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L'envol des tarifs du mou- ton a poussé certaines familles à faire leur deuil de ce sacrifice. Rien à faire, le citoyen est victime du mar- ché et de la spéculation. Le ministère du Commerce ne peut pas intervenir sur les prix qui restent libres et dépendent de l'offre et de la demande. N° 1703 - JEUDI 8 SEPTEMBRE 2016 - PRIX : 10 DA - HTTP://WWW.LESDEBATS.COM Mouton de l’Aid Page 2 Par Saâd Taferka F ondées ou non, ces dernières sem- blent se concentrer particulièrement sur la gestion des affaires locales et les brèches qui peuvent y être trou- vées, afin de «casser» l'adversaire politique. Les acteurs politiques exploitent d'abord les affaires avérées, celles qui ont conduit des élus à des procès pour corruption ou dilapida- tion de l'argent public, ou qui croupissent car- rément en prison. Ils sont des centaines d'élus (maires, adjoints-maires, membres de l'exécutif communal…) à être incarcérés pour des affaires liées à la gestion des marchés publics locaux, particulièrement les projets financés par les plans communaux de déve- loppement (PCD), et parfois pour des actes de gestion relevant du budget de fonctionne- ment (emplois fictifs de jeunes du filet social ou du préemploi, surfacturation d'achat de fournitures de bureaux…). En dehors de l'en- jeu électoral, le même schéma se retrouve dans les administrations de wilaya et autres établissements publics (lycées, universités, œuvres sociales…) et dans les entreprises publiques économiques. La problématique de la corruption, malgré le poids qu'elle repré- sente, aussi bien pour l'économie nationale, que pour la réputation de ceux qui se livrent à cette pratique, semble parfois être prise à la «légère» par la presse et l'opinion publique, au point où n'importe qui peut accuser un fonctionnaire ou un commis de l'Etat, et faire peser sur lui des soupçons ou des charges sans fondement. Les raisons sont nom- breuses qui permettent cette appréhension du phénomène de la corruption, à commen- cer par la multiplicité des cas avérés, trans- mis à la justice, jusqu'à l'opacité qu'adoptent plusieurs organismes publics pour communi- quer sur de tels sujets. La voie devient alors ouverte à toutes formes de spéculations, y compris par les canaux les plus lourds, comme les journaux ou, récemment encore, les réseaux sociaux. Au niveau des hautes institutions de l'Etat chargées du contrôle et de la protection des deniers publics - à l'ima- ge de l'Inspection générale des finances (IGF) et de la Cour des comptes-, le travail d'investigation se fait d'une manière sereine et discrète, jusqu'au recueil du maximum de renseignements permettant d'instruire une affaire. Page 5 Disponible, mais cher ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les routes du territoire national, oit durant la période allant du 18 juin au 1er juillet. Mauvaises conditions d'hébergement et de restauration des hadjis Votre quotidien national Les DEBATS Oran Mohamed Aïssa veut des explications Page 24 Lutte contre le terrorisme Lutte contre la corruption Reprise des plénières au Parlement, le 21 septembre Les institutions et la société, même combat Page 4 La titularisation du «ressort de l'inspecteur» Page 4 Enseignants inscrits sur la liste d'attente Alger-Washington, une coopération «très forte» Les textes à caractère politique toujours en élaboration L'Algérie et les Etats-Unis raffermissent de plus en plus leur coopération, particulièrement dans le domaine de la lutte antiterroriste, à travers un échange constant d'expériences et un partenariat politique de haut niveau. Après une cérémonie d'ou- verture qui a eu lieu le 4 septembre en l’absence d'un nombre important de députés du FLN et autres partis en plus du boycott officiel du groupe parlemen- taire du FFS, il faut attendre le 21 du mois en cours pour le lancement des plénières au niveau de l'APN. Page 3 Une école privée se lance dans l'enseignement de tamazight Page 3

ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les ... debats.pdf · l'enseignement de tamazight Page 3. 2 Les DEBATS EVENEMENT N° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016 Par Nacera

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Page 1: ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les ... debats.pdf · l'enseignement de tamazight Page 3. 2 Les DEBATS EVENEMENT N° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016 Par Nacera

L'envol des tarifs du mou-ton a poussé certainesfamilles à faire leur deuil dece sacrifice. Rien à faire, lecitoyen est victime du mar-ché et de la spéculation. Leministère du Commerce nepeut pas intervenir sur lesprix qui restent libres etdépendent de l'offre et de lademande.

N ° 1 7 0 3 - J E U D I 8 S E P T E M B R E 2 0 1 6 - P R I X : 1 0 D A - H T T P : / / W W W. L E S D E B AT S . C O M

Mouton de l’Aid

Page 2

Par Saâd Taferka

Fondées ou non, ces dernières sem-blent se concentrer particulièrementsur la gestion des affaires locales etles brèches qui peuvent y être trou-

vées, afin de «casser» l'adversaire politique.Les acteurs politiques exploitent d'abord lesaffaires avérées, celles qui ont conduit desélus à des procès pour corruption ou dilapida-tion de l'argent public, ou qui croupissent car-rément en prison. Ils sont des centainesd'élus (maires, adjoints-maires, membres del'exécutif communal…) à être incarcérés pour

des affaires liées à la gestion des marchéspublics locaux, particulièrement les projetsfinancés par les plans communaux de déve-loppement (PCD), et parfois pour des actesde gestion relevant du budget de fonctionne-ment (emplois fictifs de jeunes du filet socialou du préemploi, surfacturation d'achat defournitures de bureaux…). En dehors de l'en-jeu électoral, le même schéma se retrouvedans les administrations de wilaya et autresétablissements publics (lycées, universités,œuvres sociales…) et dans les entreprisespubliques économiques. La problématique dela corruption, malgré le poids qu'elle repré-sente, aussi bien pour l'économie nationale,que pour la réputation de ceux qui se livrent àcette pratique, semble parfois être prise à la«légère» par la presse et l'opinion publique,au point où n'importe qui peut accuser unfonctionnaire ou un commis de l'Etat, et faire

peser sur lui des soupçons ou des chargessans fondement. Les raisons sont nom-breuses qui permettent cette appréhensiondu phénomène de la corruption, à commen-cer par la multiplicité des cas avérés, trans-mis à la justice, jusqu'à l'opacité qu'adoptentplusieurs organismes publics pour communi-quer sur de tels sujets. La voie devient alorsouverte à toutes formes de spéculations, ycompris par les canaux les plus lourds,comme les journaux ou, récemment encore,les réseaux sociaux. Au niveau des hautesinstitutions de l'Etat chargées du contrôle etde la protection des deniers publics - à l'ima-ge de l'Inspection générale des finances(IGF) et de la Cour des comptes-, le travaild'investigation se fait d'une manière sereineet discrète, jusqu'au recueil du maximum derenseignements permettant d'instruire uneaffaire. Page 5

Disponible,mais cher

ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les routes du territoire national, oit durant la période allant du 18 juin au 1er juillet.

Mauvaises conditions d'hébergement et de restauration des hadjis

Votre quotidien nationalLes DEBATS

Oran

Mohamed Aïssa veutdes explications

Page 24

Lutte contre le terrorisme

Lutte contre la corruption

Reprise des plénières auParlement, le 21 septembre

Les institutions et la société, même combat

Page 4

La titularisation du«ressort de l'inspecteur»

Page 4

Enseignants inscrits sur la liste d'attente

Alger-Washington, une coopération «très forte»

Les textes à caractèrepolitique toujours en

élaboration

L'Algérie et les Etats-Unis raffermissent de plus en plus leur coopération, particulièrement dansle domaine de la lutte antiterroriste, à travers un échange constant d'expériences et un

partenariat politique de haut niveau.

Après une cérémonie d'ou-verture qui a eu lieu le 4septembre en l’absenced'un nombre important dedéputés du FLN et autrespartis en plus du boycottofficiel du groupe parlemen-taire du FFS, il faut attendrele 21 du mois en cours pourle lancement des plénièresau niveau de l'APN.

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Une école privée se lance dansl'enseignement de tamazight

Page 3

Page 2: ationale ont enregistré 179 morts et 1 255 blessés sur les ... debats.pdf · l'enseignement de tamazight Page 3. 2 Les DEBATS EVENEMENT N° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016 Par Nacera

2 Les DEBATS N° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016

EVENEMENT

Par Nacera B.

A près une cérémonie d'ou-verture qui a eu lieu le 4septembre en l’absence

d'un nombre important de députésdu FLN et autres partis en plus duboycott officiel du groupe parle-mentaire du FFS, il faut attendre le21 du mois en cours pour le lance-ment des plénières au niveau del'Assemblée populaire nationale.

Le Parlement qui entame sapremière session unique pour unedurée de 10 mois n'a toujours pasun agenda complet pour sa reprise.Jusqu'à hier, il y a uniquement huitprojets de loi qui sont programmésofficiellement, sachant que cetteinstitution «législative» dépend tou-jours de l'élaboration des différentstextes de loi par le gouvernement.Et la reprise effective du Parlementsemble décaler pour après la fête

du sacrifice et le président del'APN, Mohamed Ould Khelifa neveut pas se retrouver sans députéslors des plénières avec le phéno-mène de l'absentéisme qui ne recu-le pas.

Ce qui s'est passé lors du moisde Ramadhan avec l'absentéismeflagrant des députés de la majoritémalgré les projets de loi à caractè-re «urgent», une image qui s'estproduite lors de la cérémonie d'ou-verture, reste un cauchemar pour ladirection de la chambre basse duParlement. L'APN fait face à unabsentéisme, justifié par le Hadj, laOmra, l'Aïd, le prolongement desvacances et l’indifférence.

D'autre part, il y a la préparationdes législatives d'avril 2017. A cepropos, certains députés sont déjàen campagne pour assurer la conti-nuité à l'Assemblée populaire natio-nale. Cependant, à sept mois de

ce rendez-vous électoral, les textesà caractère politique ne sont tou-jours pas présentés à l'APN pourleur programmation. Jusqu'à pré-sent, il n'y a que les projets de loiportant régime électoral et celuirelatif à la haute instance de sur-veillance des élections. Deuxtextes qui ont été vivement protes-tés par l'opposition, dont certainsont même interpellé le président dela République, Abdelaziz Bouteflikapour ne pas appliquer certainesdispositions du Code électoral lorsdes prochaines élections.

A l'approche des élections légis-latives et locales, la classe politiqueattend les projets de loi relatifs auCode communal et le Code dewilaya qui sont en relation avec lesélections d'assemblées commu-nales et les assemblées de wilayas.Il y a aussi le projet de loi modifiantla loi sur les partis . Tous ses textes

doivent se conformer aux nouvellesdispositions de la Constitution du 7février dernier. Mais le gouverne-ment préfère temporiser sur sestextes et donner la priorité àd'autres à l'instar du projet de loisur la retraite et la PLF 2017 quiintervient dans un contexte de crisefinancière qui dure depuis deuxans.

Pour rappel, les deux bureauxdu Parlement se sont réunis le 4septembre pour fixer l'agenda dela nouvelle session ordinaire. A ceteffet, la nouvelle session duParlement 2016-2017 est compo-sée de huit projet de lois déposésauprès de l'APN.

Il s'agit des projets de loi relatifsà la lutte contre la contrebande, decelui fixant la composition et lesmodalités de désignation desmembres du Conseil national desdroits de l'homme ainsi que les

règles relatives à son organisationet à son fonctionnement, de celuifixant la liste des hautes responsa-bilités de l'Etat et des fonctions poli-tiques dont l'accès requiert la natio-nalité algérienne exclusive. Devraégalement être examiné durant lasession actuelle, un projet de loimodifiant et complétant la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983 relative à laretraite, celui portant loi d'orienta-tion sur le développement de PME,celui relatif aux règles générales deprévention des risques d'incendieet de panique, celui modifiant etcomplétant l'ordonnance n° 70-20du 19 février 1970 relative à l'étatcivil et enfin, le projet de loi modi-fiant et complétant la loi n° 01-14 du19 août 2001, relative à l'organisa-tion, la sécurité et la police de la cir-culation routière. N.B.

Reprise des plénières au Parlement, le 21 septembre

Des textes à caractère politique toujours en élaboration

Il rencontrera sonhomologue russe

Boutarfa attenduaujourd'hui à Moscou

Le ministre de l'Energie,Noureddine Boutarfa, est atten-du aujourd’hui à Moscou où ildoit s'entretenir avec son homo-logue russe, Alexandre Novak,sur la coopération bilatéraledans le domaine de l'énergie etsur la situation du marché pétro-lier. La rencontre entre les deuxministres, prévue demain, porte-ra sur les perspectives decoopération entre l'Algérie et laRussie dans le domaine del'énergie, mais également sur lespréparatifs de la réunion infor-melle de l'Opep prévue le 27 sep-tembre à Alger. Les deux parties devraient pro-céder, selon des sources diplo-matiques, à l'analyse la situationdu marché pétrolier internationalet discuter des mesures àprendre en vue de parvenir à dessolutions consensuelles entrepays producteurs, qui permet-traient de stabiliser le marchépétrolier à un niveau de prixacceptable. Dans ce cadre, le ministre algé-rien avait effectué cette semaineune visite en Iran et au Qatar,durant laquelle il a égalementexaminé avec ses homologuesiranien et qatari les relations decoopération entre l'Algérie etces deux pays dans le domainede l'énergie. Six mois après l'échec des pour-parlers de Doha, les ministres del'Energie russe, AlexandreNovak, et des Ressources natu-relles saoudien, Khaled al-Faleh,ont signé lundi en marge dusommet du G20 en Chine unedéclaration commune, qualifiéed' «historique» par M. Novak. Le ministre algérien a exprimé, àcette occasion, «sa satisfaction»suite à cet accord qui va per-mettre aux deux premiers pro-ducteurs de pétrole de coopérerensemble en faveur de la stabili-té du marché du brut. La tournée du ministre algérienen Iran au Qatar et en Russieintervient en prévision de la 15ème

réunion ministérielle du Foruminternationale de l'énergie(IEF15), ainsi que la réunioninformelle de l'Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep) prévues à Alger du 26 au28 septembre.

R. N.

Par Karima Nacer

Les moyens que s'estdonné le départementde Bakhti Belaïb pourque les acheteurs de

moutons soient mis en contactdirect avec les éleveurs à traversl'aménagement de points devente à travers le niveau national,n'ont pas donné des résultats.Malgré l'abondance de l'offre desmoutons, leur prix reste toujoursexcessif. Invité hier de la rédac-tion de la Chaîne III, le directeurgénéral de la régulation et del'organisation des marchés,Abdelaziz Aït Abderrahmane, n'apas dissimulé l'incapacité desdirigeants à imposer une régula-tion du marché. Pour lui, la seulechose que le ministère duCommerce peut garantir aucitoyen, est la disponibilité del'offre. Or, cette année, précise-t-

il, cette dernière est importantepar rapport aux années précé-dentes. «Logiquement, avec uneoffre abondante, les prix bais-sent. Mais la capitale fait excep-tion, la donne est inversée, dira-t-il, soulignant que la capitale n'estpas l'Algérie et que le départe-ment du commerce ne pourrapas intervenir pour réguler lemarché. Au nom de la liberté desprix inhérente à une économie demarché, le prix d'un mouton estexcessif, notamment pour lesbourses moyennes. Le fameuxmouton de l'Aïd est devenu unfardeau pour les bourses algé-riennes, qui à peine sortis deslourdes charges des dépensesdes vêtements pour les enfantset les fournitures scolaires pourla rentrée scolaire et la saisonestivale, se trouvent confrontés àla grande dépense de l’Aïd ElAdha. En tout cas, le sacrifice du

mouton est impossible pour cesbourses. Beaucoup de famillesont pris la résolution de ne pas enacheter. C'est dire qu'un nombreimportant de moutons mis sur lemarché pour stabiliser les prix,n'ont pas eu l'effet escompté.L'on ressent, certes, une fermevolonté de la part de la tutellepour offrir de meilleures condi-tions au consommateur, mais laréalité amère du marché prouveson incapacité à maîtriser lasituation.

Revenant sur les marchésinformels de vente de moutonsau niveau de la capitale, le res-ponsable du ministère duCommerce a reconnu que «cen'est pas la perfection».Toutefois, il tient à rappeler quel'Etat a fourni des efforts pourréduire le phénomène. «Il y a euune certaines amélioration parrapport aux années précé-

dentes», dira-t-il, promettant dessanctions sévères aux spécula-teurs qui font fi de la réglementa-tion.

S'exprimant sur la permanen-ce de l'Aïd, Abdelaziz AïtAbderrahmane, directeur généralde la régulation et de l'organisa-tion des marchés, tient à préciserque durant les jours de l'Aïd, il nefaut pas s'attendre à l'ouverturede tous les commerces. Selon lui,uniquement 30% d'entre eux sontappelés à assurer un serviceminimum. Cette année, explique-t-il, les choses vont s'améliorerdavantage et que la liste descommerçants réquisitionnés pourla circonstance est affichée unpeu partout, contrairement auxannées précédentes, où il y a euun manque de communication,conclut l'intervenant.

K.N.

L'envol des tarifs du mouton a poussé certaines familles à faire leur deuil de ce sacrifi-ce. Rien à faire, le citoyen est victime du marché et de la spéculation. Le ministère duCommerce ne peut pas intervenir sur les prix qui restent libres et dépendent de l'offreet de la demande. Les seules prérogatives du ministère consistent à appeler les citoyensà se déplacer dans d'autres wilayas pour acheter le mouton à un prix abordable.

Mouton de l'Aid

Disponible, mais cher

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ÉVÈNEMENTN° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016 Les DEBATS

Lutte contre le terrorisme

Alger-Washington, une coopération«très forte»

L a démocratie est «lemeilleur rempart contre l'ex-trémisme violent et le terro-

risme», a affirmé, hier à Alger, leministre des Affaires maghrébines,de l'Union africaine et de la Liguedes Etats arabes, AbdelkaderMessahel.

«La démocratie est le meilleurrempart contre l'extrémisme violentet le terrorisme en ce qu'elle per-met de révéler aux yeux de lapopulation les dangers que celui-civéhicule, de l'isoler, de le margina-liser et de le faire rejeter définitive-ment», a déclaré M. Messaheldans une allocution à l'ouvertured'un atelier international sur le rôlede la démocratie dans la préven-tion et la lutte contre l'extrémismeviolent et le terrorisme.

Il a indiqué que «la démocratie,l'Etat de droit, le pluralisme poli-tique et les libertés individuelles etcollectives, la tolérance, le dia-logue, le respect de l'autre et lacoexistence dans la diversité sont

des valeurs qui unissent nospeuples et nos pays et contribuentà asseoir la paix et la stabilité et àréaliser le progrès des sociétés etle bien-être des individus».

«La destruction de ces mêmesvaleurs représente par contre unobjectif partagé par les groupesterroristes, toutes obédiencesconfondues, au profit de l'instaura-tion d'un modèle de gouvernancethéocratique réprimant les libertésindividuelles et collectives et fondésur la logique de l'exclusif et del'exclusion», a-t-il dit.

