2
S4 Session 2 7 Arthrolyse arthrocopique de l’épaule chez des enfants ayant des séquelles de paralysie obstétricale du plexus brachial : à propos de 18 cas revus avec un recul moyen de 4 ans et demi A. Breton a , L. Mainard b , M. De Gaspery a , S. Barbary a , E. Maurice c , D. Mole d , G. Dautel a a Service de chirurgie de la main et de chirurgie reconstructrice de l’appareil locomoteur, centre chirurgical Émile-Gallé, Nancy, France b Service de radiologie pédiatrique, hôpital Brabois-Enfant, Vandoeuvre-les-Nancy, France c Service de chirurgie de la main, institut Aquitain-de-la-Main, Pessac, France d Service de chirurgie traumatologique et orthopédique, centre chirurgical Émile-Gallé, Nancy, France Introduction.— La paralysie obstétricale du plexus brachial touche environ 0,1 % des naissances en France. Dans un quart des cas, il persiste des séquelles fonctionnelles dont la plus constante est la raideur de l’épaule en rotation interne. Cette raideur est respon- sable d’une limitation de la rotation externe ; secteur fonctionnel de l’épaule ; et d’une déformation glénohumérale. En 2003, Pearl a proposé l’arthrolyse de l’épaule chez ces enfants par voie arthro- scopique. Patients et méthode.— Entre 2004 et 2010, 18 enfants ont bénéfi- cié d’une arthrolyse arthroscopique capsuloligamentaire antérieure avec ténotomie du subscapulaire de l’épaule, sans transfert tendi- neux. L’indication était portée lorsque la rotation externe passive et active était inférieure à 10 . Ils ont été revus avec un recul moyen de 4 ans et demi. Une dérotation humérale a été effec- tuée chez une des enfants et a donc été exclue des résultats cliniques. L’évaluation clinique comportait: la mesure de la rota- tion externe coude au corps (RE1) passive et active, la rotation interne active, l’abduction active, le score de Mallet modifié et la présence ou non d’un signe du clairon. Une IRM des deux épaules a été réalisée avec analyse de la rétroversion de la glène, du type de glène, du degré de sub-luxation postérieure par le PHHA (Percen- tage of the Humeral Head Anterior) et de l’hypoplasie de la tête humérale. Résultats.— Le gain moyen de la RE1 passive est de 59 . La RE1 moyenne active est de 42 . Dans notre série, nous avons obtenu 2 résultats moyens (RE1 passive entre 0 — 30 ), 6 bons résultats (RE1 passive entre 30 — 60 ) et résultats excellents (RE1 passive supérieure à 60 ). La rotation interne moyenne post-arthrolyse est diminuée. Sur l’analyse IRM, on note un remodelage glé- nohuméral dans 66 % des cas avec une amélioration du type de glène, diminution de la rétroversion glénoïdienne et recen- trage de la tête humérale. Une hypoplasie de la tête humérale avec un rapport diamètre de la tête pathologique/diamètre de la tête saine inférieure à 0,9 est retrouvée dans 28 % des cas. Discussion.— L’arthrolyse arthroscopique de l’épaule permet une libération de la rotation externe en même temps qu’un remo- delage glénohuméral. Se pose la question de l’indication d’un transfert musculaire associé pour réanimer une rotation externe active. En effet, alors que dans notre série aucun transfert n’a été réalisé, 64 % des enfants ont retrouvé une rotation externe active supérieure ou égale à 30 . La seconde question concerne le moment de réalisation de l’arthrolyse arthroscopique par rapport à l’âge de l’enfant pour permettre un remodelage glénohuméral optimal. doi:10.1016/j.rcot.2011.09.024 8 Traitement arthroscopique des ruptures de coiffe avec épaule raide V. Bongiorno , A. Giannakos , L.L. Lafosse Clinique générale d’Annecy, Annecy, France Purpose.— A combined cuff-tear with a frozen shoulder is a rare combination and presents difficulties for the treating surgeon in order to define if an arthrolysis or a cuff-repair is needed. Lit- tle is published weather both pathologies should be treated as single stage or as two stage surgery. We present our experience in 7 patients with an all arthroscopic combined arthrolysis and cuff- repair. Patients and methods.— Seven patients who underwent a single stage arthroscopic treatment including an arthroscopic capsular release and an arthroscopic cuff-repair for their combined patho- logy were studied. At least 6 months of conservative treatment was followed before changing to an arthroscopic treatment. The post- operative treatment included a brace therapy and passive motions for 6 weeks. 6 of 7 patients had a traumatic etiology. Constant-score was used to evaluate the clinical outcome. Results.— Four patients had an excellent strength, pain relief and good mobility. 1 patient had recurrent shoulder stiffness. Two patients had improved active mobility but a persistent cuff- insuffiency. One of them had a pre operative neurological damage of the plexus brachialis and the other had a recurent traumatic cuff-tear treated by latissimus dorsi-transfer. Conclusion.— A combined frozen shoulder with cuff-tear seems to be highly associated with a traumatic etiology. Only one of our patients had a degenerative etiology. Six of 7 patients sho- wed an improvement in active motion although they followed a restricted postoperative rehabilitation program following the cuff-repair, which allowed only passive motion for 6 weeks. The limiting factor for a good outcome in our study was the cuff- repair and not arthrolysis. We conclude that a capsular release along with rotator cuff repair as a single stage surgery followed by a restricted rehabilitation program can result in good clinical outcome. doi:10.1016/j.rcot.2011.09.025 9 Arthrolyse arthroscopique par voie extra-articulaire V. Bongiorno , A. Giannakos , L.L. Lafosse Clinique générale d’Annecy, Annecy, France Purpose.— Arthroscopic arthrolysis is an increasingly commonly per- formed procedure for recalcitrant adhesive capsulitis. This can present difficulties especially with regard to initial portal place- ment due to the contracted tight capsule and also with subsequent anterior intra-articular portal placement. This is especially true after arthroplasty. We offer a previously undescribed technique, which begins from an extra-articular location and enters the rota- tor interval from the outside in, prior to circumferential capsular release. Patients and methods.— Ten patients with adhesive capsulitis were prospectively enrolled between March 2003 and March 2009. There were 3 male and 7 female patients and all had undergone at least 6 months of physiotherapy X had also received intra-articular steroid injections. The mean age was 47 (33—56). Patients were examined pre-, peri- and postoperatively with regard to ROM and this was recorded and compared with the opposite unaffected shoulder. A Constant and Murley score was also recorded and X-rays (AP, lateral and axillary) views were taken. Results.— The mean follow up was 37 months (3—72) and the mean Constant score improved from 21 ± 8 to 72 ± 13.

