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AIDE-MÉMOIRE AIDE-MÉMOIRE PSC1 PSC1 (Prévention et secours civiques niveau 1) Texte officiel : http://www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/La-Securite- civile/Documentation-technique/Le-secourisme/Les-recommandations- et-les-referentiels

AIDE-MÉMOIRE PSC1 - paf.ac-dijon.frpaf.ac-dijon.fr/IMG/pdf/aide_memoire_5_sp.pdf · Le signal national d'alerte 3 cycles de 1 minute et 41 secondes espacés de 5 secondes. Ce signal

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AIDE-MÉMOIREAIDE-MÉMOIREPSC1PSC1

(Prévention et secours civiques niveau 1)

Texte officiel : http://www.interieur.gouv.fr/Le-ministere/La-Securite-civile/Documentation-technique/Le-secourisme/Les-recommandations-et-les-referentiels

ALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONS p. 2

PROTECTION p. 3

ALERTE p. 4

TRAUMATISME p. 5

HÉMORRAGIES EXTERNES p. 6

ATTEINTES DE LA PEAU ET DES MUQUEUSES

- PLAIES p. 9

- BRÛLURES p. 11

OBSTRUCTION DES VOIES AÉRIENNES PAR UN CORPS ÉTRANGER p. 13

MALAISE p. 18

PERTE DE CONNAISSANCE p. 19

ARRÊT CARDIAQUE p. 22

SOMMAIRESOMMAIRE

Le signal national d'alerte

3 cycles de 1 minute et 41 secondes espacés de 5 secondes.

Ce signal est diffusé pour avertir les personnes d'un danger imminent ou qu'un événement grave, en train de produire ses effets, est susceptible de porter atteinte à leur intégrité physique.

- Se mettre à l'abri, de préférence dans un local clos.

- Se confiner :- fermer les portes et les fenêtres.- calfeutrer les portes, les fenêtres et les bouches d'aération.- arrêter les systèmes de ventilation ou de climatisation.

- S'informer en regardant une des chaînes télévisées du réseau France Télévisions ou écouter une des stations radiophoniques du réseau Radio France.

Le signal de fin d'alerte

Signal continu de 30 secondes.

Cas particulier : seuls les dispositifs d'alerte propres aux aménagements hydrauliques émettent un signal distinct en cas de danger (corne de brume). Il s'agit alors d'un signal d'évacuation.

ALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONSALERTE ET PROTECTION DES POPULATIONS

CONDUITE À TENIR :

p.2

PROTECTIONPROTECTION

Danger contrôlable ! Danger non contrôlable !

Supprimer ou écarter le danger de façon permanente.

Dégagement d'urgence seulement si :- la victime ne peut se soustraire d'elle-même.- pas de risque pour le sauveteur.- la victime est facile à atteindre et à dégager.

CONDUITE À TENIR :

p.3

Éloigner suffisamment la victime du danger.

Alerter les secours.

Délimiter clairement la zone de danger en utilisant :- les moyens matériels à disposition.

- les personnes aux alentours.

ALERTEALERTE

Ces numéros sont

interconnectés !

L'alerte doit être rapide et précise !

(Voir partie « protection p.3».)

Choisir le service de secours adapté (appels gratuits):

- 18 : les pompiers → secours d'urgence aux personnes, secours sur accident, incendies...

- 15 : le SAMU  → réponse médicale, problèmes urgents de santé, conseil médical.

- 112 : numéro d'appel unique d'urgence sur le territoire de l'Union européenne. Ce numéro ne se substitue pas aux autres numéros d'urgence.

Raccrocher, sur les instructions de l'opérateur.

Observer la situation.

Réaliser la protection.

Se localiser de manière précise.

Trouver le moyen d'alerte :- Téléphone fixe ou portable.- Borne d'appel.- Cabine téléphonique.

Les informations à transmettre:

« - Numéro de téléphone. - Nature du problème. - Localisation très précise. - Répondre aux questions posées. »

CONDUITE À TENIR :

p.4

OBJECTIF DE L'ACTION DE SECOURS :- Ne pas mobiliser la victime.

En cas de doute, demander un avis médical.

La victime a perdu connaissance.Adopter la conduite à tenir face à une perte de connaissance p.19.

La victime est consciente et présente des signes

immédiats.

