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N° 24 - Mars 2015 www.aniref.dz Ministère de l’Industrie et des Mines Bulletin d’information trimestriel édité par l’Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière NOUVEAUX GROUPES INDUSTRIELS Industrie Automobile : LES POUVOIRS PUBLICS SOUTIENNENT L’INVESTISSEMENT ZOOM SUR L’INDUSTRIE MÉCANIQUE M. Mohamed HATTAB, Wali de Sidi Bel Abbès à Aniref Voice «LA WILAYA DE SIDI BEL ABBÈS ASPIRE À OCCUPER LES MEILLEURES POSITIONS EN MATIÈRE D’INDUSTRIE»

Aniref Voice n°24

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N° 24 - Mars 2015

www.aniref.dz Ministère de l’Industrieet des Mines

Bulletin d’information trimestriel édité par l’Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière

NOUVEAUX

GROUPES INDUSTRIELS

Industrie Automobile : LES POUVOIRS PUBLICS SOUTIENNENT L’INVESTISSEMENT

M. MOHAMED HATTAB,

wali de Sidi Bel Abbès

à Aniref Voice

ZOOM SUR L’INDUSTRIE MÉCANIQUE

M. Mohamed HATTAB, Wali de Sidi Bel Abbès à Aniref Voice

«LA WILAYA DE SIDI BEL ABBÈS ASPIRE À OCCUPER

LES MEILLEURES POSITIONS EN MATIÈRE D’INDUSTRIE»

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SOMMAIRE

DOSSIER

ACTIVITÉS ...............................................13

Conception & Réalisation

Agence de Pubicité, d’Edition et de Communication

APECTél./Fax: 213 (0) 21 29 39 20

Mob.: 05 55 03 92 23 Cité des Annassers II,

Bt. B 25, N°02, Kouba. Alger.

Site Web : www.apec-dz.com E-Mail: [email protected]

Bulletin d’information trimestriel édité par l’Agence Nationale d’intermédiation

et de Régulation foncière13, Avenue Mustapha Sayed El Ouali

(ex Debussy). AlgerTel : 021 71 77 87Fax : 021 71 13 01

Site web : www.aniref.dz Email : [email protected]

Responsable de la publication :Hacene HAMMOUCHE

Comité de rédaction :Mustapha AÏT KACI,

Mohamed AKCHICHE,Rachid REDDAF

Ont contribué à ce numéro :M. Bachir DEHEMI

Président du groupe industriel mécanique

M. Bernard SONILHACDirecteur Général de Renault Algérie

M. Mohamed HATTABWali de Sidi Bel Abbès

Bulletin d’information trimestriel édité par l’Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière

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- Le ministre de l’Industrie et des Mines en visite de travailà Sidi Bel Abbès : Lancement des études des nouveaux parcs industriels ..........................................................................4- Pose de la première pierre du projet de réalisation du complexe sidérurgique de Bellara .....................................4

- Nouveaux groupes industriels : «Créer une dynamique afin de faire émerger des goupes leaders»..................................6

- Développement de l’industrie mécanique et promotion des activités de sous-traitance : Contribuer à l’effort national en matière de substitution aux importations..........8- Bernard Sonilhac, PDG de Renault Algérie Production à Aniref Voice : «Les sous-traitants doivent être performants»...................................................................10

ACTUALITÉ

A LA UNE

- Industrie Automobile : Les pouvoirs publics soutiennent l’investissement....................................................12

CONTRIBUTION- M. Mohamed Hattab, Wali de Sidi Bel Abbès à Aniref Voice : «La wilaya de Sidi Bel Abbès aspire à occuper les meilleures positions en matière d’industrie ».................17

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Une intense activité est engagée depuis quelques années pour développer la filière de l’industrie mécanique. C’est un véritable plan de développement

de cette industrie que le gouvernement tente de mettre en œuvre. Cette volonté rappelle à certains égards celle ayant animé les pouvoirs publics dans les années 70 et qui a permis l’émergence d’un important tissu industriel autour des pôles d’Alger, Constantine et Sidi Bel Abbes. La comparaison s’arrête à ce niveau, car la démarche d’industrialisation est autre et le contexte international radicalement différent.Avec la mondialisation de l’économie et l’ouverture des marchés, la démarche doit être en rapport. A un développement centralisé et à une industrie intégrée, se substitue le modèle à base de partenariat international et de sous-traitance. L’industrie mécanique s’est internalisée et s’est fortement restructurée. Les grands constructeurs délocalisent le montage vers les pays à faible coût de main d’œuvre ou à fort marché de consommation. Ils ont aussi externalisé des segments entiers de leur chaîne de valeur. Les pays du Sud, notamment ceux dont l’économie émerge, s’intègrent dans cette division internationale du travail.C’est dans ce contexte que la ré-industrialisation de la filière mécanique algérienne s’opère actuellement. Quelques faits permettent d’illustrer la nouvelle dynamique : l’usine Renault d’Oran est opérationnelle, la SNVI sort les premiers véhicules industriels de marque Mercedes Benz appelés à renouveler la gamme SNVI et à accroitre sa capacité, l’usine SNVI de Tiaret sort les premiers véhicules 4*4, en partenariat avec Mercedes-Benz. La nouvelle dynamique touche le machinisme agricole avec la fabrication des tracteurs et moissonneuses-batteuses, à Constantine et Sidi Bel Abbes, et ce en partenariat avec la firme Massey- Ferguson, un des leaders mondiaux. D’autres partenariats sont conclus ou en négociation. La dynamique s’explique par trois facteurs clés : l’existence d’un marché local important et en développement, un esprit entrepreneurial chez un grand nombre d’entreprise publiques et privées, un contexte favorable car bénéficiant d’une forte volonté des pouvoirs publics. L’industrie du montage est en soit économiquement intéressante, car se substituant aux importations et donc créatrice de valeur et de travail. Mais le véritable intérêt réside dans l’intégration industrielle et le développement de la sous-traitance.La sous-traitance constitue un facteur clé de succès de l’industrie mécanique et un gisement de création d’emploi. Elle est considérée par le gouvernement comme un maillon important pour la stratégie nationale de développement de l’industrie mécanique. Mr le ministre de l’Industrie et des Mines, a annoncé des

mesures incitatives et des facilités qui seront accordées aux investisseurs dans le domaine de la sous-traitance.

