage de monde. L’UIMM a racheté la pépinière d’entre-prises du Niortais pour y ouvrir un centre de formation avec toutes les technologies modernes, tourné vers l’avenir, qui ouvrira normalement au printemps 2020. Ce qui change, c’est aussi l’image de la métallurgie sur le sud des Deux-Sèvres. Le label “ Territoire d’industrie ” qui a été obtenu, y contribue. Alors qu’il y a dix ans, le gros des effectifs était concentré sur le nord, il y a eu un rééquilibrage. Sur Niort, c’est une découverte de dire qu’il y a aussi une industrie. Avant, on ne parlait que des mutuelles. »

Recueillis par Yves Revert

« Trop fier d’admirer le dernier défilé Louis Vuitton dans un décor de contreplaqué TeboPin fabriqué à partir de pin maritime PEFC. Fabrication 100 % française ! »

Groupe Thébault, basé à Magné, numéro un français du contreplaqué, qui fabrique la marque TeboPin.

1 SÉOLIS NIORT Commerce d’électricité Akhobi SITOU - DG 168 176.956 1.963 2 TLD EUROPE SAINT-LIN Matériel de levage et de manutention Antoine MAGUIN - PRÉ 480 160.571 13.005 3 HEULIEZ BUS MAULÉON Construction de véhicules automobiles Rémy FOYER - DG délégué 450 131.112 -3.628 5 SAINT-GOBAIN GLASS SOLUTIONS MENUISIERS SAINT-PIERRE-LES-ÉCHAUB. Façonnage et transformation du verre plat Reto COMETTA - PRÉ 541 114.303 5.040 4 POUJOULAT GRANZAY-GRIPT Tubes, tuyaux, prof. creux et access. acier Frédéric COIRIER - DG 700 111.477 2.548 7 CEE SCHISLER THOUARS Emballages David SCHISLER - PRÉ 432 96.099 2.226 6 ADVANCED COMFORT SYSTEMS FRANCE BRESSUIRE Autres équipements automobiles Aitor ZAZPE - PRÉ 249 84.855 3.876 8 GEREDIS DEUX-SÈVRES NIORT Distribution d’électricité Jean REDIEN - PRÉ 195 83.204 12.370 14 SELIA NIORT Production d’électricité Philippe DUTRUC - PRÉ nc 70.451 635 9 PIERRE GUÉRIN MAUZÉ-SUR-LE-MIGNON Machines pour l’industrie agroalimentaire Jean-Christophe PIETRI - PRÉ 285 68.031 4.160 26 THÉBAULT JEAN MAGNÉ Placage et de panneaux de bois Jean-Charles THÉBAULT - PRÉ 344 67.268 2.243 11 VIM SOUDAN Équip. aérauliques et frigorifiques indus. Frédéric LAURENT - DG 138 62.624 6.193 13 ARCHIMBAUD ET FILS SECONDIGNÉ-SUR-BELLE Exploitation forestière Jean-Pascal ARCHIMBAUD - PRÉ 41 60.719 801 10 COMPTOIR DU BÂTIMENT ET DE L’INDUSTRIE BRESSUIRE Profilage à froid par formage ou pliage Paul O’GORMAN - PRÉ 80 59.991 2.056 12 LEUL MENUISERIES LOUZY Éléments en mat. plast. pour la constr. Ludovic LOEUL - DG 389 55.326 2.366 15 CFCA CHICHÉ Autres matériels électriques Philippe SCRABALAT - PRÉ nc 48.537 24 19 INVER FRANCE THOUARS Peintures, vernis, encres et mastics Philippe CLÉMENT - DIR 128 57.622** nc 17 LIBNER SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE Carrosseries et remorques Francois LIBNER - PDD 300 44.000 nc SOCIÉTÉ ROY SAINT-VARENT Gravières et sablières, extraction d’argiles et de kaolin Bruno FARDOIT - DG délégué 67 36.977 2.470 16 LABORATOIRES RIVADIS LOUZY Parfums et produits pour la toilette Christian LAINE - PRÉ 163 36.504 38 PROVOST FRÈRES SAUZÉ-VAUSSAIS Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation Marc HÉRITIER - PRÉ nc 35.938 802 22 LABORATOIRE SCIENCE ET NATURE – LSN NUEIL-LES-AUBIERS Savons, détergents et produits d’entretien Olivier GUILBAUD - Dirigeant 274 34.222 676 20 SOCIÉTÉ DE FORMAGE PLASTIQUE CHÂTILLON-SUR-THOUET Emballages en matières plastiques Cyrille LAFOURCADE - PRÉ 63 33.465 3.065 21 SOTHOFERM THOUARS Portes et fenêtres en métal Bernard PAINEAU - PDG 151 32.138 204 23 C2E AIRVAULT Fils et câbles électroniques ou électriques Joël GASNIER - PRÉ 120 31.506 -57 24 ADC PARTHENAY Matériel de levage et de manutention Jean-Claude FAYAT - PRÉ nc 30.965 918 29 CARRIÈRE DE LUCHÉ LUCHÉ-THOUARSAIS Gravières et sablières, extraction d’argiles et de kaolin Jean-Claude POUXVIEL - PRÉ 36 27.398 3.094 28 TECHNI PREFA THOUARS Éléments en béton pour la construction Richard POUPART - PRÉ 60 25.435 1.679 27 AUBINEAU CONSTRUCTEUR LA PETITE-BOISSIÈRE Carrosseries et remorques Hervé AUBINEAU - Dirigeant 140 23.972 -98 33 SCIERIE ARCHIMBAUD LABOUHEYRE SECONDIGNÉ-SUR-BELLE Sciage et rabotage du bois Jean-Pascal ARCHIMBAUD - PRÉ 43 20.764 378 34 OUEST EMBOUTISSAGE CERIZAY Découpage, emboutissage Yoann ROUGER - PRÉ 95 20.074 361 30 SIB THÉBAULT SAUZÉ-VAUSSAIS Placage et de panneaux de bois Benoit THÉBAULT - PRÉ 76 18.754 1126 31 THÉBAULT-PLY-LAND MAGNÉ Placage et de panneaux de bois Antoine THÉBAULT - PRÉ 77 18.644 304 AKLIA GROUPE ÉCHIRÉ Installation d’équip. élec., électroniques et optiques Gérard VUIDEPOT - PRÉ 194 18.034 -5.365 35 REVEAU MENUISERIE COMBRAND Charpentes et d’autres menuiseries Damien REVEAU - DIR 126 16.740 243 32 CANAMÉTAL NIORT Structures métalliques Serge DE LANGSDORFF - PRÉ 99 16.679 196 36 SCIERIE MIGEON SECONDIGNÉ-SUR-BELLE Sciage et rabotage du bois Jean-Pascal ARCHIMBAUD - PRÉ 33 16.207 42 40 ROUVREAU RECYCLAGE NIORT Récupération de déchets triés Alain ROUVREAU - Gérant 44 15.786 1.168 39 GO PLAST MAULÉON Éléments en matières plastiques pour la construction Jean-Marc GONNORD - PRÉ 57 15.411 412 37 AXEL FRANCE NIORT Raffinage du pétrole Pierre SEUX - PRÉ 35 15.397 678 38 VMP SA MONCOUTANT Éléments en matières plastiques pour la construction Gérard VERGER - PRÉ 92 13.647 -75 42 OUEST VENDÉE BALAIS MELLE Articles de brosserie Frédéric ALVIN - PRÉ 113 11.574 163 45 LASERIS MONCOUTANT Découpage, emboutissage Bernard MICHEL - PRÉ 30 11.401 280 43 ATILAC LA CRÈCHE Découpage, emboutissage Cyrille LAFOURCADE - PRÉ 79 11.058 701 46 ROUSSEAU FENIOUX Éléments en matières plastiques pour la construction Jean-Claude ROUSSEAU - PRÉ 99 11.020 -217 41 PANEM INTERNATIONAL LA CRÈCHE Machines pour l’industrie agro-alimentaire Serge VALADOU - PRÉ 58 10.827 484 49 CARROSSERIE INDUSTRIELLE NIORTAISE NIORT Carrosseries et remorques Christophe MORISSEAU - Gérant 39 10.011 512 51 CARTOL CERIZAY Autres équipements automobiles Philippe QUETINEAU - PRÉ nc 9.747 304 47 CARTOREL NIORT Articles de papeterie – 42 9.367 50 57 LES PRÉFA BRESSUIRAIS BRESSUIRE Éléments en béton pour la construction Fabrice POISBLEAU - PRÉ 50 8.916 618

123456789101112131415161718192021 2223242526272829303132333435363738394041424344454647484950

*en k€. **INVER FRANCE : rang calculé sur 12 mois. CA et RN publiés sur 15 mois.

DU 1ER AU 50E

2018 2017 RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT EFFECTIF CA 2018* RN 2018*

LA PHRASE« Les carnets de commandes sont pleins pour dix, quinze, vingt ans ! Les besoins sont énormes ».

Catherine Bontemps, directrice opérationnelle du campus des métiers de l’aéronautique Nouvelle-Aquitaine, lors du

« Campus aéro emploi » à Vouillé.

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INDUSTRIE

50 KRATON CHEMICAL NIORT Matières plastiques de base Jean-Michel LICARI - DIR d’usine 50 8.864 349 53 MENUISERIES NIORTAISES NIORT Éléments en matières plastiques pour la construction Jean-Baptiste RIDORET - Gérant 37 8.859 96 60 SDJ FROID THOUARS Installation de machines et équipements mécaniques Jean-Luc CARRE - PRÉ 43 8.154 424 INDUST DEVELOPP MATERIEL TECHNIQ VERNOUX-EN-GÂTINE Autres articles métalliques Lucas MERCERON - Gérant nc 7.776 430 55 SAS RBS LA PEYRATTE Béton prêt à l’emploi Pascal TRESCOS - PRÉ 33 7.730 – 149 54 OUEST TOOL MAINTENANCE CERIZAY Autres outillages Yoann ROUGER - PRÉ 48 7.495 518 56 BOCHE BRESSUIRE Chaussures Philippe BOCHE - PRÉ 19 7.441 370 68 ROCHE ALU MAUZÉ-SUR-LE-MIGNON Portes et fenêtres en métal Matthieu RIDORET - Gérant 31 7.427 76 59 F3B-MOULDS CERIZAY Mécanique industrielle Daniel BRÉGEON - PRÉ nc 7.411 451 69 ALTA CONSTRUCTIONS ARGENTON-L’ÉGLISE Éléments en béton pour la construction Jean-Michel GROLLEAU - PRÉ 52 7.068 287 64 ÉTABLISSEMENTS MARTIN AUGE Emballages en bois Jean-Luc BALEY - DG 68 6.949 nc 66 SATIM EXPLOITATION NIORT Mécanique industrielle Cyrille LAFOURCADE - PRÉ 62 6.925 – 849 65 SMURFIT KAPPA POITOU CARTONS THÉNEZAY Carton ondulé – 32 6.684 387 63 AVENIR COMPLEXAGE SERVICE SAINT-VARENT Plaques, feuilles, tubes et profilés en plastiques Joachim LEBLANC - PRÉ 36 6.500 350 58 ATELIER COMMANDE NUMERIQUE OUEST CLAVÉ Mécanique industrielle Cyrille LAFOURCADE - PRÉ 35 6.268 713 73 ETALMOBIL CHÂTILLON-SUR-THOUET Carrosseries et remorques Myriam PRUD’HOM - PRÉ nc 6.036 249 71 APSYS INDUSTRIES SAINTE-VERGE Découpage, emboutissage Antoine AUDOUIN - Gérant 47 6.020 – 10 79 STÉ ARGENTONNAISE D’AMEUBLEMENT CERSAY Charpentes et d’autres menuiseries Bernard PAINEAU - PRÉ 50 5.709 – 79 75 MDA INDUSTRIES SAINT-ANDRÉ-SUR-SÈVRE Meubles de bureau et de magasin Benoît SIMONNEAU - PRÉ nc 5.630 318 72 CMSD FAYE-L’ABBESSE Structures métalliques et de parties de structures Alain NAUD - Gérant 22 5.525 26 HDPS OIRON Carrosseries et remorques Benoît CREPIN - PRÉ nc 5.521 157 78 PAIN SA ST-MARTIN-DE-ST-MAIXENT Éléments en matières plastiques pour la construction Christian PAIN - PRÉ 28 5.391 139 77 TPL INDUSTRIES TESSONNIÈRE Traitement et revêtement des métaux José LUCAS - PRÉ 40 5.283 223 74 PAPIN INDUSTRIE COMBRAND Meubles de bureau et de magasin Benoît SIMONNEAU - PRÉ nc 5.177 374 84 PLASTI SERVICES SAINTE-VERGE Éléments en matières plastiques pour la construction Antoine AUDOUIN - Dirigeant 15 5.070 130 83 RAYNAUD IMPRIMEURS COULONGES-SUR-L’AUTIZE Autre imprimerie (labeur) Mathieu RAYNAUD - PRÉ nc 4.997 31 BTS INDUSTRIE CHÂTILLON-SUR-THOUET Traitement et revêtement des métaux Philippe BERNARD - PRÉ 66 4.966 117 61 MTI ENGINEERING CERIZAY Machines-outils pour le travail des métaux Pascal DABIN - PRÉ 42 4.950 170 86 ICM INDUSTRIE NIORT NIORT Pièces techniques à base de matières plastiques Frédéric ROUX - PRÉ 53 4.737 – 19 87 ÉTABLISSEMENTS BERNIER AIRVAULT Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation Éric HERBERT - PCA 34 4.567 303 85 G. MARTIN ARGENTON-L’ÉGLISE Éléments en matières plastiques pour la construction Pierre-Francois MINGRET - PRÉ nc 4.389 – 61 BONNIN SAINT-MAIXENT-L’ECOLE Décolletage Bernard BONNIN - PRÉ 28 4.334 84 82 GEVANA SAS CHICHÉ Vêtements de dessus Bertrand GELINEAU - PRÉ 61 4.100 – 55 90 MARBRERIE GEOFFROY LEZAY Taille, façonnage et finissage de pierres Stéphane GEOFFROY - Gérant nc 3.920 151 122 SYSTEM SAINT-LIN Structures métalliques et de parties de structures Jérôme LIBNER - Gérant nc 3.755 48 93 BACHES JEAN SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE Articles textiles, sauf habillement François LIBNER - Gérant nc 3.682 103 96 ID LASER CHÂTILLON-SUR-THOUET Découpage, emboutissage Cyrille LAFOURCADE - PRÉ 10 3.682 339 98 CREATEC NIORT Mécanique industrielle Jean-Patrick CAZADE - Gérant 30 3.608 210 97 POLY-PLAST NUEIL-LES-AUBIERS Éléments en matières plastiques pour la construction Guy MENARD - Gérant 33 3.500 nc 88 SREEM INDUSTRIE NIORT Matériel de distribution et de commande électrique Cyrille LAFOURCADE - PRÉ 42 3.375 149 100 CENTIFOLIA BIO PAR NATURE CBN NUEIL-LES-AUBIERS Parfumerie et produits de beauté Olivier GUILBAUD - PRÉ nc 3.327 9 91 SCIERIE DU VAL DE SÈVRE AUGE Sciage et rabotage du bois, hors imprégnation Jean-Luc BALEY - DG 16 3.312 nc 94 ÉTABLISSEMENTS MINET PAMPROUX Meubles et industries connexes de l’ameublement Thierry MINET - PRÉ 25 3.310 4 99 PETIT ANDRÉ LA FERRIÈRE-EN-PARTHENAY Structures métalliques et parties de structures Cyrille LAFOURCADE - PRÉ 26 3.267 81 103 STÉ PUBLIQUE LOC. DES EAUX DU CEBRON LOUIN Captage, traitement et distribution d’eau Philippe ALBERT - PRÉ nc 3.012 199 OMA SAS CERIZAY Découpage, emboutissage Piero MOLINATTO - PRÉ nc 2.750 415 105 CHABEAUTI GLÉNAY Machines agricoles et forestières – nc 2.952 127 102 CD FROID LA CRÈCHE Réparation de machines et équipements mécaniques Marie BAYON - Gérante nc 2.850 313 107 LES BOIS DU POITOU LA FERRIÈRE-EN-PARTHENAY Exploitation forestière Sylvie DECOUT - Gérante nc 2.546 120 118 COMUTEX THOUARS Équipements élec., électroniques et optiques Jocelyn MARTEAU - Gérant nc 2.002 156

515153545556575859606162636465666768697071 72737475767778798081828384858687888990919293949596979899100

*en k€.

DU 51E AU 100E


JCC et C2S dans la même barque

À ma droite, JC Confection, basée à Moncoutant, quarante ans d’exis-tence, 80 salariés. À ma gauche, C2S, basée à Courlay, plus de quatre-vingt-dix ans d’existence, 85 salariés. Les deux sociétés sont spécialisées dans le prêt-à-porter mais présentent surtout la particularité d’avoir une participation croisée de leurs actionnaires, l’un chez l’autre. Davy Raby, pour JC Confection, possède des parts chez Alexandre Clary pour C2S. Si chacun est majoritaire dans sa société, c’est un choix délibéré de la part des dirigeants quadragénaires. « Notre but était de se dire qu’on est suffisamment libre pour piloter notre entreprise et en même temps, on est ensemble. C’est quelque part rassurant car on est dans la même barque », clament les deux dirigeants actionnaires.Si chacun possède donc un droit de regard chez l’autre, il n’y a pas forcément de stra-tégie commune. « Nous avons des marchés différents, des produits différents et nous ne sommes pas en concurrence », indique Davy Raby, qui a démarré en 2003 comme collaborateur comptable qui suivait JC Confection avant de devenir directeur administratif et financier à partir de 2010, puis cogérant aujourd’hui.Alexandre Clary, lui, est arrivé il y a vingt

ans comme simple stagiaire. « J’ai fait mes classes chez JC Confection et aussi chez C2S. J’ai connu toutes les équipes, les pro-cessus et l’équipe de direction. C’est un vrai plus », confie-t-il. Aujourd’hui, l’objectif pour JC Confection est de renforcer sa col-laboration avec ses clients, fidèles depuis de longues années, dans une démarche d’échanges et de recherche de solutions. Pour C2S, il s’agit de maintenir la fabrica-tion d’articles sur-mesure et de renforcer son leadership en Europe – c’est le plus gros fabricant de chemises sur mesure – et de renforcer sa présence sur le marché du luxe. L’enjeu commun pour les deux sociétés étant également de pérenniser le savoir-faire à travers la formation et le recrutement. n

Bruno Bouchet

JC CONFECTION25 avenue de Paris, 79320 Moncoutant. Tél. 05.49.72.77.14.> Effectif : 80 salariés. > CA 2018 : 9,2 M€.> Dirigeant : Davy Raby, président.

C2S51 rue du Bocage, 79440 Courlay. Tél. 05.49.72.31.19.> Effectif : 85 salariés. > CA 2018 : 5,5 M€.> Dirigeant : Alexandre Clary, président.

Alexandre Clary et Davy Raby ont des actions dans leur entreprise respective à travers un modèle de participation croisée. (Photo NR)

Les deux entreprises spécialisées dans le prêt-à-porter présentent la particularité d’avoir des parts de capital l’une chez l’autre.

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INDUSTRIE

De la feuille blanche au prototype

« Aller de la feuille blanche à la sortie concrète d’un prototype ». C’est ainsi que Ludovic Jamin et Thibaud Savarit résument leur activité. Ces deux anciens collègues de bureau ont monté leur entreprise, en décembre 2017, avec pour objectif de répondre aux quatre besoins de leur clientèle : concevoir, usiner, outiller et prototyper. « D’où le nom A4 Solu-tions, car nous n’avons que des solutions pour que le produit de notre client sorte en temps et en heure. C’est ce qui fait notre force », explique

le créateur de l’entreprise Thibaud Savarit, qui s’adresse au milieu de l’aéronautique, de l’automobile et du nautisme. « Nous travaillons également avec un réseau d’entreprises ayant des activités connexes qui nous permettent de leur proposer toutes les alternatives, même si, au final, ça ne se fait pas chez nous », poursuit Ludovic Jamin. C’est pour la qualité de service et le suivi clientèle que d’anciens clients les ont suivis jusqu’à la Forêt-sur-Sèvre. « C’est un secteur très concurrentiel où on ne vient pas vous

chercher. Il faut répondre sans cesse à des appels d’offres. La différence avec d’autres, c’est que les entreprises pensent à nous envoyer leurs appels à candidature », explique Thibaud Savarit.Fort de leur réputation d’anciens cadres dans le domaine de l’usinage, leur entreprise a démar-ré très fort et très vite. Après six mois passés à sous-traiter la partie usinage, une nouvelle machine pour découper des volumes dans de la mousse leur a permis d’augmenter leur pro-ductivité et de passer à 800.000 € de chiffre d’affaires dès la fin de la première année. Forts d’1,4 M€ de CA pour leur deuxième année, ils ont investi dans une deuxième machine de découpe, qui doit être livrée bientôt.L’autre force d’A4 solutions, c’est d’avoir su intégrer des services innovants dès les premiers mois de son existence. « On propose des plans en réalité virtuelle pour permettre de visualiser le projet fini en 3D. Les clients en raffolent », explique Thibaud Savarit, encore étonné du succès de cette prestation. Le duo a dû embau-cher très vite et compte encore recruter, en particulier des diplômés en « conception de surface complexe ». n

Anne-Lise Durif

A4 SOLUTIONSL’Ouchette, Route de Montigny, 79380 La Forêt-sur-Sèvre. Tél. 05.49.80.84.10.> Effectif : 14 salariés.> CA : 1,4 M€. > Dirigeants : Thibaud Savarit, président et fondateur ; Ludovic Jamin, associé.

Thibaud Savarit (devant l’ordinateur) et

Ludovic Jamin ont installé des lunettes

de réalité virtuelle qui permettent au client de visionner

son projet en 3D.(Photo Anne-Lise

Durif)

A4 Solutions propose aux entreprises de créer leur prototype industriel, de sa conception théorique à sa réalisation matérielle.

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INDUSTRIE

Revendiquer la même qualité pour tous

les pastilles qui font l’adhérence

N’allez surtout pas lui dire qu’il est cuisi-niste car il a définitivement rayé ce terme de son vocabulaire. Christophe Bracher, 51 ans, préfère parler d’aménageur d’espaces. D’autant que lui et son équipe de seize sala-riés œuvrent également dans la fabrication de bibliothèques, de dressings, de meubles divers, de placards, mais aussi dans les agencements de magasins (en sous-traitance). Avec un seul leitmotiv : le cousu main.Le chef d’entreprise – qui se qualifie plutôt

d’apprenti dirigeant – a lancé son entreprise en mars 2017, après un riche parcours profes-sionnel. Carrossier de métier, il a été ingénieur prévention, directeur technique dans une serre horticole, a travaillé dans l’emballage industriel et les éclairages Led. « C’est là que j’ai mis le pied dans le domaine de l’agencement de magasin, se souvient l’intéressé. Ça m’a donné l’envie de créer ma propre entreprise ». Ce qu’il fait en trois semaines en lançant Mag Concept.C.Christophe Bracher démarre avec deux collabo-

rateurs sur la commune de Marigny. Ils passent à cinq au bout de six mois. Puis « j’ai manqué de place, j’ai cherché plus grand ». C’est là qu’il s’ins-talle dans les locaux des Cuisines Guérin, rue de la République à L’Absie, d’abord sur 400 m² puis sur l’ensemble des bâtiments (1.200 m²). Il en reprend l’activité, à laquelle il ajoute la fabri-cation de rangements pour particuliers, sous l’enseigne Meubles Concept. Depuis le début de l’année, ces deux entités ont fusionné sous l’unique nom et la marque déposée Unistoire.Pour le gérant, qui attache une grande impor-tance au bien-être de son équipe, « il ne doit pas y avoir de limite à l’imagination » dans sa manière d’aborder les projets de ses clients. « Nous n’avons pas peur du décalé. Nous aimons l’innovation, nous avons toujours plein d’idées, en s’appuyant sur les nombreux savoir-faire de mes collaborateurs », ainsi que sur le parcours artisanal et industriel du chef d’entreprise. Mais surtout, chez Unistoire, « il n’y a pas de notion de bas ou de haut de gamme, on trouve toujours le meilleur compromis entre le prix et les envies, avec la même qualité ». Le tout en essayant autant que faire se peut de privilégier les cir-cuits courts et l’approvisionnement français. n

Xavier Le Roux

UNISTOIRE93B rue de la République, à L’Absie. Trois magasins à Niort, Parthenay et Saint-Mesmin.Tél. 05.49.63.16.15, www.unistoire.fr> Effectif : 16 employés.> CA : 1,5 M€ l’an dernier (en nette progression depuis trois ans). Objectifs de 2 M€ d’ici deux ans et de 20 salariés.> Dirigeant : Christophe Brachet, gérant.

Les Niortais l’appellent toujours « Arizona Chemical ». Créé en 1960 dans la zone indus-trielle de Saint-Florent, à Niort, au bout de la rue Jean-Jaurès, le site a pourtant été racheté en 2016 par l’américain Kraton dont il porte depuis le nom. Kraton Chemical SAS est l’une des quatorze usines du groupe (2.000 employés dans le monde), entité de sa branche chimie.De l’usine niortaise sortent chaque jour deux types de produits inspirés de technologies ini-tialement développées dans les années 80 et en

partie issues de la valorisation des sous-pro-duits de la fabrication du papier : « C’est ce qu’on appelle “ la chimie du pin ” », résume le directeur du site, Jean-Michel Licari.D’abord, Kraton Niort fabrique des millions de petites pastilles transparentes. Grosses comme des grains de café, elles sont un liant destiné à entrer dans la composition d’adhésifs (colles) : on les trouve ainsi, à différents dosages, dans les colles à pistolet, dans les étiquetages, la reliure ou les rubans adhésifs.

Une autre gamme de ces pastilles a été spéciale-ment conçue pour les pneumatiques : ajouté au caoutchouc, le liant de Kraton vient renforcer l’adhérence des pneus de nos voitures.Parallèlement, l’usine a mis au point, il y a cinq ans, une résine liquide qui permet de réem-ployer le vieux bitume de nos routes : une fois concassé et mélangé à ce produit, le revêtement usagé peut être recoulé. « Ce produit offre de très belles perspectives », assure Jean-Michel Licari qui l’inscrit, comme la plupart des produits Kraton fabriqués à Niort, dans les possibilités de l’après-pétrole, dans la mesure où il per-met d’économiser de la matière première non renouvelable.La production de l’usine Kraton Chemical (24h/24, 7j/7, hors campagnes régulières de maintenance), en développement permanent avec une croissance à deux chiffres, est expé-diée dans une centaine de pays dans le monde, majoritairement en Europe et en Asie.Le site niortais, où la sécurité est une priorité et une préoccupation permanente, emploie cinquante-trois salariés et est certifié Iso 9001 (qualité) et 14001 (impact environnemental). n

Emmanuel Touron

KRATON CHEMICAL SAS262 rue Jean-Jaurès, 79000 Niort.Tél. 05.49.06.87.87.> Propriété du groupe américain Kraton Corporation.> Effectif : 53 salariés.> CA : 8.343 M€.> Dirigeant : Jean-Michel Licari, directeur.

