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ANIMATION PEDAGOGIQUE ECOLE ET CINEMA LES PIONNIERS DU CINEMA

Mardi 24 février 2015

LES PIONNIERS DU CINEMA Programme de 13 courts-métrages de 1895 à 1914, noir& blanc / couleur, 50 min. Réalisateurs multiples : Auguste et Louis Lumière, Gabriel Veyre, Georges Méliès, Segundo de Chomon, Emile Cohl, Winsor Mc Cay, Edwins S.Porter

LES PIONNIERS DU CINEMA - AVANT LA PROJECTION-

1) Le titre :

« Les pionniers » - Larousse ( de pion)

1. Personne qui fait les premières recherches dans un domaine, qui prépare la route à d’autres. Les pionniers de l’espace.

2. Personne qui part défricher les contrées inhabitées, incultes. Les pionniers de l’Ouest américain.

- Le Robert Dictionnaire historique de la langue française :

Un fantassin jusqu’au XVI es.

De pioneer en anglais = personne qui trace la voie aux autres dans les travaux de terrassement et de la mine.

Personne mettant en valeur des terres nouvelles .Par métaphore « personne faisant progresser l’humanité »

L’étymologie affirme l’idée de progrès de l’humanité.

« Le cinéma » A.−Vx. Appareil permettant l'enregistrement ou la projection d'une suite de vues donnant l'impression de mouvement. B.−Par métonymie: Elle consiste à remplacer un nom commun par un autre avec lequel il est en rapport, par un lien logique sous-entendu : Boire un verre (= le récipient pour le liquide) 1. Procédé permettant l'enregistrement et la projection animée de vues, accompagnée ou non de son. 2. Ensemble des activités liées à la réalisation des films et à leur commercialisation. Industrie, commerce du cinéma; le monde du cinéma : 3. Ensemble d'œuvres produites par cet art. Le cinéma américain, français; le cinéma éducatif, documentaire, scientifique. 4. Représentation de films. Séance, salle de cinéma; festival de cinéma. 5. Salle où l'on projette des films.

http://www.cnrtl.fr/lexicographie/cin%C3%A9matographe

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2) Des articles de presse sur l’événement que constitua la première projection des frères Lumière du 28 décembre 1895.

BT Le cinéma des frères Lumière N°1061 octobre 1994

Des journalistes racontent Henri de Parville, chroniqueur scientifique de La Nature « Les photographies animées sont de petites merveilles. On distingue tous les détails : les tourbillons de fumée qui s'élèvent, les vagues de la mer qui vont se briser sur la plage, le frémissement des feuilles sous l'action du vent. [...] C’est bien la nature prise sur le fait. [...]Quand on se trouve en face de ces tableaux en mouvement, on se demande s'il n'y a pas hallucination et si l'on est simple spectateur ou bien acteur de ces scènes étonnantes de réalisme. [...] Les tramways, les voitures circulaient M avançaient dans la direction des spectateurs. Une tapissière1 arrivait sur nous au galop de son cheval. Une de mes voisines était si bien sous le charme qu’elle se leva d'un bond... et ne se rassit que lorsque la voiture tourna et disparut.

1. Tapissière : voiture tirée par un cheval qui servait aux tapissiers pour le transport des meubles. 2.

Article paru dans La Poste le 30 décembre 1895 : « Figurez-vous un écran, placé au fond d'une salle aussi grande qu'on peut l'imaginer. Cet écran est visible à une foule. Sur l'écran apparaît une projection photographique. Jusqu'ici rien de nouveau. Mais, tout à coup, l'image de la grandeur naturelle ou réduite, suivant la dimension de la scène, s'anime et devient vivante. C'est une porte d'atelier qui s'ouvre et laisse échapper un flot d'ouvriers et d'ouvrières, avec des bicyclettes, des chiens qui courent, des voitures ; tout cela s'agite, grouille. C'est la vie même, c'est le mouvement pris sur le vif. Ou bien c'est une scène intime, une famille réunie autour d'une table. Bébé laisse échapper de ses lèvres la bouillie que lui administre le père, tandis que la mère sourit. Dans le lointain, les arbres s'agitent ; on voit le coup de vent qui soulève la collerette de l'enfant. [...] La photographie a cessé de fixer l'immobilité. Elle perpétue l'image du mouvement.» Article paru dans Le Radical le 30 décembre 1895 :

