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ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE, Par MM. GAY-LU S S A C et ARAGO. TOME DIX-HUITIÈME. A PARIS, Chez CROCHARD, Libraire, Cloître Saiut-Benoît, n* 16, près celle des Mathurins. 1821.

Annales de chimie et de physique · Conducteur mobile, rectiligne et hélicoïde. Le conducteur (Jig. 11) est formé de deux tubes ho rizontaux bc , b'c, placés dans la même direction,

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Page 1: Annales de chimie et de physique · Conducteur mobile, rectiligne et hélicoïde. Le conducteur (Jig. 11) est formé de deux tubes ho rizontaux bc , b'c, placés dans la même direction,

A N N A L E S

D E

CHIMIE ET DE PHYSIQUE,

Par MM. G A Y - L U S S A C et A R A G O .

T O M E D I X - H U I T I È M E .

A PARIS, Chez C R O C H A R D , Libraire, Cloître Saiut-Benoît, n* 1 6 ,

près celle des Mathurins.

1 8 2 1 .

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DJS L ' I M P R I M E R I E J)E F E U G U E R A t ,

rue da Goitre Saint-Benolt, n° 4«

i •

Page 3: Annales de chimie et de physique · Conducteur mobile, rectiligne et hélicoïde. Le conducteur (Jig. 11) est formé de deux tubes ho rizontaux bc , b'c, placés dans la même direction,

N O T E sur un appareil ( 2 ) à Vaide duquel on peut

vérifier toutes les propriétés des conducteurs de

Télectricité voltaïque9 découvertes par M. A m ­

p è r e .

L'APPAREIL voltaïque le plus simple se compose d 'une

seule plaque de z i n c , fixée et isolée entre deux plaques de

cuivre d'une seule pièce. Après avoir plongé cet ap^

(1) L'importance du travail du D r Henry nous a déter­

minés à en présenter un extrait très~étendu. 11 nous paraît

renfermer des preuves beaucoup plus solides pour maintenir

l'existence de deux hydrogènes carbonés, que celui de M. Brande

pour n'en faire admettre qu'une seule espèce ; et tout en con­

venant que la matière n'est point suffisamment éclaircie, nous

nous rangeons, en attendant de nouvelles recherches, à l 'opi­

nion du D r Henry. (R. )

(2) Cet appareil, construit au mois de février 1 8 2 1 , a ser­

vi , au commencement de mars, à répéter les expériences

consignées par M. Delainbre dans l'analyse des travaux de

l'Académie royale des Sciences pendant l'année 1820 , analyse

qui a été lue dans la séance pub'ique du 2 ayril 1 8 2 1 .

elle e x i g e , pour sa combustion , à-peu-près deux volu>

mes d'oxigène de plus que n'en exige Je gaz oléf iant ,

et produit une plus grande quantité d'acide carbonique.

E l l e est donc probablement , ou un mélange du gaz

oléfiant avec un gaz ou vapeur plus pesant et plus c o m ­

bustible , ou un composé particulier d 'hydrogène et de

carbone, dont i l reste à déterminer les proportions ( i ) .

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( » 9 )

pareil dans une eau acidulée par un trentième en v o ­

lume d'un mélange à parties égales d'acides su] fur i que et

n i t r ique , le courant électrique s'établit par un conduc­

teur métallique qui joint les plaques zinc et cuivre. Cette

disposition est due à M . Wol l a s ton , qui s'en est servi pour

opérer la combustion des fils métal l iques , observée par

M M . Thenard et Hachette. L'appareil dont M . Ampère

fait usage est composé de douze plaques z i n c , et de douze

compartimens en tôle de cuivre. Chaque, plaque zinc est

d'un pied carré ( iq ,5 décimètres carrés) ; mais on peut .

obtenir les mêmes phénomènes avec des appareils moins

considérables. Les conducteurs mjs en expérience con>-

muniquent avec la première et la derrière plaque , et

forment avec l'appareil un , circuit continu. Lorsque

l e fluide électrique se développe, l'actiçia .que ces c o n -

duçteurs exercent sur eux-mêmes , ou sur {les aiguilles, et

sur les barreaux aimantés qu 'on leur préseptç 9 aété l'objet ,

des recherches de M . Ampère. Les physiciens qui voudront

répéter les expériences de ce savant , et démontrer les,

nouveaux phénomènes dont il a enrichi l a physique , y

parviendront au moyen,de l'appareil un ique , représenté ,

par la fig. 1 2 , pl. 2 , auquel on adapte successivement

divers conducteurs métalliques , les uns fixesi? les autres

mobiles : nous allons décrire séparément ces conducteurs,

avant d ' indiquer la manière d'en faire usage. ^

Des Conducteurs fixes.