Arthrolyse arthroscopique par voie extra-articulaire

  • Upload
    ll

  • View
    219

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Arthrolyse arthroscopique par voie extra-articulaire

S

S

7AeorAEa

dFb

Vc

Pd

c

IeprsdasPcanemtctipégthRR2(sendtaddDldtaéamào

d

8TaV

PcotsirPsrlfofwRaTiocCtowaclrabo

d

9AeV

PfpmaawtrPpwmiprC

4

ession 2

rthrolyse arthrocopique de l’épaule chez desnfants ayant des séquelles de paralysiebstétricale du plexus brachial : à propos de 18 casevus avec un recul moyen de 4 ans et demi. Breton a, L. Mainard b, M. De Gaspery a, S. Barbary a,. Maurice c, D. Mole d, G. Dautel a

Service de chirurgie de la main et de chirurgie reconstructricee l’appareil locomoteur, centre chirurgical Émile-Gallé, Nancy,ranceService de radiologie pédiatrique, hôpital Brabois-Enfant,andoeuvre-les-Nancy, FranceService de chirurgie de la main, institut Aquitain-de-la-Main,essac, FranceService de chirurgie traumatologique et orthopédique, centrehirurgical Émile-Gallé, Nancy, France

ntroduction.— La paralysie obstétricale du plexus brachial touchenviron 0,1 % des naissances en France. Dans un quart des cas, ilersiste des séquelles fonctionnelles dont la plus constante est laaideur de l’épaule en rotation interne. Cette raideur est respon-able d’une limitation de la rotation externe ; secteur fonctionnele l’épaule ; et d’une déformation glénohumérale. En 2003, Pearlproposé l’arthrolyse de l’épaule chez ces enfants par voie arthro-

