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Carte postale envoyée en "porte-bonheur" par Arrabal représente "Staline" (de SM Félez, croquis de Fernando Arrabal), avec timbre "Arrabal célébrant la cérémonie de la confusion. "Bravo por tu segundo Festival Européen de Latin et de Grec querida Elisabeth." Le festival - auquel M. Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, a accordé son Patronage - est devenu vraiment international : une classe d’un lycée de Hongrie monte un spectacle, interprétant Mostellaria de Plaute, avec accompagnement de flûte. Un professeur de l’université portugaise de Coïmbra, Luisa de Nazaré Ferreira, se propose de parler de l’inspiration antique dans les opéras et la musique. Un autre professeur, finlandais celui-là, de chanter Elvis Presley en latin. Une actrice grecque interprète les poèmes de Sappho en grec ancien , en français et dans la traduction d’un des plus grands poètes grecs modernes. Un doctorant nous vient de Barcelone. Nous venons de recevoir une lettre de Jack Lang dont voilà un extrait (bientôt toute la lettre) : "Madame, Votre initiative de créer un festival sur les langues anciennes dans le beau village du livre de Bécherel est une très heureuse idée. [...] J'ai beaucoup apprécié votre manière très originale d'aborder et de valoriser les langues anciennes, notamment le lien que vous faites entre l'enseignement de ces deux langues et la question démocratique.[...]J'espère de tout coeur que votre initiative rendant un juste hommage aux professeurs de latin et de grec sera reprise au plus haut niveau et sera l'occasion de relancer cette campagne en faveur des langues anciennes aujourd'hui fortement remise en cause. Je vous souhaite autant de succès pour votre troisième édition." Le Festival a été soutenu par le Conseil Général d'Ille-et- Vilaine , le Conseil Régional de Bretagne , la Communauté de communes, la 1

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Carte postale envoyée en "porte-bonheur" par Arrabal représente "Staline" (de SM Félez, croquis de Fernando Arrabal), avec timbre "Arrabal célébrant la cérémonie de la confusion."Bravo por tu segundo Festival Européen de Latin et de Grec querida Elisabeth." Le festival - auquel M. Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, a accordé son Patronage - est devenu vraiment international : une classe d’un lycée de Hongrie monte un spectacle, interprétant Mostellaria de Plaute, avec accompagnement de flûte. Un professeur de l’université portugaise de Coïmbra, Luisa de Nazaré Ferreira, se propose de parler de l’inspiration antique dans les opéras et la musique. Un autre professeur, finlandais celui-là, de chanter Elvis Presley en latin. Une actrice grecque interprète les poèmes de Sappho en grec ancien , en français et dans la traduction d’un des plus grands poètes grecs modernes. Un doctorant nous vient de Barcelone.Nous venons de recevoir une lettre de Jack Lang dont voilà un extrait (bientôt toute la lettre) : "Madame, Votre initiative de créer un festival sur les langues anciennes dans le beau village du livre de Bécherel est une très heureuse idée. [...] J'ai beaucoup apprécié votre manière très originale d'aborder et de valoriser les langues anciennes, notamment le lien que vous faites entre l'enseignement de ces deux langues et la question démocratique.[...]J'espère de tout coeur que votre initiative rendant un juste hommage aux professeurs de latin et de grec sera reprise au plus haut niveau et sera l'occasion de relancer cette campagne en faveur des langues anciennes aujourd'hui fortement remise en cause. Je vous souhaite autant de succès pour votre troisième édition."Le Festival a été soutenu par le Conseil Général d'Ille-et-Vilaine, le Conseil Régional de Bretagne, la Communauté de communes, la ville de Bécherel, l'Office du Tourisme des Pays de Bécherel, la DRAC, la CNARELA avec sa déclinaison ARELA   Bretagne , l'APLG, l'APLAES, l'Association Belge des Professeurs de Langues Anciennes. Il entretient un partenariat avec les Editions des Belles Lettres, du Rocher, Assimil. Avec les Voyages Athéna qui le soutiennent aussi fort généreusement. Avec la Fondation Joseph Karolyi (Hongrie), l'Institut culturel hongrois, la Fondation franco-hongroise pour la Jeunesse, le Club Alcyon,

l'Ambassade de Finlande, la Fondation Gulbenkian, la Maison de l'Europe à Rennes, Canal Académie,

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l'ambassade de Grèce, l'entreprise multimédia Anarès.

Un maire et un député soucieux d'aider au succès du Festival : de dos Bernard Leroy, maire de Bécherel et Président de la Communauté de Communes, à dr. le député Philippe Rouault. A gauche l'organisatrice du festival Elizabeth Antébi, de face, Edith Guimard, présidente du Comité de concertation. :

ACCUEIL LE JEUDI 9 MARS 2006 à la librairie Porte Saint-Michel :

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De g. à dr. Et de ht en bas : Accueil des dames hongroises du lycée de Székesfehérvar, de Salla Talpia responsable culturelle de l'ambassade de Finlande qui a envoyé le Dr. Ammondt, de Luisa de Nazaré da Silva Ferreira envoyée grâce à la Fondation Gulbenkian. Edith Guimard, présidente des libraires et patronne des lieux, la bise à Patrick Souadet d'Assimil, ambiance conviviale. Albert Foulon avec le Maire et Président du Comité de Communes Bernard Leroy, puis avec madame Noqué "dea ex machina" du théâtre, et Mme Lessart qui a fabriqué les très jolis badges.  J-P Guglielmi auteur de la Méthode Assimil de Grec ancien et Danièle Porte, auteur des "Fêtes Romaines" et férue d'Alésia, Julien Skowron directeur artistique de La Maurache reçu par le maire et la présidente, Evelyne Foulon et Patrick Souadet. Les bénévoles rassemblés, et à droite, le directeur de notre "Shopi". Toast porté par les libraires : Fanch et Véronique Poupard, Bruno Foligné.

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VENDREDI 10 MARS (journée avec collèges, lycées, universités, mais aussi public varié).9h 45 : Dr. Jukka Ammondt (professeur de littérature finnoise à l'Université de Jyväskylä) : « Nunc hic aut nunquam », Elvis Presley en latin par un professeur finlandais venu du froid.

en ht à dr,J. Ammondt avec Esko Haavisto, technicien et traducteur, homme d'affaires, mais aussi chanteur lui-même. E. Antébi danse sur de vieux airs avec l'Inspecteur général des lettres, traducteur de Tibulle et auteur de nombreux livres (sur Orphée ou Erathostène), Pascal Charvet.Envoyé par l’Ambassade de Finlande, notre partenaire, Jukka Ammondt est né à Tampere. Professeur à l’université de Jyväskylä, il revient à ses premières amours, la musique (et Elvis) après son divorce et sort en 1993, Tango Triste Finnicum, tangos finnois traduits en latin par le Dr. Teivas Oksala ; l’année d’après, ils reçoivent une médaille du Pape. En 1995, pour le

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soixantième anniversaire d’Elvis Presley, Jukka Ammondt sort "The Legend Lives Forever in Latin" (la légende vit pour toujours enlatin). « I Surrender » devient Nune aeternitatis et « It’s Now or Never », Nunc hic aut nunquam. Deux ans plus tard paraît "Rocking in Latin". Toujours plus fort : le 5 juillet 2001, au moment de la 47e Rencontre Internationale de l’Assyrologie, à Helsinki, il sort un album … en Sumérien (avec l’aide du professeur Simo Parmola). Des chansons de rock dans l’un des plus anciens langages jamais parlés ! Avec un nouveau tube, Gilgamesh, inspiré par l’une des premières épopées du monde. « Je voudrais que cet enregistrement en sumérien nous rappelle, à nous autres peuples du Nouveau Millénaire, l’importance de ces anciennes cultures à la base de nos civilisations et de nos vies. »

10h 30 : La danse antique : Marie-Hélène DELAVAUD-ROUX, Conférence et démonstration superbe, en particulier de la danse du Crabe (Kerkinos) dans les Guêpes d'Aristophane.

Née en 1963. Doctorat nouveau régime sous la direction de François Salviat à l'Université de Provence (Recherches sur la danse dans l'Antiquité grecque, VIIe-IVe s. av. J.-C.) en 1991. Maître de conférences en Histoire grecque à l'Université de Bretagne Occidentale. SELECTION DE PUBLICATIONS1) Les danses armées en Grèce antique, Publications de l'Université de Provence, Aix-en-Provence, 1993. 2) Les danses pacifiques en Grèce antique, Publications de l'Université de Provence, Aix-en-Provence, 1994. 3) Les danses dionysiaques en Grèce antique, Publications de l'Université de Provence, Aix en Provence, 1995. 4) "L'énigme des danseurs barbus aux parasols et les vases des Lénéennes", dans Revue Archéologique , 1995, 2, p. 227-263. 5) "La gestuelle de l'absence dans la tragédie grecque : un exemple extrait d'“Iphigénie à Aulis” d'Euripide", Amadis. L'absence & l'effacement, 3, 1999, p. 283-297. Cet article a été republié dans , Connaissance Hellénique, N°92, juillet 2002. 6) "Gestuelle du deuil et danses funéraires", (Actes de la Rencontre "Musiques et danses antiques", Université de Nantes, 10 février 1996), Revue Belge de Philologie et d'Histoire, 80, 2002-1, p. 199-220.7) "Perspectives d'avenir. Une préparation originale au mariage : la “géranos”", Amadis. Perspectives d'avenir, 5, 2003, p. 19-36.

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Intermède : des élèves de 5ème et de 4ème du collège Saint-Joseph à Pleine Fougères, conduits par Mme

Derveaux (à dr.), chantent en canon en latin et interprètent une fable de Phèdre.

Puis les élèves de Mme Lemoine (à g.) au Collège Charles Langlais à Pontivy interprètent une courte scène de "La Marmite" de Plaute..

