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Sébastien Chevallier : « J’ai vécu une première expérience olympique enrichissante » ZOOM N° 3 | Septembre 2012 La raquette de Roger, vedette des enchères olympiques I Soutien sur le chemin vers Rio

Aide sportive zoom septembre 2012

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L'organe officiel de la Fondation de l’Aide Sportive Suisse

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Sébastien Chevallier : « J’ai vécu unepremière expérience olympique enrichissante »

ZOOMN° 3 | Septembre 2012

La raquette de Roger, vedette des enchères olympiques I Soutien sur le chemin vers Rio

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Un titre olympique ne tombe pas du ciel

Editorial

Chères amies, chers amis de l’Aide sportive,

En 1998, j’étais directrice de la Fédération Suisse de Triath-lon et j’ai eu la chance de rencontrer une jeune athlète, alors âgée de 16 ans, pleine de talent, d’ambition et de dé-termination pour gagner sa place parmi l’élite. Quatorze ans et des milliers d’heures d’entraînement plus tard, elle a réussi ce dont beaucoup rêvent : Nicola Spirig vient de décrocher, en ce mois d’août, l’or olympique.

J’ai suivi le parcours de Nicola, parsemé de hauts et de bas. Mais son objectif majeur, une médaille olympique, était toujours présent pour la motiver. Pékin n’était pas enco-re un souvenir que Nicola parlait déjà de Londres et s’est investie pour être prête le jour J. Elle savait que l’or olym-pique n’allait pas tomber du ciel. Il faut des mois d’entraî-nement et surtout travailler dur pendant de nombreuses années.

Vous pensez que les Jeux olympiques d’été de Rio de Ja-neiro, en 2016, sont encore loin ? Pas pour nous. Tout com-me Nicola Spirig, qui s’est donnée il y a longtemps déjà pour objectif une médaille olympique à Londres, les spor-tifs talentueux soutenus par l’Aide sportive pensent déjà à Rio. C’est le cas du beach-volleyeur Sébastien Chevallier, qui nous raconte sa première expérience aux Jeux Olym-piques et nous dévoile en même temps ses objectifs pour le futur. A lire sur la page 5.

Nous n’attendons pas quatre ans, ni que les projecteurs s’allument pendant trois semaines, pour soutenir Sébas-tien et les autres talents de l’Aide sportive. C’est mainte-nant qu’il faut les soutenir ! En 2016, lorsque vous serez devant votre téléviseur et que vous vibrerez aux exploits des sportives et sportifs suisses, vous vous rappellerez des visages que vous avez vus dans le « zoom » de l’Aide spor-tive. Vous saurez que vous avez contribué à leur succès, par votre contribution de membre, de parrain ou de parte-naire. Nous vous en remercions chaleureusement !

Doris RechsteinerDirection de l’Aide sportive

Impressum« zoom » est l’organe officiel de la Fondation de l’Aide SportiveSuisse et est distribué à tous ses membres.6 francs de la cotisation sont affectés aux 4 numéros annuelsdu « zoom ».

Editeur :  Fondation de l’Aide Sportive Suisse, IttigenDirection :  Madlaina Schaad, [email protected]édaction :  Philipp Furrer, Madlaina SchaadTraductions :  Roland RapinLayout et impression :  printgraphic AG BernePapier : Balance Silk, recyclé FSCPhotos :   Keystone, partenaire officielPhoto couverture :  KeystoneSecrétariat membres :  031 359 72 24Tirage :  4’000Parution :  Quatre fois par anExpédition :  Septembre 2012Prochain numéro :  Décembre 2012Internet :  www.aidesportive.ch

Actions de l’Aide sportive

Vente aux enchères caritative 3

News

Les soutenir maintenant, jusqu’à Rio 4

Les stars de demain

Entretien avec Sébastien Chevallier 5

La page des membres

Offres exclusives 6

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Rituels et portes-bonheur qui portent chance 7