De la sous-traitance industrielleLa sous-traitance est toujours traduite en un contrat par lequel une entreprise (commanditaire), demande à une autre entreprise (sous-traitant) de réaliser une partie de sa production ou à laquelle est agréée certaines parties de travail.L’entreprise sous-traitante fabrique ainsi des produits conçus par le commanditaire et en rapport à ses directives. Le produit est fabriqué pour le compte exclusif du commanditaire.Il existe dans les pratiques internationales, plusieurs formes de partenariats : - sous-traitance portant sur des produits techniques ou innovants que le constructeur désire intégrer, à l’exemple des systèmes ABS ou des programmes informatiques. - sous-traitance répondant à un impératif stratégique

consistant à externaliser un certain nombre d’activités afin de gagner en souplesse et d’élever le seuil de rentabilité. - sous-traitance devant répondre à un problème de sous-capacité du commanditaire, comme par exemple le processing. Dans l’industrie mécanique, la sous-traitance est poussée à un niveau très élevé, touchant même

les principaux organes. Cette externalisation constitue une opportunité pour les industriels aptes à répondre aux exigences techniques et économiques du constructeur. Des grands équipementiers se sont développés en édifiant des plates-formes industrielles qui fournissent les constructeurs. Il arrive que les sous-traitants externalisent à leur tour à des PME qui deviennent des fournisseurs de deuxième rang.Les constructeurs choisissent leurs sous-traitants selon des considérations de prix, de qualité et de délais. S’il est aisé d’obtenir des coûts compétitifs, il n’en est pas toujours de même des exigences de qualité et de délais. Pour éviter les risques, les constructeurs imposent des inspections aux sous-traitants ou des certifications.Le modèle dominant de développement de la sous-traitance se décline selon quatre facteurs : infrastructure de qualité – services techniques et de formation spécifiques, cadre de vie attrayant, régime fiscal avantageux et crédit bancaire à l’installation. L’objectif d’intégrer la sous-traitance à la filière mécanique passe, par conséquent, par l’aménagement des parcs devant abriter les investisseurs. La qualité de l’aménagement et la qualité des services deviennent une exigence. La tendance est à l’aménagement de parcs à proximité des industries de montage et comportant les services technique de soutien et des espaces vie attrayants. Les parcs en cours d’aménagement par l’ANIREF sont conçus pour offrir des espaces attractifs, notamment, pour la sous-traitance.

«Développer la filière de l’industrie mécanique: Une volonté qui rappelle

la dynamique des années 70»

Intégration industrielle & développement de la sous-traitance

MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

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Monsieur le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a pro-cédé, le 09 mars 2015, en

compagnie du président du Conseil des ministres et ministre de l’Inté-rieur du Qatar, Al Cheikh Abdellah Ben Nacer Ben Khalifa Al-Thani, à la pose de la première pierre du projet de réalisation du complexe sidérur-

gique de Bellara qui s’inscrit dans le cadre du partenariat industriel entre l’Algérie et le Qatar.Les deux responsables ont reçu sur place, des explications sur les diffé-rentes étapes de réalisation de ce projet. A cette occasion, le Directeur Général de l’ANIREF a présenté une communication sur le programme de

réalisation des nouveaux parcs in-dustriels en Algérie ainsi que le plan d’aménagement du parc industriel de Bellara dans la wilaya de Jijel.Trois jours avant, soit le 05 mars, le ministre de l’Industrie et des Mines avait présidé sur les mêmes lieux, la cérémonie de signature du contrat portant réalisation du complexe épo-nyme entre le groupe industriel ita-lien Danieli et la société mixte Algéro-Qatarie Algerian Qatar Solb ‘’AQS’’ . M. Bouchouareb avait précisé que ce complexe sera doté d’une techno-logie ultramoderne pour la protec-tion de l’environnement. Le gouver-nement a fait plusieurs enquêtes en la matière avant de procéder au lan-cement effectif de ce mégaprojet.Ce projet, considéré comme étant le futur grand pôle de l’industrie natio-nale, confère à Bellara un statut d’une zone industrielle locomotive.

LANCEMENT DES ÉTUDES DES NOUVEAUX

PARCS INDUSTRIELS

Le ministre de l’Industrie et des Mines en visite de travail à Sidi Bel Abbès

Pose de la première pierre du projet de réalisation du complexe sidérurgique de Bellara, à Jijel

Monsieur Abdesselam Bouchouareb, mi-nistre de l’Industrie et des Mines, a ef-fectué en date du 17 février 2015, une

visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Sidi Bel Abbès afin de s’enquérir de la perfor-mance technologique des opérateurs industriels algériens.

Accompagné d’une délégation composée de cadres du ministère et de responsables des éta-blissements sous tutelle, Monsieur le ministre a visité des entreprises publiques et privées, tels que le complexe de machinisme agricole CMA

L’ALGÉRIE ASSURERA SON AUTOSUFFISANCE

EN PRODUITS SIDÉRURGIQUES

À L’HORIZON 2019

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Le complexe de Bellara sera situé sur le territoire de la commune d’El Mi-lia à 50 km au sud-est de Jijel. Il oc-cupera une assiette de 216 hectares sur un total de 523 hectares.

La réalisation de ce méga complexe traduit la volonté de l’Etat d’instaurer une base industrielle solide, large-ment diversifiée et d’une croissance forte et durable du PIB, susceptible de réduire sensiblement la lourde facture d’importations.

D’un coût de 2 milliards de dollars, le complexe de Bellara, dont le délai de réalisation est de 20 mois, pro-duira, dans une première étape, deux (2) millions de tonnes d’acier par an, à partir de l’année 2017. Cette production devrait augmenter progressivement pour atteindre quatre (4) millions de tonnes, à l’ho-rizon 2019.Une fois opérationnel, le complexe devra répondre à la forte demande nationale en produits sidérurgiques et contribuera à la diminution du re-cours à l’importation et, à moyen terme, envisager de développer l’ex-portation.

