ANGELO VirginieBOCHARD MarineBROOMFIELD RomyDESHAYES AmandineLIGOT BénédicteROQUIGNY Gwendoline

L'ALCOOL ET LES JEUNES   

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SOMMAIRE   

SOMMAIRE    ...................................................................................................................................

I­ Les concepts .........................................................................................................................

II­ La population ciblée ........................................................................................................

III­ L'outil d'enquête ....................................................................................................................

IV­ Les objectifs de l'enquête .....................................................................................................

V­ Recueil de donnés .............................................................................................................

VI­ Analyse des résultats .......................................................................................................

VII­ Les actions mises en place .................................................................................................

VIII­ Évaluation et conclusion .............................................................................................

Annexe 1 : dossier informatif ..............................................................................................

Annexe 2 : plaquette ..............................................................................................................

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« L'alcool est semblable à l'homme : on ne saura jamais jusqu'à quel point on peut l'estimer ou  le mépriser, l'aimer ou le haïr, ni de combien d'action sublime ou de forfait monstrueux il est  capable. »Charles BAUDELAIRE

L'alcool ? Tout le monde connaît, y compris les enfants !En effet, il occupe une place privilégiée dans notre société et notre culture : près de 4 adultes sur 5 consomment de l'alcool et c'est la substance psycho­active la plus consommée chez les jeunes.En boire est aujourd'hui considéré comme un rituel social.Or, derrière cet aspect convivial de l'alcool, se cache une drogue dure. Pourtant les jeunes tôt ou tard se sentent dans l'obligation d'apprendre à en boire. Pourquoi ? Quand ? Comment ? Combien ?

Dans le cadre du programme national de santé publique : « prévenir les conduites à risques chez les jeunes » et pour répondre à  ces questions,  nous étudierons dans un premier temps les concepts abordés durant la réalisation de ce travail,  puis nous exposerons notre recueil de données sur le terrain. Enfin, nous analyserons les résultats de notre enquête afin de proposer une action adaptée aux besoins et aux demandes du public concerné.

I­ Les concepts

AlcoolismeCertains pensent que l'alcoolisme est une maladie « incurable, progressive   et   mortelle ».   Selon   l'OMS,   l'alcoolisme   est   la dépendance  à   l'alcool  (éthanol,   liquide   obtenu   par distillation ou par   fermentation de végétaux  riches en sucre) contenu dans les boissons alcoolisées.

Cette pathologie chronique est caractérisée par la perte de contrôle de la consommation d'alcool, la présence   d'une   dépendance   physique   (pharmacodépendance,   syndrome   de  sevrage)   et   d'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses car le corps s'habitue). Elle est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

L'alcool  est   une   substance   psycho­active  à   l'origine   d'une  dépendance  mais   est   également   une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé.On distingue deux grandes formes d'alcoolisme :

• Une consommation continue de boissons peu alcoolisées :    cette forme, qui touche plutôt les hommes,   ne   s'accompagne   en   général   pas   d'un   sentiment   de   culpabilité   ;   la   personne considère qu'elle a une consommation « normale ».

• Une consommation ponctuelle de boissons très alcoolisées :    touchant une majorité de femme, cette catégorie s'accompagne d'un fort sentiment de culpabilité   ;   la personne nie avoir un problème.

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AdolescencePhase transitoire de la vie humaine entre l'enfance et l'âge adulte, l'adolescence est caractérisée par une   poussée   hormonale   qui  provoque  une  déstabilisation   de   l'équilibre  de   l'enfance,   ayant  des conséquences sur tout le champ de la personnalité. Cette phase est marquée par des changements physiques   (puberté   puis   fin   de   la   croissance),   affectifs   (modification   de   la   vie   relationnelle), intellectuels (compréhension de la vie et de sa vie) et psychiques (recherche identitaire, acquisition progressive de l'autonomie).

