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N° 27 / SEPTEMBRE - OCTOBRE 2015 ANALYSE MACRO-ÉCONOMIE Quel été ! RECOMMANDATIONS Apple, CAC 40®, Cap Gemini, Nikkei 225, Safran et Société Générale GUERRE DES CHANGES : LE MATCH EURO CONTRE DOLLAR

ANALYSE MACRO-ÉCONOMIE - produits de bourse … · GUERRE DES CHANGES : LE MATCH EURO CONTRE DOLLAR 10. ... la volatilité du marché français, ... l’analyse technique pour investir

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N° 27 / SEPTEMBRE - OCTOBRE 2015

ANALYSE MACRO-ÉCONOMIEQuel été !

RECOMMANDATIONSApple, CAC 40®, Cap Gemini, Nikkei 225, Safran et Société Générale

GUERRE DES CHANGES : LE MATCH EURO CONTRE DOLLAR

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02

SOMMAIRE

DOLLAR – THÊTABILAN DE L’ ÉTÉ BONUS CAPPÉ - OUTILS

ÉDITO« Reprise » par Matthias Baccino

03

AGENDALes rendez-vous importants de l’économie et des marchés

04

ANALYSE STRATÉGIE« De bonnes résolutions de rentrée », le point de vue de Nathalie Benatia

ANALYSESANALYSE MACRO-ÉCONOMIE« Quel été ! », le point de vue de Philippe d’Arvisenet

07

ACTUPrenez la bonne direction dans vos investissements grâce à nos outils et nos experts

09

ZOOM SUR…Les Certificats Bonus Cappés

20

COURRIER DES LECTEURSNos experts vous répondent

21

CONTACT22

RECOMMANDATIONSApple, CAC 40®, Cap Gemini, Nikkei 225, Safran et Société Générale

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DOSSIERGUERRE DES CHANGES : LE MATCH EURO CONTRE DOLLAR

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03ÉDITO

REPRISERÉDIGÉ LE 11 SEPTEMBRE 2015

Alors que la rentrée est dans tous les esprits, les marchés n’auront laissé que peu de répit aux investisseurs actifs pendant l’été. Après de longues négociations, un troisième plan d’aide a été accordé à la Grèce mi-juillet, mettant ainsi fin aux incertitudes liées à un éventuel « Grexit ». L’attention s’est ensuite rapidement portée sur la détérioration de la situation des économies émergentes. La dévaluation surprise du yuan

en trois étapes mi-août a accru les inquiétudes en relançant l’hypothèse d’une « guerre des monnaies ». Les réactions observées sur les marchés financiers, avec en particulier une remontée rapide de la volatilité sur les actions et les devises, semblent avoir achevé de convaincre les investisseurs de l’imminence d’un ralentissement de l’économie mondiale. Au 31 août, le CAC 40® avait ainsi perdu près de 12% par rapport à ses plus hauts de 2015, le S&P 500® près de 7,6%, tandis que l’euro reprenait près de 7,5% face au dollar par rapport à ses niveaux de mi-mars. Dans le même temps, l’indice VCAC®, représentatif de la volatilité du marché français, remontait autour de 30 points contre 20 points en moyenne cette année. Nathalie Benatia fait le point sur l’allocation d’actifs et la « chasse aux bonnes affaires » qu’il est possible de mener en page 8 de votre magazine.

Les bonnes nouvelles sont venues des États-Unis où la croissance a nettement rebondi au 2ème trimestre (3,7% après 0,6%). Dans la zone euro la croissance a été de 0,3% au 2ème trimestre après 0,4%. Elle a atteint 0,4% en Allemagne, 0,3% en Italie, confirmant la sortie de récession, a été nulle en France après un fort rebond au 1er trimestre (0,7%). Les nouvelles perspectives de la BCE (1,4% pour la croissance en 2015, 1,7% en 2016, une inflation n’atteignant pas 2% d’ici 2017) ouvrent par ailleurs la voie à un renforcement du Quantitative Easing. Philippe d’Arvisenet vous fait part de son analyse macro-économique en page 7. Au registre des bonnes nouvelles, il ne faut pas oublier que l’été a également vu la fin d’une bonne saison de publications semestrielles pour les entreprises du CAC 40® avec seulement 5% de résultats inférieurs aux attentes, contre 33% au premier semestre de l’année dernière.

Dans les mois qui viennent, les intervenants surveilleront de près l’évolution du cours du pétrole, retombé sous les 50 Dollars le baril mais également l’évolution de la parité Euro-Dollar, repassée à 1,17 dollars pour 1 euro courant août. Les objectifs des analystes BNP Paribas sur le dollar restent inchangés (1,05 dollars pour 1 euro à 12 mois). Les divergences de politique monétaire des deux côtés de l’Atlantique seront également au centre des attentions avec aux Etats-Unis, la première hausse des taux directeurs qui se profile. Les analystes BNP Paribas anticipent une hausse graduelle et modérée des taux longs à 2,90% pour le 10 ans américain.

Fed, BCE et Banque Populaire de Chine ont occupé le devant de la scène cet été. L’action des banques centrales et, leur corollaire, le marché des devises sont au cœur des interrogations des investisseurs. Dans le Dossier Central que vous retrouverez en page 10, Franck Pauly nous fait part de son point de vue sur ce dossier d’actualité et anime un face à face entre Alan Cauberghs, Directeur des investissements obligataires chez Schroders, et Nicolas Ganne, analyste technique senior chez BNP Paribas CIB. Ils confrontent leurs points de vue et nous livrent leurs anticipations sur l’évolution de la parité Euro-Dollar. Retrouvez enfin, dans cette édition d’Expert, votre rubrique « actu » en page 9 pour découvrir ou redécouvrir les différents outils sur le thème « Préparez votre rentrée ».

La reprise française de son côté est de nouveau mise à rude épreuve en cette rentrée. A noter cependant que la plupart des analystes continuent de considérer que, si la reprise sera probablement freinée, elle ne devrait pas être compromise. Pour y voir plus clair dans cette situation économique et boursière incertaine, nous vous donnons rendez-vous le 17 septembre prochain pour le Salon des Produits de Bourse qui aura lieu au 2, place de l’Opéra à Paris. Economie & Marchés : quelles perspectives pour la fin d’année ? La guerre des banque centrales aura-t-elle lieu ? Comment se servir de l’analyse technique pour investir en Bourse ? La reprise est-elle vraiment là ? Notre équipe d’experts, économistes, analystes et stratégistes vous donnera les clés pour aborder la fin de l’année 2015 bien informé(e).

Excellente reprise et bonne lecture.

MATTHIAS BACCINO

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04

AGENDA

SEPTEMBRE01 | Chine : PMI manufacturier à 03h00.

Europe : Taux de chômage zone euro à 11h00.

USA : Dépenses de construction et ISM manufacturier à 16h00.

02 | USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 13h00. ADP Variation de l'emploi à 14h15. Commandes industrielles à 16h00. Livre beige de la Fed à 20h00.

03 | France : PMI des services à 9h50.

Europe : PMI composite à 10h00.

USA : Balance commerciale, nouvelles demandes d’allocations chômage et demandes continues à 14h30. ISM non manufacturier composite à 16h00.

04 | France : Indice de confiance des consommateurs à 8h45.

Europe : PIB et c onsommation des ménages zone euro à 11h00.

USA : Taux de chômage à 14h30.

07 | Allemagne : Production industrielle à 8h00.

Europe : Sentix confiance des investisseurs à 10h30.

08 | Chine : Balance commerciale.

France : BDF Sentiment dans les affaires à 8h30. Balance commerciale à 8h45.

09 | Chine : Indice des prix à la production (GA) et indice des prix à la consommation (GA) à 3h30.

USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 13h00.

10 | France : Production industrielle et production manufacturière à 8h45.

USA : Indice des prix aux importations, demandes continues et nouvelles demandes d’allocations chômage à 14h30. Stocks de commerce en gros à 16h00.

11 | WARRANTS : DERNIER JOUR DE COTATION POUR LES WARRANTS SUR LE NIKKEI 225 ARRIVANT À ÉCHÉANCE LE 11 SEPTEMBRE 2015.

12 | Chine : Production industrielle et ventes au détail à 7h30.

14 | Europe : Production industrielle zone euro à 11h00.

15 | Europe : Balance commerciale zone euro à 11h00.

USA : Indice Empire Manufacturing et ventes au détail anticipées à 14h30. Production industrielle et utilisation des capacités à 15h15. Stock d’entreprises à 16h00.

16 | Europe : Indice des prix à la consommation à 11h00.

USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 13h00.

17 | USA : Mises en chantier, permis de construire, demandes continues et nouvelles demandes d’allocations chômage à 14h30. Indicateur de confiance de la Fed de Philadelphie à 16h00. FOMC décisions de la FED (taux directeurs) à 20h00.

WARRANTS : DERNIER JOUR DE COTATION POUR LES WARRANTS SUR INDICES, ACTIONS, MATIERES PREMIERE ET DEVISES ARRIVANT À ÉCHÉANCE LE 18 SEPTEMBRE 2015.

CERTIFICATS : DERNIER JOUR DE COTATION POUR LES TURBOS, BONUS, BONUS CAPPÉS, BONUS CAPPÉS LAST MINUTE, CAPPÉS /CAPPÉS+ ET FLOORÉS / FLOORÉS+ SUR LE CAC 40® ET SUR ACTIONS ARRIVANT À ÉCHÉANCE LE 18 SEPTEMBRE 2015.

18 | Europe : BCE comptes courants zone euro à 10h00.

USA : Indicateurs avancés à 16h00.

21 | USA : Ventes de logements existants à 16h00.

22 | Europe : Confiance des consommateurs de la zone euro à 16h00.

USA : Ventes logements existants à 16h00.

23 | France : PIB à 8h45. PMI des services à 9h00.

Europe : PMI composite à 10h00.

USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 13h00.

24 | France : Indice de confiance dans les affaires à 8h45. Demandeurs d’emploi à 18h00.

Allemagne : Indice IFO climat des affaires à 10h00.

USA : Commandes de biens durables, demandes continues et nouvelles demandes d’allocations chômage à 14h30. Ventes de logements neufs à 16h00.

25 | USA : PIB, indice des prix du PIB et consommation de base des ménages à 14h30.

28 | France : Indice de confiance des consommateurs à 8h45.

