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Alliance Pessah 2009

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Alliance Pessah 2009

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Page 1: Alliance Pessah 2009
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B U L L E T I N D U C O N S I S T O I R E I S R A E L I T E D E V I L L E U R B A N N E P E S S A H 5 7 6 9

1S O M M A I R E & É D I T O

Histoire vraie :

Voici quelques semai-nes, un membre régu-lier et ancien de notreKaal me demandaselon mon avis de nou-veau Président, com-ment se portait notrecommunauté. Lui répondant comme ilse doit par une question, je lui demandaialors à mon tour ce qu'il en pensait luimême en tant que fidèle. “Très bien” medit-il. “J'en suis très content ; c'est mono-tone…”

C'est là, stupéfait, écarquillant les yeux,que j'essaie en le dévisageant, de devinersi il s'agit d'un trait d'humour ou si saremarque reste à approfondir. Luidemandant de préciser ses propos, ilm'affirme avec un large sourire, trèssérieux, être très heureux que rien nechange, qu'il n'y ait rien de nouveau etqu'il se réjouit de l'habitude dans laquel-le notre communauté s'est installée.

Quelle leçon pour moi, d'humilité et dedésespérance…

En cette veille de Pessah', si il convientde nous appuyer sur nos traditions, iln'en convient pas moins d'intégrer l'undes enseignements de cette fête. Pessah',c'est “passer”, c'est à dire sortir de sacondition, de ses propres certitudes ;c'est ouvrir les yeux vers l'avenir, le notreet celui de nos enfants, vers les autres,vers notre communauté. C'est se projeterdans la nécessité de prendre consciencequ'en permanence, les choses se doiventd'être changées, modulées, étudiées etremises en question; mais sans jamaistourner le dos à nos valeurs et à l'ensei-gnement de nos maîtres. C'est l'essencemême du Judaïsme.

Aller de l'avant, convaincre. C'est ainsique nous continuerons à agir, avec votreaide et celle d'Hachem.

Hag Saméah' casher le Pessah'

Olivier CuoqPrésident du CIV

Le mot du Président

Chèr(e)s ami(e)s,

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Directeur de Publication :Olivier CUOQ

Commission de Rédaction :

Jacques BENCHIMOL, Hélène SABBAH,

Michaël BARER, Jean-Marc HALIMI

Si vous désirez passer de la publicité ou des annonces

dans le prochain numéro contactez Virginie au 06 15 41 68 93

ou secrétariat du CIV au 04 78 84 04 32 • [email protected]

Imprimerie Gérald • 04 72 89 71 71

"SOMMAIRE/ÉDITO .......................................................................................................................................................... 1" LA PAROLE DU RABBIN ................................................................................................................................ 2"PENSÉES SUR PESSAH .................................................................................................................................. 3"QUESTIONS/RÉPONSES SUR LE JUDAÏSME.............................................. 4"NOTRE COMMUNAUTÉ EN MOUVEMENT........................................ 5 à 8" ISRAËL, NOTRE CONNEXION ............................................................................................................9" LA CULTURE DANS TOUS SES ÉTATS ................................................10-11"HOMMAGE / PAGE DES GRANDS HOMMES ............................12-13"NOS PARTENAIRES ..........................................................................................................................14-15" LA PAGE CULTUELLE........................................................................................................................................16

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2 L A P A R O L E D U R A B B I N

Le but des dix plaies enEgypte n’était pas seule-ment la libération du peu-ple d’Israël, car si c’était lecas, une seule plaie auraitsuffi à Pharaon pour leslibérer, en l’occurrence ladernière, celle de la mortdes premiers nés.

Mais l’objet principal des plaies était de faireimprégner la providence divine dans le cœurdes Bné Israël, afin de vivre les miraclesd’Hachem et de pouvoir les transmettre àleurs enfants. Certains l’ont ressenti par exem-ple par la plaie du sang en voyant que dans lemême récipient, l’Egyptien buvait du sang,tandis que l’Hébreu buvait de l’eau ! D’autres,par exemple, par la plaie des bêtes féroces quidévoraient les Egyptiens dans tout le paysd’Egypte, et ce à l’exception du pays deGochem où résidaient les Bné Israël et oùaucun animal ne pénétra. Comment alors lesanimaux pouvaient-ils le comprendre ? C’estla raison pour laquelle nous devons vivre lesmiracles d’Hachem car si toute l’année on sesouvient de l’Egypte, cette nuit là on doit lavivre.

Dans la Hagada, lorsqu’on arrive à“Michtana”, l’enfant pose les quatre ques-tions. Dans le cas où l’on se trouve seul àtable, on se posera soi-même ces questions eton y répondra.

La seule façon de vivre cette sortie d’Egypte,c’est de créer en nous, un manque en posantla question et ensuite le combler par la répon-se qui va nous permettre de vivre ce moment.

Profitant donc de celui-ci à cette période del’année car il exerce sur nous une influenceparticulière propice à notre libération, et cepour mieux ressentir le “ZémanHérouténou”, le moment de notre libération.

Pessah cacher vessameahà toute la communauté.

Rav Eliyahou DahanRabbin du CIV

Le mot du RabbinAllusion de la fête de Pessahdans la Thora

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P rofesseur d’hébreu à Raïda, lenouvel émigrant a raconté qu’ilavait dû laisser derrière lui sa

maison, sa voiture et tous ses autresbiens de façon à pouvoir partir “tran-quillement”, et que cette décisionavait été prise suite au fait que le cli-mat s'était sérieusement détérioré, jus-qu’à ce qu’une grenade ait même été

jetée dans son jardin. Rappelons qu’il y a deux mois, un père deneufs enfants avait été assassiné par un terroriste musulman,contre lequel la peine de mort a été requise par les juges. Troisdes filles du défunt sont actuellement en Israël, alors que lesautres membres de la famille attendent toujours leur visa desautorités du Yémen.

L a présidente de la Cour suprê-me, Dorit Beinish, a nomméle juge à la retraite, Eliahou

Matsa, à la tête d’une commissiond’enquête chargée de vérifier la façondont les différents services de l’Etat sesont occupés des personnes évacuéesdu Goush Katif, il y a plus de trois

ans. Cette nomination fait suite à une décision de laCommission de contrôle de la Knesset, et le juge Matsa, quisera assisté des juristes de renom, le Dr Shimon Ravid et le Pr.Yedidiya Stern, aura notamment pour tâche d’évaluer dansquelle mesure les besoins des familles évacuées ont été correcte-ment pris en compte par le gouvernement israélien dans lesdomaines de l’emploi, des besoins sociaux, et du logement,alors que concernant ce dernier domaine, plu de 95% desanciens habitants du Goush Katif, ayant demandé à être inclusdans un programme de groupe, ne sont toujours pas relogésdans des habitations définitives.

