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1 Applications aux molécules polyatomiques : part 1 Ce que vous avez appris : - l’utilité de la théorie des groupes - reconnaître les groupes de symétrie et l’ordre du groupe - caractère, classe des opérateurs de symétrie - théorème d’orthogonalité - coefficients d’une représentation réductible vers irréductible - les symboles de Mulliken - opérateur de projection et procédure de Gram-Schmidt - comment retrouver la symétrie des opérateurs ou fonctions d’onde - produit directe : application aux fonctions d’onde d - générer les tables de symétrie à partir d’autres groupes de symétrie - décomposition du produit directe - intégrales nulles et non-nulles - corrélation et réduction de symétrie •Ce que vous allez apprendre : -symétrie des orbitales moléculaires à partir des orbitales atomiques -symétrie des états électroniques : application d’intégrales non nulles -transitions électroniques : application d’intégrales non nulles -symétrie des états vibrationnels : modes normaux, spectroscopie IR

Applications aux molécules polyatomiques : part 1 · 2010. 11. 30. · Ψ= Ψ −∇ − =+ + ∑ ∑∑ ∑∑ chaque électron occupe une orbitale mol éculaire et que l'approximation

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1

Applications aux molécules polyatomiques : part 1

Ce que vous avez appris :- l’utilité de la théorie des groupes- reconnaître les groupes de symétrie et l’ordre du groupe- caractère, classe des opérateurs de symétrie- théorème d’orthogonalité - coefficients d’une représentation réductible vers irréductible- les symboles de Mulliken- opérateur de projection et procédure de Gram-Schmidt- comment retrouver la symétrie des opérateurs ou fonctions d’onde- produit directe : application aux fonctions d’onde d- générer les tables de symétrie à partir d’autres groupes de symétrie- décomposition du produit directe- intégrales nulles et non-nulles- corrélation et réduction de symétrie

•Ce que vous allez apprendre :-symétrie des orbitales moléculaires à partir des orbitales atomiques-symétrie des états électroniques : application d’intégrales non nulles-transitions électroniques : application d’intégrales non nulles-symétrie des états vibrationnels : modes normaux, spectroscopie IR

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2

Dans tout ce qui va suivre…• Imaginons une molécule qui se dissocie qu’on appellera la molécule parent.....imaginons

qu’il y a seulement 2 fragments……que chacun de ces fragments est dans un état électronique appartenant à une représentation irréductible….alors on pourrait construire des orbitales moléculaires de la molécule parent à partir des orbitales des fragments….si et seulement si les orbitales des fragments sont de même symétrie

• Nous allons traité par la théorie des groupes, les propriétésélectroniques, vibrationnels et rotationnels de molécules ….mais également l’interaction laser-

molécule.• Tout sera traité dans le référentiel moléculaire

NB : L’une des principales propriétés est le dipôle permanent…et pour l’origine de la vie…la chiralité voir par exemple l’appendice B.

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mieux traiter dans le cours d'intéraction électronique fondamentals 3

Approximation des orbitales moléculairesQu’est-ce qu’une orbitale moléculaire : fonction d’onde qui décrit le mouvement des électrons dans la molécule

Cette fonction d’onde Ψ(R1,R2…RN,r1,r2..rn) est solution de l’hamiltonien électronique et en tant que telle doit être symétrique ou antisymétrique par rapport à toutes les opérations de symétrie du groupe de symétrie auquel appartient la molécule.Les orbitales moléculaires sont construites à partir des orbitales atomiques et on les note en général par des minuscules. Elles sont des solutions de l’hamiltonien et donc orthogonales les unes par rapport aux autresPour que les orbitales moléculaires respectent la symétrie….on ne peut combiner que des orbitales atomiques de même symétrie !!!!

( )

( )1 2 1 2 1 2 1 2

N Noyaux et n électrons

2

1 1 1 1 '

, ... , , ... , ... , , ...

12

en faisant l'approximation que

elec elec N n elec elec N nénergieorbitalemoléculaire

n n N n nji

eleci i J i i iiJ ij

H R R R r r r E R R R r r r

ZH

r r= = = = >

Ψ = Ψ

−−∇= + +∑ ∑∑ ∑∑

chaque électron occupe une orbitale moléculaire et que l'approximation de Born-Oppenheimer (la fonction d'onde électroniquene dépend pas de la position des noyaux)est valide, on peut écrire comelecΨ

( ) ( )1 21

me desexcitations monoélectroniques :

, ...

C'est ce qu'on appelle l'approximation des orbitales moléculaires

n

elec n i ii

r r r rψ=

Ψ = ∏

Vous noterez que nous avons

enlevé l’hamiltonien

purement relié au noyaux. Nous le traiterons plus

loin. Nous sommes la dans l’approximation

de Born-Oppenheimer

mesurée par spectroscopie

de photoélectron

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Energie des orbitales moléculaires

4

Synchrotron radiation or He

lamp

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voir l'appendice B du cours précédent pour la table de C2v 5

Application : molécule H2O

Prenons l’exemple de H2ONous allons construire les orbitales moléculaires de H2O

Nous parlerons de la symétrie des orbitales et des états, sans traiter leurs énergies.

H2O : symétrie C2V (E, C2, σv, σv’).

Notons que les orbitales 1s de l’hydrogène n’appartiennent à aucune représentation irréductible du groupe C2v car ces fonctions d’onde d’électron ne sont pas symétriques par C2ou σv.

Par contre les orbitales atomiques de l’Oxygène sont OK (car soit antisymétriques ou symétriques/ aux opération de la classe C2V !)

on a 1 électron pour chaque atome d’hydrogène et 8 électrons pour l’oxygène

1s

22 2 2

1

2

1

2

2

1 1 1 1 , ,1 1 1 11 1 1 11 1 1 1

v v vE Cz z x y

xyx xzy y

A

Bz

A

B

C σ σ ′

− −− −− −

Voir cour de « Interactions électroniques

fondamentales»

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voir l'appendice B du cours précédent pour la table de C2v 6

Symétriser les orbitales atomiques : paire d’hydrogène

( )

( )

1 12

1 12

L

AL

s s

s s

φ

φ

+=

−=

Pour l’Hydrogène, pour rendre ses orbitales symétriques ou antisymétriques /groupe de symétrie de la molécule (dans le cas de H2O, symétrie C2v), on utilise :

y

x

z

liant

antiliant

(yz)

(xz)

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voir l'appendice B du cours précédent pour la table de C2v 7

Symétriser les orbitales atomiques : paire d’hydrogène( )

( )

1 12

1 12

L

AL

s s

s s

φ

φ

+=

−=

B2

y

x

z

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voir l'appendice B du cours précédent pour la table de C2v 8

Symétriser les orbitales atomiques

Donc pour l’Hydrogène, pour rendre ses orbitales symétriques ou antisymétriques /groupe de symétrie de la molécule (dans le cas de H2O, symétrie C2v), on utilise :

( ) ( )

( ) ( )

1 2V

2 2V

1 1symétrie A dans le groupe C 1 1 1 1

21 1

symétrie B dans le groupe C 1 1 1 12

L

AL

s s

s s

φ

φ

+= →

−= → − −

y

zx

b2 b1

On peut alors classer toutes les orbitales atomiques selon les représentation irréductibles de C2v

Minuscules pour les

O.M.

