ANNALES et CORRIGÉS

Annales 2005 Propriété exclusive de l'A.D.E.R.F. – Toute reproduction est interdite. 1

ÉCOLE DE KINÉSITHÉRAPIE DE PARISAssociation pour le Développement et la Recherche en Rééducation Fonctionnelle (ADERF)

ANNALES et CORRIGÉS

des ÉPREUVES D’ADMISSION

2005

40 questions de biologie20 questions de physique10 questions de chimie

107 rue de Reuilly 75012 PARIS – Tél : 01 43 45 10 50 – www.aderf.fr


ÉPREUVE DE BIOLOGIE 2005

QUESTION N°1

Quel principe est utilisé pour établir la classification phylogénétique des Vertébrés ?

a) la comparaison de caractères analogues anatomo-morphologiques, embryonnaires oumoléculaires chez ces Vertébrés

b) la comparaison de caractères hétérologues uniquement anatomo-morphologiques chez cesVertébrés

c) la comparaison de caractères homologues uniquement moléculaires chez ces Vertébrés

d) la comparaison de caractères analogues uniquement embryonnaires chez ces Vertébrés

e) la comparaison de caractères homologues anatomo-morphologiques, embryonnaires oumoléculaires chez ces Vertébrés

QUESTION N°2

Sur quels principes est basée la classification phylogénétique des Vertébrés ?

a) le degré de parenté entre les Vertébrés est établi grâce à la quantité de caractères à l’état dérivéqu’ils partagent

b) le degré de parenté entre les Vertébrés est établi grâce à la quantité de caractères à l’étatancestral qu’ils partagent

c) un ancêtre commun présente l’ensemble des états dérivés de caractères partagés par leslignées postérieures dont il est l’origine

d) un ancêtre commun présente uniquement l’ensemble des états ancestraux de caractèrespartagés par les lignées postérieures dont il est l’origine

e) un ancêtre commun présent dans un arbre phylogénétique est un individu hypothétique

On considère pour les questions 3 à 8 les données documentaires suivantes :

- Document 1 : comparaison de deux classifications de quelques Vertébrés

- Document 2 : matrice de comparaison de quelques caractères anatomiques de ces mêmes

Vertébrés

QUESTION N°3

Quels caractères peut-on considérer comme ancestraux au sein des Vertébrés pris en exemple ?

a) la présence d’écailles sur tout ou partie du corps

b) l’absence d’écailles sur le corps

c) la présence de gésier

d) la présence d’écailles sur les pattes

e) l’absence de plumes

QUESTION N°4

Quelle est la proposition exacte concernant les Vertébrés pris en exemple ?

a) l’Aigle et l’Autruche présentent la plus grande parenté phylogénétique

b) le Boa et le Lézard présentent la plus grande parenté phylogénétique

c) le Crocodile et le Boa présentent la plus grande parenté phylogénétique

d) la Grenouille ne possède pas d’ancêtre commun avec les autres Vertébrés

e) l’Aigle ne possède aucun ancêtre commun avec le Boa

QUESTION N°5

Quelles sont les propositions exactes concernant les Vertébrés pris en exemple ?

a) l’ancêtre commun au Boa et au Lézard devait posséder des écailles sur tout le corps

b) l’ancêtre commun à l’Autruche et au Crocodile devait posséder une membrane nictitante, unefenêtre mandibulaire, un gésier et ne possédait pas d’écailles

c) l’ancêtre commun à l’Autruche et au Crocodile devait posséder une membrane nictitante, unefenêtre mandibulaire, un gésier et des écailles

d) le Crocodile est aussi étroitement apparenté à l’Autruche qu’à l’Aigle

e) l’ancêtre commun à tous ces Vertébrés devait posséder des écailles mais pas de fenêtremandibulaire, ni de membrane nictitante, ni de gésier


QUESTION N°6

Quel caractère ou association de caractères peut-on considérer comme exclusif de l’Aigle par

rapport aux autres Vertébrés pris en exemple ?

a) l’absence d’écailles

b) la présence de gésier, de membrane nictitante et de fenêtre mandibulaire

c) la présence d’écailles sur les pattes

d) la présence de gésier, de membrane nictitante, de fenêtre mandibulaire et d’écailles sur lespattes

e) aucun

QUESTION N°7

Quel argument permet de justifier le regroupement du Crocodile avec l’Aigle et l’Autruche au sein

des Archosauriens dans la classification phylogénétique plutôt qu’avec les Reptiles dans la

conception traditionnelle ?

a) Aigle, Autruche et Crocodile présentent des écailles

b) Aigle, Autruche et Crocodile présentent des plumes

c) Aigle, Autruche et Crocodile partagent 5 caractères à l’état dérivé

d) Aigle, Autruche et Crocodile partagent un ancêtre commun plus ancien que celui partagé avec leLézard

e) Aigle, Autruche et Crocodile partagent plus de caractères à l’état dérivé entre eux qu’avec leLézard et le Boa

QUESTION N°8

Quel arbre phylogénétique correct peut-être construit à partir des données du document 2 ?

La signification des lettres sur les arbres est la suivante :

a = présence d’écailles sur les pattesb = présence de membrane nictitantec = présence de fenêtre mandibulaired = présence de gésiere = présence de plumesf = présence d’écailles sur tout le corps

a) b)

c) d)

e)

QUESTION N°9

Quelle est la place de l’Homme au sein du règne animal ?

