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Institut Des Hautes Etudes De Mangement Analyse de la structure financière de MICROSOFT Un dosage entre performance et prudence

Analyse de la structure financière de MICROSOFTd1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/537f15d43a41f.pdf · Il a annoncé en juin 2006 qu’après une période de transition de

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Institut Des Hautes Etudes DeMangement

Analyse de lastructure financière de

MICROSOFTUn dosage entre performance et

prudence

Pl

an

- Microsoft un leader mondial

Présentation de Microsoft Activité Historique Dirigeants Logiciels : Signes distinctifs

Signes distinctifs Faiblesses

Evolution

- Analyse de l’environnement Microsoft :

Analyse Swot Analyse de la concurrence : Microsoft Vs Apple

Sur le marché Sur la bourse

- Cadre juridique : Microsoft et la loi anti trust américaine

- Analyse stratégique Microsoft

Microsoft sur la mauvaise pente : Bilan2010 Paris de Microsoft

- Analyse de la structure financière :

Analyse financière du bilan Critiques et analyses de la situation financière

actuelle

Planification et prévisions de la situation future

Analyse financière du Compte de résultat Analyse de la structure des états financiers : Cas de Microsoft

Afrique du Nord Structure du Bilan Structure du Compte de résultat

Analyse boursière

- Fondation Microsoft : Bill Gates quitte Microsoft pour se consacrer à sa fondation humanitaire

M

icrosoft un leader mondial

- Présentation de la société

Le nom Microsoft est un mot-valise issu de la contraction de MicrocomputerSoftware. Le siège social de cette société est situé à Redmond dans l’État de Washington ; ainsi Microsoft est parfois appelée la firme de Redmond. Cette entreprise est surtout connue pour ses logiciels, comme les systèmes d’exploitation MS-DOS et Windows, la suite bureautique Microsoft Office, ses outils de développement, ses jeux vidéo, également pour divers produits matériels (périphériques pour PC, consoles de jeux Xbox, baladeur numériqueZune), et pour ses services Internet (regroupés sous le nom Windows Live). (voir la liste des activités pour plus de détails)

Microsoft domine depuis plusieurs années le marché des systèmes d’exploitation grand-public. Son système d’exploitation Windows, régulièrement réédité, s’est imposé comme un standard dans le domaine informatique.

Depuis le 27 mai 2010, Microsoft est la seconde capitalisations boursières du NASDAQ, derrière Apple. La société emploie environ quatre-vingt-huit mille personnes à travers le monde, et est dirigée, depuis le 14 janvier 2000 par Steve Ballmer.

- Activités

Microsoft est l’un des plus importants éditeurs de logiciels au monde et, dans le même temps, la société est présente depuis ses débuts dans le matériel (les souris Microsoft, quelque temps le Microsoft Sound System qui ne s’imposa pas, puis quelques claviers) ; la branche matériel ne semble jamais avoir dépassé 10 % du chiffre d’affaires de Microsoft.

- L'histoire de Microsoft

Avant qu'ils ne fondent Micro-Soft en 1975, Paul Allen et Bill Gates étudiaient dans la même école. En 1974 déjà, ils présentèrent le langage de programmation BASIC pour l'Altair 8080 au Lakeside Programmers Group. Ils le vendirent à MITS (Micro Instrumentation and Telemetry Systems), qui prévoyait d'inclure le BASIC parmi les logiciels de l'Altair. Au début de l'annéesuivante, Allen et Gates programmèrent Fortran et Cobol en assembleur pourl'Altair 8080 et portèrent l'interprète BASIC sur le TRS-80 de Tandy. En 1978, Microsoft acquit d'AT&T une licence de développement pour Unix. Le fait AT&T soit propriétaire de la marque UNIX poussa Microsoft à baptiser Xenix sa propre variante d'UNIX.

En 1980, l'entreprise et ses 38 salariés se déplacèrent à Seattle, et l'entreprise réalisa cette année 8 millions de dollars de chiffre d'affaire. A cette époque, IBM cherchait un système d'exploitation pour son micro-ordinateur qui soit déjà sur le marché. IBM s'adressa sans succès à DR (Digital Research), puis à Microsoft, qui avait pris du poids entre temps, grâceà Steve Ballmer (responsable de l'organisation et des finances). Microsoft acheta Q-DOS à Seattle Computer Products pour 50.000 dollars et IBM l'utilisa sous le nom de MS-DOS. L'IBM PC remporta un succès au-delà de toute espérance. Pendant ce temps, Microsoft poursuivait son ascension. Bill Gates conclut un contrat avec SCO afin de pouvoir éditer une variante PC d'Unix. Le marché conclu fut réussi avec l'arrivée des processeurs 80286. Microsoft s'occupait surtout de l'aspect OEM, et SCO se chargeait d'adapter et d'améliorer le système Unix. Depuis 1994, le slogan est "Where Do You Want to Go Today?".

Jusqu'à présent, l'entreprise couronnée de succès s'est fixé pour objectif principal de fournir le système d'exploitation Windows au client (consommateur final) et au professionnel en entreprise. Microsoft met une plate-forme unique et homogène à la disposition de l'utilisateur final, des entreprises, et des développeurs.

Le serveur Windows .NET sera disponible en version Web, Standard, Enterprise ainsi que Datacenter. Les versions Enterprise et Datacenter seront également éditées en version 64 bits pour l'Intel Itaniumt. Pour la recherche d'informations, il intègre les standards ouverts XML (Extensible Markup Language), SOAP (protocole basé sur XML pour l'échange d'informations structurées sur l'internet) et UDDI (Universal Discovery Description and Integration).

En janvier 2002, Bill Gates lança l'initiative "Trustworthy Computing" dans un e-mail interne. L'idée maîtresse de Peter Biddle fait intervenir une combinaison de matériel et de logiciel, qui donnera naissance à une architecture d'un nouveau type, intégrant la sécurité. Le nom de ce projet est

Palladium. Des fabricants de renom comme Intel et AMD le soutiennent déjà et collaborent à sa mise en place. Le cœur du système garantit la sûreté des communications entre tous les composants du matériel, un pare-feu intégrable à Windows, pas de visibilité des dispositifs de stockage pour les applications, le cryptage des données, les signatures électroniques d'applications ainsi que différents services d'autorisation, d'authentification et le DRM (Digital Rights Management). Ce concept va nécessiter la conception de nouvelles architectures d'ordinateurs, où le chiffrement et le déchiffrement devra s'effectuer dans un co-processeur. La version Longhorn de Windows qui doit intégrer cette technologie est attendue pour 2004. Microsoft a généré un chiffre d'affaires de 28,4 milliards de dollars en 2003, dont 7,8 milliards de dollars de bénéfice. En 2003, Microsoft possédait 49 milliards de dollars en liquide, en plus de ses actions.

- Dirigeants

Siège social de Microsoft à Redmond, dans l’État de Washington (États-Unis).

Bill Gates : co-fondateur emblématique de Microsoft, avec Paul Allen, il en est l’actionnaire principal (ce qui a fait de lui l’homme le plus riche du monde de 1995 à 2008 cédant sa place à Warren Buffet avec 67 milliards de dollars selon le classement annuel du magazine Forbes ;il récupère finalement sa place de premier du classement en 2009, mais la perd à nouveau en 2010 au profit de Carlos Slim). Président et Directeur de l’Architecture Logicielle (il fut PDG de 1975 à 2000), désigné personnalité de l’année 2005 par l’hebdomadaire Time Magazine, aux côtés de sa femme Melinda et du chanteur Bono du groupe U2, pour leur participation à l’effort humanitaire en général, et particulièrement cette année-là, lors du Tsunami en Asie et de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. Il a annoncé en juin 2006 qu’après une période de transition de deux ans, il se consacrera à pleintemps à la Fondation Bill-et-Melinda-Gates (Bill & Melinda Foundation), tout en demeurant actionnaire, président, et conseiller de Microsoft.

Steve Ballmer : il est employé de l’entreprise depuis 1980, et en est le Directeur depuis janvier 2000, lorsque Bill Gates a décidé de prendre du recul par rapport à la gestion de la société, pour se consacrer essentiellement à la stratégie-produits.

