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AIDES MAGAZINE n°1

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Premier magazine d'information en France, à dédier sa ligne éditoriale à la compréhension et la maitrise des aides publiques et autres subventions.

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SOMMAIREUNE PAROLE

«L’aide fait partie des droits. Uneaide n’a jamais un caractère déro-gatoire, ni arbitraire, c’est toujoursune possibilité qui est donnée parla loi, dont l’individu n’a pasconnaissance et qui, grâce à l’infor-mation qui lui sera apportée, pourraen user en fonction de ses be-soins.»

ERROL NUISSIER, PSYCHOLOGUE

Bimestriel GRATUITEdité par BMC Communication Les Aides de GuadeloupeRue du Fort Fleur d’Epée/Bas-du-Fort97190 - Le GosierTél. 06 90 41 68 34Rédaction : [email protected]

Directrice de publication : Odile Barul-LaventureSecrétaire de rédaction : Fred SapotilleRédaction : Joce Marmy, Anne de la Villemarqué, Michel Gréjeoire Régie publicitaire : Bmc Communication, Fort Fleur d’Epée - Le Gosier. [email protected] (06 90 41 68 34)Distribution : Colibri distributionImpression : L'imprimerie Fort'île - 97128 GOYAVE ISSN : en cours

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EDITO 5

POLITIQUE SOCIALE 6Borel-Lincertin : « Aidez-moi à vous aider »

NOUVELLES – NEWS 10

DOSSIER 12 - Prêts pour les études - Combien prêtent nos banques

L ‘ANALYSE DU PSY 16- Errol Nuissier : « dédramatiser la séparation avec l’enfant »

BOURSES ET PRETS 18

VIE PRATIQUE 21- Coup de pouce sur l’achat de l’électroménager

SOCIAL 24Une prime pour l'arrivée de bébé

IMMOBILIER 32- Le prêt 0% : un coup de pouce sans intérêt

LE DÉCALÉ DE PANCHO 36

ECONOMIE 38- Interview de Jean-Yves Judith, spécialisé en accompagnement de projets à Pôle emploi - ARDA pour démarrer son activité - Un soutien aux entrepreneurs motivés

NOUVELLES – NEWS 46

CONSOMMATION 48

C'ETAIT AVANT... 50

LA CHRONIQUE D'ANNE 52

PRATIQUE 56- Tous les CCAS- Navettes des vedettes

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L’Etat, les collectivités locales et l’Unioneuropéenne, mais également les cham-bres consulaires et d’autres institutions

encore, sont les acteurs d’un faisceau de po-litiques publiques déployées aussi bien au ni-veau national que local. Pour les citoyens oupour les entreprises, ces politiques publiquesse traduisent par la mise en œuvre de dispo-sitifs d’aides, si nombreux qu’il est souventbien difficile de s’y retrouver.

De la création d’entreprises aux études uni-versitaires, de l’accès au logement à la réno-vation de l’habitat, ou encore de l’aide àl’investissement productif au soutien aux per-sonnes en difficulté en passant par la conti-nuité territoriale si essentielle en Guadeloupeet dans les Outre-mer, il est indispensable depouvoir s’informer sur la nature des aides, surleurs critères d’éligibilité et sur les formalitésà remplir.

L’initiative de regrouper ces informations ausein d’une même publication, régulièrementmise à jour, ne peut être que saluée et encou-ragée. Cette pédagogie est d’autant plus né-cessaire que les dispositifs d’aides auxcitoyens et aux entreprises sont régulière-ment réformés dans un souci de meilleure uti-lisation des fonds publics et dans l’optiquede toujours mieux cibler les bénéficiaires.

C’est pourquoi je souhaite longue vie àAides-Magazine dans sa mission d’informa-tion du plus grand nombre.

George PAU-LANGEVINMinistre des Outre-mer

E D I T O

L’accueil des séniors, un vrai servicede la petite enfance, la création d’unemaison des Femmes, un regard parti-

culier sur les jeunes en difficulté… la nouvelle présidente du conseil

départemental Josette Borel-Lincertina précisément demandé à ces jeunes

de l’aider à les aider.

«Présider une collectivité majeure, c’estavant tout prévoir... se projeter dansl’avenir», c’est ce qu’a dit en subs-

tance, Josette Borel-Lincertin, le 2 avril dernierdevant l’assemblée départementale de 41 élusqui venait de la porter à la tête de cette collec-tivité. L’occasion pour la nouvelle présidente de dres-ser quelques axes forts de la politique départe-mentale qu’elle entend insuffler dans lesprochaines années.A travers le premier discours de la présidentedu département (nouvelle formule) qui a pourprincipale mission la mise en place et l’applica-tion de la politique sociale dans ce pays, on apu déceler une ébauche des grandes orienta-tions que le nouvel exécutif entend suivre. Voici quelques extraits du discours de JBL sur

les fondamentaux de son programme, dans sonvolet social.Sur le vieillissement inéluctable de la populationcomme le prévoit les projections de l’Insee (lenombre de personnes âgées de 60 ans et plusserait multiplié par 2,4, d’ici à 2040), MmeBorel-Lincertin a insisté sur la qualité d’accueilde ces séniors.« Nous nous sommes engagés à anticiper lechoc du vieillissement de notre population et àexploiter les opportunités économiques offertespar l’accompagnement de nos anciens.Nous le ferons en garantissant la diversité et laqualité de l’offre d’accueil des personnesâgées. En encourageant des solutions à lacarte aux personnes en perte d’autonomie,mais aussi par un soutien plus efficace à la fi-lière des services à la personne. Je pense particulièrement à l’accueil familial despersonnes âgées et à toutes les solutions quipeuvent être mises en œuvre pour les maintenirà domicile ». Les plus jeunes ne sont pas mis de côté par lacollectivité départementale. Mme Josette Borel-Lincertin a estimé que les efforts du Départe-ment doivent être déployés avec la mêmeénergie « pour l’épanouissement de nos en-fants».

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Josette Borel-Lincertin :

« Aidez-moi à vous aider »

POLITIQUE SOCIALE

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Dans son discours, elle a martelé : « Notre majo-rité s’emploiera à créer un vrai service publiclocal de la petite enfance.

Il s’agira singulièrement de repenser nos rela-tions avec les crèches, de proposer des solu-tions peu coûteuses de garde d’enfants, partoutsur le territoire, de développer aussi des sys-tèmes alternatifs de garde d’enfants, mais sur-tout de favoriser l’apprentissage des languesétrangères dès le plus jeune âge ».

Les dispensaires : les centres de santé pour tous

La présidente de l’assemblée départementales’est aussi penchée sur le volet Santé. JBL veutredonner aux dispensaires toutes leur vocationoriginelle. « Notre ambition est également de nous poseren véritable garant de la santé des Guadelou-péens et nous assurer de leur accès universelaux soins.

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Pour y parvenir, nous devons redonner aux dis-pensaires leur vocation de centres de santépour tous, au plus près de nos concitoyens etdes plus démunis.

Une maison des Femmes…

Sur un tout autre chapître, celui de l’encadre-ment des femmes violentées, le chef de l’exécu-tif estime que le conseil départemental doitprendre sa part dans la lutte contre toutes lesformes de violence et d’insécurité.« Il nous faudra renforcer les dispositifsd’écoute, de signalement et de médiation, demême que la lutte contre les violences faites auxfemmes en créant la Maison des Femmes, des-tinée à accueillir celles qui sont battues et à leurproposer des solutions d’urgence ».

Tendre la main aux sortants de prison et auxjeunes en difficulté pour éviter autant que pos-sible la récidive ou la tentation à la déviance, fait

partie du programme de Josette Borel-Lincertin.«Il s’agira de mieux appréhender le risque de ré-cidive, pour les détenus sortant de prison et desensibiliser davantage les jeunes aux effets in-désirables des conduites addictives afin de pré-venir les risques d’échec dans leur parcours deformation ».

«Aidez-moi à vous aider » a lancé JBL en direc-tion de : « tous ces jeunes qui ne cessent de medire depuis mon élection comme conseiller dé-partemental, qu’ils placent beaucoup d’espoiren moi, je veux redonner l’envie de s’investir, detravailler, de montrer leur volonté de se réinsé-rer». Et de conclure : « L’action sociale du départe-ment est donc primordiale pour les plus vulné-rables d’entre nous, dont le nombre ne cessemalheureusement de croître. Cette tendancelourde appelle de notre part des réponses adap-tées et un soutien plus marqué à ceux qui sontdans le besoin ».

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OUVELLES NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES

430 euros pour les... « ni-ni » « Ni employé, ni en formation »:le gouvernement se penche surle problème. Le ministre du Travail, FrançoisRebsamen, a annoncé l’exten-sion de la Garantie jeune dans51 départements. Bonne nou-velle. La Guadeloupe fait partiede ces territoires d’expérimenta-tion.

Ainsi, notre département bénéfi-ciera d’un dispositif accompa-gnement complet et sur mesurevers l’emploi ou la formation, àdes jeunes en grande précarité,assortie d’une allocation de 430euros environ pendant 1 an pourses bénéficiaires.Garantie jeune, de quoi s’agit-il ? C’est le renforcement dansla démarche vers l’emploi des18-25 ans qui sont « ni em-ployés, ni scolarisés, ni en for-mation ». Cerise sur le gateau :ce public aura en prime une allo-cation.Dispositif expérimental ambi-tieux, la Garantie jeune a été lan-cée en octobre 2013, notamment en Seine-Saint-Denis (93).Les bénéficiaires, pour l’essen-tiel, sont repérés par les Mis-sions locales, les assistantessociales, la Justice, l’Aide socialeà l’enfance (Ase).

Fort d’une expérimentation qua-lifiée de « globalement positif »,le gouvernement compte élargirce dispositif à 50 000 jeunes en2015 et 100 000 en 2017.En attendant, les bénéficiairesdoivent signer un contrat pourun an. Un premier engagementpour eux.

Etudiants lamentinois la nouvelle bourseest... « bel »

Bel, c’est le nom d’une alloca-tion au Lamentin. BEL (Boursepour les étudiants lamentinois). En effet, au mois de décembredernier, les élus communaux ontvoté la mise en place d’un nou-veau système d’aide financièreaux étudiants qui fait place auRevenu lamentinois étudiant(RLE) sous l’ère Toribio, lequel a

fait figure de pionnier en Guade-loupe. Aujourd’hui, la mairie dirigée parJocelyn Sapotille, entend donnerun autre dynamisme à l’encadre-ment des boursiers de la com-mune. Il s’agit de toute évidence d’êtreau plus près des demandes desjeunes qui entament ou qui sont

déjà dans la sphère des étudessupérieures. L’accent est parti-culièrement porté sur ceux issusde parents aux revenus mo-destes. Pendant trois ans, avec des re-nouvellements annuels, unebourse de 800 euros sera attri-buée à qui en aura fait la de-mande. Mieux, la ville a prévu égalementun complément à la bourse d’unmontant compris entre 1 400 et2 200 euros, versé au deuxièmetrimestre, aux étudiants les plusmodestes. Pour être susceptible de bénéfi-cier de cette aide, l’étudiant etsa famille devront justifier leurdomiciliation sur le territoire dela commune depuis au moins 3ans.

Quand Leonardofait voir du pays

Au mois de décembre dernier,une candidate saint-martinoiseretenue par le programme Leo-nardo, s’est envolée pour l’An-gleterre, à Bristol, pour y suivreune formation dans un grandhôtel de la ville. Elle vient d’ache-ver sa formation qui a duré 3mois. En fait c’est une première pourla Collectivité saint-martinoise.Trois de ces ressortissants vien-nent tout juste de mettre à profitleur bourse Leonardo. Ce pro-gramme d’échange européenqui permet la mobilité des per-sonnes désireuses d’acquérirune expérience professionnelleen Europe. Les bénéficiaires saint-martinoisavaient été sélectionnés parmiune dizaine de candidats à l’is-sue d’une batterie d’entretiensmenés par Pôle Emploi et sonRéseau Eures (en contact avec

Le ministre du Travail, François Rebsamen

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NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLE

des employeurs et demandeurs d’emploi en Europe).A noter que la Région Guadeloupe et les Collectivités des Iles du Nord ont été dotées de15 bourses dont ces trois allocations réservées àSaint-Martin avec le partenariat de l’Apreca, un organisme spécialisé dans le placement de stagiaires dans le cadre des programmes Européens Erasmus et Leonardo.

