Cher-e-s collègues,Fin juin avait lieu à Davos l’AD d’hotelleriesuisse, at-tendue avec impatience. Parmi les principaux points abordés figuraient la ques-

tion de l’augmentation des cotisations des membres et la revendication en faveur de plus de transparence. Au nom du Valais, je me suis, depuis des mois, fortement engagé contre une aug-mentation et pour plus de démocratie. J’ai réussi à convaincre d’autres associations régionales de rallier notre cause : Oberland bernois, Grisons, Tessin, Romandie. Nous souhaitons être impliqués dans le proces-sus de décision au sujet des moyens d’ho-tellerie suisse.La majorité des délégués a partagé notre avis. Moins de 40% ont demandé que le co-mité exécutif continue son travail selon le statu quo existant.Ce résultat démontre que nous sommes sur la bonne voie, celle de la collaboration étroite et constructive. Une voie qui nous permet de communiquer et de défendre nos idées avec conviction. Une voie qui donne le poids nécessaire aux demandes importantes de l’hôtellerie de vacances et qui fera avancer notre branche. Ici aus-si, un seul mot d’ordre : « l’union fait la force ! ».Celui qui réclame doit aussi pouvoir être sollicité. Cela ne suffit pas de critiquer. Il faut s’engager pour que les choses s’amé-liorent. Nous avons la possibilité de contri-buer aux prochaines négociations. C’est pourquoi je vous le demande : intéres-sez-vous, exprimez-vous et engagez-vous activement. Je vous souhaite une panoplie de bonnes idées !

Markus Schmid, président de l’AHV

Das Informationsblatt der Walliser Hotellerie

Le plaisir de s’améliorer

Août 2014Numéro

le

Motdu président

L’Association hôtelière du Valais (AHV) vous offre de nouvelles possibilités de progresser. Grâce aux cours ritzy*, les hôteliers-restaurateurs peuvent désor-mais obtenir le prestigieux label « Valais excellence » plus facilement, grâce à une procédure simplifiée.

Dans le même esprit, les patrons qui veulent améliorer la performance de leur équipe disposent d’une formation complète en ressources humaines, dis-pensée par des consultants de haut niveau. Pages 2-3

AG 2014 :des nouveautés à Sion

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Please Disturb :échos de la journée

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Apprendre :une relève motivée

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Portrait :le Beau Site de Zermatt

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Notre avis

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Das Informationsblatt der Walliser Hotellerie

« L’excellence est à notre portée ! »Les démarches pour obtenir le label « Valais excellence » sont dé-sormais facilitées pour

les membres de « Saveurs du Valais ». Les explications de Patricia Lafarge, initiatrice du projet et patronne d’un restaurant à Saint-Maurice.

Qu’avez-vous mis en place pour que les restaurants profitent de ce label réservé aux entreprises performantes et respon-sables ?Nous avons monté des cours gratuits avec ritzy* pour informer et aider les restaura-teurs intéressés. Ce label demande notam-ment les normes ISO 9001 et ISO 14001, ce qui peut faire peur à de petites entreprises comme les nôtres. Mais nous avons adapté les processus, préparé les documents né-cessaires et réalisé des check-listes, ce qui simplifie le travail de ceux qui souhaitent se lancer. Chacun pourra également bénéficier de deux demi-journées de coaching person-nalisé pour être fin prêt le jour de l’audit de certification.

Ce label touche à la qualité du manage-ment, ce qui veut dire qu’il faut changer sa manière de fonctionner… Est-ce très contraignant ?Ce qui prend le plus de temps au début, c’est de mettre par écrit tout ce qu’on a toujours fait naturellement et quotidien-nement jusqu’ici. Cet inventaire est indis-pensable pour fixer des objectifs et prendre des mesures pour s’améliorer au niveau de la rentabilité et de l’environnement. Le sui-vi administratif est important, mais cela en vaut vraiment la peine.