Christophe Brachet, gérant d’Unistoire,

au cœur de l’entreprise

installée sur 1.200 m²

à L’Absie.(Photo NR)

À Niort, le directeur de Kraton Chemical, Jean-Michel Licari,

devant l’un des tapis qui emportent

les pastilles. (Photo NR)

Cuisines, meubles, dressings, bibliothèques… chez Unistoire, autoproclamé « aménageur d’espaces », on les conçoit, les fabrique et les aménage sur mesure.

À Niort, Kraton Chemical fabrique des pastilles qui entrent dans la composition des pneus et colles, ainsi qu’une résine qui permet de réemployer le bitume.

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Atilac lance sa mue digitale

Depuis 2014 dans le giron du groupe Lafourcade (1), spécialiste en tôle-rie industrielle et tôlerie fine de pré-cision, Atilac poursuit sa mutation. Après avoir fait l’objet de lourds investis-sements (7 M€ en quatre ans) tant dans ses bâtiments (doublement pour atteindre 10.000 m2) que son parc machines, l’entre-prise basée à La Crèche déroule son plan de bataille digital. « Aujourd’hui, notre système informatique ne suit pas, pour pilo-ter notre outil industriel moderne. Nous conduisons une Ferrari avec un compteur de 2 CV !, illustre Laurent Lemot, directeur du site. Nous allons mettre les petits plats dans les grands afin d’engager la transformation numérique. » Ce changement technolo-gique et opérationnel vise à « une déma-térialisation de toutes les informations ». Un projet estimé à deux ans, assorti d’un investissement de 300 K€, qui a été retenu dans le cadre du dispositif régional Entre-prise du futur, et bénéficiera de l’accompa-gnement du CRIT (Centre de recherches industrielles et techniques). Ancien de l’école de La Rochelle, Laurent Lemot a confié le pilotage de l’opération à un jeune ingénieur recruté en apprentissage.Autre défi pour accompagner sa trans-formation, repenser le modèle d’organi-

sation du travail à travers une démarche « lean » : « Atilac, ce sont plus de cinq mille produits différents. Il faut redonner de l’in-telligence aux flux, éviter les déplacements inutiles ». Parallèlement, un important programme de formation est mis en place afin d’accompagner tout le personnel de production à ce changement, « car le train ne s’arrêtera pas… ». Par ailleurs le patron de l’unité créchoise vient d’inté-grer la nouvelle promotion de l’Accélé-rateur PME-ETI Nouvelle-Aquitaine, qui regroupe treize entreprises régionales performantes et dotées d’un beau poten-tiel de croissance. « Atilac sera le vecteur du déploiement pour l’ensemble du groupe Lafourcade », appuie Laurent Lemot, qui se frotte les mains à la perspective de ces nouveaux challenges. « Notre force, c’est notre outil », dit-il. n

J. R.(1) Acno (mécanique de précision, usinage) à Clavé, André-Petit (mécano-soudure, chaudronnerie lourde) à Châtillon-sur-Thouet, ECI (thermoformage) en Normandie.

ATILACZ.A. Champs Albert, allée Eugène-Rolland, BP 31, 79260 La Crèche. Tél. 05.49.05.22.47.> Effectif : 94 salariés (dont 4 apprentis).> CA : 11,2 M€. > Dirigeant : Laurent Lemot, directeur du site.

Laurent Lemot, directeur du site Atilac, à La Crèche, veut métamorphoser l’image de son entreprise industrielle. (Photo NR)

Après avoir musclé ses capacités industrielles, l’entreprise métallurgique de La Crèche engage maintenant sa transformation numérique.

INDUSTRIE

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1 VAL’ IANCE MAULÉON Volailles et gibier en gros Gérard GUILBAUD - PCA 20 412.007 20 2 FDL PRAHECQ Boissons en gros Jean-Baptiste SARIA - PRÉ 155 165.391 3.524 3 OVALIS PAMPROUX Produits laitiers, œufs, huiles et matières grasses comestibles Philippe BARDOZ - PRÉ 4 104.239 3.551 15 GONNIN DURIS SAUZÉ-VAUSSAIS Matériel agricole en gros Éric BIBAULT - PRÉ 262 92.215 1.178 5 PAMPR’ŒUF DISTRIBUTION PAMPROUX Produits laitiers, œufs, huiles et matières grasses comestibles Stéphane NERAULT - PRÉ nc 90.892 4.498 4 MANUTAN COLLECTIVITÉS CHAURAY Vente à distance sur catalogue général Philippe MALLARD - DIR 218 89.632 2.913 7 BASA NIORT Voitures et véhicules automobiles légers Vincent GORCE - PRÉ 113 76.085 230 6 STÉ ANGÉRIENNE DE VÉHICULES INDUS. CHAURAY Voitures et véhicules automobiles légers Frédéric JOUBERT - PRÉ 137 74.434 398 8 SAINT-CHRISTOPHE AUTOMOBILES NIORT Entretien et réparation automobile Florent PRÉZELIN - PR1 143 66.341 146 11 EURO ÉNERGIES GRANZAY-GRIPT Combustibles et produits annexes Alexandre PORTIER - DIR 27 63.495 nc 9 VENDÉE SÈVRES NÉGOCE LA CRÈCHE Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail Jacques BOURGEAIS - PRÉ 70 62.931 574 10 THOUARS DISTRIBUTION SAINTE-VERGE Hypermarché Nathalie COGNET - PRÉ 157 54.077 1.128 12 COOP. AGRIC. DES PRODUCTEURS DE VIANDE CHÂTILLON-SUR-THOUET Animaux vivants en gros Laurent ROY - PRÉ 40 49.702 -6 13 COSSET ET FILS SAINT-POMPAIN Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail Christian COSSET - Gérant 44 49.065 1.061 20 AMALTIS PARTHENAY Produits chimiques en gros Gilles DUQUESNOY - DIR 13 47.132 190 14 CARCED AIFFRES Centrale d’achats alimentaires Cédric VENDE - PDD 140 44.297 484 16 CHOUTEAU PNEUS CHAURAY Équipements automobiles en gros Marie BILLAUD - PRÉ 184 41.311 806 18 CLISSON MÉTAL MONCOUTANT Minerais et métaux en gros Aude MOREAU - Gérante 73 40.164 859 21 BILLAUD-SEGEBA BRESSUIRE Matériel agricole en gros Jean-Pierre SOURICE - PRÉ 147 37.654 462 19 SIABEL SAINTE-ÉANNE Viande de boucherie en gros Patrice DRILLET - PRÉ 6 36.227 -96 STIMEX CHAURAY Viande de boucherie en gros Salvatore TOMARCHIO - PRÉ 15 33.066 nc 29 BARRAULT NIORT Équipements automobiles en gros – 194 32.992 269 23 SÉSAME DÉVELOPPEMENT LOUZY Meubles au détail Jean-Philippe FROGER - PRÉ 118 31.889 972 25 DENIS PAPIN COLLECTIVITÉS BRESSUIRE Fournitures et équip. divers pour le commerce et les services Denis PAPIN - PRÉ 74 31.759 277 36 PACOBA ÉNERGIES SERVICES NEUIL-LES-AUBIERS Intermédiaire en combus., métaux, minéraux et prod. chimiques Nicolas BOUYER - DIR 20 31.132 193 34 SOLDIVE BRIE Fruits et légumes en gros Didier MIOLLAN - PRÉ 10 31.118 -262 37 MOY SANITAIRE CHAUFFAGE NIORT Fournitures pour la plomberie et le chauffage Jordan CRON - PRÉ 128 30.994 523 26 ARTISAN CHARPENTIER ÉBÉNISTE MENUISIER CHÂTILLON-SUR-THOUET Bois et matériaux de construction en gros Serge BLAIS - PCA 62 30.986 1170 28 NIORT AUTOMOBILES NIORT Voitures et véhicules automobiles légers Frédéric DAVID - PRÉ 48 30.030 -670 30 MARTINIÈRE DISTRIBUTION ST-LÉGER-DE-LA-MARTINIÈRE Hypermarché Nathalie POUPELIN - Gérante 50 29.630 604 31 LAMIDIS THOUARS Hypermarché Jacky BARGE - PRÉ 105 28.730 279 24 ROUGIER SYLVACO PANNEAUX NIORT Bois et matériaux de construction en gros Francis ROUGIER - PRÉ 24 27.562 -463 35 ÉTABLISSEMENTS LAMY LUSSERAY Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail Luc BIENAIME - PRÉ 17 27.161 611 DISMO MAULÉON Hypermarché Franck COUPRIE - PRÉ 67 28.603** 293 33 STE COOP. AGRICOLE SÈVRE ET BELLE LA CRÈCHE Entreposage et stockage non frigorifique Vincent CHANTECAILLE - PRÉ 27 25.803 296 COPADIS ÉCHIRÉ Supermarché Julien PACAULT - DIR 47 24.148 258 ALLIN-AGRI COULANGES-SUR-L’AUTIZE Matériel agricole en gros Gwenaëlle MORIO - PRÉ 72 23.324 518 38 SOVODIS SAUZÉ-VAUSSAIS Hypermarché Françoise DIGUET - PRÉ 62 23.038 200 44 CENTRAL GARAGE CHAURAY Matériel agricole en gros – 59 22.672 305 43 GAUVIN AUTOMOBILES CHAURAY Voitures et véhicules automobiles légers Emmanuel JUGLAIR - PRÉ 26 29.524*** 584 42 SEMAT THOUARS Matériel agricole en gros Claude OUVRARD - PRÉ 71 21.699 537 39 NIORT-OUEST DISTRIBUTION NIORT Hypermarché Éric DINET - PRÉ 100 21.656 -35 VILADIS MAUZÉ-SUR-LE-MIGNON Hypermarché Frédérique RICHARD - PRÉ 44 20.009 404 SODIMON MONCOUTANT Hypermarché Bernard COUPRIE - PRÉ 50 21.662**** 249 62 SICA SÈVRE GATINE VERRUYES Fruits et légumes en gros Yves GAZEAU - Gérant 3 18.978 20 46 COOP AGRICOLE PROD. RÉGION DE FAYE FAYE-SUR-ANDIN Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail Jean-Marc RIMBEAU - PRÉ 25 18.975 331 48 STAPELLA CHAMPDENIERS-SAINT-DENIS Supermarché Raphël GAUTREAU - PRÉ 46 18.335 350 47 SORAM SOLUTIONS D’IMPRESSION NIORT Machines et équipements de bureau en gros Gaël PRAUD - PRÉ 110 17.851 523 45 ÉQUIP. TECHN. INDUS. ALIM. ET CONNEXES NIORT Fabrication de machines pour l’industrie agroalimentaire Didier SOUMET - PRÉ 92 17.628 618 49 VIGNAULT ALLONNE Animaux vivants en gros J.-C. et S. VIGNAULT - Gérants 5 17.396 69

123456789101112131415161718192021 2223242526272829303132333435363738394041424344454647484950

*en k€. ** DISMO : calcul du rang sur 12 mois, CA et RN publiés sur 13 mois. *** GAUVIN AUTOMOBILES. Rang calculé sur 12 mois ; CA et RN publiés sur 16 mois. **** SODIMON : calcul du rang sur 12 mois, CA et RN publiés sur 13 mois.

DU 1ER AU 50E


COM

MER

CE EN BREF

- 1,36 %La baisse du nombre de points de vente

(commerces et services aux particuliers) en Deux-Sèvres sur un an, de novembre 2018

(3.954 enseignes) à novembre 2019 (3.900 enseignes).

19.100Le nombre d’emplois salariés et non salariés

dans l’ensemble des points de vente de commerce et services aux particuliers

en Deux-Sèvres en novembre 2019 (contre 19.300 un an avant).

996Le nombre de points de vente commerciaux et

de services aux particuliers à Niort, en novembre 2019, contre 1.004 un an avant et 1.035

au 1er janvier 2018.

LAQUESTIONOn observe une explosion des ventes d’automobiles, notamment d’occasion, sur internet, pas seulement de particulier à particulier mais avec une hausse exponentielle du nombre d’auto-entrepreneurs dans le domaine. Quel impact, sur le marché de l’auto en Deux-Sèvres ?

Frédérique Rouvreau, responsable de l’observatoire économique à la CCI des Deux-Sèvres : « De plus en plus de gens créent en effet leur activité pour le négoce automobile sur internet, ce qui échappe au mode classique. Les activités de commerce de voitures, exercées à titre principal, se développent dans le département. Mais ces activités sont peu nombreuses à s’exercer en concession. En Deux-Sèvres, sur les 321 établissements recensés dans cette activité, 217 correspondent à des activités de négoce, d’import-export, de mandataires qui s’exercent sans point de vente. 188 de ces établissements (soit 87 %) sont des micro-entreprises. »


PROMOUVOIR L’IMAGEComme dans d’autres secteurs, le commerce deux-sévrien manque de main-d’œuvre. Entre gros turnover et problèmes récurrents à trouver des compétences localement, « le commerce n’est pas forcément unifié et c’est flagrant, par exemple, dans la restauration devant la difficulté à recruter. Au niveau saisonnier, cela a été très difficile cet été et beaucoup ont plutôt cherché de l’emploi sur la côte atlantique proche. Il y a un déficit d’image, d’où notre présence à Paris à un salon national avec le Département, pour dire qu’il fait bon travailler en Deux-Sèvres », explique Frédérique Rouvreau, à la CCI des Deux-Sèvres.

LES TENDANCES DE 2019Après les mouvements des Gilets jaunes au second semestre 2018, l’activité et le moral des chefs d’entreprise des Deux-Sèvres étaient bien mieux orientés au premier semestre 2019, observe le baromètre économique de la CCI. Autres faits marquants : à Niort, l’ouverture de Leroy-Merlin et le développement de Darty, Gifi et Stockomani ont dopé l’activité de la zone Terre de sports. À l’instar des deux dernières enseignes citées, on note d’ailleurs plus généralement, un boom des ouvertures de grandes surfaces généralistes non alimentaires de type discount ou déstockage dans les villes, comme Centrakor ou Action, ouverts à Parthenay.

LE TWEET« Et si votre projet commençait chez nous ? #bocagebressuirais : 400 offres d’emploi, 2.900 intentions d’embauches… Aujourd’hui à MNA _ Paris, agglo2b présente notre territoire et des opportunités pour y travailler, y entreprendre et y vivre. »Communauté d’agglomération du Bocage bressuirais. Le 20 novembre 2019.

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COMMERCE

Du pain, de la bière et un distributeur

« On ouvre le matin à 6 h 45, avec les habitués. Cafés, cigarettes, il y a toujours du passage. À partir de midi au restaurant, ce sont les ouvriers », explique Dominique Giraud. Comment faire tenir un bar-tabac mul-tiservices dans une commune rurale de moins de mille habitants, où tous les com-merces ferment les uns après les autres, et même réussir à réaliser 800.000 € de chiffre d’affaires annuel ?« Dom’ », comme l’appellent ses clients, raconte sans forfanterie en prenant l’exemple du compte bancaire alternatif Nickel. « Cela représente 0 € pour nous, mais notre but c’est d’avoir ici, à Usseau – devenue Val-du-Mignon après la fusion de trois communes – les mêmes services qu’un bureau de tabac en ville. Les clients doivent pouvoir dire : “ Chez Patricia et Dom ”, on trouve tout ”. Du pain, de la bière comme des gâteaux à emporter. »Le bar-tabac Chez Dominique, à Usseau, fait aussi pizzeria, restauration familiale, Relais Poste, dépôt de pain, sandwichs à emporter… sans oublier la petite épicerie. On peut tout aussi bien retirer de l’argent que réserver par téléphone sa pizza qu’on viendra chercher le soir. C’est un lieu de convivialité, aménagé sur 200 m2 au sol et qui accueille une moyenne de deux cents clients par jour.

Patricia, l’épouse de Dominique, démarre dès 5 h 30 chaque matin et prépare, entre autres, les viennoiseries et les repas. Avant de travailler à temps plein dans l’entre-prise (créée il y a vingt-deux ans), cette ancienne aide-soignante à l’hôpital de Saint-Jean-d’Angély a conservé son travail à l’hôpital une dizaine d’années.Dominique Giraud, Charento-Vendéen d’origine, 60 ans, est arrivé dans la com-mune après avoir vendu un bar qu’il tenait en Charente-Maritime. « Nous avons repris une affaire en difficulté sur un coup de cœur. Au départ, on a écouté les demandes de la commune, des associations : c’est comme cela qu’on a démarré l’activité traiteur. » Patricia et Dominique anticipent. « En vacances, on regarde ce qui se fait ailleurs. C’est rare qu’au retour on ne mette pas une nouvelle idée en application. » Leur plus grand bonheur, c’est Sarah, l’une de leurs deux filles. Elle vient de se décider à les rejoindre dans l’entreprise. n

Philippe Engerbeau

BAR-TABAC CHEZ DOMINIQUE4 route de la Forêt, 79210 Val-du-Mignon.Tél. 05.49.04.93.02. Facebook : @chezdominique79> Effectif : entreprise individuelle de 2,5 personnes. > CA : 800.000 €.

Chez Dominique, le bar qui résiste bien. (Photo NR)

Val-du-Mignon. Dans cette commune du Marais poitevin, les commerces ont fermé petit à petit. Patricia et Dominique, eux, ont su prospérer.

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COMMERCE

L’opticienne qui vous voit chez vous

Lorsqu’elle a commencé, au mois de mars 2016, à œuvrer sous la licence de marque « L’Opticien qui bouge », une entreprise lancée trois années plus tôt par Gwénaël Merlio, un ami rencontré durant son parcours profes-sionnel à Toulouse, en Haute-Garonne, Aurélie Sécheret pensait que sa clientèle se constituerait essentiellement de personnes âgées n’ayant pas, ou plus, la possibilité de se déplacer en magasin. Sauf qu’« au bout de deux mois, je remplissais les chiffres que je m’étais fixés, se souvient cette

native de Châteaubriant, en Loire-Atlantique, opticienne diplômée depuis 2003. Les personnes âgées que je voyais en parlaient à leurs proches, à leurs voisins, à leurs amis… Aujourd’hui, quand les clients m’appellent, j’ai l’impression qu’ils me connaissent déjà ! »Grâce à ce bouche-à-oreille, c’est également chez des actifs – sans compter les profession-nels – que la trentenaire se rend, cinq jours maximum après le coup de fil initial, pour qu’ils choisissent, enfants y compris, leur future paire

de lunettes : le déplacement est gratuit. Sous les bras d’Aurélie Sécheret, en plus de tout le maté-riel d’un opticien digne de ce nom, son stock constitué de cinq cents montures qu’elle a elle-même sélectionnées auprès de ses fournisseurs.Au volant de sa Renault Clio aux couleurs de « L’Opticien qui bouge », qui dépassera le mil-lion d’euros de chiffre d’affaires cette année avec ses 24 concessionnaires ou agents com-merciaux répartis en France, elle sillonne les routes du sud des Deux-Sèvres et de la Gâtine, empilant jusqu’à huit rendez-vous pendant « les grosses journées ».Et Aurélie Sécheret, qui envisage d’élargir son champ d’action jusqu’en Charente-Maritime et en Vendée, prend son temps : entre trois quarts d’heure et une heure par client. « On ne fait pas du chiffre pour faire du chiffre, sourit celle qui a son bureau à François, commune du Saint-Maixentais où elle vit avec son époux et leurs deux enfants. Le contact n’est pas du tout le même qu’en magasin : j’adapte vraiment les lunettes en fonction des besoins du client, l’aspect médical du métier ressort plus. » Depuis la fin du mois d’octobre, elle propose aussi des appareils auditifs intra-auriculaires. n

AURÉLIE SÉCHERET, « L’OPTICIEN QUI BOUGE »

Lotissement Les Jardins de l’Huilerie, Bonneuil, 79260 François. Tél. 06.79.14.49.21. www.lopticienquibouge.fr [email protected]> Dirigeant : Gwénaël Merlio, gérant.

Au volant de sa Renault Clio,

Aurélie Sécheret couvre, en

moyenne, quelque 18.000 km chaque année. (Photo NR)

Depuis 2016, Aurélie Sécheret, installée à François, sillonne les routes du sud du département et de la Gâtine : elle est opticienne à domicile, un service créateur de lien social.

54 GENÈVE OCCASION NIORT Voitures et véhicules automobiles légers Françoise LOGEAY - PRÉ 79 17.240 1.059 49 DENOUES & CO LA BOISSIÈRE-EN-GÂTINES Animaux vivants en gros Coralie DENOUES - Gérante 9 17.093 63 51 BODIN ET COMPAGNIE SECONDIGNY Supermarché Nathalie GAUTREAU - PRÉ 20 15.540 216 NIORT ÉVASION NIORT Autres véhicules automobiles Julien TOUMIEUX - PRÉ 18 15.342 561 63 SERVICES VÉHICULES PROXIMITÉ THOUARS THOUARS Autres véhicules automobiles Claire TIERCELIN - Gérante 20 15.012 212 52 PASQUIER VGT’AL SECONDIGNY Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail Christophe PASQUIER - Gérant 22 14.390 277 53 BIENAIMÉ MAULÉON Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail Luc BIENAIMÉ - PRÉ 16 14.000 100 AUBEDIAL NEUIL-LES-AUBIERS Hypermarché Dominique BRENOT - PRÉ 43 13.929 – 123 58 CACHET GIRAUD ATLANTIQUE NIORT Voitures et véhicules automobiles légers Benjamin CACHET - PCA 12 13.730 428 57 MORIN FRÈRES LOUZY Meubles au détail Philippe MORIN - PDD 46 13.395 1.250 61 E.T.S. AUTOMOBILES CHAURAY Voitures et véhicules automobiles légers Audrey SAYAH - DIR 25 13.208 60 60 TRANSPORTS MAROLLEAU LA FORÊT-SUR-SÈVRE Volailles et gibier en gros Thierry MAROLLEAU - Gérant 26 12.988 100 55 CARLIANCE CHAURAY Voitures et véhicules automobiles légers Éric STIERLEN - PRÉ 16 12.734 20 56 ERCO NIORT Fournitures et équip. divers pour le commerce et les services Olivier BEGUIER - PRÉ 75 12394 153 66 AUBURTIN SAINT-GERMIER Viande de boucherie en gros Mathieu AUBURTIN - Cogérant 14 12.104 nc 64 ETS J. FALLOURD ET FILS SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE Charbons et combustibles au détail Vincent FALLOURD - PRÉ 6 11.533 37 59 CLISSON CHÂTILLON-SUR-THOUET Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail – 50 11.181 – 96 76 MARCIREAU NIORT Mobilier de bureau en gros Yves LEROUX - Gérant 23 10.658 309 67 JACQUES BOUYER AIRVAULT Charbons et combustibles au détail Benoît LÉGLISE - DIR 5 10.486 45 65 MOINET ET FILS NIORT Fleurs et plantes en gros Philippe MOINET - Gérant 48 10.390 77 70 MIFRANNE CHEF-BOUTONNE Supermarché Jean-Paul SAUVAGET - DIR 39 10.340 nc COOP. RÉG. D’ÉLEVAGE CHARENTES-POITOU MAZIÈRES-EN-GÂTINES Animaux vivants en gros Claude - PRÉ 9 10.203 5 74 DSDT CHAMPDENIERS-SAINT-DENIS Centrale d’achats non alimentaires Alain ARFI - Gérant 49 9.716 200 71 BUCHOU NÉGOCE COULONGES-SUR-L’AUTIZE Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail Alain BUCHOU - PRÉ 12 9.400 nc 75 ETS CHAIGNEAU-BOIS DU POITOU SOUDAN Bois et matériaux de construction en gros Dominik MOHR - PCA 35 9.236 179 GUY COURILLEAU BRESSUIRE Équipements automobiles en gros Guy COURILLEAU - PCS 43 8.894 180 73 GRELLIER AIRVAULT Animaux vivants en gros Marie-Andrée PAINEAU - Gérante 2 8.720 275 77 BEAUCHAMP LA PEYRATE Céréales, tabac, semences et aliments pour le bétail Christophe PROUTEAU - PRÉ 8 7.970 263 79 ROUSSELOT QUINCAILLERIE BRESSUIRE Quincaillerie en gros Philippe ROUSSELOT - PCA 20 7.631 91 86 BEAUCHAMP AUTOMOBILES NIORT Voitures et véhicules automobiles légers David BEAUCHAMP - DIR 7 7.291 141 78 SOCIÉTÉ AUTOMOBILE DES ETS CHOLLET BRESSUIRE Voitures et véhicules automobiles légers Jérôme MAUDET - PRÉ 18 7.168 – 39 41 POM 2 SÈVRES SECONDIGNY Fruits et légumes en gros Bernard COUTELEAU - Gérant 41 7.140 152 87 GROUSSET AUTOMOBILES COULONGES-SUR-L’AUTIZE Entretien et réparation automobile Damien GROUSSET - Gérant 21 11.065***** 9 81 OUESTOTEL CHAURAY Fournitures et équip. divers pour le commerce et les services Véronique GUÉLAIN - Gérante 24 6939 56 80 ACODIAL PARTHENAY Produits surgelés en gros David DE JONG - PRÉ 4 6.819 – 42 104 ACMB NIORT Intermédiaires du commerce en bois et matériaux de constr. Jérôme AUDIS - Gérant 11 6552 1 88 SAVOIR BIEN SATISFAIRE - SBS CHAURAY Machines et équipements de bureau en gros Anthony VERHEYDEN - PRÉ 20 6.505 388 84 TOURISME AUTOMOBILES NIORT Voitures et véhicules automobiles légers Vincent GORCE - Gérant 15 6.472 – 69 89 AGRICULTURE ET ROBOTIQUE DU POITOU GRANZAY-GRIPT Matériel agricole en gros – 19 6.353 225 99 FRAMIANNE BRIOUX-SUR-BOUTONNE Supermarché Thierry ROY - PRÉ 18 5.994 – 34105 CACHET GIRAUD ESPACE AUTO NIORT Voitures et véhicules automobiles légers Benjamin CACHET - Gérant 9 5.840 78 COMAD FRANÇOIS Viande de boucherie en gros Éric LAFRECHOUX - Gérant nc 5.833 223100 ATLANTIQUE ARMATURES MONCOUTANT Articles en fils métalliques, chaînes et ressorts Aude MOREAU - Gérante 43 5.816 – 53 101 MULLOT 79 NIORT Autres véhicules automobiles Laurent MULLOT - PRÉ 28 5.759 219 95 R.S. DISTRIBUTION ÉCHIRÉ Vente à domicile Xavier RUDEWICZ - PRÉ 40 5.610 – 112 DEUX-SÈVRES LOISIRS NIORT Voitures et véhicules automobiles légers Julien TOUMIEUX - PRÉ nc 5.545 46 96 SERVICES VÉHICULES PROXIMITÉ PARTHENAY PARTHENAY Entretien et réparation d’autres véhicules automobiles Guy TIERCELIN - Gérant 18 5.506 253 136 MACIFIN NIORT Intermédiaires spécialisés produits spécifiques Philippe LABROUSSE - PRÉ nc 5.447 – 8.028 94 EKLOR MOUGON Fournitures et équipements industriels divers en gros Nicolas SAVARIAUX - PRÉ 14 5.427 197 107 A.J.P CHAMPDENIERS-SAINT-DENIS Habillement au détail Alain ARFI - Gérant nc 5.137 109

515153545556575859606162636465666768697071 72737475767778798081828384858687888990919293949596979899100

*en k. ***** GROUSSET AUTOMOBILES. Rang calculé sur 12 mois ; CA et RN publiés sur 19 mois.

