HorizonsDIMANCHE 17 MAI 2020 - 24 RAMADHAN 1441 - N° 7033 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L

Les nouvelles sont plutôt rassurantes.Moins d’un mois après la signature dela déclaration de coopération par les23 membres de l’Opep et non-Opepportant sur une réduction massive de

la production, le marché pétrolier a favorable-ment réagi. Le rebond constaté des prix, dépas-sant les 30 dollars le baril (contre 16 dollars le22 avril) est le principal indicateur du retour à lastabilité et à l’équilibre qui profite aussi bienaux pays producteurs qu’à ceux consomma-teurs. L’ère des incertitudes, provoquée par lachute drastique des cours et les effets de lapandémie, s’estompe lentement et sûrement. Leregain d’optimisme, partagé par l’Opep et sespartenaires, se fonde sur les perspectives pro-metteuses induites par les coupes de l’Opep, lereflux des stocks et la relance de la demandelargement favorisée par la reprise économiquedécidée en Europe et en Asie. L’embellie estégalement confortée par la réduction volontairedécidée par l’Arabie saoudite (1 million debarils par jour), soutenue par le Koweït, lesEmirats arabes unis, l’Azerbaïdjan et laNorvège. La démarche consensuelle, préconi-sée par l’Algérie, présente à chaque fois que ledevoir de responsabilité et de dialogue l’exige,a encore une fois prévalu pour consolider lesacquis de l’accord historique de 2016 et de ladéclaration de coopération signée le 22 avril2020. «L’objectif primordial est de réaliser untaux de conformité supérieur à 100% pour tousles pays», a souligné le président de laConférence de l’Opep, le ministre algérien del’Energie, Mohamed Arkab. Il a estimé quel’Opep est ainsi prête à prendre les «mesuresnécessaires de manière coopérative et consen-suelle avec ses partenaires de la déclaration decoopération». Les chances de stabilisation dumarché, attestées par l’Agence internationalede l’énergie, sont donc réelles. En voie derésorption, la crise pétrolière a mis à rudeépreuve l’Opep qui retrouve toute sa vigueur etsa cohésion pour relever le défi de l’intégrationdans le nouveau monde en gestation. A lamanœuvre, l’Algérie, forte de ses ressourcesminières et importantes réserves en hydrocar-bure et en gaz, est solidairement attachée aurespect des engagements pris dans la famillede l’Opep, en mettant résolument le cap sur ladiversification économique pour mettre fin à lavulnérabilité suscitée par la dépendance pétro-lière.

n Horizons

Les vertus du consensus

L’ÉDITO LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE 2020

LE PROJET AUJOURD’HUIDEVANT LA COMMISSION DES FINANCES DE L’APN

.LIRE EN PAGE 3

DÉCÈS DE LA FEMME MÉDECIN À SÉTIF

Le président Tebboune présente ses condoléancesà la famille de la défunte

l Les praticiens de la santé réagissent

.PAGE 24

La commission des finances et du budget de l’APN débattra, aujourd’hui, du projet de loi de finances complémentaire 2020. C’est ce qu’a indiqué Fatma Saïdi,députée du MSP. Selon elle, la loi du règlement budgétaire de 2017 figure aussi à l’ordre du jour. Le projet de LFC 2020 est une mouture

rectificative de la loi votée avant l’élection présidentielle pour tenir compte des évolutions majeures au plan économique et sanitaire.

ww HAUSSE DES PRIX DES CARBURANTS

L’effet d’unedouche froide

ww ESS - AFFAIRE DE MATCHS ARRANGÉS

Halfaia nieles faits et

dépose plainte.PAGE 23.PAGE 3

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.PAGE 7 .PAGES 6-7

Le report descirconcisionscollectives est impératif

COMITÉ SCIENTIFIQUE DE SUIVI DE L’ÉVOLUTION DE LA PANDÉMIE

Le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 arecommandé le report des circoncisions collectives organisées habituelle-

ment le 27e jour du Ramadhan, Leïlat El Qadr (nuit du Destin), en raison desmesures sanitaires en vigueur pour éviter une éventuelle propagation du virus,a indiqué, vendredi dernier, à Alger, le ministre de la Santé, de la Populationet de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid.

l Le personnel des hôpitaux

d’Algersur le qui-vive

l Bilan : 192 cas et 6 décès

Le chef de l’Etat préside une réunion du Haut-Conseil

de sécurité Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ministre de la Défense

nationale, chef suprême des forces armées, a préside, hier, au siège de laprésidence de la République, une réunion du Haut-Conseil de sécurité.

2 HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020Au fil du jourAu fil du jour

Assurance etfinance islamique Sous le patronage du Haut-Conseil islamique, la 2e éditiondu Symposium algérien de l’as-surance et de la finance isla-mique aura lieu les 22 et 23novembre 2020 à Alger.

Sûreté nationaleL’émission «Fi Assamim» del’espace radio de la Sûreténationale, diffusée sur les ondesde la Chaîne I de 16h à 17h,sera consacrée aujourd’hui àl’importance de la recherchescientifique et de l’innovationpour stopper la propagation ducoronavirus.

Y A PAS PH T

Vivra libre ou ne vivra pas, le peuple sahraoui

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Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE : Nouria BOURIHANEHorizons

SOLIDARITÉAcheminement de 29 tonnes d’aide humanitaire au Niger

Un avion de trans-port militaire des

Forces aériennes algé-riennes, à son bord 29tonnes de denrées ali-mentaires et différents

équipements médi-caux, a décollé hier de

la base aérienne deBoufarik à destination

de la capitale nigé-rienne, Niamey, pour

la quatrième opérationconsécutive dans le

cadre de l’achemine-ment des aides huma-nitaires destinées à cepays, indique un com-muniqué du ministère

de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre d’acheminement et detransport des aides humanitaires destinées aux pays frères et amis, desavions de transport militaire relevant des Forces aériennes algériennes

poursuivent, pour la quatrième journée consécutive, le chargement et letransport des aides humanitaires adressées par le Croissant-Rouge algérien

au peuple du Niger», précise la communiqué. Ainsi, «un avion de trans-port militaire a décollé, aujourd’hui, samedi 16 mai 2020 de la base

aérienne de Boufarik en première Région militaire à destination de l’aéro-port de Niamey au Niger, à son bord 29 tonnes de denrées alimentaires etdifférents équipements médicaux», ajoute la même source. «Il est à signa-ler que cette quatrième cargaison d’aides humanitaires entre dans le cadrede la consolidation des efforts de solidarité entre les deux peuples», sou-

ligne le communiqué du MDN.

iinnffoo TopCultureLa Direction de la culture de lawilaya de Tizi Ouzou annoncele report à des dates ulté-rieures, du Festival culturelnational annuel du film ama-zigh et du concours de Mohiad’or de la meilleure dramaturgeen tamazight. Le dépôt descandidatures à ces deux mani-festations a été donc prolongé.

Salon Impex2020 Le Salon import-export interafri-cain Impex2020 aura lieu du 6au 8 septembre au Centre inter-national des conférencesAbdelatif-Rahal d’Alger.

Algérie TélécomAlgérie Télécom a lancé le 27 mars leservice de demande de lignes télépho-niques et celui de la signalisation des

dérangements via son site webwww.algerietelecom.dz Les nouveauxdemandeurs de lignes pourront suivre à

distance, via le courrier électronique,les étapes de l’étude de réalisation etles abonnés professionnels pourrontsignaler leurs dérangements directe-

ment sur le site web.

Don de sangLa Fédération algérienne desdonneurs de sang lance unappel à l’ensemble de la popula-tion âgée de 18 à 65 ans et enbonne santé à faire don desang.

DjazagroLe salon professionnel de laproduction agroalimentaire

Djazagro aura lieu du 21 au24 septembre au Palais des

expositions des PinsMaritimes d’Alger.

chiffre Le du jour

ACCIDENTS DE LA CIRCULATION 10 morts et 273 blessés

en 48 heures Dix personnes ont trouvé la mort et 273 autres ont été blessées dans 202

accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 48 heures àtravers le pays, selon un bilan établi hier par les services de la Protectioncivile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Laghouat

avec 4 morts et 4 blessés suite au dérapage d’un véhicule léger suivi d’unrenversement survenu sur la RN1 au niveau de la commune de Ben Nacer

Ben Chouhra, daïra de Ksar El Hirane, relève la même source. Parailleurs, les éléments de la Protection civile de la wilaya de Boumerdèsont repêché les corps de quatre enfants âgés de 7 à 11 ans, morts noyés

dans une mare d’eau au niveau du village d’El Borj, dans la commune deNaciria. Concernant la lutte contre la propagation du coronavirus (Covid-19), les unités de la Protection civile ont effectué 387 opérations de sensi-bilisation à travers 25 wilayas, portant notamment sur la nécessité de res-

pecter le confinement ainsi que la distanciation sociale. La Protectioncivile a mené également 305 opérations de désinfection ayant mobilisé1.722 gants à travers 26 wilayas, touchant les infrastructures et édifices

publics et privés, quartiers et ruelles. Dans le même cadre, des dispositifsde surveillance ont été mis en place au niveau de 7 sites d’hébergement

destinés au confinement répartis à Alger, Khenchela et Tamanrasset.

www.horizons.dz

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HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020ACTUALITÉSALGÉRIE

La députée n’écarte pasl’éventualité de voir le texteétudié et soumis au vote enun temps limité compte tenude la conjoncture actuelle.Selon elle, la loi du règle-ment budgétaire de 2017,qui a accusé un long retard,

figure aussi à l’ordre du jour. L’avant-projet de LFC 2020 est une mouturerectificative de la loi votée avantl’élection présidentielle pour tenircompte d’évolutions majeures au planéconomique et sanitaire. C’est pourfaire face à une conjoncture «particu-lière caractérisée par un fléchissementimportant des cours du pétrole brut etune propagation sans précédent ducoronavirus que les pouvoirs publicsont engagé des actions». Selon ledocument, la prise en charge financiè-re de celles-ci doit être assurée par unrecours plus conséquent aux res-sources budgétaires qui se sontcontractées drastiquement par rapportà celles qui ont été estimées dans la loide finances initiale pour 2020, élabo-rée dans une conjoncture moinscontraignante. L’objectif est d’endi-guer les effets négatifs du choc pétro-lier brut et de la baisse de l’activitééconomique mondiale. Des modifica-tions ont été apportées au plan desprincipaux agrégats macroécono-miques et financiers. Le prix du mar-ché du baril de pétrole passe de 60 à 35dollars et son prix fiscal de 50 à 30dollars. Les dépenses de fonctionne-ment baisseraient de 141 Mds DA (soit-150 Mds DA pour les dépenses cou-rantes et + 9 Mds DA pour couvrirl’impact de la revalorisation duSNMG). Les dépenses d’équipementbaisseront de 309 Mds DA. Les expor-tations d’hydrocarbures devraientatteindre 17,7 Mds USD à la fin del’année 2020 contre 35,2 Mds USDprévues dans la LF 2020. Les importa-tions de biens devraient baisser de13,1% en dollars courants par rapportà la LF 2020 pour se situer à 33,5 MdsUSD. Le solde de la balance des paie-ments prévu pour 2020 s’établirait à -18,8 Mds USD contre -8,5 Mds USDdans la LF initiale pour 2020. La crois-sance économique serait négative ets’établirait à -2,63% contre 1,80% pré-vue dans la loi de finances initiale.Hors hydrocarbures, la croissance éco-

nomique se situerait à -0,91% contre1,78%. Les recettes budgétaires vontdiminuer, passant de 6.289,7 Mds DAprévues dans la LF 2020 à 5395,5 MdsDA de même que le déficit budgétaire.Compte tenu du manque de visibilitédu comportement de l’économie mon-diale, les niveaux des grands agrégatsmacroéconomiques et financiers résul-tant du présent cadrage demeurentassujettis à l’évolution de la pandémiede Covid-19 et à la volatilité des mar-chés pétroliers au cours des prochainsmois. Le projet s’attellera essentielle-ment à mettre en œuvre des actionsurgentes et prioritaires à l’effet derépondre rapidement aux effets induitspar la pandémie du Covid-19 sur lasanté de la population, préserver lacouverture des besoins économiqueset sociaux des citoyens, amortir lechoc de la pandémie sur l’activité éco-nomique, rationaliser la dépensepublique en agissant notamment surles dépenses de fonctionnement.

SOUTIEN AU POUVOIR D’ACHAT ET RELANCE ÉCONOMIQUE

Dans le cadre du renforcement dupouvoir d’achat des ménages, le projetde loi de finances complémentaireprévoit la reconduction jusqu’en 2025de l’abattement de 50% en matièred’IRG et d’IBS au profit des revenusréalisés dans les régions du Sud, l’exo-nération totale de l’IRG pour les reve-nus n’excédant pas 30.000 DA parmois applicable à compter du 1er juin

2020 et la révision du seuil du SNMGqui passe de 18.000 à 20.000 DA aubénéfice des bas revenus. Cette mesu-re prend effet à compter du 1er juin pro-chain. En ce qui concerne la relanceéconomique, il est prévu la suppres-sion de la règle de répartition du capi-tal social 49-51%, l’exclusion des acti-vités d’achat revente de produits etcelles revêtant un caractère straté-gique, l’abrogation des articles 46 dela LFC 2010 et 30 et 31 de la loi n° 16-09 relatifs à la promotion de l’investis-sement, prévoyant le droit de préemp-tion de l’Etat sur toutes les cessionsd’actions ou de parts sociales réaliséespar ou au profit d’étrangers, l’abroga-tion de l’article 16 de la loi de financespour 2016 portant obligation de finan-cement des investissements étrangerspar recours aux financements locaux,l’exemption des droits de douane et dela TVA pour une période de deux ansrenouvelable des composants etmatières premières importés ou acquislocalement par les sous-traitants. Dansle cadre enfin de l’encouragement dela création et du développement desstart-up, le projet prévoit la modifica-tion de l’article 69 de la loi de financespour 2020 à l’effet d’inscrire une exo-nération temporaire de trois années enmatière d’IFU, d’IRG, d’IBS, de TAPet de TVA sur les équipements acquisau titre de la réalisation des projetsd’investissement.

n Karima Alloun Kordjani

REVALORISATION DU SNMG ET HAUSSE DES PRIX DES CARBURANTS  

L’effet d’une douche froideLe gouvernement envisage de porter à la hausse les prix des

carburants. L’avant-projet de loi de finances complémentairepour 2020 indique que le prix du litre d’essence et de gasoilva coûter plus cher, jusqu’à cinq dinars pour ce dernier. PourAbdelmalek Seraï, expert en économie, la décision dugouvernement est «logique et tout à fait compréhensible».«Elle mettra fin au gaspillage et instaurera une rationalité enmatière de consommation», affirme-t-il. « C’est même unenécessité. Il était temps de revenir au prix économique.Tout produit doit avoir un prix réel et il faut cesser de vendre àperte comme c’est le cas actuellement», poursuit-il. Lui-mêmeavait plaidé pour cette mesure depuis 20 ans. «Il faut relever lecoût pour instaurer une discipline dans la consommation et unediminution du trafic de carburant au niveau des frontières.Seraï estime urgent la mise en place d’une commission qui serachargée d’élaborer une loi sur la politique de consommation deshydrocarbures. Toutefois, conscient de l’impact social dela décision, l’expert exhorte le gouvernement à intensifier lacommunication et organiser des campagnes de sensibilisation pourexpliquer aux citoyens les raisons de cette décision qu’il qualifiede «logique». Le coordinateur de la Confédération des syndicatsautonomes prévient par contre le risque d’inflation. Pour lui, «lahausse des prix du carburant induira une augmentation des prix destransports et des produits alimentaires». Pour Meziane Meriane, lahausse du SNMG est sans effet, ou presque,  sur  le pouvoird’achat des travailleurs. Selon lui,  il n’y a aucune augmentationconséquente, hormis pour  ceux dont le  salaire est  indexé sur leSNMG, à savoir  les salaires des hauts cadres. «Ceux qui ont unsalaire indexé 20 fois au  SNMG  vont  bénéficier de 40.000dinars, alors que l’ouvrier se contentera de 2000 dinars», fait-ilremarquer.  Ces augmentations seront, renchérit-il, sans effet avecla hausse des carburants et autres taxes annoncées dans le cadre del’avant-projet de loi de finances complémentaire. «On augmented’un côté et on retire de l’autre», lance-t-il d’un ton amer.  PourAbdelkader Boucherit, président de la Fédération nationale destransporteurs de voyageurs et de marchandises, l’augmentation desprix des transports de voyageurs et marchandises sera fatale.«L’impact de cette hausse annoncée par le gouvernement seraimportant sur les transports qui fonctionnent sur la base de cescombustibles», soutient il. Il annonce d’ores et déjà l’augmentationdes tickets du transport voyageurs et  les frais  de  transport  desmarchandises. «Il serait impossible pour les transporteurs desupporter  cette hausse  sans  augmentation des prix.Cependant,nous sommes obligés d’établir une tarification peu pénalisantepour les citoyens»,  regrette-t-il. Selon lui, le gouvernement auraitpu retarder ces augmentations. «Cette hausse annoncée  estun  frein pour la relance économique frappée  de plein fouet par lapandémie du Coronavirus. «Sincèrement, on ne s’y attendait pas.Je pense que l’Exécutif s’est  précipité et n’a pas   choisi le bonmoment», ajoute-t-il.  «Le gouvernement nous a surpris parune  décision  qui va   ralentir  l’élan et  la  relance économique etcommerciale», conclut-il . Les opérateurs économiquess’attendaient plutôt à   un accompagnement de l’Etat pour atténuerles effets de la crise.  

n Amokrane H.

