22

Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité
Page 2: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité
Page 3: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

ALEPH

Page 4: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

Du même auteur

L’Alchimiste, Éditions Anne Carrière, 1994Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré, Éditions

Anne Carrière, 1995Le Pèlerin de Compostelle, Éditions Anne Carrière, 1996La Cinquième Montagne, Éditions Anne Carrière, 1998Manuel du guerrier de la lumière, Éditions Anne Carrière, 1998Conversations avec Paulo Coelho, Éditions Anne Carrière, 1999Le Démon et mademoiselle Prym, Éditions Anne Carrière, 2001Onze minutes, Éditions Anne Carrière, 2003Maktub, Éditions Anne Carrière, 2004Le Zahir, Flammarion, 2005Comme le Fleuve qui coule, Flammarion, 2006La Sorcière de Portobello, Flammarion, 2007La Solitude du vainqueur, Flammarion, 2009Brida, Flammarion, 2010

Page 5: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

Paulo COELHO

ALEPH

Traduit du portugais (Brésil)par Françoise Marchand Sauvagnargues

Flammarion

Page 6: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

www.paulocoelho.com

Titre original : AlephÉdition publiée en accord avec Sant Jordi Asociados,

Barcelone, Espagne.© Paulo Coelho, 2010. Tous droits réservés.

Pour la traduction française :© Flammarion, 2011

ISBN : 978-2-0812-5649-1

Page 7: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

Ô Marie conçue sans péché,priez pour nous qui avons recours à vous.

Amen.

Un homme de haute naissance se renditdans un pays lointain pour se faire inves-tir de la royauté, et revenir ensuite.

Luc, 19, 12

Page 8: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité
Page 9: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

Pour J., qui me maintient en marche,S. J., qui continue de me protéger,

Hilal, pour le pardon dans l’église à Novossibirsk.

Page 10: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité
Page 11: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

Le diamètre de l’Aleph devait être dedeux ou trois centimètres, mais l’espacecosmique était là, sans diminution devolume. Chaque chose… équivalait àune infinité de choses, parce que je lavoyais clairement, de tous les points del’univers.

Jorge Luis Borges, L’Aleph

Je ne vois rien et tu connais tout.Pourtant, ma vie ne sera pas inutileParce que je sais que nous nous retrouveronsDans une éternité divine.

Oscar Wilde

Page 12: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité
Page 13: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

ROI DE MON ROYAUME

Non !Encore un rituel ? Encore invoquer les forces invisibles

pour qu’elles se manifestent dans le monde visible ? Quelrapport cela a-t-il avec le monde dans lequel nous vivonsaujourd’hui ? Les jeunes sortent de l’Université et netrouvent pas d’emploi. Les vieux arrivent à la retraite sansun sou. Les adultes n’ont pas le temps de rêver – ils luttentde huit heures du matin à cinq heures du soir pour subve-nir aux besoins de leur famille, payer le collège de leursenfants, en affrontant ce que nous connaissons tous sousle nom de « dure réalité ».

Le monde n’a jamais été aussi divisé qu’il l’est actuelle-ment : guerres de religion, génocides, manque de respectpour la planète, crises économiques, dépression, pau-vreté. Tous veulent des résultats immédiats pour résoudreau moins quelques-uns des problèmes du monde ou deleur vie personnelle. Mais les choses semblent plus noiresà mesure que nous avançons vers le futur.

Et moi qui veux persévérer dans une tradition spiri-tuelle dont les racines se trouvent dans un passé révolu,loin de tous les défis du moment présent ?

13

Page 14: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

** *

Avec J., que j’appelle mon Maître, même si je com-mence à avoir des doutes à ce sujet, je marche vers lechêne sacré qui est là depuis plus de cinq cents ans,contemplant impassible les souffrances humaines ; sonseul souci est de se défaire de ses feuilles en hiver et deles récupérer au printemps.