Partenaires

Un grand merci 8

Sommaire

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Actions de l’Aide sportive

La chaussure en or de Viktor Röthlin, une tenue VTT de Nino Schurter, la cas-quette olympique de Fabian Cancellara ou la veste du cavalier Steve Guerdat : toutes ces reliques et bien d’autres en-core ont trouvé preneur. Durant les Jeux Olympiques de Londres, Swiss Olympic a vendu, sur le site en ligne de vente aux enchères ricardo.ch, des effets person-nels dédicacés de participants aux Jeux Olympiques. L’intégralité des recettes étant reversée à l’Aide sportive.

La raquette de Federer atteint un sommetDe nombreux fans et des collection-neurs ont saisi la chance qui s’offrait à eux de détenir un bout de l’histoire sportive suisse. La raquette que Roger Federer a utilisée à Roland Garros a tenu la vedette de cette vente de charité, en atteignant le montant de 15’101 francs. Le précédent record était détenu par les fameuses lunettes que Simon Ammann portait aux Jeux Olympiques d’hiver

de Vancouver, en 2010, pour lesquelles un fan avait déboursé la somme de 5’200 francs.

Des souvenirs de grande valeurPour cette bonne cause, la triathlète Nicola Spirig s’est séparée de la tenue avec laquelle elle a sprinté pour l’or olympique à Hyde Park. Avec, néan-moins, un pincement au cœur : « Ça n’a pas été facile de voir ma tenue passer en mains étrangères ; elle reste un sou-venir impérissable de ma victoire olym-pique. » Mais ce geste d’autant plus ho-norable, elle l’a fait avec plaisir en faveur de l’Aide sportive.

Des recettes record dépassant 60’000 francsLes futurs médaillés peuvent se réjouir : la vente de charité a battu un record avec des recettes totales dépassant 60’000 francs, reversées intégrale-ment à l’Aide sportive pour soutenir di-rectement les champions de demain.

La raquette de Roger, vedette des enchères olympiques

Taper une balle avec la raquette de Roger Federer ou endos-ser la tenue de Nino Schurter ? C’est un rêve devenu réalité cet été grâce à la vente de charité de Swiss Olympic. Des effets personnels dédicacés de participants suisses aux Jeux Olympiques ont été mis aux enchères durant « Londres 2012 ». Cette action a permis de récolter un montant record, dé-passant les 60’000 francs, intégralement reversé à l’Aide sportive pour soutenir les champions de demain.

Texte : Madlaina Schaad / Photos : Julia Rau, Keystone

Engagement pour les mé-daillés de demain : Nicola Spirig, Roger Federer et Steve Guerdat se sont sépa-rés d’objets personnels pour la vente aux enchères caritati- ve en faveur de l’Aide sportive.

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News

Les soutenir maintenant, en vue de Rio

L’épée, le judo, l’aviron, le beach-volley, la planche à voile ou le tir sportif : de nombreuses disciplines sportives ne sont que tous les quatre ans sous la rampe des projec-teurs, lorsque tous les regards sont tournés pendant deux semaines vers les Jeux Olympiques. D’un seul coup, des milliers de spectateurs vibrent en bordure de piste et les caméras de télévision enregistrent exploits et dé-faites ; dans leur salon, des millions de personnes tien-nent les pouces aux athlètes, démultipliant les quelques fidèles supporters que sont habituellement les amis, la famille et quelques connaissances.