Les conducteurs fixes sont au nombre de cinq. L e

premier (fig. i , pL i ) est un fil métallique droi t , d'un dia^-

mètre suffisant pour bien conduire le courant électrique

qui passe dans l'intérieur d'un tube de verre a b. L p se -

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( 9 ° )

cond (fig. 2 ) passe dé même dans un lube droit a b\ *

mais il est plié en zigzag. L e troisième conducteur (fig. 3 )

traverse l'intérieur d'un tube droit à* 5", d'où il sort pour*

se courber extérieurement autour du même tube, suivant*

une hélice cde. C e dernier tube est indispensable pour '

empêcher îa partie rectilîgne du conducteur de eom'mu- [

niquer avec les spires de l 'hélice qu ' i l forme eh r eve ­

nant autour du tube; les deux premiers sont destinés a '*

prouver que le verre n'est point un obstacle a l 'action des 3

conducteurs voltaïques : on doit pouvoir les ôtêr pour *

montrer que cette action ne cessé pas par le con tac t /

L e quatrième(Jig. 4 ) é s t u n cercle abc, dont la cir­

conférence , coudée en a et en c > se prolonge par deux par­

ties du même fil, dont fa première , qui est rectiïigne," passe ^

dans l'intérieur d'un tube droit ad, d'où elle soW et se

continue en df\ la seconde cef est roulée en 'hé ï icé à la *

surface extérieure du tube, et së prolonge en / ' . *

t , é c inquième conducteur fixe (fig. 5 ) est un tiì pl ié

suivant 'une spirale ü o c , dont l 'or ig ine 'a e s t à l*extré- 4

m î t é d ' u h e partie du fil qui traverse un tube d i o i t ' û d , et

sort en dd'. La spirale est coudée au point c de sa dernière" -

réso lu t ion , et son prolongement se foule sur l e tube; sui­

vant une hélice cef,' qui se continue en j'i

Des Conducteurs mobiles, de leurs formed et de leur mode * »

de suspension.

, Des Conducteurs circulaires et spirales.

Là Jig. 6 représente un conducteur mobile c i rcu la i re ,

qui doit tourner autour de son diamètre vertical f d, pas­

sant par son point de suspension x. Les deux demi-'eir-

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conférences pcd, $c'd', se prolongent au-delà des points -

b, b'; leurs prolongemens sont courbés du même cô té ,

et portent à leurs extrémités des pointes d'acier très-fines x *

e t ^ qui sont situées sur une verticale. Un morceau d'ivoire

f, on de toute autre substance non conductrice d e T é l e c - '

triché, empêche le contact des deux parties égales du fil :

conducteur.

Les pointes x et y plongent dans le mercure des cap - -~

suies M et M' 1 2 , pl. 2) \ la supérieure x repose sur

le fond de la première de ces capsules. L ' infér ieure^ ne

doit (pas at teindre le fond de la seconde, mais seulement 1

le mercure q u ' o n y place pour établir la communication.

Faisant about i r les fils des plaques extrêmes de l ' ap - *

pareil voltaïque , l 'un z i n c , par exemple , dans la c a p - >

suieM (Jig. 1 2 ) , et l'autre cuivre dans la capsule A T ' , 1

le courant é lec t r ique s'établit (fig* 6 ) dans le sens de* '

flèches, ensu ivan t le contour b c de' b', et on observe * ?

alors que le plan du conducteur circulaire tourne et 1

s'arrête dans un plm vertical perpendiculaire au m e - *

ridien magnétique > de; manière que .le courant électti*

que, dans l a partie inférieure du conducteur, est dirige

de l'est à l ' oue s t , ou de la droite à la gauche d'un specta­

teur qui regarde le nord magnétique.

Celte expér ience fondamentale prouve que le conduc­

teur circulaire 6 ) éprouve l 'action du magnétisme ~

terrestre, c o m m e une aiguille ou u n barreau aimanté dont ;

la section perpendiculaire à sa longueur serait la circon- :

férence bedc'b'. Mais on sait qu'.en^accolant deux ai-*' '

guilles ou d e u x barreaux aimantés de rïtème longueur et

de même force , de manière que les pôles de noms diffé^

rensso : .nt réunis 3 les actions magnétiques de ces barv

byGoo

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reaux se neutralisent ; d 'où M . Ampère a conclu par a n a ­

l o g i e , qu'un conducteur mobile (fig. 7 ) , formé de d e u x

circonférences égales et opposées b cdef, b' c d'e' f ,

n'éprouverait aucune action de la part du globe ; et e n

effçt , ce conducteur (Jig»*]), suspendu par un fil d e

torsion à la pince m de l 'appareil (fig. 1 2 ) , et t r ave r sé

par le courant vol ta ïque, reste immobi le , quelle que s o i t

la.direction primitive du plan vertical de ce conducteur .