12h 30 : Jean MALYE : présente l'adaptation des mythes pour la Jeunesse (Les Belles Lettres)Jean Malye, directeur de collection aux éditions des Belles Lettres, partenaires du festival, est l'auteur d'une série d'heroic fantasy inspirée de l'Antiquité, "Les Manuscronautes" : 1. Le Secret de la

Gueule d'Or, 2. Alexandre le Grand et la Reine des Amazones, 3. Alexandre le grand et les pouvoirs du Masque, 4. Achille et le Manuscrit Maudit, 5. Hector et la traqueuse de Vampires.... et intervention surprise d'Antoine OLIVIER, 19 ans, dans le rôle de Cicéron plaidant contre Catilina.

14h : ECHANGE EUROPEEN (Hongrie) : « Mostellaria » « Comédie des fantômes » de Plaute, jouée en latin par 14 élèves de 4e année de latin au « Ciszterci Szent Istvan

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gimnazium » de Székesfehérvar, mise en scène par Berta Annamaria, leur professeur, qui travaille souvent avec le site archéologique de Gorsium. Avec Gabriella Wasztl Horvath, leur professeur de français.

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La troupe du Lycée Ciszterci Szent István de Székesfehérvár est une troupe en herbe, 16 jeunes lycéens entre 16 et 18 ans, en 5e année de latin : la pièce est mise en scène par Annamaria Berta, de la Faculté d’histoire-latin de l'Université de Debrecen (Hongrie) qui enseigne au lycée depuis 1985 et travaille avec Gorsium. Székesfehérvár fut, pendant des siècles, la capitale de royaume de Hongrie. 35 trois et reines furent couronnés et 16 rois ensevelis dans la cathédrale, détruite pendant la domination turque. Quant au musée-site archéologique de Gorsium, qui a été ouvert en 1962 et fait partie du musée du roi Saint-Etienne, il s’étend à l’emplacement d’un camp romain du 1er siècle ap. J-C sur 150-200 ha. Par la suite, il servit de siège aux concilium provinciae de Pannonie Inférieure. Puis la ville d’Herculia y fut construite au 3ème siècle. Aujourd’hui, il est le siège de nombreuses activités culturelles :Jeunes acteurs : Brüll Fanny, Dulics Péter, Dunai Lilla, Sellei Ábel, Füzi Beáta, Sikos Péter, Igari Eszter, Szamosi András, Laki Andrea,Lákics Andrea Petra, Mihályi Melánia, Nervetti Lídia, Szabó Blanka, Teller Rita, Tőke Eszter.

15h 30 : Création "Retour de l'Age d'Or. Des ruines de Troie à la nouvelle Rome"(récital de poésie, musique et théâtre antiques, en grec ancien, latin, italien et français), Création Printemps des Poètes 2006 par Demodocos, direction Philippe Brunet, direction musicale François Cam, décor Li Wen Ts'ien, avec Philippe Brunet, François Cam, Rebecca Lefebvre, Estelle Meyer, Yann Migoubert, Karoline Zaidline. (Premier Hymne Delphique à Apollon, chansons de

Mésomède, chant de Seikilos), musique réécrite dans les tropes anciens par François Cam (choeurs d'Antigone), musique de la Renaissance (Purcell, Monteverdi, Peri) ; texte d'Homère, Iliade (extraits du chant VI et XXII), Odyssée, chant VIII ; Catulle, Elégie 68; Virgile, Bucolique IV ; Horace, Chant

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Séculaire ; Tibulle, Elégie I ; et autour du mythe d'Orphée : Virgile, Géorgiques IV et choeur de Bacchantes... .La compagnie Démodocos, dirigée par Philippe Brunet (à g.), avec François Cam, crée depuis 1995 des spectacles antiques bilingues. A partir de ses recherches sur la prononciation restituée du grec ancien et du latin, Ph. Brunet a développé une activité théâtrale fondée sur le rythme et la « profération » de la parole. Même le français est traduit dans une forme propice à la scansion; ainsi, sous la conduite des dieux grecs, un jeu de comédien antique et contemporain à la fois, aimanté par ce rythme trois fois millénaire, peut renaître. La musique n'est pas en reste : outre les trop rares partitions antiques retrouvées, François Cam (à dr.) travaille sur la recréation des tropes grecs et il rend ainsi des mélodies à Homère, Pindare, Eschyle et Sophocle.

François Cam et Philippe Brunet, ainsi que toute la troupe invitent les élèves à scander avec eux des textes poétiques latin : un exercice de maîtrise pas si simple que ça.

17h Visite des trois expositions : Les instruments de musique du Moyen Âge

avec démonstrations musicales par La Maurache (Office du Tourisme), peintures « romaines » de Michèle Teysseyre, à la "Librairie maître Albert" et Léda et autres inspirations antiques dans l'Atelier du peintre Alain Auregan. .20h 30 FESTIVAL OFF : A l’église d’Irodouër, le soir, concert spécial « Virgile et Anacréon » mis en musique à la Renaissance, interprété par l'ensemble vocal "A vous sans autre", dirigé par Stéphane Guillon .

"A vous sans autre"Le choeur "A vous sans autre" a été créé en 2001 par des chanteurs amateurs de Rennes et de ses environs dans le but de chanter le répertoire polyphonique de la fin du Moyen Age et de la Renaissance à deux ou trois par voix.Le nom de l'ensemble est l'incipit d'une chanson d'Antoine Busnoys.Stéphane Guillou , chef de choeur  : Premiers prix de conservatoire en orgue et clavecin. Maîtrise spécialisée sur la Renaissance option musicologie (Tours) Agrégé de Sc. PhysiquesEtudiant en licence de Lettres Classiques à ses moments perdus...Concerts et programmes:20/11/2005 Châteaubourg, programme Cl. Goudimel (messe "Le bien que j'ay" et psaumes)16/01/2005 Chanteloup (festival), programme J. Arcadelt et J. Mouton (messe "Noé, noé" et motets)15/01/2005 Thorigné-Fouillard, même programme25/03/2004 Le Rheu, programme T.L. de Victoria (messe et motet "O magnum mysterium")20/03/2004 Rennes (festival Rennes.org), même programme

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octobre 2003, Bruz, programme chansons de la Renaissance13/04/2003 Liffré, programme motets de la Renaissance, oeuvres pour orgue de J.S. Bach19/01/2003 Chanteloup (festival), même programmeR. Renvoisy : Un matin qu'Amour cuidoit cueillir la rose vermeille (anacréontique)Forster : Arma virumque cano (exemple scolaire humaniste de mise en musique pour l'apprentissage de la métrique) C. de Rore : O socii neque enim ignari sumus J. des Prés : Fama malum qua non aliud velocius ullum J. Arcadelt : At trepida et coeptis immanibus effera Dido M. de Orto : Dulces exsuviae, dum fata deusque A. Willaert : Dulces exsuviae, dum fata deusque Cl. Le Jeune : Tros Anchisiade facilis decensus AverniR. Renvoisy : Vulcan fondz dedans ton four (anacréontique)

SAMEDI 11 MARS :

9h 15 HOMMAGE à JACQUES LACARRIERE écrivain, traducteur et poète, amoureux de la Grèce dont il avait publié le Dictionnaire Amoureux, et qui avait lancé avec nous le premier Festival en mars 2005. Un spectateur nous a envoyé la photo qu’il avait prise de l’échange informel sur Alexandre, la grèce et l’Orient, à la « Librairie Maître Albert », entre Jacques Lacarrière et Pascal Charvet.

9h 30 : Danièle PORTE (à g.): « L’inspiration musicale : morceaux, opéras, opérettes inspirés de l’Antiquité. »Agrégée de lettres, docteur d'Etat ès Lettres, Chevalier des Arts et lettres, Maître de Conférences à Paris-IV, auteur de plusieurs ouvrages dont "Les Fêtes Romaines antiques", elle est aussi Présidente du Cercle Loisirs Lyriques de Grenoble et férue d'opéra.

10h 30 : Luisa de NAZARE Da SILVA FERREIRA (à dr.) (Université de Coïmbra) : Les thèmes grecs dans la musique : Sappho"Spécialiste de la littérature et civilisation grecque à l’Université de Coïmbra et enseignante du Groupe d'Études Classiques à la Faculté de Lettres de l'Université de Coimbra, depuis mars 1996, née le 22 juin 1970 à Alcaide (Fundão, Portugal), Luísa de Nazaré da Silva Ferreira a une licence en Langues et Littératures Classiques et

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Portugaise (Université de Coimbra, juin 1992); un Diplôme d'Études Approfondies, spécialité Monde Méditerranéen Antique, avec le mémoire Le meurtre d'enfant dans la tragédie grecque. Inventaire et essai d'interprétation des tragédies conservées, sous la direction de M. Bernard Deforge (Université de Caen, juin 1993); une Maîtrise en Études Classiques, avec la thèse Sacrifícios de crianças em Eurípides, préparée sous la direction de Mme. Maria Helena da Rocha Pereira (Université de Coimbra, Janvier 1997); un Doctorat en Lettres, spécialité Littérature Grecque, avec la thèse Mobilidade poética na Grécia Antiga. Uma leitura da obra de Simónides, préparée sous la direction de Mme. Maria Helena da Rocha Pereira e M. José Ribeiro Ferreira (Université de Coimbra, novembre 2005).

11h 30 : ANASTASSIA POLITI (Compagnie Erinna) : poèmes de Sappho. En grec ancien, en grec moderne : la continuité d’une langue qui a créé la « poésie ». Traduction d’Odysseus Elytis.