« Une nouvelle invention qui est certainement une des choses les plus curieuses de notre époque, cependant si fertile, a été produite hier soir, 14 boulevard des Capucines, devant un public de savants, de professeurs et de photographes. Il s'agit de la reproduction de scènes vécues et photographiées par des séries d'épreuves instantanées. [...] vous les revoyez, en grandeur naturelle, avec les couleurs*, la perspective, les ciels lointains, les maisons, les rues, avec toute l'illusion de la vie réelle. Il y a par exemple la scène des forgerons. L'un fait fonctionner la soufflerie, la fumée s'échappe du foyer, l'autre prend le fer, le frappe sur l'enclume, le plonge dans l'eau d'où monte une large colonne de vapeur blanche. [...] mais ce qui a le plus excité l'enthousiasme, c'est la baignade en mer ; cette mer si vraie, si vague, si colorée*, si remuante, ces baigneurs et ces plongeurs qui remontent, courent sur la plate-forme, piquent des têtes, sont d'une vérité merveilleuse. A signaler encore spécialement la sortie de tout le personnel, voiture, etc., des ateliers de la maison où a été inventé le nouvel appareil auquel on a donné le nom un peu rébarbatif de cinématographe. » Ce mot, un peu rébarbatif selon le journaliste du Radical, signifie « écriture du mouvement ». Ce terme, choisi par les frères Lumière, résume le but de leur invention : écrire le mouvement par une succession d'images fixes, mouvement qui restitue la vie.

* Le mot « couleur » est employé ici pour exprimer le rendu de l'image en noir et blanc.

a) De quel type de texte s’agit-il ?

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b) Relève tous les noms qui évoquent un mouvement. c) Qu’est-ce qu’une hallucination ? (aide-toi du contexte) d) Quelle invention évoquent ces textes ?

PRODUCTION

Imagine: tu es un journaliste qui assiste à la projection du film « Entrée en gare de la Ciotat » Rédige un article pour décrire les images projetées et les réactions du public. Un travail similaire autour de mon premier film en 3D, mon premier jeu vidéo…

3) Les affiches :

4) Le déroulé en préambule : Le film commence par la diffusion d’un texte qui déroule à l’écran et lu par une voix–off.

Le 28 décembre 1895 a lieu la première séance du Cinématographe Lumière. On y découvre un train arrivant en gare, une sortie d’usine, des images de pays lointains. Des vues d’à peine une minute, muettes et en noir et blanc ; le monde projeté sur grand écran. Puis très vite, les films deviennent plus longs, on les accompagne avec de la musique, on y met de la couleur. C’est le temps des départs sur la lune, des dinosaures apprivoisés et des attaques de train par des bandits. Premières fictions, premiers trucages, premiers dessins animés, premier western : Les Pionniers du cinéma ouvrent à tous les possibles. En 13 films, le programme raconte leur histoire, nous emmène à leur rencontre, nous invite à la découverte de ces premières fois.

La lecture préparatoire permettra de :

- Rechercher des informations sur la première séance du Cinématographe Lumière - Faciliter sa compréhension : lister les difficultés de compréhension « C’est le temps des

départs sur la lune, des dinosaures apprivoisés et des attaques de train par des bandits » - Préparer l'horizon d’attente : « le programme raconte leur histoire » - Recueillir les représentations : questionnement sur « Premières fictions, premiers trucages,

premiers dessins animés, premier western »

5) L’évolution des techniques (voir le diaporama)

Les jouets optiques

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1820 Invention du Thaumatrope par John Ayrton Paris.

1829 Joseph Plateau énonce la première théorie de la persistance rétinienne et construit un phénakistiscope.

1834 Horner et Stampfer inventent simultanément le zootrope.

1877 Praxinoscope d’Emile Raynaud suivi du théâtre optique en 1888

Les prises de vue

1816 Premières photographies fixées sur chlorure d’argent par

Nicéphore Niepce.

1874

Jules Janssen, astronome,enregistre avec le révolver photographique le passage de Vénus devant la surface du

soleil.