USA : Consommation des ménages et revenu personnel à 14h30. Revente des logements en cours à 16h00. Activité manufacturière de Dallas à 16h30.

29 | Europe : Indicateur du climat des affaires et confiance des consommateurs de la zone euro à 11h00.

USA : Confiance du consommateur à 16h00.

30 | France : Consommation des ménages à 8h45.

Europe : Taux de chômage zone euro à 11h.

USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 13h00. ADP variation de l'emploi à 14h15. Indice des directeurs d'achats de Chicago à 15h45.

Tous les matins, en temps réel, retrouvez les principaux indicateurs économiques sur le site www.produitsdebourse.bnpparibas.com (onglet "Services", rubrique "Agenda économique et des sociétés"). Dans les secondes qui suivent leur publication, les résultats des statistiques sont mis en ligne.

DU 1ER SEPTEMBRE AU 30 OCTOBRE 2015

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AGENDA DU 1ER SEPTEMBRE AU 30 OCTOBRE 2015

OCTOBRE01 | Chine : PMI Manufacturier à 03h00.

USA : Demandes continues et nouvelles demandes d’allocations chômage à 14h30. Dépenses de construction et ISM Manufacturier à 16h00.

02 | USA : Taux de chômage à 14h30.

05 | France : PMI des services à 8h45.

Europe : PMI composite à 10h00. Sentix confiance des investisseurs à 10h30.

USA : ISM non manufacturier composite à 16h00.

06 | USA : Balance commerciale à 14h30.

07 | Allemagne : Production industrielle à 8h00.

France : Balance commercial à 8h45.

USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 13h00.

08 | France : Bdf sentiment dans les affaires à 8h30. Indice de confiance dans les affaires à 8h45.

USA : Demandes continues et nouvelles demandes d’allocations chômage à 14h30.

09 | France : Production industrielle et production manufacturière à 8h45.

USA : Indice des prix aux importations et stocks de commerce en gros à 16h00.

13 | Chine : Balance commerciale.

14 | Chine : Indice des prix à la production (GA) et Indice des prix à la consommation (GA) à 3h30.

Europe : Production industrielle zone euro à 11h00.

USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 13h00. Ventes au détail anticipées à 14h30. Stocks d’entreprises à 16h00. Livre beige de la Fed à 20h00.

15 | USA : Indice Empire Manufacturing, demandes continues et nouvelles demandes d’allocations chômage à 14h30. Indicateur de confiance de la Fed de Philadelphie à 16h00.

WARRANTS : DERNIER JOUR DE COTATION POUR LES WARRANTS SUR LE CAC 40® ARRIVANT À ÉCHÉANCE LE 16 OCTOBRE 2015.

CERTIFICATS : DERNIER JOUR DE COTATION POUR LES TURBOS SUR LE CAC 40®, CAPPÉS /CAPPÉS+ ET FLOORÉS / FLOORÉS+ SUR LE CAC 40® ET SUR ACTIONS ARRIVANT À ÉCHÉANCE LE 16 OCTOBRE 2015.

16 | Europe : Balance commerciale zone euro et indice des prix à la consommation à 11h.

USA : Production industrielle et Utilisation des capacités à 15h15.

19 | Chine : PIB, Production industrielle et ventes au détail à 7h30.

20 | Europe : BCE comptes courants zone euro à 10h00.

USA : Mises en chantier et permis de construire à 14h30.

21 | USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 13h00. Nouvelles demandes d’allocations chômage à 14h30.

22 | France : Indice de confiance dans les affaires à 8h45.

Europe : Confiance des consommateurs de la zone euro à 16h00.

USA : Demandes continues et nouvelles demandes d’allocations chômage à 14h30. Indicateurs avancés et Ventes de logements existants à 16h00.

23 | France : PMI des services à 9h00.

Europe : PMI composite à 10h00.

26 | Allemagne : IFO climat des affaires à 10h00.

France : Demandeurs d’emploi à 18h00.

USA : Ventes de logements neufs à 15h00. Activité manufacturière de Dallas à 15h30.

27 | USA : Commandes de biens durables à 13h30. Confiance du consommateur à 15h00.

28 | France : Indice de confiance des consommateurs à 8h45.

USA : MBA demandes de prêts hypothécaires à 16h00. FOMC Décisions de la FED (taux directeurs) à 19h00.

29 | Europe : Confiance des consommateurs de la zone euro et Indicateur du climat des affaires à 11h00.

USA : PIB, indice des prix du PIB, consommation de base des ménages, demandes continues et nouvelles demandes d’allocations chômage à 13h30. Revente des logements en cours à 16h00.

30 | France : Consommation des ménages à 8h45.

Europe : Taux de chômage zone euro à 11h00.

USA : Revenu personnel et consommation des ménages à 13h30. Indice des directeurs d'achats de Chicago à 14h45.

Retrouvez l’actualité économique sur Twitter avec le Fil des Experts BNP Paribas Produits de Bourse #FDEbourse

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Les Produits de Bourse présentent un risque de perte en capital en cours de vie et à l’échéance.

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de BourseBNP Paribas

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07ANALYSE MACRO-ÉCONOMIE

Suite à de longues et laborieuses négociations, un 3ème plan d’aide a été accordé à la Grèce, mettant ainsi fin aux incertitudes liées à un éventuel « Grexit ». L’attention s’est alors portée sur la détérioration de la situation des économies émergentes.

L’affaiblissement de la demande de pétrole joint à une offre abondante a fait passer le cours du WTI en dessous de la barre des 40 dollars fin août. Le cours des autres matières premières s’est considérablement replié (-30% pour les métaux et -20% pour les denrées alimentaires) ce qui a naturellement pesé sur l’activité des pays exportateurs, ainsi le Canada est-il entré en récession alors que l’Australie voyait sa croissance chuter.

Le tassement de la croissance des économies émergentes, accompagné de sorties de capitaux et de dépréciations monétaires (38% sur un an pour le Real, 47% pour le Rouble, 18% pour le Rand, 17% pour la Roupie indonésienne) se sont ajoutés à la correction du marché boursier chinois pour entretenir l’incertitude. Le PIB russe s’est replié, comme celui de l’Afrique du Sud ou encore du Brésil, où le recul a atteint 7,2% en données annualisées au T2 (après – 3% au T1), et s’est accompagné d’une dégradation des comptes publics et de la balance courante, alors que l’accélération de l’inflation à 9,6% a conduit la banque centrale à porter son taux d’intérêt à 14,25%.

La correction de la bourse n’a que peu d’effets directs sur l’économie chinoise avec une capitalisation qui ne représente qu’un tiers du PIB, trois fois moins que la moyenne des pays avancés, la place du marché immobilier y est bien plus importante. En fait, un PMI industriel en territoire de contraction depuis de nombreux mois, comme les mesures récemment prises, (une dévaluation du Yuan, une 5ème baisse des taux et une 3ème baisse des réserves obligatoires depuis novembre), ont jeté le doute sur la croissance. Cela montre la difficulté du passage d’un modèle fondé sur l’investissement, l’industrie et les exportations à un modèle donnant plus de place à la consommation et aux services. Des marges de manœuvre demeurent, avec un déficit budgétaire des plus limités et un taux d’intérêt sur les prêts à un an à 4,6%, mais encourager l’endettement, déjà excessif, est-il judicieux dans un contexte où les capacités excédentaires sont abondantes.

Les bonnes nouvelles sont venues des États-Unis où la croissance a nettement rebondi au T2 (3,7% après 0,6%). La consommation a été soutenue par la baisse des cours de l’énergie et la bonne tenue du marché du travail, l’investissement a progressé malgré le recul de la demande de biens d’équipements dans le secteur pétrolier et le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance en dépit de la force du dollar. Les commandes de biens d’équipement au début de l’été et le rebond de la confiance des ménages plaident pour une croissance toujours soutenue mais moins toutefois qu’au second trimestre compte tenu de la constitution de stocks. Le quasi plein emploi devrait permettre à la Fed d’amorcer la normalisation de sa politique monétaire. Toutefois, l’instabilité financière, l’absence d’accélération au plan des salaires et une inflation limitée à 0,2% (1,2% pour le déflateur de la consommation hors éléments volatiles, la mesure préférée de la Fed), très en deçà de l’objectif, ont conduit les marchés à cesser d’anticiper la première hausse en septembre.

Au Japon, après un excellent début d’année, le PIB s’est contracté de -1,6% en rythme annuel au T2 après 4,5%, notamment sous l’effet de baisses de la consommation (-3%) et des exportations (-16,5%). Le redressement des PMI, l’excellente tenue des profits et un marché du travail tendu plaident pour un rebond de la demande interne. Toutefois, le gonflement des stocks depuis janvier, le tassement de la croissance chinoise, et un redressement des salaires tardant à se manifester, sont de nature à peser sur la croissance au 2ème semestre. L’inflation, nulle en juillet, reste très loin de l’objectif de la Banque du Japon en dépit du QE. Celui-ci pourrait être renforcé d'ici quelques mois.

Dans la zone euro la croissance a été de 0,3% au T2 après 0,4%. Elle a atteint 0,4% en Allemagne, 0,3% (après 0,4%) en Italie, confirmant la sortie de récession, a été nulle en France après toutefois un fort rebond au T1 (0,7%), s’est à nouveau démarquée en Espagne en atteignant 1%. Les indicateurs conjoncturels nationaux confirment la poursuite de la reprise. Mais compte tenu du ralentissement de l’économie mondiale, celle-ci devrait être légèrement plus faible que ce qui était attendu voici quelques mois. Les nouvelles perspectives de la BCE (1,4% pour la croissance en 2015, 1,7% en 2016 avec un risque baissier, une inflation n’atteignant pas 2% d’ici 2017) ouvrent la voie à un renforcement du QE.

Grexit : sortie de la Grèce de la zone euro (« Greece » Grèce en anglais et « exit » sortie)

Déflateur : coefficient qui permet de corriger l'effet de l'inflation pour comparer des années différentes

PHILIPPE D’ARVISENETÉCONOMISTE ET CONSEILLER DE LA DIRECTION GÉNÉRALE - BNP PARIBAS

ACHEVÉ DE RÉDIGER LE 4 SEPTEMBRE 2015

QUEL ÉTÉ !

