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E.R. : Didier Vander Steichel - Fondation contre le Cancer - Chaussée de Louvain 479, B-1030 Bruxelles • Fondation d’utilité publique • 0873.268.432 - P&R 18.09 CDN Communication 18.4.162 4.3.1 Alimentation des personnes atteintes de cancer A qui en parler ? Vous cherchez de l’aide ou d’autres infos ? Vous avez besoin de parler ? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement ? Vous voulez savoir comment faire appel à un service de la Fondation contre le Cancer ? Dans ce cas, appelez Cancerinfo gratuitement et de façon anonyme (du lundi au vendredi, de 9h00 à 18h00). Des professionnels (médecins, psychologues, infirmiers et assistants sociaux) sont à l’écoute de toute personne confrontée au cancer. Chaussée de Louvain 479 • 1030 Bruxelles T. 02 736 99 99 • [email protected] • www.cancer.be Soutenez-nous : IBAN : BE45 0000 0000 8989 • BIC : BPOTBEB1 Suivez-nous sur www.facebook.com/fondationcontrelecancer Face au cancer, transformons l’espoir en réalité ! L’espoir d’un monde où la vie gagne face au cancer.

Alimentation des personnes atteintes de cancer · Mythes et réalités en matière d’alimentation ... nutritionnel et, par conséquent, sur la qualité de vie. Car le maintien d’un

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Alimentation des personnes atteintes de cancer

A qui en parler ?• Vous cherchez de l’aide ou d’autres infos ?• Vous avez besoin de parler ?• Vous cherchez des informations sur un type

de cancer ou ses possibilités de traitement ?• Vous voulez savoir comment faire appel à un service de la Fondation contre le Cancer ?

Dans ce cas, appelez Cancerinfo gratuitement et de façon anonyme (du lundi au vendredi, de 9h00 à 18h00).Des professionnels (médecins, psychologues, infirmiers et assistants sociaux) sont à l’écoute de toute personne confrontée au cancer.

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Table des matières

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Quelle est l’influence du cancer sur la manière de s’alimenter ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

L’alimentation comme soutien au traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Alimentation en cas de cancer = alimentation saine ? . . . . . . . 7

Interactions entre aliments et traitements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Mythes et réalités en matière d’alimentation pendant un cancer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Malaises liés au cancer : un problème récurrent . . . . . . . . . . . . . . . . 15

En savoir plus ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Les diététiciens à la rescousse ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

La Fondation contre le Cancer Face au cancer, transformons l’espoir en réalité . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Introduction Il existe aujourd’hui un large consensus scientifique sur le fait qu’un mode de vie sain, incluant notamment une alimen tation équilibrée, pourrait aider à prévenir différents types de cancer. Mais lorsque la maladie se déclare, l’alimentation est rarement abordée, puisqu’elle ne peut pas être considérée comme un traitement contre le cancer et n’apporte donc aucune aide directe à la guérison.

Il en résulte que peu d’attention est généralement accordée à l’accompagnement alimentaire. Nous savons pourtant désormais que c’est une erreur. L’alimentation semble en effet pouvoir jouer un rôle de soutien au traitement.

Il est souvent difficile de maintenir ses habitudes alimen-taires à cause du cancer ou de son traitement. L’assistance de spécialistes peut alors s’avérer essentielle. L’objectif de cette brochure est d'aider toute personne atteinte d’un cancer à optimaliser son alimentation lors du traitement et à profiter aussi longtemps que possible du plaisir de manger, en suivant quelques conseils simples. Si ces conseils ne vous apportent pas l’aide escomptée, n’hésitez pas à vous adresser à votre médecin traitant et à un(e) diététicien(ne) spécialisé(e).

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• les perturbations du schéma alimentaire (de nombreux examens peuvent perturber le rythme des repas) ;

• des problèmes tels que le stress, l’angoisse et la dépression peuvent s’accompagner d’une perte de l’appétit.

Quelle est l’influence du cancer sur la manière de s’alimenter ?Certaines personnes remarquent dès avant le diagnostic, ou durant le traitement, que leurs habitudes alimentaires changent. Elles peuvent avoir moins d’appétit qu’auparavant. Ces changements peuvent être dus aussi bien au cancer lui-même qu’à des facteurs externes. Comprendre l’origine de ces changements facilite le maintien d’une alimentation (presque) normale et permet d’éviter une sous-alimentation. De plus, savoir que cette situation n’est pas inhabituelle est aussi un soulagement.