1878 Eadweard Muybridge, photographe, étudie la

décomposition du galop de cheval.

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1882 Etienne Jules Marey, physiologiste,met au point le

chronophotographe.

1891 Edison et Dickson mettent au point le Kinétographe dont

on visionne les films à travers le Kinétoscope.

1895 Lumière et Moisson mettent au point le cinématographe.

- APRES LA PROJECTION-

A. Analyse des différents films. (voir annexes) et propositions d’activités. 1) Sortie d'usine. Réalisation : Louis Lumière. Muet, noir et blanc, 35 mm à double jeu de perforations rondes Lumière par photogramme. Production Lumière, 1895, 39’’ (14 m). Résumé : À la fin de la journée, les employés sortent des usines Lumière, d’abord les ouvrières, puis les cadres. Descriptif : prise de vue réelle/cadrage fixe/plan d’ensemble/muette/absence de bande son/ Activités : - Comparer 2 versions du film.

Voir les 2 versions

- Identifier les indices qui montrent que le film est le résultat d’une mise en scène et non d’une image prise sur le vif. - Filmer La sortie de l’école … Cahier des charges : filmer la sortie en noir et blanc/ absence de montage/ moins d’une minute/ préparation préalable à la manière de…

2) Attelage d'un camion. (1 min 59) Réalisation : Auguste et Louis Lumière. Muet, noir et blanc,

35 mm à double jeu de perforations rondes Lumière par photogramme. Production Lumière, 1896, 41‘’ (17 m).

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Résumé : Au carrefour d’une ville française, un attelage de douze chevaux blancs traverse le plan. Il tire un camion, qui clôt le défilé. Descriptif : noir et blanc ; prises de vues réelles ; scène du quotidien ; cadrage fixe ; plan d’ensemble ; chevaux ; mouvement dans le champ de l’image (chevaux se déplacent de gauche à droite en traçant une diagonale); courte durée ; muet-absence de sons...

Activités : - Analyser l’image avec la grille d’analyse des films.(annexe 1) - Identifier les indices qui montrent que le film est le résultat d’une mise en scène et non d’une image prise sur le vif. - Amener les élèves à comprendre que cette vue Lumière est structurée et qu’elle est peut-être une publicité déguisée.

3) Arrivée d’un train en gare de la Ciotat Réalisation : Louis Lumière. Muet, noir et blanc, 35 mm à double jeu de perforations rondes Lumière par photogramme. Production Lumière, 1895, 1’ (17 m). Résumé : Un train à locomotive à vapeur entre en gare de La Ciotat. Sur le quai, des gens accueillent les voyageurs qui descendent des wagons. Descriptif : noir et blanc ; prises de vues réelles ; scène du quotidien ; cadrage fixe; plan d’ensemble ; un train à vapeur et des voyageurs ; mouvement dans le champ de l’image: le train se déplace de droite à gauche en traçant une diagonale avec effet d’écrasement + la foule se dirige et passe très près de la caméra ; perspective ; courte durée ; muet-absence de sons... Activités : - -Analyser l’image avec la grille d’analyse des films.(annexe 1) - Travailler sur l’échelle des plans Diversité des plans liée au dispositif et non une recherche esthétique

plan d'ensemble plan américain plan rapproché gros plan

- Production d’écrits : Inventer une voix-off en faisant varier son intention : rire, émouvoir… Utiliser les photogrammes pour construire une bande dessinée.

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- Voir le film de Patrice Leconte issu de Lumière et Compagnie, un film documentaire réalisé par 41 réalisateurs en 1995.Les réalisateurs ont dû chacun produire un court métrage en utilisant le Cinématographe original des frères Lumière. 4) Les Pyramides Réalisation : inconnu. Série Les Kremo (équilibristes). Muet, noir et blanc, 35 mm à double jeu de perforations rondes Lumière par photogramme. Production Lumière, 1988, 58’’ (15 m). Résumé : Exécution de pyramides humaines et de sauts périlleux par une troupe d’enfants. Descriptif : noir et blanc ; prises de vues réelles ; mise en scène, volonté de spectacle, les personnes à

l’écran savent qu’elles sont filmées ; cadrage fixe ; plan d’ensemble ; des acrobates ; mouvement dans

le champ de l’image : mouvement de bas en haut par les réalisations de pyramides; courte durée;

muet-absence de sons...

