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Durée : 7 minutes 11 h 50 Durée : 7 minutes COMPARAISON DE L'IRM ET DE L'EXAMEN APPORT DE L'IRM PELVIENNE DANS LE CADRE EXTEMPORANE DANS LE DIAGNOSTIC DES TUMEURS DU SYNDROME DE MAYER ROKITANSKI KUSTER ANNEXIELLES, EN CORRELATION A L'EXAMEN HAUSER. A PROPOS DE 7 CAS HISTOPATHOLOGIQUE DEFINITIF M VIALA TRENTINI (1), M FILHASTRE (1), R GUILLON (l), J NASSAR-SLABA, I THOMASSIN-NAGGARA, A CORTEZ, E DARAI, A MAUBON (2), JP ROUANET (1) C MARSAULT, M BAZOT (1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) LIMOGES - FRANCE PARIS - FRANCE Objectifs : Objectiver les indications de I'IRM dans le bilan des amé- Objectifs : Comparer la précision diagnostique de I'IRM et de l'exa- men extemporané pour le diagnostic pré-opératoire des masses annexielles, par comparaison à l'examen histologique final. Matériels et méthodes : Une IRM pelvienne est effectuée chez 136 patientes présentant une masse amexielle indéterminée ou com- plexe en échographie. Des séquences axiales et sagittales T2 FSE et T l EG avec et sans saturation de graisse sont réalisées dans chaque cas. Des séquences dynamiques et axiales et sagittales en EG T l tar- dives après injection de Gadolinium sont effectuées respectivement chez 84 patientes (61,7 %) et chez 109 patientes (80,l %). L'examen extemporané comprend un examen macroscopique et microscopique des coupes congelées. Toutes les masses sont caractérisées comme bénignes ou malignes (border-line ou invasives) selon des critères en IRM déjà publiés dans la littérature. Résultats: L'examen histopathologique a montré la présence de 168 masses annexielles dont 99 tumeurs bénignes, 23 border-line et 46 invasives. Parmi les 151 tumeurs étudiées en IRM et en extempo- rané, la sensibilité, spécificité, les valeurs prédictives positive et néga- tive et la précision de chaque méthode sont respectivement (par rapport à l'histologie définitive) de 89,7 et 84,5 % ; 91,4 et 100 % ; 86,7 et 100 % ; 93,4 et 93,l % ; 90,7 et 94,2 %. Conclusion : L'IRM est aussi précise que l'examen extemporané pour la caractérisation des masses annexielles. Mots clés : Ovaires, technique d'exploration - Anatomie patholo- gique - IRM 11 h 4 0 Durée : 7 minutes TUMEURS FONCTIONNELLES OVARIENNES Objectifs : Définir le rôle de l'imagerie dans le diagnostic et la carac- térisation des tumeurs fonctionnelles de l'ovaire et comparer les don- nées radiologiques aux résultats cliniques et anatomopathologiques des tumeurs réséquées. Illustrer les principaux diagnostics différen- tiels. Matériels et méthodes : Revue rétrospective des dossiers de 20 patientes suivies pour tumeur fonctionnelle de l'ovaire. Les don- nées radiologiques (IRM : 15, échographie : 15, scanner : 5) ont été analysées pour évaluer le siège des lésions, leur morphologie (taille, contours, signal, rehaussement après injection et signal Doppler) et faire le bilan d'extension. Des données quantitatives sous forme de courbes de rehaussement en angio-IRM ont été obtenues. Résultats : Parmi les tumeurs réséquées, on distingue : tumeurs de la granulosa (3), tumeurs de Sertoli Leydig (2), fibrome et fibrothécome (3, tumeurs de Kriikenberg (2), cystadénofibrome (2), cystadénome mucineux sécrétant (l), cancer endométrial avec métastase ovarienne (1). Les autres lésions ovariennes non chirurgicales sécrétantes com- prenaient : lymphome (2), ovaire micropolykystique (2). Conclusion : Plusieurs techniques d'imagerie sont utiles au diagnos- tic précoce de tumeur fonctionnelle de l'ovaire : I'IRM permet d'avoir des critères évocateurs d'un type tumoral donné. L'angio-IRM avec courbe de rehaussement permet d'obtenir des données quantitatives de perfusion et perméabilité. norrhées primaires intégrer les résultats de I'IRM dans la classifica- tion des malformations mullériennes de 1'AFS. Proposer une amélioration du protocole d'exploration de ce type d'anomalie. Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective de 7 cas explorés en IRM de 1998 à 2005 à 0,5 et 1,5. Résultats : Les aplasies utéro-vaginales combinées sont la consé- quence d'une anomalie de migration des canaux de Muller au cours de la 8" semaine de gestation. Elles sont classées 1 e par I'AFS. Elles représentent 20 % des malformations utérines et 20 % des causes d'aménorrhée primaire. Nous avons colligé 7 dossiers de patientes âgées de 17 à 55 ans pour une moyenne de 24 ans. Six patientes consultaient pour aménorrhée primaire et 1 patiente pour 6 inferti- lité ». Le vagin était absent dans 2 cas, de taille raccourcie dans 4 cas. Il était de morphologie normale dans 1 cas. L'utérus était absent dans 6 cas et on retrouvait dans la moitié des cas des reliquats fibreux plus ou moins latéraux. Dans 1 cas particulier, il a été noté 2 micro utérus avec un endomètre. Les ovaires étaient retrouvés de manière constante dans 6 cas sur 7. Une malformation rénale était associée dans la moitié des cas. Conclusion : L'IRM est l'examen de référence pour le bilan des agé- nésies des canaux de Muller. L'utilisation d'une opacification rectale peut être utile dans certains cas de diagnostic difficiles. - Mots clés : Appareil génital féminin, anomalie congénitale - Uté- rus, anomalie congénitale - IRM Mots clés : Ovaires, tumeur bénigne - Ovaires, technique d'explo- ration - Anatomie pathologique