to l i e fil métallique du premier cercle b cdef (fig> 7 ) s e

coude en b> traverse intérieurement le tube droit b b \

forme le second cercle b' c' d'e' f, se plie sur le tube s u i ­

vant l ' h é l i c e / ' gr h!\ se redresse suivant A' A ' , et se p r o ­

longe jusqu'à la pointe j ' . L e même fil coudé aussi euf,

ensuite pl ié en s p i r a l e ^ h , prend la direction de la ver t i ­

cale h k, d'où i l se prolonge jusqu'à la pointe a:. Par cette

disposit ion, le conducteur mobile se compose d'une partie

droite bb' commune aux deux cerc les , et de deux parties

sensiblement égales etsymétriq\\esfghkx,f'g' h! k'y, le

courant électrique dirigé suivant kh, et dans lesensfedcb

du premier cercle, traverse le second cercle dans le sens b'c -

d'e'f, pour revenir par la verticale h' k' à la pointe y.

E n substituant aux deux cercles de la fig. 7 deux spi­

rales , on a (Jig. 8 ) un second conducteur formé de deux

parties égales et symétriques , sur lequel l 'action du ma­

gnétisme terrestre est encore neutralisée, quand il est

traversé par le courant voltaïque. O n obtiendra la même

neutralisation par les conducteurs mobiles rectilignes

que nous allons décrire.

Conducteurs mobiles rectilignes.

Les Jig. 9 et 1 0 représentent deux conducteurs mobiles

rec t i l ignes , formés chacun par un fil continu plié de

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Appareil auquel on adapte ces divers conducteurs,

fig. 1 2 , pl. 2 .

Cet appareil (Jig. 1 2 ) a pour objet d'établir simultané­

ment un courant voltaïque continu dans un conducteur

mobile et dans un ou deux conducteurs fixes. L e support

de cet appareil est une table horizontale A B CD, sur la­

quelle on fixe une. verge métall ique à deux branches E F,

FG, l 'une vert icale, l 'autre horizontale ; le socle E de

la branche verticale porte une vis qui traverse Pépaisseur

de la table , et au moyen d'un écrou on l'attache sur

manière que les deux parties de ce fil, à droite et à gau­

che de Taxe vertical de rotation passant par les pointes x

et y, soient égales et symétriquement placées pafr rap­

port à Taxe. Chaque conducteur se compose de deux

parallélogrammes égaux bcdef, b'c'd'e',qai ont , pour

côtés con l igus , les parallèles Je, j'e (Jig. 9 ) , et les

parallèles e d, e' d' (fig* 1 0 . ) O n enipêche le contact

de ces côtés parallèles en les séparant par des substances

qui ne conduisent pas l 'électricité vo l ta ïque , comme l e

verre , le b o i s , l ' ivoire.

Conducteur mobile, rectiligne et hélicoïde.

L e conducteur (Jig. 1 1 ) est formé de deux tubes ho­

rizontaux bc , b'c, placés dans la même direct ion, et

coudés à angles droits , l 'un en b, et l'autre en b1. U n

fil métallique qui part de la pointe x traverse l ' inté­

rieur du tube coudé abc, sort de ce tube en se p l i e

en une hélice cejfec', qui tourne autour des deux

tubes , toujours dans le même sens, rentre dans l ' inté­

rieur du tube coudé c' Va', et vient aboutir à la pointe y.

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«jette table. U n tube ef en ve r r e , fixé Je la même m a ­

nière sur la table , supporte la branche horizontale F G

de la verge EF G, et n'a pas d'autre destination. Cet te

verge est recouverte par deux tubes en verre e ' / ' , et

porte un godet H qui est i so l é , et dans lequel p longé

l 'extrémité d'une lame *" ( i ) de cuivre roulée en h é l i c e

autour des tubes e'f\ cette lame pourrait être rem­

placée par une seconde verge en équerre semblable à la

première. On place près du socle E de la verge EFG

trois capsules en bois e , e ' , «", qui contiennent du mer ­

cure. Deux de ces capsules e, g' reçoivent les extrémités

des lames de cuivre qui communiquent avec la p re ­

mière et la dernière plaque de l'appareil voltaïque*, on

(r) M- Ampère emploie ces lames coupées d'un à trois

centimètres de largeur dans des feuilles de cuivre ordinaires,

parce qu'il a reconnu, par beaucoup d'expériences, que les

fils métalliques doivent, pour conduire complètement le cou­

rant électrique, être d'autant plus gros que la distance à la­

quelle on veut porter le courant est plus grande, et que le

nombre des couples de la pile est moindre, ce qui avait déjà

été observé par M. Biot; en sorte que , même pour une assez

médiocre diitance, quand la pile n'a qu'un petit nombre de

couples, il faudrait des fils si gros qu'ils n'auraient plus au­

cune flexibilité : avec les lames, qui se plient toujours comme

l'on veut, oh obtient, en leur donnant une largeur suffisante,

autant d'effet avec une pile même d'un seul couple ; qu'avec

une pile qui en contiendrait dix ou douze, et qu'il serait né ­

cessaire de porter à ce nombre si l'on se servait de fil conduc­

teur d'un petit diamètre. Le cuivre dont ces lames sont for­

mées a d'ailleurs sur le laiton un avantage fort important

pour la conservation des appareils, celui d'être beaucoup

moins attaqué par le mercure.