Activités : - Analyser l’image avec la grille d’analyse des films.(annexe 1) - faire émerger la notion de spectacle filmé.

5) Le Village de Namo Réalisation : Gabriel Veyre. Muet, noir et blanc, 35 mm à double jeu de perforations rondes Lumière par photogramme. Production Lumière, 1900, 58’’ (16 m). Résumé : Panorama pris d’une chaise à porteur dans le village de Namo en Indochine française (aujourd’hui Vietnam). Des enfants courent après ce qu’ils ne savent pas être la caméra, entrant et sortant du champ au gré de leur euphorie.

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Descriptif : noir et blanc ; prises de vues réelles; les personnes à l’écran savent qu’elles sont filmées ; documentaire ; caméra en mouvement + mouvement dans le champ de l’image : les personnes viennent vers la caméra; cadrage fixe ; plan d’ensemble ; courte durée ; muet-absence de sons… Activités : - Analyser l’image avec la grille d’analyse des films. (annexe 1) - Filmer des lieux différents : Gabriel Antoine Veyre est un réalisateur-opérateur Lumière et photographe français/nombreux voyages dont il rapporte des images présentées à l’exposition universelle de 1900. - Découvrir la notion de travelling.

6) La Petite Fille et son chat Avec Madeline Koehler. Réalisation : Louis Lumière. Muet, noir et blanc, 35 mm à double jeu de perforations rondes Lumière par photogramme. Production Lumière, 1899, 1’ (20 m). Résumé : Dans un jardin, une petite fille donne à manger à un chat. Son expression joviale s’effare quand le chat résiste à la mise en scène. Descriptif : noir et blanc ; prises de vues réelles ; la personne à l’écran sait qu’elle est filmée; scène intimiste ; cadrage fixe ; plan rapproché ; peu de mouvements dans le champ de l’image ; courte durée ; musique ajoutée (pas d’époque)

Activité : - analyser l’image avec la grille d’analyse des films.(annexe 1)

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7 ) Le Déshabillage impossible Film à trucs. Avec : Georges Méliès. Réalisation : Georges Méliès. Muet, noir et blanc, 1900, 1’ 52’’ (38 m). Résumé : Rentré chez lui, un homme ne parvient pas à se déshabiller. Dès qu’il ôte un vêtement, un nouveau apparaît. Descriptif : noir et blanc ; trucages ; transformation ; humour ; jeux de scène ; scénario ; jeu théâtral ; décor ; cadrage fixe ; plan d’ensemble ; nombreux mouvements dans le champ de l’image ; durée un peu plus longue ; musique ajoutée (pas d’époque)... Activités : - Analyser l’image avec la grille d’analyse des films.(annexe 1) - Découvrir Georges Méliès (biographie en annexe). - Le dispositif scénique de Méliès (voir Hugo Cabret) - Découvrir les premiers trucages : ici le truc par substitution. (le tourné-monté) : procédé qui consiste à interrompre la prise de vue puis sans changer de cadre de la reprendre après avoir modifié un ou plusieurs éléments du décor, on obtient alors un «saut» dans la vue faisant disparaître, apparaître ou transformant un élément.

8) Kiriki, acrobates japonais 8min 43 Réalisation : Segundo de Chomón. Film à trucs, noir et blanc colorisé, 35 mm, 1907, 2’ 37’’. Résumé : Défiant apparemment la pesanteur, onze personnages japonais enchaînent des figures acrobatiques. Descriptif : couleurs ; spectacle ; jeu de scène ; scénario ; comédiens ; costumes ; décors avec cadre délimitant l’image comme un tableau ; jeu théâtral ; trucages ; cadrage fixe; caméra en hauteur ; plan d’ensemble ; nombreux mouvements dans le champ de l’image ; durée un peu plus longue ; musique ajoutée (pas d’époque)...

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Activités : - analyser l’image avec la grille d’analyse des films.(annexe 1) - découvrir un trucage : figures réalisées sur le sol et filmées par une caméra en plongée verticale. A l’issue de la diffusion, posez une question ouverte comme « Que penses-tu de ces acrobates ? ». - A tester dans le cadre d’une séquence d’acrosport.