Qu’est-ce qu’on gagne avec cette label- lisation ?Davantage de crédibilité, surtout auprès d’interlocuteurs comme les banques. Auprès des clients, nous renforçons notre capital confiance : « Saveurs du Valais ex-cellence » garantit à la fois des produits au-thentiques et une gestion exemplaire. En-fin, la certification nous oblige à impliquer nos employés, ce qui motive toute l’équipe. Par exemple, il faut planifier la formation continue du personnel, faire des sondages de satisfaction, suivre la consommation énergétique… Ces détails font toute la différence !

Les conditions pour le label « Saveurs du Valais » : ● offrir tous les jours au moins trois mets chauds et deux desserts à base de produits valaisans.● servir à toute heure du jour une as-siette valaisanne, présentée sur la tradi-tionnelle planchette en bois.● si la raclette est au menu, elle doit cou-ler d’un fromage au lait cru.● carte des vins : au moins 8 crus indi-gènes, ainsi que l’abricotine du Valais AOC et l’eau-de-vie de poires Williams AOC.

Les conditions pour le label « Saveurs du Valais excellence » : ● être membre de l’association « Saveurs du Valais ».● suivre une journée de préparation chez ritzy* et une demi-journée de coaching.● obtenir les certifications ISO 9001 et ISO 14001(audit par l’organisme SQS).● prendre des mesures concrètes dans le domaine du développement durable (économie, social, environnement) selon les normes de Valais excellence.

marketingM

« Avec ce label, nous gagnons en crédibilité, en motivation et en performance. »

Les deux labels associés garantissent au consommateur une nourriture authentique et une gestion responsable.

● Cours gratuit « Obtenir Valais ex-cellence pour votre établissement » : le 10 novembre 2014 ou sur demande, suivi de deux demi-journées de coa-ching. Infos et inscriptions : www. ritzyinfo.ch, 027/606 90 31, info@ritzyinfo.ch

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Le succès d’un hôtel repose sur la qualité de son personnel. Comment le gérer, déléguer, cultiver

l’esprit d’équipe ? Avant de diriger les autres, il faut commencer par soi…

Diriger un hôtel ou un restaurant, ça ne s’improvise pas. On a beau avoir des talents naturels pour l’organisation, on ne sait pas forcément comment maintenir une équipe motivée sur la durée. C’est pour-quoi le consultant Daniel Charbonnier conseille aux cadres de l’hôtellerie de commencer par se poser des questions sur leur propre fonctionnement : « En prenant conscience de ses réactions, on se met plus facilement en lien avec les autres et on de-vient beaucoup plus performant dans la gestion du personnel ».

Leader ou manager selon les casQuel boss êtes-vous ? Autoritaire, charis-matique, participatif, meneur, démocra-tique ou coach ? Il n’y a pas de bon ni de mauvais modèle. L’essentiel est de définir son propre style pour mieux se connaître et développer d’autres attitudes selon les

situations. Dans nos petites structures hôtelières, le directeur porte deux cas-quettes : celle de leader et celle de manager. Le premier doit garder une vision d’en-semble et prendre des décisions impor-tantes pour le long terme. Le second est le gestionnaire qui veille aux détails et au res-pect des règles au quotidien. « Tout le défi consiste à porter la bonne casquette au bon moment », insiste Daniel Charbonnier.

Déléguer pour gagnerAfin d’assurer la relève et la qualité du travail en l’absence du chef, il faut savoir déléguer. C’est un processus réfléchi, qui demande du temps mais dont les béné-fices sont énormes : valorisé, le personnel sera plus souriant, plus présent et plus effi-cace en équipe. « Lorsque des hôteliers me disent qu’ils n’ont pas le temps de déléguer, je leur rappelle : votre personnel représente l’un des coûts les plus élevés et vous n’avez pas de temps pour lui ? Vous n’hésitez pas à prendre le temps pour la maintenance de vos frigos, alors pourquoi ne pas y arriver pour vos équipes qui sont la valeur la plus précieuse de votre établissement ? ».

Formez-vous !Pour Daniel Charbonnier, la motivation est le résultat d’un processus, d’une série d’actions tournées vers son équipe. Par exemple, il est important de soigner la période d’intégration de tout nouvel em-ployé. Il faut également aménager des mo-ments d’écoute et de partage dans la jour-née. Ces mesures sont simples à appliquer. Mais elles demandent un fort engagement du leader-manager.