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verra ci - après l'usage de la troisième capsule. La

branche horizontale de la verge en équerre prolongée au-

delà du godet II> porte un#tube de verre IK, auquel on a

fixé, i ° deux godets L, Z / ,dont les bords supérieurs sont

situés dans un plan horizontal: 2 ° deux autres godets

M, A T dont il a été fait mention précédemment, et qu i

sont en platine dans l'appareil de M . Ampère . O n doit

faire ces quatre godets avec un métal que le mercure n 'at­

taque p a s , par exemple , avec le fer ou l 'acier, ou mieux

encore avec lè plat ine, pour éviter la rouille. Les godets

AT, M' sont destinés à mettre, à l'aide du mercure qu'i ls

contiennent, les lames de cuivre qui portent le courant

•électrique dans les diverses parties de l 'apparei l , en

communication avec les conducteurs mobiles décrits pré­

cédemment (fig. 6— Ï i J. Les pointes x et jr de ces c o n ­

ducteurs p longen t , l 'une dans le godet supérieur M, et

l'autre dans le godet inférieur M'. Les centres de ces

godets son t dans une *mème verticale mm! {fig. 1 2 ) .

La table AB CD porte deux chevalets en bois P Q,

P'Q', parallèles à un troisième chevalet en bois pq,

placé sous la table -, ce dernier chevalet est soutenu par

le montant RK fixé à celte même table ABCD. U n

fil métal l ique fait plusieurs révolutions sur les trois

chevalets PQ* PQ1, pb¡ i l doit être très-gros pouç

que le courant qui le traverse conserve le plus pos­

sible de s o n intensité ; les parties horizontales parallèles

de ce fil sont tendues dans un plan horizontal un peu

élevé au-dessus de ABCD : le système de ces fils hori­

zontaux forme un conducteur fixe horizontal ( 1 ) , dont

(1) A l'époque où M. Ampère employa ce conducteur, il

ne pouvait connaître les ingénieux appareils de M. Schvfei-

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ger ; il avait eu une idée analogue à celle de cet habile phy­

sicien , mais il ne sut pas en tirer les nombreuses applications

que M. Schweiger a faites des propriétés qu'il a reconnues

dans un fil conducteur revenant ainsi sur lui-même.

k description fait suite à cel le des cinq autres conduc->

teurs fixes ver t icaux, représensés par les fig. i , 2 , 3 , 4

et 5 (pl. i ) . Les deux extrémités du fil de cuivre dont c e

conducteur horizontal est formé plongent dans les c o u p e s

T,T' (fig. 1 2 , / ? / . 2 ) , qui contiennent du mercure. Deux:

autres capsules S, S' contenant aussi du mercure , et p o ­

sées , ainsi que les deux précédentes T, T', sur la t ab le ,

sont placées immédiatement au-dessous du godet H d e

l 'équerre GFE. El les reçoivent les extrémités des deux

conducteurs fixes (fig. 1 et 2 ) , qu 'on maintient ( fig. 1 2 )

dans une position verticale au moyen de deux traverses

parallèles ZJV, U V fixées , l u n e au godet H y et l ' au ­

tre à la table. Il résulte de cette description que l 'appa­

reil (fig. 1 1 ) renferme cinq godets H, L , L', M, M',

et sept capsules T, T', S, S\ e , g ' , e " , dont les trois

dernières sont rangées autour du socle E de la verge en

équerre EFG. O n établit la communication des der ­

nières capsules avec les premières T9 Tf, au moyen de

deux lames de cuivre parallèles et horizontales Y et w\

posées sur la table ABCD, et passant dans une rainure

courbée, comme on lé voit dans la figure; leurs extrémités

peuvent plonger à volonté dans les capsules T e t T. O n

soude aux lames Y , w' deux autres lames 2 , z ' qui p l o n ­

gent aussi à volonté dans lés capsules 5 , S'.