Apport de l’IRM pelvienne dans le cadre du syndrome de mayer rokitanski kuster hauser. A propos de 7 cas

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Page 1: Apport de l’IRM pelvienne dans le cadre du syndrome de mayer rokitanski kuster hauser. A propos de 7 cas

Durée : 7 minutes 11 h 50 Durée : 7 minutes

COMPARAISON DE L'IRM ET DE L'EXAMEN APPORT DE L'IRM PELVIENNE DANS LE CADRE EXTEMPORANE DANS LE DIAGNOSTIC DES TUMEURS DU SYNDROME DE MAYER ROKITANSKI KUSTER ANNEXIELLES, EN CORRELATION A L'EXAMEN HAUSER. A PROPOS DE 7 CAS HISTOPATHOLOGIQUE DEFINITIF M VIALA TRENTINI (1), M FILHASTRE (1), R GUILLON (l), J NASSAR-SLABA, I THOMASSIN-NAGGARA, A CORTEZ, E DARAI, A MAUBON (2), JP ROUANET (1) C MARSAULT, M BAZOT (1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) LIMOGES - FRANCE

PARIS - FRANCE Objectifs : Objectiver les indications de I'IRM dans le bilan des amé-

Objectifs : Comparer la précision diagnostique de I'IRM et de l'exa- men extemporané pour le diagnostic pré-opératoire des masses annexielles, par comparaison à l'examen histologique final. Matériels et méthodes : Une IRM pelvienne est effectuée chez 136 patientes présentant une masse amexielle indéterminée ou com- plexe en échographie. Des séquences axiales et sagittales T2 FSE et T l EG avec et sans saturation de graisse sont réalisées dans chaque cas. Des séquences dynamiques et axiales et sagittales en EG T l tar- dives après injection de Gadolinium sont effectuées respectivement chez 84 patientes (61,7 %) et chez 109 patientes (80,l %). L'examen extemporané comprend un examen macroscopique et microscopique des coupes congelées. Toutes les masses sont caractérisées comme bénignes ou malignes (border-line ou invasives) selon des critères en IRM déjà publiés dans la littérature. Résultats: L'examen histopathologique a montré la présence de 168 masses annexielles dont 99 tumeurs bénignes, 23 border-line et 46 invasives. Parmi les 151 tumeurs étudiées en IRM et en extempo- rané, la sensibilité, spécificité, les valeurs prédictives positive et néga- tive et la précision de chaque méthode sont respectivement (par rapport à l'histologie définitive) de 89,7 et 84,5 % ; 91,4 et 100 % ; 86,7 et 100 % ; 93,4 et 93,l % ; 90,7 et 94,2 %. Conclusion : L'IRM est aussi précise que l'examen extemporané pour la caractérisation des masses annexielles.