M. Messahel a indiqué que«cette vérité impose la ligne deconduite à suivre et à respecterdans la lutte contre le terrorisme etson terreau, l'extrémisme violent».

«Pour être efficace, cette luttedoit être impérativement respec-tueuse de l'Etat de droit, des droitsde l'homme et de la démocratie»,a-t-il ajouté.

Pour lui, cette lutte «doit ainsisatisfaire à quelques exigences

minimales, parmi lesquelles lamise en oeuvre en amont de poli-tiques et stratégies de lutte contreles facteurs d'exclusion, de radica-lisation et de marginalisation, l'élar-gissement constant et soutenu desespaces de droit et de libertés indi-viduelles et collectives indispen-sables à l'épanouissement desindividus, au progrès des sociétés,à la prospérité des économies etau développement des pays».

Cette lutte doit aussi inclure «lerenforcement en permanence de ladémocratie participative et de sesleviers institutionnels, la promotionde la justice sociale et de l'égalitédes chances», a-t-il poursuivi.

M. Messahel a, également, indi-qué que la lutte contre le terrorismeet l'extrémisme violent «doit inclurel'association étroite de toutes lesforces vives de la société et l'en-couragement de l'action citoyenneà la participation à la lutte contreles différentes expressions de cefléau ainsi que la construction

d'Etats forts et justes, fondés sur laprimauté du droit, capables degarantir à la population la protec-tion qu'elle est légitimement endroit d'attendre face à l'agressionterroriste».

Le ministre a indiqué quel'Algérie, instruite par la douloureu-se tragédie qu'elle a vécue dansles années 1990, «a acquis la pro-fonde conviction que la préserva-tion et la consolidation au quotidiende la voie démocratique et pluralis-te constitue la réponse la plus effi-cace à l'agression terroriste que lestenants de l'extrémisme avaientlancée contre le peuple et ses ins-titutions».

Citant, à cet égard, le présidentde la République, AbdelazizBouteflika, qui a déclaré en 1999 :«J'appartiens à l'école démocra-tique», M. Messahel a affirmé quele chef de l'Etat, partant de cette«profonde conviction», a fait de lapromotion de la démocratie «unepriorité constante de son action».

«Cet attachement à la démo-cratie a marqué les multiples initia-tives politiques autant que lesambitieux programmes institution-nels et socioéconomiques qu'il alancés depuis son élection à lamagistrature suprême», a-t-il ajou-té. «Grâce à cette détermination àancrer durablement dans la viepolitique du pays, les fondementsde la démocratie participative, cellequi prône et oeuvre pour l'inclusionet la participation de tous lesenfants du pays, pour autant qu'ilssoient respectueux de la constitu-tion et des lois de la République, lepays dispose aujourd'hui d'institu-tions démocratiques et républi-caines dont la légitimité est fondéesur la seule volonté du peuple,exprimée à intervalles réguliers parla voie des urnes dans le cadre dusuffrage universel», a-t-il fait valoir.

Reda A.

Par M. Ait Chabane

L'ouverture, hier àAlger, d'un atelierinternational sur«Le rôle de la

démocratie dans la prévention etla lutte contre l'extrémisme vio-lent et le terrorisme», a été uneoccasion de plus pour réitérercette option stratégique et hisserla coopération sécuritaire à desniveaux plus pertinents entreAlger et Washington. En effet, lesecrétaire d'état adjoint américainpour la démocratie, les droits del'homme et le travail, TomMalinovski, qui prenait part à cetatelier, a qualifié de «très forte»la coopération algéro-américaineen matière de lutte antiterroriste.«Les Etats-Unis et l'Algérie sontliés par un partenariat étroit tou-chant à divers domaines, y com-pris la lutte contre le terrorisme

où notre coopération est trèsforte», a-t-il déclaré, en margedes travaux dudit atelier, tout eninsistant sur la nécessité de fédé-rer les efforts de la communautéinternationale pour y faire face demanière ordonnée et efficace.«Aucun pays ne pourra à lui seulcombattre le fléau du terrorismesans l'aide d'autres pays parte-naires», a souligné le respon-sable américain, qui s'est ditcontent de partager l'expériencealgérienne dans le domaine de lalutte antiterroriste et d'apprendrede la «longue» expérience algé-rienne en la matière. Et d'appelerla communauté internationale às'inscrire dans une démarche depromotion de la démocratiecomme seul et unique rempartcontre l'extrémisme violent et leterrorisme, en oeuvrant à «conti-nuer à renforcer les institutionsdémocratiques et le rôle de la

société civile». Tom Malinovskirejoint de la sorte le ministre desAffaires maghrébines, de l'Unionafricaine et de la Ligue des Etatsarabes, Abdelkader Messahel,qui avait également plaidé enfaveur du renforcement de ladémocratie pour lutter efficace-ment contre le terrorisme et sescorollaires. A une question surl'importance de l'Atelier d'Alger, leresponsable américain a relevéque «la plupart des conférencesqui traitent de la lutte contre leterrorisme focalisent sur l'aspectmilitaire de cette lutte alors que larencontre d'Alger est axée sur ceque nous considérons est plusimportant, à savoir commentorganiser nos sociétés et élabo-rer nos politiques». Dans sonintervention à l'ouverture des tra-vaux de l'Atelier, M. Malinowski a,d'emblée, salué l'Algérie pour l'or-ganisation de cette rencontre,

rappelant que l'Algérie et sonpays ont eu à affronter le fléau duterrorisme. Il a souligné la néces-sité d'assurer l'éducation, l'emploiet la sécurité aux jeunes vulné-rables et gagner leur confiancepour éviter qu'ils soient endoctri-nés par les groupes terroristes.«Nous devons également res-pecter les droits des citoyens etlutter contre la corruption», a-t-ilajouté, affirmant que les droits del'homme et la sécurité «doiventêtre protégés ensemble». Ensomme, des déclarations de ceresponsable américain se déga-gent une réelle volonté des Etats-Unis d'approfondir sa coopérationavec l'Algérie, conscients qu'ilssont de son leadership en matiè-re de lutte antiterroriste, forte desa grande expérience, saluée parplusieurs pays occidentaux.

M.A.C.

L'Algérie et les Etats-Unis raffermissent de plus en plus leur coopération,particulièrement dans le domaine de la lutte antiterroriste, à travers un échangeconstant d'expériences et un partenariat politique de haut niveau.

Selon Abdelkader Messahel

La démocratie, «meilleur rempart» contre l'extrémisme violent

Libye

Un millier deTunisiens ont rejointles rangs de Daech

Un millier de Tunisiens ontrejoint les rangs de l'EI enLibye, a indiqué, mardi à Paris,le ministre tunisien de laDéfense, Farhat Horchani, enmarge d'une conférence sur lasécurité. «Un millier de Tunisiens com-battent au côté du groupe Etatislamique (EI) en Libye et qu'ilsconstituent une menace pour laTunisie», a déclaré à la pressele ministre tunisien de laDéfense, Farhat Horchani. «Les chiffres avancés, del'ordre de 2 000 à 3 000 jiha-distes tunisiens en Libye, sontexagérés», a-t-il insisté, préci-sant que «c'est plus à l'échellede 1 000». Parmi les combattants de l'EIchassés de Syrte (nord de laLibye), «il est très probable quecertains partent vers le Sud, etcertains vont aller versl'Ouest», a prédit FarhatHorchani. Pour l'instant ils ne reviennentpas de «manière massive» versla Tunisie mais il «faut restervigilant», a-t-il insité, en notantégalement la présence parmieux de binationaux franco-tuni-siens. Le ministre tunisien de laDéfense a déploré l'absence destratégie régionale face à laproblématique des combat-tants étrangers de l'EI en Libye. «Les pays gèrent la questionau jour le jour», a-t-il dit. «La guerre contre le terrorismeest une guerre totale. Si on trai-te le terrorisme seulement surle plan sécuritaire et militaire,on perd la guerre», a-t-il mis engarde. «Le terrorisme est une pensée,une culture qui se forge dansl'esprit des jeunes. Il faut créerun type nouveau d'éducation,mener un autre type de dis-cours religieux aussi», a-t-ilaffirmé, avertissant au passage«qu'il faut inculquer aux jeunesque l'Islam ce n'est pas cela.Sinon on va avoir dansquelques années un monstreplus dangereux que Daech(acronyme de l'EI en arabe)».

R. N.

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ACTUELN° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016Les DEBATS

Mauvaises condition d'hébergement et de restauration des hadjis

Mohamed Aïssa veut des explications

Par Sofiane Aït Mohamed

«Je veuxsavoir dequoi il enr e t o u r n e .

C'est pourquoi j'ai interpellétous les responsables à faireun exposé, à détecter et énu-mérer les anomalies et d'ex-pliquer comment ils ont procé-dé pour y remédier», a décla-ré M. Aïssa à la fin des tra-vaux des commissions de lamission Hadj et Omra. Leministre a expliqué que cettedémarche est motivée par lesouci de savoir «ce qui sepassait à La Mecque vu queson département recevait auniveau de la commission desuivi installée à cet effet, desdoléances, des demandesd'intervention ainsi que desobservations relatives auxconditions de séjour des had-jis», en plus du suivi, a-t-ilajouté, à travers certainsmédias. Il a précisé que l'in-tervention de tout un chacunest clôturée par des sugges-tions afin d'améliorer la

deuxième phase ou saison duHadj, c'est-à-dire l'après-Arafat, Mouzdalifa et Minan,expliquant que ce sont despropositions à prendre enconsidération pour le perfec-tionnement du pèlerinage.«Vous savez pertinemmentque la réforme s'étale sur cinqannées, depuis son début en2014, beaucoup de chapitresont connu des avancées trèsencourageantes», a faitremarquer le ministre, citanten exemple la restauration, laprise en charge sanitaire etles personnes égarées».Dans ce sens, il a fait savoirque l'hébergement et la res-tauration, «sont les deuxdéfaillances citées par lapresse et auxquelles nousavons été le plus interpellésau niveau de la commissionministérielle. Hormis cela, j'airemarqué que les problèmesont été résolus». Si pour larestauration le ministre a indi-qué avoir recommandé d'im-poser la prochaine saisonHadj, des restaurateurs algé-riens auprès des compagnies,

il a exprimé sa satisfactionquant à l'hébergement élec-tronique, soulignant d'ailleurs,la volonté de le reconduire lesprochaines années. «Cetteexpérience, a précisé leministre à l'APS, nous per-mettra l'année prochained'être plus performants»,avant d'ajouter avoir comprisde la part du ministère saou-dien du Hadj qu'il veut imiterl'expérience algérienne etimposer à tous les hadjis dumonde l'hébergement électro-nique». D'autres part, il a affir-mé avoir attiré l'attention deses collègues aux «déclara-tions aventurières» concer-nant les pèlerins algériensarnaqués et «dont la polé-mique est ouverte dans unpays qui n'est pas le nôtre».«L'enquête se fait à Alger envérité, les visas étant octroyésà Alger. L'opérateur est unAlgérien qui a agi à partir del'Algérie, c'est pourquoi j'aiinterpellé tout le monde pourne plus commenter», a préci-sé le ministre dans une décla-ration à l'APS. Cet incident,

«parce que nous le considé-rons ainsi comme un incidentcar, en règle général, cegenre de pèlerin ou pseudo-pèlerin ou candidat au pèleri-nage est refoulé carrémentavec des commentairesmédiatiques très négatifs. Cen'est pas le cas pour nous,donc autant ne plus commen-ter et attendre les enquêtesqui sont déjà engagées auniveau d'Alger avec, premiè-rement la commission de suiviau niveau du ministère desAffaires religieuses et la cellu-le de crise au niveau du minis-tère des Affaires étrangères».L'information, a précisé leministre à ce propos, «noussavons où la dénicher parcequ'il y a deux ou trois portailspour activer ce processus.Nous pouvons être en mesurede connaître les responsabili-tés en temps opportun. Lesmédiatiser ou pas, cela restedu ressort des autorités char-gées de l'enquête», a affirméM. Aïssa.

S.A.M.

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, est encolère contre les mauvaises conditions d'hébergement et de restauration deshadjis. Il a sommé les responsables de la mission Hadj de s'expliquer.

L a ministre de l'Educationnationale, NouriaBenghebrit, a affirmé, mardi

à Alger, que les enseignants admisau dernier concours de recrute-ment, inscrits sur la liste d'attente etconvoqués pour enseigner, étaientconsidérés comme des stagiaires,ajoutant que «la décision de leurtitularisation revient à la commis-sion paritaire présidée par un ins-pecteur qui donnera son avis surleur performance pédagogique toutau long de l'année».

Lors d'une conférence de pres-se à l'issue de son inauguration deplusieurs établissements éducatifsà Alger en compagnie du walid'Alger, Abdelkader Zoukh, MmeBenghebrit a précisé que les«enseignants admis au concoursde recrutement, inscrits sur la liste

d'attente et convoqués pour ensei-gner pour cette entrée scolaire enoccupant des postes vacants(retraite ou abandon de poste), sontconsidérés comme stagiaires, etce, conformément à la nouvelle loiqui sera promulguée prochaine-ment».

La ministre a tenu à préciserque «leur titularisation dépendra deleur réussite au stage et en fonctiondes observations de l'inspecteurdans le cadre de la commissionparitaire».

«Au cas où l'enseignant stagiai-re confirme sa compétence et sonassiduité au travail tout au long desneufs mois de stage, il sera titulari-sé. Par contre, s'il échoue, il severra attribuer une deuxième chan-ce en prolongeant la durée de sonstage à neuf mois supplémentaires

à l'issue desquels il sera soit confir-mé à son poste ou radié», a expli-qué Mme Benghebrit. La ministrede l'Education nationale a rappeléque le nombre d'enseignants ins-crits sur la liste d'attente était de148 000 qui viennent s'ajouter aux28 000 enseignants ayant remportéle concours et qui suivent une for-mation continue depuis juillet der-nier. Elle a rappelé dans ce sensqu'il avait été procédé cette annéeà la numérisation de l'organisationet la gestion du dossier de recrute-ment pour ce qui est des listesnationale et de wilaya.

Si l'enseignant inscrit sur la listed'attente ne rejoint pas son posteen l'espace de 48 h, il sera faitappel à celui qui le succède surladite liste, a réaffirmé MmeBenghebrit. Concernant la promo-

tion au poste de directeur d'établis-sement éducatif, la ministre a indi-qué que le nombre de lauréats auconcours qui a eu lieu du 22 au 28août dernier était «faible», préci-sant que pour combler le manqueenregistré en matière d'encadre-ment administratif, des enseignantset des censeurs seront sollicitéspour assumer «provisoirement» leposte du directeur d'établissementéducatif par intérim.

Au sujet de la rentrée scolaire2016-2017, la ministre a déploré«l'arret des cours» observé au pre-mier jour de la rentrée scolaire, pré-cisant que «nous comprenons quecertains enseignants et parentsd'élèves soient mécontents desconditions des établissements,cependant l'arrêt des cours n'estpas la solution et n'est pas dans l'in-

térêt de l'élève». Elle a appelé, dans ce sens, à

l'association des parents d'élèvesau règlement des problèmes descolarisation de leurs enfants, à tra-vers «une interaction positive»entre les composantes de la familleéducative.

Répondant aux informationsrapportées par certains médias ausujet de l'interdiction de lycéennesà la cité de 1 600 logements àSebala (Draria) d'entrer au lycéeparce qu'elles ne portaient pas levoile (hidjab), la ministre a réponduqu’ «une enquête a été ouverte àce sujet et les responsables serontprésentés devant la commission dediscipline». «Il n'y a aucune inter-diction dans ce sens», a-elle affir-mé. Farid D.

Enseignants inscrits sur la liste d'attente

La titularisation du "ressort de l'inspecteur"

Selon Hadjar

Vers la révision du planuniversitaire national

Une réflexion est engagée pour la révisiondu plan universitaire national, la possibilitédu redéploiement de certaines spécialités etla révision des conditions d'inscription danscertaines écoles supérieures. Dans unedéclaration à la presse en marge de la céré-monie d'émission de deux timbres postauxrelatifs à l'enseignement supérieur et de larecherche scientifique, M. Hadjar a indiquéqu'une réflexion a été engagée pour la révi-sion du plan universitaire algérien, évoquantla possibilité du «redéploiement de certainesspécialités et écoles supérieures». Leministre a démenti l'information faisant étatde la fermeture de l'Ecole supérieure dessciences politiques, soulignant qu'il s'agit«d'une simple rumeur». La question concerneuniquement la révision des conditions d'ac-cès à cette école, a-t-il précisé, ajoutant qu' «ilest inconcevable que cette école délivre desdiplômes de Master et de Doctorat à des étu-diants qui ne jouissent pas d'une formationélémentaire liée aux sciences politiques ou àla presse». L'accès à ces écoles sera revuepour que les étudiants soient admis à partirdu baccalauréat et non à partir de la licence etpour que celles-ci deviennent «des pôlesd'excellence», a-t-il ajouté.

Les transferts universitaires seront revuscette année et s'effectueront par voie électro-nique à l'instar des inscriptions universi-taires, a précisé M. Hadjar, indiquant que lademande et la réponse se feront via Internet.

Concernant les conditions de qualificationde l'enseignant universitaire, le ministre asouligné que la condition de publication d'unarticle dans une revue scientifique «n'a pasété annulée». Par le passé, l'article scienti-fique constituait un obstacle pour les étu-diants vu la difficulté de la publication, parti-culièrement dans les revues internationales àhaut niveau académique, a-t-il ajouté.

Toutes les publications des universitésalgériennes seront diffusées dans un mêmesite Internet et un comité de lecture nationalsera mis en place dans le but de hisser lesrevues algériennes au niveau des publica-tions internationales, a-t-il fait savoir.

Concernant le communiqué publié par leconseil national des professeurs de l'ensei-gnement supérieur et de la recherche scienti-fique affirmant n'avoir pas été associés à ladécision du ministère de geler les stages decourte durée et de l'équivalence des diplômesde doctorat des systèmes classique et LMD,M. Hadjar a répondu que toutes les décisionsadoptées récemment sont le couronnementde la série de rencontres tenues tout au longde l'année avec la participation de tous lespartenaires associés. Pour ce qui est despériodes de stage, le ministre a indiquéqu'elles n'ont pas été écourtées et que le bud-get qui leur était alloué n'a pas été affecté. Apropos du dossier de retraite, le ministre del'Enseignement supérieur a affirmé qu'il s'agitd'un retour à une disposition de loi en vigueuravant 1996. il a annoncé qu'une commission aété mise en place au niveau de chaque sec-teur pour déterminer les métiers péniblesnécessitent un traitement spécial. T. A.