Le Haut-Conseil islamique (HCI) soumettra, au courant decette semaine, à la Présidence, un dossier portant proposition

de création d’une caisse d’épargne pour le hadj. C’est ce qu’afait savoir le professeur d’économie et spécialiste en financeislamique, Mohamed Boudjlal, lors de son intervention hier à la2e édition du Forum des chefs d’entreprise (FCE) organisé viaWebex sous le thème «Le rôle de la finance islamique dans lamobilisation des ressources financières». L’expert a soulignéque «ce fonds constituera, pour l’Etat, une source de finance-ment d’investissement et une meilleure organisation de l’opé-ration du hadj». L’invité est revenu, lors de son intervention,sur plusieurs aspects en relation avec la finance islamique, sou-lignant que le HCI veille à son développement efficient. «Lesbanques classiques s’y préparent», a-t-il dit avant d’ajouter quela haute instance juridique du HCI organise des réunions«marathon» en vue d’étudier les contrats déposés par les diffé-rentes banques intéressées par l’ouverture des fenêtres de finan-ce islamique. Le professeur a fait savoir que, dans cette pers-pective, les banques ont initié des formations dans le domaineau profit de leurs cadres pour avoir une ressource humaine qua-

lifiée en la matière, précisant que les pratiques de la financeislamique diffèrent de la finance traditionnelle. Une raison pourlaquelle le HCI prévoit également de saisir le ministère desFinances pour revoir le système fiscal. «Il est illogique d’uni-fier le système fiscal pour les deux types de financement. Nousdevons avoir un système en relation avec la finance islamique»,a-t-il fait savoir. Evoquant le fonds de la Zakat, l’invité du FCEa indiqué qu’un projet est en cours pour permettre aux investis-seurs, créateurs de richesses, en cessation de paiement, derecourir à ce fonds. «Le fonds de la Zakat est un instrument derelance économique», a-t-il jugé, ajoutant que ce projet seraexposé au niveau du Conseil national économique et socialpour examen. Il soutiendra qu’il reviendra aux hommes d’af-faires et investisseurs de développer la finance islamique enpratiquant les différentes options qu’elle contient (El Mourabaha, El Moucharaka, Sukuk…). En contrepar-tie, «nous devons bannir la bureaucratie et que l’administrationsoit un élément accompagnateur et facilitateur au service descréateurs de richesses», a-t-il souligné. Pour ce qui est du pro-jet exécutif relatif à l’assurance islamique «Takaful», Boudjlel

estime qu’il est complet et souhaite sa mise en application dansles plus brefs délais. «Takaful permettra de donner un élan ausecteur des assurances», a-t-il dit ajoutant que le taux de péné-tration aux assurances reste faible ne dépassant pas les 1%.

n Wassila Ould Hamouda

Vers la création d’une caisse d’épargne

APN

La LFC 2020 présentéeaujourd’hui devant la

commission des financesLA COMMISSION DES FINANCES ET DU BUDGET DE L’APN débattra aujourd’hui du projet de loi definances complémentaire 2020. C’est ce qu’a indiqué Fatma Saïdi, députée du MSP.

HADJ

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020

Entretien réalisé par Amokrane Hamiche

Quelles sont les répercussions de la pandémie sur lesassurances ?La crise va impacter lourdement entreprises, particuliers et

ménages, en raison des mesures de confinement. Le secteur desassurances, de par le monde, n'a pas prévu de couverturesdédiées aux catastrophes sanitaires de cette nature. Les socié-tés d’assurances sont dans l’incapacité de rembourser les pertesd’exploitation liées au coronavirus, du fait que ces dommagesne sont pas provoqués directement par la pandémie mais sontune des conséquences des mesures de confinement. La quasiglobalité des contrats ne couvrant pas la perte d’exploitation, ensituation pandémique, des centaines de millions d’entreprises etde personnes se retrouvent devant de colossaux dégâts. EnAlgérie, les proportions diffèrent, sans plus.

Comment justement trouver une solution ?C’est la question à laquelle la réponse n’est pas apportée

partout dans le monde car cette catastrophe du Covid-19 n’estconsidérée, chez les assureurs, ni naturelle (qu’aurait couvert laCat-Nat), ni d’origine humaine (comme les attentats terroristes,par exemple, pouvant trouver couverture assurantielle…).C’est un véritable imbroglio pour les assureurs. D’où les yeuxrivés sur les Etats eux-mêmes qui apportent leur soutien pourfaire face, un tant soit peu, à la situation. S’agissant des pro-jections et du devenir des assurances dans le moyen terme, il nefaudra pas se voiler la face, la solution à ce méga-risque, c’estd’abord un vaccin, bien qu’il soit devenu impératif à ce que lesassureurs s’adaptent et adoptent les risques pandémiques bienqu’aucun assureur ne puisse, à lui seul, ni même dans le cadrede la coassurance et de la réassurance car l’ampleur est inima-ginable, supporter les répercussions et les retombées de tellescatastrophes… En matière de solvabilité, cela relève quasimentde l’impossible.

Ce qui se passe est inédit et les assureurs prennentconscience que des mutations sont à venir. Comment évaluez-vous l’impact du confinement sur labaisse de la sinistralité en assurances dommages auxparticuliers ?La crise sanitaire et économique a impacté la sinistralité en

assurances dommages (engineering, transport…) mais aussidans les assurances de personnes (voyage…). Jusqu’à présent,tout le monde s’accorde à dire qu’il est encore trop tôt pourévaluer l’impact de la crise du Covid-19 sur la sinistralité enIRD comme en assurances de personnes. Toutefois, des ten-dances semblent se dégager. Depuis le 15 mars 2020, date dudébut du confinement, et en dépit de l’absence de chiffres pré-cis, on devrait enregistrer une baisse de la sinistralité, davanta-ge marquée en automobile du fait d’une plus faible fréquencedes accidents. Selon les premiers recoupements, cette baisseserait significative, notamment durant le mois d’avril 2020. Carl’indice majeur c’est celui de la baisse, de près d’un quart, dunombre d’accidents par rapport au même mois de 2019, alorsque le confinement n’a concerné que la dernière dizaine demars 2020. Il est à noter que les données de la Délégation natio-

nale de la sécurité routière, pour le 1er trimestre 2020, font res-sortir une baisse du nombre des accidents (5.143 accidentscontre 5.444 pour le premier trimestre 2019). En attendant leschiffres officiels pour avril 2020 et le second trimestre, la ten-dance est significative quant à la baisse des accidents de la cir-culation et de la sinistralité. S’agissant des particuliers, si leconfinement et les mesures de distanciation sociale ont eu unimpact direct sur la production des assureurs, c’est aussi le cassur la sinistralité car cette dernière a baissé, essentiellementl’automobile qui représente plus de la moitié du poids du mar-ché national. Ce principe selon lequel moins de circulation surnos routes, moins de sinistralité a des répercussions, en sus dusecteur automobile lui-même frappé par des crises multiples,sur d’autres branches car l’inertie de plusieurs secteurs d’acti-vités induit, nécessairement, des arrêts de fonctionnement et deproduction et des pertes colossales pour les entreprises et lesparticuliers…

Le confinement a un impact direct sur la fréquence desaccidents de la route. Quel effet cela pourrait-il avoir surle niveau des indemnisations des dommages ?La baisse de la sinistralité dans la branche automobile per-

met aux sociétés d’assurances de faire des économies qui peu-vent se calculer par comparaison entre la moyenne de la sinis-tralité de la branche auto en temps normal et celle enregistréeprésentement avec le confinement. Il devrait effectivement yavoir un impact positif sur la gravité et la fréquence des acci-dents de la route. En sus des gains écologiques de voir se rédui-re le nombre d’automobiles sur nos routes, cet état de faitamène une réduction de la sinistralité. Maintenant, l’effet domi-no ne peut, à mon sens, s’appliquer sur ce que vous suggérez,indirectement, à savoir transposer des «gains» faits sur labranche automobile sur d’autres branches et le risque pandé-mique qui, contractuellement, n’est pas couvert… Ainsi, en susdes baisses de charges et de la sinistralité en assurances des par-ticuliers, liées essentiellement aux assurances automobile et, àun moindre niveau, habitation, du moins théoriquement et enattendant des lectures chiffrées à ce propos, il y a le poids despertes énormes dès qu’il s’agit des assurances entreprises etprofessionnels.

Le chiffre d’affaires des assureurs ne risque-t-il pasd’être impacté du fait de la récession engendrée par leCovid-19 ?A quel niveau et à quelles proportions, il est trop tôt pour

l’affirmer. Evidemment, maintenir des taux d’évolution impor-tants, à commencer par celui enregistré à la fin 2019 (6%), estinimaginable. Pour l’heure, les compagnies d'assurances fontétat de remontées selon lesquelles leurs réseaux respectifs dedistribution rencontrent d’innombrables difficultés. Les socié-tés d’assurances n'ont pas encore tranché pour des formulesd’indemnisation et de soutien aux victimes, appelons-les colla-térales, du coronavirus. Les discussions, les débats et la concer-tation sont ouverts dans l’objectif de mieux se solidariser avecles opérateurs économiques touchés. Certains pays ont évoquéla possibilité de créer un fonds d'assurance pour les épidémies.Chaque pays intervient à sa manière pour résoudre le problèmede l'indemnisation des victimes, mais une formule juridiqueappropriée doit être trouvée..Dans sa dernière note de conjonc-

ture, le Conseil national des assurances a annoncé que lechiffre d’affaires du secteur a atteint 152,1 milliards (mds) DAen 2019, contre 143,3 mds DA en 2018 (+6,1%).

Le taux de pénétration du secteur des assurancesconnaît-il la même progression ?Ils ne connaissent pas la même évolution. Si le chiffre d’af-

faires du marché national des assurances affiche, le plus sou-vent, des taux d’évolution importants (6,1% à fin 2019) qui ontlongtemps été à deux chiffres depuis la fin des années 1990, letaux de pénétration est resté longtemps marginal. Le poids inté-gral des assurances dans le PIB national se situe toujoursautour de 0,7%.

Qu’en est-il de la composition du chiffre d’affaires ?La production du marché des assurances, au 31 décembre

2019, se présente ainsi : les assurances de dommages avec unchiffre d’affaires de 131.848.804.457 DA, soit une évolution de4,5% par rapport à 2018. Les assurances de personnes avec unchiffre d’affaires de14.329.546.811 DA et une évolution de12% par rapport à 2018. Le marché direct avec un chiffre d’af-faires de 146.178.351.269 DA, soit une évolution de 5,2% parrapport à 2018. Les acceptations internationales avec un chiffred’affaires de 5.888.465.865, soit une augmentation de 34,5%par rapport à 2018. Soit un chiffre d’affaires global de152.066.817.134 DA et une progression de 6,1% par rapport à2018. Par parts, et sur les 86,7% que constituent les assurancesde dommages du total marché, à fin 2019, les sociétésdoyennes, à ancrage historique, restent dans le trio de tête(SAA, CAAT et CAAR). Néanmoins, la majorité des sociétésaméliorent leurs chiffres d’affaires, y compris les sociétés decréation relativement récente.

Quels sont les obstacles liés au développement du secteur ?Les obstacles sont multiples, mais se résument en l’envi-

ronnement dans lequel évoluent les acteurs. Les causes duretard sont dues à la structure de l’économie nationale forte-ment dépendante des hydrocarbures. Ensuite, il y a les pro-blèmes liés au marché lui-même, avec une forte concentrationdu chiffre d’affaires dans les assurances obligatoires. A celas’ajoute un secteur financier régi par des règles prudentielleslimitant la prise de risques et d’autres freins liés au manque deculture d’assurance et une diversification qui peine à voir lejour...

Qu’en est-il de la spécialisation des sociétés d’assurances ?La spécialisation mise en place depuis moins d’une décen-

nie en scindant entre Assurances de dommages (AD) etAssurances de personnes (AP) est logique et s’inscrit dans unetendance mondiale. Les assurances-vie et non-vie constituentdeux assises majeures sur lesquelles marche tout secteur d’as-surances. C’est un avantage mais il ne faut pas se fier exclusi-vement à la part du chiffre d’affaires des assurances de per-sonnes, qui dépasse à peine 10% du taux global, pour déduireque la spécialisation est un inconvénient. Les assurances depersonnes sont le potentiel le mieux indiqué pour booster lemarché national.

n A. H.

ABDELHAKIM BENBOUABDELLAH, SECRÉTAIRE DU CONSEIL NATIONAL DES ASSURANCES, À HORIZONS

«Les assureurs doiventadopter les risques

pandémiques»LE SECRÉTAIRE DU CONSEIL NATIONAL DES ASSURANCES (CNA), Abdelhakim Benbouabdellah, évoque lesrépercussions de la pandémie du Covid-19 sur le secteur et les voies et moyens de limiter ses effets.

L’expert au sein de la Commission nationalede prévention contre l’envenimation scor-

pionique, le Dr Mohamed Lamine Saïdani, aappelé à l’intensification des opérations decollecte des scorpions à même de contribuerà la réduction du risque d’envenimation scor-pionique qui cause souvent la mort. «Unebaisse sensible des cas d’envenimation scor-pionique, et par conséquent de décès, a étéenregistrée au niveau de certaines wilayas quiorganisent des opérations de collecte de scor-pions», a fait savoir l’expert dans une décla-ration à l’APS. Le Dr Saïdani a appelé à favo-riser les opérations de collecte entre 18h etminuit, à l’aide de rayons ultraviolets à l’inté-rieur des maisons, et ce, durant la périodeallant de fin avril jusqu’au mois de sep-tembre, à savoir la période de reproduction decet insecte durant laquelle il s’introduit dansles zones rurales en quête de nourriture. Lesaccidents inhérents aux envenimations scor-

pioniques se multiplient entre les mois de juinet d’août notamment au niveau des régions dusud du pays marquées par des températurescaniculaires, a-t-il précisé, ajoutant que lescorpion s’introduit dans les maisons à larecherche de l’humidité. Les enfants et lespersonnes âgées sont les plus exposés auxpiqûres et par conséquent à la mort, a-t-ilrelevé. De son côté, le Dr Farida Aliane, char-gée du programme Scorpions au ministère de

la Santé, de la Population et de la Réformehospitalière, a fait état d’un total de 46.000piqûres scorpioniques et 39 décès dus à l’en-venimation scorpionique enregistrés en 2019.Les wilayas du Sud enregistrent le plus grandnombre de piqûres, dont El Oued (plus de6.000), Biskra (près de 5.000), Adrar (4.600),M’sila (3.759) et Djelfa (3.648 piqûres).Même les wilayas des Hauts-Plateaux etcôtières ne sont pas à l’abri de ces attaques, à

l’instar de la wilaya d’El Bayadh (2.304piqûres), Médéa (1.004 piqûres), Batna(1.429) et Mostaganem (115 piqûres), a-t-elleindiqué. Il y a lieu de souligner que la wilayade Biskra vient en tête, en termes du nombrede décès avec 7 morts, suivie de Ouargla (5),Adrar (4), Batna, Tamanrasset et Ghardaïa (3morts chacune), Laghouat, Djelfa, M’sila etIllizi (2 morts chacune). Dans le même silla-ge, Dr Aliane a indiqué que 70% des cas dedécès sont des enfants âgés de 1 à 15 ans.Rappelant l’élaboration du Plan national delutte contre les envenimations scorpioniques2019-2023 par le ministère de la Santé, le Dr

Aliane a expliqué que la hausse du nombredes cas d’envenimation s’explique par l’ab-sence de l’éclairage public, le jet anarchiquede déchets ménagers et les constructions illi-cites sur les foyers des scorpions, outre l’in-souciance des citoyens en dépit des cam-pagnes de sensibilisation.

ENVENIMATION SCORPIONIQUE

Appel à l’intensification des opérations de collecte

de scorpions

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HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020ACTUALITÉSALGÉRIE

FINANCES

La Direction générale du budget(DGB) du ministère des Finances

vient de lancer son site web(www.mfdgb.gov.dz), une platefor-me numérique permettant un accèsrapide à l’information et aux donnéesrelatives au budget de l’Etat. «A l’èreoù l’information défie le temps, cesite devient une exigence indispen-sable et un objectif incontournable,un espace d’échange de connais-sances, d’expériences, d’informationet de formation», écrit le directeurgénéral du budget, Faid Aziz, dansson éditorial publié sur le site. Lapage d’accueil du site comprendtoute l’actualité relative au budget del’Etat, la présentation de la DGB, ses structures, ses missions et attri-butions, ainsi que le code de déontologie du fonctionnaire de la direc-tion. La page comprend également la rubrique budget qui offre desexplications détaillées sur le budget de l’Etat ainsi qu’une large docu-mentation dans la rubrique «budgéthèque» qui regroupe les texteslégislatifs et réglementaires en lien avec le budget avec la revue «Lebudget en chiffres et en lettres». On y trouve également une rubriquedédiée aux réformes introduites en la matière et un espace consacré à

la revue de la presse. Le site webmet à la disposition de ses visi-teurs une «boîte à idées» qui leurpermet de proposer leurs idées àla DGB, et un espace appelé «Lebudget citoyen» qui vise à expli-quer l’origine et la finalité desressources publiques» avec deuxautres rubriques dédiées respecti-vement à faire comprendre lebudget de l’Etat» et à consulter«l’évolution du budget dans lesannées». Ainsi, le «budgetcitoyen» «est mis en avant pourque le citoyen soit en mesure demettre son choix en perspectiveen regardant instantanément com-

ment sa décision affecte le budget. Les bienfaits de la participationcitoyenne et ces nouveaux outils seront un excellent moyen pour nousde rester connectés», soutient le DGB. Conformément aux orientationsinscrites dans le plan d’action du gouvernement, notamment celle rela-tive à la promotion de la transparence budgétaire par la publicationpériodique des rapports budgétaires et financiers selon les normesinternationales, la DGB s’engage, via ce site web, à publier les «diffé-rents documents, rapports et données budgétaires», promet Faid.

La Direction du budget lance son site web

ENTREPRENEURIATLes femmes chefsd’entreprise ne représentent que 8%En dépit des efforts fournis pour les inciter à

créer davantage d’entreprises, les femmesentrepreneurs ne représentent, à ce jour, que8% en Algérie. C’est ce qui ressortnotamment du webinar consacré àl’entrepreneuriat féminin, organisé àl’initiative de Algeria 20, le carrefourinternational des professionnels des TIC et duweb en Algérie. «On ne recense que 8% defemmes entrepreneurs dans notre pays. C’estvraiment très peu par rapport auxpotentialités existantes. Nous comptons unnombre important de femmes porteuses deprojet dans différents secteurs. Mais elleshésitent à se lancer car elles pensent que leurentourage ne le favorise pas. Nous profitonsde ce webinar justement pour leur dire quec’est difficile mais pas impossible», a déclaréImane Boumazaa, entrepreneur qui est àl’origine de la création de plus plusieurscentres d’appels en Algérie et dans d’autrespays africains. Difficile, explique-t-elle, enraison des contraintes dans l’entouragefamilial et professionnel. «Les collaborateursmasculins, d’une façon générale, n’aimentpas recevoir d’ordres de la part d’une femme.Pis, certains essayent de lui mettre des bâtonsdans les roues. Mais il ne faut pas que celasoit un obstacle. Les femmes peuventdépasser tout cela. Il faut juste persévérer»,assure-t-elle. Pour réussir dans l’acted’entreprendre, précise-t-elle, il faudra avoirles épaules solides. «Il y a tout un travail depréparation à faire pour se forger unepersonnalité entrepreneuriale avant de selancer réellement. On ne devient pasentrepreneur du jour au lendemain. Cela seconstruit. Il faut des mois, voire des annéespour pouvoir se considérer comme chefd’entreprise. Cela nécessite de la formation,de l’expérience, de l’aide et surtout,convaincre notre entourage, petit à petit, sansle brusquer, de la bonne portée des projetsentrepreneurials», souligne-t-elle. Pour AmelLahrache, responsable d’un cabinet spécialisédans le consulting, avant de se lancer dansl’entrepreneuriat, les porteuses de projetdoivent savoir tout d’abord ce qui les motive.«L’entrepreneuriat, ce n’est pas un effet demode mais une mission à accomplir. On doitsavoir dès le départ où on va, ce qu’on veutfaire et pourquoi. Une fois fait, on a déjà unefeuille de route préétablie. Ensuite, on doitsavoir de quoi on a besoin. D’un local, d’uncomptable, d’un employé ? Et surtout, sedemander ce qu’on sait faire et qu’on ne saitpas faire. Et là, une aide et une formationseront nécessaires», fait-elle savoir.