DU 51E AU 100E


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COMMERCE

ceux qui luttent contre le gaspillage

« Qui peut croire que l’on prend ce sujet à la légère ? » Xavier Demaeg-dt, le patron de l’Intermarché de la route d’Aiffres, ne goûte pas la stigmatisation des grandes surfaces en matière de gas-pillage alimentaire. Véritable locomotive économique du quartier, l’établissement de 3.500 m2 serait « le 3e supermarché de la commune en matière de chiffre d’affaires et le 4e en surface ». Les marchandises arrivent et repartent en masse. « Nous totalisons 15.000 références en tout, 5 à 600 nouveaux produits sont changés tous les mois. » Tous les produits ne sont pas alimentaires, mais ces derniers tiennent néanmoins une bonne part des rayon-nages et ce renouvellement permanent facilite la perte. « Nous sommes en bout de chaîne, il y a de facto de la casse, regrette le P-DG. Mais j’estime que nous devons gérer le magasin comme son frigo à la maison, ne jamais nous adapter, mais chercher à agir. » Pour aider leurs points de vente, les Mous-quetaires ont édité un guide anti-gaspil-lage alimentaire. Il rappelle notamment que la loi de 2016 impose de valoriser les denrées invendues, de signer des conven-tions avec des associations d’aide alimen-taire, interdit la dégradation volontaire des produits, etc. Ainsi, l’Intermarché niortais a signé un partenariat avec le Secours populaire,

« auquel nous remettons des produits d’épicerie en date limite d’utilisation optimale (DLUO). Ces dons avaient déjà atteint l’équivalent de 14.000 € fin août ». Quant aux denrées putrescibles, elles ne sont pas perdues pour tout le monde et prennent la direction d’un zoo. « Il y en a tout de même pour 2.400 € par semaine, j’ai bien conscience que cela peut impression-ner. » Xavier Demaegdt sensibilise aussi ses chefs de rayon à une gestion draco-nienne des stocks et cherche à cumuler les actions. Une première réponse consiste à démarquer les produits à l’approche de la date limite de vente. « Nous optons pour le - 50 % à J-1. » Le magasin adhère par ailleurs à l’application Too good to go qui permet aux personnes connectées de réserver des produits de boulangerie démarqués mis de côté. Et les clients peuvent régulièrement trouver des paniers de vrac de boulangerie (trois par jour), ou des légumes dans des espaces balisés. n

K. D.

INTERMARCHÉ358 route d’Aiffres, 79000 Niort. Tél. 05.49.28.20.20.> Effectif : 70 équivalents temps plein (100 fiches de salaires). > CA : magasin, 28 M€ ; station essence, 12 M€.> Dirigeant : Xavier Demaegdt, P-DG.

Xavier Demaegdt applique plusieurs solutions contre le gaspillage alimentaire. (Photo Karl Duquesnoy)

L’Intermarché de la route d’Aiffres prend au sérieux la problématique souvent décriée du gaspillage alimentaire en grande distribution.

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Lorsque le jury du Top des Entreprises élabore son palmarès, il retient plusieurs critères liés à la performance des entreprises, à leur rayonnement sur le territoire, à l’histoire de la structure et de son patron et tout ce qui est indéfinissable mais fait qu’un candidat devient lors du tour de table, comme par évidence, un lauréat.Les naissances de ces entreprises sont différentes, tout autant que leurs domaines d’activité, leurs trajectoires ou leurs raisons d’êtres. C’est ce qui fait le charme d’un palmarès multicolore qui irrigue si bien des territoires et représente avec fierté un département.Récompenser des entreprises, c’est reconnaître un savoir-faire et un savoir-être. La Nouvelle République est là pour le faire savoir.

Jean-François Minot

LES LAURÉATS2019

NIORT INDUSTRIEDécerné par Niort Agglo à Canamétal P. 26EMPLOI ET FORMATIONDécerné par Agglo 2B à Prefa Bressuirais/Bressuire ArmaturesP. 27SAVOIR-FAIRE ARTISANALDécerné par la chambre de métiers et de l’artisanat 79 à L’Atelier Soleil P. 28ENTREPRISE ET ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIREDécerné par le conseil départemental 79 à Embarcadère Cardinaud P. 29transition énergétiqueDécerné par Séolis à Gazteam Énergie P. 30innovation dans l’immobilierDécerné par la chambre des notaires du Poitou à ADN 79 P. 31innovation dans l’agricultureDécerné par la chambre d’agriculture 79 à EARL Joliavi P. 32commerce de proximitéDécerné par la CCI 79 à Cultur’1 P. 33usines du futurDécerné par le conseil régional Nouvelle-Aquitaine à CEE Schisler P. 34coup de cœur du juryDécerné par le Crédit Mutuel à 50factory.com P. 35

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Le stade de foot de Bordeaux, c’est Cana-métal, celui du Stade Rochelais, c’est encore Canamétal, des passerelles pour des infrastructures d’équipements sportifs prévus pour les JO de 2024 en France, c’est toujours Canamétal.

Canamétal, une entreprise niortaise créée en 1961 qui conçoit et assemble des éléments en acier uti-lisés pour la construction d’édifices prestigieux comme les grands stades de foot, les ouvrages d’art, mais également des structures pour des pro-cess industriels. Dans les 20.000 m2 de l’entreprise installée rue Denis-Papin, à Niort, de l’acier, de l’acier et encore de l’acier. En tôle de différentes épaisseurs, en profilés de différentes longueurs. Les postes à soudure donnent forme et sens à cette matière brute, massive, qui découpée et assemblée, gagne en élégance.

Nicolas Pouvreau a pris la tête de l’entreprise après en avoir été le directeur de production. C’est lui qui a modifié la position stratégique de Canamétal. « L’entreprise, qui était la propriété de Canadiens, perdait de l’argent et le virage a été pris en 2003 lorsque la société a été reprise. On a arrêté de répondre aux appels d’offres pour unique-ment fabriquer pour les autres. Notre activité qui était secondaire est devenue principale et unique. À l’époque, j’ai fait le tour des charpentiers de France

pour expliquer notre nouvelle démarche et pour les inciter à travailler avec nous. » Pour aller plus loin encore dans cette notion de service, les éléments sont transportés prêts à monter, parfois déjà peints ou galvanisés. Sur le chantier, le client reçoit son kit avec la notice de montage.Mais si l’entreprise a retrouvé une santé écono-mique, l’avenir n’est pas assuré pour autant et les motifs d’inquiétude sont nombreux. « Nous sommes sur un marché tendu, reprend Nicolas Pouvreau. L’entreprise souffre et je dois trouver des solutions de survie. Tout a commencé par l’obtention de certifica-tions, EX1, 2, 3 et 4. Aujourd’hui, nous sommes dans l’excellence. Ce qui fait que nous pouvons effectuer des opérations plus compliquées, en travaillant sur des projets de piscines, de complexes sportifs. C’est terminé le bas de gamme. On a arrêté pour se lancer dans des opérations complexes. »Ce marché tendu n’est pas le seul souci du chef d’entreprise. Il se trouve également confronté à une pénurie de main-d’œuvre. Des intérimaires polonais viennent compléter l’équipe et une école de formation en relation avec l’Institut de soudure niortais a été mise en place dans les locaux. Mais là encore se dresse un écueil. La raréfaction des candidats malgré la conjugaison des efforts de l’agglomération de Niort qui l’accompagne grâce à son programme Niort Industrie, de la Région et de Pôle Emploi. « Et nous faisons tout pour améliorer leurs conditions de travail. Ainsi, chaque pistolet de soudage est équipé d’un aspirateur de fumée et l’ensemble du bâtiment est actuellement doté de Leds de type lumière du jour. » L’industrie du 19e siècle a bel et bien vécu. n

Jean-François Minot

CANAMÉTAL DONNEvie et élégance à l’acier

Des ouvrages d’art, des stades de foot,

des structures de process industriels,

Canamétal se multiplie.

CANAMÉTAL4 rue Denis-Papin, 79000 Niort.Tél. 05.49.04.47.00.> Effectif : 100 personnes. > CA : 18 M€.> Dirigeant : Nicolas Pouvreau, directeur général.

Nicolas Pouvreau a donné un nouveau souffle à l’entreprise, mais la situation économique est toujours tendue. (Photo NR)

NIORT INDUSTRIE I CANAMÉTAL PRIMÉ PAR NIORT AGGLO

Une société spécialisée dans la complexité

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Des bâtiments longs comme un jour sans pain ouverts aux quatre vents. Le quoti-dien des salariés de Prefa Bressuirais : couler du béton armé à longueur de jour-née pour ce qui deviendra des poteaux, des murs, des caniveaux, des passes à

poissons… Du sur-mesure pour des entreprises et collectivités. Un métier rude, mais dans cette entre-prise, la bonne humeur est de mise et les sourires éclairent les visages. La raison ? Les raisons plutôt, œuvre d’un seul homme, un patron pas tout à fait comme les autres.Présentation de Fabrice Poisbleau. Originaire de Nueil-les-Aubiers, Fabrice Poisbleau était direc-teur informatique chez Fiat, toujours entre deux avions, avant qu’il ne revienne dans le bocage presque par hasard. « Je suis arrivé en juillet 2015. J’étais dans un monde hyper politique, où il n’y avait plus de considération de l’humain et je ne m’y retrou-

vais pas. En avril 2014, dans un aéroport, entre l’Italie et la République tchèque, j’ai eu un coup de télé-phone de Rejane et Christophe Clochard, les patrons de Prefa Bressuirais et Bressuire Armatures qui travaillent l’une pour l’autre et que je connaissais. Rejane m’appelle pour me demander de passer pour régler un problème d’imprimante à leur domicile. Ce que je fais le week-end suivant et je leur dis que je souhaite changer d’entreprise leur faisant part de

mon malaise. Et là, Rejane dit à son mari qui était malade : “ C’est lui ”. Et elle me demande si je ne veux pas les rejoindre. Je ne comprends pas et je me dis que si c’est pour m’occuper de l’informatique de l’entre-prise, j’allais vite m’ennuyer. J’ai compris ensuite. Au départ, l’idée, c’était de passer 5 à 10 % de mon temps chez Prefa et, au mois de juillet, Christophe m’a dit : “ Je vais décéder avant la fin de l’année ”. Ce qui c’est passé. Et finalement, je suis resté. »Pour développer l’activité des deux structures, la méthode Poisbleau est simple : faire attention à ses salariés, en prendre soin, améliorer leurs condi-tions de travail, les responsabiliser, les fédérer. Et réorganiser le travail. Tout a commencé par un nettoyage de l’atelier chaque jour et non une fois par an, un investissement dans du nouveau matériel, des postes doublés pour une polyvalence efficace. « Le but de ces changements, c’est de gagner en productivité et procurer du bien-être au travail pour les salariés. Depuis que l’atelier est propre, le taux d’accidentologie est proche de zéro et nous avons séduit des grands groupes comme Bouygues. Et puis, je suis transparent sur la marche de l’entreprise. Deux fois par an, je fais un point sur la société pour que tout le monde sache où on en est et où on va. »Des primes à l’intéressement ont aussi vu le jour. Elles représentent aujourd’hui un 13e mois. Une mutuelle d’entreprise contente tout le monde et désormais, à la cantine, les salariés peuvent jouer au billard, au baby-foot, se reposer dans des cana-pés, regarder la télé… Et le week-end, pour ceux dont le nom aura été tiré au sort, ils peuvent assister à un match du Stade Rochelais Rugby. Et comme Noël approche, Fabrice Poisbleau pourrait bien sortir de sa hotte un nouveau cadeau. n

J.-F. M.

la bienveillance,OUTIL DE PERFORMANCE

Prendre soin de ses salariés et organiser

leur travail, les responsabiliser, la

recette gagnante de Fabrice Poisbleau.

PREFA BRESSUIRAIS ET BRESSUIRE ARMATURES

7 allée de la Maltière, 79300 Bressuire.Tél. 05.49.65.86.49.> Effectif : 75 salariés (60 Prefa, 15 Armatures).> CA : 9,5 M€ (Prefa) et 1,5 M€ (Armatures).> Dirigeant : Fabrice Poisbleau, président des deux sociétés.

Fabrice Poisbleau dans la cantine au confort douillet. (Photo NR)

EMPLOI ET FORMATION I PREFA BRESSUIRAIS ET BRESSUIRE ARMATURES PRIMÉ PAR AGGLO 2B

« deux fois par an, je fais un point sur la société »

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Pourquoi l’Atelier Soleil ? « Je laisse à chacun de trouver une signification. Pour moi, c’est la vie. » Il est comme ça Bruno Hyvernaud. Quelque peu énigmatique mais surtout réfléchi. Il faut dire qu’il détonne dans le milieu de la serrurerie

décorative, terme qu’il préfère à celui de ferron-nier d’art. Bruno Hyvernaud aime la difficulté et se fondre dans le paysage. La difficulté parce que « ne pas avoir de solution, c’est ne pas avoir essayé » et parce qu’il considère son travail abouti uniquement lorsqu’il est intégré à son environnement proche – une serre récente adossée à un bâtiment ancien, un mur végétal superposé à une structure. L’art du camouflage doit être une seconde nature chez lui.C’est à Exireuil dans un logis 18e-19e siècles qu’il s’est installé en 2000 après s’être fait la main à Blois. En Loir-et-Cher, il a travaillé pour le compte du château de Chaumont-sur-Loire et de son Festival

international des jardins. « J’étais chef d’atelier dans une entreprise que j’ai ensuite repris. On faisait de la maintenance industrielle et un peu de ferronnerie. À Chaumont, il fallait toujours trouver le mouton à cinq pattes. J’ai travaillé avec des artistes et j’ai adoré. C’était un travail d’architecte, de paysagiste. Ça moussait. Et puis, en 1994, j’y ai rencontré Patrick Blanc, le créateur des murs végétaux. J’ai travaillé avec lui pendant trois ans. On a fait des réalisations prestigieuses comme le parc floral boulevard Ras-

pail, à Paris, l’installation d’un mur végétal sur la construction en verre de Jean Nouvel. Il devait être éphémère. Il est resté et, aujourd’hui, les visiteurs pensent qu’il a toujours été là. J’ai toujours cette activité mais je fais également de la ferronnerie, des lanternes pour des lieux prestigieux comme des châteaux. On a ainsi fait le château de Ferney-Vol-taire, l’hôtel de Caumont à Aix-en-Provence, Mal-maison… »Des lanternes en acier ou laiton, matériau plus prestigieux, et grâce à la reprise d’une entreprise d’un artisan qui cintrait le verre, elles peuvent aujourd’hui être rondes. Et enfin, en 2004-2005 il a fait l’acquisition d’une marque ancienne, Ange Vinus, propriété d’une entreprise fabriquant des serres située à Angers.Murs végétaux, luminaires, serres, le marché n’est certes pas celui du grand public. Et c’est là que la notoriété est primordiale et le relationnel indispen-sable. Le temps manque à Bruno Hyvernaud pour poursuivre toutes ses envies, multiplier ses chan-tiers. Sa palette est large et autant que peut l’être le patrimoine bâti français mais également européen. Et toujours en bonne place sur son bureau, s’alan-guit un dossier qu’il voudrait absolument remplir. Sur sa couverture, il est écrit EPV, pour Entreprise du patrimoine vivant. Nul doute que L’Atelier Soleil l’est bien, vivant. Il ne reste plus qu’à lui remettre ses lettres de noblesse. n

J.-F. M.

l’atelier soleilÉCLAIRE LE PATRIMOINE BÂTI

Ferronnerie d’art, fabrication de

luminaires, de serres adossées, conception de structures de murs

végétaux, Bruno Hyvernaud multiplie

l’excellence.

L’ATELIER SOLEILLogis de Veré, 79400 Exireuil. Tél. 05.49.33.42.25.> Effectif : 5 salariés.> CA : 320.000 €. > Dirigeant : Bruno Hyvernaud, gérant.

Bruno Hyvernaud devant le logis où est installé son atelier. (Photo NR)

SAVOIR-FAIRE ARTISANAL I L’ATELIER SOLEIL PRIMÉ PAR LA CMA 79

entreprise du patrimoine vivant

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Une flotte de 120 barques, la plus impor-tante du Marais poitevin, 180.000 visi-teurs par an, représentant 30 % de l’activité totale des dix-neuf bateliers, 45.000 repas servis ; l’embarcadère Car-dinaud multiplie les chiffres records. À

la tête de l’entreprise, Manuel Mercier qui a repris l’activité familiale il y a vingt-cinq ans. Une histoire qui a commencé en 1979 avec son grand-père qui, en complément d’une activité agricole, a monté une cabane en bois en bord de Sèvre et a proposé des balades en barque. « Tous les matins, ma grand-mère transportait dans sa GS des objets qu’elle ven-dait dans cette cabane. D’avril à septembre, mon grand-père mettait ses vaches au pré, ce qui libérait le hangar qu’elles retrouvaient dès l’automne arrivé. Mes parents, Jacqueline et Pascal ont pris la suite en 1990 et je me suis associé à eux. J’étais étudiant et je me souviens que mon grand-père m’avait dit que mon regard serait complémentaire. »

Manuel Mercier est à la tête de deux embarcadères, La Repentie à Magné et Prada à Coulon, mais égale-ment de deux restaurants, l’auberge de la Repentie et la crêperie de Coulon, de deux boutiques de sou-

venirs et de produits locaux. Agence de voyages, il propose des forfaits touristiques, des locations de vélo (VTT, VTC et vélo à assistance électrique) et a acheté une société vendéenne, Original vélo tour, qui lui permet de proposer des sorties en vélo thématiques sur un secteur géographique compris entre la baie de l’Aiguillon et Niort. Un concept nouveau puisque, grâce à l’acquisition d’un camion, c’est le loueur qui se déplace jusqu’à ses clients.Des projets, cet homme d’entreprise, entrepre-nant et probablement dérangeant, en a plein la tête. Puisqu’il ne pourra pas probablement tous les mener à terme, il a trouvé deux nouveaux moteurs. « Je sais que des bateliers vont partir à la retraite. Je pense qu’il y aura des opportunités d’achat. Mon idée, c’est de grandir pour pouvoir faire, non pas des boucles, mais des trajets d’un point à un autre. On peut par exemple prévoir un aller en barque et le retour en vélo. Et il faut entrer dans la modernité, avec le stand-up paddle, revenir au vrai canotage, retrouver les pédalos®. Et puis, mes filles ont montré de l’intérêt pour l’entreprise. Ma plus grande va faire une licence tourisme après un DUT GEA et la cadette est en bac pro au lycée hôtelier de La Rochelle. »Sur les conches, les barques Cardinaud glissent sur les lentilles à coup de pigouilles, de rames et même grâce à des moteurs électriques. Une modernité qui trouve écho avec la navigation sur le web. Manuel Mercier a été le premier à déposer l’appellation maraispoitevin il y a de nombreuses années. Un sacré coup de communication qui marquait son empreinte sur le territoire. n

J.-F. M.

MANUEL MERCIER NAVIGUE SUR les canaux et le web

Pour Manuel Mercier, le patron

d’Embarcadère Cardinaud, tout reste encore à faire dans le

Marais poitevin.

EMBARCADÈRE CARDINAUD59 avenue de la Repentie, 79460 Magné.Tél. 05.49.35.85.03> Effectif : 110 salariés en pleine saison.> CA : 3 M€. > Dirigeant : Manuel Mercier, président.

Manuel Mercier fourmille d’idées pour développer le tourisme dans le Marais poitevin. (Photo NR)

ATTRACTIVITÉ DU TERRITOIRE I CARDINAUD PRIMÉ PAR LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL

« Mon idée, c’est de grandir pour pouvoir faire des trajets d’un point à un autre. »

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L’eau des conches du Marais poitevin qui s’enflamme grâce à des poches de méthane emprisonnées dans le lit de la rivière et libérées grâce à un coup de pigouille. L’effet est garanti auprès des touristes et s’arrête là. Gazteam Énergie va beaucoup plus loin à

partir du même processus physico-chimique. Dans l’unité de méthanisation de Combrand, inaugurée il y a quelques mois, le gaz est produit par des déchets organiques. Comme dans le Marais poitevin, mais à une échelle industrielle.« Il s’agit d’une diversification de notre activité d’éleveurs de bovins et de producteurs de céréales, explique Alain Caillaud, le président de Gaz-team. Après le photovoltaïque, nous avons pensé à la méthanisation. Gazteam est constituée de trois structures, le Gaec La Touche neuve, le Gaec de l’Abeille et la SARL Gabard ; et de huit associés, Michäel, mon frère, Julien, mon fils, Gaël Tessier,

Nicolas Loiseau, Hervé Devanne, Damien et Fabrice Gabard et moi. Les trois structures détiennent 80 % du capital et nous avons auprès de nous Cap Vert

Énergie à hauteur de 14 % et Terra Énergie pour 6 %. »Les présentations étant faites, passons au cœur du sujet, à savoir la méthanisation. Autrement dit, comment ça marche ? Le mélange de matière orga-nique d’origine animale et végétale, privé d’oxy-gène dégage du biogaz qui est épuré, transformé en biométhane et injecté sur le réseau de transport de gaz naturel de GRTgaz. « Nous recevons du fumier de bovins, de caprins, d’ovins et de volailles que nous mélangeons à de l’interculture, de la paille et de menues pailles. Nous avons vingt-quatre appor-teurs plus nos trois exploitations. Nous en recevons 120 tonnes par jour et nous travaillons 24 h/24. Ce mélange est brassé et chauffé pendant vingt-deux jours dans trois digesteurs, le biogaz se libère, il est épuré, puis compressé et injecté dans le réseau. On a ainsi du biométhane garanti et vendu à des entre-prises et particuliers sous la dénomination gaz vert. »Au terme des vingt-deux jours, le digestat est ensuite redistribué aux agriculteurs qui peuvent l’épandre dans les champs. L’innovation de ce dispositif est de produire un digestat solide. Une matière sèche facilement stockable et bien plus simple d’utilisa-tion pour les agriculteurs. Le lisier est désormais oublié. « Cette technologie est innovante. Il s’agit d’un processus suisse et nous sommes les premiers à l’avoir adopté en Nouvelle-Aquitaine. Cela fait un an que nous sommes en service et les premiers résul-tats sont positifs. Nous n’avons pas encore atteint la pleine production. Nous avons encore quelques réglages à effectuer. » Sur l’un des bâtiments de l’unité, des panneaux photovoltaïques vont bientôt être posés et dans les cartons, d’autres projets dor-ment. À Combrand, l’agriculture a véritablement pris le virage de l’innovation. n

J.-F. M

DU GAZ QUI PREND NAISSANCEDans les étables

L’unité de transformation des

déchets organiques en gaz vert de

Gazteam Énergie ouvre de belles

perspectives de diversification.

GAZTEAM ÉNERGIELieu-dit La Maison Neuve, 79140 Combrand. Tél. 05.49.81.29.70.> Effectif : cinq salariés. > CA (2018) : 252.700 €.> Dirigeant : Alain Caillaud, président.

Alain Caillaud devant le gazomètre où le biogaz est stocké avant d’être traité. (Photo NR)

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE I GAZTEAM ÉNERGIE PRIMÉ PAR SÉOLIS

« Le digestat est redistribué aux agriculteurs qui l’épandent dans les champs »

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L’idée est simple et efficace et pourtant nul-lement partagée. La visite virtuelle d’une maison ou d’une entreprise sans mettre les pieds en dehors de son domicile ou d’un bureau. Dans les Deux-Sèvres, ADN 79, entreprise spécialisée dans les diagnostics

immobiliers, a ajouté cette corde à son arc. Présen-tation de cette société et de son secteur d’activité par Franck Privé, l’un des trois associés : « Notre métier premier, c’est de réaliser des diagnostics de bâtiments destinés à la vente et à la location pour les particuliers, les professionnels et les collectivités, portant sur les termites, l’amiante avant démolition (le gros de notre activité), le plomb, l’électricité, le gaz, les énergies, l’étanchéité à l’air. Notre siège est situé à Niort et nous avons des bureaux à Luçon (Vendée), La Rochelle (Charente-Maritime) et Tours (Indre-et-Loire). Mais nous réalisons environ 70 % de notre activité dans un secteur situé à une heure autour de

Niort, en direction de Parthenay, Melle, Sauzé-Vaus-sais… Pour ce qui est de notre outil ADN 360°, tout a commencé par une plateforme informatique. On était les seuls à proposer ce dispositif lors de la création de la société, en octobre 2011 ».

Une dématérialisation des documents autant que faire se peut qui permet aux clients de l’agence d’ac-céder à leurs diagnostics, sur un site internet dédié et au cœur d’un espace qui leur est propre. Et depuis un peu plus d’un an, les notaires ont accès à cette plateforme afin de pouvoir intégrer rapidement et efficacement les données à leurs écrits.Le développement de cette dématérialisation des documents, une visite virtuelle synonyme d’effi-cacité, de confort, mais également de respect de l’environnement. Si Google proposait cette techno-logie il y a dix ans, les progrès effectués depuis ont permis de baisser les coûts. « Cette visite s’adresse aux bailleurs qui peuvent effectuer pour les clients des visites virtuelles en évitant de faire se déplacer un professionnel systématiquement, poursuit le chef d’entreprise. C’est du gain de temps et du respect de l’environnement avec moins de déplacements en voiture, moins de papiers. Ce document numérique peut également leur être utile pour les états des lieux. Même s’il n’est pas une preuve, il est la démonstration d’une bonne foi. »L’outil, unique, est développé pour ADN qui s’est équipé de caméras légères filmant à 360°. La pro-chaine étape est de pouvoir proposer ces visites sous forme de fichiers afin de s’affranchir d’une connexion internet pas toujours disponible ou performante. Accessible sur tout type d’écran, ce fichier pourra même être visualisé dans un casque de réalité augmentée pour une véritable immer-sion. n

J.-F. M.

visiter une maisonDEPUIS SON CANAPÉ

L’outil est unique dans les Deux-Sèvres

et proposé par ADN 79. Des visites

virtuelles de biens immobiliers.

ADN 7965 rue des Marais, 79000 Niort. Tél. 05.49.05.08.42. www.adn79.fr> Effectif : 12 salariés.> CA : 820.000 €> Dirigeants : Franck Privé, Olivier Rogeon et Yohann Goubaud, cogérants.

Une petite caméra permet à Franck Privé de proposer des visites virtuelles d’une maison ou d’une entreprise. (Photo NR)

INNOVATION DANS L’IMMO I ADN 79 PRIMÉ PAR LA CHAMBRE DES NOTAIRES DU POITOU

« C’est du gain de temps et du respect de l’environnement »

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Un léger craquement. Qui se multiplie. À quelques centimètres du sol, les coquilles se fendent et s’ouvrent. Les poussins sortent de leur protection et se laissent choir sur la paille. À disposition, de suite, eau et nourriture.