- Logiciels

Windows® 2000

Windows® XP

Windows® .NET Server

Visual-Basic, langage de programmation

Visual-C++, langage de programmation

Visual-J++, langage de programmation

Visual FoxPro, langage de programmation

Office 2000 avec les applications indépendantes Word, Excel, Access,PowerPoint (racheté à Forethought en juillet 1987)

Project 2000, planificateur de projets

Exchange Server, gestionnaire d'e-mails

SQL Server, gestionnaire de bases de données

Frontpage, éditeur de pages HTML

Publisher, gestionnaire de sites Web

PhotoDraw, retouche d'images

Encyclopédie Encarta 2000

Internet Explorer, Internet-Browser

DirectX, interfaces logicielles pour jeux 3D,

Host Integration Server 2000

Site Server 3.0

BackOffice Server 4.5

ODBC 3.0

Proxy Server 2.0

Internet Security and Acceleration (ISA) Server

Systems Management Server

BackOffice Server

SNA Server

Internet Information Server (IIS),

Microsoft Bob (1992)

Cette liste n'est pas nécessairement exhaustive.

Signes distinctifsPlusieurs signes permettent de reconnaître les variantes de Microsoft Windows

noyau monolithique à l'origine, puis micro-noyau

interfaces utilisateurs uniformes (Visual C)

ergonomie en constante amélioration

importante offre logicielle grâce au Freeware et au Shareware

plan de route bien déterminé pour les versions et les produits à venir

cycle de vie de produits limité pour les mises à jour et de support

compatibilité élevée avec les périphériques

support direct par Microsoft ou des partenaires (certifiés)

les développements sont continuellement supervisés par Microsoft

les prix et les types de licences sont adaptables (Volume Licensing Program)

Services for Unix (SFU)

Points faibles

configuration des applications réseaux

- Evolution

4 avril 1975Fondation de Microsoft Corporation par William H. Gates III et Paul G. Allen dans le Nouveau Mexique

26 novembre 1976"Microsoft" devient marque déposée

29 novembre 1979La première filiale européenne est fondée en Belgique. Transfert du siège vers Washington.

25 juin 1981Fondation de la société Microsoft par Bill Gates (President) et Paul Allen (Executive Vice President). Microsoft emploie 128 salariés et a un chiffre d'affaire de 16 millionsde dollars cette année là.

12 août 1981IBM lance le premier PC et y joint le système d'exploitation 16 bits de Microsoft. Ce système d'exploitation est par la suite installé par défaut sur les machines.

29 septembre 1983Une disquette contenant une version de démonstration de Microsoft Word est gratuitement jointe au magazine spécialisé "PCWorld". C'est avec cette technique depublicité originale pour l'époque que Microsoft Word fut lancé.

10 novembre 1983Annonce de Microsoft Windows, l'extension de MS-DOS avec une interface utilisateurgraphique

24 janvier 1984Mise sur le marché du Macintosh par Apple. Microsoft devient l'un des premiers éditeurs de logiciels pour le Macintosh

20 novembre 1985Microsoft Windows est mis sur le marché. Son succès reste timide à cause du petit nombre de logiciels disponibles.

26 février 1986Transfert à Redmond (Washington)

13 mars 1986Entrée en bourse de Microsoft. Le cours de départ est de 21 dollars et atteint 28 dollars à la fin de la première journée de cotation

22 mai 1990Steve Ballmer bénit l'arrivée de Windows 3.0 des mots "Windows, Windows, Windows"

25 juillet 1990Après 15 ans d'existence, Microsoft vise le milliard pour son chiffre d'affaire.

30 août 1990

Fondation des Microsoft Consulting Services, pour fournir un support aux Grands Comptes utilisant des logiciels Microsoft.

24 mai 1993Lancement de Windows NT

14 novembre 1994Début d'une campagne internationale sur internet, avec le slogan encore utilisé aujourd'hui : "Where do you want to go today?".

24 août 1995Lancement mondial de Windows 95. Durant les 4 premiers jours, plus d'un million d'exemplaires de Windows 95 sont vendus.

27 novembre 1995Sortie d'Internet Explorer 2.0 pour Windows 95

7 décembre 1995Bill Gates accentue l'engagement de Microsoft dans l'Internet

25 juin 1998Lancement mondial de Windows 98

17 février 2000Lancement mondial de Windows 2000

22 juin 2000Microsoft introduit le concept de la plate-forme .NET™,une nouvelle génération de logiciels et services pour internet. En reconnaissant XML,il devrait pouvoir effectuer des conversions entre tous types de formats et offrir de nouvelles possibilité réseau.

24 juin 2002Lancement de l'initiative "Trustworthy Computing", présentation du concept sécuritéPalladium

Avril 2003Sortie des serveurs .NET de Windows

A

nalyse de l’environnement MICROSOFT

- Analyse Swot

Comme nous l'avons dit, cette société est l'un des acteurs les plus puissants du monde. Microsoft détient 90% de la part de marché de ce secteur. La société est également dans une situation de quasi-monopole, parce que Microsoft n'a pas vraiment concurrents. Apple, qui détient la deuxième place en termes de part de marché, détient environ 9% seulement. Cette part de marché élevée a permis à Microsoft d'investir dans la recherche, et de développer des nouvelles technologies. L'image de la compagnie est également très positive.

C'est pourquoi cette entreprise a une véritable puissance politique. Il est facile de comprendre qu'une société comme Microsoft a plus de puissance

économique, car la santé de cette organisation a une répercussion réelle sur la santé de toute la société. En fait, lorsque Microsoft de développer une politique d'embauche, ou de rejeter un nombre important de personnes, toute l'économie est affectée. C'est aussi une obligation pour les autorités d'avoir de bonnes relations avec Micro-Soft, et de tenir compte de leurs besoins.

L 'Environnement est un autre Thème, qui peut être perçue comme une force, par exemple le nouveau système Windows 7 a un nouveau outil de diagnostic pour aider les gens à identifier et résoudre les problèmes d'alimentation pour ordinateurs et de l'énergie utilisée par la réduction de la machine. Microsoft a développé un Programme de recyclage, car l'entreprise a compris que la question environnementale est l'un de l'interrogatoire les plus populaires du siècle. Environnement Affaires est désormais une priorité pour toutes les décisions, et également lorsque vous achetez un nouvel ordinateur. En outre, il est une obligation pour tous les pays à limiter le réchauffement global de la planète. Microsoft de développer une application utilisée par de nombreuses villes à travers le monde pour mesurer, suivre et à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Il est très important d'économiser de l'argent et économiser l'énergie.

Microsoft développe aussi une large gamme de produits. Et c'est une des qualités de cette société, parce que cette diversification est un atout lorsque le secteur d'un marché est dans une situation difficile. Microsoft a lancé au cours des 10 dernières années, différentes activités: des logiciels, un service de musique en ligne ou d'un service de location de films. Comme vous le savez, Microsoft a aujourd'hui une très bonne image dans le monde entier. C'est pourquoi ces activités génèrent beaucoup d'argent.

Toutefois, la part de marché de cette diminution entreprise depuis quelques années. Microsoft a adopté pour la première fois sous les 90% de part de marché à la fin de 2008. En conséquence, les concurrents de Microsoft d'augmenter leurs ventes et de grandir. Ce n'est actuellement pas un réel problème parce que la part de marché de Microsoft est énorme, mais il peut devenir.

Un autre problème est que beaucoup de logiciels Microsoft sont très chers. Enfait, d'autres sont des logiciels libres aujourd'hui, tout en offrant les mêmes services. Le choix est donc très facile pour les clients. Les ventes de la

Microsoft ont déjà diminué pour cette raison, et une accélération est possible.

En ce qui concerne les opportunités: Tout d'abord, Microsoft a lancé un Programme d'énormes concernant les jeux vidéo. Par exemple, la société a récemment développé un système, qui peut être utilisé par le joueur pour faire face à un autre joueur dans le monde entier. Ils veulent être le chef de file des nouvelles technologies. En outre, ils ont lancé un téléphone portable dans le but de concurrencer Apple. Et oui, onpeut dire que Microsoft peut investir où ils veulent, en raison de leur pouvoir. L'idée est qu'ils peuvent se permettre de perdre de l'argent d'abord. Il permetune diversification des services.

Deuxièmement, Microsoft a annoncé qu'ils allaient étendre leur partenariat publicitaire avec Facebook. Cette mesure est très positive et représentent une véritable opportunité pour eux parce que Facebook est très populaire et la volonté d'associer les deux compagnies peuvent avoir des répercutions bonne image de Microsoft.

