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Association pour la protection et la mise en valeur de Calvisson et de la Vaunage Visitez notre site www.apromicav.fr/ pour revoir la « lere de nos moulins » Ainsi que les actualités et animaons proposées et sur facebook en tapant « apromicav » EDITORIAL Chères adhérentes, chers adhérents, chers lecteurs. Nous voilà à présent quelque peu libérés De cette sournoise et perfide épidémie Qui en poussa plus dun de son divan douillet Vers les affres du triste lazaret honni. Profitons de cette fenêtre déclaircies pour reprendre nos activités jusque là suspendues. Pour les journées du patrimoine, le samedi 18 septembre au matin, à la demande de la médiathèque, en compagnie de Marie-Hélène COURTIN, nous avons fait découvrir aux personnes intéressées les curiosités de Calvisson. Le samedi 25 septembre, un goûter convivial a réuni adhérents et sympathisants de notre association venus fêter, au Roc de Gachone, les 40 ans de notre association. Nous y reviendrons dans le prochain numéro. Dans un avenir proche, nous vous proposons : Le vendredi 01 octobre à 18 H à la médiathèque la conférence de René DOMERGUE, sociologue et voisin de Montpezat qui, en préparation dun dictionnaire régional, abordera le thème suivant : « la vie sociale et le parler régional ». Le vendredi 22 octobre à 20 H 30, au foyer communal, Nicole et Gérard OSTY nous ferons partager leur amour de la Camargue au travers de leurs courts-métrages. Voici quelques temps nous avions déjà été séduits par leur qualité, gageons quil en sera de même cette fois. Le vendredi 19 novembre à 18 H, à la médiathèque, cest lami Jean-Pierre VINCHON qui nous fera dé- couvrir ou redécouvrir les oppida de la Vaunage. Nages, St Dionisy, St Cômes et Maruéjols, CalvissonCes différentes manifestations sont ouvertes à tous, gratuites et suivies du verre de lamitié. Concernant la restauration du moulin pointu au Roc de Gachone, nous poursuivons le travail entrepris en partenariat avec la commune. Son ouverture devrait être réalisée prochainement. Nous piaffons dimpa- tience. Mais ne dit-on pas : « plus cest long, plus cest bon ». Le président : Alain AVESQUE N° 55 - 3ème trimestre 2021

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Page 1: Association pour la protection et la mise en valeur de

Association pour la protection et la mise

en valeur de Calvisson et de la Vaunage

Visitez notre site www.apromicav.fr/ pour revoir la « lettre de nos moulins »

Ainsi que les actualités et animations proposées et sur facebook en tapant « apromicav »

EDITORIAL

Chères adhérentes, chers adhérents, chers lecteurs.

Nous voilà à présent quelque peu libérés

De cette sournoise et perfide épidémie

Qui en poussa plus d’un de son divan douillet

Vers les affres du triste lazaret honni.

Profitons de cette fenêtre d’éclaircies pour reprendre nos activités jusque là suspendues.

Pour les journées du patrimoine, le samedi 18 septembre au matin, à la demande de la médiathèque, en

compagnie de Marie-Hélène COURTIN, nous avons fait découvrir aux personnes intéressées les curiosités

de Calvisson.

Le samedi 25 septembre, un goûter convivial a réuni adhérents et sympathisants de notre association venus

fêter, au Roc de Gachone, les 40 ans de notre association. Nous y reviendrons dans le prochain numéro.

Dans un avenir proche, nous vous proposons :

Le vendredi 01 octobre à 18 H à la médiathèque la conférence de René DOMERGUE, sociologue et voisin

de Montpezat qui, en préparation d’un dictionnaire régional, abordera le thème suivant : « la vie sociale et

le parler régional ».

Le vendredi 22 octobre à 20 H 30, au foyer communal, Nicole et Gérard OSTY nous ferons partager leur

amour de la Camargue au travers de leurs courts-métrages. Voici quelques temps nous avions déjà été

séduits par leur qualité, gageons qu’il en sera de même cette fois.

Le vendredi 19 novembre à 18 H, à la médiathèque, c’est l’ami Jean-Pierre VINCHON qui nous fera dé-

couvrir ou redécouvrir les oppida de la Vaunage. Nages, St Dionisy, St Cômes et Maruéjols, Calvisson…

Ces différentes manifestations sont ouvertes à tous, gratuites et suivies du verre de l’amitié.