Tous les mois et demi environ c’est le même émer-veillement pour Laëtitia Cadu et Jérôme Gloriau, les deux dirigeants de l’EARL Joliavi, des exploi-tants agricoles installés à Assais-les-Jumeaux. « C’est vrai, assure Laëtitia Cadu, c’est toujours émouvant d’entendre ce craquement et de voir les têtes des poussins sortir des coquilles ».Cette émotion est aujourd’hui possible parce que les exploitants de ce poulailler ont fait le choix d’adhérer au programme Nouvelle agriculture porté par la coopérative Terrena et d’investir dans le concept Ecloferme. Explications de Jérôme Glo-riau : « C’est un concept global. On donne plus de

place aux poulets. On est entre les standards indus-triels et le label. On a choisi une race plus rustique pour avoir une croissance plus lente. Notre nourri-ture est sans OGM, sans antibiotique et nous mettons des huiles essentielles dans leur eau. Plutôt que de recevoir les poussins livrés à un jour, nous recevons

les œufs qui éclosent chez nous au bout de trois jours. Les œufs sont livrés par Boyé Accouvage. C’est plus de boulot et de technique, mais on gagne une journée sur la croissance animale ce qui est très important sur trente mille poussins ; notre taux de mortalité est plus faible et on voit bien que les poulets sont plus calmes, ils vivent là où ils sont nés. C’est ce que nous disent les vétérinaires. »Un bien-être animal auquel est attaché le couple qui souhaitait dans un premier temps se lancer dans l’élevage bio de plein-air, mais installés en pleine zone de Natura 2000 avec des espèces protégées sur leur site, l’autorisation leur a été refusée. En reprenant, en 2013, l’exploitation agricole des grands-parents et parents, Jérôme Gloriau a dit adieu au transport routier à l’âge de 40 ans. Aujourd’hui, trois bâtiments neufs accueillent les poulets. Des bâtiments entièrement automatisés et alimentés partiellement en électricité grâce à un tracker solaire (le panneau suit la progression du soleil comme le font les plantes héliotropes). « C’est vrai, on pourrait laisser faire les ordinateurs qui contrôlent tout dans les bâtiments, l’eau, la nour-riture, le chauffage, l’aération, le poids des poulets mais je ne le souhaite pas, poursuit-il. Comme il n’y a aucun antibiotique, je vais souvent dans l’élevage. J’ai besoin de sentir les choses et je modifie quand il le faut les décisions de l’ordinateur. Ça prend du temps, il faut de l’observation, mais c’est bien plus efficace. »Et, plus valorisant. Laëtitia Cadu et Jérôme Gloriau n’ont plus le sentiment d’élever des kilos au mètre carré. Naisseurs-engraisseurs, ils maîtrisent leur production. Ils sont d’ailleurs à la recherche de per-choirs à installer dans les bâtiments. Une marche supplémentaire vers le bien-être animal. n

J.-F. M.

des huiles essentiellesDANS LES ABREUVOIRS

Ce poulailler est équipé de couveuses

qui permettent aux poussins de naître sur place. Une démarche

innovante.

EARL JOLIAVI2 bis lieu-dit Écoussais, 79600 Assais-les-Jumeaux. Tél. 05.49.64.27.51.> Effectif : 2,5 salariés.> CA : non communiqué.> Dirigeants : Laëtitia Cadu et Jérôme Gloriau, cogérants.

Laëtitia Cadu et Jérôme Gloriau devant le tracker solaire qui alimente en partie les poulaillers. (Photo NR)

INNOVATION ENTREPRISES AGRICOLES I JOLIAVI PRIMÉ PAR LA CHAMBRE D’AGRICULTURE 79

« J’ai besoin de sentir les choses et je peux modifier les décisions de l’ordinateur »

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Quand l’isolement devient un atout. C’est ce que prouve par A + B Mathieu Herissé à Sauzé-Vaussais. À la tête de Cultur’1, le jeune chef d’entreprise tire son épingle du jeu, justement parce qu’il se trouve à 60 km de Poitiers et Angoulême et 50 km

de Niort. C’est dans ce grand territoire qu’il s’est constitué une clientèle fidèle, composé de particu-liers, d’entreprises et de collectivités.Tout a commencé en 2010 avec la reprise de la librairie de la Tour située en centre-ville, une entre-prise pour laquelle Mathieu Herissé a travaillé pendant trois ans. Et c’est en 2013 qu’il s’est ins-tallé dans la galerie commerciale du Super U situé route de Montalembert. « Je voulais développer mes activités et cette galerie commerciale a été une belle opportunité, explique-t-il. Je vois désormais beaucoup plus de monde, plus de deux fois plus par rapport au centre-ville. J’y ai plus d’activités et plus

de références. En un an, mon chiffre d’affaires a progressé de 200.000 €. Quand j’ai souhaité m’ins-taller ici, j’ai dit au patron du magasin Super U que je venais si je récupérais la presse. On s’est entendus sur le sujet. »Dans ce magasin de proximité, une librairie, une papeterie, la vente de la presse – dont La Nou-velle République –, des cadeaux, des jouets, de

la maroquinerie, de l’informatique, ainsi que les jeux à gratter et à tirer de la Française des jeux. Mais ce n’est pas tout, puisque Mathieu Herissé est également à la tête d’une imprimerie. Après avoir racheté Italic 79, il a rapatrié les machines dans la même galerie commerciale. Enfin, la branche RIC Collectivités s’adresse comme son nom l’indique, aux collectivités. « On travaille pour les collectivités, les écoles via les communautés de communes grâce à notre imprimerie, notre matériel informatique mais également au mobilier de bureau… Pour l’informa-tique, j’assure la vente, la réparation et l’assistance. C’est une grosse activité pour moi qui représente 23 % de mon chiffre d’affaires. On fournit même les drapeaux, les écharpes de maire, les isoloirs… Je pense qu’on aura bien quelques commandes très prochainement. En fait, on travaille pour les petites mairies du sud des Deux-Sèvres et de la Vienne. »Et comme il doit certainement s’ennuyer certains week-ends, il propose des feux d’artifice aux col-lectivités, une trentaine par an. Les artifices qui, eux ne sont pas dans la galerie ; mais stockés dans un lieu tenu secret.À 34 ans, la barque qu’il dirige est donc déjà bien pleine. Pour ne pas la faire chavirer, le batelier entend se développer raisonnablement en pri-vilégiant une clientèle fidèle qui lui accorde sa confiance. n

J.-F. M.

CULTUR’1 SE MULTIPLIEpar dix

Loin de tout et si proche. Chef d’entreprise du

magasin Cultur’1, Mathieu Herissé tire

son épingle du jeu de l’isolement.

CULTUR’12 route de Montalembert, 79190 Sauzé-Vaussais. Tél. 05.49.07.95.10> Effectif : 7 salariés.> CA : 700.000 €.> Dirigeant : Mathieu Herissé, gérant.

Mathieu Herissé, proche de sa clientèle faite de particuliers et de professionnels. (Photo NR)

COMMERCE DE PROXIMITÉ EN MILIEU RURAL I CULTUR’1 PRIMÉ PAR LA CCI 79

« On fournit même les drapeaux, les écharpes de maire, les isoloirs… »

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Avec ses 550 salariés (en équivalent temps plein), la CEE R. Schisler est l’entre-prise la plus importante du Thouarsais. Depuis 1970, année de son installation dans la zone industrielle du Grand Rose, elle n’a cessé de grandir et surtout d’évo-

luer et s’adapter au gré des demandes et contraintes. Et ce n’est certainement pas la moindre de ses qua-lités que d’avoir su passer de l’emballage papier au plastique avant de revenir au carton et papier en respectant les nouvelles règles environnementales.Mais un peu d’histoire tout d’abord avec le grand-père du dirigeant actuel David Schisler. En 1950, en région parisienne, Robert Schisler crée la Com-pagnie européenne des emballages (CEE). Une entreprise qui fabrique du papier pour les embal-lages et cadeaux des grands magasins parisiens. Un produit uniformément utilisé dans tous les commerces mais à forte concurrence et sans pos-

sibilité de se démarquer puisque les industriels, par obligation, étaient équipés des mêmes machines de marque française. L’entreprise a pris son essor lorsque cette interdiction est tombée. Avec des équipements américains et anglais, au rendement plus important, Robert Schisler a pu tirer les prix vers le bas.En 1970, l’entreprise s’installe donc à Thouars. Par

accident. « Mon grand-père et mon père qui avaient pris la suite, voulaient s’installer en Normandie près du Havre, où arrivait la matière première des pays du nord. On travaillait à cette époque pour les chaînes d’épicerie Codec, les Comptoirs modernes… Un cabinet était chargé de trouver un site et il a pro-posé Thouars. Une entreprise, la première sur cette zone, avait quitté très vite ces bâtiments. C’est vrai-ment une histoire d’opportunité. On nous avait dit à l’époque que l’autoroute arriverait jusqu’à nous… »Avec les années 80 arrive l’avènement du plas-tique et de la restauration rapide. David Schisler s’adapte. C’est le tout plastique à usage unique qui se retrouve dans la nature. Devançant la décision européenne de plusieurs années, David Schisler abandonne ce matériau dès 2003. Une décision visionnaire qui permet de reprendre une longueur d’avance. C’est le retour du papier et du carton. Les clients ? McDonald’s, Amazon, Burger King, Paul, Patàpain, Leonidas, StMichel…Pour garder cette avance sur la concurrence, David Schisler peut compter sur son produit phare, un gobelet en carton sans film plastique intérieur. « Nous avons mis au point notre gobelet en mettant un vernis à l’intérieur, le gobelet Earth Cup, premier gobelet au monde compostable à domicile. Nous avons mis dix ans pour que ce gobelet entre en pro-duction. Il fallait qu’on mette au point les machines pour le fabriquer. Aujourd’hui, c’est bon. »Avec ses quatre milliards d’emballages par an (50 % pour des sacs en papier et 50 % pour les gobelets) exportés pour 29 %, la CEE R. Schisler joue les gros bras en Europe. n

J.-F. M.

SCHISLER, UNE ENTREPRISETRÈS EMBALLANTE

De très nombreuses enseignes de

restauration, des grandes surfaces,

des commerces de bouche… utilisent des contenants en carton et papier fabriqués à

Thouars.

CEE R. SCHISLER156 avenue Émile-Zola, 79100 Thouars. Tél. 05.49.68.13.77.> Effectif : 550 personnes (équivalent temps plein).> CA (2019) : 103 M€.> Dirigeant : David Schisler, président.

David Schisler mise sur ce produit unique au monde : le premier gobelet compostable à domicile. (Photo NR)

USINES DU FUTUR I SCHISLER PRIMÉ PAR LE CONSEIL RÉGIONAL NOUVELLE-AQUITAINE

« le gobelet Earth Cup, premier gobelet AU MONDE compostable à domicile »

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À 33 ans, Willy Marolleau a déjà dix ans d’entrepreneuriat derrière lui. Impres-sionnant. À l’origine, la passion. Celle des motos et des deux-roues de 50 cc. Alors étudiant en école d’ingénieur à La Roche-Posay, Willy Marolleau travail-

lait en parallèle dans le garage familial en démon-tant des deux-roues et en vendant les pièces sur internet. Des journées qui n’en finissent pas, mais qui l’amènent tout naturellement vers un statut d’auto-entrepreneur en 2009. Un statut qui durera peu de temps puisqu’après un premier emploi dans une entreprise bressuiraise, il s’installe dans une grange en 2010. Après un bon coup de net-toyage en famille, voici son entreprise de vente de pièces d’occasion de deux-roues en ligne lancée. « J’avais fait la tournée des villages, se souvient Willy Marolleau, et je suis tombé sur des proprié-taires charmants qui m’ont prêté gratuitement leur

grange. Régulièrement, je retourne les voir. Ce fut une belle rencontre. Et puis, en 2012, à Pouzauges (Vendée), j’ai fait construire mon premier bâtiment et j’ai embauché mon premier salarié pour faire du démontage. Et depuis, on n’a fait que grandir avec un

second salarié en 2013, une activité de pièces neuves grâce à des fournisseurs trouvés aux Pays-Bas. Et enfin, en septembre 2015, je me suis installé à Cerizay, grâce à Agglo2B, dans un bâtiment déjà construit. »Aujourd’hui, 50factory.com compte trente sala-riés, plus trois à quatre intérimaires, dénombre 21.000 références pour les pièces neuves et 8.000 pour les pièces d’occasion et enregistre 15.000 com-mandes par mois. Des commandes passées par des professionnels et particuliers uniquement sur internet. L’activité est florissante et la volonté de grandir du jeune patron tout aussi rayonnante. Ainsi, l’entreprise vient juste d’être agrandie de 600 m2 et comme ce sont plus de mille références nouvelles qui sont enregistrées par mois, il faudra très vite prévoir une nouvelle extension.Du garage à l’entreprise en passant par la grange, l’environnement a changé bien entendu, mais l’ac-tivité reste la même. « On vend des pièces d’occasion et neuves pour les scooters de 50 cc, des 50 à boîte de vitesses, des motos 125 cc et désormais des Solex, pré-cise Willy Marolleau. On travaille avec des casses sélectionnées et situées dans la France entière et, dans notre atelier, on démonte les engins reçus. »La clé de la réussite ? L’immobilisation et l’orga-nisation : avoir un stock important qui permet de livrer le client le lendemain si la commande a été passée avant 15 h 30 le jour J. n

J.-F. M.

50factory.comCAVERNE D’ALI BABA DES 2 ROUES

Sur le site internet de ce jeune

entrepreneur, on a la possibilité d’acheter

des pièces neuves et d’occasion pour deux-

roues. Une activité florissante.

50FACTORY.COM28 rue Jean-Giraud, 79140 Cerizay. Tél. 05.40.13.02.24.> Effectif : 30 salariés. > CA : non communiqué.> Dirigeant : Willy Marolleau, gérant.

Willy Marolleau au guidon d’une mobylette customisée pour communiquer sur les salons professionnels. (Photo NR)

COUP DE CŒUR DU JURY I 50 FACTORY PRIMÉ PAR LE CRÉDIT MUTUEL

« on travaille avec des casses sélectionnées et situées dans la france entière »

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SERV

ICES

EN BREF

-1,04 %La baisse du nombre d’emplois (2.850 en 2019) sur un an, de novembre 2018 à novembre 2019 dans les 700 cafés, hôtels et restaurants des

Deux-Sèvres. Au total, c’est aussi 21 enseignes du secteur en moins en un an.

141Le nombre de commerces qui vendent encore du tabac en Deux-Sèvres. On en comptait 204 il y a dix ans, soit une perte de près d’un tiers

des commerces en tabac dans le département sur la décennie.

80Le nombre d’agences immobilières « physiques »

en Deux-Sèvres, employant 220 personnes, contre 90 il y a un an. Elles étaient 123 il y a dix ans. De plus en plus d’agents ou de courtiers

exercent désormais sur internet.

LE BOOM DU SERVICED’AIDE À LA PERSONNEOn assiste à un vrai boom du service d’aide à la personne. L’Observatoire économique de la CCI des Deux-Sèvres recense 162 structures privées, hors des associations très présentes dans le secteur d’aide à la personne, proposant toute une panoplie de services : petits travaux de jardinage, de bricolage, hommes toutes mains, garde d’enfants, ménage, livraisons de courses, aide à domicile… Elles emploient 340 salariés. Près de six structures sur dix sont des entreprises individuelles qui n’emploient pas de salarié. Parmi les entreprises du secteur, on trouve des représentants de réseaux nationaux comme Petit-Fils, O2, Maison et services…

DANS LE BOCAGE,UNE EXPÉRIENCEDE E-COMMERCE À SUIVREUne « Market-place » virtuelle à Bressuire ! Ce projet, dans les cartons de la CCI des Deux-Sèvres, devait être lancé en novembre, en test pour trois ans. La plateforme entend fédérer des commerçants indépendants du centre-ville bressuirais dans une même vitrine internet. L’idée : permettre aux « petits commerçants » de répondre à la force de frappe, souvent nationale, des franchises dans ce domaine. C’est aussi une promotion du « consommer local ». Une dizaine de commerçants bressuirais sont déjà tentés par l’aventure qui trouvera sa place sur la plateforme « Ma ville mon shopping », le tout assorti d’une formation d’accompagnement aux commerçants.

1 GROUPE ANETT SAINTE-RADEGONDE Blanchisserie-teinturerie de gros Jean-Paul BILLY - PRÉ 1542 128.000 nc 2 IMMOBILIÈRE ATLANTIC AMÉNAGEMENT NIORT Location de logements Didier RIDORET - PCA 247 89.254 11.412 3 STEF TRANSPORT NIORT 1 LA CRÈCHE LA CRÈCHE Transports routiers de fret interurbains Stéphane BODINIER - DIR 251 56.175 1.397 4 INTER MUTUELLES ASSISTANCE NIORT Activités de soutien aux entreprises Claude SARCIA - PDD nc 47.756 308 DEUX-SÈVRES HABITAT THOUARS Location de logements Fabrice OUVRARD - DIR 180 41.773 6.186 6 DARVA CHAURAY Trait. de données, hébergement et activités connexes Christian GARREZ - PRÉ 145 27.858 1.292 7 POLYCLINIQUE D’INKERMANN NIORT Activités hospitalières Arnaud MARCHAND - DIR 290 22.877 – 283 8 STEF TRANSPORT NIORT 2 LA CRÈCHE LA CRÈCHE Transports routiers de fret interurbains Michel FONS - PRÉ 89 21.786 943 9 SLT LA FORÊT-SUR-SÈVRE Transports routiers de fret de proximité Stéphane LIBNER - PRÉ 170 21.679 709 11 BAUDOUIN ET FILS PRAHECQ Transports routiers de fret interurbains Denis BAUDOUIN - PDD 153 18.491 nc 12 MAIF SOLUTIONS FINANCIÈRES NIORT Activités de centres d’appels Yves PELLICIER - PRÉ 134 17.332 1.840 16 FRANCE BENNE CHAURAY Transports routiers de fret interurbains Dominique BERTHAULD - PCS 7 17.218 288 15 TCMG MELLE Transports routiers de fret interurbains Martine GAILLARD - PRÉ 110 16.200 770 14 ECF CER CENTRE-ATLANTIQUE LA CRÈCHE Enseignement de la conduite Simon COUTEAU - PRÉ 251 15.498 156 13 MEDILAB GROUP NIORT Laboratoires d’analyses médicales Éric BAILLARGEAU - Gérant 124 14.996 1.130 38 ALLIANCE ATLANTIQUE (NOUVEAU GROUPE) PARTHENAY Transports routiers réguliers de voyageurs Pierre POUMAREDE - PRÉ 450 19.900** 620 ITAL’TSM BRESSUIRE Transports routiers de fret interurbains Didier SOURISSEAU - DIR 46 13.537 222 17 EVN BRESSUIRE Transports routiers de fret interurbains Jean-Marc LOISEAU - PRÉ 166 13.486 223 LA VILAINOISE FONTENILLE-ST-M.-D’E. Transports routiers de fret interurbains Jacques ARTOLA - PRÉ 100 12.800 nc 110 GRONDIN AUTOCARS SAINT-VARENT Autres transports routiers de voyageurs Olivier FOUCHE - PRÉ nc 11.701 441 20 TRANSPORTS SAUQUET BRIOUX-SUR-BOUTONNE Transports routiers de fret interurbains Tommy SAUQUET - PRÉ 44 14.974*** 80 CENTRE D’IMAGERIE MÉDICALE NIORT Activité des médecins généralistes Pier-Olivier DUBOE - Gérant 1 11.029 10 21 LES ATELIERS DU BOCAGE LE PIN Aide par le travail Michel VALENÇON - PCS 146 10.638 346 29 CHAMOIS NIORTAIS FOOTBALL CLUB NIORT Enseignement de discip. sportives et d’activ. de loisirs Karim FRADIN - PRÉ 76 10.570 975 22 SOCIÉTÉ NOUVELLE DALLET FRANÇOIS Transports routiers de fret de proximité Pierre-Olivier VEYNAT - Gérant 50 10.031 422 DOVIRIS NIORT Activités des sièges sociaux Katrin GIRARD - PRÉ 43 10.202**** 562 24 MA&S NIORT Activités de soutien aux entreprises Patrice NOIROT-NERIN - PCA 13 8.885 2.629 INDIGO PRODUCTION NIORT Activités de soutien au spectacle vivant Nicolas FERRU - Gérant nc 8.482 – 136 69 VIAFROID TRANSPORTS SAINTE-ÉANNE Transports routiers de fret interurbains Denis BAUDOUIN - PRÉ 36 8.153 nc 30 LANDRY TRANSPORTS THOUARS Transports routiers de fret interurbains Vincent LANDRY - PRÉ 57 7.904 295 25 ALAINE SUD-LOIRE THOUARS Transports routiers de fret interurbains Michel ALAINE - PRÉ 49 7.477 139 28 TRANS INTER GATINAIS PARTHENAY Transports routiers de fret interurbains Michel-Marie LE HENANFF - PRÉ 50 8.555***** – 105 TBR TRANSPORTS ET FRET LA PEYRATTE Transports routiers de fret de proximité Bastien LOISEAU - PRÉ 50 6.713 – 246 31 FILI@VET BRESSUIRE Activités vétérinaires René PLANEL - PDD 18 6.477 322 33 SOCIÉTÉ DES TRANSPORTS VALENÇON AIRVAULT Transports routiers de fret de proximité Bastien LOISEAU - Gérant 56 6.428 60 FRANÇOIS BERNARD ASSURANCES NIORT Activités des agents et courtiers d’assurances François BERNARD - PRÉ 31 5.587 1.315 40 GROUPE Y CONSEIL NIORT Activités comptables Emmanuel BOQUIEN - PRÉ 20 5.568 358 37 SOCIÉTÉ DES BUS HYBRIDES DIJONNAIS MAULÉON Location et location-bail de camions Rémy FOYER - PRÉ nc 5.540 241 LOCA-RECUPER POMPAIRE Récupération de déchets triés Patrice BEAU - Gérant 5 5.461 199 42 TRANSPORTS LEAU THOUARS Transports routiers de fret interurbains Bastien LOISEAU - Gérant 49 5.423 – 138 36 GRAPHIC APPLICATION SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE Activités des agences de publicité Alain et Stéphane DUPUIS - DIR 42 5.107 11 39 SERENA NIORT Autres services personnels Martine BENASICH - PRÉ 28 5.055 – 362 46 BIIG NIORT Conseil en systèmes et logiciels informatiques Emmanuel CADIOU - PRÉ 72 5.010 138 35 MAIF CONNECT NIORT Traitement de données, hébergement et activ. connexes Christian PONSOLLE - PRÉ 54 4.830 – 2.009 48 SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE D’ÉCONOMIE MIXTE NIORT Location de logements Luc DELAGARDE - PCA 7 4.418 327 50 GROUPE Y AUDIT NIORT Activités comptables Emmanuel BOQUIEN - PRÉ 20 4.308 207 58 STOCK A-Z CHAURAY Entreposage et stockage non frigorifique Julien HUGAUD - Gérant 23 4.166 39 STRADA BRESSUIRE Édition de logiciels applicatifs Xavier LEBEAULT - PDG 45 4.125 320 53 BROSSARD ENERDEM BRESSUIRE Services de déménagement Nadine CHAUVET - Gérante 13 4.030 15 TRANSPORTS CLÉRÉ BRION-PRÈS-THOUET Location et location-bail de camions Bastien LOISEAU - Gérant nc 3.984 – 201

123456789101112131415161718192021 2223242526272829303132333435363738394041424344454647484950

*en k€ **ALLIANCE ATLANTIQUE (nouveau groupe). Rang calculé sur 12 mois ; CA et RN publiés sur 17 mois pour HM VOYAGES. *** TRANSPORT SAUQUET. Rang calculé sur 12 mois : CA et RN publiés sur 16 mois. **** DOVIRIS. Rang calculé sur 12 mois ; CA et RN publiés sur 13 mois. ***** TRANS INTER GATINAIS. Rang calculé sur 12 mois ; CA et RN publiés sur 15 mois.

DU 1ER AU 50E


Face à la question de santé publique des méfaits du tabac et de la hausse des prix du tabac, le nombre de commerces concernés s’effondre. Qu’est-il prévu pour accompagner ces commerçants ?

Frédérique Rouvreau, responsable de l’Observatoire économique à la CCI des Deux-Sèvres : « Dans le cadre d’une convention nationale avec la Fédération nationale des buralistes, la CCI des Deux-Sèvres propose aux buralistes des audits, pris en charge par la Fédération, pour les accompagner dans les évolutions de leur métier et les aider à se développer. En parallèle, la Fédération a lancé un plan de diversification des services, c’est très récent et cela redescend dans les départements. La CCI va signer une convention avec la Fédération départementale des buralistes d’ici à la fin de l’année 2019, pour permettre aux commerçants d’estimer des aménagements, des travaux, des investissements dans le cadre de cette aide à la diversification. »


LAQUESTION

LA PHRASE« Les agents immobiliers, salariés ou mandataires, exerçant sans agence physique, sont de plus en plus nombreux et affichent les couleurs d’enseignes nationales : Optim Home, Caprifrance, Safti, etc. »

Frédérique Rouvreau, responsable de l’Observatoire économique à la CCI des Deux-Sèvres.