Goush Katif,trois ans et demi après

en directd’Israël

Des juifs du Yémencontraints d’émigrerUn des responsables juifs de la communauté de Raïdadans le nord du Yémen, Saïd Ben Israël Hala, est montéen fin de semaine en Israël avec sa femme et ses huitenfants, ainsi qu’avec deux autres coreligionnaires,suite à une recrudescence d’actes antisémites dans lepays, cette opération ayant secrètement été organiséepar l’Agence Juive pour Israël.

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3P E N S É E S S U R P E S S A H

R ien n’est plus éloigné des inten-tions de la THORA que de nousvoir élever nos enfants dans l’idée

que la vie juive ne constitue qu’un ensem-ble de rites et de coutumes à observer méca-niquement. L’esprit même de la THORAexige que nous nourrissions les cœurs et lesesprits de nos enfants et la nuit du SEDERoffre une occasion irremplaçable de remplircette mission, car elle est celle qu’ACHEMa choisie parmi toutes pour l’initiation denos fils et filles, à la tache qui sera la leurcomme membres de notre peuple.

Il faut que nos propres cœurs s’imprègnentdu message de PESSA’H, de la MATSA etdu MAROR afin de se trouver dans ladisposition de pouvoir leur en transmettrele relais. L’enfant compte sur nous sesparents, ses regards interrogateurs nousinterpellent et il nous demande “Que signi-fie tout cela pour vous ?”.

Il est écrit dans les PIRKEY AVOT chap.4,MICHNA 20. “Celui qui enseigne à unenfant à quoi peut on le comparer ? A del’encre tracée sur du papier neuf.”

De tout temps nos maîtres se sont préoccu-pés d’apprendre la THORA aux enfants dèsleur jeune âge. C’est ainsi qu’on enseignedans le traité de SOUCCAH (p.42 a) “Dèsl’âge où l’enfant commence à parler, sonpère lui apprendra la THORA et lui feraréciter le SHEMA.” C’est que les impres-sions reçues dès le plus jeune âge, quand lecœur est libre de toute préoccupation, s’im-prègnent, profondément dans l’âme del’enfant, et le resteront. Elles seront indélé-biles comme l’écriture sur le papier neuf.

MOSHE RABBENOU dit dans la parachaHAAZI-NOU “Que mon enseignement s’é-pande comme la pluie, que mon discoursdistille comme la rosée, comme la bruyanteondée sur les plantes, comme les gouttespressées sur le gazon.”

La THORA est ainsi comparée à la pluie,elle est la pluie qui irrigue la terre, cela sousentend que ce qui doit pousser pousseratout seul.

L’enfant est une créature qui “pousse” d’ellemême mais je dois en tant que parent l’en-raciner, faire en sorte qu’il pousse droit :

RAMBAM explique cela dans son com-mentaire des deux premiers paragraphes duSHEMA. Il est écrit tout d’abord “Tu l’en-seigneras à tes enfants et tu leur en parle-ras”. Celui qui enseigne c’est le père ou lemaître c’est lui dont on parle ici.

Puis dans la suite il est écrit : “Et vous l’en-seignerez à vos enfants pour en parler.”

Au début c’est le père qui parle mais on estloin du but, et ce n’est que lorsque lesenfants apprennent à en parler eux-mêmesqu’on atteint l’objectif. La NE-CHAMA,c'est-à-dire la spiritualité de l’enfant, sedévoile naturellement “pousse” d’elle-même. Le RAV CHLOMO WOLBEenseigne que l’éducation est une responsa-bilité très lourde.

Nous devons développer une “NECHA-MA/ÂME” de THORA c'est-à-dire éveillerl’enfant à la joie des MITSVOT, à leur beau-té, leur splendeur, les lui faire savourer, le‘HINOUH / L’EDUCATION est comparéeà l’allumage des lumières dans le temple.

Ainsi le père doit “allumer” la NECHAMAde l’enfant jusqu'à ce que la flamme de l’a-mour de la THORA monte d’elle-même.“Et tu raconteras à ton fils” ce verset est ditle soir de PESSA’H dans la HAGGADAH.En tant que “parents juifs”nous deve-nonscomme prêtres investis d’une tâche char-gées de sainteté et de joie. Car l’enfant n’estpas là pour nous, c’est nous qui somme làpour lui, pour qu’il puisse à son tour trans-mettre le message de nos pères aux futuresgénérations.

La position centrale de l’enfant

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Pourquoi doit-on se laver les mains le matin ?Car au réveil, l’homme devient une nouvelle création et doit donc se purifier pourmarquer ce renouvellement. Le sommeil étant assimilé à une semi-mort, l’hommedoit purifier ses mains sur lesquelles résident un esprit impur.

Pourquoi doit-on revêtir le Talith avant les Téphilines ?Le Talith est un commandement plus courant que les téphilines (que l’on ne mets pasle Chabbat et les jours de Yom Tov). Et le principe enseigne : “entre deux commande-ments,celui qui est le plus courant aura la priorité”.

Pourquoi la femme dans les bénédictions du matin récitet-elle : “Bénis soit D. qui m’a créée selon Sa Volonté” ?Car contairement à la création de l’homme qui a nécessité la consultation des Anges,D. a crée la femme selon Sa Seule Volonté.

Pourquoi la Torah est-elle lueles samedis, lundis et jeudis ?Afin de ne pas rester plus de trois jours consécutifs sans sortir la Torah.

Pourquoi doit-on allumer au moins deux bougies la veillede Chabbat ?Car le commandement du Chabbat a été enseigné par deux termes : Zahor (souvienstoi) et Chamor (gardes) le jour du Chabbat.

Pourquoi doit-on mettre une nappe sur latable de Chabbat et recouvrir le pain d’unpetit napperon ?Car le pain rappelle la manne du désert, celle- ci tombait sur unecouche de rosée et était recouverte d’une autre couche de rosée.

Pourquoi le Kaddish est-il rédigé enAraméen ?Afin que tout le monde le comprenne. En effet, à l’époque, seulesles personnes cultivées comprennaient l’hébreu moderne.

Pourquoi est-il d’usage d’appelerun maître en Torah “Rabbi” ?Car les lettres du mot Rabbi sont les initiales de : Roch BénéIsraël, la tête des enfants d’Israël.

Pourquoi est-il d’usage de dire “H’azak” (soitfort) à une personne qui vient de monter à latorah ?Car il est dit que “la Torah épuise les forces de l’homme”. Il fautdonc renforcer symboliquement celui qui s’en est approché.

Pourquoi le questionnement est-ilsi important dans le judaïsme ?Le mot Ma (quoi) est la racine du mot Mayim (eau). C’est aussila racine du mot “Manne”. La question est donc aussi vitale quel’eau pour le corps et que la manne (nourriture céleste) pour l’âme.