FAIRE ATTENTION AU MOINDRE GESTEToutefois, prévient Loubna Lahmici,directrice associée de Sense groupe, lesporteuses de projet ne doivent pas perdre devue la réalité du marché. «Il faut faire unalignement entre ce qu’on veut faire et cedont a besoin le marché. Aspirer à des chosesqui soient réalisables. Ne pas oublier nonplus que si, légalement, on souffre desmêmes difficultés dans la créationd’entreprises que les hommes, les femmesdoivent faire attention à leur moindre geste»,signale-t-elle. Les porteuses de projet àl’intérieur du pays, selon Hind Benghanem,présidente du SITTEM (Symposiuminternational sur la translogistique, le transitet l’entreposage des marchandise), doiventfaire encore plus attention car leur entourageest encore plus fermé que dans les grandesvilles. «La société n’est pas très clémenteenvers les femmes entrepreneurs. Pourconvier un homme à un dîner d’affaires, parexemple, il faut toute une stratégie», déplore-t-elle. Le manque de formation etd’orientation dans l’entrepreneuriat estégalement une contrainte pour les femmesmais aussi pour les hommes. «L’orientationvers l’entrepreneuriat doit se faire au niveausecondaire et non universitaire. On constateégalement un déficit en matière deplanification pour fixer des objectifs à court,moyen et long terme. Sur le marché, fortheureusement, il existe des entreprisesspécialisées dans la planification et lacréation d’entreprises qui peuvent être d’ungrand secours aux futures femmesentrepreneurs», conclut-elle.

n Farida Belkhiri

Preuve en est, pour contribuer à lalutte contre le coronavirus(Covid-19), elle ont transforméleurs usines afin de confectionnerdes masques, des écrans faciauxet du gel hydroalcoolique.Abderrahmane Mebtoul, profes-seur et expert en économie et

finances, qualifie les PME d’«épine dorsale»de tout développement économique. Toutefois,l’environnement juridique, administratif, fis-cal, voire social dans lequel elles évoluentreste complexe et instable pour qu’elles puis-sent jouer pleinement leur rôle dans l’écono-mie nationale. Notre interlocuteur propose lacréation d’une agence de service aux petitesentreprises de moins de 20 salariés, plaidantpour la mise en œuvre d’une loi ou d’un décretexécutif pour le paiement aux PME à moins de30 jours à compter de la date de livraison.«Une telle décision permettra aux PME derecouvrer les milliards de dinars de trésoreriepour toutes les livraisons aux grandes entre-prises et pour tous les marchés passés avec lescollectivités publiques», a-t-il expliqué. Selonlui, les longs retards cumulés dans le paiementdeviennent étouffants, supposant de revoir lesprocédures des finances publiques. Il a estiménécessaire d’élargir les possibilités de finance-

ment en introduisant le leasing, le capital-développement afin de financer les petites etmoyennes entreprises à un stade un peu avan-cé de leur expansion. Pour Mebtoul, il fautabsolument contraindre les grandes entreprisespubliques dont Sonatrach et Sonelgaz, notam-ment à réaliser de la sous-traitance par un co-partenariat. «Il ne s’agit pas là de prendre desdécisions administratives, mais d’en appeler àdes changements de mentalité chez les diri-geants des grandes entreprises», a-t-il dit. Pourlui, il serait souhaitable de soumettre lesPMI/PME à un régime fiscal et social spéci-fique, notamment pour celles dont le chiffred’affaires ne dépasse pas 10.000.0000 DAavec un prélèvement libératoire de 10 à 15 %assimilable à l’impôt sur le revenu, se substi-tuant à tous les impôts directs. L’expert a misen avant l’importance de s’orienter vers unecomptabilité de trésorerie pour les entreprisesde moins de 10/20 salariés. Et ce n’est pas sansraison. «Celle-ci permettrait de réduire leurcharge administrative», a-t-il justifié, non sanspréciser que cela ne concerne pas lesPMI/PME empruntant ou augmentant leurcapital qui devront répondre comme à l’heureactuelle aux demandes d’information desinvestisseurs et des banquiers. Pour sa part, leprésident de la Confédération algérienne du

patronat (CAP), Boualem Merakchi, dira queles PME méritent une prise en charge à trèscourt et moyen terme et un accompagnementde l’Etat dans ces moments de crise et durantcette situation d’urgence pour éviter leur dis-parition. «Si elles disparaissent, c’est une gran-de partie de l’économie nationale qui sera àl’arrêt», a-t-il mis en garde. Et ce n’est pas lesexemples qui manquent : «12.500 employésdu Syndicat national de conserverie ont étéarrêtés car ils ont des dettes auprès d’unebanque et n’arrivent pas à trouver une solu-tion.» Pour lui, il y a nécessité d’établir desrègles d’urgence pour soutenir les PME, ce quipasse impérativement par la mise en placed’un nouveau système financier et bancairequi ne joue pas son rôle aujourd’hui. Il fautsavoir que la banque centrale européenne amis en place 1.200 milliards pour les entre-prises. Pour lui, en dehors des facilités entermes de fiscalités et autres mesures d’ac-compagnement, il faut impérativement déga-ger une véritable politique efficace en matièrede rentabilisation dédiée à ces entités écono-miques dont le nombre avoisine un peu plus deun million. «Il faut un véritable coup de fouetpour éviter d’arriver à une situation de non-retour», a soutenu Merakchi.

n Amokrane H.

PETITES ET MOYENNESENTREPRISES

L’urgenterelance

FAUT-IL COMPTER SUR LES PETITES ETMOYENNES ENTREPRISES POUR

SORTIR DE LA CRISE ? CERTAINEMENT.D’autant qu’elles ont cette faculté de

s’adapter à toutes les situations.

Les prix du pétrole ont grimpé vendredidernier, achevant une troisième hausse

hebdomadaire consécutive, après la publica-tion d’un chiffre de la production industriel-le en Chine meilleur qu’attendu, signeencourageant pour la demande d’or noir. Lebaril de Brent de la mer du Nord pour livrai-son en juillet a terminé à 32,50 dollars àLondres, en hausse de 4,4% par rapport à laclôture de jeudi dernier. A New York, le barilaméricain de WTI pour juin a de son côtégrimpé de 5,9%, à 29,43 dollars. Sur l’en-semble de la semaine, le Brent est monté de5% et le WTI a décollé de 19%. Les prix dupétrole «continuent de grimper après l’an-nonce d’une hausse de la production indus-

trielle chinoise plus forte que prévu», aexpliqué Michael Hewson, de CMCMarkets. Selon des statistiques officiellespubliées vendredi, la production industrielleen Chine a connu un rebond en avril à+3,9%, une première depuis le début de l’an-née et le signe d’un retour progressif à lanormale dans le premier pays à avoir été tou-ché par l’épidémie de Covid-19. Les expertsinterrogés par l’agence de presse financièreBloomberg tablaient sur une hausse bienmoindre (+1,5%). «Après un avril noir,théâtre d’une chute sans précédent de lademande de pétrole et d’un cours du WTIpassé sous 0 dollar, la situation s’éclaircitpour les marchés du pétrole», a résumé

Stephen Brennock, de PVM. C’est en toutcas le message envoyé par ces données pro-venant de Chine mais aussi par le dernierrapport mensuel de l’Agence internationalede l’énergie (AIE) publié jeudi dernier.L’AIE s’est, en effet, montrée un peu moinspessimiste dans ses prévisions de baisse dela demande de pétrole pour 2020 : celle-ciest désormais estimée à -8,6 millions debarils par jour, selon son rapport mensuel surle pétrole, et non -9,3 millions comme l’ins-titution le prévoyait en avril. Mercredi, c’estl’Organisation des pays exportateurs depétrole qui estimait que le rééquilibrage dumarché pétrolier allait s’accélérer au coursdes prochains trimestres.

PÉTROLE

Les prix en hausse pour la troisième semaine de suite

BÉCHAR

Mise en service du laboratoire de dépistage du Covid-19Un laboratoire de dépistage du Covid-19 utilisant la technique de réaction de polymérisation en chaîne (PCR) ou virologique a

été mis officiellement en service hier au niveau du Centre anticancer de Béchar. «Ce nouvel équipement médical ultramo-derne, d’un coût de plus de 10 millions de dinars, va permettre un dépistage rapide des personnes suspectées d’être atteintes duCovid-19, issues des wilayas de Béchar, Tindouf, Naâma et El Bayadh», a indiqué le directeur de la santé, de la population et deréforme hospitalière, Mustapha Ijjar, en marge de la cérémonie de mise en service du laboratoire par les autorités locales. «Lesanalyses de dépistage du Covid-19 seront effectuées désormais localement au lieu de les envoyer à l’annexe d’Oran de l’InstitutPasteur», a-t-il ajouté. «L’acquisition de l’équipement par la wilaya, nécessaire pour lutter contre la pandémie, a été concrétiséeaprès la récente visite à la wilaya du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière», a rappelé le respon-

sable. Le laboratoire répondra également aux préoccupations formulées par les citoyens de la région sur la nécessité de doter lawilaya en pareil équipement, a fait savoir le responsable.

Al’hôpital Bachir-Mentouri deKouba, le directeur général,Abdelkader Ghouila, affirmeavoir pris toutes les précau-tions nécessaires pour la pro-tection des personnels contretout risque de contaminationainsi que la prise en charge

des dépouilles des victimes du coronavirusde la morgue jusqu’au cimetière.«L’hôpital a été doté des équipementsmédicaux nécessaires et de produits dedésinfection et d’aseptisation. Une cellulede crise pour gérer la situation a été mise

en place, et chacun est mobilisé pour assu-rer un service H24 dans les différentes spé-cialités même durant le week-end», affirmece responsable. Ghouila est formel : «Pourl’instant, nos personnels ne manquent pasde moyens de protection et dès que nousavons un manque en médicaments ou enmoyens de protection, nous nous adressonsà la Pharmacie centrale des hôpitaux quinous fournit tous les moyens.» Interrogésur les cas recensés au sein de l’établisse-ment Ghouila indique que depuis le débutde la pandémie, 169 cas d’hospitalisation,24 décès et 76 patients guéris ont été comp-tabilisés. Au CHU Nefissa-Hamoud (ex-hôpital Parnet), 72 lits sont réservés à laprise en charge des patients atteints duCovid-19. Ces lits sont répartis à traversdifférents services, notamment en gynéco-logie (26), en réanimation de cardiologie(8) et en cardiologie (10). L’établissementa été désigné comme une référence pour lesmalades et les insuffisants rénaux qui ysont systématiquement orientés pour l’hé-modialyse. «Nous travaillons en étroitecollaboration avec les autres hôpitaux.

Nous avons hospitalisé 27 personnesatteintes du Covid-19, 16 patients sont gué-ris et nous n’avons eu aucun décès», confiela directrice des activités médicales etparamédicales, le Pr Ouahiba Hadjoudj,avant d’ajouter que les parturientes tou-chées par le virus répondent bien au traite-ment. Par ailleurs, une cellule de suivipsychologique par téléconsultation, desti-née notamment aux malades atteints duvirus, a été mise en place. Au CHUMustapha-Pacha, le professeur RachidBelhadj, chef du service de médecine léga-le, à parlé de «machine bien huilée».Outre la création d’un comité de veillesanitaire composé de thérapeutes (infectio-logues, internistes, pneumo-phtisiologues),des structures de soutien ont été mobili-sées. En cas de surcharge de travail, ellespeuvent être soutenues et appuyées pard’autres services.

Le personnel assure sans relâche lacontinuité des soins, notamment dans cer-tains services sensibles comme la gynéco-logie, pédiatrie, cardiologie, neurologie,diabétologie, médecine interne. Chaquejour, le CHU Mustapha enregistre unemoyenne d’hospitalisation de 9 à 12malades atteints de Covid-19.

n Samira Sidhoum

EFFET POSITIF DE LA CRISESANITAIRE  

La consommationde pain a chutéde 30%«La consommation de pain a diminué de 20 à 30%depuis le début du mois de Ramadhan», a estimé lereprésentant de la commission des boulangers ausein de l’Association nationale des commerçants etdes artisans (Anca), Omar Amar. Cette tendancebaissière, selon Omar Amar, est la conséquence dela crise sanitaire liéé au coronavirus, qui a eu pourconséquence la fermeture des restaurantsuniversitaires, des cantines scolaires, des locaux defast-food et des restaurants de la Rahma enapplication des mesures de confinement sanitaireprises dans le cadre de la lutte contre lapropagation du nouveau coronavirus (Covid-19). Etmême si, ajoute-t-il, les boulangers font partie descommerces dits «essentiels» et bénéficient, depuisle début de la crise sanitaire, d’autorisationd’ouvrir, tous les jours de la semaine, leur activitéet leur chiffre d’affaires ont sensiblement chuté carla consommation est devenue aléatoire. Abondantdans le même sens, le président de la Fédérationnationale des boulangers (FNB), Youcef Guelfat,indique que «le volume de production du paindurant les 15 premiers jours de Ramadhan estretombé à 7 millions de baguettes par jour contre23 millions produites durant les annéesprécédentes». Selon lui, «50% des boulangers actifsau niveau national ont fermé leurs locauxmomentanément durant le mois sacré, en raison despertes enregistrées à cause de la mévente du pain».Dans le même sillage, Guelfat a évoqué le recul dunombre de boulangeries au niveau national. Celui-ci est passé de 21.000 en 2015, à 14.000 en 2017et à 7.200 en 2019 dont 630 boulangeries àAlger. Il explique cet état de fait par «les difficultésrencontrées par ces professionnels, dont la haussedes montants des factures de gaz et d’électricité,des salaires des ouvriers boulangers, des impôtset de la réduction de la marge bénéficiaire». HadjTahar Boulenouar, président de l’Anca, affirme,pour sa part, que «la production et laconsommation de pain ont sensiblement diminué,depuis le début du confinement décrété le 15mars». En revanche, poursuit le même responsable,la semoule et la farine ont connu une frénésie deconsommation qui a généré une pénurie. «Les gensse sont notamment découverts une passion pour lafabrication de pain», ironise Boulenouar, qui estimeque «la demande sur ces deux produits a augmentéde près de 50%». Boulenouar fait état également durecul du phénomène du gaspillage durant ce moissacré, <contrairement aux années précédentes, oùle gaspillage de pain avait suscité l’indignation dela société civile. «On voyait des tonnes depain jetées à même les niches d’ordures», rappellele président de l’Anca pour qui l’un des effetsbénéfiques de la crise sanitaire est la disparition dece phénomène. «Le changement de comportementdu citoyen qui préfère préparer soin pain à lamaison, en petite quantité est plutôt unpoint positif», conclut Boulenouar.

n Samira Azzegag

ALGÉRIE POSTE

Primeexceptionnelleaux employésen contactavec le citoyen Une prime exceptionnelle sera

octroyée aux employés d’AlgériePoste qui sont en contact direct avecle citoyen durant le confinement envigueur dans le pays dans le cadre dela lutte contre le coronavirus (Covid-19), a annoncé hier, à Alger, leministre de la Poste et desTélécommunications, BrahimBoumzar. «Une prime exceptionnellesera octroyée aux agents des guichetset aux autres employés qui sont encontact direct avec le citoyen durantce confinement», a indiqué le ministredans une déclaration à l’APS en marged’une visite d’inspection au niveaudes bureaux de poste de Chéraga et duboulevard Colonel-Bougara à El Biar.Il a annoncé également l’octroi d’uneprime aux «autres employés d’AlgériePoste comme ceux du back office(activités d’administration...) et lestechniciens», soulignant que «cetteprime sera étudiée lors du conseild’administration qui se tiendra le 19mai prochain». Boumzar a affirméqu’à travers cette prime, «nous avonsvoulu rendre hommage et saluer lesefforts des employés de la poste,notamment ceux qui sont en contactdirect avec le citoyen et assurent ainsila continuité du service». Il a faitsavoir, en outre, que durant les deuxderniers mois de confinement, «plusde 20 millions d’opérations et plus de700 milliards DA de retraits ont étéeffectués au niveau des bureaux deposte en Algérie», ajoutant que cela«démontre l’important effort consentipar le secteur». Sur un autre plan, leministre a exhorté l’ensemble desemployés des bureaux de poste à«assurer la continuité de l’ensembledes services postaux, notamment ceuxen relation avec l’épargne». Il a, parailleurs, relevé que dans le cadre de lasolidarité gouvernementale dans lalutte contre le coronavirus, le secteurde la poste et des télécommunications«a contribué à cet effort avec unesomme dépassant les 111 milliards decentimes». «C’est l’effort de solidaritéde toutes les entreprises du secteurpublic (l’ensemble des filiales dugroupe Algérie Télécom, l’Agencenationale des fréquences et AlgériePoste), ainsi que des premiersresponsables de ces entreprises qui ontfait don d’un mois de leur salaire», a-t-il précisé.

HÔPITAUX D’ALGER À L’HEURE DU COVID-19

Le personnelsur le qui-vive

HÔPITAUX D’ALGER Bachir-Mentouri, CHU Mustapha Pacha et CHU NafissaHamoud. Personnel mobilisé pour combattre la pandémie. Il se dittotalement dévoué aux patients.

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020

C O R O N A V I R U S

Cent quatre-vingt-douze cas confirmés au coronavirus et 6 décès ont étéenregistrés durant les dernières 24 heures en Algérie, portant le

nombre des cas confirmés à 6.821 et celui des décès à 542, a indiqué, hier,

à Alger, le porte-parole du comité scientifique de suivi de l’évolution dela pandémie de coronavirus, Djamel Fourar, relevant que le nombre totaldes patients guéris a atteint 3.050.