L’Homme est un :

a) procaryote, vertébré, tétrapode, amniote, placentaire, primate, hominidé, homininé

b) procaryote, vertébré, tétrapode, anamniote, placentaire, primate, hominidé, homininé

c) procaryote, vertébré, tétrapode, amniote, aplacentaire, primate, hominidé, homininé

d) eucaryote, vertébré, tétrapode, amniote, placentaire, primate, hominidé, homininé

e) eucaryote, vertébré, décapode, amniote, placentaire, primate, hominidé, homininé

QUESTION N°10

Quels sont les critères d’appartenance à la lignée humaine ?

a) un développement du volume endocrânien qualifié d’encéphalisation

b) la présence d’un menton

c) la régression de la face

d) le développement des activités techniques et culturelles

e) la présence de caractéristiques anatomiques permettant une bipédie complète

a, b, e

fc, d e

a, b, c, d f

a, b

c, fd, e

a, e

b, c, df

a, e

b, c, d

f


QUESTION N°11

A quel groupe de classification peut-on attribuer un fossile d’Hominidé adulte qui présenterait les

caractéristiques suivantes :

- un crâne présentant un volume interne de 950 cm3,

- des restes d’ossements associés à des traces fossiles de foyers et de bifaces.

a) Australopithèque

b) Gorille

c) Homo erectus

d) Homme de Neandertal

e) Chimpanzé

QUESTION N°12

Quelles sont les propositions exactes concernant les mécanismes de reproduction sexuée chez

l’Homme ?

a) méiose et fécondation assurent la formation de nouvelles générations d’individus au caryotypeinchangé mais à la ploïdie modifiée

b) la méiose, comme la fécondation, est précédée d’une seule phase de réplication génétique

c) la méiose, comme la fécondation, est précédée de deux phases de réplication génétique

d) méiose et fécondation peuvent former une nouvelle génération dont certains individusprésentent un caryotype modifié par rapport à la formule chromosomique classique de sonespèce

e) la fécondation réunit des gamètes dont l’un vient de réaliser sa méiose

On considère pour les questions 13 et 14 les deux documents suivants :

Document 1 : Caryotype A d’un ovotide

Document 2 : Caryotype B d’une spermatide

QUESTION N°13

Quelles sont les propositions exactes concernant les deux caryotypes proposés ?

a) les deux caryotypes appartiennent à des cellules ayant subi la méiose

b) seul le caryotype B appartient à une cellule ayant subi la méiose

c) le caryotype B appartient à une cellule haploïde

d) le caryotype A appartient à une cellule ayant pour formule chromosomique : n = 23 + X

e) le caryotype A appartient à une cellule pouvant résulter d’une ovogenèse anormale

QUESTION N°14

Quelles sont les propositions exactes concernant l’œuf, résultat de la fécondation des deux

gamètes A et B obtenus à partir des 2 cellules A et B ?

L’œuf pourrait :

a) présenter une formule chromosomique : 2n = 45 + XY

b) présenter une trisomie 21

c) présenter une monosomie 21

d) permettre le développement d’un individu viable

e) permettre le développement d’un individu de sexe génétique masculin

QUESTION N°15

On considère les deux asques A et B suivants issus du croisement de deux souches de Sordaria, l’une

présentant des spores claires et l’autre des spores sombres.

Asque A Asque B


Quelle est la proposition exacte concernant ces deux asques ?

Ils sont produits après :

a) une phase de méiose puis une phase de fécondation

b) une phase de fécondation puis une phase de méiose

c) une phase de méiose suivie d’une phase de fécondation puis d’une phase de mitose

d) une phase de fécondation suivie d’une phase de méiose puis d’une phase de mitose

e) une phase de fécondation suivie d’une phase de mitose puis d’une phase de méiose

QUESTION N°16

Soit la portion de séquence génétique A de référence : ATC GGT CTT AAT TAC CGC TAG …

Soit la portion de séquence B, homologue de A : ATC GGT CAT AAT CAT CGC TAG …

Quelle est la proposition exacte concernant la séquence B ?

a) elle peut être obtenue à partir de la séquence A par une mutation de type délétion

b) elle peut être obtenue à partir de la séquence A par une mutation unique de type substitution

c) elle peut être obtenue à partir de la séquence A par une mutation de type inversion

d) elle ne peut pas être obtenue à partir de la séquence A par une seule mutation

e) elle présentera un décalage de son cadre de lecture lors de la traduction de son ARN messagerobtenu par transcription

QUESTION N°17

Quelle est la proposition exacte concernant le code génétique ?

C’est un code de correspondance sur lequel repose :

a) la transcription

b) la traduction

c) la réplication

d) la duplication

e) la transposition

QUESTION N°18

Quelles sont les propositions exactes concernant les propriétés des enzymes ?

a) les enzymes sont des protéines

b) les enzymes sont des catalyseurs de réactions biochimiques

c) les enzymes présentent une triple spécificité : mode d’action, type de substrat et temps deréaction

d) l’activité des enzymes dépend des conditions du milieu qui peuvent modifier la structure spatialeenzymatique

e) l’action enzymatique repose sur la formation initiale d’un complexe produit-réactif

QUESTION N°19

Quelle est la proposition exacte concernant l’homéostat glycémique normal de l’Homme ?

a) l’hyperglycémie est la seule variable réglée de l’homéostat glycémique

b) l’homéostat glycémique permet de réguler la glycémie même si les apports glucidiques sontdiscontinus

c) l’homéostat glycémique ne permet de réguler la glycémie que dans le cas d’apports glucidiquescontinus

d) 2 g.L-1 est la valeur moyenne de consigne de la glycémie

e) la valeur de consigne de la glycémie s’ajuste précisément à la quantité et la fréquence desapports glucidiques

QUESTION N°20

Quelle est la proposition exacte concernant l’homéostat glycémique normal de l’Homme ?

a) la glycémie est régulée par des effecteurs du système réglant, dont les essentiels sont le foie,les muscles, le tissu adipeux et la rate

b) la glycémie est régulée grâce en particulier à l’intervention d’hormones, dont le glucagon etl’insuline

c) glucagon et insuline sont des hormones qualifiées d’agonistes pour leur rôle dans l’homéostatglycémique

d) sous l’action du glucagon, du glucose est libéré par les muscles principalement vers le foie

e) sous l’action de l’insuline, des triglycérides sont libérés par le foie et le tissu adipeux dans leplasma