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08ANALYSE STRATÉGIE

ue s’est-il passé cet été ? Il serait fastidieux de dresser l’inventaire des événements qui ont occupé les investisseurs cet été ou de rappeler les performances des marchés financiers. Il faudra seulement se souvenir que les investisseurs n’ont profité que peu de temps des suites favorables de l’accord entre la Grèce et ses

partenaires à la mi-juillet. En caricaturant à peine, l’idée dominante à la fin des classes était que « ce qui se passe à la bourse de Shanghai reste à la bourse de Shanghai » et que la tragédie couvait en Grèce. A quelques jours de la rentrée, tout le monde paraissait convaincu que tout est sous contrôle en Grèce (même après la démission d’Alexis Tsipras) pendant que la Chine cristallisait les inquiétudes. La baisse violente des bourses de Chine continentale depuis la mi-juin a tout d’abord conduit les autorités à mettre en place diverses mesures de soutien, sans résultats tangibles. Les doutes sur la santé de l’économie chinoise ont ensuite été alimentés par des données économiques montrant une contraction de l’activité manufacturière. La dévaluation surprise du yuan en trois étapes les 11, 12 et 13 août a accru les inquiétudes en relançant l’hypothèse d’une guerre des monnaies. Enfin, le passage du baril de pétrole WTI sous 40 dollars le 24 août semble avoir achevé de convaincre les investisseurs de l’imminence d’un important ralentissement de l’économie mondiale. Les réactions observées sur les marchés financiers, avec en particulier une remontée très brutale de la volatilité sur les actions et les devises, sont-elles pleinement justifiées par la situation économique ?

UNE CROISSANCE MONDIALE INÉGALE MAIS BIEN PRÉSENTE Au printemps, face à l’absence d’amélioration de la dynamique dans les économies émergentes, à l’atonie persistante du commerce mondial et aux difficultés croissantes de la Chine, de la Russie et du Brésil, le scénario d’une croissance « désynchronisée » entre zones développées et zones émergentes s’est imposé. Les enquêtes auprès des directeurs d’achats (indices PMI) montrent qu’en agrégé dans les émergents, l’activité manufacturière a recommencé à se contracter. Toutefois, ces mêmes enquêtes font aussi apparaître des économies plus dynamiques (Pologne, République Tchèque ou Mexique) qui profitent de la croissance de leurs voisins développés (Allemagne

ACHEVÉ DE RÉDIGER LE 1ER SEPTEMBRE 2015

DE BONNES RÉSOLUTIONS DE RENTRÉE

NATHALIE BENATIASTRATÉGISTE CHEZ BNP PARIBAS INVESTMENT PARTNERS

et plus généralement zone euro et États-Unis). Le ralentissement de l’économie chinoise est bien évidemment préoccupant mais rappelons qu’un choc économique dans les émergents n’entraîne pas de récession dans les zones développées, même en tenant compte des effets financiers. Bien évidemment, il en va différemment d’un choc financier majeur mais il est difficile d’imaginer qu’un blocage des marchés comparable à celui observé lors de la crise des « subprimes » puisse survenir. Enfin, et ce sera vraisemblablement un élément qui sera pris en compte lorsque les inquiétudes se seront dissipées, la vulnérabilité des économies émergentes asiatiques à un choc est bien moindre qu’à la veille de la crise de 1997.

UNE CHASSE AUX « BONNES AFFAIRES » AVEC DISCERNEMENT Début août, alors que les inquiétudes qui ont entraîné le violent recul des actions commençaient à se manifester, nous avions préféré réduire le risque dans nos portefeuilles. Après la correction, et dans la mesure où notre vision fondamentale reste inchangée, il nous a paru opportun de revenir vers des positions plus dynamiques, ce que nous avons fait pour commencer via les obligations d’entreprises à haut rendement américaines. Ces titres ont beaucoup souf fert alors que leurs fondamentaux ne justifient pas une telle dégradation. La baisse du pétrole au cours de l’été a pu jouer, compte tenu de la composition des indices, mais la désaffection a aussi touché les entreprises hors secteur de l’énergie. Nous considérons que ces actifs correspondent parfaitement à ce que nous recherchons à l’heure actuelle à savoir des marchés développés ayant connu une nette contre-performance. La recherche du rendement (7,3 % fin août) vient s’ajouter à ces considérations et nous conservons notre exposition aux obligations d’entreprises à haut rendement européennes. Nous envisageons de revenir par étapes sur les actions mais nous nous cantonnerons, au moins dans un premier temps, aux marchés développés. Nous avons depuis plusieurs mois des doutes sur la capacité des économies émergentes à tirer leur épingle du jeu. Après la baisse, leur sous-évaluation est encore plus manifeste mais ne nous paraît pas constituer un argument suffisant pour passer à l’achat dans l’immédiat d’autant plus que les perspectives de remontée des taux directeurs aux États-Unis pourront entraîner des flux de capitaux hors des émergents.

Pétrole WTI : West Texas Intermediate, avec le Brent de Mer du Nord, deux références pour la fixation du prix du brut mondial.Guerre des monnaies : dévaluation d'une devise ou politique accommodante d'une banque centrale soutenant la devise domestique.

Q

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10DOSSIER

Rédigé par Franck Pauly, Journaliste

GUERRE DES CHANGES : LE MATCH EUROCONTRE DOLLAR

Avec une véritable guerre des changes en cours – la Fed s’apprête à relever ses taux, tandis que la BCE continue d'inonder le marché de liquidités et que la Banque centrale chinoise vient de dévaluer le Yuan – plus que jamais les devises sont au cœur des interrogations sur les marchés.

La parité euro/dollar sera particulièrement surveillée, alors que les politiques monétaires américaine et européenne vont diverger. Ces deux devises s'inscrivent dans des environnements économiques eux aussi divergents, les rythmes de croissance demeurant différents de part et d'autre de l’Atlantique. Quelles en sont les conséquences sur l'évolution de ces devises ? Comment pouvez-vous prendre des positions sur cette paire de devises avec des Produits de Bourse ?

1/ Les cycles économiques – plus mature aux États-Unis, en début de reprise en Europe – sont à des stades différents de part et d’autre de l'Atlantique.

2/ Ce différentiel de conjoncture a des implications sur les politiques monétaires, déterminantes pour le cours des devises.

3/ La hausse du dollar ne sera pas linéaire et des à-coups sont probables.4/ Les Produits de Bourse sont un support pratique permettant de

tirer parti des évolutions du dollar et de l'euro (lire également notre encadré des experts de BNP Paribas Produits de Bourse page 12)

Pour vous éclairer dans vos choix et vos stratégies d'investissements, Alan Cauberghs, Directeur des investissements obligataires chez Schroders et Nicolas Ganne, Analyste Technique senior chez BNP Paribas CIB, confrontent leurs points de vue et nous livrent leurs anticipations sur ces deux devises majeures (lire pages 12 et 13).

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11DOSSIER

des 1,05 d’ici à fin 2015. Chartiste, il recommande également de surveiller le comportement des prix à proximité des supports qui sont susceptible d’entraver la poursuite de la tendance baissière vers 1,0500, à savoir : 1,1100/1,0950/1,0820/1,0710.

DES PHASES DE CONSOLIDATION DU DOLLAR NE PEUVENT ÊTRE ÉCARTÉES Car attention, à court terme, la hausse attendue du dollar ne sera probablement pas un mouvement linéaire et sans heurts. Alan Cauberghs souligne ainsi que l’appréciation du dollar à de bonnes chances de passer par des périodes de consolidation – comme cela a déjà été le cas à plusieurs reprises cette année, notamment à la fin de l’été. Depuis le début de l'année, l’euro a en effet fortement baissé face au dollar américain en janvier avant de se stabiliser en février à la veille du QE de la BCE. La perspective de la normalisation progressive de la politique monétaire américaine continuant, par ailleurs, de soutenir le dollar. Puis mars a été plus agité avec un euro oscillant entre 1,12 et 1,05 « Depuis mi-avril, la « mécanique céleste » semble s’être enrayée (l’environnement porteur du premier trimestre ayant été justifié par l’alignement des planètes : dollar fort, taux et pétrole bas) », écrivait ainsi à la mi-août Wiseam, qui estime que la valeur d’équilibre de l’euro (hors effet systémique d’un échec sur la Grèce) se situe actuellement entre 1,05 et 1,15 dollar. La crise Grecque – qui a fait remonter l’euro jusqu’à 1,17 dollar – puis la crise chinoise sont en effet venus apporter leur lot de frissons sur les marchés.

DES PRODUITS DE BOURSE PARTICULIÈREMENT ADAPTÉSComment tirer parti de ces évolutions attendues ? Les Produits de Bourse sur les devises sont tout indiqués avec une souplesse et une facilité d'accès vous permettant d'investir sur les mouvements des devises (lire encadré) avec des Warrants et des Certificats Turbos Infinis BEST. Vous pouvez ainsi tirer parti de la hausse prévue du dollar. Ils vous permettent également de vous couvrir face à une baisse de l'euro en achetant des Puts euro/dollar. Pour investir sur le Forex (« Foreign Exchange » en anglais), vous achetez des devises qui s'échangent contre d'autres devises cotées par paire l'une contre l'autre sur un marché mondial, très profond avec 5 000 milliards de dollars échangés chaque jour, qui ne s'arrête jamais et cote 24 heures sur 24. C'est un marché de gré à gré, différent d'un marché organisé comme Euronext ou l'offre et la demande sont confrontées en un seul endroit. Sur le Forex, aujourd'hui très facilement accessible via des plateformes sur Internet, chaque opérateur cote pour ses clients. D’où l'importance majeure du choix de votre courtier en termes de prix, de liquidité, de qualité et de fiabilité. Sur les Certificats Turbos euro/dollar émis par BNP Paribas Produits de Bourse, le levier habituel est de l'ordre de 5 à 15 (même s'il peut aller jusqu'à plus de 30 pour un Turbo très proche de la barrière). Attention : les décalages sur le marché des changes peuvent aller beaucoup plus vite que sur les marchés actions. Il faut donc prendre en compte la volatilité de la paire