SAMPO en partenariat avec une firme Finlandaise, l’Entreprise Natio-nale des Industries Electroniques (ENIE) de Sidi Bel Abbès, le groupe Chiali, spécialisé dans la fabrication du PVC, le groupe Hasnaoui activant dans la technologie de l’aluminium et la société FAMAG qui active dans le montage des tracteurs et du machi-nisme agricole.

En marge de cette visite de travail, le ministre de l’Industrie et des Mines a annoncé le lancement du processus de réalisation de 23 zones indus-trielles à travers le pays, avant la fin du premier semestre en cours.

Il a déclaré que «sur un total dépas-sant la quarantaine de zones indus-trielles, ces 23 nouvelles zones se-ront concrétisées dans les normes, offrant des espaces propices au déve-

loppement de bases industrielles pro-ductives et compétitives».

Les deux zones industrielles de Sidi Bel-Abbes, l’une sur un espace de 100 hectares et une extension de 60 hectares pour l’autre, seront les pre-mières zones lancées au titre de la première vague, soit avant juin pro-chain, a souligné M. Bouchouareb.

Il ajoutera que pour les deux nou-velles zones de cette wilaya, qui connaît déjà une opération de réha-bilitation de son unique zone indus-trielle, ainsi que l’aménagement de plusieurs zones d’activités, les tra-vaux seront assurés par des entre-prises locales.

M. Bouchouareb a également annon-cé le lancement d’un recensement du foncier industriel inoccupé à tra-

vers le territoire national, en prévi-sion de la réorientation de ces es-paces pour le lancement des indus-tries productives capables de satisfaire les besoins nationaux, no-tamment en substitution des produits importés.

Par ailleurs, le ministre a fait savoir que la production nationale sera pri-vilégiée, dans le cadre des pro-grammes de l’habitat et de la promo-tion de la production nationale, appelée à se conformer aux exi-gences de compétitivité et à s’adap-ter au développement technologique.

Il y a lieu de noter que le directeur général de l’ANIREF était parmi les hauts cadres qui ont accompagné le ministre durant cette visite.

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A LA UNE

«CRÉER UNE DYNAMIQUE AFIN DE FAIRE ÉMERGER DES GROUPES

LEADERS»

Nouveaux groupes industriels

Le ministère de l’Industrie et des Mines a entamé récemment la deuxième phase de la mise en place des groupes industriels sous l’impulsion de M. Abdesselam Bouchouareb. Ce dernier a réuni le 9 avril dernier les dirigeants des nouveaux groupes pour poursuivre la réorganisation du secteur public marchand industriel.Il est même expliqué qu’en entamant la réorganisation par le haut, en réorganisant les SGP, pour descendre ensuite vers les filiales, le ministère a fait le choix de ne pas perturber le fonctionnement des entreprises qui sont au cœur du dispositif.

Lors de cette réunion de travail, il y a eu aussi la valida-tion d’une feuille de route détaillée devant aboutir à des groupes entièrement autonomes et opérationnels dans

un délai de trois mois, c’est-à-dire en juin.

Cette feuille de route est ordonnancée autour de huit actions dont la plus importante est la préparation du plan d’actions de chacun des groupes industriels et des mesures d’accompa-gnement devant faire l’objet d’une présentation devant le Conseil des participations de l’Etat.

Les groupes industriels vont s’appuyer sur l’expertise néces-saire afin de mener les études nécessaires à la formulation de ces plans et leurs managers disposent d’un modèle de termes de référence qui leur permettra de recruter, rapidement, l’ex-pertise nécessaire pour les accompagner dans la construction des entreprises.

Dans cette quête de modernisation, le ministre de l’Industrie et des Mines qui agit en sa qualité de représentant de l’Etat-actionnaire insiste pour que les plans d’actions soient présen-tés au CPE au plus tard le 30 juin prochain.Il est question que le plan d’actions définisse, entre autres, la stratégie de déploiement et de croissance, les objectifs orga-nisationnels, de vente, de rentabilité et de croissance pour les 5 ans à venir.

Selon le ministère, il s’agit aussi de parvenir à l’expression des besoins pour la mise en place de la nouvelle configura-tion tout en adoptant un projet de business plan quinquen-nal.Cette tâche ne sera pas confiée uniquement au manager des groupes industriels qui doivent « travailler à gagner l’adhésion et la coopération des collaborateurs, de l’ouvrier au plus haut

dirigeant, pour créer une dynamique et un mouvement d’en-semble convergeant vers les objectifs tracés pour faire émer-ger des groupes leaders dans leurs domaines d’activité ».

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A LA UNE

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La communication interne associant le partenaire social dans le but d’expliquer, de sensibiliser et de motiver autour des enjeux et des objectifs de la nouvelle vision n’est pas absente des objectifs de M. Abdesselam Bouchouareb qui a insisté, lors de son intervention tout particulièrement sur l’impé-rieuse nécessité de se doter de plans de communication.

En s’adressant aux responsables présents lors de la réunion, le ministre de l’Industrie et des Mines, a sollicité l’ensemble des dirigeants des groupes industriels « à se montrer courageux, volontaire et dé-terminé à réussir les chal-lenges qui les attendent et qui attendent l’économie natio-nale à commencer par saisir l’opportunité que représente l’import-substitution pour re-positionner l’industrie natio-nale sur son marché naturel ».

La diversification de l’écono-mie et la création de la ri-chesse en dehors des hydro-carbures sont parmi les objectifs de cette politique adoptée pour gérer les groupes industriels. D’ailleurs, d’autres réunions sont annoncées pour effectuer l’évaluation du processus de création des groupes industriels au nombre de douze mis en place par le ministère de l’Industrie et des Mines le 23 février 2015.