Je ne supporte plus d’écrire sur ma relation avec J.,mon guide dans la Tradition. J’ai des dizaines de jour-naux remplis de notes de nos conversations, que je nerelis jamais. Depuis que je l’ai rencontré à Amsterdam,en 1982, j’ai appris et désappris à vivre une centaine defois. Quand J. m’enseigne quelque chose de nouveau, jepense que c’est peut-être là le pas qui manque pourarriver au sommet de la montagne, la note qui donneune justification à toute une symphonie, la lettre quirésume le livre. Je traverse une période d’euphorie, quidisparaît peu à peu. Certaines choses demeurent à toutjamais, mais la plupart des exercices, des pratiques, desenseignements finissent par disparaître dans un trounoir. Ou, du moins, c’est ce qu’il semble.

** *

Le sol est mouillé. J’imagine que mes tennis nettoyéssi méticuleusement deux jours plus tôt seront, aprèsquelques pas, de nouveau crottés – même si je faisattention. Ma quête de la sagesse, de la paix de l’espritet de la conscience des réalités visible et invisible s’esttransformée en routine et n’aboutit plus à rien. À vingt-

14

Page 15: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

deux ans, j’ai commencé à me consacrer à l’apprentis-sage de la magie. Je suis passé par différents chemins,j’ai marché au bord de l’abîme pendant de nombreusesannées, j’ai glissé et je suis tombé, j’ai renoncé et je suisrevenu. J’imaginais que je serais à cinquante-neuf ansprès du paradis et de la tranquillité absolue que je croisvoir dans le sourire des moines bouddhistes.

Au contraire, j’en suis apparemment plus loin quejamais. Je ne suis pas en paix. Il m’arrive d’entrer dansde terribles conflits avec moi-même, qui peuvent durerdes mois. Et les moments où je me livre entièrement àla perception d’une réalité magique ne durent quequelques secondes. Suffisamment pour que je sache quecet autre monde existe, et assez pour me laisser frustréde ne pas parvenir à absorber tout ce que j’apprends.

Nous arrivons.Quand le rituel sera terminé, j’aurai une conversation

sérieuse avec lui.Nous posons tous les deux les mains sur le tronc du

chêne sacré.

** *

J. dit une prière soufie :

« Ô Dieu, quand je suis attentif aux voix des animaux,au bruit des arbres, au murmure des eaux, au chant desoiseaux, au sifflement du vent et au fracas du tonnerre, jeperçois en eux un témoignage de Ton unité ; je sens queTu es le pouvoir suprême, l’omniscience, la suprêmesagesse, la suprême justice.

15

Page 16: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

Ô Dieu, je Te reconnais dans les épreuves que je tra-verse. Permets, ô Dieu, que Ta satisfaction soit ma satis-faction. Que je sois Ta joie, cette joie qu’un Père ressentpour son fils. Et que je me souvienne de Toi avec tranquil-lité et détermination, même quand il est difficile de direque je T’aime. »

En général, je devais sentir à ce moment-là – pourune fraction de seconde, mais cela suffisait – la PrésenceUnique qui déplace le Soleil et la Terre et garde lesétoiles à leur place. Mais aujourd’hui je ne veux pasconverser avec l’Univers. Je veux seulement quel’homme à côté de moi me donne les réponses dontj’ai besoin.

** *

J. retire ses mains du tronc du chêne, et j’en faisautant. Il me sourit, et je souris à mon tour. En silenceet sans nous presser, nous nous rendons chez moi, nousnous asseyons sur la terrasse et prenons un café, toujourssans un mot.

Je contemple l’arbre énorme au centre de mon jardin,un ruban autour de son tronc, placé là après un rêve.Je suis dans le village de Saint-Martin, dans les Pyrénéesfrançaises, dans une maison que j’ai regretté d’avoirachetée. Cette maison a fini par me posséder, exigeantchaque fois que je le pouvais ma présence, parce qu’ellea besoin de quelqu’un pour s’occuper d’elle, pour garderson énergie en vie.

« Je ne peux plus évoluer, dis-je, tombant commetoujours dans le piège de parler le premier. Je crois quej’ai atteint ma limite.