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HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020ACTUALITÉSALGÉRIE

C O R O N A V I R U SC O R O N A V I R U S

Les praticiensde la santéréagissentAtteinte du Covid-19, une prati-

cienne, âgée de 28 ans, estdécédée, jeudi dernier, à l’hôpitald’Aïn El Kebira (wilaya de Sétif).La victime était enceinte de 8mois et exerçait au service desurgences de l’hôpital de Ras ElOued (wilaya de Bordj BouArréridj). Sa mort a plongé toutela région dans une profonde tris-tesse et suscité l’indignation carune demande de congé lui avaitété refusée. L’hôpital Cheghoub-Abdellah où elle a rendu l’âmeavait présenté ses condoléances àla famille de la victime, selon sonépoux. Lyès Mérabet, présidentdu Syndicat national des prati-ciens de la santé publique(SNPSP), se dit «outré et conster-né». «Nous dénonçons avec fer-meté l’attitude de l’administrationde l’établissement hospitalier quia refusé d’accorder à notreconsœur un congé exceptionnel»,s’est-il indigné. «Le 26 mars der-nier, nous avons pris part à unerencontre présidée par le ministrede la Santé et en présence duministre délégué à l’Industriepharmaceutique. Nous avons for-mulé une batterie de prépositionsdont celle de dispenser du travail,en raison du Covid-19, lesfemmes enceintes, à partir de la28e semaine de grossesse, d’au-tant plus que celles-ci sont déjàdispensées des gardes», a-t-il rap-pelé. «Le ministère n’a pas retenucette proposition. Pis encore, unenote de service a été diffusée, unmois après, à tous les établisse-ments de santé (note n°18 du 26avril 2020) où il est stipulé claire-ment le refus de tout congéexceptionnel», renchérit le syndi-caliste. A ce propos, leDr Boualem Cherchali, sous-directeur des urgences au ministè-re de la Santé, soutient qu’il y a«une incompréhension du décretexécutif relatif aux mesures deprévention et de lutte contre leCovid-19 qui précise que les per-sonnels des institutions et admi-nistrations publiques sont mis encongé spécial en raison de la pan-démie de coronavirus et sontrémunérés». «Or, visiblement, ledécret a été mal interprété», a-t-ilexpliqué. Pour le Dr MohamedBekkat Berkani, président duConseil national de l’ordre desmédecins algériens et membre ducomité scientifique de suivi del’évolution de la pandémie decoronavirus, «cette perte estregrettable». C’est la 21e person-ne du corps médical qui perd lavie dans le cadre de la luttecontre le Covid-19», a-t-il indi-qué. «Chaque métier a sesrisques mais dans certains cas, onest plus exposé», a-t-il ajouté. LeDr Mustapha Benbraham, prési-dent du Syndicat national desmédecins libéraux, estime qu’ilest trop tôt pour faire des déclara-tions. Il compte contacter la sec-tion syndicale de santé de lawilaya de Sétif pour collectertous les éléments et, dit-il,«rendre public un communiquéqui sera basé sur des faits réels etcomplets».

n Samira Sidhoum

Aquelques jours de la fête de l’Aïd El Fitr, le Comité scientifiquea mis l’accent sur l’impératif d’annuler également les visitescollectives dispensées par des associations ou des citoyens auxmalades dans les hôpitaux, tel que souligné par le ministre avantle point de presse quotidien du suivi de l’évolution de la pandé-mie. Par ailleurs, le comité scientifique a préconisé le port desbavettes comme «moyen de soutien à la stratégie nationale delutte contre l’épidémie et de maintien des résultats positifs

récemment réalisés», a-t-il indiqué. De ce fait, le gouvernement «et à sa têtele Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a décidé d’approvisionner le marchénational de façon hebdomadaire en 7 millions de masques, à mettre à la dis-position des citoyens au niveau des pharmacies, en vue de l’obligation duport des bavettes dans les lieux publics et les lieux de travail», a indiqué leministre. Pour ce faire, il a été décidé de mobiliser tous les moyens nationauxdisponibles pour augmenter la production de ces masques et assurer leur dis-ponibilité en quantité suffisante sur le marché national. Dans le cadre decette démarche, le comité scientifique a souligné l’impératif de respecter «les

bons gestes en utilisant ces masques pour une meilleure efficacité», et ce, àtravers «le lavage des mains avant le port du masque devant couvrir le nez etla bouche». Rappelant «la nécessité d’éviter de toucher la bavette et l’impor-tance de la désinfecter», le ministre a affirmé, que «les moyens de protectionet de prévention sont parfaitement inutiles si les mains ne sont pas correcte-ment et régulièrement lavées». Benbouzid a indiqué que grâce à l’engage-ment de l’Etat et aux recommandations des spécialistes, experts et membresdu comité scientifique, la stratégie actuelle adoptée dans la lutte contre cettepandémie  «a donné des résultats très positifs qui augurent de l’optimismepour une sortie de crise avec le moins de dégâts possible» à condition que cetoptimisme soit agrémenté de prudence, de vigilance et de responsabilité». Labaisse du nombre de malades dans les services de réanimation et des soinsintensifs, placés sous respiration artificielle, et la hausse du nombre des casguéris quotidiennement sont tous des indices positifs «qui nous amènent àdire que nous sommes sur la bonne voie de maîtrise de cette pandémie, àcondition de faire preuve de plus de responsabilité et de respect strict desmesures de prévention», a conclu le ministre.

L’impératif de reporter les circoncisions collectives

LE COMITÉ SCIENTIFIQUE DESUIVI DE L’ÉVOLUTION DE LA

PANDÉMIE DE COVID-19 arecommandé le report des cir-concisions collectives organi-

sées habituellement au 27e jourdu Ramadhan, Leïlat El Qadr (ou

nuit du Destin), en raison desmesures sanitaires en vigueur

pour éviter une éventuelle pro-pagation du virus, a indiqué

vendredi dernier à Alger leministre de la Santé, de la

Population et de la Réformehospitalière, Abderrahmane

Benbouzid.

A F F A I R E D E L A F E M M E M É D E C I N D É C É D É E À S É T I F

Le président Tebboune présente ses condoléancesà la famille de la défunte

COMITÉ SCIENTIFIQUEDE SUIVI

DE L’ÉVOLUTION DELA PANDÉMIE

Le ministre de la Santé, de la Population et de laRéforme hospitalière, et la ministre de la Solidarité

nationale, de la Famille et de la Condition de lafemme, respectivement Abderrahmane Benbouzid etKaoutar Krikou, se sont déplacés, hier, à Aïn ElKebira, dans la wilaya de Sétif, pour présenter lescondoléances du président Tebboune à la famille de ladéfunte, le Dr Wafa Boudissa, décédée vendredi àSétif, alors qu’elle était enceinte de huit mois, qui exerçait à l’hôpital deRas El Oued, dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Benbouzid a confiéque son département ne connaît pas encore les raisons qui ont poussé ladéfunte à exercer au vu son état. «A l’heure actuelle, nous ne pouvonsaccuser personne, mais nous tiendrons pour responsables tous ceux quiseront jugés fautifs, après avoir lu le rapport de l’inspecteur général délé-gué par le ministère pour faire toute la lumière sur cette affaire», a avisé leministre de la Santé. Tout en déplorant le décès de la femme médecin,Benbouzid a souligné que «l’Algérie a perdu un médecin qui exerçait dansun service à haut risque, les urgences médicales, alors qu’elle était à sonhuitième mois de grossesse». Tout en exprimant sa compassion et sa tris-

tesse à la suite de cette perte tragique, le membre dugouvernement a indiqué que leur présence parmi lafamille de la disparue était pour la consoler, que celacoïncidait avec l’envoi d’une commission d’enquête etque des mesures seront prises dans les jours à venir.Evoquant les recommandations de son département, leministre a rappelé la nécessité d’appliquer les mesuressanitaires et de prévention édictées afin de se protéger

de la pandémie du Covid-19 pour l’éliminer définitivement, soulignant qued’autres mesures doivent être prises, dont la plus importante est le port dumasque de protection, «même si l’on enregistre une certaine stabilité dansle nombre de contaminations enregistrées actuellement». Il a insisté pourdire que chaque famille algérienne a l’obligation de respecter les mesuresbarrières afin de venir à bout de cette pandémie. A rappeler que la Dr WafaBoudissa, âgée de 28 ans, médecin généraliste à l’hôpital de Ras El Oued(Bordj Bou Arréridj), est décédée vendredi à l’hôpital d’Aïn El Kebira, aunord de Sétif, infectée par le coronavirus. Elle était mère d’une petite filleet enceinte de 8 mois.

n Azzedine Tiouri

Djerrad présente ses condoléancesLe Premier ministre, Abdelaziz Djerrad, a adressé, hier, ses condoléances à la famille du docteur Wafa Boudissa, décédée enceinte vendredi dernier à

Sétif. «Les mots me trahissent pour rendre hommage à notre fille, la fille de l’Algérie, le Dr Boudissa, décédée enceinte hier à l’hôpital de Sétif.Aux premières lignes de la lutte contre la pandémie, aux côtés de ses collègues, elle en est décédée à la fleur de l’âge avec son bébé», a écrit Djerradsur son compte twetter. «Puisse Allah accueillir son âme pure en Son paradis, rétribuer sa famille et entourer la défunte de Sa miséricorde», a conclule Premier ministre. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, était arrivé ce matin à Sétif, encompagnie de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, pour présenter les condoléances àla famille de la défunte, le Dr Wafa Boudissa, qui habitait à Aïn Kbira (Sétif) et exerçait à l’établissement hospitalier public de Ras El Oued. «J’aitransmis les condoléances du président de la République et du gouvernement à la famille de la défunte», a déclaré le ministre déplorant son décès dansde telles circonstances. A cette occasion, le ministre a fait savoir que l’inspecteur général du ministère s’est rendu ce matin à l’hôpital de Ras El Ouedpour enquêter sur les circonstances du décès, affirmant que des mesures seront prises suite au rapport de ce dernier et tous ceux qui ont commis l’er-reur assumeront leurs responsabilités.

l LE MINISTRE DE LASANTÉ : «NOUS TIENDRONS

POUR RESPONSABLES TOUS CEUX QUI SERONT

JUGÉS FAUTIFS»

Alors que le nouveau gouvernement israélien,issu d’un accord de partage du pouvoir entre lePremier ministre Benjamin Netanyahu et sonrival Benny Gantz sera assermenté cedimanche, le chef de la diplomatie européenneassure que l’Union comptait utiliser «toutes sescapacités diplomatiques» pour tenter de dissua-der le nouveau gouvernement israélien d’aller

de l’avant avec ce projet, approuvé dans le cadre du plan depaix au Moyen-Orient du président américain DonaldTrump. «Les positions au sein de l’UE sont différentes», aindiqué Josep Borrell. Or toute sanctions nécessite l’unani-mité «Nous ne sommes pas au stade de parler de sanctions»,a-t-il encore déclaré à l’issue d’une visioconférence avec les

ministres des Affaires étrangères de l’UE. «Ce sur quoi toutle monde s’est mis d’accord, c’est sur la nécessité d’ac-croître nos efforts et nos pressions auprès de tous les acteursconcernés au Moyen-Orient», a-t-il ajouté. «Nous sommesprêts à le faire et nous le ferons dans les prochains jours enutilisant toutes nos capacités diplomatiques afin d’empêchertoute sorte d’action unilatérale», a-t-il expliqué. L’UE veutparler avec Washington, les pays arabes, Israël et lesPalestiniens, a précisé l’Espagnol. Certains pays de l’UEfont pression pour l’adoption d’une ligne dure contre Israël.Le chef de la diplomatie du Luxembourg Jean Asselbornplaide pour la reconnaissance d’un Etat palestinien. Leministre luxembourgeois des Affaires étrangères, JeanAsselborn, a appelé à «une sévère condamnation» des plansisraéliens visant à annexer des terres palestiniennes.

«Lorsqu’une personne annexe une terre qui ne lui appar-tient pas, il s’agit d’une violation grave du droit internatio-nal», a déclaré Asselborn, dans des déclarations à l’Agencede presse allemande à Bruxelles. Il a ajouté: «Nous devonsmaintenant adopter une position préventive et faire pres-sion», soulignant qu’»Israël devrait craindre des mesurespunitives de grande envergure». Cependant, d’autres payseuropéens, dont l’Allemagne, prônent la prudence et le dia-logue avec Israël, considéré comme un partenaire importantde l’UE au Moyen-Orient. «Nous sommes dans un dialogueavec les parties responsables, y compris en Israël», a décla-ré le ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas.«Nous avons toujours dit clairement que nous sommes atta-chés à l’objectif d’une solution négociée de deux Etats, etque nous pensons que les annexions ne sont pas compatiblesavec le droit international», a-t-il rappelé. «Toute décisionprise au sein de l’Union doit être approuvée par les 27membres», selon une source au sein de l’UE citée parl’agence palestinienne Wafa. Et à fin d’éviter le veto de cer-tains pays, l’UE aura recours, selon la même source, àd’autres mesures, telles que le gel du programme Horizon2027, via lequel les instituts de recherche israéliens reçoi-vent des milliards de dollars, en plus de la possibilité de sus-pendre l’accord de partenariat israélo-européen».

Les 194 Etats membres de l’OMS se réunis-sent à distance lundi pour tenter de coordon-

ner la réponse à la pandémie, un rendez-voussous la menace d’une confrontation directeentre Washington et Pékin qui pourrait torpillerles débats. Chaque année, des ministres et hautsfonctionnaires des pays membres del’Organisation mondiale de la santé (OMS) seréunissent à Genève pendant une semaine pourparticiper à l’Assemblée mondiale de la Santé(AMS), organe décisionnel de l’agence onu-sienne. Pandémie oblige, l’AMS aura lieu enligne pendant deux jours seulement, les 18 et19 mai, et les discussions ne doivent porter quesur le nouveau Coronavirus, dans l’espoirqu’une réunion puisse se tenir plus tard dansl’année à Genève. Malgré l’escalade des ten-sions entre Washington et Pékin, les pays espè-rent adopter par consensus une résolution por-

tée par l’UE. Le projet de résolution demandenotamment au chef de l’OMS, TedrosAdhanom Ghebreyesus, de lancer «au plus tôtun processus d’évaluation» pour examiner lariposte sanitaire internationale et les mesuresprises par l’OMS «et leur chronologie». Il l’ap-pelle aussi à aider à «identifier la source zoo-notique du virus et de déterminer par quellevoie il s’est introduit dans la population humai-ne». Washington, qui accuse Pékin d’avoir dis-simulé l’ampleur de l’épidémie, est engagédans un bras de fer avec l’OMS, accusée par leprésident américain Donald Trump de s’être«plantée» dans la gestion de la pandémie ens’alignant sur la position chinoise. Il a dans lafoulée suspendu la contribution américaine àl’OMS. Et les Etats-Unis accusent désormais laChine de tenter de pirater la recherche améri-caine sur un vaccin, en pleine rivalités améri-

cano-européennes sur un futur vaccin. DonaldTrump a menacé jeudi de «couper toute rela-tion» avec Pékin. De son coté, la Chine, quis’est toujours défendue des accusations améri-caines, a demandé vendredi aux membres del’ONU de «remplir pleinement leurs obliga-tions financières» à l’égard de l’Organisation,indique vendredi un communiqué chinois encitant explicitement les Etats-Unis.

«Au 14 mai, les contributions à devoir aubudget de fonctionnement et au budget desopérations de paix sont respectivement de 1,63milliard et 2,14 milliards de dollars», précise lecommuniqué de la mission chinoise auprès del’ONU, qui s’appuie sur un rapport récent dusecrétariat des Nations unies et une réunionjeudi. La Chine paie environ 12% du budget defonctionnement et 15% du budget des opéra-tions de paix.

En bref

Sergueï Lavrov ;ministre russe des

Affaires étrangères«La justice présuppose que

personne ne devrait accuser quique ce soit sans preuve»

PANDÉMIE DU CORONAVIRUS

www.horizons.dzMONDE

www.horizons.dz

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HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020

MALI :l’armée«neutralise» une trentaine de terroristes L’armée malienne a indiqué ven-dredi avoir «neutralisé» la veilleune trentaine de terroristes à lafrontière avec le Burkina Faso.«Les FAMa (forces arméesmaliennes, NDLR) ont neutralisédans l’après-midi du 14 maiune trentaine de terroristes à lafrontière avec le Burkina Faso»,a déclaré l’armée sur lesréseaux sociaux. «Au moins 25motos ont été récupérées, ainsique d’autres matériels et équi-pements», a-t-elle dit. La zonefrontalière avec le Burkina Fasoest l’un des théâtres d’opéra-tions entre les forces malienneset les terroristes.

EGYPTE :sept terroristesprésumés tués par l’armée dans le Sinaï L’armée égyptienne a annoncévendredi avoir tué sept terro-ristes présumés au cours d’unraid dans le Sinaï. «Les forcesarmées ont mené une opérationciblée qui a provoqué la mort desept takfiris», a indiqué l’arméedans un communiqué,employant un terme utilisé parles autorités égyptiennes pourdésigner les terroristes. Desengins explosifs, des armes,des munitions et des talkies-wal-kies ont été retrouvés sur place,selon le communiqué.

SAHARAOCCIDENTAL :Mahfouda Lefkirretrouve sa liberté La militante sahraouie MahfoudaLefkir Bamba a été libérée ven-dredi après avoir purgé unepeine inique de 6 mois d’empri-sonnement à la «Carcel Negra»(Prison Noire) d’El-Ayouneoccupée, selon des médias sah-raouis. Le ministère de la Terreoccupée et de la Diaspora sah-raouie a affirmé que les maltrai-tances et méthodes de torturepratiquées par les autoritéscoloniales sur la détenue sah-raouie ne l’avaient aucunementdissuadé de poursuivre soncombat décisif, estimant que lamilitante a inscrit son nom enlettres d’or dans l’Histoire de larésistance.

VENEZUELA :l’UE organise une conférence desdonateurs le 26 mai L’Union européenne etl’Espagne vont organiser le 26mai une vidéoconférence desdonateurs pour aider les millionsde Vénézuéliens qui fuient leurpays et les pays d’Amérique lati-ne qui les accueillent, a annon-cé vendredi le chef de la diplo-matie européenne, JosepBorrell. «La conférence va sou-tenir les voisins du Venezuelaqui reçoivent un nombre sansprécédent de réfugiés», a expli-qué M. Borrell lors d’une confé-rence de presse, soulignant que«le Coronavirus a encore aggra-vé la crise».

ETATS-UNIS :Trump licencie un inspecteur du gouvernementqui enquêtait surPompeo Le président américain, DonaldTrump, a licencié Steve Linickun inspecteur du gouvernement,a indiqué hier le Départementd’Etat sans donner de raison.L’élu démocrate Eliot Engel, à latête de la commission desAffaires étrangères de laChambre des représentants, adéclaré avoir appris que M.Linick avait ouvert une enquêtesur Mike Pompeo. Le chef de ladiplomatie américaine voyagefréquemment dans le mondeentier dans l’avion du gouverne-ment en compagnie de sonépouse, Susan Pompeo, qui n’aaucun rôle officiel.

L’UE lance une offensive diplomatique

L’UE lance une offensive diplomatique

YÉMEN : L’émissaire de l’ONU regrette la lenteur des négociations

L’envoyé de l’ONU au Yémen, Martin Griffiths, a fait part de ses frustrations au Conseilde sécurité face aux lenteurs des négociations politiques alors que le pays est toujours

confronté, au quotidien, aux hostilités et à la menace de la Covid-19. Mais il a émis l’es-poir de pouvoir montrer aux membres de l’organe onusien chargé de la paix et de la sécu-rité internationale «que la fin des combats au Yémen est à portée de main». «Les NationsUnies ont fourni une feuille de route. Il appartient à ceux qui disposent des armes et du

pouvoir de prendre les décisions pour la faire réussir», a dit M. Griffiths aux 15 membresdu Conseil. Suite à l’appel à un cessez-le-feu mondial du Secrétaire général de l’ONU,

son Envoyé spécial s’est engagé dans d’intenses négociations avec les parties au conflit auYémen, s’efforçant de trouver des points de convergences entre elles et de proposer des

compromis. La dernière version des propositions faites par l’ONU était un «ensembleéquilibré et réaliste», a estimé M. Griffiths.»Nous avons constaté des progrès importants

dans ces négociations, en particulier en ce qui concerne le cessez-le-feu. C’est l’élément leplus important. Il répond directement aux appels du peuple yéménite, qui a désespérémentbesoin de calme pour retourner dans sa vie», a-t-il dit. Mais le cessez-le-feu à lui seul nesuffit pas, souligne l’envoyé onusien, précisant que des divergences persistent sur le volethumanitaire et économique. Les mesures socioéconomiques de tout accord sont nécessaire

pour aider le Yémen à affronter la crise du Covid-19, insiste M. Griffiths.

