Architecture DSA

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Architecture DSA

Dcembre 1994

Sp. TELECOM

architecture dsa

Christophe LOUIS-JACQUET

Jean-Michel MAUTALEN

1. Table des Matires

TM \o1. Table des Matires2

2. Abstract3

3. INTRODUCTION4

4. Prsentation gnrale5

4.1. Le processeur de rseau5

4.2. Structure d'un rseau DSA6

4.3. 6

5. La configuration d'un rseau DSA8

5.1. L'organisation du rseau8

5.1.1. Elments importants9

5.1.1.1. Systmes9

5.1.1.2. Lignes10

5.1.1.3. Connexions de secours11

6. L'administration d'un rseau DSA12

6.1. L'interface oprateur de rseau (NOI)13

6.2. L'administrateur de noeud (NAD)14

6.3. Les fonctions d'archivage administratif (ASF)14

6.4. L'administration dans un environnement OSI15

6.4.1. La gestion des systmes15

6.4.2. La reprsentation des entits - objets16

7. Une architecture en 7 couches18

8. La couche Application19

8.1. Les applications informatiques traditionnelles:19

8.1.1. Le Gestionnaire de terminaux:19

8.1.2. Le Systme transactionnel plusieurs niveaux:20

8.1.3. Le transfert de fichier et la gestion de travaux distance:20

8.2. Les applications bureautiques:21

8.2.1. DHA, la bureautique dans DSA:21

8.2.2. Les services DHA:22

8.2.2.1. Le service de Messagerie:22

8.2.2.2. Le service Courrier:22

8.2.2.3. Les services de Classement et Archivage:22

8.2.2.4. Le service d'Impression:23

8.2.2.5. Le service d'Annuaire: (Comme l'annuaire normalis X 500 par exemple).23

9. La couche Prsentation24

9.1. La prsentation sur terminaux:24

9.1.1. Le protocole SDP:24

9.1.2. Le Protocole Transparent:26

9.1.3. Le protocole de Description de Donnes:26

9.2. L'Architecture de Prsentation de Document:26

9.3. L'architecture ODA:27

9.3.1. Les objets physiques:27

9.3.1.1. L'objet "Ensemble de pages":28

9.3.1.2. L'objet "Page":28

9.3.1.3. L'objet "Cadre":28

9.3.1.4. L'objet Pav:28

9.3.2. Les objets logiques:28

9.3.3. Directives de prsentation:29

9.3.4. Structure gnrique:29

10. La couche Session30

10.1. Initiate Logical Connection Protocol:31

10.2. Terminal Logical Connection Protocol:31

10.3. Reestablish-Logical-Connection-Protocol:31

10.4. Les services:31

11. La couche Transport33

11.1. Exemples d'options:35

11.2. Contrle de flux:35

11.3. Mcanisme du crdit:35

12. La couche Acheminement36

13. La couche Chanon37

14. La couche Physique39

15. Conclusion sur l'architecture DSA40

16. GLOSSAIRE41

17. BIBLIOGRAPHIE42

2. Abstract

OSI /DSA is the last version of the architecture of distributed systems offered by the Companie Bull. At the beginning, this architecture respected OSI model.

In fact, cause of the evolution of normalisation, there is today three generations of DSA architecture. This model was born around Datanets, specialised machines in communication systems. This machines are able to be frontaux, concentrateurs de terminaux and gateways.

3. INTRODUCTION

OSI /DSA est la dernire version de l'architecture de systmes rpartis proposs par Bull. Ds le dpart, cette architecture a respect le dcoupage en 7 couches du modle OSI. Elle fait suite DSA annonce en juin 1976 (introduite en 1979).

Du fait, de l'volution de la normalisation, il existe actuellement 3 gnrations de l'architecture DSA. Ce modle a t construit autour des Datanets, une famille de machines spcialises dans les communications, assurant les fonctions de frontaux, concentrateurs de terminaux et passerelles.

Il apparat donc que ds la premire gnration de cette architecture (de 79->85) alors appele DSA, on trouve un mlange de protocoles conformes ceux dfinis dans le modle OSI (essentiellement les couches basses de l'architecture) et de protocoles propritaires pour ce qui concerne les couches hautes. Cette premire version permet l'accs des applications dveloppes avant DSA (applications pr-DSA).

Dans la deuxime gnration de cette architecture (85->89) appele OSI/DSA, des profils complets de communication, les SID (spcifications ISO/DSA) intgrent les travaux de normalisations de protocoles de transport. Dans un mme rseau, peuvent donc coexister les environnements propritaires de Bull (systmes DSA de premire gnration) et les architectures OSI de Bull, en mettant en oeuvre des convertisseurs de protocoles appels PID (prises ISO/DSA)

Dans la troisime gnration d'OSI/DSA ( partir de 89), les normes ISO des 7 couches sont progressivement intgres dans l'architecture OSI/DSA. La communication avec les architectures d'autres constructeurs utilisant les protocoles du modle OSI est dsormais possible.

De plus, la possibilit d'accder a des rseaux d'autres constructeurs (comme SNA) est conserve et se fait par des passerelles employant des utilitaires d'OSF(open system facilities).

4. Prsentation gnrale

4.1. Le processeur de rseau

Dans un rseau DSA, toute machine (Frontal, Commutateur, Concentrateur) est considre comme processeur de rseau.

Le processeur de rseau a pour fonction principale la gestion des communications. Il doit assurer galement la gestion des tches, des mmoires tampons et la gestion du rseau (monitoring, statistiques...) en tant que frontal, concentrateur ou commutateur de la faon suivante:

Les processeurs de rseau peuvent tre a la fois une combinaison de frontal, concentrateur, commutateur. Leur modularit permet tant au niveau matriel que logiciel d'implanter tout ou partie de leurs fonctions. Un processeur de rseau gre toutes les couches correspondantes a la gestion des communications.

On peut voir sur le schma suivant, les liens qui existent entre les machines hte et les rseaux primaires et secondaires (les flches symbolisant les communications) en passant par les intermdiaires que sont les frontaux, concentrateur et commutateurs.

4.2. Structure d'un rseau DSA

Le schma suivant prsente la structure gnrale d'un rseau DSA

INCORPORER MSDraw \* fusionformat4.3.

L'ordinateur hte : c'est en gnral un ordinateur possdant une grande mmoire, par exemple un DPS 7/DPS 8 de Bull.

Il est capable d'assurer pour les autres composantes du rseau :

- le stockage des applications gnrales;

- des fonctions d'administration du rseau.

Il a la charge des couches suprieures niveau 5, 6, 7 de l'architecture ISO.

Deux possibilits se prsentent :

- si les deux applications en communication sont dans le mme systme, il y a juste mettre les boites aux lettres en communication. Dans ce cas simple il n'y a pas besoin des couches infrieures de l'architecture.