Conseiller fermement de ne pas mobiliser la partie atteinte.

Protéger contre le froid, le chaud et les intempéries.

La victime est consciente et, en l'absence de signes

immédiats...

Adopter la conduite à tenir face à une perte de connaissance p.19.

Adopter la conduite à tenir face à un malaise p.18.

Perte de connaissance. Apparition d'un signe secondaire.*

TRAUMATISMETRAUMATISME

Un traumatisme peut être provoqué par une chute, un coup ou un faux mouvement. Des signes immédiats peuvent apparaître: une douleur vive, une difficulté ou une impossibilité de bouger, un gonflement ou une déformation de la zone atteinte.

Lors d'un choc à la tête, au thorax ou à l'abdomen, des signes peuvent se révéler secondairement (perte de connaissance, maux de tête persistants, vomissements, agitation, somnolence, douleurs abdominales...).*

Lors d'un choc au niveau de la colonne vertébrale, une atteinte de la moelle épinière est possible (douleur du dos ou de la nuque).

CONDUITE À TENIR :

Surveiller.

Surveiller.

Alerter les secours.

p.5

OBJECTIF DE L'ACTION DE SECOURS:- Arrêter ou limiter la perte de sang.- Retarder l'installation d'une détresse qui peut entraîner la mort.

Comprimer immédiatement l'endroit qui saigne.Voir technique ci-après

HÉMORRAGIES EXTERNESHÉMORRAGIES EXTERNES

Une hémorragie, est une perte de sang prolongée qui provient d’une plaie ou d’un orifice naturel et qui ne s’arrête pas spontanément. L’hémorragie est généralement secondaire à une plaie, un traumatisme ou une maladie.

Voir technique ci-après

CONDUITE À TENIR :

p.6

Allonger la victime.

Alerte possible : téléphone à disposition ou témoin présent

Rassurer la victime.

Surveiller les signes d'aggravation circulatoire : - sueurs abondantes - sensation de froid - pâleur intense.

Protéger contre le froid, le chaud et les intempéries.

Pas de moyen d'alerte disponible.

Remplacer la compression par un pansement compressif si possible

ou par la main de la victime.

Alerter les secours.

CONDUITES À TENIR PARTICULIÈRES:

Installer la victime dans la position où elle se sent le mieux.

Conserver les vomissements ou les crachats pour les donner aux secours.

Asseoir, tête penchée en avant.

Se moucher vigoureusement.

Comprimer les 2 narines avec les doigts durant 10 min.

Demander un avis médical si :- le saignement ne s'arrête pas ou se reproduit.- le saignement survient après une chute ou un coup.- prise de médicaments, en particulier ceux augmentant le saignement.

La victime saigne du nez.

La victime vomit ou crache du sang.

Perte de sang inhabituelle par un orifice naturel (sauf le nez).

Alerter les secours.

- Demander un avis médical.- Appliquer les consignes.

p.7

Allonger la victime.

Surveiller en permanence.

En cas de contact avec le sang d’une victime :- Ne pas porter les mains à la bouche, au nez ou aux yeux, ne pas manger et retirer les vêtements souillés de sang.- Se laver les mains ou toute zone souillée. - Se désinfecter (gel hydro-alcoolique, dakin…).- Demander un avis médical, si le sauveteur :

- présente une plaie, même minime, ayant été souillée.- a subi une projection sur le visage.

Par compression directe :

Appuyer fortement sur l’endroit qui saigne avec la main protégée par un sac plastique ou une épaisseur de tissu, si possible, et ce jusqu’à l’arrivée des secours.

Par pansement compressif :

- Si le sauveteur doit se libérer, il remplace la compression manuelle par une épaisseur de tissu propre recouvrant complètement la plaie, fixée par une bande élastique ou un lien large et assez long pour serrer suffisamment et arrêter ainsi le saignement.- Impossible au niveau du cou, de la tête, du thorax ou de l’abdomen.- Si le saignement se poursuit, le sauveteur reprend la compression manuelle par- dessus le pansement compressif.

Compression locale

POINTS CLÉS : La compression locale doit être : POINTS CLÉS : La compression locale doit être : - suffisante pour arrêter le saignement.- suffisante pour arrêter le saignement.- permanente.- permanente.