Influence du cancer

Une sous-alimentation liée au cancer peut être observée dans trois situations différentes :

• problèmes liés à la localisation et au volume de la tumeur (un cancer de l’œsophage peut, par exemple, entraver le passage des aliments) ;

• modification du métabolisme (ex. : perte de poids incontrôlée en cas de cancer du pancréas) ;

• malaises divers, comme des nausées ou la fatigue.

Influence de facteurs externes

Il existe différentes circonstances pouvant entraîner une modification des habitudes alimentaires :

• le traitement (par exemple, une chirurgie au niveau du système digestif) ;

• les effets secondaires des traitements (par ex. la modification ou la disparition du goût) ;

Il est primordial de s’attaquer rapidement aux plaintes liées à l’alimentation. Plus elles durent, plus il est difficile de rétablir une situation alimentaire correcte. Ne vous laissez pas couper l’appétit !

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L’alimentation comme soutien au traitementL’alimentation ne peut en principe pas être considérée comme un traitement lors d’un cancer, étant donné qu’elle n’aura, à elle seule, aucune influence sur :

• les chances de guérison ou de rémission ;

• l’apparition des effets secondaires des traitements (nausées, vomissements, malaises) ;

• le risque de récidive ou de formation de métastases ;

• le pronostic vital.

L’alimentation peut cependant soutenir le traitement, car elle influence favorablement certains facteurs. Ainsi, une alimentation de qualité permet :

• une meilleure réaction de la tumeur au traitement ;

• une baisse de la morbidité (problèmes de santé causés par la maladie) et de la mortalité (nombre de décès) lors des interventions chirurgicales, de la chimiothérapie et de la radiothérapie ;

• une diminution de l’intensité et de la durée des effets secondaires en cas de radio- ou de chimiothérapie ;

• une atténuation de la toxicité du traitement, ce qui est important surtout pour les jeunes et les enfants ;

• une diminution de la gravité des effets secondaires à long terme tels que le risque accru de maladies cardiovasculaires ;

• un renforcement de l’immunité (défenses de l’organisme), ce qui réduit le risque d’infection ;

• une amélioration du bien-être du patient ;

• une réduction de la durée et des frais d’hospitalisation ;

• une réduction du nombre de consultations.

Un accompagnement alimentaire par un professionnel spécialisé constitue également un « must » pour les patients, que ce soit avant, durant ou après leurs traitements.

Alimentation en cas de cancer = alimentation saine ?Bien qu’une alimentation saine soit également importante et préférable en cas de cancer, l’essentiel est avant tout de garder le plaisir de boire et de manger ! Un des meilleurs conseils à appliquer est donc de ne pas se lancer dans des régimes spéciaux, mais de maintenir le plus longtemps possible les habitudes alimentaires antérieures à la maladie. Changer ces habitudes exigerait une énergie qu’il vaut mieux conserver en priorité pour les traitements. Bien entendu, les personnes qui souhaitent se faire du bien en adoptant une alimentation plus équilibrée en retireront des avantages. Elle peut protéger les cellules saines de l’organisme contre les effets secondaires de certains traitements contre le cancer, et aider l’organisme à rester en bonne condition.

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Interactions entre aliments et traitementsL’alimentation peut exercer une influence sur certains traitements contre le cancer comme, par exemple, la chimiothérapie par voie orale.Il est important de savoir si un médicament doit être pris avant, pendant ou après le repas car cela peut influencer l’assimilation des substances actives qu’il contient et, par conséquent, l’efficacité du traitement.

Mais il faut également être attentif à ce que vous mangez/buvez au cours de votre traitement. L’exemple d’interaction le plus connu à ce propos est sans doute celui du jus de pample-mousse. Ce dernier peut influencer l’efficacité, les effets secondaires et la toxicité d’un grand nombre de médicaments, y compris certains traitements administrés en cas de cancer.Outre le jus de pamplemousse, d’autres interactions avec certains aliments ou boissons sont connues. Il est donc important de toujours bien lire la notice d’emploi avant la prise d’un médicament, et de demander conseil à votre médecin et pharmacien.