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C’était les b2….et pour les a1....nous en avons 3 : la paire d'hydrogène, 1s, pz 9

Combinaison d’orbitale de même symétrie

( )1 12AL

s sφ

−=

Sur l’oxygène : 1s (symétrie a1) et sur la paire d’hydrogène : l’antiliante b2

Recouvrement total = 0On ne peut pas les combiner !Normal…elles sont de symétrie différente

2

De symétrie b2appendice B

du cours précédent

Énergie en fonction de l’angle

a1

b2

On ne peut pas faire d’O.M. à partir d’O.A. de

symétrie différente

Combin. -

Combin. +

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le diagramme de l'eau peut se résumer ainsi 10

Et pour les A1

nous en avons 3 orbitales atomiques: la paire d'hydrogène et pour l’oxygène : 2s, pzDonc on symétrise les orbitales atomiques de l’oxygène

Et ensuite on combine ces nouvelles orbitales à celle de l’hydrogène :

liante antiliante

symétrique antisymétrique

A1 de H…Hliante

Transparent 6

On parle d’orbitale hybride

s pz±

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et visuellement ces orbitales moléculaires correspondent à ... 11

Construire des orbitales moléculaires

b2 b1

Orbitales atomiques Orbitales moléculaire

-Les électrons des orbitales atomiques 1s et 2s de l’oxygène sont tellement liés à l’oxygène qu’ils vont très peu voir la présence des hydrogènes…Ces orbitales atomiques deviennent quasiment des orbitales moléculaires avec des électrons localisés sur l’oxygène ….c’est ce qu’on nomme les orbitales de cœur-maintenant si on mélange les orbitales p de l’oxygène avec les orbitales de l’hydrogène φLet φΑL :

Les orbitales liantes : ▫ φL(a1)+2pz(a1)=3a1▫ φAL(b2)+2py(b2)=1b2

Les orbitales anti-liantes : ▫φL(a1)-2pz(a1)=4a1▫ φAL(b2)-2py(b2)=2b2

1b2

1b1

2b2

Cette orbitale étant la seule de symétrie b1….elle ne sera mélangée à aucune autre !

on combine des

orbitales atomiques de même symétrie

p8

p9

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mais ceci dépend aussi des coordonnées des noyaux...par exemple de l'angle 12

Noté que pour une

même symétrie

d’orbitale, on

incrémente leur

numéro

1a11s 0.994232s 0.02571 2pX 0.00000 2pY 0.00000 2pZ -0.00393 H 1s -0.00552

H 1s -0.00552

2a11s -0.23458 2s 0.849432pX 0.00000 2pY 0.00000 2pZ -0.11468 H 1s 0.15539 H 1s 0.15539

1b21s 0.00000 2s 0.00000 2pX 0.00000 2pY 0.60478 2pZ 0.00000 H 1s 0.44732 H 1s -0.44732

1b2

1b1

2b2

3a11s -0.10047 2s 0.52067 2pX 0.00000 2pY 0.00000 2pZ 0.76891 H 1s -0.29415 H 1s -0.29415

1b11s 0.00000 2s 0.00000 2pX 1.00000 2pY 0.00000 2pZ 0.00000 H 1s 0.00000H 1s 0.00000

Les orbitales moléculaires de plus basses énergies

Ce sont des amplitudes de probabilité…pour retrouver le

poids→prendre le carré

Cette orbitale se mélange

vraiment à aucune autre !!!

symétrie derrière tout cela

Signe opposé dans les

orbitales s →φAL

Signe identique dans les

orbitales s →φL

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et maintenant on passe aux états électroniques 13

1b1

1b2

2a11s -0.23458 2s 0.849432pX 0.00000 2pY 0.00000 2pZ -0.11468 H 1s 0.15539 H 1s 0.15539

2a1(..2pz) a la même énergie que 1b1(2px)

Comme un triatomique linéaire…

donc a1 et b1dégénérés

~Différence d’énergie 1s et 2p

Cô un diatomique pxet py dégénéréDonc b1 et b2

aussi !!

Difficile de combiner sur cette

a1, la 2pz….conclusion

…plus de 2s

b1 ne dépend pas de l’angle car c’est

une O.A.

En fonction des angles

1a11s 0.994232s 0.02571 2pX 0.00000 2pY 0.00000 2pZ -0.00393 H 1s -0.00552 H 1s -0.00552

+ de 2s

+ de 2pz

1b21s 0.00000 2s 0.00000 2pX 0.00000 2pY 0.60478 2pZ 0.00000 H 1s 0.44732 H 1s -0.44732

+ de stabilité de la b2 en fn de l’angle p9

2a1

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on passe à la LUMO 14

HOMO et état électronique fondamental

1b2

1b1

2b2

( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( )

11 1 2 2 1 1 1

2

1 1

1 1

10

1 2 101

1 2 10 3 7 31 8

2 2 21 2

1 5 11 62 3 21 1 2 9 1 104

1

Dans l'approximation des orbitales moléculaires

, ...