- si les deux applications sont sur deux systmes diffrents, il faut les faire communiquer. Ceci engendrera une gestion des communications qui sera prise en charge par les couches 4, 3, 2, 1 du processeur de communication.

L'ordinateur satellite : c'est un mini ordinateur (mini 6 par exemple) qui est associe a un ordinateur hte et qui est capable de le dcharger d'un certain nombre de travaux, et de traiter une partie des applications qui lui sont assignes. D'autre part, le satellite permet aux utilisateurs de son rseau secondaire de communiquer avec des composants du rseau primaire.

L'ordinateur satellite possde toutes les couches DSA, assure les liaisons primaires (liaisons intersystmes) et les liaisons secondaires (liaisons de connexion terminaux-hte).

Le commutateur fournit les services d'acheminement des donnes pour le rseau primaire (aiguillage, reprise).

Le concentrateur est un mini ordinateur qui organise l'accs au rseau primaire des terminaux du rseau secondaire.

Le frontal est un mini ordinateur charg d'assurer l'interface entre un hte (DPS) et le rseau. Il dcharge ce dernier de toutes les fonctions de traitement de communication lui permettant de se consacrer aux applications de l'utilisateur.

Tous ces lments sont interconnects entre eux et assurent ainsi l'homognit du systme gnral (ce qui est paradoxal pour une architecture de systmes distribus).

5. La configuration d'un rseau DSA

Avant de configurer un systme dans un rseau DSA, il faut dterminer a quel niveau s'tablit l'interface entre ce systme et celui distance.

Le processus de configuration du rseau comporte trois tapes :

- organisation du rseau : dtermination du matriel intgrer au rseau et des modalits de connexion

- configuration des systmes : laboration des directives inclure dans le fichier de configuration de chaque systme (spcification des composants logiciels, de leurs caractristiques et de leurs conditions de mise en oeuvre ; dfinition de la correspondance entre logiciel et matriel)

- lancement : oprations ncessaires pour rendre oprationnel sur chaque systme le logiciel de rseau, qui sera ds lors prt s'excuter et communiquer avec le logiciel d'application.

Nous nous intresserons uniquement la premire tape.

5.1. L'organisation du rseau

Cette tape consiste dfinir la structure matrielle et logicielle des diffrents systmes, le logiciel n'tant dfini prcisment que pendant la phase de configuration du rseau.

Les lments suivants doivent tre dtermins :

- le nombre de systmes et leur organisation topologique

- les lignes physiques les reliant et leur dbit

- les connexions de secours ncessaires

5.1.1. Elments importants

L'organisation du rseau doit tre adapte la topologie retenue et au logiciel utilis. Ainsi, les fonctions du rseau dterminent s'il faut une structure en toile ou une structure hirarchise. De mme, le nombre et le dbit des lignes physiques doivent correspondre d'une part au volume de donnes transmettre entre les systmes, d'autre part aux impratifs lis la fiabilit (existence de lignes de secours notamment). Le logiciel de rseau permet un grand nombre d'organisations diffrentes, condition toutefois, de tenir compte d'un certain nombre de rgles que nous allons dtailler.

5.1.1.1. Systmes

Les systmes suivants peuvent tre relis par un rseau DSA.

INCORPORER MSDraw \* fusionformat

Un Bull Datanet ou CpNet fonctionnant sous DNS peut remplir une ou plusieurs fonctions : processeur frontal (Bull Datanet exclusivement), concentrateur ou commutateur (gnralement CpNet).

Ainsi en fonction de la machine installe, le fichier de configuration pourra tre diffrent suivant l'utilisation que l'on veut en avoir.

La connexion d'un Bull DPS 6 un rseau DSA peut s'effectuer directement, sans passer par un frontal Bull Datanet, les couches DSA tant intgres au logiciel GCOS 6 MOD 400

Dans le cas d'un DPS 7 machine hte connect un autre DPS 7 fonctionnant tous les deux sous GCOS 7 il y a deux possibilits d'interconnexion : Soit on se sert d'un Datanet en tant que frontal devant le DPS 7 soit le DPS 7 est quip d'un contrleur de communication interne DCC (device control communication).

Pour ce qui concerne la configuration d'un Bull DPS 8 ou Bull DPS 88 ou DPS 90 dans un rseau DSA on exige la prsence d'un frontal Bull Datanet. Deux systmes d'exploitation peuvent tre utiliss :

- GCOS 3 ou GCOS 8 en mode mulation GCOS 3, ce qui implique la gnration d'une passerelle GCOS 3 dans le logiciel DNS du Datanet

- GCOS 8 en mode natif (DSA)

Sous GCOS 3 (ou en mode mulation GCOS 8 / GCOS 3), le DPS 8, 88 ne voit que le Datanet qui lui est reli comme frontal. Les seules fonctions ncessaires au niveau de l'hte sont celles permettant de configurer le Datanet comme un priphrique.

Sous GCOS 8, le DPS 8, 88, 90 est en mode natif DSA. Le Datanet qui lui est connect comme frontal est configur en tant que priphrique selon la mme procdure que sous GCOS 3.

5.1.1.2. Lignes

Les liaisons utilises peuvent tre :

- Des lignes loues HDLC en point a point ou multipoint,

- des circuits virtuels privs X25,

- des liaisons par rseaux publics de donnes X25,

- des circuits commuts X21,

- des rseaux locaux d'tablissement Bull.

5.1.1.3. Connexions de secours

Le logiciel de rseau permet d'tablir une connexion de remplacement lorsque se produit une rupture de communications. Lorsque l'oprateur du systme A (voir figure suivante) tente d'accder une application du systme B, la connexion s'effectue par la ligne x dans des conditions normales, sinon par la ligne z, le systme C et la ligne y.

Grce aux options de secours disponibles sur les systmes DNS et DPS 6, le fonctionnement de la plupart des applications accdant au rseau n'est pas interrompu lorsque se produit une rupture de ligne de communication.

La gnration et la configuration d'un rseau DSA font intervenir plusieurs des systmes qui le composent.

Il faut en premier lieu bien tudier la configuration globale du rseau au moyen de sa reprsentation graphique. L'administrateur ou le responsable d'un systme particulier est ainsi en mesure de gnrer le logiciel de communication DSA propre ce systme.

La configuration d'un rseau ncessite d'obtenir diverse donnes (besoins locaux, configuration matrielle, lignes de transmission notamment) de diffrentes sources pour dterminer les valeurs attribuer aux paramtres des directives de generations. Paralllement la reprsentation schmatique du rseau, qui constitue une premire tape indispensable, il peut se rvler ncessaire de disposer de donnes plus prcises sur les systmes distance.

D'autre part, il faut tenir compte de la correspondance qui existe entre les paramtres d'un systme et ceux d'un autre systme distance.