QUESTION N°21

Quelle proposition se rapportant aux lymphocytes B est vraie ?

a) les anticorps portés par un même lymphocyte B sont tous différents les uns des autres

b) tout ensemble de lymphocytes B porteurs d’anticorps forme un clone

c) l’organisme humain contient théoriquement autant de clones différents de lymphocytes Bimmunocompétents que d’antigènes susceptibles d’être reconnus par eux

d) dans le cadre d’une réaction immunitaire acquise, tous les lymphocytes B de l’organisme sedifférencient en plasmocytes

e) les lymphocytes B ne participent pas à la mémoire immunitaire

QUESTION N°22

Quelles propositions s’appliquent au VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) ?

a) le VIH est transmis par voie exclusivement homosexuelle

b) les cellules cibles du VIH sont principalement les phagocytes et les lymphocytes T4

c) le VIH est un rétrovirus, c'est-à-dire qu’il possède une enzyme particulière, la transcriptaseinverse qui permet la transcription de l’ADN viral en ARN

d) le VIH provoque systématiquement, dans le premier mois qui suit l’infection du sujet,simultanément la destruction de ses lymphocytes T4 et la disparition de ses défensesimmunitaires acquises

e) lors de la phase symptomatique de l’infection par le VIH, le malade souffre d’infections dites« opportunistes »

QUESTION N°23

Quelles propositions s’appliquent au développement des organes génitaux chez les Mammifères ?

a) à partir du sexe génétique XX, la différenciation du sexe phénotypique met nécessairement encause le bon fonctionnement du testicule

b) la différenciation de l’ébauche gonadique en testicule ou ovaire précède nécessairement celledes voies génitales embryonnaires

c) dans les cas free-martin observés chez les Bovidés, le mélange in utero de sang des jumeauxde sexe génétique différent affecte souvent le développement des organes génitaux desfemelles mais pas celui des mâles

d) la testostérone sécrétée par les testicules embryonnaires est également appelée hormone anti-müllérienne

e) certains garçons qui ont un phénotype masculin normal présentent un caryotype XYY


QUESTION N°24

Quelles propositions sont vraies concernant la reproduction dans l’espèce humaine ?

a) à la 7ème semaine de développement embryonnaire, les ébauches génitales masculines etféminines sont les mêmes

b) le pénis du garçon a la même origine embryologique que les grandes lèvres chez la fille

c) un sujet présentant un caryotype anormal du type 44 autosomes + XXY est de sexephénotypique féminin

d) le gène SRY est un « gène maître » qui active en cascade toute une série d’autres gènes

e) c’est la testostérone sécrétée par le testicule embryonnaire qui provoque la régression descanaux de Müller

QUESTION N°25

Quelles propositions s’appliquent à la reproduction chez la Femme ?

a) le fonctionnement cyclique de l’appareil génital féminin débute à la ménopause et se termine à lapuberté

b) lors d’un cycle normal et sans traitement médical, il peut y avoir en période ovulatoire expulsionde deux gamètes fécondables

c) au cours d’un cycle, l’ovulation suit la période lutéale et précède la période folliculaire

d) en phase lutéale, le follicule de De Graaf sécrète des oestrogènes et surtout de la progestérone

e) l’ablation chirurgicale des ovaires sans réimplantation ultérieure est à l’origine d’une stérilitédéfinitive

QUESTION N°26

Quelles propositions s’appliquent à la reproduction chez la Femme ?

a) la rencontre fécondante des gamètes a lieu généralement dans le tiers inférieur des trompes deFallope

b) un ovocyte peut rester fécondable jusqu’à 48 heures après l’ovulation

c) la nidation de la cellule œuf dans l’utérus a lieu le lendemain de la fécondation

d) dès le lendemain de la fécondation apparaît la sécrétion d’hormone chorioniquegonadotrophique (HCG)

e) la « pilule du lendemain » est efficace 24 heures après un rapport sexuel éventuellementfécondant

QUESTION N°27

Parmi les situations suivantes, quelles sont celles reconnues comme étant impliquées dans la

transmission du VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) ?

a) dormir dans le même lit qu’un sujet séropositif au VIH

b) utiliser la même cuvette des toilettes qu’un sujet séropositif au VIH

c) avoir un rapport sexuel non protégé avec pénétration pénienne anale ou vaginale avec unpartenaire séropositif au VIH

d) utiliser la même seringue qu’un toxicomane séropositif pour s’injecter des drogues

e) être enceinte pour une femme séropositive au VIH

QUESTION N°28

Quelles propositions sont vraies, à propos des événements qui se déroulent au cours des

différentes phases d’évolution de la séropositivité et du SIDA déclaré (Syndrome d’Immuno-

Déficience Acquise), chez un sujet humain ?

a) au cours de la phase de primo infection, le nombre de particules virales présentes dansl’organisme augmente

b) pendant la phase asymptomatique, il n’y a pas de manifestations cliniques spécifiques de lamaladie

c) durant la phase de primo infection, le sujet n’est pas contaminant au cours de rapports sexuelsnon protégés

d) sont dites « opportunistes » des maladies comme la tuberculose ou la tumeur de Kaposi quiapparaissent au cours de la phase de primo infection

e) pendant la phase asymptomatique, le nombre de particules virales présentes dans l’organismeest maintenu à un niveau plus faible qu’en fin de phase de primo infection grâce audéveloppement de réponses immunitaires acquises encore efficaces

QUESTION N°29

On réalise les expériences du tableau ci-dessous chez des Lapins de même âge, adultes, sansantécédents pathologiques et génétiquement aussi proches que possible les uns des autres.

