Rapport de stage - DSA ENSAPLV - Antonios TSILIGIANNIS

Ministère de la Culture et de la Communication, École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La-VilletteDiplôme de Spécialisation et d’Approndissement en Architecture mention Architecture et Projet Urbain

Thématique Projet Urbain et Métropolisation

Rapport de la Mise en Situation Professionnelle effectuée par :TSILIGIANNIS Antonios, No 20130339

du 01/09/2014 au 31/12/2014dans les domaines d’architecture et urbanisme

à AREP Ville

Paris, 12/01/2015

TSILIGIANNIS Antonios, No 20130339 // ENSAPLV, DSA en Architecture mention Architecture et Projet Urbain, Thématique Projet Urbain et Métropolisation // MSP à AREP Ville // 01 Septembre 2014 - 31 Decembre 2014

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SOMMAIRE

Préambule.........................................................................................................................................................................................03Remerciements.............................................................................................................................................................................................04

I. Structure d’Accueil...............................................................................................................................................................................05 1. Historique et Composition 2. Une Structure Pluridisciplinaire 3. AREP dans le Monde

II. Missions............................................................................................................................................................................................08 1. Appel d’Offre 2. Projets d’Aménagement Urbain 3. Projet d’Aménagement Territorial et Paysager 4. Etude d’Intermodalité 5. Missions Ponctuelles

III. Bilan critique............................................................................................................................................................................................30 1. Evaluation : Une expérience extrêmement positive 2. Evaluation : De l’échelle de la Société AREP Ville à celle du Pôle d’Etudes Urbaines 3. Evaluation : Une méthodologie de projet et une identité distincte

Conclusion.........................................................................................................................................................................................34

Annexe........................................................................................................................................................................................35


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PREAMBULE

Le cursus pédagogique du Diplôme de Spécialisation et Approfondissement (DSA) en Architecture et Projet Urbain : Projet Urbain et Métropolisation, au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Par-is-la-Villette (ENSAPLV), nécessitait d’effectuer ma Mise en Situation Professionnelle au sein d’un établisse-ment fortement lié a l’architecture et l’urbanisme. Cette nécessité était la raison principale pour laquelle j’ai choisi l’établissement d’AREP Ville. Pourtant, ce choix d’AREP Ville comme ma structure d’accueil pour l’effectuation de ma Mise en Situation Professionnelle était aussi le résultat d’expériences, de travaux de recherche et de rencontres pendant les mois et les années précédentes. Mon mémoire de recherche en Diplôme d’Architecture-Ingénierie à l’Université Polytechnique Nationale d’Athènes sur « les gares ferroviaires comme condensateurs du tissu urbain » m’a permis de connaître les acteurs de l’aménagement des gares et les résultats de ces aménagements. Le sujet de mon projet de fin d’études pour l’obtention de ce diplôme était la création d’un pôle métropolitain sous la forme d’une « gare de RER dans la région de Rouf, d’Athènes, en Grèce », ainsi que la régénération de la zone dégradée autours de la station. Celui m’a confronté pour la première fois à la matérialisation dans l’espace urbain des probléma-tiques de la combinaison de la mobilité avec la régénération urbaine.Les conférences autour des transports ferrés et la mobilité durable au sein du post-master en Planification Urbaine et Aménagement du Territoire de l’Université Polytechnique Nationale d’Athènes m’ont fait pour la première fois connaître le siège de SNCF Gares et Connexions, d’AREP, Parvis, AREP Ville et de MENIGHETTI Programmation, à Porte d’Ivry, et notamment le projet-phare de la « gare de TGV de Porta-Susa à Turin, en Italie ». Déménageant à Paris, afin d’effectuer mon deuxième post-master a l’ENSAPLV, je me suis surtout occupé avec des questions de la mobilité durable et du développement urbain autour des pôles de mobilité, dans le cadre de l’atelier de projet urbain en Ile-de-France, au Centre Essonne-Seine-Orge (91), et aussi dans le cadre du workshop international de projet urbain à Shanghai, en Chine. Pendant la matérialisation de ces projets j’ai aussi fait connaissances de certains autres projets du groupe AREP comme celui de la « gare de Juvisy-sur-Orge », ainsi que celui de la « gare de Shanghai-Sud ». Les projets de gare ont donc été le fil con-ducteur de mes années étudiantes, avant de joindre l’équipe AREP. Connaître une expérience professionnelle chez AREP était un souhait que je peux maintenant expliquer comme étant en continuité évidente avec mon parcours et mes intérêts académiques antérieurs. J’ai été vivement intéressé par la diversité des missions d’AREP, ses projets tournés vers l’international ainsi que par son aspect pluridisciplinaire. Après avoir fait une discussion extensive autour du sujet de la Mise en Situation Professionnelle avec le responsable pédagogique du DSA Professeur Patrick DUGUET, on est arrivé à la conclusion que dans mon cas son effectuation chez AREP Ville serait l’option plus souhaitable.

Le Diplôme de Spécialisation et Approfondissement (DSA) de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-la-Villette (ENSAPLV) prévoit un temps de Mise en Situation Professionnelle de 4 mois en temps plein dans le cursus pédagogique. Depuis le 01 Septembre 2014 j’ai intégré le pôle des Etudes Urbaines d’AREP Ville pour une durée de 4 mois, jusqu’au 31 Décembre 2014.


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REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier tout particulièrement Louis MOUTARD, Responsable du Pôle Aménagement Urbain d’AREP Ville, Christophe CHEVALLIER, Responsable de l’Equipe Espaces Publics et Réseaux, et Madeleine MASSE, ma tutrice de la Mise en Situation Professionnelle, pour leurs conseils, l’attention portée envers moi et leur bienveillance. Travailler à leurs côtés a été très enrichissant.Surtout en ce qui concerne Madeleine MASSE, elle était une excellente tutrice qui m’a fait extrêmement con-fiance dès la première journée de ma Mise en Situation Professionnelle. Je tiens à remercier aussi Sybille MULLER qui m’a permis d’intégrer l’équipe des Etudes Urbaines d’AREP Ville après mon entretien avec elle pour l’effectuation de ma Mise en Situation Professionnelle.

Merci aussi à :

Xavier BRAINE pour m’avoir fait confiance sur le projet de Canal Seine-Nord-Europe et sur les projets de Sarcelles – Saint-Brice et de Mamoudzou en Mayotte. Travailler à côté de lui n’était pas seulement une riche expérience en niveau professionnel, mais c’était aussi une riche expérience en niveau personnel, pleine de discussions autour de l’architecture, l’urbanisme et les questions sociopolitiques de l’actualité.

Marie DURCA pour sa gentillesse et pour m’avoir toujours donné des consignes efficaces dans les moments d’incertitude du travail dans les projets de Bezannes à Reims et de l’EPS de Ville-Evrard en Neuilly-sur-Marne. Oriane PICHOD pour sa patience et sa bienveillance dans le projet d’Angoulême et de Châtillons à Reims.

Aussi, Fabrizio CALOSCI, Clément CHAPUT, Pierre-Louis DUCARRE, Annabelle FERRY, Gauthier HITTER, Thom-as LANNELONGUE, Romain MOINE, pour m’avoir fait confiance sur plusieurs taches, pour m’avoir donné toujours de l’aide quand j’en avais besoin et pour m’avoir permis de m’intégrer à l’équipe, depuis le premier moment.

Enfin, Clémence AUBE, Hervé BLUEM, Charles BOËFFARD, Ismaël CALABRAN, Jocelyn DRUMARE, Vanessa DRNOVSEK, Anaïs JEUNEHOMME, Cécile LESUEUR, Alice PEDRAZZINI, Achraf SEHNOUNI, Vincent VIRLI-CHIE qui avec le reste du groupe m’ont intégré professionnellement et personnellement dans leur équipe, depuis le premier jour.

Ils méritent tous une pensée particulière pour avoir transformé cette expérience professionnelle en une belle rencontre.

Je remercie également l’équipe enseignante de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-la-Vil-lette et particulièrement Patrick DUGUET qui m’a permis d’effectuer dans les meilleures conditions ma Mise en Situation Professionnelle.