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SERVICES

DU 51E AU 100E

2018 2017 RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT EFFECTIF CA 2018* RN 2018* 54 AGENTIS NIORT NIORT Activités des agences de travail temporaire Christophe DUCREAU - Gérant 96 3.944 165 ADEQUAT 148 NIORT Activités des agences de travail temporaire – 99 3.785 205 55 AYRAULT FRÈRES LA FORÊT-SUR-SÈVRE Transports routiers de fret interurbains Nicolas TOULEMONDE - PRÉ 27 3.588 137 61 ALTIMA COURTAGE CHAURAY Activités des agents et courtiers d’assurances Florent VILLAIN - PRÉ 20 3.419 – 2.375 62 PORTE OCÉANE NIORT Hôtels et hébergement similaire Ronan KERAVEL - DIR 27 3.181 192 77 SOLNET SERVICES CHAURAY Nettoyage courant des bâtiments Jean-Louis EPPLIN - PRÉ 78 3.114 58 BLEU VOYAGE ÉCHIRÉ Autres transports routiers de voyageurs Xavier RUDEWICZ - Gérant 8 3.113 51 75 GELOT TRANSPORTS LOUZY Transports routiers de fret interurbains Benoît GELOT - Gérant 25 3.083 40 78 ACHEMINEMENT COOPÉRATIF DEUX-SÉVRIEN SAINT-GELAIS Transports routiers de fret de proximité Stéphane SCHMITD - Gérant 19 2.962 22 90 AGENTIS BRESSUIRE BRESSUIRE Activités des agences de travail temporaire Christophe DUCREAU - Gérant 81 2.943 164 CHÂTEAU DE PARSAY BREUIL-SUR-CHIZÉ Activités hospitalières François IMBERT - PRÉ 46 2.942 – 568 67 CHETCUTI MAGNÉ Transports routiers de fret de proximité Agnès NEGRELL - Gérante 10 2.910 108 65 STÉ COOP. OUVRIÈRE D’EXPL. DE CARS CERIZAY Transports routiers réguliers de voyageurs Sébastien GRELLIER - PCA 20 2.908 88 70 GRAPHIC AFFICHAGE SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE Régie publicitaire de médias Stéphane et Alain DUPUY - DIR 5 2.843 169 TRANSPORTS RAFFOUX CHAIL Transports routiers de fret interurbains Thomas RAFFOUX - Gérant 24 2.827 28 FONCIÈRE OPÉRA GAILLON CHAURAY Location de terrains et d’autres biens immobiliers Christian PONSOLLE – PRÉ nc 2.824 1.123 68 FCA RECRUTEMENT NIORT Activités des agences de travail temporaire Franck AMIAUD - Gérant nc 2.778 30 71 BLEU VOYAGE SAINT-MAXIRE Activités des agences de voyage Xavier RUDEWICZ - PRÉ 7 2.734 NC SO SPACE NIORT Activités des sièges sociaux Luc DELAGARDE - PCA 26 2.637 154 76 HOLDING ROUGER CERIZAY Activités des sociétés holding Yvon ROUGER - PCS 19 2.633 723 84 GROUPE Y MANAGEMENT NIORT Activités comptables Emmanuel BOQUIEN - PCA 24 2.580 1.509 80 GROUPE Y ROUMILHAC NIORT Activités comptables Emmanuel BOQUIEN - PRÉ 10 2.532 141 85 THÉBAULT DÉVELOPPEMENT LMANÉ Activités des sociétés holding Benoît THÉBAULT - PRÉ 6 2.497 8.685 83 BODET SERVICES AVAILLES-THOUARSAIS Transports routiers de fret interurbains Patrick BODET - Gérant 28 2.465 29 93 ATES NIORT Ingénierie, études techniques Laurent LABASSE - DIR 10 2.401 303 95 GROUPE Y SERVICES NIORT Activités de soutien aux entreprises Emmanuel BOQUIEN - PRÉ 20 2.312 279 89 EIVE NIORT Services d’aménagement paysager Thierry PICAUD - DIR 41 2.253 120 94 MICHEL CHOUTEAU CHAURAY Activités des sociétés holding Marie BILLAUD - PRÉ 15 2.205 438 107 GACE NIORT Transports routiers de fret de proximité Gérald CANTORNE - Gérant nc 2.172 73 112 ITF CHAURAY Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Nicolas DAUMONT - Gérant 11 2.141 293 102 BGLM LOCATION LA FORÊT-SUR-SÈVRE Location et location-bail de camions Stéphane LIGNER - Gérant nc 2.140 89 88 LP RESTAURATION BESSINES Restauration traditionnelle Patrice VAUTHIER - Gérant 20 2.046 37 97 AUTONOMIE DOUCE HEURE NIORT Accueil ss héberg. adultes handic. ou personnes âgées Rodolphe LELIARD - Gérant nc 1.998 16 153 GROUPE Y NANTES ATLANTIQUE NIORT Activités comptables Emmanuel BOQUIEN - PRÉ nc 1.979 58 96 TREMBLAIS CRÉATEUR BRESSUIRE Services d’aménagement paysager Érick TREMBLAIS - Gérant nc 1.963 32 104 ACE BRESSUIRE Ingénierie, études techniques Willy GUILBAULT - Gérant nc 1.936 136 99 ROMACTIS NIORT Organisation de foires, salons professionnels et congrès Olivier LEVEL - PRÉ 10 1.896 81 100 HOLDING CLISSON PARTICIPATIONS MONCOUTANT Fonds de placement et entités financières similaires Laurent CLISSON - Gérant nc 1.833 1.450 TAS FRONTENAY-ROHAN-ROHAN Transports routiers de fret de proximité Jean-Benoît LINAY - Gérant nc 1.734 18 106 CITYA IMMOBILIER LA POSTE NIORT Agences immobilières Christian NOËL - Gérant 21 1.706 120 AUTREMENT NIORT BEAUVOIR-SUR-NIORT Loc./loc.-bail d’autres biens personnels et domestiques – 13 1.706 122 109 LC LOCATION DE MATÉRIELS BRESSUIRE Location et location-bail de camions Jean-Marc LOISEAU - Gérant nc 1.650 136 86 CONCEPT PLUS LA CRÈCHE Activités des agences de travail temporaire Francis GUY - Gérant 42 1.602 76 RIASTUDIO NIORT Programmation informatique Sébastien MAHÉ - Gérant 0 1.564 – 270 108 C2E HOLDING AIRVAULT Activités des sociétés holding Joël GASNIER - PRÉ 20 1.547 – 498 TRANSDEV NIORT AGGLOMÉRATION NIORT Transports urbains et suburbains de voyageurs Pascal MORGANTI - PRÉ 116 1.497 – 29 73 TITILELE DISTRIBUTION CHAURAY Loc. de terrains et d’autres biens immobiliers S. BRAULT DE BOURNONVILLE - Gérant nc 1.456 22 HANGAR 21 NIORT Restauration traditionnelle Fabrice GIRARD - Gérant nc 1.452 59 127 UNION DES FORMATEURS OPÉRATIONNELS NIORT Formation continue d’adultes Pascal RIVET - Gérant nc 1.424 154 124 PAYSAGES PÉPINIÈRES BONNEAU NIORT Services d’aménagement paysager Fabien BONNEAU - Gérant nc 1.762***** 16

515153545556575859606162636465666768697071 72737475767778798081828384858687888990919293949596979899100

Créer de la richesse avec les valeurs

Avec plus de dix millions et demi de chiffre d’affaires en 2018 et un effectif de 154 sala-riés, les Ateliers du Bocage pèsent dans le paysage économique bressuirais. Elle en fait du chemin, la petite association créée en 1992 dans le nord Deux-Sèvres par Emmaüs, avec pour ambition de réinsérer les exclus par le biais de l’emploi, en s’appuyant sur le cœur de métier de la communauté : le réemploi et le recyclage. Devenue société coopérative d’inté-rêt collectif (Scic) en 2014, l’entreprise, implan-

tée au Pin, n’a cessé d’évoluer sans perdre en route l’accueil, la solidarité et l’égalité.Les Ateliers du Bocage comptent dix travailleurs en situation de handicap parmi l’effectif de pro-duction et 47 salariés en parcours d’insertion, souvent après un chômage de longue durée. Les 154 postes de la coopérative rayonnent sur trois grands pôles d’activités, aux compétences très diverses. Aux branches historiques (palettes en bois, matériel informatique, téléphonie mobile et cartouches d’impression) et locales (entre-

tien des espaces verts), se sont ajoutées la vente de logiciels et la vente sur internet de livres d’occasion, puisés notamment dans les surplus et invendus d’Emmaüs.Avec un chiffre d’affaires en hausse de 30 % en deux ans, un résultat net de plus de 300.000 € en 2017 et 2018 et des secteurs tous rentables, la coopérative démontre qu’une entreprise d’in-sertion peut être performante. « Nous sommes une structure économiquement autonome, rap-pelle le directeur de la coopérative, Antoine Drouet. Les aides externes, qui représentent à peine 5 % de notre chiffre, permettent d’assurer notre mission d’accompagnement socioprofes-sionnel. Pour le reste, on vit du fruit de notre travail. Nous ne sommes pas du tout dans une forme de charité, mais bien dans une forme de (re)construction de parcours, avec une force qui est la nôtre : les plus démunis mettent la main à la pâte pour aider à leur tour des personnes qui ont les mêmes galères. Nous voulons montrer que l’on peut être soucieux de l’humain tout en ayant des objectifs économiques pour l’entreprise et l’intérêt collectif. » n

Nolwenn Pareige

LES ATELIERS DU BOCAGE

La Boujalière, 79140 Le Pin. Tél. 05.49.81.09.72.> Effectif (2018) : 154 salariés, dont 47 en parcours d’insertion et 10 en entreprise adaptée.> CA (2018) : 10,64 M€.> Dirigeants : Antoine Drouet, directeur ; Loïc Durand, Bruno Vautherin et Sarah Maisonneuve, directeurs-adjoints.

L’une des dernières activités créées

par les Ateliers du Bocage il y a deux

ans, la librairie solidaire ADBook

permet la vente en ligne des surplus

ou invendus d’Emmaüs.

(Photo Pierre Faure)

Les Ateliers du Bocage démontrent avec panache que l’insertion sociale et la performance économique ne sont pas incompatibles.

*en k€. ***** PAYSAGES PÉPINIÈRES BONNEAU, Rang calculé sur 12 mois ; CA et RN publiés sur 15 mois.

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SERVICES

Des autocaristes se regroupent

Les voyageurs des Deux-Sèvres ne l’ont certainement pas remarquée. Mais, depuis le 31 août dernier, une nouveauté de taille a fait son apparition dans le paysage du transport départemental. Son nom ? Alliance Atlantique, une entité regroupant sept marques d’autoca-ristes, qui travaillent ensemble depuis 2007 : Autocars Bertrand, Transports Rapides Gâti-nais, Voyages Devault, Casa Autocars, CarAt-lantique, Voyages Baudin et HM Voyages.Alliance Atlantique, dont le siège est situé à

Parthenay (*), comptera environ 500 salariés au 1er janvier 2020 et 470 véhicules (essentiel-lement des cars et une quinzaine de bus). De quoi faire partie « du Top 20 des autocaristes français en terme de chiffre d’affaires (entre 21 et 22 millions d’euros) » et « d’être le plus gros indé-pendant de Nouvelle-Aquitaine », résume Pierre Poumarède, président d’Avenir Atlantique, la holding qui possède Alliance Atlantique.La création de la nouvelle Région, en 2016, n’est d’ailleurs pas étrangère à cette fusion. « Une

PME n’est pas audible au niveau d’une grande région : en se regroupant, on a plus de poids », confirme Pierre Poumarède. Alliance Atlan-tique compte trois activités dans les dépar-tements des Deux-Sèvres, de la Vienne, d’In-dre-et-Loire et d’Ille-et-Vilaine : le transport scolaire (environ 60 % du chiffre d’affaires) et les lignes régulières (20 %) – pour lesquels les clients des autocaristes sont les Régions, les Départements et les Agglomérations –, ainsi que le tourisme (20 %).Des marchés qu’Alliance Atlantique souhaite conserver, tout en répondant à de nouveaux appels d’offres ou en se dirigeant vers d’autres terrains, comme celui des bus urbains. La fusion des autocaristes ouvre également de nouvelles perspectives sur le plan de l’innovation (appli-cations mobiles, marketing…) et de la transition énergétique, « un défi de taille ». n

Sébastien Bussière

(*) Alliance Atlantique a six dépôts de véhicules en Deux-Sèvres : Sauzé-Vaussais, Niort, Champdeniers-Saint-Denis, Parthenay, Bressuire et Thouars.

ALLIANCE ATLANTIQUE11 rue Denis-Papin, zone industrielle Bernard-Palissy, 79200 Parthenay. Tél. 05.49.63.04.31.> Effectif : environ 500 salariés.> CA (2019-2020) : environ 21 M€.> Dirigeant : Pierre Poumarède, président d’Avenir Atlantique.

Pierre Poumarède, président d’Avenir

Atlantique, dont Alliance Atlantique

est une filiale.(Photo NR)

Sept marques d’autocaristes des Deux-Sèvres viennent de fusionner en une seule entité, Alliance Atlantique, la plus importante de Nouvelle-Aquitaine.

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SERVICES

miser sur la force de la proximité

C’est une success-story qui va bientôt fêter ses 20 ans. Mais son fondateur et patron, Jean-Michel Texier, n’est pas homme à vivre dans le passé. Si Convergence, le groupe fondé à Thouars en 2001, s’est autant développée, c’est parce que le fringant sexagénaire et ses équipes ne sont jamais à court d’idées. « Il n’y a que ma carte d’identité qui vieillit, sourit-il. Je suis un hyperactif, j’aime cultiver la fibre locale, être dans la nouveauté, dans l’anticipation… » Dans un secteur où les concurrents se nomment

SFR ou Orange, on ne survit pas sans certaines qualités. Mais Convergence, au contraire de ces mastodontes des télécommunications, travaille uniquement avec les professionnels.« Nous fournissons des solutions de téléphonie et de réseaux informatiques pour des clients aussi variés que Bricorama, Accor, Etam, Loxam, Affle-lou ou encore Grand Optical, explique Jean-Mi-chel Texier, ancien d’Alcatel. Nous sommes en quelque sorte un “ opégrateur ”, c’est-à-dire à la fois intégrateur et opérateur. » La grande force

de Convergence ? Une présence au plus près de ses clients. « La plupart de nos clients sont mul-ti-sites, on a donc implanté des agences un peu partout, ce que nos concurrents n’ont pas. Cette capillarité et cette réactivité font notre force, on peut répondre facilement à toutes les demandes. C’est également important de diversifier sa clien-tèle et de se rapprocher des centrales d’achat. »Le groupe compte 132 points de distribution et environ 1.500 collaborateurs dans toute la France, avec des data centers à Tours, Paris et Lyon, ainsi que des « points de collecte locaux » dans plusieurs grandes villes (Marseille, Bor-deaux, Lille, Toulouse…). Thouarsais depuis 1980, Jean-Michel Texier n’a cependant jamais songé à déménager son activité. « Ici, on n’est pas plus bêtes que les autres ! On est au milieu de plein de belles villes et d’un superbe territoire. Certes, il est difficile de recruter. Mais c’est la même chose partout en France, pas seulement à Thouars ! Et puis, dans une grande ville, on est davantage concurrencé, matraqué… Le socle est moins solide. » n

Frédéric Michel

GROUPE CONVERGENCE17 boulevard Alfred-de-Vigny, 79100 Thouars.Tél. 05.49.66.60.00. [email protected]> Effectif : 1.500 collaborateurs.> CA 2018 : 144 M€ (pour l’ensemble du groupe en France). > Dirigeant : Jean-Michel Texier, P-DG.

Le groupe créé à Thouars en 2001 par Jean-Michel

Texier compte aujourd’hui

plus de 1.500 collaborateurs dans

toute la France, au plus près de ses

clients. (Photo NR)

Le dynamique Thouarsais Jean-Michel Texier ne manque jamais d’idées pour développer le groupe Convergence, qu’il a fondé en 2001.

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SERVICES

Mettre du sérieux dans le jeu

Un jeu pour apprendre à voler de ses propres ailes. C’est l’un des outils que propose Game Partners. Son nom, Free-lance game. Sur la table, Arnaud Barrès, associé cofondateur de la SARL spéciali-sée dans la conception de jeux de société à buts sérieux pour les entreprises et col-lectivités, installe le plateau, agite les dés et détaille les différentes cartes à jouer.Ce serious game est ainsi un outil de for-mation pour comprendre le statut de tra-vailleur indépendant. « Nous avons créé un petit personnage qui explique comment se lancer. L’idée, c’est que, dans leur entre-prise, les salariés ont acquis des atouts, une connaissance de leur métier, des savoir-faire et l’objectif du jeu est de montrer que l’on retient beaucoup mieux les informa-tions quand on est acteur d’une formation, car on ne peut jouer si on n’est pas soi-même impliqué. » Le déroulé de la mission incite à la réflexion avec les autres joueurs : « C’est collectif, coopératif, interactif », insiste Arnaud Barrès. À partir de ses propres compétences, le joueur, en quête de recon-version, étudie au fil des lancers de dés, les opportunités de travail, les propositions commerciales… Pendant qu’une barre d’énergie, qu’il faut maintenir à flot, per-met de gérer ses dépenses.

La boîte, le plateau ou les cartes conçus de A à Z par les associés de Game Partners proposent un kit pédagogique complet. La société développe aussi une gamme de produits personnalisables, créés sur-me-sure en fonction des attentes des clients.La gamme de Game Partners peut par exemple s’adapter aux diverses situa-tions rencontrées en entreprises comme répondre à une crise (une cyber-attaque) ou travailler sur la transition énergétique (l’impact du gaz sur l’environnement). Des demandes auxquelles la société basée à Paris et développant une antenne à Niort a pu répondre. « Nous pouvons aussi pro-poser d’être les décideurs politiques d’un pays en leur donnant des leviers à leur por-tée », précise Arnaud Barrès.Combiner les atouts du jeu et le sérieux du business, telle est la carte qu’abattent les trois associés. Convaincus que leur voca-tion affichée permettra d’emporter la par-tie : « Mettez du jeu dans votre sérieux. » n

Jean-Michel Laurent

GAME PARTNERSSiège social : 51 bis rue de Colombes,92600 Asnières-sur-Seine. [email protected]> CA : 70.000 €.> Dirigeants : Pierre Dudit, Arnaud Barrès, Jean Michel Létang cofondateurs et associés.

Arnaud Barrès présente Freelance Game, un jeu très tendance sur un marché de la formation qui peut être porteur. (Photo NR)

La formation par le jeu, voilà l’une des cartes que joue la société parisienne Game Partners qui souhaite se déployer en province et dans le Niortais.

DU LINGE INNOVANTLe groupe Anett, fondé en 1935, spécialiste de la location et de l’entretien de linges continue d’innover. La société thouarsaise équipe par exemple de plus en plus de vêtements de travail de puces électroniques, mais aussi les linges hôteliers. « Cela remplace les codes barre et permet de traiter plus d’informations, plus rapidement », explique Laurent Martin, directeur du site historique de Sainte-Radegonde, qui compte environ 200 salariés sur un total de 1.500 environ.

MICHAEL JACKSONLa société niortaise Indigo Production a fait revenir en France le show « Forever », sous-titré « le meilleur show du roi de la pop », rien que ça. Un spectacle à la mémoire de Michael Jackson, créé à Madrid en 2010 et qui a connu un grand succès en Europe. Une trentaine de dates jusqu’à février sont programmées dans tout l’Hexagone.

62C’est le nombre de coursiers

à vélo. Un chiffre en fort développement ces toutes dernières années en Deux-Sèvres en 2019. Ils exercent

pour la plupart pour de grands noms de la livraison de repas à

domicile.

3,545Plus de 3 milliards d’euros,

c’est le chiffre d’affaires généré par les services (l’immobilier en tête des progressions) en

Deux-Sèvres, selon la Direction départementale des finances

publiques des Deux-Sèvres, en hausse de 6,5 % de juin 2018 à

juin 2019.

LE TWEET« JfCledel Président de la CCIN leAquitaine : “ Nous avons le devoir d’aller jusqu’au bout de la transformation du réseau #CCI, un réseau efficace au service des #entreprises, des #territoires ”. »CCI Nouvelle Aquitaine. Le 14 novembre 2019.

EN BREF

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BTP

EN BREF

7.446C’est le nombre de salariés de la construction

dans les Deux-Sèvres au premier trimestre 2019, en progression de 2 % sur un an. En juin, on

dénombrait 694 intérimaires, en diminution de 11,1 % sur trois mois.

987C’est le total de logements autorisés, en cumul sur un an à fin août 2019 dans les Deux-Sèvres. Un chiffre en diminution de 8,1 %. La part des logements individuels purs a chuté de 11,1 %

tandis que celui des collectifs a bondi de 67 %. En non résidentiel, le nombre de locaux

autorisés a progressé de 35,1 %.

+ 19,5C’est l’évolution du « béton prêt à l’emploi »

(BPE) sur un trimestre à fin juillet. Sachant que le bâtiment représente 80 % des débouchés

du béton prêt à l’emploi, cet indicateur retrace l’activité immédiate des entreprises. Sur un an, la

production de BPE a évolué de + 19,7 %.

LA QUESTIONComment se comporte le secteur de la construction dans les Deux-Sèvres ?

« On revient à un équilibre normal dans tous les secteurs. En témoigne des carnets de commandes de quatre à six mois, une tendance normale pour des entreprises du bâtiment », observe Lyonel Levrard, président de la FFB 79 (Fédération française du bâtiment des Deux-Sèvres). Si l’économie a retrouvé des couleurs, l’investis-sement reste timide « car les entreprises ont du mal à retrouver confiance. Nous en avons encore un tiers qui a des trésoreries difficiles en raison des prix bas et des coûts des matières premières qui explosent, entre 5 et 7 % de hausse ». Si l’amélioration et l’entretien représentent l’essentiel de l’activité du bâtiment, la construction de logements neufs continue de décrocher (- 8,1 %) : « Chez les primo-accédants, malgré des taux de crédit particulièrement bas, on constate une augmentation importante du coût du foncier qui devient énorme par rapport au coût de l’investissement, souligne le président de la FFB 79. Par ailleurs, la fin du prêt à taux zéro pour les primo-accédants n’est pas un bon signal ». En revanche, la construction de bâtiment non résidentiel connaît une forte progression de + 35 % (dont les locaux industriels + 137 %, commerces + 49 %, bureaux + 39 %). Carnets de commandes remplis et chantiers importants (collège Supervielle à Bressuire, médiathèque, port Boinot et conservatoire à Niort), les dispositifs Cœur de ville (Bressuire, Niort) propres à relancer l’optimisme, si l’horizon est dégagé pour les entreprises du secteur de la construction, l’emploi profite de cette dynamique mais : « Le seul bât qui blesse, c’est le recrutement. Les entreprises n’arrivent pas à faire face lorsqu’elles ont un peu plus de travail, déplore Lyonel Levrard. On n’encourage pas un retour à l’emploi. Il a forcément des personnes qui ont des capacités et des compétences. On tente des actions avec les élus ou Pôle emploi, mais c’est difficile de faire bouger ».

J. R.

LE BLOC COMMUNALDOPE LA CONSTRUCTIONLe niveau des commandes publiques s’est maintenu à la hausse en 2018 dans les Deux-Sèvres. Ces dépenses concernaient d’abord le secteur des travaux publics avec un montant de 124 M€, en hausse de 4,7 % par rapport à 2017. Les prévisions budgétaires pour 2019 s’élevaient à 221 M€, en hausse de 6,6 %. Sur la même période, le montant des travaux réalisés de bâtiment s’est élevé à 94 M€, soit une évolution de 2,8 %. Par département, les disparités territoriales sont importantes dans la région : Vienne + 9,9 %, Haute-Vienne + 14,8 %, Charente - 4,8 %. « Ces dépenses sont principalement portées par le bloc communal, communes et groupements à fiscalité propre », observe la Fédération française du bâtiment 79. Pour 2019, le montant des dépenses prévisionnelles s’établit à 164 M€, en hausse de + 9,7 %.

2 ENT. GÉNÉRALE DENIS CONSTRUCTIONS CERIZAY Construction d’autres bâtiments Philippe GUYON - DIR 127 33.580 – 66 1 CAMIF HABITAT- SAS CH CHAURAY Construction de maisons individuelles Loic VANDROMME - PRÉ 37 33.279 91 4 SAFER NIORT Construction d’autres ouvrages de génie civil Patrice COUTIN - PRÉ 56 23.694 479 54 SOMEBAT SAINT-SYMPHORIEN Maçonnerie générale et gros œuvre Lyonel LEVRARD - Gérant 31 21.594 8 3 EIFFAGE CONS. POITOU-CHARENTES BESSINES Construction d’autres bâtiments Olivier GENIS - PRÉ 67 19.939 1.189 6 MAISONS DU MARAIS NIORT Construction de maisons individuelles Dominique GIBEAUD - PRÉ 30 17.983 846 5 BGN LA CRÈCHE Fabrication de structures métalliques Bernard MOULENE - PRÉ 49 17.353 105 7 SPIE BATIGNOLLES ÉNERGIE - SOPAC POMPAIRE Génie climatique Pascal CHAPOUIL - PRÉ 82 13.158 343 15 EC2I LA CRÈCHE Travaux d’étanchéification Pascal GAGNADOUX - Gérant 39 12.999 891 8 SOCIÉTÉ MORY PARTHENAY Construction de réseaux pour fluides Sébastien DESRE - PDG 99 12.812 446 ETS JUBIEN ÉCHIRÉ Agencement de lieux de vente – 41 12.729 1.269 ASSELIN THOUARS Travaux de menuiserie bois et PVC François ASSELIN - PRÉ 100 12.632 – 804 10 BOISSINOT ÉLEVAGE MAULÉON Installation d’équip. thermiques et de climatisation Patrick et Émilie MORIN - Cogérants 34 9.975 126 11 FOURNIÉ ET CIE SAUZÉ-VAUSSAIS Travaux d’installation électrique dans tous locaux Denis SIBEN - PRÉ 71 8.768 75 13 GROUP. ÉLEC. FORCE TRAVAUX PUBLICS CHÂTILLON-SUR-THOUET Construction de réseaux élec. et de télécom. Thierry MASSONNEAU - PCA 68 8.610 717 12 CLOCHARD DOLOR BRESSUIRE Travaux de peinture et vitrerie Pascal Brochard - PRÉ nc 8.435 332 22 MICHEL BOISSINOT MAULÉON Travaux d’installation électrique dans tous locaux Matthieu BOISSINOT - Gérant 49 8.314 360 CONSTRUCTION MILLET BOIS MAULÉON Travaux de charpente Patrice MILLET - Gérant 50 8.308 – 175 14 DELAIRE - SDEL CHEF-BOUTONNE Construction de réseaux élec. et de télécom. Guillaume TO - PRÉ 52 8.007 437 LEGRAND BATISSEURS CHEF-BOUTONNE Maçonnerie générale et gros œuvre Yves LEGRAND - PRÉ 60 7.817 612 BOUTEILLER NIORT Agencement de lieux de vente Francis ROUX - PCA 37 7.369 253 20 STECO NIORT Travaux d’installation électrique dans tous locaux Dominique ALLARD - PRÉ 37 6.890 551 23 SIGNAUX GIROD OUEST LA CRÈCHE Construction de routes et autoroutes Claude GIROD - Gérant 29 6.296 – 983 26 WESTLINK AIFFRES Télécommunications filaires Dominique MERIEAU - PRÉ 104 5.852 16 21 BONNEAU ET FILS SAINTE-OUENNE Construction de routes et autoroutes Frédéric GATTEPAILLE - PRÉ 44 5.816 nc 25 ÉLEC. GÉNÉRALE FRADIN ET BRETTON BRESSUIRE Travaux d’installation électrique dans tous locaux Patrick JARRAUD - DIR 48 5.351 241 33 SOC. DE TRAVAUX PUBLICS DU MELLOIS MELLE Construction de réseaux pour fluides Mathieu THOREUX - Gérant 35 5.347 314 28 CIGEC CHÂTILLON-SUR-THOUET Climatisation et chauffage Joël GUILLEUX - Gérant 43 5.206 137 34 STÉ COUÉ MICHAUD NIORT Travaux d’installation électrique dans tous locaux David SUTRE - PRÉ 30 4.752** 118 30 COOP. ÉLECTRICITE ET TRAVAUX PUBLICS CERIZAY Construction de réseaux élec. et de télécom. Jean-Paul PERDRIAU - Gérant 41 5.043 80 36 ENTREPRISE BONNET COULONGES-SUR-L’AUTIZE Construction d’ouvrages d’art Tony BONIFACI - PRÉ 23 4.932 321 FRÈRE VILLIERS-EN-PLAINE Travaux de menuiserie bois et PVC Fabrice FRÈRE - DIR 40 4.623 NC 43 SOCIÉTÉ ONILLON SAINT-AUBIN-DE-BAUBIGNE Travaux de charpente David ONILLON - Pré 19 4.031 96 44 TTPI FRONTENAY-ROHAN-ROHAN Terrassement courants et travaux préparatoires Alain BEDON - Gérant 12 3.623 251 48 TÔLERIE INDUSTRIELLE PARTHENAY Découpage, emboutissage Emmanuel HERVÉ - PRÉ 29 3.196 116 40 GARNAULT ENTREPRISE CHAURAY Travaux d’installation d’eau et de gaz en tous locaux Francis GARNAULT - Gérant 25 3.192 nc ONILLON ÉLECTRICITE NUEIL-LES-AUBIERS Travaux d’installation électrique dans tous locaux Luc ONILLON - PRÉ 11 3.185 217 45 MIGEON B SAINT-JEAN-DE-THOUARS Installation d’équip. thermiques et de climatisation Vincent MIGEON - Gérant 20 3.179 100 SO.CO.BAT CHEF-BOUTONNE Travaux de plâtrerie Richard AUGUSTIN - Gérant nc 2.900 – 28 58 QUALY-COM AZAY-SUR-THOUET Agencement de lieux de vente Pierrick GUÉRIN - PRÉ 14 2.883 117 42 ENTREPRISE MAÇONNERIE MARY ET FILS ÉCHIRÉ Maçonnerie générale et gros œuvre Claudina MARY - Gérante 18 2.821 117 52 M. POUGNAND CELLES-SUR-BELLE Travaux de menuiserie bois et PVC Claude GAUTRONNEAU - PRÉ 16 2.812 77 47 CONSTRUCTION MÉTALLIQUE BOUTONNE BRIOUX-SUR-BOUTONNE Travaux de menuiserie métallique et serrurerie Richard JOURDANNEAU - Gérant 28 2.747 36 41 AZAY CHAUFFAGE LA CRÈCHE Installation d’équip. thermiques et de climatisation Laurent PONS - Gérant 22 2.745 125 56 RAMBAULT LOUZY Terrassement courants et travaux préparatoires Pascal RAMBAULT - Gérant 16 2.574 162 55 AMELEC FRANÇOIS Travaux d’installation électrique dans tous locaux Franck BRETINEAU - Gérant 17 2.510 80 59 ATLANTIC DEMOLITION ET TRAVAUX PUBLICS CHAURAY Travaux de démolition Frédéric GILLIER - Gérant 14 2.464 115 63 PELLETIER DESAMIANTAGE ROM Travaux de démolition Cyril PELLETIER - Gérant nc 2.461 18 72 DAUNAY RIMBAULT NIORT Travaux de peinture et vitrerie William LEVENT - Gérant 19 2.398 – 71 53 ÉTABLISSEMENTS PELLETIER ROM Travaux de menuiserie métallique et serrurerie Cyril PELLETIER - PRÉ nc 2.376 – 120

123456789101112131415161718192021 2223242526272829303132333435363738394041424344454647484950

*en k€. ** COUÉ MICHAUD, rang calculé sur 12 mois. CA et RN publiés sur 11 mois.