Concrètement, Leonardo qui donne aux destinataires une vision encore plus large de l’expérience professionnelle, par-delà nos rives,dans un autre Etat de l’Union européenne, permetau bénéficiaire du programme de travailler dansune entreprise locale du pays qu’il aura choisi.

Le stagiaire bénéficie de cours de langue et d’unaccompagnement à la carte. Mais avant, son

déplacement en terre européenne est pris encharge par Ladom.

PLUS D’INFOS. Dans les agences de Pôle l’emploi, sur le portail du Réseau européen del’emploi (Eures), à la Région Guadeloupe.

NOUVELLES TECHNOLOGIES4 G : le TGV d’internet arrive

Orange a déjà testé les signaux de la 4 G sur21 sites. Ça marche du feu de dieu ! Démons-tration à l’appui, les techniciens de l’opérateurhistorique téléchargent un film de 90 minutes enfull HD, en moins de 7 secondes. Une véritable fusée de l’internet, un TGV... 10fois plus rapide qu’une connexion classique. Ilfaut dire que le jour du test, la « voie » était librepuisqu’aucun abonné pour l’heure n’est encoreconnecté. Orange doit attendre le feu vert del’autorité de régulation des communicationsélectroniques (qui devrait s’allumer au deuxièmesemestre de cette année) avant de mettre enservice, ici en Guadeloupe, cette dernière néede la génération des standards pour la téléphonie.Succédant à la 2 G et la 3 G, la 4e G+ permettra notamment d’offrir des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s. On l’a dit, les utilisateurs locaux de tablette ouordinateur portable compatible (et télé hautedéfinition) devront encore patienter avant desouscrire un abonnement 4 G. Petit bémol.Vaut mieux habiter les communes où le bassinde population est important pour espérer bénéficier du très haut débit.

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Parce que poursuivre desétudes supérieures à l’exté-

rieur coûte cher, la solu-tion du prêt bancaire, endehors des aides institu-

tionnelles, devient un desrecours presque indispen-sables pour les étudiants.

Le tour des banques.

L’euphorie de la nouvelle vie,celle d’étudiant, ne doit pasocculter la réalité écono-

mique. Il faut pouvoir payer sesétudes, se loger, se nourrir ets’acheter les indispensables ou-tils (livres matériels informatiqueset autres...) pour « travailler » entoute sérénité.Les temps sont durs. Quels quesoient leurs revenus, rares sontles parents qui ne se retournentpas aujourd’hui vers une banquepour financer les études de leursenfants. Entre le paiement desloyers, coûtant en moyenne 450euros et les frais divers pour lequotidien de l’étudiant, on a vitefait de verser régulièrement unsalaire (qui ressemblent parfois àdes Smic sans les charges) à

ses enfants étudiants. La banquereste le seul recours pour aider àpasser sans trop douleurs lescontraintes financières de la nou-velle vie de nos rejetons devenusjeunes adultes.Voici les diverses propositionsrecueillies dans les différentesbanques de la place. Néanmoins,rien ne vous interdit de voir dansl’hexagone, par exemple, si lesconditions sont plus avanta-geuses.

La Caissed’épargne pro-pose de financer« vos besoinsd’étudiants »L’écureuil s’adresse aux étu-diants de 18 à 28 ans. Son Cré-dit Etudiant qui peut aller de1000 à 30 000 euros, aide à di-vers besoins. L’aide au finance-ment des frais d’inscription et descolarité à l’université ou dans lesécoles d’études supérieures.

Les prêts étudia DOSSIER

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Le prêt accordé par la Caissed’Epargne à cette catégorie declient porte également sur l’achatde matériels... Par exemple, celuid’un ordinateur, ou de livres. Ilpeut s’agir également de s’ac-quitter des frais pour se loger —les loyers, ou l’achat de mobilier— et même pour l’acquisitiond’une voiture très utile pour sedéplacer dans certaines ré-gions.�Les fonds prêtés peuventêtre disponibles dans leur totalitéou, à la demande, débloqués enplusieurs fois.�Le remboursementest possible sur une durée allantjusqu’à 10 ans en fonction dutype de crédit.�Exemple : Pour unCrédit Etudiant de 5 000 eurossur 36 mois au taux débiteur an-nuel fixe de 1, 88 %, 36 mensua-lités de 142,95 euros. TauxAnnuel Effectif Global fixe de1,90 %. Les frais de dossier sontgratuits et le coût de l’assurancefacultative (1,25 euro par mois).Son montant total dû sur la duréetotale du prêt est de 45 euros. Montant global dû par l’emprun-teur, hors assurance faculta-tive: 5 146,20 euros.

BDAF Un prêt sans tauxd’intérêt

La Banque des Antilles Fran-çaises (BDAF) et la Région Gua-deloupe sont en partenariat pouraider au financement des étudesde vos enfants âgés de 18 à 25ans. C’est le fameux prêt étudiantà 0%. Le montant maximum de cet em-prunt peut atteindre jusqu’à 15 000 euros remboursables surune période maximale allantjusqu’à 8 ans. Le rembourse-ment peut-être différé sous cer-taines conditions.Exemple à titre indicatif : pour unprêt étudiant de 4 000 euros àtaux annuel effectif global fixe de0 % de 4 000 euros le rembour-sement de 36 mensualités s’élè-vera à 111,78 euros. Frais dedossier offerts. Montant total dûpar l’emprunteur : 4000 euros.

Prêt perso : deux phases deremboursement

En dehors de ce prêt à taux zéro,la BDAF propose le prêt courantétudes, sans frais de dossier nipénalités en cas de rembourse-ment anticipé.L’étudiant emprunteur a deuxphases de remboursement quise présentent à lui :la première dans laquelle il nerembourse que les intérêts ducrédit et la seconde, lorsqu’ilcommence à travailler, il rem-bourse tous les mois l’échéancecomprenant le capital et l’intérêt.Exemple : un prêt personnel de6 000 euros contracté pour unremboursement sur 60 moisavec une période de différé par-tiel d’amortissement de 24 moisau taux débiteur annuel fixe de4,15 %, donne des rembourse-ments sur 24 mensualités de22,25 euros et 36 mensualitésde 179,04 euros comprenantune assurance exigée à 50 %égale à 90 euros. Frais de dos-sier offerts. Taux Annuel EffectifGlobal fixe de 4,6 %. Montanttotal dû par l’emprunteur :6 979 euros.

ants à la loupe

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BNP : « Le Spécialétudiant »

La BNP met en avant son tauxpromotionnel « spécial étu-diants » de 1, 90 % sur un créditqui peut atteindre jusqu’à 12ans ; la banque met à dispositionla somme demandée, en uneseule ou plusieurs fois et offre lapossibilité de remboursementanticipé à tout moment et sansfrais. D’autres avantages sont ànoter, comme l’absence de fraisde dossier.Exemple : pour un prêt de 15000 euros de 84 mois, les rem-boursements sont de 190,71euros — hors assurance faculta-tive —. Montant total dû par l’em-prunteur : 16 020,48 euros.�Encas de souscription à l’assu-rance facultative (décès, Pertetotale et irréversible d’autono-mie, Incapacité totale de travail)dont le taux annuel effectif est de0,69 %, il faut ajouter 4,50 eurosau montant du remboursementmensuel.

Prélib campus,versement en une fois

Le prêt Prélib campus de laBNP est réservé aux étudiants

majeurs et n’ayant pas plus de29 ans. Ces postulants doiventêtre titulaires ou co-titulairesd’un compte chèques et attes-ter de leur situation d’étudiant enprésentant leur carte ou une at-testation d’inscription en coursde validité (université, classeprépa, établissement de forma-tions en BTS…).Le virement des fonds se fait enune seule fois et 12 mensualitésconstantes de 83,33 euros se-ront ensuite prélevées directe-ment.Sur ce Prélib campus, il n’y apas de frais de dossier et le tauxdébiteur fixe est à 0,00 % l’an.�Avec l’assurance facultative, lamensualité à rembourser seraaugmenté de 0,30 euro.Pour l’emprunteur (et éventuelle-ment le co-emprunteur) :

Bred : jusqu’à 20 000 euros

L’étudiant de 18 à 27 ans peutemprunter jusqu’à 20 000 eurosà la Bred pour un taux comprisentre 2,5 % et 3,9 %.La durée de remboursement estde 4 ans et les frais de dossiersont offerts.Néanmoins, cette banque con-sent une rallonge et donne lapossibilité d’emprunter jusqu’à

50 000 euros remboursablessur 6 ans aux taux de 1,7 % et2,5 %, à certaines catégoriesd’étudiants.A condition d’opter pour « unedes écoles partenaires (Poly-technique, HEC, ESSEC,ESCP, NSEEC, Centrale,Mines, Ponts, ESTP, MédecineRouen et Paris dès la deuxièmeannée, Sciences po Paris,Rouen Business school, ReimsManagement School, Dau-phine)». Les adhérents à la LMDE (unemutuelle d’étudiants), ont la pos-sibilité de contracter un prêtsans caution solidaire, garantipar l’Etat.La Bred offre également « dessolutions de financement surmesure comprenant les études,le logement ou les séjours àl’étranger ».

La Banque postale et sonsur-mesure

La Banque Postale fait du sur-mesure et propose un prêt ac-cessible dès 1000 euros sansexiger d’apport personnel, sansfrais de dossier et avec la possi-bilité de report du rembourse-ment. Les fonds empruntés

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peuvent être débloqués en plu-sieurs fois.La BP promet un suivi et un ac-compagnement personnaliséavant et pendant toute la duréedu prêt dont l ‘assurance est fa-cultative.

Exemple : Pour un financement d’études encycle long de 10 000 euros sur48 mois, avec des rembourse-ments de 221,01 euros, le mon-tant total dû est de 10 656,48euros. L’emprunteur bénéficied’un taux débiteur fixe de 3,15%, soit un TAEG fixe de 3,20 .Sans frais de dossier. L’assurance décès Invalidité fa-cultative proposée est de 3,42

euros par mois non incluse dansla mensualité. Pour un financement d’études encycle court, (c’est-à-dire jusqu’àBac +3) de 6 000 euros sur 36mois, au taux de 3,49 %, le rem-boursement s’effectue en 36mensualités de 175,65 euros.Ajouté à cela, une assurance fa-cultative, décès Invalidité de 2,05euros par mois non incluse dansla mensualité.

Le Crédit agricole pour voir grand

La banque verte propose un prêtétudiant ambitieux pouvant finan-

cer autant la scolarité et les fraisannexes, que les frais d’installa-tion.Dans cette banque, le prêt peutaller jusqu’à 21 500 euros. Lecrédit agricole propose aussi lasouplesse dans le rembourse-ment du capital emprunté quipeut être reporté au moment oùle jeune a terminé avec lesétudes et commence à travailler.Une espèce de « franchise par-tielle » où, seuls les intérêts duprêt et le coût de l’assurancedécès/invalidité doivent être rem-boursés tous les mois. �Mais, labanque offre également la « fran-chise totale » avec un rembour-sement du capital et des intérêts,pouvant être différé de plusieursannées Les fonds peuvent être déblo-qués en plusieurs fois, à desdates convenues à l’avance. His-toire de se familiariser avec lagestion de budget pendant sesétudes.

Tous ces prêts se font surconsultation de dossiers et nesont en aucun cas un dû. L’orga-nisme prêteur sollicité se réserved’accepter ou non le dossier dudemandeur.

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Le départ des élèves pour lesétudes constitue un momentessentiel, contrairement aux

autres phases de l’enfance et del’adolescence... l’entrée au collègeou au lycée, qui ont aussi leur im-portance. Le départ pour les études est par-ticulier. Il va transformer un élèveen un étudiant et plus encore, enun professionnel diplômé quipourra exercer par la suite, deve-nant ainsi l’équivalent des parents.Errol Nuissier, psychologue, ex-pert auprès la cour d’appel, ex-plique et donne quelques conseilspour que la séparation avec son

rejeton, étudiant en métropole ouailleurs, ne soit pas vécue commeun déchirement.

Il y a t-il une recette miraclepour accepter facilement cetteséparation avec son enfant ?La seule recette qui vaille, c’estcelle d’une préparation bien amontde cette rupture. Les parents doi-vent bien évidemment au moinsune à deux années à l’avance pré-parer ce « départ », pas seule-ment sur le point financier maisaussi préparer la séparation quisera toute aussi difficile pour euxque pour leurs enfants.