Lots deLapins :

Protocoles et conditions expérimentales :Résultats : 10 jours

plus tard :

1 Inoculation de la toxine diphtérique à des lapins Les lapins sont morts

2Inoculation de l’anatoxine diphtérique, puis le même jourinoculation de la toxine diphtérique à la même concentrationque chez les lapins du lot 1

Les lapins sont morts

3Inoculation de l’anatoxine diphtérique, puis 15 jours plustard inoculation de la toxine diphtérique à la mêmeconcentration que chez les lapins du lot 1

Les lapins ontsurvécu

4 Inoculation de la toxine tétanique à des lapins Les lapins sont morts

5Inoculation de toxine tétanique aux lapins du lot 3 qui ontsurvécu

Les lapins sont morts

Quelles conclusions sont vraies et déduites des seules données et résultats du tableau ?

a) les toxines diphtérique et tétanique sont pathogènes pour les lapins

b) l’injection d’anatoxine diphtérique induit une protection systématique du lapin, dans les heuresqui suivent, contre l’effet pathogène de la toxine diphtérique

c) les animaux du lot 3 sont immunisés contre l’effet pathogène de la toxine diphtérique

d) les animaux du lot 5 ne sont pas immunisés contre la toxine tétanique suite à l’injection del’anatoxine diphtérique

e) l’ensemble de ces résultats est en faveur d’une propriété de la réponse immunitaire acquise : laspécificité des réactions immunitaires engagées contre un antigène


QUESTION N°30

De quels facteurs, parmi les suivants, dépend le développement végétal ?

Le développement végétal dépend de :

a) la répartition inégale de l’auxine dans les tissus

b) l’apparition de ramifications naturelles sous la dépendance d’un changement de répartition deshormones dans le végétal conduisant à un changement de morphologie

c) l’existence de balances hormonales entre auxine et cytokinines qui contrôlent l’organogenèse

d) la plasticité pariétale cellulaire contrôlée notamment par l’auxine

e) la pression de turgescence cellulaire qui participe à l’élongation cellulaire

QUESTION N°31

Quelles propositions sont vraies à propos de la morphologie végétale ?

a) elle est sous la double dépendance du programme génétique et des facteurs environnementaux

b) placés dans des conditions différentes, des individus d’une même espèce obtenus par culture invitro à partir d’un cal, peuvent acquérir une morphologie différente

c) placés dans un même environnement, des ports identiques peuvent être obtenus avec desindividus d’espèces différentes

d) elle est la conséquence de l’association de divisions et de croissance cellulaires au niveau deterritoires spécialisés appelés des méristèmes

e) la morphologie d’un végétal peut varier au cours du temps, si les conditions du milieu semodifient, car la croissance en longueur et en épaisseur est théoriquement infinie

QUESTION N°32

Quelles propositions s’appliquent à la spermatogenèse normale chez l’Homme ?

a) pour une cellule souche sexuée donnée, les étapes de la spermatogenèse durent sept joursenviron

b) pour une cellule souche sexuée donnée, les étapes de la spermatogenèse durent dix semainesenviron

c) elle débute à la puberté

d) son déroulement nécessite l’action endocrine synergique de la testostérone et de l’hormone FSH(Hormone de Stimulation Folliculaire)

e) lors de l’éjaculation, les spermatozoïdes éjaculés sont au stade métaphase II de leurdéveloppement méïotique

QUESTION N°33

Quelles propositions s’appliquent à l’ovogenèse normale chez la Femme ?

a) elle débute durant la vie intra-utérine

b) le premier globule polaire qui est émis au moment de l’ovulation contient 23 chromosomes à unechromatide chacun

c) tous les ovocytes terminent leur méïose

d) l’entrée du spermatozoïde dans l’ovocyte déclenche la reprise de la méïose et l’émission dusecond globule polaire

e) l’ovogenèse s’arrête à la ménopause

QUESTION N°34

Quelles rétroactions sont admises dans le modèle de fonctionnement d’un cycle menstruel normal,

avec ovulation mais sans fécondation, chez une femme qui ne prend aucun contraceptif

chimique ?

a) une rétroaction négative, exercée sur la synthèse de LH (Hormone Lutéale), 36 heures avantl’ovulation

b) une rétroaction positive, exercée sur la synthèse de LH (Hormone Lutéale), 36 heures avantl’ovulation

c) une rétroaction négative, exercée sur la synthèse de LH (Hormone Lutéale) par la progestérone,durant la période des règles

d) une rétroaction négative, exercée sur la synthèse de LH (Hormone Lutéale) par les oestrogènes,durant la période des règles

e) une rétroaction négative, exercée sur la synthèse de LH (Hormone Lutéale) par les oestrogènesdurant le dernier jour de la phase lutéale à l’origine du retour des règles et du début du cyclesuivant

QUESTION N°35

Quelles propositions s’appliquent au potentiel trans-membranaire de repos ?

a) il existe seulement chez les cellules nerveuses

b) il existe chez toutes les cellules eucaryotes animales ou végétales

c) sa valeur est conventionnellement toujours positive car la face interne de la membraneplasmique de la cellule étudiée est plus électropositive que la face externe de cette mêmemembrane

d) sa valeur est conventionnellement toujours nulle car la face interne de la membrane plasmiquede la cellule étudiée est aussi électronégative que la face externe de cette même membrane

e) il traduit l’existence d’une différence de potentiel électrique entre les deux faces de la membraneplasmique de la cellule

QUESTION N°36

Parmi les cellules ou structures suivantes, quelles sont celles qui sont impliquées dans l’arc

réflexe myotatique rotulien normal chez l’Homme ?