Mythes et réalités à propos de l’alimentation pendant un cancerLes personnes atteintes d’un cancer se posent de nombreuses questions à propos de leur alimentation pendant un cancer. Et elles sont souvent confrontées à des réponses contradic-toires de la part de leur entourage, des médias et d’Internet. Nous démêlons ici le vrai du faux en matière d’alimentation sur base des conclusions d’études scientifiques les plus récentes.

Il existe quelques conseils simples, mais leur application demande une réelle motivation : boire suffisamment d’eau (1 à 1,5 litre par jour) et manger chaque jour des fruits, des légumes et des céréales complètes (pain complet, pâtes complètes, riz brun...). Ces conseils ne doivent jamais être suivis à contre-cœur. Cela pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’état nutritionnel et, par conséquent, sur la qualité de vie. Car le maintien d’un bon état nutritionnel est aussi important pour lutter contre la maladie et augmenter les chances de réussite du traitement. Ce maintien est avant tout lié à un apport de calories suffisant. Le fait que ces calories proviennent parfois d’une alimentation moins saine, est d’importance secondaire.

Certaines plaintes et effets secondaires qui surviennent lors du traitement peuvent en effet compliquer le maintien de ses habitudes alimentaires. Et une baisse de l’état nutritionnel peut à son tour mener rapidement à une perte de poids. L’important n’est plus alors de faire des choix sains, mais de maintenir un apport suffisant d’énergie. Cela peut se faire en mangeant ce dont vous avez envie, même s’il s’agit d’aliments moins sains ou de manger principalement les mêmes aliments. Une autre option est de choisir des aliments riches en énergie. Vous trouverez plus loin dans cette brochure des conseils permettant d’éviter une perte de poids non souhaitée.

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complémentaires sont cependant nécessaires pour vérifier cette hypothèse. À l’heure actuelle, le problème semble surtout se poser pour les femmes en surpoids. Dans l’intervalle, il est conseillé de boire en moyenne moins d’une boisson alcoolisée par jour après un cancer de ce type.

• La consommation régulière d’alcool augmente également le risque d'un nouveau cancer du même type après un cancer du foie, du sein (chez la femme), et du gros intestin (chez l'homme).

La meilleure alimentation dans le cadre d’un cancer est une alimentation saine et équilibrée

PAS NÉCESSAIREMENT Il est scientifiquement établi qu’une alimentation saine et équilibrée peut contribuer à diminuer le risque de certains cancers. Après un cancer, elle aide à limiter le risque de rechute ou l’apparition d’un nouveau cancer. Au cours d’un traitement contre le cancer, une alimentation saine et équilibrée peut contribuer à limiter les effets secondaires indésirables du traitement.Toutefois, le cancer et ses traitements peuvent engendrer certains symptômes et effets secondaires (fatigue, nausées, altération du goût, aversion pour certains aliments, etc.) qui empêchent le maintien d’une alimentation saine, voire « normale ».Une dégradation de l’état nutritionnel peut rapidement entraîner une perte de poids, et conduire à la dénutrition. Or, cette dernière peut atténuer les effets bénéfiques du traite-ment, augmenter les effets secondaires et réduire la qualité de vie du patient.Pour prévenir ou corriger la dénutrition associée au traite-ment, un apport suffisant en calories et en protéines constitue une priorité. Peu importe, à ce stade, si elles proviennent d’une alimentation moins équilibrée. Il sera toujours temps de rééquilibrer l’alimentation par la suite.

Il est préférable d’éviter l'alcool pendant un traitement

VRAI Durant un traitement contre le cancer, il est fortement con-seillé de ne pas consommer du tout d’alcool. Si vous n’y parvenez pas, veillez alors à ne pas dépasser une (pour les femmes) ou 2 (pour les hommes) boissons alcoolisées standard par jour (par ex. 250 ml de bière ou 125 ml de vin…). L’alcool peut en effet avoir de nombreux effets négatifs sur les traitements :

• Un grand nombre de médicaments utilisés en chimio-thérapie sont métabolisés par le foie. Un foie endommagé par l’alcool peut accentuer les effets secondaires liés au traitement.

• La radiothérapie (ciblant la tête, le cou et/ ou le thorax) et certaines chimiothérapies peuvent causer une in -flam mation de la muqueuse buccale (stomatite ou mucosite). L’alcool peut irriter la bouche et aggraver une éventuelle inflammation. Il est préférable de ne pas en consommer, même en petites quantités. Par précaution, il est donc recommandé d’arrêter toute consommation d’alcool dès le début des traitements à haut risque d’inflammation. Faites également attention aux bains de bouche, certains produits contiennent en effet de l’alcool en forte concentration.