Quelques questions réponses sur la pratique du judaïsme

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4 Q U E S T I O N S / R É P O N S E S

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5N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

L a dernière manifestation organiséeau parc de la tête d’or suite à l’opé-ration “plomb durci” a interpellé

plus d’un, tant les organisateurs que desparticipants à ce rassemblement. Nousétions réunis pour marquer notre solidaritéavec Israël, avec ses villes du sud soumises àun stress incessant depuis huit ans, un appelà la paix mais aussi répondre présent face aulynchage médiatique accéléré dont Israël aété l’objet depuis son initiative de tenter dechanger la donne, dans cette région deGaza.

Car il nous faut reconnaître encore une foisque la grande inertie de notre communautéjuive lyonnaise reste légendaire, que de sou-cis pour les organisateurs ! que de râles de lapart des participants, toujours les mêmes àse retrouver pour exprimer leur indigna-tion. Et nous étions bien isolés ce dimanchelà, sans le soutien de telle ou telle person-nalité politique, habituellement à nos côtés,saluant ici et là quelques-unes de leursconnaissances de notre communauté. Biendommage, car notre manifestation étaitpleine de dignité, de recueillement devantla stèle du grand homme Rabin, au pied decet arbre que des sinistres écolos n’ont pashésité à dégrader ! Et loin de nous l’amalga-me des pancartes diverses et variées, les crisde haine… ou la casse constatée lors desmanifestations palestiniennes pro Hamas.Mais voilà : doit-on qualifier de performan-ce le fait d’avoir pu réunir tant bien quemal 500 personnes devant le mémorial pro-fané de Rabin au parc de la tête d’or, undimanche matin à 10h30 dans un contextemajeur, pendant que d’autre villes commeMarseille,Bordeaux,Grenoble parvennaientà mobiliser bien plus de monde.

Oui trop c’est trop, notre communauté doitse réveiller pour répondre avec entrain auxappels de ses dirigeants, de ses rabbins, deses présidents, de ses animateurs lesquelsdoivent être remerciés pour ce qu’ils font,mais doivent trouver les mots et l’inspira-tion pour s’impliquer encore et encore avecdétermination afin d’entraîner dans leursillage une participation massive du publicà ce genre de manifestation.

Notre communauté manque ainsi aussi àl’appel lorsqu’il s’agit de participer à diffé-rentes activités de tout genre qu’il s’agissede conférences, d’activités culturelles, d’ac-tions de solidarité. Les programmes desassociations, des communautés, de l’espaceHillel ne cessent de rivaliser pour proposerdes activités de qualité pouvant satisfairetous les publics. Or, le constat est souvent lemême : il est difficile de faire bouger leslyonnais ! Déçus aussi, lorsqu’en ouvrant lespages régionales d’Actualités Juives, nousconstatons que la deuxième ou troisièmeville de France est plutôt sous représenter :une conférence à Grenoble a fait salle plei-ne avec 300 personnes, Toulouse,Bordeaux….

La hantise des militants communautaireslyonnais est de voir une salle clairsemée parquelques dizaines de participants pour uneactivité préparée avec tant d’ardeur et dedévouement et des intervenants quiauraient mérité un auditoire plus nomb-reux. Est ce un problème de leadership, unproblème de motivation, de communica-tion ou bien un individualisme grandissantqui nuit à toute action collective ou partici-pation à la vie de la communauté… Ouque sais-je encore !

Oui, nos chefs spirituels, tous nos diri-geants et animateurs doivent crier Aharai“tous derrière moi”, et relayer les appelsrépétés à la mobilisation lancés par notre

radio RJL ou par certains membres mili-tants de notre communauté ! À l’instar denotre participation massive à chaqueHilloula, nous devons apprendre à répond-re “présent” à un appel urgent de mobilisa-tion lorsque cela est plus que nécessaire.

Et à chacun de savoir mobiliser, convaincreses proches, ses amis pour sortir tousensemble de cette image de lyonnais casa-nier que nous sommes. Être juif en France,prendre une part entière à la vie de notrecité, c’est savoir aussi laisser, le temps d’unemanifestation, son confort chez soi, suspen-dre pour quelques heures son livre d’étude,reporter à plus tard des courses à faire etc…Pour adhérer pleinement à notre leitmotivAm Israël, Am ehad.

Pas de leçon à donner ici à personne, leconstat est là, à chacun de balayer devant saporte ! A chacun son examen de conscien-ce, de s’engager à changer de comporte-ment, et d’expliquer ici et là, sur son lieu detravail si nécessaire, les inepties entendueslors des manifestations palestiniennes tels“morts aux juifs, Israël assasin”, “Hamasvaincra”, “Israël nazi” et j’en passe. Lemonde nous en veut ou nous jalouse pournotre différence, et aussi pour notre capaci-té morale à résister aux pharaons d’hiercomme à nos ennemis de tout bord d’au-jourd’hui, avec l’aide de D. bien sûr !

Hag saméah à tous !G. Sabbah

Trop c’est trop !Lyon, une communauté bien particulière…

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A fin de poursuivre notrecollaboration avec lescommunautés juives

avoisinantes, le CCJV a organiséavec la collaboration d la JeunesseLoubavitch sa Grande Fête deHanoucca, le dimanche 28 décem-bre dans les locaux de l’école BethMenahem. Une équipe de bénévoles,que je tiens ici à remercier, a répon-du à l’appel dès 12h, pour installer et mett-re en place la salle pour l’accueil du public.Dès 14h30, la communauté s’est déplacéeen nombre et devant environ 400 person-nes, petits et grands confondus, le magicien Charles Ams a su enchanter lepublic à travers sa prestation, pendant que les plus petits se faisaient maquillés enattendant la distribution des cadeaux. La journée s’est finie autour du copieux buf-fet et nous avons pu assister à l’allumage des bougies de Hanoucca dans la cour del’école. Les principaux responsables communautaires étaient présents pour hono-rer cette cérémonie. Encore merci à tous nos bénévoles et à tous les participants.