Ils portent sur les filières de l’agro-industrie, des industries chimiques, des équipements électriques, électrodomestiques et électroniques, des industries locales, de la mécanique, des industries métallurgiques et sidérurgiques, et des textiles et cuirs.

Les cinq autres groupes qui existent déjà sont la Société na-tionale des véhicules industriels (SNVI), le Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), le groupe pharmaceutique Saï-dal, la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA), et la Manadjim El-Djazaïr (Manal).

Le nouveau schéma englobe aussi des entreprises déjà exis-tantes dans le portefeuille du ministère comme l’entreprise d’études et conseils en financement pour l’industrie (Ecofie),

chargée de la consolidation d’agrégats économiques du secteur public marchand pour le compte du gouverne-ment, ainsi que quatre SGP zones industrielles qui gèrent pour le compte de l’Etat les titres de 32 entreprises.Ainsi, après la dernière réu-nion, ce n’est que la 2ème étape qui est lancée en atten-dant les actions à réaliser du-rant la prochaine étape pour parachever la construction des Groupes et de les impo-ser dans le paysage écono-

mique national et pourquoi pas régional et international, comme le veut l’ambition du ministre qui a accompli la pre-mière phase qui lui incombait.

Mais même en ces premières étapes, il est impératif de créer les conditions pour permettre aux entreprises d’activer dans un esprit d’initiative pour se libérer des contraintes.Selon le ministre, il faut une libération totale des énergies car c’est là la différence entre ce qui existait et ce qui est en train de se créer aujourd’hui.

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Avec le lancement de projets structurants, l’accélération du processus de mise en place de

la filière de sous-traitance locale per-formante va être nécessaire.La sous-traitance contribue forcément à la densification du tissu des PME avec un développement des flux avec les grands donneurs d’ordres.La sous-traitance peut être définie comme opération par laquelle un arti-san ou un industriel exécute un travail pour un autre industriel appelé don-neur d’ordres conformément à des normes ou à des plans imposés par celui-ci.Le sous-traitant est différent du simple fournisseur car il fabrique un produit pour le compte exclusif du donneur d’ordres et il s’engage exclusivement sur la conformité de l’exécution du tra-vail suivant les directives du donneur d’ordres, la sous-traitance ainsi définie se décline en :- Sous-traitance de capacité : dans ce cas, le donneur d’ordres a besoin de se

confier à une autre entreprise ayant des capacités disponibles de sous-traitance au moins pendant une période provi-soire.

- La sous-traitance de spécialité, dans ce cas, le donneur d’ordres compte sur les services d’un sous-traitant ou d’un groupe de sous-traitants qui possèdent des équipements et ou des machines spécialisées ainsi qu’une main d’œuvre qualifiée pour accomplir des tâches complexes et précises.

Dans le cadre de la sous-traitance dans la

mécanique, il a été identifié avec la SNVI une centaine

de sous-traitants locaux dont la mise à niveau s’avère

nécessaire

En effet, et dans le cadre de la relance du Secteur de l’Industrie Mécanique, plusieurs projets de partenariat sont engagés dans des domaines variés pour fabriquer des produits de stan-dard international avec la marque du partenaire.

CONTRIBUER À L’EFFORT NATIONAL

EN MATIÈRE DE SUBSTITUTION

AUX IMPORTATIONS

Développement de l’industrie mécanique et promotion des activités de sous-traitance

Par Mr. Bachir DEHEMI *

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Bachir DEHEMI

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Nous citons à titre l’exemple les projets suivants :- Tracteurs agricoles avec Massey- Fer-guson (USA) à Oued Hamimine à Constantine (5.000 tracteurs/an dans une première étape et 10.000 tracteurs/an à terme);- Moissonneuses batteuses avec Sampo Rosenlow (Finlande) à Sidi Bel-Abbés (niveau de 1.000 moissonneuses-bat-teuses/an déjà atteint);- Engins de travaux publics avec le Groupe Liebherr (Allemagne/Suisse) à Ain Smara Constantine (500 engins/an);- Engins de compactage avec Europac-tor (Espagne) à Ain Smara Constantine (400 engins/an);- Moteurs diesel avec les partenaires Daimler, Deutz et MTU (Allemagne) à Oued Hamimine à Constantine (27.000 moteurs /an de puissance 60 CV à 1 900 CV);- Véhicules Industriels avec Daimler (Allemagne) au niveau de la SNVI à Rouiba (16.500 véhicules/an ) ;- Véhicules particuliers avec Renault à Oued Tlelat Oran (75.000 véhicules /an dans une première étape et 150.000 véhicules /an à terme).

Tous ces projets véhiculent pour au-jourd’hui et à moyen terme obligatoire-ment et nécessairement des besoins importants en matière de sous-traitance.

La sous-traitance permet à l’entreprise de se recentrer

sur son activité de base avec des avantages certains pour

les donneurs d’ordres

Le niveau d’intégration des produits dépassera 60 % pour la majeure partie

des produits dont au moins 30% à l’ex-térieur de l’entreprise.Pour l’usine Automobile de Tlelat, 20 hectares sont réservés à la sous-trai-tance dans des domaines spécifiquesà l’automobile.Dans le cadre de la sous-traitance dans la mécanique, il a été identifié avec la SNVI une centaine de sous-traitants lo-caux dont la mise à niveau s’avère né-cessaire. Par ailleurs, le Groupe Industriel Méca-nique a identifié 38 nouveaux projets de partenariat dans les matériels agri-coles, dans le pétrole et le gaz pour les vannes et les têtes de forage, les sys-tèmes de fixation, les vérins et pompes hydrauliques, les jantes, l’irrigation, la manutention ainsi que la sous-traitance de pièces pour l’automobile qui feront aussi appel à la sous-traitance.D’un autre côté, le Groupe Industriel Mécanique a engagé des relations comme donneurs et receveurs d’ordres avec les autres groupes nationaux et pri-vés avec signature de plusieurs conven-tions-cadres.