La guerre des mots sino-américaine menace la réunion à l’OMS

PLAN D’ANNEXION EN CISJORDANIEL’UNION

EUROPÉENNE (UE)VA LANCER UNE

OFFENSIVEDIPLOMATIQUE

POUR EMPÊCHERISRAËL DE

POURSUIVRE SONPLAN D’ANNEXION

DE CERTAINESPARTIES DE LA

CISJORDANIEOCCUPÉE, a

annoncé vendredile haut

représentant del’Union pour les

affairesétrangères et la

politique desécurité, Josep

Borrell.

Une véritable découverte. Il fautdire que le comédien est trèsfort dans ce domaine qu’ilmaîtrise à la perfection. Iltransmet des messages richesen sens et fait voyager à tra-vers les villes d’Algérie, grâceà sa voix qui porte mais sur-

tout à sa façon de narrer et sa gestuelle quitransporte et incite à le suivre dans lesmoindres étapes tel un maestro su scène.Mohamed Adjaimi a un potentiel linguis-tique très fluide et très riche, lui permettantde dominer la poésie populaire dans toute sa

diversité. C’est ainsi, que l’acteur s’engageà la sauvegarde du patrimoine de la villed’Alger, renseigne sur les valeurs et répandles coutumes et les traditions dans les règlesde l’art. Pour commencer, l’artiste a pré-senté une véritable performance dans unstyle purement théâtral sur les origines,l’identité et l’honneur, où il offre à traversson récit «milles cadeaux, mille salutationset un bouquet de roses, un amour précieuxpour la famille». Dans un autre vers, l’artisteévoque son quartier et dit de lui : «c’est le ro-seau qui reste dans mon imagination, je mesouviens de chaque chemin, des anciens voi-sins, le jeu avec les enfants dans une artèreblanche». Son parlé est touchant mais in-fluence surtout. Le grand artiste MohamedAdjaimi est né en 1945 à la Casbah d’Alger.Il est diplômé en éducation à l’Université deBouzaréah. Il est entré à l’école de la jeu-nesse islamique, qui était supervisée parl’Association des érudits musulmans, et a

obtenu le Certificat d’études primaires, puisil a poursuivi ses études à l’école Nassirya.Après l’indépendance, il est entré à l’écoledes enseignants de Bouzaréah jusqu’à cequ’il devienne enseignant de théâtre éduca-tif au ministère de l’Education nationale,entre 1964 et 1969. L’artiste a également étéconnu à travers des séries historiques, car ila présenté pas moins de 25 figures de l’his-toire islamique et algérienne, et il possèdeune grande capacité de jouer et de trans-mettre , et est reconnu pour sa parfaite maî-trise du langage. Cela ne l’a pas empêchéd’exceller dans d’autres styles, aussi bien àla télévision qu’au cinéma en plus des piècesradiophoniques. Il a également mené des ex-périences à l’étranger et certaines de sesœuvres ont été exposées dans des paysarabes dont la Jordanie et l’Irak sans oublierqu’il a une présence distinguée et imposantedans le domaine de l’opéra.

nnRym Harhoura

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www.horizons.dz CULTURE

HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020

Une passion pourÀ L’OCCASION D’UNE SOIRÉE

RAMADHANESQUE diffusée surla télé, le célèbre comédien,

Mohamed Adjaïmi a présenté unepartie de sa poésie Malhoun,

dédiée à l’Algérie dont quelquesvers à la Casbah d’Alger,

son ancien quartier. Nombreuxsont les fans qui ne

connaissaient pas cette passionde la star des sitcoms.

INSTITUT CERVANTES D’ALGER

Des cours d’Espagnol par visioconférence

Destinée aux adultes débutants, cette formule de

cours sera lancée le 31 mai prochain. L’Institut

Cervantes d’Alger lancera à la fin de ce mois une

formule de cours par visioconférence. Cette première

offre concerne pour le moment les adultes débutants

en langue espagnole. Etant donné la situation

actuelle et les mesures de confinement, l’institut

espagnol propose plusieurs tranches horaires, ce qui

permettra aux personnes qui travaillent chez eux ou

à l’extérieur d’opter pour un programme en accord

avec leur emploi du temps. Cependant l’Institut

Cervantes accueille aussi sur ses plateformes à

distance toutes les personnes résidant sur tout le

territoire national. Ces cours seront assurés par

visioconférence par un professeur ,et ce 5 fois par

semaine, du 31 mai au 12 juillet prochain. Le volume

horaire par niveau sera de 60 heures. Au regard des

circonstances actuelles, l’Institut Cervantes s’engage

à appliquer une réduction spéciale sur ces cours.n N. C.

Dans «Mère des cités», dernier roman deMustapha Bouchareb, l’auteur met au jour

l’atrocité de l’humain, nourrie par des conflitspersonnels ou claniques à travers un polarparticulier par la sacralité des lieux où il sedéroule, La Mecque. Paru aux éditions Chi-hab, ce quatrième roman de l’auteur, qui pro-pose un premier polar, relate en 327 pagesl’histoire de Nezli, jeune femme d’origine in-dienne à la beauté éclatante et dernière épousedu riche entrepreneur Cheikh Torky Wasdary,retrouvée morte par des éboueurs dans une dé-charge publique de La Mecque. L’auteur relateen détail l’enlèvement de Nezli dans l’aéroportde Djedda alors qu’elle s’apprêtait à rendre vi-site à sa famille, en Inde. Lors de sa séquestra-tion, la jeune femme a subi les pires sévices.Droguée et violée pendant plusieurs jours,elle finira par rendre l’âme après plusieurstentatives d’évasion et de violentes alterca-tions. L’enquête policière, minutieusementmenée par Safoug, commence par soupçon-ner Saquer, fils de Cheikh Torky Wasdary,qui aurait assassiné la dernière épouse deson vieux père pour préserver son héritage.La police du royaume ne tarde pas à dé-masquer l’auteur de ce crime abject qui serévèle être moins important aux yeux del’auteur que l’exploration des motifs pos-sibles ayant motivé ce dernier. Ecrit à latroisième personne du singulier, le romanest servi par une écriture descriptive

agréable à lire

qui dépeint le malheur et les souffrancesde Nezli, une beauté indienne dont lesort a été scellé par le consentement deson père qui l’offrait à un riche inconnu.L’auteur a agrémenté son récit de dia-logues concis qui ont servi à déterminerla nature des rapports entre les différentspersonnages du roman. «Mère des cités»exhume des sujets complexes et tabousdans la société mecquoise comme lesmariages forcés, la polygamie, lesconflits d’héritage et les conditions devie dures des travailleurs immigrés, dé-noncés dans ce roman, mais aussi dansla précédente publication de l’auteur,«Fatwa». Mustapha Bouchareb pro-mène également le lecteur à travers lesrues de la ville sainte encombrées de

pèlerins, ses souks grouillants, ses ven-deurs à la sauvette et ses tours de verreformant un contraste élégant avec ses mai-sons antiques décrépies. Auteur de troisautres romans dont «Fièvre d’été» (1990)et «Fatwa», couronné en 2016 du prix lit-téraire Mohamed Dib, Mustapha Boucha-reb a enseigné l’anglais dans une univer-sité de Riyad, en Arabie saoudite. Il aégalement publié des recueils de nouvellesen français et en anglais dont «Ombresdans le désordre de la nuit» (1991) et«The Sea Yonder», une réécriture com-plète d’une dizaine de ses nouvelles pu-bliée en Inde.

SALON DU LIVRE DE TURIN

Une édition en versionnumériqueL’édition 2020 du Salon

international du livrede Turin en Italie, se

tiendraexceptionnellement cette

année en versionnumérique en se

déplaçant chez le lecteurdu monde entier, du 14au 17 mai grâce à une

diffusion en streaming et sur les réseaux sociaux,annoncent les organisateurs sur le site Internet de

l’événement. Avec cette version aaptée aux mesures delutte et de prévention contre le Coronavirus, il est possiblede suivre un riche programme d’événements en streaminget d’interagir avec les invités nationaux et internationaux ,qui ont répondu à l’appel via les canaux sociaux du salon(Facebook, Instagram, Twitter) et des chaînes de radio qui

retransmettent tous les événements en direct. Cettemanifestation annonce 140 invités du monde entier et plus

de 60 rencontres transmises sur les ondes et le net.Organisée en collaboration avec 82 instituts culturelsitaliens dans le monde, ce salon vise à atteindre les

lecteurs, étudiants de cours d’italien, amateurs de livres etde culture italienne, de manière générale de partout dans le

monde. L’Italie, gravement touchée par la pandémiesouhaite «dépasser les frontières de l’urgence sanitaire et

s’ouvrir au monde par la culture», indiquent lesorganisateurs.

«MÈRE DES CITÉS», UN POLAR SIGNÉ MUSTAPHA BOUCHAREB

Mise à jour de l’atrocité humaine

Le guide et la mémoire du Ghoufi n’est plus

MOHAMED BENMEDOUAR

Le plus célèbre des guides touristiques des balcons du Ghoufi dans la commune de Ghessira(Batna), Mohamed Benmadouar est décédé dans la nuit de jeudi à l’hôpital d’Arris, à l’âgede 65 ans suite à une crise cardiaque. Surnommé Harouda, Benmadouar était considéré

comme la mémoire vivante du site Ghoufi et ses balcons, Aït Mimoune, Aït Mansour, AïtYahia et Aït Slimane et leur architecture typiquement berbère. Né le 14 août 1955 à

Thachantourt à Adar N’tasilt à Kef Laârous dans la commune de Ghessira, Benmadouar queles professionnels du tourisme appellent «l’encyclopédie de Ghessira» a consacré sa vie à

faire connaître aux visiteurs nationaux et étrangers le site du Ghoufi, son histoire et saparticularité. Le défunt a également créé une association locale culturelle et touristique àtravers laquelle il a œuvré à promouvoir le tourisme à Ghoufi, encourageant les artisans

locaux à relancer les métiers artisanaux, la poterie et le tissage des tapis notamment.Beaucoup d’internautes de Ghessira et T’kout ont salué sur les réseaux sociaux, à l’annonce

du décès de Benmedouar, l’enfant de la région, le guide du Ghoufi et le passionné del’histoire des Aurès. Le défunt était également le guide de l’APS, pendant de nombreuses

années en l’accompagnant dans ses enquêtes sur terrain pour découvrir la région de Ghassira,les balcons du Ghoufi et les petits villages des alentours jusqu’à Kef Laârous.

el-MelhounMOHAMED ADJAIMI

HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020

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Les Troisprécieux conseils

Mou’adh ibn Jabal (Radhiya Allahou Anhou) rapporte que leMessager d’Allah (QSSSL) lui a dit :

«Crains Allah là où tu te trouves, fais suivre la mauvaise action parune bonne, elle l’effacera, et comporte-toi avec les gens de bellemanière.» (Hadith rapporté par At-Tirmidhi qui le qualifie de

Hassan). Dans ce hadith, qui fait partie des quarante hadiths de l’Imam An-

Nawawi (qu’Allah lui fasse miséricorde), le Prophète (QSSSL)donne à Mou’adh, et à travers lui tous les membres de sa

communauté, trois conseils très importants. Premier conseil

Il dit : «Crains Allah là où tu te trouves.» La crainte d’Allah (At-Taqwa) est l’une des notions les plus importantes de l’Islam. Lemot At-Taqwa a été mentionné plus de 150 fois dans le Coran.

Rester à l’écart de tout ce qui est interdit, mettre en pratique cequi est obligatoire, agir en fonction de ce qu’Allah nous a ordonné,

obéir à Ses ordres par amour pour Lui et conformément auxenseignements de Son Messager (QSSSL) et éviter le plus possible

ce qu’Il a interdit, relève de la Taqwa. Au niveau de la prière (Salat), par exemple, qui est la plus

importante obligation prescrite après l’attestation de foi, le fait des’en acquitter dans toute sa totalité, en respectant ses conditions et

ses piliers à la perfection est un signe de la Taqwa. Au niveau de la Zakat, la crainte d’Allah repose sur le fait

d’inclure, dans son calcul, tous les biens sur lesquels la Zakat estdue, et sur le fait de donner cette Zakat avec l’intention de se

purifier, sans avarice et sans retard. Au niveau du jeûne, la crainte d’Allah repose sur le fait de jeûner

comme Allah nous l’a ordonné, en restant à l’écart desconversations futiles, en s’abstenant de mots vulgaires et demaniérisme, de comportements tapageurs et impétueux, de

médisance et de racontars, et de tout autre comportement quirisque de rendre le jeûne incomplet et de rompre cette atmosphère

si particulière au jeûne. Deuxième conseil

«…fais suivre la mauvaise action par une bonne, elle l’effacera», cequi signifie que lorsque nous faisons une mauvaise action, nousdevons la faire suivre d’une bonne action car les bonnes actions

effacent les mauvaises. Troisième conseil

«Et comporte-toi avec les gens de belle manière.» Les deuxpremiers conseils sont liés à la relation de l’homme avec son

Créateur. Le troisième est lié à la relationdes créatures les unes envers les autres. Ilencourage à se comporter de la meilleurefaçon possible envers les autres, de sorte

que nous nous fassions aimer et non blâmer.Cela est possible en affichant toujours unair souriant, en étant véridique dans nos

paroles, en parlant gentiment aux autres eten usant toujours de bonnes manières. Donc les bonnes manières, en plus de

rendre agréables les réunions et de rendreaimable la personne qui les possède,

apportent une énorme récompenseà cette personne au Jour du

Jugement. Alors gardons

précieusement enmémoire ces conseils

du Messagerd’Allah (QSSSL)et ne ménageons

aucun effort pourles mettre en

pratique. Et c’estAllah Seul Qui accorde

le succès.

RAM N1441

DA AH24 Imsak : 03h41Iftar : 19h50

CONFLAGRATION

Il est un texte qui court les postes desinternautes depuis que le confinement est,désormais, parti prenante de notre vie. Dessemaines, voire des mois d’enfermementsont des leçons à méditer et chacun y va de

sa philosophie, plus ou moins édictée par noscomportements qui s’adaptent sans le vouloir àdes situations nouvelles à tout point de vue. Toutce que nous faisons, nous ne le faisons pas ouplus, réfléchissons, pensons, espérons etregrettons sont le fait de ce virus qui a bousculénos vies et nos destins. Un fait avéré vérifié depar le monde. La planète prend donc un tempsde souffler, de se reposer, de s’arrêter dans sescourses effrénées après le superflu, le luxe,l’argent, la gloire, la suprématie, le confort etd’autres choses encore sans importance pournotre oxygène, pour notre survie, pour notrerespiration, pour notre existence sur terre, qui neriment qu’avec frimer, se mettre au diapason, seprévaloir, se pavaner devant la galerie et on n’enpasse. Aujourd’hui, la planète est prise d’anxiété,de remords, d’amertume, de remise en question,d’interrogations sérieuses sur son devenir, celuides populations maintenant logées à la mêmeenseigne. Car plus de différence entre les bienlotis ou non, les nantis et les pauvres, lesdéveloppés et les sous-développé. L’éloignementest exigé, les câlins et les embrassades honnis,qui en devient de l’amour, à proscrire au lieu desemer, les visites interdites. Comme la mort, leCovid-19 ne choisit pas. Il a touché tous les pays,franchit les frontières, frappé à toutes les portes,endeuillé des familles entières qui n’ont plus denationalité, d’origine, d’ethnie, de savoir, defaciès, d’identité, d’identité… des malades enmilliers, des décès tout autant et des guérisaussi, tous sur le même lit d’hôpital, en mêmetemps, dans des fosses communes, des sallesde réanimation, en convalescence et enquarantaine chez eux, au sein de leurs proches.Partout, aux quatre coins du monde, despersonnes sont mal de la même manière,souffrent de la même façon, pleurent les mêmeslarmes, pour les mêmes raisons, subissent lesmêmes douleurs, ressentent le même manque, seplaignent de la même absence des leurs,compatissent et se rendent visite virtuellement.Le monde ne fait plus qu’un avec le virus ducorona. Là, il est indivisible, réuni, tolérant,

rassemblé, et uni. Même si les chances detraitement, d’hospitalisation, de prise en charge,de moyens humains et matériels, sont différenteset, pour une fois, ce sont aussi les nations lesplus avancées qui en pâtissent, qui ontenregistré le plus de patients, le plus de morts, leplus de répercussion psychologique,économique et sociale. Le virus nous faitparvenir un message, le même pour tous : lemonde peut aisément tourner sans notre pouvoirde l’argent, sans nos courses vers l’inutile, nosfanfares, nos folies des grandeurs, nosexagérations, nos vérités. Or, il y en a une autre.La véracité d’un monde à l’envers, mais qui vabeaucoup mieux, en son air, son eau, son ciel, saterre qui ne s’en est jamais mieux porté quedepuis que l’homme est encagé chez lui. Unemprisonnement qui permet de mieuxappréhender ce monde dans lequel nousévoluons avec pour unique souci, accaparer lemeilleur au détriment de sa santé, sonenvironnement, son bien-être, sa sérénité et sapaix. Cette vérité qui nous pend désormaiscomme une épée de Damoclès sur nos têtes,nous rappelle à nous-mêmes : nous qui avonsdétruit notre monde de nos propres mains,occupés à courir après la montre, désertés nosfoyers, abandonnés les nôtres, que l’on voit quele matin au départ au bureau, à l’école, lesretrouvant le soir au moment de manger ou dedormir, chacun avec son téléphone, dans un coinde la maison qui ne nous rassemble plus, maisnous sépare sous le même toit, dans unsemblant de retrouvailles, à ne plus prendre letemps de vivre, de sourire, de rire, d’aimer... Cevirus nous met devant nos faits, nos appétitsvoraces, nos égoïsmes, nos hypocrisies, notreindividualisme, nous quoi, à nu, tels que noussommes devenus, ce que nous sommesdevenus, après avoir perdu nos valeurs, notrehumanité, notre raison de vivre, notre moi,presque. La nature détruite renaît de ses cendresreprend ses droits, certes au détriment de viesnombreuses, sacrifiées sur l’autel des pertes desvaleurs, cette nature qui nous dit qu’elle estnécessaire, indispensable, car elle est notre

équilibre, notreessence de vie…et

qui sonne commeun message,comme unavertissement.

Sahaf’tourkoum

n S. A.