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ACTUELN° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016 Les DEBATS

Lutte contre la corruption

Les institutions et la société, même combat

Par Saâd Taferka

Fondées ou non, ces der-nières semblent seconcentrer particulière-ment sur la gestion des

affaires locales et les brèches quipeuvent y être trouvées, afin de«casser» l'adversaire politique. Lesacteurs politiques exploitentd'abord les affaires avérées, cellesqui ont conduit des élus à des pro-cès pour corruption ou dilapidationde l'argent public, ou qui croupis-sent carrément en prison. Ils sontdes centaines d'élus (maires,adjoints-maires, membres de l'exé-cutif communal…) à être incarcé-rés pour des affaires liées à la ges-tion des marchés publics locaux,particulièrement les projets finan-cés par les plans communaux dedéveloppement (PCD), et parfoispour des actes de gestion relevantdu budget de fonctionnement(emplois fictifs de jeunes du filetsocial ou du préemploi, surfactura-tion d'achat de fournitures debureaux…).

En dehors de l'enjeu électoral,le même schéma se retrouve dansles administrations de wilaya etautres établissements publics(lycées, universités, œuvressociales…) et dans les entreprisespubliques économiques.

La problématique de la corrup-tion, malgré le poids qu'elle repré-sente, aussi bien pour l'économienationale, que pour la réputation deceux qui se livrent à cette pratique,semble parfois être prise à la«légère» par la presse et l'opinionpublique, au point où n'importe quipeut accuser un fonctionnaire ouun commis de l'Etat, et faire pesersur lui des soupçons ou descharges sans fondement. Les rai-sons sont nombreuses qui permet-tent cette appréhension du phéno-mène de la corruption, à commen-cer par la multiplicité des cas avé-rés, transmis à la justice, jusqu'àl'opacité qu'adoptent plusieursorganismes publics pour communi-quer sur de tels sujets. La voie

devient alors ouverte à toutesformes de spéculations, y comprispar les canaux les plus lourds,comme les journaux ou, récem-ment encore, les réseaux sociaux.

Au niveau des hautes institu-tions de l'Etat chargées du contrôleet de la protection des denierspublics - à l'image de l'Inspectiongénérale des finances (IGF) et dela Cour des comptes-, le travaild'investigation se fait d'une maniè-re sereine et discrète, jusqu'aurecueil du maximum de renseigne-ments permettant d'instruire uneaffaire.

Quant aux institutions législa-tives ou politiques (APN, Conseilde la nation, Observatoire de lalutte contre la corruption,…), unecertaine ambiguïté continue à pla-ner sur leurs prérogatives lorsqu'ils'agit d'enquêtes sur les affaires decorruption.

Un terrain miné par lesrumeurs et lesprésomptionsde…culpabilité

Depuis que, en 2010, une pro-position faite par un groupe dedéputés en vue de créer une com-mission d'enquête sur les grandesaffaires de corruption a été refuséepar le bureau du président del'Assemblée populaire nationale,le terrain reste livré aux seuls pro-tagonistes que sont les agentspublics, commis de l'État chargésde la commande publique, lesfournisseurs ou les entrepreneursayant obtenu des marchés publics,et…l'appareil de la justice. Tout cequi se dit dans les partis politiqueset dans le monde de la presse estconsidéré comme étant de l' «infor-mel». Et pour cause ! L'on seraitmal fondé de prendre pour argentcomptant les rumeurs, les supputa-tions et les accusations à tout-vaen relation avec ce délicat dossierde la corruption, dans un momentoù les règlements de compte poli-tiques autorisent toutes sortes d'ar-

guments, y compris les moinsloyaux. Pourtant, sous d'autrescieux, des instructions judiciaires,ou du moins, l'ouverture d'uneinformation judiciaire, sont parfoisbasées sur des déclarations ou desinformations qui n'ont pas de fon-dement réglementaire ou légal.Cela fait partie des impératifs et del'éventail de pistes de l'enquêtejudiciaire.

Depuis 2005/2006, lorsque lesinvestissements publics avaientatteint leur vitesse de croisière, lethème de la corruption n'a pas quit-té les colonnes de la presse, lesbancs des tribunaux, les commis-sariats de police, les bureaux desbrigades économiques et les tra-vées de l'Assemblée nationale.Cependant, il ne semble pas que ledossier ait pu bénéficier d'unequelconque avancée, si ce n'estdans le nombre, toujours croissant,d'affaires enrôlées.

Si des organes de lutte contrela corruption - tel que l'Office spé-cial créé en 2006 - et des procé-dures administratives- à l'image dela «déclaration» de probité introdui-te depuis 2010 dans le Code desmarchés publics - sont conçus parle législateur après éclatement dedizaines de scandales et d'affairesscabreuses, le climat généralrégnant dans l'administration et lesecteur économique ne milite pasencore pour une transparence opti-male et une régularité satisfaisantedans la gestion des affairespubliques.

Les malversations ayant eu lieuà l'occasion de la conclusion decontrats publics ou au cours deleur mise en œuvre sur le terrains'adaptent, non seulement à l'envi-ronnement réglementaire et légis-latif qui tente de les contenir, maiségalement aux volumes des tran-sactions et des marchés conclusavec des fournisseurs et des pres-tataires de services (études et tra-vaux). En son temps, l'ancienPremier ministre, Ahmed Ouyahia,faisait une allusion claire à ce rap-port de proportionnalité (montant

des investissements/niveau de cor-ruption), en déclarant que les insti-tutions publiques n'ont jamais eu àgérer autant d'argent que lors desderniers plans quinquennaux dedéveloppement.

Les languescommencent à se délier

Indéniablement, et malgré lecaractère complexe et grave duphénomène, les langues commen-cent, certes timidement, à sedélier, et les tabous qui avaient ins-tallé, un certain moment, une par-faite omerta, sont en train de selézarder. On a même eu droit à desobservations où le jeu de mots etles effets de style ont acquis leurhonorable place. Par exemple: «lacorruption s'est démocratiséedepuis une dizaine d'années». Unobscur mufti algérien y est allé deson interprétation en créant unejonction entre les données reli-gieuses et la floraison des pots-de-vin. Il a déclaré que, en situation delégitime réclamation de ses droits,l'on est autorisé à donner et à rece-voir du bakchich. D'autres mau-vaises langues colportent l'idéeque les mégaprojets de développe-ment (autoroutes, barrages, sta-tions de dessalement, chemins defer…) n'auraient été programmésque pour qu'ils puissent générer lemaximum d'affaires où des indivi-dus (entrepreneurs, bureauxd'études, responsables et agentsde l'État) s'enrichiraient sur le dosde l'économie nationale. La maxi-me est connue: tout ce qui estexcessif est insignifiant. Il faudraitêtre frappé de myopie ou de mau-vaise foi pour renier ou remettre encause toutes les réalisations eninfrastructures et équipementspublics, mises en œuvre depuis1999, pour la simple et unique rai-sons qu'elles sont à l'origined'actes de concussion.

Une autre idée, aussi saugre-nue que stupide, a circulé dans lesbureaux de l'administration, faisantvaloir que les commissions fraudu-leuses reçues sur les actes de ges-tion (marchés publics, factures…)seraient un «complément de salai-re» auquel auraient droit des fonc-tionnaires mal rémunérés.Pourtant, les fonctionnaires del'Etat ont vu leur statut et leur traite-ment évoluer positivement après lapromulgation du nouveau statutgénéral de la Fonction publique enjuillet 2006.

La revendication de nouvellesrevalorisations salariales a particu-lièrement eu pour terrain d'expres-sion le corps des fonctionnaires dela justice, principalement lesmagistrats et les greffiers des tribu-naux. En effet, l'un des corps lesplus chargés, à tort ou à raison,des griefs de corruption, c'est biencelui des magistrats.

De même, les commentairessur le blanchiment d'argent malacquis n'ont sans doute jamaisatteint le rythme et la précision quisont aujourd'hui les leurs. Cela nepouvait pas se faire sans raison,c'est-à-dire sans ce qu'on appellecommunément les «signes exté-rieurs de richesse» que ne peutjustifier le statut social, officielle-ment déclaré, de la personne incri-minée. Dans ce domaine, l'activitéimmobilière - construction degrands immeubles ou de villassomptueuses, achat de grandespropriétés dans des endroits hup-

pés - étant apparemment la plusprisée.

Une œuvre de salubritépublique

L'un des objectifs visés par legouvernement en limitant, via la Loide finances complémentaire 2015,l'usage de l'argent liquide dans lestransactions à un seuil maximal deun million de dinars - au-delà de ceseuil, l'usage du chèque est obliga-toire -, est justement de pouvoircontrôler l'origine des fortunes et,dans la foulée, de faire contribuerces fortunes à l'effort collectif durenflouement du budget de l'Etatpar le moyen de la fiscalité. Lebilan de cette procédure n'a pasencore été établi, mais les ana-lystes sont quelque peu pessi-mistes, d'autant plus que l'autreprocédure, dite de mise en confor-mité fiscale volontaire, visant àbancariser l'argent de l'informel, asubi au moins un demi-échec; legouvernement a décidé, dans lecadre de la Loi de finances 2017en préparation, de proroger le délaide sa clôture jusqu'au 31décembre 2017, au lieu dedécembre 2016 comme c'étaitprévu initialement. La solutionextrême proposée par certainsexperts, à savoir changer la mon-naie nationale afin de contraindrel'argent informel à entrer enbanque, semble risquée et porteu-se de germes de désordre social.C'est pourquoi, le gouvernement,malgré le besoin pressant derééquilibrer les comptes publics ence moment de crise financière, n'ajamais évoqué cette alternative.Quant à l'opération de l'empruntobligataire, lancée en avril dernierpour une durée de six mois, l'on nesait pas encore la part de contribu-tion des fortunes informelles dansles 462 milliards de dinars récoltésjusqu'en juillet. En tout cas, mêmesi elle existe, elle serait insignifian-te. Une source de la Banqued'Algérie a assuré, il y a quelquessemaines, que 90% de l'argentdéposé pour participer à l'empruntobligataire, proviennent des institu-tions publiques et des entreprisesayant pignon sur rue. Juguler lephénomène de la corruption estune œuvre de longue haleine quidevrait faire intervenir la société etles institutions dans leur ensemble.C'est une entreprise qui relève dela démocratisation de la viepublique et de la modernisationdes structures de l'Etat. La sociétécivile est plus que jamais concer-née par cette mission de salubritépublique; mais les lois et les pra-tiques du corps de la justice sontcensées accompagner le civismequi consiste à dénoncer les actesde corruption là où ils ont lieu, àcommencer par la protection destémoins ou de ceux qui prennentl'initiative de dénoncer de tellessituations. C'est ce qu'a exprimé,en 2010, le président de l'Organenational de prévention et de luttecontre la corruption, BrahimBouzeboudjen, en affirmant que«la lutte contre la corruption ne doitpas constituer une source de para-lysie du développement du pays ;elle doit, de ce fait, également inté-grer la nécessité de protéger lesagents de l'État contre toute formede délations et de manipulations».S.T.

À quelques mois des prochaines échéances électorales- élections législatives en mai 2017 et locales en novembre dela même année- des partis et des acteurs politique font parfois feu de tout bois, affûtant les armes de la persuasion,des boniments et des…accusations.

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ÉCONOMIEN° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016Les DEBATS

Durant le 2ème semestre 2015

Baisse de près de 20% des immatriculationsdes véhicules neufs

Le second semestre2015 a connu unelégère progressiondes immatriculations

de 76 000 véhicules supplé-mentaires par rapport à lamême période en 2014.Cependant, en terme de véhi-cules neufs, une baisse deplus de 39 000 véhicules(-19,88%) est constatée audeuxième semestre 2015comparativement à la mêmepériode de 2014, selon le der-nier bilan de l'ONS obtenu parl'APS.

Par rapport au 1er semestre2015, les immatriculationsdes véhicules ont augmentéde 6,50%, soit l'équivalent de47 000 unités, selon les don-nées statistiques de l'ONS.

Les nouvelles immatricu-lations ont été enregistréesessentiellement dans deux

types : les véhicules de tou-risme (72%) et les camion-nettes (18%), précise encorela publication de l'Office.

Le dernier semestre del'année précédente a été mar-qué par une «forte baisse»des importations de véhiculesà 91 425 unités, et 158 065véhicules immatriculés défini-tivement, soit -50,93%, relè-ve l'Office.

Sur le chiffre global de(776 423) des véhiculesimmatriculés et réimmatricu-lés, les véhicules de tourismeviennent en tête avec 72,87%(565 804 unités), puis lescamionnettes avec 18,44%(143 191), les camions 3,62%(28 113), les remorques1,33% (10 292), les autocars-autobus 0,78% (6.051), lestracteurs routiers 1,05%(8.121).

Le nombre des véhiculesimmatriculés et réimmatricu-lés durant le 2ème semestre2015 reste dominé par lesmarques européennes (fran-çaises et allemandes) et asia-tiques (sud-coréennes etjaponaises).

Au total 91 425 unitésavaient été importées auxdeuxième semestre de 2015,selon les Douanes algé-riennes, soit une baisse de50% par rapport à la mêmepériode en 2014 durantlaquelle 186 330 véhiculesavaient été importés.

Selon l'ONS, 63,28% desvoitures roulent à l'essencecontre 36,72% au gasoil. Plusde la moitié des voitures detourisme (53,90%) utilisentl'essence comme sourced'énergie et 19,95% le gasoil.

La répartition des immatri-

culations et réimmatricula-tions durant la période deréférence selon la wilayamontre que les grandes villesdominent le parc nationalautomobile.

La wilaya d'Alger vient entête avec 27,23% (43 045véhicules), puis Tizi-Ouzou(5,24%, 8.279), Oran (5,18%,8 190), Constantine (3,36%,5 318) et Batna avec 3,30%,soit 5.212 unités.

Pour l'année 2015,l'Algérie avait importé300 000 unités contre439.637 unités en 2014(-32%) et la facture desimportations des véhiculess'est établie à 3,781 milliardsde dollars, sont une baisse de40,3% par rapport à 2014,rapelle-t-on.

T. O.

Le nombre de véhicules immatriculés et réimmatriculés durant le 2ème semestre2015 s'est élevé à 776 423 unités, dont 158 065 véhicules neufs, indiquent lesderniers chiffres de l'Office national des statistiques (ONS), précisant que lesimmatriculations des véhicules neufs ont baissé de près de 20%.

L a ministre de la Poste et desTechnologies de l'information et dela communication, Imène Houda

Feraoun a fait savoir, mardi à Alger, quele projet de loi relatif au e-commerce serasoumis au gouvernement avant la fin del'année.

Dans une déclaration à la presse enmarge de la cérémonie d'oblitération dedeux timbres-poste consacrés à l'ensei-gnement supérieur et à la recherchescientifique a indiqué que le projet de loien question qui régira les opérations decommerce par Internet ou le e-commercesera soumis au gouvernement avant la finde l'année.

La première mouture de ce texte a étéprésentée à tous les secteurs concernéspar le e-commerce à l'effet de son enri-chissement, a-t-elle précisé ajoutant quele projet de loi qui encadrera la relationentre le commerçant et le client dans le

monde virtuel se propose de protéger lesdeux parties à travers des dispositions deloi.

A une question relative à la disponibi-lité de liquidité au niveau des bureauxpostes, notamment à l'approche de l'Aïdel Adha, la première responsable du sec-teur a répondu qu'aucun déficit de liquidi-té n' a été enregistré depuis le début del'année au niveau des 3 700 bureaux deposte à travers le territoire national grâceaux opérations d'entretiens effectuées parAlgérie-poste.

Les cas enregistrés dans certainscentres sont dus à un retard dans l'ache-minement des fonds vers les régions éloi-gnées, a-t-elle soutenu.

Pour ce qui est du lancement de la4G, la ministre a rappelé que les décretsexécutifs relatifs aux cahiers des chargesadressés aux opérateurs de téléphoniemobile de la 3G ont été signés par le

Premier ministre. L'autorité de régulationdes postes et télécommunications lestransmettra dans les deux semaines àvenir aux opérateurs qui auront la latitudede commercialiser cette technique à ladate qu'ils arrêteront, a-t-elle dit.Concernant la nouvelle génération detéléphonie fixe au profit des foyers et desentreprises, la ministre a imputé le retardaccusé dans son lancement à desentraves administratives. Des concerta-tions ont cours avec plusieurs fournis-seurs d'équipements et l'accord serasigné avant la fin de l'année, a-t-elle assu-ré. Mme Feraoun a tenu à cette occasionà mettre l'accent sur la nécessité d'unebonne prise en charge de la ressourcehumaine qui constitue la seule véritablerichesse de l'Algérie à même d'opérer unsaut qualitatif au plan économique ettechnologique et faire face aux défis del'heure. T.O

E-ccommerce

Le projet de loi soumis augouvernement avant la fin de l'année

Durant les sept premiers mois del’année

Les importations de sucreen hausse

La facture d'importation de sucre s'estchiffrée à 487,36 millions de dollars (usd)durant les sept premiers mois de 2016contre près de 470 millions usd à la mêmepériode de 2015, soit une hausse de3,75%, a appris l'APS auprès desDouanes.

Les quantités importées de sucre (debetterave brute, de canne à sucre, siropde lactose...) ont enregistré une hausseplus importante à 1,26 million de tonnes(Mt) contre 1,14 Mt, en progression de10,75% entre les deux périodes de compa-raison, indique le Centre national de l'in-formatique et des statistiques desdouanes (Cnis).

Sur les marchés mondiaux, une baissedes cours des sucres roux et blanc a étéenregistrée en raison d'une bonne récoltemondiale de canne à sucre.

Le prix moyen à l'importation du sucreroux par l'Algérie a baissé à 350dollars/tonne sur les 5 premiers mois2016 contre 391 dollars/tonne à la mêmepériode de 2015 (-10,5%).

Pour le sucre blanc, l'Algérie l'a achetésur les marché mondiaux à 503dollars/tonne contre 526 dollars, soit unebaisse de 4,4% entre les deux périodes decomparaison.

En 2015, les importations de sucreavaient diminué à 714,76 millions usdcontre 861,04 millions usd en 2014 (-17%), tandis que les quantités importéesavaient augmenté à 1,93 Mt contre 1,92 Mt(+0,5%).

Reda A.

Pétrole

Les cours rebondissent àLondres

Les prix du pétrole rebondissaient hieren cours d'échanges européens, bénéfi-ciant d'un accès de faiblesse du dollaraprès avoir fini sans direction la veille.

Le baril de Brent de la mer du Nordpour livraison en novembre valait 47,80dollars sur l'Intercontinental Exchange(ICE) de Londres, en hausse de 54 centspar rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques surle New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de «light sweet crude»(WTI) pour livraison en octobre gagnait46 cents à 45,29 dollars.

«Le brut continue de subir une volati-lité élevée, coincé entre les discourscontradictoires (des grands producteursde brut), le dollar qui s'affaiblit et le nou-veau consensus d'une hausse des stocksaméricains», résumaient les analystes deSaxo Banque.

Alors qu'ils avaient clôturé mardi enpetite baisse à Londres et en hausse àNew York, les prix du brut se reprenaienthier, aidés par une forte dépréciation dudollar la veille dans le sillage d'un indica-teur décevant sur l'activité dans le sec-teur des services aux Etats-Unis.