En effet, au confort d’une vie pa-rentale va correspondre la soli-tude, la compétition des études, lechangement climatique et l’étu-diant futur verra se substituer undésir de bien-être à une volonté deréussir et surtout d’être autonomede manière plus franche et qua-siment définitive. Cette autonomie est difficile àaccepter par les parents; maisaussi par les enfants car souventceux-ci prétendent pouvoir toutfaire par eux-mêmes ; ils ont lesentiment d’être déjà desgrands. Il faut dédramatiser cetteséparation avec l’enfant.

Une brutale indépendance quidonne ce sentiment de solitudesitôt enfermé dans sa chambred’étudiant ?Devant cette situation nouvelle, cestatut nouveau, le nouvel étudiantéloigné des siens vit parfois avecdésarroi cette solitude qui est as-sociée à de grandes souffrances. Il faut, par conséquent, préparerce départ d’abord en privilégiantun lieu où le jeune pourra avoir uncontact régulier, un refuge vers le-quel il pourra se rendre en cas dedifficultés, auprès de personnesavec lesquelles il pourra échangersur place. A huit heures d’avion del’Europe, pour ceux qui ont choisil’Hexagone, par exemple, pourétudier ce n’est pas facile pour lesparents d’être présents rapide-ment. L’autre nécessité est évi-

ERROL NUISSIER

« Dédramatiser cette séparation avec son enfant »

QUESTIONS AU PSY

Pour Errol Nuissier : « L’étudiant éloigné des siens vit parfois avec désarroi sa nouvelle vie... Ilconvient de dédramatiser cette séparation... »

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demment, d’utiliser les outils decommunications actuelles et mo-dernes qui facilitent leséchanges.

Revenir au pays aux grandesvacances, c’est aussi bien...Il est utile de prévoir pour les en-fants, la possibilité d’un retourpour les grandes vacances; car,l’année passée est souvent courteen matière de travail mais souventlongue quant à la séparation. Ilest indispensable de faire ensorte qu’un lien soit maintenuentre les enfants et les parents.Mais les parents doivent, euxaussi, accepter cette situation. Leplus difficile, c’est lorsque les en-fants ont le sentiment que leursparents regrettent leur départ,qu’ils n’arrivent pas à vivre sanseux.

« PLUS LA SÉPARATIONSERA PRÉPARÉE ENAMONT, PLUS LES ENFANTSPOURRONT RÉUSSIR »

Quelle conséquence cela peut-il avoir ?Ce sentiment peut créer chez l’en-fant un sentiment de dépendanceet une grande souffrance qui peutaller jusqu’au vécu d’une formed’abandon. La préparation à cette séparation,à la fois pour les parents et pourl’enfant, permet de mieux la vivreet à l’enfant, d’être indépendant etde la réussir.

Faut-il obligatoirement aller « installer son enfant »?La pratique qui consisteà installerles enfants, relève davantage d’unphénomène de mode qui participeaussi à la fragilisation des enfants;

car, elle crée un sentiment de fra-gilité, davantage dans l’esprit desparents que dans celui des en-fants. Plus la séparation sera pré-parée en amont, plus les enfantspourront réussir car elle deviendraun passage obligé, et la possibilitépour les étudiants de voler deleurs propres ailes, sans perdreleur attachement à leur famille.C’est aussi le moment où ils vontcommencer à construire leur vied’adulte, à travers la préparationde diplômes, mais aussi par la lé-gitimation progressive de leur viede couple. La question qui de-meure entière, est celle de l’ac-ceptation des parents, de leurmort symbolique car l’enfant de-viendra adulte, professionnel et enétat de construire sa propre fa-mille, la famille d’origine devenantdès lors secondaire.

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Etudiants et élèves determinale, pour préparerla prochaine rentrée,

c’est le moment ! Le CrousAntilles-Guyane a lancé de-puis le 15 janvier dernier sanouvelle campagne pour leDossier social étudiant (DSE).Tous les étudiants qui souhai-tent poursuivre leurs études àla rentrée prochaine dans unétablissement d’enseignementsupérieur aux Antilles, enGuyane ou en France doiventobligatoirement faire leur de-mande de bourse et/ou de lo-gement. Une seule étape pourconstituer son DSE : accéder

au site internet « www.crous-antillesguyane.fr », se connec-ter au portail vie étudiant. A lafin de la saisie, un email deconfirmation est envoyé avecun lien sur lequel l’étudiant doitcliquer. Le dossier sera trans-mis par email en pièce jointe.L’étudiant doit le vérifier, en lecomplétant ou en le modifiantsi nécessaire, puis retourner ledossier signé avec la totalitédes pièces justificatives de-mandées uniquement à cetteà l’adresse suivante : S2i, DSE– Crous Antilles-Guyane, BP2100, 97193 Jarry Cédex. Im-portant : cette adresse

concerne les trois régions(Guadeloupe-Martinique-Guyane). Aucun dossier nedoit être retourné au Crous ouau Clous. L’étudiant recevraune notification d’attribution oude refus de bourse et/ou de lo-gement. Cette notification estla clé pour bénéficier d’avan-tages tels que la réduction oul’exonération de droits d’ins-cription. Faire sa demandedans les temps, c’est mettreun maximum de chance deson côté pour commencer larentrée dans de bonnes condi-tions.

Bourse : un dossier,une étape

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Prêt d’honneur, bourse duprésident du département,

bourse régionale, complément de bourse

Les étudiants ont à leur dis-position une batterie debourses de l’enseigne-

ment supérieur, dont les pluscourantes sont estimées enfonction de la situation familialedes candidats. Ces enveloppessont attribuées pour permettreaux étudiants dont les parentsvivent de revenus (ou générale-ment ceux de leurs parents) plu-tôt modestes, d’honorer les fraisde leur scolarité.De façon générale, les boursesd’études et les aides de l’Etatsont gérées par le Crous An-tilles-Guyane.

Pour prétendre à ces boursesd’enseignement supérieursur critères sociaux Il faut êtreâgé de moins de 26 ans.Il ne reste plus que quelquesjours en faire la demande sur lesite : www.crous-antillesguyane.fr. La fin des inscriptions est pré-vue le 30 avril.Dans le panel des aides aux étu-diants on notera l’allocationunique d’aide d’urgence. C’esten fait, soit un don ou un prêtremboursable d’un montant li-mité. Cette enveloppe sert àaider les étudiants en difficultémomentanée, afin qu’ils puis-sent acheter des tickets repasau resto-U (restaurant universi-

taire), par exemple, des livres,de régler leurs frais de trans-ports, leurs dépenses de santéet de loyers d’étudiant. L’alloca-tion unique d’aide d’urgencepeut être un don ou un prêtremboursable. Cette aide res-semble un peu aux allocationsd’études accordées par unecommission aux étudiants endifficulté sociale sur critères so-ciaux (parents surendettés, rup-ture familiale)Il existe également le classiqueprêt d’honneur.

Les bourses sur critères uni-versitaires sont quant à ellesaccordées pour une seuleannée par le recteur sur propo-sition du président de l’Univer-sité, pour la préparation demaster ou de l’agrégation.

Quant aux compléments debourses, ils concernent les étu-diants boursiers ; attribué surcritères sociaux ou bénéficiairesd’une allocation d’études, aux

étudiants qui reprennent leursétudes après une maternité ouencore au titre de frais de trans-ports.

Ces bourses peuvent être ob-tenues en remplissant le dos-sier social étudiant - DSE.

Dans la panoplie des alloca-tions, on note aussi les bour-ses de service public dédiéesaux étudiants passant desconcours de l’administration (decatégorie A, d’entrée à l’EcoleNationale d’Administration ou àl’Ecole Nationale de la Magistra-ture, aux écoles de l’armée deterre, de l’air ou de la marine).Le dossier complet de candida-ture doit être déposé au plustard le 15 octobre auprès duservice des bourses duCROUS.

L’étudiant boursier peut béné-ficier de bourses de mobilitépour étudier l’espace d’un courtséjour un séjour à l’étranger.

Ces allocations qui dépannent

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Cette allocation est possible surproposition de l’établissementpublic fréquenté.

Les bourses de voyage sontégalement octroyées à desjeunes français qui souhaitentaccomplir, à l’étranger ou dansles territoires d’outre-mer, desstages d’un mois minimum. Làaussi, il est question de la hau-teur des revenus des parentspour en bénéficier.Il existe également la bourseERASMUS plus pour les étu-diants désireux de poursuivreleurs études supérieures dansun des pays de la CommunautéEuropéenne pendant une duréede 3 mois à un an.Une aide servant à couvrir lesfrais de voyages, d’installation etqui permet d’avoir, entre autre lacouverture sociale, même enétant à l’étranger.Bien entendu, il faut que l’éta-blissement où l’on est rattachéparticipe au programme Eras-mus.La sélection s’opère sur le dos-sier universitaire de l’étudiant, samotivation et non moins négli-geable, sa maîtrise de la languedu pays d’accueil.

S’adresser au Bureau des rela-tions internationales de l’Univer-sité des Antilles.

Une bourse régionale pourétudier au Québec

En partenariat avec les Universi-tés du Québec à Rimouski(UQAR), à Montréal (UQAM) età Trois-Rivières (UQATR), la Ré-gion Guadeloupe a mis en placeun dispositif à la mobilité visantà faciliter l’accès aux étudesdans une autre contrée que laFrance. Le Canada attire beau-coup les étudiants guadelou-péens qui veulent donner uneenvergure internationale à leurapprentissage universitaire. Bienentendu, il ne s’agit pas d’aller là-bas étudier ce qui se fait à l’uni-versité des Antilles. La Régionprivilégie des études spéci-fiques…

Les conditions :

• de nationalité française et avoirdes parents domiciliés fiscale-ment en Guadeloupe

• être titulaire au moins du bac-calauréat ou d’un diplôme équi-valent ;• être inscrit et suivre sa forma-tion dans l’une des universitéspartenaires ;• être âgé de moins de 26 ans ;• être non bénéficiaire d’une aideindividuelle de la Région Guade-loupe au titre d’un autre pro-gramme de mobilité ;• cette bourse n’est pas cumula-ble avec l’aide régionale aux étu-diants ;• l’attribution de la bourse estsoumise aux revenus des pa-rents en fonction du nombred’enfants du foyer fiscal.Chaque année, 10 bourses parétablissement partenaire d’unmontant de 3 500 euros sont at-tribuées.

Les dossiers sont à retirer àpartir du mois de mars.

Par ailleurs, il existe également labourse extra-régionale qui per-met à un étudiant, dans le cadrede la validation de sa formation :d’effectuer un stage pratique enentreprise à l’étranger tout enoptimisant ses connaissanceslinguistiques.Pour en bénéficier, l’étudiant quipoursuit un cursus de niveaubac + 3 ou plus doit justifier quel’obtention de son diplôme né-cessite de faire un stage (de 3 à6 mois) à l’étranger.Le dossier de candidature doitêtre déposé 3 mois avant ledébut du stage.

Renseignements etdemande : au service de l’en-seignement et des aides auxétudiants de la Région.

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Le Départementpeut être généreux

Le Département encou-rage aussi les étudiantsen leur attribuant par exemple des bourses au mérite.

Les aides du conseil départe-mental s’adressent aux per-sonnes de nationalité française,ayant des parents résidant dansle département pendant ladurée des études. Il est exigé defaire ses études dans La com-munauté européenne ou les An-tilles Guyane française n'ayantaucune rémunération pendant lapériode des études.

Le Prêt d’honneur Le prêt d’honneur, le plus connude tous les prêts, est attribuéaprès l’examen du dossier socialet scolaire du candidat pour lapériode des études (versé partrimestre) et peut être renouvelé.Le prêt d’honneur ne peut êtrecumulé avec une boursed’études ou autre forme d’allo-cation. Mais il ne peut être ac-cordé que si le montant de labourse est inférieur au montantdu prêt.

La Bourse du Président duConseil départementalElle est attribuée chaque annéeaux meilleurs élèves de chaquelycée.La Bourse de Vétérinaire (deuxfois par an) pour ceux qui sou-haitent suivre des études de vé-

térinaire et par la suite s’installeren Guadeloupe.La Bourse d’Ingénieur : pour lesétudiants qui entrent dans lesécoles nationales supérieuresd’ingénieur, les écoles natio-nales d’ingénieur ou les institutsnationaux des Sciences Appli-quées.La bourse du développement :elle vise à favoriser l’accès dejeunes guadeloupéens à cer-tains secteurs d’activité, princi-palement dans les domaines dela culture, de l’environnement etdu patrimoine.