, ...

ou encore plus simplementa a

elec i ii

ele b b bac a a

elec a a

b

b

a

r r r r

r r r r r r r

X

r rr r r r ψ ψψ ψ ψ

ψ

ψ ψ

ψ ψ

ψ ψ

ψ

ψ=

Ψ =

Ψ =

Ψ =

1 1

2 23 1a bψ ψ

L’état électronique fondamental est l’état de plus basse énergie potentielle et il correspond le plus généralement (mais pas tout le temps) à toutes les orbitales moléculaire occupée jusqu’à la HOMO. Symétrie électronique de l’état électronique fondamental est déterminé par le produit directe : a1× a1 × a1×a1 ×b2 × b2 × a1 × a1 × b1×b1=A1L’état fondamental noté en règle générale X est de symétrie électronique A1

HOMO = Highest occupied Molecular orbital2+8 électrons à caser :2 e- dans la 1a1 (oxygène principalement)2 e- dans la 2a12 électrons dans 1b2(1 pour l’oxygène + 1 pour l’hydrogène)2 e- dans la 3a1(1 pour l’oxygène + 1 pour l’hydrogène)2 e- dans la 1 b1TOT= 10 électronsHOMO est de symétrie (1b1)

Les orbitales moléculaires en minuscule et les

états en majuscule

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15

Extrapolation aux autres molécules MH2

Avec M ayant des orbitales de valence proche de l’oxygène 2p…

1b1

1b2

Molécules a1 b2 Angle /°BH2* 0 1 180BH2 1 0 131

CH2 (triplet) 1 1 136CH2 (singulet) 1 1 140

NH2* 1 1 144BH2

- 2 0 100CH2 2 0 102CH2

- 2 1 99NH2 2 1 103OH2

+ 2 1 107OH2 2 2 105

Angle d’équilibre autour de 100°

Angle d’équilibre autour de 135°

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la théorie des groupes va nous aider pour estimer si cette intégrale est nulle ou pas 16

LUMO et premier état excité

1b2

1b1

2b2 LUMO = lowest unoccupied Molecular orbitalLUMO=4a1 (antiliante de la page 9)En général le premier état électronique excité de plus basse énergie (généralement nommé S1 =premier état excité singulet) a pour principale excitation monoélectronique HOMO → LUMO : Soit un des 2 électrons de la 1b1 passe dans l’orbitale moléculaire de plus haute énergie 4a1.Question = Quel est la symétrie électronique de l’état S1 ? (a1× a1 × a1×a1 ×b2 × b2 × a1 × a1 × b1)×a1 = B1S1 est de symétrie électronique B1 ; comme cet état est le premier état électronique de symétrie B1, on le note 1B1.

( )1 1 2 11 1

2 2 2 21 3

1

2 1 1 41

Question = est-il possible de faire une transition

Dans l'approximation des orbi

électronique de

tales mol

X S ?

éculaires

En fait on note comme en physique atomique

elec a a b a b aS ψ ψ ψ ψ ψψΨ

=

( )

( ) ( )1

1 1

S X

S

1

*X

1: S XCette question revient à se demander si il existe un moment de transition qui connecte X et S , ou encore est-ce que l'intégrale suivante est nulle ou pas :

, ,S Xe eR r R r d

µµ

µ µψ ψ υ

= ∫

(transparent 25 de la part 1 de symétrie)

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autres notations de transition 17

Moment dipolaire de transition : Définition

( ) ( )1

11

*

S X

S X

est-ce que l'intégrale suivante est nulle ou pas :

, , (transparent 14 de la part 1 de symétrie)S e X eR r R r dψ ψ υ

µ

µ µ

← = ∫

Symétrie 1B1

Symétrie 1A1

Symétrie ?

Rappel : le moment dipolaire est défini comme la distance entre le centre de gravité des charges positives et négatives multiplié par l’amplitude de ces charges. En général, on considère que pendant la transition électronique (qui est instantanée) les noyaux ne changent pas de position…par contre les électrons eux ne sont pas définis en position, mais juste par une probabilité de présence (carré de la fonction d’onde électronique). Par conséquent le centre de gravité des électrons est une moyenne sur toute la fonction d’onde électronique….ceci explique pourquoi le moment de transition est une intégrale sur tous les électrons et tout le volume de la molécule dυe! On parle de transition car la distribution des électrons change.

1S X

Dès l'introduction nous vous avons introduit :

, ,

Donc nous voyons que le moment dipolaire est unefonction

mo

m

li

en

néai

t de transition et moment dipol

re en x,

aire

e

x

e

y zqx qy qzqr

µ µ

µ

µµ

µ ←

== − = − = −

=

=

y, z (tout comme les fonctions d'onde p-voir partie 2 de symétrie)

Tout comme en physique atomique le moment dipolaire ne change pas la fonction d’onde de spin : si l’état de départ est singulet, l’état d’arrivée reste singulet ou si l’état

est de symétrie triplet, l’état d’arrivée reste de symétrie triplet

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il y a une autre manière de traiter les moments dipolaires qui est plus simple... 18

Moment dipolaire de transition : pratique

( ) ( )1

11

*

S X

S X

est-ce que l'intégrale suivante est nulle ou pas :

, , (transparent 25 de la part 1 de symétrie)S e X eR r R r dψ ψ υ

µ

µ µ

← = ∫

Symétrie 1B1-p14

Symétrie 1A1-p13

Symétrie ?

2

2V 2

22 2 2

1

2

1

2

La table de symétrie C (groupe de symétrie d'H O) est

1 1 1 1 , ,1 1 1 11 1 1 11 1 1 1

v v vE Cz z x y

xyx xzy

CAAB

yB z

σ σ ′

− −− −− −

( )

( )

( )

1

1

1

2

1

1

1 S X 1 1

produit directe A

2 S X 1 1

produit directe A

1 S X 1 1

produit directe

1

2

1

symétrie B 0

symétrie B 0

symétrie A 0

x e

y e

z e

B

qx B A d

qy B A d

qz B A d

B

B

A

µ µ υ

µ µ υ

µ µ υ

→= − = × × ≠

= − = × × =

→ →

= − = ×→ × =

Application du produit directe – voir partie 2 du cours de symétrie

produit A1totalement

symétrique…intégrale sur le

volume >0. rappel intro.Transition

électroniquement permise

produit A2 antisymétrique selon les 2 plans de réflexions ou B1 antisymétriques pour C2 et un plan de réflexion-intégrale sur le volume =0.

transition électroniquement interdite.