• Il est préférable de ne plus consommer d'alcool après un diagnostic de cancer de la bouche, de la gorge, du larynx ou de l'œsophage. L'alcool entraîne en effet un risque accru de développement d'un nouveau cancer, touchant le plus souvent le même organe. Si, malgré tout, il y a consommation d'alcool, le risque augmente proportion-nellement à la quantité consommée.

• L’alcool contribue à augmenter le taux d’œstrogènes (hormones féminines) dans l’organisme. Sa consom-mation pourrait ainsi accroître le risque de rechute en cas de cancer du sein hormonodépendant. Des études

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Les compléments alimentaires peuvent aider le traitement contre le cancer

FAUX Les compléments alimentaires (vitamines, minéraux, oligo-éléments, extraits végétaux etc.) ne sont pas des traitements contre le cancer. Ils peuvent éventuellement être complé-mentaires aux thérapies classiques (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie, immunothérapie, etc.). Dans certains cas précis, ils peuvent améliorer l’efficacité d’un traitement, en réduire les effets secondaires ou amé-liorer la qualité de vie.MAIS ces compléments alimentaires n’ont pas que des avantages. Ils peuvent aussi entraîner des effets secondaires dont le plus préoccupant est certainement la réduction de l’efficacité de certains traitements du cancer. Ils peuvent également aggraver la maladie et, dans certains cas, pro-voquer le décès. Enfin, les compléments alimentaires peuvent influencer l’action d’autres traitements classiques, et causer des effets secondaires indésirables. Nous vous encourageons fortement à signaler à votre onco-logue toute utilisation de compléments alimentaires ou de traitements non conventionnels.

La consommation de soja est permise lors d’un cancer du sein

VRAI On entend souvent dire que la consommation de soja chez les femmes atteintes d’un cancer du sein en favoriserait le dé veloppement. Cette rumeur est fausse. En effet, des études ont clairement montré que la consommation de soja via l’ali mentation n’augmente pas le risque de cancer du sein. Cette consommation ne pose pas problème non plus après un cancer du sein.

Je suis en surpoids et j’ai un cancer. Je dois maigrir

PAS NÉCESSAIREMENT Le cancer et/ou ses traitements peuvent entraîner des troubles alimentaires et/ou des pertes de poids. Sauf avis contraire de votre oncologue, il est déconseillé de suivre un régime amin-cissant durant le traitement. Il est préférable d’attendre qu’il soit terminé.Vous ne souffrez pas de perte de poids due au cancer et au trai te ment, vous êtes en surpoids et vous voulez perdre un peu de poids ? Demandez à votre oncologue si vous pouvez le faire durant le traitement. Limitez la perte de poids à maximum 1kg par semaine.

Le cancer du sein : une exception à la règle

Être en surpoids durant un cancer du sein augmente le risque de développer un nouveau cancer du sein (le même ou l’autre), de l’endomètre, du gros intestin et du rectum.Il est donc intéressant, pour les personnes en surpoids, d’évi-ter toute prise de poids durant ou après le traitement. Le meil-leur conseil est de tendre à un poids normal, mais de ne pas le faire seule : perdre trop de poids et/ou le perdre trop vite peut influencer le traitement. Un diététicien spécialisé en oncologie peut veiller à un bon accompagnement, aussi bien pour la perte que pour le contrôle du poids.

Vous pourrez trouver un diététicien spécialisé en oncologie près de chez vous grâce à notre annuaire sur www.cancer.be/annuaire.

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Malaises liés au cancer : un problème récurrentLes symptômes de malaise sont les plaintes les plus courantes en lien avec le traitement. Ils peuvent survenir dans toutes les formes de cancer et diminuent souvent l’appétit, en plus de l’inconfort qu’ils provoquent. Ces malaises peuvent avoir différentes causes. Le cancer lui-même est bien entendu en partie responsable, mais les traitements – comme la chimio-thérapie – peuvent aussi en être l’origine. Il n’est donc pas toujours possible de les éviter totalement. Dans de nombreux cas, certains gestes – parfois très simples – peuvent cependant atténuer ces désagréments.