Alcoolisme et adolescenceIl   faut   distinguer   la  découverte  du  goût  de   l'alcool  d'un   enfant  de  8  ans  d'une  consommation hebdomadaire à 15 ans.Dans le premier cas, il s'agit d'une expérience isolée, dans l'autre d'un comportement dont on doit s'inquiéter   :   à   12   ans,   un   verre   de   boisson   alcoolisée   chaque   semaine   représente  un   risque   de développer par la suite des problèmes de consommation.Plus tard, vers 15 ans, une consommation de fin de semaine n'est plus si problématique : c'est l'envie de faire la fête qui prédomine souvent. Par contre, une consommation quotidienne ou presque, à cet âge là, constitue une préoccupation : on risque de passer de l'usage épisodique à l'habitude, et de l'habitude à la dépendance, à l'âge adulte.

Selon une enquête de l'ESPAD (European School Survey on Alcohol and Other Drugs) datant de 2003, la consommation d'alcool dans l'année écoulée augmente avec l'âge :  60,5% des garçons et 54,3% des filles de 12 à 14 ans ont consommé de l'alcool au cours des 12 derniers mois alors que chez les 15­18 ans environ 80% des garçons et 75% des filles sont concernés.

II­ La population ciblée

Examens, soirées, entrée au lycée, désir d'intégration dans un groupe social ou mal­être ... Nombreux sont les facteurs entraînant la consommation d'alcool dans la population jeune, en particulier chez les 

adolescents âgés de 15 à 18 ans.

Leur autonomie grandissante, tant au niveau des choix et des tendances qu'au niveau financier, en fait des consommateurs très   courtisés   par   l'économie,   qui   souhaite   se   les   attacher comme clients le plus tôt possible. Dans tous les domaines du commerce on verra surgir des produits spécialement conçus pour attirer  les  jeunes et   l'alcool  ne  fait  pas exception à   la règle.

C'est pourquoi nous avons décidé de réaliser notre étude auprès de jeunes adolescents âgés de 15 à 18 ans scolarisés dans différents lycées de la région lyonnaise. Effectivement nous avons décidé de ne pas faire de sélection (sexe ou milieu social) pour pouvoir avoir une large opinion et nous permettre d'obtenir des résultats représentatifs de la population.

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III­ L'outil d'enquête

Pour   réaliser   notre   travail,   nous   avons   conçu   des   entretiens   directifs   à questions ouvertes auprès de 20 jeunes âgés de 15 à 18 ans. Notre choix s'est porté sur ce type d'outil pour plusieurs raisons :

• La durée n'excédait pas 5 à  10 min selon les sujets,  afin de ne pas empiéter sur  leur temps personnel  et  de ne pas les « assommer » avec une multitude de questions.

• Le choix du lieu a été fait en fonction de l'affluence de jeunes, de manière à obtenir un grand nombre de réponse.

• En garantissant l'anonymat aux personnes interviewées, nous leur avons éviter toute gêne ou honte concernant leur consommation d'alcool.

• Les   questions   ouvertes   leur   ont   permis   de   formuler   leurs   propres   réponses   et   de   les développer autant qu'ils le souhaitaient.

Nous   avons   également   réaliser   un   entretien   non   directif   avec   le   Dr   CARDONA,   toxicologue   à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon. Notre choix s'est porté sur ce type d'entretien afin d'avoir une base qualitative, pertinente, claire et détaillée.

IV­ Les objectifs de l'enquête

• Évaluer les connaissances des jeunes au sujet de l'alcool.• Réajuster et remettre à niveau leurs acquis.• Repérer les conduites à risque mises en pratique par les jeunes et liées à la prise d'alcool.• Repérer s'ils portent un intérêt au sujet pour mettre en place des actions.• Repérer si comme les enquêtes précédemment menées auprès des jeunes, ces derniers font le 

lien entre alcool et conduites à risque.• Confronter les résultats obtenus avec les jeunes à une opinion professionnelle.