Concernant la restauration du moulin pointu au Roc de Gachone, nous poursuivons le travail entrepris

en partenariat avec la commune. Son ouverture devrait être réalisée prochainement. Nous piaffons d’impa-

tience. Mais ne dit-on pas : « plus c’est long, plus c’est bon ».

Le président : Alain AVESQUE

N° 55 - 3ème trimestre 2021

Page 2: Association pour la protection et la mise en valeur de

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40 ans d’engagement !!! Ça se fête !

En cette année 2021, l’association se devait de célébrer ses 40 ans d’existence.

Créée en 1981 par quelques bénévoles animés par une passion commune – l’amour de Calvisson et de sa

région – l’APROMICAV poursuit ses activités et se compose aujourd’hui de : 60 adhérents.

Ses membres fondateurs :

- ALBERT Jean-Claude - ALBERT Muriel - AYGLON Henri - CABANIS André

- DUCROS Jacques

Ses présidents successifs :

- ALBERT Jean-Claude de 1981 à 1987 - CABANIS André de 1987 à 2005

- AVESQUE Alain de 2006 à nos jours

A l’occasion de ce bel évènement, nous avons le plaisir de vous convier au goûter que notre association organise le samedi 25 septembre à 15 heures au ROC DE GACHONE.

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LE FORUM ANNUEL

qui rassemble les Associations Calvissonnaises s’est tenu le 4 septembre

Le samedi 4 septembre l’APROMICAV était présente au forum des Associations où nous avons accueilli

de nombreux Calvissonnais anciens mais également de nouveaux habitants cherchant à connaître notre

ville.

Nous avons pu exposer aux personnes intéressées, l’éventail de nos activités. restauration de capitelles;

conférences ; pièces de théâtre ou encore films taurins ainsi que l’organisation de sorties dans notre région

pour faire connaître la richesse de notre patrimoine.

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LES 200 ANS DU TEMPLE DE CALVISSON

LES TEMPLES

Le premier lieu de prières Il est édifié à la fin du XVIème siècle (1597), le long de la rivière Escatte, dont

Hubert ROUGER nous en raconte l'histoire. « La construction du « temple vieux

», jouxtant le moulin à huile, situé hors les murs du village, à la lisière de la

place du Pont, en contre-bas, sur la rivière Escatte, au-dessus de l'actuel lavoir.

Par un acte du 2 mars 1589, le capitaine Saurin prête 400 livres, sans intérêt, à

la communauté, sur les 565 livres du prix convenu. L’édifice est exigu, il occupe

à peine les deux tiers de la superficie de ce moulin. Les fidèles se plaignent vite

de cette exiguïté et du bruit du fonctionnement du moulin qui perturbe lors des

cultes l'écoute des prédicateurs. »

En 1624, le temple se dote d'un clocher accueillant une cloche fondue à Calvisson, pesant 159 quintaux, et

placée le 16 mars de la même année.

« Mais elle n'était pas plutôt installée que les Calvissonnais décident de la redescendre, dans la crainte

qu'elle ne soit dérobée, une nouvelle cloche (ou l'ancienne ?) est hissée dans ce clocher, dont beaucoup

doutaient de la solidité. Effectivement, huit ans après, la cloche s'abat sur le sol. »

Le second temple

En 1634, le roi Louis XIII décide d'interdire, sur tout le royaume de France, le prêche de tout pasteur pro-

testant sur des territoires sous l'autorité d'un seigneur catholique.

Le 3 mai 1648, le conseil de la communauté demande l'autorisation au seigneur catholique de Calvisson,

le Marquis Jean-Louis LOUET, d'acquérir la maison de « M. de BOUCOIRANT» pour y élever un nou-

veau temple. En 1649 des blocs de pierre du temple vieux furent utilisés pour l'encadrement des fenêtres

et la voûte du nouvel édifice.

Ce projet aboutit à l'ouverture du bâtiment en 1656 à l'emplacement de l'actuel temple. Ce second temple

fut rasé en 1685, suite à la révocation de l'Édit de Nantes par le roi Louis XIV mettant fin à la tolérance

religieuse et au libre exercice du culte protestant.

Le troisième temple de Calvisson (XIXème siècle)

En 1803, suite à une pétition des réformés Calvissonnais, le Préfet du Gard arrête dans son article ler : que

« l'Église protestante de la commune de Calvisson est, et demeure dans la possession et la jouissance

du terrain sur lequel existait anciennement le temple et qu'elle est autorisée à le reconstruire » .