Le cycle économique se situe dans des phases différentes de part et d'autre de l'Atlantique. Aux États-Unis, depuis l'an dernier, la croissance est

tirée par une remontée de la consommation, un redressement de l'immobilier, et la baisse du chômage, - même si de récentes statistiques sur l'emploi sont plus hésitantes. Malgré cette reprise désormais bien en place (+3,7% en rythme annualisé au 2ème trimestre, après +2,3% en première estimation), la Fed a répété qu'elle prendrait son temps avant de relever ses taux directeurs. Ce relèvement est prévu par la plupart des spécialistes cette année, en septembre, ou plus probablement en décembre, voire en février 2016. Car la récente crise boursière chinoise peut en effet pousser la Fed à attendre encore quelques mois avant une normalisation de sa politique monétaire, afin de continuer de soutenir les résultats des entreprises américaines.Situation tout à fait différente en Europe, où le cycle économique de reprise n'en est qu'à son début - avec une croissance d'à peine +0,3% au 2ème trimestre – et où la BCE a annoncé début 2015 (le 22 janvier) des mesures exceptionnelles, avec 60 milliards d’euros par mois d'achats de dettes jusqu’en septembre 2016 pour stopper la menace de déflation et relancer une économie en panne de croissance. Ce « Quantitative Easing » européen, qui maintient des taux d'intérêt bas en Europe, explique la dépréciation de l’euro à partir du deuxième semestre 2014 car le programme d'achats de Mario Draghi fait mécaniquement baisser l'euro.Ce qui peut aussi ne pas satisfaire certains pays européens : un euro fort implique pour certains pays, comme l'Espagne ou le Portugal des difficultés pour mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires et obtenir des résultats, à l'export par exemple, a ainsi souligné la chancelière allemande, Angela Merkel, à la mi-juin faisant baisser l'euro en dessous des 1,12 dollars.

DES POLITIQUES MONÉTAIRES À SURVEILLER DE PRÈS, DE PART ET D'AUTRE DE L'ATLANTIQUEConcrètement, ce sont les niveaux des taux d'intérêt - via une politique monétaire elle-même déterminée par le niveau de la croissance, du chômage et de l'inflation - qui influent le plus directement sur les cours des devises : plus le taux est élevé, plus la devise est attrayante. Et la plupart des experts pensent que la vigueur du dollar, ainsi que le repli de l'euro essentiellement à cause de la divergence des politiques monétaires vont se poursuivre. A moyen terme, Goldman Sachs prévoit ainsi une lente poursuite de la dévalorisation de l’euro, qui atteindrait la parité de 0,80 dollar pour 1 euro à l’horizon 2017, revenant ainsi à son plus bas historique d’octobre 2000 (la parité était alors de 0,82 dollar pour 1 euro). D’ici-là, Goldman Sachs envisage une parité de 0,95 dollar pour 1 euro au printemps 2016 et de 0,85 dollar pour 1 euro à la fin 2016. Mais les avis peuvent diverger sur le timing et les indicateurs à surveiller (lire les interviews de nos deux spécialistes des devises). Alan Cauberghs de chez Schroders anticipe un euro aux environs de 1,05 dollar d’ici la fin de l’année ; Nicolas Ganne de BNP Paribas attend lui aussi un nouveau test du support majeur

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12DOSSIER

COMMENT UTILISER LES PRODUITS DE BOURSE SUR LES DEVISES ?LES CONSEILS DES EXPERTS DE BNP PARIBAS PRODUITS DE BOURSEAvec plus d’une centaine de Warrants et soixante Turbos Infinis BEST, BNP Paribas Produits de Bourse propose différentes solutions d’investissement avec effet de levier sur le marché des changes (Forex). Par le biais de nos gammes de Warrants sur les parités EUR/USD, EUR/JPY et EUR/GBP ou de Turbos Infinis BEST sur les parités EUR/USD et USD/JPY, vous pourrez vous positionner sur ces différentes parités de devises ou mettre en place des stratégies de couverture de portefeuille. Afin de préciser votre anticipation sur l’une de ces parités de devises, BNP Paribas Produits de Bourse a mis au point « Avis d’Expert », un outil rassemblant les différentes recommandations d’Experts indépendants, publiées sur les sous-jacents et Produit de Bourse BNP Paribas. En vous abonnant gratuitement à Avis d’Expert, vous recevrez par email toutes les nouvelles recommandations de nos experts BNP Paribas Produits de Bourse, Boursier.com, Trading Central, Tradingsat et Zone Bourse. L’interface a été conçue pour faciliter l’accès à ces différentes recommandations, en les sélectionnant par Expert, par sous-jacent ou encore par type de Produit de Bourse. Vous retrouverez tout l’historique des recommandations de nos Experts dans l’onglet « Services » de notre site, rubrique « Avis d’Expert ». Découvrez nos différents services en consultant notre site internet ou nos « Tutoriels » vidéos directement sur notre chaîne Youtube : « BNP Paribas Produits de Bourse ».Comme pour tous les Produits de Bourse, la perte potentielle est limitée au montant du capital investi. Vous pouvez vous exposer à la hausse comme à la baisse au marché des changes, avec un effet de levier allant de modéré à très élevé selon le type de Produit de Bourse que vous aurez sélectionné. Les Produits de levier offrent un effet de levier important qui amplifie la performance de l’actif sous-jacent à la hausse comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur. Avant d’investir, nous vous invitons à vous former au fonctionnement des Warrants et Turbos Infinis BEST afin de maîtriser leur fonctionnement.

de devises concernée et il est impératif de surveiller de très près l'évolution de vos positions. Si possible avec des ordres de type « stop-loss ». Une gestion du risque avec des objectifs quantifiés est essentielle pour investir sur les devises. A noter : avec des Warrants et des Certificats Turbos, vous ne pouvez pas perdre plus que ce que le montant que vous avez initialement investi.

COMMENT VONT ÉVOLUER L'EURO ET LE DOLLAR ?

Les points de vue d'Alan Cauberghs, directeur des investissements ob l ig a t a i r e s chez Schroders et de Nicolas G a n n e , a n a l y s t e technique senior chez BNP Paribas

- FP : Une sorte de guerre des changes est en cours entre la Fed et la BCE. L'euro va-t-il continuer de baisser face au dollar qui devrait remonter soutenu par la hausse attendue des taux américains ? Quel est le calendrier que vous attendez pour la Fed ?- Alan Cauberghs : On s'attend à une appréciation du dollar, mais le marché devrait passer par des périodes de consolidation, comme cela est le cas actuellement. Et ce pour trois raisons. Premièrement, la hausse des taux d’intérêt américains sera difficile à justifier en septembre, tant que l’incertitude sur la politique Chinoise et sur la baisse des matières premières, en particulier du pétrole, n’est pas levée. Elle devrait donc plutôt intervenir en décembre pour éviter d’aggraver les tensions déflationnistes dans les pays émergents. Deuxièmement, si la Grèce reste dans la zone euro comme cela semble être le cas, le membre le plus faible reste dans le club, ce qui risque de continuer à peser sur l'euro. Troisièmement, quand on regarde le différentiel de taux de croissance, l'activité est nettement plus robuste aux États-Unis qu'en Europe. Or si l'Europe veut de la croissance, elle aura besoin d'une devise bon marché, surtout par rapport au dollar.Il y a un autre élément à prendre en compte : avec les surprises positives en Europe ces derniers mois, comme par exemple en Espagne et en Allemagne, de nombreux d'investisseurs ont investi sur les marchés actions européens. Mais aujourd'hui, ils vendent et rapatrient leurs capitaux pour recommencer à investir sur les États-Unis. Et pour couvrir leur risque de change, ils vendent de l'euro et achète du dollar.- Nicolas Ganne : La divergence de politique monétaire mise en place par la FED (réduction progressive, puis totale des rachats d’actif) et par la BCE (mise en place probable puis effective d’un « quantitative easing ») a soutenu une importante appréciation du dollar par rapport à l’euro au deuxième semestre 2014. Les prix ont construit un canal baissier, refluant rapidement de 1,3950 début mai 2014 à 1,0500 début mars 2015. La paire

INTERVIEW CROISÉE : LE MATCH ANALYSE FONDAMENTALE

VS ANALYSE TECHNIQUE

ALAN CAUBERGHS NICOLAS GANNE

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13DOSSIER

de devise EUR/USD a alors formé une figure de renversement haussière de type double creux sur le support majeur des 1,0500 en mars/avril 2015. La clôture par le haut de la figure le 28 avril 2015 a donné un signal d’achat supportant un retour à proximité de la résistance majeure des 1,1500. Les prix ont depuis construit une tendance latérale oscillant entre le support des 1,0820 et la résistance majeure des 1,1500 que nous considérons comme une zone de revente attractive d’un point de vue technique. La tendance primaire reste baissière, nous continuons d’anticiper un nouveau test du support majeur des 1,0500 d’ici à fin 2015.

Que faut-il surveiller ? Qu'est-ce qui sera déterminant dans le choix de la Fed ?- AC : Nous regardons principalement l'inflation américaine, c'est-à-dire pour l’essentiel l'évolution des salaires. Ben Bernanke - le précédent Président de la Fed - avait dit qu'il surveillait le taux de chômage, mais les objectifs changent en permanence. Janet Yellen, l'actuelle Présidente de la Fed, y reste attentive mais avec un regard différent. Aujourd'hui de plus en plus de sociétés ont des difficultés pour embaucher, ce qui peut créer des tensions sur les salaires et de l'inflation. Cela n'est toutefois pas très grave car il existe encore d'importantes marges de manœuvres laissées à la Fed dans l'économie domestique. Quoi qu'il en soit, la Fed va rester prudente et relèvera progressivement ses taux. Nous surveillons donc à la fois l'inflation et l'évolution du marché de l'emploi.- NG : Lire la réponse ci-dessus

Et pour l'euro ?- AC : Nous allons surveiller deux choses. D'une part, l'évolution de l'inflation dans la zone euro, une zone très consommatrice de pétrole. Dès lors, le bas prix du baril est un point positif. Mais cela crée aussi des tensions déflationnistes à surveiller car cela pèse sur la devise.Nous allons continuer d'observer d'autre part le programme d'achat d'actifs de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui pèse sur l'euro et va continuer de le faire. On a pour encore au moins un an, jusqu'à septembre 2016,une politique monétaire de « quantitative easing », accommodante, qui va mettre de la pression sur l'euro.- NG : L'évolution du pétrole (Brent) est à surveiller. Le Brent a construit une figure de continuation baissière de type biseau ascendant au premier semestre 2015. La clôture par le bas de la figure fin juin 2015 a relancé la tendance baissière débutée en juin 2014 poussant les prix à proximité du support majeur

des 40 dollars le 24 août. La tendance primaire reste baissière : nous continuons d’anticiper une stabilisation des prix dans la zone des (40,49) dollars au deuxième semestre 2015, ce qui devrait contribuer à maintenir l’inflation à un niveau faible en Europe. Dans ce contexte, le récent rebond à proximité de la résistance des 54 dollars est une opportunité de vente.