V­ Recueil de donnés

Population interrogée : 20 jeunes− de 15 ans : 6− de 16 ans : 5− de 17 ans : 7− de 18 ans : 2

«     Vous arrive­t­il de boire de l'alcool ?      »  Oui : 19Non : 1 car non intéressé

«     Si oui, à quelles occasions ?      »  En soirée / lors de fêtes / aux anniversaires : 14En famille / lors de fêtes familiales : 6Chez des amis : 4En boîte / au bal : 3A l'apéritif : 2Sans occasion particulière : 2Au lycée : 1En colonie : 1

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«     Pourquoi ?      »  Ça rend joyeux : 7Ça détend : 5Pour être dans l'ambiance : 5Pour goûter : 4C'est marrant : 4Pour la soif : 2Pour s'amuser : 2Pour être dans le « mouv' » : 2Pour s'amuser avec les potes : 1Pour marquer le coup : 1Pour la tradition : 1Ça donne du plaisir : 1C'est cool : 1Parce qu'on est plusieurs à boire : 1Pour partager : 1Pour la convivialité : 1Pour le délire : 1Pour fêter un événement : 1Stress du baccalauréat : 1

«     Connaissez vous les effets de l'alcool ?      »  Oui : 20

«     Lesquels ?      »  Troubles de la vision : 3Vomissements : 2Tête qui tourne : 2Plus nous même : 2Euphorie : 2Troubles de la mémoire : 2Plus envie de rien faire : 2Ralentissement des sens : 2Relâchement / on bouge plus (+) : 2Endormissement / envie de dormir : 2Ça relaxe : 1Dit des conneries : 1Ne tient plus debout : 1Ne réalise plus ce que l'on fait : 1Baisse de la notion de danger : 1Sur la conduite (auto) : 1Plus de notion de ce qui se passe autour : 1Se sent mal : 1Gueule de bois : 1Perte de contrôle : 1

«     Selon vous, l'alcool peut il devenir une    drogue ?      »  Oui : 17Non : 3

«     Si oui, pourquoi ?      »  Une fois qu'on a commencé à boire, on ne peut plus s'arrêter : 2Ça entraîne une dépendance : 12Ça entraîne un besoin grandissant d'alcool : 1Ça a des conséquences sur l'organisme : 1Ça devient une habitude : 4

«     Si non, pourquoi ?      »  C'est légal : 3C'est pour s'amuser : 1

«     Connaissez­vous les règlements concernant    l'alcool ?      »  Oui : 18Non : 2

«     Si oui, lesquels ?      »  Interdiction de vente aux mineurs : 10Consommation interdite dans les bars au moins de 16 ans : 6Interdiction de boire sur la voie publique : 5Pas le droit de consommer avant 18 ans : 3Pas conduire après avoir bu : 3Pas le droit à plus de 0,5 g/L au volant : 2

 5g/L : 1Interdiction d'acheter plus de 5 volumes : 1

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«     Pour vous qu'est ce qu'une consommation    excessive d'alcool ?      »  Lorsqu'on devient dépendant : 3Boire tous les jours : 2Plus de 2 verres d'alcool : 2Si on a besoin de boire plus d'une fois par semaine : 2Avoir besoin de boire dès le matin : 1Boire trop souvent dans la semaine : 1Quand on est plus maître de soi­même : 1Avoir plus de 0,8g/L : 1Quand on est saoul : 1Selon le taux d'alcool : 1Quand on ne peut pas se passer de boiredans une soirée : 1Quand on boit seul : 1

«     Quelles sont les conséquences de l'alcool   sur la santé ?      »  Sur le foie : 11Tête / cerveau / neurones : 5Coma / mort : 4Cirrhose : 3Bouton : 2Cardio­vasculaire : 1Estomac : 1Haleine : 1Baisse des réflexes : 1

«     Quelles sont les conséquences de l'alcool sur le    social ?      »  Ça renferme / perte de contact : 5Agressivité : 3Perte de contrôle / se rend plus compte : 2Susceptibilité / irritabilité : 2Éloignement : 1Rapprochement : 1Violence : 1Enervement : 1Problème d'argent : 1Pas soi­même : 1Violence conjugale : 1Socialisation : 1Varie selon les personnes : 1

VI­ Analyse des résultats

On remarque que parmi les 20 jeunes interrogés, seulement un dit ne jamais boire. On en conclue donc que la majorité des jeunes boit régulièrement et a déjà eu au moins un contact avec l'alcool.