copique.atients et méthode.— Entre 2004 et 2010, 18 enfants ont bénéfi-ié d’une arthrolyse arthroscopique capsuloligamentaire antérieurevec ténotomie du subscapulaire de l’épaule, sans transfert tendi-eux. L’indication était portée lorsque la rotation externe passivet active était inférieure à 10◦. Ils ont été revus avec un reculoyen de 4 ans et demi. Une dérotation humérale a été effec-

uée chez une des enfants et a donc été exclue des résultatsliniques. L’évaluation clinique comportait : la mesure de la rota-ion externe coude au corps (RE1) passive et active, la rotationnterne active, l’abduction active, le score de Mallet modifié et larésence ou non d’un signe du clairon. Une IRM des deux épaules até réalisée avec analyse de la rétroversion de la glène, du type delène, du degré de sub-luxation postérieure par le PHHA (Percen-age of the Humeral Head Anterior) et de l’hypoplasie de la têteumérale.ésultats.— Le gain moyen de la RE1 passive est de 59◦. LaE1 moyenne active est de 42◦. Dans notre série, nous avons obtenurésultats moyens (RE1 passive entre 0 — 30◦), 6 bons résultats

RE1 passive entre 30◦ — 60◦) et résultats excellents (RE1 passiveupérieure à 60◦). La rotation interne moyenne post-arthrolysest diminuée. Sur l’analyse IRM, on note un remodelage glé-ohuméral dans 66 % des cas avec une amélioration du typee glène, diminution de la rétroversion glénoïdienne et recen-rage de la tête humérale. Une hypoplasie de la tête huméralevec un rapport diamètre de la tête pathologique/diamètree la tête saine inférieure à 0,9 est retrouvée dans 28 %es cas.iscussion.— L’arthrolyse arthroscopique de l’épaule permet une

ibération de la rotation externe en même temps qu’un remo-elage glénohuméral. Se pose la question de l’indication d’unransfert musculaire associé pour réanimer une rotation externective. En effet, alors que dans notre série aucun transfert n’até réalisé, 64 % des enfants ont retrouvé une rotation externective supérieure ou égale à 30◦. La seconde question concerne leoment de réalisation de l’arthrolyse arthroscopique par rapport

l’âge de l’enfant pour permettre un remodelage glénohuméral

ptimal.

oi:10.1016/j.rcot.2011.09.024

aRC

raitement arthroscopique des ruptures de coiffevec épaule raide. Bongiorno , A. Giannakos , L.L. Lafosse

Clinique générale d’Annecy, Annecy, France

urpose.— A combined cuff-tear with a frozen shoulder is a rareombination and presents difficulties for the treating surgeon inrder to define if an arthrolysis or a cuff-repair is needed. Lit-le is published weather both pathologies should be treated asingle stage or as two stage surgery. We present our experiencen 7 patients with an all arthroscopic combined arthrolysis and cuff-epair.atients and methods.— Seven patients who underwent a singletage arthroscopic treatment including an arthroscopic capsularelease and an arthroscopic cuff-repair for their combined patho-ogy were studied. At least 6 months of conservative treatment wasollowed before changing to an arthroscopic treatment. The post-perative treatment included a brace therapy and passive motionsor 6 weeks. 6 of 7 patients had a traumatic etiology. Constant-scoreas used to evaluate the clinical outcome.esults.— Four patients had an excellent strength, pain reliefnd good mobility. 1 patient had recurrent shoulder stiffness.wo patients had improved active mobility but a persistent cuff-nsuffiency. One of them had a pre operative neurological damagef the plexus brachialis and the other had a recurent traumaticuff-tear treated by latissimus dorsi-transfer.onclusion.— A combined frozen shoulder with cuff-tear seemso be highly associated with a traumatic etiology. Only one ofur patients had a degenerative etiology. Six of 7 patients sho-ed an improvement in active motion although they followedrestricted postoperative rehabilitation program following the

uff-repair, which allowed only passive motion for 6 weeks. Theimiting factor for a good outcome in our study was the cuff-epair and not arthrolysis. We conclude that a capsular releaselong with rotator cuff repair as a single stage surgery followedy a restricted rehabilitation program can result in good clinicalutcome.