Plaque apposée sur le mur du moulin à eau situé sur la place

du Pont qui accueilli le premier lieu de prière de Calvisson

Le premier lieu

de prières, sur

la place du

Pont

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En 1810, pour y célébrer leur culte, Napoléon Bonaparte offre aux protestants l'église catholique Saint-Saturnin

de Calvisson, mais les protestants refusent.

De 1818 à 1821 les protestants font construire leur troisième temple sur l'emplacement du précédent. C'est l'ar-

chitecte Charles-Etienne DURAND qui a réalisé les plans du temple et conduit les travaux. Ce temple fut inau-

guré en 1821.

Style néoclassique Porté par le goût de l'antiquité, l'architecture de ce temple s'inspire des

temples grecs et romains.

Construit sur l'emplacement du précédent, ce bâtiment est de dimen-

sions importantes quoiqu'il soit moins vaste que l'édifice qu'il a rempla-

cé. Le porche voûté en plein cintre, utilise la brique et le calcaire qui

donne un heureux contraste de rouge et de beige.

Sobriété L'intérieur du temple est d'une grande sobriété. La Bible ouverte, la

chaire de prédication, la croix et la table de communion témoignent de

l'attachement du protestantisme réformé calviniste aux principes de la

Réforme : Sola Scriptura (l'Ecriture Seule), Sola Gracia (la Grâce

Seule) et Sola Fide (la Foi Seule). C'est en référence au principe de

l'écriture seule que le temple est dépourvu d'images et de sculptures.

L'attention du fidèle est ainsi portée sur l'écoute des écritures bibliques

et de la prédication.

Liberté de culte Dès 1561-, un moulin à eau situé sur la Place du Pont accueille les

fidèles de la « nouvelle religion ».

En 1598, Henri IV signe l'Edit de Nantes qui accorde légalement

la liberté de culte aux protestants. Mais une déclaration de son fils

Louis XIII en 1634 interdit aux pasteurs de prêcher dans une loca-

lité où le seigneur est catholique.

Malgré cela, à Calvisson, un nou-

veau temple construit à cet effet est

ouvert aux fidèles en 1656.

Ce texte a été composé d’extraits de différents ouvrages prêtés par Ma-dame Meyssonnier:

- le bulletin de la Société d’Histoire du protestantisme – juillet-septembre 1966 D’Aimé Daniel Rabinet) - « Mémoires vaunageoles » d’Hubert ROUGER.

L’intérieur, très sobre, du temple

Le porche et son péristyle voûté

La bible ouverte à nos regards La sacristie

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JEANNE LOUISE ALBOUY (épouse BONICEL)

Jeanne, Louise, Marie Bonicel est née à Marseille le 11 août 1908 de Jean- Louis Bonicel, jardi-

nier de profession et de Marie, Émilie, Sabine Sarlin, sans profession. Quand débute son histoire,

elle a un frère de six ans son aîné, Louis, Pierre, Sabin Bonicel né à St Etienne-du-Grès le 9 août

1902. Vers la fin des années 20, Jeanne va rencontrer Roger Albouy, viticulteur, né à Molézon

(Lozère) le 21 août 1905 de parents, eux aussi, jardi-

niers. Les deux familles de maraîchers ont quitté

leur région d’origine pour s’installer dans le Gard.

C’est à Sinsans, au 8 rue de l’Église, que Roger et

Jeanne, après leur mariage, vont s’établir et déve-

lopper leur exploitation viticole. De cette union va

naître une fille, Lucette, Marie, Louise Albouy, le

22 septembre 1929. Quelque temps après la déclara-

tion de guerre, le 3 septembre 1939, Roger est mo-

bilisé et incorporé au sein du 341ème Régiment

d’Infanterie. Début juin 1940, il est capturé, avec

une partie de son régiment, par les troupes alle-

mandes dans les environs de Dunkerque et envoyé

dans un camp de prisonniers de guerre, le Stalag IIB

situé à quelques kilomètres du village d’Hammers-

tein, dans la province de Poméranie.

Roger ne reviendra qu’à la fin de la guerre.