Pour la plupart, cette consommation régulière plus ou moins fréquente est liée aux fêtes entre amis, que se soit en soirée, pour des anniversaires ... ou aux fêtes de famille sachant que durant les fêtes de famille, l'alcool consommé est souvent du champagne, alcool que les jeunes qualifient de « doux » ; alors que durant les fêtes entre amis, ils consomment des alcools « forts » tels que la Vodka ®, la bière, le Gin ®, le rhum ...

Les raisons de cette consommation sont essentiellement liées à un désir d'intégration dans un groupe social, bon nombre de jeunes nous ayant dit que l'alcool était un liant social ; mais également pour s'amuser ou se détendre ou encore par peur d'être marginalisé.

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Tous déclarent connaître les effets de l'alcool mais en les interrogeant nous pouvons constater que leurs connaissances sont restreintes. En effet, elles se limitent à une ou deux manifestations, entre autre les effets sur la vision et les vomissements.Ils sont néanmoins conscients que l'alcool peut potentiellement devenir une drogue, en raison de la dépendance et de l'habitude qu'il peut susciter : 17 jeunes sur 20 l'ayant déclaré. Il reste néanmoins surprenant de voir que 3 d'entre eux n'entendent pas l'alcool  comme une drogue,  du fait  de  la légalité du produit.

Concernant  l'aspect  législatif  du produit pour les mineurs,  18 d'entre eux affirment connaître  la réglementation,   l'interdiction   de  vente   à   un  mineur   étant   la   plus   connue.  Nous  pouvons   noter cependant que nombre d'entre eux ne connaissent pas le taux d'alcoolémie autorisé pour conduire ; or ils sont non seulement futurs conducteurs mais ils sont aussi à l'âge où le code et la conduite entrent  dans leur vie de façon concrète,  notamment avec la conduite accompagnée  ou encore la conduite de cyclomoteurs.Lorsque nous évoquons la consommation excessive d'alcool, nous constatons qu'aucun d'entre eux ne connaît  réellement la réponse. Ils  ont tous plus ou moins quelques idées sur la question  :   la dépendance et la consommation journalière sont les éléments les plus représentatifs pour eux.Pour eux, les conséquences de l'alcool sur la santé se portent essentiellement sur le foie; la cirrhose ayant   été   citée   à   plusieurs   reprises;   sur   le   cerveau,   les   neurones.   Lorsqu'ils   évoquent   une consommation d'alcool   excessive  aiguë,   le   coma et   la  mort  apparaissent  dans   leur   réponse.  On remarque donc qu'ils ont quelques connaissances, quelques bribes de réponse mais qu'ils ne savent pas réellement les effets encourus lors d'une consommation d'alcool excessive, que se soit de manière chronique ou de manière aiguë. En outre, le peu de connaissances ne les dissuades en rien de la boisson.

VII­ Les actions mises en place

ACTION N°1 : Réalisation d'un film

Pour   permettre   aux   élèves   infirmiers   de   2ème   année   de   réaliser   que   les connaissances des jeunes en matière d'alcool sont limitées, nous avons décidé de réaliser un film, support beaucoup plus ludique qu'un exposé long et fastidieux.

Pour réaliser ce film, nous avons utilisé   le principe du micro­trottoir auprès de jeunes en milieu urbain.   De   plus,   nous   nous   sommes   permis   d'interviewer   un   professionnel,   le   Dr   CARDONA, médecin toxicologue à HEH.

Lors de l'intervention en classe, nous expliquerons nos démarches et présenterons le film que nous avons réalisé.