DU 1ER AU 50E


TRANSITION ÉNERGÉTIQUE :LE CRÉDIT D’IMPÔT POUR8,9 % DES PROPRIÉTAIRES OCCUPANTSEn 2018, très exactement 10.982 propriétaires occupants, soit 8,9 % du total, ont obtenu un crédit d’impôt transition énergétique (CITE). Presqu’autant que dans la Vienne (10.906) et la Haute-Vienne (10.982). Un pourcentage de ménages qui se situe dans la moyenne régionale Nouvelle-Aquitaine (8,3 %) où la progression s’élève à + 13,5 % par rapport à 2017. Le montant total du crédit d’impôt s’est élevé à 192,5 M€, soit 1.376 € en moyenne par foyer pour un montant total de 736,6 M€ de travaux générés. L’isolation thermique a représenté 71 % des travaux réalisés (isolation des parois vitrées, des toitures, planchers…).

43


BTP

BGN, à fond sur le BIM

Bernard Moulène est un visionnaire, passionné par l’amélioration des pro-cess dans son entreprise. Il est entré chez BGN en 2001, l’a rachetée avec un associé en 2006 et a décidé son démé-nagement de la rue du Maréchal-Leclerc à Niort pour l’une des zones Atlansèvre de La Crèche en 2013. C’est ici, sur une emprise de 26.500 m2, dont 6.000 m2 de bâti, que s’épanouit désormais BGN. Jadis simple serrurerie, elle a changé de dimen-sion en ajoutant à son panel les charpentes métalliques, puis la menuiserie aluminium et aujourd’hui l’ensemble des construc-tions métalliques.BGN manipule du lourd, du gros maté-riel. Des barres de 16 m de long entrent régulièrement dans l’atelier gigantesque. L’espace de production est rationalisé, « en ligne » pour éviter toute perte d’es-pace et de temps. L’entreprise est de tous les chantiers qui transforment Niort en ce moment : Port Boinot, la piscine Pré-Le-roy, la médiathèque Pierre-Moinot, le bâtiment d’Inter Mutuelles Assistance avenue de Paris. « Pour chacun de ces chan-tiers, nous utilisons la technologie BIM (le Building Information Modeling). »Devant son écran d’ordinateur, l’entrepre-neur épris de technologie, propose une démonstration saisissante, digne d’un jeu

vidéo dernière génération. L’objectif n’est pas (que) ludique. On entre virtuellement dans un bâtiment terminé – comme si on pénétrait dans une photo – en traversant les murs et les cloisons si besoin, et on peut en scruter les moindres détails : les mesures, les caractéristiques et proprié-tés physiques des matériaux, jusqu’aux références des boulons… Cette technolo-gie numérique permet à chaque corps de métier d’intervenir en parfaite connais-sance de cause, d’anticiper les coûts, de faire des commandes précises, de tout préparer en amont. « Le BIM facilite la coopération entre professionnels. Les plans 3D numériques sont enrichis par les inter-venants, explique Bernard Moulène. Mais encore faut-il qu’ils soient équipés pour cela. Nous avons parfois l’impression d’être trop en avance. Il faudrait que l’utilisation du BIM se généralise plus vite ». n

K. D.

BGNZA du Baussais, 79260 La CrècheTél. 05.49.24.00.13 ; [email protected]> Effectif : 75 salariés.> CA : 17 M€.> Dirigeant : Bernard Moulène, PDG.

Bernard Moulène un entrepreneur en avance sur le BIM. (Photo Karl Duquesnoy)

Les métiers du bâtiment connaissent un boom technologique avec l’avènement de logiciels 3D puissants pour tracer les plans. Le BIM.

1.104.000En France, c’est le nombre de salariés qui travaillent dans le secteur du BTP au 31 mai 2019. La part des ouvriers représente 70 % des emplois. Le second œuvre recrute également plus que le gros œuvre,

745.000 salariés dans le premier domaine d’activités contre 359.000 dans le second.

140C’est, en milliards d’euros, le poids économique du secteur des travaux du bâtiment en France. La part

des travaux de logement est la plus importante (87 milliards d’euros) par rapport à celle des travaux hors logement (53 milliards d’euros). Tous secteurs

confondus, le neuf pèse à lui seul 63 milliards d’euros.

7.950.000En mètres carrés, c’est la surface de constructions

neuves réalisée pour des bâtiments industriels et de stockage en France. Pour comparaison, 3.224.000 m2

de bâtiments commerciaux ont été construits ainsi que 6.237.000 m2 de bâtiments agricoles.

(Source : FFB)

LES CHIFFRES EN FRANCE

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BTP

DU 51E AU 100E

2018 2017 RAISON SOCIALE VILLE ACTIVITÉ DIRIGEANT EFFECTIF CA 2018* RN 2018* 49 ENTREPRISE COUTANT YANNICK MAULÉON Maçonnerie générale et gros œuvre Jérôme COUTANT - Gérant 16 2.356 37 61 HUARD BOCHE BRESSUIRE Travaux d’installation électrique dans tous locaux Pascal Brochard - PRÉ nc 2.329 62 24 CHESSÉ THOUARS Promotion immobilière d’autres bâtiments Pascal CHESSé - PRÉ 13 2.310 222 50 ETS SABOUREAU AZAY-LE-BRÛLÉ Travaux d’installation électrique dans tous locaux Corinne BARD - PRÉ nc 2.290 116 64 CB ELEC SAINT-MAIXENT-L’ÉCOLE Travaux d’installation d’eau et de gaz en tous locaux Patrice MARTIN - Gérant 19 2.200 168 66 LUMELEC LOIRE SAINT-VARENT Travaux d’installation électrique dans tous locaux Benoît JACQUEMIN - Gérant nc 2.142 42 93 JEAN MOREIRA CONSTRUCTION BESSINES Maçonnerie générale et gros œuvre Joao LOPES MOREIRA - Gérant 9 2.064 nc 57 NAUDON PENOT SAINT-GELAIS Travaux de revêtement des sols et des murs Franck MICHELON - PRÉ nc 2.034 32 85 JÉRÔME MARCHET CHEF-BOUTONNE Travaux de menuiserie métallique et serrurerie Jérôme MARCHET - Gérant 11 1.944 nc 88 CG GODRIE BRESSUIRE Travaux d’installation électrique dans tous locaux Hervé GUILLOTEAU - Gérant 17 1.890 42 67 PROFILEO NIORT Travaux de menuiserie bois et PVC Freddy GIRON - Gérant nc 1.866 10 ACRYLCOLOR NIORT Travaux de peinture et vitrerie Samuel BRETAGNE - Dirigeant 14 1.586 – 63 110 BATIPRO-OUEST BESSINES Supports juridiques de programmes Raphael MOREIRA - Gérant nc 1.581 63 73 G. FONTENEAU BRESSUIRE Travaux de revêtement des sols et des murs Éric FONTENEAU - Gérant 14 1.570 45 77 CCM LE BOURDET Travaux de menuiserie bois et PVC Frédéric COQUAREL - Gérant 11 1.565 157 VILA NOVA CONSTRUCTION BESSINES Construction de maisons individuelles Raphaël MOREIRA - Gérant 4 1.562 nc LJC CONSTRUCTION CHAURAY Construction de maisons individuelles Christophe LEFEBVRE - Gérant nc 1.558 118 78 ANDRÉ AUBRY EURL CHAURAY Travaux de menuiserie métallique et serrurerie Olivier GEORGES - Gérant nc 1.532 101 84 FRAFIL CONSTRUCTION CHÂTILLON-SUR-THOUET Maçonnerie générale et gros œuvre Thierry BILLY - Gérant 9 1.471 22 75 SCIDIAM NIORT Maçonnerie générale et gros œuvre David POTIRON - PRÉ 16 1.433 97 81 STÉ EPANNAISE DE TP AGRICOLES ÉPANNES Terrassement courant et travaux préparatoires Jean-Luc MORIN - Gérant nc 1.426 – 129 80 BGN CONSTRUCTION LA CRÈCHE Travaux de charpente Bernard MOULENE - Gérant 22 1.363 9 92 ÉTUDE RÉALISAT MAINTENANCE ÉLEC. LA CRÈCHE Travaux d’installation électrique dans tous locaux Bruno COINTARD - PDG 10 1.356 59 71 AQTIBAT COURLAY Travaux d’installation électrique dans tous locaux Zaneta TOKIC - Gérant 20 1.332 8 83 LA COLLERAYE THOUARS Location de terrains et d’autres biens immobiliers Pascal CHESSÉ - Gérant nc 1.319 76 78 MOBITECH BRESSUIRE Agencement de lieux de vente Pascal Montariol - PRÉ nc 1.275 44 90 ENTREPRISE THUILLAS CHAMPDENIERS-ST-DENIS Maçonnerie générale et gros œuvre Philippe THUILLAS - Gérant 13 1.212 – 18 87 BORDAGE VASLES Terrassement courant et travaux préparatoires Jean-Michel GERMON - Gérant 6 1.162 97 FIDELE PÈRE & FILS PRAHECQ Travaux de plâtrerie Thomas FIDELE - Gérant nc 1.128 28 101 ACCESS LINE FRESSINES Autres travaux spécialisés de construction Ludovic MOUSSET - Gérant nc 1.074 87 EURL GAURIAU JEAN-MICHEL L’ABSIE Travaux de charpente Sébastien MENANTEAU - Gérant nc 1.009 – 17 103 TROUVÉ LA CRÈCHE Travaux de menuiserie bois et PVC Franck MICHELON - Gérant nc 988 26 MIMEAU ET FILS COULONGES-SUR-L’AUTIZE Travaux d’installation électrique dans tous locaux Stéphane MIMEAU - Gérant 10 948 19 ATOUTS TRAVAUX HABITAT LA CRÈCHE Maçonnerie générale et gros œuvre Mickaël MELLOUIN - Gérant 10 947 28 SOC STB SAINT-JEAN-DE-THOUARS Travaux de charpente Jean-Marie LARGES - Gérant nc 939 95 MENUISERIES 2 P LA CRÈCHE Travaux de menuiserie bois et PVC Serge VALADOU - Gérant nc 937 – 23 SCALISSIMO LOUZY Travaux de menuiserie bois et PVC Michel COMBAT - PRÉ 8 907 78 105 GIROUIN MIGEON AZAY-SUR-THOUET Maçonnerie générale et gros œuvre Jean-Yves BAUDET - Gérant 7 867 13 CHAUVET NIORT Travaux d’installation électrique dans tous locaux Laurent CHAUVET - Gérant 7 814 – 14 SOFT COLOR NIORT Travaux de peinture et vitrerie Yoan BOINOT-TURPAULT - Gérant nc 809 41 SARL A2’G NIORT Travaux de couverture par éléments Bruno GEOFFROY - Gérant 5 773 34 108 GIBAULT YANIS ÉCHIRÉ Autres travaux d’installation Yanis GIBAULT - Gérant 4 750 nc PROFILEO ÉNERGIE NIORT Installation d’équip. thermiques et de climatisation Freddy GIRON - Gérant 3 728 5 BLANCHARD PARTHENAY Travaux de peinture et vitrerie François BLANCHARD - Gérant 3 721 30 BSP DEUX-SÉVRIENNE NIORT Travaux de plâtrerie Laurent BOISSELET - Gérant 5 705 4 MENUISERIE BARON CHEY Travaux de menuiserie bois et PVC Gwendoline BARON - Gérante 10 713*** 27 SOLUTIONS CHAUFFAGE BOIS LA CRÈCHE Installation d’équip. thermiques et de climatisation Fabrice BARBE - PRÉ nc 617 7 EPILOG NIORT Autres travaux d’installation Yves LEROUX - Gérant 7 590 61 CHAILLOUX BRESSUIRE Maçonnerie générale et gros œuvre Christophe CHAILLOUX - Gérant 3 563 42 CHAUD FROID CLIMATISATION 79 PRAHECQ Installation d’équip. thermiques et de climatisation Laurent BERENGER - Gérant 3 553 23

515153545556575859606162636465666768697071 72737475767778798081828384858687888990919293949596979899100

Ne pas détruire le corps des salariés

« Le travail c’est la santé… ». Il est des sec-teurs d’activité pour lesquels l’antinomie paraît complète. Celui de la démolition de structures en béton en est un exemple. À moins que… Fon-dée par Rémi Potiron, Scidiam était à l’origine spécialisée dans le métrage des chantiers de maçonnerie. Trente ans plus tard, l’entreprise « est devenue l’unique experte en sciage, carot-tage et déconstruction béton du département », présente David Potiron, qui la préside désor-mais aux côtés de son frère Bertrand, le direc-

teur et de son épouse Catherine, la comptable. Est-ce cette dimension familiale qui inspire la préoccupation particulière de Scidiam pour ses membres ? Même si le métier reste exigeant sur le plan physique, la prise en compte des progrès techniques a soulagé les professionnels des troubles musculosquelettiques notamment.Le premier à en avoir fait les frais, c’est le mar-teau-piqueur, has been et traumatisant. « Il a été remplacé par la scie à diamant, avec laquelle il n’y a pas de chocs, explique David Potiron

qui ajoute : Depuis dix ans, le matériel est élec-trique, fini la pollution des moteurs à l’intérieur des bâtiments ». Le sciage du béton armé peut se faire avec adjonction d’eau pour limiter la pous-sière. Les dirigeants se tiennent informés pour en faire profiter leurs équipes : « Nous avons découvert le diable électrique pour descendre des charges lourdes dans un escalier, les chariots avec mât qui soulagent de la station des bras en l’air pour certains travaux, l’une des plus pénibles qui soit ». Avec le temps, le matériel s’est considé-rablement allégé : de 100 kg de moyenne, on est passé à 20 kg avec les valises électriques. La dernière trouvaille en date est un gilet avec sangles intégrées pour maintenir le dos.Chez Scidiam les progrès techniques s’accom-pagnent d’une information sur les bonnes pra-tiques qui conservent. « En 2016, nous avons fait éditer un livret remis à chaque salarié, précise Catherine Potiron. On y trouve des conseils sur les positions à adopter, les bonnes pratiques : échauffement, étirement, boire de l’eau qui peut éviter les lésions musculaires. » La société pour-rait même prochainement faire appel aux ser-vices d’une masseuse. n

K. D.

SCIDIAM9 rue Jean-Baptiste-Berlier, 79000 Niort.Tél. 05.49.33.30.38.> Effectif : 15 salariés (+ 2 ou 3 intérimaires).> CA : 1,4 M€.> Dirigeant : David Potiron, P-DG.

Les progrès techniques rendent

le travail de démolition

moins pénible. (Photo Romuald

Goudeau)

La société familiale Scidiam est très attentive à la préservation de ses équipes. Pour démolir les bâtiments, mais pas le corps des employés.

*** MENUISERIE BARON, rang calculé sur 12 mois, CA et RN publiés sur 13 mois.

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AGRO

ALIM

ENTA

IRE

EN BREF

746.104En euros, c’est le montant de l’aide européenne en faveur d’Oleosyn Bio à Thouars, qui a investi dans un nouveau procédé pour augmenter sa

production de tourteaux et huiles bio.

150.440C’est l’effectif caprin dans les Deux-Sèvres.

Département qui détient à lui seul la moitié du cheptel régional et reste numéro un en France

dans le secteur.

153.101C’est le tonnage d’animaux abattus dans les Deux-Sèvres, hors volailles, selon la direction

régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt.

LA CONVIETTE DOUBLE LA MISELe groupe Eurial a investi cette année dans une seconde ligne de fabrication afin de doubler la capacité de production des Conviettes, produit phare de la laiterie de la Viette à Vouhé. La Conviette, conditionné en portions sous forme de papillote, connaît un fort succès sur son créneau plutôt gourmet dans les restaurants gastronomiques, la restauration d’entreprise haut de gamme et chez les traiteurs qui travaillent sur des événements de prestige. Lancé à l’échelle industrielle en 1990, le bâtonnet de beurre a même fini sur la table de l’Élysée.Le produit bénéficie de l’appellation d’origine contrôlée Charentes-Poitou. La laiterie de la Viette a rejoint le groupe Eurial en 2011. Au total, Eurial, qui transforme plus d’un milliard de litres de lait par an, dispose de quatorze sites de production. Dans les Deux-Sèvres, le groupe est également présent à La Chapelle-Thireuil, à Saint-Martin-de-Saint-Maixent avec la marque Soignon, et à La Crèche via une plateforme d’expédition.

CAPR’INOV : DES FEMMES À L’AFFICHEUn signal fort : pour l’affiche du 8e Salon Capr’inov, qui se déroulera les 25 et 26 novembre 2020 au parc des expositions de Niort, les organisateurs ont choisi deux jeunes femmes. Une façon de mettre l’accent sur le renouvellement des générations. Et de combattre les idées reçues sur le rôle des femmes et des jeunes dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Pour faire passer le message, Capr’inov a choisi deux professionnelles bien réelles, plutôt que des comédiennes sélectionnées sur casting. Marine Vaillant est installée près de Mauléon et Marine Graveleau sera elle aussi bientôt à la tête de son élevage de chèvres.Capr’inov, programmé tous les deux ans, a atteint l’an dernier les 7.000 visiteurs, dont 15 % venus de 25 pays différents. Le salon avec ses 200 exposants est devenu la vitrine du savoir-faire de la filière caprine et de sa capacité d’innovation, à l’échelle de toute la France mais aussi internationale.

LE TWEET« Pour répondre à ses ambitions de développement international, Terra Lacta lance son premier catalogue produits en anglais. »Groupe Terra Lacta, propriétaire, entre autres, de la fromagerie Poitou Chèvre à Bougon.

La filière caprine a participé en cette fin d’année à une opération pour promouvoir la viande de chevreau. Quels sont les enjeux économiques ?

« La majorité de la viande de chevreau, dont les Deux-Sèvres sont le premier producteur en France, est exportée en Italie, au Portugal et en Suisse, mais nous perdons des parts de marché face à la concurrence grecque. Notre objectif, c’est que le chevreau redevienne en France une viande de consommation traditionnelle. Si on lui redonne ses lettres de noblesse, cela peut apporter de la valeur ajoutée à l’éleveur pour qu’il puisse recruter et développer ce secteur », explique Odile Dupont, éleveuse à Mauzé-Thouarsais et membre de la Fédération régionale caprine Nouvelle-Aquitaine et Vendée.En France, 47 % de la viande de chevreau est commercialisée sur seulement deux mois, en mars-avril, et le quart restant sur la fin d’an-née. Élargir ses débouchés, notamment grâce aux circuits courts, est d’autant plus vital que les deux tiers des chevreaux abattus le sont en Poitou-Charentes et que l’un des trois leaders nationaux du secteur, Loeul-Piriot, est implanté dans le Thouarsais.

Recueillis par Yves Revert

LAQUESTION

1 ÉTABLISSEMENT BELLANNÉ LOUZY Aliments pour animaux de ferme Paul Rondeau - PRÉ 166 130.957 1.094 SOC. FROMAGERE DE RIBLAIRE SAINT-VARENT Fabrication de fromage Ronan LE DEVEHAT - DIR 277 110.370 nc 2 ALICOOP PAMPROUX Fabrication d’aliments pour animaux de ferme Philippe ROGEON - PRÉ 128 101.232 442 7 COOP. LAITIÈRE DE LA SÈVRE CELLES-SUR-BELLE Fabrication de fromage et de beurre Michel PAPOT - DG 162 37.738 37 6 SOVILEG THOUARS Transform. et conserv. de la viande de boucherie Rodolphe LEPOUREAU - PDG 67 35.857 285 9 GALLIANCE NUEIL NUEIL-LES-AUBIERS Transform. et conserv. de la viande de volaille Hervé KERAUTRET - PRÉ 299 30.146 1.500 10 BELLOT MINOTERIE ST-MARTIN-DE-ST-MAIXENT Meunerie Louis-Marie BELLOT - PRÉ 81 28.900 127 11 BOYÉ ACCOUVAGE LA BOISSIÈRE-EN-GÂTINE Élevage de volailles Gérard RONDEL - DG 120 28.420 nc 12 SYNERIAL PAS-DE-JEU Fabrication d’aliments pour animaux de ferme Philippe ROGEON - PRÉ nc 21.781 4 13 LAITERIE COOP. BEURRERIE PAMPLIE Fabrication de beurre Jean-Pierre GERMAIN - PRÉ 21 20.210 56 14 ERCA BIO SAINTE-ÉANNE Transform. et conserv. de la viande de boucherie Didier MOULIN - PRÉ 3 15.538 15 15 SOC. DES VIANDES ÉLEVEURS PARTHENAY CHÂTILLON-SUR-THOUET Transform. et conserv. de la viande de boucherie Yohann RICHARD - DG 39 13.025 -30 17 LABORATOIRES COPMED CHAURAY Aliments homogénéisés et diététiques Nicolas CAPPELAERE - PRÉ 45 12.063 1.224 16 BATY-VIANDES NIORT Transform. et conserv. de la viande de boucherie Frédéric LOUVEAU - PRÉ 34 11.979 187 23 BILLAUD GRAINS THOUARS Aliments pour animaux de compagnie Stéphane LE TELLIER - PRÉ 20 10.012 964 18 LES JARDINS DE L’ORBRIE BRESSUIRE Préparation de jus de fruits et légumes Alain PÉRIDY - PRÉ nc 7.207 303 19 LAURIAL SAINTE-ÉANNE Transform. et conserv. de la viande de boucherie Emmanuel COMMAULT - PCA nc 4.399 78 21 SELAC MISSÉ Élevage d’autres animaux Denis BOURASSEAU - PRÉ 28 4.197 450 22 LES VERGERS DES VIEILLES TOUCHES SECONDIGNY Culture de fruits à pépins et à noyau Yohann LETHOUEIL - Gérant 48 3.419 242 24 SOC. D’ABATTAGE DE LA BRESSANDIÈRE CHÂTILLON-SUR-THOUET Transform. et conserv. de la viande de boucherie Salvatore TOMARCHIO - PRÉ 19 2.744 nc SOPAGLACE MAUZÉ-SUR-LE-MIGNON Glaces et sorbets Jean-François DUPORT - Gérant 16 2.135 nc TRANSFORMATION POITEVINE DE PAILLE DOUX Aliments pour animaux de ferme Julien DESCHAMPS - PRÉ nc 1.942 6 29 ADAX CHÂTILLON-SUR-THOUET Aliments pour animaux de compagnie Juan ONDIVIELA CARITEU - PRÉ 2 1.771 286 31 ÉTABLISSEMENTS BAUDIN ET ALLARD SAINT-VARENT Meunerie Dominique ALLARD - PDG 7 1.470 3 LA REVALIÈRE LE TALLUD Fabrication de fromage Dominique BELEGOU - Gérant 3 989 34 LIANA NIORT Boulangerie et boulangerie-pâtisserie Patrick BREMOND - Gérant 6 788 25 CMPP MELLE Boulangerie et boulangerie-pâtisserie Patrice ARTAUD - Gérant 10 561 13 AUX PAINS FANTAISIES NIORT Boulangerie et boulangerie-pâtisserie Nathalie BRANGIER - Gérant 6 470 5 LG VIANDE NUEIL-LES-AUBIERS Transform. et conserv. de la viande de boucherie Ludovic GUERY - PRÉ 3 201 11 ARDOUIN CELLES-SUR-BELLE Boulangerie et boulangerie-pâtisserie Eva ARDOUIN - Gérante nc 180 20

123456789101112131415161718192021 222324252627282930

*en k€

DU 1ER AU 30E


LA PHRASE« Notre premier concurrent, c’est la non-consommation de beurre. C’est : “ Ne consommez pas de beurre, c’est mauvais pour la santé.” Ce qui est faux ! »

Joseph Giraud, directeur du syndicat des laiteries de Charentes et du Poitou, à l’occasion du 40e anniversaire

de l’AOP beurre Charentes-Poitou.