Mais Microsoft n'est pas immune contre certaines menaces. En fait, la loi anti-trust est vraiment dangereuse pour la compagnie, en raisonde leur situation de monopole. La loi anti-trust a été créée en 1890 pour éviter une situation de monopole, qui peut être défavorables pour les clients. Et, pour éviter les problèmes, Microsoft doit aider Apple. Le paradoxe est que Microsoft ne peut pas être aussi concurrentiel que possible. Mais c'est juste une sécurité po, parce que la société peut abuser de sa position. C'est une possibilité, qui doit être prise en considération.

Et pour finir, il est clair que la crise économique représente une menace potentielle pour la société, bien que le pire soit peut-être plus.

Pour récapituler :

Points forts :

Part de marché (90%) et image de marque qui en ressort.

Microsoft et l'environnement ? Une gamme de produits très diversifiés qui fait 30% de leur chiffre d'affaire : bureautique … lancement d'un anti virus aussi, msn, musique en ligne, location de film.

Influence politique énorme

Points faibles :

Une part de marché en constante baisse (on est passé sous la barre symbolique des 90%)

Microsoft est payant, hors beaucoup d'outils et même des systèmes d’exploitation sont désormais gratuits. C'est un point en défaveur de Microsoft (exemple open office / microsoft office)

Opportunités :

Microsoft se lancerait dans les jeux (Microsoft game studio) et la télécommunication ?

Microsoft développe un partenariat avec facebook, très populaire.

Menaces :

Loi Anti-trust, obligé d'aider Mac a se développer. Se reposer sur la part de marché énorme.

- Analyse de la concurrence : Microsoft Vs Apple

Sur le marché

La pomme contre la fenêtre, un duel presque aussi vieux que les premiers ordinateurs mais qui fait aujourd’hui beaucoup parler.

Qui a croqué la pomme ?

L’histoire d’Apple débute en 1977 avec Steve Jobs et Steve Wozniak. Leurs premiers ordinateurs étaient construits dans leur garage et possédaient déjà un moniteur et un clavier. Celle de Microsoft débute réellement en 1985 avec le lancement de Windows sous la direction de Bill Gates. Dès lors, les complications commencent puisque bon nombre des éléments d’interface le composant existaient déjà sur les Macintosh de Apple.

Le gros du combat que se livrent Microsoft et Apple concerne les ordinateurs personnels et leurs systèmes d’exploitation. Nous verrons donc dans cet article séparé en trois parties les forces et les faiblesses des deux concurrents, mais uniquement dans le domaine des ordinateurs.

Ce résumé ne fait que recouvrir la plupart des cas car comme le rappelle Somaninn Prok, responsable des ressources informatiques d’Hétic, « Attention à ne pas faire l’amalgame PC = Windows = Microsoft ! » En effet, les systèmes d’exploitation descendant du système Unix fonctionnent et peuvent être installés sur toutes les machines, indépendamment de leur configuration matérielle. Mac OS X est par ailleurs et avant tout un OS utilisant un noyau Linux.

Apple aveugle Microsoft

Aujourd’hui, environ 90% des ordinateurs vendus sont des PC et environ 10% sont des Mac. Un éditeur aura donc souvent plus à gagner à développer son logiciel pour Windows plutôt que pour Mac. En effet, un logiciel fonctionnant sur l’un ne pourra normalement pas fonctionner sur l’autre sans de nombreuses modifications. C’était du moins le cas avant qu’Apple commence à équiper ses ordinateurs de processeurs de la marque Intel en 2006, permettant ainsi de faire fonctionner Windows sur Mac.

Une telle évolution marque un changement très important dans le duel puisque les utilisateurs peuvent maintenant choisir de démarrer leur Mac soitsur Windows soit sur Mac OS à l’aide de Boot Camp alors que l’inverse reste

impossible. Plus avancé encore, certains logiciels comme Parallels Desktop permettent de faire fonctionner des applications Windows directement sur Mac OS de façon quasiment transparente, sans avoir à redémarrer.

Sur la bourse

Apple détrône Microsoft en terme de capitalisation boursière

-

La société à la pomme a temporairement ravi à Microsoft le titre de première entreprise mondiale de technologie, un symbole supplémentaire de la résurrection du fabricant de l'iPhone, au bord du gouffre dans les années 1990.

Apple a temporairement ravi, mercredi 26 mai 2010, à Microsoft le titre de première entreprise mondiale de technologie en terme de capitalisation boursière, un symbole supplémentaire de la résurrection du fabricant de l'iPhone, au bord du gouffre dans les années 1990. En fin de séance, l'action de la firme à la pomme gagnait 1,0% sur le Nasdaq, portant sa capitalisation boursière à 225,1 milliards de dollars, devant Microsoft dont la valorisation s'établissait à 222,7 milliards de dollars. Au même moment, l'action Microsoftperdait 2,2% à 25,50 dollars. iPod, iPhone, iPad L'action Apple vaut aujourd'hui dix fois plus qu'il y a dix ans, la société dirigée par Steve Jobs ayant réussi à révolutionner l'univers de la technologie grâce au lancement de produits innovants et intuitifs comme l'iPod, iPhone et le MacBook.

Microsoft, dont le système d'exploitation équipe plus de 90% des PC, n'a, lui, pas réussi à égaler le rythme de croissance des années précédentes. Son action affiche une baisse d'environ 18% par rapport à il y a dix ans. La firme de Cupertino est désormais la deuxième plus importante société de l'indice Standard & Poor's-500 en terme de capitalisation boursière derrière le géant pétrolier ExxonMobil.

- Cadre juridique : Stratégie de microsoft face à la loi Anti-trust américaine

Depuis le début des années 1990, les actions contre Microsoft se multiplienttant au niveau public que privé. L’intérêt des autorités américaines de laconcurrence pour cette firme fera en sorte d'ouvrir une première enquête ducôté de la Federal Trade Commission (FTC), qui ouvrira la voie au dépôt deplaintes tous azimuts, tant de la part du Department of Justice (DOJ) et dufédéral (attorney général), que des États fédérés (state attorneys general) etdu secteur privé. Cette multiplication des procédures judiciaires contreMicrosoft complexifie le portrait qu’elle arbore devant la loi.

Le « jugement final » de Microsoft

En avril 2009, le DoJ a reconduit jusqu’en 2011 l’essentiel des dispositions1contenuesdans l’accord antitrust conclu en 20012 entre la compagnie Microsoft et le « Groupe deNew York »3, auquel s’est joint le « Groupe de Californie »4 en 2003. Jusqu’à terme, Microsoft est contrainte de fournir à ses concurrents les codes sourcesnécessaires au développement de logiciels compatibles avec son système d’exploitation Windows.5 Le géant américain devra également prolonger son programme de licences, qui permet l’interopérabilité de plusieurs de ses protocoles techniques.6 L’entente en question fait suite à une décision de la Cour d’appel du District de Columbia (Washington DC, 2001) affirmant que la compagnie avait effectivement violé la législation antitrust américaine (notamment la section 2 du Sherman Act) en utilisant sa position monopolistique pour entraver illégalement la concurrence. Les parties s’entendirent officiellement à l’amiable aux termes d’une feuille de route intitulée « Final Judgement » et visant à « éliminer les pratiques illégales de Microsoft, prévenir la récurrence de pratiques identiques ou similaires et

restaurer la menace concurrentielle des produits intergiciels (middleware products) préalablement à la conduite illégale de Microsoft. »8 Les dispositions de cet accord seraient donc reconductibles dans la mesure où lessituations découlant d’actes illégaux ne seraient pas considérablement rétablies.

D’ailleurs, la préoccupation des autorités antitrust américaines concernant le comportement de la société de Redmond n’est pas nouvelle : au début des années 1990, deux « enquêtes Microsoft » furent conduites en vertu de la section 2 du Sherman Antitrust Act respectivement par la FTC (1991-1993) etle DoJ (1993-1994). Si elles n’ont pas conduit à des procédures judiciaires, elles ont tout de même mené, en 1995, à un décret du DoJ interdisant les contrats de bundling (vente liée gratuite entre processeurs pairs, matériel et logiciel) ou d’exclusivité entre Microsoft et les équipementiers. Ainsi, l’augmentation de la popularité d'autres plates-formes technologiques (notamment Google, Novell, Linspire, et Xandros) et l’expansion de systèmes d’exploitation développés par des entreprises concurrentes (Apple et Linux) constituent des éléments d’argumentation pour Microsoft en vue d’éviter la reconduction partielle ou totale du Final Judgement.Toutefois, jusqu’à maintenant, l’émergence de ces éléments n’aurait pas suffipour démontrer le rétablissement significatif d’une concurrence susceptible de défier la position dominante de Windows.