6. L'administration d'un rseau DSA

L'administration de rseau consiste grer et coordonner les composant d'un rseau, ainsi qu' runir des statistiques pour en optimiser les performances ou mener des actions de maintenance prventive, de diagnostic et de correction d'erreur. Elle couvre tous les aspects de la transmission des donnes et fait partie intgrante du rseau.

Son rle dans la dtection et la correction des incidents est fondamental : ses fonctions de test et de collecte d'informations sur les vnements rseau permettent de localiser les erreurs dont la correction est facilite par le logiciel de contrle rseau support par chaque systme. Ces fonctions de surveillance offrent en outre au concepteur la possibilit de visualiser l'activit des lignes, des systmes et des ressources du rseau.

Par ailleurs, la configuration et l'utilisation de filtres administratifs dans DSA renforcent considrablement la scurit du rseau. Ces filtres, en permettant de n'adresser au destinataire demand ou au correspondant autoris que les messages qui le concernent, contribuent la fluidit du trafic administratif.

Ces services d'administration sont distribus travers tout le rseau DSA et leur accs est strictement contrl afin d'viter toute interfrence avec l'exploitation du rseau.

Outre le langage NCL (Network Control Language), utilis par les oprateurs de Bull Datanets, Bull DPS 6 et NCC/6 pour contrler les divers composants du rseau, il existe trois units administratives principales :

- Un administrateur de noeud ou NAD (Node ADministrator), assurant la gestion interne de chaque noeud,

- Une ou plusieurs interfaces oprateur ou NOI (Network Operator Interface), autorisant l'accs aux NAD,

- une ou plusieurs fonctions d'archivage ou ASF (Administrative Storage Facility), permettant l'enregistrement des vnements et des statistiques rseau soit sur des processeurs d'information (Bull DPS 7, DPS 8), soit sur des fichiers Bull Datanet (disquettes locales) ou NCC/6 (fichiers journaux).

L'oprateur d'un rseau DSA dispose d'autres utilitaires administratifs, notamment la fonction de tests en ligne intgrs, qui permet de vrifier le bon fonctionnement des lignes et des quipements de transmission. Ces tests, de mme que les utilitaires affects certaines fonctions spcifiques de l'administration de rseau, ne font ici que d'une prsentation trs sommaire.

6.1. L'interface oprateur de rseau (NOI)

L'interface NOI permet aux utilisateurs d'accder aux services d'administration. Elle n'est pas ncessairement situe sur le mme systme que celui auquel est rattach le terminal, mais seule l'interface NOI d'un Bull Datanet ou d'un NCC/6 peut accder aux informations administratives d'un autre systme. L'interface NOI reoit les messages mis par les administrateurs NAD qui lui sont associs et les transmet l'utilisateur sous une forme comprhensible. C'est par leur identificateur de contrle de session qu'elle distingue les messages en provenance de NAD. Inversement, tout message mis par un oprateur NOI est cod en enregistrement administratif (format interne) avant d'tre transmis au NAD appropri.

La figure suivante montre la fonction d'une interface NOI et les diffrentes combinaisons possible de NOI en local et distance.

Configurations possibles de l'interface NOI

6.2. L'administrateur de noeud (NAD)

L'administrateur NAD fournit les services administratifs ncessaires chaque systme :

- excution des commandes oprateur transmises par l'interface NOI,

- contrle des performances, systmes d'horloge et diagnostics,

- contrle d'exploitation, compte rendu et taux d'erreurs,

- rassemblement des statistiques concernant toutes les couches pour le transfert aux ASF des processeurs d'information, des centres de contrle de rseau ou des NOI associs.

Les messages administratifs reus et mis par un NAD dpendent du systme de filtres dclar par l'administrateur de rseau lors de la configuration.

La figure prcdente montre la relation existant entre le NAD et le NOI.

6.3. Les fonctions d'archivage administratif (ASF)

Ces fonctions enregistrent les messages administratifs et les informations rseau des fins de surveillance et de prvision de l'evolution du systme. Les services ASF permettent :

- L'accs aux fichiers d'images mmoire d'un Bull Datanet pour tlchargement de son logiciel,

- l'accs aux fichiers des tests en ligne intgrs en vue de leur excution,

- La rception de l'image mmoire d'un Datanet (sur fichier disque) aprs tlvidage de son logiciel,

- la rception d'informations administratives particulires (sur fichiers journaux).

Le fichier journal contient notamment :

- des statistiques utilises pour la comptabilit et l'analyse de l'exploitation du rseau,

- un relev d'erreurs pour les diagnostics,

- des informations sur la configuration du rseau.

Seul un processeur d'information (DPS 7, DPS 8) ou un centre de contrle de rseau NCC/6 dispose des ressources suffisantes pour supporter ces fonctions.

6.4. L'administration dans un environnement OSI

Le modle de rfrence OSI pour l'interconnexion des systmes ouverts distingue deux niveaux de gestion : systme (couches 1 6) et application (couche 7). Nous ne traiterons que du premier niveau. Il faut savoir, en effet, que la plupart des systmes d'exploitation antrieurs au modle de rfrence OSI grent leur couche application selon des normes qui leur sont propres ; l'unification en sera donc tes lente.

6.4.1. La gestion des systmes

L'entit application de gestion de systme (SMAE) est un lment fondamental de la gestion des systmes ; elle peut tablir avec les autres SMAE du rseau des connexions permettant la transmission d'informations de commande. La SMAE occupe dans son systme, une position privilgie dans la mesure o elle peut accder l'information des couches infrieures et la modifier (voir figure suivante). S'inscrivant dans le cadre d'un systme ferm, soumis au contrle de la SMAE, cette procdure est parfaitement conforme aux principes OSI.

Dans le modle OSI, la circulation des informations de commande est gre par un protocole d'application entre les SMAE ; cela confre l'ensemble du systme une grande souplesse, condition que les sept couches soient oprationnelles. Si tel n'est pas le cas (systmes non ou partiellement initialiss, dfectueux ou soumis des tests excutes par les couches infrieures), il faut recourir des sous-protocoles standard ou des protocoles spcialiss, appels protocoles de gestion de couches.

Dans certains systmes, les protocoles de gestion de couches peuvent servir l'change d'informations, pour la mise jour des tables de routage, par exemple. Cette technique, qui exige l'intgration de ces protocoles aux protocoles de couches existants, n'offre cependant pas la souplesse d'un systme bas sur l'utilisation de protocoles d'application par l'intermdiaire d'une SMAE.

Gestion de systmes en administration OSI

6.4.2. La reprsentation des entits - objets

Le modle de rfrence OSI utilise des termes abstraits pour dcrire le fonctionnement et l'interconnexion des systmes : "entits" et "connexions" correspondent cependant, selon leur mode de mise en oeuvre, des aspects bien rels de chaque systme.