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STRUCTURE D’ACCUEILHistorique et Composition

Créé en 1997 par Jean-Marie Duthilleull et Etienne Tricaud, tous deux architectes et ingénieurs, le groupe AREP (Aménagement, Recherche Pôle d’Echanges) est un bureau d’étude pluridisciplinaire qui compte près de 500 personnes et une quinzaine de nationalités. Bien que société de droit privé, AREP est une filiale de la SNCF, à travers sa branche Gares et Connexions qui gère et développe le réseau des gares.

Constitué d’urbanistes, d’architectes, d’ingénieurs, d’économistes, de techniciens, de designers et de gra-phistes, l’activité du groupe comprend aujourd’hui plus de 400 projets en France et à travers le monde. Les missions d’AREP se sont développées autour de la conception, la réalisation et le développement des lieux du mouvement dans la ville, qu’il s’agisse des gares, des quartiers de gares, des entrées de villes et des es-paces publics en général. Le groupe AREP assure ainsi des missions de maîtrise d’œuvre pour la SNCF, mais conçoit également de nombreux projets pour d’autres maîtres d’ouvrage.

AREP est présent en France et dispose par ailleurs de cinq bureaux en Chine, en Vietnam en Émirats Arabes Unis en Inde et en Russie, qui viennent appuyer le développement du groupe à l’international.

AREP est une filiale du groupe SNCF branche Gares & Connexions, qui se structure désormais autour de quatre filiales principales, coiffées par une holding commune :

- AREP, dédiée aux prestations de maîtrise d’œuvre effectuées en France

- AREP Ville, dédiée aux prestations d’études architecturales et urbaines, en France et à l’étranger

- PARVIS, dédiée aux prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage

- MENIGHETTI Programmation, spécialisée en programmation urbaine, architecturale et schéma de service


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STRUCTURE D’ACCUEILUne Structure Pluridisciplinaire

AREP a adopté un positionnement stratégique à mi-chemin entre transversalité et spécialisation technique.La pluridisciplinarité du groupe est caractérisée à travers l’étendue de ses missions qui relèvent aussi bien de l’étude, que de l’assistance à maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre urbaine ou de bâtiments, et de programmation urbaine dans les domaines des transports, des flux, de la transformation et du renouvelle-ment urbain.

Les profils très divers des agents d’AREP viennent répondre à la transversalité des activités : urbanistes, architectes, ingénieurs, économistes, ou encore techniciens, designers et graphistes. Cette pluralité des compétences est mise en avant dans la communication du groupe comme un atout en vue d’une réponse appropriée à la complexité des projets urbains.

La transversalité est toutefois doublée d’une spécialisation en matière de « mobilités » : transports, pôles d’échanges multimodaux, quartiers de gares, qui requièrent un savoir-faire technique. Le groupe AREP a donc pour particularité d’être positionné à mi-chemin entre le bureau d’études et l’opérationnel.Outre les bureaux d’AREP en France, les deux filiales en Chine et au Vietnam viennent appuyer le développe-ment du groupe à l’international. AREP réalise par ailleurs des missions dans divers pays à travers le monde comme l’Afrique du Nord, la Russie, ou encore le Moyen-Orient. Les projets internationaux ont toutefois ac-cusé une baisse d’activité en 2012 en raison de la propagation de la crise économique aux pays émergents, notamment en Asie. AREP effectue désormais un repositionnement de ses activités, notamment à travers un renforcement de ses activités au Moyen-Orient.A la différence d’AREP dont le cœur de métier est la conception architecturale de bâtiments, la filiale AREP Ville s’attache à la conception des espaces de la mobilité, principalement dans des quartiers de gare. Logiquement, ses commanditaires sont plus diversifiés que ceux d’AREP qui travaille principalement pour la SNCF alors qu’AREP Ville travaille avec divers maîtres d’ouvrages (communes, communautés d’aggloméra-tions, EPCI, établissements publics, etc.).

Les liens entre AREP et SNCF Gares et Connexions sont de deux ordres. En effet, AREP est à la fois une filiale de SNCF Gares et Connexions, mais assure également des missions de maître d’œuvre pour Gares et Con-nexions. Ainsi SNCF Gares et Connexions rassemble au sein d’un même groupe maîtrise d’ouvrage et maî-trise d’œuvre.

Au sein d’AREP Ville, l’unité Etudes Urbaines compte actuellement près d’une quarantaine de personnes dont un directeur d’unités Louis MOUTARD, 6 à 7 chefs de projet, des chargés d’études et assistants d’études et un nombre variable de stagiaires qui s’alternent pendant l’année.


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STRUCTURE D’ACCUEILAREP dans le Monde


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MISSIONS


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MISSIONSAppel d’Offre

Répondre aux appels d’offre est une partie essentielle du travail des employés d’AREP Ville. Dans ce sens, me confronter à cet exercice m’a permis d’avoir une vision d’ensemble des possibles.

L’objectif premier d’une réponse à un Appel d’Offre est de pointer les enjeux du projet et de comprendre les volontés du commanditaire. Dans ce sens, la lecture attentive des documents de l’Appel d’Offre est essenti-elle.

La réponse se décompose le plus souvent selon un schéma à suivre :- la compréhension de la mission, des enjeux et du contexte général de l’étude- la présentation de l’équipe et de l’entreprise- la proposition méthodologique suivant les phases, son contenu et les livrables- le planning de réalisation de la mission- le cout de la mission proposé

Étude de définition d’un cadre de référence de valorisation urbaine des abords des axes de transport en commun en site propre sur le territoire de Valenciennes Métropole (59)

Dès mon arrivée, Madeleine MASSE, la chef de projet et ma tutrice, m’a confié cette étude. A l’aide des cartographies établies par le service SIG, j’ai mis en forme le contexte et les enjeux. C’est à dire identifier l’identité du territoire dans lequel s’inscrit le site de projet, à la fois d’un point de vue géographique et pay-sager, de la gouvernance et des mobilités. En étudiant le Cahier des Clauses Techniques Particulières, j’ai pu comprendre les phases de l’étude et la proposition d’une méthodologie adaptée qui étaient demandées par le commanditaire, qui dans ce cas était Valenciennes Métropole.

Le deuxième exercice de l’appel d’offre était pour moi la visite de l’objet d’étude à Valenciennes. Pour cette raison, j’ai voyagé en TGV jusqu’à Valenciennes pour effectuer un diagnostique du site. Le but ici était en fait d’identifier trois sites différents dans la zone du DIVAT du tramway de Valenciennes, mais avec des car-actéristiques distinctes. Il fallait observer les sites, ainsi que les documenter avec des photos et des notes, afin de faire les constats majeurs et trouver les enjeux sous-jacents.

Ensuite, j’ai procédé à la sélection des photos plus remarquables et à la rédaction d’un texte qui présentait les constats et les enjeux majeurs. Enfin, il m’a été demandé de préparer cinq cartes sur Illustrator pour chaque échelle concernée, c’est-à-dire une pour l’échelle régionale, une pour l’échelle métropolitaine, une pour l’échelle intercommunale, une pour l’échelle communale et une pour l’échelle du DIVAT. L’ensemble de ces documents produits a été utilisé dans la constitution du document final de l’étude envoyée au commandi-taire.

La durée de mon engagement dans ce projet était d’une semaine. J’ai trouvé cet exercice particulièrement intéressant dans le sens où on devait être efficaces et cibler rapidement les enjeux. Le rythme de la produc-tion des documents était aussi très compétitif et m’a immédiatement intégré dans l’esprit du travail d’AREP Ville, notamment d’être productif en étant aussi rapide. Le fait aussi d’avoir commencé mon travail chez AREP Ville en effectuant un diagnostique du site était très stimulant pour moi, vu que j’aime les visites du site et le voyages, et il m’a donné l’opportunité de découvrir la ville de Valenciennes.


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MISSIONSAppel d’Offre

_ Photoreportage des sites

_ De l’echelle métropolitaine à l’echelle du DIVAT


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MISSIONSProjets d’Aménagement Urbain

Dans le cadre de ma Mise en Situation Professionnelle, j’ai effectué trois missions d’aménagement ur-bain. Lors de mon entretien avec Sybille MULLER, nous avions discuté d’un certain nombre de projets sur lesquelles je serai amené à travailler. Elle m’avait également confié que si j’étais intéressé par une mission en particulier, je pouvais être détaché auprès d’un autre chef de projet.