Des ententes verticales pour le contrôle du marché

En novembre 1999, le Jugement Jackson avait d’ailleurs déclaré Microsoft coupable de s’être servie de sa position dominante pour accaparer les deux postes de distribution de navigateurs Internet les « plus efficaces », soit les fournisseurs d’accès Internet (FAI) et les fabricants d’ordinateurs personnels, et ceci, à défaut d’entretenir un réel avantage concurrentiel sur Netscape.

Selon le juge Jackson, Microsoft usait de comportements discriminatoires en vendant à moindres coûts ses produits aux compagnies se pliant à ses conditions de mise en marché, en plus de nuire à la concurrence en freinant le développement des liens d’interopérabilité entre ses produits et ceux provenant d’entreprises avec lesquelles elle éprouve des relations contentieuses ou de compétition directe.

À titre d’exemple, selon Michael Robertson, PDG de Linspire, une entreprise fournissant en « open sources » des logiciels et plates-formes interopérables avec Linux, Microsoft se servirait de sa position dominante pour empêcher lesfabricants d’ordinateurs personnels d’offrir leurs produits prééquipés d’un autre système d’exploitation que Windows. De plus, Microsoft verserait chaque année à Dell (le deuxième plus grand fabricant d’ordinateurs personnels aux États-Unis) une somme représentant plus de

25 % des revenus annuels du fabricant, soit environ 200 millions $ É.-U., en contrepartie d’une présence exclusive sur les machines vendues. Robertson soutient également queDell aurait annulé, à la suite de l’intervention du géant de Redmond, un contrat avec le concepteur de système Questar, qui proposait la commercialisation d’appareils Dell munis du tableau de bord de Linspire préinstallé sur une plate-forme Linux.

Microsoft fausserait ainsi les prix courants en finançant certains commerçants« alliés » : en plus de leur verser une commission pouvant varier entre 2 et 10 dollars par ordinateur vendu muni de Windows, à laquelle s’ajouterait un bonus d’environ 30 dollars par ordinateur pour la recommandation du système auprès des développeurs de programmes. D'après Linspire, Microsoft financerait également un avantage comparatif abusif à ses jeux en dévaluant leur prix de vente, contrevenant du coup à l’accord antitrust que l’entreprise a conclu avec le DoJ.

L’évitement judiciaire

Face à ces poursuites judiciaires, la réaction défensive de l’entreprise de Redmond sera d’amener ses plaignants à jouer sur un autre terrain. En ce sens, la compagnie privilégiera la voie d’une entente à l’amiable, notammentafin d’éviter la création de précédents judiciaires qui pourraient lui nuire pourl’avenir. Il s’agira donc de conserver le plus possible ces conflits dans le domaine du privé en proposant de généreuses compensations à ses contestataires tant privés que publics.

Pour illustrer la stratégie d’évitement judiciaire du géant américain, l’appel deMicrosoft concernant la décision de 2002 du juge Frederick Motz de la Cour fédérale deBaltimore est notoire. Le jugement, bien qu’il ait accueilli les revendications de fond soumises par Sun Microsystems en obligeant Microsoft d’inclure la plate-forme Java à son système d’exploitation Windows, s’est tout de même soldé en avril 2004 par un règlement à l’amiable.

En effet, Sun a accepté de retirer sa plainte en contrepartie du versement d’un cachet de dédommagement de près de deux milliards de dollars, ainsi que du retrait de la composante Java signée Microsoft du système Windows XP par l’entremise du service pack 1a. L’issue judiciaire de cette affaire, déposée en vertu du Copyright Act, aurait probablement été plus profitable à Sun en termes d’intégration du marché et, plus globalement, au dynamisme concurrentiel du marché des technologies de l’information et des communications (TIC). Cela dit, le compromis accepté par Sun réfère à un calcul politico-économique dépassant les principes du droit commercial : outre la somme astronomique gagnée par Sun pour avoir évité à Microsoft de

se compromettre devant les tribunaux américains, l’inventeur de Java s’est surtout assuré d’un partenariat avec le plus grand éditeur informatique au monde, abandonnant l’idée de le concurrencer.

D’ailleurs, suite au règlement de cette affaire, Sun Microsystems a annoncé, en novembre 2004, le retrait de son appui aux autorités de la concurrence européenne dans leur bataille juridique contre Microsoft. Ce repli a égalementimpliqué celui de la Computer and Communication Industry Association (CCIA), dont Sun fait partie. Ce groupe de pression basé à Washington, bien qu’à l’origine de nombreuses poursuites antitrust contre Microsoft aux États-Unis comme en Europe, avait alors affirmé s’être « réconcilié » avec Microsoft.

Plus encore, le procès InterTrust v. Microsoft18, dont l’ouverture était prévue pour mi-juin 2003 à l’issue d'une plainte d'InterTrust sous l’égide du trust Sony/Philips, n’aura finalement pas lieu aux États-Unis.Rappelant les accusations de Sun Microsystems concernant l’utilisation illégale de composantes Java (et maintenant celle de i4i à propos de Word), InterTrust accusait Microsoft d’utiliser onze technologies brevetées Digital Right Management (DRM) sans autorisation, et ce, à travers ses produits Windows, Office, Windows Media Player, la plate-forme .NET et le projet Athena (ex-Palladium). Microsoft a finalement réglé l’affaire à l’amiable en versant 440 millions de dollars à Intertrust pour l’affranchissement des droits numériques relatifs à ses technologies antipiratage (aujourd’hui, ces droits depropriété intellectuelle (DPI) sont reconnus commeMicrosoft DRM).

Conclusion salvatrice pour le géant américain, qui risquait gros dans ce dossier, puisqu’une défaite devant les tribunaux aurait pu le contraindre à retirer du marché l’ensemble des produits concernés. Au demeurant, Microsoft n’a jamais admis sa faute envers le Sherman Act et continue de défendre la légitimité de jure de sa position.

La distinction naturelle des marchés

Lorsqu’il s’agit de présenter une défense en Cour, l’argument numéro un des avocats de Microsoft est la non-applicabilité du Sherman Act aux entreprises issues de la « nouvelle économie » propulsée par la révolution technologique.Selon cette logique, l’industrie de la haute technologie serait radicalement différente de celle ayant insufflé les lois antitrust américaines, dont l’exemplepar excellence est le Standard Oil Trust de Rockefeller, fondé en 1879 et démantelé en 1911. C’est d’ailleurs le rejet de cette défense qui avait conduitle juge Jackson, en 2000, à ordonner le démantèlement de Microsoft en deux sociétés distinctes. Or, cette décision provoqua une importante levée de boucliers donnant du crédit à cette nouvelle interprétation de la Loi.

Signe qu’elle est de plus en plus défendue dans le milieu du droit des technologies, cette opposition culmina, l’année suivante, par le renversementde la décision.

Stratégiquement, on accusa le juge Jackson d’impartialité, ce qui invalida sonjugement. L’affaire fut renvoyée en première instance puis réglée hors cour, suite à un compromis au cœur duquel Microsoft s’engage primo à fournir les codes sources nécessaires à ses concurrents pour rendre leurs produits opérables sur Windows, et secundo à ne pas engager de représailles, notamment contre des fabricants d’ordinateurs et des fournisseurs Internet, en vue d’imposer ses produits.Toutefois, sur cette dernière disposition, il semble que les relations entre Microsoft et les développeurs de technologies ne s’adressant pas exclusivement à Windows soient de plus en plus tendues, ce qui laisse présager d’éventuelles poursuites en ce sens.