oi:10.1016/j.rcot.2011.09.025

rthrolyse arthroscopique par voiextra-articulaire. Bongiorno , A. Giannakos , L.L. Lafosse

Clinique générale d’Annecy, Annecy, France

urpose.— Arthroscopic arthrolysis is an increasingly commonly per-ormed procedure for recalcitrant adhesive capsulitis. This canresent difficulties especially with regard to initial portal place-ent due to the contracted tight capsule and also with subsequent

nterior intra-articular portal placement. This is especially truefter arthroplasty. We offer a previously undescribed technique,hich begins from an extra-articular location and enters the rota-

or interval from the outside in, prior to circumferential capsularelease.atients and methods.— Ten patients with adhesive capsulitis wererospectively enrolled between March 2003 and March 2009. Thereere 3 male and 7 female patients and all had undergone at least 6onths of physiotherapy X had also received intra-articular steroid

njections. The mean age was 47 (33—56). Patients were examinedre-, peri- and postoperatively with regard to ROM and this wasecorded and compared with the opposite unaffected shoulder. Aonstant and Murley score was also recorded and X-rays (AP, lateral

nd axillary) views were taken.esults.— The mean follow up was 37 months (3—72) and the meanonstant score improved from 21 ± 8 to 72 ± 13.
Page 2: Arthrolyse arthroscopique par voie extra-articulaire

ndat

d

1RadP

F

Icdsu(P6duc———a—MbrjcgLltdR—é—l——rDtetmcUn

d

1TdB. Combourieu a, P. Desmoineaux a, P. Boisrenoult a, N. Pujol a,

Recueil des communications particulières

All patients were pain free and reported an excellent outcome tosurgery. There were no complications including axillary nerve injury,fracture or infection.Discussion/conclusion.— This study includes patients with adhesivecapsulitis regardless of cause. It demonstrates an extra-articularapproach that is safe, anatomical and achieves excellent resultsequal to those of an intra-articular starting point. The techniqueovercomes the risks of articular damage and failure of initial por-tal placement, it permits anatomical debridement of the CHL androtator interval followed by excellent intra-articular access and asubsequent circumferential release. It is safe and no manipulationswere required which pose a risk of creating new soft tissue shoulderlesions and fractures.

doi:10.1016/j.rcot.2011.09.026

10Ablation de matériel de l’extrémité supérieure del’humérus et arthrolyse arthroscopique del’épaule : faisabilité et résultatsT. Bauer , P. Hardy , S. Klouche , B. Levy , A. MaqdesService d’orthopédie, hôpital Ambroise-Paré, boulogneBillancourt, France

Introduction.— L’ablation de matériel de l’extrémité supérieure del’humérus est souvent réalisée à ciel ouvert. L’objectif principalde cette étude était d’évaluer la faisabilité et les résultats sur lafonction et les mobilités, de l’ablation sous arthroscopie des plaquesLCP de l’humérus proximal avec arthrolyse complémentaire.Patients et méthode.— Il s’agissait d’une étude rétrospectiveincluant 11 patients ayant bénéficié entre 2004 et 2010 d’une abla-tion d’une plaque LCP et d’une arthrolyse glénohumérale sousarthroscopie, après une réduction et ostéosynthèse à ciel ouvertd’une fracture de l’humérus proximal. L’âge moyen des patientsétait de 55 ans (36—74). Les critères d’inclusion étaient : unefracture consolidée au moment de l’ablation du matériel et uneraideur active et passive significative après une rééducation bienmenée supérieure à 6 mois, et/ou des vis arthrogènes, et/ouune ostéonécrose aseptique de la tête humérale douloureuse.L’intervention était réalisée en décubitus latérale, avec en moyenne5 incisions dont les voies d’abord postérieure et latérale. Le cri-tère principal de jugement était le score de Constant préopératoireet à 6 mois postopératoire. La douleur a été évaluée sur uneÉchelle Visuelle Analogique. Le recul moyen était de 17,7 mois(6—84).Résultats.— L’intervention sous arthroscopie a été réalisée avecsuccès dans tous les cas. Le score de Constant a montré une amélio-ration moyenne de 18 points (43 à 61). La durée moyenne opératoireétait de 105 minutes (90—120). L’évaluation pré- et postopéra-toire de la douleur par l’échelle visuelle analogique a montré unediminution de 60 % du score douloureux (4,7 à 2,8). L’évaluationpost opératoire des mobilités a montré une augmentation moyennede 28◦ d’abduction (77 à 105), de 13◦ d’antépulsion (85 à 98), de17◦ de rotation externe (15 à 32). La rotation interne a augmenté enmoyenne de L3 à T12. La durée moyenne d’hospitalisation était de1,2 jours (1 à 2). Les activités sportives ont été reprises en moyenneà 6 mois postopératoire. Aucune infection ou désunion cutanée n’aété recensée.Discussion.— L’ablation des plaques LCP d’humérus proximal sousarthroscopie est une technique intéressante qui ouvre de nouvellesperspectives. Cette technique permet une évaluation de l’arthrosepost-traumatique glénohumérale et au besoin une arthrolyse encas de raideur articulaire. Cette technique présente une faiblemorbidité et peut être réalisée avec une durée d’hospitalisation