12h 15 :Olivier Germain Thomas : "De Byblos à la Grèce". Signe son livre "Un Matin à Byblos"

Ecrivain voyageur, romancier, producteur à France-Culture, Olivier Germain-Thomas a été premier Délégué Général de l'Institut Charles de Gaule et directeur de la revue l'Appel. Parmi ses derniers livres, citons Marion, ou le corps enseignant, Le Rocher, 2000 ; En chemin vers le Bouddha, Albin Michel, 2002. Sur de Gaule, il a écrit avec Philippe Barthelet un livre de

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référence : Charles de Gaule jour après jour, réédition F-X de Guibert, 2000. Son dernier livre, « Un matin à Byblos », a remporté le prix Phénix 2005.

14h : « La Musique chante en latin … » de l’Antiquité au Moyen Âge, du sacré au profane. Par Agathe AMZALLAG et l’orchestre LA MAURACHE (directeur artistique : Julien Skowron) : Une conférence avec illustrations musicales – la parole alternant avec la musique – centrée sur la relation interdépendante du latin avec la musique telle qu’elle apparaîtra dans la musique liturgique, lors de la révolution grégorienne, aux débuts de la notation, dans la polyphonie et drame du Moyen Âge.

Ce programme est destiné à illustrer la conférence d’Agathe AMZALLAG centrée sur la relation interdépendante du latin avec la musique telle qu’il apparaîtra dans la musique liturgique, lors de la révolution grégorienne, aux débuts de la notation, dans la polyphonie et le drame au Moyen Âge.Agathe Amzallag est Diplômée d’Histoire de la Musique de l’Ecole Normale de Musique de Paris. Elle a créé et anime le groupe "Musique en Soirée" pour "Bienvenue en France", Département culturel des Affaires Etrangères accueillant les diplomates étrangers en poste à Paris.Les musiciens de La Maurache sont des musiciens professionnels spécialisés dans l’interprétation des musiques du Moyen Age et de la Renaissance, à la fois instrumentistes et chanteurs (cf.. "Le Monde de la Musique" - Juin 2005). Ils jouent sur des instruments anciens et se produisent en costumes stylisés.

PROGRAMME MUSICAL

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Grèce antique :  Epitaphe de Seikilos , 1er S. après J.C.

Le Chant Grégorien :Hymne  Immense coeli conditor , Grégoire le Grand, Pape au VIème S.Hymne gallican à refrain, pour les fêtes de la Croix Glorieuse,  Pange lingua  et  Crux fidelis ,Venance Fortunat, Evêque de Poitiers à la fin du VIème S.

L’Ecriture musicale :Kyrie  Cunctipotens genitor Deus, Xème S.Trope sur le même Kyrie, XIème S.Hymne pour la Nativité de Saint Jean Baptiste (Fête du 24 Juin), Ut queant laxis

Naissance de la Polyphonie :Aurea personet lyra, Hymne à la Musique, Fulbert de Chartres, XIème S.Trois rondeaux pieux anonymes de l’Ecole de Notre Dame, fin XIIème S.Ex Semine, conduit polyphonique, Perotin le Grand, fin XIIème S., Manuscrit de Las HuelgasAlle psallite cum Luya, motet, Ms. De Montpellier, XIIIème S.

Musique et Théatre :Astra tenenti, Choeur d’entrée, extrait du Jeu de Daniel, Beauvais, XIIème S.Hui enfantez, Chant de Noël, extrait des « Miracles de Nostre Dame », du Trouvère Gautier de Coinci, (XIIIème S).In Taberna, Chanson à boire à refrain, des goliards, extraite des Carmina Burana, XIIème S.L’autrier matin, estampie, d’après une chanson attribuée à Saint Louis (XIIIème S.)

L’Ars Nova (XIVème siècle) :Favellandi vicium, motet, Roman de FauvelDouce dame jolie, virelai, Guillaume de MachautConditor alme siderum, hymne grégorienne et polyphonie en faux bourdon de Guillaume Dufay Ad mortem festinamus, dernière chanson à refrain, du Llibre Vermell de Montserrat, fin XIIIème S.

16h 30 AVANT-PREMIERE: « Antigone » de Sophocle, par Demodocos.

Traduction et mise en scène Philippe Brunet . Choeurs mis en musique par François Cam . Masques de Yves Leblanc. Acteurs : Philippe Brunet, François Cam, Rébecca Lefèvre, Estelle Meyer, Yann Migoubert, Karoline Zaidline.

L'Antigone de Sophocle est donnée dans une traduction nouvelle rythmée et une musique composée à la manière des poètes tragiques du Ve siècle. Version interprétée par six comédiens, qui passent, en alternance, du choeur aux personnages, du visage au masque. Trois hommes, trois femmes interprètent comme un rituel mystérieux la célébration du sacrifice d'Antigone. Condamnée au nom de la cité, elle s'emmure dans la langue ancienne : langue de la fidélité, langue sacrificielle aussi, à laquelle Créon reviendra au moment où il reconnaîtra son erreur. Mise à distance par le jeu qui vise davantage une remémoration qu'un drame psychologique, l'interprétation se laisse prendre à la force des mots et des situations : les dés sont relancés à chaque nouvelle scène, à chaque nouveau masque.

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Le choeur, qui fonde toute la mise en scène par sa fonction cathartique, propitiatoire, est détenteur d'une fonction musicale, religieuse, cosmique : il revit l'incarnation du mythe. Tantôt sphinx ou satyres, tantôt prêtres ou citoyens, les choreutes tentent de rétablir l'équilibre du monde troublé par les crimes originels qui ont souillé le sol thébain.

20h. Apéritif au "Mulsum" (vin miellé romain) et au Crémant. Dîner avec plats à la romaine, à Cardroc, "Chez Lucas", avec artistes, écrivains, animateurs du festival et personnalités.

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ALBUM-PHOTO

La Compagnie Demodocos trinque avec la présidente de l'Office du Tourisme : de g. à dr. pour la compagnie, Yann Migoubert, Rébecca Lefèvre, Philippe Brunet, Estelle Meyer, Karoline Zaidline :

M. le maire de Bécherel et président de la communauté de communes Bernard Leroy, trinque avec Estelle Meyer, qui lui décoche une oeillade assassine. Tandis qu'Elizabeth Antébi trinque avec Karoline Zaidline, dont on voit la main.

Ci-dessous, La Maurache donne l'aubade, observés par le peintre Alain Auregan, la musicologue Agathe Amzallag; Kathy Gestin-Kay (Arela Bretagne), danse; O. Coen (Anarès), Mme

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Foulon, le Dr Ammondt, Edith Guimard, et les Lucas observent ou s’amusent, le photographe Georges Bouillet est photographié.

Les tables des libraires et bouquinistes de Bécherel, avec les personnalités dont M. Triquet (conseil municipal) ou Mme Peiniau, maire de Langan et vice-présidente de la communauté de communes :

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DIMANCHE 12 MARS

10h 00 : Dr. Jukka Ammondt (Jyväskylä) : « Nunc hic aut nunquam », Elvis Presley en latin par un professeur finlandais venu du froid. « Chanter en latin et en assyrien, pourquoi ?»

10h 45 : Daniel Ramon (doctorant, Sciences de l’Antiquité de l’Université Autonome de Barcelone) : « Orphée, musique et poésie » [en italien avec traduction de Mme Evelyne Foulon]

Cet étudiant de 26 ans, Lauréat de Philologie classique de l’Université autonome de Barcelone, qui a obtenu une bourse pour poursuivre ses recherches, est venu de Catalogne à ses frais pour assister au Festival. Aussi lui avons-nous proposé de

prendre la parole et de nous exposer l’objet de ses recherches et de sa passion. Doctorant, il poursuit des recherches à la Faculté de Lettres et Philosophie, Département de Sciences de l’Antiquité, à l’Université Autonome de Barcelone et s’est spécialisé dans les recherches sur « Orphée et la musique grecque antique dans son rapport avec le mythe » et est en train d’élaborer en ce moment une édition critique du mythographe Heraclitus Paradoxographus, à partir d’un manuscrit conservé au Vatican.

Evelyne Foulon a accepté de traduire en français le texte de sa conférence, initialement en italien

11h 15 : Albert Foulon lit Ovide.

Né en 1942, Maître de Conférences en langue et littérature latines à l’Université de Haute Bretagne (Rennes 2), UFR Arts-Lettres-Communications (Département Lettres), Albert Foulon est agrégé de l’université et a passé une

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thèse de doctorat sur l’Esthétique de Tibulle. Spécialisé dans la poésie latine, tout particulièrement à l’époque d’Auguste et de l’élégie gréco-romaine, il a publié plus d’une trentaine d’articles dans les principales revues nationales et européennes consacrées au latin : Revue des Études latines, Revue de Philologie, Vita Latina, Latomus, Information littéraire, Giornale italiano di filologia.

11h 45 : Jean-Pierre GUGLIELMI, chef de projet dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication au Conseil de l'Europe : « musique du « phrasé » dans la version d’ASSIMIL en grec ancien » préfacée par Jacqueline de Romilly de l’Académie Française. J-P Guglielmi a eu l’idée de faire lire les textes par des acteurs formés à la prononciation reconstituée du grec ancien. Comment transmettre l’impalpable ?