HADITH

Turpitudes viralesPar Saliha Aouès

Dans cet entretien, le directeur général

de l’Agence algérienne pour lerayonnement culturel (AARC),

Abdelkader Bendaamache, rappellela nécessité de suivre les consignes

de sécurité en cette période depandémie. L’intellectuel rappelle en

filigrane son amour pour la culturenotant qu’il passe la majorité de son temps à écrire

et à faire de la recherche. Alors pas de temps pourl’ennui ou la colère pour celui qui se dit d’un

tempérament calme.

Comment vivez-vous le Ramadhan qui intervient en pleinecrise sanitaire?Je considère, personnellement, qu’il s’agit d’une période très

pénible sur le plan de la santé, puisque c’est le monde dans sa globalité qui est touché.Notre pays n’a, malheureusement, pas été épargné. Suivre les consignes de protection et debarrage au virus demeure mon souci permanent. Ramadhan nous donne de la foi et nouspermet de résister à ce fléau, que nous vivons, dans cette dimension pour la première fois.

Beaucoup d’habitudes vont changer en raison du confinement. Qu’en est-il pour vous? C’est vrai, ce fléau mondial a bouleversé notre rythme de vie dans son ensemble. En ce

qui me concerne, je continue mon travail au bureau du fait de ma qualité de responsable. Le

reste du temps, je suis en confinement à la maison en permanence. Làaussi je m’occupe dans l’écriture, la lecture et la recherche, ce qui neme laisse pas le temps de m’ennuyer. Avec mes collègues, je pratiquele télétravail, à l’instar de toutes les institutions administratives etsocioéconomiques de notre pays et du monde entier.

Que privilégiez-vous comme passe-temps, la lecture, le sport, la télé ou Internet? Je suis plutôt écriture et recherche, télévision et Internet de temps en temps.

De quel tempérament êtes-vous durant le jeûne, nerveux, serein… ? Je suis serein et calme, tranquille et posé. S’énerver ne sert à rien.

Quels sont vos plats préférés ? Chorba, hrira, tadjine poulet, brik à l’œuf pour le Ramadhan, pour les autres jours c’est

le couscous et chekhchoukha.

Thé ou café, qalbellouz ou zlabia….? Pour la soirée, j’alterne café et thé accompagnés de fruits et de dattes.

Un Ramadhan sans la prière des tarawih, qu’en dites-vous ?C’est tout à fait logique, ce rituel des tarawih est un risque certain sur le plan sanitaire.

J’approuve, de toute évidence, la décision du gouvernement, celle de surseoir ce rituel pourl’instant.

Un mot pour les jeûneursDieu Le Tout-Puissant dit que toutes les obligations étaient pour tous les musulmans,

l’observation du mois sacré de Ramadhan était pour Lui.Beaucoup de bienfaits sur le plan de la santé physique et mentale aussi. Un exercice depatience, d’endurance et de foi exceptionnel. Jeûnez pour soigner votre santé.

n N. B.

MANQUE DE SOMMEIL

Dangereux pour lasanté

Veiller très tard et dormir peu durant la nuitsont l’une des mauvaises habitudes

contractées durant le mois de ramadan. Lesjeunes, notamment, préfèrent dormir le jour,

au cours du mois sacré, et rester branchésdurant la nuit sur les réseaux sociaux, surtouten cette période de confinement. Certains neferment l’œil qu’après l’aube. Une habitude,

par ailleurs, dont beaucoup ont du mal à s’endéfaire une fois le mois de ramadan écoulé.

Sans compter que cette habitude peutentraîner des conséquences très graves sur lasanté. Car dormir le jour ou faire une longuesieste ne réduisent pas suffisamment les effets

du manque du sommeil. D’après les experts, lasensation d’épuisement due au manque desommeil persiste pendant très longtempsmême si on fait de longues siestes le jour.

Récupérer, en somme, nécessitera du temps.L’Association de protection et d’orientationdes consommateurs et de l’environnement(Apoce), prévient contre l’impact de cette

mauvaise habitude sur la santé et appelle lesjeunes surtout à ne pas trop veiller le soir. «Le

plus grand risque que peuvent courir lespersonnes qui ne dorment pas suffisamment la

nuit, c’est la possibilité de contracter desmaladies cardiaques», avertit-elle. Dormir

moins de 6 heures, effectivement, augmente de48% le risque de développer ou de mourird’une maladie cardiaque. «Des études ont

également démontré que ceux qui veillent tardsont très exposés au risque d’attraper lediabète. Cela peut conduire aussi à uneinsuffisance rénale, à l’hypertension et

affaiblit le système immunitaire, favorisantainsi une contamination aux virus», indiquel’Apoce. Ce qui peut être dangereux en cette

période de crise sanitaire. Le manque desommeil peut également être à l’origine decomplications respiratoires, de migraines

quotidiennes, de formation de tumeurs, d’unegrosse fatigue et même de dépression et deproblèmes psychologiques. Il multiplie, enoutre, par 4 les risques d’AVC (accident

vasculaire cérébral). Par conséquent, il estnécessaire de dormir pendant sept heures la

nuit, huit heures de préférence. «Pourbénéficier de tous les bienfaits du sommeil, ilfaudra que ce soit la nuit. Car c’est cela qui

garanti une sécrétion saine d’hormones»,conclut l’Apoce.

n Farida Belkhiri

Engagée et fortement impliquée dans les actionsde solidarité et de lutte contre la pauvreté et la

précarité qui affectent des pans de la société, l’as-sociation «El Ghaith» de Bordj Bou Arreridjredouble d’efforts durant ce mois de Ramadhanmarqué par une conjoncture économique particu-lière. «La situation sanitaire à laquelle nous fai-sons face a généré plus de précarité. Les per-sonnes exerçant des métiers comme coiffeur,chauffeur de taxi ou journalier sont venuesaccroître le nombre de gens à soutenir», confie leprésident de l’association. Selon SmailIzerrouken «habituellement, le nombre defamilles à aider est restreint. Or, depuis l’appari-tion du coronavirus celui-ci a augmenté pouratteindre 120 ».

Afin de répondre au mieux aux besoins desnécessiteux, l’association a renoncé au colis ali-mentaire pour octroyer des aides financière. Lemontant de celles-ci, précise notre interlocuteur «varie de 5.000 à 10.000 DA selon la situationsociale de chaque famille et du nombre d’enfantsqu’elle compte». Pour ce qui est des trousseauxde circoncision, le président d’El Ghaith recon-naît que l’opération n’a pas connu l’engouementhabituel. «Seulement 35 trousseaux ont pu êtreconstitués et seront remis aux enfants des famillesdémunies» , affirme-t-il. Izerrouken ne manquerapas de relever l’apport conséquent de donateurs etde bienfaiteurs qui n’ont pas, selon lui, «failli àleur engagement en dépit de la situation pandé-mique qui a affecté plusieurs secteurs d’activité»Le président de l’association rappelle que l’objec-tif e principal de l’association est la lutte contrela précarité, l’exclusion afin d’améliorer les

conditions de vie des populations vulnérablesnotamment les femmes et les filles. A cet effet,«El Ghaith» travaille, depuis octobre dernier, surun projet qui vise à former 156 femmes des com-munes de Rabta, Ksour et Bendaoud à l’élevageovin et caprin et à la production de miel.

Cette initiative a permis aux femmes de mieuxs’informer et d’avoir accès à des activités géné-ratrices de revenus. Dans chaque zone d’activité,des unités de transformation ont été installées.Ainsi, pour l’élevage de chèvres, la transforma-tion du lait en fromage est lancée. En matièred’apiculture, une unité assure l’extraction, l’em-ballage et enfin la vente du miel par l’association.Pour ce qui est de l’élevage des moutons, la laineest récupérée et remise à des tisserandes pour lafabrication de sacs et porte-micros. L’essor dudéveloppement local durable est devenu une réa-lité.

n Souhila Habib

RAM N1441

DA AH2412-13

DG DE L’AGENCE ALGÉRIENNE POUR LE RAYONNEMENT CULTUREL

«El Ghaith»de Bordj Bou Arréridj

en guerre contre la précarité

Imsak : 03h41Iftar : 19h50

17 sur les 32 touristes étrangers dont 16 Allemands portés disparus depuis deux mois dans levaste désert ont été libérés sains et sauf. L’information a été communiquée par l’état-major

de l’ANP. Ce dernier précise que les unités de l’ANP ont repéré dans la matinée du 13 maidans la région d’Amguid, le lieu où se cachait l’un des groupes qui ont enlevé les touristes.Le communiqué précise encore que les ravisseurs sont des éléments appartenant au GSPC,

groupe terroriste de Hassan Hattab à la triste réputation. Voilà qui lève le voile après lesinnombrables conjectures.

L’armée algérienne, après avoir pris les précautions nécessaires pour sauvegarder la vie desotages, a donné un bref assaut, selon les termes du communiqué de l’état-major, à l’issue

duquel toutes les personnes détenues ont été libérées. Le mystère reste cependant complet surle reste des personnes enlevées. Parmi les personnes libérées 6 sont de nationalité allemande,les autres suédoises et autrichiennes. L’assaut s’est soldé, selon des sources médiatiques, par

la mort de 9 des ravisseurs surpris à l’aube, dans une localité proche de Tamanrasset parl’opération menée par les unités de l’ANP. Berlin a réagi en faisant part de son inquiétudesur le sort des 15 autres otages. Le porte-parole du gouvernement allemand a indiqué que

son pays part du principe que tout sera fait pour que leurs vies ne soient pas menacées. Lestouristes libérés ont été transférés à l’hôpital central de l’armée à Alger où ils devaient subir

des contrôles médicaux nécessaires, a encore indiqué l’état-major. Alors que les Allemandsparmi le groupe étaient arrivés, hier, à l’aéroport militaire de wilaya, après une escale tôt

dans la matinée à l’ambassade d’Allemagne à Alger.Le secrétaire d’Etat allemand aux affaires étrangères est venu en personne à Alger chercher

les touristes, à bord d’un avion spécial, accompagnés de médecins et de psychologues.Ce feuilleton qui a duré pendant ses deux longs mois, connaît ainsi un début de dénouement.Le professionnalisme qui a prévalu dans cette opération de libération entreprise avec succèspar l’ANP augure d’une suite optimiste pour le restant des otages. Ceux-ci détenus vraisem-

blablement dans un autre endroit. Le chef de la diplomatie allemande a exprimé toute saconfiance aux autorités algériennes dans cette affaire, tout en exprimant la préoccupation

légitime de son pays.In Horizons du 17 mai 2003

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Dites-nous…

HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020

Les gens furent tellement ébahis par cette preuve extraordinaire qu'ils étaient sur le point de seremettre à lui, de lui donner les rênes du pouvoir et de le suivre à l'unanimité. Mais certains d'entre

eux optèrent pour la douceur de vivre et d'autres appréhendirent la méchanceté des impies et desathées. Donc il n'y eut que peu de gens à croire en Ibrahim, dissimulant leur foi de peur d'être tués.Quant au roi Namroud, il parvint à sa connaissance quelques rayons de cette lumière qui avait éblouison peuple, et une vague de ce courant envahissant força son palais. Les nouvelles d'Ibrahim et de sonmiracle éternel lui parvinrent, renforçant sa tyrannie et augmentant son injustice. N'étaient-ce leursdivinités qu'Ibrahim attaquait et critiquait les gens pour leur adoration. Il demanda à voir Ibrahim.Quand il fut présent devant lui, il le scruta du regard et lui demanda : «En quoi consiste cette révolteque tu as éveillée, et ce feu que tu as allumé ? Quel est ce Dieu auquel tu incites à adorer ? Connais-tu d'autre dieu que moi, ou un seigneur qui soit plus digne d'être vénéré ? Qui est celui qui occupe unrang plus élevé que le mien et qui est plus important ? Ne vois-tu pas que je règle toutes les affaireset trouve une issue pour chaque problème ? Mon ordre est éxécuté et mon jugement est péremptoire.Les gens ont confiance en moi et leurs espoirs s'accrochent à moi, connais-tu un de mes sujets qui mesoit opposant ou un déserteur ? Pourquoi as-tu rompu cette unanimité et attaqué leurs divinités ? Quelest ton Dieu auquel tu invites et incites à adorer ?». Ibrahim lui répondit tout en restant inébranlableet loquace : «Dieu est Celui Qui fait vivre puis mourir. C'es Lui Qui donne la vie et Qui l'ôte, Qui créeet fait disparaître», Il le réduisit au silence et le convainquit par ses arguments. Mais Namroud fut saisipar la puissance du péché. Il s'enorgueillit et argumenta en faveur de ses faussetés en disant : «Je faisvivre quelqu'un qui a mal agi en lui pardonnant; il jouit de la vie après avoir frôlé la mort, il respirel'odeur de la vie après avoir eu l'âme brisée par la perspective d'être privé de ses agréments et après

que tout espoir eut été perdu. Comme je fais mourir qui je veux par un ordre de moi et le fait perdrepar mon verdict et son âme a tôt fait de quitter son corps. Ton Dieu n'a pas innové ni apporté d'extra-ordinaire». Namroud tergiversa et usa de détours dans sa discussion. Il s'éloigna de ce que Ibrahimavait raconté du don de la vie, comment elle est accordée et ôtée, et il usa de ruse. Mais où ce vani-teux et ignorant peut-il aller ? Comment pourrait-il résister devant la détermination éblouissante de laprophétie ? Ibrahim lui répondit : «Dieu a assujetti le soleil et lui a imparti une course dont il ne déviepoint. Mon Seigneur fait venir le soleil de l'Est. Si tu es aussi puissant que tu le prétends et si tu esvraiment un dieu, alors change ce système que la volonté divine a dicté et fais-le venir de l'Ouest».Celui qui n'avait pas cru resta interdit car son égarement était évident, son imposture s'était dévoilée,sa calomnie s'était révélée et son ignorance était claire. L'argument indéniable l'avait vaincu et la preu-ve évidente l'avait anéanti. Il eut peur qu'il ne soit renversé du trône et que les bases de sa royauté nesoient détruites. Il vit en Ibrahim l'être le plus haï au monde et l'adversaire le plus redoutable. Maisque pourrait-il faire de lui, qui avait imposé une nouvelle croyance qu'il avait soutenue par un miracleéblouissant ? Je ne me l'imagine qu'effrayé par Ibrahim, craignant qu'il ne s'approprie son pouvoir etmine son royaume s'il lui déclare la guerre et lui dévoile sa haine. C'est pourquoi il le garda en vie,restant à l'affût et attendant que l'occasion se présente pour se venger de lui. Puis il envoya ses servi-

teurs prévenir les gens de ne pas le suivre et de l'éloigner de leurs maisons. Ibrahim eut consciencequ'on lui resserrait l' étreinte et qu'on lui nuisait, comme tout réformateur dans toute nation. Il se lassade sa vie parmi eux, pensa à les quitter, et s'évada de cette terre stérile où sa plante n'avait pas pousséet où ses graines n'avaient pas donné de fruits. Il émigra vers une terre où sa vocation pourrait s'épa-nouir et ses graines pourraient féconder. Il quitta son pays et son peuple après que le supplice leur futjustice, car ils n'avaient pas cru lorsqu'ils avaient été guidés, et étaient restés infidèles mêmes aprèsl'apparition de la preuve. Il se mit en route et voyagea jusqu'à ce qu'il atteignit Palestine. Ibrahim dirige son peuple par le dialogueIbrahim fit halte à Harran, sauvant sa religion, quittant son pays et son peuple, espérant trouver

ailleurs des oreilles attentives, des esprit mûrs et des âmes pures. Mais il eut tôt fait de réaliser leur égarement et de découvrir leur aberration : ces gens adoraient lesastres sans Dieu. Il voulut attirer leur attention sur leur faute et les prévenir de la fausseté de leurcroyance et opta pour ce but la voie de la raison et de la discussion. Une fois qu'ils auraient découvertla vérité et la sagesse, ils suivraient son chemin, écouteraient son appel et se conformeraient à son mes-sage. Alors qu'il se trouvait parmi un petit groupe d'entre eux, la nuit se fit obscure. Il se mit à abon-der dans leur sens et dit en voyant un astre de ceux qu'ils adoraient: «Voici mon Seigneur». Une façon de parler bien judicieuse et une méthode de discussion bien avisée. Regarde-le les imiterdans leur croyance, ne déclarant pas son adversité ni dénigrant leurs rêves, ni méprisant leurs divini-tés. De cette manière, il aurait plus de chance d'être écouté et compris. Puis il ne tarda pas à contredi-re leurs paroles, démontrant la fausseté de leur religion, mais d'une façon discrète, qui laisseapparaître la justesse de son opinion et sa perspicacité.

Les Histoires du Coran

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APRÈS LA LIBÉRATION DES 17 TOURISTES

La piste du GSPC confirmée

Vu sur le Net

Jeux en ligne,s’amuser

à distanceLe mois de Ramadhan est marqué,

cette année, par le confinement. Leslongues soirées en compagnie desproches et amis font languir. Lesjeunes et moins jeunes se retrouventdésorientés, ne sachant à quoiconsacrer ce long temps libre.Toutefois, la vulgarisation dessmartphone et l’accès généralisé à

l’internet permet à des millions depersonnes de rencontrer des amis,même s’ils sont à l’autre bout dumonde pour jouer en duo ou engroupe aux cartes, au scrabble ou auxdominos. Les jeux en ligne foisonnentaussi sur la toile et sont très demandésen ce temps de confinement. S’amuseravec ses amis à distance est doncpossible. Branchez vos caméras et vosmicros, skype, whatsapp ou messengersont là pour vous permettre de voirvos amis, proches via une webcam, dejouer avec eux et de recréerl’ambiance d’antan. Pour les confinéset jeûneurs qui n’ont rien à raconterou peu bavards de nature, les jeux sontune aubaine pour se marrer et mettreun peu de piment à des journéeslongues et moroses. Les jeux de cartessont très prisés par les jeunes garçons.Des internautes optent aussi pour desparties de poker, de batailles d’avion,de chars soit en duo ou entre plusieursbinômes. Le jeu du blanc-mangercoco compte beaucoup d’adeptes.Inventé par des Français, il consiste àcompléter des phrases avec des motsinsolites et improbables, histoire defaire rire tout le monde. Chacuncherche à épater avant que tout lemonde vote pour la meilleureproposition. Désormais, nul besoin decartes. Il suffit de créer une partie surce site et de partager le code avec sesamis, qui devront cliquer sur«rejoindre une salle» et taper celui-ci .Pour mettre de l’ambiance à lamaison, et enrichir sa culture générale,leblind test est tout indiqué. Il suffit dese connecter sur le site Massive MusicQuiz et de choisir un thème. Entrehistoire, chanson, géographie, calculmental, le choix est varié. Les accrosde mots fléchés ou mots croisés qui netrouvent plus les journaux dans leskiosques peuvent se rabattre sur denombreux sites. Des grilles géantessont à télécharger sur play store. Onpeut passer des soirées et après-midistudieux allongés sur le lit ou installésau salon. Dans ce choix multiple dejeux en ligne, Candy Cruch estaccessible à tous, facile à jouer,agréable à suivre avec sa profusion decouleurs chatoyantes. Enfants etparents se passent le jeu. Par ailleurs,les éditeurs de jeux et plateformes detéléchargement rivalisent d’ingéniositépour proposer des jeux gratuits. Toutle monde y trouve son plaisir et soncompte. Comment trouver autrementun moyen de passer le tempsagréablement derrière son ordinateur,smartphone ou tablette qu’on soitgrand ou petit. Il ne faut pascependant trop en abuser et resterlongtemps devant un écran. Il fautjouer avec tout sauf sa santé.

n Karima Dehiles

IBRAHIM

«Ramadhan nous donne de la foiet nous permet de résister à ce fléau»

Solidarité

ABDELKADER BENDAAMACHE

Cela s’est passé un 17 mai

Entretien réalisé par Nouria Bourihane ‘‘ ‘‘JE M’OCCUPE DANS L’ÉCRITURE,LA LECTURE ET LA RECHERCHE,

CE QUI NE ME LAISSE PAS LE TEMPSDE M’ENNUYER. AVEC MES COLLÈGUES,

JE PRATIQUE LE TÉLÉTRAVAIL, À L’INSTARDE TOUTES LES INSTITUTIONS

ADMINISTRATIVES ET SOCIOÉCONOMIQUES DE NOTRE PAYS

ET DU MONDE ENTIER.

www.horizons.dz

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HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020FORUMDES ÉCHECS

Par Benhadi Aziz Madani, instructeur de la Fédération internationale des échecs

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l COMBINAISON l PROBLÈMEl FIN DE PARTIE

Que faut-ilfaire devantles menacesdu cavalier !Les blancsjouent etgagnent !

