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Résumés/Abstracts 131
plus précocement à 30 ans. Les hommes présentent des caractéris-tiques moins stables que les femmes. Ce qui montre que le systèmeprésente des composantes différentes suivant le sexe des individus.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.067
34Effet de l’augmentation du poids ducorps sur la marche chez l’enfantprésentant une paralysie cérébraleC. Côté-Rey a, F. Meurin a, M. Thétio a,E. Durand a,b, V. Quentin a, V. Achache a,b
a UFAM, hôpitaux de Saint-Maurice, 12,14, rue du val d’Osne,94410 Saint-Maurice, Franceb ER6, UPMC Sorbonne universités, groupe hospitalierPitié-Salpêtrière, AP—HP, Paris, France
Mots clés : Paralyse cérébrale ; Augmentation du poids du corpsIntroduction.— La paralysie cérébrale (PC) est définie par un troublede la posture et du mouvement suite à une lésion cérébrale péri-natale. Ces dernières années, de nombreuses études ont porté surl’analyse des troubles de la marche des enfants PC. Différents typesde marche ont été répertoriés associant des anomalies primaires etsecondaires qui apparaissent au cours de la croissance ainsi quedes phénomènes compensateurs permettant de générer le mouve-ment. Une part de ces compensations pourrait être la conséquencedes troubles posturaux présents chez ces enfants. Le but de cetteétude est d’étudier les effets de l’augmentation du poids du corpssur la marche des enfants PC.Patients et méthodes.— Douze enfants PC ont bénéficié d’une ana-lyse quantifiée de la marche dans 3 conditions : sans charge, avecune charge placée autour de la taille et avec une charge au niveaudes épaules. Des paramètres spatiotemporels de la marche et ciné-matiques des hanches, genoux et chevilles ont été comparés.Résultats.— Les résultats montrent que la vitesse de marche n’estpas modifiée et le simple appui réduit avec le port de charge. Sur leplan cinématique, le pic d’extension de hanche augmente avec lacharge sur les épaules, diminue avec la charge autour de la taille.La charge au niveau du bassin augmente la flexion de hanche et decheville en phase oscillante.Discussion/Conclusion.— La charge sur les épaules améliore leredressement du corps. La charge au niveau du bassin améliore laflexion du membre oscillant.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.068
35Effets d’une fatigue induite par unetâche de marche fatigante sur lecontrôle postural chez des enfantshémiplégiques par paralysie cérébraleF. Degache a, L. Pochon b, D. Malatesta b,C. Newman c
a Haute école de santé de l’État de Vaud, unité de recherche ensanté, université des sciences appliquées de Suisse Occidentale,Lausanne, Suisseb Institut des sciences du sport, département de physiologie,faculté de biologie et médecine, université de Lausanne,Lausanne, Suissec Unité de neuroréhabilitation pédiatrique, CHUV de Lausanne,Lausanne, Suisse
Mots clés : Paralysie cérébrale infantile ; Contrôle postural ;Fatigue musculaireIntroduction.— Les contraintes musculo-squelettiques présenteschez l’enfant atteint de paralysie cérébrale (PC) modifient la
posture et impliquent de ce fait des problèmes d’équilibre. Lescapacités cardiovasculaires musculaires à l’effort semblent jouerun rôle important compte tenu de l’augmentation du coût énergé-tique de la marche. Cette « fatigue » de l’enfant PC semble avoir desrépercussions sur les activités motrices de locomotion. Les objec-tifs de cette étude sont d’étudier les effets d’un effort fatigant demarche sur le contrôle postural d’enfants hémiplégiques par PC etd’enfants sains.Patients et méthodes.— Dix enfants hémiplégiques (PC :14,20 ± 1,69 ans) et 10 enfants sains (GC : 14,10 ± 1,91 ans)ont réalisés 15 minutes de marche sans arrêt sur tapis roulant àvitesse préférentielle. Avant et après cette phase ont été réalisées3 mesures du contrôle postural sur plateforme stabilométrique encondition bipodale yeux ouverts (YO), yeux fermés (YF) et yeuxouverts en double tache (YODT).Résultats.— La tâche de marche fatigante (diminution significativede 12 % de force musculaire pour le groupe PC) induit une augmen-tation significative des paramètres du contrôle posturale pour cegroupe, notamment de la surface de pression (+90 % en YO, +34 %en YF et +60 % en YODT). Aucune modification significative n’estrelevée pour le GC.Discussion/Conclusion.— Une tâche quotidienne de marche de15 minutes à vitesse de confort semble induire une fatiguemusculaire des membres inférieurs et altérer significativement lecontrôle postural d’enfants PC. Reste à différencier la fatigue cen-trale et périphérique.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.069