12h Eva Petres (archéologue de Gorsium, Hongrie) : « La Pannonie Romaine »

14h 30 CREATION AU REPERTOIRE : CONVIVIUM MUSICUM : Extraits de « Catulli Carmina » de Carl Orff (a capella) et "Canto General" de Théodorakis (avec piano). Le Convivium Musicum est un chœur d’amateurs en voie de professionnalisation réuni à Rennes autour de Gabriel André. Les Catulli Carmina (Chants de Catulle) de 1943 et le Trionfo di Afrodite de 1950/51 sont les deux derniers volets d’un triptyque commencé avec le Carmina Burana de 1935/36. Les choix politiques contestables de Carl Orff ont fait en partie passer à la trappe les deux derniers volets de ce triptyque. Toutefois cette célébration de Catulle ne saurait être méconnue de ceux qui s’intéressent à la poésie latine, et la composition musicale est au moins aussi étonnante que celle des Carmina Burana, dont la musique est abondamment utilisée de nos jours, en

particulier par les rockers (cf. Dave Soldier, par exemple) ou les publicitaires pour marques de bière (la sonnerie est même téléchargeable sur les portables). C’est pourquoi nous avons choisi de faire découvrir dans ce Festival ces « Chants de Catulle », d’une impressionnante beauté.Au XVIIème les convivia musica étaient des ensembles composés essentiellement d’amateurs

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se réunissant pour faire de la musique en commun surtout pour la « délectation » de ses membres. Dans le même esprit, début 2005, des jeunes chanteurs et musiciens, en voie de professionnalisation, ont constitué le convivium musicum de Rennes avec le soutien de Gabriel ANDRE, leur chef de chœur, qui a su les guider en mettant à leur disposition sa vision personnelle d’un nouvel outil culturel et sa connaissance de la vie musicale avec la volonté de toujours remettre en question les acquis, de prendre des risques, de tisser des liens et de répondre à des attentes nouvelles. Le convivium musicum est ainsi devenu un espace de liberté où la conjugaison des talents est une richesse et répond à l’attente de jeunes musiciens en formation dans les différents cursus du Conservatoire, de l’Université…Gabriel André a commencé à réfléchir à la constitution de l’ensemble vocal et instrumental, le convivium musicum, en juin 2004, en lien avec Michel BOEDEC, conseiller artistique, et cinq jeunes musiciens : « La genèse du convivium s'inscrit dans une réflexion initiale ancienne. Par les différentes fonctions que j'ai exercées depuis que je participe à la vie musicale, j'ai

toujours cherché à sortir des idées toute faites, tant dans la structuration d'un outil culturel et pédagogique que dans le choix du répertoire et des mises en oeuvre. » Le but du convivium musicum est de participer au développement du chant choral en s’ouvrant, sans exclusive, à des répertoires et des publics nouveaux.Né le 1er août 1968, choriste, puis chef de chœurs à Rennes et à Nantes (1975-1991), Gabriel André s’est initié au solfège et à la trompette au CNR de Rennes. Après des études en Musicologie (1990) il a suivi des cours de chant avec Oleg Afonine, puis Lynn Barber. Chef fondateur de la Maîtrise de la cathédrale de Saint-

Malo, puis chef assistant à la Maîtrise de Bretagne (1999-2002) et, depuis 2002, chef de chœur au CNR de Rennes, par ailleurs chargé de cours à l’Université de Musicologie de Haute Bretagne (2004), il oeuvre, depuis la rentrée 2005, comme chef de chœur des Chœurs du Lycée-Collège de Saint-Vincent à Rennes.

16h : Conférence de clôture de Marie-Claire Mussat (présentant ici Gabriel André) sur un patrimoine européen parfois insoupçonné, hérité de l’Antiquité : « Permanence du thème de l’Antiquité dans la musique du XXe siècle : nostalgie ou dynamique ? » Présidente d’Honneur du FELG, Marie-Claire Mussat a fait ses études secondaires au lycée Ernest Renan de Saint-Brieuc, sa ville natale, avant de partir pour Rennes où elle a obtenu une licence de Lettres classiques, suivi d’un CAPES de Lettres Classiques puis d’une Agrégation de grammaire. Son Doctorat d’Etat, Musique et Société à Rennes aux XVIIIe et XIXe siècles, marquait, en revanche, un souci d’ancrer sa recherche dans la Bretagne mais aussi un intérêt particulier pour l’histoire sociale de la musique et les relations entre politique et culture. Il lui permit de devenir Professeur à l’Université de Rennes 2 (Musicologie).Elle a fondé dans cette université le département de musique (rappelons que l’enseignement des arts n’existait pas dans les universités françaises avant 1968) qui compte aujourd’hui 500 étudiants, et elle a dirigé pendant onze ans l’U.F.R. des Arts de Rennes II. Pendant 36 ans, elle a enseigné à l’université, à la fois pour les étudiants de musique mais aussi pour ceux d’histoire de l’art et d’arts plastiques : elle se passionne en effet pour la relation entre les différents arts et particulièrement pour tout ce qui touche à l’art contemporain (elle ne manque jamais une FIAC !). Mais elle aime aussi dépouiller des fonds d’archives du XVIIIe, XIXe et XXe siècles, c’est-à-dire travailler sur des sources premières, et écumer les bibliothèques. Sa recherche personnelle s’articule autour de trois axes, histoire sociale de la musique, musique contemporaine, compositeurs bretons, que l’on retrouve dans ses publications. Parmi

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ses ouvrages, citons Musique et société à Rennes aux XVIIIe et XIXe siècles, La Belle Epoque des kiosques à musique, L’Opéra de Rennes, Les Musiciens de la mer, Action et pratiques culturelles, la maison de la Culture de Rennes, Trajectoires de la musique au XXe siècle. Elle a publié une centaine d’articles dont « L’activité des théâtres lyriques en province, 1794-1796 », « La Bretagne dans l’art lyrique » (la Bretagne à l’Opéra), « Les mouvements bretons et la musique, 1867-1940 », « Les Seiz Breur et la musique » « Meyerbeer et la Bretagne : à propos du Pardon de Ploërmel », « Les kiosques à musique dans les villes d’eau : un mode de vie », « Les festivals de musique contemporaine en France depuis 1960 », « La réception de Schönberg en France avant la première guerre mondiale » etc. Elle a apporté sa contribution à divers dictionnaires dont le Dictionnaire de la musique de Larousse, le Dictionnaire Napoléon, (Fayard), le Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle (Fayard). Elle a réalisé plusieurs expositions : « Musiques à voir » (partitions graphiques), « Lully dans les collections bretonnes », « Rameau et le goût nouveau dans les bibliothèques bretonnes », « Mémoire de kiosque ». Elle prépare, en collaboration avec Michel Maréchal, directeur des archives d’Ille-et-Vilaine, une édition critique des lettres de Madame de Pompéry (qui tient entre autres un salon musical à Quimper) qui sortira au printemps 2006 sous le titre : Une femme en Bretagne à la fin du XVIIIe siècle (éd. du Layeur).Elle est depuis octobre 2002 Professeur émérite de l’université de Rennes 2. Elle est aussi Présidente de l’Orchestre de Bretagne depuis le printemps 2004, Vice-Présidente du CCNRB (Centre chorégraphique national Rennes Bretagne)/Catherine Diverrès, ainsi que membre du conseil d’administration de festival de musique de Dinard.

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Expositions :

Alain AUREGAN (devant son atelier « Suivre les Toiles » à Bécherel, avec sa femme)

Vit et travaille à Bécherel. En 1959, il quitte Dinan, sa ville natale, pour une carrière de footballeurs à Rennes, et entre comme élève à l’école des Beaux-Arts – où il deviendra enseignant en 1978, pour le graphisme et la couleur. Avec d’autres artistes et la ville de Rennes, il fonde l’Atelier du Thabor. En 1991, à l’initiative de Michel Le Bris, un texte sur le sport lui est consacré dans la Collection Gulliver, « De l’Art du drible à celui du dessin ». L’année suivante, il entre dans le « Dictionnaire de Bretagne » de M. Renouard. En 2000, sortie de « Sans titre », livre de textes et dessins. En 2003, une exposition lui est consacrée à Dinan. Depuis une trentaine d’années, nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Dans la région de Rennes, on peut voir plusieurs de ses œuvres (FRAC, Ville de Rennes, Centre franco-Japonais, IRTS …).

Michèle TEYSSEYRE Michèle Teysseyre est un peintre, mais aussi un « amateur » au vrai sens du mot. Elle aime tout ce qui est sensation, sensualité, art et artistes. La définir, c’est déjà la réduire. Linguiste de formation, elle peint, elle dessine, elle expose en France et à l’étranger. Mais aussi elle écrit, elle illustre et elle publie : Saveurs et Senteurs de la Rome Antique : Recette d’Apicius, Saveurs et Senteurs de la Sérénissime, Fêtes Romaines Antiques de Danièle Porte lui doivent tous commentaires, illustration ou édition.

Michèle Teysseyre est née en 1949 à Toulouse, où elle vit et travaille. Elle effectue des études littéraires à l'Université de Toulouse le Mirail, puis quitte l'enseignement en 1983 pour se consacrer à la peinture et à l'écriture. Elle propose ainsi de nombreuses expositions en France et à l'étranger. Son intérêt particulier pour l'archéologie antique et la culture italienne la conduisent à divers travaux de recherche (en collaboration avec le CNRS et la Bibliothèque Nationale Marciana de Venise, l'osmothèque de Versailles) débouchant sur la publication d'ouvrages illustrés.Expositions :

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De 1983 à 1994: galerie Simone Boudet, Toulouse. De 1993 à 1999: salons Jean Patou, Paris. 2000: expositions à Venise. 2001: exposition à Montpellier, Nîmes. Edition d'Art: différentes illustrations: édition Clairsud, Privat.

F.E.L.G et HÔTES ETRANGERS

Dès sa création en 2005, le Festival Latin/Grec a invité le comte Karl-Heinz de Rothenbourg, professeur de latin créateur d’une méthode d’apprentissage grammaticale, traducteur de 23 Asterix en latin et auteur, avec un dessinateur, de deux bandes dessinées en latin, l’une tirée de La Guerre des Gaules, l’autre des Métamorphoses d’Ovide. Il venait d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne.

En 2006 commence un partenariat avec la Fondation Karolyi en Hongrie : une classe du lycée Saint-Etienne de Székesfehérvar prépare en spectacle en latin (Mostellaria de Plaute, extrait d’Horace) ; en 2007, ce sera au tour d’un lycée ou d’un collège français de partir pour la Hongrie. Le Festival de Bécherel sera relayé en 2007 par trois jours en Hongrie, sur le thème de « La Femme et la Famille » dans l’Antiquité grecque et latine, et le programme établi après concertation entre Angelica Karolyi et Elizabeth Antébi.

