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Anesthésie et pathologie surrénalienne
Anatomie des glandes surrénales
VCI
VRDVRG
Glandes situées au pôle supéro-interne de chaque rein
4 cm de long sur 3 de large4 à 6 g
Deux parties différentes sur le plan embryologique, histologique et fonctionnel:
- la médullosurrénale, centrale.- la corticosurrénale, périphérique.
Veine cave inférieure
Foie
Surrénale droite
Aorte
Pancréas
Surrénale gauche
Rate
Rein gauche
Les surrénales: tomodensitométrie
Anatomie des glandes surrénales
Surrénale droite
Surrénale gauche
Rein gaucheRein droit
Les surrénales: I.R.M
Anatomie des glandes surrénales
Médullo-surrénales
Deux constituants :
- le système nerveux sympathique :(ganglions sympathiques et neurones postganglionnaires) dont le neuromédiateur est la noradrénaline.
- les glandes médullosurrénales qui secrètent des catécholamines :adrénaline (80%), noradrénaline (16%), dopamine (4%)
Physiologie des médullo-surrénales Système sympathique
Médullo-surrénalesLa synthèse des catécholamines : cellules chromaffines
Médullo-surrénalesMétabolisme des catécholamines
Médullo-surrénalesEffets physiologiques des catécholamines
- Les effets cardiovasculaires :
Vaisseaux sanguins : vasoconstriction () ou vasodilation ()Coeur : augmentation de la fréquence et du débit cardiaques ( 1)La combinaison explique l'action hypertensive.
- Les effets métaboliques :
Effet lipolytique ( 1)Hyperglycémie par l'augmentation de la glycogénolyse (, )
de la néo-glucogenèse (, ) de la sécrétion du glucagon () etdiminution de la sécrétion d'insuline ()
Médullo-surrénalesMéthodes de dosage des catécholamines et interférences
Dosage urinaire des catécholamines et dérivés méthoxylés
Méthodes de dosage
• La chromatographie liquide haute performance couplée à la détection électrochimique ( HPLC-ED) est la méthode la plus performante et la plus spécifique.
Interférences pharmacologiques
• Les psychotropes (IMAO, tricycliques), l'absorption massive d' éthanol augmentent les valeurs• La clonidine, l' -méthyldopa les diminuent.
• Les ß-bloquants ont peu d'effet sur les valeurs de repos.
Diagnostic clinique des tumeurs adréno-sécrétricesTumeurs sécrétant des catécholamines
NEUROBLASTOMES PHEOCHROMOCYTOMES
Médullo-surrénales
L'hypersécrétion se traduit par :
HTA sévère +++ , paroxystiquecéphalées sueurs permanentes Très évocateurtachycardie, tremblements
horripilations, mydriasehyperglycémie
Possibilité d'hypotension orthostatique et de collapsus, de diabète
• 90 % de ces tumeurs sont bénignes, 10 % sont malignes (phéochromoblastomes).
• L' incidence est d'environ 0,1% des patients hypertendus.
• La localisation est surrénalienne (85 % des cas) ou extra- surrénalienne (15 % des cas)
• Dans le cas des tumeurs bénignes, le traitement est chirurgical.
Diagnostic des tumeurs adréno-sécrétricesTumeurs sécrétant des catécholamines
NEUROBLASTOMES PHEOCHROMOCYTOMES
Médullo-surrénales
Diagnostic biologique des tumeurs adréno-sécrétricesTumeurs sécrétant des catécholamines
NEUROBLASTOMES PHEOCHROMOCYTOMES
Médullo-surrénales
• Tumeurs développées à partir des cellules chromaffines et capables de sécréter les catécholamines :
Noradrénaline prédominante parfois exclusivement.
• Il existe une sécrétion indépendante de la stimulation sympathique et fonction de la vitesse de la synthèse tumorale, des capacités de stockage, du recaptage.
Médullo-surrénales
Dosages des catécholamines ou de leurs métabolites
• Le dosage des catécholamines ( NA et A ) détecte 80% des phéochromocytomes. • Le dosage des VMA n'en détecte que 60%. • Seul le dosage des méthoxyamines (NMN et MN) a une fiabilité voisine de 100%.