Il existe egalement :• Le Prêt Complémentaire àla Bourse Nationale

• Les allocations doctoraleset post-doctorales.

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La prime à la naissanceest attribuée sous condi-tions de ressources, ellepermet d’aborder avec

plus de sérénité la venuedu nouveau-né.

Petite nouveauté en2015, la prime à lanaissance versée au

7e mois de la grossesse,pourra l’être désormais à unedate postérieure à la nais-sance de l’enfant.Par ailleurs, cette prestationfamiliale ne devrait, malheu-reusement pas connaître dehausse avant octobre 2015,en raison des restrictionsbudgétaires du gouverne-ment. La loi de financementde la sécurité sociale pour2015 a reporté la date de ver-sement du montant de laprime pour les déclarations degrossesse effectuées en2015.La prime à la naissance estattribuée sous conditions deressources, notamment auxrevenus de l’année antérieureà 2 ans ; c’est-à-dire en cemois d’avril-mai, il sera ré-clamé un justificatif de 2013.Pour bénéficier de cette aidequi permet aux mamans etaux foyers d’aborder avecplus de sérénité l’avènementdu nouveau-né, l’Etat a biensûr fixé des plafonds (voir en-cadré) à ne pas dépasser . Ces plafonds sont calculés en

Une prime pour l'arrivée de bébéSOCIAL

fonction du nombre d’enfantset de la situation familiale(couple, mère élevant seuleson ou ses enfants) ou pro-fessionnelle (couple avecchacun une activité profes-sionnelle).Pour prétendre à cette prime,il suffit d’adresser la demandeà la Caisse d’allocations fami-liales (Caf) au cours des qua-torze premières semaines degrossesse via la déclarationde grossesse remis par unmédecin ou une sage-femme.La Caisse vérifiera que lacandidate à la prime remplitles conditions exigées avantd’adresser le montant par vi-rement sur le compte ban-caire du bénéficiaire.

Statuts et plafonds

• Famille avec un seul revenu1 enfant : 35 729 euros �2 enfants : 42 172 euros �3 enfants : 48615 euros �par enfant supplémentaire : 6 443 euros

• Famille monoparentale ou avec deux revenus1 enfant : 45 393 euros �2 enfants : 51 836 euros �3 enfants : 58279 euros �par enfant supplémentaire : 6 443 euros

• Montant- Montant net 2015 : 923,08 euros. La prime à la naissance estdivisée par trois à partir du 2e enfant. Elle passe ainsi à 308 euros pour les enfants nés ou adoptés.- La Prestation d’Accueil de Jeune Enfant (PAJE) ne sera plus ver-sée dès le premier mois, mais à partir du mois suivant la naissance.

• Le paiementPour 2015, la date de versement de la prime de naissance diffèreselon que la déclaration de grossesse a été adressée à la Caf en2014 ou en 2015. S’agissant des déclarations de grossesse faites en 2014, l’exa-men des droits de l’attributaire intervient au cours du 7e mois degrossesse. Le virement de la prime de naissance par la caisse d’allocationsfamiliales a lieu le 5 du mois qui suit le mois de début de gros-sesse plus 7 mois.

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Une prime pour l'arrivée de bébé

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Le CCAS de Baie-Ma-hault, se met en quatrepour servir les seniors.

En effet, une vingtained’agents est sur le terrain auplus près des personnesd’âges nécessitant une aide.Ainsi, le centre d’action so-ciale se décline en plusieurssous-cellules, au nombre des-quelles : le « Taxi social » des-tiné à permettre auxadministrés devenus bénéfi-ciaires, de réaliser des dé-marches sur le territoire maisaussi dans les communesavoisinantes, avec une tarifica-tion tenant compte de leurs re-venus; le portage de repas quipermet d’entretenir un lien so-cial et d’apporter du réconfortaux personnes isolées; la télé-assistance pour être en per-manence relié à une centraled’écoute par simple pressionsur un petit boîtier relié à un té-léphone pour demander unconseil, un service, du se-cours, un médecin, appeler unparent.

KOUDMEN

Le CCAS se rapprochedes aînées et des personnes isolées

ILS SONT BENEFICIAIRES

• Taxi socialLe Taxi social concerne un large public, mais ciblé dans la tranched’âge des personnes de plus de 65 ans, vivant seules, en situa-tion d’handicap ou à mobilité réduite, ainsi que celles qui dispo-sent de faibles revenus ; et même les demandeurs d’emploi…

• Portage de repasLe portage de repas a pour objet d’offrir aux personnes âgées ouhandicapées des repas réguliers et équilibrés, servis à leur domi-cile. La prestation est réservée aux personnes âgées à partir de65 ans ou 60 ans si elles ont une inaptitude physique et aux per-sonnes handicapées.Il s’agit de personnes en situation difficile vivant isolées à leur do-micile et ne pouvant avoir recours à l’entraide familiale.

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La précarité de l’emploi, ac-célérée par la crise quidure depuis quelques dé-

cennies est pointée du doigt,mais un autre phénomène esten cause dans les seuils moyensde retraite très bas. Il s’agit des« trous » dans les carrières. Ausoir de leur vie professionnelle,lorsqu’il s’agit de recherchertoutes les traces de leur carrière,beaucoup découvrent avec effa-rement qu’ils ont travaillé sansêtre déclaré pendant des an-nées ou qu’ils n’ont aucun élé-ment de preuve à fournir à laSécurité sociale pour attester deleur acti-vité antérieure. Consé-quence : ces personnes ne peu-vent pas prétendre à une retraitecomplète, en tout cas à 100%de ce qu’elles sont en droit d’at-tendre.. Les services de la Sécutirent la sonnette d’alarme, avecce message essentiel : «il est in-dispensable de préparer votreretraite dès votre jeune âge pro-fessionnel». En effet, dès 35 anset tous les cinq ans, les actifs re-çoivent un relevé de situation in-dividuelle (auquel faut faire trèsattention et vérifier si toutes lesinformations sont portées) réca-pitulant les salaires, emplois oc-cupés… Quand l’heure de laretraite aura sonné, tous ces élé-

ments réunis permettront auxrégimes obligatoires où ils ontcotisé de calculer leurs droits. Passé l’âge de 55 ans, le travail-leur salarié reçoit un relevé decarrière, qui établit un point pré-cis de situation, comportant parexemple les rémunérations oules revenus soumis à cotisations,le nombre de trimestres validés,les trimestres assimilés (maladie,invalidité, accident du travail,chômage…). Toutes ces infor-mations peuvent être prises encompte sous certaines condi-tions. L’actif à quelques annéesde sa retraite peut ainsi, en casde lacunes, d'oubli ou d’erreur,se rattraper et porter des correc-tions en récupérant par exempledes documents manquants ouen prenant contact avec l’un deses anciens employeurs.Le mal de la retraite, c’est biencette diminution radicale du sa-laire. La baisse est de 50 %. For-cément, ce manque de revenunécessite une révision partielleou totale de son train de vie. Lesfrais fixes généraux de la vie auquotidien (impôts, loyers,courses) ne s’effacent pas pourautant. C’est pour cela qu’il estindispensable de préparer sa re-traite en prévoyant des coupessombres sur des dépenses non

obligatoires. «Jan ou rangé ka-bann a ou sé jan ou ké kouché »,cet adage créole résume parfai-tement la retraite. Ceux qui au-ront anticipé en mettantégalement un pécule de côté, eninvestissant dans la pierre oudans d’autres fonds de place-ment, assurances diverses (avecune préférence pour des tauxnon variables), auront plus dechance de dormir sur leurs deuxoreilles au soir de leur vie.

Les aides disponibles

Les personnes âgées bénéfi-ciant de faibles ressources peu-vent bénéficier d’aides.

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« Une retraite, ça se prépare »Environ 640 euros, c’est à peu près le niveau moyen des retraites en Guadeloupe. Un revenu plus faible qu’en France métropolitaine. C’est dire que nos retraites sont pauvres si l’on considère le seuil depauvreté fixé en dessous des 1 000 euros par mois.

SOCIAL

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« Une retraite, ça se prépare »

• Le minimum vieillesseLe minimum retraite ou minimumvieillesse nommé à présent Allo-cation de solidarité aux per-sonnes âgées (ASPA) est uneprestation qui garantit un niveauminimum de ressources, fixé à800 euros par mois, à toutes lespersonnes âgées de 65 ans etplus qui ont travaillé et cotisé,mais qui ont de faibles res-sources. Elles ne doivent pasdépasser un certain plafond(9 600 euros par an pour unepersonne seule, 14 904 eurospar an pour un couple marié,concubin ou pacsé. Dans cesressources, sont prises encompte tous les revenus (re-traite, revenus des capitaux mo-biliers et immobiliers, revenus

locatifs…). Par ailleurs, les per-sonnes ne bénéficiant d’aucuneretraite doivent se rapprocherde la mairie de leur lieu de rési-dence — au centre communald’action sociale (CCASS) — quitransmettra leur dossier au ser-vice de l’Aspa (Saspa) de laCaisse des dépôts et consigna-tions.

• L’aide complémentaire santéUne aide est accordée aux per-sonnes à faibles ressourcespour se payer une mutuelle.C’est l’aide complémentairesanté. Elle est de 500 eurospour les personnes âgées de 60ans et plus. Il faut s’adresser àsa caisse de sécurité sociale etremplir un formulaire à renvoyer

accompagné de l’attestation deressources. Le plafond de res-sources pour son attribution estfixé à 9 621 euros pour un foyerd’une personne et 14 432 eurospour un foyer de deux per-sonnes. l’obtention de cette mu-tuelle de ne pas avancer les fraisde soins (pharmacie, laboratoired’analyse etc).

• aides au maintien à domicileLa Sécurité sociale proposedes aides au maintien à domicile(aide ménagère, aide à l’amélio-ration de l’habitat, au portage derepas à domicile, aux gros tra-vaux de nettoyage, aide auxcourses…).

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La Région-Ile-de-Franceparticipe aux voyages

des « Antillais de Paris »qui veulent venir

enterrer leur parent, décédé dans leur île.

Ils sont d’après les estima-tions de l’Insee, environ 365000 personnes nées dans

un département d’outre-mer àvivre en France métropolitaine.Un Antillo-Guyanais sur quatreet un Réunionais sur sept. Bienentendu le gros des effectifsde nos compatriotes installédans l’Hexagone se trouve enrégion parisienne.L’annonce, le 29 janvier dernierdu conseil régional d’aider lesultra-marins à voyager vers leurdépartement en cas de deuil, aravi les nombreuses associa-tions d’Antillo-Guyanais etRéunionais. Une aide qui vients’ajouter au dispositif Karam(du nom de l’ex-délégué inter-ministériel Patrick Karam qui amis en place la mesure en2008) de prix réduit pratiquépour les mêmes circonstances(décès d’un proche) par lescompagnies aériennes, quidesservent nos régionsAu début de cette année2015, les membres de la com-mission permanente du conseilrégional d’Ile-de- France ont

donc emboîté le pas au précé-dent dispositif. Pour l’année encours, ils ont voté une enve-loppe de 50 000 euros.D’après les services sociaux

régionaux de l’Île de France,plus de 600 Franciliens pour-raient bénéficier de cette aide.

Antillais de Paris : une aide de pluspour venir enterrer vos proches

MOBILITÉ

Rembourse-ment de 250 à 350 eurosL’aide régionale attribuée prendla forme d’un remboursement

de 250 à 350 euros, selon ladestination.Pour en bénéficier, il suffitd’être d’habiter en Ile-de-France et être déjà bénéfi-ciaires de billets à prix réduits,

et présenter un quotient fami-lial inférieur à 13.752 eurospour un couple ou une famille,et à 20.161 euros pour unepersonne seule sans enfant àcharge.