minimale. Les avantages esthétiques d’une technique mini-invasivesont aussi à prendre en considération.Conclusion.— Cette étude confirme la faisabilité de l’ablationarthroscopique des plaques LCP de l’humérus proximal avec une

Fa

C

S5

ette amélioration fonctionnelle de l’épaule et une diminutione la douleur. L’arthroscopie permet au besoin de réaliser unerthrolyse simultanée chez les patients présentant une raideur post-raumatique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.09.027

1ésultats à court terme du resurfacagerthroscopique (Graft Jacket) pour omarthroseébutantes

. CollinGRAL unité épaule Saint-Grégoire, CHP Saint-Grégoire, Rennes,rance

ntroduction.— L’omarhrose débutante est difficile à prendre enharge, en particulier chez les sujets jeunes. Les résultats du débri-ement lavage sous arthroscopie sont décevants. L’interpositionous arthroscopie d’une matrix pour resurfacer la gléne (RA) estne option possible. Le but de l’étude était d’analyser à court terme1 an de recul), le résultat des RA.atients.— Entre janvier 2010 et juillet 2010, nous avons incluspatients (4 femmes et deux hommes âgés de 51 à 63 ans). L’épauleominante était affectée dans 4 cas sur 6. Cinq patients exercaientne profession sédentaire et 1 une profession manuelle lourde. Lesritères d’inclusions étaient :agrément du patient pour une technique innovatrice ;omarthrose débutante sans déformation de la tête humérale ;pas de déficit de mobilités passives supérieur à 10 % par rapport

u côté opposé ;coiffe non rompue.éthode.— L’intervention a été menée sous arthroscopie en décu-itus latéral selon la technique décrite par Joe de Beer. Pour desaisons d’autorisations légales nous n’avons pas utilise le graftacket issu du derme humain, mais une matrix issue de derme por-in (Wright medical) Après débridement et perforation de pridie, lereffon a été interposé et fixé au labrum par des fils non résorbables.e bras a été immobilisé pendant un mois. Le score de Constant,’auto évaluation de l’épaule (subjective shoulder test en pourcen-age) et la satisfaction ont été évaluée, ainsi que la reproductibilitée l’intervention.ésultats.—satisfaction : 4/6 étaient satisfaits et se seraient fait réopérer, un

tait moyennement satisfait et un mécontent ;score de Constant est passé de 57/100 à 72/100, avec une amé-

ioration sur l’item douleur de 3/15 à 11/15 ;l’auto-évaluation est passée de 50 % à 85 % ;l’intervention a duré en moyenne 2 heures 10 minutes et était

eproductible.iscussion.— Le RA apparaît comme une alternative possible au trai-ement de l’omarthrose débutante. Le RA ne coupe aucun pontt permet d’éviter ou de retarder la mise en place d’une pro-hèse. La technique décrite par Joe de Beer s’avère reproductible,ême en utilisant un greffon d’origine différente. Cette série est

onstituée d’un nombre faible de patients avec un faible recul.n nombre plus important de patient et un plus large recul serontécessaires.

oi:10.1016/j.rcot.2011.09.028

2echnique et résultats du traitement endoscopiquees accrochages scapulo-thoraciques

. Wallach b, P. Beaufils a

Orthopédie traumatologie, centre hospitalier de Versailles, Lehesnay, France