TECHNIQUES:

p.8

Évaluer la gravité de la plaie.

Plaie simplePlaie grave

Installer rapidement en position d'attente.

Plaie au thorax. Plaie à l'oeil.Plaie à l'abdomen.

Assis. Allongé, jambes fléchies.

Allongé, yeux fermés.

Allongé.

Autres cas.

PLAIESPLAIES

Deux types de plaies :- plaie simple : petite coupure superficielle, éraflure saignant peu.- plaie grave du fait :

- d’une hémorragie associée.- d’un mécanisme pénétrant : objet tranchant ou perforant, morsures, projectiles…- de sa localisation : thoracique, abdominale, oculaire ou proche d’un orifice naturel.- de son aspect : déchiqueté, écrasé…

La plaie est généralement secondaire à un traumatisme.

Voir page suivante. Ne jamais retirer le corps

étranger !

CONDUITE À TENIR :

OBJECTIF DE L'ACTION DE SECOURS :- Identifier la gravité de la plaie pour adopter la conduite à tenir adaptée.

p.9

Se laver les mains à l'eau et au savon.

Nettoyer et désinfecter la plaie.

Protéger par un pansement adhésif.

Conseiller de consulter un médecin si : - vaccination antitétanique non valide.- apparition dans les jours suivants de fièvre, d'une zone chaude, rouge, gonflée ou douloureuse.

Vérifier la vaccination antitétanique.

CONDUITE À TENIR :

Plaie simple

p.10

Protéger contre le froid, le chaud et les intempéries.

Alerter les secours.

Surveiller.Surveiller.

OBJECTIF DE L'ACTION DE SECOURS :- Identifier la gravité et la nature de la brûlure pour adopter la conduite à tenir adaptée.

Refroidir la surface brûlée :- par ruissellement d'eau du robinet (15 à 25 °C).

- au plus tard 30 min après la brûlure.

En même temps, retirer les vêtements s'ils ne collent pas à la peau.

Évaluer la gravité de la brûlure.

Brûlure simpleBrûlure grave

Poursuivre le refroidissement selon les consignes données.

Allonger ou asseoir si gène respiratoire

BRÛLURESBRÛLURES

2 types de brûlures :- brûlure simple :

- Rougeur de la peau chez l'adulte.- Cloque dont la surface totale est inférieure à la surface de la moitié de la paume de la main de la victime.

- brûlure grave lorsque :- une ou plusieurs cloques dont la surface totale est supérieure à celle de la moitié de la paume de la main de la victime.- destruction profonde (aspect blanchâtre ou noirâtre).- localisation au niveau du visage, du cou, des mains, des articulations et proche des orifices naturels.- rougeur étendue de la peau chez l'enfant.- origines électrique et radiologique.

Voir page suivante.

CONDUITE À TENIR :

Alerter les secours.

p.11Surveiller continuellement.

Protéger par un drap propre, sans recouvrir la zone brûlée.

Moitié de la paume de la main.

CONDUITES À TENIR PARTICULIÈRES :En présence d'une brûlure par produits chimiques.

Arroser immédiatement et abondamment à l'eau courante tempérée suivant les consignes données lors de l'alerte des secours :

Enlever les vêtements imbibés de produit, en se protégeant.

Projection sur les vêtements ou la peau

Projection dans l'œil

- Arroser l'ensemble du corps. - Arroser en veillant à ce que

l'eau de lavage ne coule pas sur l'autre œil.

- Ne jamais faire vomir ou boire, en cas d’ingestion de produit chimique.- Conserver l’emballage du produit en cause.- Contacter le centre 15 et appliquer leurs consignes.

En présence d’une brûlure électrique :- Ne jamais toucher la victime avant la suppression du risque.- Suivre la conduite à tenir de la brûlure grave.

En présence d’une brûlure interne par inhalation :- Placer en position assise, en cas de difficultés respiratoires.- Contacter le centre 15 et appliquer leurs consignes.

Demander un avis médical si :- vaccination antitétanique non valide.- la victime est un enfant ou un nourrisson.- apparition dans les jours suivants de fièvre, d'une zone chaude, rouge, gonflée ou douloureuse.

Poursuivre le refroidissement jusqu'à disparition de la douleur.

Ne jamais percer les cloques.