Parmi les diverses plaintes liées aux traitements, les plus fréquentes sont :

• un manque d’appétit (anorexie) ;

• une aversion vis-à-vis de certains aliments (rejet souvent provoqué par une modification du goût et de l’odorat) ;

• des nausées ou des vomissements ;

• de la fatigue.

Manque d'appétit

L'anorexie (perte ou forte diminution de l'appétit) peut accompagner la chimiothérapie et persister relativement longtemps. La cause en est l'endommagement des muqueuses de la bouche et du nez, qui provoque souvent des modifi-cations du goût et de l'odorat susceptibles de diminuer l'appétit. Beaucoup de patients éprouvent également au niveau de l'abdomen une sensation de lourdeur et d'oppres-sion, qui diminue leur appétit. Certains patients souffrent également de nausées et de vomissements. Un traitement contre les nausées et vomissements permet de combattre efficacement ces désagréments chez une majorité d'entre eux. L'anorexie peut également être la conséquence du cancer proprement dit.

Pour les femmes atteintes d’un cancer du sein après leur ménopause, ou celles touchées par un cancer du sein non hormono-dépendant (récepteurs hormonaux négatifs), manger du soja ferait même baisser le risque d’un nouveau cancer tout en améliorant le pronostic. Enfin, la consomma-tion de soja durant un cancer du sein hormono-dépendant (récepteurs hormonaux positifs) n’aurait aucune conséquence néfaste.

Attention aux compléments alimentairesUne précision essentielle s’impose : les compléments alimen taires à base de soja sont pour leur part totalement déconseillés. Ils pourraient augmenter le risque de cancer du sein hormono-dépendant.

Nos conseils :

• Consommez 1 à 2 produits à base de soja par jour (effets positifs uniquement, et aucun danger de surdosage).

• Remplacez régulièrement la viande (préparée ou non) et la charcuterie par des alternatives végétariennes à base de soja (tofu, tempeh). Vous en trouvez sous différentes formes : hamburger, cubes, « haché », etc.

• Remplacez le bouillon habituel par du miso (bouillon de soja) dans vos préparations telles que soupes, etc.

• Envie d’un en-cas ? Consommez des boissons, yoghourts ou autres préparations à base de soja. Vous pouvez aussi trouver des « edamames » (jeunes fèves de soja) dans le rayon « nature » de certains magasins, sous forme de snacks.

• L’appellation « germes de soja » prête à confusion. En réalité, il s’agit de germes de fèves Mung et non de soja. Les « germes de soja » n’ont pas les mêmes propriétés que les (dérivés des) fèves de soja.

Retrouvez tous nos mythes et réalités sur l'alimentation pendant un cancer sur:www.cancer.be/mythes-realites-pendant-cancer

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Conseils alimentaires :

• pratiquez une activité physique régulière, si possible en plein air, par ex. une courte promenade ;

• veillez à créer pour vos repas un environnement agréable et calme ;

• ne consommez pas de produits allégés ou des aliments contenant moins de sucre et/ou de graisse ; privilégiez les aliments complets ;

• consommez des aliments qui stimulent l’appétit comme les jus de fruits et les apéritifs (en quantité limitée), le bouillon, les sorbets, quelques tranches de pomme, le chewing-gum... ;

• essayez de varier suffisamment votre alimentation ;

• mâchez suffisamment et évitez d’avaler de l’air ;

• évitez de consommer des quantités importantes d’aliments riches en fibres en raison de la sensation rapide de satiété qu’ils procurent ;

• ayez toujours à portée de main de petites quantités de vos en-cas favoris ;

• ne buvez pas juste avant le repas ou pendant celui-ci ;

• ne buvez pas votre soupe pendant, mais bien une heure avant les repas ;

• buvez suffisamment en dehors des repas, de préférence des boissons fortement énergétiques (jus de fruit, lait, boissons sportives…).

Altérations du goût et aversions envers des aliments et/ou odeurs

Le cancer et ses traitements causent souvent des altérations du goût qui, à leur tour, provoquent une aversion soudaine pour certains aliments (le plus souvent pour ceux qui sont fortement odorants). Des « associations négatives » peuvent également se créer entre un aliment et une expérience désagréable durant la maladie ou ses traitements. Une nausée qui survient juste après avoir mangé votre plat favori peut, par exemple, vous faire totale ment passer l’envie de manger à nouveau ce plat.Vous trouverez ci-dessous des conseils alimentaires généraux. Ils de vraient vous aider à continuer à manger avec plaisir. C’est très important, car un cancer s’accompagne souvent d’une dénutrition. Elle peut influencer négativement le(s) traite ment(s) et/ou en aggraver les effets secondaires. Il faut donc absolument éviter cette situation.