Un dispositif dans le droit fil de la mobilité

A noter que les rembourse-ments sont rétroactifs jusqu’àsix mois après la date du décèsà l’origine du déplacement.De toute évidence, ce dispositifva dans le droit fil de la mobilité

de nos cousins de mé-tropole. Néanmoins, onpeut s’interroger sur lapertinence de l’attribu-tion d’une telle aideversée à l’issue du dé-placement. Certainsde nos compatriotes« expatriés », les bé-néficiaires éventuelsdu dispositif, viventdéjà avec des reve-nus souvent trèsmodestes et nepeuvent pas tou-

jours avancer les fonds,dans l’urgence… Alors la pers-pective du voyage pour accom-pagner le proche, lointain, à sadernière demeure peut demeu-rer éloignée chez certains, mal-gré le coup de pouce de larégion Ile-de-France.

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Antillais de Paris : une aide de pluspour venir enterrer vos proches

PRATIQUE

Pour demander l’aide de la Région Ile-de-

France, il suffit de télécharger un dossier ac-

cessible à l’adresse suivante :

http://www.iledefrance.fr/aides-regionales-ap-

pels-projets/aide-regionale-mobilite-franciliens-

touches-deuil-outre-mer

Une permanence téléphonique se tient au

01-53-85-71-44 ou par mail à l’adresse

suivante : [email protected]

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Le PTZ ou prêt à taux zéroest un dispositif d’aide àl’accession d’une rési-

dence principale, prolongéjusqu’à décembre 2017, est ca-pital pour les personnes à reve-nus modestes. Pour 2015, les montants pla-fonds de l’opération, les pla-fonds de ressources desemprunteurs ainsi que le différéde remboursement ont évoluéfavorablement pour les dépar-tements d’outre-mer.Rappelons que le prêt à tauxzéro est une aide de l’Etat sansintérêt (hors assurances), pla-cée sous convention avec lesbanques. Le prêt est destiné àacquérir une première rési-dence principale.

Qui peut prêter ?Le prêt à 0% cible les primo ac-cédants, c’est-à-dire les em-prunteurs qui n’ont pas étépropriétaires depuis les deuxdernières années précédantl’offre de prêt, qui veulent faireconstruire ou acquérir leur lo-

gement, acquérir le logementHLM qu’ils occupent, ou, depuisle 1er janvier 2015, acheter unbien ancien avec travaux danscertaines communes nécessi-tant d’être revitalisées.

A quelles conditions ?La condition première est liéeaux conditions de ressourcesde l’emprunteur, déterminéesen fonction de la taille du mé-nage et des différentes zonesgéographiques (les DOM sontsitués en zone B1). La plupartdes banques ont passé uneconvention avec l’Etat pour ledistribuer. Toutefois, l’octroi duPTZ n’est pas automatique: lescandidats au PTZ doivent doncjustifier, comme pour tout em-prunt, de leur capacité de rem-boursement.

Pour quellesopérations ?Le PTZ + peut financer le ter-rain et la construction d’un lo-gement; l’acquisition d’un

logement neuf ou en vente defutur achèvement (VEFA), l’ac-quisition de locaux remis à neufaprès gros travaux, l’aménage-ment à usage de logement delocaux non destinés à l’habita-tion, l’acquisition d’un logementfaisant l’objet d’un contrat de lo-cation lorsque l’emprunteur estle premier occupant à la datede la levée d’option.

Pour quel montant ?Dans les Dom, le montant duPTZ ne peut dépasser 26% dumontant global de l’opération(10% dans le cas d’acquisitiond’un logement HLM). Cetteaide ne peut donc constituerqu’un complément du ou desprêts de l’opération (prêt ban-caire classique, prêt 1% loge-ment, prêt épargne logement,prêt conventionné, etc.)

Comment rembourser ?La durée du prêt est étalée de12 à 25 ans. Un différé total du

Le prêt 0% : un coup de poucesans intérêt En 2015, le prêt à taux zéro devient bien plus favorable pour la Guadeloupe...

IMMOBILIER

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PTZ peut être mis en placependant 8 à 14 ans. Il dépendnotamment des ressources del’emprunteur ou d’un revenuplancher (coût de l’opérationdivisé par 9). Les conditions deremboursement sont détermi-

nées en divisant l’un ou l’autredu montant retenu (ressourcesannuelles ou revenu plancher)par un quotient familial quivarie en fonction du nombre depersonnes résidant au foyer.

Les conditionsen 2015

Logement neuf ou ancien(Zone B1 dont DOM)

Plafond de ressources *

1 personne : 26 000 €2 personnes : 36 400 € 3 personnes : 44 200 €4 personnes : 52 000 €5 personnes : 59 800 €6 personnes : 67 600 €7 personnes : 75 700 €8 personnes et plus : 83 200 €

* Revenu fiscal de référencede l’emprunteur calculé enannée N-2 (2013 pour uneoffre de prêt en 2015), éven-tuellement augmenté du re-venu fiscal de personnesdestinées à occuper le loge-ment et non rattachées aufoyer fiscal de l’emprunteur.

Plafonds d’opération (Zone B1 dont DOM)

Nombre de personnes desti-nées à occuper le logement

1 personne : 135 000 €2 personnes : 189 000 €3 personnes : 230 000 €4 personnes : 270 000 €5 personnes et plus : 311 000 €

FOCUS

PTZ dans l’ancien : neufcommunes concernées

Le PTZ dans l’ancien a été réintroduit en 2015 afin de revita-liser les centres bourgs. La condition est que l’acquisition soitaccompagnée de travaux représentant au moins 25% du mon-tant de l’opération.Parmi les communes visées par ce nouveau dispositif, neuf in-téressent la Guadeloupe. Il s’agit d’Anse-Bertrand, Bouillante,Capesterre de Marie-Galante, La Désirade, Grand-Bourg deM-G, Pointe-Noire, Port-Louis, Saint-Louis et Vieux-Fort).

A SAVOIRAucun frais de dossier,frais d’expertise, inté-rêts ou intérêts interca-laires ne peuvent êtreperçus sur le PTZ.

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Le décalé de Pancho

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Pôle Emploi Guadeloupepilote les dispositifsd’aides à la créationd’entreprise, que les pu-blics soient chômeurs ouen activité. Le point avecJean-Yves Judith,conseiller expert, spécia-lisé en accompagnementdes projets de créationd’entreprise.

Parmi les demandeursd’emploi, quels sontceux qui souhaitent

créer ou reprendre une en-treprise ? Nous recevons les actifscomme les demandeurs d’em-ploi. Parmi ceux-ci, des chô-meurs de longue durée (ndlr :de 12 à 18 mois), des per-sonnes percevant le RSAconstituent l’essentiel des por-teurs de projet. Certains sala-riés qui veulent se lancer sontégalement en recherche d’in-formations soit dans le cadred’un plan social, d’un départvolontaire ou encore dans lecadre d’un congé création.Nous enregistrons très peu decas de reprise d’entreprise.Cherchent-ils à créer leurentreprise ou à créer leuremploi ?

En grande majorité, ils souhai-tent créer leur emploi en semettant à leur compte. Del’idée au projet, notre missionest de nous assurer que leurprojet d’entreprise est en adé-quation avec leurs connais-sances, qu’ils maîtrisent lescompétences techniques etde gestion du métier vers le-

quel ils souhaitent s’engager :des éléments indispensablesà la réussite de leur projetdans des secteurs concurren-tiels, compte tenu de l’étroi-tesse du marché.Quelles sont les activités leplus souvent représen-tées ?La grande majorité des projets

ECONOMIE

Jean-Yves Judith, Pôle Emploi

« Les porteurs de projetcherchent, en majorité, à créer leur emploi »

Jean-Yves Judith, animateur régional du

réseau des experts de lacréation de Pôle Emploi

Guadeloupe.

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concerne le commerce, la res-tauration ainsi que les servicesà la personne. Quelques acti-vités sont relatives au bâtimentet aux travaux publics.

Quels sont les moyens quePôle Emploi met à leur dis-position ?Nous leur proposons desprestations d’accompagne-ment, depuis la mise à dispo-sition de ressourcesdocumentaires jusqu’à l’ac-compagnement personnaliséen passant par différents ate-liers. Ils sont sensibilisés auxéléments et évolutions socio-économiques du métier qu’ilsconvoitent. Les moyens mobi-lisés peuvent concerner, selonles cas, une formation d’adap-tation des compétences, desoutils techniques d’aide à l’éla-boration du busines plan, unstage de gestion, etc.

« LA PLUPART DESAGENCES DISPO-SENT DE CONSEIL-LERS RÉFÉRENTSEN CRÉATIOND’ENTREPRISE »

Comment s’organise unparcours de création à PôleEmploi ?Longtemps à part, le service àla création d’entreprise est enplein développement à PôleEmploi qui a un rôle de coor-donnateur tout au long du par-cours du porteur de projet. Laplupart des agences dispo-sent de conseillers référentsen création d’entreprise quisont à disposition des de-mandeurs, sur rendez-vous,

pour les aider dans les diffé-rentes phases de leur projet etles orienter. Nous avons unpartenariat avec l’Agence pourla création d’entreprise etd’autres acteurs commel’ADIE, Initiative Guadeloupe,et la Boutique de Gestion(BGE). Les porteurs de projetpeuvent aussi être dirigés versles chambres consulaires, lesfédérations professionnelles,etc.

Comment s’articulent cetaccompagnement et le fi-nancement des projets ?La question d’indemnisationn’est pas fondamentale pourl’étude du projet. Il n’intervient souvent qu’à l’is-

sue des différentes étapesjusqu’à la validation du plan definancement. Les aides finan-cières à la création peuventalors être mobilisées. (NDLR : Voir le dispositif desaides financières).

Quels sont les délais pourcréer son entreprise ?Il faut compter entre trois etdouze mois. A Pôle Emploi,nous nous gardons de donnerune date. En fonction desétapes à franchir, les porteursde projet peuvent évaluer unedate prévisionnelle de démar-rage, qui tient aussi à leur mo-tivation et leur investissementpersonnel.

Le dispositif des aides financières,mode d’emploi

ARE, ARCE, ACCRE, NACRE : décryptage des acronymes liés à la créa-tion d’entreprise.

• ARE : Aide au retour à l’emploi (ou indemnités de chômage). • ARCE : Aide à la reprise ou à la création d’entreprise. Cette aide est unoutil financier supplémentaire pour le bénéficiaire de l’ARE. Elle peut luiêtre servie sous la forme du versement d’un capital correspondant à la moi-tié de ses indemnités restantes (25% à la date du début d’activité et 25%six mois plus tard). L’autre moitié est conservée par Pôle Emploi et peutêtre versée, sous conditions.Pour bénéficier de ce dispositif il faut avoir obtenu l’ACCRE (voir ci-des-sous)Autre solution : le maintien des indemnités, notamment lorsque le porteurde projet n’a pas besoin de mobiliser de liquidités. Dans ce cas, il conserveune partie des allocations chômage, en complément de ses revenus d’ac-tivité. Ce cumul est limité à 15 mois, mais sans limite jusqu’à l’expirationdes droits pour un créateur d’entreprise âgé de plus de 50 ans.• ACCRE : Aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entre-prise. Cette aide se traduit par des exonérations de charges sociales avec main-tien des minimas sociaux et de la couverture sociale, pendant 24 moisdans les DOM, 12 mois dans l’Hexagone. Les créateurs d’entreprise doi-vent en faire la demande au centre des formalités, lors de l’immatriculationde l’entreprise. Le fait de bénéficier de l’ACCRE permet notamment, auxauto-entrepreneurs, de diminuer leur taux d’imposition. • NACRE : Nouvel accompagnement à la création ou à la reprise d’entre-prise. Il s’agit d’une aide à la finalisation du projet : aide au montage duprojet, appui pour le financement, appui au développement sur une duréede 3 ans.

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Kevin Noël, jeune entre-preneur s’est lancé il y a

un peu plus de quatre ansdans les méandres de

la création d’entreprise.Une initiative menée avec succès avec Pôle

Emploi. Et qui continuede prospérer.

«Lorsque je suis rentréde métropole avecmon BTS audiovisuel,

je ne voyais pas d’autre solu-tion, pour travailler, que demonter ma boîte » raconte Ke-vin Noël, directeur de CréationNokev, un studio de créationgraphique à Morne-à-L’Eau. « Ce n’est peut-être pas tou-jours le cas mais moi, j’ai eu lachance d’être mis sur les bonsrails, d’être aidé efficacement »souligne ce jeune homme vo-lontaire et enthousiaste.