Protéger les cloques par un pansement stérile.

Brûlure simple

CONDUITE À TENIR :

p.12

œil atteint

OBSTRUCTION DES VOIES AÉRIENNES OBSTRUCTION DES VOIES AÉRIENNES PAR UN CORPS ÉTRANGERPAR UN CORPS ÉTRANGER

Deux types d'obstruction :

- Obstruction partielle

- Obstruction totale

L’obstruction se produit le plus souvent lorsque la personne est en train de manger ou, s’il s’agit d’un enfant, de jouer avec un objet qu’il a mis à la bouche.

CONDUITE À TENIR :

Obstruction partielle

Ne jamais pratiquer de technique de

désobstruction.

Mettre la victime dans la position où elle se sent le mieux.

Encourager à tousser.

- Demander un avis médical.- Appliquer les consignes.

p.13

OBJECTIF DE L'ACTION DE SECOURS:- Désobstruer les voies aériennes, si elles sont totalement bouchées.- Empêcher toute aggravation en cas d'obstruction partielle.

Obstruction partielleLa respiration reste efficace. La victime :

- peut parler ou crier.- tousse vigoureusement.- respire, parfois avec un bruit surajouté.

CONDUITE À TENIR :

p.14

Voir technique ci-aprèsClaques dans le dos.

Obstruction totale

Respire.

Respire.

Respire.

Ne respire pas.

Compressions abdominales ou thoraciques.

Voir technique ci-après

Ne respire pas.

Répéter les cycles claques et compressions.

La victime perd connaissance.

Réaliser une réanimation cardio-pulmonaire.

Voir technique p.23

Installer la victime dans la position où elle se sent le mieux.

- Demander un avis médical.- Appliquer les consignes.

Alerter les secours.

Obstruction totaleLa respiration n’est plus efficace, voire impossible. La victime :

- ne peut plus parler, crier, tousser ou émettre aucun son.- garde la bouche ouverte.- s’agite, devient rapidement bleue puis perd connaissance.

2. Soutenir le thorax de la victime.

1. Se placer sur le côté légèrement

derrière la victime.

3. Pencher la victime vers l'avant.

Les claques dans le dos

Positionnement chez l'adulte :

Positionnement chez l'enfant :

- S'asseoir.- Basculer l'enfant sur sa cuisse, tête vers le bas.

Positionnement chez le nourrisson :

Puis, dans tous les cas :

Réaliser les claques dans le dos jusqu'à la reprise de la respiration, maximum 5.

POINTS CLÉS : La claque doit être donnée :POINTS CLÉS : La claque doit être donnée : - entre les deux omoplates.- entre les deux omoplates. - avec le talon de la main ouverte.- avec le talon de la main ouverte. - de façon vigoureuse.- de façon vigoureuse.

1. Coucher le nourrisson à califourchon sur

l'avant-bras.2. Maintenir la tête sans appuyer sur

la gorge.

3. Incliner le nourrisson.

TECHNIQUES:

p.15

Les compressions abdominales

Réaliser les compressions abdominales jusqu'à la reprise de la respiration, maximum 5.

Les compressions thoraciques

Chez l'adulte obèse et chez la femme enceinte. 

Réaliser les compressions thoraciques jusqu'à la reprise de la respiration, maximum 5.

POINTS CLÉS : Les compressions thoraciques doivent être faites :POINTS CLÉS : Les compressions thoraciques doivent être faites : - au milieu du sternum.- au milieu du sternum. - sans appuyer sur les côtes.- sans appuyer sur les côtes. - vers l'arrière.- vers l'arrière.

3. Mettre son poing dans le creux de

l'estomac.

1. Se placer derrière victime contre son dos.2. Pencher la victime

vers l'avant.

4. Les avant-bras n'appuient pas sur

les côtes.

POINTS CLÉS : Les compression abdominales doivent être faites :POINTS CLÉS : Les compression abdominales doivent être faites : - au creux de l'estomac.- au creux de l'estomac. - sans appuyer sur les côtes.- sans appuyer sur les côtes. - vers l'arrière et vers le haut.- vers l'arrière et vers le haut.

1. Se placer derrière la victime,

contre son dos.2. Mettre son poing

au milieu du sternum. 4. Les avant-bras

n'appuient pas sur les côtes.