ACTION N°2 : Élaboration d'une plaquette

Pour apporter un minimum d’informations sur l’alcool aux jeunes interrogés, nous avons mis en 

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place une plaquette informative destinée aux jeunes principalement et donc facile à comprendre, avec des schémas explicatifs, des couleurs vives et un vocabulaire simple.

Nous  avons  utilisé  un  support  de  petite   taille   regroupant   les   informations  principales   (risques, dosages …) sur l’alcool.

ACTION N°3 : Rédaction d'un dossier informatif

Pour apporter aux jeunes interviewés des informations qu'ils n'ont pas ou qu'ils ont oublié, nous avons décidé  de réaliser un dossier. Ce dernier pourra aussi être remis aux divers acteurs d'une prévention efficace : les parents, les professeurs, l'infirmière scolaire ... 

VIII­ Évaluation et conclusion

En grandissant, les adolescents acquièrent de plus en plus de sens critique et se révoltent lorsqu’ils ont l’impression d’être manipulés. Ils se construisent également leurs propres normes, souvent en rupture avec celles des générations précédentes, en matière de consommation. Ils sont souvent à la fois critiques lorsqu’il s’agit des habitudes et attitudes de consommation des adultes, et influençables et conformistes à l’intérieur de leur propre groupe. Le phénomène de l’engouement des jeunes pour les marques, dans le domaine vestimentaire par exemple, montre depuis quelques années à quel point une part de la population adolescente, à la recherche d'une identité propre, est conditionnée par   la   société  de  consommation.  Leur autonomie grandissante,   tant  au niveau des choix  et  des tendances  qu'au niveau  financier,   en   fait  des   consommateurs   très   courtisés  par   l'économie,  qui souhaite se les attacher comme clients le plus tôt possible. Dans tous les domaines du commerce, mode, cosmétique, alimentation, on verra surgir des produits spécialement conçus pour attirer les jeunes et l'alcool ne fait pas exception à la règle, malgré les   réglementations en vigueur. Ainsi, la facilité  d'accès  à   l'alcool  depuis  plusieurs  années,   les  nombreux cocktails  masquant   la  présence importante d'alcool dans les boissons (prémix, alcopops), l'augmentation des pressions familiales concernant les examens de fin d'année et l'entrée dans les études supérieures et les publicités ayant pour cible principale la population jeune sont autant de facteurs encourageant la consommation d'alcool chez les 15­18 ans.

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Annexe 1 : dossier informatif

Ils ont 16, 15 ans, parfois moins ... Pressés de grandir et d'imiter les adultes, ils préfèrent les boissons alcoolisées   au   Coca  ®  qu'ils   boivent   sans   restriction,   ils   recherchent   l'ivresse   qui   est   un   état transitoire consécutif à la prise d'alcool entraînant des modifications physiologiques, psychologiques et   comportementales.   Considéré   comme   un   trouble   de   l'ordre   public,   et   non   comme   un   état pathologique, l'ivresse est la manifestation de l'intoxication alcoolique.L'alcool est un produit psychotrope et toxique pour l'organisme, le psychisme et le corps, encore plus chez les adolescents qui ne sont pas encore prêts à gérer les effets de celui­ci.

Les effets de l'alcool chez l'adolescent

L'alcool   bloque   les   messages   allant   au   cerveau   et   modifie   les   perceptions   (vision,   ouïe   ...),   le jugement, les émotions et la coordination. Les principaux effets de l'alcool se situent au niveau du système nerveux central et sont proportionnels au taux d'alcool dans le sang.

Les étapes de l'intoxication et les effets de l'alcool sur l'organisme   

Boire un peu :

• Tolérance physiologique : absence de symptômes.• Euphorie   légère   :  diminution  de   l'attention,   estimation   faussée   (vitesse  et  distance), 

facilité de contact.Boire trop :

• Intoxication  légère  :  vue et  réflexes perturbés   (réactions allongées,  diminution de  la sensibilité au rouge), euphorie et photophobie (gêne à la lumière).