Ces "entits" possdant des caractristiques normalises, il est possible de les reprsenter de manire identique pour en faciliter la gestion.

En administration DSA, l'"entit" et ses caractristiques sont reprsentes par une structure de donnes normalise appele "objet". Chaque objet possde une srie d'attributs (donnes particulires), qui fournissent des indications sur le fonctionnement de l'entit concerne ou sur ses relations avec les autres entits. Il est possible de lire ou de modifier ces attributs au moyen des SMAE. Les diffrents types d'objets ont des attributs diffrents, mais une structure identique, ce qui permet d'appliquer les mme principes de traitement aux sept couches du systme et d'utiliser un seul protocole d'change administratif (AEP) pour le transfert des informations administratives dans un rseau DSA.

Voici quelques exemples d'attributs et de type d'objet :

- STATE (tat) : presque tous les objets possdent cet attribut, qui indique si l'entit correspondante est en service (IN_USE), prte (READY), non oprationnelle (DOWN), verrouille (LOCKED) etc. Cet attribut peut tre modifi pour dsactiver une entit, par exemple.

- ADDRESS (adresse) : beaucoup d'objets ("objets d'adressage" en architecture DSA) se voient attribuer une adresse par laquelle il est possible de les atteindre. Cet attribut correspond l'adresse SAP du modle OSI.

- STATISTICS (statistiques) : les objets peuvent contenir des donnes relatives leur fonction. L'architecture DSA dfienit en particulier des "objets de connexion" correspondant aux "connexions" OSI, qui contiennent toutes les statistiques relatives une connexion donne (nombre d'units de donnes de protocole transmises ou reues, nombre d'erreurs, etc.).

7. Une architecture en 7 couches

Tout comme le modle de rfrence, l'architecture OSI/DSA dcrit l'empilement des protocoles mis en jeu dans chaque couche, indpendamment de toute considration sur la topologie du rseau sous-jacent. Elle n'envisage donc pas l'existence de configurations particulires dans le rseau de communication. De la sorte, tout systme possdant les sept couches de l'architecture OSI/DSA peut jouer le rle de systme d'extrmit, et tout systme possdant les trois ou quatre premires couches peut fonctionner en tant que systme relais.

Dans la dernire gnration de l'architecture OSI/DSA, on constate que les protocoles des couches basses se sont peu peu normaliss. On peut en particulier, voir sur la figure suivante que les protocoles des couches 1 3 sont compatibles avec les protocoles X25 de l'UITT, ce qui facilite grandement l'interconnexion avec les rseaux publics.

INCORPORER MSDraw \* fusionformat

Figure xx-x0

On retrouve donc les couches fonctionnelles du modle OSI:

7- Application: qui a en charge le traitement smantique des messages,

6- Prsentation: qui s'occupe de la syntaxe de prsentation des messages,

5- Session: pour la synchronisation des changes entre deux activits. Cette couche est considre comme l'lment cl de l'architecture. Elle tablit la connexion logique entre deux points d'accs,

4- Transport: pour assurer le contrle de bout en bout entre deux sites, en ajoutant des fonctionnalits, notamment la qualit de service (QoS) fournir aux utilisateurs,

3- Acheminement: pour l'acheminement et le relais selon la topologie,

2- Chanon: pour les procdures sur un tronon,

1- Liaison Physique: pour l'change de signaux lectriques.

Nous allons maintenant vous prsenter ces diffrentes couches, mais, puisque trs proche de l'architecture OSI suppos connue de tous, nous allons dvelopper plus particulirement les couches 5, 6 et 7 de l'architecture DSA.

8. La couche Application

L' unit de transport de cette couche est le message. La couche application contient le systme et les processus des applications de l'utilisateur.

Dans la couche application de DSA, on peut distinguer deux grandes types d'applications:

8.1. Les applications informatiques traditionnelles:

8.1.1. Le Gestionnaire de terminaux:

Ses fonctions comportent essentiellement:

* La gestion du rseau secondaire et de ses terminaux sur des tches telles qu'une connexion oprateur, un contrle d'accs ou encore un dialogue local avec l'oprateur...

* La gestion du rseau primaire (un dialogue avec l'application par exemple).

INCORPORER MSDraw \* fusionformat

Figure xx-x1

8.1.2. Le Systme transactionnel plusieurs niveaux:

Un systme transactionnel repose sur un ensemble limit et prvu d'oprations dans un contexte prvu l'avance. Ceci afin de permettre leur utilisation simultane par un grand nombre d'utilisateurs, avec un degr lev de partage des fichiers, tout en garantissant l'intgrit de ces fichiers.

DSA permet de mettre en uvre dans une seule transaction plusieurs systmes transactionnels, chacun grant ses fichiers propres sur son site propre.La transaction globale demande par l'utilisateur met en uvre des transactions partielles (ou transactions-filles) se droulant dans les systmes interconnects (appels, synchrones ou non, de procdures distance).

Un protocole dit de "transactionnel coopratif" permet de prvenir les interblocages entre transactions-filles dans l'utilisation des ressources. Il permet galement de dtecter et de localiser des erreurs, d'annuler une transaction en cours, et de conclure la transaction globale aprs fin normale des transactions-filles.

8.1.3. Le transfert de fichier et la gestion de travaux distance:

DSA offre entre machines htrognes une application de Transfert de Fichier Unifi (TFU) qui met en uvre un Protocole de Transfert de Fichier PTF qui fournit le mme type de services que le FTAM (File Transfer Access Management) dfini par l'ISO.

Figure xx-x2

Ce protocole de transfert permet d'effectuer sur des fichiers distants la plupart des oprations disponibles sur des fichiers locaux: cration, suppression, assignation et ouverture d'un fichier existant; lecture et modification de ses attributs; lecture d'articles, addition d'articles...

Comme reprsent sur la figure prcdente, le systme "serveur" donne au systme "demandeur" la vision d'un fichier virtuel caractris par une structure logique, et des attributs tels que nom, date de cration...

La correspondance entre fichier virtuel et fichier rel est assure dans chaque systme extrmit.

Le protocole PTF permet en outre de dclencher un travail en fin de transfert. Cette fonction est utilise pour la soumission et l'xcution de travaux distance. Un protocole de dialogue entre systmes d'exploitation permet le contrle de l'xcution et le transfert de fichier est nouveau utilis pour la distribution des rsultats.

8.2. Les applications bureautiques:

Ces activits sont principalement centres sur la manipulation de "documents". C'est dire les activits de cration, classement, impression, distribution.

Dans un premier temps, les applications dveloppes pour les raliser ont pu satisfaire des ressources locales disponibles sur les systmes les supportant. Il s'agissait principalement de faire de la production de documents (essentiellement du texte), de la rvision et de l'impression locale. L'tape suivante fut la prise en compte de l'ensemble des activits de bureau par des systmes autonomes pour des petits groupes de personnes au sein d'une entreprise.