54 espoirs de médailles pour les prochains Jeux OlympiquesLa magie des Jeux retombée, de nombreux sports retrou-vent leur existence de bohème : peu d’intérêt des médias, des indemnités de compétition très basses et l’absence de gros sponsors. C’est la réalité à laquelle de nombreuses et nombreux athlètes doivent faire face. C’est là qu’intervient l’Aide sportive. Cet été, la Fondation a intégré dans son programme de soutien 53 talents sportifs de 15 disciplines sportives, dont 27 ont participé aux Jeux olympiques de Londres. L’Aide sportive soutient dans leur préparation en vue des prochains Jeux Olympiques notamment l’épéiste

Tiffany Géroudet, l’athlète Lea Sprunger, le judoka Ludo-vic Chammartin et le nageur Alexandre Liess. Ces talents reçoivent des primes individuelles entre 7’000 et 12’000 francs par année. Cet argent les aide à couvrir leurs frais de matériel, de déplacement à l’étranger, de physiothérapie et d’entraînement. Certains ont peut-être même la chance de diminuer leur activité professionnelle, pour consacrer plus de temps à leur entraînement.

Devenir sportif d’éliteAu début de cette année, l’Aide sportive a intégré dans son programme de soutien 87 athlètes des sports d’hiver. Dès maintenant, ce sont 140 athlètes qui bénéficient des cartes « or », « argent » et « bronze ». En plus de l’élite, l’Aide spor-tive soutient également la relève sportive : Le programme des parrainages de l’Aide sportive accorde une aide finan-cière à plus de 300 jeunes talents, provenant de quelques 50 disciplines sportives.

Sur la page suivante, vous faites la connaissance de Sébastien Chevallier, un champion de sports d’été soutenu par l’Aide sportive. Découvrez tous les talents sous www.aidesportive.ch/talents

Quel lien unit le nageur Alexandre Liess, l’athlète Lea Sprunger et le judoka Ludovic Chammartin ? Ce sont trois des 53 talents pratiquant des disci- plines sportives d’été que l’Aide sportive a nouvellement intégré dans son programme de soutien.

Texte : Madlaina Schaad / Photos : Iris Hensel, Keystone

Depuis cette année, ces sportifs peuvent également compter sur le soutien de l’Aide sportive : le nageur Alexandre Liess, l’athlète Lea Sprunger et le judoka Ludovic Chammartin.

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Les stars de demain

Sébastien Chevallier: « Le sport professionnel me plaît » Equipier de Sascha Heyer, Sébastien Chevallier a vécu à Londres ses premiers Jeux Olympiques. De re-tour en Suisse, le Genevois de 25 ans se glisse volon-tiers dans le rôle du leader. Grâce à Heyer, il a acquérit une expérience précieuse et une foule de bons con-seils. L’ Aide sportive ga-rantit un soutien financier au talentueux cham- pion de beach-volley, classé « Athlète d’argent ».

Entretien : Philipp Furrer / Photos : Keystone, Swiss Olympic

Quels ont été pour toi les mo-ments inoubliables de ces Jeux Olympiques ?La seconde partie, contre les Russes. Le match était pratiquement perdu, mais nous avons réussi à nous ressaisir. Fêter la victoire devant 15’000 specta-teurs, c’était sensationnel !

Qu’as-tu appris sur le plan sportif en participant à tes premiers Jeux ?Beaucoup de choses. Les Jeux Olym-piques ne se déroulent que tous les quatre ans. La pression est énorme et il est très difficile de l’évacuer. Je suis fier d’avoir réalisé un bon résultat. Nous avons pu donner le maximum de nous-mêmes à chaque rencontre et nous avons atteint l’objectif que nous nous étions fixé : les huitièmes de finale. En fait, toute la phase de quali-fication, qui a duré deux ans, a été très enrichissante, avec ses hauts et ses bas.

Peux-tu l’expliquer ?J’ai été confronté à la vie que mène un sportif d’élite. J’ai eu beaucoup de chance de faire équipe avec Sascha. Il a énormément d’expérience sur le terrain, bien sûr, mais aussi dans d’autres do-maines comme la planification de l’en-traînement, la recherche de sponsors ou la manière d’aborder les médias. Il s’est toujours comporté avec moi comme un coach et il m’a donné de nombreux conseils très précieux. Maintenant qu’il a pris sa retraite, c’est à moi d’assumer ce rôle, puisque je n’ai pas les moyens de m’offrir un manager.