La sous-traitance permet à l’entreprise de se recentrer sur son activité de base avec des avantages certains pour les donneurs d’ordres dont :• La réduction des coûts ;• Une meilleure qualité ;• Un mécanisme efficace pour ré-pondre à la fluctuation du marché ;• L’accession à des marchés avec des perspectives de croissance ; • Des avantages certains de la sous-trai-tance pour des receveurs d’ordres ou sous-traitants ou fournisseurs :- Productivité et efficacité élevées;- Utilisation de la capacité disponible ;- Economie d’échelle ;- Transfert de la technologie ;- Réduction des risques financiers.

L’opportunité est donnée aujourd’hui aux industriels Algériens d’activer dans le

secteur de l’automobile et de la mécanique.

Toutes ces actions combinées aux pro-grammes d’investissements (42 Mil-liards de DA pour le Groupe Méca-nique) contribueront à :• Améliorer les parts de marché des entreprises, le chiffre d’affaire est passé de 17 Milliards de DA en 1988 à 53 Milliards de DA en 2014 . Il passera à 80 Milliards de DA en 2015 et à 100 Milliards de DA en 2016 ;• Améliorer le niveau de la qualité des produits, notamment par les investisse-ments de modernisation de l’outil de production et des gains de production dans le cadre des partenariats engagés;• Se positionner progressivement sur les marchés à l’exportation ;• Contribuer à l’effort national en ma-tière de substitution aux importations ;• Améliorer substantiellement l’activité d’intégration nationale, au niveau des usines mais aussi à l’extérieur des usines à travers les PME privées et pu-bliques.L’opportunité est aussi donnée au-jourd’hui aux industriels Algériens d’ac-tiver dans le secteur de l’automobile et de la mécanique. Ils pourront s’associer avec des partenaires technologues étrangers pour réaliser leurs projets conformément aux standards interna-tionaux, et cela pourra constituer, pour eux, une possibilité d’aller vers les mar-chés à l’exportation.

* Président de la SGP Equipag

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« LES SOUS-TRAITANTS DOIVENT ÊTRE PERFORMANTS »

Bernard Sonilhac, PDG de Renault Algérie Production, à Aniref Voice

Le site de Renault Algérie Production a été inauguré par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le 10 novembre 2014. Implanté dans la région d’Oued Tlélat à Oran, sur une superficie de 150 hectares dont 20 réservés à la sous-traitance. Renault Algérie Production est détenue à hauteur de 49% par le Groupe Renault, 34% par la SNVI et 17% par le FNI. Volume de production, sous-traitance, intégration, qualification du personnel local, qualité et sécurité sont autant de points que Bernard Sonilhac, PDG de Renault Algérie Production, évoque dans cet entretien qu’il a bien voulu accorder à Aniref Voice.

Six mois après l’inauguration de l’usine de production, pouvez-vous, à travers une petite halte, nous livrer votre sen-timent sur le fonctionnement de cette unité ?

Globalement tout se passe bien. Réali-ser un tel projet en un temps record est un véritable challenge pour tous les in-tervenants. Mettre en place toute une structure de production en un délai très court - à peine une année entre la créa-tion de la société et le lancement de la production- est une prouesse.Entre le moment où nous avons démar-ré les travaux sur le site et le moment où nous avons produit la première voiture, s’est écoulée une année.

Nous avons réalisé à la fois une usine de montage, embauché et formé toute une structure, et mis en place une cin-quantaine de logiciels du système logis-tique qui générera la fabrication et l’approvisionnement, et lancera la pro-duction.Comme pour toutes les usines du Groupe Renault de par le monde, nous sommes mus par une exigence de qua-lité, puisque cette usine mise sur la per-formance en respectant dès le départ les standards de «l’Alliance Production Way».

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Le personnel a suivi ?

Très bien suivi même. Là, c’est une sa-tisfaction. Il faut savoir que nous avons près de 300 employés dont 40% sont des femmes. Tous sont mobilisés autour de ce projet.Et puis comme nous l’avons dit, l’inau-guration n’est pas une fin c’est un dé-but. Nous avons inauguré l’usine et réussi la montée en cadence, puisque nous sommes en ce moment à 51 véhi-cules/jour par équipe. C’est ce qui était prévu avec une production de qualité comme celle des mêmes usines du groupe. Nos opérateurs sur la chaîne sont très concentrés, il y une volonté d’apprendre.

Le crédit à la consommation des pro-duits fabriqués localement pourrait y contribuer ?

Nous attendons cela avec impatience pour l’usine, parce qu’elle est algé-rienne. Une usine, plus elle est chargée plus elle est performante, et plus elle crée de l’emploi et de l’activité. En défi-nitive, c’est une bonne chose pour les clients qui vont pouvoir acquérir leurs véhicules de façon plus facile. Le crédit à la consommation est une aubaine pour tous. La mise en place d’une deuxième équipe sera anticipée si c’est nécessaire. L’usine dispose d’une capacité de 25.000 véhicules par an, mais si cela est nécessaire nous pouvons faire plus. Cela va permettre de créer de l’emploi direct, mais aussi indirect…

Justement, en parlant de création d’emplois, avez-vous une idée sur les activités qui se développent autour de votre site ?

Nous étions à 250 employés au mo-ment de l’inauguration de l’usine et quelques 500 emplois indirects. Les activités de nettoyage, gardiennage, jardinage, transport et restauration sont extrenalisées.Il y a aussi l’intégration locale. Nous sommes passés de trois pièces en plas-tique chez Joktal, à la fabrication des assemblages des sièges, en partenariat avec la société turque Martal qui va s’installer dans le cadre d’une joint-ven-ture. Le démarrage réel est prévu à l’au-tomne 2015, et ce seront autant d’em-plois supplémentaires qui vont être crées. Il faut ajouter à cela l’intégration des câblages, grâce à une autre joint-venture, dans le cadre de la règle 51/49. L’ensemble des opérations d’intégra-tions locale se fera par le biais de joint-ventures. Notre métier exige un savoir-faire, nous travaillons avec ceux qui l’ont. Il y des aspects de qualité et de sécurité, avec lesquels nous sommes intransigeants.