Diagnostic biologique des tumeurs adréno-sécrétricesLes tumeurs sécrétant des catécholamines PHEOCHROMOCYTOME
Médullo-surrénalesExploration radio-isotopique des tumeurs adréno-sécrétrices
1- MIBG : marqueur adrénergique
La méta-iodo-benzyl-guanidine (MIBG) est un analogue structural de la guanéthidine.
Diffusant dans l'espace inter-synaptique, elle est recaptée par les terminaisons adrénergiques qu'elle marque.
La MIBG se marque avec un radioiode ( 123 I ou 131 I).
Blocage thyroïdien au Lugol.
PHEOCHROMOCYTOME
Anesthésie du phéochromocytomePréparation pharmacologique pré-opératoire
Principe :Prise en charge pharmacologique visant à limiter l’effet des catécholamines
présentent en excès. Objectif :
Corriger une hypertension maligne et son retentissement vasculaireCorriger une atteinte myocardique (trouble du rythme – ischémie)
Préparation à l’intervention chirurgicale : limiter les épisodes hypertensifs peropératoires.
En pratique :En dehors des situations extrêmes cette préparation ne doit pas retarder l’exérèse chirurgicale qui est le seul traitement efficace.
Anesthésie du phéochromocytomePréparation pré-opératoire
Blocage sympathique pharmacologique
Méthode :Blocage des récepteurs -adrénergiques en première intentionBlocage des récepteurs -adrénergiques uniquement si nécessaire
tachycardie – Sécrétion adrénaline
Utiliser des molécules de durée d’action courte (maniabilité)
En pratique :Prazosine (Alpress)Labétalol (Trandate)
Posologie croissante normalisation PA sans hypotension orthostatique
Anesthésie du phéochromocytomePréparation pré-opératoire
Inhibiteurs calciques
Implication des canaux calciques voltage-dépendant dans la sécrétion et l’action des catécholamines.
Leur action se situe essentiellement au niveau vasculaire en particulier pour les dihydropyridines : nifédipine (Adalate) et nicardipine (Loxen).
Molécules d’autant plus efficace que la pression artérielle est élevée (que la cellule musculaire lisse est dépolarisée) : anti-hypertenseur.
Autres anti-hypertenseurs
Anesthésie du phéochromocytomePréparation pré-opératoire : Données de la littérature :
Série Américaine de 143 patients de 1983-1996 (Laparatomie) -bloquants : 90%-bloquants : 63%
Deux observations Françaises en 1995 (Laparoscopie) Inhibiteurs calcique (nicardipine) et -bloquant (labetalol)
Série Belge de 8 patients en 1996-1997 (Laparoscopie) -bloquants : 3 patients; -bloquants : 5 patients Inhibiteurs calciques : 5 patients; IEC : 3 patients
Série Française de 7 patients 2000 (Laparoscopie) -bloquants (labetalol)
Série Française de 18 patients en 1997-2002 (Laparoscopie)-bloquants : prazosine (Alpress)-bloquants : bisoprolol (Detensiel)
Kinney et al. Anesth Analg 2000Mann et al. Br J Anaesth 1996Joris et al. Anesth Analg 1999Atallah et al. Br J Anaesth 2001Tauzin-Fin et coll. Br J Anaesth 2004
Anesthésie du phéochromocytomeConsultation d’anesthésie
Evaluation : Retentissement cardiovasculaire
Echocardiographie (HVG, Tble relaxation VG)Holter ECG
GlycémieKaliémie
Traitement : Arrêt des traitements anti-hypertenseurs en fonction de la demi-vie des molécules et prévoir un relais avec molécules à demi vie courte.