En 2006 et 2007, se précise en effet l’orientation résolument européenne du festival de Grec et de Latin (développée en 2008, grâce à un partenariat avec l’université de Coïmbra sans doute), qui voudrait rappeler certaines sources de la culture commune de l’Europe historique et géographique, dans un effort de compréhension et d’échanges entre les peuples qui la constituent, à travers les langues, les œuvres littéraires et artistiques, mais aussi une certaine conception de l’univers et de l’universel, de la femme et de la famille, du rire et de l’humour, du tragique et de l’individu, de la poésie et de la science, voire des techniques, sans oublier l’économie. Nous avons reçu en effet, des émissaires et conférenciers des Universités portugaises et finlandaises, des professeurs et universitaires belges, et des spectateurs de divers pays : Grecs, Finlandais, Italiens et même … Esperantistes.

Ce Festival n’est pas passéiste. Il révèle ou rappelle l’émerveillement qui peut nous saisir devant les chefs d’œuvre du Miracle grec, ces dieux et ces héros à la mesure de l’homme, ces auriges si vivants, ces jeunes filles si gracieuses, ces Vénus sans bras dont le torse seul est un ode à la grâce ; devant ces textes si vivants aujourd’hui – celui de Platon sur la démission des parents et la Terreur instituée par des enfants sans brides, ceux d’Aristophane dans l’Assemblée des Femmes que pourraient reprendre nos députés féminins d’aujourd’hui, ceux d’Epicure ou des Stoïciens, Thucydide, maître en histoire jamais dépassé ; devant ce regard sur les choses, sur le Cosmos – le « tout s’écoule » des pré-socratiques, le « connais-toi toi-même » de Socrate, le « cueille le jour » d’Horace. Rappelons que J.K. Rowling, l’auteur des Harry Potter, se flatte, comme Ted Turner (CNN) aux Etats-Unis d’être Major en Classics.

Ce Festival se voudrait porteur d’une Renaissance, comme les textes grecs et latins redécouverts le furent déjà. Dostoievski le disait déjà : « L’inspiration, c’est la mémoire ». La mémoire, nos pierres la portent quand on creuse pour édifier un autoroute et que l’on découvre une voie romaine. Ou lorsqu’on abat une maison et découvre le tracé d’une villa romaine. L’avenir de l’homme est-il de l’enchâsser de ciment ?

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Notre pari est de nous ouvrir à une mémoire-passerelle, à de nouveaux dialogues, de nouveaux échanges, à des découvertes, à des créations. Notre espoir est que d’autres peuples, de l’Ancien et du Nouveau Monde – porteurs, exportateurs ou « transplanteurs » de ces racines culturelles et spirituelles – nous rejoignent et nous enrichissent. Chiche ?

DOSSIER DE PRESSE

Sans les journalistes qui lui ont fait un écho amusé, amusant et sérieux, le Festival n’aurait jamais eu l’audience qui est désormais la sienne. Dès le départ Patrick Poivre d’Arvor, rappelons-le, avait accepté de présenter, devant une caméra, les gros titres de l’an 429 av. JC.

Cette année, à la TELEVISION, il fut le premier à annoncer le deuxième Festival Européen de Latin et de Grec (FELG) à Bécherel, dans le cadre du Printemps des Poètes (mercredi 8 mars à la fin du Journal de TF1). Daniel Pujadas l’annonça sur l’A 2 le samedi 11 mars, et toujours sur la même chaîne, Geneviève Moll vint avec son équipe couvrir l’événement : le reportage est passé dimanche 12 mars au Journal de 13 heures.

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Il y eut aussi le chaleureux rappel de Valérie Expert sur LCI (« Coup de Cœur des Libraires », émission à laquelle elle a la gentillesse de m’inviter de temps à autre), FR3 avec un reportage inspiré de Denis Leroy, Arte, TV-Rennes, M6, TV-Breizh …

A la RADIO, France-Inter et Europe I, ainsi que France Bleue Armorique. Sans parler de l’entretien avec Hélène Renard sur « Canal Académie » (radio sur Internet de l’Institut, à laquelle je vais bientôt avoir le plaisir de collaborer pour la rubrique « Au Fil des Pages »).

Quant à la PRESSE ECRITE, remercions en particulier Evelyne Anthonioz (« La Croix »), Astrid Babadjamian (« Histoire Antique »), Corinne Bourbeillon (« Ouest-France »), Anne Dastakian (« Marianne »), Daniel Elouard (« Notre Histoire »), Christine Gomez (« Livres Hebdo »), Gérard Jovené (« Le Canard Enchainé »), Claire Le Clève (« Terragricoles de Bretagne »), Gael Le Saout (« Le Telegramme »), Philippe Mathé (« Ouest-France ») Sylvie Santini (« Paris-Match »), Aurélie Sobocinski (« La Vie ») et la directrice de la rubrique Armelle Breton, Karine Soulard (« Le Télégramme »), Cécile Vrain (« Le Petit Journal »), les photographes Annie Assouline (« Marianne ») et David Ademas (« La Vie ») et bien entendu le correspondant d’Ouest-France à Bécherel, Georges Bouillet, à qui nous devons un superbe diaporama du Festival.

« Histoire Antique » (janv.fev 2006)Du 10 au 12 mars 2006, à Bécherel, le village aux 15 libraires pour 660 habitants, se tiendra le deuxième Festival Européen de Latin et de Grec (FELG), inscrit au programme officiel du Printemps des Poètes. Placé cet année sous le patronage de M. Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, il est relayé par les Journées de l’Antiquité organisées par l’ARELA (Association Régionale des Enseignants de Langues Anciennes) de Bretagne, par l’APLG (Association des Professeurs de Latin et de Grec) des Pays de Loire, et par l’APLAES - élèves et étudiants étant nombreux à venir avec les enseignants au Festival. Ce dernier rendra hommage à celui qui, l’an dernier, l’a lancé et soutenu, l’écrivain Jacques Lacarrière, disparu trop brutalement.. Elizabeth Antébi, la libraire de Bécherel qui a lancé le premier festival, orchestre toujours le deuxième. Elle est épaulée par Marie-Claire Mussat, Présidente de l’Orchestre de Bretagne et Professeur émérite

(musicologie) à l’Université Rennes II, et Albert Foulon, maître de conférences à ladite université, respectivement présidente d’honneur et co-présentateur du FELG. Ce dernier est devenu vraiment international : une classe d’un lycée de Hongrie monte un spectacle, Mostellaria de Plaute. Un professeur de l’université portugaise de Coïmbra, Luisa de Nazaré

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Ferreira, parle de la poétesse Sappho. Un autre professeur, Dr. Ammondt, finlandais celui-là, chante Elvis Presley en latin. La Fédération des professeurs belges de Latin et de Grec sera représentée.Au programme, « L’Amour, la musique et la danse », avec des ensembles vocaux et instrumentaux (Convivium musicum de Rennes, La Maurache, Demodocos), des artistes (Anastassia Politi), des universitaires (M-H Delavaud-Roux, de Brest, Pierre Brulé, Rennes II, Danièle Porte, Grenoble), des conférenciers prestigieux (J-P Guglielmi, A. Amzallag), des signatures d’auteurs (O. Germain-Thomas) et des récitatifs sur les poètes. Et comme toujours un aperçu des prolongements modernes, de Darius Milhaud à Isadora Duncan, du Cantorix d’Asterix, aux incantations de Harrius Potter, de la bande dessinée à succès "L'Age de Bronze : la guerre de Troie" de Eric Shanower (éditions Akileos) aux chants sidéraux du vaisseau Prométhée de Star Gates SG1.

« MAS », périodique en latin

Coupures de presse :

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« Marianne » (4-10 Mars 2006) :

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« Terragricoles de Bretagne » (jeudi 9 mars 2006) :

« De l’Antiquité, Elizabeth Antébi n’a gardé ni la voix ni le style, mais certainement l’art de convaincre et le goût de l’émerveillement des textes anciens. Dans la petite cité du livre où elle a élu librairie, domicile et table d’écrivain en 2004, elle a fait venir 400 spectateurs pour ce premier festival. Il faut dire que l’affiche était tout aussi alléchante que drolatique.C’est un autre trait du caractère du personnage. Et les jeunes profs du coin ne s’y sont pas trompés trouvant l’occasion dans cette démarche de redonner le souffle vital qui manque si souvent à l’enseignement de ces langues mortes dont les élèves se détournent.

Chants latins préparés en canon, découverte des volumes d’Astérix traduits par un comte allemand qui s’était déplacé de sa Ruhr, défilé de mode antique, bistrot romain. […] Ecrivain journaliste, libraire, Elizabeth Antébi se qualifie elle-même d’agitprop de l’Antiquité. Un personnage étonnant à l’énergie fédératrice qui a su en peu de temps donner vie à ce projet. « Ce que je cherche, c’est à inviter les gens à revenir au vrai sens des mots, à découvrir ce qu’était la démocratie défendue par les Grecs, à accéder à la mythologie avec leurs mots, à découvrir leur poésie. » Tous les moyens sont bons, même les plus farfelus. Le clou du Festival résidera dans l’interprétation du répertoire d’Elvis Presley en latin et en plein territoire gallo ! Et c’est un éminent professeur latiniste qui s’y collera. Mais à côté de cela, ensembles vocaux et instrumentaux inspirés de l’Antiquité ponctueront ces trois jours. Ecrivains, poètes, conférenciers, historiens seront également présents. Ce malicieux mélange qui n’a rien d’anecdotique est un passeur de mots et de culture, loin des temples qui lui sont consacrés. A découvrir absolument. » Claire Le Clève.

Livres Hebdo (3 mars 2006) :

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« Ouest-France » :

Vendredi 30 décembre 2005/Samedi 31 décembre 2005 : Annonces.