a) les fuseaux neuro-musculaires

b) les racines rachidiennes dorsales

c) les motoneurones dont les corps cellulaires sont localisés dans la corne dorsale de lasubstance grise de la moelle épinière

d) les neurones en T dont les corps cellulaires sont localisés dans le ganglion spinal de la racinerachidienne dorsale

e) certaines fibres nerveuses qui composent le nerf sciatique

QUESTION N°37

Quelles propositions s’appliquent au potentiel d’action d’une fibre nerveuse isolée de Mammifère

et placée in vitro dans une cuve à nerf ?

a) le potentiel d’action, enregistré suite à une stimulation supraliminaire unique, se manifeste parinversion temporaire de la polarité membranaire de la cellule nerveuse

b) le potentiel d’action propagé le long de la fibre, suite à une stimulation supraliminaire unique, estvéhiculé de façon décrémentielle

c) toute stimulation, quelle que soit son intensité, engendre un potentiel d’action propagé

d) le potentiel d’action est toujours propagé dans un seul sens

e) si la fibre est myélinisée, elle propage le potentiel d’action plus rapidement que si elle estdépourvue de myéline, toutes autres caractéristiques égales par ailleurs


QUESTION N°38

Quelle proposition s’applique aux synapses chimiques dans l’espèce humaine ?

a) le GABA (Acide Gamma Amino Butyrique) est le neuro-médiateur impliqué dans lefonctionnement de la synapse neuro-musculaire activée au cours de la réalisation du réflexemyotatique

b) l’organisation des synapses chimiques est dite disymétrique car seul l’élément post-synaptiqueprésente des vésicules synaptiques

c) le sens de transmission du message est bidirectionnel au niveau d’une synapse chimique

d) l’ensemble des unités motrices qui partagent la même terminaison axonique pré-synaptiqueforme une plaque motrice

e) le message nerveux pré-synaptique est traduit en message chimique codé en nombre demolécules de neuro-transmetteur libérées

QUESTION N°39

Quelles propositions s’appliquent au potentiel d’action d’une fibre nerveuse isolée de Mammifère

et placée in vitro dans une cuve à nerf ?

a) le potentiel d’action peut se diviser en deux phases principales : une hyperpolarisationmembranaire suivie d’une repolarisation membranaire

b) au cours de la phase de dépolarisation du potentiel d’action, la face externe de la membraneaxonale devient de plus en plus électronégative tandis que la face interne devient de plus enplus électropositive

c) la repolarisation membranaire est suivie d’une période réfractaire qui limite la fréquencemaximale d’émission et de propagation des potentiels d’action pour la fibre étudiée

d) le seuil de stimulation à l’origine de la genèse d’un potentiel d’action dépend de la nature de lafibre nerveuse

e) l’amplitude des potentiels d’action émis par cette fibre est proportionnelle à l’intensité du stimulusélectrique délivré y compris lorsque cette dernière est supérieure au seuil de genèse despotentiels d’action

QUESTION N°40

Quelles observations peuvent être faites au cours de la phase lutéale d’un cycle menstruel normal,

sans fécondation, chez une femme qui ne prend aucun contraceptif oral ?

a) les ovaires montrent un ou plusieurs follicules secondaires

b) le myomètre est développé au stade de la dentelle utérine

c) un corps jaune au moins sécrète de la progestérone

d) aucune sécrétion significative d’oestrogènes ne peut être mesurée

e) la sécrétion de progestérone est classiquement maximale une semaine après l’ovulation

- Fin de l’épreuve de biologie -


ÉPREUVE DE PHYSIQUE 2005

On prendra pour le champ de pesanteur g = 10 N.kg-1

Constante d’Avogadro : NA = 6,0.1023 mol-1

Masse d’un nucléon : mn = 1,7.10-27 kg

On pourra utiliser les approximations : ² = 10 ; ln2 = 0,69 ; ln100 = 4,6

QUESTION N°41

La célérité du son dans un gaz est donnée parµ

p.av où p est la pression du gaz, µ sa masse

volumique et a une constante dépendant de la nature du gaz.

Quelle est l’unité S.I. de a ?

a) pas d’unité

b) kg.m3.s-2

c) g.cm-3.s2

d) m-3/2.s-1

e) m-2/3.s1/2

QUESTION N°42

Un haut-parleur émet une onde sonore progressive sinusoïdale de fréquence 700 Hz. Deux microphonessont placés dans l’axe du haut-parleur, séparés par une distance d. La distance d = 50 cm est la distance

minimale pour que les ondes reçues par les microphones vibrent en phase.

Si l’expérience était réalisable dans un liquide où la célérité du son est de 1400 m.s-1, pour quelle

distance minimale les ondes vibreraient-elles en opposition de phase ?

a) 50 cm

b) 1,0 m

c) 2,0 m

d) 3,0 m

e) 4,0 m

QUESTION N°43

Un vêtement rouge à la lumière du jour réémet principalement une radiation de longueur d’onde 0 = 630nm dans l’air.

Quelle est la longueur d’onde de cette radiation dans l’eau, d’indice de réfraction n = 4/3 ?

a) 473 nm

b) 630 nm

c) 643 nm

d) 649 nm

e) 712 nm

QUESTION N°44

On étudie la largeur angulaire d’un faisceau de lumière monochromatique diffracté par une fente fine.

Parmi les affirmations suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) ?

La largeur du faisceau est :

a) inversement proportionnelle à la largeur de la fente

b) proportionnelle à la largeur de la fente

c) indépendante de la largeur de la fente

d) proportionnelle à la longueur d’onde

e) indépendante de la longueur d’onde

QUESTION N°45

L’astate 210 est radioactif +, de demi-vie égale à 8 h. On dispose d’un échantillon d’astate de 210 g.