Michaël Barer

6 N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

E n ces temps de crise économique notreaction prend un caractère d'urgence, lesfamilles réclamant de l'aide sont plus

nombreuses, atypiques. Depuis quelques années, cene sont pas seulement les plus fragiles d'entre nousqui se retrouvent en situation de rupture, mais belet bien des familles où l'emploi ne fait pas défaut :il n'est plus assez rémunérateur ou par trop précai-re. La crise, bien évidemment, a aussi un effet surles sommes dont on dispose, les dons sont moinsnombreux, d'importance réduite. Autant de consé-quences qui réclament votre contribution avec plusde nécessité encore : c'est aujourd'hui que la mitz-va de Tzedaka est la plus urgente, et pour ceux quise trouvent en situation de difficulté, n'hésitez pasà le faire savoir, nous n'avons pas toujours la solu-tion optimale, mais de partager la peine est déjà unsoulagement. Quelques informations sur le réseaud'entraide mis en place : nous élargissons leconcours bénévole de professionnels dans le domai-ne de l'immobilier et du juridique. Nous avons, àmaintes reprises, octroyé par le passé des créditssans intérêts à quelques familles, et constatons avecsatisfaction une initiative du FSJU, mettant àdisposition des communautés du Rhône, des dispo-sitifs équivalents. Enfin, nous avons le plaisir devous informer que nous travaillons à la mise enplace d’une collaboration avec la société privée"AIDE ET ACCOMPAGNEMENT SERVICE",dont les bureaux sont situés à Villeurbanne, qui avocation à prendre en charge de manière personna-lisée la personne âgée dépendante ou handicapéetemporairement ou de longue durée, pour sonmaintien à domicile dans de bonnes conditions.Cette société partenaire de la Sécurité Sociale,conventionnée CRAM, est agréée par le ConseilGénéral. Elle s'engage à vous offrir un accueil per-sonnalisé, à vous informer de vos droits, à mettre enplace des prestations adaptées, à sélectionner desintervenants professionnels de qualité. Elle est apteà vous aider aux actes essentiels de la vie quotidien-ne : toilette, repas, course, ménage, à réaliser desdémarches administratives, et à mettre en place desprogrammes d'activités de compagnie. Dans la pro-ximité des fêtes de Pourim et de Pessah, votre com-munauté s'active à resserrer les liens de l'entraideafin de vous communiquer ce sentiment de chaleuret de sécurité qui nous permettra d'affronter et desurmonter ensembles ces périodes difficiles.

Marc Guedj

Cours de peintures au CIV

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Hevra Kadicha de Villeurbanne Nous rappelons aux chers affligés que seule la HEVRA KADICHA deVilleurbanne est habilitée à effectuer la toilette rituelle pour les enterrementsau BETH HA'YIM de Villeurbanne. Pour plus de renseignements nous vousprions de prendre contact avec son Président M. Maurice BITTONau 06 13 71 37 79 ou au secrétariat 04 78 84 04 32. Le Président OlivierCUOQ et l'ensemble du conseil d'Administration du Consistoire Israélite deVilleurbanne remercient sincèrement tous les membres femmes et hommes dela HEVRA KADICHA de Villeurbanne pour leur noble mission.

Fête de Hanoukka au CCJVen collaboration avecla Jeunesse Loubavitch

CommissionBienfaisanceLa Mitsva de TsedakaC’ est avec grand plaisir que les dames de

tout âge, celles qui travaillent et celles quisont à la retraite, se retrouve le mardi

après-midi pour un moment créatif où chacune donnelibre court à son plaisir de peindre et de créer. Le profes-

seur Moshé Bensoussan, nous guide, nous conseille, nous cor-rige, nous écoute. C’est aussi un moment privilégié de rencontres autour d’un caféet de gâteaux qui accentue la convivialité du groupe. Les tableaux peints avecamour ornent nos maisons et voyagent en Israël, au Canada, en GrandeBretagne,… font l’objet de présents familiaux, qui à sa fille, qui à ses parents.L’atelier de peintures accueille le mardi les femmes et le vendredi les enfants quisurprennent par leurs talents si tôt révélés. N’hésitez pas, venez nous rejoindre !

Josette Cohen-Nebbout

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7N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

M me Sheva Dray, professeur à l’é-cole juive, propose des coursd’histoire et de pensée juive

tous les mardis à 21h dans les locaux du CIV.Elle passionne son auditoire composé essen-tiellement de jeunes femmes parfois accom-pagnées de leur mère ou belle-mère ! Ellesviennent parfois de loin pour assister à cecours (Ecully, Limonest, Bron…) et se retro-uvent toutes dans la grande salle durant unesoirée. C’est le bouche à oreille qui fonction-ne pour venir écouter cette conférencière detalent qui attire un public de plus en plusnombreux et varié. En espérant y voir enco-re plus de monde au fil des semaines.

Hélène Sabbah

Cours hebdomadaire au CIV

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L es sorties de ski du CCJV sont uninstant privilégié de rencontre et deretrouvaille entre tous, entre jeunes

et moins jeunes mais aussi entre des memb-res de différentes communautés qui viennentnous rejoindre.

A coté du plaisir de passer une longue jour-née vivifiante en plein air, s'ajoute en effet lajoie de partager un moment d'échange et detefila lors du transport en car, notammentpour ceux qui en ont peu l'habitude.

Gageons que nous puissions développer cessorties en partenariat avec d'autres commu-nautés de la région lyonnaise.

Olivier Cuoq

Sortie Ski aux Saisiesle 11 janvier 2009

D ans unesalle rem-plie d’en-

fants déguisés et deparents fiers de leurprogéniture, la gran-de fête de Pourim atenu toutes ses pro-messes. Environ 500personnes étaientréunies ce jour là, pour profiter des deuxspectacles l’un de magie (quelque peu tour-mentée, le comédien étant malade sur scène) etun original numéro de ventriloque. Lesparents se sont retrouvés autour du buffettandis que les enfants défilaient pour leconcours de déguisements. Ce dernier a vuenviron 150 enfants passés devant le jurycomposé d’animatrices du CCJV. La distri-bution de cadeaux a, comme d’habitude,clôturée une journée sous les poussées desenfants ET des adultes contents de serrerenfin le précieux présent. Espérons voirencore plus de monde aux prochaines fêtes.

Michaël Barer

Grande Fête de Pourim Dimanche 8 mars 2009Encore une collaboration CCJV-Jeunesse Loubavitch

A près le succès de la journée cons-tantinoise, la journée marocainen'a pas déméritée.

Le CCJV a affiché complet sur la porte d'en-trée de la synagogue ! Les imprévoyants qui sesont présentés à l'entrée se sont vus hélasrefouler et ils ont eu de quoi le regretter…

Tout y était pour réussir cette journée quis'est terminée tard dans la soirée :

• un excellent repas qui confirme la réputa-tion de la cuisine marocaine (bravo àMadame Elfassy qui en a été lépine dorsale)

• un diaporama de photos qui a ravivé dessouvenirs émouvants des participants,(merci Hanania Kabalo)

• une intervention du rabbin Eliahou Dahan.

• un film émouvant sur les artistes qui ont

marqué ou qui marquent la culture maro-caine (Samy El Maghrebi et aujourd'hui GadElmaleh)

• une conférence du Rabbin Israël Malka abrillamment évoqué la spécificité du judaïs-me marocain (ni courant ultra orthodoxe, nilibéral)

• une animation de Daniel Elfassy qui a faitrevivre des expressions judéoarabes

Enfin l'orchestre marocain Charly a clôturél'après midi dans une ambiance chaleureuse.

Le succès de cette journée est le résultat d'untravail d'équipe qui a associé l'ensemble desmembres du comité et des bénévoles qui sousla direction d'Armand Elfy ont mis "la main àla pâte", les participants et bien sûr l'organisa-teur Serge Allouche qui, par son dynamismeunique, a permis la réussite de cet événement.