Jeudi 23 Février 2006 :Bécherel, cité du livre, sera du 10 au 12 mars, la capitale européenne du latin et du grec. Un festival pas comme les autres y fait revivre ces langues que l’on dit mortes . la deuxième édition déclinera danse, musique et amour à la mode de Platon et d’Ovide.Un festival latin-grec ? « Passionnant » baillent ironiquement certains. Difficile de ne pas avoir été traumatisé par les heures passées sur des exercices de version latine de La Guerre des Gaules. Par contre, quand on parle amour, musique et danse, les pensées se révèlent plus joyeuses. Ca tombe bien, la 2e édition du festival latin-grec à Bécherel, décline ces trois thèmes. Comme quoi les déclinaisons ne sont pas forcément ennuyeuses.Derrière cette drôle d’idée, Elizabeth Antébi. « Le but, ce n’est pas du faire du passéisme, ni de tomber dans l’intello », explique la libraire, écrivain, journaliste, éditrice … Elle a rejoint il y a un an et demi la cité du livre. A force de vendre des versions de Harry Potter en latin, elle s’est lancée dans l’aventure d’un festival. « Pour mélanger l’infiniment sérieux et le rigolo ». Le sérieux, ce seront des conférences sur les Grecs et la musique, la danse en Grèce antique, la musique chantée en latin … Le plus léger, une création théâtrale de la compagnie Demodocos, des ruines de Troie à la nouvelle Rome ou encore des chants en latin par le convivium musicum, un chœur d’amateurs de Rennes.

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Le rigolo ? Un professeur finlandais qui chantera Elvis Ppresley en latin ! Ca change de Pline l’Ancien. « Nous parlerons aussi de Sappho, la poétesse, ou d’Aristophane et des textes coquins. Les grecs et les latins pouvaient être très crus. Aujourd’hui, ils ne seraient vraiment pas politiquement corrects », s’amuse Elizabeth Antébi. Plus scolaires, des élèves d’un collège de Pleine-Fougères viendront chanter en latin et interpréter une fable, le vendredi. Des jeunes Hongrois joueront aussi Plaute. Des Finlandais, des Hongrois et même des Portugais ou des Belges seront là …« Le latin et le grec, c’est l’Europe. Ils sont un point profond de l’identité européenne. Tout ce que nous vivons peut s’expliquer par ces origines », éclaire Elizabeth Antébi. Elle prévoit d’ailleurs une édition hongroise du festival l’année prochaine : « Dans les anciens pays de l’Est, le latin est encore très vivace. Entre Pologne et Hongrie, certains médecins et avocats parlent en latin pour se comprendre. C’est une sorte d’esperanto anti-anglais. » Une méthode d’apprentissage sera même présentée lors du festival par Jean-Pierre Guglielmi, chef de projet dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication au Conseil de l’Europe. Un trait d’union de plus entre anciens et modernes. » Philippe Mathé.

Mardi 28 février 2006 :

Elizabeth Antébi est la conceptrice et organisatrice générale du festival de latin-grec sur le thème « L’Amour la Musique et la Danse » qui se déroulera du 10 au 12 mars, au théâtre de l’Espérance. « Ce festival se veut amusant, accueillant, instructif et pour tous les publics. Que personne ne s’imagine n’être pas capable de comprendre, chacun comprend à son niveau : nous pouvons tous partager le même émerveillement. Pas besoin de parler latin-grec pour venir, il faut seulement aimer la musique, la poésie et la danse sans se soucier du monde de nos enfants, de leur place en Europe et dans le monde : Harry Potter, Asterix, Narnia ne sont-ils pas truffés de cet esprit dont nous sommes tous sortis sans même le savoir ? »Lors de ce festival seront accueillis des Hongrois, des Portugais, des Finlandais et des grecs venus pour la fête et les échanges culturels. Elizabeth Antébi ajoute : « Le vendredi est déjà presque entièrement réservé. Pour les gens de Bécherel et de la communauté de communes, nous avons décidé de proposer les places au prix réduit, car le Festival se passe chez eux, il est aussi pour eux. » Georges Bouillet

8 mars 2006 :

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et :

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9 mars (conférence Espace Ouest-France/Maison de l’Europe) :

En effet, dans le cadre de la Semaine européenne aux couleurs de la Grèce, organisée du 7 au 12 mars par Jeanne-Françoise Hutin et la Maison de l’Europe à Rennes, dont nous étions partenaires, une conférence avait été organisée le mercredi 8 mars, de 2030 à 22h30, sur le thème « La Grèce, des Racines pour Demain », « présentée par Elizabeth Antébi, organisatrice du Festival Européen Latin/Grec de Bécherel, Docteur en Histoire des religions. » (cf. http://www.maison-europe-rennes.org/programme/information.php3?id=74 ) Vendredi 10 mars :

Samedi 11 mars :

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Dimanche 12 mars :

« Nous avons vendu des gâteaux pour financer ce voyage », racontent les

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élèves du lycée de Sarcelles, en région parisienne, arrivés à Bécherel hier midi. Ces quatorze jeunes passionnés ont fait le voyage à l’occasion du festival européen de grec et de latin qui se tient ce week-end dans la cité du livre. « C’est l’une de mes élèves qui m’a parlé de ce rendez-vous. Et l’idée a tout de suite plu à tout le monde. Nous n’avons pas souvent l’occasion d’entendre ces langues anciennes et nous avons tendance à oublier leur musicalité », explique Camille Hemard, leur professeur de lettres classiques.Presque tous les latinistes du lycée de Sarcelles ont fait le voyage, qu’ils soient en seconde, première ou terminale. Motivés par le projet, ils ont venu des gâteaux dans l’enceinte de leur lycée pour récolter des fonds … et sont venus sur leur temps libre pour assister à des conférences ou des spectacles comme Antigone de Sophocle par la compagnie Demodocos. « Je suis assez impatient de voir le professeur finlandais chanter Elvis Presley en latin », confie Julien, le seul garçon de la troupe. En terminale S, il a repris le latin, après avoir abandonné cette matière en première. « J’ai réalisé que ça me manquait trop de ne plus en faire. Avec le latin, on découvre l’étymologie et c’est passionnant, tout comme la civilisation. »Avec ses camarades, il a assisté hier après-midi à une conférence musicale donnée par Agathe Amzallag et l’orchestre La Maurache. Avant que le spectacle ne débute, les latinistes se sont interrogés : « Que préférez-vous ? L’Antigone de Sophocle ou celle d’Anouilh ? » La réponse était évidente. « Celle de Sophocle, nous ne sommes pas latinistes pour rien ! » Pendant une heure trente, l’historienne a parcouru huit siècle de musique, illustrés par les notes et les chants de l’orchestre. A la fin du spectacle, quelques dictionnaires sont sortis des sacs des élèves ; il leur fallait vérifier le sens de certains mots.Les lycéens ont ensuite vécu un moment privilégié avec Anastassia Politi dans les jardins du presbytère. La jeune femme leur a fait une lecture dans le texte de quelques poèmes de Sappho et Erinna. Juste après leur rencontre avec Anastassia Politi, les lycéens sont retournés au théâtre de l’Espérance pour assister à la représentation d’Antigone. Sur le chemin, certains se sont pris à rêver de monter une tragédie grecque au lycée, avec l’aide d’Anastassia Politi, d’autres se sont précipités vers les musiciens de La Maurache pour les féliciter et les remercier pour le concert.Quand on le questionne sur Sarcelles et le paradoxe entre l’image véhiculée par son lycée et leur présence à Bécherel, Julien répond gentiment : « La réputation de notre lycée n’a pas changé depuis vingt ans. Mais la plupart de nos professeurs sont agrégés, nous ne sommes pas classés en Zep (zone d’éducation prioritaire) et en trois ans, je n’ai assisté qu’à une seule bagarre. Notre lycée est comme tous les autres. » Ces quatorze lycéens n’ont, eux, rien de banal.

Lundi 13 mars :

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« Le deuxième festival européen de latin et de grec à Bécherel a connu un vif succès, le nombreux public a beaucoup apprécié la qualité des interventions prévues dans le programme concocté par Elizabeth Antébi. Le temps d’un week-end, différents pays d’Europe ont été représentés dans la petite cité de caractère : la Finlande, la Hongrie, le Portugal, la Belgique, la Grèce et les voyages « Athéna » qui ont fait le lien entre la France et la Grèce. » […]

La Vie (16 mars 2006) :

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Il est un drôle de petit village Breton, où les langues de Virgile et de Socrate font de la résistance. Bécherel, 660 habitants, 15 librairies, leur consacre un Festival.A l’origine de cet événement insolite, une « nymphe » pétillante de 60 printemps, Elizabeth Antébi, journaliste et écrivain, qui a rallié la jolie bourgade d’Ille-et-Vilaine il y a deux ans. A force de vendre des versions de Harry Potter en latin dans sa nouvelle échoppe – environ un exemplaire tous les deux jours ! -, cette passionnée de lettres classiques s’est décidée à franchir le Rubicon en se lançant dans la folle aventure d’un festival. Le sort du latin et du grec était jeté ? C’était compter sans l’enthousiasme et la détermination de cette dea ex machina au projet ambitieux et bien arrêté. D’abord, il éatit hors de question d’initier un rendez-vous docte et poussiéreux : « La formule devait allier le rigolo, le bizarroïde et le farfelu au profond et à l’infiniment sérieux », explique-t-elle.Exit aussi toute velléité passéiste. Le festival de Bécherel n’aspire pas à devenir le repaire d’une bande d’irréductibles menant un combat d’arrière-garde ou de vieux grammairiens soucieux d’exhumer le passé. Au contraire. « Le but n’est pas de ressusciter le latin et le grec, mais d’en montrer toute l’actualité, la richesse et la diversité ! Car tout ce que nous vivons aujourd’hui peut s’expliquer et se comprendre par ces origines-là », assure la fondatrice.Le légendaire « I Surrender » devient « Nunc aeternitatis »« Paul Valéry disait que l’on entre dans l’avenir à reculons. Ce sont des racines dont la connaissance est indispensable pour aujourd’hui et pour demain. Est-il bien raisonnable de couper les générations nouvelles de ce qui pourrait nourrir leur liberté, leurs choix ? Nous serions bien inspirés de réenseigner les humanités ! » Pour faire passer son credo, la méthode Antébi est pour le moins … décapante. Vous restez toujours convaincus que le latin et le grec ne sont que des antiquités muettes, bonnes à être remisées ? Ils se résument encore dans votre mémoire au souvenir d’un Gaffiot lourd dans le cartable, au refrain de ce « Tango des forts en thème/Rosa, rosa, rosam », comme le chantait Brel, à ces déclinaisons impossibles et à ces cours de versions interminables ? Le festival de Bécherel se charge d’épousseter ces vieux clichés et de vous faire découvrir « l’autre dimension », comme le résume Antoine Olivier, 19 ans, un jeune aficionado rennais, passionné de littérature et d’histoire antiques. Car dans la

