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MUNICIPALES VAGUE BLEUE INÉDITE, REMANIEMENT DE FAÇADE ARGU FLASH www.u-m-p.org 2 avril 2014 La droite a enregistré sa plus grande victoire aux élections municipales depuis 1958 Dans les 1018 communes de plus de 9 000 habitants en France métropolitaine, la droite déent désormais 633 communes, soit plus de 62 %, contre 45 % à la veille des élecons. La droite a emporté 166 communes supplémentaires. L’ampleur de cee vague bleue est inédite dans l’histoire de la V ème République. Dans les communes de plus de 100 000 habitants, la droite est devenue majoritaire. Elle a emporté 9 communes : Saint-Eenne, Tours, Toulouse, Angers, Caen, Reims, Limoges, Argenteuil, Amiens. Dans les 203 communes de 30 000 à 100 000 habitants, la droite progresse de 43 communes et est désormais largement majoritaire dans cee strate où elle obent 137 communes (67,5 %) contre 63 pour la gauche (31 %). Dans les 776 communes de 9 000 à 30 000 habitants, la droite gagne 132 communes et en perd 16. La droite déent dans cee strate 475 communes (61,2 %) contre 287 communes pour la gauche (37 %). Les Français ont massivement sanctionné François Hollande et sa politique La gauche subit un revers historique. Elle perd des villes qu’elle dirigeait parfois depuis des dizaines d’années : Limoges était à gauche depuis 1912 ; Bobigny depuis 1919 ; Villejuif depuis 1925 ; Niort depuis 1957 ; Charleville-Mézières depuis 1966 ; Nevers, ville de Pierre Bérégovoy depuis 1971 ; Angers depuis 1977 ; La Roche-sur-Yon depuis 1977 ; Belfort, ville de Jean-Pierre Chevènement, depuis 1977 ; Conflans Sainte Honorine, ville de Michel Rocard, depuis 1977 ; Tourcoing et Chambéry depuis 1989 ; Tours depuis 1995… À RETENIR La vague bleue aux municipales est historique. Jamais la droite n’avait dirigé autant de commues sous la V ème République. En votant pour les candidats de l’UMP, les Français ont lourdement sanconné François Hollande, son gouvernement et la gauche. La plupart des leaders du FN ont échoué à gagner des villes. François Hollande a proposé de changer les hommes pour masquer le fait qu’il ne veut pas changer de polique. Cela revient à mépriser le cri des Français qui veulent un changement radical de polique, à l’image de ce que propose l’UMP. CHIFFRE CLÉ + 166 C’est le nombre de communes de plus de 9000 habitants gagnées par la droite et le centre lors des élections municipales.

Argumentaire - Municipales : vague bleue inédite, remaniement de façade

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Argumentaire - Municipales : vague bleue inédite, remaniement de façade

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MUNICIPALES

VAGUE BLEUE INÉDITE, REMANIEMENT DE FAÇADE

ARGU FLASH

www.u-m-p.org 2 avril 2014

La droite a enregistré sa plus grande victoire aux élections municipales depuis 1958 Dans les 1018 communes de plus de 9 000 habitants en France métropolitaine, la droite détient

désormais 633 communes, soit plus de 62 %, contre 45 % à la veille des élections. La droite a emporté 166 communes supplémentaires. L’ampleur de cette vague bleue est inédite dans l’histoire de la Vème République.

Dans les communes de plus de 100 000 habitants, la droite est devenue majoritaire. Elle a emporté 9 communes : Saint-Etienne, Tours, Toulouse, Angers, Caen, Reims, Limoges, Argenteuil, Amiens.

Dans les 203 communes de 30 000 à 100 000 habitants, la droite progresse de 43 communes et est désormais largement majoritaire dans cette strate où elle obtient 137 communes (67,5 %) contre 63 pour la gauche (31 %).

Dans les 776 communes de 9 000 à 30 000 habitants, la droite gagne 132 communes et en perd 16. La droite détient dans cette strate 475 communes (61,2 %) contre 287 communes pour la gauche (37 %).

Les Français ont massivement sanctionné François Hollande et sa politique La gauche subit un revers historique. Elle perd des villes qu’elle dirigeait parfois depuis des

dizaines d’années : Limoges était à gauche depuis 1912 ; Bobigny depuis 1919 ; Villejuif depuis 1925 ; Niort depuis 1957 ; Charleville-Mézières depuis 1966 ; Nevers, ville de Pierre Bérégovoy depuis 1971 ; Angers depuis 1977 ; La Roche-sur-Yon depuis 1977 ; Belfort, ville de Jean-Pierre Chevènement, depuis 1977 ; Conflans Sainte Honorine, ville de Michel Rocard, depuis 1977 ; Tourcoing et Chambéry depuis 1989 ; Tours depuis 1995…

À RETENIRLa vague bleue aux municipales est historique. Jamais la droite n’avait

dirigé autant de commues sous la Vème République.

En votant pour les candidats de l’UMP, les Français ont lourdement sanctionné François Hollande, son gouvernement et la gauche. La plupart des leaders du FN ont échoué à gagner des villes.

François Hollande a proposé de changer les hommes pour masquer le fait qu’il ne veut pas changer de politique. Cela revient à mépriser le cri des Français qui veulent un changement radical de politique, à l’image de ce que propose l’UMP.