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voir appendice P pour les états électroniques doublement excités 19

Moment dipolaire de transition = règle de sélection

2

2V 2

22 2 2

1

2

1

2

La table de symétrie C (groupe de symétrie d'H O) est

1 1 1 1 , ,1 1 1 11 1 1 11 1 1 1

v v vE Cz z x y

xyx xzy

CAAB

yB z

σ σ ′

− −− −− −

( ) ( )1

*1 1 1

1

2

1

, ,

symétrie B ce sera la composante du moment dipolaire le long de l'axe xqui permettra la transition dipolaire électrique

symétrie B

symétrie A

S X

x

y

z

R r R r B A B

qx

qy rienqz rien

ψ ψ

µ

µ

µ

= × =

= −

=

→ →

→ →

→ →

= −

Pour qu’une transition dipolaire soit électroniquement permise, il faut que le produit directe soit totalement symétrique sur tout le volume → ceci n’est possible que si le produit sous l’intégrale est de représentation irréductible A1 (par exemple pour C2v –rappel sur les intégrales non nulles – partie 2 de symétrie), ou encore que :

( ) ( )1

* et , , appartiennent à la meme représentation irréductible e S XR r R rµ ψ ψ

application

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pause....on récapitule 20

Notation parfois utilisée : σ, π, n

mHA=0, mHB=0mH2=0→σ

H2

mHA=0, mHB=0mH2=0→σ

mHA=1, mHB=1mH2=1→π

m : projection du moment angulaire électronique sur

l’axe z de quantification

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pause....on récapitule 21

Notation parfois utilisée : σ, π, n

Pour les transitions électronique, les orbitales moléculaires impliquées : σ-bonding / σ*- antibonding → transition très forte π-bonding / π*- antibonding → transition faible n non-bonding → transition très faible

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22

Quelques ordres de grandeurPlus la molécule est hautement symétrique, plus le nombre de représentation irréductible est important….or le nombre d’orientation du moment dipolaire ne change pas (x,y,z)….en conclusion, plus la molécule est hautement symétrique plus le nombre de transitions interdite est élevéeLa force d’une transition peut être définie par son coefficient d’absorption molaire ε (aussi appelé coefficient d’extinction molaire) qui est souvent défini si il y a une seule bande d’absorption comme Iab=εmax/FWHM.Transitions interdites par parité g→g ou encore u→u, ont un ε<100Transitions interdites par spin : ε<1Transition interdite par symétrie : 100<ε<5000

y

zx Groupe de symétrie D2h

Un exemple : la molécule tétrathiafulvalene.

3 axes C2 : z,y,xun centre de symétrie à l’origine du repère3 plans de réflexion : zy, xy, zx

IUPAC

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23

Exemple du TTF : symétrie D2h

200 250 300 350 400 450 500 5500.0

0.2

0.4

0.6

280 290 300 310 320 3300.2

0.4

0.6

abso

rban

ce

wavelength /nm

11B3u←11Agεmax~300 l/mole/cmPolarisé x

11B1u←11Agεmax~13000 l/mole/cmPolarisé z

21B2u←11Agεmax~2000 l/mole/cmPolarisé y

zx

y

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24

Corrélation TTF : plan → bateau

yx

z

En passant de D2h à C2v, on perd C2 autour de z,yOn garde C2 (x) MAIS x→z….donc C2(z)On perd également les réflexions yzOn garde les réflexions xz, xy

MAIS x→z y→y, z→x, on a xz, zy On perd le centre de symétrie → on perd la symétrie g/u

plan

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25

Corrélation TTF : plan → bateau

AgB1gB2gB3gAuB1uB2uB3u

A1

B1

A2

B2

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table de correlation disponible dans http://www.phys.ncl.ac.uk/staff/njpg/symmetry/Correlation.html 26

Exemple du TTF : symétrie C2v

200 250 300 350 400 450 500 5500.0

0.2

0.4

0.6

280 290 300 310 320 3300.2

0.4

0.6

abso

rban

ce

wavelength /nm

21A1←11Agεmax~300 l/mole/cmPolarisé z

11B1←11Agεmax~13000 l/mole/cmPolarisé x

21B2←11Agεmax~2000 l/mole/cmPolarisé y

AgB1gB2gB3gAuB1uB2uB3u

A1

B1

A2

B2

11B3u←11AgPolarisé x

11B1u←11AgPolarisé z

21B2u←11AgPolarisé y

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et si nous parlions du spin 27

Une approche basée sur la symétrie donne …

-Des intéractions (soit couplage) non-nulles sont attendues pour des fonctions de même symétrie …EXEMPLE : en travaillant dans une approche qui respecte la symétrie on peut réduire le nombre d’orbitales atomiques ou hybrides à prendre en compte pour reconstruire les surfaces de potentiel (état moléculaire)

-Evaluation des intégrales nulles ou pas…lorsqu’on respecte les symétries

-l’utilisation de la symétrie facilite ENORMEMENT les discussions entre états électroniques différents (incluant les états de l’ion). EXEMPLE : Prenons une molécule d’eau telle qu’un électron lié à une orbitale liante soit porté vers une orbitale antiliante….la molécule est alors électroniquement excitée. La question posée est la suivante : cet électron excité est associé à une liaison OH, pouvons-nous ioniser la molécule en émettant cet électron ?Réponse pour raison de symétrie : NONEn effet, dans ce cas, nous aurions une liaison OH avec 2 électrons (spin), et une autre avec un seul électron…..ainsi les deux liaisons OH ne seraient pas identiques….ainsi la configuration électronique ne suivrait pas C2V. L’ion ne serait pas stable….on ne pourrait pas créer H2O+……par contre peut-être OH+H+ ou encore OH++H

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mais un peu plus.... 28

Spin

État électronique (2S+1) Γ (2S+1) est la dégénérescence de spin – appelé aussi multiplicité. S = 0 → (2S+1) = 1 → singlet : S0, S1, S2

S = ½ → (2S+1) = 2 → doublet S = 1 → (2S+1) = 3 → triplet : T0, T1, T2

Transition électronique : ∆S=0…transition électronique ou vibrationnelle ne change pas le spin. En effet le moment dipolaire électrique µ implique des coordonnées spatiales et non des coordonnées de spin.

L’intensité d’une transition électronique entre un état fondamental :Et un état électroniquement excitéest simplement le carré de l’intégrale

Changement de spin par couplage électronique de type spin-orbite que l’on nomme en physique moléculaire couplage intersystème.

a2S 1a a

+Ψ = Γa2S 1

b b+Ψ = Γ

2~ ∫ ΨΨ τµ dIbaab

Quand tous les électrons sont par paire…couche

fermée…forcément singulet

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un monde a 720°....au lieu de 360°.... 29

Spin

( )

( )2 1sin

2

sin2

L θ

χ θθ

+ =

!!! : on peut très souvent séparer les discussions sur les orbitales moléculaires et le spin des électrons. Au mieux, on parle de paire d’électrons. Il n’y a que dans le cas du couplage spin-orbite que ces deux concepts deviennent couplés.

Question : à quel groupe de symétrie appartient le spin d’un électron….groupe de symétrie sphérique....où il n’y a plus d’axe préférentiel. Comment allons-nous choisir z ? On prend l’axe z de quantification du moment angulaire L.