Avez-vous des seuils particuliers que vous surveillez ? Quels sont vos objectifs de parité pour la fin de l'année et à un an ? - AC : Notre objectif d'ici septembre 2016 est que l'euro pourrait aller vers la parité avec le dollar. D’ici la fin de l'année, notre objectif se situe plutôt vers les 1,05. Mais nous n'avons pas de seuils particuliers à surveiller car notre analyse est fondamentale, nous ne faisons pas d'analyse technique. - NG : La paire de devise EUR/USD a une nouvelle fois testé la zone de résistance majeure des 1,1500 fin août 2015, échouant à la franchir. (Bull Trap). Les prix ont depuis reflué à proximité du support à 1,1100 conjonction (i) du niveau de support horizontal des 1,1100 (ii) des moyennes mobiles 20, 50 et 100 jours qui passent respectivement à 1,1155, 1,1082 et 1,1092 et du nuage Ichimoku qui est un important support pour les prix. On surveillera donc le comportement des prix à proximité des supports qui sont susceptible d’entraver la poursuite de la tendance baissière vers 1,0500, à savoir : 1,1100/1,0950/1,0820/1,0710.

Les récentes dévaluations de la devise Chinoise changent-elles sensiblement la donne ?- AC : La situation en Chine est très importante. Le XIXème siècle a été le siècle du Royaume-Uni, le XXème celui des États-Unis, le XXIème sera celui de la Chine. Ce pays regagne la place qu'il a toujours eue dans l'histoire. La décision de dévaluer sa devise est avant tout une décision politique majeure pour faire partie des DTS du FMI et être reconnue comme une monnaie de réserve importante. C'est une étape de plus dans son évolution pour regagner de l'importance au niveau mondial, une normalisation de la devise vers un prix de marché, bien plus qu'une dévaluation pour relancer l'économie. Cela n'est pas très surprenant, mais c’est très important. Car l'économie chinoise passe par une phase de transformation qui va prendre plusieurs années pour s'orienter vers une économie domestique plus forte, alors qu’auparavant elle était tournée vers l'exportation, et créer un secteur privé, notamment dans les services comme l’assurance. Par conséquent, les taux de croissance de l’économie seront très différents de ce que l'on a connu ces dernières années : on va s'orienter vers une croissance de 3 ou 4 % par an au lieu de 10 %. Dans l'avenir, la croissance mondiale sera donc également inférieure à ce que l'on a connu auparavant. En d'autres termes, les taux d’intérêt vont remonter, mais sans retrouver leur niveau antérieur et il y aura probablement d'autres dévaluations, y compris d'autres devises émergentes. - NG : Les indices action chinois ont retracé 100% de la forte hausse construite de mars 2014 à mai 2015 et sont de retour à proximité d’important niveau de support. Il est désormais probable de voir le marché action chinois se stabiliser sur ces importants niveaux de supports au deuxième semestre 2015.

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14RECOMMANDATIONS

APPLERÉDIGÉ LE 3 SEPTEMBRE 2015

Portée aux nues, l’action de la première capitalisation mondiale connaît depuis le début de l’année une évolution boursière plus contrastée. En cause, les interrogations sur les ventes d’Apple et sa stratégie en vue de maintenir l’engouement pour ses produits haut de gamme investissant même le domaine du luxe. Il faut, en effet, sans cesse titiller l’intérêt d’une clientèle d’aficionados pour assurer les belles performances du groupe de Cupertino : une croissance annuelle moyenne de 23% du chiffre d’affaires avec une marge opérationnelle moyenne de 33% entre 2010 et 2015. Certes, il n’y a pas vraiment péril en la demeure, puisque fin 2014 la firme à la pomme a pris la place de numéro un mondial des fabricants de smartphones devant Samsung, en écoulant presque 75 millions d’iPhone, avec les dernières versions 6 et 6+ en vedette. Mais, justement, la dépendance du groupe à son smartphone est patente : il représente les deux tiers de ses facturations. Or les exemples de stars déchues sont légion dans le secteur. Et les craintes n’ont été que ravivées, fin août, au vu d’une économie chinoise faiblissante, l’Empire du Milieu trônant en tête des marchés pour les produits d’Apple. Au point d’obliger le directeur général en personne, Tim Cook, à intervenir : « je ne peux évidemment pas prédire l’avenir, mais, à ce stade, nos performances du trimestre sont rassurantes. Au-delà, je continue de croire que la Chine représente une opportunité sans précédent à long terme. » a-t-il indiqué. L’i-Phone fait encore recette, en attendant que l’i-Watch et les autres services prennent le relais.

ANALYSE FONDAMENTALEWhat goes up, must go down…

D’un point de vue graphique, un cortège d’éléments techniques milite pour un nouveau mouvement baissier sur Apple. En effet, les moyennes mobiles simples à 50 et 100 séances ont effectué non seulement un croisement vendeur mais se sont aussi retournées à la baisse. De plus, la cassure de la zone de support 120-122 dollars en place au premier semestre de l’année a accéléré la pression vendeuse. En sus, à plus court terme, la valeur reste coiffée par une ligne de tendance négative en place depuis août dernier. Enfin, la moyenne mobile simple à 20 jours joue également un rôle de résistance.Pour conclure, tant que 119 dollars reste un seuil de résistance (retracement de Fibonacci de 50% calculé entre le sommet et le creux de l’année 2015), le titre est susceptible de poursuivre son mouvement de baisse vers 92 dollars (creux de 2015). Au contraire, un dépassement des 119 dollars invaliderait ce scénario pessimiste et validerait une reprise technique de plus grande envergure vers 125 et 133 dollars (résistance horizontale depuis février 2015).

ANALYSE TECHNIQUESous pression

• Type : ligne journalier• Traits vert : objectifs alternatifs• Trait bleu : seuil d’invalidation

• Traits rouges : objectifs • Courbe bleue : moyenne mobile à 100 jours• Courbe rouge : moyenne mobile à 50 jours

Sélection effectuée par BNP Paribas.

Les recommandations sur actions ont été rédigées par Les Échos Bourse - Investir. Les analyses graphiques et techniques ont été réalisées par Chart’s. La responsabilité de BNP Paribas ne saurait être recherchée ou engagée du fait des prises de position, sous quelque forme que ce soit, des analystes financiers de Les Échos Bourse - Investir et de Chart’s, leurs prises de position n’engageant qu’eux.

STRATÉGIESLEVIERPour accompagner la hausse du titre Apple optez pour le Turbo Call « J699B » qui offre un levier réactif.

Sélection de Produits de Bourse (Cours de Apple au 11 Septembre 2015 : 114,21 $)

LEVI

ER

WARRANTType Mnémo Prix d'Exercice Cours Élasticité Échéance

Call J205B 118,00$ 0,28 € 7,37% 18 décembre 2015

Put J699B 108,00$ 0,35 € 5,53% 18 décembre 2015

TURBOType Mnémo Prix d’Exercice

(Barrière Désactivante) Cours Élasticité Échéance

Call J699B 100,00$ 1,18 € 7,65% 18 décembre 2015

Put - - - - -

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15RECOMMANDATIONS

L’indice phare de Paris vient de tester la zone des 4 600/4 690 points, une ancienne zone de support qui devrait désormais faire office de résistance selon le principe de polarité. Cette zone correspond également au niveau de retracement de Fibonacci correspondant à 50% du mouvement de baisse qui s’est développé entre les sommets du 06 août à 5 217 points et les creux touchés le 24 à 4 230 points. Les moyennes mobiles à 20 et 50 jours sont orientées à la baisse et devraient servir de frein au rebond technique en cours. On notera toutefois que l’indicateur RSI en base journalière est sorti de sa zone de survente. Le scénario le plus probable à court terme reste un marché sans tendance mais volatile. Mais à très court terme, le test de la résistance des 4 600/4 690 points pourrait remettre le CAC40® sous pression. Ainsi, tant que 4 925 points est résistance, un nouveau test des 4 230 points voire des 4 100 points est privilégié. Seul le dépassement des 4 925 points réinstallerait une dynamique positive, l’indice pouvant alors aller chercher les 5 100 points, puis les anciens sommets d’août à 5 220 points.

ANALYSE TECHNIQUELe risque baissier domine

Une fois de plus, 2015 à confirmé que la fameuse « hausse d’été » est à ranger au rang des idées reçues. Comme en 2014, le bilan estival est négatif. Entre le 30 juin et le 4 septembre, le CAC40® a perdu 5,6%. Mais cette baisse globale a masqué une évolution en trois temps. Tout d’abord, un net recul avec, en point d’orgue, le « non » grec au referendum du 5 juillet qui a renforcé la probabilité d’une sortie de la zone euro. Mais, rapidement, a démarré la deuxième phase, celle du rebond des marchés. En un mois entre le 7 juillet et le 5 août, l’indice a bondi de près de 13%, porté par la reprise des négociations entre le gouvernement grec et les créanciers internationaux et par la publication de bons résultats par des sociétés européennes ayant bénéficié d’un effet dollar positif. Début août, le CAC40® était à moins de 4% de son plus haut niveau de l’année. Mais il ne l’atteindra pas, bien au contraire. Le mois d’août a été terrible. Il s’est soldé par un recul de 8,5% de l’indice, la Chine faisant trembler les investisseurs. La Bourse de Shanghai a craqué après sa flambée du début d’année, les indicateurs d’activité ont fléchi et la Banque centrale chinoise en décidant de dévaluer sa monnaie a enclenché la machine infernale de la défiance à l’égard de l’économie du pays, moteur de la croissance mondiale au cours des dernières années. Le 24 août, les marchés ont même frôlé le krach : Shanghai a décroché de 8,5%, Paris de 5,4% et New York de 3,6%. Après cette grande peur les indices se sont stabilisés mais sans parvenir à se redresser véritablement. La volatilité domine annonçant un automne agité

ANALYSE FONDAMENTALEDe la Grèce à la Chine

RÉDIGÉ LE 3 SEPTEMBRE 2015

CAC 40®

Sélection effectuée par BNP Paribas.