Sur les 150 hectares de l’usine qui vous ont été concédés, 20 sont dédiés à la sous-traitance pour installer des PME ou TPE algériennes. Y a-t-il eu des de-mandes ?

Il est vrai que sur l’ensemble de la concession, 20 hectares sont réservés pour installer des fournisseurs. Les es-paces seront distribués selon la de-

mande. Quand un fournisseur arrive avec un projet de fabrication de pièces de rechange, on construira le bâtiment qui lui sera loué à un tarif raisonnable, voire incitatif par rapport au marché. Le bail détaillera les conditions, notam-ment la durée, afin de susciter une com-pétitivité.

S’agissant de l’intégration, où en êtes-vous ?

A l’orée de l’année 2019, nous comp-tons atteindre le taux de 35% d’intégra-tion. C’est l’une des conditions pour passer à l’étape suivante. Aujourd’hui, nous sommes à 15%. Avec l’intégration de la fabrication des sièges, ce taux va augmenter début 2016. Des mesures sont à l’étude au niveau du ministère des Finances, afin de faire bénéficier des sous-traitants de premier rang de certaines facilitations de sou-tien pour encourager la fabrication lo-cale de certains composants, comme c’est le cas des connecteurs dont l’im-portation revient beaucoup plus chère que leur fabrication locale.

Pour conclure...

J’en profite pour remercier les adminis-trations et organismes qui ont contribué à ce projet. S’il a été concrétisé dans les délais, c’est parce qu’il y eu une mobi-lisation générale pour ce projet natio-nal. Ce que nous avons accompli en-semble en deux ans est un challenge. C’est la réussite collective de tout un groupe qu’il faut saluer.

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LES POUVOIRS PUBLICS SOUTIENNENT L’INVESTISSEMENT

Industrie automobile

Le 18ème salon international de l’automobile d’Alger, organisé en mars 2015 a été marqué par un net recul de l’affluence des visiteurs comparativement aux éditions précédentes, à cause de la hausse des prix des véhicules qui ont augmenté de 3% à 20% par rapport à 2014. Mais cette donne devra changer si la production nationale continue de pénétrer ce secteur et si un taux d’intégration important est atteint.

D’ores et déjà, l’industrie du vé-hicule pour usage civil ou mili-taire commence à connaître de

nouveaux projets en plus de ce qui existait déjà, auparavant, à travers le complexe de Rouiba qui lance de nou-velles gammes en partenariat avec des entreprises allemandes et Emiraties. Le partenariat dans cette industrie inté-resse aussi bien le public que le privé puisque le chinois FAW a déjà établi un contrat avec l’homme d’affaires Ab-delwahab Rahim alors qu’Ali Haddad, P-DG de l’ETRHB est en contact avec d’autres industriels pour le même objet.

En tous cas, l’Algérien continue à s’équiper en automobile comme en té-moignent le chiffre de l’importation qui a été autour d’un demi-million lors de certaines années. L’intérêt porté par le public à ce moyen de locomotion est également illustré par une très forte fré-quentation de ce Salon qui avait enre-gistré, en 2014, près de 600.000 visi-teurs, selon les chiffres avancés par les organisateurs. Mais si le recul du mar-ché de l’automobile importée devait se

poursuivre les prochaines années, les consommateurs pourraient adopter le véhicule fabriqué localement. Même le gouvernement veut contraindre les concessionnaires à opter pour la pro-duction nationale. En Algérie, il y a aussi de plus en plus une tendance à encourager la sous-traitance pour ne plus se résourdre au palliatif de l’impor-tation de certains composants tels que les vitres, les batteries ou le câblage ainsi que la siègerie.

Les concessionnaires ne pouront plus réediter les ventes exceptionelles enre-gistrées durant ces dernières années en raison de la redirection de l’épargne des Algériens vers l’immobilier.

La production locale de voitures qui a démarré avec Renault aura certaine-ment des atouts pour séduire le client. Cela devra passer par l’amélioration des normes en matière d’équipement de sécurité comme imposé par le Gouver-nement en plus des innovations techno-logiques pour être à l’heure des der-nières améliorations du monde de

l’automobile notamment en matière des nouvelles technologies de l’information et de communication telle que la voi-ture connectée qui permet au conduc-teur de communiquer sans fil avec d’autres véhicules en matière de gestion du trafic routier.

L’Algérie peut aussi améliorer son offre par le développement de véhicules éco-logiques tels que les modèles roulants au GPL, les véhicules hybrides :essence / électrique, diesel / électrique, électriques ou roulant à l’hydrogène et au biocarburant.

L’industrie locale peut aussi booster d’autres secteurs dans la réalisation d’accessoires et équipements avec la création de sociétés de fabrication de pneumatiques, de pièces détachées, de fournitures et des équipements de ga-rage. On déplore à ce titre la timide pré-sence d’industriels de ce secteur lors du dernier Salon. Cet évènement qui a été inauguré par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb a regroupé quels que 54 exposants dont 30 concessionnaires et 24 sociétés de services.

Le salon a été marqué notamment par l’exposition, pour la première fois, de la Renault Symbol made in Algeria. Le ministre a exhorté les concessionnaires à plus de professionnalisme, les invitant à diversifier leurs activités en s’orientant vers la sous-traitance dans le domaine de la pièce de rechange, d’autant plus que le nouveau cahier charges les oblige à investir dans cette activité.

Il a assuré par ailleurs l’engagement et la disponibilité des pouvoirs publics à soutenir et à accorder plus d’avantages à l’investissement dans le domaine de l’industrie mécanique et automobile.