36Amélioration du contrôle postural lorsdes saccades oculaires chez lesenfants sainsL. Ajrezo a, S. Wiener-Vacher a,b, M.-P. Bucci b
a Unité d’évaluation vestibulaire et oculomotrice, service ORL,hôpital Robert-Debré, 48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, Franceb UMR 676, hôpital Robert Debré, 75019 Paris, France
Mots clés : Saccades ; Double-tâche ; Posture ; Enfants ;DéveloppementIntroduction.— La réalisation d’un double-tâche améliore la sta-bilité posturale. Aucune étude n’a examiné l’effet des saccadesoculaires chez une grande population d’enfants en enregistrantsimultanément les mouvements oculaires et la stabilité posturale.Patients et méthodes.— Quatre-vingt-quinze enfants sains de 5,8 à17,6 ans ont été examinés. Après vérification de la normalitédes bilans cliniques (vestibulaire, ophtalmologique et orthop-tique), le contrôle postural a été mesuré avec une plateformede force TechnoConcept®, et les mouvements oculaires par vidéo-oculographie (MobilEBT®). Deux tâches oculomotrices ont étéproposées : fixation d’une cible, saccades horizontales. L’analysea été réalisée à partir des paramètres suivants : la surface, la lon-gueur et la vitesse moyenne du déplacement du centre de pressionpostural, le nombre des saccades pendant la fixation et les latencesdes saccades.Résultats.— Pendant la posture, nous observons avec l’âge unediminution significative de la latence des saccades et une amélio-ration significative de la qualité de fixation. Le contrôle posturals’améliore avec l’âge et est meilleur pendant la double-tâche (sac-cades) que pendant une tâche simple de fixation.Discussion/Conclusion.— Ces résultats suggèrent une maturationdes circuits neuronaux contrôlant la posture et les mouvements ocu-laires durant l’enfance. Cette étude montre aussi la présence d’uneinteraction entre le système oculomoteur et le système postural.En effet, l’attention engagée pour effectuer la tâche oculomotrice(saccades) permettrait aux enfants de ne pas focaliser l’attentionsur la posture, conduisant ainsi à une meilleure stabilité posturale.
132 Résumés/Abstracts
Remerciement.— Étude financée par l’Assistance publique—Hôpitaux de Paris (AP—HP) dans le cadre d’un PHRC régional.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.070
37Incidences d’un prisme vertical d’unedioptrie sur la rotation cervicaleactive dents serrées ou non : résultatspréliminaires et perspectivescliniquesE. Matheron a,b, Z. Kapoula a
a Groupe IRIS, centre d’études de la sensorimotricité (CESeM),CNRS/UMR 8194, service d’ophtalmologie-ORL-stomatologie,université Paris Descartes, hôpital Européen Georges-Pompidou,Paris, Franceb Cabinet de kinésithérapie, Dijon, France
Mots clés : Contrôle moteur ; Rachis cervical ; Vision ; Prisme ;Système stomatognathiqueIntroduction.— Les signaux visuels et stomatognatiques participentaux boucles sensorimotrices requises dans le contrôle de l’équilibre,de la posture et du mouvement. Cette étude vise à simuler un conflitd’origine visuelle à l’aide d’un prisme vertical 1D, soit une hétéro-phorie verticale (HV) expérimentale, à mesurer son impact et saneutralisation sur la rotation cervicale active.Patients et méthodes.— Chez des sujets sains, l’évaluation desmouvements de rotation cervicale est réalisée cliniquement, avecvidéo et capteurs de mouvement (CodaMotion, en cours) selon10 conditions :— yeux ouverts (YO) ;— yeux fermés (YF) ;— avec le prisme vertical sur l’œil dominant (POD) ;— sur l’œil non dominant (POND) ;— dents serrées avec POD ;— POND ;— YF avec POD ;— POND ;— YF après avoir maintenu 30 secondes YF POD ;— POND.Résultats.— Résultats préliminaires : il n’y a pas de différencenotable YO vs YF ; l’amplitude de la rotation cervicale diminue ducôté du prisme quelle que soit la dominance oculaire ; YF avec leprisme, la diminution persiste ; cette variation est atténuée dentsserrées ou YF après avoir maintenu YF 30 secondes.Discussion/Conclusion.— Si les observations cliniques étaientconfirmées par les enregistrements (CodaMotion), ces résultatspermettraient de guider certaines investigations cliniques etl’interprétation en présence de conflits sensoriels susceptibles deperturber l’efficience motrice, voire de mener à la douleur. Ilspourraient optimiser la prise en charge, exemple de patients auxdouleurs chroniques non spécifiques présentant en général des HVinférieures à 1D.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.071