TECHNIQUES:

p.16

Chez le nourrisson :

Retourner le nourrisson après la 5ème claque inefficace en soutenant sa tête.

Réaliser, avec la pulpe de deux doigts, les compressions thoraciques jusqu'à la reprise de la respiration, maximum 5.

POINTS CLÉS : Les compressions thoraciques doivent être :POINTS CLÉS : Les compressions thoraciques doivent être : - pratiquées au milieu de la poitrine.- pratiquées au milieu de la poitrine. - profondes.- profondes.

1. Coucher le nourrisson sur l'avant bras.

2. Incliner le nourrisson.

TECHNIQUES:

p.17

OBJECTIF DE L'ACTION DE SECOURS:- Mettre la victime au repos.- Recueillir et transmettre des informations afin d'obtenir un avis médical.

Signes à rechercher:- Douleur dans la poitrine.- Douleur abdominale intense.- Difficulté à respirer ou à parler.- Sueurs abondantes, sensation de froid ou pâleur intense.- Apparition soudaine de :

- faiblesse ou paralysie d'un membre.- déformation de la face.- perte uni- ou bilatérale de la vision.- difficulté de langage ou de compréhension.- mal de tête sévère, soudain et inhabituel.- perte d'équilibre, instabilité de la marche ou chutes inexpliquées.

Mettre au repos et desserrer les vêtements en cas de gène.

Rassurer la victime régulièrement.

Se renseigner auprès de la victime ou de son entourage :- Âge ?- Durée du malaise ?- Traitement ?- Maladies, hospitalisations ou traumatismes récents ?- 1ère fois ?

À la demande de la victime, donner :- son traitement éventuel. - du sucre.

MALAISEMALAISE

Le malaise est une sensation pénible traduisant un trouble du fonctionnement del’organisme. La victime, consciente, ne se sent pas bien et présente des signes inhabituels.Le malaise peut avoir diverses origines : maladies, intoxications, allergies…

CONDUITE À TENIR :

- Demander un avis médical.- Transmettre les informations recueillies.- Appliquer les consignes. p.18

OBJECTIF DE L'ACTION DE SECOURS:- Assurer la liberté des voies aériennes.- Permettre l'écoulement des liquides vers l'extérieur en attendant l'arrivée des secours.

PERTE DE CONNAISSANCEPERTE DE CONNAISSANCE

Respire.

Position latérale sécurité.

Protéger contre le froid, le chaud et les intempéries.

Surveiller la respiration.

Voir technique ci-après

Voir technique ci-après

Ne respire pas:Adopter la conduite à tenir face à un arrêt cardiaque.

Allonger la victime sur le dos.

Libération des voies aériennes.

Apprécier la respiration (10s maximum):- Conserver l'élévation du menton.- Se pencher sur le visage de la victime, regarder, écouter et ressentir la respiration.

Une personne a perdu connaissance lorsqu’elle ne répond à aucune sollicitation verbale ou physique, mais qu’elle respire.

Les causes de cette perte de connaissance peuvent être d’origine traumatique, médicale ou toxique.

Réponse ou réaction :Adopter la conduite à tenir face à un malaise.

CONDUITE À TENIR :

A l'aide !!

Apprécier l'état de conscience:   Est-ce que vous m'entendez?   Ouvrez les yeux ! - Secouer doucement les épaules.

Absence de réponse ou de réaction.

Alerter les secours.

p.19

Libération des voies aériennes

Cette technique permet de rétablir le passage de l'air.

Chez l'adulte et l'enfant :

Basculer doucement la tête de la victime en arrière en appuyant sur le front et élever le menton.

Chez le nourrisson :

Amener doucement la tête dans l'alignement du torse et élever le menton. Éviter la bascule de la tête en arrière.

Position latérale de sécurité

Cette technique permet de maintenir libres les voies aériennes.

1, Préparer le retournement de la victime:

1. Retirer les lunettes.

2. Rapprocher les membres

inférieurs de l'axe du corps.

3. Placer le bras, situé côté sauveteur, à angle droit de son

corps et plier le coude.

4. Amener le dos de la main sur l'oreille opposée et la maintenir,

paume contre paume.

5. Attraper la jambe opposée et la relever en gardant le

pied au sol.