À ce sujet, le 18 mars 2009, un renvoi de la Cour suprême américaine a répondu négativement à la question de Microsoft soutenant l’irrecevabilité dela plainte de la compagnie de développement de logiciel Novell à son endroit,susceptible de contraindre le géant de Redmond à verser plusieurs milliards àson concurrent. Les avocats de Microsoft estimaient que Novell n’était pas son concurrent direct sur le marché des systèmes d’exploitation, ni un client Microsoft dans les années 1994-1995, et que ces conditions étaient nécessaires à l’intention d’une telle poursuite judiciaire. La Cour a statué en faveur de Novell, ce qui constituait, selon le renvoi, un précédentImportant.

Or, la plainte de Novell fut retirée suite à un accord historique, conclu en novembre 2006, entre les deux protagonistes. Appuyé par une proposition sonnante et trébuchante de Microsoft s’élevant à 355,6 millions $ É.- U., l’entente consacre un partenariat de développement qui permettrait à Microsoft d’utiliser les brevets de Novell pour commercialiser SUSE Linux, opérable à partir de Windows Server 2008.

À suivre…

Un autre dossier épineux alimente encore aujourd’hui les démêlés de Microsoft avec la justice américaine. Cette fois-ci, il s’agit d’une accusation de viol de contrat, au détriment de la compagnie Eolas Technologies, en ce qui concerne une plateforme d’applications web (applets et plugins) permettant aux utilisateurs de lire des éléments multimédias ou du contenu en temps réel directement à partir de leur navigateur, c’est-à-dire sans devoir recourir à un quelconque logiciel parallèle.

Dans cette affaire, Eolas prétend avoir développé cette technologie sous le couvert d’un contrat avec Microsoft datant de 1993. La plainte, déposée en

1999 et dont la compagnie de l’Université de Californie est sortie jusqu’ici victorieuse, dénonce l’inopérabilité de sa nouvelle création avec Explorer, contrairement à ce que prévoyait l’accord en question. En réponse à cette accusation, les avocats de Microsoft invoquent la caducité de l’entente, affirmant qu’Eloas a délibérément continué son travail de développement, alors qu’une plate-forme similaire était entre-temps développée par un inventeur de la compagnie O’Reilly and Associates, Pei Wei. Selon Microsoft, la technologie en question ne représenterait plus l’« avancée » prévue dans le contrat. La multinationale de Redmond prépare actuellement sa défense en appel de la décision, datée du 22 septembre 200325.

Dans la même veine, l’affaire Reiffin c. Microsoft, dans laquelle le plaignant revendique également l’interopérabilité de son lecteur « temps réel » avec Windows et Explorer, est présentement en réexamen. En effet, le juge Newman, de la Cour de District Nord de Californie, a infirmé en 2003 le jugement de juin 2000 concernant la plainte de M. Reiffin, qui avait alors rejeté la recevabilité de l’affaire.26

A

nalyse stratégique MICROSOFT

- Microsoft sur la mauvaise pente : Bila 2010

Il y a du mou dans les voiles de Microsoft. La firme américaine recule dans lessecteurs de ses nouvelles activités. 2010 sera une année décisive et

Microsoft fait des gros paris sur un avenir incertain.

Le cœur de métier de Microsoft est son activité d'éditeur avec deux piliers: Lesystème d'exploitation et la suite bureautique. Après avoir raté deux virages :les PC en réseau et Internet, Microsoft peine à reprendre la main. D'où sa stratégie de diversification avec :

La musique : avec le lecteur Zune : Gros échec, noyé au milieu des IPOD

Le moteur de recherche : bing Il n'a pas réussi à s'imposer comme un concurrent sérieux de Google.

La messagerie instantanée MSN: c'était le produit d'appel de Microsoft auprès des jeunes, avec l'espoir qu'il devienne un point d'accroche vers les produits complémentaires. Hélas non seulement, Microsoft à perdu la batailledes serveurs de messagerie d'entreprise, mais c'est maintenant le tour de MSN d'être attaqué par la messagerie instantanée de facebook.

La gamme .NET : positionnée comme un concurrent de Java et JEE, ce n'était pas vraiment une révolution. .NET s'adresse aux entreprises ayant déjà du Microsoft et ne s'adresse donc pas à des nouveaux clients. D'autant que JEE et .NET sont dans le même bateau qui coule, bientôt submergé par lavague des frameworks légers ou agiles ET pas chers.

Les OS de smart-phone: L'OS de Windows à destination des smart-phone perd des parts de marché face aux concurrents comme Android.

Le domaine des jeux: très dur de ne pas devenir numéro 1 avec une console bourrée de technologie et une usine de fabrique de jeux. Alors que Nintendo vend des WII basées sur des architectures anciennes, comme des petits pains.

Le décisionnel ! Là aussi, Microsoft possède avec Excel , un point d'accroche très diffusé. Hélas, la firme de Redmond n'a pas réussi à capitaliser sur Office/Décisionnel. Sur le marché du décisionnel grand public (PME) , Oracle , SAP mais surtout Google sont tous prêts à se jeter dans la bataille.

- Les paris de Microsoft

Les OS pour portable : La prochaine version de l'OS pour smart-phone: C'est soit une réussite soit Microsoft arrêtera certainement les OS de ce type.

Une nouvelle console de jeux: Un système avec plusieurs caméras et des détecteurs de mouvements. Plus besoin de manette.

Windows7

L'OS pour PC : L'échec de VISTA a traumatisé les ingénieurs de la firme et lemeilleur OS de la firme reste l'indémodable windows-XP. Là aussi Google attend son heure et est prêt avec un WEBOS.

La suite office : Les suites bureautiques sur des clouds sont l'avenir et google a déjà plusieurs longueurs d'avance sur tout les concurrents.

L'avenir

Les clouds : Avec azure, microsoft colle au mouvement irréversible et incontournable des 10 prochaines années. Une course à la puissance est lancée et Google a déjà plusieurs longueurs d'avance sur tout les concurrents. (je fais du copier collé avec cette phrase)

ConclusionLe bilan est un peu triste d'autant que Microsoft à développé et ouvert des technologies sans avoir su en tirer des avantages:Exemples : le protocole SOAP ou les bases d'AJAX (XMLHTTPRequest).La solution pourrait venir d'un retournement stratégique déjà amorcé mais encore timide : que Microsoft participe activement au mouvement open source et logiciel libre. En espérant encore voir longtemps les fenêtres bleues' de windows.

A

nalyse de la structure financière

- Analyse financière du Bilan

Period Ending Mar 31, 2010 Dec 31, 2009 Sep 30, 2009 Jun 30, 2009

Assets

Current Assets

Cash And Cash Equivalents 8,155,000 9,422,000 8,823,000 6,076,000

Short Term Investments 31,511,000 26,677,000 27, 905,000 25, 371,000

Net Receivables 11,359,000 13,252,000 11, 028,000 13, 405,000

Inventory 501,000 589,000 1, 150,000 717,000

Other Current Assets 2, 992,000 2, 547,000 3, 325,000 3, 711,000

Total Current Assets 54, 518,000 52, 487,000 52, 231,000 49, 280,000

Long Term Investments 7, 797,000 6, 976,000 6, 006,000 4, 933,000

Property Plant and Equipment 7, 372,000 7, 402,000 7, 512,000 7, 535,000

Goodwill 12, 463,000 12, 368,000 12, 582,000 12, 503,000

Intangible Assets 1, 282,000 1, 346,000 1, 653,000 1, 759,000

Accumulated Amortization - - - -

Other Assets 1, 478,000 1, 517,000 1, 628,000 1, 599,000

Deferred Long Term Asset Charges - - - 279,000

Total Assets 84, 910,000 82, 096,000 81, 612,000 77, 888,000

Liabilities

Current Liabilities

Accounts Payable 9, 859,000 9, 220,000 9, 892,000 8, 889,000

Short/Current Long Term Debt 2, 249,000 2, 249,000 2, 250,000 2, 000,000

Other Current Liabilities 14, 316,000 14, 246,000 16, 619,000 16, 145,000

Total Current Liabilities 26, 424,000 25, 715,000 28, 761,000 27, 034,000

Long Term Debt 3, 746,000 3, 746,000 3, 746,000 3, 746,000

Other Liabilities 7, 113,000 6, 808,000 7, 738,000 7, 550,000

Deferred Long Term Liability Charges 1, 917,000 1, 544,000 155,000 -

Minority Interest - - - -

Negative Goodwill - - - -

Total Liabilities 39, 200,000 37, 813,000 40, 400,000 38, 330,000

Stockholders' Equity

Misc Stocks Options Warrants - - - -

Redeemable Preferred Stock - - - -

Preferred Stock - - - -

Common Stock 62, 517,000 62, 566,000 62, 293,000 62, 382,000

Retained Earnings (16, 807,000) (18, 283,000) (21, 081,000) (22, 824,000)

Treasury Stock - - - -

Capital Surplus - - - -

Other Stockholder Equity - - - -

Total Stockholder Equity 45, 710,000 44, 283,000 41, 212,000 39, 558,000

Net Tangible Assets $31,965,000 $30,569,000 $26,977,000

$25,296,000

Critique et analyse de la situation financière actuelle

L’étalement du bilan sur une période déterminée permet d’établir uncommentaire de la situation financière de Microsoft sous forme d’un rapportde gestion et d'analyse est destiné à aider le lecteur à comprendre lesrésultats d'exploitation et la situation financière de Microsoft Corporation. Cerapport est normalement prévu comme un complément, et devrait être lu enparallèle avec les états financiers et les notes afférentes aux états financiersafin de mieux cadrer la situation financière de la société.