38Impact du travail sur plateforme destabilométrie après arthroplastietotale de genou ou de hancheC. Hounsou a,b, M. Vergnault b,c,d, M. Geronimi e
a Master STAPS entraînement : biologie, nutrition, santé,94000 Créteil, Franceb Société francaise des professionnels en activités physiquesadaptées (SFP-APA), France
c Groupe d’études et de recherches appliquées à la rééducation(GERAR), Franced Centre de rééducation fonctionnelle de Villiers sur Marne, 94350Villiers sur Marne, Francee RM ingénierie, 12033 Rodez, France
Mots clés : Activité physique ; Arthroplastie ; Équilibre ; Genou ;HancheIntroduction.— L’arthroplastie totale de genou (PTG) ou de hanche(PTH) est principalement réservée à une classe d’âge vieillissante.L’intervention chirurgicale occasionne un déconditionnement phy-sique et une amyotrophie localisée, affectant le contrôle efficacedes oscillations du corps [2]. Le travail de l’équilibre semble amé-liorer l’état fonctionnel de ces patients [1]. L’objectif principal decette étude est de déterminer l’impact du travail de l’équilibresur une plateforme de stabilométrie BioRescue® chez des patientsporteurs d’une PTG ou PTH.Patients et méthodes.— Douze patients admis au centre de réédu-cation (CRF) de Villiers sur Marne à la suite de la mise en placed’une PTG ou d’une PTH ont volontairement participé à l’étude.Tous ont réalisé des tests d’entrée et de sortie (Limites de stabilité[LDS], maintien bipodal et monopodal yeux ouverts et yeux fermés)et ont été divisés aléatoirement en 2 groupes selon le type de priseen charge : entraînement de l’équilibre sur plateforme baropodo-métrique BioRescue® (RM Ingénierie, France) et séances d’activitésphysiques adaptées. En sortie, un test de marche de 6 minutes ainsiqu’une analyse de la marche sur locomètre® ont également étéréalisés.Résultats.— Les premiers résultats montrent une augmentationsignificative (p = 0,03) des LDS pour chaque groupe après un séjourmoyen de 6 semaines en CRF.Discussion.— Nous posons comme hypothèse que le travail del’équilibre sur la plateforme BioRescue® apporterait un impactbénéfique pour les patients après PTG ou PTH.Références[1] Piva et al. 2010.[2] Silva et al. 2003.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.072
39Évaluation clinique de la mobilitéarticulaire avec des capteurs inertielsV. Cuvelier a, K. Stjerna a, G. De Coulon b,A. Berchtold c, L. Allet a,d, S. Armand d
a Haute école de santé, filière physiothérapie, Genève, Suisseb Service d’orthopédie pédiatrique, hôpitaux universitaires deGenève, Genève, Suissec Université de Lausanne, institut des sciences sociales, Lausanne,Suissed Laboratoire de cinésiologie Willy Taillard, hôpitauxuniversitaires de Genève, université de Genève, Genève, Suisse
Mots clés : Goniomètre ; Capteurs inertiels ; ReproductibilitéIntroduction.— L’évaluation précise de la mobilité articulaire pas-sive est nécessaire pour interpréter les troubles de la marche. Cettemobilité est généralement mesurée avec un goniomètre manuel quiprésente une imprécision des mesures de 5◦—10◦. L’utilisation desystèmes de mesure sans fil intégrant des capteurs inertiels pour-raient améliorer la reproductibilité des mesures. L’objectif de cetteétude est d’évaluer la faisabilité de la mesure de la mobilité articu-laire avec des capteurs inertiels, la concordance entre les mesuresgoniométriques et inertielles ainsi que la reproductibilité de cesmesures.Méthodes.— Deux physiothérapeutes ont mesuré la mobilité articu-laire du membre inférieur droit sur dix sujets sains en utilisant deuxoutils différents (goniomètre manuel et capteurs inertiels). Ces