16

Page 17: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

— Intéressant. J’ai toujours tenté de découvrir meslimites et jusqu’à présent je n’y suis pas parvenu. Maismon univers n’est pas très coopératif, il continue à sedévelopper et ne m’aide pas à le connaître parfaite-ment », provoque J.

Il est ironique. Mais j’ajoute :« Qu’est-ce que tu es venu faire ici aujourd’hui ?

Essayer de me convaincre que je me trompe, commetoujours. Dis ce que tu veux, mais sache que les motsn’y changeront rien. Je ne vais pas bien.

— C’est exactement pour ça que je suis venu iciaujourd’hui. J’ai pressenti ce qui était en train de sepasser depuis longtemps. Mais il y a toujours un bonmoment pour agir », affirme J., prenant une poire surla table et la faisant tourner dans ses mains. « Si nousavions parlé plus tôt, tu n’aurais pas été mûr. Si nousparlions plus tard, tu serais déjà pourri. » Il mord dansle fruit, savourant son goût. « Parfait. Le bon moment.

— J’ai de nombreux doutes. Et les plus gravesconcernent ma foi, insisté-je.

— Formidable. C’est le doute qui pousse l’hommeen avant. »

Comme toujours, bonnes réponses et belles images,mais aujourd’hui elles ne fonctionnent pas.

« Je vais te dire ce que tu ressens, poursuit J. Quetout ce que tu as appris n’a pas pris racine, que tu peuxentrer dans l’univers magique, mais que tu n’arrives pasà t’y immerger. Que tout cela n’est peut-être qu’unegrande fantaisie que l’être humain invente pour éloignersa peur de la mort. »

Mes questions sont plus profondes : ces doutesconcernent ma foi. J’ai une seule certitude : il existe un

17

Page 18: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

univers parallèle, spirituel, qui interfère dans le mondedes vivants. À part cela, tout le reste – les livres sacrés,les révélations, les guides, les manuels, les cérémonies –me paraît absurde. Et, ce qui est pire, sans effetsdurables.

« Je vais te dire ce que j’ai déjà ressenti, continue J.Quand j’étais jeune, j’étais ébloui par tout ce que la viepouvait m’offrir, je me pensais capable d’obtenir toutesces choses. Quand je me suis marié, j’ai dû choisir un seulchemin, car je devais subvenir aux besoins de la femmeque j’aime et de mes enfants. À quarante-cinq ans, aprèsune brillante carrière de cadre, j’ai vu mes enfants grandiret quitter la maison et j’ai pensé que dès lors, tout seraitune répétition de ce que j’avais déjà connu.

« C’est là que ma quête spirituelle a commencé. Jesuis un homme discipliné et je m’y suis consacré detoute mon énergie. J’ai traversé des périodes d’enthou-siasme et de scepticisme et puis je suis arrivé au momentque tu es en train de vivre.

— J., malgré tous mes efforts, je ne peux pas dire :“je suis plus près de Dieu et de moi-même”, rétorqué-je, avec une certaine exaspération.

— C’est que, comme tous les autres dans ce monde,tu as cru que le temps t’apprendrait à te rapprocher deDieu. Mais le temps n’enseigne rien ; il nous apporteseulement la sensation de fatigue, de vieillissement. »

Le chêne semblait maintenant me regarder. Il devaitavoir plus de cinq siècles, et il n’avait rien appris d’autrequ’à demeurer à la même place.

« Pourquoi sommes-nous allés faire un rituel autourdu chêne ? Cela nous aide-t-il à devenir des êtreshumains meilleurs ?

18

Page 19: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

— Parce que les gens ne font plus de rituels autourdes chênes. Et, en agissant d’une manière qui peutparaître absurde, tu touches quelque chose de profonddans ton âme, dans sa part la plus ancienne, la plusproche de l’origine de tout. »

C’est vrai. J’ai demandé ce que je savais et j’ai reçula réponse que j’attendais. J’ai besoin de mieux profiterde chaque minute à ses côtés.

« Il est temps de partir », dit J., sur un ton abrupt.Je regarde la pendule. J’explique que l’aéroport est

près, que nous pourrions continuer à causer un peuplus longtemps.