La rotation par un angle θ a pour caractère : Rappel : la valeur de L est simplement le

nombre maximal de plan nodal rencontré le

long de l’axe z.

dx2-y2….2 plans nodals contenant z : L=2,m=2

dxz et dzy…1 seul plan nodal L=2, m=1

dz2…aucun plan nodal contenant z L=2, m=0

En symétrie

sphérique

dxy = 2 plans nodals

contenant z : L=2,m=2

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Reprenons alors le groupe C2V avec spin... 30

Spin ou un monde à 720°Si on voit bien à quoi correspond m=0, 1, 2…, on a du mal à saisir ce que peut vouloir dire S=1/2. …des ½ plan nodals ??????Si on reprend l’exemple des orbitales d (L=2), on a vue dans les tous premiers transparent que l’identité E était comme une rotation d’angle de 360° qui laissait donc la molécule inchangée ! Le caractère de toute matrice associée à cette opération de symétrie est attendue positive. Essayons sur notre spin d’électron dans une orbitale d

( )

( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

( )

2 1sin

2

sin2

Cette formule peut se décomposer pour L=2 encos 2 cos cos 0 cos 2 cos

et on peut par similarité écrire une équation de rotation pour le spin :1 1cos cos2 2

L θ

χ θθ

χ θ θ θ θ θ

χ θ θ θ

+ =

= + + + − + −

= + −

( )

( )

Ainsi pour l'identité on aurait 360 2 Mais maintenant si on passe pour le spin uniquement dans un monde où l'identité e

<0 !

st à 720°=

!!!!!

2 360° 2

E

E

θχ

χ

= °

= −

×

=

L=2m=2,1,0,-2,-1

APPENDICE E

S=1/2, -1/2

Donc pour retrouver le caractère de E a θ=0°, il faut que l’espace de spin soit sur 720°

dZ2 dxydx2-y2

dxzdyz

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Table des caractères de 2C2V 31

Spin : ruban de Mobius et les paires d’électrons

Spin ½ rotation dans le sens des

contraire des aiguilles d’une

montre

Spin -½ … sens des aiguilles d’une

montre

•Avec une paire d’électrons : imaginons que nous ayons un électron 1/2 et un électron -1/2 dans la même orbitale….avec les rubans, hyper facile….on plie dans le sens inverse des aiguilles (spin ½), puis dans le sens des aiguilles (spin -1/2)…on revient ainsi dans un ruban non twisté….soit dans un monde à 360°….le spin ne compte pas ! Stot=0•Mais maintenant imaginons que nous ayons deux électrons de même spin : soit encore deux twistes de même signe…..on reste toujours sur 360°….le spin ne compte pas !Stot=1•Un nombre impair d’électrons : il faut prendre en compte le spin

C2V

2C2V

2C2V

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les spins....comme les rubans de Mobius....un monde à 720° 32

Spin dans C2v : 2C2v

C2v2C2v

Dès que le nombre d’électron est impair, on est dans des groupes

de symétrie double

2 électrons qui ne se

rencontrent jamais !! A

chacun son 360°

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33

C4v E 2C4 C2 2σv 2σv’

2C2v E C2 I σv σv’

IC2 Iσv Iσv’

On génère la table de caractère à partir de la table de rotation 2 fois plus symétrique.Exemple : 2C2V est généré à partir de C4v.

Table de caractère d’un groupe double exemple 2C2v

2C2V et C4Visomorphes

Table des caractères

de C4v

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34

Représentation des C4v

C4vC2v

A1 A2

B2

B1

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35

2C2v EC2

IC2I

σv

Iσv

σv’Iσv’

A1 1 1 1 1 1

A2 1 1 1 -1 -1

B1 1 -1 1 1 -1

B2 1 -1 1 -1 1

E1/2 2 0 -2 0 0

1/2

C2V répété sur 2 demi-cercles pour les simplemt

dégénérés

-1/2

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allons trouver cet ensemble de fns... 36

Produit directe en 2C2V

• Supposons 2 électrons et deux orbitales E1/2 dégénérées chacune 2 fois. Pour simplifier nous nommerons E1 et E2 et e1 et e2 ces 4 orbitales. Nous avons alors comme choix de combinaison pour nos 2 électrons : e1E1, e1E2, e2E1, e2E2

• Nous pouvons faire des combinaisons de ces combinaisons Nous aurons alors E×E, qui a pour trace :

E×E=(2 0 -2 0 0) × (2 0 -2 0 0)= (4 0 4 0 0) Représentation réductible que nous pouvons décomposer en

représentation irréductible (à faire vous-même en reprenant par exemple le transparent 16 de la présentation précédente)

E×E=A1+A2+B1+B2donc la théorie des groupes nous dit que nous pouvons trouver

un ensemble de combinaison où on aura au moins une combinaison en A1, une en A2 une en B1 et une autre en B2

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37

En C4V : E1/2 et les px py…..QUI SONT DEGENERES

C4+ py…..px

px…..-py

σv’(zy) py…..pypx…..-pxσv’(zx)

py…..-pypx…..px

σv(1)

σv(2)

σv’(1)

σv’(2)

C4- py…..-px

px…..py

σv (1)

py…..-pxpx…..-pyσv (2)

py…..pxpx…..py

E C4+C4

3=C4-

C2 σv(1) σv(2) σv’(1) σv’(2)

px px(1) -py(0) py(0) -px(-1) -py(0) py(0) -px(-1) px(1)

py py(1) px(0) -px(0) -py(-1) -px(0) px(0) py(1) -py(-1)

2 0 0 -2 0 0 0 0

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38

En C4V : E1/2 et les px py

E1e1

E2e2

E C4+C4

3=C4-

C2 σv(1) σv(2) σv’(1) σv’(2)

px px(1) -py(0) py(0) -px(-1) -py(0) py(0) -px(-1) px(1)

py py(1) px(0) -px(0) -py(-1) -px(0) px(0) py(1) -py(-1)

2 0 0 -2 0 0 0 0

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on utilise maintenant les projections sur les représentations irréductibles 39

L’ensemble de fns

C4v E C4+ C4

- C2 σv(1) σv(2) σv’(1) Iσv’(2)