Les blancsjouent etfont mat entrois coups

Combinaison : 1...Df3 2.gxf3 [2.Cc1 Dxg2 3.Tf1 Cf3+ 4.Re2 Fg4 5.Da4 Cxh2+6.Rd2 Cxf1+ 7.Fxf1 Fxc3+ 8.Rxc3 Dxf1] 2...Cxf3+ 3.Rf1 Fh3 mat 0–1

Finale : 1.h6 Cd5 [1...Cd3 2.h7 Ce5+ 3.Re6 Cg6 4.Rf6] 2.Re6 Rg5 [2...Re4 3.h7Cf4+ 4.Rf6] 3.h7 Cf4+ 4.Rf7 Cg6 5.Rg7 Rf5 6.g3 [6.g4+ Rg5 7.Rf7 Rh6 8.Rg8

Ce7+ 9.Rf7 Cg6 10.Rg8] 6...Rg5 7.g4 gagne

Problème : 1.Cf4+ Re5 2.c7 g5 [2...e6 3.Cxg6mat; 2...Cd5 3.Dxd5mat; 2...Fb83.cxb8Dmat] 3.Tf5mat 1–0

Solution de «Testez votre force» précédent 

Fou paralysé ! Les blancsjouent etgagnent!

Dans les années 1970, le péda-gogue et professeur hongroisLaszlo Polgar a utilisé un labo-ratoire non conventionnel pourtester ses théories: sa proprefamille. Il a convaincu sonépouse ukrainienne Klara desavantages de sa méthode de

l’éducation des génies, et a encouragé l’amourdes échecs chez ses trois filles, Susan, Judit etZsofia, qui ont chacune commencé la pratiqueà l’âge de trois ans. Le résultat : trois joueusesde très haut niveau, avec en prime Juditconsidéré comme la meilleure joueuse detous les temps et Sofia championne du monde.Ainsi la stratégie de promotion de la pratiquedes échecs dès le plus jeune âge grâce à laméthode «Polgar» , a gagné des adeptes paral-lèlement à l’inquiétude suscitée par la crised’attention provoquée par l’exposition exces-sive des enfants aux écrans des téléphones por-tables, tablettes , consoles de jeux, etc. Leséchecs exigent des compétences de concentra-tion associées à des états de «flux», très enri-

chissantes et nécessaires à la résolution de pro-blèmes, une monnaie de plus en plus rare avecl’hyper fragmentation de l’attention (non seu-lement chez les enfants, mais à tous les âges).Jonathan Rowson grand maitre internationalécossais qui fut classé jadis parmi les centmeilleurs au monde , auteur de nombreuxouvrages, écrit un long essai dans lequel ilsoutient que le défi des échecs, de concentreret de gérer la complexité pour prendre lesmeilleures décisions, est une boîte à outilsoptimale pour ne pas être distrait et faire faceaux problèmes de plus en plus complexes dumonde d’aujourd’hui. «La concentration estl’essence des échecs», dit-il. «Les joueurs pro-fessionnels doivent rester dans ce mode pen-dant des heures ou des jours, sans être obligéde consulter sans cesse les notifications desréseaux sociaux, et ils développent leurspropres méthodes pour le faire.» Dans le casde Rowson, il est utile de faire une longuemarche ou d’écouter certaines musiques avantune partie importante. «La concentrationentraîne une conscience de l’humeur, uneappréciation de la méthode et même un enga-

gement pour le sens», écrit Rowson. Tout celase produit alors que de plus en plus d’étudesmontrent les effets nocifs de l’exposition àl’écran à tous les âges. Combien d’entre nousont beaucoup plus de mal à terminer un livrequ’il y a dix ans? Chris Anderson journalisteaméricain, auteur de plusieurs livres sur l’éco-nomie de l’Internet et l’économie de la gratui-té, a déclaré au New York Times : «Surl’échelle allant des bonbons au crack, lesécrans sont plus proches du crack.» Le prixNobel de l’économie Herbert Simon écrivaitce qui suit : «Dans un monde riche en informa-tions, cette abondance d’informations a sonrevers: une pénurie de ce que l’informationconsomme l’attention. Ainsi, la richesse del’information produit une pauvreté d’attentionet la nécessité de ‘’consacrer’’ cette attentionrare efficacement à la surabondance de sourcesd’information qui pourraient la consommer».Demis Hassabis, neuroscientifique, dévelop-peur et concepteur britannique de jeux vidéoreconnu pour ses talents de programmationd’intelligence artificielle  , mais aussi en tantque joueur de haut niveau dans de multiples

disciplines, qui a étudié l’informatique àCambridge, était un prodige des échecs: il aatteint le deuxième classement Elo le plusélevé de l’histoire avant l’âge de 14 ans, seule-ment dépassé par Judit Polgar, qui a six joursde plus que lui. Dans des interviews, Hassabisdit souvent qu’il doit sa carrière réussie(Google a acheté l’entreprise pour 625 mil-lions de dollars) à la capacité de se concentrer,à son enfance et sur les échecs en étant ado-lescent.  «Sans la capacité de concentration,nous ne sommes tout simplement pas libres»,a déclaré Rowson

…«LA CONCENTRATION est l’essence des échecs», dit-il. «Les joueurs professionnels doivent rester dans ce mode pen-dant des heures ou des jours, sans être obligé de consulter sans cesse les notifications des réseaux sociaux, et ils déve-loppent leurs propres méthodes pour le faire»…

DES ÉCHECS ET DES HISTOIRES : AnecdotesCarl Hamppe (1814-1876) était un haut fonctionnaire du gou-

vernement à Vienne , un maitre et théoricien suisse et autri-chien Hamppe qui a remporté deux fois le championnat deVienne en 1859 et 1860, deux fois devant le futur premierchampion du monde Wilhelm Steinitz . Il est connu pour sacélèbre partie nulle immortelle Partie n=2 Blancs : Carl Hamppe Noirs : Philipp Meitner [C25]Vienne 18721.e4 e5 2.Cc3 Fc5 3.Ca4 Fxf2+ 4.Rxf2 Dh4+ 5.Re3 Df4+6.Rd3 d5 7.Rc3 Dxe4 8.Rb3 Ca6 9.a3 Dxa4+ 10.Rxa4 Cc5+11.Rb4 a5+ 12.Rxc5 Ce7 13.Fb5+ Rd8 14.Fc6 b6+ 15.Rb5Cxc6 16.Rxc6 Diagramme n=2 16 …Fb7+ !! 17.Rb5 17.Rxb7 Rd7 18.Dg4+ Rd6 19.— Thb8mat17…Fa6+ 18.Rc6 Fb7+ ½–½Connu comme un acteur emblématique etancien gouverneur de Californie des EtatsUnis, Arnold Schwarzenegger est le spon-sor des jeux «Arnold Classic», un formatmultisports avec des compétitionsannuelles sur les cinq continents ; il a parléde sa passion pour les échecs lors de la cérémonie d’ouverture

des parties d’ «Arnold Chess Classic» à Johannesburg, enAfrique du Sud en 2019 . «J’ai commencé quand j’avais huitans avec mon père, je devais jouer avec lui tous les jours.Quand je suis allé en Amérique, j’ai commencé à jouer là-basavec des amis et des gens au gymnase. Cela faisait toujours par-tie de moi.» Evgeni Andreyevich Vasioukov(1933-2018)célèbre grand maitre soviétique puis russe . Pendant la secondeguerre mondiale, alors qu’il avait huit ans, il a été évacué àTula. Son père est décédé lors de la bataille de Koursk enRussie. Dès l’âge de 15 ans, il a été pris de la fièvre du jeud’échecs qui ne le quittera plus jamais. Sept ans seulementaprès avoir appris les règles du jeu, il remporte son premierchampionnat de la ville de Moscou en 1955, devant Salo Flohr,Viacheslav Ragozin et Andor Lilienthal. Il remportera ce tour-noi cinq fois de plus, en 1958, 1960, 1962, 1972 et 1978. Alorsqu’en 1958, le jeune prodige et futur champion du mondeBobby Fischer, âgé de quinze ans était présent au fameux«Central Chess Club» situé sur le boulevard Gogol de Moscou, où il a commencé à battre tous les maîtres soviétiques aublitz (jeu éclair) l’un après l’autre, Eugeni Vasioukov raconte :«J’ai soudain reçu un appel du club . On m’a dit qu’un enfantprodige américain écrasait tous nos maîtres ici. Vous devezvenir immédiatement le mettre à sa place et sauver l’honneur dela capitale. Je suis allé au club avec Tigran Petrosian, qui étaitdéjà l’un des meilleurs joueurs du pays et connu comme un spé-

cialiste du blitz. Seuls Petrosian et moi avons réussi à rivaliseravec lui. Au début, j’étais inférieur à lui, mais ensuite j’ai saisil’initiative, comme on dit, rattrapé le jeu et obtenu un avantagenotable dans le score. Tigran Vartanovich a également terminéavec un score positif.» Lorsque Fischer et Vasioukov se sontrencontrés lors de la cérémonie de clôture du célèbre match descandidats Robert James Fischer-Mark Taimanov en 1971 àVancouver Canada, gagné sur le score sans appel de six à zéropar le premier nommé, et où Vasioukov était l’un des secondantde Taimanov; Fischer était impatient de discuter avecVasioukov de leurs parties blitz d’il y a treize ans et Taimanova écrit plus tard que Fischer se souvenait clairement de beau-coup d’entre elles, alors que Vasioukov a déclaré qu’ils ne pou-vaient se remémorer que certaines positions d’ouverture. En1996 à Budapest que Vasioukov a rencontré Fischer pour la der-nière fois, lors de la célébration du 85e anniversaire d’AndorLilienthal. Vasioukov à déclaré «De tous les nombreux invitésde Lilienthal, qui venaient de différents pays, Fischer a expriméle désir de communiquer uniquement avec moi, et j’étais, biensûr, très heureux. Fischer m’a invité à dîner dans un restaurantchinois, et nous avons eu un agréable temps, en me souvenantde beaucoup de choses, y compris de cette première réunion auclub sur le boulevard Gogol en 1958, qui était le début de notreconnaissance. Il est dommage que ce joueur exceptionnel aitquitté les échecs et la vie trop tôt»

Voici une autre application magistrale de la méthode deMikhail Botvinnik en vue de la lutte pour une colonne cen-

trale ouverte basé sur des échanges, afin de prendre l’avantageen finale. A rappeler que l’idée repose sur les considérationssuivantes  : la colonne ouverte étant au centre, les cases depénétration dans le camp noir sont contrôlées par des piècesplacées sur les deux ailes, ce qui complique considérablementla pénétration et ce pourquoi on ne peut pas réaliser l’avantagesans faire des échanges et passer en finale. Partie n= 1 Blancs : Botvinnik Mikhail Noirs : Sorokin Nikolay TikhovichMoscou 1931Gambit de la dame 1.d4 d5 2.Cf3 Cf6 3.c4 e6 4.Cc3 Cbd7 5.Fg5 Fe7 6.e3 0–07.Fd3 c6?! 7...dxc4!? 8.Fxc4 c5 9.0–0 cxd4 10.exd4 Cb6 11.Fb3 Fd712.Dd3 Cfd5 13.Fe3 Cxc3 14.bxc3 Fa4=8.0–0 a6

8...dxc4 9.Fxc4 Cd5 10.Fxe7 Dxe7 11.Ce4

9.a4 dxc4 10.Fxc4 c5 11.dxc5 Fxc5 12.De2 h6 13.Fh4 Fe714.Tfd1 Ch5 15.Fxe7 15.Ce5!? Fxh4 16.Dxh5 De7 17.Cxd7 Fxd7 18.Txd7 Fxf2+19.Rxf2 Dxd7 20.Td115...Dxe7 16.Td2 Cb6 17.Tad1 Dc5

17...Fd7 18.Ce5 Cf6 19.a5 Cxc4 20.Txd7 Cxd7 21.Txd7;17...e5 18.Td6!; 17...Db4 18.Td418.Fa2 Cf6 19.e4 e5

Les blancs ont la colonne «d» mais cependant trois piècesennemis contrôlent simultanément la case d7. La méthodeBotvinnik entre en jeu par un rituel d’échange. Diagramme n= 120.De3! Dxe3 21.fxe3 Fg4 22.a5 Cc8 22...Cbd7 23.h3 Fxf3 24.gxf3 Cc5 (24...Tfd8 25.Cd5!) 25.b4Ce6 26.Fxe6 fxe6 27.Ca423.Tc1 Fxf3

23...Te8 24.h3 Fh5 25.Ch4!24.gxf3 Ce7 25.Cd5 Cc6?!

25...Cfxd5 26.Fxd5 (26.exd5 Cf5 27.e4 Cd6) 26...Cxd527.Txd5

26.Cxf6+ gxf6 27.Td7 ! Les blancs ont conquis la case d7 en provoquant des échangessystématiques 27…Tab8 27...Cxa5 28.Tcc728.Rf2! Cxa5 29.Tcc7 Tbc8 30.Txf7 Txc7 31.Txc7+ Rh8

32.Fd5 b5 32...Cc6 33.Txb7; 32...Tb8 33.Tf733.b3

33.Ta7 Cc4 34.b3 Cb6 35.Txa6 Cxd5 36.exd533...Td8 34.Rg3

34.Tf7!? Td6 35.Rg3 Cc6 36.Rg434...f5 35.Rh4 fxe4 36.fxe4 Td6 37.Rh5 Tf6 38.h3 Td6

39.h4 Tb6 40.Rg4 Tf6 41.Ta7 Tb6 42.Te7 Td6 43.Tc7 Tf644.Ta7 Tb6 45.Tc7 Tf6 46.Rh5 Td6 47.Ff7! Tf6 47...Rg7 48.b4!48.Fg6 Cxb3 49.Rxh6 Tf8

49...Rg8 50.Rg5 Tf1 51.h550.Th7+ Rg8 51.Tg7+ Rh8 52.Ff7+- Txf7 53.Txf7 Rg8

54.Rg6 Cd2 55.Td7 1–0

LE PROCESSUS DE RÉFLEXION DES JOUEURS D’ÉCHECS (suite)

Concentration et attention

DE L’ENTRAÎNEMENT AUX ÉCHECS : La méthode de Botvinnik

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeuest de laremplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à9 de sorte que :chaque ligne,chaquecolonne etchaque blocde 3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é s

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

s

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Grill

e m

uett

e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la

même lettre,reconstituez les

mots au fur et àmesure que

certaines lettresapparaissent

dans la grille.Pour

commencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

M

HORIZONTALEMENT

I-Ancêtre du pianoII- Petite vallée sauvage. Rivière desuisse.III- Lac d’Amérique. Principe d’unjugement de valeurIV- Semblable. Raie profondeV- Déesse du Nil . Petites baiesVI- RassasiéesVII- Chef d’empire. Artisan quifabrique des vitrauxVIII- Localise. Vocable.IX- Chamois. Courroie.X- Solitaires

VERTICALEMENT

1- Sottise.2- Dieux romains du foyer. Cantinedes gradés3- Deshornorer. Manière de marcher4- Existence. rigoureux.5- A la mode. Egaré.6- Monstre fabuleux, moitié hommemoitié cheval7- Décorer. Note8- Qui se comptent sur les doigtsd’une seule main.9- Tassée. Espion de Louis XIV10- Longue période. Genres.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020

23Tous les

HORIZONS • Dimanche 17 Mai 2020S TSORP HHAANNDDBBAALLLLSUITE AU PROLONGEMENTDU CONFINEMENT,

Plusieurs clubs pour des salairesjusqu’en juin

La situation sanitaire due au Coronaviruscommence à avoir ses répercussions sur le

sport national, dont le handball. Eneffet, plusieurs clubs envisagent de payer lessalaires de leurs joueurs jusqu’au mois de juin.Selon une source proche de la Fédérationalgérienne, la liste des équipes qui ont signalécette éventualité commence à s’élargir. Si cettecrise financière devait avoir lieu, plusieursjoueurs de différents paliers seraient obligésd’attendre la reprise de la préparationd’intersaison pour percevoir de nouveau leursdus. Certains clubs comme le GSP, ont rassuréleurs signataires que les salaires seront versésdans un premier temps au mois de juin. Enrevanche, la majorité des autres clubs, notammentde l’excellence, sont dans l’obligation de revoirleur masse salariale à la baisse, vu la situationexceptionnelle ainsi que l’inactivité de leursjoueurs depuis plus de trois mois. Cela ne va pasd’ailleurs permettre à certaines équipes de tenirleurs engagements vis-à-vis de leurs sponsors.Concernant la compétition, le suspense entoure lareprise du championnat d’Algérie avec tous sespaliers. Après le report de la réunion entre laFédération et les présidents de clubs jusqu’à lalevée du confinement, les pensionnaires,notamment de l’excellence, sont dos au mur. Siplusieurs sont pour une saison blanche, la FAHBqui n’a toujours pas tranché la question, veutencore temporiser dans l’espoir de reprendre lacompétition entre juillet et août. Une éventuelledécision qui ne sera pas du goût de la majorité,vu les conditions climatiques ainsi que la longuepériode d’arrêt des joueurs. Une inactivitépresque totale qui nécessite pas moins d’un moiset demi de préparation intensive. Mise à part laFédération algérienne de natation qui a décrétéune saison blanche, aucune instance fédérale n’apour le moment mis fin à la spéculation entre unereprise du championnat, ou une saison blanche.