Trs vite, il est apparu ncessaire de les faire cooprer travers un rseau et de disposer de moyens pour la distribution de documents, leur classement, leur conservation (archivage), leur recherche et leur impression.

La rponse de BULL ce problme a t de dfinir l'Architecture de Manipulation de Documents: DHA (Document Handling Architecture). Cette architecture repose par ailleurs largement sur les normes UITT de la srie X 400 et les normes ECMA et ISO correspondantes.

8.2.1. DHA, la bureautique dans DSA:

DHA dfinit les fonctions pour l'change de documents entre des systmes bureautiques distincts connects travers un rseau.

En tant que partie de DSA, elle traite pour les systmes Bull de l'architecture des applications bureautiques en environnement distribu, annonce en 1985 sous l'appellation "Blue Green". Elle a pour objectif complmentaire d'intgrer au fur et mesure de leur dfinition les normes internationales relatives ces domaines d'activit.

DHA, et son complmentaire DPA, en dfinissant le format des donnes changes sur un rseau de systmes bureautiques, permettent des systmes htrognes dont la conception est base sur ces architectures de cooprer.

8.2.2. Les services DHA:

DHA fournit pour l'interconnexion de systmes bureautiques Bull les services lis la manipulation de documents et la gestion des noms des utilisateurs et des correspondants du rseau.

Dans le contexte DHA, un document est une information de longueur finie, cre par un utilisateur, significative pour les lecteurs, et manipule travers le rseau comme un tout quels que soient sa taille et son type (texte, voix, image et mlange de ces diffrentes formes).

Les fonctions DHA concernent la distribution de documents, leur rangement, leur restitution d'une part, et la tenue des rpertoires de noms d'usagers du rseau bureautique d'autre part.

Cette liste ne fait pas mention de la fonction essentielle qu'est la production de documents; en effet, celle-ci est principalement ralise localement dans chaque systme, ce qui n'exclut pas l'existence de systmes spcialiss dans la composition de documents.

- La distribution de documents est ralise par les services de messagerie et de courrier.

8.2.2.1. Le service de Messagerie:

Il achemine et livre des messages d'un point vers une ou plusieurs botes lettres associes des correspondants rpartis n'importe o sur le rseau.

Il permet un utilisateur de poster un message en vue de sa distribution plusieurs correspondants. Il ralise la diffusion selon la priorit du message, met aprs livraison, si la demande en a t faite par l'expditeur, un avis de livraison et rend compte des erreurs (destinataire inconnu par exemple).

8.2.2.2. Le service Courrier:

Il dfinti pour sa part, les structures et les rgles relatives aux messages changs entre deux correspondants. Il permet de dfinir, par exemple, les destinataires principaux ou en copie, le sujet du message, des rfrences des messages prcdents, etc. Il autorise galement l'utilisateur consulter sa bote aux lettres selon des critres tels que l'urgence, le sujet, le type de documents, extraire les messages reus ou les classer dans une armoire ou une bibliothque.

- Le rangement et la recherche sont assurs par les services de Classement et d'Archivage.

8.2.2.3. Les services de Classement et Archivage:

Ces services permettent aux utilisateurs de ranger les documents dans un classeur, une armoire ou une bibliothque, de les retirer pour consultation ou de les supprimer, et de les rechercher sur des critres fournis par l'utilisateur et rpertoris sur la fiche signaltique du document.

- La restitution concerne principalement le service d'Impression. Les autres modes de restitution, visualisation ou parole, sont gnralement offerts localement sur les systmes bureautiques de saisie ou de consultation de documents.

8.2.2.4. Le service d'Impression:

Le rle de ce service est de mettre la disposition de tout usager d'un rseau, l'ensemble des ressources ncessaires pour produire un document physique sur le papier.

Pour cela, le service d'impression exploite des documents classs ou fournis avec la demande d'impression. Il achemine le document vers le moyen d'impression le plus appropri la requte de l'utilisateur. Et enfin, il produit sur le lieu choisi la forme finale du document sur un ensemble de feuilles de papier.

- La tenue des rpertoires est le fait du service d'Annuaire et de ses serveurs de noms.

8.2.2.5. Le service d'Annuaire: (Comme l'annuaire normalis X 500 par exemple).

Le service d'annuaire (ou rpertoire) fournit l'usager le moyen de tenir jour la liste des utilisateurs du rseau, des correspondants extrieurs, les listes de distribution, etc.

Il permet galement l'administrateur du rseau de systmes bureautiques d'en grer la configuration logique et physique.

9. La couche Prsentation

Cette couche permet la tranformation et la mise en forme des donnes provenant de la couche application, qui vont transiter sur la connexion logique; elle permet galement le service inverse.

L'unit de transport est le segment d'article.

Dans DSA, les fonctions de prsentation lies la syntaxe des donnes sont ralises soit au vol (prsentation de donnes sur des terminaux) soit en diffr (reprsentation informatique de documents).

9.1. La prsentation sur terminaux:

L'application dispose d'une mthode d'accs son environnement de programmation, lui permettant d'invoquer des services de prsentation gnriques indpendamment de la faon dont ces fonctions sont effectivement ralises sur un terminal particulier. L'application ne connat que des appareils logiques (ou appareils virtuels) plus ou moins riches, selon les capacits relles du terminal ou les possibilits d'mulation des grants d'appareils qui lui correspondent.

Les services de prsentation gnriques peuvent tre exprims soit directement en termes de protocoles d'appareils rels tels que VIP, IBM 3270, soit en termes de protocoles d'appareils virtuels, tel que le protocole d'appareil standard de DSA: SDP (Standard Device Protocol), qui masquent l'application la diversit des moyens utiliss pour obtenir une mme fonction sur diffrents appareils rels.

9.1.1. Le protocole SDP:

SDP fait partie des trois principaux protocoles de prsentation, mais il est le seul dfini actuellement au niveau de la compagnie Bull.

Les deux autres seront dvelopps ultrieurement.

Ses principaux objectifs sont, entre autres:

* de procurer un standard de communication entre les terminaux et programmes d'application,

* de s'aligner autant que possible sur les standards internationaux (ISO, ECMA,...),

* de fournir un standard pour les nouveaux quipements Bull.

Le SDP est un protocole interne Bull, bas sur les recommandations ISO et ECMA.

Le SDP est utilis lorsqu'il existe une connexion logique reliant deux processus, dont l'un est situ dans un terminal et l'autre, dans un programme d'application.

Les donnes formates en SDP doivent tre transmises une couche SESSION DSA ou tout autre type de liaison logique entre UC et terminal offrant des services quivalents.

Le SDP couvre actuellement les applications suivantes:

* mode question rponse,

* mode page,

* mode format.