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AGROALIMENTAIRE

Les vignes ont repris vie à thouars

Elles avaient été arrachées en 1962, à la suite d’une attaque de phylloxéra, elles sont réapparues en 2016, par l’abnégation du couple Kohler. Les vignes ont réinvesti les coteaux du Domaine de Fleury, sur le territoire communal de Thouars après cinquante-quatre ans d’absence. L’histoire d’un renouveau, en somme, pour les plantes comme pour la viti-cultrice.Carole Kohler a décidé, par lassitude, de quit-ter son emploi d’ingénieur agronome et de se

lancer dans un nouveau projet : le vin. Elle a alors passé ses diplômes au Centre de forma-tion professionnelle et de promotion agricoles de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), fait des stages en Saumurois, et décidé de planter 60 ares de ses premières vignes en 2016 sur les terres jouxtant le château de Fleury – propriété de la famille de son mari, Brice, depuis cinq générations. Avant d’inaugurer de nouvelles parcelles les années suivantes. « Tout est bio ici. Je soigne les vignes à l’homéopathie », précise

cette adepte de la biodynamie.Pour l’aider à se lancer et à se développer, la viticultrice n’a pas hésité à solliciter la géné-rosité des gens en utilisant les plateformes de financement participatif, ce qui lui a donné un coup de main et permis de concrétiser ce projet, pour lequel les deux dernières années ont été particulièrement riches.« En 2018, je faisais mes premières vendanges, en même temps que les vignes. Cette année, nous avons fait notre premier vin. C’est un moment magique », avoue volontiers Carole Kohler. La cuvée découlant de ce cabernet franc (vin rouge) s’appelle « jardin », ce qui a un vrai sens pour la vigneronne : « C’est un hommage aux différents jardins du domaine, mais aussi parce qu’au début, j’ai cultivé les vignes à la main, ce qui rendait le travail très artisanal, comme un jar-dinier », aime-t-elle préciser. Seules un millier de bouteilles, issues de cinquante ares cultivés, ont été proposées à la vente, à des restaurants et des cavistes.L’histoire ne va en tous les cas pas se limiter à cela. Carole Kohler a également planté du che-nin et compte ainsi étoffer sa gamme en ajoutant à son vin rouge du vin blanc. Tout en continuant à parfaire celui qui poursuit son affinage. n

Janlou Chaput-Morin

LE DOMAINE DE FLEURY48 route de Fleury, 79100 Thouars. Tél. 06.74.63.58.96. [email protected]> Dirigeants : Carole et Brice Kohler, gérants.

Carole Kohler, accompagnée par

son mari Brice, ont lancé ensemble leur

première cuvée : un cabernet franc intitulé « jardin ».

(Photo NR)

Ancienne ingénieur agronome, Carole Kohler s’est lancée, en 2016, dans la production de vin dans Thouars même. Son premier cru, « jardin », vient de sortir.

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AGROALIMENTAIRE

Novag continue de semer

Depuis sa création à Celles-sur-Belle il y a près de neuf ans, Novag a fait bien du che-min. Avant son déménagement et son agrandis-sement en 2018, l’entreprise de conception de semoir en polycultures ambitionnait de passer de 1,5 M€ de chiffre d’affaires à 6 M€ à l’horizon 2021. Avec 2 M€ aujourd’hui, elle est en passe d’y arriver, doucement, mais sûrement. « Notre installation dans ces locaux de 2.000 m2 nous a permis de commencer à augmenter la production. Nous sommes passés d’une machine réalisée par

mois en saison à une machine livrée par mois sur l’année, avec toujours une ou deux réalisations en cours », explique le dirigeant Lotfi Frikha en montrant trois machines en cours de montage, dont une prête à partir en Russie. La clientèle étrangère représente aujourd’hui 85 % de son chiffre d’affaires. Après le Canada, l’Allemagne ou la Suisse, l’Australie, la République tchèque et la Slovaquie sont venues s’ajouter à la liste de la dizaine de pays étrangers acheteurs. « Avec le changement climatique, les agricul-

teurs étrangers recherchent des solutions pour préserver le biotope des sols et l’eau de surface », explique Lotfi Frikha. Les semoirs de Novag permettent de semer directement tous types de graines sur des terres précédemment en culture, sans avoir besoin de passer par les étapes habituelles de préparation des sols, du labourage au nivellement, qui appauvrit les sols. « La clientèle étrangère vient également chercher le côté haute précision de nos produits, puisqu’on peut programmer l’écart entre chaque graine déposée, ainsi que la quantité d’engrais », poursuit le dirigeant. Une précision qui permet de faire des économies de produits, de temps et de main-d’œuvre, sur des exploitations qui font en moyenne 300.000 ha alors que la moyenne française est de 76.000 ha par exploitation. Le suivi clientèle a permis à l’entreprise d’étoffer son catalogue avec des outils complémentaires en option, adaptés à différentes natures de sols ou de climats. Prochain objectif pour Novag : sortir deux machines par mois. 2020 devrait également voir le lancement d’un semoir d’1,5 m spécial pour les rangs de vigne. L’entreprise compte également embaucher à tous les niveaux de réalisation, du bureau d’étude au montage, en passant par la recherche et le développement. n

A.-L. D.

NOVAGZA de la Croix-Ganne, 79370 Fressines. Tél. 05.49.24.65.43. > Effectif : 10 salariés, dont un en Allemagne. > CA : 2 M€.> Dirigeants : Lotfi Frikha, président et Ramzi Frikha, chef d’exportation.

Depuis 2017, Novag a pu passer ses

huit postes à temps plein et embaucher

deux autres salariés.

(Photo, Anne-Lise Durif)

Après une levée de fonds de 3 M€ en 2017, Novag s’est installé à Fressines dans des locaux de 2.000 m2 pour répondre à la demande à l’export.

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AGROALIMENTAIRE

Un virage bio bien maîtrisé

L’histoire des Jardins de l’Orbrie et du bio, c’est d’abord l’histoire d’un approvision-nement local et régional depuis de nom-breuses années. « Il n’y avait pas beaucoup de produits bio à une certaine époque », se souvient Alain Péridy, le P-DG.Depuis cinq ans, la gamme de produits bio est en fort développement malgré un équilibre défi-citaire, notamment dans l’approvisionnement.

« Aujourd’hui, la gamme bio représente 20 % de notre production globale annuelle, mais je sais que cela va devenir petit à petit la norme », pré-dit Alain Péridy. « Parce que l’on revient à des valeurs qualitatives de santé ; désormais, c’est le consommateur qui est force de proposition alors qu’avant, c’étaient plutôt l’industriel et le producteur. On oppose souvent le bio et le local, mais selon moi cela va ensemble. On se dirige vers

un bio plus équitable. Cela va bien plus loin que l’acte d’achat », analyse Alain Péridy.Aujourd’hui, son entreprise est dans une démarche sociale et environnementale avec des contenants recyclables voire biodégradables. « Nos déchets, comme la “ drêche ” de pomme, partent soit en méthanisation, soit dans un pro-cessus de déshydratation (pulpes, fibres, etc.) pour être réintroduits dans l’alimentation car la pomme est riche en pectine », explique le gérant.Au total, 10 % de l’approvisionnement en pro-duits bio vient du département des Deux-Sèvres. Ancien producteur de fruits, Alain Péridy est bien placé pour voir l’évolution de l’arboricul-ture. « Je vois des vergers importants entamer une conversion vers le bio, note-t-il. Aujourd’hui, chaque marque de la grande et moyenne distri-bution dispose de son propre rayon bio. C’est une chance, poursuit-il.« Notre objectif, à terme, est de supprimer notre gamme conventionnelle pour proposer 100 % de bio. Je dirai que l’on est sur une démarche de bio augmenté. La pomme est française et le contenant est en cohérence avec le contenu », conclut le patron des Jardins de l’Orbrie. n

Bruno Bouchet

LES JARDINS DE L’ORBRIE7 rue de l’Aliette, zone d’activités Alphaparc, 79300 Bressuire. Tél. 05.49.82.14.00. et www.jdlo.eu> Effectif : 136 salariés.> CA (2018) : 7,2 M€.> Dirigeant : Alain Péridy, P-DG.

Alain Péridy est à la tête de

la florissante entreprise des

Jardins de l’Orbrie, à Bressuire.

(Photo, JDLO)

Certifiée AB depuis 2007, l’entreprise fabrique des jus de fruits naturels et possède sa propre marque bio, Cœur de Pom’.

2019

LES JARDINS DE L’ORBRIE

COUP DE POUCE

UN DÉPARTEMENT AU TOPSelon les données du département publiées via le site Cap Métiers Nouvelle-Aquitaine, le département des Deux-Sèvres représente « le second cheptel bovin régional et porcin, le premier département pour le cheptel caprin, et un important cheptel ovin également. C’est le premier département régional producteur de lait. L’industrie s’illustre par la présence d’industries agroalimentaires sur le territoire (22 % des effectifs industriels). La moitié des salariés de l’abattage et de la transformation de viande de volaille sont basés sur le département (plus globalement 23 % des effectifs de la filière viande régionale et 20 % dans la fabrication de fromages). »

AGRIKOLISAgriculteur à Saint-Cyr-la-Lande, Freddy Blay est le premier exploitant des Deux-Sèvres à mettre sa ferme à disposition pour faire du colis-relais. Cultivateur de blé, tournesol et colza sur quelque 120 ha à Saint-Cyr-la-Lande, au nord de Thouars, cet agriculteur s’est en effet lancé dans une diversification plutôt originale : depuis juin, sa ferme fait office de colis-relais pour les livraisons volumineuses ou pesant plus de 30 kg expédiés par l’un des géants de la vente en ligne, Cdiscount. Chaque semaine, il décharge donc appareils électroménagers, meubles en kit et de salon, outillage de jardin… qu’il entrepose aussitôt dans un bâtiment spécialement libéré. Ce service est porté par la start-up Agrikolis basée à Tourcoing.

DANS L’ACTU

LA PHRASE« Si on compte deux cent cinquante arbres à l’hectare, ça fait… (il sort sa calculette)… 87.500 arbres ! Mais il doit y en avoir bien plus : Parce que tous les trufficulteurs des Deux-Sèvres ne sont pas adhérents… »

Christian Soullard, président de l’Association des trufficulteurs des Deux-Sèvres.

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NOUVELLES TENDANCES

boostée par la French Assurtech

Comment adviennent les idées d’en-treprise ? Testamento est née d’une angoisse. « Nous sommes partis faire un trek à l’étranger avec ma femme, présente Virgile Delporte, le fondateur. Puis, nous nous sommes soudain demandé : “ et s’il nous arrivait quelque chose ? ” Qu’avons-nous prévu pour nos enfants restés en France ? » Le germe de la plateforme d’an-ticipation successorale Testamento.fr était planté, nous étions en 2013.Un an plus tard, Virgile et ses deux cocréa-teurs se rapprochent du Réseau entre-prendre du Val-de-Marne pour affiner le projet et son business model. Testamen-to permet d’effectuer l’inventaire de ses biens, en ligne, dans l’optique de sa succes-sion. « L’idée est de limiter les actifs oubliés que personne ne réclame après un décès. Chaque année, des milliards d’euros restent ainsi en déshérence sur les comptes des banques et des assurances ». Les questions soulevées sont parfois complexes, très juridiques. « Notre idée est de démocratiser l’information. » D’où le Kit info succession, accessible dès la page d’accueil.C’est en 2016 que les entrepreneurs ont rejoint l’accélérateur niortais de la French Assurtech. « Nous voulions travailler avec des assureurs pour distribuer notre offre. Cette collaboration entre plusieurs com-

pagnies nous a paru incroyable. » En effet, l’association rassemble la Maaf, la Maif, la Macif, les Mutuelles de Poitiers, les Belges de P&V, Groupama, la Smacl plus Inter Mutuelles Assistance, le Medef 79 et la Communauté d’agglomération du Niortais. « Nous avons suivi des ateliers avec assiduité. Nous avons travaillé pen-dant neuf mois autour des notions de mar-keting, de ressources humaines, réalisé une étude de marché auprès de 15.000 clients, financée par Covéa et même coconstruit une nouvelle offre avec l’un des acteurs ».La plateforme, qui a reçu une dizaine de prix, est déjà bien installée avec 150.000 visiteurs uniques par mois sur son site. « Des gens qui viennent parfois par prise de conscience soudaine ou une volonté d’anticiper plus posée ; beaucoup sont pac-sés. » Sur un secteur, « où la concurrence est plutôt internationale », Virgile Delporte s’attend à être suivi, voire imité. n

K. D.

TESTAMENTO.FRSociété installée dans l’espace de coworking de Malakoff-Mederic Humanis, Paris 13e. > Effectif : 21 collaborateurs.> CA : nc (levée de fonds de 3 M€ auprès d’ID invest).> Dirigeant : Virgile Delporte, directeur général.

Virgile Delporte vient régulièrement à Niort Tech, place de la Brèche, siège de la French Assurtech.(Photo © Testamento)

La French Assurtech, l’accélérateur de start-up créé à Niort, a déjà accompagné plus d’une dizaine de projets, dont la société Testamento.

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NOUVELLES TENDANCES

Soigner son ambiance au travail

Du costard cravate au ciré

Les 140 salariés de Wesco, à Cerizay, travaillent dans du velours au siège de leur entreprise de conception et fourni-ture à Cerizay. Couleurs, matières et espaces lorgnent vers l’esprit start-up avec une tonalité cosy. « C’est un choix assumé du P-DG Bertrand Vigneron », confirme Mélanie Auriol, chargée de communication. « Il est allé en voyage dans la Silicon Valley et s’en est inspiré. L’idée est de rendre l’entreprise attractive pour des collabora-teurs citadins dont le profil nous intéresse. Mais la

surprise est aussi positive pour nos fournisseurs ou prestataires. »Rien d’étonnant donc à voir des salariés se retrouver autour du bar à jus, du baby-foot, dans les fauteuils du coin bibliothèque ou dans le patio. Parfois, c’est pour une séance de travail, mais souvent aussi pour une simple pause ou pour assister à un match de la Coupe du monde de rugby. Partout, la moquette, le mobilier et les couleurs dispensent une ambiance feutrée.Si ces nouveaux aménagements ont été livrés

lors de l’agrandissement du siège en 2017, la démarche remonte à la création de West col-lectivités en 1975 (devenue Wesco en 1988) par Jacques et Danièle Vigneron pour fournir du matériel de sieste pour enfants aux collec-tivités. Les 240 salariés du groupe exportent désormais 15.000 références (dont la moitié est conçue en interne) dans 60 pays (dont l’Amé-rique et l’Asie) mais ont conservé l’esprit des fondateurs.« C’est dans l’esprit de la marque Wesco qui a toujours voulu l’épanouissement des enfants. Le plaisir de travailler ensemble est une des valeurs de Wesco. Les salariés ont été consultés dès l’avant-projet », raconte Mélanie Auriol. « De cette consultation est ressortie une demande de confort et de lumière naturelle, d’espaces de détente, de lieux de vie comme le restaurant. Nos équipes de design ont participé à la conception intérieure et à la décoration. »La démarche va encore plus loin puisqu’une conciergerie leur permet de se faire livrer leurs colis personnels, du pain, des produits locaux, de faire entretenir leur voiture ou de profi-ter de services de pressing, de cordonnerie… « Ils lancent aussi des animations comme un troc plantes ou des tournois de baby-foot. Finalement, cela permet à différents départements de se croi-ser et une philosophie commune se dégage. » n

Dominique Guinefoleau

WESCO> Route de Cholet, 79140 Cerizay.Tél. 0800.31.12.97, www.wesco.fr> Effectif : 240 salariés> CA : nc> Dirigeant : Bertrand Vigneron, P-DG.

Tous dans le même bateau ! Vrai que la métaphore maritime colle bien au monde de l’entreprise. Parce qu’une expérience de confinement à bord d’un bateau – croisière pépère exceptée ! – a la vertu de révéler les per-sonnalités, True Sailor propose d’embarquer les entreprises. Le Niortais Thomas Boinot, 34 ans, fondateur de la start-up en 2014, vient de créer cet outil de formation nouvelle généra-tion. Immergé à bord d’un cockpit équipé d’une authentique barre à roues et autres winches (1),

l’équipage composé de dirigeants ou mana-gers (jusqu’à douze personnes), navigue en conditions réelles à l’aide d’un simulateur avec ambiance sonore et visuelle. Dans un espace voisin, le carré, confort et convivialité – tan-dis que le radeau de survie est rangé dans le troisième compartiment. Innovant, ce centre mobile de coaching d’entreprise prend éga-lement la route à bord d’un semi-remorque entièrement transformé par le carrossier cellois CIM.

Le maître mot à bord ? « La cohésion d’équipe, synthétise Thomas Boinot, tout en sortant de son environnement et de sa routine. Chaque personne a aussi un rôle à jouer, l’objectif est de proposer des situations dans lesquelles les managers inte-ragissent. C’est un révélateur du quotidien. »Thomas Boinot sait de quoi il parle, il a autant bourlingué dans ces deux univers. Ingénieur titulaire d’un MBA décroché à New York, il collabore comme conseiller auprès de plusieurs multinationales (Valéo, GDF-Suez, Air France-KLM) tout en devenant moniteur fédéral de voile aux Glénans en Bretagne, avant de lancer sa propre start-up. Il réalise la synthèse de ses deux expériences.Proposant initialement l’apprentissage du nautisme, via l’édition numérique de fiches pratiques, True Sailor s’est progressivement diversifiée notamment vers la formation et le coaching, projet qui a séduit de nombreuses entreprises, de la TPE au grand groupe. La société conserve désormais cet unique cap, délaissant ses activités avec les particuliers, afin de développer sa méthodologie originale qui rapproche « le costard cravate et le ciré voile ». n

J. R.

(1) Équipement placé sur le pont d’un voilier qui permet de contrôler la voilure.

TRUE SAILOR87 quai de Queyries, 33100 Bordeaux. Tél.06.45.61.07.76 ; [email protected]> Thomas Boinot, fondateur et directeur niortais.

Les locaux de Wesco traduisent

la philosophie des fondateurs et des

240 salariés actuels du groupe. On y

travaille, mais le cadre n’engendre

pas le stress. (Photo © Wesco)

Ingénieur et marin accompli, Thomas Boinot met à profit ce double parcours

à bord de son centre mobile de coaching, unique

en son genre.(Photo NR)

La qualité de vie au travail, ce n’est pas une démarche chez Wesco à Cerizay, c’est une véritable philosophie qui transpire même des espaces de travail.

True Sailor, créée par le Niortais Thomas Boinot, a développé un centre mobile de coaching d’entreprise par la voile. À bord d’un semi-remorque.

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EXPO

RT4,8

En pourcentage, c’est la part des Deux-Sèvres (soit 1.090 M€) dans le total des exportations

à partir de la région Nouvelle-Aquitaine. Faible, mais en hausse sensible de + 6,9 %. Loin devant la Gironde qui représente 30 % des exportations.

106En millions d’euros, c’est le volume des

exportations des Deux-Sèvres vers le Royaume-Uni en 2018, en progression de 7 %. Les premiers produits exportés sont les équipements pour les

automobiles, les produits laitiers et glaces. Le Royaume-Uni représente 8 % des exportations

des Deux-Sèvres, derrière l’Italie (14,3 %), l’Espagne (15,3 %) et l’Allemagne (16,4 %).

600En millions d’euros, c’est l’excédent des

exportations sur les importations en Nouvelle- Aquitaine, en 2018, alors que la France est

globalement en déficit chronique. Mais le volume de l’import a fortement augmenté.

(Sources : CCI Nouvelle-Aquitaine)

CGR ouvre une salle à Los Angeles

Ne jamais se reposer sur ses lauriers, tou-jours avoir un coup d’avance. Tel pourrait être le credo de Jocelyn Bouyssy, le directeur général de CGR Cinémas. « On était un groupe important et puis l’arrivée du numérique nous a mis un gros coup. Dans ce milieu, il est important de constamment innover, explique-t-il. Notre seule façon de nous démarquer par rapport aux plateformes et faire revenir les spectateurs dans les salles, c’était de miser sur le confort et la tech-nologie. » Toujours à l’affût de systèmes nova-

teurs, Jocelyn Bouyssy s’intéresse d’abord à la technologie IMAX, qui existe depuis trente ans, et aux sièges mobiles d’une société coréenne. Trop cher. Il se penche alors sur une nouveau-té sortie par le français Philips, des panneaux lumino-textiles. « Le système nous a tout de suite séduits car on se sent immergé dans le film d’emblée », se rappelle l’homme d’affaires, qui finit par en racheter les droits. La suite semble presque facile : « Pour le reste, on a tout dessiné nous-même, des fauteuils à la déco », résume-

t-il. Le matériel est fabriqué à Périgny, dans la première couronne de La Rochelle. CGR ouvre en 2017 sa première salle immersive, baptisée ICE, à Toulouse Blagnac, avec le film Valérian et la Cité des mille planètes, de Luc Besson, en avant-première. Trente-trois autres suivront. « Les Américains ont commencé à s’intéresser à nous », se souvient-il. Warner, Universal puis Disney signent avec CGR pour des projections de leur production en format ICE. Été 2019, le groupe français passe un accord avec AEG, leader mondial dans les domaines du sport, du spectacle et de l’événementiel. Objectif : ouvrir fin novembre une salle dans de gros complexes cinématographiques de Los Angeles, le Regal LIVE. Le Moyen-Orient et les Émirats veulent leur salle ICE à leur tour. La prochaine sera inaugurée le 20 décembre à Ryad. Des contrats sont signés pour des ouvertures en 2020 à Djed-dah, Dubaï et Abou Dabi. « Aujourd’hui, il nous reste à convaincre les réalisateurs de nous confier leurs films », explique l’homme d’affaires. Si la technologie ICE ne nécessite pas de dispositif de tournage particulier comme en IMAX, elle implique un passage d’une quinzaine de jours en post-production. Dernière victoire pour Joce-lyn Bouyssy : avoir signé avec Disney l’adapta-tion du second volet de La Reine des Neiges. n

Anne-Lise Durif

CGR CINÉMAS16 rue Blaise-Pascal, BP 10100, 17180 Périgny Cedex. Tél. 05.46.44.01.76 ; www.cgrcinemas.fr> Effectif : 105 salariés.> CA (2018) : 40 M€. > Dirigeants : Jean-Luc Raymond, directeur général.

Jocelyn Bouyssy avec un

représentant d’AEG, lors de la signature

de partenariat, à Los Angeles,

en juillet.(Photo © CRG

Cinémas)

Le groupe de Jocelyn Bouyssy ouvre sa première salle équipée de sa technologie d’immersion sensorielle aux États-Unis cet automne.

EN BREFLAQUESTIONComment les entreprises deux-sévriennes se préparent-elles au Brexit ?

Philippe Dutruc, président de la chambre de commerce et d’industrie : « Nous avons cherché à alerter les entreprises sur différents sujets. Ce qui est dommageable, c’est que personne ne leur ait dit que, quoi qu’il arrive, avec ou sans accord, il y aura des modifications. Dans l’hypothèse d’un “ Brexit light ”, pendant un certain temps, les actes d’import/export seront toujours encadrés par les règles actuelles, en attendant de nouvelles. Il n’empêche que le Royaume-Uni sera sorti de l’Europe. Tout ce qui relève par exemple de la normalisation, certification, ne sera pas forcément repris in extenso. Par exemple le marquage CE, gage de circulation libre en Europe, n’existera plus pour les produits. Il y aura donc un temps de latence durant lequel il faudra rebâtir quelque chose. Ce qui est important pour les entreprises : d’une part, réaliser l’autodiagnostic qui permet de mesurer l’ampleur du risque (1), d’autre part, accomplir les gestes qu’il faut. Car il n’y a pas que le commerce qui est concerné. Si une entreprise possède des représentations au Royaume-Uni, la donne peut changer, s’il y a des participations financières, même problème. Évidemment, dans l’hypothèse d’un Brexit dur, du jour au lendemain, il n’y a plus rien. Le 1er février 2020, il faut présenter l’ensemble des documents d’exportation pour passer la frontière. Bien entendu, il y a deux types d’entreprises. Celles qui réalisent de l’export avec d’autres pays que les pays européens. Quant à ceux qui n’exportent qu’en Europe, ils devront accomplir toutes les formalités à l’international. Au-delà de la partie administrative, il faut aussi envisager des embouteillages dans les centres de dédouanement, etc. »(1) sbit.ly/BREXITCCI

Recueilli par J. R.

NOUVEAU BOOM SUR LE COGNACLe cognac, qui exporte 98 % de sa production – notamment vers les États-Unis et la Chine –, avait battu un record sur la campagne 2017-2018 en passant la barre symbolique des 200 millions de bouteilles sorties des chais. Record pulvérisé cette année, avec 211 millions de bouteilles. Tablant sur une croissance de la consommation de l’ordre de 3 % par an, tant chez leurs clients habituels que dans de nouveaux pays (Caraïbes, Afrique du Sud…), les producteurs de cognac ont demandé et obtenu l’autorisation de planter 3.500 ha supplémentaires. Ils en espèrent autant sur les deux années à venir, de façon à porter la surface de vignes de 76.000 à 86.000 ha en 2021.

L’EXPORT, ESPOIR DU CHEVREAULe chevreau est une viande marquée par la saisonnalité et qui souffre de son statut de sous-produit de la production laitière.

L’exportation, qui représente 55 % de la production locale, avec comme premiers débouchés l’Italie, le Portugal et la Suisse, constitue une intéressante perspective de profits pour les éleveurs. Mais le chevreau français (produit principalement en Poitou) tend à perdre des parts de marché, notamment face à la concurrence de la Grèce.

MANQUE DE CONTINUITÉ À L’EXPORTEnviron une entreprise sur sept s’étant déclarée exportatrice en 2018 l’était pour la première fois, en Nouvelle-Aquitaine. Mais très souvent, les ventes à l’étranger ne constituent qu’un feu de paille. Rares sont les néo-exportateurs à s’inscrire dans une stratégie durable de vente à l’étranger. Ainsi, selon une étude menée par les douanes, seules 18,3 % des entreprises ayant exporté pour la première fois en 2013 ont continué à le faire au cours des années suivantes. C’est assez peu, mais c’est mieux que la moyenne nationale.

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EN BREFTOUJOURS PLUS DE CONCENTRATIONS DES MUTUELLESLes rapprochements entre mutuelles continuent avec des fusions de taille en 2019. C’est le cas pour le partenariat entre Macif et Aesio qui se concrétisera début 2020 dans ONE, nouveau groupe – employant 14.000 salariés en France – futur leader en nombre de contrats auto ou prévoyance accident. Spécialiste de la protection sociale des agents territoriaux, Territoria Mutuelle rejoint le groupe Aesio à travers Eovi Mcd mutuelle. De son coté, la Smacl a fusionné dans VYV début 2019.

ANNA VOUS ÉCOUTELe chatbot de Natixis Assurances appelé « Anna » a été créé. Il permet aux gestionnaires de diviser par deux les temps de recherche sur des expertises spécifiques comme les rachats, démembrements, successions… L’apport de l’intelligence artificielle est une tendance forte de développement du secteur bancaire.