L’humain, la valeur de notre métierParce que les ressources humaines sont le moteur de l’hôtellerie, Infhotel inaugure une série d’articles sur ce thème. En collaboration avec le consultant Daniel Charbonnier et ritzy*, nous évoquerons dans nos prochaines éditions les thèmes du recrutement et de l’évaluation du per-sonnel. Daniel Charbonnier, diplômé de l’Ecole Hôtelière de Lausanne, compte plus de 15 ans d’expérience en hôtellerie et restauration en Europe ainsi qu’en Amé-rique du Nord. Directeur d’une société de conseils en hôtellerie et tourisme (Minds in Motion SA), il officie également en tant que consultant pour le Centre du Com-merce International, et anime régulière-ment des cours ritzy*.

boîte à

outils

Qui suis-je quand je dirige ?

Ce que recherchent les clients aujourd’hui, c’est la qualité de la relation humaine. D’où l’impor-

tance de s’investir pour garder une équipe motivée.

Prêt-e à faire le pas ? Profitez des trois jours de cours ritzy* sur le thème « Leader ou manager ? » : 10 novembre 2014 – Qui suis-je ? (niveau 1)17 novembre 2014 – La délégation (niveau 2)20 novembre 2014 – Teamwork (niveau 3)Inscriptions : www. ritzyinfo.ch, 027/606 90 31, info@ritzyinfo.ch Ces formations sont disponibles en tout temps sur demande.

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Une journée pour sonder le cœur du Valais

L’Assemblée générale de l’AHV se tiendra le 18 sep-tembre 2014 à la Salle du Grand Conseil à Sion.

L’occasion d’évoquer l’année écoulée et de débattre de l’image de notre canton.

L’Association hôtelière du Valais (AHV) vivra sa prochaine assemblée générale annuelle dans la capitale valaisanne ce 18 septembre. L’événement aura lieu à Sion, dans la salle du Grand Conseil, et sera sui-vi d’une table ronde sur le thème « Quelle image du Valais en Suisse ? ». Des interve-nants des milieux médiatiques, politiques et touristiques débattront de la question, à l’heure où les Valaisans n’ont pas toujours la cote auprès de leurs compatriotes. La Lex Weber, le loup et l’affaire Giroud ont contribué à creuser ce fossé.

Quelques mois avant la célébration du bicentenaire de l’entrée du Valais dans la Confédération, cette table ronde sera l’occasion d’évoquer ce désamour et ses conséquences pour le tourisme de notre canton. Pour lancer le débat, le direc-teur de Valais Wallis Promotion Damian Constantin présentera la nouvelle stratégie de communication du canton.

La suite de la journée, organisée par la section sédunoise de l’AHV, se poursuivra avec les ingrédients qui fondent l’identité valaisanne : un accueil chaleureux, un dé-cor naturel somptueux, des mets authen-tiques.

ensemble

Dans la capitale, les hôteliers s’interrogeront sur l’image de leur canton en Suisse.

Après la salle du Grand Conseil, rendez-vous dans le cadre enchanteur du Domaine des Iles pour

une journée conviviale et authentique.

Programme du 18 septembre 20149h30 Accueil café et croissants à la salle du Grand Conseil10h Assemblée générale de l’AHV11h Table ronde bilingue, animée par Myriam Holzner : « Quelle image du Valais en Suisse ? »

12h Apéritif13h Repas surprise au Domaine des Iles de Sion (environ 10 minutes en voiture depuis le centre-ville, transport organisé sur demande).

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Journée portes ouvertes :plus ou moins de succès

Onze hôtels haut-valai-sans et quatre du Valais romand ont participé à la journée portes ouvertes

« Please Disturb ». Avec un succès très variable. Quelles pistes d’améliorations pour une prochaine édition ?