Nous allons maintenant faire voir comment on p e u t ,

au moyen de cet appa re i l . i ° établir un courant éïec-

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trique continu dans le système de deux conducteurs ,

l 'un fixe et l'autre m o b i l e , ou dans un conducteur

mobile seulement.; 2 ° changer à volonté le sens du

courant dans l e s ^ a r t i e s fixes et mobiles des conduc-

, leurs. . . . ., , > ;

; / t > •

Pour éviter l 'action dés courabs d ' a i r , qui pourraient

imprimer,mj^mauvement aux conducteurs mobiles , on

peut recouvrir par une cage.en verre l'espaoe : qui ren­

ferme, les portions de conducteurs fixes et mobiles ; cette

c a g e , pour .servir plus commodément) se fait en deux

parties r toutes deux de la forme d'un parallélépipède r ec ­

tangle ^donjt l 'une «at fixe * et l'autre glisse à coulisse sutf

la table ABCD. Gette cage > lorqu 'on l ' emploie , doit être

percée; d'un trpus&ué dans l a verticale tn m ' , qu i passe par

les c e n t r a (Jc^godets M, M' (fig* 1 2 ) , et pair le point

d'attache m l a : pince/?»/?,, A l'aidé du .bouton n fixé à

^extrémité supérieure de çfetfe p i n c e , on la fait -tourner

sur un pejit cadran; zViVaut9Kir.de la.verticale m m'i Cette

pince sert à attacher un fil métallique très-fin £ auquel on

suspend les conducteurs mobiles dont les pointes' xyfy

doivent plonger dans, les godets M, M' : lorsqu' i l est

nécessaire de. pouvoir , en tournant le houton n de la

pince m , feire. en sorte que le conducteur mobile 'S-'âr^

rête en équilibre dans ,le plan vertical où l 'on veut lé

placer* on établit alors c'ette suspension dé manière

qu'aucune des pointes x, y, ne touche le fond dés g o ­

dets My M'j où elfes.plongent. Dans l e cas coritrajre, la

direction du même plan vertical étant indifférente, i l

est plus commode de né paa^uspendre les conducteurs

mobiles à la p i n c e r a , m£i> de laisser reposer la pointe

supérieure or, par exemple , sur l e fond du godet M4

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( 9 « )

le conducteur mobi le tourne alors librement au tout d 'e l le , sans affecter aucune direction déterminée ; mais

i l faut, dans ce c a s , a v o i r soin surtout que l'autre pointe

y n'atteigne pas le fond du godet W , et plonge seule­

ment dans Je mercure qui y est contenu , parce que «i

les d e u x pointes touchaient a l a fois l e fond de leurs

godets respectifs, le mouvement de rotation d u conduc ­

teur* mobile ne pouvant avoir l ieu qu'autour de la droite

passant par les deux points de contact , i l serait impos-

. siblet, dans la prat ique, que cette droite passât r igoureu­

sement par le centre de gravité du conducteur mobi le , et

fût en même temps exaCfemem verticale, en sorte qu ' i l

en naîtrait une action du poids du conducteur pour e m ­

pêcher ou gêner du moins le mouvement de rotation, ou

i l arriverait que ce mouvement n'aurait pas heu autour

d 'une l igne ver t ica le , ce qui s'opposerait au succès des

expériences. O n n'éprouve plus cet inconvénient quand

une seule.des pointes x, touche le fond du godet où

elles plongent, parce que le centre de gravité du conduc­

teur mobile se place alors do lui-même dans la verticale

qui passe par le point de contact. ' *

La verge en éqûerre E F G doit porter à son extré­

mité Z un crochet Z' situé de manière qu 'un fil è

p l o m b qui y serait suspendu viendrait tomber un peit

à gauche d a dernier fil des conducteurs horizontaux

placés sur les chevalets P Q, P'Q' : on verra par la

•uite quel 'est l'usage d e ce crochet Z ' .

Nous allons maintenant faire voir comment on se Sert

de ce t appareil pour démontrer les propriétés

des conducteurs (Jig. i — 1 1 ) de l 'électricité voltaïque, dé*

couvertes |>ar M . Ampère . L e compte rendu par M . D e -

Page 14: Annales de chimie et de physique · Conducteur mobile, rectiligne et hélicoïde. Le conducteur (Jig. 11) est formé de deux tubes ho rizontaux bc , b'c, placés dans la même direction,

( 9 9 )

Jambre des travaux de P Académie royale ,des Sciences

pendant l 'année 1 8 2 0 , contenant un exposé clair et m é ­

thodique de huit faits nouveaux communiqués à l ' ^ c a -

- demie par M . A m p è r e , nous lçs rappellerons dans l e

jnéme ordre 5 l'énonqé (1 ) 4 e № $ W ^uiyji fies expériences gu i le .démuiUcent.