VERS LA CRÉATION D’UN COMITÉ DE SAUVEGARDE DE LA PETITE BALLE

Par ailleurs, nous avons appris qu’un projet decréation d’un comité de sauvegarde de la petiteballe va voir le jour prochainement. L’initiateurn’est autre que le président de MC Akbou, RacimHamidouche. Ce dernier a révélé qu’une lettresera envoyée au ministre de la Jeunesse et desSports, Sid Ali Khaldi. Outre la demande de créerle comité de sauvegarde, le retour de l’icône duhandball algérien, Aziz Derouaz, au sein del’assemblée générale est en tête desrevendications. Après avoir été poussé vers laporte de sortie de la FAHB, Derouaz n’est plus,depuis, membre de l’assemblée générale.Suspendu dans un premier temps par le MJS, lequintuple champion d’Afrique avec le Septnational a vu sa suspension levée du temps del’ex ministre, Raouf Salim Bernaoui. De ce fait,il a le droit de regagner sa place au niveau del’AG comme ex. président de la FAHB.Nonobstant sa mise à l’écart, Derouaz n’a pastotalement quitté la scène de son sport préféré.Depuis le début du confinement, l’ex-entraîneurdu Nadit Alger donne des cours de méthodologied’entraînement sur les réseaux sociaux. Sondernier cours a été consacré à sa création, àsavoir la défense avancée.

n Adel K.

FOOTBALL

REPRISE DU CHAMPIONNAT DE LIGUE 1

Damardji dubitatifSuspendue depuis mi-mars en raison de

la pandémie du Covid-19 qui ne cessede faire des victimes notamment enAlgérie, la compétition sportive risque devoir la période de gel se prolonger encore.Sport roi par excellence, le football dont ledébat sur une éventuelle reprise animel’actualité et a fait réagir des acteurs bienau fait de la situation qui prévaut actuelle-ment sur le double plan sanitaire et orga-nisationnel. Ainsi, lors de sa dernière sor-tie médiatique ce vendredi sur les ondesde la radio nationale, le président de lacommission médicale de la Fédérationalgérienne de football (FAF), Dr Djamel-Eddine Damerdji, s’est montré sceptiquequant à une éventuelle reprise de la Ligue1. « Si nous voulons parler de la reprise dela compétition, il doit y avoir impérative-ment la levée du confinement, ce qui n’estpas le cas actuellement.

Autre aspect très important, l’épidémiedu virus doit disparaître, ce qui est diffici-le et nécessite un grand travail  », a-t-ilindiqué. Pour rappel, afin d’évoquer lareprise possible de la compétition pourboucler la saison, un représentant de laFAF, du président de la Ligue de footballprofessionnel (LPF), Abdelkrim Medouar,ainsi que d’un représentant du Centrenational de la médecine du Sport (CNMS)ont tenu une réunion dimanche dernier ausiège du ministère de la Jeunesse et desSport. Néanmoins, aucune décision n’aété prise sur une reprise possible du cham-pionnat car, selon eux, tout sera tributairedu déconfinement d’abord. « Si les deux

conditions citées plus haut seront satis-faites, nous aurons donc besoin de beau-coup de temps. Le dernier mot reviendraaux autorités  », a-t-il précisé. Rappelonségalement que le directeur de la communi-cation de la FAF, Aboud Salah-Bey a, luiaussi, fait savoir « qu’il y a possibilité dereprendre le championnat de Ligue 1 sanspublic (huis-clos), dans le cadre desmesures de protections et de précautionscontre le Covid-19 pour des raisons sani-taires et sécuritaires, afin de protéger lesjoueurs et les concernés. Nous n’allonspas nous contenter d’instaurer le huis-clos, mais nous allons prendre plusieursdécisions pour diminuer au maximum laprésence de personnes au niveau du stade

». Aboud Salah-Bey a également confirméqu’«aucune date précise n’a été prise jus-qu’ici par l’instance fédérale.

Le groupe de travail a décidé de char-ger la LFP de mettre en place une commis-sion, à laquelle se joindront la Directiontechnique nationale (DTN) et laCommission médicale fédérale de la FAF,pour étudier la meilleure possibilité d’éta-blir un scénario de reprise de la compéti-tion ». C’est dire que le déconfinement etl’éradication de l’épidémie du Covid-19sont une condition sine qua non pourgarantir une bonne reprise de la compéti-tion notamment le championnat profes-sionnel de Ligue 1.

n Khaled H.

ESS : AFFAIRE DE MATCHS ARRANGÉS

Halfaia nie les faits et dépose plainte

Halfaia nie les faits et dépose plainte

En effet, le dirigeant ententiste, quis’était déjà défendu, accusant sesopposants à Sétif d’avoir «fabri-qué» cet enregistrement vocal, afermement contesté les chargesportées contre lui. C’est en toutcas ce qu’a indiqué le club d’AïnFouara à travers un communiqué

publié vendredi dernier sur sa page officielleFacebook, où il a annoncé que «Halfaia adéposé officiellement une plainte contre X»,après avoir été entendu par les membres duconseil d’administration de la SSPA/ESS àl’issue d’une réunion d’urgence de sonconseil d’administration. Pour la directiondu club ententiste «cette campagne vise à déstabiliser l’équipe àtravers son directeur général. Nul n’a le droit de mettre en douteles résultats arrachés sur le terrain et qui sont d’ailleurs le fruit dutravail acharné de l’ensemble des joueurs et du staff technique.Le conseil d’administration refuse toutes les fausses accusationsqui portent atteinte à la réputation et à l’image d’un club aussiprestigieux que l’Entente de Sétif», ajoute le même communi-qué. En attendant l’audition du patron de la formation des Hauts-Plateaux, programmée pour la séance du lundi 18 mai prochain,à 11h, au siège de la LFP, c’est tout le monde du football nationalqui est secoué par ce nouveau scandale ayant soulevé un véri-table tollé au sein des instances sportives nationales et mêmechez certains clubs de l’élite. Beaucoup de voix se sont élevéespour dénoncer ce genre de pratiques, à commencer par leministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Sid Ali Khaldi, quia réagi une nouvelle fois à cette affaire en «réaffirmant son enga-gement résolu à mener une lutte implacable contre ce fléau et àmettre toute la lumière sur cette affaire et aller jusqu’au boutconformément aux lois de la République», a-t-il déclaré vendredidernier sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale. Mêmela Ligue de football professionnel dont le président, AbdelkrimMedouar avait saisi officiellement, jeudi dernier, la commissionde discipline pour diligenter une enquête et traiter le dossier enextrême urgence conformément à l’article 9 alinéa 4 du code dis-ciplinaire de la FAF, a «condamné avec vigueur et avec fermeté

tout acte qui porte atteinte aux règles de l’éthique et à la bonnemarche de la compétition et s’est engagé à veiller scrupuleuse-ment à l’application de la réglementation». De son côté, laFédération algérienne de football (FAF) a annoncé dans un récentcommuniqué qu’elle s’est saisi de l’affaire du document audio liéà d’éventuels arrangements de matchs ayant été publié sur lesréseaux sociaux lors des derniers jours. L’instance fédérale aindiqué qu’elle se réserve le droit de saisir la commissiond’éthique pour l’audition des deux personnes ainsi que leDépartement intégrité pour conduire les investigations. Se sen-tant victime dans cette affaire, le leader actuel du championnat,le CRB, a décidé de porter plainte en se constituant partie civile,tout comme le CABBA, dont le président, Anis Benhamadi avaitété cité dans ce fameux enregistrement téléphonique. Pour sapart, le président de la JSK, Cherif Mellal a dénoncé «des pra-tiques de hors-la loi» tout en appelant les pouvoirs publics à séviret prendre des mesures sévères contre ce genre de comporte-ments qui attentent gravement à l’éthique sportive et à la moralela plus élémentaire, ainsi qu’a la réputation de notre football.

n Mehdi F.

LE SCANDALE D’UNEPRÉSUMÉE CONVERSATION

TÉLÉPHONIQUE DANSLAQUELLE SERAIT

IMPLIQUÉ LE PRÉSIDENTDE L’ENTENTE SPORTIVEDE SÉTIF, Fahd Halfaia au

sujet d’une tentatived’influence sur le résultat

d’une rencontre, a faitréagir ce dernier.

DÉCÈS DUMOUDJAHIDABDESLAMBOUCHAREBLe ministre de laCommunicationexprime saprofonde affliction Le ministre de la Communication,

porte-parole du gouvernement,Ammar Belhimer, a exprimé sa«profonde affliction» suite àl’annonce du décès du moudjahidAbdeslam Bouchareb, survenujeudi dernier à l’âge de 85 ans dessuites d’une longue maladie. «J’aiappris avec tristesse et uneprofonde affliction la nouvelle dudécès du général-major à laretraite, le moudjahid AbdeslamBouchareb, qu’Allah ait son âme»,a tweeté le ministre de laCommunication. Il a rappelé quele défunt avait occupé le poste dedirecteur de la communication, del’information et de l’orientation auministère de la Défense nationale.

En effet, longtemps écartée desmarchés internationaux, souventsous-classée par les autres huilesdu Bbassin méditerranéen maisaussi par certains lobbies quivoyaient d’un mauvais œil l’arri-vée de cette huile sur le marchéqu’ils détiennent. Une situation

favorisée, il est vrai, par le manque de pro-fessionnalisme de nos oléiculteurs et oléi-facteurs. Mais depuis quelque temps, cesderniers ont entrepris des efforts pour amé-liorer la qualité de leur produit, ayant enfincompris l’enjeu d’être présents à l’interna-tional. Soutenus par le ministère del’Agriculture à travers les différents stages,séminaires et conférences, ils se sont mis àprospecter à l’étranger en proposant desproduits de meilleure qualité et surtout bienemballés et étiquetés. Comme ils ont aussicompris qu’il fallait aussi investir lesespaces dédiés aux foires commerciales etautres concours internationaux pour sefrayer un chemin par la labellisation. C’estainsi que quatre oléifacteurs ont postulé au

concours qu’organise annuellement, et cedepuis 18 ans, la prestigieuse Agence devalorisation des produits agricoles (APVA),dont le siège est à Paris (France). Elles sontdonc quatre huileries algériennes à se mettresur la liste de cette compétition qui a regrou-pé plus de 250 oléifactures venues de tout lepourtour méditerranéen avec une forte pré-sence latine (Portugal, Espagne, France etItalie) aux côtés de la Croatie, la Grèce, laSlovénie et de nos voisins du Maroc etdeTunisie, mais aussi de la lointaineArgentine.

C’est ainsi que l’Algérie a pris part à ceconcours avec la participation des huileriesOuagued Aomar de M’chedellah dans lawilaya de Bouira, Sarl Arbaolive de Larbâadans la wilaya de Blida, la Sarl Ets Kiaredde Baghlia dans la wilaya de Boumerdès etAmazit d’Ifigha, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Une participation de laquelle cesunités ne sont pas revenues les mains vides.Elles ont tout été primées. C’est ainsi quel’oléifacteur Ouagued Aomar deM’chedellah avec son produit dénomméAzemmour s’est vu attribuer le gourmet(médaille) d’or dans la catégorie «Mûrintense», la Sarl Arbaolive avec son huile dumême nom a décroché le Gourmet d’argentdans la catégorie «Mûr léger». Quant auxdeux autres huileries pour leur huileBaghlia et Achvali Ath Ghovri, elles ont étérécompensées de la distinction Gourmetdans les mêmes catégories que les deux pre-mières. Ainsi, leurs produits avec ces dis-tinctions qu’elles placeront avec beaucoupde fierté sur leurs étiquettes et emballagestrouveront désormais leur place sur les étalsdes grands magasins du monde, mais trô-neront aussi en bonne place dans les cui-sines et recettes des grands chefs.

n Rachid Hammoutène

L’HUILE D’OLIVE ALGÉRIENNE PRIMÉEÀ L’INTERNATIONAL

Une percéesignificative

AÏN DEFLA

Un autre terroriste abattu Un autre terroriste a été abattu vendredi dernier dans la

continuité d’une opération de ratissage en coursmenée dans la wilaya d’Aïn Defla par des unités del’Armée nationale populaire, indique un communiquédu ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans lecadre de la lutte antiterroriste et dans la continuité del’opération de ratissage et de fouille dans la communede Zeddine, wilaya d’Aïn Defla, où un terroriste a étéabattu le 12 mai 2020, un détachement de l’Arméenationale populaire a abattu, aujourd’hui 15 mai 2020,un autre terroriste et saisi un pistolet mitrailleur de typeKalachnikov, 3 chargeurs de munitions, une grenade etun téléphone portable.» «Cette opération, toujours encours, réitère encore une fois la détermination des unitésde l’Armée nationale populaire à traquer les criminelsjusqu’à leur totale éradication et faire régner la sécuritéet la quiétude à travers tout le territoire national», ajou-te le communiqué du MDN.

BOUMERDÈS

Les corps sans viede 4 enfants repêchés

dans un bassin à Naciria Les services de la Protection civile de la wilaya de

Boumerdès ont repêché, dans la nuit de vendredi àsamedi, les corps sans vie de 3 garçons et une fille, âgésde 7 à 11 ans et issus de deux familles, noyés dans unbassin d’eau dans la commune de Naciria à l’est deBoumerdès, a indiqué, hier, la Protection civile de lawilaya. Le lieutenant Bechachia Hocine, chargé de lacommunication de la Protection civile de la wilaya, aindiqué à l’APS que les unités de la Protection civile deBordj Menaïel et de Baghlia, appuyées par l’unité mari-ne de ce corps de sécurité, sont intervenues près la rup-ture du jeûne pour repêcher les corps de quatre enfantsmorts noyés dans un bassin d’eau dans le village deLabridj, dans la commune de Naciria à l’est deBoumerdés. Les dépouilles ont été transférées à lamorgue de l’hôpital de Bordj Menail, selon la mêmesource. Le wali de Boumerdès, Yahia Yahiatène, accom-pagné du directeur de la Protection civile ainsi que desautorités sécuritaires et locales, s’est déplacé sur le lieudu drame pour présenter ses condoléances aux famillesdes victimes.

LAGHOUAT

Quatre morts et 2 blessésdans un accident sur la RN1 Quatre personnes ont perdu la vie et deux autres ont

été blessées suite au renversement d’un véhiculeléger vendredi dernier sur le tronçon de la RN1 entreles communes de Laghouat et Hassi-R’mel, a indiqué

la Protection civile de Laghouat. Les éléments de l’uni-té principale de la Protection civile de Laghouat,

appuyés de ceux du poste avancé de Bellil, sont inter-venus pour transférer les corps des victimes vers la

polyclinique de Hassi-R’mel et évacuer les blessés versl’établissement public hospitalier EPH-H’mida

Benadjila de Laghouat, a précisé le chargé de commu-nication, Walid Nekmouche.

Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181

Horizons Meriem Merad «très touchée» par lemessage du président de la République Le professeur Meriem Merad s’est dite, vendredi, «très touchée» par le message

du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la félicitant pour sonélection au sein de la prestigieuse Académie américaine des sciences. «J’ai été

très touchée par le message du président de la République, qui dénote l’intérêtqu’il porte à la science et à tous les scientifiques algériens dans divers domaines

et de par le monde», a indiqué Mme Meriem Merad dans une déclaration à lachaîne de télévision privée Ennahar. L’immunologiste algérienne établie à NewYork a estimé que le message du président de la République intervient au bonmoment, car il coïncide avec la pandémie du coronavirus, précisant qu’avec

cette crise, le monde «a besoin de l’apport et du concours des scientifiques». «Denos jours, le grand danger ne provient pas des guerres mais des virus de ce genre

qui peuvent décimer des sociétés toutes entières et c’est cela le message duPrésident», a-t-elle ajouté. Mme Merad a, en outre, rappelé qu’«il y a beaucoup

de scientifiques algériens à travers le monde», citant notamment YasmineBelkaïd, élue au sein de la même Académie en 2019, ou encore le chercheur Elias

Zerhouni qui exerce également aux Etats-Unis d’Amérique.

n Alger 20° n Annaba 23° n Constantine 21° n Oran 20° n Ouargla 35° n Tamanrasset 38° n Tindouf 31° n Illizi 41° nLa Météo du

DDiimmaanncchhee 1177 MMaaii 22002200

L’OLIVE D’OLIVE ALGÉRIENNE serait-elle sur le point de se faire une placeà l’étranger ? Tout porte à le croire.

CONSTANTINE

Un abri de terroristes détruitUn abri de terroristes contenant notamment deux pistolets automatiques, des mines et une

bombe de confection artisanale, des munitions ainsi que des outils et produits dedétonation, a été découvert et détruit vendredi dernier par un détachement de l’Armée

nationale populaire (ANP) dans la zone de Tiddis, wilaya de Constantine, a indiqué hier uncommuniqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, etgrâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’ANP a découvert et détruit, le15 mai 2020, dans la zone de Tiddis, wilaya de Constantine, un abri de terroristes contenantdeux pistolets automatiques, deux chargeurs de munition, 21 mines de fabrication artisanale,une bombe de confection artisanale, une grenade, une quantité de munitions, divers outils et

produits de détonation, un groupe électrogène, une pompe à eau et d’autres objets», a préciséle communiqué.

Fedjr....................3.56Dohr ..................12.45Assar .................16.34Maghreb.............19.50Ichaâ .................21.28

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(023) 50 21 17 - 50 21 23Fax:Tél:

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MOUVEMENTEL BINA ET FLN

Condamnationdes proposdu consulmarocain

Le Mouvement El Bina et leFront de libération nationale

(FLN) ont condamné, vendredidernier, les déclarations duconsul marocain à Oran, se

félicitant des mesures initiéespar le ministère des Affaires

étrangères à ce propos. Le Mouvement El Bina a

déclaré, dans un communiqué,qu’il avait suivi avec regret et

indignation les propos du consulmarocain, contraires au respectet us diplomatiques et aux liens

de fraternité avec le peuplemarocain, exhortant les autorités

des deux pays à prendre «uneposition ferme pour protéger les

rapports de fraternité contrecette imprudence et ces propos

irresponsables». Le parti El Binaa salué, à ce propos, les mesures

prises par le ministère desAffaires étrangères, appelant à«suivre de près le dossier et àéradiquer tout ce qui pourrait

mettre en péril la fraternité entreles deux peuples frères etmenacer les règles du bon

voisinage et du respect mutuelentre les deux Etats», jugeant

nécessaire d’«agirconformément à la loi à

l’encontre du diplomate enquestion». Par ailleurs, le FLN a

«énergiquement dénoncé» lesdéclarations du diplomatemarocain les qualifiant de«dérapage et dépassement

dangereux au vu des usdiplomatiques et des règles

d’hospitalité». Le parti a affirméqu’il est indispensable de

«prendre les mesuresappropriées à son encontre pour

éviter toute répercussionpouvant attenter aux relations

bilatérales». La même formationdiplomatique a également mis en

valeur l’approche de ladiplomatie algérienne basée sur«la construction des ponts de

fraternité et de coopération avecnos frères marocains et le reste

des pays, dans le cadre durespect des résolutionsonusiennes et du droit

international».

Ph

: F

ouad

S.