Combien de noyaux d’astate reste-t-il au bout d’une journée ?

a) 3,0.1020

b) 1,2.1021

c) 7,5.1022

d) 2.1023

e) 4,8.1024

QUESTION N°46

Le césium 137 est un élément radioactif de demi-vie t1/2 = 30 ans.

La durée nécessaire à la disparition de 99o/o d’un échantillon de césium 137 est d’environ :

a) 20 ans

b) 30 ans

c) 120 ans

d) 140 ans

e) 200 ans

QUESTION N°47

Les bornes d’un générateur ( VE 12 ; 2r ) sont reliées à celles d’un moteur électrique ( V'E 6 ;

'r 8 ).

Quelle est la puissance électrique consommée par le moteur ?

a) 0,70 W

b) 2,3 W

c) 3,6 W

d) 4,5 W

e) 6,5 W

QUESTION N°48

Parmi les affirmations suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) ?

Le condensateur est un dipôle :

a) qui laisse passer le courant continu

b) qui s’oppose aux variations de l’intensité du courant dans le circuit

c) dont les deux armatures sont reliées par un fil conducteur

d) qui peut stocker des charges électriques

e) équivalent à une résistance


QUESTION N°49

Le circuit schématisé ci-dessous est constitué d'une source de courant qui débite une intensité constante

I = 5,0 µA, d'un conducteur ohmique de résistance R = 500 k, d'un condensateur de capacité C = 5,0 µF

et d'un interrupteur K.

Le condensateur est initialement déchargé. À l’instant t = 0, on ferme l'interrupteur K.

K

R

CM NL

I

Quelle est, à l'instant t = 10 s, la puissance instantanée fournie par le générateur au circuit ?

a) elle est nulle

b) 12,5 µW

c) 37,5 µW

d) 50 µW

e) 62,5 µW

QUESTION N°50

Un générateur de f.é.m. E = 12 V charge un condensateur de capacité C = 1000 µF à travers une

résistance R = 100 k.

À quelle date le condensateur sera-t-il chargé à 50 % ?

a) 33 s

b) 50 s

c) 63 s

d) 69 s

e) 100 s

QUESTION N°51

Un circuit oscillant de type LC, utilisé dans un récepteur radio, est formé d’une bobine d’inductance L =

0,50 H et d’un condensateur de capacité C. La fréquence propre de ce circuit vaut fo = 10 MHz.

Quelle est la valeur de la capacité C ?

a) 0,50 nF

b) 2 nF

c) 5 nF

d) 10 nF

e) 20 nF

QUESTION N°52

Deux pierres sont lancées verticalement du même point et au même instant, l’une vers le haut, l’autre vers

le bas, à la même vitesse de 8 m.s-1.

En négligeant la résistance de l’air, quelle sera la distance entre les deux projectiles 5 secondes

après leur départ, aucune pierre n’ayant touché le sol ?

a) nulle

b) 9,8 m

c) 25 m

d) 43 m

e) 80 m

QUESTION N°53

Une fusée de masse au décollage 200 tonnes est propulsée verticalement par une force de poussée de

ses réacteurs de valeur égale à 2400 kN.

Quelle est, au décollage, l’accélération de la fusée ?

a) 1 m.s-2

b) 2 m.s-2

c) 4 m.s-2

d) 10 m.s-2

e) 12 m.s-2

QUESTION N°54

Une pierre, lancée vers le haut depuis la surface terrestre avec une vitesse initiale v0, atteint une altitude

maximale de 12 m. On néglige tout frottement.

Sachant que la pesanteur lunaire est le 1/6 de la pesanteur terrestre, quelle serait l’altitude

maximale atteinte par la pierre, lancée depuis le sol lunaire avec la même vitesse initiale ?

a) 6 m

b) 12 m

c) 72 m

d) 84 m

e) 432 m

QUESTION N°55

Un cycliste tourne à vitesse constante v selon une trajectoire circulaire de rayon r sur une piste de

vélodrome. La piste est relevée d’un angle par rapport à l’horizontale de manière à ce que la réaction du

sol sur le cycliste soit perpendiculaire à la piste.

Quelle est la relation vérifiée par l’angle

a) sinr.g

v

b) sinr

g.v 2

c) cos 2v

g.r

d) cos 2r.v

g

e) tan r.g

v 2


QUESTION N°56

Une balle est lancée depuis le sol horizontal avec une vitesse inclinée de 50° sur l’horizontale, et de valeur

v0. La balle retombe ensuite sur le sol. On néglige tout frottement.

Comment varie la durée de la chute libre de la balle lorsque v0 varie ?

a) elle ne dépend pas de v0

b) elle est proportionnelle à v0

c) elle est proportionnelle à v0²

d) elle est inversement proportionnelle à v0

e) elle est inversement proportionnelle à v0²

QUESTION N°57

Un oscillateur linéaire horizontal est constitué d’un ressort de masse négligeable, de raideur k et d’un

solide de masse m. On donne une compression xo au système et on le libère. La période des oscillations

est To.

On remplace le solide de masse m par un autre solide de masse m’ puis on libère l’oscillateur dans les

mêmes conditions que précédemment. La période augmente de 50 %.

Quelle relation existe-t-il entre l’énergie cinétique maximale EC max du solide de masse m et l’énergie

cinétique maximale E’C max du solide de masse m’ ?

a) E’C max = 0,40 EC max

b) E’C max = 0,67 EC max

c) E’C max = EC max

d) E’C max = 1,5 EC max

e) E’C max = 2,25 EC max

QUESTION N°58

La suspension d’un véhicule permet d’atténuer les oscillations verticales de celui-ci. Elle est constituée au

niveau de chaque roue d’un ressort et d’un amortisseur. Ainsi l’ensemble du véhicule est assimilé à un

oscillateur mécanique unique vertical, amorti, de masse m posée sur un ressort de raideur k.