« Please Disturb », c’est sous ce slogan que des hôtels de toute la Suisse ont fait leur show le 30 mars dernier. But de l’opéra-tion : amener le public à découvrir les cou-lisses de l’hôtellerie et susciter de nouvelles vocations. Il s’agissait en effet de présenter les différents métiers de la branche et d’in-former les jeunes et leurs parents sur les opportunités de formations et de stages. 15 hôtels valaisans ont participé (voir en-cadré) à l’expérience, avec des résultats très variables : si un établissement a affi-ché 35 visiteurs, d’autres n’ont pas reçu la moindre visite.

Les hôtes au travailTous les hôtels ont inventé des idées amu-santes et intéressantes pour recevoir, sur-prendre et inciter les hôtes à mettre la main à la pâte. Des boissons et collations ont été offertes partout, des visites guidées se sont déroulées dans la plupart des établisse-ments ; l’occasion d’observer le travail de près, de s’essayer à parer les légumes ou à faire les lits.Généralement, les hôteliers portent un ju-gement positif sur l’action. Ils ont pu mon-trer leur maison et le travail dans l’hôtel-lerie, mais également se profiler comme hôtel de la région. Dans les différents éta-blissements, des jeunes et leurs parents se sont intéressés à l’activité hôtelière. Par exemple, deux jeunes ont signé pour un stage à l’hôtel Beau Site à Zermatt à l’occasion de cette journée.

Promotion à améliorerSi cette action devait être reconduite, plusieurs hôteliers souhaiteraient une meilleure promotion : dans les écoles, mais également dans les médias. Ils souhaite-raient également qu’elle ait lieu plus tôt dans l’année, en février par exemple, avec davantage d’hôtes dans les destinations de saison. Ces changements inciteraient

peut-être davantage d’hôteliers à jouer le jeu. C’est du moins le vœu de tous les participants de l’édition 2014.

ensemble

Des affichettes explicatives attiraient l’atten-

tion des visiteurs, comme ici au Visperhof à

Viège.

Les volontaires pouvaient s’essayer aux activi-

tés de l’hôtel et du restaurant, comme ce jeune

homme à l’hôtel Crans Ambassador à Montana.

Visites guidées au programme, comme dans la

cuisine de l’hôtel Fletschhorn à Simplon Dorf.

Les hôtels qui ont participé :Haut-ValaisWellnesshotel Salina Maris, BreitenHôtel Fletschorn, Simplon-DorfHôtel Visperhof, VispTurmhotel / Matterhorn Valley Hotels, GrächenHôtel Monte Rosa, Saas-GrundHôtel Artemis, Saas-FeeHôtel Schweizerhof, Saas-FeeHôtel Metropol & Spa, ZermattHôtel Walliserhof ZermattParkhotel Beau Site, ZermattHôtel Mercure Bristol, LeukerbadValais romandHôtel Montagne Alternative, OrsièresHostellerie de l’Ardève, OvronnazHôtel Art de Vivre, MontanaHôtel Crans Ambassador, Montana

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Lorsque l’hôtellerie fait rêver…L’Association hôtelière du Valais (AHV) s’engage pour la relève. Elle a repris l’organisation des camps

Explorhôtel en collaboration avec hotelleriesuisse. Donner l’occasion à des jeunes d’expéri-menter l’hôtellerie de montagne pendant quatre jours : la formule Explorhôtel lan-cée par hotelleriesuisse cartonne depuis 17 ans. Faute de moyens, elle a pourtant failli être abandonnée cette année. L’AHV a décidé d’épauler l’association faîtière pour maintenir cette expérience unique en station.

Personnel engagéEn janvier dernier, le camp Explor- hôtel a accueilli une vingtaine de jeunes à Grächen. Chacun a pu choisir son domaine (spécialiste en hôtellerie, à l’accueil HGA, spécialiste en restauration, cuisiner, employé de commerce HGT) et l’explorer « pour de vrai » dans l’un des établissements partenaires de la station. « Ils étaient tous très motivés et heureux d’être là. Le personnel des hôtels a été par-fait : il a donné de vraies responsabilités aux jeunes lorsque c’était possible, comme accueillir des clients ou servir le petit-dé-jeuner », témoigne Christine de Andrea, collaboratrice de l’AHV.