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jolie cité du livre, voici les langues anciennes parlées, chantées … et même dansées. L’an dernier, PPDA y était déjà allé de son journal télévisé avec les titres de l’an 429 avant J-C. Pour ce cru 2006, c’est un Elvis Presley finlandais, par ailleurs docteur en philosophie, que les festivités ont été lancées. Blouson de cuir et public en délire à 10 heures du matin, le King version lingua latina – Jukka Ammondt à la ville – a proposé le légendaire I Surrender métamorphosé en Nunc aeternitatis ou encore It’s now or never en Nunc hic aut nunquam. Plus tard, sur scène, place était faite à la très sérieuse Marie-Hélène Delavaud-Roux, maître de conférences en histoire grecque à l’université de Bretagne occidentale, pour un exposé sur la danse antique. Pour donner le ton, avant d’ébaucher les pas de danse du crabe (Karkinos), évoquée dans les Guêpes d’Aristophane, avec masque blanc et force déhanchements, la gracieuse universitaire en tenue de ballerine, lance une devinette : « Savez-vous de quand date le premier danseur de hip-hop ? Du VIIe siècle av. J-C ! C’est le jeune Athénien Hippoclide qui, lors d’un banquet du tyran de Sicyone, fit apporter une table sur laquelle Hérodote nous raconte qu’il appuya sa tête en tenant ses pieds en haut et en se mettant à gesticuler des jambes. Allez me dire après ça que la danse antique n’est pas pour tout le monde ! » Ces arguments ne laissent pas insensibles les plus jeunes. Les élèves de huit collèges et lycées, dont un de Sarcelles (Val d’Oise), se sont déplacés pour l’occasion cette année. « C’est ça le latin grec ? Mais ça ressemble pas du tout à ce qu’on fait en cours ! On disait que c’était des langues mortes, mais avec Elvis Presley qui chante en latin, c’et pas du tout mort ! » s’exclame Kempo, 16 ans, en classe de troisième à Pontivy (Morbihan). « C’est vraiment un autre regard sur la matière, là ça donne vraiment envie ! » enchaîne son camarade Ronan, 15 ans.De quoi inspirer aussi les enseignants, à l’heure où la place faite au latin et au grec est plus que jamais réduite au rang d’accessoire. « Il est certain qu’un événement comme celui-là donne des idées nouvelles pour aborder la discipline, » souligne Camille Hémard, professeur de latin à Sarcelles. « En sortant du cadre de la classe, les élèves peuvent saisir que cette culture gréco-latine représente quelque chose de beaucoup plus large que leur cours d’option de 17 à 18 heures, et fait partie d’un véritable réseau culturel européen. Je voudrais leur montrer aussi que cet engagement-là, c’est presque un choix politiques, car mieux on possède ces bases, plus l’avenir sera solide et intéressant. »Si les jeunes sont séduits, le grand public l’est également. « C’est vrai qu’au début j’attendais de voir, parce que cela demande tout de même un intérêt très particulier. Je ne dirais pas que c’est élitiste, pour moi c’est justement le moyen de s’élever », explique Mme Noqué, 80 ans, Bécherelaise de souche. « C’est renouer en outre avec des points profonds de notre identité européenne », explique Annick Riaux, chargée de projet en cosmétique, venue par curiosité avec ses deux enfants. « Car si l’anglais est la langue d’usage aujourd’hui, le vieux ciment reste le grec et le latin. On trouve encore des scientifiques, entre Pologne et Hongrie, qui parlent latin pour se comprendre ! ».La passion d’Elizabeth Antébi est contagieuse : cette année, plus de 500 curieux ont franchi les portes du petit théâtre de Bécherel, le bien nommé l’Espérance. Comme elle, Philippe Brunet, professeur à Rouen et récent traducteur de l’Iliade, se veut résolument optimiste quant à l’avenir des langues anciennes : « Les Grecs ont été menacés, envahis par les uns et par les autres, mais à chaque fois leur littérature et leur langue l’ont toujours emporté. Ce qu’on vit aujourd’hui n’est que circonstanciel, ce n’est pas grave. La Grèce en a vu d’autres. » Et Elizabeth Antébi avec elle : voilà pourquoi elle conserve avec ferveur son enthousiasme, un mot qui n’est pas choisi par hasard : « Du grec en theos, il veut dire « le dieu qui est en mo »i. Alors n’allez pas l’utiliser pour quelqu’un qui participe à la Star Ac’ ! Le dieu n’est pas là, c’est tout ! », prévient la passionnée de lettres. Mais au cœur de ce festival de grec et de latin, il est bel et bien présent. » Aurélie Sobocinski. Photos David Adémas.

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Daily Mail, March 11, 2006 :

Article AFP :Les langues mortes font de la résistance le temps d'un festival

BECHEREL (AFP) - Pour contrer l'abandon des cours de grec et de latin, un festival ambitionne ce week-end de moderniser l'image des langues mortes grâce notamment à la musique et la danse, à Bécherel, petit village d'Ille-et-Vilaine.

Le deuxième festival européen de latin et de grec rend hommage à "tous ces grands résistants que sont les profs de latin", a lancé Elizabeth Antébi, son organisatrice. "Latin et grec sont indispensables pour la compréhension de toutes les

bases de la démocratie et de la politique", soutient cette libraire spécialisée dans les langues mortes à Bécherel, "cité du livre" à une vingtaine de km de Rennes. Les jeunes sont le public privilégié de ce festival, qui cherche à rendre attrayantes les langues mortes. Ainsi, Jukka Ammondt, professeur finlandais, a osé y chanter vendredi Elvis Presley en latin. Tout de noir vêtu, il a interprété un vibrant "Nunc hic aut nunquam", "It's now or never" en version latine, pour un parterre de collégiens latinistes enthousiastes.

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Pour ces jeunes, d'une moyenne d'âge de 14 ans, l'apprentissage du latin est une nécessité plus qu'un plaisir. Emmanuelle explique ainsi qu'il est indispensable "pour entrer dans les bons lycées". Marie voit plus loin: "si j'apprends le latin, c'est pour devenir vétérinaire". Ses camarades évoquent d'autres professions médicales, tandis que Landry penche pour l'archéologie. Marie-Hélène Delavaud-Roux, maître de conférence à l'université de Brest, a cherché à démontrer que l'enseignement de l'histoire ancienne pouvait ne pas être que théorique, en interprétant les danses de la Grèce antique recréées d'après des documents de l'époque. Travaillant pour la maison d'édition "Les belles lettres", spécialisée dans les oeuvres grecques et latines, Jean Malye veut intéresser les jeunes aux textes de l'antiquité grâce à "l'héroïc fantasy". Sa série, les Manuscronautes, met en scène un frère et une soeur que des livres magiques plongent dans l'univers de César, Alexandre le Grand ou l'Iliade. "Cela me permet de citer des textes anciens et donc de faire lire aux adolescent des extraits d'oeuvres antiques, afin qu'elles ne meurent pas", raconte-t-il. Pour favoriser la transmission, il n'hésite pas à faire un "parallèle avec les jeux vidéos" et recréer les "combats sanglants" de l'Iliade. "Une formule qui marche", explique l'auteur qui en est déjà à cinq livres édités. Durant le festival, qui se termine dimanche, seront présentés une méthode assimil de grec ancien et un logiciel en latin. Une classe de latin d'un lycée hongrois jouera également une pièce de Plaute, et l'organisatrice a d'ores et déjà prévu qu'"en 2007, le festival se déroulera en partie en Hongrie".Fred Dufour (AFP/AFP - samedi 11 mars 2006, 15h28)

Et sites Internet : Yahoo (samedi 11 mars), Voilà (vendredi 17 mars)Pays de Brocéliande Le Petit Journal.com (le journal des Français à l’étranger) : Jeudi 9 mars 2006En 2005, plusieurs centaines de personnes étaient venues découvrir dans le village breton de Bécherel, près de Rennes, ce bizarre festival consacré au latin et au grec. Cette année, une classe d’un lycée de Hongrie, vient jouer en latin une pièce de Plaute.En Hongrie, apprendre le latine est encore assez fréquent dans les écoles catholiques. Il n’a donc pas été trop difficile de trouver une classe pour représenter le pays au festival. Les élèves qui se trouvent aujourd’hui en Bretagne ont une quinzaine d’années, et pour nombre d’entre eux, il s’agit de leur premier séjour en France. D’ailleurs ils sont passés par Paris avant de rejoindre l’irréductible village de la Dea ex Machina du festival, et rencontrer Elizabeth Antébi, femme de lettres, mais aussi libraire dans le dit village qui accueille 15 libraires pour 660 habitants !Les lycéens chanteront en latin des extraits d’une pièce de Plaute « Mostellaria ». Ce sera aussi l’occasion d’entendre les Catulli carmina (chants de Catulle) de Carl Orff, suite des