Le comportement de cet oscillateur vertical est identique à celui d’un oscillateur horizontal.

Sur une route comportant une succession régulière de bosses distantes de L, pour une certaine vitesse V

du véhicule, il subit des oscillations verticales de forte amplitude.

Quelle est l’expression de cette vitesse V ?

a)k

m

L

2

b)k

mL

2

c)m

k

2

L

d)

k.m

L

e)k

L.m

QUESTION N°59

Une horloge à balancier, assimilable à un pendule simple, est construite pour être exacte au niveau de la

mer. On l’amène au sommet du Mont Blanc, où son fonctionnement est perturbé.

Comment modifier l’horloge pour qu’elle soit à nouveau exacte ?

a) raccourcir le balancier

b) allonger le balancier

c) augmenter la masse à l’extrémité du balancier

d) diminuer la masse à l’extrémité du balancier

e) modifier l’amplitude du mouvement du balancier

QUESTION N°60

L’orbite de Mercure dans le référentiel héliocentrique est très nettement elliptique.

Où est situé le centre du Soleil par rapport à cette trajectoire ?

a) au centre de l’ellipse

b) au périhélie de l’ellipse

c) à l’un des foyers de l’ellipse

d) entre le centre et un foyer de l’ellipse

e) il n’occupe pas de position particulière par rapport à l’ellipse

- Fin de l’épreuve de physique -


ÉPREUVE DE CHIMIE 2005

QUESTION N°61

On étudie la vitesse volumique de réaction v (appelée simplement vitesse de réaction) d’une

transformation chimique modélisée par l’équation de réaction :

a A + b B = c C + d D

DONNÉE :

Le volume du mélange réactionnel reste constant au cours de la transformation chimique envisagée.

Quelle(s) est (sont) l’(les) affirmation(s) exacte(s) ?

a) la vitesse de réaction est définie par v =V

1

dt

dx, x étant l’avancement de la réaction et V le

volume du milieu réactionnel

b) la vitesse de réaction en fonction de la concentration [A] de l’espèce chimique A a pour

expression : v =a

1

dt

]A[d

c) la vitesse de réaction est une grandeur qui peut être négative

d) la vitesse de réaction est indépendante du volume du mélange réactionnel

e) la vitesse de réaction augmente avec la température

QUESTION N°62

Le palmitate de myricyle CH3-(CH2)14-COO-(CH2)29-CH3, est le principal constituant de la cire d’abeille.

Dans un ballon, on traite à chaud n moles de palmitate de myricyle introduites dans 20 mL d’éthanol, par

50 mL d’une solution alcoolique d’hydroxyde de potassium de concentration Cb = 0,60 mol.L-1.

Au bout d’une heure, l’ensemble est refroidi, puis on procède au titrage de la quantité d’ions hydroxyde

restants dans le ballon. Il faut 20 mL d’acide chlorhydrique de concentration molaire Ca = 0,25 mol.L-1 pour

atteindre l’équivalence.

Après relargage, on obtient une masse m de savon.

DONNÉES : Masses molaires en g.mol-1 : H : 1 ; C : 12 ; O : 16 ; K : 39.


a) la réaction étudiée est une hydrolyse basique

b) la réaction étudiée est une estérification

c) le relargage est obtenu grâce à la présence de l’éthanol dans le milieu réactionnel

d) la formule semi-développée du savon est : CH3-(CH2)14-COO-

e) la masse de savon obtenue est de l’ordre de 7,4 g

QUESTION N°63

Une solution aqueuse d’un monoacide partiellement dissocié de concentration molaire C = 1,0.10-2 mol.L–1

a un pH égal à 5,6.

Quel est cet acide ?

a) acide méthanoïque : pKA = 3,7

b) acide benzoïque : pKA = 4,2

c) acide éthanoïque : pKA = 4,8

d) acide cyanhydrique : pKA = 9,2

e) acide éthylammonium : pKA =10,6

QUESTION N°64

On réalise la pile suivante : Zn (s) / Zn2+ (aq) // Pb2+ (aq) / Pb (s)

Le volume des solutions est V = 100 mL et les concentrations en ions Pb2+ et Zn2+ dans leurs solutions

respectives sont : [Zn2+] = 5,0.10-2 mol.L-1, [Pb2+] = 1,0.10-2 mol.L-1

Les lames de métal utilisées pour les électrodes sont épaisses. Un voltmètre est inséré dans le circuit

extérieur, sa borne V est reliée à la lame de zinc et sa borne « COM » est reliée à la lame de plomb.

DONNÉE : La constante de réaction ayant pour réactifs les ions zinc Zn2+ et le plomb métal Pb a pour

valeur K = 2.10-21.


a) l’équation de réaction de la pile est : Pb2+(aq) + Zn(s) = Zn2+(aq) + Pb (s)

b) l’équation de réaction de la pile est : Zn2+(aq) + Pb(s) = Zn(s) + Pb2+(aq)

c) la valeur de la tension affichée au voltmètre est positive

d) à l’intérieur de la pile, les électrons se déplacent de la lame de zinc vers la lame de plomb

e) quand la pile s’arrête de fonctionner, le quotient de réaction a pour valeur Qr,eq = 5.10-20

QUESTION N°65

L’alcène R-CH=CH2 est hydraté en présence d‘acide sulfurique. Pratiquement un seul composé A se

forme. On oxyde une masse m du composé A par un volume V de solution acidifiée de dichromate de

potassium de concentration C = 1,0 mol.L-1. On obtient une masse m’ = 20 g d’un composé B qui donne

un précipité avec la DNPH, mais est sans action sur le réactif de Tollens (nitrate d’argent ammoniacal).

DONNÉES :

Le composé A est totalement oxydé. Couples d’oxydoréduction : B / A et 272OCr (aq) / Cr3+ (aq).