2C2V E C2 IC2 I σv Iσvσv’ Iσv’

e1 e1 -e2 e2 - e1 -e2 e2 -e1 e1

e2 e2 e1 -e1 - e2 -e1 e1 e2 -e2

E1e1 E1e1 E2e2 E2e2 E1e1 E2e2 E2e2 E1e1 E1e1

E1e2 E1e2 -E2e1 -E2e1 E1e2 E2e1 E2e1 -E1e2 -E1e2

E1e1

E2e2

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40

Projections (voir transparent 3 du poly précédent)

1

2 2

2

2 2

1

2 2

2

2 2

A

A

P 1 1 1 1 1 1 1 1

P 1 1 1 1 1 1 1 1

P 1 1 1 1 1 1 1 1

P 1 1 1 1 1 1 1 1

I

I

I

I

E I v I v IC C

E I v I v IC C

BE I v I v IC C

BE I v I v IC C

O O O O O O O O

O O O O O O O O

O O O O O O O O

O O O O O O O O

σ σ σ σ

σ σ σ σ

σ σ σ σ

σ σ σ σ

′′ ′′

′′ ′′

′′ ′′

′′ ′′

= + + + + + + +

= + + + − − − −

= − − + + + − −

= − − + − − + +

2C2v EC2

IC2I

σv

Iσv

σv’Iσv’

A1 1 1 1 1 1

A2 1 1 1 -1 -1

B1 1 -1 1 1 -1

B2 1 -1 1 -1 1

E1/2 2 0 -2 0 0( ) ( ) ( ) ( )

( ) ( ) ( ) ( )

( )

( ) ( ) ( ) ( )

( )

1

2

2

2

1

1 1 2 21

1 1 2 22

2 1

1 1 1 1 2 2

1 1 1 1 2 2

2 1 2 1 21 2 1 2

1 2 1

1 2 1

2 1 2 1 1 2

2 1 2 1 2 1

1 22

2 2

2

2

2

2

4

4

2

4

2

A normalisé

B normalisé

A

A normalisé

B

P e E e E e E

P e E e E e E

P e E e

e E e EA

e E e EB

e E e EA

e E e E

e E

E e E e E

P e E e E e E

P e E e E ee E

ψ

ψ

ψ

+=

−=

= + →

= − →

= + +

= − →

= + +

+

=

( ) ( ) ( ) ( )1

2 1

2 1 2 12 1 1 2

1

2

1 2 2

2

4B normalisé

eE

e E e EB

E

P e E e E e E ψ

+

= + +

=→

On écrit les opérateurs de projection pour les 4 représentations irréductibles de E×E

E C2 IC2 I σv Iσv σv’ Iσv’

E1e2 E1e2 -E2e1 -E2e1 E1e2 E2e1 E2e1 -E1e2 -E1e2

E1e1 E1e1 E2e2 E2e2 E1e1 E2e2 E2e2 E1e1 E1e1

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41

Composante de l’orbitale : anneau

intérieur, ici la composante A2

Composante E1/2 du spin

anneau extérieur

Le couplage spin-orbit

augmente…la frontière entre les

2 moments disparaît

Cas d’un très fort couplage

spin-orbit

2A2 :Symétrie de la fn d’onde totale en cas de faible

couplage…doublet

Couplage spin-orbit : dans le cas d’une couche ouverte

Donc on a A2 pour la configuration électroniqueE pour le spin

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42

Cas d’un très fort couplage

spin-orbit

E1/2 : Symétrie de la fn d’onde totale en cas

de fort couplage

Couplage spin-orbit : dans le cas d’une couche ouverte

On trouve le même par le produit direct :A2×E1/2= [2 0 -2 0 0] signature de E1/2

[1,0,-1,0,0]PA1=0PA2=0PB1=0PB2=0PE=4

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passons au triplet 43

Couplage spin-orbit : dans le cas d’une couche ouverte

Spin 1/2

Spin -1/2

[1,0,-1,0,0]PA1=0PA2=0PB1=0PB2=0PE=4

[1,0,-1,0,0]PA1=0PA2=0PB1=0PB2=0PE=4

Même symétrie total

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44

Couplage spin-orbit dans les états triplets•2S+1=3::::::::donc S=1…soit deux électrons avec ms=1, -1, 0•Comme combinaison on a :

ms=1 αα ….combinaison de x et yms=0 αβ….selon zms=-1 ββ …. combinaison de x et y

•transparent 30 : on revient dans un espace sur 360° et on va prendre une configuration électronique en A2 et en C2v cela donne :

1

2

2

1

2

2

1 1 1 11 1 1 11 1

, 0,1 1

1 1 1 11/ 1

, 1/ 1

v

z z

y y

v

x x

v

R s msR s m

AA

sR

E

s

C

B sB

m

C σ σ

=

− −− = + −

= +−

− −−

Ceci sont des rotations le long de x, y, z…dans le prochain cour – transparents 14-15

Composante A2

3A1

3B1

3B2

sz

sx

sy

Appendice F sur C3v

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attention la convention des angles peut changer : ici vous avez celle de mathematica 45

Ne pas oublier : référentiels moléculaire/

laboratoire - angles d’Euler

( )( )

( )

x,y,z =référentiel laboratoire

x',y',z' référentiel moléculaire

bissectrice des 2 plans (xy) et x'y'

angle de rotation autour de z, dans le plan xy permettant d'aligner x sur

angle de rotatio

R

R

φ

θ

ξ

φ ξ

θ

=

=

=

↓=

( ) ( )

n autour de x permettant d'aligner de les axes z-z'

angle de rotation autour de z' dans le plan x'y' permettant d'aligner x' sur La rotation du reférentiel xyz vers x'y'z' peut s'écrire comme la

ξ

Ψ =

( ) ( )

( )

11 12 13

21 22 23

31 32 33

multiplication

de matrices R= R R telle que x'y'z' xyz

Comme vous l'avez certainement vu déjà de multiples fois :cos sin 0

R autour de l'axe z sin cos 00 0 1

a a aR a a a R

a a aψ θ φ

φ

φ φφ φ

= =

= −

( )

( )

1 0 0R autour de l'axe x 0 cos sin

0 sin cos

cos sin 0R autour de l'axe z' sin cos 0

0 0 1

θ θ θθ θ

Ψ

= −

Ψ Ψ = − Ψ Ψ

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attention la convention des angles peut changer : ici vous avez celle de mathematica 46