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Carmina Burana – ces textes du Moyen Âge mis en musique au XXe siècle, notamment par Orff. Mais le public pourra aussi apprécier quelques mélodies hongroises en latin.Des élèves enthousiastes« Il faut imaginer le travail de répétitions gigantesque que cela a demandé aux élèves du lycée cistercien Saint Etienne, en dehors de leurs heures de cours ! » a rappelé leur professeur de français Gabriella Wasztl. Un travail qui ne sera pas réservé à une seule représentation puisque le spectacle préparé par Annamaria Berta, le professeur de latin, sera aussi joué en Hongrie au Festival Floralia les 29, 30 avril et 1er mai prochain.Il faut préciser que près de Szekesfehervar, ville située au nord du lac Balaton, se trouve le site de Gorsium à une vingtaine de kilomètres où l’année prochaine aura lieu ce même festival latin-grec du moins en partie, qui recevra cette fois une classe d’un lycée français. En effet, le Festival de Bécherel sera relayé en 2007 par trois jours en Hongrie, sur le thème de La Femme et la famille dans l’Antiquité grecque et latine, et le programme sera établi par Angelica Karolyi (Fondation Karolyi) et Elizabeth Antébi. Gorsium, chaque année, a déjà son festival romain en costume. […]« Ville de Rennes »« Université Sorbonne Paris IV »« Le site de Lettres classiques de l’Académie de Caen »« Zazieweb »« Le site de Bryaxis »« La Café Pédagogique »« Le Portique »« Casafree.com Portail Marocain participatif »« Vox Populi »« Associaçao de Professores de Historia » (Portugal)« Nouvelles de Clio »« Les Athées d’Ille et Vilaine »« Le Littéraire.com »

« Haute Bretagne » « Canal Académie »(au-dessus et à gauche)

En outre :

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Le 22 février 2006 à 20 heures a eu lieu à la Maison de la Grèce, 9 rue Mesnil à Paris 75 016, la présentation de « Déclinaison grecque : 3 Festivals autour de la danse, de la Musique, de la Poésie, du Théâtre antiques », par E. Antébi, avec Demodocos et Annie Bastide, du théâtre antique de Vaison-La-Romaine.Le FELG s’est fiancé dès cette année avec Démodocos qui a créé à Bécherel « Le Retour de l’Âge d’Or ». Philippe Brunet et François Cam nous parlent de leurs « Dionysies » auxquelles tous

pourront assister dès cette année en divers endroits de Paris et même de la France. Et création d’Antigone de Sophocle à Bécherel, répétitions ultimes : 17-23 mars 2006 : DIONYSIES, Ier festival de théâtre antique en Sorbonne, au Sénat, au Théâtre du Lierre, à la Chapelle du Lycée Saint Louis (Antigone, Iliade par Démodocos, Errances et l'Oraison funèbre de Thucydide par Dido Lykoudis, une Médée grecque venue d'Athènes (cie Prosodia), une proposition d'Anastasia Politis (cie Erinna), un hommage à Jacques Lacarrière avec Annie Bastide, le choeur antique de la Sorbonne etc. : la compagnie Démodocos (www.demodocos.com) et la compagnie Dido Lykoudis ont le plaisir de lancer les Dionysies, festival de théâtre antique dont la première édition est créée sous l'égide de l'Ambassade de Grèce (association loi de 1901 intitulée : Dionysies, voix antiques pour aujourd'hui ; siège social 47 av. du Général Leclerc 75014 Paris). Très bientôt sur (www.dionysies.org). Le but premier est de créer une rencontre de troupes valorisant l'expression théâtrale puisée directement à la source de la langue et la dramaturgie grecque anciennes : une manière d'être contemporain par ce retour de la voix, du chant, et de la puissance tragique – et comique.Troisième partenaire et « fiancée », Annie Bastide, avec la Semaine de Théâtre Antique de Vaison-la-Romaine qui a lieu tous les ans du 1er au 7 juillet et dont elle prépare la VIIème édition sur le site archéologique de Puymin, au Théâtre du Nymphée. La programmation 2006 balance répertoire antique et sa filiation moderne et contemporaine, conformément aux objectifs du programme européen Hadrien 2000 : elle nous parle de l’hommage qu’elle prépare à Jacques Lacarrière … initiateur du premier FELG à Bécherel. Un témoin est passé.Du 1er juillet au 7 juillet : Le Retour de l'Age d'or (cie Démodocos) et Cassandre (cie Dido Lykoudis), Bérénice de Racine (théâtre de l'Aube, d'Avignon), les Oiseaux d'Aristophane (TUR de Liège), De Toge et d'épée : scènes d'agôn grecques et latines, anciennes et modernes (cie Hadrien 2000), Rodogune de Corneille (cie du Loup Blanc de Normandie), Et surtout n'oublie pas Ithaque (Hommage à Jacques Lacarrière), Une autre Andromaque d'après Jean Racine et Marc Blanchet (théâtre du Trèfle de Poitiers).Trois projets en écho, trois festivals émerveillés, modernes, dynamiques, autour d’une Grèce qui nous inspire et nous nourrit.

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SOUTIENS

« Et toute mon admiration pour cette oasis de culture que vous avez créée alors que l’environnement est à la barbarie.[…] Plein succès à la niche étrange que vous bâtissez. » Général Pierre-Marie Gallois

« ‘Vœux à volonté’ ; ‘En joue ! Vœux !’ pour vous d’abord et pour vos entreprises culturelles. Bref, ad multos et felicissimos annos, pour le dire simplement. »

Lucien Jerphagnon.

Dear Elizabeth, Brava ! Its sounds fascinating … and your village itself sounds fascinating!” John O’Malley, sj., Weston School of Theology, Boston.

“J’ai pu constater votre inlassable dynamisme créateur en prenant connaissance du communiqué de presse relatif au Festival européen de latin et de grec de

Bécherel … Bravo !” François Gros, Membre de l’Institut, Académie des Sciences.

« Tous mes vœux pour le Festival dont j’ai fait suivre le programme à une amie qui a une chaire d’histoire romaine. » Françoise Pommaret (CNRS), spécialiste du Bhoutan où elle monte le programme d’une nouvelle Faculté de Sciences Humaines spécialisée sur l’Himalaya, auteur de plusieurs livres dont Le Tibet ; une civilisation blessée.

« Vous faites un travail formidable et une bonne action ». Jacqueline de Romilly, Académie française 

« L'occasion s'est présentée de lire attentivement la totalité des fiches sur ton festival extraordinaire. Très impressionnant. Je me permet de les faire suivre a un ami bien placé au

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New York Times qui se spécialise en événements artistiques étrangers, et surtout de France. C'est bien dommage que je n'aie pas l'occasion de te joindre et d'y participer. Edepol, fautor tuus maximus sum.  Hoc ei propinabo! » Elie Schnéour, Ph D, directeur de Biosystems Research Institute, San Diego, ex-conseiller scientifique Maison Blanche

« Félicitations, chère Elizabeth. Et, par avance, bon festival … » Patrick Poivre d’Arvor (TF1)

Témoignages après le Festival :

« En ces temps de "déclinologie", voir ces jeunes filles venues de Sarcelles pour le simple plaisir d'apprendre, écouter avec enchantement les voix de ces superbes jeunes gens qui consacrent leurs loisirs à la musique, partager avec d'autres le bonheur de découvrir des choses inutiles et tout à coup indispensables, quelle merveilleuse façon de retrouver une vision optimiste du monde d'aujourd'hui !J'imagine ce qu'une telle réussite a exigé d'imagination, de travail, de ténacité et peut-être de folie, et je te félicite chaleureusement d'avoir été l'inspiratrice et la réalisatrice de ce succès. Merci de nous avoir offert ce moment hors du temps. » Michèle Bardin, Paris

« Route chargée, cœur chargé d’émotions. Merci » (SMS) Philippe Brunet, fondateur de Demodocos avec François Cam. « Messager du printemps, de l’amour, de la musique et de la danse, ce festival latin/grec m’a donné bonheur, m’a inondée d’émotions. Emotions d’autant plus fortes qu’elles ont éveillé des souvenirs : larmes de bonheur lors du Canto General avec Mikis Theodorakis, Maria Farantouri, P. Pandis en juin 1981. Bravo et merci. » Thérèse Ferron, Fougères.

« Bravo encore pour ce moment que vous m'avez permis de passer à Bécherel et qui m'a fait approcher de cette beauté dont nous avons tant besoin pour vivre. » Jeanne Françoise Hutin (Maison de l’Europe, Rennes)

« L’année prochaine, j’arriverai la veille pour tout voir. Encore une fois bravo, c’est une idée formidable ». Geneviève Moll (A2)

et le début du Postgramme : cf. page de dos de couverture.Deux élèves de Seconde de Marie Le Hétet, au Lycée Jeanne d'Arc de Vitré ont envoyé une superbe lettre calligraphiée avec traduction …

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Le 3ème Festival Européen de Latin et de Grec s’exportera en Hongrie en 2007, les 30 avril et 1er mai, et reprendra à Bécherel le deuxième ou le troisième week-end de mai ou de juin (se renseigner : E. Antébi, [email protected] tél : 06 24 58 78 64 ou 01 42 63 14 50. Revue en ligne : www.antebiel.com/ASPASIE) .

Partenariat avec la Fondation Joseph Karolyi pour la Hongrie et déjà avec l’université de Coïmbra et la Fondation Gulbenkian pour 2007 (venue à Bécherel d’acteurs du théâtre universitaire Thiasos)-2008 (festival mi-au Portugal mi-en France). Georges Bouillet pour la plupart des photos, qu’il nous a offertes pour le FELG. Merci !

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