Le projet urbain de l’Atelier en Ile-de-France du DSA Architecture et Projet Urbain : Projet Urbain et Métrop-olisation de l’ENSAPLV est dédié a l’aménagement urbain autour les pôles de mobilité. Dans ce cadre, j’avais déjà travaillé sur le potentiel aménagement de la ZAC de Noues de Seine à Ris-Orangis, en Essonne (91). Lorsque j’ai entendu parler de projets semblables aux Etudes Urbaines à AREP Ville, j’ai formulé le souhait d’intégrer l’équipe sur ces projets.

1. Etablissement d’un plan d’aménagement urbain du lot M3 – ZAC Reims Bezannes (51)

La première parmi les missions d’aménagement urbain que j’ai effectué était celle de la réalisation d’un projet d’aménagement de trois lots dans la ZAC de Bezannes à Reims. Le territoire du projet situé au Nord et à l’Est du village de Bezannes, près de la gare Champagne-Ardenne du TGV. L’ensemble de la ZAC était soumise à une réflexion globale d’aménagement qui était manifestée dans un « workshop » qui a eu lieu en 2011, afin de définir en amont l’aménagement du quartier d’habitation « Cœur Bezannes ». Après le découpage en lots répartis équitablement entre les 3 investisseurs engagés dans la démarche du « workshop », la société ADIM Est a signé des compromis avec Reims Métropole pour les lots M3 et M6. Afin d’engager opérationnellement de premiers programmes sur le lot M3, ADIM Est a souhaité s’entourer de l’as-sistance d’AREP Ville pour établir un plan d’aménagement urbain du lot M3 et ses lots connexes M6 et M1, intégrant notamment les évolutions survenues depuis la fin du « workshop ».

L’objectif précis de la mission était d’apprécier la faisabilité urbaine, architecturale et paysagère des pro-grammes à développer par ADIM Est et ses partenaires à travers l’établissement d’un d’aménagement urbain du lot M3 compatible aux documents d’urbanisme réglementaire et aux orientations d’aménagements et prescriptions particulières attachées à chaque lot. L’étude était menée sur le périmètre du lot M3 élargi aux lots M6 et M1 y compris les voies et futurs emprises publics situées en périphérie des lots.La conception du plan d’aménagement urbain du lot M3 intégrerait des réflexions sur des problématiques particulières telles que :- La répartition des programmes et le fonctionnement général,- La structure des masses bâties et la réflexion autour d’une architecture adaptée aux différents programmes et intégrée aux différents contextes urbains de l’îlot et du quartier,- Le traitement paysager du cœur d’îlot,- L’accessibilité et le stationnement associés aux différents usages, dont : clientèle et livraison des com-merces, accès des camions de déménagements, accès pour la collecte des OM, accès piétons et VL aux bureaux, - L’inscription des différents programmes et leurs temporalités que souhaite développer ADIM Est dans un contexte de projets en cours au sein de (projets le long de l’axe structurant village-quartier du golf : projet des cliniques, projets au sein du quartier d’habitation, etc.).

L’équipe était constituée du responsable de l’unité des études urbaines, Louis MOUTARD, d’une chef de pro-jet, Madeleine MASSE, d’une chargée d’études, Marie DURCA, et de moi-même. Dans la hiérarchie, le


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responsable de l’unité donne les lignes directrices du projet qui sont développées par le chef de projet et le chargé d’études. Ma mission était donc de rendre compte par un ensemble de documents de la stratégie d’ensemble et d’assister à la production de l’ensemble des documents nécessaires pour l’effectuation de l’étude.

Les temps forts de l’étude se sont déroulés pendant le mois de septembre puisque le rendu du projet était à la fin du mois de septembre. Etant donné que l’élaboration du projet avait commencé bien avant le commence-ment de mon stage, après une réunion d’information par Marie DURCA, je me suis plongé à la production des éléments graphiques nécessaires. La durée de mon engagement dans ce projet était de deux semaines.

Au début, ma tâche était de bien étudier le PLU et de vérifier la concordance du projet déjà en cours avec ses règles. Les principaux éléments vérifiés étaient le COS dans chaque lot et ilot du site à aménager, le nombre des places de stationnement, ainsi que les ratios des espaces verts par lot et par îlot. Ensuite, il fallait faire un travail de « nettoyage » sur le plan AutoCAD et sortir le fond plan le plus récent du site par Bing cartes. La prochaine étape était celle de recalculer et redessiner les espaces de stationnement souterrains et en surface, ainsi que les espaces verts. Dans ce cadre il était important d’être à la fois conformes avec les règles du PLU et les objectifs de la mission, mais toujours en sortant un résultat esthétiquement acceptable. Les plus grandes difficultés rencontrées durant cette étape concernaient les espaces de stationnement qui devraient procurer dans chaque lot et ilot un nombre minimum de places de stationnement, mais toujours en respectant la norme française pour la dimension des constructions des parcs de stationnement à usage privatif. Pour arriver à ce résultat, j’ai consulté la norme française ainsi que le plan de stationnement d’une ancienne mission à Nancy, comme exemple-guide.Enfin, après avoir mis à jour tous les éléments conformément aux demandes et aux contraintes mentionnées, il fallait mettre à jour sur InDesign la présentation finale à rendre. Cela comprenait la mise à jour au 500ème du plan masse, et au 1000ème du plan des contraintes, du plan d’allotissement, du plan de nivellement, du plan de stationnement, du plan des rampes et des sorties de secours par les espaces de stationnement sou-terrains, ainsi que du plan d’espaces verts.

Globalement j’étais très satisfait de cette étude. J’avais très envie de faire partie de l’équipe, de participer à un tel projet et de me confronter avec les normes et les règlements. En ce qui concerne le temps de l’étude, il a été assez court. Il me restait juste deux semaines pour la production des documents nécessaires. Pourtant, je pense que je suis arrivé à bien répondre aux besoins de la mission et de ses nécessités dans les délais prévus.


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_ Plan Masse

_ Espaces en Pleine Terre

_ Gestion du Stationnement


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2. Analyse critique constructive du diagnostic et des orientations d’aménagement produits par la SPLA et étude préalable d’aménagement pour les îlots Didelon et Renaudin dans le Quartier de la Gare, Angoulême (16)

La deuxième mission d’aménagement urbain à laquelle j’ai participé était celle de la définition d’un projet d’aménagement de deux îlots dans le Quartier de la Gare d’Angoulême qui sera transformé dans le futur proche avec la complétion de la nouvelle LGV Paris-Bordeaux. Le territoire du projet est situé au Nord du centre-ville historique d’Angoulême. Il s’agit d’un site avec un fort intérêt patrimonial, paysager et démo-graphique. Il s’agit aussi d’un site avec des intentions de mutation par la part du Grand Angoulême sur les îlots Didelon et Renaudin où le but était la construction d’un pôle mixte de logements et de bureaux, ainsi que d’un business center à côté de la nouvelle médiathèque d’Angoulême (L’Alpha), entre la gare SNCF et la rivière de la Charente. Le maître d’ouvrage était ici, la SPLA, et le but était de l’assister afin d’effectuer une analyse critique con-structive du diagnostic et des orientations d’aménagement qu’elle avait déjà proposé, afin d’en dégager les enjeux a plusieurs échelles, ainsi qu’arriver à produire une étude préalable d’aménagement pour les ilots Didelon et Renaudin. Il fallait donc établir un diagnostic territorial à plusieurs échelles, en dégager les enjeux, et révéler les scenarii possibles.

L’équipe était constituée du Responsable du Pole des études urbaines, Louis MOUTARD, du Responsable de l’Equipe Espaces Publics et Réseaux, Christophe CHEVALLIER, d’une chef de projet, et ma tutrice, Madeleine MASSE, d’une chargée d’étude, Oriane PICHOD et de moi-même. Dans la hiérarchie, les deux respons-ables ont donné les lignes directrices du projet qui se sont développées par la chef de projet et la chargée d’études. Ma mission était donc de rendre compte par un ensemble de documents de la stratégie d’ensemble et d’assister à la production des documents nécessaires pour cette assistance à la maitrise d’ouvrage. Les temps forts du diagnostic et de l’étude se sont déroulés pendant les mois de septembre et d’octobre puisque la réunion COTECH était à la moitié du mois d’octobre. Le 17 septembre 2014, j’ai joint Christophe CHEVALLIER et Oriane PICHOD à Angoulême après la réunion de travail avec la maîtrise d’ouvrage, qui nous avait présenté son diagnostic et ses orientations d’aménagement. Après, on a effectué une visite du terrain et des deux sites du projet, guidés par un technicien de la SPLA, et on a documenté avec des photographies et des esquisses sur les cartes nos premiers constats. Louis MOUTARD avait déjà visité le site et il était au courant de la mission depuis le 10 septembre 2014, où une réunion de lancement avait était lieu à Angoulême par la SPLA.