Inhibiteur calcique : Nicardipine
bloquant : Uradipil
Anesthésie du phéochromocytomePeropératoire
Chirurgie : laparotomie laparoscopie (1992)
Position au bloc opératoire :
Décubitus latéralProclive 30°
Durée de chirurgie : Variables selon les séries - 180 min (Tauzin-Fin et coll. Br J Anaesth 2004)
- 90 min (Joris et al. Anesth Analg 1999)
Anesthésie du phéochromocytomePeropératoire
Evènements attendus :
Accès hypertensifs plus rarement tachycardie :
Insufflation du pneumopéritoine
Mobilisation tumorale
Hypotension après l’ablation de la tumeur
Morbidité attendue : Non spécifique Mortalité attendue : Nulle
Libération de catécholamines
Anesthésie du phéochromocytomePeropératoire : Evènements attendus :
Libération de catécholamines : (1) Insufflation du pneumopéritoine
(2) Mobilisation tumorale
0
10000
20000
30000
40000
Avant
indu
ction
Man
iplul
atio
n
En SSPI
Tauzin-Fin P et coll. AFAR 2002
Evolution des concentration sanguine (pg/ml) en noradrénaline (n=9)
Anesthésie du phéochromocytomePeropératoire : Technique anesthésique
Hypnotiques : Eviter la kétamine (effets sympathomimétiques)
Halogénés : Eviter l’halothane (potentialisation effets arythmogènes)
Morphiniques : absence de recommandation particulière
Curares : Utilisation recommandée mais en évitant :- pancuronium (effets sympathomimétiques) - atracurium (histaminolibération)- succinylcholine (anticholinergique - tonus sympathique)
Protocole utilisé publié en France : Propofol/SévofluraneSufentanilCisatracurium Colson P et coll. AFAR 1991
Tauzin-Fin P et coll. AFAR 2002
Anesthésie du phéochromocytomePeropératoire : monitorage spécifique
Mesure invasive de la pression artérielle
Surveillance continue des évènements hypertensifs et de la réponse au traitement
Evaluation de la volémie ( PP)
Mallat J et al. Can J Anesth 2003Tauzin-Fin et coll. Br J Anaesth 2004
Anesthésie du phéochromocytomePeropératoire : Evènements attendus et attitude thérapeutique :
Molécules voie intraveineuse à action rapide et brève :
Traitement poussée HTA : Inhibiteur calcique : Nicardipine (1-2 mg iv puis 1-6 mg/h)
bloquant : Uradipil (25 mg puis 0,1 à 1 mg/kg/h)
Nitroprussiate de sodium (0,5 à 8 µg/kg/min)
Traitement poussée tachycardie : bloquant : Esmolol (500µg/kg puis 50 à 200 µg/kg/min)
Traitement hypotension : + direct / indirect (Neosynéphrine – Ephédrine)
Anesthésie du phéochromocytomePostopératoire : Evènements attendus :
Hypertension artérielle persistante : inhibiteur calciqueuradipil
Hypoglycémie
USI : non
Durée moyenne de séjour : 4-5 joursMortalité : nulle
Anesthésie du phéochromocytomePostopératoire : Evènements attendus :
Mortalité
Luo A et al. Chin Med J 2002
Série de 258 patients Mortalité
Period 1: 1955 – 1975 8%Period 2: 1976 – 1994 1,2%Period 3: 1995 – 2001 0%
Anesthésie du phéochromocytomeConclusion :
Pré-opératoire :
- Préparation pharmacologique ne faisant pas retarder la chirurgie- Bilan préopératoire : échographie et Holter cardiaque
Peropératoire :
- Laparoscopie en décubitus latéral- HTA et tachycardie à l’insufflation et manipulation de la tumeur.- Hypotension possible au décours immédiat- Molécules à disposition : nicardipine, uradipil, nitroprussiate, esmolol, sympathomimétique.- Artère sanglante
Postopératoire : - SSPI quelques heures puis retour en salle de chirurgie- Morbidité et mortalité non spécifiques
Cortico-surrénalesPhysiologie des corticosurrénales
La corticosurrénale :
Trois groupes d'hormones stéroïdes, avec des fonctions différentes :
- les minéralocorticoïdes : aldostérone (zone glomérulée)
- les glucocorticoïdes : cortisol (zone fasciculée)
- les androgènes surrénaliens : androstérone (zone réticulée)