« Je ne parle pas de ça. Quand je suis passé par ceque tu es en train de vivre, j’ai trouvé la réponse dansquelque chose qui est arrivé avant ma naissance. C’estce que je suggère que tu fasses. »

Réincarnation ? Il m’a toujours dissuadé de visitermes vies passées.

« Je suis déjà allé dans le passé. J’ai appris par moi-même, avant de te connaître. Nous en avons parlé ; j’aivu deux incarnations : un écrivain français duXIXe siècle et un…

— Oui, je sais.— J’ai commis des erreurs que je ne peux pas réparer

maintenant. Et tu m’as dit de ne pas recommencer, carcela ne ferait qu’accroître ma culpabilité. Voyager dansses vies passées, c’est comme ouvrir un trou dans le solet laisser le feu de l’étage en dessous incendier leprésent. »

J. jette son trognon de poire aux oiseaux dans lejardin et me regarde, agacé :

19

Page 20: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

« Ne dis pas de bêtises, je t’en prie. Ne me fais pascroire que tu as vraiment raison et que tu n’as rienappris durant les vingt-quatre années que nous avonspassées ensemble. »

Je sais de quoi il parle. Dans la magie – et dans lavie – il n’y a que le moment présent, MAINTENANT.On ne mesure pas le temps comme on calcule la dis-tance entre deux points. Le « temps » ne passe pas. L’êtrehumain a beaucoup de mal à se concentrer sur le pré-sent ; il pense toujours à ce qu’il fait, à la façon dont ilaurait pu mieux faire, aux conséquences de ses actes, àla raison pour laquelle il n’a pas agi comme il l’auraitdû. Ou alors il se fait du souci pour l’avenir, se demandece qu’il va faire le lendemain, quelles sont les mesures àprendre, quel danger le guette au coin de la rue,comment éviter ce qu’il ne désire pas et comment obte-nir ce dont il a rêvé.

J. reprend la conversation.« Alors, ici et maintenant, tu commences à te deman-

der : y a-t-il vraiment une erreur ? Certes. Mais à cemoment-là tu comprends aussi que tu peux transformerton avenir en transportant le passé dans le présent. Passéet avenir existent seulement dans notre mémoire.

« Mais le moment présent est au-delà du temps : ilest l’Éternité. Les Indiens se servent du mot “karma”,faute de mieux. Mais le concept est mal expliqué : cen’est pas ce que tu as fait dans ta vie passée qui vainfluer sur le présent. C’est ce que tu fais dans le présentqui rachètera le passé et logiquement modifiera l’avenir.

— C’est-à-dire… ? »Il fait une pause, de plus en plus agacé que je ne par-

vienne pas à comprendre ce qu’il tente de m’expliquer.

20

Page 21: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

TABLE

Roi de mon royaume .............................................. 13Le bambou chinois.................................................. 31La lanterne de l’étranger.......................................... 45Si le vent froid passe ............................................... 57Le partage des âmes................................................. 639 288....................................................................... 76Les yeux de Hilal..................................................... 85La maison Ipatiev .................................................... 95L’Aleph ....................................................................103On ne peut pas dompter les rêveurs .......................118Comme des larmes sous la pluie .............................133Chicago de Sibérie ..................................................142Le chemin de la Paix ...............................................152L’anneau de feu .......................................................160Croire même si l’on ne croit pas en moi.....................174Les feuilles du thé.....................................................183La cinquième femme................................................191Ad extirpanda ...........................................................198Neutraliser la force sans mouvement ........................218La rose dorée............................................................235

311

Page 22: Aleph...Le diamètre de l’Aleph devait être de deux ou trois centimètres, mais l’espace cosmique était là, sans diminution de volume. Chaque chose… équivalait à une infinité

L’aigle du Baïkal .......................................................245La peur de la peur ....................................................260La ville .....................................................................274L’appel téléphonique ................................................286L’âme de la Turquie ..................................................292Moscou, 1er juin 2006..............................................305

Note de l’auteur.........................................................308

Mise en page par Meta-systems59100 Roubaix

Dépôt légal : octobre 2011N° édition : L.01ELHN000255.N001