As-tu déjà des projets pour la suite de ta carrière ?Le sport professionnel me plaît et je me réjouis de continuer de jouer avec un nouveau partenaire. Je ne sais pas encore ce qu’il adviendra de ma formation. Jusqu’à la fin de l’année 2011, j’ai suivi des études à mi-temps

dans le but d’enseigner l’histoire, avec comme options le sport et l’allemand comme langue étrangère. C’était un aller-retour continuel entre le terrain de beach-volley, la salle de musculation et l’université. Durant l’année olympi-que, j’ai laissé de côté mes études pour me concentrer à 100 % sur le sport. Cela m’a apporté beaucoup au niveau spor-tif et, pour le moment, j’aimerais pour-suivre dans cette voie.

Quel soutien t’apporte l’Aide spor-tive dans ce domaine ?Grâce à la prime accordée, je peux m’entraîner plus longuement à l’étran-ger en hiver, avoir un bon entraîneur ou encore payer les frais de déplacements pour participer aux compétitions. Je la remercie pour ce soutien précieux !

www.sixdays-zuerich.ch

Sport | Show | Ausstellung

SIXDAY-NIGHTSHallenstadion Zürich

28 Nov au 1 Dez 2012Offre spécial pour les membres de

l’Aide sportivemercredi 28 novembrejeudi 29 novembre

Places assises catégorie 1 aux prix de CHF20.50 au lieu de CHF 41.00

Achat à la caisse du Hallenstadion contre présentation dela carte de membre. Max. 4 cartes d’entrée par membre.

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Saviez-vous que l’Aide sportive soutient financièrement près de 400 jeunes sportifs en les accompagnant sur le chemin du succès grâce à des parrainages, des primes au succès ou des Sport Scho-larships ? Vous en saurez plus sur le soutien de la relève par l’Aide sportive : www.aidesportive.ch/fr/distribution_des_fonds

Manuel Fasnacht17 ans, VTT, SO« Mon porte-bonheur, c’est un ange doré sur lequel est gravée ma date de naissance. Je l’ai toujours avec moi : à la maison sur ma table de nuit, pendant la course dans une poche de mon maillot. A la télévision, j’ai vu que Fabian Cancellara avait par ha-sard le même. »

Samantha Gugler21 ans, tir sportif, FR« Avant pratiquement chaque compétition, j’écoute en boucle ma musique préférée sur ma playlist. C’est un bon moyen pour m’évader un peu de la compétition et en même temps motivant. »

Jason Rüesch16 ans, ski de fond, GR« Mon rituel est toujours le même. Une quinzaine de mi-nutes avant le départ, je mange un bout de barre énergétique très riche en glucides, à l’arôme d’abricots. Il me procure d’ex-cellentes sensations. Ensuite, je commence mon échauffement. »

Simon Heid16 ans, judo, TG« Je n’ai pas de porte-bonheur, ni aucun rituel. Une bonne préparation, de la confiance en soi et une pensée positive sont plus importants à mon avis. De la chance au judo ? Il faut en avoir au tirage au sort et là, il est impossible de l’influencer. »

Alexandra Helbling18 ans, sport en fauteuil roulant, LU« J’ai un rituel un peu spécial. Avant le départ, je suis tellement tendue que je baille sans cesse. Mon porte-bonheur, c’est un cadeau de mes parents : un col-lier avec des améthystes sur une croix en argent. »

Madeline Coquoz13 ans, plongeon, FR« Lors d’une compétition, j’exé-cute chaque plongeon à sec et dans ma tête. Le fait d’avoir ce rituel me permet, une fois sur la planche, d’améliorer la qualité du plongeon. Sortie de l’eau, je recommence pour le plongeon suivant … »

« As-tu un porte-bonheur ou un rituel pour te porter chance ? »

Phot

os : m

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