En fait on remarque que le chiffre d'affaires a fluctué durant les trimestrespassés et il reste comme même plus élevés par rapport au deuxièmetrimestre de l’exercice en raison de l'évolution des dépenses d'entreprise à lafin de son année civile dans les principaux marchés.

La division Entertainment and Devices est particulièrement saisonnière,comme ses produits sont destinés au marché des consommateurs et sont lesplus sollicités durant la saison de magasinage des Fêtes. En règle générale,l'Entertainment and Devices Division génère environ 40% de son chiffred'affaires annuel dans son segment.

Au cours de l'exercice 2007, le chiffre d'affaires était le plus élevée autroisième trimestre en raison de la reconnaissance de 1,7 milliards de dollarsde revenus auparavant reportés de la mise à niveau Express vers WindowsVista et les programmes Microsoft Office garantie de la technologie et de pré-transferts de Windows Vista et le système Microsoft Office 2007 . La garantiede la technologie des programmes offerts aux clients qui ont acheté desproduits en cours avec les droits libres ou à prix réduit vers Windows Vista etle système Microsoft Office 2007 lorsque ces produits sont devenusdisponibles pour les consommateurs.

L'environnement économique mondial défavorable affecté les activités de lasociété au cours de l'exercice 2009, les consommateurs et les entreprises ontréduit leurs dépenses, ce qui a réduit les livraisons de PC et lesinvestissements. Mais parce que Microsoft offre une large gamme de produitsqui permettent aux entreprises d'améliorer la productivité et réduire lescoûts, et parce qu’il a une solide réserve de produits, y compris les nouvellesversions de Windows et d'Office qu’il devrait être publié au cours del'exercice 2010, et du cout on peut penser que Microsoft est bien positionnépour faire face au ralentissement économique. Comme l'économie mondiales'améliore, ce qui créera de nouvelles possibilités d'accroître les recettes.Pour aider à surmonter le ralentissement économique, au cours de l'exercice2009, Microsoft procédé à des ajustements importants de sa structure decoûts et de rationaliser les processus opérationnels internes.

Afin de mieux visualiser l’évolution des chiffres clés de Microsoft on propose ce sommaire des résultats pour les exercices 2009, 2008 et 2007

(En millions, sauf les pourcentages et les montants par action) 2009 2008 2007

Evolution de2009 Par rapport à 2008

Evolution de2008 Parrapport à

2007

Revenu$58,4

37$60,4

20$51,1

22(3)% 18%

Le résultatd'exploitation

$20,363

$22,271

$18,438

(9)% 21%

Le bénéfice dilué paraction

$,(,1.62

$,((1.87

$(,(1.42

(13)% 32%

L’exercice 2009 comparativement à l'exercice 2008

Chiffre d'affaires diminue dans la plupart des segments principalementattribuable à la faiblesse du marché mondial des PC et de l'environnementéconomique défavorable. Des taux de change ont représenté un 486 millionsde dollars ou une augmentation d'un point de pourcentage des recettes.

Principaux facteurs à la baisse sont les suivantes:

Recettes provenant des systèmes d'exploitation Windows ont baissé, cela est du à la faiblesse du marché des ordinateurs est particulièrement celui des entreprises. Recettes provenant de la division Entertainment and Devices ont diminué aussi dans la plupart des secteurs d'activité, y compris la plate-forme Xbox 360 et du revenu du jeu PC qui ont diminué principalement en raison des revenus a diminué par console en raison de réductions de prix au cours des 12 derniers mois, partiellement compensée par une augmentation des ventesde consoles Xbox et recettes en direct. Les baisses ci-dessus ont été partiellement compensées par le serveur qui a augmenté les recettes, ce qui reflète la reconnaissance de produits reportés d'accords antérieurement signés et l'adoption continue de la plate-forme Windows Server et les applications grâce à SQL Server, Enterprise CAL Suite,

et produits System Center.

Le bénéfice d'exploitation a diminué principalement en raison des revenus qui ont diminué. Les charges d'exploitation sont restées stables avec une diminution générale de charges administratives et des frais de vente et de marketing compensées par l'augmentation des charges liées à l'effectif, le coût des recettes, et les frais de cessation d'emploi.

Les frais généraux et administratifs ont diminué de 1,4 milliard de dollars ou 28%, principalement attribuable à une diminution des coûts pour les règlements judiciaires et les imprévus. Nous avons engagé 283 millions de dollars de frais juridiques au cours des douze mois terminés le 30 Juin 2009, tel que, comparativement à 1,8 milliards de dollars au cours des douze mois terminés le Juin 30, 2008. Les coûts exercice précédent ont été principalement liée à l'amende de la Commission européenne de 1,4 milliardsde dollars (€ 899 000 000). Frais de vente et de commercialisation ont diminué à 381 M $ ou 3%, essentiellement tirée par le programme de gestion des ressources. Dans le cadre de ce programme, nous avons réduit les dépenses de publicité et de marketing. Les frais effectifs liés à l'exclusion des 330 millions de dollars de charges de cessation d'emploi, a augmenté de 7%, tirée par une augmentation de 2% deses effectifs au cours des 12 derniers mois et une augmentation des salaires et des avantages pour les effectifs existants. Les coûts des produits ont augmenté de 557 millions de dollars ou 5%, reflétant principalement les coûts en ligne, y compris l'acquisition de trafic enligne, centre de données et de l'équipement et les coûts effectifs liés, en partie compensée par une diminution des coûts Xbox 360. En Janvier 2009, nous avons annoncé et mis en œuvre un programme de gestion des ressources pour réduire les charges d'exploitation discrétionnaire,les effectifs employés, et les dépenses en capital. Dans le cadre de ce programme, nous avons annoncé la suppression de 5.000 postes en recherche et développement, marketing, ventes, finance, juridique, ressources humaines et technologies de l'information par 30 Juin 2010. Au cours des douze mois terminés le 30 Juin 2009, nous avons enregistré des charges de départ de 330 millions de dollars pour la réduction prévue des effectifs employés.

Le bénéfice dilué par action a diminué principalement en raison diminué le bénéfice net, partiellement compensée par des rachats d'actions au cours

des 12 derniers mois. Nous avons racheté 318 millions parts au cours des douze mois terminés le Juin 30, 2009.

Exercice 2008 par rapport à l'exercice 2007

La croissance des revenus a été principalement alimentée par les licences accrue du système Microsoft Office 2007, l'augmentation des ventes Xbox 360, augmentation des recettes liées à Windows Server et SQL Server, et uneaugmentation de licence de Windows Vista. Des taux de change ont représenté un 1,6 milliard de dollars ou trois point de pourcentage des recettes au cours de l'exercice 2008.