Non interactives:

* mode squentiel (transmission de pages),

* mode format (dition de formulaires).

Bureautiques:

* traitement de texte,

* tltex.

Graphiques:

* alphagraphique,

* pseudographique,

* vectorielles,

* photo.

9.1.2. Le Protocole Transparent:

Le second protocole appel Protocole Transparent permet aux applications de mettre en oeuvre des fonctionnalits de terminaux n'ayant pas de correspondant dans le protocole SDP.

9.1.3. Le protocole de Description de Donnes:

Le dernier des trois protocoles est le Protocole de Description de Donnes en cours de dfintion. Il offrira aux applications un service de formation de donnes en articles dont le contenu et la structure seront connus du systme par CODASYL.

9.2. L'Architecture de Prsentation de Document:

L'application intensive de l'informatique aux problmes de bureautique, a concentr l'attention sur la notion de document et de sa reprsentation informatique.

Dans le cadre de DSA, Bull a dfini une architecture de prsentation de document: DPA (Document Presentation Architecture).

Dans DPA, le document est reprsent sous deux formes:

* une forme finale: le document est compos dans son format d'dition et directement imprimable,

* une forme rvisable: les diffrents lments composant le document et leurs relations sont dcrites, ce qui permet de les modifier.

Dpa comporte deux niveaux:

* le premier, bas sur la norme teletex T 61 et des extensions conformes aux rgles dfinies dans le standard ISO 6429, permet de dcrire des documents de contenu carctre, sous une forme finale ou sous une forme rvisable. C'est le niveau disponible dans l'offre Blue Green.

* le second niveau sera bas sur l'architecture de document ODA (Office Document Architecture) en cours de normalisation l'ISO (DIS 8613) et l'UITT (T 73 et ses volutions).

9.3. L'architecture ODA:

Dans ODA, un document est constitu de caractres, dessins, photographies... En fait, de toutes reprsentations possibles sur une surface , papier ou ecran, lisible par l'homme.

Le document peut galement contenir des messages vocaux sous forme de son digitalis, en vue de commentaire par exemple.

Le document dfinit une unit interchangeable entre applications.

L'architecture ODA dfinit le modle permettant de dcrire le document en vue de son change.

Cette architecture est constitue de deux structures:

* la structure physique qui correspond l'image dfinie pour le document,

* la structure logique qui traduit l'organisation du document voulue par l'auteur.

Ces deux structures sont composes d'objets.

9.3.1. Les objets physiques:

Ils sont organiss selon une structure arborescente pouvant possder plusieurs niveaux, en fonction du document dcrire.

Exemple:

INCORPORER MSDraw \* fusionformat

Figure xx-x5

9.3.1.1. L'objet "Ensemble de pages":

Il dtermine la structure apparente d'un groupe de pages correspondant en gnral une entit logique particulire, table des matires par exemple.

9.3.1.2. L'objet "Page":

C'est une surface rectangulaire gale la dimension nominale de la feuille.

9.3.1.3. L'objet "Cadre":

C'est un objet composite intermdiaire. C'est un rectangle dont les cts sont parallles aux bords de la page. Il possde une structure physique interne: position, dimension, proprits gnrales des objets de niveaux infrieurs qu'il contient.

9.3.1.4. L'objet Pav:

C'est un objet lmentaire, rectangulaire, ne contenant pas d'autre objet. Il n'a qu'un type de contenu: soit des caractres, soit des pixels (photo), soit des lments gomtriques (schma).

9.3.2. Les objets logiques:

Ils ont comme les objets physiques une structure en arbre.Le nombre de niveaux d'objets composs peut varier suivant la complexit du document. Le dernier niveau est un objet basique qui peut recevoir un contenu homogne, d'un mme type.

Par exemple:

INCORPORER MSDraw \* fusionformat

Figure xx-x6

Le dcoupage du contenu pour les objets logiques ne correspond pas toujours celui des objets physiques. Un paragraphe peut s'tendre sur deux pages.

Il faut remarquer que le contenu peut lui-mme tre structur et constituer une substructure. Il existe une architecture du contenu pour chaque type, caractre, gomtrique, photo.

9.3.3. Directives de prsentation:

Les directives de prsentation permettent d'exprimer les relations entre les structures physique et logique. Par exemple, changer de page chaque section, aller une page impaire pour un nouveau chapitre.

9.3.4. Structure gnrique:

Un document peut appartenir une classe donne, c'est--dire qu'il doit respecter certaines rgles et avoir des lments communs avec d'autres documents du mme type. Cette caractristique concerne en gnral l'aspect du document et son organisation. Pour cette raison on dfinit les proprits communes:

* la structure gnrique physique,

* la structure gnrique logique,

* les directives de prsentation communes

et les contenus communs:

* logo,

* texte.

La structure gnrique correspond donc des rgles de production prtablies, facilitant la comprhension. D'autre part, elle permet de factoriser les lments communs et diminue ainsi la redondance des documents dcrits.

10. La couche Session

La couche session permet deux activits de cooprer indpendamment de leur localisation. Les services qu'offre cette couche sont regroups en deux groupes dfinis par un protocole particulier.

Les services administratifs dfinis par le protocole de connexion ont les fonctionnalits suivantes:

- ouverture et fermeture de la connexion logique,

- identification des points d'accs utiliss,

- rgles et conventions utilises pendant la phase de transfert des donnes (niveau prsentation et session).

Il y a donc tablissement de connexion logique entre deux activits la demande de l'une des deux et ngociation d'un certain nombre d'options offertes par la couche prsentation.

Figure xx-x3

L'unit de niveau transport est la lettre contenant un certain nombre de blocs nomms RECORDS.

Le protocole de connexion a un principe de base pour tablir une connexion logique: l'utilisateur envoie une lettre de connexion contenant un certain nombre de "records" dcrivant les possibilits de l'initiateur. Il y aura envoi par le rcepteur d'une lettre d'accus de rception dcrivant ses possibilits.

Le protocole de connexion est constitu de trois sous-protocoles.

10.1. Initiate Logical Connection Protocol:

C'est le sous-protocole qui comporte:

- l'Initiate-Logical-Connection-Request-Letter (ILCRL) qui est la lettre de demande de connexion logique utilise par deux couches de session pour tablir une connexion logique entre elles;

- L'Initiate-Logical-Connection-Acknowledgement-Letter (ILCAL) est une lettre d'accus de rception mise par la couche session "appelante" concernant l'acceptation ou le rejet de sa demande de connexion logique.

10.2. Terminal Logical Connection Protocol:

C'est le sous-protocole qui comporte:

- Le Terminal-Logical-Connection-Protocol-Letter (TLCPL) qui est une lettre de fin de connexion logique signifiant l'appel que la connexion logique existante est termine.