LE CROWDFUNDING SEMBLE S’ESSOUFFLERLe secteur du financement participatif continue certes de progresser – avec des montants records (402 M€ en 2018 en France, selon KPMG) – mais la croissance n’est plus aussi rapide, notait le site des Échos, fin octobre. Le nombre de financeurs est resté stable, mais avec une professionnalisation du secteur qui n’est donc plus aussi atypique qu’à ses débuts, il y a dix ans.

BERCY S’INQUIÈTE POUR LES FAIBLES TAUX DE L’IMMOBILIEREn septembre 2019, les taux d’intérêt moyens pour un prêt immobilier sont tombés à 1,27 %, contre 1,31 % en août. Le ministère des Finances, via le Haut Conseil de stabilité financière, alerte sur le risque de surchauffe avec des risques de surendettement des particuliers (allongement des durées de crédit ou part d’effort à 35 %) et une baisse des rentabilités bancaires (moins 6 Md€ par an entre 2016 et 2019).

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LA PHRASE« Malgré des progrès certains, le changement climatique est encore intégré de façon partielle et hétérogène dans le processus de gestion des risques des établissements financiers. »

Note de la Banque de France, 25 octobre 2019.

LE CHIFFRE

3,2En milliards d’euros, le montant des remboursements versés, en 2018, par les assureurs

français au titre des sinistres climatiques, dont les tempêtes Carmen et Eleanor en janvier et les intempéries de mai-juin.

BANQ

UES

& AS

SURA

NCES

1 CIC OUEST 44 - NANTES 2.500 500.000 99.700 2 CAISSE D’ÉP. AQUITAINE-POITOU-CHARENTES 33 - BORDEAUX 2.560 475.981 64.807 3 BANQUE POP. AQUITAINE CENTRE ATL. 79 - CHAURAY 2 200 432.200 80.100 4 BANQUE POPULAIRE VAL DE FRANCE 78 – ST-QUENTIN-EN-Y. 2.082 390.600 80.300 5 CRÉDIT AGRICOLE CENTRE LOIRE 18 - BOURGES 2.000 363.400 82.300 8 CRÉDIT AGRI CHARENTE-MARITIME 79 17 - SAINTES 1.655 318.050 84.700 7 CAISSE D’ÉPARGNE LOIRE-CENTRE 45 – ST-JEAN-DE-LA-R. 1.706 310.700 56.400 10 CRÉDIT MUTUEL 44, CENTRE-OUEST 44 - NANTES 1.805 282.700 60.800 9 CRÉDIT AGRICOLE TOURAINE-POITOU 86 - POITIERS 1.516 281.499 67.296 6 CRÉDIT MUTUEL OCÉAN 85 - LA ROCHE-SUR-YON 1.415 257.800 44.500 11 CRÉDIT AGRICOLE VAL DE FRANCE 28 - CHARTRES 1.184 233.900 60.400 12 CRÉDIT MUTUEL DU CENTRE 45 - ORLÉANS 1.052 202.000 43.700 13 CRÉDIT AGRICOLE DU CENTRE-OUEST 87 - LIMOGES 958 181.600 44.000

1 GROUPE MACIF 79 - NIORT 10.612 6.208.000 195.000 2 GROUPE MAIF 79 - NIORT 7.500 3.600.000 126.700 3 MAAF SA 79 - CHAURAY 7.085 2.571.200 258.200 4 INTER MUTUELLES ASSISTANCE 79 - NIORT 4.150 773.000 10.400 7 MONCEAU ASSURANCES 41 - VENDÔME 356 761.155 61.796 6 GROUPAMA PARIS VAL DE LOIRE 45 - OLIVET 1.562 643.100 12.300 5 GROUPAMA CENTRE ATLANTIQUE 79 - NIORT 1.492 637.800 29.700 8 ARÉAS ASSURANCES 75 - PARIS 1.300 548.347 30.740 9 STÉ MUT. D’ASS. DES COL. LOC. ET DES ASSO. 79 - NIORT 837 402.000 – 7,2 10 MUTUELLE DE POITIERS ASSURANCES 86 - LIGUGÉ 1.036 386.000 15.600 11 THÉLEM ASSURANCES 45 - CHÉCY 477 358.900 8.900 12 MUTUELLE D’ASSURANCE DES PROFES. ALIM. 16 - ST-JEAN-D’ANGELY 350 168.200 – 610 13 MUTUALE 41 - BLOIS 81 29.842 404

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2018 2017 RAISON SOCIALE VILLE EFFECTIF CA 2018* RN 2018*

*en K€

2018 2017 RAISON SOCIALE VILLE EFFECTIF PNB* 2018* RN 2018*

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BANQUES & ASSURANCES

La MAIF se fixe dans la culture start-up

Des taxis volants sur la Seine ? Une start-up tout ce qu’il y a de plus sérieux, dans laquelle MAIF Avenir a pris une participation finan-cière : « Les prototypes fonctionnent, les barrières réglementaires et législatives pour circuler sur la Seine sont en partie levées. L’enjeu est mainte-nant de trouver un industriel qui va développer les bateaux. Nous, ce n’est pas notre vocation », explique Nicolas Boudinet, directeur général de MAIF Avenir.Ce fonds d’investissement a quatre ans d’exis-

tence. Il est la tête de pont de la MAIF dans l’univers des start-up. À son lancement en 2015, il a été doté de 125 M€ à investir dans les trois ans. En 2017, il a été décidé de doubler le capital. La MAIF se préoccupe bien sûr de performance financière mais ce n’est pas l’objectif numé-ro un. La mutuelle ne veut pas se couper des nouveaux modes de consommation qui révo-lutionnent l’usage qu’on fait de son véhicule ou de son logement, et donc de son assurance. Exemple, Yescapa, spécialiste de la location

de camping-cars entre particuliers, ou depan-neurs.com qui met en relation les particuliers avec des électriciens ou des plombiers pour une intervention dans l’heure. En se frottant à l’univers des start-up, la mutuelle cherche aussi à s’ouvrir les portes d’une nouvelle culture, moins verticale et plus rapide.MAIF Avenir a connu des investissements mal-heureux. Comme avec Koolicar, spécialiste de l’autopartage, disparu l’an dernier. Milène Gréham, responsable du fonds, analyse : « On est sur du capital-risque et sur des entreprises très jeunes. Il est normal que certaines n’arrivent pas à stabiliser leur modèle. Mais la proportion d’entreprises qui ont disparu est assez faible. » Le but n’est pas de rester ad vitam aeternam dans le capital d’une société : « A priori, le but à un moment est de céder la participation quand la start-up a trouvé son rythme ou si cela lui permet de s’adosser à un partenaire », explique Milène Gréhan. À l’heure qu’il est, 175 M€ ont été inves-tis. Compte tenu des cessions déjà opérées, le trésor de guerre à disposition de MAIF Avenir s’élève à 100 M€. n

Yves Revert

MAIF AVENIR200 avenue Salvador-Allende, 79000 Niort.Tél. 05.49.06.85.40. www.maif-avenir.fr > Effectif : 4 salariés. Groupe Maif : 7.500 salariés.> CA Maif Avenir : 166 K€. Groupe Maif : 3,661 Mds€.> Dirigeant : Nicolas Boudinet, directeur général de MAIF Avenir et du groupe MAIF, en charge de la stratégie des marques et des offres.

Nicolas Boudinet, directeur général

de MAIF Avenir. La mutuelle cherche

à s’ouvrir à une culture d’entreprise

moins verticale et plus rapide.

(Photo Rodolphe Escher/MAIF)

Le fonds d’investissement MAIF Avenir a déjà injecté 175 M€ dans l’économie émergente. Pas seulement pour des raisons financières.

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BANQUES & ASSURANCES

Construire la banque de demain

« Le comportement de nos clients évo-lue et la Banque postale les accompagne dans cette mutation. » Sa directrice régio-nale Christelle Hurtado règne sur les quatre départements de l’ex-Poitou-Charentes. Dans la Vienne, elle supervise 191 points de contacts dont 75 bureaux de poste et 200 collaborateurs pour un flux quotidien de 7.000 clients ! Qui n’hésitent plus à faire jouer la concurrence.« Ils sont attirés par les banques en ligne et c’est dans cette optique que nous avons lancé en juillet

Ma French Bank, 100 % digitale et 100 % mobile, explique la responsable, de passage à Poitiers. C’est une vraie fierté de construire la banque de demain. » Il suffit de se présenter muni d’une carte d’iden-tité dans un des bureaux prescripteurs pour ouvrir un compte en moins de dix minutes. « Sans condition de ressources, précise Chris-telle Hurtado. Vous pouvez utiliser la carte dans les commerces ou pour les retraits d’argent. Pour deux euros par mois, elle répond aux attentes de

la clientèle jeune et d’une clientèle multibancari-sée qui souhaite avoir un compte à disposition. » Parmi les autres avantages, les opérations de retrait ou d’achat à l’étranger sont exemptées de frais.« La région était pilote pour le lancement », se félicite Christelle Hurtado, tout en prenant garde de préciser : « Certes, on se développe mais en gardant nos valeurs qui nous tiennent à cœur, celle d’une banque de proximité et de confiance. »La Banque postale continuera d’assister le public en situation de fragilité, d’épauler les clients dans la transformation digitale, sans oublier d’investir pour moderniser les bureaux de poste. « Nous venons de consacrer 1,2 M€ pour ceux de Poitiers Couronneries et Poitiers Centre, plus celui d’Adriers. » « Ça me plaît de faire partie de ce groupe qui veut continuer à se diversifier dans un contexte pas toujours facile pour créer la banque de demain avec les postiers d’aujourd’hui, livre encore Christelle Hurtado. La Poste reste un employeur important sur des métiers très variés. » La preuve avec le centre de relation clients sur le site de Maillochon à Poitiers qui a permis, en 2018, de créer 130 emplois. n

Jean-François Rullier

LA BANQUE POSTALE115 rue de Sèvres, 75006 Paris.> Dirigeant : Yves Brassart, vice-président.

Christelle Hurtado est directrice

régionale réseau et banque à La Poste

depuis 2014.(Photo NR,

Patrick Lavaud)

Avec Ma French Bank, sa banque 100 % mobile, La Banque postale cible une nouvelle génération de clients.

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EN BREF

6.958C’est le nombre d’entreprises artisanales dans

les Deux-Sèvres (au 30 octobre 2019) pour 7.255 établissements. En un an, 600 entreprises en plus ont été inscrites au registre des métiers (dont 431 micro-entrepreneurs) et 375 radiées

(dont 188 micro-entrepreneurs).

23C’est le pourcentage de femmes qui ont créé leur propre entreprise artisanale en 2019 dans

les Deux-Sèvres.

46C’est l’âge moyen des dirigeants d’entreprises

artisanales dans les Deux-Sèvres. Au 30 octobre 2019, ils étaient 7.024 ainsi que 261 conjoints

collaborateurs.

DES RENCONTRES « CASSE-CROÛTE »Le casse-croûte colle bien à l’ambiance des chantiers. La chambre de métiers et de l’artisanat l’a bien compris en lançant ses « rencontres casse-croûte », inaugurées au campus de Parthenay. « L’idée, inviter toutes les entreprises d’un secteur afin de faire en sorte qu’elles se rencontrent et nous rencontrent, tout en visitant nos plateaux techniques, explique Magalie Auger, directrice des services de la CMA 79. L’objectif est aussi de faire connaître nos offres de formations ainsi que nos enseignants. Et, au-delà, montrer que nous sommes capables d’adapter nos formations, en formation continue par exemple, voire monter des modules de formation. » La CMA 79 a notamment inauguré de nouvelles formes de partenariats, à l’exemple du Niortais Erco, spécialiste de la cuisine professionnelle, qui a accepté de mettre temporairement à disposition du pôle des métiers de bouche du campus des métiers de Niort certains des spécimens les plus innovants de ses matériels. Prochain « casse-croûte », concernant la filière énergie, le 22 janvier.

FIN DU STAGE DE PRÉPARATION À L’INSTALLATION (SPI) : DU NOUVEAU EN FÉVRIERLa loi Pacte a mis fin cette année à l’obligation du SPI (stage de préparation à l’installation) pour les artisans, tout juste cinq ans après avoir été créé. Bonne ou mauvaise nouvelle ? « Ce stage de cinq jours permet au futur artisan d’acquérir des connaissances pour appréhender au mieux les aspects administratifs de sa future entreprise et les démarches liées à la création de sa structure. Il permet aussi de créer du lien et ainsi former un premier petit réseau en échangeant ses coordonnées », précise Magalie Auger, directrice des services de la CMA 79. Si le SPI est désormais facultatif, sur la base du volontariat, la chambre de métiers et de l’artisanat des Deux-Sèvres va soumettre à partir de février 2020 une nouvelle formule : « Il s’agira de stages spécifiques pour proposer des formations adaptées au profil des entrepreneurs, créateurs ou repreneurs. Il s’agit d’une offre nationale commune à toutes les CMA ».

PRIX ARTISANS INNOVATEURSParmi les 18 entreprises en lice au prix Artisans innovateur des Deux-Sèvres, organisé par la chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) du département, en partenariat avec la Nouvelle-Aquitaine, deux candidats sont sortis vainqueurs. La société H2S (Handi Service Sport) de vente et de location de matériels pour personnes handicapées à Niort, qui a été récompensée pour l’élaboration d’un fauteuil roulant à bas prix ; et la société Batisèvre, à Saint-Amand-sur-Sèvre, pour le lancement à la location de machines très spécifiques dans le domaine du bâtiment. Ces deux lauréats vont pouvoir concourir à l’échelon régional, le 20 février 2020.

DÉJEUNER AU CFATout au long de l’année scolaire (et hors période de stage), le restaurant pédagogique du CFA79, ouvre ses portes aux heures du déjeuner pour les gourmets qui veulent soutenir et découvrir les artisans de demain, du pôle hôtellerie-restauration. Au total, 200 apprentis par an sont formés au campus des métiers de Niort, 150 apprenants en niveau CAP cuisine/service en salle et 50 en niveau BP cuisine /service en salle. > L’Atelier Gourmand, à la chambre de métiers et de l’artisanat 79, 22 rue des Herbillaux, à Niort, à partir de 12 h 15 (arrivée possible jusqu’à 12 h 30). Tarifs : 12,50 € à 15,50 € le repas (boissons comprises). Réservation par courriel à [email protected] ou au 05.49.33.07.60.

BAROMÈTRE ISM-MAAF DE L’ARTISANATCet indicateur a révélé en mai 2019 que les 115.000 entreprises artisanales de Nouvelle-Aquitaine sont implantées « dans les communes rurales et petites unités urbaines de moins de 20.000 habitants, soit plus d’une sur deux ». Avec 193 entreprises pour 10.000 habitants, la densité y est plus élevée qu’en moyenne nationale (176 pour la France), notamment en Dordogne (240) et plus généralement dans les zones d’emploi les plus touristiques. « Le tissu d’entreprises est moins dense dans la partie nord de la région, Poitiers (145), Niort (142), Bressuire (148), Châtellerault (150) », constate le baromètre. Cependant, le nombre d’entreprises augmente dans tous les territoires. Dans les Deux-Sèvres, entre 2013 et 2016, l’évolution du nombre d’entreprises dans les communes rurales de moins de 2.000 habitants a progressé de 15 % (14 % dans la Vienne, 24 % en Charente-Maritime et 19 % en Charente).

ARTI

SANA

T

Qu’est ce qui a changé pour vous, centre de formation d’apprentis de la chambre de métiers et de l’artisanat, depuis la mise en œuvre de la loi Avenir professionnel ?

Pierre Camou, directeur du centre de formation de la chambre de métiers et de l’artisanat des Deux-Sèvres : « Depuis le 1er janvier 2019, l’offre n’est plus régulée par un seul opérateur, les centres de forma-tion d’apprentis. La réforme de l’apprentissage permet à de nouveaux opérateurs d’œuvrer. Le marché est libéralisé et devenu concurrentiel, avec le financement dit au “ coût-contrat ” pour chaque jeune d’une section d’un CFA existant ou nouveau. Sur les activités artisanales traditionnelles, la concurrence n’est pas encore lourdement installée. En revanche, sur le tertiaire, comme le BTS assurance, de nouveaux opérateurs s’engouffrent. Les “ historiques ” doivent se remobiliser pour occuper l’espace. En ce qui concerne la chambre de métiers et de l’artisanat des Deux-Sèvres, nous allons plus que doubler notre budget communication en 2020 et mobiliser nos forces pédagogiques. Dans le cadre de cette réforme, certaines nouveautés sont apparues. Comme la “ prépa apprentissage ” qui permet à des jeunes de 16 à 29 ans, indécis sur leur orientation ou peu qualifiés d’accéder à la formation en alternance, d’être accompagnés dans un parcours personnalisé. Et cela marche. Ensuite la possibilité d’incorporer une formation en cours. Ce sont de nouveaux challenges ».

Recueillis par Jean Rouziès

LA QUESTION

40 % « On sait déjà que 40 % des artisans

vont partir en retraite d’ici cinq ans, précise la présidente Nathalie

Gauthier, présidente de la CMA des Deux-Sèvres. Ça signifie très

concrètement que si on ne forme pas dès maintenant, on va droit dans le

mur. »

LE TWEET« J’ai visité ce matin 4 entreprises artisanales récemment reprises à Saint-Varent dans le cadre des villes et villages de la Reprise. Les petits commerces et les petites entreprises sont essentiels pour la vie de nos villages. #CMA79 »@JeanMarieFIEVET. Député des Deux-Sèvres. Le 21 novembre 2019.

LA PHRASE« Avant de se séparer de son entreprise, il faut parfois redonner un coup de neuf aux locaux, effectuer des mises aux normes ou encore réaliser des évaluations. Et tout ça doit être anticipé jusqu’à cinq ans à l’avance. »

Nathalie Gauthier, présidente de la chambre de métiers et de l’artisanat des Deux-Sèvres.

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ARTISANAT

Herrouet, le savoir-faire renouvelé

« Le côté artisanal, fait maison, c’est notre force, c’est ce que la clientèle recherche », explique Antoine, le petit-fils Herrouet. Depuis quatre générations, la famille mise sur son savoir-faire et son réseau local de produc-teurs et de revendeurs. « Notre porc est issu de la filière Oméga 3 et Bleu Blanc Cœur dans un rayon de 100 km autour de Brioux. Le bœuf vient du Limousin et notre volaille nous est fournie par l’abattoir de Dampierre-sur-Boutonne », explique Jean-Michel, le père d’Antoine, codi-

rigeant de l’entreprise avec son frère Pascal. Depuis la création de la charcuterie familiale par l’arrière-grand-père Eugène en 1934, chaque génération de Herrouet a apporté sa pierre à l’édifice, par des nouveautés permettant d’adap-ter le commerce à son époque. Le grand-père Maurice a mis en place l’activité de traiteur et de tournée des marchés en camion, ses fils ont acheté un emplacement aux halles de Niort en 2013, et le petit-fils Antoine a lancé il y a quatre ans une activité traiteur pour réceptions et cock-

tails, tout en tenant le stand des halles. De retour en 2013, après quelques années d’expérience dans des boucheries-charcuteries de Niort, Antoine a fait souffler un vent de renouveau chez les Herrouet. C’est lui qui est à l’origine de la dernière rénovation de la boutique. « Un confrère avait une grande vitrine réfrigérante à vendre. La nôtre était vieillissante. Le problème, c’est qu’elle ne rentrait pas dans la boutique en longueur. Il fallait agrandir, raconte Antoine. On a réfléchi en famille et on s’est dit “ Banco ! ” » Par chance, Jean-Michel et Pascal avaient justement racheté sept ans plus tôt la boutique de leur voisin et concurrent. Ils ont fait tomber le mur entre les deux boutiques en septembre 2019. Après trois mois de travaux, les Herrouet ont rouvert le 22 novembre, avec une nouvelle déco moderne et un espace de vente repensé. Quatre nouveaux rayons ont fait leur apparition : un espace cave avec un panel de vins de toute la France, complété d’un rayon épicerie fine ; un point chaud avec des plats cuisinés à emporter ; une vitrine dédiée aux pâtes fraîches fabriquées par un paysan-pastier bio de Melle ; un rayon fromages fermiers venus d’un producteur de Périgné. n

A.-L. D.

CHARCUTERIE TRAITEUR LES GOURMETS

17 rue du Commerce, 79170 Brioux-sur-Boutonne.Tél. 05.49.07.50.25> Effectif : 8 salariés dont deux gérants.> CA (mars 2019) : 650.000 €.> Dirigeants : Jean-Michel et Pascal Herrouet, gérants.

La maison Herrouet s’est fait une

spécialité dans le farci poitevin que la clientèle vient

chercher de Tours ou de Poitiers !(Photo Anne-Lise

Durif)

Depuis 1934, chez les Herrouet, à Brioux-sur-Boutonne, on est charcutier de père en fils. Chaque génération apporte sa patte à l’entreprise en croissance.

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RÉGI

ONAL

EN BREF

LA FIN DES CHARENTAISES 100 % CHARENTAISES La Charente ne fabriquera plus de charentaises : le tribunal de commerce d’Angoulême a prononcé le 15 novembre la liquidation judiciaire de La Manufacture Charentaise (LMC) à Rivières, dernière entreprise spécialisée du département dont les 104 salariés, experts dans l’art du « cousu-retourné », restent sur le carreau. Placée en redressement judiciaire le 25 juillet dernier, l’entreprise n’avait fait l’objet que d’une seule offre de reprise, par Saint-James, que le tribunal a rejetée. Elle ne proposait que le maintien de 38 emplois.

DES BREVETS AU PLUS PRÈS POUR IPSIDEIpside, société toulousaine spécialisée dans la propriété industrielle – qui accompagne les entreprises dans leurs dépôts de brevets et de marques dans les secteurs de l’aéronautique, des télécoms, des logiciels, des

biotechnologies et des noms de domaine pour Internet – annonce deux nouvelles implantations d’antennes à Lille et Poitiers en décembre 2019. La société est déjà présente à Bordeaux et à Tours, entre autres.

LE COGNAC REFAIT SA VITRINE L’appellation cognac a rénové son site vitrine cognac.fr. Cette filière est forte de près de

4.300 viticulteurs, 110 distillateurs professionnels et 270 négociants. 204 millions d’équivalents bouteilles ont été expédiés en 2018. (Source BNIC)

FOUNTAINE PAJOT BONDIT DE MOITIÉFountaine Pajot, installé à Aigrefeuille-d’Aunis, numéro deux mondial du catamaran de plaisance et coté en bourse, vient de boucler son exercice 2018-2019 et publier son chiffre d’affaires clôturé au 31 août : sur un an, le chiffre d’affaires de Fountaine Pajot grimpe de + 51,3 %, à 207 M€. Une forte hausse qui s’explique par l’acquisition du chantier naval charentais-maritime Dufour Yachts, en juin 2018.

LES TWEETS“ La Région Nouvelle-Aquitaine a été précoce dans la démarche usine du futur ; elle a mis en place un parcours d’accompagnement pour 600 entreprises, montant du projet 500 millions d’€, signale Pascal Blehs Directeur de la Performance Industrielle, Région Nouvelle Aquitaine.”CINOV Région Nouvelle-Aquitaine

“ Top 3 des départements dynamiques dans le secteur du numérique en Nouvelle-Aquitaine :1 Gironde (33)2 Pyrénées atlantique (64)3 Deux-Sèvres (79)@OpcoAtlas Salon @Apec_NA #numerique #MBADMB @VincentMontet @ArnaultChatel “@Lise_Martin_ Étudiante au MBA Digital Marketing & Business à @EFAP_

44.467C’est l’effectif des salariés dans l’industrie

dans la Vienne et les Deux-Sèvres. Le taux de progression sur un an, au 2e trimestre 2019, est

respectivement de 2,2 % et de 1,6 %.

79 %C’est la part des chefs d’entreprise confiant dans leur avenir en Nouvelle-Aquitaine au 2e semestre 2019. Le taux baisse légèrement pour le Poitou, à

75 %. (Source CCC N.-A.)

45,1 %C’est la proportion d’emplois dans le seul

tertiaire marchand, en Deux-Sèvres. La plus grosse répartition de l’emploi dans ce secteur

sur les 12 départements qui composent la région Nouvelle-Aquitaine.

pour être bien vu sur Internet

On comprend mieux, après avoir croisé l’intervenant en question, pourquoi une étudiante de l’IUT de La Rochelle avait estimé, après trois jours de formation, « que le référencement naturel s’est révélé plus passionnant que je n’aurais imaginé ». C’est que Stéphane Graciet sait garder son interlocuteur en éveil tellement il appuie sur l’accélérateur avec un débit vocal impressionnant.Le fondateur de l’agence de webmarketing Gra-ciet & Co permet, en tout cas, à sa petite entre-prise d’avoir souvent une longueur d’avance

sur la concurrence depuis sa création en 2011.« Sur le web, les enjeux sont énormes et on s’ins-crit dans une logique de professionnalisation », souligne l’ancien technico-commercial à la tête de six collaborateurs « très spécialisés dans leur domaine pour apporter une réponse très com-plète en codéveloppement. » Tous sont certifiés « Expert », de Grassiane pour le SXO (Search eXpérience Optimization) à Marine, en qualité de UX Designer, en passant par Justine comme polyglotte du code.Car la visibilité de son site internet est devenue

une priorité. « Le nerf de la guerre pour géné-rer du trafic qualifié, c’est le contenu, à savoir les textes et les images qui ont pour vocation de véhiculer de l’information », poursuit Stéphane Graciet, nourri aux algorithmes des moteurs de recherche. Pour lui, « avec un peu d’intelligence et sans des moyens financiers démesurés », on peut atteindre l’objectif recherché. « En fonction des budgets des clients, on leur propose une externali-sation complète ou de les former pour administrer ensuite eux-mêmes le contenu et la gestion de leur site », précise l’actuel vice-président du SPN, le réseau des professionnels du numérique en Nouvelle-Aquitaine.Des clients, Graciet & Co en recense deux cents environ, « en majorité des PME et des adminis-trations publiques. » Seulement 30 % d’entre eux sont implantés localement. Pour gérer au plus près son large réservoir de la région parisienne, le boss dispose d’un bureau dans la capitale. « On nous prend pour des extraterrestres », pré-tend-il. Pas illogique car la page d’accueil de son site annonce carrément : « 100 % de nos clients ont gagné en visibilité et développé leur activité grâce au web. » Qui dit mieux ? n

Jean-François Rullier

GRACIET & CO> 15, Avenue René Cassin 86360 Chasseneuil-du-Poitou ; tél. 09.72.66.57.94. www.graciet-co.fr> Effectif : 6 salariés.> CA : NC.> Dirigeant : Stéphane Graciet, président.

Stéphane Graciet (au centre en

chemise blanche) se félicite d’être

entouré de talents dans sa petite

entreprise de la Vienne.

(Photo NR)

La visibilité sur le web est un enjeu majeur dans la stratégie numérique des entreprises. La société de Stéphane Graciet, Graciet & Co, dans la Vienne, se charge de les accompagner.

2019

GRACIET & COCHEZ NOS VOISINS

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agroalimentaire - artisanat - commerce - industrie ... · mentaire, banques et assurances : vous retrouverez, cette année encore, les analyses et les chiffres clefs secteur par secteur