qui circulent sous forme liée à des protéines spécifiques ou à l'albumine
CHOLESTEROL
Prégnélone
17hydroxyprégnénolone
17hydroxyprogestérone
11 désoxycortisol
Cortisol
progestérone
11 désoxycorticostérone
corticostérone
aldostérone
Cortico-surrénalesPhysiologie des corticosurrénales
Cortico-surrénalesPhysiologie des corticosurrénales
Régulation de la sécrétion cortico-surrénalienne :
Glucocorticoïdes et androgènes Hypothalamus : sécrétion CRF Antéhypophyse : sous l'action de la CRF, libère ACTH ACTH : libération de cortisol et androgènes Rétro contrôle négatif (feed back)
Cortico-surrénalesExcès de glucocorticoïdes : Hypercorticisme : Sd de Cushing
- Origine exogène (Traitement par corticoïdes)
- Hyperactivité du cortex surrénalien
Origine :
- adénome hypohysaire (ACTH)
- par hyperplasie bilatérale des surrénales
- par origine tumorale surrénalienne (adénome, corticosurrénalome)
- par syndrome paranéoplasique (ACTH like)
10 %
Anesthésie et Syndrome de Cushing
Surcharge pondérale avec distribution centripète des graissesLa peau est fine et fragileFonte musculaireOstéopénie
Rétention hydrosodée et HTAIntolérance au glucose
Consultation d’anesthésie
Evaluation : Retentissement cardiovasculaire de l’HTA
Echocardiographie (HVG, Tble relaxation VG)Troubles ioniquesDiabète et son retentissement
Patient sous corticothérapie devant subir une anesthésiePatient devant subir une chirurgie des surrénalesPatient devant subir une chirurgie hypophysaire
Anesthésie et Syndrome de Cushing
Consultation d’anesthésie
Objectif : Assurer une cortisolémie adaptée
Syndrome de Cushing iatrogène :
Stress chirurgical = besoinsTTT long court = réponsePoursuivre la corticothérapie jusqu’au matin de l’intervention et ajouter 50-100 mg d’ hydrocortisone IVL
Anesthésie et Syndrome de Cushing
Anesthésie pour tumeur surrénalienneSyndrome de Cushing
Consultation d’anesthésie
Objectif : Assurer une cortisolémie adaptée
Chirurgie surrénalienne : Adénome ou carcinome
atrophie corticosurrénale (ACTH)réponse inadaptée au stress périopératoire
Débuter la corticothérapie le matin de l’intervention 50-100 mg d’ hydrocortisone IVL
Inutile pour l’hyperplasie bilatérale des surrénales
Anesthésie pour tumeur surrénalienneSyndrome de Cushing
Consultation d’anesthésie
Prise en charge du diabète :
Poursuite des antidiabétiques oraux le matin de l’interventionsauf pour la metformine à stopper 24-48 heures avant.
Relais ou poursuite insuline au besoin
Anesthésie pour tumeur surrénalienneSyndrome de Cushing
Peropératoire :
Installation du patientostéoporose sévère
amyotrophie
fragilité cutanée
Risque infectieuximmuno suppression (antibioprophylaxie)
Risque de pneumothorax peropératoire
Apport d’hydrocortisone : 50 à 100 mg / 4 à 6 heures
Anesthésie pour tumeur surrénalienneSyndrome de Cushing
Postopératoire :
- Surrénalectomies bilatérales : Mortalité élevée 5-10% (impact de la coelio ?)
Déficit permanent en gluco- et minéralocorticoïdesHSHC (100 à 200 mg/jour) puis 20-30 mg/j POSyncortyl : 5mg/j puis fluodrocortisone 50 µg/j PO
- Si résection unilatéraleThérapie substitutive adaptée à la sécrétion restanteSurrénale controlatérale fonctionne plusieurs mois après
- Si carcinome, la chirurgie ne supprime pas toujours les effets de la tumeur :Nécessité d’inhibiteurs de la synthèse des stéroïdes et/ou spironolactoneGlucocorticoïdes
Anesthésie pour tumeur surrénalienneSyndrome de Cushing
Postopératoire :
Effets indésirables possibles des glucocorticoïdes :
HypertensionRétention hydrosodéeUlcère de stressDésordres psychiatriques
Retard de cicatrisationAugmentation des infections ?