10.3. Reestablish-Logical-Connection-Protocol:

Ce sous-protocole comporte:

- le Reestablish-Logical-Connection-Request-Letter (RLCRL), lettre envoye par l'appelant contenant les conditions requises pour rtablir la connexion logique;

- le Reestablish-Logical-Connection-Acknowledgement-Letter (RLCAL), lettre d'accus de rception mise par l'appel confirmant le succs de la reconnexion;

- le Restart-Logical-Connection-Letter (RLCL), mise par l'appelant, signifiant que toutes les sessions connues ont t rtablies.

Les services utiliss pendant la phase de transfert de donnes dfinis par le protocole de dialogue ont les fonctionnalits suivantes:

- synchronisation des deux extrmits lors de la phase d'change de donnes,

- garder en mmoire les messages afin de pouvoir faire des reprises,

- interruption du dialogue l'initiative d'un partenaire,

- dfinition de niveaux pour la fragmentation.

10.4. Les services:

Les services donnent les rgles de coopration entre les deux activits (notion d'interactivit) et gnrent des mcanismes de reprise en cas d'erreur ou de perte.

Le protocole de dialogue concerne les rgles d'change, la dlimitation des donnes, la synchronisation de deux activits.

On y retrouve deux fonctions principales:

* passage de la main de l'une l'autre des activits lors d'un change l'alternat,

* spcification des fins de niveaux pour la structuration des donnes transmises, afin de pouvoir effectuer des reprises ou pour confirmer des prises en compte dfinies des donnes reues.

11. La couche Transport

L'objectif fondamental de la couche transport est d'assurer le transfert des donnes entre les couches de contrle de session de deux sites diffrents, dans les deux sens, sans introduire d'erreur, en assurant la notification la gestion de messages, de toute interruption dans le service de transport.

Pour assurer ce service, la couche transport comporte des mcanismes qui grent:

- l'identification des correspondants et l'tablissement de la connexion,

- la fragmentation et le rassemblage des lettres,

- le contrle des erreurs,

- la reprise des erreurs, le contrle de flux de donnes.

De plus, la couche transport optimise l'utilisation des ressources de transport disponibles en assurant le multiplexage d'un certain nombre de connexions logiques.

Les services disponibles assurs par la couche transport ne sont pas entirement sous contrle de l'utilisateur.

INCORPORER MSDraw \* fusionformat

Figure xx-x4

La fragmentation est ncessaire lorsque la longueur des blocs de donnes est infrieure celle des lettres changes entre les processus de la couche session. Les blocs de donnes sont les fragments qui contiennent tout ou partie d'une lettre.

L'unit de transport est appele fragment. Le fragment comporte un en-tte, l'information de gestion, puis le texte proprement parler.

Le protocole de transport permet d'tablir et de mettre fin une connexion de transport; celle-ci ne supporte qu'une connexion logique la fois. DSA comprend aussi la possibilit de disposer de connexions permanentes entre deux systmes, vitant ainsi une surcharge administrative ne des tablissements et des interruptions de connexions rptitifs.

Exemples de mcanisme du dialogue au niveau de la couche transport:

INCORPORER MSDraw \* fusionformat

A l'autre extrmit de la connexion, le correspondant est identifi grce un numro de connexion de transport compos de la juxtaposition de deux numros:

- numro du site, identifiable pour tout le rseau,

- numro local, identifiable seulement l'intrieur du systme.

Toutes les communications entre deux systmes loigns dont le numro de connexion de transport ont le mme prfixe peuvent tre multiplexes par le mme chemin.

Lors de l'tablissement d'une connexion de transport, les deux correspondants peuvent se mettre d'accord sur un certain nombre d'options.

11.1. Exemples d'options:

* Dfinition de la taille maximale de l'unit de transport (fragments de donnes et de contrle),

* Vrification du type d'erreur,

* Gestion du flux ou non,

* Dtermination de l'extrmit qui est responsable de la reprise,

* Dtermination du crdit maximal allou au controle de flux.

La couche transport assure le contrle de squence des fragments par un contrle (modulo 128), elle vrifie que certains fragments n'ont pas t perdus ou dupliqus.

Le contrle de squence n'est pas ncessaire quand les moyens de communication garantissent une rception squentielle (lignes spcialises, circuit virtuel X25, par exemple).

11.2. Contrle de flux:

La couche transport incorpore un mcanisme de crdit qui assure le service de contrle de flux de bout en bout sur la connexion logique. Le crdit peut-tre ajust dynamiquement par la couche transport afin de l'adapter la situation du moment (non-gestion des mmoires tampons, nombre de connexions actives...).

Les algorithmes qui modifient la valeur du crdit allou sont conus pour optimiser les ressources disponibles, rduisant ainsi un minimum la dpendance des applications vis--vis du rseau.

Le contrle de flux se fait par l'intermdiaire d'une fentre alloue sur une connexion entre deux stations de transport pour permettre l'envoi de squences de fragments travers le rseau. La taille de la fentre est dtermine par le numro de fragment en y ajoutant le crdit.

11.3. Mcanisme du crdit:

Une extrmit n'a le droit d'mettre un fragment que si le numro de celui-ci est infrieur au numro du dernier fragment pour lequel un acquittement a t reu, augment du nombre de crdits fix par le destinataire. La valeur du crdit peut-tre modifie par le destinataire en cours de connexion, la nouvelle valeur tant place dans les fragments d'acquittements.

12. La couche Acheminement

La couche acheminement (appele aussi couche de routage) fournit aux deux couches de transport extrmits, les fonctions ncessaires l'change de donnes travers un rseau. Elle s'occupe de tous les problmes d'acheminement et de commutation, pour le compte de la couche transport.

La fonction essentielle de la couche acheminement est de tracer un itinraire travers les lignes et les noeuds de rseau.

La couche transport participe l'tablissement de l'itinraire en se faisant communiquer par la couche acheminement le catalogue des chemins qui peuvent tre suivis par les communications.

Le chemin peut tre, soit:

- une ligne spcialise,

- une connexion tablie travers un rseau commutation de circuits (X21),

- un chemin tabli travers un rseau commutation de paquets datagramme,

- un circuit virtuel tabli travers un rseau commutation de paquets X25.

Ces diffrentes techniques fournissent des services plus ou moins labors, et la couche de transport peut-tre amene assurer certains services que la couche acheminement ne peut pas offrir (gestion du flux de bout en bout ou vrification de squence dans un rseau datagramme) en s'adaptant aux prestations offertes par les moyens de tlcommunication.

13. La couche Chanon

Les services offerts par cette couche sont similaires ceux offerts par les couches 3 et 4 du modle DSA, savoir:

- contrle d'erreur,

- contrle de flux,

- fragmentation et rassemblage,

- reprise sur erreur.

Le protocole de communication de niveau chanon doit permettre le transfert d'informations entre deux noeuds de rseau adjacents relis par un moyen physique de tlcommunication.