Conseils alimentaires

• Veillez à une bonne hygiène buccale et dentaire :

> Brossez-vous les dents avec une brosse à dents douce et un dentifrice au fluor au goût peu prononcé. Brossez aussi les gencives et la langue. Faites des mouve ments doux. Brossez-vous les dents le matin, avant et après chaque repas et avant d’aller dormir.

> Rincez-vous régulièrement la bouche avec de l'eau et faites également des bains de bouche. Faites-le avant le repas et, si nécessaire, durant celui-ci.

• Si vous n’avez pas assez de salive, demandez à votre médecin ou à votre dentiste si l'utilisation d'un gel hydratant et/ou de salive artificielle peuvent vous être utiles. Une bouche et une langue asséchées bloquent votre perception du goût.

• Ne fumez pas.

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• Évitez temporairement les plats qui provoquent une aversion, mais n’hésitez pas à les réessayer de temps à autre. Les aversions finissent généralement par dis-paraître. Des aversions sont souvent causées par les aliments chauds et cuits au four, les fritures, la viande rouge, le poisson, le lard, le brocoli, le chou-fleur, l’oignon et les choux de Bruxelles.

• Accompagnez les plats de viande de préparations sucrées ou aigres-douces : airelles, compote de pommes, pêches, etc.

• Évitez les produits de maquillage, la fumée de tabac et les produits d’entretien qui peuvent provoquer des aversions.

• Dans certains cas, il est possible d’améliorer un goût altéré par la prise de complément de zinc (au milieu du repas), même en l’absence d’une carence. Parlez-en à votre médecin. Soyez prudent cependant, car un excès de zinc peut provoquer des nausées. Si cela vous arrive, parlez-en également à votre médecin.

• Demandez à votre médecin de vérifier si vous ne souffrez pas de certaines carences qui pourraient altérer votre goût. Cela peut se produire en cas de manque des vitamines A et B3 ou de zinc. Une anémie due à une carence en vitamine B12 peut également altérer le goût. Combler ces carences peut améliorer la situation.

• Buvez de l'eau pétillante, en l’acidifiant éventuellement grâce à du jus de citron ou d'orange (sauf en cas d’ulcères de la bouche), entre et juste avant les repas. Testez également d’autres boissons gazeuses au goût sucré ou acide (« bitter lemon »).

• Demandez à d’autres personnes de préparer votre repas. Cela évitera que vous ayez l’appétit coupé. Ne restez pas dans la cuisine durant la préparation. Si vous devez cuisiner vous-même, prévoyez des plats rapides à préparer ou déjà préparés, et/ou optez pour des plats froids.

• Expérimentez différents plats et préparations. Vous pouvez découvrir de nouveaux goûts qui vous plairont, ou apprécier des aliments que vous n’aimiez pas avant.

• Variez ! Que ce soit entre les repas, ou au cours d'un même repas : goût (sucré, salé), texture (doux, croquant), température (chaud, froid), mode de cuisson (poêle, four), etc.

• Les aliments à goût neutre sont généralement bien supportés (produits laitiers, à base de céréales, fruits, salades, etc.).

• Les plats à température ambiante ou les plats froids semblent généralement avoir meilleur goût que les préparations chaudes.

• Manger des aliments « mous » ou liquides (pudding, shakes, yoghourt, etc.) est parfois plus simple que manger des aliments « durs » (baguette, noix, etc.).

• Les condiments au goût puissant ou épicé peuvent masquer un goût désagréable ; c’est le cas aussi de la menthe, du basilic, du citron ou des sauces aigres-douces.

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• Mangez aux moments où les nausées sont moins fortes (y compris éventuellement pendant la nuit).

• Parfois, les nausées sont plus fortes à jeun, d’où l’utilité de recourir à des en-cas.

• Évitez de mélanger plats chauds et froids au cours d’un même repas.

• Arrêtez-vous de manger en cas de nausées importantes et reprenez dès que vous vous sentez mieux.

• Reposez-vous après les repas, de préférence en position assise.

• Évitez les odeurs susceptibles d’aggraver les nausées : odeurs de nourriture, herbes aromatiques, parfums, produits de nettoyage, fumée, etc.