Les cours étant libellés en billetsverts, tout affaiblissement du dollar lesrend moins onéreux et donc plus attrac-tifs pour les investisseurs munis d'autresdevises.

Le brut restait en outre soutenu par lesspéculations entourant la possibilité queles grands producteurs de pétrole s'en-tendent sur une limitation de leur produc-tion lors d'une réunion informelle del'Opep en marge d'un forum énergétiqueà Alger du 26 au 28 septembre, même si laprobabilité d'un accord sur un gel de laproduction semblait de plus en plusténue.

L'annonce lundi d'une collaborationrenforcée entre la Russie et l'ArabieSaoudite pour oeuvrer à la stabilisationdes prix pétroliers avait en effet fait untemps bondir les cours, quoique lesinvestisseurs se soient rapidement ravi-sés au vu de la déclaration communepubliée par les ministères russe et saou-dien de l'Energie, qui ne comportait aucu-ne mesure concrète.

Farid D.

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SOCIETEN° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016 Les DEBATS

Centres de vacances et loisirs

Ould Ali préconise le renforcementde la présence des filles

En marge de sa visited'inspection de plu-sieurs auberges dejeunes des communes

de Stidia et Mostaganem, MOuld Ali a souligné, à la presse,la nécessité d'une participationféminine au programme demobilité de jeunes et de consa-crer des auberges de jeunes auxfilles pour leur permettre de pas-ser des vacances dans demeilleures conditions.

Il a rappelé que ces pro-grammes dont bénéficient desjeunes des wilayas du Sud etdes Hauts-Plateaux s'inscriventdans le cadre des orientationsdu Président de la Républiquevisant à permettre aux jeunes deces régions de visiter et séjour-ner dans les wilayas côtières dupays.

Ainsi, 16 000 jeunes de cesrégions du pays ont profité duprogramme de mobilité desjeunes et plus de 33 000 enfantsont séjourné dans des campsd'été, au titre de la saison estiva-

le au niveau national. Dans ce contexte, les

auberges de jeunes de Stidia,Salamandre et Kharrouba ontaccueilli 1 150 jeunes venus deswilayas d'El Oued, Tissemsilt, etMascara au titre du programmede mobilité des jeunes et 11 126enfants de 22 wilayas au titre duprogramme de vacances et deloisirs pour jeunes, rappelle-t-on.

Le ministre a inspecté l'étatd'avancement de l'aménage-ment du court de tennis LesRaquettes, sis à la zone deSalamandre, au chef-lieu dewilaya, qui a bénéficié d'un mon-tant de 76 millions de DA. Lestravaux enregistrent un tauxd'avancement de 35%.

Ces travaux portent la posede gazon artificiel de 5ème généra-tion des cinq courts de tennisdont le principal doté d'unecapacité de 400 spectateurs, laconstruction d' un restaurant,d'une cafétéria, d’un espaceadministratif et d'un parking de40 places.

Cette infrastructure sportiveentrera en service en octobreprochain à l'occasion de l'organi-sation, à Mostaganem, d'untournoi international de tennisdans la catégorie des juniorsavec la participation des joueursde plus de 15 pays. Sur place, leministre a insisté sur la nécessi-té d'accélérer les travaux de réa-lisation qui permettra de déve-lopper la pratique du tennisdans la wilaya.

Pour rappel, la gestion deces courts relevant de l'APC deMostaganem a été confiée à laDJS, en collaboration avec laFédération algérienne de tennis,à condition que la wilaya abrite,chaque année, un tournoi inter-national de tennis.

Au complexe sportifCommandant Farradj du chef-lieu de wilaya, le ministre s'estenquis des travaux de la premiè-re tranche de l'opération deréhabilitation du stade de foot-ball qui a nécessité un montantde 350 millions de DA.

Cette tranche comprend laréhabilitation des gradins, desvestiaires, de la salle de dépista-ge de produits dopants et autresinfrastructures de récupérationdes joueurs ainsi que le change-ment de la pelouse.

Le ministre a mis l'accent surla nécessité d'accélérer lacadence de ces travaux de cestade de 20 000 places qui doitaccueillir les rencontres desclubs de l'Esam et du le WAMdès la phase retour de la saisonfootballistique en cours.

Le projet nécessite un mon-tant de 330 millions de DA pourachever les travaux de réhabili-tation du complexe sportifCommandant Farradj pour deve-nir un pôle sportif d'excellencesachant que ce montant permet-tra de réhabiliter plusieursannexes dont des tribunes dustade, des courts de tennis, lapiscine semi-olympique etautres.

Riad D.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a indiqué, mardi àMostaganem, que son département œuvre à élaborer des programmes pour renforcerla participation des filles dans les centres de vacances et de loisirs et dans le cadre duprogramme de mobilité de jeunes durant la saison estivale.

Petits métiers de l'Aïd

Convoitise et concurrence entre jeunes vendeurs occasionnels L es petits métiers

de l'Aïd susci-tent, comme

chaque année, convoitise etconcurrence entre les jeunes ven-deurs occasionnels, notammentparmi les personnes sans emploifixe qui ont squatté les ruelles etles artères de la ville de Médéa.

L'Aïd El Adha constitue, pournombre d'entre eux, une occasioninespérée pour amasser de l'ar-gent pour pouvoir l'investir, plustard, dans d'autres créneau, toutaussi occasionnels que le type

d'activité à laquelle ils s'adonnent,pour certains, depuis plusieursannées.

Ces métiers, au demeurantéphémères, constituent une vraieaubaine pour ces jeunes ven-deurs occasionnels attirés par leprofit et le gain facile. Ils témoi-gnent également de cette grandefaculté de ces vendeurs à s'adap-ter aux nouvelles situations qui seprésentent et du sens développédes affaires.

Si certains ont investi le cré-neau de la vente de charbon, pro-

duit indispensable pour les ama-teurs de grillades, d'autres propo-sent, par contre, une gammecomplète de coutellerie et d'ac-cessoires indispensables ausacrifice, cédés, parfois, à desprix défiant toute concurrence.

Une troisième catégorie, desjeunes et des moins jeunes, s'estreconvertie en rémouleurs, propo-sant leurs services aux citoyensqui désirent accomplir eux-mêmes ce rituel. Une activité,certes, plus contraignante que lavente d'accessoires ou de char-

bon, mais qui a le mérite d'assu-rer une rentrée d'argent pour lesquelques rémouleurs qui conti-nuent d'exercer ce métier.

Les métiers de l'Aïd englobentd'autres créneaux, tout aussilucratifs que les premiers, mêmes'ils sont considérés plus pénibleset n'attirent, souvent, que lesjeunes des quartiers démunis deressources financières leur per-mettant d'intégrer le «circuit infor-mel».

Parmi ces métiers, celuiconsistant à débarrasser la tête et

les membres du mouton des poilsqui les recouvrent, appelé com-munément tachwat. Un travailingrat qu'acceptent d'accomplirces jeunes, moyennant 300 à 400DA pour chaque opération.

Malgré les désagréments pro-voqués par l'odeur et la fuméedes poils brulés, ce métier génèrede l'argent, d'autant plus quebeaucoup de ménages préfèrentfaire appel à ces jeunes, au lieud'enfumer la maison et s'exposerà des risques de brûlures.

Bilal L.

Corniche jijelienne

Caravane desensibilisation surles accidents de laroute

Une caravane de sensibili-sation sur les risques d'acci-dents de la circulation routiè-re sera déployée samedi pro-chain sur la corniche jijelien-ne, entre le chef-lieu de wilayaet la commune de ZiamaMansouriah (ouest), a-t-onappris, mardi, des organisa-teurs.

Initiée par l'associationVision pour le développe-ment, la protection de la jeu-nesse et de l'enfance, cettemanifestation aura pour cadreessentiellement la RN43 (Jijel-Béjaïa), très empruntée parles usagers de la route etthéâtre de nombreux acci-dents, a-t-on indiqué.

Cette campagne est placéesous le slogan «Pour une ren-trée sociale sans accidents»,ont précisé ses promoteurs.

Le coup d'envoi de la cara-vane sera donné depuis lesiège de l'Assemblée populai-re communale, chef- lieu dewilaya en direction d'ElAouana avec la participationde 50 jeunes à bord d'un bus,accompagnés de quelquesvéhicules.

Les caravaniers arpente-ront en file indienne cet axeroutier, depuis le site touris-tique côtier des Aftis, poursensibiliser les usagers de laroute, en prodiguant desconseils à la prudence, aurespect du Code de la routeavec distribution dedépliants.

Une attention particulière,a-t-on souligné, sera accor-dée au «point noir» situé prèsde Ghar El Baz, qui a ététhéâtre de plusieurs dramesayant fait de nombreuses vic-times.

Selon le programme, l'éta-pe finale sera les Grottes mer-veilleuses où les caravaniersdresseront un chapiteau pourdes actions d'information etde sensibilisation à proposdes accidents de la circula-tion routière.

Cette campagne de proxi-mité, a expliqué le présidentde cette association, a pourbut de rappeler aux usagersde la route les risques qu'ilsencourent en cas de non-res-pect des règles de conduite etdu Code de la route, particu-lièrement sur cet axe réputédangereux pour ses nom-breux virages sinueux.

Reda A.

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De nombreux citoyens préfèrent l’ac-quisition du mouton de l’Aid auniveau des points de vente contrô-lés, qu’ils estiment «de loin

meilleurs que les points de vente anar-chiques» en raison, disent-ils, de «leur bonneorganisation et de leur mercuriale abor-dable», selon des échos recueillis par l’APS.«Ces points de vente, désignés aprèsconsultation des communes concernées,jouissent de conditions sanitaires et decontrôle très réglementées», a déclaré ladirectrice des services agricoles de la wilaya,Belokbi Ourdia.

Destinés à assurer l’offre nécessaire enmoutons, tout en facilitant leur acquisition parles citoyens, ces points de vente autorisésont été repartis à travers des exploitationsagricoles, des terrains clôturés relevant departiculiers, des parkings, des marchés heb-domadaires et aux alentours de cités popu-laires et de routes principales, a-t-elle ajouté.

«Leur contrôle est assuré par plus d unequarantaine de médecins vétérinaires, éga-lement mobilisés pour le contrôle des opéra-tions d’abatage des bêtes, le jour de l’Aid, àtravers les quartiers de la ville, jusqu’à la finde la journée», a-encore précisé Mme.Belokbi.

Selon de nombreux citoyens, les prix desmoutons ont enregistré une «certaine bais-se», à travers les marchés de la wilaya, dueestiment-ils, «à une abondance de l’offreayant induit des prix fluctuant entre 35.000 et50.000 DA le mouton, selon la qualité et la

taille de la bête». Plus de 850 commerces réquisitionnés

durant les jours de l’Aid Plus de 850com-merces ont été réquisitionnés pour assurer ladisponibilité de produits alimentaires divers,durant les deux jours de l’Aid, dont 430 com-merces de produits alimentaires et de lait,plus de 120 boulangeries et 38 stations deservice, a signalé, pour sa part, la directricedu commerce Abbabssa Sonia.

Des campagnes de sensibilisation sontactuellement organisées, afin d’inciter lescommerçants à respecter les permanencesfixées, a-t-elle ajouté, précisant que plus de30 brigades de contrôle, englobant 70

agents, ont été désignées pour constater lerespect des permanences par les concernéset les cours des produits, durant la veille, lejour de l’Aid et le jour d’après, parallèlementà la mobilisation des brigades de répressiondes fraudes.

Un plan sécuritaire en perspective del’Aid El Adha...

Un plan sécuritaire a été mis en place parla Sureté de wilaya de Boumerdes, en pers-pective de l’Aid El Adha, dans un objectif degarantir la sécurité et le calme aux citoyens,durant cette fête religieuse.

Selon le chargé de la cellule d’information

à la Sureté de wilaya, toutes les dispositionsnécessaires ont été prises pour faire face àtoute atteinte au citoyen, à travers notam-ment l’intensification des patrouilles de police(pédestre et véhiculée) au niveau des sitesd’affluence de la wilaya, dont les mosquées,les centres commerciaux, les lieux de déten-te, les gares routières et les gares ferro-viaires.

Le plan englobe, aussi, l’intensification ducontrôle aux entrées et sorties de la ville,outre la facilitation du trafic pour éviter lesencombrements, au niveau des points noirsde la circulation, entre autres.

H. T.

Un total de 7.500 trousseaux scolairesont été destinés, au profit des scolarisés issusdes familles nécessiteuses de la wilaya deOuargla au titre de la nouvelle rentrée scolai-re (2016-2017), a-t-on appris mardi auprès dela direction locale de l’action sociale et de lasolidarité (DAS). Un quota de 4.500 trous-

seaux, composés des affaires scolaires et lestabliers, font profiter aux élèves du palier pri-maire, le reste a été remis pour les collégiens,selon la même source . Les scolarisés auxbesoins spécifiques, bénéficieront de leurpart de cette action de solidarité scolaire, a-t-on ajouté. La direction de l’éducation de la

wilaya de Ouargla a, de son côté, fait part que60.000 élèves, tous cycles scolaires confon-dus, bénéficieront, cette saison, de la primede scolarité de 3.000 DA, dont 92% de l’enve-loppe globale consacrée à cette opération estprête à remettre aux bénéficiaires.

H. A.

8 N° 1703 - Jeudi 8 séptembre 2016Les DEBATS

REGIONSAïd El Adha à Boumerdès

Affluence sur les points de vente de moutonsUne affluence de citoyensest enregistrée au niveaudes 44 points de ventecontrôlés de moutons,mis en place, cette année,à travers 23 communes dela wilaya de Boumerdes,en perspective de la fêtede l' Aid El adha( fête dusacrifice), a-t-on constaté.

Des journées portes ouvertes sur leCentre de formation professionnelle et

d’apprentissage en arts traditionnels(CFPA-AT) de Boukhalfa (banlieue ouestde Tizi-Ouzou), se tiennent dès ce lundi auniveau de cet établissement.

Organisées par la direction locale deformation et de l’enseignement profession-nels (DFEP), en prévision de la rentrée desstagiaires prévue pour le 25 du mois cou-rant, cette manifestation vise à faireconnaître les offres de formation du CFPA-AT pour l’année 2016/2017, a indiqué àl’APS, le premier responsable du secteurau niveau local, Arab Nacer.

Celui-ci qui a donné le coup d’envoi decette activité, a expliqué que ces portesouvertes rentrent dans le cadre de la cam-pagne de proximité d’information et de sen-sibilisation initiée par sa direction et qui tou-chera l’ensemble des établissements deformation professionnelle de la wilaya. Ellessont appuyées par des caravanes d’infor-mation qui sillonnent actuellement les diffé-rentes localités, a-t-il rappelé.

Cette campagne d’information vise à«susciter l’intéressement d’un maximum dejeunes», orientés par le secteur de l’éduca-

tion vers la vie professionnelle, afin qu’ilss’inscrivent au niveau des instituts etcentres de formation professionnels, aajouté M. Arab qui a souligné que sa direc-tion s’attend à enregistrer de «bons résul-tats» en matière d’inscriptions durant cetterentrée professionnelle.

Les portes ouvertes sur le CFPA-AT deBoukhalfa sont l’occasion de montrer auxvisiteurs les £uvres réalisés par les sta-giaires de cet établissement spécialisédans l’artisanat, dont des objets en poteriecéramique et en bois sculpté et, des habitstraditionnels. Des démonstrations en mou-lage de poterie et de sculpture sur bois sontégalement prévues.

Pour la rentrée du 25 septembre, cetétablissement propose des formationsdiplomantes en bijouterie et habits tradition-nels et sculpture sur bois ainsi que des for-mations qualifiantes en gâteaux tradition-nels, spécialité «très demandée par lesfemmes aux foyer», et piquage et montagede vêtements, a-t-on appris de KabecheRezika conseillère à l’orientation, l’évalua-tion et l’insertion professionnelles au niveaude ce CFPA. Deux spécialités, ferméessuite au départ à la retraite des deux ensei-

gnants socialisés qui les assuraient, serontrelancées à l’ occasion de la nouvelleannée professionnelle 2016/2017. Il s’agitde la sculpture sur bois qui sera ouverte àla rentrée de septembre et de la ferronneried’art prévue pour février prochain, a-t-onindiqué de même source.

Une section tapisserie sera lancée avecl’association Alma du village Iguersafen(commune d’Idjeur) qui a sollicité le CFPA-AT de Boukhalfa pour une formation dansla spécialité de noueuses de tapis tradition-nels. L’ouverture de cette section se feradans le cadre de la formation en milieu ruralet se déroulera donc au niveau de ce villa-ge, a précisé Mme Kabeche.

Le CFPA-AT de Boukhalfa, implanté aupied du mont Belloua dans un cadre naturelagréable, a été crée en 1984. Il est l’un destrois établissements spécialisé dans lesarts traditionnels au niveau national. Lesdeux autres sont ceux de Constantine et deTlemcen. Il dispose d’une capacité d’ac-cueil de 250 places pédagogiques. Il assu-re le régime demi-pension et interne puis-qu’il est doté d’un internat de 100 lits, a-t-oninformé de même source.

Reda A.

Tizi-OOuzou

Portes ouvertes sur le centre de formationen arts traditionnelsM’sila

Plus de 3500personnes libéréesde l’analphabétisme

Pas moins de 3 650 personnes se sontlibérées de l’analphabétisme au cours del’année scolaire 2015-2016 dans la wilaya deM’sila, a-t-on appris, mardi, auprès de l’an-tenne locale de l’Office national d’alphabéti-sation et d’enseignement pour adultes(ONAEA).

La promotion de l’année 2016 prise encharge dans des classes de cours relevantde l’ONAEA était constituée à 80 % defemmes a précisé la même source soulignantque la gent féminine dans la capitale duHodna est «plus décidée à sortir de l’illettris-me».

l’Office national d’alphabétisation et d’en-seignement pour adultes (ONAEA) œuvreégalement à accompagner les apprenants,les jeunes notamment en les orientant versla formation professionnelle afin d’obtenir undiplôme leur permettant d’acquérir un métier,a-t-on encore fait savoir.

Pour l’exercice 2016-2017, l’antenne de l’ONAEA de M’sila prévoit de recevoir plus de500 nouveaux inscrits a-t-on encore détaillé,soulignant que les nouveaux apprenantsseront répartis sur des classes relevant dessecteurs de l’éducation nationale et desaffaires religieuses implantées dans les 47communes de la wilaya.

La même source a également indiqué quetous les moyens humains et matériels ont étémis à la disposition des responsables decette annexe qui compte actuellement untotal de 5.000 élèves.

T. K.

Solidarité scolaire à Ouargla

7.500 trousseaux scolaires destinés aux élèves nécessiteux

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CONFLITSN° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016 Les DEBATS

L es combats dans la province deHama, dans l'ouest de la Syrie,ont déplacé autour de 100 000

personnes durant la période du 28 aoûtau 5 septembre, ont rapporté hier lesNations unies, qui citent le Croissant-Rouge arabe et le gouverneur de la pro-vince.