Conclusion :
Pré-opératoire : - Bilan préopératoire : retentissement HTA- Equilibre ionique, glycémique- Assurer une cortisolémie adaptée
Peropératoire :- Installation du patient- Risque infectieux- Pneumothorax- Assurer une cortisolémie adaptée
Postopératoire : - Prise en charge du déficit en gluco et minéralocorticoïdes- Mortalité élevée si surrénalectomie bilatérale (terrain) USI
Anesthésie pour tumeur surrénalienneSyndrome de Cushing
Cortico-surrénalesHyperaldostéronisme primaire : Sd de Conn
0,5 à 1% des hypertensions artérielles Adénome (60%)Hyperplasie (35-40%)Carcinome (rare)
Réabsorption de sodium et sécrétion de potassium au niveau des tubules rénauxAugmentation du volume extra cellulaire de 10 à 30%Natrémie peu ou pas modifiéeAlcalose métabolique discrète, hypomagnésémieHypokaliémie – hypokalicytie
La sécrétion d’aldostérone est régulée par trois mécanismesAngiotensine II (volume sanguin rénal et natrémie)KaliémieACTH
polyadénomes
Cortico-surrénalesHyperaldostéronisme primaire : Sd de Conn
Diagnostic positif :
Aldostérone plasmatique augmentéeActivité rénine plasmatique effondrée
Non freinable (fludrocortisone ou charge sodée)
Diagnostic étiologique : adénome ou hyperplasie
Tomodensitométrie des surrénales avec injection (Se 82% Sp 58%) Scintigraphie au noriodocholestérol (NP59)Dosage étagé veineux aldostérone/cortisol : surrénale, rénale, cave.
Rapport aldostérone/rénine
Anesthésie pour hyperaldostéronisme primaire
Préparation pharmacologique pré-opératoire
Principe et objectif :Limiter l’effet de l’aldostérone présente en excès
En pratique :- Spironolactone (Aldactone)
effets lents en 1 - 2 semaines avec un retour rapide (24 h) à une kaliémie normale ( stock potassique)
- Autres antihypertenseurs
Consultation d’anesthésie
Hyperaldostéronisme :Fibrose myocardique Hypokaliémie-hypomagnésémie
Evaluation : - Retentissement cardiovasculaire
Echocardiographie (HVG, Tble relaxation VG)Rechercher une cardiopathie ischémique
un trouble du rythme
- Retentissement ionique (kaliémie)
Anesthésie pour hyperaldostéronisme primaire
Peropératoire
Evènements attendus mais beaucoup plus rare que pour la chirurgie du phéochromocytome :
Accès hypertensifs plus rarement tachycardie :
Insufflation du pneumopéritoine
Mobilisation tumorale
Morbidité attendue : Non spécifique Mortalité attendue : Nulle
Libération de catécholamines
Anesthésie pour hyperaldostéronisme primaire
Chirurgie : laparotomie laparoscopie
Peropératoire : monitorage spécifique
Mesure invasive de la pression artérielle
Surveillance continue des évènements hypertensifs et de la réponse au traitement
Evaluation de la volémie ( PP)
Monitorage du segment ST
Anesthésie pour hyperaldostéronisme primaire
Postopératoire : Evènements attendus :
Non spécifique
Fonction des facteurs de risque pré-opératoires (cardiopathie ischémique)
L’hypertension peut persister plusieurs mois
Anesthésie pour hyperaldostéronisme primaire
Conclusion :
Pré-opératoire : - Bilan préopératoire : échographie et Holter cardiaque, ischémie myocardique- Equilibre ionique- Spironolactone
Peropératoire :- Laparoscopie- Poussée HTA- Artère sanglante- Segment ST
Postopératoire : - HTA persistante à contrôler
Anesthésie pour hyperaldostéronisme primaire
Hypnomidate (Etomidate)
CHOLESTEROL
Prégnélone
17hydroxyprégnénolone
17hydroxyprogestérone
11 désoxycortisol
cortisol
progestérone
11 désoxycorticostérone
corticostérone
aldostérone
11 hydroxylase
Hypnomidate (Etomidate)
Pas de perfusion continue
Dose unique à l’induction anesthésique : Inhibition corticosurrénale transitoirePas de conséquence délétère démontrée
Puissance relative Activité minéralocorticoïde
Cortisol
Hydrocortisone1 2+
Prednisone
Cortancyl 4 1+
Méthyl-prednisone
Solumédrol 5 0,5
Dexaméthasone
Soludécadron <1 0
Puissance relative et activité minéralocorticoïde des corticoïdes