Une des forces des études urbaines d’AREP Ville réside dans le fait que les études réalisées sont pour leur plupart bien plus qu’un état des lieux et des problématiques. Il s’agit également de faire des propositions d’aménagement. Dans ce sens, la conception prend une place importante dès le début de l’étude. En rentrant à Paris avec le TGV, on a eu une très intéressante discussion avec Christophe CHEVALLIER et Oriane PICHOD sur les constats qu’on avait faits et sur les premières idées pour l’aménagement des deux ilots. On a commencé à modeler le projet et c’était également enrichissant de voir la façon dont Christo-phe CHEVALLIER a fait émerger les esquisses, à l’aide de plans et photos aériennes à plusieurs échelles sur lesquelles il a dessiné. De la même façon, dès notre rentrée à AREP, on a reçu les esquisses avec les premières idées de l’aménagement par Louis MOUTARD.Après la visite du site il fallait faire un état des lieux du champ de connaissance du site. Cette phase a été rapidement assimilée étant donné qu’on était déjà allé sur le terrain et qu’on avait à disposition des éléments de diagnostic transmis par la maîtrise d’ouvrage. Le maître d’ouvrage nous avait en amont transmis les plans


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AutoCAD et plusieurs analyses du terrain en ce qui concernait les réseaux des infrastructures électriques et télécoms, les résurgences d’eau et les nuisances sonores et donc on pouvait vite produire les documents. La recherche était essentiellement issue d’internet et d’études. Elle a servi de base pour poser la problématique du diagnostic.

Lors de la première réunion de conception, le responsable du Pôle d’Aménagement Urbain, Louis MOUTARD a donné les orientations du projet. C’était un moment où l’équipe a pu réguler à la fois le discours, ce que l’on souhaitait montrer ainsi que la méthodologie qu’il fallait suivre. La première étape était celle de produire une présentation rapide avec les premiers constats et enjeux du terrain, ainsi que d’essayer de produire des sce-narii d’aménagement, correspondant aux deux versions reçues par les deux responsables, tout en respectant pourtant les exigences du programme souhaité par la maîtrise d’ouvrage.Rapidement je me suis adapté au « savoir-faire » AREP et à une compréhension du territoire qui passait par un ensemble de règles que je devais appliquer aux problématiques du site en question. Un des principes fondateur est l’attachement à ce que l’on nomme le « déjà-là », le socle du territoire. Un des préalables était donc de mettre en évidence les atouts et les dysfonctionnements du site. Dans un premier temps à l’échelle d’Angoulême, une seconde échelle élargie du site, puis celle dont les contours étaient délimités par le maître d’ouvrage qui définissaient les périmètres opérationnels des deux îlots à aménager.On a donc questionné le site suivant un ensemble de thématiques à l’échelle du grand territoire puis celui du site de projet. Ces thématiques étaient développées pour la plupart sous forme de documents graphiques avec comme directive qu’une planche devait rendre compte d’une seule information. Cette ligne de conduite permettait à la fois de suivre un discours cohérent et d’être le plus percutant possible.La richesse de ce diagnostic tenait également dans la diversité des outils dont j’ai pu me nourrir pour porter les problématiques du site. En effet, on m’a donné la possibilité d’utiliser tous les outils que je souhaitais pour mener à bien l’étude. Cela s’est traduit par la production d’un ensemble de cartes à différentes échelles sur Illustrator et Photoshop, ainsi que plusieurs esquisses, coupes et schémas à main. C’était un grand plaisir pour moi de pouvoir m’exprimer tant de façon digitale que de façon analogique, comme je pense que parfois faire des dessins à main apporte un résultat plus riche et plus rapide.

Après la deuxième réunion de conception on a décidé de procéder et cibler notre intérêt sur les deux em-prises à aménager, afin d’intégrer les réflexions du diagnostic dans les scenarii déjà élaborés par les deux responsables, pour qu’on puisse présenter à la réunion COTECH le 15 octobre 2014. L’analyse critique du diagnostic intégrait des réflexions sur des problématiques particulières telles que :- l’affectation en termes d’usage futur des lots,- la disposition spatiale des futures constructibilités et programmes (l’emprise au sol, le gabarit et la hauteur des bâtiments, en prenant en compte les contraintes fonctionnelles et les servitudes qui s’appliquent au projet), - la localisation des espaces verts publics et privés et tous les aménagements d’espaces publics jugés nécessaires à court, moyen ou long terme, (flux, desserte, accessibilité, lisibilité, gestion, etc.),- la définition des limites privées/publiques,- le maillage viaire et les usages affectés à chaque voie,- la définition de l’emprise foncière dédiée à chaque programme immobilier neuf et en réhabilitation avec les indications et l’argumentation concernant la qualité des constructions, selon son usage : ensoleille-ment, nuisances sonores, mixité de typologies et/ou cohabitation des fonctions, localisation et visibilité, etc.).

Enfin, on est sorti avec des plans en 1000ème, dont une synthèse des contraintes et préconisation pour l’îlot


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Renaudin, une synthèse des contraintes et préconisation pour l’îlot Didelon, deux hypothèses d’aménage-ment pour l’îlot Renaudin avec répartition de surfaces par programme et trois hypothèses d’aménagement pour l’îlot Didelon avec répartition surfaces par programme.

Malgré le fait que cette étude demandait parfois un travail intense et stressant, en total j’étais satisfait. Il s’agit d’un des deux projets principaux dont je me suis occupé, couvrant une période de presque un mois. J’avais très envie de faire partie de l’équipe et de participer dans une étude de projet couvrant toute la péri-ode depuis sa conception et jusqu’à sa présentation. Il y a eu des moments de forte créativité mais aussi des moments de malentendus, surtout à cause de l’incapacité et/ou la manque de volonté par la part de la mai-trise d’ouvrage de nous transmettre certains documents indispensables. Le dialogue dans ce projet était un exercice complexe puisqu’il demandait d’être déjà très avancé dans le projet, mais il permettait en même temps de nourrir le projet par les débats, les négociations et les de-mandes formulées par la maîtrise d’ouvrage. Au-delà du fait que nous avons eu du mal à mettre en place une méthodologie de travail à cause d’une manque de données qui n’étaient jamais transmises ou qui n’étaient pas existantes, je constate que le diagnostic et la conception des scenarii ne m’avait pas posé de grandes difficultés et que les réunions intermédiaires ont beaucoup aidé à surpasser le temps perdu et la confusion parfois créée.

_ Photoreportage des îlots Didelon et Renaudin


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_ Deux îlots à l’interface entre un tissu de faubourg historique et le fleuve ferroviaire

_ Des usages à connecter et revaloriser _ Une qualité paysagère à valoriser


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_ Îlot Didelon : Synthèse des contraintes et préconisations

_ Hypothèse 1 _ Hypothèse 2


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_ Îlot Renaudin : Synthèse des contraintes et préconisations

_ Hypothèse 1 _ Hypothèse 2 _ Hypothèse 3


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3. Etablissement du préprogramme et études de faisabilité dans le cadre du projet de reconversion du site de l’EPS Ville-Evrard, Neuilly-sur-Marne (93)

La troisième parmi les missions d’aménagement, et la dernière de la Mise en Situation Professionnelle, que j’ai effectué était celle de la réalisation d’une faisabilité d’un préprogramme concernant la conversion du site de l’Etablissement Public de Santé (EPS) de Ville-Evrard. Situé à l’est de la métropole parisienne dans la com-mune de Neuilly sur Marne, l’EPS de Ville-Evrard constitue la partie sud d’un ensemble hospitalier historique de santé mentale de grande qualité patrimoniale et environnementale.Développé depuis 1880 sur le domaine de Ville-Evrard, l’EPS constitue avec le site de Maison Blanche un pôle hospitalier majeur de l’Est parisien. Ce pôle, construit aux limites de la ville de Neuilly sur Marne, bénéfi-cie de la proximité des bords de Marne. Pour répondre aux directives de l’ARS et des SROS successifs l’EPS s’est développé au plus près des patients du département, des activités ambulatoires dépendent de Ville-Ev-rard relocalisés dans plusieurs pôles du département (Aubervilliers, Bondy, Saint Denis, etc.). De ce fait, les activités du site historique de Neuilly-sur-Marne étaient amenées à être réduites sur site aux longs séjours. Dans ce contexte de repositionnement des activités, le site historique de Ville-Evrard a décidé d’entamer sa recomposition.