6. S'éloigner de la victime.

POINTS CLÉS : La liberté des voies aériennes est assurée lorsque :POINTS CLÉS : La liberté des voies aériennes est assurée lorsque :- le menton est élevé.- le menton est élevé.- la tête est maintenue dans cette position.- la tête est maintenue dans cette position.

TECHNIQUES:

p.20

Cas particuliers:

Le retournement se fait, sur le côté gauche pour une femme enceinte et sur le côté atteint pour une victime traumatisée. Le nourrisson est placé sur le côté dans les bras du sauveteur.

2, Retourner la victime:

- Tirer sur la jambe afin de la faire pivoter, jusqu'à ce que le genou touche le sol, sans brusquerie et en un seul temps.- Dégager doucement la main du sauveteur située sous la tête de la victime en maintenant son coude.

1, Ajuster la jambe de la victime de telle sorte que

la hanche et le genou soient à angle droit.

2, Ouvrir la bouche sans mobiliser la

tête.

3, Stabiliser la victime :

POINTS CLÉS : La mise en position latérale de sécurité doit:POINTS CLÉS : La mise en position latérale de sécurité doit:- limiter au maximum les mouvements de la colonne cervicale.- limiter au maximum les mouvements de la colonne cervicale.- n'occasionner aucune pression sur la poitrine.- n'occasionner aucune pression sur la poitrine.- aboutir à une position stable, la plus latérale possible.- aboutir à une position stable, la plus latérale possible.- permettre l'écoulement des liquides vers l'extérieur (bouche ouverte).- permettre l'écoulement des liquides vers l'extérieur (bouche ouverte).

TECHNIQUES:

p.21

OBJECTIF DE L'ACTION DE SECOURS:- Alerter de façon précoce les secours.- Réaliser une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) précoce.- Assurer la mise en œuvre d’une défibrillation précoce.

Respiration:Adopter la conduite à tenir face à une perte de connaissance.

Réponse ou réaction:Adopter la conduite à tenir face à un malaise.

Ne respire pas.

ARRÊT CARDIAQUEARRÊT CARDIAQUE

Une victime est considérée comme étant en arrêt cardiaque lorsqu’elle a perdu connaissance et :- ne respire pas- ou présente une respiration anormale avec des mouvements respiratoires inefficaces, lents, bruyants et anarchiques (gasps).

L’arrêt cardiaque peut être causé par certaines maladies du coeur. Il peut aussi être consécutif à une détresse circulatoire (hémorragie), à une obstruction totale des voies aériennes, une intoxication, un traumatisme ou une noyade…

A l'aide !!

Apprécier l'état de conscience:   Est-ce que vous m'entendez?   Ouvrez les yeux ! - Secouer doucement les épaules.

Absence de réponse ou de réaction.

Allonger la victime sur le dos.

Libération des voies aériennes.

Apprécier la respiration (10s maximum):- Conserver l'élévation du menton.- Se pencher sur le visage de la victime, regarder, écouter et ressentir la respiration.

CONDUITE À TENIR :

Voir page suivante.

p.22

En l’absence de défibrillateur, pratiquer des cycles de RCP* .

Si un défibrillateur est à proximité, le mettre en œuvre le plus tôt possible.

Aucun tiers n’est présent.

Faire alerter et réclamer un défibrillateur.

Pratiquer des cycles de RCP*.

Un tiers est présent.

Poursuivre la RCP* jusqu’au relais par les secours ou à la reprise d’une respiration normale.

Faire mettre ou mettre en œuvre le défibrillateur le plus tôt possible.

Voir technique ci-après

Ne respire pas.

Voir technique ci-après

CONDUITE À TENIR :

Réanimation cardio-pulmonaire: cycle de 30 compressions thoraciques + 2 insufflations.

Les 30 compressions thoraciques :

Positionnement chez l'adulte :- Placer le talon d'une main au centre de la poitrine, sur la ligne médiane sur la moitié inférieure du sternum.

- Placer l’autre main au-dessus de la première :- en entrecroisant les doigts des deux mains. - à plat, doigts relevés sans être en contact avec le thorax.

- Réaliser des compressions sternales profondes de 5 à 6 cm (voir page suivante).