Les rebelles syriens ont engagé lasemaine dernière une offensive dans lenord de la province de Hama, qui revêtune importance stratégique pour le prési-dent Bachar al Assad car s'y trouvent desvilles acquises au régime, peuplées dechrétiens et d'alaouites, deux minorités

du pays.Les rebelles ont rapidement conquis

la ville de Halfaïa. Les forces alliées aurégime d'Assad ont riposté par d'impor-tantes frappes aériennes.

De nombreux habitants de la régionont fui vers la ville de Hama et vers lesvillages environnants, ainsi que vers laprovince d'Idlib, plus au nord, rapportentles Nations unies.

Il y avait à l'origine 4 500 famillesdans la ville de Halfaïa, dont 2 800demeurent prises au piège des combatstandis que les autres sont parvenues àprendre la fuite, selon le rapport établi

par l'ONU.4 500 autres familles ont fui Taïbat al

Imam, sur un total de 9 500 établies danscette ville. Cinq mille familles ont fui enoutre Soran, soit à peu près la moitié dela population de ce bastion de l'arméesyrienne. Le Croissant-Rouge a fourniune aide à 7 000 familles à Hama, soitautour de 35 000 personnes, etles Nations unies ont envoyé un convoide 12 camions vers Hama le 4 sep-tembre, avec de l'aide pour 15 000 per-sonnes. 6 500 autres familles ont tou-jours besoin d'urgence d'une aide ali-mentaire, indique l'ONU. Agence

Syrie

L'opposition dévoile son plande transition

Ce plan, en troisétapes, a été pré-senté par le Hautcomité des négocia-

tions (HCN), qui rassemble lesprincipaux représentants del'opposition et de la rébellionsyriennes, avant des pourpar-lers organisés dans la journéedans la capitale britannique.

Parmi les participants auxpourparlers figurent notammentles chefs de la diplomatie duRoyaume-Uni, de la Turquie,de l'Arabie Saoudite, du Qatar,de l'Italie, de l'Union européen-ne et de la France, tandis quele chef de la diplomatie améri-caine doit intervenir par visio-conférence. L'Allemagne estégalement représentée.

Cette réunion doit permettrede «préparer, consolider uneposition commune et la fairevaloir aux Etats-Unis alors qu'ily a des rumeurs persistantessur la conclusion d'un accordrusso-américain», a expliquéune source diplomatique fran-çaise.

Un accord entre Moscou etWashington sur une cessation

significative des hostilités étaitattendu au sommet du G20 quis'est achevé lundi en Chine,mais les Etats-Unis ont admisque celui-ci ne pourrait êtreannoncé dans l'immédiat.

«La Syrie veut voir Bacharpartir. Si Bachar part, les com-bats vont-ils se poursuivre ?non !», a déclaré Riad Hijab,coordonnateur du HCN.

La première étape du projetprésenté hier matin par l'oppo-sition syrienne prévoit unephase de six mois lors delaquelle «les deux partiesnégociatrices devront s'enga-ger à respecter une trêve provi-soire», selon un documentpublié par le HCN, qui proposeégalement un retour des mil-lions de personnes déplacéespar le conflit et des réfugiés.

La deuxième étape, longuede 18 mois, verrait ensuite laSyrie dirigée par un gouverne-ment de transition, dont la miseen place nécessiterait «ledépart de Bachar al-Assad etde sa clique», explique le pro-jet.

La troisième et dernière

étape permettrait enfin deconsolider les changements viades «élections locales, législa-tives et présidentielle» organi-sées «sous la supervision etavec le soutien technique desNations unies».

Ce plan reprend des élé-ments de la feuille de route éta-blie en novembre 2015 par lesgrandes puissances à Vienne,qui ne réglait toutefois pas laquestion du sort du présidentAssad. Sa présentation inter-vient alors que l'opposition perddu terrain sur de multiplesfronts en Syrie.

Le ministre des Affairesétrangères saoudien, Adel al-Jubeir, a estimé sur la BBC quece projet constituait un «pas enavant», et offrait une «visionpour la Syrie : ce que la Syriedevrait être, en incluant tout lemonde».

Le chef de la diplomatie bri-tannique, Boris Johnson, a sou-ligné de son côté que le plan del'opposition ne visait pas àbalayer la structure étatique :«Cela a été une des erreurs enIrak, et cela ne doit pas se

reproduire», dit-il dans le quoti-dien Times.

Le chef de la diplomatie bri-tannique a, lui aussi, réclamé ledépart du président syrien,affirmant qu'il serait possibled'éviter le chaos qui a suivil'éviction du président irakienSaddam Hussein en 2003.

«Pourquoi la même chosedevrait-elle se reproduire?Assad n'est pas un homme fort,mais un leader à la fois faible etterrifiant», écrit Boris Johnson.

L'ancien maire de Londresa, par ailleurs, critiqué laRussie, qui soutient le leadersyrien, pour son «attitude éga-lement indéfendable». «LesRusses utilisent leur force mili-taire pour empêcher Assad deperdre», accuse le ministreconservateur.

Le conflit, qui dure depuis2011, a fait plus de 290 000morts et poussé des millions depersonnes hors de chez elles.

AFP

L'opposition syrienne a dévoilé, hier à Londres, un plan de transition politiqueprévoyant une phase de négociations avec le régime actuel assortie d'une trêve, etdevant aboutir au «départ» du président Bachar al-Assad et à de nouvellesélections.

Cent mille déplacés à cause des combatsautour de Hama

Pour chasser Daech de Raqa

Ankara et Washingtonprêts à travaillerensemble

La Turquie et les Etats-Unis sontprêts à travailler ensemble en Syriepour chasser le groupe terroristeautoproclamé Etat islamique(EI/Daech) de son fief de Raqa, aassuré le président turc dans despropos publiés par des médias turcsmercredi. Le président turc a affirméêtre convenu avec son homologueaméricain Barack Obama, en margedu sommet du G20 en Chine, de«faire le nécessaire» pour chasser legroupe terroriste de Raqa, sans four-nir plus de détails. «Raqa est lecentre le plus important de Daech.Obama souhaite que nous fassionsquelque chose ensemble notammentà ce sujet», a déclaré Recep TayyipErdogan aux journalistes à bord del'avion qui le ramenait en Turquieaprès le G20, selon des propos repro-duits par le quotidien Hürriyet.

«J'ai dit qu'il n'y aurait pas de pro-blème pour nous, que nos militairesdevraient se réunir et discuter.Ensuite, nous ferons le nécessaire»,a-t-il ajouté. Selon lui, «il s'agit del'une des questions dont nous discu-tons avec les Etats-Unis. Ce que l'onpourra faire sera clair après les dis-cussions». «Nous devons montrerque nous sommes présents dans larégion», a-t-il souligné. «Si nousreculons, les groupes terroristescomme Daech, le PKK (Parti des tra-vailleurs du Kurdistan), le PYD (Partide l'union démocratique) ou les YPG(Unités de protections du peuplekurde) s'y installeront». Ankara alancé le 24 août une opération militai-re dans le nord de la Syrie, envoyantses chars et ses forces spécialespour soutenir les rebelles de l'oppo-sition afin de chasser de la frontièrel'EI/Daech et les milices kurdes. Leweek-end dernier, les forces turquesont chassé Daech de ses dernièrespositions sur la frontière turco-syrienne, privant le groupe d'un pointde passage stratégique pour sesrecrues et son approvisionnementdepuis la Turquie.

Ankara, membre actif de la coali-tion internationale antiterroristes,considère les milices kurdes commedes groupes «terroristes», mais cesdernières sont aussi un partenaireefficace de Washington dans la luttecontre l'EI.

R. I.

Afghanistan

Al-Azhar condamne lesattentats de Kaboul

La plus haute institution de l'islamen Egypte, Al-Azhar, a condamné lesattentats meurtriers qui ont frappé lacapitale afghane Kaboul depuis lundi,soulignant «la nécessité de s'unirpour affronter le terrorisme», selondes médias.

Au moins 41 personnes ont ététuées dans ces attaques, selon unnouveau bilan annoncé mardi par leministère de la Santé afghan. Deuxattentats à la bombe, revendiqués parles taliban, ont eu lieu près du minis-tère de la Défense, tandis que deshommes armés ont attaqué en pleinenuit les locaux de l'association huma-nitaire Care International.

L'institution théologique basée auCaire «réitère la nécessité de s'unirpour affronter le terrorisme», selonun communiqué. En novembre der-nier, après les attaques terroristes àParis qui avaient fait 130 morts, elleavait appelé à engager une bataille«intellectuelle» et «idéologique» pourvaincre les terroristes, proposantnotamment de former des imamspour la France et l'Europe.

R. I.

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10 N° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016Les DEBATS

FRICA INESGabon

Ali Bongo critique la mission de l'UE

«J'aurais aussi apprécié qu'onrelève quelques anomaliesdans le fief de M.Jean Ping.Si on veut relever les ano-

malies, il faut être clair, équilibré et relevertoutes les anomalies si on en a constaté», acommenté M. Bongo sur la radio françaiseRTL, en accusant M. Ping de "fraude massi-ve".

"Nous avons des cas où certains observa-teurs de l'Union européenne ont outrepasséla mission qui était la leur. Certains se sontmal comportés", a insisté M. Bongo dans unautre entretien à la radio française Europe1.

La mission de l'UE a affirmé mardi avoirdécelé des "anomalies" dans la provincegabonaise du Haut-Ogooué, fief ethnique duprésident Bongo où il a obtenu plus de 95%des suffrages, permettant au président sor-tant d'être réélu d'une courte tête (5.594 voixd'avance).

Alors que l'opposition, mais aussi la

France, ancienne puissance coloniale, récla-ment un recomptage des résultats, M. Bongoa de nouveau invité son rival Jean Ping à setourner vers la Cour constitutionnelle, confor-mément à la loi électorale gabonaise.

"En ce qui concerne le recomptage, ceciest prévu dans le cadre de la loi et se fait auniveau de la Cour constitutionnelle", a-t-il dit.L'opposition, qui a jusqu'à jeudi pour déposerun recours, estime que la Cour est inféodéeà la présidence.

"On reproche aux gouvernements afri-cains de ne pas respecter les lois. Pour unefois que nous respectons notre loi, on nousdit de l'outrepasser, c'est quand même singu-lier", a commenté M. Bongo, dont la familledirige le Gabon depuis 50 ans.

Alors que l'Union africaine (UA) s'est diteprête à envoyer une délégation au Gabonpour tenter une médiation, M. Bongo a affir-mé sur Europe 1: "Nous allons écouter cequ'ils auront à nous dire". "Lorsque l'on vient

dans un pays, c'est d'abord s'enquérir deslois de ce pays", a-t-il ajouté.

Interrogé sur le sort de binationaux fran-co-gabonais dont Paris s’inquiétait lundi, leprésident gabonais a indiqué que "l'ambas-sade de France a communiqué une liste desix noms" au gouvernement et qu'ils étaient"en cours d'identification", ajoutant que cesindividus figuraient "parmi tous ceux qui ontcassé et pillé, et arrêtés dans ce cadre-là".

Des dizaines de Gabonais cherchent tou-jours un proche introuvable depuis les cen-taines d'arrestations qui ont suivi l'annoncemercredi dernier de la réélection contestéede M. Bongo.

Les violences post-électorales ont faittrois morts, d'après un bilan officiel.

L’AFP a recensé pour sa part sept morts,dont un policier.

Selon l'opposant Jean Ping, qui reven-dique la victoire à la présidentielle, la criseaurait fait "50 à 100 morts".

"Monsieur Ping a l'habitude d'avancer

beaucoup de choses qu'il ne peut pas prou-

ver", a réagi mercredi M. Bongo sur RTL.

"Ce n'est pas à 74 ans que M. Ping va

commencer une carrière de démocrate qu'il

n'a jamais été", l'a-t-il encore taclé sur

Europe 1.

Comme nombre de responsables de l'op-

position, Jean Ping a travaillé de longues

années aux côtés du président sortant, sous

le régime du père de ce dernier, Omar

Bongo, qui a dirigé le pays pendant 41 ans,

jusque sa mort en 2009. AFP

Le président gabonais sortant, Ali Bongo, dont l'annonce de la réélection a provoqué des violences, a critiqué hierla mission d'observation électorale de l'Union européenne, qui a dénoncé une «anomalie évidente» dans le scrutindu 27 août.

Egypte

Nouveau ministre sur fond de scandale de corruptionL e Parlement égyptien a approuvé

mardi la nomination d'un militairecomme ministre de

l'Approvisionnement au moment où un scan-dale de corruption concernant des achats deblé secoue le ministère.

La nomination du général Mohamed AliEl-Sheikh, décidée par le président AbdelFattah al-Sissi, a été approuvée à la majori-té des deux-tiers, selon le site internet duParlement.

Le général de 64 ans a notamment dirigé,au sein des Forces armées, deux orga-nismes chargés des questions d'approvision-nement et des fournitures logistiques, selonla même source.

Le ministère de l'Approvisionnement et

du Commerce intérieur gère notamment lessubventions qui permettent à une grandepartie de la population d'acheter du pain etd'autres produits alimentaires de base à basprix.

La nomination de M. Sheikh intervientalors qu'une enquête du parquet a mis aujour une affaire de corruption concernantl'approvisionnement en blé du pays, un sec-teur clé puisque l'Egypte est le plus grandimportateur de cette céréale au monde.

Pour empocher des subventions, desfournisseurs ont vendu du blé importé en leprésentant comme étant du blé domestique -bien plus onéreux-, tout en exagérant leniveau de la récolte annuelle. Ce scandaleaurait coûté à l'Etat près de 55 millions de

dollars, selon le parquet.Le ministre sortant Khaled Hanafy avait

démissionné le 25 août en expliquant toute-fois qu'il quittait son poste pour une touteautre raison: un député l'a accusé de résiderdepuis plusieurs mois dans un hôtel de luxepour un coût de près de 700.000 euros.

L'ex-ministre a assuré que ce logementne lui avait coûté que 50.000 euros, qu'ilavait payé de sa propre poche. L'Egypte doitadopter des réformes économiques dras-tiques pour augmenter les revenus de l'Etatet réduire ses coûteuses subventionspubliques, en contrepartie d'un prêt de 12milliards de dollars du Fond monétaire inter-national (FMI) s'étalant sur trois ans et quidoit encore être finalisé. AFP

Madagascar

Cinq hommes inculpéspour l'assassinat de deuxFrançais

Le 21 août dernier, le meurtre dedeux jeunes Français bénévoles surla petite île paradisiaque de Sainte-Marie causait l'émoi à Madagascar. 15jours après, cinq des neuf suspectsont été déférés devant le parquet deTamatave, la capitale de la province,puis présentés au juge d'instruction.Mardi, le procureur qui coordonnel'enquête a annoncé devant la presseque "ces cinq personnes sont désor-mais poursuivies pour assassinat". Etl'enquête continue. Sur le terrain, àSainte-Marie, mais aussi en France,où l'autopsie des corps pourrait per-mettre d'apporter de nouvelles infor-mations.

Dans cette affaire de doublemeurtre, cinq hommes viennent d'êtreincarcérés à la Maison centrale deTamatave, à l'est de Madagascar.Tous sont poursuivis pour assassi-nat. Deux d'entre eux sont égalementpoursuivis pour détention de«chanvre indien», l'autre nom donnéau cannabis. Il s'agit du jeune plon-geur français et du chef d'agenced'une banque de Sainte-Marie, tousdeux ayant entretenu une relationavec la victime.

Contacté par téléphone, l'avocatdu Français n'a pas souhaité s'expri-mer. Les trois autres suspects sontoriginaires de Tamatave et étaient àSainte-Marie le soir du drame. Ilsauraient été vus se disputant avec lesdeux victimes, dans la boîte de nuit oùtous ont passé la soirée.

L'enquête sur le terrain se poursuitavec la police locale. Dans le cadre dela coopération, le procureur deTamatave se rendra vendredi à Parispour assister à l'autopsie des deuxcorps, qui ont été rapatriés la semainedernière.

Plusieurs mobiles de crime restenttoujours à l'étude. Mais d'après unesource proche du dossier, lespreuves matérielles tangibles man-quent à l'enquête. " On attend beau-coup des résultats de l'autopsie etdes tests ADN réalisés en France ",explique le commandant ElienRajaonson qui supervise lesrecherches. Ces éléments pourraienten effet permettre d'innocenter oud'incriminer des suspects.

Les enquêteurs attendent encorede la part d'un opérateur téléphoniquele relevé des appels passés par la vic-time le soir du meurtre.

Le dossier est en cours d'instruc-tion. Le procureur Thierry Rajaona l'arappelé : " On n'en est pas au stade dechercher des preuves, mais au stadede trouver des charges. "

RFI

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Mobiliser pour la sécurité alimentaire

12 Les DEBATS

EN DEBATN° 1703 - Jeudi 8 séptembre 2016

Par Mohamed KHIATI, Agronome (*)

En général, le service entretenait peude rapports avec la recherche agri-cole. A posteriori, le mouvement dudéveloppement rural souffrait d’unenvironnement peu propice audéveloppement agricole. Il finit partomber en disgrâce à mesure quel’absence de solutions techniques

rentables et l’élargissement excessif de samission se traduisaient par des ressourcesde plus en plus diluées, des coûts de gestionexcessifs et une faible croissance de la pro-duction agricole. Les études menées auprèsdes villages durant cette période montrèrentque les agriculteurs étaient «pauvres maisefficaces» et soulignèrent que l’absenced’une technologie rentable constituait la prin-cipale cause de stagnation.

L’ouvrage de Schulz : TransformingTraditional Agriculture (1964), s’appuya surdes résultats d’études pour contester lemodèle de vulgarisation/diffusion, invite ins-tamment les pays en développement et lesbailleurs de fonds à réorienter les ressourcesde la vulgarisation pour mettre en place unecapacité de recherche agricole. Ce modèlede diffusion à tendance à oublier que les agri-culteurs sont des innovateurs, et pas seule-ment des récepteurs passifs d’informations.

Malheureusement, ces héritages renfor-çaient en général la vision bornée, linéaire etséquentielle appliquée au développement età la mise à disposition des agriculteurs del’information et du savoir, c’est-à-dire l’itiné-raire recherche fondamentale-rechercheappliquée-innovations technologiques -conseils aux agriculteurs.

Cependant, au début des années 70 etsuite à la Révolution verte entamée auxannées 50, nombre d’agronomes considéraitnéanmoins qu’il existait un réservoir inexploi-té de technologies qui n’avaient pas ététransmises aux agriculteurs. Il a fallu doncd’améliorer la capacité d’intervention de lavulgarisation grâce à davantage de person-nel, de formation, d’équipement, de cyclomo-teurs, et autres moyens.