Jeanne demeure seule avec sa fille et continue à

faire marcher, tant bien que mal, leurs vignes. Au

cours de l’année 1942, sur le chemin communal reliant Sinsans à Calvisson, Jeanne rencontre un

monsieur qui fait sa promenade. Ce dernier se présente et décide alors de se confier à cette personne

inconnue et dont il vient par hasard, de croiser la route : Il s’appelle Wilhelm Wulwek. Il est autri-

chien, de confession juive et habitait à Paris après avoir fui la ville de Vienne (Autriche) suite à l’ar-

rivée des nazis. Il est le mari de Mélanie Wulwek et le père de Claire et de Victor Wulwek. Wilhelm

explique à Jeanne qu’en sa qualité de citoyen autrichien il a été interné un temps dans un camp du

sud de la France, laissant seuls à Paris sa femme et ses deux jeunes enfants. Ayant appris par leur

concierge qu’ils étaient recherchés par les nazis, Mélanie, Claire et Victor partent précipitamment et

fuient la capitale en direction du sud de la France qui n’est pas encore occupé.

Entre temps, Wilhelm a été libéré et retrouve sa famille qui est passée depuis, en zone libre. La

longue quête d’un abri, d’un simple logement débute alors, de village en village, pour la famille

Wulwek. Et cette recherche incessante va les mener, dans une intranquillité de chaque instant, jus-

qu’à Calvisson. À l’écoute de ce récit, Jeanne comprend immédiatement le danger et réalise qu’à

Sinsans, ces personnes seront plus à l’abri. Elle propose donc à Wilhelm de le loger avec sa famille

dans la maison vacante de son oncle, Auguste Montet, située aujourd’hui « Impasse du Murier ».

C’est ainsi que Wilhelm et Mélanie vont vivre dans le hameau de Sinsans jusqu’à la fin de la guerre

avec leurs deux enfants et le frère de Mélanie, Julius Heller, qui les rejoindra quelque temps après

leur arrivée dans la maison inhabitée de l’oncle de Jeanne.

Claire et Victor sont scolarisés à l’école de Sinsans et le père de famille participe de temps à autre,

aux travaux des champs pour le compte des vignerons du hameau, notamment au domaine du Mas

de Bèze. À la moindre rumeur ou à la première information d’arrestations menées par les Allemands

dans les villages avoisinants, les trois adultes se réfugient dans la garrigue ou dans les bois et les

deux enfants trouvent alors un abri rue de l’Église, au domicile de Jeanne et de Lucette.

Les habitants de Sinsans ont une parfaite connaissance de la présence, au sein de leur petit

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village, de cette famille recherchée par les nazis, pour ce seul crime « commis », celui d’être de

confession juive. Ils participent ainsi, par leur silence et leur coopération, à leur sauvetage.

À la fin de la guerre, la famille

Wulwek retrouve son domicile, rue Car-

dinet à Paris. Julius Heller décède le 22

janvier 1945 et repose dans le petit ci-

metière de Sinsans. Les deux familles

conservent dès lors des liens très étroits

et se retrouvent bien des fois à Paris,

comme à Sinsans.

Claire passe ses vacances chez son

amie Lucette et lorsqu’elle fera, en

1960, le choix d’aller vivre en Israël,

elle restera en contact avec Lucette, de-

venue depuis Marignan. Cette dernière

s'inquiètera notamment de la situation de

son amie en Israël lors de la guerre du

Golfe, et lui proposera instantanément,

de revenir à Sinsans le temps que cesse

le conflit. Jeanne décède le 28 sep-

tembre 1979 à l’âge de 71 ans. Un an

après, presque jour pour jour, Roger, qui

ne vivait depuis son départ que de cha-

grin, s’en ira la rejoindre.

Après m’être remémoré bien sou-

vent cet épisode de la vie de Jeanne, je

décidai en février 2011 de contacter Yad

Vashem à Jérusalem par l’intermédiaire

du Département des Justes parmi les Na-

tions. Par cette démarche certes tardive,

je souhaitai signaler le geste généreux avant d’être courageux, de Jeanne et la proposer à la re-

connaissance ainsi qu’à la nomination de « Juste parmi les Nations ». On répondit à ma dé-

marche très rapidement et on me demanda bien évidemment quelques éléments de biographie et

en premier lieu, des témoignages et des photos.