Talon de la main

TECHNIQUES:

Alerter les secours.

p.23

*RCP : Réanimation Cardio-Pulmonaire

TECHNIQUES:

Les 30 compressions thoraciques :

Positionnement chez l'enfant :

- Réaliser les compressions sternales en veillant à enfoncer le thorax sur le tiers de son épaisseur (voir ci-après).

Positionnement chez le nourrisson :

- Réaliser les compressions sternales dans les mêmes conditions que chez l’enfant.

Puis, dans tous les cas :- Conserver le (les) bras parfaitement vertical(caux).- Tendre le (les) bras et verrouiller le (les) coude(s).- Avoir une fréquence de 100 à 120 compressions par minute.- Assurer un temps de compression égal à celui du relâchement.- Entre chaque compression, laisser le thorax reprendre sa forme initiale, sans décoller les mains ou les doigts.

Placer le talon d’une main un doigt au-dessus d’un repère constitué par le bas dusternum à la jonction des dernières côtes.

Relever les doigts pour ne pas appuyer sur les côtes.

Placer la pulpe de deux doigts d’une main dans l’axe du sternum, un doigt au dessus d’un repère constitué par le bas du sternum à la jonction des dernières côtes.

POINTS CLÉS : Les 30 compressions thoraciques doivent:POINTS CLÉS : Les 30 compressions thoraciques doivent:- comprimer fortement le sternum.- comprimer fortement le sternum.- avoir une fréquence comprise entre 100 et 120 par minute.- avoir une fréquence comprise entre 100 et 120 par minute.

p.24

Les 2 insufflations :

Chez l'adulte et l'enfant :- Basculer la tête de la victime (voir technique p. 20)

- Appliquer la bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime enappuyant fermement et insuffler progressivement jusqu’à ce que la poitrine de la victime commence à se soulever (durant 1 seconde environ).

Chez le nourrisson :La technique est sensiblement la même que pour l’adulte ou l’enfant. Toutefois, il convient de :

- placer la tête du nourrisson en position neutre, menton élevé.- englober avec la bouche à la fois la bouche et le nez de la victime. - insuffler des volumes d’air sensiblement moindres que pour l’enfant.

Puis, dans tous les cas :- Se redresser légèrement afin de : - reprendre son souffle. - vérifier l’affaissement de la poitrine de la victime.- Insuffler une seconde fois dans les mêmes conditions.

1, Ouvrir légèrement la bouche de la victime et maintenir le menton élevé.

2, Pincer le nez de la victime et inspirer sans excès.

POINTS CLÉS : Les 2 insufflations doivent:POINTS CLÉS : Les 2 insufflations doivent: - être lentes et progressives.- être lentes et progressives. - cesser dès le début de soulèvement de la poitrine.- cesser dès le début de soulèvement de la poitrine. - être réalisées en 5 secondes maximum.- être réalisées en 5 secondes maximum.

TECHNIQUES:

p.25

Défibrillation

- La réanimation cardio-pulmonaire doit être poursuivie durant l'installation du défibrillateur. Elle cesse seulement lorsque le défibrillateur indique de ne plus toucher la victime.

POINTS CLÉS : La mise en place du défibrillateur doit:POINTS CLÉS : La mise en place du défibrillateur doit: - être la plus précoce possible.- être la plus précoce possible. - interrompre le moins possible la pratique des compressions - interrompre le moins possible la pratique des compressions thoraciques. thoraciques.

Signalétique du défibrillateur.

TECHNIQUES:

p.26

Suivre scrupuleusement les indications de

l'appareil !

Coller les électrodes adaptées à la victime (adulte ou enfant) selon les schémas et les brancher.

Le choc est nécessaire : le défibrillateur le délivre ou invite à le délivrer en appuyant sur le bouton. Dire :

Écartez-vous !

Reprendre les compressions thoraciques le plus

rapidement possible et selon les indications du

défibrillateur.

Le choc n'est pas nécessaire.

Ne pas éteindre le défibrillateur ni décoller les électrodes.

Mettre en fonction le défibrillateur dès son arrivée.

Préparer la victime : couper les vêtements, sécher et raser la victime si besoin.

Le défibrillateur demande de ne plus toucher la victime,Dire :

Écartez-vous !

Auteur de l'ouvrage : Sébastien Poirier,formateur en prévention et secours civiques,

académie de Dijon. version V5 – octobre 2013