ETRE BIEN AIGUILLÉ

Epaulé par Pôle Emploi, KevinNoël a réussi son pari en moinsd’un an. « J’ai été bien conseillésur les statuts de l’entreprise,le business plan et bien aiguillévers les structures appropriéespour préparer mon projet. Mesinterlocuteurs ont cru à ce pro-jet et dans ma capacité de le

mener à bien ». Le jeune pa-tron, fort motivé, n’a pas lésinésur son investissement person-nel. « J’avais les crocs ! J’étaisactif, à l’écoute de tous les dis-positifs existants pour la créa-tion. Il y en a énormément maisil faut vraiment bien s’informeret être orienté vers les plate-formes d’aides appropriées. »

UN RÉSEAUPOUR DURER

S’il avait déjà des perspectives,Kevin avait aussi besoin desoutien financier pour démarrerson affaire. Il a pu bénéficier, àl’époque, d’une aide de 4 500euros du FAJ (fonds d’aide auxJeunes), via la Mission Locale,

prestataire de Pôle Emploi, ré-partie pour moitié par une sub-vention, et pour l’autre moitié,par un prêt à 0%.Une fois lancé, en août 2010,Kevin Noël, aujourd’hui mem-bre de Guadeloupe Tech, s’estappuyé (et s’accroche) au ré-seau de la net-économie pourfaire vivre et développer sonentreprise multimédia. Voilàdeux ans, il créait le premierstudio graphique d’animation 3D, lequel, dit-il « a mis ma struc-ture en lumière ». C’est son entreprise qui a rem-porté la communication visuelledu village d’arrivée de la Routedu Rhum et de la campagnedes Iles Guadeloupe à Saint-Malo. Et il a bien raison d’enêtre fier !

PARI REUSSI

Kevin Noël, 29 ans,chef d’entreprise « Créer mon emploi pour accéder à l’emploi était une évidence »

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La Région Guadeloupeencourage la créationd’activité en faveur du

développement économique,sous forme de subvention,comme l’aide au démarraged’activité (ARDA). Ce disposi-tif original cible les personnesen difficulté d‘insertion pourleur mettre le pied à l’étrier, dèslors qu’ils ont un projet fiable.

L’ARDA pour quoi ?Il s’agit, par ce dispositif, demettre en œuvre une dyna-mique au profit de la crois-sance du tissu économique del’archipel Guadeloupe. En par-ticipant au financement de pe-tits dossiers porteurs de vitalitééconomique, la Région Gua-

deloupe entend accompagnerl’éclosion des apprentis créa-teurs.

L’Arda, pour quelpublic ? Cette aide de la Région Gua-deloupe s’adresse plus spéci-fiquement aux demandeursd’emploi, allocataires du RMI,

ECONOMIE

L’AIDE RÉGIONALE AU DÉMARRAGE D’ACTIVITÉ

Entrepreneur : la Région aide à mettre le pied à l’étrier

La Maison régionale des entreprises, recoit àl'immeuble Squale à Jarry

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bénéficiaires de contrats pré-caires et concerne le finance-ment de micro-projets. Cedispositif a été actualisé pardélibération de la commissionpermanente du 8 décembre2014, en tenant compte del’évolution de la réglementationcommunautaire en vigueur.

Sous quelles conditions ?L’ARDA peut être attribuée àtoute personne physique oumorale régulièrement consti-tuée, immatriculée au registredu commerce et des sociétés(RCS) ou au registre des mé-tiers de Guadeloupe (RM),ayant pour objet l’exerciced’une activité artisanale, com-merciale ou de service, y com-pris les auto-entrepreneurs,dès lors que l’activité est exer-cée à titre principal et sous ré-serve de la production dujustificatif d’inscription à uncentre de formalités des entre-prises (CFE).

Quel est le montant del’aide ?L’aide est de 40% du montanttotal des investissements éligi-bles et est plafonnée à10 000€. Elle est majorée de5% si l’activité exercée répondà l’un des critères de bonifica-tion suivant : implantation del’entreprise, mise en valeur dupatrimoine local, caractère in-novant, âge du porteur de pro-jet, situation personnelle etfinancière du porteur de projet.

Quand peut-on faire une de-mande ?La demande doit être effec-tuée au plus tard dans l’annéesuivant l’immatriculation de lasociété (personne physique ou

morale) et, pour les auto entre-preneurs, dans l’année suivantla déclaration à l’organismecompétent.

Dans quel délai l’aide parvient-elle aux bénéficiaires ? Si le dossier est éligible, c’est-à-dire conforme aux conditionsd’attribution, et s’il est complet,c’est-à-dire qu’il contient l’en-semble des pièces et informa-tions requises, le versement del’aide peut intervenir 4 moisaprès l’accusé réception dudossier complet auprès de lacollectivité.

Faut-il rembourser l’aide ?Il ne s’agit pas d’une aide rem-boursable mais bien d’unesubvention, d’une allocation,donc une somme non récupé-rable par la collectivité sauf uti-lisation non conforme.

Quel est l’engagement dubénéficiaire ?L’attributaire de l’aide doit s’en-gager à maintenir son activitépendant au moins trois ansdans la région, à compter de lanotification de la décision d’at-tribution de l’aide.

Plus d’infos sur www.regionguadeloupe.fr

Les secteurs d’activité éligibles

L’activité des demandeurs doit être exercée dans l’un des sec-teurs suivants :- Commerce,- Artisanat,- Tourisme (activités liées à l’animation ou aux loisirs),- Services (hors professions libérales).

Les entreprises et secteurs exclusdu dispositif

Les micro-projets liés à l’une de ces activités ne peuvent pasbénéficier de l’aide :-Les entreprises actives dans les secteurs de la pêche et del’aquaculture, qui sont couverts par le règlement CE n°104/2000 du 17 décembre 1999 modifié portant organisationcommune des marchés dans le secteur des produits de lapêche et de l’aquaculture,-Les entreprises actives dans le secteur agricole,-Les entreprises actives dans la transformation et la commer-cialisation de produits agricoles énumérés à l’annexe I du traitéde la Communauté européenne, -Les activités liées à l’exportation, -Les entreprises réalisant du transport de marchandises quisouhaitent bénéficier d’aides visant à l’acquisition de véhiculesde transport routier de marchandises.

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Depuis 2011, 484entreprises ont bé-néficié du prêtd’honneur « créa-

tion, reprise et développementd’entreprise » d’Initiative Gua-deloupe. Ce dispositif stimulele développement écono-mique local et rassure lesbanques pour tous ceux quiont un projet crédible.

Qu’est-ce que la plateformeInitiative Guadeloupe ?Initiative Guadeloupe fait par-tie du réseau Initiative Francequi fédère 229 plateformesdont celles de l’Outre-Mer.Leur mission est d’accompa-gner et de financer la création,la reprise et le développementdes entreprises. A ce titre,nous proposons un prêtd’honneur à taux zéro pourune durée variable.

Qui peut avoir accès à cetteaide et pour quels typesd’activité ?Nous accueillons tous les por-teurs de projet, qu’ils soient enactivité, sans activité ou de-mandeurs d’emploi. Que leurprojet soit à l’état d’ébaucheou bien avancé. Mais tous nesont pas éligibles au dispositifcomme les SCI, les associa-

tions et les auto-entrepre-neurs.Après une première sélection,tous ceux qui ont un projet fia-ble bénéficient de la logistiquede notre plate-forme pour en-tamer leur parcours.

De quels services bénéfi-cient les porteurs de pro-jet ?Deux chargés d’études à pleintemps sont dévolus à leur ac-compagnement et à l’instruc-tion de leur dossier,

ECONOMIE

CORINNE OFFRANC, DIRECTRICE D’INITIATIVE GUADELOUPE

« Un prêt d’honneur pour soutenir l’activitééconomique »

Corinne Offranc, directrice d’Initiative Guadeloupe. ([email protected].)

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gratuitement. Leur rôle est deles orienter vers les instancesadéquates, de les conseiller,de les informer afin de les aiderà structurer leur dossier quiest ensuite présenté au comitéd’agrément. Chaque mois, cecomité pluridisciplinaire* exa-mine une vingtaine de dossierset s’entretient individuellementavec chaque demandeur.Après quoi, sur la foi de tousces éléments, il décide d’oc-troyer, ou non, le prêt d’hon-neur.

Quel est le montant du prêtd’honneur?Le montant de ce prêt varie de5000 € à 25 000 €. Il dépenddu projet, du type d’activité,des besoins d’investissements.Le dossier est monté avec l’en-semble du plan de finance-ment. Le prêt d’honneurd’Initiative Guadeloupe peutêtre couplé à une subvention,à un prêt bancaire classique.L’octroi du prêt d’honneur peutd’ailleurs avoir un effet leviersur la banque, davantage dis-posée à accompagner sonclient. Le prêt d’honneur peutaussi être complété par un

autre prêt à 0% : le prêt d’EtatNacre* dont Initiative Guade-loupe est aussi un opérateur.

Quelles sont les conditionsde remboursement duprêt d’honneur ?Le remboursement dépend du

montant du prêt, de l’activitéainsi que du volume de rem-boursement mais avec undélai 5 ans au maximum, etd’une possibilité de rembour-sement anticipé.

* Composé de membres bé-névoles de la CCI, de laChambre des Métiers, de ju-ristes, d’experts comptables,de chefs d’entreprise, ayant,par leur expérience une visionde l’activité économique de laGuadeloupe.

En chiffres - 156 entreprises financées en 2013 et 177 en 2014- 166 emplois créés en 2013 et 186 en 2014.- Volume d’engagement des prêts d’honneur : 2 686 483 € en2013 (2 203 960 € en 2012)

Qui finance ?Pour Initiative Guadeloupe,présidée par Jean-Paul Fi-scher, les fonds de prêts pro-viennent des partenaires :Europe, Etat et Caisse desDépôts et Consignations.Son fonctionnement est as-suré par l’Europe et la collec-tivité régionale.

Les associationsbientôt aidées ?L’aide financière d’InitiativeGuadeloupe en faveur desassociations, aujourd’hui ex-clues du dispositif, n’estqu’une question de temps.Les associations pourraientdevenir éligibles à ce disposi-tif courant 2015. Une évolu-tion liée à une filiation entreInitiative France et France Ac-tive qui gère aujourd’hui lefonds associatif.

Initiative Guadeloupeopérateurdu « premier recrutement »Initiative Guadeloupe seral’un des opérateurs d’accom-pagnement et de finance-ment du dispositif visant àaider les TPE d’outre-mer àrecruter leur premier salariégrâce à un prêt à 0%, Un dis-positif dont la convention aété signée début mars entrela Caisse des Dépôts, l’asso-ciation pour le droit à l’initia-tive économique (Adie), leréseau BGE, Initiative Franceet l’Union des couveusesd’entreprise, qui pourrait êtremis en place d’ici début mai.

Initiative GuadeloupeMaison régionale des EntreprisesImmeuble le Squale, Zac Houelbourg Sud II97 122 Baie MahaultTél. 0590 94 48 21www.initiative-guadeloupe.frAccueil sans rendez-vousdu lundi au jeudi de 8h30 à12h30.Déplacements dans les dé-pendances. Accueil décen-tralisé entre juin et décembre(se renseigner auprès dusiège).

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NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES

Cantine pour tout le monde…

L'Assemblée nationale a adoptéle 12 mars dernier, en premièrelecture une proposition de loi, vi-sant à garantir le droit d’accèsde tous les enfants à la restaura-tion scolaire. Le texte préciseque la future loi ne concerneraque les cantines des écoles pri-maires.« L'inscription à la cantine,lorsque ce service existe, est undroit pour tous les enfants scola-risés. Il ne peut être établi au-cune discrimination selon leursituation ou celle de leur famille»,peut -on lire dans ce texte. « Larestauration scolaire est soumiseau principe d’égalité, auquel leConseil constitutionnel recon-naît une valeur constitutionnelleet qui implique notamment l’éga-lité des usagers devant le ser-vice public », a défendu leporteur du projet pour qui, refu-ser l’accès à une cantine à desélèves « dont l’un des parents aumoins est au chômage revient àdiscriminer, voire à stigmatiser,

des familles déjà en difficulté ».L’article 2 du texte prévoit pourles communes une éventuellecompensation des charges quipourraient résulter de l’applica-tion de la loi par une majorationde la DGF (dotation globale defonctionnement) ; ceci, au mo-ment où les collectivités perdentune partie de leurs ressourcesavec la baisse des dotations.Dans de nombreuses communesen France métropolitaine l'accèsà la cantine scolaire se fait sou-vent selon l'ordre d'nscriptionfaite par les parents pour leursenfants.En Guadeloupe, les di-

rectives données par les édiles,président des caisses desécoles, sont bien plus souples.