Le système de Formation et visites (F&V)(training et visite pu la méthode Bénor), futconçu pour réformer la gestion des systèmesde vulgarisation et transformer par desséances bimensuelles de formation, desagents de terrain mal supervisés, peu moti-vés et mal formés, en un personnel efficacede transfert de technologie, qui rendait ensui-te régulièrement visite aux agriculteurs pourleur transmettre des messages clairs de vul-garisation. Cela dit, dans quelle mesure peut-on attribuer les remarquables gains de pro-duction vivrière de la révolution verte à unmécanisme spécifique, tel que le systèmeF&V? qui est resté, pour longtemps, un sujettrès controversé. Ceci dit, le système F&V adominé la vulgarisation en Asie du sud et en

Afrique pendant plus de 20 ans, en partie àcause du fort soutien de la Banque mondiale.

De nos jours, prévaut une vision considé-rablement élargie de la vulgarisation. Enoutre d’être entreprise selon diversesapproches et types d’institutions, elle estconçue comme élément d’un plus vaste«Système de Connaissances agricoles etd’Informations pour le DéveloppementRural» (SCAI/DR), dont les autres élémentsmajeurs sont la recherche agricole et l’éduca-tion agricole. Dans cette conception, le pro-cessus de génération et diffusion de laconnaissance n’est plus linéaire, mais inter-actif et résulte de l’effort conjoint de parte-naires diversifiés. Ce système devrait provo-quer un apprentissage mutuel et deséchanges d’information pour que le secteurprogresse convenablement.

Les orientations de la recherche et de lavulgarisation ne tiennent pas suffisammentcompte des besoins des paysans, et lesdemandes du marché de l’emploi ne sont pasreflétées comme il convient dans les pro-grammes d’enseignement des organismesde formation agricole :

«Les savoir-faire et technologies produitspar les SCAI/DR, même quand ils sont perti-nents, ne sont que peu appliqués par lesagriculteurs, ce qui suggère que la transmis-sion se fait mal. Le souci d’économies abou-tit à ce que les services publics de rechercheet de vulgarisation arrivent mal à assurer leurviabilité financière ;

«Les responsables publics sont rarementconscients des résultats atteints et du besoinde ressources financières à long terme ;

«Dans beaucoup de cas, le capitalhumain des SCAI/DR est insuffisant, ce quimontre que l’investissement dans la forma-tion est aussi insuffisant et que les institu-tions éducatives elles-mêmes ne répondentpas assez à l’évolution des besoins.

«Il n’y a pas de collaboration systéma-tique entre éducateurs, chercheurs, vulgari-sateurs et agriculteurs. Du coup, l’efficacité etla pertinence des services d’appui au secteuragricole et rural sont amoindries.

Il y a maintes façons de réagir à ces fai-blesses, et différents types d’institutions s’enoccupent. Cette variété semble bien être untrait constant du paysage institutionnel de

l’agriculture. Cela suggère l’idée qu’il n’existeaucune approche particulière du développe-ment de la vulgarisation, qui soit la meilleureen toutes circonstances.

Cependant, en dépit de l’importance et del’ampleur des changements, il n’existe pas, àl’heure actuelle, une documentation globalecomplète sur l’état actuel des systèmes devulgarisation dans le monde. Il s’agit d’un «patchwork de systèmes «, imbriqués les unsdans les autres. Aussi, l’actualisation desdonnées, à ce propos, aidera à comprendreles besoins pour l’assistance technique etpour les investissements dans des systèmesde vulgarisation et d’appui conseil afin de lestransformer et les renforcer davantage pouratteindre les objectifs escomptés en tantqu’instruments essentiels du développement.

Cela étant, il existe actuellement unbesoin énorme de mobiliser les services devulgarisation agricole en faveur de la sécuri-té alimentaire et atteindre une grande variétéd’objectifs de développement agricole etrural. Des efforts sont aujourd’hui indispen-sables pour améliorer l’accès aux nouvellestechnologies et la connaissance sur ces der-nières, de s’assurer que les exploitants agri-coles soient en mesure de travailler dans unenvironnement où les marchés évoluent, afinde leur permettre de comprendre les nou-veaux défis et la manière efficace par laquel-le, ils peuvent exploiter de façon optimale, lesressources disponibles en vue de satisfaireles exigences alimentaires de leurs familleset qui se répercutent sur la sécurité alimen-taire à l’échelle globale, c’est-à-dire de lanation toute entière.

La tendance actuelle est qu’on devient, àl’échelle planétaire de plus en plus conscientqu’un nombre important de réformesrequises dans les domaines du développe-ment agricole et rural et de la sécurité ali-mentaire ne seront efficaces que si des insti-tutions de vulgarisation, d’appui conseil etd’accompagnement, bien efficients soient enmesure de fournir la base de soutien néces-saire pour que les populations rurales aientaccès aux marchés, aux savoirs, aux infor-mations et aux technologies pour influencerles politiques qui affectent positivement leurvie.

Aujourd’hui, la vulgarisation à travers le

monde, et en Algérie bien évidemment, com-mence à faire partie de l’agenda des nou-veaux cadres institutionnels. Cependant,pour définir son rôle dans les structures, ilfaut se fier à cette idée que seule, la vulgari-sation n’est pas une solution, mais unemesure pour trouver des solutions.

En raison de la nature complexe desfonctions, des tâches et des rôles de la vul-garisation dans le cadre des systèmes agroa-limentaires et de la gestion des ressourcesnaturelles, une perspective plus intégrée etrequise pour assurer à la vulgarisation sonrôle de facilitation et sur comment qu’elles’associe avec les nouveaux investissementsdans le domaine de la recherche et dansd’autres services ruraux, avec les nouveauxtypes de programmation participative danslaquelle, les exploitants agricoles sont lesconcernés, en premier chef.

Il faut par ailleurs, souligner que la réfor-me de la vulgarisation a été longtemps entra-vée par des idées désuètes qui la considé-raient comme une voie passive du transfertdes technologies, allant de la recherche auxagriculteurs. La faiblesse des liens avec larecherche a fait en sorte que, même s’il étaitsouhaitable, ce rôle de transfert de technolo-gies à sens unique n’est pas toujours viable.Une nouvelle relation avec la recherche agri-cole commence néanmoins à se dessinermême si les contours de ce nouveau systè-me ne sont pas bien définis. Dans ce contex-te, et se nourrissant de la recherche, disonsque quelque soit le travail de vulgarisation etde communication en milieu rural, celui-cifait partie d’un processus de développementet ne peut être, de ce fait, considéré commeune activité isolée mais insérée dans le cadred’une stratégie de promotion des zonesrurales.

La vulgarisation, nécessitée deréorganisation du système

Ce faisant, la nécessité de la vulgarisationdans le développement agricole n’est plus àdémontrer, bien que disons le sans précau-tion oratoire, que la notion de vulgarisation,tout le monde la pratique et tout le monde la

Le 1er octobre, Journée nationale de la vulgarisation agricole

Au cours des années 50 et audébut des années 60, lesservices de vulgarisation étaientsouvent liés à des programmesde développement ruralmultidisciplinaires. Les agentsde vulgarisation d'alors,remplissaient de nombreusesfonctions, allant de la fourniturede crédit et de la distributiond'intrants, à diverses activitésde coordination. Et dans lamesure où ils faisaient partiedes rares fonctionnairesprésents dans les villages, onleur demandait souvent de secharger de tâchesadministratives, statistiques oumême parfois politiques.

Deuxième partie et fin

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N° 1703 - Jeudi 8 séptembre 2016 13Les DEBATS

critique, dans la mesure où arrive-t-on peu àmesurer son impact. Cela étant, la miseplace d’un système de vulgarisation opéra-tionnel doit répondre aux aspirations, auxpréoccupations et attentes des différentsintervenants dans l’acte agricole à savoir : lespouvoirs publics et les organisations profes-sionnelles. Leurs missions et leurs rôles doi-vent être définis de façon précise.

En Algérie, le passage d’une économieplanifiée à une économie de marché et sescorollaires en termes de responsabilité delibéralisation, d’autonomie, d’efficacité devaitinduire une réorganisation du secteur publicagricole en entités de statuts, issues de larestructuration des domaines agricolessocialistes. Corrélativement, s’est apparudans le secteur depuis le début des années1990, un tissu énorme constitué d’associa-tions agricoles, d’entreprises agroalimen-taires et divers partenaires oeuvrant dans lesdomaines de la vulgarisation, de l’appui et del’assistance, à la production, à travers la four-niture d’offres et de services.

Ce faisant, la réorganisation opérée auniveau du secteur productif agricole, il y a plusde 25 ans, devrait s’acheminer vers une rup-ture entre les pouvoirs publics et les produc-teurs en termes d’orientation de la production,d’injections, de soutien en matière de finance-ment, de prix des intrants agricoles et autresformes d’accompagnement. La logique duprofit aurait induit, une nouvelle perception del’activité agricole elle-même. C’est ainsi queles besoins nouveaux, la modification dessystèmes de production, in extenso, toutedémarche envisagée par le producteur faitréférence nécessairement à une approchemonétaire à toute l’activité entreprise. Au delàdes faits, cette réorganisation du secteur agri-cole ne pouvait s’accommoder d’un systèmede vulgarisation tel qu’a été établi en 1985(circulaire 1055 du 31.12.1985 portant miseen place de l’appareil de vulgarisation) enréponse à une économie planifiée car fonc-tionnant jadis, sur des logiques inconciliables.

Aujourd’hui, la mise en œuvre de la poli-tique de développement agricole, rural etaquacole dans le cadre du quinquennat(2105/2019), constitue, par sa démarchenovatrice, le fait majeur d’une politique derelance qui incite tous les acteurs de l’écono-mie agricole, rurale et piscicole, en premierlieu, les agriculteurs , les éleveurs et lespécheurs, les opérateurs d’amont et d’aval,les institutions rurales et en second lieu, lesinstitutions de vulgarisation, de recherche, deformation et de développement publiques ouprofessionnelles, à mieux répondre aux défisde l’agriculture algérienne, d’aujourd’hui etde demain.

La composante « vulgarisation « en tantqu’instrument de mise en œuvre de cettepolitique devra tendre à fournir à l’ensembledes artisans du développement, les ingré-dients «savoirs, connaissances et informa-tions « en vue de les aider à les parfaire auniveau méthodologique de gouvernance desprogrammes et de projets et leur gestion surle terrain d’application.

De façon générale et en matière de vulga-risation, il est reconnu que beaucoup de tra-vail a été fourni notamment en termes de

transfert technologique en direction des pro-ducteurs. Dans ce cadre, les structures dedéveloppement agricole et rural, qu’ellesrelèvent de l’administration (DSA, Instituts deRecherche-développement, Centres deVulgarisation…) ou de la profession(Chambres d’Agriculture...), se sontconstamment investies dans des actions devulgarisation, inscrites dans leurs projets etprogrammes de développement. S’il estaussi vrai que des résultats plus ou moinspositifs ont été enregistrés, les effortsconsentis étant souvent dispersés, et ontsouvent engendré auprès des structures par-tenaires, non seulement des doublesemplois, lorsqu’il s’agit de programmation etdu choix de thèmes à vulgariser, mais surtoutune mobilisation parfois inefficace de l’enca-drement et des charges financières supplé-mentaires qui, dans le fond, nécessitaientune synergie et une action d’ensemble. Celaconstitue l’un des mandats futurs de l’appa-reil de vulgarisation agricole.

A la lumière de tout cela, il revient à direque les missions et la place de la vulgarisa-tion, dans le contexte actuel du développe-ment agricole et rural, doit nécessairementpasser par sa réorganisation dans uneoptique de satisfaction des besoins desbénéficiaires des offres et des services de lavulgarisation et la réorientation de ses struc-tures qui s’avèrent prendre une tendance

d’inadaptation, dans la mesure où l’organisa-tion qui prévalait est devenue obsolète, enraison d’une succession rapide des diffé-rentes réformes politiques, économiques etinstitutionnelles qui ont touché le secteur del’agriculture. Ceci nous fait clairement com-prendre que si, au moment d’avoir décidéchacune de ces réformes pour le secteur del’agriculture, on aurait, corrélativement, récla-mé une politique de vulgarisation qui puisseadapter ses mécanismes de fonctionnement,par rapport aux changements survenus,celle-ci n’aurait pas accusé, aujourd’hui,autat de retard et tant d’obstacles, aussicomplexes les uns que les autres.

Les services de vulgarisation de demainse fiant à l’ère de changements enregistréstant à l’échelle mondiale que nationale, nepourront ressembler probablement aux ser-vices de vulgarisation d’hier et d’aujourd’hui.Le pluralisme sera presque certainementprédominant et plus prononcé vers desformes organisationnelles, des méthodes etdes structures institutionnelles plus légères,plus efficientes et surtout plus opération-nelles. La recherche d’opportunités pouraccroître l’efficacité de la vulgarisation doitdonc être orientée vers deux domaines :«Premièrement, il s’agit de mieux appliquerles enseignements des dernières années enréalisant les réformes structurelles requisesdepuis longtemps, portant sur des systèmes

de vulgarisation pilotés par la demande etrépondant aux besoins du marché ;

«Deuxièmement, quelques-unes des plusfortes demandes pour plus de vulgarisation,proviennent de domaines inattendus tels quel’accroissement de la fourniture d’informa-tions relatives au climat, l’amélioration de laprogrammation en matière de sécurité ali-mentaire, l’évolution de l’agenda de l’aide aucommerce et la réforme globale de larecherche agricole pour le développement.Toutes ces questions laissent entendre lebesoin d’utiliser les connaissances exis-tantes, mais également d’étudier la nécessitéet l’importance de changer les formes de vul-garisation dans le cadre des nouveaux pro-grammes de développement, de l’organisa-tion des aides et des soutiens et, des struc-tures institutionnelles.

Enfin, revenons-en, la Journée Nationalede la vulgarisation en dehors de ses aspectsd’émulation devra constituer également, pen-sons-nous, une opportunité d’engager laréflexion pour instituer un système de vulga-risation et d’appui conseil à caractère fonc-tionnel et opérationnel, répondant à l’exigen-ce d’une agriculture algérienne en plein essoret mutation. La synergie intersectorielle(recherche/vulgarisation) s’impose alorsavec acuité.

Dans ce contexte, il est essentiel de pro-mouvoir une perspective plus élargie de ceque représente la vulgarisation parmi lesstructures de l’Etat, de la profession agricoleet aquacole, du secteur privé, de la sociétécivile et des ONG et voir quels seraient leursrôles et leurs missions, en adéquation avec lasphère institutionnelle de l’évolution de l’agri-culture et des attentes des populationsrurales. Il faut ainsi définir la gamme de stra-tégies, de structures, d’organisations, deméthodes et des outils qui sont nécessairespour gérer une diversité de rôles et pouratteindre les différents groupes de produc-teurs dont les besoins sont souvent multiples,complexes et hétérogènes. En outre, il estnécessaire de soutenir les organisations deproducteurs pour qu’elles représentent lemoteur de ce processus en assumant un rôleactif et crucial dans l’établissement des man-dats pour des institutions de vulgarisation, derecherche et de formation et apprentissage.Le Débat sur la vulgarisation agricole en vuede sa mobilisation pour la sécurité alimentaireest ainsi ouvert. A chacun d’apporter des élé-ments de réponse pour instituer un systèmeefficient et rationnel, à caractère opérationneldans l’optique d’une synergie, d’une coordi-nation des efforts pour la promotion de l’agri-culture et de son soubassement, le monderural. Cela sous-entend faire mais, falloirfaire. Faisons le donc ensemble, selon unevision et action d’ensemble.

(*) Agronome, post-gradué, Spécialisé en vulgarisation Agricole et

communication rurale

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Durant plus d’un quart de siècle, lafamille de Jacob Wetterling a gardél’espoir de retrouver vivant le jeunegarçon, dont le visage souriant sur

des milliers d’affiches est devenu symbole àla fois de l’innocence bafouée mais aussi dece que les Américains appellent «cold case»,c’est-à-dire ces enquêtes judiciaires piétinantdes décennies avant d’enfin déboucher. Lepetit Jacob avait été enlevé le 22 octobre1989 par un homme masqué et armé alorsqu’il roulait à bicyclette à proximité de sondomicile dans l’Etat du Minnesota, en com-pagnie de son frère et d’un de ses cama-rades.

Cette disparition avait traumatisé des mil-liers de foyers américains, bien au-delà desfrontières du Minnesota, et poussé de nom-breux Etats ainsi que le Congrès àWashington à adopter dans les années 1990

des lois protégeant l’enfance et coordonnantdavantage la lutte contre les délinquantssexuels. Mais l’enquête pourtant dotée degros moyens et très médiatisée s’était enli-sée, avant de rebondir l’an dernier avec l’ar-restation d’un homme, Danny Heinrich, pourpossession d’images pédophiles.

L’ADN de Danny Heinrich, 53 ans, s’estpar la suite révélé être le même que sur unéchantillon prélevé sur un habit que portaitun autre enfant, lui âgé de 12 ans, qui avaitété victime d’une agression sexuelle neufmois avant Jacob Wetterling. Mardi devantun tribunal du Minnesota, Danny Heinrich areconnu avoir enlevé, violenté et tué le petitJacob, dans le cadre d’une procédure deplaider coupable lui permettant d’échapperaux poursuites pour ces faits, seule demeu-

rant l’inculpation pour détention d’imagespédophiles lui faisant encourir 20 ans de pri-son. Les aveux négociés ont permis auxenquêteurs de retrouver la semaine dernièrele corps de Jacob Wetterling, enterré dans unchamp, presque 27 ans après sa disparition.Le meurtrier a relaté mardi en détails la der-nière nuit de sa jeune victime, devant lesdeux parents de Jacob, a rapporté mardi lejournal Minneapolis Star Tribune. «Qu’est-ceque j’ai fait de mal ?», avait interrogé le gar-çon en s’adressant à son ravisseur qui l’avaitmenotté sur le siège avant de son véhicule.Danny Heinrich avait ensuite traîné l’enfantdans un bosquet, l’avait déshabillé, molestéet agressé sexuellement. «J’ai froid», s’étaitplaint le petit Jacob, qui avait supplié sonagresseur de le laisser rentrer chez lui. Mais

Danny Heinrich a raconté avoir alors «pani-qué». «J’ai sorti mon revolver, j’ai mis deuxballes dans le chargeur, j’ai demandé àJacob de se retourner», a-t-il poursuivi. Il aalors deux fois fait feu.

Dans une conférence de presse mardi,des représentants de la police locale etfédérale ont estimé que la résolution dumeurtre de Jacob Wetterling prouvait qu’au-cune affaire criminelle n’était insoluble.«L’enlèvement de Jacob Wetterling en 1989a mis un terme à une ère d’innocence dansle centre du Minnesota et au-delà, et a eudes répercussions radicales sur la façondont les parents élèvent leurs enfants», arappelé John Sanner, le shérif du comté deStearns.

AFP

Un astronaute américain et deux cosmo-nautes russes ont bouclé une mission

de 172 jours à bord de la Station spatialeinternationale et sont revenus sur Terredans les steppes du Kazakhstan.