Par une simple et belle lettre reçue d’Albin Coudeyre qui vivait à Sinsans durant cette triste

période de notre histoire, je réceptionnai la confirmation écrite de cette communauté de destins

qui s’était forgée ainsi au travers de quelques mots échangés sur un chemin communal, et acti-

vée par le seul souci de tendre la main à celui ou celle qui se trouve dans la difficulté. Le 24

avril 2012 je reçus de Yad Vashem Jérusalem, en la personne d’Irena Steinfeldt - Directrice du

Département des Justes parmi les Nations - la confirmation que le 14 février précédent, Jeanne

avait été reconnue comme Juste parmi les Nations et que son nom était gravé désormais sur le

Mur d’Honneur dans le jardin des Justes parmi les Nations et que son nom était gravé désormais

sur le Mur d’Honneur dans le jardin des Justes parmi les Nations à Yad Vashem Jérusalem. Par

retour de courrier, je lui manifestai alors ma gratitude envers ce geste qui honorait ainsi, et à tout

jamais, la mémoire de Jeanne.

Le 4 mars 2013 la cérémonie officielle eut lieu à Jérusalem et l’on me remit, ainsi qu’à ma

famille, son diplôme et sa médaille. Par respect pour son geste, et pour qu’à sa façon particulière

elle puisse aussi en bénéficier, je fis graver sur sa pierre tombale un moulage de cette décora-

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tion. Le 7 mai 2019, fut inaugurée à Sinsans la plaque commémorative en la mémoire de Jeanne

Albouy, Juste parmi les Nations, pour avoir sauvé au péril de sa vie pendant la seconde guerre

Mondiale et la Shoah, la famille Wulwek-Heller. Claire, accompagnée d’une partie de ses en-

fants et petits-enfants avait tenu à faire ce long voyage de la mémoire et à être présente pour

cette cérémonie. Aujourd’hui, l’école de Sinsans s’appelle, par décision d’André Sauzède, Maire

de Calvisson et de son conseil municipal : École Jeanne Albouy.

Dernièrement, j’ai appris que le 5 octobre 2020 par décision du Maire et de son conseil, une

place du lotissement de Calvisson « La voie verte » portait le nom de Jeanne Albouy. Ainsi, par

ce geste renouvelé de la Municipalité de Calvisson, que je remercie à nouveau, la mémoire du

cœur rejoint le cœur de la mémoire.

Jeanne était ma grand-mère, mais cela ne vous a pas échappé. Ce que vous ne savez peut-

être pas, c’est qu’elle était ma dame de cœur et il me semble bien, si ma mémoire est un brin fi-

dèle, que j’étais alors son petit prince.

Serge Marignan

Page 8: Association pour la protection et la mise en valeur de

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Nos actions et manifestations vous intéressent, rejoignez notre association en retournant ce coupon à :

APROMICAV 19 rue de Lattre de Tassigny 30420 Calvisson

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Lorsque les deux trains se croisent ils sont tous les deux au même endroit.

Dons ils sont tous les deux à la même distance de Paris

Nouvelle énigme de Matou-Matheu MM 24

Aujourd'hui, Matou-Matheu te propose de jouer avec des poupées. Mais 11 n'y a pas que les filles qui

soient concernées et les garçons peuvent aussi essayer de trouver la bonne réponse.

Range ces 6 poupées (qu'on appellera A , B , C , D , E , F ) de la plus belle à la moins belle.

Pour t'informer il est précisé que :

- A est plus belle que B

- C est plus belle que E

- F est moins belle que B

- C est moins belle que D

- D est moins belle que F

Je ne vous comprend pas, dit un

armurier à un de ses vendeurs.

Un mari jaloux pénètre dans le

magasin, l’écume aux lèvres,

bien décidé à acheter un revolver

pour pulvériser l’amant de sa

femme, et vous au lieu de lui

vendre ce qu’il demande, vous

passez une demi-heure à lui faire

un sermon sur la grandeur du

pardon et vous le laissez partir

sans arme. Vous êtes idiot, ou

quoi ?

- C’est surtout , balbutia le ven-

deur….que l’amant de sa

femme, c’est moi !

- Gustave a décidément de la constance dans ses choix.

- Et pour quelle raison ?

- Il a d’abord fréquenté une fausse blonde capricieuse, puis une

fausse brune susceptible.

- Et alors ?

- Finalement, il s’est marié avec une vraie rousse sympathique

mais avec de fausses dents.

- Maman, tu te souviens du vase dont tu avais toujours peur

que je le casse ?

- Oui et alors ?

- Eh bien, maintenant, tu ne dois plus avoir peur !

Amusons-nous