Les recommandations sur actions ont été rédigées par Les Échos Bourse - Investir. Les analyses graphiques et techniques ont été réalisées par Chart’s. La responsabilité de BNP Paribas ne saurait être recherchée ou engagée du fait des prises de position, sous quelque forme que ce soit, des analystes financiers de Les Échos Bourse - Investir et de Chart’s, leurs prises de position n’engageant qu’eux.

• Type : ligne journalier• Traits vert : objectifs alternatifs• Trait bleu : seuil d’invalidation

• Traits rouges : objectifs • Courbe bleue : moyenne mobile à 100 jours• Courbe rouge : moyenne mobile à 50 jours

STRATÉGIESLEVIERLes investisseurs qui souhaitent mettre en place une stratégie haussière sur le CAC 40® pourront se positionner sur le Warrant Call « X220B ».

RENDEMENT Le Bonus Cappé « N935B » offre un rendement maximum de 23,16 à échéance si le CAC 40® n'atteint pas les 3 960 points d'ici au 16 Septembre 2016.

Sélection de Produits de Bourse (Cours du CAC 40® au 11 Septembre 2015 : 4 561,52 points)

LEVI

ER

WARRANTType Mnémo Prix d'Exercice Cours Élasticité ÉchéanceCall X220B 4 700 0,90 € 10,73% 18 décembre 2015Put Y431B 4 400 1,00 € 8,92% 18 décembre 2015

CAPPÉ (+)FLOORÉ (+)

Type Mnémo Borne Basse Borne Haute Cours Échéance

Cappé W005B 4 000 4 200 178,40 € 18 mars 2016Cappé+ J381B 4 200 4 400 166,10 € 18 mars 2016Flooré X521B 4 850 5 050 170,30 € 18 décembre 2015Flooré+ Z981B 4 950 5 150 174,60 € 18 mars 2016

REND

E-M

ENT

CERTIFICATType Mnémo Borne Basse Niveau Bonus Cours Échéance

Bonus Cappé N935B -13,17% 23,16% 48,25 € 16 septembre 2016

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16RECOMMANDATIONS

RÉDIGÉ LE 3 SEPTEMBRE 2015

CAP GEMINI

Le titre se situe dans une phase de consolidation de la forte tendance haussière en place depuis 2012. Une figure d’essoufflement en biseau d’élargissement est en cours de formation. Les cours testent la borne basse de cette figure autour des 76 euros. Du côté des indicateurs techniques, les moyennes mobiles à 50 et 100 jours se retournent à la baisse. La configuration est mitigée. Le premier support technique se situe à 76 euros mais seul l’enfoncement des 69,7 euros (niveau de retracement correspondant à 50% du mouvement qui s’est déroulé entre octobre 2014 et juillet 2015) serait de nature à véritablement invalider la tendance haussière. Ainsi, tant que ce niveau n’est pas enfoncé, les chances d’une reprise progressive reste intacte et les cours pourraient rallier les anciens sommets de juillet 2015 à 90 euros, avec en extension la zone des 94,4 euros correspondant à la borne haute de la figure en élargissement. A l’inverse, l’enfoncement du niveau des 69,7 euros ternirait les perspectives sur le titre et ouvrirait la voie à une correction plus marquée vers les 61,7 euros et 49 euros (creux d’octobre 2014 et support horizontal).

ANALYSE TECHNIQUEConsolidation dans une tendance haussière

Cela fait maintenant plusieurs années que le fleuron français des services informatiques renforce sa stratégie, axée sur l’industrialisation et le développement offshore. Tout comme le renforcement des équipes dans les pays à bas coûts, en particulier en Inde, la standardisation des offres a permis une progression régulière de sa rentabilité. Le groupe compte désormais la moitié de ses effectifs en offshore et vise une proportion de 65% à terme. Le rachat de l’américain Igate cette année a en quelque sorte été la consécration de cette stratégie, en renforçant à la fois la présence du groupe sur le territoire américain, le plus dynamique pour le secteur des services informatiques, et en accroissant significativement ses effectifs en Inde. De 6,6% en 2010, la marge opérationnelle de Capgemini n’a cessé de croître pour atteindre 9,2% l’an dernier. Pour 2015, elle est attendue à 10,3% et à terme, d’ici cinq ans, elle devrait atteindre jusqu’à 13%. Une performance également attribuable au positionnement de Capgemini sur les activités les plus dynamiques du secteur, désormais regroupées sous l’acronyme « Smacs », qui comprend à la fois les offres de big data (traitement et utilisation de gigantesques quantités de données), de cloud (hébergement et traitement informatique à la demande) et de mobilité (smartphones, etc.). Ces activités ont ainsi progressé de 25% en un an au 30 juin pour représenter 20% du chiffre d’affaires du groupe.

ANALYSE FONDAMENTALEUn modèle de SSII low cost affûté

Sélection effectuée par BNP Paribas.

Les recommandations sur actions ont été rédigées par Les Échos Bourse - Investir. Les analyses graphiques et techniques ont été réalisées par Chart’s. La responsabilité de BNP Paribas ne saurait être recherchée ou engagée du fait des prises de position, sous quelque forme que ce soit, des analystes financiers de Les Échos Bourse - Investir et de Chart’s, leurs prises de position n’engageant qu’eux.

• Type : ligne journalier• Traits vert : objectifs alternatifs• Trait bleu : seuil d’invalidation

• Traits rouges : objectifs • Courbe bleue : moyenne mobile à 100 jours• Courbe rouge : moyenne mobile à 50 jours

STRATÉGIESLEVIERLe Warrant Call « Z369B » permet de vous exposer à une potentielle tendance haussière du titre Capgemini.

RENDEMENT Le Bonus Cappé « A792B » offre un rendement maximum de 18,17% à échéance si Capgemini n’atteint pas 64,08€ d’ici le 17 Juin 2016.

Sélection de Produits de Bourse (Cours de Capgemini au 11 Septembre 2015 : 78,20€)

LEVI

ER

WARRANTType Mnémo Prix d'Exercice Cours Élasticité Échéance

Call Z369B 83,00 € 1,08 € 6,32% 18 décembre 2015

Put W602B 77,00 € 1,34 € 4,87% 18 décembre 2015

TURBOType Mnémo Prix d’Exercice

(Barrière Désactivante) Cours Élasticité Échéance

Call V484B 60,00 € 1,85 € 4,10% 18 décembre 2015

Put V551B 95,00 € 1,71 € 4,33% 18 décembre 2015

REN

DE-

MEN

T

CERTIFICATType Mnémo Borne Basse Niveau Bonus Cours Échéance

Bonus Cappé A792B -18,17% 24,75% 80,40 € 17 juin 2016

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17RECOMMANDATIONS

A l’image des places de la zone euro, la Bourse de Tokyo a effectué un beau parcours cette année jusqu’au début de l’été. Comme ses consœurs, elle n’a pas été épargnée par la chute, à compter de juin, des marchés de Shanghai et Shenzhen et par les inquiétudes croissantes envers l’économie de la Chine, grande partenaire du Japon. La baisse de la demande en provenance de l’Empire du Milieu, au demeurant, n’a pas été étrangère au recul de 0,4% du PIB nippon au deuxième trimestre, annoncé mi-août, après une reprise de 1,1% au premier trimestre. En conséquence, le Nikkei 225 a perdu presque toute son avance depuis le début de l’année. En yen, du moins, car, pour un investisseur en euro, le repli de la monnaie unique lui permet d’être encore gagnant d’un bon 10%. Cela dit, malgré les prises de bénéfices des dernières semaines, l’indice nippon affiche plus qu’un doublement depuis novembre 2012, grâce à la forte baisse du yen (favorable aux nombreuses entreprises exportatrices), déclenchée par l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Shinzo Abe et le lancement d’une politique monétaire très accommodante, afin de relancer la croissance et l’inflation. En avril 2015, l’indice Nikkei a franchi de nouveau le seuil des 20 000 points, pour la première fois depuis 15 ans. Il a atteint un plus haut annuel le 24 juin dernier, à 20 868 points, progressant alors de presque 20% sur 2015. Même sans la récente rechute, toutefois, la Bourse de Tokyo était encore loin de son record historique de 1989, à 38 915 points.

ANALYSE FONDAMENTALESous influence du yen… et de la Chine

D’un point de vue graphique, l’indice phare de la bourse japonaise se trouve engagé dans un mouvement correctif qui devrait se poursuivre au regard des différents éléments techniques. Tout d’abord, l’indice s’est extirpé d’une figure de renversement de tendance fin août 2015 dite en biseau d’élargissement avec la cassure des 20 000 points. Par ailleurs, les moyennes mobiles à 50 et 100 jours se retournent à la baisse et effectue un croisement baissier. Enfin, la phase de rebond technique vers la zone des 19 150 points n’a pas permis d’invalider la tendance baissière désormais en place et qui devrait se poursuivre en direction des prochains niveaux de supports situés à 16 500 points et 15 800 points en extension. Seul le dépassement des 19 400 points serait de nature invalider la tendance baissière et provoquerait alors un rebond technique vers la zone des 20 000 points et des anciens sommets à 21 000 points.

ANALYSE TECHNIQUESous pression

NIKKEI 225RÉDIGÉ LE 3 SEPTEMBRE 2015

Sélection effectuée par BNP Paribas.

Les recommandations sur actions ont été rédigées par Les Échos Bourse - Investir. Les analyses graphiques et techniques ont été réalisées par Chart’s. La responsabilité de BNP Paribas ne saurait être recherchée ou engagée du fait des prises de position, sous quelque forme que ce soit, des analystes financiers de Les Échos Bourse - Investir et de Chart’s, leurs prises de position n’engageant qu’eux.

• Type : ligne journalier• Traits vert : objectifs alternatifs• Trait bleu : seuil d’invalidation

• Traits rouges : objectifs • Courbe bleue : moyenne mobile à 100 jours• Courbe rouge : moyenne mobile à 50 jours

STRATÉGIESLEVIERLe Warrant Call « J835B » permet de vous exposer à une potentielle hausse de l'indice japonais.