EUROPE610 millions investis en Guadeloupe

Le programme opération pour laRégion qui définit la manièredont les enveloppes financièresdu Feder (Fonds européen dedéveloppement régional) et duFse (Fonds sociale européen)seront investies entre 2014 et2020, a été approuvé en fin décembre dernier par l'Europe. L'Union investira ainsi, 610 millions d'euros en Guadeloupedurant ces cinq prochaines an-nées. Mais globalement, c'est1,1 milliard d'euros qui sera engagé pour les projets aidéspar l'Europe.L'objectif de ces investisse-ments? Renforcer, par exemple,la capacité régionale d'innova-tion, l'utilisation des NTIC... la cohésion sociale. On notera d'ailleurs, dans cetteenveloppe la part non négligea-ble (40% du budget total) pré-

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NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES NOUVELLES

vue pour la recherche, la com-pétitivités des PME, les TIC etpour la transition énergétique. En regardant de près ce bud-get, on découvre qu'une part de22% ira à la préservation et à laprotection de l'environnementou encore 10% seront attribuésà l'amélioration des compé-tences professionnels des cher-cheurs d'emplois moinsqualifiés.A l'horizon 2023, la Région en-tend accompagner les plansd'investissement d'au moins 1 500 entreprises; et, l'un deses vieux chevaux de bataillemené depuis déjà quelques années : l'accès au haut débitpour le maximum de Guadeloupéens... Le programme régional, c'estaussi le financement de la pro-duction d'énergies renouvela-bles, l'amélioration du traitementdes eaux usées pour 70 000personnes et, objectif aussi important qu'ambitieux, la miseaux normes parasismique d'aumoins 50 établissements scolaires.

DEPARTEMENTHabitat précaire :plus de 150 ménages subventionnés

Pas moins de 85 ménages bé-néficieront d'une subventionpour l'amélioration de leur habi-tat dans le cadre du DPAH, ledispositif partenarial d’aide àl’amélioration de l’habitat(DPAH). Ces subventions d’un montantglobal de 406 481,59 euros re-

présentent la participation duconseil général aux plans de fi-nancement des projets préala-blement validés en commissiondes financeurs (1). Par ailleurs, en vue de la réalisa-tion d’une mission d’assistanceet de suivi de réalisation de tra-vaux prioritaires d’améliorationde l’habitat, en faveur de 77 mé-nages défavorisés, la collectivitédépartementale a procédé, à ladésignation de trois opérateursimmobiliers. Notons que la sub-vention par foyer est plafonnéeà 10 500 euros et que les tra-vaux éligibles sont ceux quicontribuent au renforcement del’hygiène, permettant ainsi auxfamilles d’accéder à des condi-tions décentes de logement.Le montant total de l’aide prévi-sionnelle octroyée aux ménagess’élève à 676 123,01 euros.

(1) La commission des finan-ceurs est présidée par leconseil général . Elle réunitoutre le Département, l’Etat, leconseil régional, la Caisse d’al-location familiale et GuadeloupeHabitat (interface pour la miseen place des prêts).

ETATAide aux personnes âgées, les spécificitéslocales intéressent

Une mission composée de deuxinspecteurs généraux des af-faires sociales et d’un inspec-teur général de l’administrationa séjourné dans le département.

Leur mission : expertiser le dos-sier et démontrer ainsi aux ins-tances nationales, la spécificitéde mise en œuvre des poli-tiques de prise en charge despersonnes âgées en Guade-loupe. Les statistiques que présente laGuadeloupe, surprenantes auregard des moyennes natio-nales, sont la traduction chiffréedes situations de dépendancede nos aînés. Trois constatspeuvent expliquer cette situationparticulière au regard des autresdépartements de l'Hexagone : lecontexte socioculturel de notrearchipel où la solidarité familialetend à disparaître, la rareté desstructures d’hébergement et lesfortes pathologies liées à l’âge. Cette situation a débouché surune évolution inflationniste de ladépense, expliquent les servicesdu conseil général, d'où unecharge budgétaire conséquentepour la collectivité insuffisam-ment compensée par le FFAPAde l’époque (Fonds de finance-ment de l’APA), devenu depuisla Caisse nationale de solidaritéà l’autonomie. De cette situation atypique estnée une relation suivie avec lesservices de la CNSA (autoritéchargée de la compensationpartielle des dépenses d’APA)en vue de trouver des solutionséquilibrées à ces difficultés, etobtenir un niveau de compensa-tion davantage conforme à laréalité de la Guadeloupe.Ce sont 60 000 millions d'eurosen moyenne qui, chez nous,sont consacrés aux 8 000 bé-néficiaires recensés par les lé-quipe médico-sociales duconseil général.

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Réduction plus impor-tante, plus de produits et

plus de commercesconcernés, ce sont les ca-ractéristiques du bouclier

qualité-prix 2015.Achetez cent produits ali-

mentaires et d’hygiènecorporelle de grande

consommation et payez àla caisse du super ou de

l’hypermarché 353 euros.

L’accord de modérationdes prix 2015, appelléplus couramment « Bou-

clier-qualité-prix » a été signéen février dernier par le préfetde région Guadeloupe,Jacques Billant. Cette signa-ture est le troisième accord,puisque tout a commencé en2013.Le bouclier qualité-prix est undispositif qui porte sur un ac-cord de modération de prixpour une liste de produits degrande consommation.Sur le plan politique, le BQPest une réponse au combatcontre la vie chère, l’une desprincipales revendications por-tée lors de la grave crise so-ciale de 2009, en Guadeloupe.Après quelques réunions

avortées ou boudées, aprèsquelques réticences... Il y adeux ans, l’État et les entre-prises de la grande et moyennedistribution signaient le premieraccord, sur la base d’une listede 100 produits, totalisant un

prix maximum de 360 €.Le bouclier qualité-prix est larésultant de la mise en œuvredes dispositions de l’articleL.410-5 du code de com-merce (mise en œuvre de la loin°2012-1270 du 20 novembre

CONSOMMATION

Bouclier qualité-prix

Le panier de la ménagère s’enrichit

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2012, relative à la régulationéconomique outre-mer et por-tant diverses dispositions rela-tives aux outre-mer)..La signature de cet accord estl’issue favorable de négocia-tions entre les grossistes et im-portateurs et, au bout de lachaîne, les représentants de ladistribution. En clair, les pa-

trons des supermarchés et hy-permarchés. Objectif : donnerplus de pouvoir d’achat auxménages guadeloupéens.

Fruits, légumes et... préservatifs en 2015

• le prix maximum du panier est réduit de 3 €, il s’établit à357 € pour les grandes surfaces de plus de 1 000 m² ;• deux nouveaux établissements supplémentaires font par-ties des commerces concernés par l’accord : CarrefourMarket Bouillante et Super U Saint-Jules à Pointe-à-Pitre ;• En comparaison au prix « hors BQP » sur les mêmes arti-cles, des distributeurs ont augmenté, le taux de remise surle panier du BQP. Ce taux s’échelonne entre 11,5 % et14,5 % pour les hypermarchés ;• 3 fruits et légumes locaux font leur entrée dans le pa-nier du BQP pour les hypermarchés, et 1 fruit et légumelocal pour les supermarchés de plus de 1 000 m². La partde produits locaux passe ainsi de 22 % à près de 25 %dans le panier 2015.• des produits, peu vendus ou trop gras / trop sucrés,par des produits plus sains sont remplacés par des fruitset légumes, et des produits à la fréquence d’achat plus éle-vée : igname, carotte…• introduction dans le panier d’une boîte de préservatifs.Un coup de pouce pour lutter contre les maladies sexuelle-ment transmissible.

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On vous parle d’untemps que beaucoup ont

vécu. D’autres, plusjeunes aujourd’hui, enont entendu parler ets’amusent rien qu’en

imaginant l’utilisation deces objets. C’était avant...

Autour de la télé

S’il y a un objet qui a vrai-ment marqué la vie enGuadeloupe c’est bien

le téléviseur. A la fin de l’année1964, le petit appareil faisaitson entrée dans les ménagesde l’île. Une entrée timide. Lespremiers postes étaient ache-tés par les notables notam-ment dans les villes deBasse-Terre, de Pointe-à-Pitre,de Saint-Claude, des Abymesou du Gosier... Le petit écran représentait unetelle magie pour la population,que des maires sentant trèsvite que cet objet allait être unesource d’animation incontour-nable, dotaient leur bourgd’une « télé publique ». Eh oui!Inimaginable aujourd’hui. L’ob-jet trônait près d’une fenêtre enhauteur ou en haut des per-rons de certaines mairies, bienvisible de toutes les personnesqui accouraient pour voir la pe-tite « lucarne » lumineuse . Il fal-lait que chacun profite desquelques heures de diffusion,des minces programmes d’ac-

tualité et du western du di-manche, le tout diffusé en noiret blanc. Bien entendu, à l’époque, lemot « zapper » n’existait pas. Latélécommande sans fil étaitcertes déjà née dans lesgrands pays. Les ingénieurs dela société Zénith Electronicsavaient déjà développé cemoyen pour changer à dis-tance les chaînes sans avoir àbouger de son fauteuil. Maisici, cet accessoire n’avait au-cune utilité puisque la Guade-loupe, pendant longtemps, nebénéficiait que d’une seulechaîne de télévision. Il faut at-tendre les années soixante-dix

pour voir apparaître chez nous,les premières télés avec les té-lécommandes à fil, rattachéesau poste. Plus tard, la télécommande àinfrarouge apparaît et se bana-lise. Toutefois, il faudra patien-ter jusqu'en 1998 pour voirarriver le bouquet de Canal Satavec sa parabole sur les toîtscaptant des chaînes à n’en sa-voir ou donner de la tête. On peut faire un clin d’œil à latélécomande qui a pris uneautre dimension. Elle s’est élar-gie à d’autres utilisations de lavie quotidienne : automatismede portail, de stores, de voletsroulants, de portières auto, etc.

C’ETAIT AVANT...

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Seau d’eau

Même les problèmes récur-rents rencontrés dans la distri-bution d’eau en Guadeloupeactuellement, ne laissent pen-ser que le pays n’a pas tou-jours eu l’eau courante.L’eau captée à l’époque à La-mentin, Prise d’Eau, pour lesménages de la région poin-toise, par exemple, arrivait aucompte-goutte dans quelquesfoyers. Comme pour la télé, lorsque ladistribution a commencé às’organiser et que les grostuyeaux commençaient às’étendre telles des tentacules

sur le territoire, il y a maintenantcinq décennies, les mairiesmettaient à la disposition deleurs administrés des fontainespubliques. Généralement, elleétaient implantées dans lesquartiers, plus souvent dansles petits carrefours, près deslieux de vie. C’est là que les ci-toyens allaient, seau à la main,récupérer le liquide vital.La fontaine jouait un véritablerôle de lien social dans la po-pulation. C’était un lieu de ras-semblement, d’échanges et derencontres... bonnes et mau-vaises.

Noir comme un Solex...

Nwè kon Solèks ! Une expres-sion qui a disparu tout commele cyclomoteur noir embléma-tique des Français qui a aussifait des ravages dans le cœurdes jeunes Guadeloupéens.On est alors dans les annéescinquante, soixante et soixante-

dix. Trois décennies de gloirepour le Solex noir (bleu, ourouge à sa ressurrection pas-sagère en 2 000) qui avaitpourtant la particularité de tom-ber souvent en panne, d’êtreun casse-gueule et d’êtrepoussif dans les mornes. Maisle Solex associait autour deson nom, la classe, la liberté etla fronde ! Cette «bicyclette quiroule toute seule» inventée pardeux Marcel, Goudard et Men-nesson avait son moteur placésur la roue avant. Sa vitesseplafonnait à 30 km/h.

Très économique, le Solex rou-lait à la Solexine, un mélanged’essence et d’huile contenudans un bidon en fer aux cou-leurs vert et jaune. A l’époque on roulait cool,sans casque. On était loind’imaginer qu’un jour des «ka-brits» (chassés énergiquementpar les forces de l’ordre) vien-draient troubler la sérénité desusagers de nos routes.

Musée de la banane

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Dur, dur de bien mangerquand on est étudiant.