Grand succès de la Journée Marocaine le 14 décembre 2008

Hélène Sabbah

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C elle-ci a été présentée aux CentresCulturels Juifs de Lyon (Espace Hillel),Grenoble et enfin Saint-Étienne. Après

avoir décrit le monde macroscopique depuis laTerre jusqu'aux amas de Galaxies puis le mondemicroscopique, des molécules jusqu'aux quarks, le

professeur Elbaz a montré comment la théorie de la Relativité Générale d' Einstein avait conduit auconcept de début de notre univers dans une explosion qu'on a appelé BIG-BANG. Il a également sou-ligné les convergences étonnantes qui existaient avec la Genèse, et surtout avec les écrits des Kabbalistes.

Cette conférence est accessible en ligne sur le site : https://sites.google.com/site/edgardelbaz

Prof. Edgard Elbaz

L es élèves toutes classes confondues, ont été très attentifs etintéressés voire même impressionnés par toutes ces explica-tions et tous ces gestes qui soulagent bien des souffrances, et

peuvent sauver des vies grâce aux premiers soins prodigués très rapide-ment. Des questions très spontanées fusaient de toute part auxquellesnos Jeunes Secouristes Israéliens répondaient avec précision et beau-coup de patience. Une réception attendait nos Jeunes Secouristes àl'Hotel de Ville de Villeurbanne où ils étaient chaleureusementaccueillis par :

M. Jean-Paul BRET Maire de Villeurbanne

M. Gilbert CHABROUX Ancien Sénateur-Maire de Villeurbanne,

tous deux Présidents d'Honneur du Maguen David Adom LyonVilleurbanne. M. P. KABALO Adjoint au Maire.

M. le Dr L. KAPLAN Président du Maguen David Adom france

M. le Rabbin E. DAHAN - M. CUOQ Président du ConsistoireIsraélite de Villeurbanne

Ainsi que les membres du comité du Maguen David Adom :M. ALZERA, M. GUEZ, M. COHEN Président et M. SPERLINGVice Président. La mission a été très satisfaisante, nos jeunes secou-ristes l'ont clôturée par une interview à R.J.L. et une visite duNouveau Centre HILLEL.

3 secouristes israéliensà la rencontre des étudiants lyonnais

8 N O T R E C O M M U N A U T É E N M O U V E M E N T

Invités par le Comité du Maguen David Adom de Lyon Villeurbanne, 3 jeunes secouristes Israéliens : ILAN,ARIE et YANIV ont dispensé pendant deux jours, des cours de Premiers Secours, à des élèves de 14 à 17 ansdans 3 Ecoles de Lyon Villeurbanne (ORT: 31 Elèves - Beth Menahem : 46 Elèves - Ecole juive : 30 Elèves)

MazalTov C’est avec joie que nousavons appris le mariage deYaël, fille de notre RabbinElyiaou Dahan et deMadame, avec Aron Posen.

La cérémonie s'est dérouléedimanche 15 mars à Aix lesbains et toute notre com-munauté s'associe à cettejoie en souhaitant MazalTov et bonheur à Yaël etAron ainsi qu'aux famillesDahan et Posen.

ConférenceEdgard ElbazLa création du mondeet la théorie du Big-bang

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9I S R A Ë L , N O T R E C O N N E X I O N

I l existe 7400 millionnaires en Israël.D’après une étude réalisée par labanque d’investissement Merrill

Lynch et le groupe Capgemini sur l’état dela richesse mondiale en 2005, il s’avère qu’ilexiste en Israël 7400 millionnaires dont lafortune dépasse un million de dollars.Quant aux multimillionnaires, ils sont 84dans le pays, possédant plus de 30 millionsde dollars. Le nombre des millionnairesisraéliens est deux fois plus importantque la moyenne mondiale. Le nombredes millionnaires israéliens aurait aug-menté de 12 % cette année et celui desmultimillionnaires de 20 % par rapportà l’an dernier. La fortune des Israéliensriches a enregistré une hausse de 25 % et estévaluée au total à environ 30 milliards dedollars.

En outre, le rapport révèle qu’au cours del’année 2005, trois Israéliens ont rejoint la

liste des 500 personnes les plus riches dumonde. Aujourd’hui, ils sont neuf à fairepartie de cette liste. Cette étude ne porteque sur les valeurs disponibles et ne tientpas compte des placements immobiliers etdes biens hypothéqués ni des investisse-ments de toutes sortes où l’argent estimmobilisé. Pour ne citer que quelques for-tunes israéliennes, Sherry Harrison se trou-ve à leur tête avec un capital de 9 milliardsde dollars. Elle est suivie par SteffWertheimer et sa famille qui possèdent 3,5milliards de dollars. Le fameux hommed’affaires Lev Levaïev, patron du trustAfrica Israël, qui est un Juif pratiquant,détient pour sa part 2,6 milliards de dollars.

Dans le monde, le nombre des millionnairesa augmenté de 6,5 % et ils sont actuellement8,7 % millions à se trouver à la tête d’unefortune. On évalue à 85 400 le nombre desmultimillionnaires sur toute la planète.

EconomieLes millionnaires ne sont pas une denrée rare en Israël

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Les films…

Le Chants des Mariées de Karin ALBOU

Humour juif !

La Torah pour les petits :Comprendre la Torahde Yael Hollenberg-Azoulay - Editions Biblieurope

Les livres…

Enseignante de Talmud Torah et maman de deux enfantsde 7 et 9 ans, j’ai souhaité créer des ouvrages pédago-giques modernes qui éveillent l’intérêt des enfants. Dansmes livres sur les fêtes juives, la prière ou la Bible, jecherche à mettre toute la portée symbolique de nos ritesancestraux à la portée des jeunes lecteurs, tout en les ame-nant à réfléchir sur le sens qu’ils peuvent prendre pour nousaujourd’hui. A l’aide d’éléments ludiques, de jeux, de questions, de thèmes de réflexion,j’invite les enfants à devenir des acteurs de leur apprentissage et donc des acteurs “éclairés”de leurs traditions.

La Bible ne peut se lire comme un roman : sa richesse inouïe, sa profondeur, son univer-salité en font une œuvre complexe dont le sens caché est à découvrir. “Comprendre laTorah” est ce guide qui accompagne cette lecture. En outre, il fait de cette étude de la Bibleun voyage passionnant dans les racines de notre civilisation. Ce livre de 144 pages illustrépar Faye Yari s’adresse à des enfants de 9 à 13 ans, ainsi qu’à leurs parents, et couvre l’en-semble du Houmach (Pentateuque). Il contient des explications, des commentaires, desmidrachim, du vocabulaire hébreu, des activités ludiques et des révisions. Il comprend enoutre une introduction de 16 pages sur la Torah Ecrite, la Torah Orale et les principauxcommentateurs. C’est une excellente initiation au texte biblique.