CHIFFRE CLÉ

+ 166 C’est le nombre de communes de plus de

9000 habitants gagnées par la droite et le centre lors des élections municipales.

La sanction contre François Hollande et son gouvernement est très nette. Ses ministres Victorin Lurel, Michèle Delaunay, Marie-Arlette Carlotti, Guillaume Garot, Pierre Moscovici, François Lamy ont été sèchement battus. Bernard Poignant, maire de Quimper et conseiller personnel de François Hollande, a perdu sa mairie. Brive-la-Gaillarde en Corrèze, chez François Hollande, a basculé à droite.

Au total, la gauche a perdu 177 communes de plus de 9000 habitants…

La plupart des leaders du FN ont échoué Il faut relativiser la supposée irrésistible montée du FN. Au premier tour, l’extrême droite a obtenu

4,9 % des suffrages exprimés, contre 46,1 % pour la droite et le centre. Au second tour, l’extrême droite a recueilli 7,11 % contre 45,44 % pour la droite et le centre

La plupart des leaders du FN ont été défaits : Florian Philippot à Forbach, Louis Aliot à Perpignan, Marion Maréchal-Le Pen à Sorgues, Gilbert Collard à Saint Gilles, Bruno Gollnisch à Hyères, Michel Guiniot à Noyon...

Au total, il y a eu 1546 conseillers municipaux élus aux FN, soit 0,3 % des 520 000 conseillers municipaux que compte la France !

Le remaniement ne répond pas aux attentes des Français Les Français, en votant massivement pour l’UMP, ont sanctionné l’échec terrible de François

Hollande qui, en moins de deux ans, a affaibli très gravement notre pays. Les Français ont dit leur volonté d’en finir avec la spirale infernale de l’explosion du chômage, des impôts, de l’insécurité, de la dette et du communautarisme. François Hollande était dans l’obligation de changer de Premier ministre. Mais s’il a changé les hommes, il ne semble pas décidé à changer de politique. Ce remaniement est une forme d’échappatoire, une énième manœuvre dilatoire pour François Hollande.

D’ailleurs comment imaginer que Manuel Valls, co-responsable de l’échec de François Hollande, puisse engager une rupture dans la politique menée ?

Manuel Valls est l’homme de l’échec cuisant dans la lutte contre l’insécurité et contre le communautarisme. Il est l’homme des 1000 cambriolages par jour en 2013. Par rapport à 2011, en 2013 : la délinquance globale a progressé de 2,8 % soit près de 85 000 victimes en plus, les atteintes aux biens ont augmenté de 3,5 % (soit + 76 000 faits). De même, le bilan en matière de maîtrise de l’immigration est particulièrement mauvais. En 2013, les expulsions de clandestins baissent de 25 %. Les régularisations augmentent de 27 % et les naturalisations progressent de 14 %.

Manuel Valls est l’homme de la gestion dispendieuse d’Evry, ville dont il était le maire. La gestion catastrophique de la Corrèze, département le plus endetté de France, par François Hollande donnait un avant-goût de sa gestion catastrophique des comptes de la France. Il est à craindre que la politique conduite par Manuel Valls engendre les mêmes problèmes pour notre pays. Entre 2001, date de l’élection de Manuel Valls à Evry, et 2011 :• la dette a exposé de 276 % ! • tous les impôts locaux ont fortement augmenté : + 40 % pour la taxe d’habitation, +37 %

pour la taxe foncière sur les propriétés bâties • les charges de personnel ont augmenté de 21 %

Manuel Valls s’est dit favorable à la suppression du quotient familial et à la légalisation de la GPA (Gestation pour autrui). Est-ce là le geste d’apaisement qu’attendaient les familles ?

ARGU FLASH

www.u-m-p.org 2 avril 2014

ARGU FLASH

www.u-m-p.org 2 avril 2014

Les Français veulent un changement radical de politique, c’est ce que demande l’UMP Les Français ne se satisferont pas d’un changement de façade.

François Hollande et Manuel Valls doivent recevoir au plus vite les responsables de l’opposition, pour que nous leur soumettions les axes d’une politique de croissance et de réforme profonde. Il faut décider sans tarder d’une nouvelle politique qui s’appuie sur 3 axes, la liberté économique, l’autorité de l’Etat et l’égalité des chances. L’UMP demande :

Le gel immédiat de toute augmentation d’impôts, toute nouvelle norme qui viendrait freiner la croissance.

La sortie des 35h.

La réforme complète de notre système d’assurance chômage - sur le modèle allemand - pour mieux accompagner les demandeurs d’emploi et en finir avec l’assistanat.

Une véritable réforme des retraites, avec fusion de tous les régimes.

Le retour à un jour de carence pour les arrêts maladies des fonctionnaires, pour plus d’égalité entre salariés du public et du privé.

L’arrêt de la réforme des rythmes scolaires qui coûte très cher sans rien apporter pour nos enfants - ou au moins le libre-choix.

Le renoncement à l’impensable réforme Taubira qui vise à réduire les sanctions et libérer les délinquants avant la fin de leur peine.

Une politique ferme d’immigration qui ne brade pas la nationalité française et lutte sans concession contre l’immigration clandestine.

La France est à la croisée des chemins, elle peut sortir de l’ornière mais il ne faut plus trembler.