Anne-Sophie en fait l’expérience et vous

comprend mieux quequiconque. Vêtue de son

plus beau tablier, ellevous a mijoté une liste de

ses 2 recettes fétiches, à prix cassés.

• Bolognaise gourmande pour 2 personnes. 15,52euros

La liste des ingrédients :- Spaghetti (ou pâtes de votrechoix)- 3 steacks- lardons- 2 tomates - ketchup- Wok chinese (surgelé)- n’importe quel reste deviande (non avariée) que vouspouvez trouver dans votrefrigoCommencez par mettre unpeu de musique, juste pour lecourage. Ça-y-est, vous pou-vez maintenant préchauffervotre casserole et y ajouterune cuillère à soupe d’huile.Le temps de chauffer un peul’huile, hâchez grossièrement,à la main vos steacks (ainsique les restes de viande trou-

vés dans le frigo), coupez vostomates en dés et assaison-nez votre wok chinese dansun bol. Votre huile est suffisammentchaude, vos steacks hâchés,les tomates sont coupées etle wok chinese assaisonné,versez alors l’ensemble dansla casserole. Salez, poivrez,pimentez ! Mélangez le tout etajoutez l’équivalent de deuxtasses à café de ketchup, ra-joutez 10 cl d’eau au fur et àmesure tout en remuant votresauce. Laissez cuire à feudoux, pendant 15 minutes, in-corporez aux pâtes que vousaurez fait cuire, puis dégustez!Il vous reste même 7 steacksde quoi faire au moins septautres repas, quelques to-mates et un peu de ketchup(compris dans le prix) pourune autre recette...

• Salade de chiktay demorue. pour 2 personnes. 11,45euros

La liste des ingrédients :- Pot de chiktay de morue déjàpréparé- les quelques tomates qu’ilvous reste- 5 grosses pommes de terre - une boîte de coeur de pal-mierFaites cuire vos pommes deterre dans une cocotte d’eauchaude. Une fois cuites,égouttez-les et coupez-les engros dés. Coupez égalementles coeurs de palmier en ron-delles ainsi que les tomates,en quartier. Salez, très légère-ment, ajoutez un peu d’huiled’olive et enfin le pot de chik-tay. Dégustez !

Bien mangersans se ruiner

La chronique d’Anne

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Les temps sont durs. Uncentime est un centime.Quand on peut arrondir

ses fins de mois en toute lé-galité, c’est un bonus à nepas négliger et qui fait le plusgrand bien au porte-monnaie.

L’idée du mois : recevoir detemps en temps des tou-ristesLouer une chambre dans sondomicile. Combien de famillesse retrouvent brutalement ré-duite après le départ des en-fants pour les études ou pourd’autres raisons. Bien sûr, il ne s’agit pas defaire de la concurrence auxpropriétaire de gîtes, mais leprincipe de la location d’unechambre à la maison estmoins contraignant que « d’ouvrir une chambred’hôte ».

En effet, la location de cham-bre chez l’habitant est plussouple et plus simple à entre-prendre. Cette activité a conuun réel dynamisme ces tempsderniers avec la création denombreux sites internet dé-diés. Bien sûr, cette formed’activité est plus répandueen Europe et en Amérique duNord, mais elle est en passede prendre forme chez nous.Un peu comme pour les gîtesconventionnels, certainsvoyageurs se retrouvent

mieux dans cette forme d’hé-bergement plus convivial etplus adaptés à ceux qui re-cherchent véritablement l’exo-tisme et l’immersion dans lepays Guadeloupe.Pour l’instant, aucun site localn’héberge ce type d’activité;mais en cherchant sur la toile,il est possible d’en dénicher(exemples : sejourning, cham-brealouer) un qui soit suffi-samment consulté pourobtenir des touristes loca-taires.

Et la loi ?Pour les propriétaires du lo-gement pas de problème.Cependant, si la personne quiveut entreprendre cette acti-vité annexe, n’est elle-mêmeque locataire de son habitat,il lui faut nécessairement l’ac-cord et l’autorisation écrite deson propriétaire.Pour louer une chambre, il estconseillé d’être couvert parune assurance multirisque ha-bitation.Bien entendu les loyers per-çus de cette location, fussent-ils faibles, doivent êtredéclarés pour être soumis àl’impôt sur le revenu dans lacatégorie des BIC (bénéficesindustriels et commerciaux. Sil’ensemble des loyers perçusau cours de l’année de décla-ration ne dépasse pas 760euros, le loueur est exonéré.

ABSOLUMENT VRAI

Et pour quelqueseuros de plus...

ÇA ENTRE EN VIGUEURY’a pas mieux que le détecteur pour détecter la fumée Depuis le 8 mars 2015, le détecteurde fumée est rendu obligaoire. Eneffet, la loi Morange exige que tousles logements situés sur le territoirefrançais, doivent être équipés d’aumoins un détecteur de fumée. EnGuadeloupe, ce sont environ 203000 logements à équiper. Un beaubusiness pour les fabricants et lesvendeurs de ces petits boîtiers dontles prix varient en moyenne entre 25et 100 euros.Les incendies de maison, singuliè-rement la nuit, lorsque les occu-pants sont endormis ont déjà causéde nombreux morts. L’installation dudétecteur de fumée est propre àalerter l’occupant ou les occupantsd’un logement sitôt la détection dusinistre. Le détecteur déclenche unealarme sonore de 85 décibels.A noter que tous les détecteurs defumée sur le marché sont livrés avecdes piles. Il faut tout de même s'as-surer que l'alarme se déclenchequand la pile est arrivée en fin devie.Le détecteur estampillé CE,conforme à la norme EN 14 604 :200r doit être notifié auprès de l’as-surance de l’habitation.Il est recommandé de placer les dé-tecteurs au plafond, du couloir, dela salle à manger, du salon etchaque chambre pour une protec-tion maximale.

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Le centre communald’action sociale, plus

souvent appelé CCAS aun rôle important dans

la vie communale auquotidien. Le CCAS, éta-blissement public présidépar le maire a pour mis-sion de gérer plusieurs

secteurs en relation avecl’aide aux personnes.

C’est aussi, le CCAS quiinstruit notamment lesdemandes d’aides pourle compte de l’Etat, du

département et bien sûr de la commune

dont elle dépend.

> OÙ LES TROUVER ?

• LES ABYMES : rue Géné-ral Delacroix; tél. 05 90 2081 00. • ANSE-BERTRAND : rueSchœlcher; tél. 05 90 22 1931.• BAIE-MAHAULT : placeChildéric-Trinqueur; tél; 0590 38 94 91• BAILLIF : allée des an-ciennes écoles; tél. 05 90 8102 26• BASSE-TERRE : rueCours Nolivos; tél. 05 90 8137 91• BOUILLANTE : le Bourg;tél. 05 90 98 69 67• CAPESTERRE-BELLE-EAU : 54 rue Paul-Lacavé;tél. 05 90 86 76 89

• CAPESTERRE DEMARIE-GALANTE : place dugénéral Félix-Eboué; tél. 0590 97 30 31• DESHAIES : le Bourg; tél.05 90 28 57 08• La DESIRADE : rue duDispensaire; tél. 05 90 2017 34• LE GOSIER : boulevardAmédée-Clara; tél. 05 90 8428 55• GOURBEYRE : le Bourg;tél. 05 90 99 07 95• GOYAVE : rue des Ecoles;tél. 05 90 95 91 11• GRAND-BOURG: route dela Liberté; tél. 05 90 97 8343• LAMENTIN : rue de la Ré-publique; tél. 05 90 25 8336• MORNE-A-L’EAU : rue Bé-bian; tél. 05 90 24 73 92• LE MOULE : rue de la Ré-publique; tél. 05 90 23 1727• PETIT-BOURG : le Bourg;tél. 05 90 95 38 04; rue Del-grès; tél. 05 90 95 36 06• PETIT-CANAL : 17, rue del’Eglise; tél. 05 90 22 62 04• POINTE-A-PITRE : CentreJosé Marti, rue José Marti ;tél. 05 90 23 45 54

• POINTE-NOIRE : rue de laRépublique; tél. 05 90 98 1081• PORT-LOUIS : le Bourg;tél. 05 90 22 44 01• SAINTE-ANNE : rue Saint-Surin; tél. 05 90 85 37 70• SAINT-CLAUDE : rue dumaréchal Foch; tél. 05 90 8087 48• SAINT-FRANÇOIS : placede l’Eglise; tél. 05 90 85 5818• SAINT-LOUIS : rue Des-marais; tél; 05 90 97 29 87• SAINTE-ROSE : route Ro-cade; tél. 05 90 28 82 49• TERRE-DE-BAS: LeBourg; tél. 05 90 99 85 78• TERRE-DE-HAUT: Placede la Mairie; tél. 05 90 99 5312• TROIS RIVIÈRES: LeBourg; tél. 05 90 92 90 05• VIEUX-FORT: Le Bourg;tél. 05 90 92 00 00• VIEUX-HABITANTS : bou-levard des Habissois souve-rains, le Bourg; tél. 05 90 9961 92• SAINT-MARTIN : 17, ruede la Liberté; tél. 05 90 8706 92; rue Galisbay; tél. 0590 87 50 76

PRATIQUE

TRES UTILES... LES CCAS

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Marie-Galante, Dominique, Martinique,Sainte-Lucie

Marie-Galante, avec l’ Express des îles

Du lundi au samedi :• DEPARTS- Départs à destination deGrand-Bourg tous les jours;à 8 h 15 - 13 h 15 et 17 h15.- Départs à destination deSaint-Louis tous les jours ; à13 h15.- Départs à destination deGrand-Bourg (le dimanche);à 8 h 15 - 17 h 15 et 18 h30.• RETOURS- Départs de Grand-Bourg dulundi au samedi ; à 6 heures -12 heures et 16 heures.- Départs le dimanche à 6heures - 16 heures et 18 h30.- Départs de Saint-Louis à 6heures - 16 heures et 18 h30.

Marie-Galante avec Archipel 1- Départ de Saint-François àdestination de Saint-Louis,lundi, mardi et jeudi; à 7 h 15- Retour de Saint-Louis versSaint-François; à 15 h 15.

Marie-Galante à bord d’Atlantique Jet

- Départs de Pointe-à-Pitre àdestination de Grand-Bourg;à 7 h45, 12 h 30 et 17heures : lundi, mercredi,jeudi, vendredi et samedi;mardi, 7 h 45, 12 h 30 et 17heures- Retours de Grand-Bourgvers Pointe-à-Pitre; à 6 h 20,9h10 et 15 h 30, lundi, mer-credi, jeudi, vendredi et sa-medi; - Dimanche; à 6 h 20, 15h30 et 18 heures

Les Saintes

Les Saintes à bord de MissGuadeloupe et Antoinette

Tous les jours des navettessont assurées à partir du dé-barcadère de Trois-Rivières.- Départs de Trois-Rivièresvers Les Saintes (Terre-de-Haut puis Terre-de-Bas); à 9heures et 16 h 30;- Retours des Saintes versTrois-Rivières à; 6 h 45 et 16heures.

Les Saintes à bord du JeansAu départ de Pointe-à-Pitre àdestination de Terre-de-Haut,le lundi et le jeudi; à 8 h 15.Retour de Terre-de-Haut versPointe-à-Pitre, ces mêmesjours, à 16 heures.

La Désirade

La Désirade sur Babou One- Départs de Saint-François àdestination de La Désirade;

à 8 heures et 16 h 45, du lundi au jeudi; à 8 heureset 17 heures, vendredi, sa-medi et dimanche.- La Désirade-Saint-Françoisà 6 h 10 et 15 h 45 du lundiau jeudi; 6 h 10 et 16 heures;vendredi, samedi et di-manche.

La Désirade sur Archipel 1

- Départ de Saint-Françoisvers la Désirade : mercredi,vendredi, samedi et di-manche; à 7 h45.- Retour à 15 h 45 (16 h 15samedi et dimanche)- Départ tous les jours de laDésirade à 6 h 15 - retour à16 h 45

La Martinique

Martinique en Jeans

- Pointe-à-Pitre-Saint-Pierre(Martinique)- Départ le lundi à 8 heures,arrivée à Saint-Pierre à 12heures.- Départ de Saint-Pierre à 13 h 30, arrivée à Pointe-à-Pitre à 17 h 30.

PRATIQUE

NAVETTES DES VEDETTES