Moment dipolaire11 12 13

21 22 23

31 32 33

11 12 13

21 22 23

31 32 33

11 12 13

21 22 23

3

R= R R

cos sin 0 1 0 0 cos sin 0sin cos 0 0 cos sin sin cos 00 0 1 0 sin cos 0 0 1

a a aR a a a

a a a

a a aa a aa a a

a a aa a aa

ψ θ φ

φ φθ θ φ φθ θ

=

Ψ Ψ = − Ψ Ψ − −

1 32 33

11

21

31

12

cos sin 0 cos sin 0sin cos 0 sin cos cos cos sin0 0 1 sin sin cos sin cos

cos cos sin cos sincos sin sin cos cos

sin sinsin cos cos cos sin

a aaaaaa

φ φφ θ φ θ θ

φ θ φ θ θφ φ θ

φ φ θφ θφ φ θ

Ψ Ψ = − Ψ Ψ − −

= Ψ − Ψ= − Ψ − Ψ== Ψ + Ψ

22

32

13

23

33

cos cos cos sin sincos sin

sin sinsin coscos

Ainsi si le champs laser est polarisé linéairement le long de l'axe du référentiel laboratoire z, il faudraconsidérer pour calculer

aaaa

φ θ φφ θ

θθθ

= Ψ − Ψ= −= Ψ= Ψ=

13

labo mol 23

33

les probabilités de transition dipolaire :0 0

E = 0 E =R 0

Donc dans ce cas il y a du champs electromagnétique le long des trois axes de réf

z

z zlabo labo mol

aa E

E E a

⇒ =

érentiel de la molécule.

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47

Appendice A : molécule polaire

Une molécule polaire est une molécule qui a un dipôle permanent dans son état fondamental (soit on peut définir un vecteur pointant de la partie négative vers la partie positive de la molécule). L’exemple est la molécule d’eau : les électrons des atomes d'hydrogène de l'eau sont fortement attirés par l'atome d'oxygène et sont en réalité plus proche du noyau de l'oxygène que de ceux de l'hydrogène. C'est pourquoi l'eau a une charge négative relativement élevée en son centre (teinte rouge) et une charge positive à ses extrémités (teinte bleue).

Si la molécule appartient au groupe Cn (avec n>1), cette moléculene peut avoir une distribution de charge avec un moment dipolairepermanent perpendiculaire à l’axe de symétrie. En effet, la rotation aurait pour effet de faire tourner le dipôle permanent, soit d’inverser le vecteur.La seule orientation possible est le long de l’axe de rotation Cn (soit un dipôle qui n’est pas inversé lors de la rotation).

En fait toute molécule appartenant à un groupe de symétrie contenant des opérations qui ramènent un coté de la molécule sur l’autre (possibilité d’inverser le vecteur moment dipolaire) ne peut avoir un moment dipolaire. Soit toutes les molécules appartenant à C3h, D etc.Par contre, celles appartenant à Cn, Cnv ou encore Cs peuvent avoir un moment dipolaire le long de l’axe de rotation.

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48

Appendice B : chiralité Une molécule chirale est une molécule qui ne peut se superposer avec son image par l’opération de réflexion. Un molécule achirale peut elle se superposer avec son image par l’opération de réflexion. Les molécules chirales sont optiquement active car elles sont capables de tourner le plan de polarisation de la lumière incidenteUne molécule peut être chirale et donc optiquement active, seulement si elle ne possède pas un axe de pseudo-rotation Sn. ATTENTION : les molécules appartenant au groupe Cnhpossèdent un axe Sn implicitement qui sera en fait la combinaison de Cn et σh. Il en est de même avec une molécule contenant un centre d’inversion : en effet elle possède une pseudo-rotation S2, qui résulte de i=C2 avec σh. Donc toutes les molécules avec un centre d’inversion ou encore un plan de reflexion sont achirales et optiquement inactives. Une molécule sera chirale si elle n’a pas de centre d’inversion, ou de plan de réflexion. L’exemple de molécule chirale ci-dessous est l’amino acide alanine (18)….mais par exemple la glycine (19) n’y est pas à cause du plan passant par la bissectrice entre les atomes d’hydrogène.

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49

Appendice C : transition dipolaire électrique et état doublement excité

• Certains états électroniques peuvent être définis non pas uniquement par des excitations monoélectroniques mais également par des doubles excitations. Prenons toujours l’exemple de la molécule H2O. On pourrait imaginer un état que nous allons nommé S** qui serait électroniquement défini principalement par (ceci n’est qu’un exemple) : (HOMO)(HOMO-1) → (LUMO) (LUMO)

1b2

1b1

2b2

( )1 1 2 1 1

2 2 2 2 21 2 1 3 1

état fondamental =

elec a a b a bX ψ ψ ψ ψ ψΨ = ( )1 11 11 2

** 2 12 21

13 1

22 1 4

état excité=

ael bec a a b aS ψ ψ ψ ψψ ψΨ =

La symétrie de l’état S** est B1. Question : Peut-il y avoir une transition dipolaire électrique entre X et S** ?

Voir le transparent suivant pour la réponse

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50

Appendice C : transition dipolaire électrique et état doublement excité

Peut-il y avoir une transition dipolaire électrique entre X et S** ?

( ) ( )

( ) ( )

( )

1 1 2 1 1 1 1 2 1 1 1

1 1 1 1

* **

*2 *2 *2 *2 *2 2 2 2 1 1 21 2 1 3 1 1 2 1 3 1 4

* *1 1 1 1 1

?

?

On décompose cette intégrale dans le volume de chaque électron par exemple comm

0

e:

0elec e elec e

a a b a b e a a b a b a e

a a a a

S X d

d

d

µ υ

ψ ψ ψ ψ ψ µ ψ ψ ψ ψ ψ ψ υ

ψ ψ υ ψ ψ↑ ↑ ↓

=

=

Ψ Ψ∫

∫ ( ) ( ) ( ) ( ) ( )( ) ( ) ( ) ( )

1 1 1 1 2 2 2 2

1 1 1 1 1 1 1 1

* * * *2 2 2 3 2 2 4 1 1 5 1 1 6

* * * *3 3 7 1 1 8 3 4 9 1 4 10

0 les orbitales moléculaires sont orthogonales les unes aux aut

a a a a b b b b

a a b b a a b az

d d d d d

d d d d

υ ψ ψ υ ψ ψ υ ψ ψ υ ψ ψ υ

ψ ψ υ ψ ψ υ ψ µ ψ υ ψ ψ υ

↓ ↑ ↑ ↓ ↓ ↑ ↑ ↓ ↓

↑ ↑ ↓ ↓ ↓ ↓ ↑ ↑

>

∫ ∫ ∫ ∫ ∫∫ ∫ ∫ ∫

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )( ) ( ) ( )