• Intoxication modérée : excitation, capacités surestimées, incoordination motrice.Boire beaucoup trop : 

• Intoxication sévère : vomissements, apathie (envie de ne rien faire).• Intoxication très grave : sommeil, incapacité d'action et de penser.• Coma ou mort : inconscience, absence de réflexe et respiration paralysée.

Les conséquences et les risques de l'alcool   

L'alcool peut avoir des conséquences gravissimes :• Baisse des performances scolaires ou d'apprentissage :   les capacités intellectuelles se 

dégradent.• Isolement   social   :   perte   des   intérêts,   des   motivations,   perte   de   maîtrise   de   ses 

sentiments, irritabilité,  attitude défensive, saute d’humeur, rejet des autres, perte des amis ...

• Hétéro­violence : perte de contrôle, bagarre, dispute ...• Perte  de  mémoire   :  possibilité  de   rapports   sexuels  oubliés   le   lendemain  et  ou  non 

protégés.

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• Accident de la route : accident de la voie publique, accident divers.• Risque de dépendance : être dépendant ce n'est pas seulement une question de quantité, 

c'est avoir besoin d'alcool pour se sentir bien, ne plus pouvoir s'en passer, à la fois dans sa tête et dans son corps.

Lois et réglementations concernant l'alcool chez les 15­18 ans

Il existe plusieurs lois en France concernant la vente ainsi que la consommation d'alcool chez les jeunes de moins de 18 ans :

• Il est illégal de conduire un véhicule avec plus de 0,5 g/L d'alcool dans le sang (de 0,5 à 0,8 : perte de  6 points et 135€ d'amende, > 0,8 g/L : retrait du permis et jusqu'à 4500€ d'amende).

• Les boissons alcoolisées ne peuvent pas être vendues aux jeunes de moins de 16 ans sauf s'ils  accompagnés d'un parent.

• Dans   les   bars,   il   existe   une   réglementation   interdisant   la   vente   aux   mineurs   non accompagnés.

• La loi indique que tout individu qui donne de l'alcool à une autre personne peut être tenu  responsable  des  blessures   causées  ou  subies  par   cette  personne   lorsqu'elle   est saoule (exemple : un client de bar ou un invité chez soi).

La prévention de l'alcool chez les 15­18 ans

La prévention commence tout d'abord par des relations familiales confiantes ; c'est à environ 11 ans que l'enfant est le plus réceptif, avant il est rarement intéressé et après, il croit rarement à ce qu'on lui dit. Pour les lycéens, il ne faut pas compter sur les programmes de prévention proposés par les écoles sans que les parents d'élèves ne soient  impliqués.  La prévention de l'alcool chez les adolescents incombe donc principalement aux parents :

• Ne pas acheter d'alcool à ses enfants.• Ne pas charger l'adolescent d'acheter des boissons alcoolisées.• Assumer le rôle de modèle : en lui montrant ce qu'est une consommation modérée.• Imposer des limites claires à l'adolescent concernant sa consommation d'alcool en fixant 

des   règles   mais   en   lui   accordant   des   libertés   :   cela   lui   donne   l'occasion   de   se responsabiliser.

• Expliquer clairement les conséquences d'une consommation excessive d'alcool.• Parler des risques encourus par les adolescents.• Ne pas apprendre aux enfants que la fête est synonyme d'alcool, et éviter notamment 

l'achat de boisson le simulant (Champomy ®).

Actuellement   les  adolescents  sont  conditionnés  pour  consommer de   l'alcool  que ce  soit  par   les 

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publicités de plus en plus « alléchantes », par les différentes pressions familiales (examens, passage au niveau supérieur), ou encore la volonté de s'intégrer dans un groupe et de se faire une place.Pour une meilleur prévention et pour que les adolescents se sentent concernés par celle­ci,  nous pensons qu'il faudrait que chacun s'accorde pour avoir le même discours, car actuellement le jeune a le choix entre deux discours différents et choisit par conséquent celui qui lui plaît le mieux.

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Annexe 2 : plaquette

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