Mots clés : Ovaires, technique d'exploration - Anatomie patholo- gique - IRM

11 h40 Durée : 7 minutes

TUMEURS FONCTIONNELLES OVARIENNES

Objectifs : Définir le rôle de l'imagerie dans le diagnostic et la carac- térisation des tumeurs fonctionnelles de l'ovaire et comparer les don- nées radiologiques aux résultats cliniques et anatomopathologiques des tumeurs réséquées. Illustrer les principaux diagnostics différen- tiels. Matériels et méthodes : Revue rétrospective des dossiers de 20 patientes suivies pour tumeur fonctionnelle de l'ovaire. Les don- nées radiologiques (IRM : 15, échographie : 15, scanner : 5) ont été analysées pour évaluer le siège des lésions, leur morphologie (taille, contours, signal, rehaussement après injection et signal Doppler) et faire le bilan d'extension. Des données quantitatives sous forme de courbes de rehaussement en angio-IRM ont été obtenues. Résultats : Parmi les tumeurs réséquées, on distingue : tumeurs de la granulosa (3), tumeurs de Sertoli Leydig (2), fibrome et fibrothécome (3, tumeurs de Kriikenberg (2), cystadénofibrome (2), cystadénome mucineux sécrétant (l), cancer endométrial avec métastase ovarienne (1). Les autres lésions ovariennes non chirurgicales sécrétantes com- prenaient : lymphome (2), ovaire micropolykystique (2). Conclusion : Plusieurs techniques d'imagerie sont utiles au diagnos- tic précoce de tumeur fonctionnelle de l'ovaire : I'IRM permet d'avoir des critères évocateurs d'un type tumoral donné. L'angio-IRM avec courbe de rehaussement permet d'obtenir des données quantitatives de perfusion et perméabilité.

norrhées primaires intégrer les résultats de I'IRM dans la classifica- tion des malformations mullériennes de 1'AFS. Proposer une amélioration du protocole d'exploration de ce type d'anomalie. Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective de 7 cas explorés en IRM de 1998 à 2005 à 0,5 et 1,5. Résultats : Les aplasies utéro-vaginales combinées sont la consé- quence d'une anomalie de migration des canaux de Muller au cours de la 8" semaine de gestation. Elles sont classées 1 e par I'AFS. Elles représentent 20 % des malformations utérines et 20 % des causes d'aménorrhée primaire. Nous avons colligé 7 dossiers de patientes âgées de 17 à 55 ans pour une moyenne de 24 ans. Six patientes consultaient pour aménorrhée primaire et 1 patiente pour 6 inferti- lité ». Le vagin était absent dans 2 cas, de taille raccourcie dans 4 cas. Il était de morphologie normale dans 1 cas. L'utérus était absent dans 6 cas et on retrouvait dans la moitié des cas des reliquats fibreux plus ou moins latéraux. Dans 1 cas particulier, il a été noté 2 micro utérus avec un endomètre. Les ovaires étaient retrouvés de manière constante dans 6 cas sur 7. Une malformation rénale était associée dans la moitié des cas. Conclusion : L'IRM est l'examen de référence pour le bilan des agé- nésies des canaux de Muller. L'utilisation d'une opacification rectale peut être utile dans certains cas de diagnostic difficiles. - Mots clés : Appareil génital féminin, anomalie congénitale - Uté- rus, anomalie congénitale - IRM

Mots clés : Ovaires, tumeur bénigne - Ovaires, technique d'explo- ration - Anatomie pathologique