Sélection de Produits de Bourse (Cours du NIKKEI 225 au 11 Septembre 2015 : 18 264 points)

LEVI

ER

WARRANT

Type Mnémo Barrière Désactivante Cours Élasticité Échéance

Call J835B 19 500 0,37 € 13,08% 18 décembre 2015

Put J832B 18 500 1,02 € 6,23% 18 décembre 2015

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18RECOMMANDATIONS

La publication semestrielle du motoriste n'a pas été saluée par le marché : elle a été ovationnée ! En une journée, fin juillet, l'action a bondi de 10%. Un phénomène rare pour une composante du CAC40®… De belles performances (la marge opérationnelle a atteint le niveau record de 13,9%) et un discours rassurant de la direction, assorti d'un relèvement des prévisions pour 2015, ont enthousiasmé les investisseurs. Safran a ainsi relevé son objectif de hausse du résultat opérationnel courant ajusté. Une décision qui se fonde sur une ambition plus optimiste de croissance des activités de services pour les moteurs civils (+16% à +19%, contre +10% auparavant). L'effet « dollar » a joué à plein sur les six premiers mois de l’année, l’évolution du billet vert face à l’euro apportant plus de 10 points de croissance au chiffre d’affaires. Surtout, le marché surveillait depuis des années l’accélération du passage en atelier pour maintenance du best-seller de Safran et de General Electric, le CFM56, et plus encore ceux de la deuxième génération. C’est désormais chose faite. Les services aéronautiques ont ainsi bondi de près de 28% sur le semestre. Ce qui va aussi améliorer la rentabilité. Autre élément rassurant, la direction du groupe s'est montrée confiante pour 2016 et pour 2017. La visibilité est excellente sur cette « success story » boursière et la belle histoire se poursuit en septembre avec l’entrée du titre au sein de l’indice Euro Stoxx 50. Une consécration.

ANALYSE FONDAMENTALELe moteur tourne rond

D’un point de vue graphique, plusieurs éléments techniques plaident en faveur d’une poursuite de la tendance haussière à court et moyen termes. L’élément principal est la validation d’une figure de continuation de tendance dite en drapeau validée fin juillet 2015. Les cours viennent de reprendre appui sur l’ancienne droite baissière qui fait désormais office de support. Par ailleurs, les moyennes mobiles à 50 et 100 jours sont haussières et viennent d’effectuer un croisement haussier. Une base de support s’est formée à 58,9 euros et devrait permettre au titre de poursuivre sa dynamique haussière.Ainsi, tant que 58,9 euros est support, le biais reste haussier. Le dépassement de la résistance des 71,1 euros ouvrira la voie à une nouvelle jambe de hausse vers les 80 euros (niveau de projection de la figure en drapeau). Seul l’enfoncement des 58,9 euros ternirait les perspectives d’évolution du titre à court terme, qui pourrait alors corriger vers les 53,4 euros, voire les 44 euros.

ANALYSE TECHNIQUEDrapeau haussier

RÉDIGÉ LE 3 SEPTEMBRE 2015

SAFRAN

Sélection effectuée par BNP Paribas.

Les recommandations sur actions ont été rédigées par Les Échos Bourse - Investir. Les analyses graphiques et techniques ont été réalisées par Chart’s. La responsabilité de BNP Paribas ne saurait être recherchée ou engagée du fait des prises de position, sous quelque forme que ce soit, des analystes financiers de Les Échos Bourse - Investir et de Chart’s, leurs prises de position n’engageant qu’eux.

• Type : ligne journalier• Traits vert : objectifs alternatifs• Trait bleu : seuil d’invalidation

• Traits rouges : objectifs • Courbe bleue : moyenne mobile à 100 jours• Courbe rouge : moyenne mobile à 50 jours

STRATÉGIESLEVIERLe Turbo Call « Z512B » permet de s'exposer à la hausse potentielle du titre Safran.

RENDEMENTLe Bonus Cappé « N920B » offre un rendement maximum de près de 9,33% à échéance si Safran n’atteint pas 48,51 € d’ici au 16 Septembre 2016.

Sélection de Produits de Bourse (Cours de Safran au 11 Septembre 2015 : 66,21€)

LEVI

ER

WARRANTType Mnémo Prix d'Exercice Cours Élasticité Échéance

Call Z512B 70,00 € 0,82 € 6,71% 18 décembre 2015

Put K467B 64,00 € 1,01 € 5,40% 18 décembre 2015

TURBOType Mnémo Prix d’Exercice

(Barrière Désactivante) Cours Élasticité Échéance

Call N987B 50,00 € 1,59 € 4,01% 18 décembre 2015

Put - - - - -

REN

DE-

MEN

T

CERTIFICATType Mnémo Borne Basse Niveau Bonus Cours Échéance

Bonus Cappé N920B -26,32% 9,33% 65,95 € 16 septembre 2016

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19RECOMMANDATIONS

Société Générale est la banque française qui s’en sort le mieux sur le plan boursier depuis début janvier, avec un gain de 22%, une performance près de trois fois supérieure à celle de l’indice CAC 40®, si l’on arrête les compteurs à début septembre. Au premier semestre, la banque de la Défense n’a pas déçu les marchés en publiant des résultats en forte hausse malgré les difficultés du groupe en Russie. Les investisseurs ont salué le dynamisme des activités, notamment en banque de financement et d’investissement, et l’annonce de nouvelles économies pour un montant de 850 millions d’euros à horizon 2017. Société Générale a déjà réalisé 870 millions de réduction de coûts sur les 900 millions visés dans le cadre du précédent plan lancé en 2013 et qui s’achèvera en 2015. La banque au logo rouge et noir a également relevé ses objectifs de solvabilité. L’établissement vise désormais un ratio dit CET1 (« Common equity tier one ») proche de 11% à fin 2016, contre 10% auparavant. La banque dirigée par Frédéric Oudéa a par ailleurs confirmé début août son intention de verser aux actionnaires 50% de ses bénéfices. Société Générale affiche un bilan solide, qui devrait encore être renforcé par la vente de sa participation de 20% au capital du gérant d’actifs Amundi, filiale de Crédit Agricole. L’introduction en Bourse est prévue dans le courant du second semestre, en fonction des conditions de marché.

ANALYSE FONDAMENTALEObjectifs de solvabilité relevés

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE(RÉDIGÉ LE 3 SEPTEMBRE 2015

D’un point de vue graphique, le titre s’est affranchi d’une ligne de tendance baissière en place depuis les sommets d’août 2009 mais n'est pas parvenu à dépasser la résistance technique des 48,3 euros correspondant aux sommets de février 2014. Les cours sont engagés dans un mouvement de repli vers le support horizontal des 39,275 euros et sont repassés sous les moyennes mobiles à 50 et 100 jours qui tendent à se retourner à la baisse. La configuration technique est ainsi mitigée. Une poursuite de la correction est à envisager vers le support horizontal des 39,275 euros mais celui-ci devrait stopper la baisse. Ainsi, tant que 39,275 euros est support, le biais reste haussier et le titre pourrait venir tester à nouveau la résistance des 48,3 euros. Seul le dépassement des 48,3 euros réinstallerait une dynamique positive sur le titre, qui irait alors chercher les résistances à 53,3 euros, voire 66,2 euros à moyen terme. A l’inverse, l’enfoncement des 39,275 euros ternirait les perspectives de court terme et ouvrirait la voie au test des creux de janvier 2015 à 32,825 euros.

ANALYSE TECHNIQUESupport à 39,275 euros

Sélection effectuée par BNP Paribas.

Les recommandations sur actions ont été rédigées par Les Échos Bourse - Investir. Les analyses graphiques et techniques ont été réalisées par Chart’s. La responsabilité de BNP Paribas ne saurait être recherchée ou engagée du fait des prises de position, sous quelque forme que ce soit, des analystes financiers de Les Échos Bourse - Investir et de Chart’s, leurs prises de position n’engageant qu’eux.

• Type : ligne journalier• Traits vert : objectifs alternatifs• Trait bleu : seuil d’invalidation

• Traits rouges : objectifs • Courbe bleue : moyenne mobile à 100 jours• Courbe rouge : moyenne mobile à 50 jours

STRATÉGIESLEVIERAmplifiez le potentiel de hausse du titre Société Générale avec le Turbo Call « A937B ».

RENDEMENTLe Bonus Cappé « N923B » offre un rendement maximum de près de 25,40% à échéance si Société Générale n’atteint pas 35,50 € d’ici au 16 septembre 2016.

Sélection de Produits de Bourse (Cours de Société Générale au 11 Septembre 2015 : 42,33 €)

LEVI

ER

WARRANTType Mnémo Prix d'Exercice Cours Élasticité Échéance

Call Z532B 45,00 € 0,49 € 7,18% 18 décembre 2015

Put T506B 40,00 € 0,51 € 5,62% 18 décembre 2015

TURBOType Mnémo Prix d’Exercice

(Barrière Désactivante) Cours Élasticité Échéance

Call A937B 35,00 € 0,78 € 5,23% 18 décembre 2015

Put V402B 54,00 € 1,00 € 3,99% 18 décembre 2015

REN

DE-

MEN

T

CERTIFICATType Mnémo Borne Basse Niveau Bonus Cours Échéance

Bonus Cappé N923B -16,21% 25,40% 42,45 € 16 septembre 2016

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20

LES CERTIFICATS BONUS CAPPÉS

ZOOM SUR

LES PRODUITS DE BOURSE PRÉSENTENT UN RISQUE DE PERTE EN CAPITAL EN COURS DE VIE ET À L’ÉCHÉANCE.

Les Produits de Bourse présentent un risque de perte en capital en cours de vie et à l’échéance, émis par BNP Paribas Arbitrage Issuance B.V. (véhicule d’émission dédié de droit néerlandais). Les Produits de Bourse s’adressent à des spécialistes et ne devraient être achetés que par des investisseurs disposant de connaissances spécifiques. En raison de leur nature, les Produits de Bourse peuvent être sujets à d’importantes fluctuations de cours, qui peuvent, en fonction de l’évolution des sous-jacents, se traduire par une perte partielle ou intégrale du montant investi. Les Produits de Levier offrent un effet de levier important qui amplifie la performance de l’actif sous-jacent à la hausse comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur. BNP Paribas attire l’attention du public sur les facteurs de risque figurant dans la documentation juridique des Produits de Bourse. Les supports d’information sont notamment consultables sur le site internet www.produitsdebourse.bnpparibas.com et sont disponibles gratuitement sur simple demande adressée à BNP Paribas Warrants & Certificats, 20 boulevard des Italiens, 75009 Paris.