*1 41 1

1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2

1 1 1 1 1 1

res0

* * * * * *1 1 1 1 1 2 2 2 3 2 2 4 1 1 5 1 1 6

* * *3 3 7 1 1 8 3 4 9

les orbitales moléculaires so

ou encore

0

b a

a a a a a a a a b b b b

a a b b a a

d d d d d d

d d d

ψ ψ

ψ ψ υ ψ ψ υ ψ ψ υ ψ ψ υ ψ ψ υ ψ ψ υ

ψ ψ υ ψ ψ υ ψ ψ υ

↑ ↑ =

↑ ↑ ↓ ↓ ↑ ↑ ↓ ↓ ↑ ↑ ↓ ↓

↑ ↑ ↓ ↓ ↓ ↓

=

∫ ∫ ∫ ∫ ∫ ∫∫ ∫ ∫

( )1 1

*3 41 1

*1 4 10

nt >0orthogonales les unes aux autres

0

0

a a

b a d

ψ ψ

ψ ψ υ

↓ ↓

↑ ↑

=

=∫

( )11 1

1 1

1

1 1

1 2

1 13 1

3

** 2 2 21 2 1

1

2

41

4

z

4

Le produit appartient à la représentation irréductible A

donc cette excitation monoélectronique est permise via Le produit appartient à la re

ele a bc a a b

aa

b

a

a

S ψ ψψ

ψ

ψ

ψ

µ

ψ

ψ

ψ

ψ

Ψ =

1

x

présentation irréductible B

donc cette excitation monoélectronique est permise via µ

On pourrait donc conclure que la transition dipolaire électrique S** ← X est permise. En fait ce n’est pas le cas. Démonstration :

Conclusion : un état doublement excité ne peut être peuplé directement par une transition dipolaire électronique. En effet il y a deux opérations sur deux électrons différents à faire….mais ceci avec un seul photon !!

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Appendice D : simplement avec les mains

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Appendice E : symétrie sphérique• Le groupe de symétrie sphérique est un groupe d’ordre infini car fait

d’une infinité de rotation. Par contre il y a qu’un seul type d’opération : la rotation.

• Pour décrire ces rotations qui ne doivent pas changer la longueur des vecteurs, le plus simple est de passer dans le domaine complexe soit :

( )

( )

cos sinainsi , l'angle de rotation on a : r qui reste inchangé ....mais la longueur d'un scalaire doit rester inchangé par rotation.....etavec cos sin ce n'est pas possible...par contre

avec

r r i

i

θ θθ

θ θ

= +

+

( )( ) ( ) ( )

( )

( )

( )

( )

2 2 cos sin cos sin cos sin 1.....Le caractère de la rotation dans le groupe sphérique est :

2 1sin

2

sin2

5ou encore pour L=2 :sin sin2 2

1sin 2

i i impeccable

L

θ θ θ θ θ θ

θ

χ θθ

θ θχ θ

θ χ θ

+ − = + =

+ =

=

= 3 32sin52sin

2+2sin 2sin +2sin

2 22 2 2θ θθ θθ−

+

− +

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Appendice E : symétrie sphérique

( )

( ) ( )( )

3 32 sin 2 sin2 2

3sin2

1 5sin sin2 2 2

1or on a : sin(a)cos(b) sin sin2

42sin cos 2sin5 2 2 2sin2

sin +2sin2 2

a b a b

θ θχ θ

θ θ θ

θ θ

θ

θ θ

θ

= +

− +

= + + −

=

+ =

− +

[ ]

[ ]

[ ]

[ ]

cos 2

42sin cos 2sin cos 22 2 2

2sin cos 2si

sin s

sn cos3 2 2 2sin 22 sin cos 2sin cos

2 2

in co

2

2 2

2

in

θ

θ θ θ θ

θ θ θ θθθ θ θ θ

θ θ

θ

− = −

= + =−

− = −

=

( ) [ ] [ ] [ ] [ ] [ ]( )

( ) [ ] [ ] [ ] [ ] [ ]( )

2sin sin cos 2 cos 2 +cos cos cos

en conclusion nous avon

02

s 2 2

bien

cos 2 cos 2 +co

s

s cos cos 0

0

ainsiθ θχ θ θ θ θ

χ θ θ

θ

θ θ θ

= + − + − +

− − +

°

= + +

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Appendice F : groupe double en C3v

Table de caractère du groupe C3v

Table de caractère du groupe double C3v

Table de caractère du groupe C6vC6v

2C3v

C2 R=I

E1 E’

E2 E

C6 C3

C3 RC3=IC3

3σv 3C2’

3σd 3RC2’=2IC2’

σvC3

-σv C3

+ σv

E

I Ισv

IC3-

ΙσvIC3+

Ισv

Le spin

Le spin

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Appendice F : groupe double en C3v

• A partir des tables précédentes retrouvées le diagramme de symétrie de la figure suivante pour CF3I+ seulement.Symétrie en

C3v sans tenir compte du

couplage spin-orbite

Symétrie dans le groupe double C3v en tenant compte

du couplage spin-orbite

Dans CF3I+, les électrons de valence sont surtout portés par l’iode. Il y a 53 électrons dans l’iode soit :1s2, 2s2, 2p6, 3s2, 3p6,4s2,3d10,4p6,5s2, 4d10, 5p6

(voir introduction pour la règle de Klechkowski)

Par ionization, on émettra donc un électron d’une orbitale p….et les derniers électrons seront sur une orbitale p. Tout comme en physique atomique, si on combine le moment angulaire l=1 (car c’est du p) avec le spin(s=1/2)….alors on a ½ et 3/2.

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Appendice F : groupe double C3v

Les symétries des moments angulaires sont en C3vsont A1, A2, E2.Les symétrie de spin sont celle de E1. L’ordre du groupe est h=12E1xE2=(4 -1 1 -4 0 0)Composante en A1: 0Composante en A2: 0Composante en B1: (4+2*1+2*1+4)/12=1Composante en B2: (4+2*1+2*1+4)/12=1Composante en E1: (8-2*1-2*1+8)/12=1Composante en E2: (8+2*1-2*1-8)/12=0

A1xE1=E1

σvC3

-σv C3

+ σv

E

I Ισv

IC3-

ΙσvIC3+

Ισv

C6v2C3v

C2 R=I

E1 E’

E2 E

C6 C3

C3 RC3=IC3

3σv 3C2’

3σd 3RC2’=2IC2’

-

- +

-

+ +

+-

-+

Le spin

A finir