1 e r î F A I Î . Lorsque deux conducteurs, ou plutôt deux

portions d'un même conducteur voltaïque, Fune fixe et

Vautre mòbile, Sont à une distance convenable dans des

directions à-peu près parallèles, la portion mobile eu

attirée ou repoussée par 'la portion fixe , selon que la

direction du courant électrique est la même, ou en sens

opposé dans ces deux'portions*

iCes attractions ou répulsions ne sont point dues aux

tensions électriques ordinaires ^ elles diffèrent essentiel­

lement de cel les,qui se jnamfesteni aux extrémités de la

pile de Vol ta quand le circuit est interrompu * et qui

cessent dès que la,continuité du circuit est établie. C'est

seulement lorsqu'i l y a continuité dans Je courant d 'é­

lectricité voltaïque qu'on observe les phénomènes d'at­

traction et de répulsion découverts par M . Ampère : le

contact des. conducteurs ne .fait point cesser ce nouveau

mode d'action k distance.

Expérience. O n met le conducteur fixe a b (fig. t,pl.i)

dans une position verticale, en faisant plonger son extré­

mité dans la capsule $ de l'appareil (fig. 1 2 ) ; le conduc*

(1) Cet >énoucé est extrait textuellement*4e l'analyse des

travaux, de> lVVcade>âe r.oy*}e 4es 3q«tt«es^en.<teot Jïanné*

l8ao \ par M« Dejambre*

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l eu r mobile de la fig. 9 , suspendu par un fil de torsion

à la pince m , s'adapte au même appareil (fig. 1 2 ) , d e

manière que les pointes x et y plongent dans le mer*

cure des godets M et M'.

Les capsules et godets étant remplis de mercure , o n

met en action l'appareil voltaïque. L'électricité du p ô l e

positif d e cet appareil est d'abord amenée par une lame de

cuivre dans la capsule é , d'où elle est conduite par la

lame Y dans la capsule 5 ; ensuite elle traverse de bas en

haut le conducteur ab ( fig. 1 ) , dont l 'extrémité supé­

rieure g p longe , par exemple , dans le godet 1! (fig. 1 2 ) .

Après avoir parcouru l'intérieur du tube IK, en se d i ­

rigeant par un fil qui communique au godet Mf, el le

atteint la pointe / du cpnducteur mobile (fig. 9 ) ,

et parcourt successivement les branches flV 9 e' d', d'c',

c'f,fe,ed, de et cb (fig. 9 ) de ce conducteur ;

elle arrive au godet M par la pointe monte le l o n g

du fil #7 vers le godet supérieur L$ suit une autre lame

de cuivre A qui va du godet £ à la branche horizontale

G F de la verge en écjuerre G FE, et enfin passe de

cette verge dans la capsule g ' , qu 'on fait alors c o m m u ­

niquer avec le pôle négatif de l'appareil voltaïque.

Dans cette première expérience, le côté cd du conduc­

teur mobile (fig. 9 ) , et le côté ab du conducteur fixe (fig. 1 )

sont sur l 'appareil (fig. 1 2 ) dans des directions para l ­

lèles^ et a une distance qu'on peut régler à volonté, en

faisant tourner convenablement le bouton n qui porte

la pince m, parce que ces deux côtés sont à la même d is ­

tance de l 'axe de rotation mm' du conducteur mobi le .

L e courant électrique de chacun de ces côtés a ainsi l i eu

dans le même sens , de bas en hau t , et on les vojt

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( l o i )

s9attirer. Pour convertir l'attraction en répulsion , il suf­

fira de changer la direction du courant dans le con ­

ducteur mobile seulement -, ce qui se fait très-simple­

ment , en plongeant l 'extrémité de la lame A dans Iç

godet U, et l'extrémité supérieure g du conducteur fixe

(Jig. i ) dans le godet L. Alors le courant électrique

sera dirigé de haut en bas par la branche cd du c o n d u o

teur mob i l e , comme l ' indique la fig. 9 . Les courans

étant opposés sur cette branche cd et sur le conducteur

fixe qui lu i est paral lèle , ces deux portions de conduc­

teurs se repoussent.

I I e F A I T . L'action mutuelle des deux parties (fig. i et Q,

pl. i ) du conducteur voltaïque reste la même quand on

remplace la portion fixe (fig. i ) par une autre ponion

fixe (fig. a ) , pliée ou contournée de manière que

les distances des points de cette seconde portion à la

branche c d , fig. 9 du conducteur mobile > restent sensi­

blement les mêmes, et que le reste du circuit n'éprouva

• aucun changement.

Expérience. O n met les conducteurs fixes ab> a'V

( fig. 1 et 2 ) , l 'un droi t , l'autre contourné, dans une posi­

t ion vert icale , en faisant plonger leurs extrémités infé­

rieures dans les capsules S, S' de l'appareil (fig. 1 2 ) .

JLe conducteur mobile (fig. 9 ) s'adapte au même appa*

reil (fig. 1 2 ) , comme dans les expériences précédentes,

destinées à constater le premier fait.