L’objectif précis de la mission de programmation de reconversion du site de Neuilly-sur-Marne visait à accompagner l’EPS dans la mise en place d’un schéma architectural de l’ensemble en cohérence avec le Plan d’Aménagement de Valorisation (PAV), pour définir le futur programme du Pôle Santé et de ses unités de soins, première tranche opérationnelle du projet de reconversion, pour un besoin estimé d’environ 9000 m² utiles en 2006.Cette recomposition hospitalière devait s’inscrire dans un patrimoine architectural et paysagé d’exception d’une part et dans un environnement urbain et politique en mutation d’autre part. L’étude a essayé de mettre en évidence les aspects techniques du site d’implantation (PPRI, PLU, prévention archéologique, ZNIEFF via-bilité, servitudes, etc.), s’appuyant sur les divers diagnostics réalisés (Préprogramme recensant les besoins en 2008, diagnostic immobilier, schéma directeur architectural, etc.) afin de planifier ce nouveau programme pour l’EPS et l’ensemble des autorités administratives extérieurs compétentes.Le programme qui était l’objectif d’étude de la société mandataire MENIGHETTI, filiale du groupe AREP, était intégré dans un schéma architectural de l’ensemble élaboré par AREP Ville, afin de permettre à l’EPS Ville-Edvard de consolider la vision de reconversion du site dans un projet d’ensemble à travers une ap-proche urbaine, environnementale et paysagère. Les thèmes suivants étaient développés par le groupement pour consolider cette vision :- les nouveaux usages et fonctionnalités propre à l’EPS de Ville Evrard,- les mobilités,- les espaces publics d’échelles différentes : métropolitaine, locale et de proximité,- la morphologie urbaine : épannelage, intensité, transparences, démolition, reconstruction,- l’environnement et la nature en ville : le patrimoine architectural protégé de l’EPS Ville-Evrard et le rapport du domaine bâti avec les espaces extérieurs établissent un contexte très identitaire,- le métabolisme du territoire : viabilité, réseaux, énergie, assainissement, présence de l’eau,- l’économie générale du projet : la réceptivité, les surfaces et les échelles du programme pour déterminer une économie et une fonctionnalité nouvelle de l’ensemble du site.

L’équipe était constituée du responsable de l’unité des études urbaines, Louis MOUTARD, d’une chef de pro-jet, Madeleine MASSE, d’une chargée d’études, Marie DURCA, et de moi-même. Ma mission était de


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comprendre les enjeux du projet, assimiler les chiffres de la programmation de MENIGHETTI et d’assister à la production de l’ensemble des documents nécessaires pour l’effectuation de l’étude.

Les temps forts de l’étude se sont déroulés pendant les trois dernières semaines du décembre puisque le 22 décembre 2014 il y avait une réunion de travail avec MENIGHETTI, avant les vacances de Noël. Etant donné que l’élaboration du projet avait commencé bien avant mon engagement dans ce projet, après une réunion d’information par Marie DURCA, je me suis plongé à la production de la présentation schéma architectural de l’ensemble.

Au début, ma tâche était de bien étudier l’ensemble des documents écrits et graphiques déjà produits, faire une sélection parmi eux et/ou une production de nouveaux documents, quand le cas le demandait, notam-ment des cartes sur Illustrator et la rédaction de certains textes les accompagnants. Ensuite, il fallait faire un travail de « nettoyage » sur le plan AutoCAD et insérer les 3+2 scenarii élaborés à la main par Marie DURCA. Ensuite, l’objet de travail était de produire des schémas sur Illustrator montrant les logiques urbaines existan-tes dans le site qui nous avaient amenés à l’élaboration de 2 versions principales d’aménagement du site.La prochaine étape était celle de calculer et vérifier pour chacune des 2 versions la taille des bâtiments et des espaces verts les accompagnant par rapport aux chiffres transmis par MENIGHETTI. Evidemment il y avait des problèmes de concordance dans certains cas dans les deux scenarios avec la programmation, et donc dans la réunion de travail du 22 décembre 2014 avec les programmatistes de MENIGHETTI, on est arrivé à la conclusion qu’il fallait fusionner certains éléments par version en une troisième version qui pourrait bien être en concordance avec le programme et les besoins de l’EPS Ville-Evrard. Dans ce cadre il était important de bien noter où et quels changements il fallait faire pour arriver à la version correcte, ainsi que documenter dans un fichier Excel tous les chiffres.

Globalement j’étais très satisfait de cette étude. J’avais déjà travaillé avec la même équipe et comme c’était ma dernière mission de la Mise en Situation Professionnelle j’étais bien à l’aise avec toutes les procédures et la méthodologie qu’il fallait suivre. En ce qui concerne le temps de l’étude, il a été assez court à cause des vacances de Noël. Il me restait juste trois semaines pour la production des documents nécessaires. Pourtant, je pense que je suis arrivé à bien répondre aux besoins de la mission et de ses nécessités dans les délais prévus, et à bien finir ma Mise en Situation Professionnelle.


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_ Logique urbaine : Plan existant _ Logique urbaine : Hypothèse de densification

_ Hypothèse 1 : Répartition Programmatique _ Hypothèse 1 : Épannelage

_ Hypothèse 2 : Répartition Programmatique _ Hypothèse 2 : Épannelage


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MISSIONS

Dans le cadre de ma Mise en Situation Professionnelle, j’ai effectué aussi une mission d’aménagement ter-ritorial et paysager. Après la fin de la mission d’Angoulême on a discuté avec Madeleine MASSE, ma tutrice, l’éventuel d’être détaché auprès de Xavier BRAINE, chef de projet, qui nécessitait assistance sur le Projet du Canal Seine-Nord-Europe.

Auparavant, j’avais effectué des études d’aménagement régional, au sein de mon post-master à l’Université Nationale Polytechnique d’Athènes, ainsi que des études d’aménagement paysager pendant ma formation à Athènes et à Paris. Pourtant, je n’avais jamais travaillé sur un projet qui combinait tous les deux, et qui concernait une infrastructure tellement grande et vitale. J’ai donc évidemment accepté, étant extrêmement intrigué par la thématique et la nature de cette mission.

Etudes techniques et environnementales relatives au Canal Seine-Nord-Europe : Notice Architecturale & Paysagère

Le 29 octobre 1993, le projet Seine-Nord-Europe (CSNE) consistant en la construction d’un canal à grand gab-arit reliant la Seine par l’Oise au canal Dunkerque-Escaut, a été inscrit au « schéma directeur transeuropéen des voies navigables à grand gabarit ». Le 21 avril 2004, le Projet CSNE a été inscrit au titre des grands projets d’infrastructures prioritaires du « Réseau Transeuropéen de Transport » (RTE-T) et le 22 avril 2004 le Ministre de l’Equipement a posé le projet sous la direction de l’établissement public industriel et commercial Voies Navigables de France (VNF). La Commission Européenne a dévoilé, en octobre 2013, neuf projets de réseaux transeuropéens de transports auxquels elle consacrera les 26 milliards d’euros alloués pour les transports dans le budget européen 2014-2020, afin de mieux relier tous les pays de l’UE et accélérer le désenclavement. Le Projet CSNE a figuré parmi ces neuf projetsCe projet ne se limitait pas à la seule construction d’une voie d’eau linéaire de 106 kilomètres de longueur et de 54 mètres de largeur. Il comprenait, outre la construction du canal Seine-Nord-Europe lui-même, celle de ses aménagements connexes. Le Projet CSNE incluait également des activités complémentaires qui étaient proposées par les candidats. Le Projet CSNE impliquait encore la création de quatre plates-formes multi-modales pour l’implantation d’activités industrielles et logistiques et l’offre de services portuaires et multi-modaux. Ce projet comportait enfin l’implantation d’équipements de ports de plaisance et de pôles de loisirs.