Les trois hommes se sont posés au sud-est de la ville de Zhezkazgan, leur capsuleSoyouz descendant en parachute dans unépais brouillard avant de toucher le sol,montre une vidéo diffusée par NASA TV.Quelques minutes plus tard, la Nasa aconfirmé leur atterrissage à 07h13 heurelocale mercredi (01h13 GMT).

Le commandant Jeff Williams, de laNasa, et les ingénieurs de vol AlexeïOvchinine et Oleg Skripochka, de l’agencerusse Roscosmos, ont parcouru 415 km àbord de cette capsule. «Cette vue va àcoup sûr me manquer», a dit Jeff Williamssur Twitter, publiant une photo de la lumiè-re du soleil scintillant sur la Terre.

A 58 ans, il comptabilise à son retoursur Terre 534 jours en orbite, un recordpour un astronaute américain. Les cosmo-nautes russes restent champions des volsspatiaux de longue durée, dont Guennadi

Padalka détient le record, avec 878 jourspassés dans l’espace en cinq missions dis-tinctes.

Avant de quitter la station internationalepartagée par 15 nations, Jeff Williams en aconfié le commandement au cosmonauteAnatoly Ivanichine, qui reste entouré del’astronaute de la Nasa Kate Rubins et duJaponais Takuya Onishi.

Une équipe de remplacement doit êtreenvoyée le 23 septembre du cosmodromede Baikonour au Kazakhstan.

Reuters

Mexique

Un hélicoptère de la police abattu par des criminels, quatre morts

Des criminels ont abattu mardi un hélicoptère de la police mexicaine, tuant le pilote et trois policiers qui participaient à une opéra-tion de sécurité dans le Michoacan (centre-ouest), a annoncé le gouverneur de cet Etat, Silvano Aureoles. «Un hélicoptère officiel quiappuyait une équipe d’intervention au sol dans une zone difficile d’accès a été abattu pendant l’opération», a indiqué sur Twitter le gou-verneur d’un Etat dont l’instabilité est liée à la présence historique de narcotrafiquants. Un autre agent a été blessé au cours de l’opé-ration, qui s’est déroulée dans la commune d’Apatzingan et visait à «l’arrestation de dirigeants de cellules criminelles», a ajouté M.Aureoles via plusieurs messages. L’Etat fédéral comme celui de Michoacan «ne cèderont pas dans la lutte contre la délinquance», aaffirmé le dirigeant. Situé sur la côte Pacifique, le Michoacan est un Etat majeur pour le trafic de drogues, produites et exportées versles Etats-Unis. Ces derniers jours, les forces de l’ordre y avaient affronté des tireurs, a indiqué le procureur de l’Etat. Un de ces accro-chages a eu lieu à Nueva Italia, près d’Apatzingan, où les tireurs présumés ont fui, abandonnant cinq camionnettes dans lesquellesdeux fusils et une roquette ont été retrouvés. C’est la seconde année de suite qu’un hélicoptère des forces de l’ordre est abattu auMexique. En 2015, le cartel de Jalisco Nouvelle Génération, dans l’Etat voisin du Michoacan, avait utilisé un lance-roquettes pourabattre un hélicoptère militaire, tuant sept soldats et un policier qui se trouvaient à bord. H. E.

14 N° 1703 - Jeudi 8 séptembre 2016Les DEBATS KIOSQUE

Après 172 jours en orbite

Trois astronautes de retour sur Terre

Etats-UUnis

Malaisie

Premier cas defemme enceinteatteinte du virus Zika

La Malaisie a annoncé mercredi son pre-mier cas de femme enceinte atteinte du virusZika, habitant une région voisine deSingapour, archipel où quelque 150 per-sonnes ont été diagnostiquées récemmentporteuses de l’arbovirus. «La femme attendson premier enfant et est enceinte depuistrois ou quatre mois», a précisé le ministremalaisien de la Santé, Datuk Seri S.Subramaniam, dans un communiqué sur lecompte Facebook du ministère de ce paysd’Asie du Sud-Est. «Il n’a pas pu être établicomment et où cette femme avait contractéle virus, mais elle s’était rendue à Singapouril y a six mois, et son mari y fait régulière-ment des voyages», a ajouté le ministre.

Samedi, la Malaisie avait fait état du pre-mier cas de transmission locale du virus Zika,un homme de 61 ans dont la santé était déjàfragile pour d’autres raisons, et qui a succom-bé à des complications cardiaques. Le Zikase transmet par la piqûre du moustiqueAedes aegypti mais aussi par voie sexuelle.Quatre patients sur cinq ne développentaucun des symptômes associés, qui sont deséruptions cutanées ou des douleurs articu-laires et musculaires. Au total, l’épidémie deZika s’est propagée dans 67 pays et terri-toires depuis 2015, selon l’Organisation mon-diale de la santé (OMS).

La Malaisie a déjà été confrontée dansles années 2010 à une épidémie de dengue,maladie infectieuse virale transmise par lemoustique de l’espèce Aedes aegypti. Lesautorités sanitaires s’inquiètent désormaisd’une possible augmentation des cas deZika et ont intensifié la surveillance despoints de passage frontaliers pour les per-sonnes arrivant de Singapour.

R. N.

Un Américain a admispubliquement mardil'agression suivie dumeurtre d'un enfant de 11ans en 1989, une affaire quiavait choqué les Etats-Uniset suscité une prise deconscience nationale vis-à-vis des "prédateurs sexuels".

Le meurtre d'un enfant résolu 27 ansaprès sa disparition

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CULTUREN° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016 Les DEBATS

10ème Festival diwan

La jeune troupe Jil Diwan ElKandoussi remporte le concours

Fondée 2011 cettetroupe composée dejeunes musiciensâgés de moins de 23

ans avait ébloui son auditoireavec la puissance de son jeuau tbel, une particularité destroupes de Kenadsa, sa cho-régraphie Koyo, son occupa-tion de l'espace scénique ouencore par l'harmonie et lapuissance des voix de sa cho-rale.

Le jury de la compétitionprésidé par l'artiste LahcenBestam, leader du groupeEssed, a également attribué ladeuxième place du concoursà la troupe Maâllem FayçalSoudani d'Alger, qui avait

basé sa participation sur destextes rares, alors que la troi-sième place du concours estrevenue aux Diwan Essarab,jeune troupe récemmentcréée à Tindouf. Les trois lau-réats se produiront à Alger en2017 à la faveur du 9ème

Festival international demusique diwan.

Cette dernière soirée dufestival avait connu l'entrée enlice de Banga Nass El Wahade Ouargla qui a brillé par destextes en Zénète, sa maîtrisedes percussions et du chantmais sans pourvoirconvaincre au niveau du jeude goumbri. Fondateur d'uneécole de musique diwane à

Mascara, la troupe RidjalGnawa, qui s'était égalementproduite en compétition lorsde la soirée de clôture, avaitcaptivé le public par une miseen scène théâtralisée de sonspectacle et une grande maî-trise du chant.

Cette soirée de clôture aégalement été marquée pardes hommages rendus par lecommissariat du festival à desartistes emblématiques etpopulaires de la ville deBéchar à savoir Hasna ElBécharia qui avait annulé sonconcert pour des raisons desanté et la famille Damou, despraticiens du diwan depuisplusieurs générations.

Venu d'Oran, le groupeLes Jaristes, alliant le terroir àla musique contemporaine, aassuré, devant un public nom-breux, le spectacle de cettedernière soirée du festival surdes tons raï, rock, jazz etdiwan.

Inauguré vendredi, le 10ème

Festival national de musiquediwan a pris fin mardi soiraprès cinq jours de spectaclequi ont vu se produire sur lascène du stade olympique du18 février 12 troupes en com-pétition et six autres groupesinvités venus d'horizons musi-caux différents à cet uniquegrand événement musical dela région. Reda A.

Good luck Algeria, de FaridBentoumi, projeté, lundi soir,à la Cinémathèque de

Béjaïa a fait l'effet d'un savoureux rafrai-chissement en rendant une histoirepresque banale mais authentique, en unefresque sociale des plus pétillantes.L'auteur, un Franco-Algérien croque sansprétention morale mais avec force subtili-té les travers de la bi-nationalité.

Pas loin du cinéma d'auteur, le filmmet en scène, l'histoire vraie du frère duréalisateur, qualifié miraculeusement auxJeux olympiques d'hiver sous la bannièrede l'emblème algérien, bien que n'ayant nile potentiel athlétique requis pour ce typede manifestation ni l'encadrement sportifcorrespondant.

En revanche, il est porté aux nues parl'enthousiasme de son père (Bouchakour

Chakour Djaltia), qui en fait une affaire defierté nationale, et il doit, coûte que coûte,en Haute Savoie, sauver son entreprisede ski haut de gamme, sur le point dedéposer son bilan.

Aux bouts de péripéties haletantes, ildécroche la timbale, et se réconcilie avecle pays de ses parents et sa famille restéeau bled. Revenu pour récupérer, sa sub-vention de participation aux jeux, ilreplonge dans l'ambiance villageoise dontil ne connaît ni les moeurs ni les codes. Etrapidement, il en saisit les subtilités dontl'imprégnation lui a donné des motifs sup-plémentaires pour se transcender à l'oc-casion de sa course en ski alpin et surtoutfaire ses choix d'avenir dans son paysd'adoption, la France.

Oui, il ne plantera pas d'oliviers àM'sila dont il est originaire, comme le sou-

haitait son brave père, lui l'ingénieurauquel tout réussi, mais il a retrouvé lapaix pour aller encore de l'avant, tout enri-chi de son héritage parental.

Un film revigorant qui résonne commeune réjouissance. Porté par des comé-diens attachants et truculents et servi pardes dialogues justes et incisifs.

Il polarise une histoire de rapportshumains, en exaltant, l'amitié, l'amour, latolérance et le courage. La relation forteentre le fils Samy (Sami Bouadjila) et sonpère (Bouchakour Ckakour Djaltia), entreSamy et son épouse (Chiara Mastroani),entre Bouchakour et son épouse (HélèneVincent) et entre Samy et son ami d'en-fance (Franck Gastambide) sont d'uneintensité et d'une tendresse fascinantes.

Riad D.

La jeune troupe Jil Diwan El Kandoussi de la localité de Kenadsa a remporté,mardi soir à Béchar, le concours du 10ème Festival national de musique diwaneaprès une prestation qui avait marqué les esprits par sa justesse et sonharmonie.

Jeu du goumbri

Création d'une écoled'apprentissage àMascara

Une école d'apprentissage du jeu dugoumbri a été récemment ouverte àMascara à l'initiative de l'association loca-le 'Rachidia, Rijjal Gnawas, a-t-on apprismardi du président de cette associationculturelle à Bechar.

«Cette école où sont inscrits 205 filleset garçons de différents âges encadrés parquatre Maâlmines (maître de musiquediwane), est un espace dédié uniquementà l'apprentissage du jeu de cet instrumentà cordes à la base de la musique diwane»,a précisé à l'APS, Hassab Ali M'hamed, enmarge de la 10ème édition du Festival cultu-rel national de la musique et danse diwane.

«La création de cette école par notreassociation fondée en 1985 à l'initiativedes adeptes de la musique et danseDiwane de la région de Mascara, vise lapérennisation d'un legs ancestral enmatière du jeu de cet instrument séculairequi est le goumbri, et offrir aux jeunesamoureux de la musique diwane un espa-ce de formation sur les techniques de jeude cet instrument», a -t-il ajouté lors d'undébat sur «l'impact économique et cultureldes festivals à cas du Festival diwan deBécha».

L'association Rachidia, Rijel Gnawascompte à l'avenir réaliser une opération detranscription des bordjs (chants diwan) etce dans le but de la sauvegarde et préser-vation des composantes du patrimoineorale Diwane, a révélé M. Hassab.

La clôture de ce festival est prévuemardi soir au stade du 18 Février de la villede Béchar avec la remise des prix aux troislauréats du volet compétition de la mani-festation , à laquelle a pris part une douzai-ne de troupes de plusieurs régions dupays.

Bilal L.

A l'âge de 83 ans

Décès du grandchanteur chaoui M'hendOubelaïd

Le grand chanteur du genre chaouiSahraoui Ahmed plus connu sous sonartistique M'hend Oubelaïd est mort lundiau village de Cheddi dans la commune deMerouana (Batna) à l'âge de 83 ans,apprend-on mardi de la famille de l'artiste.

Né le 14 octobre 1933 à Ouled Fatmadans la commune de Taxlent (Batna), ledéfunt excellait dans l'interprétation dechansons puisées du patrimoine aurésienet liées au vécu quotidien des gens de larégion ainsi qu'à la guerre de Libérationnationale et aux thèmes patriotiques.

Pour l'artiste et chanteur, AïssaBrahimi, M'hend Oubelaïd a grandementcontribué par sa musique à la préservationet à la transmission aux nouvelles généra-tions de pans entiers du patrimoine musi-cale chaoui.

De son côté, le poète et spécialiste enmusique chaouie, Mohamed Ounissi, aestimé que Oubelaïd avait une voix desoprano typique des chanteurs du archdes Ouled Soltane et Ouled Fatma.

A ses débuts, il chantait dans lestroupes folkloriques de Rahaba avant decréer ensuite sa propre troupe, a ajoutéOunissi qui a considéré qu'avec la mortd'Oubnelaïd, la scène artistique auréssien-ne perd un de ses doyens dont le legsartistique est de nature à inspirer lesjeunes artistes.

Honoré à plusieurs reprises pour sacontribution dans la promotion de la chan-son chaouie, M'hend Oubelaïd a été de sonvivant un grand interprète et ambassadeurde la chanson des Aurès à l'échelle natio-nale et internationale, a estimé FaridBenbekhta, chef du bureau des associa-tions à la direction de la culture.

R. Y.

Rencontres cinématographiques de Béjaïa

Good luck Algéria, un savoureuxrafraichissement

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Quotidien national d’information

Edité par la SARLMAHMOUDI INFOLe fondateur

Abderrahmane Mahmoudi

N° 1703 - Jeudi 8 septembre 2016

• Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI •

•Direction-Administration 2, boulevard Mohamed V, Alger. Tél. : 021.78.14.16 -

Fax : 021.78.14.17 - Service Publicité : 021.78.14.17•Email : [email protected]

Web : http://www.lesdebats.com • Impression SIA • Publicité ANEP 1, avenue Pasteur, Alger, Tél. : 021.73.30.43

Les DEBATS 17ILS ONT DIT :

" Nous vivons trop dans les livres etpas assez dans la nature. "

Anatole FrancePage animée par Tinhinan

PAROLES DE FEMMES

" La nature sourit, mais elle estinsensible : Que lui font vos bon-heurs ? "

Louise AckermannFEMMES

Actu-femmes

Maquillage

Le rouge à lèvres foncé, c'est pour qui ?C ' est l'une des ten-

dances maquillagemajeures de la saison.

La bouche dark a en effet trustéles podiums automne-hiver. Maisfaut-il l'adopter pour autant ? Nousavons interviewé Max Herlant,maquilleur conseil Yves Rocher,pour savoir si les rouges à lèvressombres étaient faits pour la vraievie.

Les rouges à lèvres foncéssont tendances mais vont-ils àtout le monde ? Toutes les fillespeuvent-elles se lancer ?

Non, malheureusement. Lesrouges à lèvres foncés ne sontpas pour toutes les femmes.Contrairement aux teintes rosesou aux vrais rouges qui illuminent

le teint, les couleurs foncées dur-cissent le visage. Tous les rougesfoncés, surtout les mats, sont ainsidifficiles à porter. Il faut donc faireattention. On évite ainsi les rougesà lèvres foncés si on est fatiguée,qu'on a le visage marqué oumême les traits qui tombent. Lesteintes foncées vont accentuertout ces phénomènes, nous don-nant encore plus petite mine. Onlaisse aussi passer la tendance sion a les lèvres minces, car lefoncé va les faire paraître encoreplus fines, ou si on a les dentsjaunes. Il faut avoir des dentsimpeccables pour céder à l'appeldu foncé car ces teintes font res-sortir le jaune.

Enfin, après un certain âge, onne s'en approche surtout pas.

Puisqu'ils durcissent le visage, lesrouges à lèvres foncés vont aussile vieillir. Ils accentuent les traitsdu visage donc les rides. C'estaffreux et cela ne met pas du toutles femmes âgées en valeur. Enfait, les foncés sont des couleursmode mais n'embellissent pas for-cément. Cela peut être joli et çadonne un look mais, dans la viequotidienne, le rouge est là pouréclairer le visage. C'est par consé-quent une tendance podium quin'est pas forcément faite pour lavie de tous les jours. Sauf si on ala personnalité qui va avec ou sion est prêtes à assumer cettebouche foncée. Mais il faut tout demême savoir que les Françaisesn'ont pas la culture des rouges àlèvres foncés alors que ces teintes

se vendent très bien en Espagneou au Brésil.

Finalement, les rouges àlèvres foncés, c'est pour qui ?

Ils vont très bien aux visagesjeunes et aux femmes au teintlumineux. Ils sont également jolissur les peaux dorées ou noires carils se fondent alors très bien à lacarnation. Mais si le visage estmarqué ou fatigué, on l'a compris,c'est non. Ils conviennent égale-ment aux femmes au look sophis-tiqué, brunes ou blondes, à cellesqui ont une forte personnalité ouqui sont très mode. Ce sont desteintes de rouge qui sortent de l'or-dinaire, il faut être prête à l'assu-mer. On ne passe pas inaperçueavec des lèvres foncées.

Conserver ses produits de beauté

ce qu'il faut savoirL es produits à base aqueuse (crème, lait) sont les produits les plus

sensibles et donc à surveiller avec la plus grande prudence.

Les cosmétiques à base d'alcool (laques pour cheveux, vernis, déos)sont moins sujets aux contaminations, tout comme les produits solides(crayons, rouges à lèvres). Les vernis à ongles sont à jeter à la poubel-le dès qu'ils deviennent pâteux ou collants. Ne pensez pas les récupé-rer en ajoutant quelques gouttes de dissolvant cela ne sert à rien. Il fautconserver vos produits de beauté dans un endroit frais et sec à l'abri dela lumière. Le réfrigérateur apparaît comme une bonne alternative pourgarder les soins que vous n'utilisez pas régulièrement.

Durée de conservation des produits les plus courants :La durée de vie des cosmétiques varie en fonction du produit mais

tous vos produits de beauté ont une durée de vie limitée, alors ouvrezl'œil !

Le mascara :Le problème avec le mascara c'est qu'on en a souvent 2 ou 3 dans

notre trousse à maquillage. Souci : leur durée de conservation est ultralimitée, à 3 mois. Eh oui les filles, à vos vanity, car vos yeux sont ultrasensibles et ne vous amusez pas à jouer à la roulette russe avec vosmascaras.

Les laits pour le corps et les crèmes de jour :Ce sont les produits qui se conservent le plus longtemps (12 et 10

mois respectivement).

Les rouges à lèvres :Leur durée de vie est assez longue, environ un an. Mais pour une

conservation optimale tenez-les éloignés des sources de chaleur et biensûr évitez de les prêter.