Ayant mis en action l'appareil voltaïque \ l'électricité

du pole positif de cet appareil passe , comme dans la

première expér ience, de la capsule e au conducteur ah

• ( fig* 1 ) 5 P a r c<>urt ce conducteur en moulant j entre dans la

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f IÓ2 )

godet H (fig. x a) ; sort dé ce godet parle fil én hélice $ $'f'c'\

entré dans la Capsule e",# suit le fil y ' , arrive à la cap*

¿ule S', enfin parcourt le conducteur a! b' en montant.

L'extrémité dé ce conducteur et celle du fil A soudé à k

branche horizontale G F de la verge équérre EG F, plom­

bent dans les godets L et L' : selon que l'extrémité du;

Conducteur à'b' plongé dans le godet Í ' ou Í , là

direction dû courant Voltaïque s'établira dans la bran*

che cd du conducteur mobile (fig. 9 ) de bas en h a u t ,

ou de haut en bas. L e fil A et la verge EG F ramènent

l 'électricité dans la capsule f', dans laquelle on fait p lon­

ger la lame n , qui communique alors au pole négatif de

l'appareil voltaïque,

. Supposons que le courant vol taïque, de même di*

rection dans les deux conducteurs fixes ah et a!b\

ait une direction opposée dans le conducteur mobile 5

si l 'on place ce dernier conducteur entre les deux p re ­

miers et à égale d is tance, on observe qu ' i l y reste en

équilibre ; ce qui prouve que les actions des deux con-*

ducteurs fixes sur le conducteur mobile sont é g a l e s ,

puisqu'elles se détruisent.

O n peut faire la même expérience plus,s implement

avec le seul conducteur représenté par la figure 3 : pour

cela , on le place comme le conducteur a i (fig. 1 ) a été

placé dans ta première expérience, à cela près que son ex*

trémité inférieure n*est pas mise en communication avec le

mercure de la c a p s u l e 5 (fig. 1 2 ) , mais reste un peu au-

dessus ; l ' ex t r émi t é / ' (fig'. 3) du fil dont ce conducteur est

formé, plongeant dans la capsule H (fig. 1 2 ) , et l 'autre d*

(fié' dans Tune des deux capsules Lou L' (fig. 1 2 ) , la

lame A vient plonger dan$ Parure de ces deux capsules £ f

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o u Z , tandis que les pointes x, y> du conducteur mobile

(fis 9 ) S O û t e n couimunication avec le mercure des godets,

M, Mr (fig. lb)I, comme dans b première expérience.,

Alors le courant électriquemontantpar la lame e'f Ф ф' V'» arrive dans, la capsule H, descend par Vbélicefed'c (fig*.3) de ce conducteur, et remonte en 4 ' , рая l 'intérieur du tube

de verre c e , pour se rendre dans celle des capsules X '

(fig. 1 a ) , où plonge l'extrémité (fig* 3 ) ; de Ц i l part court le conducteur mobile toujours de la même ma­

nière , et revient de même à celle des deux capsules U

ou L qui communique par A avec la verge en équerçe ;

enfin se rend dans la capsule *' qui communique avec le

pole négatif de la pi le . faisait tourner convenable­

ment le bouton n de la pince m , on amène le côté od

( fig. 9 ) du conducteur mobile au$si près que l 'on veut

du conducteur fixe (fig- 3 ) r s a n s qu 'on puisse jamais o b ­

server aucune action entre eux ; ce côté с d reste en équ i ­

l ibre dans celte s i tuat ion, et si on l 'en écarte un p e u ,

alternativement à droite et à gauche , on l 'y voit re­

venir constamment : ce qui prouve que la partie rec>

tiligne du conducteur fixe, et celle qui est pliée eu

hé l i c e , agissant sur le conducteur mobile dont elles

sont , toute compensation fai te, à la même distance, les

actions sont égales , puisqu'elles se détruisent. I l est év i ­

dent d'ailleurs que ces. actions doivent être, l 'une attrac­

tive et l'autre répuls ive , puisque le courant de l 'électri­

cité positive est descendant dans la partie du conducteur

fixe qui est pliée en délice г et ascendant dans sa partie rectiligne.

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( M ) I I I e

F A I T . Lorsque on dispose la partie molile du con*

ducteur, de manière qu'elle ne puis&s se mouvoir qu'en

tournant autour d'une perpendiculaire commune à sa rf£-

reclion et à celle de là portion fixe du même conduc­

teur qid agit sur elle, elle tourne autour de cette per*

pendiculaire d'un mouvement qui s'accélère jusqu'à ce

qu'elle arrive dans la situation où elle est parallèle à

la portion fixe, et où ces deux portions sont traversées

par des courons électriques de même direction ; dès

que la portion mobile 9 en vertu de la vitesse acquise,

a*dépassè cette situation > et que son mouvement de r&*

tation s*èst talenti , ette y revient bientôt pour la dé*

passer de nouveau, et s y arrêter enfin après quelques

oscillations* \ .....