Le rôle de l’équipe d’AREP Ville dans ce projet était de conduire des études architecturales et paysagères relatives au Canal Seine-Nord-Europe, en concordance avec les études techniques et environnementales menées par SYSTRA qui était le mandataire du projet. Le 13 octobre 2013, le chef de projets Xavier BRAINE m’a informé sur le but de ce projet, ses principaux enjeux et sur les taches de notre mission particulière com-me équipe AREP Ville. Ensuite j’ai effectué une petite recherche sur internet et sur les documents officiels du Ministère de l’Equipement et sur les fiches et dessins techniques transmis par le mandataire (SYSTRA), afin de comprendre le territoire et les principales caractéristiques de cette œuvre.

La première tâche était celle du « nettoyage » des fichiers sur AutoCAD transmis par les ingénieurs de SYS-TRA. Ensuite, Xavier BRAINE et moi, avons fait une répartition du travail avec lui s’occupant du plan masse et de la présentation et moi avec les coupes paysagères sur Photoshop presque tous les 5 kilomètres du chemin du Projet CSNE (20 coupes en total). Dans ces coupes paysagères il fallait montrer les impacts et les changements causés par l’infrastructure du Projet CSNE sur le territoire, les villages environnants, les voir-ies, les boisements et le raccordement de l’ancien Canal du Nord. En plus, il fallait montrer les propositions

Projet d’Aménagement Territorial et Paysager


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MISSIONSProjet d’Aménagement Territorial et Paysager

de l’équipe AREP Ville en ce qui concernait les talus, les infrastructures accompagnant le canal, les nou-veaux boisements et les raccordements des voiries. En deuxième lieu, et après une réunion avec les in-génieurs de SYSTRA, j’ai procédé à la complétion du plan masse de la situation existante, ainsi que de celle avec l’insertion du Projet CSNE sur le territoire. Peut-être la tâche la plus difficile de ce projet était qu’on nécessitait d’utiliser un style graphique uniforme dans tous les dessins, qui devrait être lisible mais aussi détaillé, techniquement en concordance avec les dessins techniques de SYSTRA mais aussi d’un caractère architectural. Il était aussi très consumant en niveau de temps de toujours vérifier la concordance avec l’existant par les images satellitaires et les photos, ainsi que la concordance avec les dessins techniques des ingénieurs. Pour comprendre l’insertion territo-riale et les changements causés, on a plusieurs fois consulté les sites de Google Earth, de Bing Maps, de Street View, ainsi que celui de Géoportail de l’IGN. Xavier BRAINE a aussi effectué deux photoreportages en visitant site.

En toute sincérité et objectivité, j’ai l’impression que celui-ci était le projet le plus intéressant et le plus sat-isfaisant pour moi, malgré le fait que le rythme de production était extrêmement intensif et dur, ainsi que le sujet du projet était tellement grand. J’étais très heureux et motivé par le fait d’avoir la chance de faire partie de l’équipe, de participer à un tel projet de telle impact et importance. En plus, la collaboration avec Xavier BRAINE était impeccable et s’est déroulé extrêmement bien, tenant compte de la difficulté et l’intensité de la mission. En ce qui concerne le temps de l’étude, cela a été le projet qui m’a le plus occupé le plus, c’est-à-dire un peu plus de cinq semaines. Avant de ce projet je n’avais jamais travaillé sur la question de l’aménagement pay-sager accompagnant une grande œuvre d’infrastructure, comme c’était les cas ici. C’était aussi la première fois que je travaillais sur une question d’infrastructure de mobilité qui ne concernait pas le ferroviaire mais les voies navigables. Je regarde la mission du Projet CSNE comme l’étude la plus riche que j’ai effectué, vu qu’avec le projet du Canal Seine-Nord-Europe j’ai pu surpasser mon niveau ordinaire de productivité et de gestion de mon temps. Un défi majeur de ce projet était aussi la nécessité de combiner dans les documents graphiques qu’on a produits, l’échelle régionale avec les éléments architecturaux, ainsi que les contraintes techniques avec le paysage.


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MISSIONSProjet d’Aménagement Territorial et Paysager

_ Plan Masse du Projet CSNE _ Coupes Paysagères du Projet CSNE


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MISSIONSEtude d’Intermodalité

Les études de mobilités et d’intermodalité font partie intégrante du groupe AREP et suivent sensiblement le même schéma. Dans un premier temps on analyse le contexte global du territoire (mobilité grande échelle, stratégie métropolitaine, gouvernance), puis une partie spécifique aux mobilités et du fonctionnement/dys-fonctionnement de la gare, accompagnée d’une analyse contextuelle.

Travailler sur une telle étude était de premier intérêt pour moi, dès le commencement de mon stage chez AREP Ville, vu que je me suis occupé de nombreuses fois durant ma formation académique avec des études de mobilité et d’intermodalité.

Gare de Sarcelles – Saint-Brice (95) : Etude d’un plan de cohérence urbaine

AREP Ville travaille pour la SNCF, et notamment la Direction Déléguée des Gares Transiliennes (DDGT). Dans ce cadre, le chef de projet Xavier BRAINE m’a confié une étude globale du territoire autour la gare de Sar-celles – Saint-Brice, afin d’établir en Phase 2 un plan de cohérence urbaine qui permettrait une amélioration de l’intermodalité et l’émergence d’un lieu visant à forger l’identité de la ville. Il s’agissait donc de faire un diagnostic du territoire de la gare et du fonctionnement de la gare sous l’angle des mobilités.

Le diagnostic était constitué de trois parties, dont une partie introductive et deux parties principales : « l’es-pace mobile » et « l’espace immobile ». Dans un premier temps, le travail consistait à faire des recherches sur la situation actuelle de la gare, en niveau de trafic et de fréquences, ainsi qu’une recherche territoriale en niveau de gouvernance, à l’échelle régionale et intercommunale (étude et présentation des documents d’urbanisme, notamment du SDRIF, du SCoT, des CDT, du PADD). Ces recherches ont mené à la production de cartes qui ont été intégrées dans la partie introductive.Dans les deux parties suivantes s’établissait le diagnostic du site analysant l’existant, afin de bien compren-dre le territoire d’étude, les fonctionnements, les dysfonctionnements, ainsi que le contexte urbain et des mobilités dans lesquels le quartier de la gare est inscrit. C’est en montrant les fonctionnements et les dys-fonctionnements que l’on arrive à formuler les enjeux. Cette partie se concrétise par des cartes, schémas, photographies commentées, qui définissent les différentes mobilités (piéton, cycles, voitures individuelles, transports en commun) et comment ses mobilités interagissent. Cet état des lieux devrait également per-mettre de dégager les premières grandes orientations de réaménagement et de valorisation des emprises foncières restants disponibles.Les périmètres de l’étude s’inscrivaient dans trois échelles concentriques:- l’échelle du grand territoire replaçant le territoire de la gare de Sarcelles – Saint-Brice dans la communauté d’agglomération de Val de France et de la Communauté de communes de l’Ouest de la Plaine de France ainsi que les infrastructures qui les desservent,- l’échelle des centre villes de Saint Brice sous Forêt et de Sarcelles afin d’hiérarchiser et de mettre en rela-tion les grandes polarités respectives et de leurs liaisons,- l’échelle du quartier de gare afin de décrire le fonctionnement et les relations qu’elle entretiendra avec ses abords directs.

AREP a son propre service de SIG avec lequel on travaille en permanence. Ils fournissent les cartes et fonds de plan dont on a besoin pour établir un diagnostic. Le choix des échelles est donc très important pour cibler les informations que nous recherchons. Les échelles choisies étaient le 25000ème pour la grande échelle, le 5000ème pour l’échelle de la ville et le 2000ème pour l’échelle du pôle d’échanges.


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Après la recherche des documents d’urbanisme et des chiffres du trafic de la gare, je me suis lancé à la pro-duction des cartes introductives sur Illustrator et à la mise en page d’une présentation sur InDesign, utilisant comme modèle une ancienne étude concernant la gare de Cergy-Pontoise. Ensuite, j’ai effectué une docu-mentation photographique en visitant le visite du terrain le 13 novembre 2014, afin d’identifier les principaux fonctionnements et dysfonctionnements, enjeux et opportunités. Enfin, après la visite du site, j’ai commencé à rédiger les premiers textes exposant les constats et enjeux majeurs.