Le bénéfice d'exploitation a augmenté principalement en raison des revenus accrus, en partie compensée par l'augmentation des frais effectifs liés à l'augmentation des coûts pour les établissements juridiques et éventualités d'ordre juridique, et l'augmentation du coût des recettes. Les frais effectifs liés à augmenté de 12%, soit une augmentation de l'effectif au cours de l'exercice 2008. Microsoft a engagé 1,8 milliard de dollars de frais juridiques cours de l'exercice 2008, principalement liée à l'amende de la Commission européenne de 1,4 milliards de dollars (€ 899 000 000) par rapport aux 511 millions de dollars de frais juridiques au cours de l'exercice 2007. Le coût des revenus a augmenté à 905 M $% ou 8, reflétant l'accroissement des centres de données et coûts d'équipement, dépenses liées au contenu en ligne, et lescoûts accrus associés à la croissance pour nos services de consultation, en partie compensée par une diminution de coûts Xbox 360. Le 360 a diminué Xbox coûts reflètent la charge 1,1 milliard de dollars pour l'exercice 2007 liée à l'expansion de notre garantie de Xbox 360, partiellement compensée par les coûts de Xbox 360 ont augmenté de produits reflétant une croissance dans l'unité de vente de consoles.

Le bénéfice dilué par action de croissance a été affectée par la Xbox 360 1,1 milliard de dollars de charge pour l'exercice 2007 et les rachats d'actions au cours de l'exercice 2008.

Planification et prévisions de la situation future

Au niveau de l’innovation

L'innovation technologique est le fondement de la croissance à long terme et car Microsoft l'intention de maintenir son engagement à investir dans la recherche et le développement, l'ingénierie, ainsi que des produits de haute qualité et des services aux clients et partenaires. Reconnaissant que l'un de ses principaux objectifs est d'aider à accélérer l'adoption des ordinateurs dans le monde entier et de mises à jour des logicielles, et de continuer d'avancer la fonctionnalité, la sécurité, et la valeur des systèmes d'exploitation Windows. Il reste enfin concentrer sur la vente des produits dans les marchés émergents et en réduisant la quantité de logiciels sans licence utilisée sur ces marchés. Il continuera également à développer des applications logicielles innovantes et des solutions qui permettent d'améliorer la productivité des travailleurs del'information, améliorer la communication et la collaboration dans des groupes de travail, de business intelligence de l'aide, et de rationaliser les processus pour les petites et moyennes entreprises. Pour soutenir la croissance face à la concurrence des autres fournisseurs de logiciels propriétaires et open source, son objectif est de livrer des produits qui offrentla meilleure plate-forme pour l'informatique de réseau - un logiciel qui est le plus facile à déployer et à gérer, et c'est le plus sûr - avec le plus bas coût total de possession.

Au niveau de l’investissement

En fait, Microsoft contournera à investir dans la recherche et le développement dans les branches d'activité existantes ainsi bien que nouvelles, y compris le cloud computing, de recherche, des solutions en ligne, des solutions d'affaires, l'informatique mobile, la communication, de divertissement et d'autres domaines que nous croyons susceptibles de contribuer à la longue croissance à long terme. Microsoft va continuer à investir également dans la recherche et le développement de technologies des produits et des logiciels.

Cette vision à long terme sur l'investissement en recherche etdéveloppement lui a permis de jeter les bases d'une croissance future enoffrant des produits innovants, créant des opportunités pour les partenaires,et l'amélioration de la satisfaction du client. L’objectif pour l'exercice 2010est de bâtir sur cette fondation et de continuer à bien exécuter dans dessecteurs clés grâce à l'innovation en cours sur la plate-forme logicielleintégrée déjà existante, et en répondant efficacement aux besoins des clientset partenaires, et en mettant l'accent sur l'excellence en interne, del'efficacité des entreprises, et la responsabilisation dans la société.

- Analyse financière du Compte de résultat

Données Annuelles du Compte de Résultat

Données Réelles en M $ Données Estimées en M $

Période Fiscale Juin 2007 2008 2009 2010 2011 2012

CA 51 122 60 420 58 437 61 689 67 101 72 028

EBITDA 19 804 24 548 23 343 25 606 28 322 30 547

EBIT 18 524 22 492 20 781 23 363 25 865 27 653

Résultat Avt. Impôt - - - - -

Résultat net 14 065 17 681 14 569 18 327 20 305 21 818

BNA ( $) 1,42 1,87 1,62 2,06 2,33

Dividende / Action ( $) 0,40 0,44 0,52 0,51 0,49

Rendement 1,68% 1,85% 2,18% 2,13% 2,04% 2,51%

Date de publication19/07/2007

20:1017/07/2008

20:1523/07/2009

20:10- - -

Données Trimestrielles du Compte de Résultat

Données Attendues Données Réelles Données Estimées

Trimestre 3Mars 2010

Trimestre 3Mars 2010

Taux deSurprise

Trimestre 4Juin 2010

Trimestre 1Septembre 2010

CA (M $) 14 478 14 503 0,17% 15 240 15 634

EBITDA (M $) 5 119 5 867 14,6% 5 680 6 686

EBIT (M $) 4 771 5 173 8,43% 5 178 6 085

Résultat Avt. Impôt (M $) 3 744 4 006 7,00% 4 080 4 779

Date de publication -22/04/2010

20:10- - -

Evolution du compte de résultat

Situation Financière

Données Réelles en M $ Données Estimées en M $

Période Fiscale Juin 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Dette - - - - - -

Trésorerie 23 411 23 662 25 701 40 031 51 829 57 568

Capitaux Propres 319,1 362,8 362,6 502,6 579,3 654,5

Investissements (Capex) 2 264 3 182 3 119 1 824 2 227 2 474

Leverage(Dette/Ebitda)

- - - - - -

Gearing(Dette/Capitaux Propres)

- - - - - -

Date de publication19/07/2007

20:1017/07/2008

20:1523/07/2009

20:10- - -

- Analyse de la structure des états financiers : cas de Microsoft Afrique du Nord

La plupart des sociétés américaines ne sont pas obligées de présenter leurscomptes sociaux mais doivent au contraire publier leurs comptes consolidés.Ces comptes consolidés sont établis selon la même structure que lescomptes sociaux.

Les états financiers de Microsoft comprennent généralement : – Un bilan (Balance Sheet) – Un compte de résultat (Income Statement) ; – Des notes annexes (Notes to Financial Statements) destinées à compléteret à expliquer les informations figurant dans ces documents.

Le contenu minimum des états financiers aux États-Unis a été défini par laprofession comptable. Aucune forme stricte n’est requise pour la présentation de ces documents.Néanmoins, s’agissant du bilan et du compte de résultat les présentationssont assez standardisées.

Microsoft Afrique du nord respecte une ventilation minimum, preuveregrouper certains comptes si le détail n’est pas significatif et ont la facultéde fournir une information plus complète quand elles l’estiment nécessaire.

Comme toutes les sociétés Microsoft doit théoriquement conserver la mêmeprésentation d’une année sur l’autre : les changements éventuels devantalors être décrits et expliqués dans l’annexe. Nous examinons maintenant chacun de ces éléments en l’illustrant d’unexemple.

Structure du bilan de Microsoft

Les présentations et les classifications retenues dans le bilan (balance sheet)peuvent être extrêmement variées. Le bilan peut être présenté en compte(account form) ou en liste (report form). Quant aux classifications deséléments retenus, elles peuvent être très agrégées (c’est souvent le cas desbilans publiés dans les états financiers, c’est-à-dire à usage externe) ou trèsdétaillées (bilan présenté à usage interne).

1Les présentations et les classifications retenues dans le bilan (balancesheet) peuvent être extrêmement variées. Le bilan peut être présentéen compte (account form) ou en liste (report form). Quant auxclassifications des éléments retenus, elles peuvent être très agrégées(c’est souvent le cas des bilans publiés dans les états financiers, c’est-à-dire à usage externe) ou très détaillées (bilan présenté à usageinterne).

Structure du compte de résultats

1Le compte de résultat (Statement of Income or Income Statement) deMicrosoft permet de :

1– distinguer deux niveaux de résultat : 2celui des activités maintenues et donc supposées récurrentes ; Celui des éléments exceptionnels, irréguliers et donc non récurrents ;

1– faire apparaître le résultat par action. 34Si le premier niveau de résultat n’a pas été défini strictement, il n’en est

pas de même pour les éléments à rapporter dans le second.

le résultat opérationnel

Deux formats sont concevables pour décrire ce premier niveau de résultat.Un premier type de compte de résultat (Single-Step Income Statement)regroupe séparément les charges et les produits.

les dotations aux provisions pour dépréciation des comptes clients peuventêtre considérées soit comme une réduction du chiffre d’affaires soit commeune charge d’exploitation. Dans ce dernier cas, le montant des dotations neviendra pas en diminution du chiffre d’affaires mais en augmentation descharges d’exploitation.