9) Fantasmagorie Réalisation Émile Cohl, animation, noir et blanc, 35 mm, 1908, 1’ 17’’ (36 m). Résumé : Un personnage empêché de voir un film au cinéma par le chapeau d’une femme qui s’est assise devant lui proteste. Un jeu de métamorphoses et de graphisme étend la représentation de la salle de cinéma à une abstraction de formes et de traits. Descriptif : noir et blanc ; dessin animé ; cohabitation dessin animé-prises de vue réelles (mains du dessinateur) ; divertissement ; humour ; transformations ; cadrage fixe; différentes échelles de plan ; nombreux mouvements dans le champ de l’image; compréhension difficile de l’histoire; courte durée ; musique ajoutée (pas d’époque)...

Activités : - analyser l’image avec la grille d’analyse des films.(annexe 1) - découvrir un des premiers films d’animation.

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- découvrir un film mêlant prises de vue réelles et animation. - comprendre la construction d’un film d’animation. (procédé image par image) - voir les pantomimes lumineuses d'Émile Reynaud projetées au musée Grévin à partir du 28octobre 1892, grâce à son théâtre optique. - voir Humorous Phases of Funny Faces. En 1906, James Stuart Blackton produit le premier dessin animé (muet) par succession de dessins photographiés : c'est qui dure trois minutes. - construction d’un folioscope.

10) Sculpteur moderne Réalisation : Segundo de Chomón. Avec : Julienne Mathieu. Muet, noir et blanc colorisé, 35 mm, 1908, 6’ 08’’ (120 m). Résumé : Une maîtresse de cérémonie présente des sculptures. Une sculpture en argile animée se transforme en vieille femme. Descriptif : couleurs ; volonté de spectacle avec principe d’accumulation ; spectacle de magie ou de théâtre; mise en scène ; transformations ; cohabitation animation-prises de vues réelles ; cadre dans cadre ; différentes échelles de plan ; notion de montage ; de nombreux mouvements dans deux profondeurs d’images ; profondeur de champ ; durée plus longue ; musique ajoutée (pas d’époque), prise de vues image/image.

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Activités: - analyser l’image avec la grille d’analyse des films.(annexe 1) - découvrir un trucage : l’utilisation de la technique du cache/contre-cache : on crée sur le négatif non développé, au moment de l’impression des images, une ou plusieurs réserves vierges, sur laquelle une seconde exposition impressionnera une image secondaire. - découvrir la notion de montage.

11) Gertie the Dinosaur Réalisation : WinsorMcCay. Avec : Winsor McCay, Georges McManus, Roy L. McCardell, Thomas A. « Tad » Dorgan, Tom Powers. Muet, noir et blanc, film en prises de vues réelles et animation, 35 mm, 1914, 16’. Résumé : Devant le squelette d’un dinosaure du Muséum d’histoire naturelle, Winsor Mac Cay promet qu’il peut faire revivre l’animal au moyen de dessins. Lors d’un dîner, pour ses convives, le réalisateur tient ses promesses. Descriptif : noir et blanc ; scénario construit, narration en plusieurs temps, progression (une histoire - l’explication de la fabrication d’un dessin animé - l’animation de Gertie); apparition de nombreux cartons pour pallier à l’absence de dialogue. Certains cartons (durant le dessin animé) ont été dans cette version enlevés et remplacés par une voix off ; humour, burlesque; notion de montage ; transformation ; prises de vue réelles puis dessin animé; présence d’un générique ; durée beaucoup plus longue... Activités: - analyser l’image avec la grille d’analyse des films. (annexe 1). - travail sur le schéma narratif. - découvrir la notion de montage. - découvrir un film mêlant prises de vue réelles et animation. - comprendre la construction d’un film d’animation. (« ancêtre » du making-off )