Je m’étais occupé avec cette étude pour une période de presque trois semaines et je n’avais pas rencontré aucun problème dans son réalisation. J’avais réalisé plusieurs études de ce genre auparavant. Pourtant, aujourd’hui j’arrive plus facilement à me placer du point de vue de l’usager pour comprendre quelles sont les difficultés rencontrées, comment les interpréter et puis les résoudre, grâce à la méthodologie de recherche, travail et présentation d’AREP Ville.

_ Photoreportage de la gare de Sarcelles - Saint-Brice et de ses environs


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_ Accessibilité TC

_ Accessibilité VP et Flux Routiers

_ Géographie, Topographie et Paysage


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MISSIONSMissions Ponctuelles

Parfois, les équipes de projet nous demandent de l’aide sur un sujet en particulier. Ces missions ponctuelles sont de courte durée et demandent d’être très réactif. Il faut comprendre en peu de temps la consigne de-mandée, faire avec les documents qui sont à disposition et adopter les méthodologies de chacun.

1. Etude urbaine pour l’élaboration du projet de transformation du quartier des Châtillons, Reims (51)

L’équipe AREP Ville devait avancer le projet de transformation de ce quartier d’habitations sociales à la périphérie Sud de la ville de Reims. Oriane PICHOD, chef de projet et Pierre-Louis DUCARRE m’ont rapide-ment expliqué l’objet du projet et leur état d’avancement dans ce projet. Il s’agissait d’un travail qu’il devrait être fini pour ma part pendant la même journée.

Ici, je devais réaliser des cartes schématiques sur Photoshop, utilisant des schémas faits à main. Le cartes devaient montrer les orientations du projet et notamment où densifier, où ajouter des nouveaux commerces, quels changements étaient prévus pour le réseau viaire. Il y avait aussi une quatrième carte à préparer sur Illustrator montrant la répartition des places de stationnement existantes et projetées.

2. Etude d’un plan d’aménagement des abords du marché de Mamoudzou, Mayotte (DOM)

L’équipe AREP Ville devait avancer le plan d’aménagement des abords du marché de Mamoudzou à Mayotte. Plus précisément, à cette phase-là, il fallait trouver une solution optimale con-cernant le stationnement. La solution devrait proposer un espace de sta-tionnement paysagé au niveau du sol et en relation avec le marché, sa place et la gare routière du port de Mamoudzou. Xavier BRAINE, chef de projet, m’a con-fié cette étude, avec un délai de 4 jours.

Ma participation a concerné la produc-tion sur AutoCAD d’une solution opti-male de stationnement avec 128 places et des circulations piétonnes plantées pour accéder aux voitures. Les con-traintes majeures de ce projet étaient qu’il fallait trouver un maximum d’espac-es de stationnement et des arbres, ainsi que le fait que les circulations piétonnes devaient être situées dans l’axe des différentes entrées du marché.

_ Fonctionnement Modal VP


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BILAN CRITIQUE


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BILAN CRITIQUEEvaluation

Une expérience extrêmement positive

Dans l’ensemble, je suis ravi de l’expérience au sein d’AREP Ville, tant professionnellement que humaine-ment. Je ne pensais jamais trouver une structure qui me donnerait la possibilité de choisir mes outils et au-tant de liberté dans les projets. A vrai dire, je ne me suis jamais senti stagiaire. Avec une extrême rapidité j’ai été intégré dans l’équipe, à la méthodologie AREP et à l’identité du groupe. Travailler dans un groupe de cette échelle c’est avoir accès à de nombreux outils, être nourri de l’expérience et des compétences de chacun, tout en se trouvant dans un cadre de travail agréable, presque familial. Cela m’a permis de concrétiser le type de structure où je souhaiterai intégrer dans mon avenir professionnel.

Le Pôle Etudes Urbaines d’AREP Ville rassemble des personnes de différents horizons (architectes, urban-istes, ingénieurs, paysagistes, géographes, dessinateurs, etc.), c’est une équipe jeune, à l’écoute et dé-sireuse de transmettre. C’est aussi un groupe de personnes qui s’intéressent vraiment au bonheur et aux problèmes de leurs collègues, ayant un fort sens de solidarité et encore plus, un grand sens de l’humour. Durant ma Mise en Situation Professionnelle, j’ai eu la chance de travailler avec Madeleine MASSE sur le projet de Valenciennes, Xavier BRAINE sur les projets de Canal Seine-Nord-Europe, Sarcelles – Saint-Brice et Mamoudzou, Marie DURCA sur les projets de Bezannes et Ville-Evrard, Oriane PICHOD sur les projets d’Angoulême et de Châtillons. Chacun m’a apporté son savoir-faire, son expérience, sa disponibilité et sa bienveillance. Il est vrai que mon statut de stagiaire fait que l’on avait peut-être moins d’exigences envers moi et que l’on excusait plus facilement mes éventuelles erreurs. Il y en a plusieurs fois, où mes responsables ont essayé de me guider, ou même reproché de montrer une persistante tendance à perfectionner tout dont je m’occupais, souvent dépassant les horaires formels de travail. J’ai pu comprendre ce qu’il me manquait pour être à l’aise et efficace dans mon travail. Surtout en ce qui concerne la confiance en moi, mon perfec-tionnisme et la canalisation de mon stress.

Par rapport aux outils, il n’y a pas eu quelque difficulté, étant donné que les logiciels qu’on utilise chez AREP je les maitrise plusieurs ans, depuis ma période d’étudiant. Par rapport aux connaissances et à la méthodolo-gie utilisée, il ne me semblait pas avoir de lacunes particulières, puisque je m’informe toujours sur les nou-veaux projets, les évolutions du Grand Paris, la réglementation, les questions de l’urbanisme et de la mobilité durable en général. A mon avis, il est d’extrême importance de se tenir au courant, puisque le métier de l’architecte-urbaniste est au cœur de l’actualité et des enjeux futurs. C’est un des points les plus motivants selon moi et ma Mise en Situation Professionnelle chez AREP Ville n’a fait que renforcer cette conviction. Aussi le fait de ne pas avoir acquis ma formation d’architecte en France ne m’a posé aucun problème. La plupart des méthodologies suivies et des règlementations sont semblables à celles en Grèce. De très grande importance et aide, la formation du DSA m’a permis de rentrer plus en détail dans le projet urbain grâce aux workshops et à l’atelier en Île-de-France et de m’en montrer les liens entre la méthodologie et les outils utilisés en Grèce et en France.

L’aspect interdisciplinaire des études d’AREP Ville mobilise des compétences variées. Ce qui demande à la fois une capacité d’adaptation et de vivacité dans les propositions qu’on apporte. J’ai apprécié la multi-plicité des sujets et des problématiques qui permettaient de me nourrir intellectuellement et d’avancer mon raisonnement en termes de projet. Par exemple, je n’avais jamais travaillé sur la question de l’aménagement paysager accompagnant une grande œuvre d’infrastructure, comme c’était les cas avec le projet du Canal Seine-Nord-Europe. En plus, même si pendant ma Mise en Situation Professionnelle j’ai surtout participé à des études urbaines, dont je pouvais aborder les problématiques grâce à mes formations antérieures, les


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défis étaient surement plus passionnants.Plus précisément, les études spécifiques sur les questions de mobilité étaient des sujets sur lesquels j’avais plus travaillé auparavant et m’ont apporté à la fois des connaissances et un regard diffèrent, qui s’est croisé avec mon expérience antérieure. Aussi, je fus très curieux du travail réalisé par les SIGistes et les infographistes d’AREP. Les logiciels de type Map Info et ArcGIS permettent de réaliser de la cartographie précise et d’excellente qualité. Le logiciel de type Sketch Up, et surtout sa version professionnelle, peut être facilement connectée avec Google Earth et en faire un bon et rapide usage de ses données. Je pense que me former sur les bases de ces logiciels serait un avantage pour moi au futur, afin de pouvoir formuler des demandes plus précises et d’apprécier l’ensem-ble des possibles du SIG et du 3D.