10 L A C U L T U R E D A N S T O U S S E S É T A T S

Le chants des mariées est l’histoired’une amitié forte entre deux jeunesfilles pauvres, l’une juive, l’autre musul-mane dans la Tunisie de 1942 occupéepar les Allemands, avec la bénédictionde l’Etat français et la collaboration desnationalistes tunisiens.

On assiste à la naissance de leurs pre-miers émois amoureux sur fond d’ho-mosexualité féminine latente émanantde l’atmosphère ouatée des hammams.La même qui devait régner dans lesharems de l’empire ottoman, complici-té de femmes en attente du désir del’Homme.

C’est aussi le prétexte à la mise enlumière des us et coutumes en terred’Islam, de l’oppression familiale, del’hypocrisie de la virginité, du statut dela femme soumise à la dominationmasculine. L’amitié, parfois vacillante,résistera par bonheur à la haine antisé-mite et à l’ignorance. Face à l’adversité,Juifs et Musulmans ne prient-ils pas lemême D. comme ils l’oublient tropsouvent ?

Un film à fleur de peau, sans tabous nicrainte de dévoiler la nudité des fem-mes comme on dévoile leur âme. LesJuifs qui ont vécu en terre d’Islam sesouviendront d’un monde révolu, lesautres le découvriront avec étonne-ment.

Un hymne à la solidarité et à la tolé-rance pour 2009. Un film nécessaire.

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Un Jordanien d'Aman discuteavec un Israélien de Jérusalem :

• Nous avons fait des fouilles dans les

sous-sol d'Aman, là où vivaient nos

ancêtres. Et tu sais ce que nous avons

trouvé ?

• Non ?

• Nous avons trouvé des câbles

électriques !

• Et alors ?

• Eh bien, ça prouve que nos ancêtres

avaient inventé le téléphone !

• Eh bien nous, nous avons fait des

fouilles dans Jérusalem. Et tu sais ce

que nous avons trouvé ?

• Non ?

• On n'a rien trouvé.

• Eh alors, qu'est-ce que ça prouve ?

• Eh bien, que nos ancêtres avaient

inventé le téléphone sans fil !

Le Président iranien Ahmadinejadappelle Bush et lui dit :

• Président Bush, je vous appelle parce

que j'ai fait un rêve…

• Qu'avez-vous rêvez Ahmadinejad ?

• J'ai rêvé que les Etats-Unis étaient

reconstruits et que sur le toit de

chaque maison il y avait un drapeau !

• Qu'est-ce qui était écrit

sur les drapeaux ?

• Allah est grand, Allah est grand!!

• Vous savez Ahmadinejad, j'ai aussi fait

un rêve étrange. Dans mon rêve

Téhéran était reconstruit et sur le toit

de chaque maison il y avait aussi un

drapeau.

• Qu'est-ce qui était écrit sur les dra-

peaux ?

• Je ne sais pas, je ne sais pas

lire l'hébreu…

Bonne lectureCet ouvrage est disponible

à la librairie Aleph

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Les boulettes de poisson sauce à l’œufpour Jacques et Jean-Marc de la part de Gilbert !

RECETTE POUR 20 BOULETTES :

• 350 g de cabillaud• 350 g de merlan• 2 œufs• persil, muscade, safran ou curcuma• un peu de pain mouillé

Faire rissoler dans une casserole 2 carottes, 1 oignon. Rajouter le safranet un demi verre d’eau, un peu d’huile d’olive. Laisser cuire10 mn. Pendant ce temps, mettre dans un robot le poisson, le pain, selpoivre, muscade, persil. Déposer la farce dans un bol puis rajouter unœuf, malaxez avec une fourchette. Former les boulettes et les cuire dansla casserole 15 mn. Eteindre, préparez dans un bol 1 œuf, une cuillère àsoupe de vinaigre et arrosez les boulettes avec le mélange.

Côté cuisine… HatikvaKol od balevav p'nimahNefesh Yehudi homiyah

Ulfa'atey mizrach kadimahAyin l'tzion tzofiyah

Od lo avdah tikvatenuHatikvah bat shnot alpayimL'hiyot am chofshi b'artzenuEretz Tzion v'Yerushalayim

Tant qu’au fond de noscoeurs, vibre l'âme-juive.

Que vers les confins de l'Orient,nos yeux contemplent Sion.

Notre espoir ne se perdra pas,cet espoir vieux de deux mille ans,

d'être un peuple libre sur notreterre, la terre de Sion et Jérusalem.

11L A C U L T U R E D A N S T O U S S E S É T A T S

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Agneau aux oignons et raisins

RECETTE POUR 8 PERSONNES :

• 2 épaules d'agneau(ou 1,8 kg de noix de veau)

• 2 kg d'oignons de préférence petits• 100 g de raisins secs blonds rincés à l'eau• safran, sel, huile de tournesol• 3 c. soupe sucre + 1 c. café

de canelle, mélangées

LA VIANDEDans un autocuiseur contenant un petit oignon coupé en dés, dépo-sez votre viande coupée en morceaux, un demi verre d'huile, lesafran, et 4 verres d'eau. Fermez votre autocuiseur et laissez cuire 45minutes après le chuchotement de la soupape. Retirez la viande,posez la dans un plat allant au four, faites réduire la sauce et versezla sur la viande. Mettez votre plat au four à 180°C une vingtaine deminutes pour obtenir une belle coloration, sans assécher la viande.

LES OIGNONS

Plongez les oignons dans une bassine d'eau froide et nettoyez lesdans l'eau pour ne pas pleurer. Rincez les oignons et coupez les en4 ou 8. Mettez les dans un autocuiseur avec une pointe de safran,du sel , un demi verre d'huile, et un demi verre d'eau. Faites cuire10 minutes. Versez cette préparation dans un plat allant au four,retirez l'excédent d'eau si nécessaire, ne garder que les oignons enfait, et mettez votre plat au four à 160°C, pendant 2 heures à peuprès. Saupoudrez du mélange sucre cannelle de temps en temps etmélangez. Ajoutez les raisins à mi parcours. C'est prêt lorsque lesoignons ont pris une belle couleur caramel. Servir la viande et lesoignons dans des plats séparés, pour les allergiques au sucré-salé

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12 H O M M A G E

Repose en paix, Coach…

J eudi 12 février, Jean Pierre Allielm’appelle pour me faire part de sonenvie de vite reprendre les entraîne-

ments. Pour lui, la trêve est trop longue. Il afaim de football, ses joueurs et la pelouse luimanquent. Malheureusement dans la nuitdu 13 au 14 une attaque cardiaque lui serafatale.