• Buvez à petites gorgées, évitez les boissons sucrées. La consommation d’eau pétillante peut également apporter un soulagement.

• Essayez de boire régulièrement, mais ne buvez pas juste avant le repas ou pendant celui-ci. Attendez une heure après les repas pour boire ou consommer des aliments liquides.

• Sucer un glaçon peut contribuer à soulager une crise brutale de nausées et éventuellement empêcher les vomissements.

• Réduisez les nausées matinales en mangeant un peu de pain grillé sans garniture avant de vous lever.

Conseils pour éviter les nausées après radiothérapie

Ne mangez ou ne buvez pas juste après le traitement. Prenez de préférence un repas au moment où vous supportez à nouveau la nourriture, par exemple tard le soir le jour du traitement. Lors de radiothérapie de l’estomac, il est préférable de ne rien manger ou boire au cours des deux premières heures qui suivent la radiothérapie pour éviter de provoquer des nausées. Ensuite, il est conseillé de commencer par du thé et une biscotte, un yoghourt, une tasse de soupe ou de bouillon. Si vous supportez ce premier en-cas, vous pouvez ensuite essayer de prendre un repas, de préférence peu copieux.

Quelques plats/aliments conseillés :

• salade de thon ;

• salade d’œufs ;

• salade de poulet ;

• salade de pâtes ;

• milkshake ;

• pudding ;

• crème ;

• fromage ;

• cottage cheese ;

• yoghourt ;

• crème fraîche.

Retrouvez des conseils spécifiques pour chaque type de troubles gustatifs (mauvais goût, goût de métal, perte des saveurs...) sur www.cancer.be/gout

Nausées et vomissements

Les vomissements ou les nausées en réaction à un traitement peuvent se manifester de manière aiguë (dans les quelques heures qui suivent), ou tardive (après 1 à 2 jours). La nausée peut aussi survenir avant le traitement, suite à l'anxiété, au stress ou à des expériences antérieures négatives (on parle alors de réaction « conditionnée »). Enfin, nausées et vomis-sement peuvent également persister après le traitement.

Conseils contre la nausée :

• Indépendamment de tous les autres conseils, le plus important reste de ne pas vous forcer : mangez et buvez ce qui vous fait envie.

• Parlez à votre médecin. Il peut vous prescrire des médicaments contre les nausées.

• Veillez à une bonne hygiène bucco-dentaire.

• Lors de nausées, inspirez lentement et profondément par le nez.

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• Utilisez des ustensiles électriques, un couteau et un ouvre-boîte électriques, par exemple.

• Rangez les objets à usage fréquent à hauteur de poitrine. Vous éviterez ainsi de vous pencher ou de vous mettre sur la pointe des pieds pour les atteindre.

• Remplissez les assiettes à côté de la cuisinière afin d'éviter de devoir porter de lourdes casseroles.

• Utilisez des sets de table en plastique lavable au lieu d'une nappe.

• Cuisinez autant que possible en position assise.

• Préparez des portions doubles et conservez-en la moitié au congélateur ou au réfrigérateur pour plus tard.

• Laissez la vaisselle à d'autres ou utilisez un lave-vaisselle.

Retrouvez nos recettes adaptées pour les personnes atteintes d'un cancer, qui se plaignent de malaises sur www.cancer.be/recettes, cliquez sur "Pendant un cancer"

Pour plus d’information, consultez notre site : www.cancer.be/le-cancer/effets-secondaires/fatigue

Conseils pour éviter les nausées après chimiothérapie

Mangez et buvez ce que vous pouvez les jours de traitement, et essayez de compenser en mangeant/buvant plus entre les cycles de traitement.

Fatigue

La fatigue intense est l'un des symptômes les plus fréquents chez les personnes ayant un cancer. Différentes causes en sont responsables : le cancer lui-même, les émotions, les trai-te ments, l’anémie... C’est pourquoi un traitement adéquat, qui varie selon les personnes, est nécessaire. Parlez-en à votre médecin !

Conseils alimentaires :

• Achetez des repas préparés, confiez la préparation des repas à d'autres, ou envisagez la possibilité de vous faire livrer des repas : manger demande déjà suffisamment d'énergie.

• Essayez de combiner à midi des légumes avec des produits riches en protéines (viande, poisson, substitut de viande, œufs, fromage) et, le soir, des légumes avec des hydrates de carbone (pommes de terre, pâtes, riz, etc.). Cela peut aider à limiter la fatigue en journée.