De l’échelle de la Société AREP Ville à celle du Pôle d’Etudes Urbaines

Tout au long de ce rapport, j’ai insisté sur l’aspect très positif d’effectuer un stage au Pôle d’Etudes Urbaines. J’ai pu découvrir des sujets variés et travailler avec l’ensemble des personnes qui constituent l’équipe. Il faut signaler que d’un point de vue matériel et financier, AREP gratifie ses stagiaires bien au-delà du minimum réglementaire. En plus, les nombreux appels d’offre qui doivent être déposés au sein des commanditaires, présentent une occasion parfaite pour les stagiaires avec de moyens limités, et surtout pour un stagiaire venant d’un pays de l’étranger comme moi, de découvrir plusieurs villes françaises. Chaque fois le dépôt d’une offre signifiait pour moi l’occasion de découvrir une ville et une région qui m’était inconnue jusqu’à ce jour, tout en ayant mes dépenses de voyage couvertes. La plupart des fois le cout de ses voyages serait impossible d’être couvert par un jeune stagiaire, ou encore plus par un étudiant sans salaire. J’ai voyagé pour cette raison une dizaine fois, notamment à Rouen, à Sète, à Montpellier, à Bourges, à Reims, à Auxerre, à Crest et à Valence, ainsi qu’en banlieue parisienne. Cela fut une vraie découverte de la France et de ses villes, et j’ai eu l’occasion de flâner dans des centres historiques, dans des villes nouvelles, ainsi que dans des projets contemporains.

Cependant, comme dans toutes les entreprises qui répondent à des appels d’offre, on n’a pas de visibilité par rapport à l’avenir. La crise économique, la réduction des dépenses publiques, la réduction des programmes européens, les bouleversements causés par les élections municipales, ainsi que la concurrence, sont la plupart des fois de frein au bon fonctionnement du Pôle. Ce dernier a vu son personnel diminuer au cours des dernières années, ainsi que l’improbabilité d’effectuer de nouvelles embauches. Aussi, il faut noter que l’échelle et la constitution du groupe permettent de multiplier les compétences mais souvent cloisonnent les différentes entités entre-elles. Par exemple, les Etudes Urbaines ont comme sujet la mobilité et travaillent avec plusieurs directions qui appartiennent à la SNCF, mais même si elles toutes ap-partiennent au sein du même organisme, plusieurs fois les données entre elles sont difficilement ou pas du tout transmises. Parfois il semble qu’à cette échelle d’entreprise, il est difficile de connaître l’ensemble des services et compétences de chacun. Il y existe des cas où des anciennes études avaient été menées pour un terrain mais on le découvrait trop tard. A l’échelle du Pôle d’Etudes Urbaines, on note un fonctionnement hiérarchique vertical du directeur du Pôle jusqu’aux assistants d’étude, en passant par les chefs de projet. Chaque projet est géré par l’ensemble de l’équipe en charge, afin d’être validé par le directeur. On ne peut pas généraliser, mais il semble que globale-ment il n’existe pas de fonctionnement horizontal au sein du Pôle. De ce fait, il est arrivé de découvrir qu’une équipe travaillait, ou avait travaillé sur un sujet commun qu’au bout de quelques jours.


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Une méthodologie de projet et une identité distincte

Au sein du Pôle d’Etudes Urbaines, on applique une méthodologie de projet, c’est-à-dire une ligne directrice qui est celle de composer avec le « déjà-là ». La topographie du site, sa généalogie, le parcellaire, les élé-ments patrimoniaux, forment un socle qui constitue toujours la base de tous projets. On analyse « l’espace mobile » (mobilités, réseaux, flux, accessibilités) et « l’espace immobile » (le cadre réglementaire, les enjeux économiques et sociaux, les formes urbaines et architecturales, les éléments na-turels, les repères et les vues) afin de comprendre le contexte de chaque étude. L’insertion dans le territoire se compose alors dans la temporalité par la prise en compte des évolutions en termes d’usages, d’innovations, de démographies, d’économie, de politique, etc. Il s’agit également d’adopter un langage commun, un glossaire de projets qui rend lisible la méthodologie de l’équipe AREP Ville. Ainsi que ce soit dans les appels d’offre, dans les missions ponctuelles ou dans les études d’aménagement urbain, les projets d’AREP Ville sont toujours « identifiables ». Même si les chefs de projets mettent en place la méthodologie avec leurs outils, leur manière de représenter et de synthétiser les enjeux, ainsi que leurs expériences et formations antérieures, enfin il en ressort une cohérence et une approche caractéristique à AREP Ville.


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CONCLUSION

Après quatre mois passés au sein d’AREP Ville, je sais dans quel type de structure je souhaiterai évoluer. Un bureau d’étude de cette échelle, ayant la multiplicité et l’intérêt des sujets traités, caractérisé par un tel niveau d’interdisciplinarité, avec une alternante et riche rencontre des acteurs (publics et privés), qui permet à des jeunes architectes, urbanistes, ingénieurs, géographes, d’acquérir les compétences nécessaires et d’avoir un grand niveau de motivation pour mener à bien leur entreprise et progresser professionnellement.

Riche d’une équipe pluridisciplinaire et extrêmement bienveillante, j’ai trouvé des personnes de très bonne qualité qui m’ont beaucoup aidé avec leur aide et leur conseil, toujours en étant ouverts et à l’écoute. C’est grâce à eux que j’ai pu me sentir à l’aise et faire mes premiers pas dans les meilleures conditions, et ce grâce a eux que je considère que cette Mise en Situation Professionnelle était un succès.

Les premières expériences professionnelles peuvent être stressantes face à l’inconnu, surtout quand on parle d’une grande entreprise comme AREP. Le monde de l’entreprise étant bien différent de celui de l’école, les exigences aussi beaucoup plus élevées. Cette Mise en Situation Professionnelle a vraiment été un dé-clencheur pour moi, dans le sens qu’aujourd’hui j’ai les outils et l’expérience pour me préparer à bâtir mon avenir professionnel. Il a été de très grande importance en ce qui concerne mon intégration personnelle à Paris et en France. C’est grâce aux relations personnelles que j’ai développé avec mes collègues que je me suis senti pour la première fois « chez moi ».


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ANNEXE


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ANNEXE

_ Une typologie de faubourg et des émergences comme gabarit environnant (document AREP Ville, Service SIG) _ Îlot Didelon : Hypothèse 1 _ Îlot Didelon : Hypothèse 2

_ Îlot Renaudin : Hypothèse 1 _ Îlot Renaudin : Hypothèse 2 _ Îlot Renaudin : Hypothèse 3

_ Plan Masse du Projet CSNE

_ Coupes Paysagères du Projet CSNE

Ministère de la Culture et de la Communication, École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La-Villette Diplôme de Spécialisation et d’Approndissement en Architecture mention Architecture et Projet Urbain Thématique Projet Urbain et MétropolisationMise en Situation Professionnelle effectuée par TSILIGIANNIS Antonios (No 20130339) du 01/09/2014 au 31/12/2014dans les domaines d’architecture et urbanisme à AREP Ville

_ Logique urbaine : Hypothèse de densification

_ Logique urbaine : Plan existant

_ Hypothèse 1 : Épannelage

_ Hypothèse 1 : Répartition Programmatique

_ Hypothèse 2 : Épannelage

_ Hypothèse 2 : Répartition Programmatique

Etablissement du préprogramme et études de faisabilité dans le cadre du projet de reconversion du site de l’EPS Ville-Evrard, Neuilly-sur-Marne (93).Durée : 3 semaines

_ Insertion dans le site (documents AREP Ville, Service Infographique 3D)

_ Coupes

Etablissement d’un plan d’aménagement urbain du lot M3 – ZAC Reims Bezannes (51).Durée : 2 semaines

Analyse critique constructive du diagnostic et des orientations d’aménagement produits par la SPLA et étude préalable d’aménagement pour les îlots Didelon et Renaudin dans le Quartier de la Gare, Angoulême (16). Durée : 4 semaines

Etudes techniques et environnementales relatives au Canal Seine-Nord-Europe : Notice Architecturale & Paysagère.Durée : 5 semaines

_ « L’espace mobile » : Accessibilité TC _ « L’espace immobile » : Géographie, Topographie et Paysage

Gare de Sarcelles – Saint-Brice (95) : Etude d’un plan de cohérence urbaineDurée : 3 semaines

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_ Îlot Didelon : Synthèse des contraintes et préconisations _ Îlot Renaudin : Synthèse des contraintes et préconisations

_ Plan Masse

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Rapport de stage - DSA ENSAPLV - Antonios TSILIGIANNIS