Le rideau tombe sur une vie d’amour et depassion pour le ballon rond qu’il a connu dèsl’age de 7 ans lorsque son père Roger l’em-mène sur les terrains. Jeune joueur sérieux etexigeant, il débute à la Duchère et y reste jus-qu’en honneur régional comme attaquant.Entre temps il y remporte le concours dujeune footballeur. Mais à l’âge de 30 ans, unterrible accident de voiture et sa carrière defootballeur prend fin.

Loin d’être anéanti, J. Pierre veut se mettreau service de sa passion. Il deviendra doncentraîneur. D’abord à la Duchère, puis àTassin la Demi Lune, époque qui l’aura mar-quée. Il en parlait très souvent. Il avait parti-culièrement apprécié l’accueil du staff et deson Président. Ensuite, il avait pu bâtir aveceux un véritable projet auprès des joueurs etréussir à galvaniser tout l’entourage du Club.Les résultats furent au rendez vous et il enétait fier.

En 1994, il apprend que son frère Guy (proà l’Olympique Lyonnais) abandonne le hautniveau et rejoint le Club du Maccabi. Dèslors, il s’impose à Jean Pierre que son avenirsera à lui aussi au Club de la CommunautéJuive, qui depuis quelque temps s’est ouvertsur la cité et nourrit de grandes ambitions.Le pas sera franchi en 1995. J. Pierredébarque avec son ami de toujours, son père,et emmène avec lui ses deux enfants jumeauxet plusieurs joueurs très prometteurs. Et làdébute, une aventure inouïe. Son talent decoach éclate et pendant 5-6 ans, ce n’est que

du bonheur. Les bons résultats s’enchaînent,le public est au rendez-vous et les montées sesuccèdent jusqu’à atteindre le niveau hon-neur.

Mais en 2001, J. Pierre est frappé par un ter-rible malheur, il perd sa femme après unelongue et douloureuse maladie. En retrait duballon il y revient l’année suivante, certainque s’immerger dans sa passion l’aidera à sur-monter sa terrible épreuve. Grâce à son tem-pérament de gagneur, il y réussira en grandepartie et s’active pour doter le Club d’uneécole de formation, parce que pour lui, l’ave-nir se prépare dès le plus jeune âge. Aidé parson père, il instaure les stages Hiver-Eté quirassemblent beaucoup d’enfants. Tout vapour le mieux, jusqu’en janvier 2003 lors-qu’il apprend que “Papy Alliel” est condam-né.

A partir de là, J. Pierre n’est plus le mêmehomme. Il restera dans le Club, commeconseiller mais prend du recul pour mieuxaccompagner son père, et en Août 2003, illui dit Adieu. Il faudra 5 ans à J. Pierre pourreprendre pied et en juillet 2008, il nous pro-pose de revenir en tant que coach avec beau-coup de rage et d’envie. C’est qu’entretemps, il a rencontré Ruth, sa future femme.La vie reprend alors un sens. Fort de ce nou-veau bonheur, il reprend un groupe qui n’estplus qu’en 1ère division. C’est à cet engage-ment que se reconnaît toute la valeur humai-ne de Jean Pierre.

Lui qui a connu des sommets, lui qui a étésollicité par de grands Clubs régionaux, ildécide d’être fidèle à son Club de Cœur : leMaccabi et il nous pose le défi de revenir àmoyen terme parmi l’élite. Avec un nouveaugroupe, il fera un très bon parcours jusqu’àce terrible 14 février. A ses obsèques, unefoule impressionnante se pressait. Tous sescollègues de la ville de Lyon, ses anciens amisde la Duchère, des représentants de Tassin,du monde du Football et bien sur tout leMaccabi lui ont rendu un vibrant hommage.

L’émotion était immense et peu d’entre nousn’ont pas pleuré sur la disparition brutaled’un homme aux grandes qualités de cœur.Attentif à sa maman, à sa famille, à sesjoueurs il laisse un fossé béant mais aussi etsurtout une leçon de vie et d’espoir.

Adieu “Sorcier”.

Jo BenhamouPrésident du Maccabi

L e Président et l’ensemble duconseil d’administration duConsistoire Israélite de

Villeurbanne présentent à MadameYvonne Cohen, ses enfants, sesgendres, ses belles filles, ses petitsenfants ses sincères condoléancespour le décès de leur ami et frèreJacques Cohen.

Né en 1935 à Oran il a toute sa vie,œuvré pour la communauté juive.

Membre du conseil d’administrationdu CIV pendant plusieurs annéesainsi que de l’association BABA SALEc’était un homme particulièrementsympathique apprécié par son entou-rage pour son caractère avenant, sabonté naturelle, sa simplicité, enversson entourage.

Rappelons également que notreregretté frère assumait la noble mis-sion de Birkat Cohanin chaque chab-bat et Yamim Noraim à la synagoguede la fraternité.

Lors de son inhumation, M. le GrandRabbin MAMAN ainsi que RavElihaou DAHAN, Rabbin du CIV,ont souligné avec force les qualitésd’un homme juste, œuvrant toujourspour le chalom autour de lui

Egalement présent par un curieuxhasard du calendrier, BABABAROUH a prononcé un brillanthesped. Une foule très importante etattristée a accompagné le corps à sadernière demeure.

Que D. repose son âme en paix.

Jean Marc Halimi

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13P A G E D E S G R A N D S H O M M E S

C rée en 2004 à l’universitéAix/Marseille. Aujourd’huice groupe continue ses tra-

vaux. Il réunit des économistes palesti-niens et israéliens, des experts interna-tionaux de la banque mondiale, duFMI, de l’union européenne. Ce collec-tif se réunit une fois par mois dans ladiscrétion, sans médiatisation. Ce n’estpas un groupe politique mais un grou-pe technique qui se veut dans l’action :

le désengagement n’a de sens que s’ils’inscrit dans une vision à long terme orles économies israéliennes et palesti-niennes sont interdépendantes et unepaix durable passe par un rattrapage duniveau de vie du futur état palestinien.Certes, l’accord politique est primor-dial mais l’aspect économique “bienque second n’est pas secondaire”. Il s’a-git donc de préparer l’intégration éco-nomique entre palestiniens et israéliensdans le cas où un accord de paix se des-sinerait.

Le groupe d’Aix réfléchit sur l’organisa-tion économique entre israéliens etpalestiniens… Comment organiser defaçon institutionnelle les échanges :uneunion douanière ? Une zone de libreéchange ? Les palestiniens ont -ils inté-rêt à avoir leur propre monnaie ouadopter le shekel ? Comment améliorerla compétitivité des produits palesti-niens par rapport aux produits des aut-res pays arabes afin qu’ils puissentorienter leurs échanges vers d’autrespays qu’Israël et améliorer leur niveaude vie ?