Travailler et s’affirmerA

l’encadrement des professionnels de la station s’est ajouté le suivi individuel d’ex-perts mandatés. Des journées de travail intenses, entrecoupées de repas en com-mun et d’activités ludiques en station. Pour Christine de Andrea, ce type de stage aide les jeunes à s’affirmer dans leur choix : « Ils côtoient des professionnels, prennent confiance et créent des liens avec de futurs collègues. » A Grächen, les 12 Alémaniques et les 8 Romands ont monté un groupe sur Face-book et espèrent rester en contact. D’ici quelques années, ils se retrouveront peut-être engagés côte à côte dans l’hôtel d’une station valaisanne...

apprendre

La quatrième édition du Salon des formations et des métiers « Your Challenge  » a accueilli près de 20’000 visiteurs en février dernier à Martigny. L’AHV a participé à un stand spécial

dédié aux métiers de bouche sur plus de 200 mètres carrés, aux côtés des branches de la restauration, de la bou-langerie - pâtisserie - confiserie et de la boucherie - charcuterie. Une représen-

tation très attractive pour de nombreux jeunes intéressés, qui ont pu assister aux démonstrations de cuisiniers réputés.

La passion, ça se transmet…

Les professionnels de l’hôtellerie prennent le

temps de guider les jeunes dans les premiers

gestes du métier.

Motivé et convaincu par le stage, Bruno (à gauche) cherche une place d’apprentissage de cuisinier.

Succès du stand AHV au Salon des métiers

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« Les êtres humains façonnent l’image de l’hôtel »

Franz Schwegler dirige l’hôtel Beau Site à Zermatt depuis bientôt 20 ans. Epaulé par une équipe

très fidèle et bien rodée, il obtient tou-jours d’excellentes évaluations.

C’est au cours d’un stage de l’école hôte-lière que Franz Schwegler a séjourné pour la première fois à Zermatt. Il eut alors la certitude qu’il y reviendrait, que c’était ici qu’il serait hôtelier. Mais c’est finalement au pied du Col du Brünig qu’il gère son premier hôtel : le Landhaus à Giswil**** (canton d’Oberwald).

Il rencontre son épouse Dilia en 1991, pendant des vacances de ski au pied du Cervin. Il commence alors à chercher ac-tivement un hôtel à Zermatt. L’occasion se présente quatre ans plus tard : il reprend la direction du quatre étoiles Parkhotel Beau Site, un bijou extrêmement bien situé.

De très bonnes notesLes deux familles propriétaires de l’éta-blissement ont toujours confié la direction à une personne professionnelle extérieure. Le prédécesseur de Franz Schwegler y est resté pendant 21 ans. Lui-même tient les rênes de ce magnifique hôtel depuis 19 ans.Le Beau Site fait régulièrement parler de lui sur internet, et toujours en des termes très élogieux. Que ce soit sur Trip Advisor (ac-tuellement au 6e rang de tous les hôtels de Zermatt), sur Hollyday Check (meilleurs hôtels du Valais dans la catégorie hôtel de vacances) ou par le Prix Top Hotel 2013 (8e place des hôtels les plus accueillants de la Suisse). Franz Schwegler connaît la rai-son de ces bons classements : « En lisant les commentaires des évaluations sur les dif-férentes plates-formes, on observe qu’il n’y

a pratiquement jamais de remarque sur les aménagements ou infrastructures. Le dis-cours porte uniquement sur les hommes - le personnel et la direction - et sur la fa-çon dont ils ont été perçus. Ce sont donc les être humains et leur comportement qui façonnent l’image de l’hôtel. »

Montrer le bon exempleAu Parkhotel Beau Site, la majorité du personnel est là depuis 10 ans ou plus. Trois employés célèbrent cette année leurs 40 ans de service : le maître d’hôtel, la gou-vernante et le chef portier. « Après toutes ces années, ils se montrent toujours aussi motivés, aimables et efficaces. Ce sont des modèles pour les plus jeunes collabora-teurs », s’enthousiasme Franz Schwegler. En tant que supérieur, lui aussi tient à mon-trer le bon exemple. Il est présent à l’hôtel aussi souvent que possible, côtoie les hôtes et se laisse volontiers côtoyer. Tous les matins, il prend son petit-déjeuner dans la même salle que les clients, toujours en compagnie de sa femme, qui dirige le sec-teur cosmétiques de l’hôtel et qui s’occupe également de la décoration.