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SHORT LIST DES BUREAUX D’ÉTUDES

OU GROUPEMENTS DE BUREAUX D’ÉTUDES

Assistance à la maîtrise d’ouvrage en vue de la réalisation du programme des parcs industriels

Maîtrise d’œuvre des parcs industriels

SHORT LIST DES BUREAUX D’ÉTUDES

ET GROUPEMENTS DE BUREAUX D’ÉTUDES

Dans le cadre de la réalisation du pro-gramme des nouveaux parcs indus-triels, l’Agence Nationale d’Intermé-

diation et de Régulation Foncière a procédé, après l’évaluation des offres, à la publication de la Short List des entreprises, bureaux d’études et cabinets d’expertise pour l’assis-tance à la maîtrise d’ouvrage en vue de la réa-lisation du programme des parcs industriels.A noter que le dépôt des offres effectué en date du 02 mars 2015 au siège de l’ANIREF, a connu la participation d’un nombre consé-quent de soumissionnaires représentant des bureaux d’études nationaux et étrangers, qui ont assisté à l’ouverture des plis organisée le jour même.

* La Short List est disponible et pourra être consul-tée sur le site de l’ANIREF

Dans le cadre de l’appel na-tional et international res-treint N°01/S.L./2014 lancé

en vue de l’établissement de la Short List des bureaux d’études et groupements de bureaux d’études pour la maitrise d’œuvre des parcs industriels, l’agence nationale d’in-termédiation et de régulation fon-cière ANIREF a procédé à la publi-cation de la Short List des groupements de bureaux d’études et cabinets d’expertise et ce, après avoir procédé à une évaluation mi-nitieuse des plis.

A noter la forte participation de sou-missionnaires tant nationaux qu’in-ternationaux.

* La Short List est disponible et pourra être consultée sur le site de l’ANIREF

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LANCEMENT D’UN AVIS D’APPEL À

PRÉSÉLECTION NATIONAL ET INTERNATIONAL

RESTREINT POUR LA CONSTITUTION DE LA

SHORT LIST D’ENTREPRISES DE RÉALISATION

5ÈME ÉDITION DU FORUM D’ALGERDE L’ECONOMIE ARABE Alger, les 03 et 04 Juin 2015

Le GroupeIktissad

Wal Aâmal

Ministère de

l’Industrie et des Mines

L’Agence Nationale d’Intermé-diation et de Régulation Fon-cière, a lancé un appel à pré-

sélection national et international restreint en vue de l’établissement de la Short List d’entreprises quali-fiées pour la réalisation de travaux d’aménagement des parcs indus-triels.

Plusieurs entreprises nationales et internationales ont soumissionné en déposant leurs offres et ont participé de ce fait à l’ouverture des plis qui s’est déroulée le 12 mars 2015 au siège de l’ANIREF

Sous le Haut patronage de Son excellence, le Pré-sident de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, la Chambre Algérienne de Commerce

et d’Industrie organise en collaboration avec le minis-tère de l’Industrie et des Mines, le Groupe Libanais El Iktissad Wal Aâmal et l’Union Générale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture des Pays Arabes, la 5ème édition du Forum d’Alger de l’Economie Arabe qui se tiendra les 03 et 04 Juin 2015 à l’Hôtel Sheraton, Alger.La 5ème édition du Forum d’Alger sera axée sur les sec-teurs qui constituent un potentiel pour le développe-

ment et l’investissement arabe en Algérie, à savoir : l’agriculture et l’agro-industrie, les finances et banques, la santé et l’industrie pharmaceutique, la pétrochimie, le tourisme, la grande distribution, etc.

A cet effet, un grand nombre d’hommes d’affaires, d’in-vestisseurs et de banquiers des pays arabes prendront part à cet important évènement qui constitue un cadre approprié pour l’établissement et le développement des relations d’affaires et de coopération dans l’en-semble des domaines économiques.

Réalisation de travaux d’aménagement des parcs industriels

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L’ANIREF À LA JOURNÉE D’INFORMATION SUR LA PROMOTION

DE L’INVESTISSEMENT À BOUIRA

La Chambre de Commerce et d’Industrie Tikjda a orga-nisé le 26 février 2015, en collaboration avec la Di-rection de l’Industrie et des Mines de la wilaya de

Bouira, une journée d’information sur la promotion de l’In-vestissement à la Maison de la Culture «Ali Zamoum».

Cette rencontre qui a constitué une opportunité pour pré-senter les différents dispositifs régissant l’investissement en Algérie, a vu la présence de Monsieur le Wali de Bouira, du représentant du ministre de l’Industrie, du représentant de l’Andi, et du Directeur Général de l’ANIREF, ainsi qu’un nombre important de promoteurs et investisseurs de la ré-gion.

Des communications ont été présentées, portant sur les opportunités d’investissement dans la wilaya de Bouira : le foncier économique, la réglementation régissant l’accès au foncier industriel, les avantages fiscaux et parafiscaux rela-tifs au développement économique de l’investissement, le financement des petites et moyennes entreprises, le plan interne d’investissement, et l’accompagnement de l’entre-prise, en matière de formation et d’apprentissage.

Ainsi, la wilaya de Bouira renferme des atouts naturels considérables qui peuvent attirer les investisseurs, dans le cadre du développement local et surtout industriel. Ses atouts économiques font d’elles, un pôle attractif qui de-viendra prochainement, avec les grands projets program-més, un grand pôle économique.

A ce titre, Monsieur M. Hacène Hammouche a souligné lors de son intervention que la wilaya de Bouira- avec l’auto-route Est-Ouest, la pénétrante de Béjaïa, ainsi que ses res-sources hydriques implorantes, sa proximité avec la future rocade des Hauts-Plateaux- sera la mieux indiquée pour capter les investisseurs de la région du centre.

Aussi, le directeur général de l’ANIREF a mis l’accent sur le programme d’aménagement de nouveau parcs industriels à travers différentes wilayas dont Bouira qui a bénéficié de l’aménagement d’un nouveau parc industriel celui de Oued El Berdi d’une superficie de 190 hectares, située à proxi-mité de la zone industrielle de Sidi Khaled; à 5 minutes de l’autoroute Est-Ouest et dont les travaux d’aménagements vont être lancés dès le mois prochain.

Le directeur général de l’ANIREF a présidé en cours du premier trimestre 2015, deux regroupements régionaux le premier s’était tenu à Oran le 25

mars 2015 et a regroupé les directions régionales de Tlemcen, Oran et Tiaret et le second a eu lieu à Constantine, le 1er Avril 2015 et a regroupé les direc-tions régionales de Constantine, Sétif et Annaba.

