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Anglais britannique et anglais d'Amérique

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Page 1: Anglais britannique et anglais d'Amérique

Anglais britannique et anglais d'AmériqueAuthor(s): André MartinetSource: La Linguistique, Vol. 9, Fasc. 2 (1973), p. 159Published by: Presses Universitaires de FranceStable URL: http://www.jstor.org/stable/30248244 .

Accessed: 16/06/2014 06:24

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COMPTES RENDUS ET PRESENTATIONS 159

Quant aux causes de la reduction des voyelles atones, Valentin s'attache essentiellement A la predominance de l'accent tonique (p. 52). Le temoignage de certains dialectes du Haut-Valais, en Suisse, nous permet de penser qu'elles sont peut-6tre ailleurs comme nous le sugg6rons, ibid., p. 254 et 257-

Valentin nous annonce un second volume dans lequel il parlera du systeme consonantique. Nous attendons son etude avec impatience. Elle comblera un grand vide. Peut-ktre amenera-t-elle son auteur A r6viser certaines conclusions qui figurent dans le livre actuel et qui nous paraissent un peu hitives. Les dialectes du Sud, ecrit-il (p. 298), sont les plus conservateurs : c'est vrai du systeme vocalique, mais ga ne I'est plus du systime des consonnes. Deux pages plus loin, il est dit qu'il n'y a pas de divergences importantes entre les dialectes : voilA qui est encore vrai pour les voyelles, mais beaucoup moins pour les consonnes et encore moins en ce qui concerne la distribution des unites (cf. le chap. XIII de notre ouvrage). Pourtant, sur le plan vocalique, il y avait un phenomene qui caractdrisait, du temps de Notker dej', l'aldmanique du bavarois et des autres dialectes et c'est ce qu'on a appel6 aobd. iu (ibid., p. 261-268). Il aurait et6 interessant de trouver A ce sujet autre chose que les deux lignes furtives de la page 290.

En guise de conclusion, saluons une fois encore la parution de ce livre et souhaitons-lui le succes qu'il merite.

Universitd de Genkve.

Anglais britannique et anglais d'Amnrique.

Presentation par Andre MARTINET.

Les formes transatlantiques de I'anglais sont encore l'objet d'un tabou dans la plupart des ecoles et des universites de l'Europe continentale : enseignement organis6 et contrfles scolaires supposent une norme unique et fixe. On commence toutefois A percevoir la n6cessit' d'une connaissance au moins passive des usages pratiques par la majorit6 des anglophones.

Apres avoir fait justice du terme d' < americain >> appliqu6 A l'anglais d'Am6- rique, Guy-Jean Forgue, dans La langue des Americains (Paris, Aubier, 1972, 272 p.), relive les points sur lesquels les diffkrents usages consideres divergent des formes britanniques propagees par l'enseignement frangais traditionnel. Un chapitre final, dui a Raven McDavis, Jr., caracterise finement la situation lin- guistique contemporaine aux Etats-Unis. Si l'on devait reprocher quelque chose A cc livre ce serait peut- tre d'estomper, par desir de ne pas simplifier A l'excks, les traits majoritaires et dynamiques de l'usage americain.

Les Britanniques eux-mimes prennent conscience de la ndcessit6 de presenter aux etrangers les usages d'outre-Atlantique en m6me temps que les leurs propres. A concise Pronouncing Dictionary of British and American English (Londres, Oxford University Press, 1972, 254 P., 1,4o), par J. Windsor Lewis, en apporte un excellent t6moignage. L'effort d'impartialite est si meritoire qu'on hesite A critiquer le choix de certaines graphies pour des prononciations presenties comme identiques de part et d'autre : A [au], pour le o << long >> de stone, ressenti par I'Americain comme une minauderie britannique, on aurait d i pr6f6rer le traditionnel et beaucoup plus neutre [ou]; un << Continentala> comprendra mal qu'on transcrive par [o] le o<< bref>> de lot qu'il perqoit comme [a] dans la bouche d'un Am6ricain.

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