DÉCOUVREZ LA FAMILLE DES « PRODUITS DE RENDEMENT »Un produit de rendement permet de viser une performance potentiellement attractive à l’échéance même si le cours du sous-jacent de référence n’a pas sensiblement évolué à la hausse ou la baisse. Néanmoins, ces produits ne sont pas garantis en capital et il existe donc un risque de perte en capital totale ou partielle à l’échéance.

QU’EST-CE QU’UN BONUS CAPPÉ ? Les Bonus Cappés sont les produits de rendement les plus utilisés comme alternative aux actions par les investisseurs particuliers et institutionnels (gérants de portefeuille, Conseillers en Gestion de Patrimoine). Ils permettent d’investir sur une action, un indice ou une matière première en visant une performance potentielle attractive à moyen/long terme. Un Bonus Cappé est caractérisé par deux bornes fixes définies par BNP Paribas à l’émission du produit : une Borne Basse et une Borne Haute (appelée aussi Niveau Bonus). Il possède une date d’échéance qui représente la limite de durée de vie du Certificat. Cette date est fixée dès l’émission, l’horizon d’investissement est en général compris entre 6 et 18 mois.

AVANTAGES L’opportunité, dans certains cas, d’améliorer la performance potentielle d’une action détenue en direct Un potentiel de performance élevé sur un horizon d’investissement moyen/long terme Une gamme variée sur de nombreux sous-jacents (actions françaises, indices européens…)

INCONVÉNIENTS Plafonnement des gains: le remboursement final à l’échéance est limité au Niveau Bonus dans tous les cas Les dividendes distribués par le sous-jacent du Certificat ne sont pas perçus par l’investisseur ; ils sont utilisés pour la construction du produit Le rendement maximum n’est plus garanti si la Borne Basse est touchée en cours de vie du produit Absence de garantie en capital : possibilité de perte partielle ou totale du montant investi si la Borne Basse est atteinte

L’équipe BNP Paribas Produits de Bourse répond à toutes vos questions au

LE MÉCANISME (DANS LE CAS OÙ LE SOUS-JACENT EST UNE ACTION) :En cours de vie, l’action a-t-elle franchi au moins une fois la Borne Basse au cours de la vie du Certificat ?

À l'échéance, le Certificat est remboursé à hauteur du Niveau Bonus.

À l'échéance, le Certificat est remboursé au cours de la clôture de l’action, et au maximum à hauteur du Niveau Bonus.

Le Certificat Bonus Cappé offre une performance potentiellement supérieure à celle de l’action sous-jacente(1),

si elle clôture à l’échéance en dessous du Niveau Bonus.Si l’action clôture au-dessus du Niveau Bonus, le Niveau Bonus constitue pour l’investisseur un maximum de remboursement.

Le Certificat Bonus Cappé offre une performance potentielle équivalente à celle de l’action sous-jacente(1), si elle clôture à

l’échéance en dessous du Niveau Bonus.Si l’action clôture au-dessus du Niveau Bonus, le Niveau Bonus constitue pour l’investisseur un maximum de remboursement. L’investisseur peut subir une perte en capital si l’action clôture

à un cours inférieur au prix auquel le Certificat a été aquis.

(1) En dehors des dividendes éventuellement distribués en cours de vie par l’action sous-jacente.

NON OUI

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21COURRIER DES LECTEURS

JEAN D. DE PARIS (75)

À QUOI CORRESPOND LE COÛT DE FINANCEMENT DES CERTIFICATS TURBOS INFINIS ET TURBOS INFINIS BEST ?Votre investissement dans un Certificat Turbo Infini ne correspond qu'à une fraction de la valeur du sous-jacent. L’autre partie est financée par l’émetteur : c'est le principe de l’effet de levier.L’émetteur emprunte le montant nécessaire pour acquérir l’actif sous-jacent, quand pour sa part, l’investisseur supporte le coût de financement correspondant aux intérêts payés par l’émetteur, liés à l’emprunt, plus la marge appliquée par l’émetteur.Pour résumer le principe de fonctionnement du coût de financement :Coût de financement d’un Certificat Turbo Call Infini = taux de référence + marge fixée par l’ÉmetteurCoût de financement d’un Certificat Turbo Put Infini = taux de référence - marge fixée par l’ÉmetteurDans le cas des Certificats Turbos Put Infinis, l'investisseur bénéficie de l'opération de vente à découvert de l'actif sous-jacent, un avantage auxquels il faut ajouter les frais financiers, les coûts d'emprunt et d'autres intérêts payés par l’Émetteur, liés à cette opération.A noter : le coût de financement progresse de façon plus modérée sur un Certificat Turbo Put Infini que sur un Certificat Turbo Call Infini.Par ailleurs, le coût de financement est susceptible de varier au cours de la vie du Certificat Turbo Infini ou Turbo Infini BEST en fonction des conditions de marché.Les Produits de levier offrent un effet de levier important qui amplifient la performance de l’actif sous-jacent à la hausse comme à la baisse, ce qui peut être favorable ou défavorable à l’investisseur.

MARTIN F. DE LYON (69)

QU’EST-CE QUE LE THÊTA D’UN WARRANT ? ET COMMENT ÉVOLUE-T-IL AU COURS DE LA VIE DU PRODUIT ?Le cours d'un Warrant est sensible à l'évolution de différents paramètres de marché notamment le cours de son sous-jacent, la volatilité de son sous-jacent et le passage du temps. L’impact de ce dernier paramètre est mesuré par le « Thêta ».En cours de vie, la valeur d’un Warrant se compose de la valeur intrinsèque à laquelle s'ajoute une valeur « temps ».La valeur intrinsèque ne dépend que du cours du sous-jacent par rapport au prix d’exercice du Warrant : elle sera positive si le Warrant est « dans la monnaie » et nulle si le Warrant est « à la monnaie » ou « en dehors de la monnaie ». La valeur temps rend compte de la probabilité que le Warrant termine dans la monnaie à l'échéance, c’est-à-dire de la probabilité d’un accroissement de la valeur intrinsèque, d’ici à la date de maturité. A l’échéance, la valeur du Warrant est égale à sa valeur intrinsèque (la valeur temps étant nulle à cette date) et l’intégralité du capital investi peut être perdue si cette valeur intrinsèque est nulle.

NOS EXPERTS VOUS RÉPONDENTQue signifie les notions d’options « dans la monnaie » ou « hors la monnaie » ?Une option d’achat (ou option de vente) est dite « dans la monnaie » si le cours du sous-jacent est supérieur (réciproquement inférieur) au prix d’exercice de l’option. La probabilité que l’option termine « dans la monnaie » à l’échéance dépend de la probabilité que le cours du sous-jacent de l’option d’achat (ou option de vente) se situe au-dessus (réciproquement en-dessous) du prix d’exercice, le jour de l’échéance. Cette probabilité est évaluée par le marché prenant en compte notamment la volatilité du sous-jacent.Prenons un exemple : si à quelques jours de la date d’échéance d’un Warrant, le cours de son sous-jacent est très en dessous de son prix d’exercice, la probabilité que le cours du sous-jacent croisse jusqu’à dépasser le prix d’exercice avant l’échéance peut être considérée comme nulle par le marché. Ainsi, la valeur temps du Warrant Call dans cet exemple tendra vers 0. Dans ce cas précis, la valeur de remboursement finale du Warrant serait nulle, et les investisseurs positionnés sur ce Produit de Bourse perdraient l’intégralité du capital investi.Le Prix d’Exercice du Warrant sélectionné doit correspondre à votre anticipation d’évolution du cours du sous-jacent sur une certaine période de temps. L'échéance du Warrant doit être 3 à 4 fois supérieure à votre horizon d’investissement afin de ne pas être impacté par l’augmentation de la perte de valeur temps, à l’approche de l’échéance. Par conséquent, le cours des Warrants est donc d’autant plus élevé que l'échéance est éloignée. Plus on se rapproche de l’échéance et plus la valeur temps diminue fortement, impactant donc le cours du Warrant qui diminue d’autant. C'est précisément cet impact du passage du temps, c'est-à-dire la diminution de la valeur temps, qui est mesuré par le Thêta (en euros par jour).A noter : le Thêta est indiqué sur le simulateur de chaque Warrant. Il mesure, en euro, la diminution quotidienne de la valeur temps. Un outil pratique à ne pas négliger et à prendre en considération dans le suivi de la gestion de votre Warrant.

JEAN-PIERRE M. DE NÎMES (30)

J'AI VU SUR VOTRE SITE QUE CERTAINS PRODUITS COTENT 0,001 EURO. A QUOI CELA EST-IL DÛ ?On peut en effet constater que certains Warrants peuvent coter avec une fourchette achat – vente (ou « spread ») plus élevée et un prix « Achat » (ou « Bid ») de 0,001 euro. Il s'agit en fait d'une situation bien particulière permettant la sortie des investisseurs dans un cas bien particulier. Explications …Il faut rappeler que les Warrants sont des produits optionnels (option d’achat « Call » ou option de vente « Put »). Dès lors, si la probabilité que l’option termine dans la monnaie à la date d’échéance est nulle (de 0), alors la valeur théorique du Warrant devient nulle, elle aussi.BNP Paribas Produits de Bourse permet néanmoins d’échanger ces produits et maintient un prix « Achat » (ou « Bid ») de 0,1 centime d’euro. Cela signifie que pour des clients déjà positionnés, il existe ainsi une possibilité de revendre le produit avant l'échéance. Cela permet au porteur du Warrant de matérialiser une perte sans attendre que le produit ne soit radié ou supprimé.

LES PRODUITS DE BOURSE PRÉSENTENT UN RISQUE DE PERTE EN CAPITAL EN COURS DE VIE ET À L’ÉCHÉANCE.

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Directrice de la publication : Aurélia Normand • Rédacteur en chef : Matthias Baccino • Comité de rédaction : Matthias Baccino, Franck Pauly, Stéphanie Talevis, Audrey Thirot et Clémentine Tournade • Analystes : Nathalie Benatia et Philippe d’Arvisenet • Crédits photos/illustration : © Fotolia, DR •

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