• Si vous êtes trop fatigué(e), prenez des repas riches en énergie, mous (pudding) ou liquides (boissons), par exemple des aliments de substitution ou de complément (souvent appelés « aliments pour astronautes » dans le langage populaire). Ils sont disponibles en pharmacie. Ne prenez jamais cette décision de votre propre initiative. Discutez-en d'abord avec le médecin traitant ou un(e) diététicien(ne) oncologique spécialisé(e).

• Veillez à boire en suffisance.

• Organisez les visites en fonction de vos pauses repas et de vos moments de repos, pas l'inverse.

• Utilisez des casseroles qui peuvent également servir de plats à table pour limiter la quantité de vaisselle.

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En savoir plus ?Sur notre site internet www.cancer.be, vous trouverez différentes rubriques consacrées à l’alimentation, dont :

• des informations détaillées sur l’alimentation et les compléments alimentaires ;

• des conseils pratiques pour les plaintes spécifiques ;

• des recettes adaptées pour les personnes atteintes d’un cancer et dénutries ;

• des informations sur la dénutrition ;

• des conseils de lecture.

Si vous n’avez pas accès à internet, vous pouvez nous contacter par téléphone au 02 736 99 99.

Les diététiciens à la rescousse !On pense souvent, et à tort, que les diététiciens ne sont là que pour aider les gens à perdre du poids. Mais saviez-vous que certains sont spécialisés en oncologie ? Les patientes atteintes d’un cancer du sein hormonodépen-dant y font par exemple souvent appel, car leur traitement provoque souvent une prise de poids non souhaitée. Un diététicien spécialisé en oncologie est la personne idéale pour accompagner un patient sur le plan alimentaire. Il lui donnera des conseils permettant de continuer à prendre du plaisir en mangeant et en buvant, et fera en sorte que l’état nutritionnel reste optimal durant et après le traitement.

Quand faire appel à un diététicien spécialisé en oncologie ?

• En cas de perte ou de prise de poids non souhaitée.

• En cas de plaintes alimentaires : nausées et vomis-sements, perte de l’appétit, modification du goût et/ou de l’odorat, fatigue… Bref, tout ce qui trouble vos habitudes alimentaires ou gâche votre plaisir de manger.

• Si vous avez des questions concernant une alimentation optimale durant ou après votre cancer, ou des interroga-tions concernant les compléments alimentaires.

Trouver un diététicien spécialisé en oncologie avant de perdre l’appétit ! Vous trouverez un annuaire des diététiciens spécialisés en oncologie sur le site internet de la Fondation contre le Cancer : www.cancer.be/annuaire. Vous n’avez pas d’accès à internet ? Contactez-nous par téléphone au 02 736 99 99 et nous vous aiderons à trouver un diététicien spécialisé en oncologie près de chez vous.

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La Fondation contre le CancerFace au cancer, transformons l’espoir en réalité !

Au sein de la Fondation contre le Cancer, nous avons pour missions :

• D’abord et avant tout de financer les meilleures équipes de chercheurs qui vont ainsi pouvoir trouver des traitements qui améliorent les chances de survie et la qualité de vie des patients. En effet, pour vaincre le cancer, c’est la recherche scientifique qui transforme petit à petit l’espoir en réalité.

• D’agir nous-même quand c’est nécessaire et notamment par le financement de projets psycho- sociaux qui permettent d’avoir un impact sur la qualité de vie des personnes atteintes d’un cancer ainsi que de leurs proches.

• De mobiliser tous les acteurs, car ensemble nous serons plus efficaces et avancerons plus vite.

• D’informer en renforçant les connaissances globales sur le cancer, sur les mécanismes derrière la maladie et sur les traitements ; de traduire les résultats de la recherche en informations accessibles et compré-hensibles pour le grand public.

Sur www.cancer.be :

• des informations complémentaires sur la maladie, les traitements, les effets secondaires

• des conseils pour mieux faire face à votre maladie : alimentation, beauté, etc.

• les coordonnées de tous nos services d’accompagnement des patients

• de nombreux dépliants et brochures à consulter et/ou à commander

Nos publications peuvent également être commandées par téléphone au Cancerinfo (0800 15 801) ou sur notre site www.cancer.be/publications.

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