L’ordre du jour de ces réunions a porté sur l’examen de l’état d’avancement du programme de réalisation des parcs industriels ainsi que les contraintes rencontrées par les directions régionales sur les sites qui relèvent de leurs compétences territoriales.

Regroupements

périodiques des directeurs régionaux

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Monsieur le Wali de Médéa, Brahim Me-rad, a effectué le 17 mars 2015, une visite de travail sur le site du parc in-

dustriel de Ksar El Boukhari, en compagnie d’une délégation composée des directeurs tech-niques de l’exécutif et de représentants de la chambre de l’industrie et du commerce.

Au cours de cette visite, la première responsable de la direction régionale de Blida ainsi qu’un représentant du bureau d’étude du groupement Ackout ont apporté des explications et des préci-sions sur l’état d’avancement du processus de réalisation de ce parc.A cet effet, le Wali a insisté sur l’importance de la réalisation de ce projet et a instruit les services techniques des directions locales à lever toutes les contraintes liées à ce projet et à travailler en étroite collaboration avec le maître d’ouvrage pour la réalisation de ce parc dans les meilleurs délais.

TENUE DE LA PREMIÈRE SESSION

DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE

L’ANIREF POUR L’ANNÉE 2015

Le conseil d’administration de l’ANIREF a tenu sa pre-mière session, pour l’année

en cours, le 18 mars 2015, sous la présidence de Mme Rabéa Kher-fi, Secrétaire Générale du minis-tère de l’Industrie et des Mines.Durant cette séance consacrée pour l’essentiel à l’examen du plan d’action de l’agence pour l’année 2015, le conseil a eu à délibérer sur le budget pour cette année.

Le conseil a eu également à dé-battre, au cours de cette session, de divers autres points ayant trait à l’activité de l’agence.

LE WALI DE MÉDÉA EN VISITE

DE TRAVAIL SUR LE SITE DU PARC

INDUSTRIEL DE KSAR EL BOUKHARI

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CONTRIBUTION

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« Des mesures ont été prises au niveau local à travers l’élargissement de l’offre foncière, notamment dans la région sud de la wilaya qui nécessite un développe-ment et davantage d’opportunités de croissance, en assurant les facteurs favorisant l’investissement, tels les réseaux routiers, l’eau, l’assainissement, l’électrifi-cation, le gaz naturel … ».

De prime à bord, je tiens à rendre hommage aux respon-sables de la revue Aniref Voice de l’Agence nationale d’inter-médiation et de régulation foncière pour m’avoir permis, à travers cette importante tribune médiatique, d’évoquer la réa-lité et les perspectives de la wilaya de Sidi Bel Abbès.Je voudrais dans ce contexte rappeler l’importante rencontre qui a regroupé le 17 février 2015, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, les opérateurs écono-miques et les investisseurs, en marge de sa visite de travail et d’inspection effectuée dans la wilaya de Sidi Bel Abbès.Cette rencontre a porté sur la réalité et les perspectives de l’entreprise économique, ainsi que sur ses différentes préoc-cupations en matière d’investissement. Elle a également per-mis de passer en revue les perspectives de l’industrie et de l’investissement, d’autant que notre pays connaît, à l’instar des autres pays, de profonds changements dans le domaine socioéconomique.Il est donc admis que les entreprises économiques, quelles que soient leurs tailles où leurs domaines d’activités, de-meurent des leviers essentiels de soutien à l’économie et à la création de la richesse et de l’emploi. Elles renforcent égale-ment le processus de croissance réalisé à la faveur de la mise en œuvre du programme du président de la République.Il est évident que les revenus tirés des hydrocarbures consti-tuent des ressources tarissables. Aussi, la création de la ri-chesse et une économie forte restent tributaires de projets économiques capables de produire des biens et offrir des ser-vices répondant aux normes universelles, ainsi que du degré de leur compétitivité aux niveaux des marchés extérieurs.La création d’activités économiques demeure un objectif important à encourager, d’autant que l’Algérie dispose de res-sources diverses pour l’investissement et que chaque région de notre vaste pays recèle d’atouts et de potentialités suscep-tibles d’être valorisés.Outre sa vocation agricole, la wilaya de Sidi Bel Abbès, en tant que pôle par excellence dans le domaine de l’électro-nique, aspire à occuper les meilleures positions en matière d’industrie, eu égard à l’étendu de sa superficie qui dépasse les 9.000 km2 et de la diversité de ses ressources.

En effet, des mesures ont été prises au niveau local à travers l’élargissement de l’offre foncière, notamment dans la région sud de la wilaya qui nécessite un développement et davan-tage d’opportunités de croissance, en assurant les facteurs favorisant l’investissement, tels les réseaux routiers, l’eau, l’assainissement, l’électrification, le gaz naturel …, outre les mesures relatives à l’accompagnement et la facilitation de l’investissement.Par ailleurs, les modèles d’investissement existants dans la zone industrielle de Sidi Bel Abbès, qu’ils soient privés ou publics, à l’instar de l’entreprise nationale des industries élec-troniques (ENIE) et le complexe des engins agricoles, et qui ont montré des compétences avérées dans le domaine de l’industrie pour avoir introduit la formation dans leurs pro-grammes, imposé leur présence dans le domaine de l’expor-tation et investi les marchés internationaux, méritent d’être encouragés.A cet effet, il appartient aux entreprises existantes ou en cours de création de se doter de tous les moyens technologiques et de gestion modernes notamment, à travers la garantie de la qualité du produit à même de leur permettre d’investir les marchés et satisfaire la demande intérieure, et réduire ainsi les importations.

«LA WILAYA DE SIDI BEL ABBÈS ASPIRE À OCCUPER LES MEILLEURES POSITIONS

EN MATIÈRE D’INDUSTRIE»

M. Mohamed Hattab, Wali de Sidi Bel Abbès à ANIREF VOICE

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