Ce format génère la plupart du temps un compte de résultat simple etcondensé alors complété par de nombreuses notes en annexe pour enexpliquer les différents éléments.

Le second format « Multiple-step Income Statement » propose une analysefonctionnelle de ce résultat en distinguant :

1. un résultat des activités principales de l’entreprise (Operating income)obtenu ainsi :

a. Net sales b. (Cost of goods sold) c. Gross profit or margin (marge brute) d. (Selling expenses) e. (General and administrative expenses) f. Operation income

2. les produits et les charges des autres activités (secondaires ou auxiliaires)de l’entreprise. Outre les charges et produits financiers, on y trouvehabituellement les résultats des cessions des immobilisations, les produitsdes loyers :

g. Other revenues ; h. (Other expenses).

La pratique classe souvent dans ces éléments les produits et chargesinhabituelles (unusual gains and losses) : compte tenu de la définition trèsrestrictive des éléments extraordinaires, certains éléments qui ne peuvent sereproduire de manière fréquente ou régulière (mais pas les deux à la fois)seront classés sous cette rubrique. On peut citer comme exemple desrésultats de cession d’immobilisations jugés très importants, pertes surcréances irrécouvrables ou sur stocks dont le montant est significatif ;

3. les dépréciations constatées sur le goodwill (Goodwill impairment losses)des activités maintenues devront être montrées sur une ligne séparée etincluses dans le résultat des opérations habituelles ;

4. l’impôt sur les activités poursuivies pour obtenir le résultat net desactivités poursuivies :

f. Operating income g. Other revenues dont Unusual gains h. (Other expenses) dont (Unusual losses) i. (Goodwill impairment losses) j. Income before income tax k. (Income tax) h. Net income for continuing operations

Cette première partie du compte de résultat, quel que soit le format retenu,pourra selon les cas être plus ou moins détaillée.

Le résultat non courant

Quatre items caractérisent ces éléments :

– Les opérations abandonnées : sera ainsi qualifié un secteur d’activité ou unsegment (composante distincte d’une entreprise dont les actifs, passifs,charges et produits sont nettement identifiables et séparables) qui a faitl’objet d’une cession. Cette opération fera donc apparaître : Le résultat opérationnel du secteur d’activité cédé durant l’exercice netd’impôt taxes (gain or loss from operation less applicable income taxes) ; Le résultat de cession net d’impôt (gain or loss on the disposal less applicableincome taxes).

– Les éléments extraordinaires définis comme des produits ou chargesrésultant d’événements ou de transactions clairement distincts des activitésordinaires et dont on ne s’attend pas à ce qu’ils se reproduisent de manièrefréquente (infrequency of accurrence) et régulière (unusual nature). Cetteapproche très restrictive de ces éléments (tremblements de terre, irruptionvolcanique, etc…) est identique à celle prônée au Royaume-Uni. – Les effets des changements de méthodes comptables : quelle que soit lanature du changement ( changement de méthodes comptables ouchangement d’estimations), l’effet de ce changement sera porté dans lecompte de résultat de l’exercice où ce « changement » intervient. Làégalement, cet effet sera porté net d’impôt.

- Analyse boursière

0/06/2010 01/07/2010 02/07/2010 06/07/2010 07/07/2010 Date

23.01(c) 23.16(c) 23.27(c) 23.82(c) 24.3 Dernier

81 057 995 92 239 399 62 489 452 73 594 554 81 960 753 Volume

-1.29% +0.65% +0.47% +2.36% +2.02% Variation

Fondamentaux ($)

CA 2010 61 689 M

EBIT 2010 23 363 M

Résultat Net 2010 18 327 M

Trésorie 2010 40 031 M

Rendement 2010 2,13%

valorisation

Evolution PER

CA 2011 67 101 M

EBIT 2011 25 865 M

Résultat Net 2011 20 305 M

Trésorie 2011 51 829 M

Rendement 2011 2,04%

PER 2010 11,59

PER 2011 10,22

Valeur Entreprise / CA 2010 2,74x

Valeur Entreprise / CA 2011 2,34x

Capitalisation 208 755 M

Années 2010e 2011e

Capitalisation 208 755 M$ -

Valeur Entreprise 168 724 M$ 156 925 M$

Capitalisation / CA 3,38x 3,11x

Valeur Entreprise / CA 2,74x 2,34x

Valeur Entreprise / EBITDA 6,59x 5,54x

PER 11,59 10,22

ROE 36,46% 35,05%

ROA 20,85% 20,00%

Net Asset Value par Action - -

Book Value par Action 5,42 $ 7,06 $

Cash Flow par Action 2,53 $ 2,77 $

BNA & Dividende

Analyse graphique

F

ondation Microsoft

- Bill GATES quitte Microsoft pour se consacrer à sa fondation humanitaire

Pour le plan des fonctions, le départ de M. Gates, 52 ans, est surtout symbolique, dans la mesure où le troisième homme le plus riche du monde n'exerçait plus de responsabilités opérationnelles au sein de Microsoft.

Après avoir cédé la direction générale à M. Ballmer en 2000, M. Gates avait déjà abandonné ses titres d'architecte en chef des logiciels et de patron de larecherche et de la stratégie en juin 2008, comme il s'y était engagé deux ansplus tôt.

Le fondateur de Microsoft conservera d'ailleurs le seul mandat qui était encore sien, celui de président du conseil d'administration, même si sa présidence sera désormais non exécutive. Il reste également le premier actionnaire du groupe, avec environ 8,7% du capital.

Mais l'influence de M. Gates était demeurée forte sur la stratégie du groupe et son départ, pour se consacrer à sa fondation humanitaire, est un tournant, qui intervient alors que le groupe cherche à faire évoluer son modèle.

Un modèle, essentiellement axé sur les logiciels payants, qui est de plus en plus nettement bousculé par la révolution internet. A la faveur de ce grand chamboulement s'est développé celui qui se présente aujourd'hui comme sonprincipal concurrent, le groupe Google.

L'incursion de Microsoft dans les moteurs de recherche, spécialité de Google, par le biais de son portail MSN, a connu des résultats mitigés.

Malgré des investissements colossaux, Microsoft reste ainsi très en retrait surle plan des revenus tirés de la publicité en ligne, qui ont représenté, en 2007,un quart de ceux de Google.

L'éditeur de logiciels a tenté, en février, de reprendre la main en avalant le groupe internet Yahoo!, mettant sur la table 44,6 milliards de dollars. Mais Yahoo! s'est refusé à Microsoft, malgré un prix jugé attractif par les analystes,

préférant continuer seul sa route.

Après avoir relevé son offre, Microsoft a choisi de renoncer. Provocateur, Yahoo! a noué, dans la foulée, un vaste partenariat avec Google.

Et alors que cette relation doit permettre à Google de renforcer son hégémonie sur la publicité, le groupe internet vient désormais chasser sur lesterres historiques de Microsoft, en proposant des logiciels gratuits, similaires aux applications bureautiques vendues par le groupe de M. Gates.

Les logiciels libres, notamment celui du groupe informatique IBM, Lotus Symphony, contestent également la position dominante de Microsoft, alors que la dernière version de son système d'exploitation Windows, Vista, a fait l'objet de vives critiques.

Sorti fin 2006, Vista ne s'est écoulé qu'à 150 millions de licences, beaucoup d'entreprises préférant garder XP, la version précédente. Non seulement les nouveautés n'ont pas convaincu par rapport à Windows XP mais Vista s'est révélé incompatible avec moult logiciels et périphériques.

Autre facteur défavorable à Windows, l'insolente vigueur des ordinateurs Macintosh d'Apple, seul fabricant de micro-ordinateurs n'utilisant pas les logiciels de Microsoft, ont vu leurs ventes grimper en flèche depuis un an et accru leur part du marché mondial à plus de 5%.

Contesté par Apple, tout comme par Google, sur son cœur de métier, Microsoft a également échoué pour l'instant dans sa tentative de percée sur le marché des baladeurs musicaux, dominé par l'iPod d'Apple.

Son baladeur Zune, lancé en novembre 2006, ne représentait que 4% du marché américain au premier trimestre, contre 71% pour l'iPod. Dans le domaine de l'électronique grand public, le groupe peut toutefois se satisfaire du succès de sa console de jeux XboX..

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