Il assure une transmission sans erreur des informations entre les couches acheminement de deux noeuds.

Ce protocole utilise le niveau 2 d'X25 (LAP-B) pour les liaisons point point et le standard ISO 6159 pour les liaisons multipoints. Chaque noeud peut initialiser des transferts; il n'y a pas de relations du type "matre-esclave".

Il y a une sparation entre les informations de contrle de niveau chanon et les donnes. De ce fait, celles-ci peuvent tre transmises sous n'importe quel format: il n'y a pas de squences rserves aux commandes, pas de mcanisme d'chappement, et pas de ncessit d'avoir un nombre de bits multiple de 8. Il existe cependant un contrle d'erreur qui porte la fois sur les donnes et sur les informations de contrle.

Un mcanisme de crdit qui est tabli entre les diffrents noeuds du rseau, rduit le temps perdu lors de l'envoi des acquittements.

La procdure est symtrique; chaque extrmit de la liaison peut prendre l'initiative de l'initialisation ou des reprises.

Le protocole de niveau chanon ajoute en outre des squences de signalisation d'ouverture et de fermeture aux paquets, ou aux fragments utiliser dans une trame. Dj bien connu dans le modle OSI, on retrouve les squences de:

Dlimitation:

Des squences de signalisation sparent les trames et assurent la synchronisation. La mme squence signale la fois l'ouverture et la fermeture.

Adressage:

Le champ d'adressage identifie les noeuds du rseau.

Mcanisme de dialogue:

Le champ de commande des trames de donnes comporte deux numros de squence:

- le premier est le numro de la trame qui est en cours d'mission,

- le second est le numro de la prochaine trame que la station espre recevoir. Ce numro constitue galement l'accus de rception de toutes les trames prcdentes.

Une station peut aussi envoyer des trames de commande:

- des trames de commande numrotes qui contrlent le flux des donnes (START SENDING, STOP SENDING) ou indiquent des erreurs (REJECT),

- des trames de commande non numrotes qui accomplissent comme celles de mettre fin une connexion, d'accuser rception d'une commande ou bien de la rejeter.

Des trames de commande peuvent aussi comporter des informations supplmentaires dans le champ des donnes.

Contrle d'erreurs et reprise:

Chaque trame comporte une squence de vrification de 16 bits afin de permettre la dtection des erreurs la rception.

Si la station rceptrice dtecte une erreur dans une trame, elle la rejettera et accusera rception des trames prcdentes.

La station procdera la retransmission de la trame errone.

La commande de rejet peut-tre encastre dans l'information de contrle envoye avec une trame de donnes, ou bien elle peut tre renvoye spcialement dans une trame de commande numrote, s'il n'y a pas de donnes envoyer.

Les numros de squence des trames permettent aussi la station rceptrice de dtecter la perte ventuelle de certaines trames et par consquent d'en demander la retransmission.

14. La couche Physique

Cette couche ne prsente pas d'intrts particuliers vis--vis des couches de l'architecture OSI. Comme sur cette dernire, elle fournit donc l'interface lectrique avec le support physique de la transmission.

La mthode d'accs au support utilis dans l'architecture DSA est le protocole CSMA-CD, bien connu de tous.

On utilise en gnral l'une des interfaces MODEM recommandes par le CCITT selon le type de rseau et la vitesse de la ligne (comme par exemple les modems V29)

15. Conclusion sur l'architecture DSA

L'architecture OSI/DSA est une architecture de rseau qui, ds le dpart, a mis sur l'ouverture des rseaux que permettait le modle OSI.

Cette dcision a conduit Bull faire voluer son architecture en fonction des progrs (malheureusement trs lents) de la normalisation.

Actuellement, les protocoles encore propritaire sont de plus en plus remplacs par les protocoles OSI quivalents. A terme, les protocoles normaliss remplaceront les protocoles Bull.

La stratgie de Bull est donc de proposer une offre ouverte, laissant aux utilisateurs une libert de choix quant aux quipements et aux possibilits de connexion des systmes diffrents, travers des sous-rseaux htrognes.

Cette ouverture a l'ambition de stendre aux formats des donnes, grce des traducteurs permettant des transferts entre bases de donnes, conformes ou non aux normes EDIFACT.

Le succs de cette architecture est donc fortement conditionn par l'impact des normes OSI dans le domaine des interconnexions de systmes.

16. GLOSSAIRE

Activit :

Usager de terminaux ou programme qui excute une srie d'oprations.

Chemin :

S'apparente la notion de chemin virtuel de SNA

Commutateur :

Il fournit les services d'acheminement des donnes pour le rseau primaire (aiguillage, reprise).

Concentrateur :

C'est un mini ordinateur qui organise l'accs au rseau primaire des terminaux du rseau secondaire.

Frontal :

C'est un mini ordinateur charg d'assurer l'interface entre un hte (DPS) et le rseau. Il dcharge ce dernier de toutes les fonctions de traitement de communication lui permettant de se consacrer aux applications de l'utilisateur.

Point d'accs :

Interface entre l'activit et le rseau proprement parler.

Dfinie par un nom unique permettant aux activits de s'identifier.

L'change d'informations entre deux point d'accs se fait grce une connexion logique.

Rseau primaire :

C'est un systme ou un groupe de systmes interconnects suivant la structure de systme distribue DSA standard. Il permet l'change de donnes entre systmes loigns les uns des autres.

Rseau secondaire :

C'est un groupe de terminaux non-DSA connects a un systme et pris en charge par le gestionnaire de terminaux. L'change d'informations a travers un rseau secondaire s'effectue par l'intermdiaire de liaisons physiques entre processus situs sur un mme systme. Il n'y a donc pas besoins de services de transport de messages. Les terminaux peuvent accder au rseau primaire par l'intermdiaire du gestionnaire de terminaux.

Site :

Ensemble de points d'accs reprsentant les activits qui utilisent des ressources communes ( logicielles et/ou matrielles ).

17. BIBLIOGRAPHIE

- Documents Bull

Guide de configuration de rseaux

REF : 39 F2 8932

Guide d'administration de rseaux

REF : 39 F2 8849

Guide de configuration DSA

Gnration du systme DNS

REF : 39 F2 84DM REVO

Manuel de rfrence NGL

REF : 39 F2 85DM REVO

- "Rseaux Informatiques: du transport des donnes aux applications" - TOME 2 -

Edition EYROLLES

Auteurs:Danile Dromard

Fetah Ouzzani

Dominique Seret

Kim Loan Thai

- "Rseaux et Tlmatiques" - TOME 2 -

Edition EYROLLES

Auteurs:G. Pujolle

D. Seret

D. Dromard

E. Horlait

Voir le chapitre sur la couche Prsentation.

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EPITA/TCOM94Architecture DSA