Masse molaire du composé B : M = 58 g.mol-1.


a) le composé B formé est le propanal

b) le composé B formé est la butanone

c) le composé A formé est le butan-1-ol

d) le composé A formé est le propan-2-ol

e) le volume V de solution oxydante utilisée est de l’ordre de 0,11 L


QUESTION N°66

On fait réagir, à chaud et à reflux, 0,1 mole d’acide méthanoïque avec 0,1 mole de butan-2-ol,

suffisamment longtemps pour que la réaction soit parvenue à l’équilibre.


a) le produit obtenu est du méthanoate de butyle

b) le produit obtenu est du méthanoate de 1-méthylpropyle

c) la réaction étudiée est une saponification

d) le chauffage permet d’améliorer le taux d’avancement final de cette réaction

e) cette réaction serait accélérée en présence d’une faible quantité d’acide sulfurique

QUESTION N°67

On place un ruban de magnésium de masse m = 0,24 g dans un flacon contenant un volume V = 150 mL

d’acide chlorhydrique de concentration c = 0,2 mol.L-1. Le flacon parfaitement étanche est relié à un

pressiomètre. Ce dispositif permet de suivre l’évolution de cette transformation au cours du temps en

mesurant alors la pression p du gaz formé lors de cette réaction totale.

L’avancement x de la réaction est donné par la relation suivante :

x =RT

pVgaz dans laquelle Vgaz, R et T sont des constantes.

DONNÉES :

Masse molaire du magnésium : 24 g.mol-1

Couples redox : Mg2+ / Mg ; H+ / H2


a) l’acide chlorhydrique est utilisé en excès

b) le magnésium est le réactif limitant

c) la pression du gaz dans le flacon diminue au cours du temps jusqu’à s’annuler

d) la valeur de l’avancement x à la fin de la réaction est égale à 0,03 mole

e) la quantité d’acide chlorhydrique restant à la fin de la réaction est égale à 0,01 mole

QUESTION N°68

On veut doser une solution d’un acide AH, partiellement dissocié dans l’eau, à l’aide d’une solution

d’hydroxyde de sodium.


a) l’équation du dosage est AH + HO- = A- + H2O

b) l’équation du dosage est H3O+ + HO- = 2 H2O

c) la solution obtenue à l’équivalence contient autant de moles d’acide AH que de moles d’ionshydroxyde HO-

d) le pH à l’équivalence est supérieur à 7

e) on peut détecter l’équivalence grâce à un spectrophotomètre

QUESTION N°69

On veut étudier la réaction se produisant entre les ions iodure I- et les ions peroxodisulfate 282OS . Pour

cela on prépare un volume V = 100 mL de solution S en mélangeant 50 mL de solution d’iodure de

potassium et 50 mL de solution de peroxodisulfate de potassium. Les ions I- et 282OS sont dans les

proportions stœchiométriques. La réaction est totale et lente. Il se forme du diiode I2 que l’on peut doser

grâce à une solution de thiosulfate de sodium ( 232OS + Na+) de concentration connue c’.

On prélève à un instant t, un volume v = 10 mL de la solution S que l’on maintient dans un cristallisoir

d’eau glacée. On dose la quantité de diiode présente dans ce prélèvement. Pour cela, on doit ajouter un

volume v’ = 12 mL d’une solution de thiosulfate de sodium de concentration c’ = 0,10 mol.L-1 pour obtenir

l’équivalence.

DONNÉES : Couples redox : I2 / I- ; 264OS / 2

32OS

La quantité de diiode présente dans la solution S à l’instant t est égale à :

a) 6,0.10-4 mol

b) 1,2.10-3 mol

c) 2,4.10-3 mol

d) 6,0.10-3 mol

e) 1,2.10-2 mol

QUESTION N°70

On réalise, au laboratoire, l’électrolyse d’une solution de bromure de cuivre (II). On verse dans un tube en

U, un volume V = 100 mL d’une solution de bromure de cuivre (II) de concentration C = 0,5 mol.L-1. On y

plonge des électrodes de graphite que l’on relie à une source de tension continue. On laisse passer un

courant d’intensité I = 0,5 A pendant une durée de t = 30 minutes. On observe un dépôt métallique sur

une électrode et un dégagement gazeux sur l’autre.

DONNÉES :

Couples redox : Br2 / Br- ; Cu2+ / Cu - 1 faraday = 96500 C.mol-1


a) le dépôt métallique se produit sur l’anode

b) le dégagement gazeux se produit à la cathode

c) à la cathode se produit une réduction

d) la quantité d’électricité traversant le circuit pendant l’expérience est égale à 0,25 Ah

e) la quantité de matière en métal déposé est égale à 0,05 mole

- Fin de l’épreuve de chimie -


CORRIGÉ DES ÉPREUVES D'ADMISSION 2005

BIOLOGIE PHYSIQUE CHIMIE

1 E 21 C 41 A 51 A 61 A D E

2 A C E 22 B E 42 B 52 E 62 A E

3 B E 23 B C E 43 A 53 B 63 D

4 A 24 A D 44 A D 54 C 64 A

5 A C D 25 B E 45 C 55 E 65 D E

6 E 26 B E 46 E 56 B 66 B E

7 E 27 C D E 47 E 57 C 67 A B E

8 D 28 A B E 48 D 58 C 68 A D

9 D 29 A C D E 49 E 59 A 69 D

10 A C D E 30 A B C D E 50 D 60 C 70 C D

11 C 31 A B C D E

12 D E 32 B C D

13 A C D E 33 A D E

14 A B D E 34 B D

15 D 35 B E

16 D 36 A B D E

17 B 37 A E

18 A B D 38 E

19 B 39 B C D

20 B 40 A C E

Documents

ANNALES et CORRIGÉS