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12) The Great Train Robbery 28 min Réalisation : Edwin S. Porter et Blair Smith. Assistant à la réalisation : Gilbert M. « Bronco Billy » Anderson. Chef opérateur et électricien : Adam Charles Hayman, Blair Smith. Avec : AC. Abadie, Gilbert M. « Broncho Billy » Anderson, Georges Barnes, Justus D. Barnes, Walter Cameron. Muet, noir et blanc en version colorisée, 35 mm, 1903, 12’. Résumé : Des bandits s’introduisent dans une gare et prennent le contrôle d’un train lors de son arrêt. Ils dévalisent les voyageurs avant de partir, mais sont rattrapés par des cavaliers qui tentent de leur barrer la route. Après une poursuite à cheval et un affrontement à coups de révolver, ils parviennent à s’enfuir. L’un d’eux vide son chargeur face au public, en regardant la caméra. Descriptif : noir et blanc avec touches de couleurs ; un nouveau genre : le western ; scénario abouti et complexe avec plusieurs lieux, des transitions, des personnages ; apparition d’effets spéciaux par des colorisations de détails ; jeux d’acteurs exagérés ; cascades ; costumes ; figurants ; décors naturels et studios ; autre genre de divertissement : violence, drame ; prises de vues réelles ; notion de montage alterné ; durée plus longue... Activités: - analyser l’image avec la grille d’analyse des films. (annexe 1). - travail sur le schéma narratif : l’action n’est pas linéaire. L’action des bandits progresse simultanément avec d’autres actions. - découvrir la notion de montage alternée. - découvrir un des premiers films de genre western.

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13) Le Voyage dans la Lune Réalisation : Georges Méliès, 1902, 15’ 39’’ (257,56 m). Scénario et décors : Georges Méliès, d’après les œuvres De la Terre à la Lune (1865), de Jules Verne et Les Premiers hommes dans la lune (1901), de H.G. Wells. Production : Star films/Georges Méliès. Avec Georges Méliès. Musique : Air. 35 mm à double jeu de 4 perforations rectangulaires Edison par photogramme. Muet, noir et blanc en version colorisée à la main par l’auteur. Résumé : Lors d’un colloque d’astronomie, le professeur Barbenfouillis crée l’événement en faisant part à l’assemblée de son projet de voyage dans la Lune. Il organise ensuite la visite à ses

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confrères de l’atelier où l’obus spatial est en chantier. Il sera propulsé en direction de la Lune au moyen d’un canon géant. Le lancement réussit. Les spationautes embarqués découvrent l’environnement lunaire et assistent à un « lever de terre ». Faits prisonniers par les Sélénites, population autochtone de la Lune, ils parviennent à s’échapper. L’un des poursuivants reste accroché au fuselage de l’obus qui reprend le chemin de la Terre. De retour, les savants sont accueillis en héros et exposent triomphalement leur capture. Activités: - analyser l’image avec la grille d’analyse des films. (annexe 1). - lire la biographie de l’auteur. - à travers plusieurs films, construire la notion d’auteur (univers de référence, techniques cinématographiques.) - comprendre le fonctionnement des trucages. - travail sur le schéma narratif. - découvrir la notion de montage. - -découvrir un des premiers films de genre science-fiction.

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B. Réaliser un tri de film. (voir annexe 2) C. Les trucages de Méliès. (voir annexe 3) D. Des images ricochets :

« Hugo Cabret » Martin Scorcese 2011. - L’histoire du cinéma. Etude de la séquence intitulée « Inventer le rêve ». (1h05 à 1h08) : Hugo Cabret accompagné de la petite fille de Méliès se rendent à la bibliothèque de l’Académie du cinéma pour effectuer une recherche sur Méliès. Ils rencontrent René Tabard un passionné de Méliès auteur d’un livre sur l’histoire du cinéma. Le livre s’anime pour offrir des images issues des films des pionniers. - La vie de Méliès . Etude de la séquence intitulée « Méliès l’illusionniste ». (1h30 à 1h36) : les enfants visionnent une copie du film « le Voyage dans la lune » conservée par en compagnie de Méliès et de sa femme. George Méliès raconte sa vie.

SITOGRAPHIE

- Le film - Un dossier complet sur les pionniers - Un dossier sur le cinéma d’animation avec des fiches techniques de jouets optiques. - Un dossier sur le film Hugo Cabret. - Le catalogue Lumière présente l’œuvre cinématographique des frères Lumière. - Le truc Arte TV présente des films d’animation sur un aspect du langage cinématographique. - Le fonctionnement d’une caméra - La croix de Malte - Le travelling.