Le foot à BâleCôté loisirs, Franz Schwegler pratique le VTT en été, le ski en hiver. Ce Bâlois d’ori-gine se fait un plaisir d’assister aux matchs à domicile du FC Bâle. « Depuis que nous avons le tunnel de base du Lötschberg, c’est facile ! », dit-il en riant.

Franz Schwegler a toujours voulu diriger un

hôtel à Zermatt. Un rêve réalisé qui perdure

avec succès.

FRANZ SCHWEGLER, DIRECTEUR DE L‘HÔTEL BEAU SITE À ZERMATT

Le résultat peut sembler anodin, car finalement, ce qui importe, c’est ce que veut le peuple ou du moins sa courte majorité. Mais à y regarder de plus près, les conséquences sont beaucoup plus importantes

qu’imaginées, en particulier pour les hôteliers valaisans.

Si un accord n’est pas trouvé d’ici mi-2015 avec les 28 partenaires de l’UE, la clause guillotine s’appliquera et tous les accords bilatéraux seront caducs les uns après les autres. C’est ce phénomène qui est très inquiétant, car le tourisme sera l’un des premiers secteurs à en faire les frais.

Moins d’une année pour trouver une solution avec tous les états membres de l’UE, cela devrait suffire… Mais c’est oublier que les derniers accords bilatéraux ont nécessité 7 ans de négociations !

Imaginer la Suisse sans les 25 accords bilatéraux avec l’UE me paraît impossible, tant ceux-ci nous facilitent la vie économique : sur le plan douanier pour l’import/export, sur celui des échanges commerciaux, de la reconnaissance réciproque, en passant par les marchés publics, l’agriculture, les assurances et l’éducation. Les répercussions ne peuvent être que désastreuses pour un pays qui réalise 3 francs sur 5 grâce à ses exportations.

Certains s’en réjouissent, car nous ne pourrons plus engager les travailleurs étrangers avec autant de souplesse. Ce ne sera plus nécessaire, la plupart des clients auront déjà déserté nos hôtels tant la crise sera importante. Et l’économie suisse aura bien de la peine à trouver rapidement des marchés hors de l’Europe.

C’est pourquoi ce sujet doit être revoté avant la date butoir de la mise en œuvre de l’initiative. Et cette fois, il s’agira d’évaluer concrètement et correctement toutes les conséquences d’une telle décision. Car, comme on peut le constater, l’exercice s’avère beaucoup moins simple qu’il n’y parait !

Patrick Bérod, directeur de l’AHV

Ouf ! Le NON du peuple suisse à l’introduction de salaires minimums est un immense soulagement !

Il nous conforte dans notre volonté de poursuivre la voie du dialogue avec les partenaires sociaux. Des salaires mini-mums fixés par l’État auraient entraîné une hausse des coûts et affaibli la compé-titivité. La Convention collective nationale de travail pour l’hôtellerie est renégociée chaque année, selon les caractéristiques de la branche. Elle comprend un contrat de formation initiale et continue pour per-mettre l’évolution salariale du personnel peu qualifié.

Fou ! La nouvelle loi sur le tourisme adop-tée par le parlement valaisan prévoit des taxes de séjour sans plafonnement. Cela signifie que chaque commune sera libre de fixer elle-même son taux, selon ses besoins. Ces recettes permettront de financer des infrastructures touristiques communales. Ainsi, c’est sur le dos des hôteliers (et plus précisément celui de leurs hôtes) que l’on pourra combler les déficits des remontées mécaniques ou de certains services com-munaux. Un référendum, initié par des députés, des partis politiques et des hôte-liers de Brigue et Martigny, sera lancé. La récolte des 3000 signatures est en cours jusqu’à fin août.

Après le 9 février, les souffrances du tourisme

notre avis

sur...

fou

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Editeur : Association hôtelière du Valais – Rue Pré Fleuri 6 – 1951 SION – Tél. 027 327 35 10 – Fax 027 327 35 11

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