Le Groupe d’Aix débute sa troisièmeétape. Fort de son expérience et desrésultats obtenus, le Groupe identifiequatre questions d’importance écono-mique majeure : la coopération écono-mique à Jérusalem selon différents scé-narios, les aspects économiques de laquestion des réfugiés palestiniens, lacoopération dans le domaine des infras-tructures et l’examen des problèmeséconomiques actuels tels que le travailpalestinien en Israël, les accords com-merciaux et le développement de laVallée du Jourdain. Les résultats met-tent en évidence l’importance des ques-tions économiques dans le conflit etdans sa résolution. Utopie ou anticipa-tion réaliste ?

Hélène Sabbah

E liezer Wiesel a une enfance heu-reuse à Sighet, dans la région deMarmatie (Roumanie) d’abord

épargnée par la guerre. Mais à 15 ans. il estdéporté avec sa famille par les nazis àAuschwitz-Birkenau, puis Buchenwald. Il yperdra notamment ses parents et sa sœur.

Libéré par les Américains, il passe unedizaine d’années en France, durant lesquel-les il fait des études de philosophie à laSorbonne. Il devient journaliste dans lequotidien israélien Yediot Aharonot, ce quilui permet de parcourir le monde et de ren-contrer d’importantes personnalités, desartistes, des philosophes, et des chefsd’Etats ; il se lie d’amitié avec FrançoisMauriac (qui l’aidera à publier sa toute pre-mière œuvre, La Nuit) et Golda Meir.

A trente ans, il commence à décrire sonexpérience concentrationnaire, à témoignerpour les victimes de la Shoah. Ainsi com-mence une longue œuvre littéraire. Outreune quinzaine de romans, Elie Wiesel estl’auteur de trois pièces de théâtre, de nom-breux essais traitant de sujets d’actualité, dejudaïsme (avec notamment la série desCélébrations : hassidique, biblique, talmu-dique, prophétique, en attendant un prochainvolume “Mystique”).

Le lien entre tous ces ouvrages se situantdans la défense de la Mémoire. Plus qu’unromancier, un dramaturge ou un essayiste,Elie Wiesel se définit avant tout comme un“conteur”.

Devenu citoyen américain en 1963, ilobtient une chaire en sciences humaines al’université de Boston. Il a entre autres sou-tenu la cause des juifs d’Union Soviétique.Il se marie à l’âge de 41ans et est père d’unenfant, Elisha.

Il fonde en 1980 le conseil de l’holocausteaméricain. Décoré en 1984 en France de lalégion d’honneur, ayant reçu la médaille duCongrès américain, fait docteur honoriscausa par plus de cent universités, il reçoitle Prix Nobel de la Paix en 1986.

Peu apres avoir reçu le Prix Nobel, il fondeavec son épouse la Fondation Elie Wieselpour l’humanite. Durant plus de deuxdécennies, cette Fondation lutte pour lamémoire de l’holocauste et contre l’indiffé-rence, l’intolérance et l’injustice, en parti-culier en organisant des actions de dialogueinternational et de sensibilisation la jeunes-se. Mais en décembre 2008, la Fondationannonce que la quasi-totalité de ses fondspropres (équivalant à 15,2 millions de dol-lars) se sont évaporés dans l’escroqueriemontée par Bernard Madoff .

Il préside, depuis sa création en 1993,l’Académie universelle des Cultures.Sesœuvres ont également reçu plusieurs prixlittéraires.

En octobre 2006, le Premier ministre israé-lien Ehud Olmert lui a proposé le poste dePrésident de l’Etat d’Israël en remplacementde Moshe Katsav. Elie Wiesel a refusé l’off-re en expliquant qu’il n’est “qu’un écrivain”.

En septembre 2008sort son quatorzième roman, Le cas

Sonderberg.

Eliezer WieselEliezer Wiesel, né a Sighet (Roumanie)le 30 septembre 1928, est un écrivain américainde langue française. Il est Prix Nobel de la Paix.

Le Groupe d’Aixcontinue ses travaux…

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Seferhamichpa’ha

NAISSANCESBARER Dan, Gabriel, Menahem20/01/2009

BARER Elora Romy Tsipora20/01/2009

BARER Ava, Lucie, Ness20/01/2009

MILOTHCOHEN Andy Chalom02/12/2008

BARER Dan, Gabriel, Menahem01/03/2009

BAT-MITZVAGROSSMAN Elsa04/01/2009

VINEL Lirone22/02/2009

BAR-MITZVATEBOUL Sacha11/12/2008

GHRENASSIA David01/01/2009

BELASSEIN Yossef15/01/2009

DECESHALIMI Prosper18/01/2009

ALLIEL Jean Pierre14/02/2009

COHEN Jacques16/02/2009

Pessah 5769horaires des offices

Félicitationsaux heureux parents…

NE PAS CONSOMMER LE HAMETS VENDUPAR L'INTERMEDIAIRE DU RABBINAT AVANT 21H30

Mardi 7 AvrilMinha : 18h30 suivie d'Arvithrecherche du hametsà partir de 21h00

Mercredi 8 Avril Veille de PessahJeûne des premiers nés

Début du jeûne : 5h35 Fin : 20h54Chaharit : 6h30 suivi du tsiyoumde guemaraInterdiction de manger le hametsà partir de 11h09Brûler le hamets avant 12h05Erouv tavchilinMinha : 19h15 suivie d'ArvithAllumage des bougies : après 18h56

Attention : ne pas faire le kidouchavant 20h54

Jeudi 9 Avril : 1er jour de PessahChaharit : 8h00Cours : 19h00Minha : 19h30 suivie d'Arvithet le décompte du OMER

Vendredi 10 Avril :2e jour de PessahChaharit : 8h00Halakhot : 18h45Minha : 19h00 suivie d'ArvithAllumage des bougies : 19h25

Elora, Ava et Dansont arrivés bien portantsle mardi 20 janvier 2009.

Bon courage à Claire etMichael à qui nous souhai-tons toute l’énergie néces-saire pour les 24 biberons,les 24 changes et les milliersde bisous qu’ils doivent leurfaire tellement ils sont heu-reux et fiers de leurs petitstriplés !

Chabbat 11 Avril :1er jour de Hol HamoedChaharit : 8h00 - Cours : 18h30Minha : 19h00Pas de seoudat chelichit à laSynagogueCours de thora : 20h45 suivi d'ArvithSortie de chabbat 21h08

Dimanche 12 et Lundi 13 Avril(Hol Hamoed)Chaharit VATITPALEL : 6h30Cours : 18h15 - Minha : 18h30Arvith : 19h00

Mardi 14 Avril (Hol Hamoed)Veille du 7e jour de PessahChaharit VATITPALEL : 8h00Minha :19h00 suivi d'Arvithallumage des bougies après 19h15

Mercredi 15 Avril 7e jour de PessahChaharit : 8h00cours : 18h30Minha : 19h00 suivi d'Arvith

Jeudi 16 Avril 8e jour de Pessah Chaharit : 8h00Cours : 19h30Minha : 20h00 suivi d'un cours deThora et de ArvithFin de Yom Tov : 21h16

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