Expérience. E n faisant plonger dans leurs capsules

respectives les lames de cuivre A , A', ©, disposées

comme l ' indique la fig, 1 2 , on fait passer le courant

électrique par le conducteur fixe Q Ç\ P Pr à fils

horizontaux parallèles. O n adapte à cet appareil Je

conducteur mobile (fig. 1 0 ) , en "faisant plonger les

pointes x 9 y d e c e conducteur dans lés godets J / , M*

(fig. 1 2 ) , et on fait parcourir au fluide électrique une

rou te , telle que le côté inférieur b'c' du conducteur

mobi le étant parallèle aux fils horizontaux du conduc­

teur fixe, ce côté et les fils soient traversés par deux cou»

rans, de même direction, continus et aboutissant aux

pôles de ^appareil voltaïque. Pour obtenir cet effet, on

supprime la communication des lames Y ' a v e c les cap­

sules 5 , 5 ' , et on établit cel le des mêmes lamés avec les

capsules T, T\ dans lesquelles plongent les extrémité*

du fil qui forme le conducteur fixe PQP' Q\

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(' i o9 )

Alors l'électricité du pôle positif de l'appareil voltaïque

passe de la capsule e dans le fil *F qui la conduit à la

Capsule T 7 , ensuite dans le 'conducteur fixe Q Q ' P1 P

qu i l 'introduit dans la capsulé T \ d 'où elle sort par le

fiïV pont suivre la "verge équerre FF G et le fil A atta­

c h é à cette v e r g e , q u i là conduit dans un des godets L

Ou L' ; elle arrive de là dans le conducteur mobi l e , par

lequel elle retnonte dans le godet V ou Z , d'où elle

sort pour allerjpar une lame O O' dans le godet H> et par

la lame en hélice $ " * ' $ / c ' dans la capsule g ' , qui

communique avec le pôle négatif de l 'appareil voltaïque.

Autres expériences pour démontrer les attractions et

répulsions des courans électriques.

Aprè&avoir mis en communication les capsules 5 , S',

par les lames de Cuivre Y , Y 1 avec les capsules g , e' , et

l 'une g de celles-ci avec le pôle positif de là p i l e , tandis

que l'autre s 'reçoit la larne n , par laquelle le courant élec­

trique se rend dans, la , verge en équerre, d 'où il passe*,

au moyen de la lame A , dans l 'un des godets Z o u L\

on fait plonger dans ces godets les deux pointes x ,y des

conducteurs mobiles des figures 7 et 8 ; ce qui ramène le

courant à l'autre godet Lr ou L; de ce dernier g o d e t , i l

passe par la lame O O' dans la capsule / 7 , et de là dans

la lame pliée en hélice e , d 'où par la lame r

il se rend dans la capsule e", qui communique avec le

pôle négatif de la piler-Les capsules S, S' reçoivent N

les extrémités d',f des fils conducteurs fixes (Jîg. 4 ? 5,

pl. 1 ) ; ces fils métalliques étant assez longs pour

qu'on puisse placer où l 'on v e u t , les conducteurs

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fixes, on les présente aux conducteurs mobiles d e s

figures 7 et 8 , dans des plans à-peu-près paral lèles

aux leurs ; on observe alors que quand le cercle fixe e s t ,

par exemple , opposé à l 'un des cercles du conducteur

mobi le (fig. 7 ) , il y a attraction ou répulsion de ce

dernier cercle par celui qui est fixe, selon que les c o u -

rans qui les parcourent seront dans le même sens ou e n

sens opposés. La spirale fixe (Jig. 5 ) se conduira de l a

même manière par rapport à Tune des spirales du c o n ­

ducteur mobile (fig. 8. )

E n général , l 'un des conducteurs mobiles représentés

p a r l e s ^ . 6 , 7 , 8 , 9 , 1 0 , étant adapté k l 'appareil

(fig. i a ) , i l sera facile d'y établir un courant cont inu

de fluide électr ique, en faisant communiquer les godets

Z , Z ' , le premier avec la capsule s du pôle positif de l ' a p ­

pareil voltaïque par la lame A et la verge équerre EGF$

l e second avec la capsule e ' du polé négatif par deux l a ­

mes , l 'une O O ' qui communique du godet H à l ' u n

des godets Z ou Z ' , et l'autre en hélice e'J' p l iée

autour des tubes qui recouvrent la verge en éqnerre. C e

courant sera dirigé à volonté de la pointe y vers la pointe

x du conducteur m o b i l e , ou de la seconde poipte vers

la première; il suffira de changer entre elles les commu­

nications avec les godets L,L'.

{La suite au Cafiier prochain.)

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