Les vernis :Se conservent normalement un an, mais vous avez pu vous rendre

compte qu'en réalité ils deviennent pâteux bien avant la date limite deconsommation.

Les crèmes solaires :S'il est noté sur l'étiquette une période assez longue allant jusqu'à 12

mois, voire plus, il est indispensable de jeter votre flacon à votre retourde vacances. L'exposition à la chaleur sur le sable chaud aura eu raisonde ses propriétés, et les filtres UV n'assureront plus leurs fonctions pro-tectrices.

Les parfums : Comme tous les cosmétiques à base d'alcool, ils se conservent très

longtemps. Mais là il s'agit de vous fier à votre instinct : si l'odeur a tour-né ou la couleur vrillé, il est temps de vous débarrasser de votre flacon.Et voilà, vous avez toutes les clés pour faire le tri dans votre vanity !

L'insomnie

Quelles sont lesconséquencesde l'insomnie ?

Fatigue, maux de tête, tensionmusculaire... le manque de sommeil ade nombreuses répercussions sur lasanté. L'humeur pâtit également del'absence de repos : irritabilité, agres-sivité, susceptibilité... Les consé-quences sur l'attention, notammentau travail, ne sont pas non plus négli-geables : perte d'efficacité, manquede rigueur, difficultés de concentra-tion... Le fait de se réveiller toujoursfatigué, malgré de longues nuits desommeil, est-il un signe d'insomnie ?

A priori, il est difficile de souffrird'insomnies sans s'en rendre compte! Par contre, il peut s'agir d'un problè-me d'apnées du sommeil. Il s'agit d'ar-rêts de la respiration pendant plu-sieurs dizaines de secondes, sereproduisant plusieurs fois par nuit.Ce trouble survient essentiellementvers la quarantaine. Il peut être lié àun excès de poids. Ces apnées dusommeil réveillent parfois le dormeurplusieurs fois par nuit et seraientainsi responsables d'un cas sur 10d'insomnie. Consultez votre médecin.

LE CARACTÈRE BIEN TREMPÉ DE LA JOURNALISTE N'A PAS TOUJOURS ÉTÉ APPRÉCIÉ

Léa Salamé était «détestée par les filles» d'I-TéléA quelques jours de la première de l'Émission politique, nouveauprogramme diffusé sur France 2 et présenté par David Pujadas,Télé Star livre quelques informations sur Léa Salamé, sa coani-matrice. La journaliste ne se serait pas toujours fait des amisdans son parcours professionnel.

Du haut de ses 36 ans, Léa Salamé est la star montante de France Télévisions.Mais on n'arrive pas au sommet sans effort. Alors que la journaliste fera sa ren-trée aux côtés de David Pujadas dans l'Émission politique le 15 septembre surFrance 2, un article de Télé Star révèle des facettes de sa personnalité qui n'ont

pas toujours été appréciées de ses collègues… En cause : son assurance et son tempé-rament de feu. L'ancienne chroniqueuse de On n'est pas couché aurait été détestée parses collègues d'I-Télé, chaîne sur laquelle elle animait Élysée 2012 avec Michel Dumoret.«Dès le premier jour, elle est arrivée à la rédaction en terrain conquis, avec une assuran-ce peu commune. Son côté grande gueule, colérique dès qu'un duplex ne fonctionnaitpas, associé à une arrogance physique, tous seins dehors… Elle a commencé par semettre plein de gens à dos. Elle était détestée par les filles de la rédaction», aurait expli-qué un ancien collègue au magazine. Les coups d'éclat semblent néanmoins être unemarque de fabrique de la journaliste, par exemple lorsqu'elle balance à François Hollandele fameux : «Non, mais vous plaisantez ?», en avril dernier sur France 2. Néanmoins, lajeune femme sait aussi se faire aimer, comme l'a prouvé Laurent Ruquier, qui lui a envoyéun message touchant pour lui faire ses adieux. Ceux qui lui ont donné sa chance lui recon-naissent son talent.

Léa Salamé présentera également sa propre émission culturelle dénomméStupéfiant !, toujours sur la chaîne publique. Quant à sa rentrée politique, elle se fera faceà… Nicolas Sarkozy. Reste à voir si l'ancien chef de l'Etat fera partie de ceux qui l'aimentou de ceux qui la détestent.

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Le championnat de Ligue I Mobilisde football reprend ses droitsaprès une trêve d’une semainepour la programmation du dernier

tour des éliminatoires de la CAN auquelont participé les Verts. La troisième jour-née donc sera ouverte ce jeudi avec unmatch qui opposera le CR Belouizdad à laJS Saoura, formation surprise de la saisonpassée et qui a décroché la deuxièmeplace qui lui permet de disputer la Liguedes champions d’Afrique. Ce match qui sejouera au stade du 20 août d’Alger devraitlogiquement revenir aux locaux décidés àmettre fin à la guigne qui les poursuitaprès un début difficile. Les gars deLaâkiba qui évolueront sans entraîneur,après le limogeage de Fouad Bouali,feront tout ce qui est de leur possible pourremporter les trois points, ce qui devraitêtre à leur portée. Toutefois, ils doiventquand même faire très attention à cetteéquipe de la Saoura qui ne se déplacerapas à Alger en victime et qui fera tout ce

qui est en son possible pour l’emporter.Les coéquipiers de Mehdi Benaldjia tente-ront de revenir au moins avec le point dunul et se donneront à fond lors de cematch, même s’ils savent que leur missionne sera pas de tout repos. Dans le deuxiè-me match avancé, le DRB Tadjenant,l’autre surprise de la saison dernière quiavait joué les trouble-fêtes, jusqu’au der-nier souffle du championnat accueille lechampion sortant, l’USM Alger. Chibaneand co feront tout ce qui est de leur pos-sible pour l’emporter à domicile d’autantplus qu’ils ne veulent rater aucun point àdomicile. Le coach Boughrara a, certaine-ment, concocté, une belle surprise aux

Usmistes qu’il souhaite épingler à sontableau de chasse cette année aussi.Toutefois, cela ne sera pas aussi simplequ’ils ne le pensent, surtout que les Rougeet Noir se rendront à Tadjenant avec l’es-poir de revenir avec un résultat probantpour confirmer leur début euphorique, euxqui ont remporté deux matchs à ce jour.

Imad M.

Le programme : Jeudi 8 septembre à 19h :

CRB-JSS Vendredi 9 septembre à 17h :

DRBT-USMA

Le président du Comité olympique etsportif algérien (COA) Mustapha Berrafs’est dit «profondément affecté par les

attaques» de certains athlètes et entraîneursenvers sa structure, lui reprochant ainsi qu’àla commission chargée de la préparation desdernières olympiades à Rio d’avoir «failli àleurs devoirs» alors que leur travail était«exempt de tout reproche», en marge d’uneréunion de travail mardi à Alger. «Le COA estl’instance suprême du sport en Algérie etsans les efforts colossaux qu’il a consentisdepuis l’entame de la préparation de cesolympiades brésiliennes, pratiquementaucun athlète algérien ne se serait qualifiépour Rio» a commencé par expliquer Berraf.Le président du COA a appuyé ses dires parla présentation d’un bilan chiffré, montrantl’importance de l’aide apportée par sa struc-ture à la quasi-totalité des disciplines spor-tives, ainsi qu’à leurs fédérations. «Le COAa financé pas moins de 107 stages de prépa-ration, dont la plupart à l’étranger, pour unevaleur de 11 milliards et 250 millions de cen-times. Il a également avancé la somme de10,5 milliards de centimes à différentes fédé-rations sportives afin qu’elles puissent pour-suivre leur plan d’action dans les temps.Sans cette aide du COA, pratiquementaucun athlète n’aurait achevé sa préparationà temps ou participé aux compétitions néces-saires à la réussite de ses minima pour Rio»a affirmé Berraf devant les journalistes. Ledouble médaillé d’argent, sur 800m et 1500mà Rio, Taoufik Makhloufi, avait jeté un véri-table pavé dans la mare, en pleine compéti-tion, en dénonçant «un manquement desresponsables envers les athlètes» et quiselon lui était «la principale cause» del’échec. L’entraîneur du décathlonien Larbi

Bourrada, Ahmed Mahour-Bacha avaitemboîté le pas à Makhloufi, en révélant quesi son athlète s’était contenté de la 5e placeà Rio, c’est surtout parce qu’il n’avait pasbénéficié de moyens suffisants pour bien sepréparer et récupérer. «Outre le fait qu’ellesétaient infondées, ce qui m’a fait le plus maldans ces critiques, c’est qu’elles ont été pro-férées par des personnes qui font partie dumouvement sportif national, et franchement,je ne m’attendais pas à cela de leur part» aencore regretté le président du COA, affir-mant avoir engagé pas moins de 14 entraî-neurs étrangers pour mettre toutes leschances du côté des athlètes algériens,contre une valeur 1.5 milliard de centimes.Berraf a avancé d’autres chiffres, notam-ment, la somme de 37 millions de dinars,représentant les frais de la délégation algé-rienne pendant son séjour à Rio, ainsi queles 32 millions de dinars, ayant servi pour ledéplacement. «Nous avons voyagé à Rio àmoitié prix, car nous avons une conventionavec Air Algérie qui nous procure une réduc-

tion de 50%. Donc, je ne vois pas commenton pourrait ne reprocher quoi que ce soit à cepropos» s’est encore insurgé Berraf. Le pré-sident du COA a affirmé que «la bonne gou-vernance a toujours été le credo» de sastructure, ce qui lui a valu les «félicitations ducomité international olympique (CIO), ayantoffert une donation de 100.000 US Dollars»devant contribuer au financement du MuséeOlympique, situé en face de la salle Harcha-Hacène (Alger). Concernant les résultatstechniques à Rio, Berraf a considéré que«deux médailles d’argent, c’est pas mal dutout», surtout si on tient compte du «peu demoyens» investis. «Le coup de revientd’une seule médaille d’or est d’environ deuxmillions de dollars, en termes de prépara-tion, de soins et d’engagement dans diffé-rentes compétitions. Mais l’Algérie n’adépensé que 2,5 millions de dollars pourl’ensemble des frais. C’est donc un très bonrésultat que d’avoir glané ces deuxmédailles d’argent» a réitéré le président duCOA.

SPORTS18 N° 1703 - Jeudi 8 séptembre 2016

Les DEBATS

Ligue I (3e journée)

Le CRB et le DRBT favoris

Mustapha Berraf

«Les critiques infondées m’ont profondémentaffecté»

Ligue Deux «Mobilis» (1èèrree Journée)

Les favoris au défi Le coup d’envoi de la Ligue II Mobilis est donné

demain, vendredi, avec une première journée quiparait en faveur aux candidats à l’accession en LigueI. En effet, les formations du MCEE, de la JSMB, del’ASO, du CABBA, en autres qui souhaitent accédercette année joueront tous à domicile, avec l’espoir del’emporter pour bien démarrer la saison. Ainsi, lesgars d’El Eulma restent déterminés à revenir en éliteet pour cela ils feront tout ce qui est de leur possiblepour battre à domicile le MC Saïda. La JSM Béjaïaqui s’est bien renforcé lors de ce mercato donnera laréplique au RC Arba dans le premier choc de la sai-son. Les gars de Yemma Gouraya restent décidés àbien entamer la saison pour éviter les erreurs de lasaison passée et tenter de reprendre sa place enLigue I, même s’ils devront faire très attention à cetteéquipe de Larba qui ne déplacera pas en victimeexpiatoire à Béjaïa. L’USM Blida effectuera un dépla-cement périlleux pour cette première journée puis-qu’elle se rend à Skikda où la Jeunesse locale tente-ra de faire tout ce qui est de son possible pour biendémarrer la saison. De son côté, le CA Bordj BouArreridj croisera le fer avec le GC Mascara et tente-ra de l’emporter, ce qui reste dans ses cordes. LesBordjiens devraient quand même se méfier de cetteéquipe de Mascara qui vient d’accéder en Ligue II etqui souhaite créer la sensation, surtout avec sonpassé glorieux qu’elle souhaite ressusciter. Pourl’ASO Chlef qui affronte un autre promu, l’US Biskra,la mission s’annonce difficile d’autan plus qu’il y a eubeaucoup de changements que ce soit au niveau del’effectif ou de la barre technique qui a été confiée àIfticen, un habitué des accessions. Le Paradou ACqui a montré ses ambitions qui sont de jouer laremontée se déplacera à Aïn Fekroun qui fera toutce qui est de son possible pour bien entamer la sai-son.

I.M.Le programme :

Vendredi 09 Septembre 2016 :MCEE-MCS (17h) CRBAF-PAC (17h) JSMS-USMB (17h) à huis clos JSMB-RCA (19h) CABBA-GCM (19h) ASO-USB (19h ASK-WAB (19h) ABS-ASMO (17h)

Real Betis

Mandi reprendl’entraînement

L’international algérien, Aissa Mandi,qui a déclaré forfait pour le précédentmatch des Verts contre le Lesotho (6-0)dimanche en éliminatoires de la Couped’Afrique des nations à cause d’une bles-sure, a repris mardi l’entraînement avecson équipe de Liga espagnole Real Betis,indique la presse locale. Mandi s’estentraîné avec le groupe du club andalouqui prépare le match face à Valence,dimanche prochain dans le cadre de latroisième journée du championnatd’Espagne, précise le journal AS. Ledéfenseur central de 24 ans avait rejointBetis cet été en provenance du stade deReims, après la relégation de ce dernieren Ligue 2 française. Il était titulaire lorsdes deux premières journées de la Liga.

Remplacement du Gabon par l’Algérie

Ould Ali ne se prononce pas

Le ministre de la Jeunesse et desSports, El Hadi Ould Ali, a affirmé, mardi,à Mostaganem que l’idée que l’Algérieabrite la phase finale de la Couped’Afrique des nations CAN-2017 de foot-ball en remplacement du Gabon «n’estpas pour le moment à l’ordre du jour». Aune question sur la possibilité quel’Algérie abrite la prochaine CAN-2017,prévue en janvier prochain en remplace-ment du Gabon eu égard à la situationprévalant dans ce pays, le ministre a sou-ligné, en marge de sa visite dans lawilaya, que « cette idée n’est pas pour lemoment à l’ordre du jour». «Si les organi-sateurs nous fassent cette demande, laquestion sera posée au Gouvernement etc’est au Président de la République deprendre la décision adéquate «, a-t-ilajouté. M. Ould Ali a estimé que «si ondemandait à l’Algérie d’abriter ce rendez-vous continental, un grand travail doit êtreeffectué en coordination de la fédérationalgérienne de football «. D’autre part, leministre a appelé à se mobiliser autour dela sélection nationale de football et deréunir toutes les conditions d’une bonnepréparation des rendez-vous de la CAN2017 et des éliminatoires de la Coupe dumonde de Russie de 2018. La sélectionnationale s’est qualifiée à la phase finalede la CAN 2017 prévue au Gabon en ter-minant leader du groupe J avec 16 points.

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Bouira

Dix blessés dans uncarambolage à Djebahia

Dix personnes ont été légèrement bles-sées hier suite à un carambolage de plu-sieurs véhicules sur la pente autoroutiè-re de Djebahia (ouest de Bouira), selonles services de la protection civile.«L'accident a eu lieu à 10h49 sur lapente autoroutière de Djebahia et sur lavoie allant vers la capitale Alger et oùdes travaux de mise à niveau» a expli-qué à l'APS, le chargé de la communica-tion de la direction de la Protection civi-le de Bouira, le capitaine RahmaniRaouf. «Le carambolage a impliqué sixvéhicules légers ce qui a causé des bles-sures de différents degrés à 10 per-sonnes», a précisé M. Rahmani. Les uni-tés de la Protection civile de Djebahia etd'Aomar sont intervenues et elles ontévacué les blessés vers l'établissementpublic hospitalier (EPH) de Lakhdaria.Une enquête a été ouverte par les ser-vices de la Gendarmerie nationale pourélucider les circonstances exactes decet énième carambolage sur la penteautoroutière de Djebahia, considérécomme un point noir à Bouira. R. N.

ACTU...

Les DEBATShttp://www.lesdebats.com

Les citoyens sontappelés à faire preu-ve d'un maximum deprudence eu égard

aux innombrables cas d'incen-dies, d'accidents, de coupureset de brûlures dont sont vic-times, chaque année, les per-sonnes, notamment lesenfants, à l'occasion de lacélébration de la fête de l'AïdEl Adha, recommande hier laProtection civile dans un com-muniqué.

Les citoyens sont ainsi misen garde contre les consé-quences du danger générépar l'utilisation des outils spé-cifiques, lors du sacrifice, telsque couteaux, haches, et cha-lumeaux dont la manipulationdoit répondre à plusieursconsignes de sécurité.

Dès lors, ces outils, qu'onévitera de poser à même lesol, doivent être placés horsde la porté des enfants.

Il est, par ailleurs recom-

mandé de ne jamais utiliserune meuleuse pour affûter etaffiler les couteaux en présen-ce d'enfants en raison durisque de projection d'éclats,et de bien entreposer les cha-lumeaux, tabounas, allu-mettes et briquets, en veillantà les garder hors de la portéedes enfants.

Vérifier la conformité dutuyau et du détendeur de gazutilisés pour relier la bouteillede gaz butane et tabouna,constitue également une autremesure de sécurité recom-mandée par la Protection civi-le qui met également en gardecontre le danger de laisserchalumeaux et tabounas allu-més, sans surveillance.

Les citoyens sont appelésaussi, à empêcher les jeunesenfants de s'approcher du feuet des allumettes dont la mani-pulation doit se faire exclusi-vement par des adultes etdont l'emplacement doit êtreloin des tentures et meublespour éviter toutes éclosionsd'incendies.

En cas d'incendie, lenuméro 14 est mis, par laProtection civile, à la disposi-tion des citoyens, appelés àpréciser la nature du risqueauxquels ils seraient exposés,et leur adresse exacte.

R. N.

Demande de transfert desnouveaux bacheliers

Par voieélectronique, pourla première fois

Le dépôt des demandes de transfertdes nouveaux bacheliers se fera pourla première fois par voie électroniquedu 14 au 17 septembre afin de facili-ter l'opération, a annoncé le directeurgénéral des enseignements et de laformation supérieurs au ministère del'Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique, NoureddineGhouali. Le ministère a mis en place une pla-teforme électronique pour faciliter ledépôt des demandes de transfert parles étudiants qui utiliseront pour cefaire les noms d'utilisateur et mots depasse fournis lors des inscriptions, aprécisé M. Ghouali dans une déclara-tion à l'APS. Après avoir souligné que la questiondes transferts concernait un «nombreconsidérable» d'étudiants, le respon-sable a précisé que les demandes detransfert devaient être déposées viale compte électronique utilisé lorsdes inscriptions. Les étudiants concernés recevrontune réponse à partir du 20 sep-tembre, a-t-il ajouté, assurant quel'opération se fera dans la transpa-rence la plus totale. Si une demande est rejetée, lesmotifs du rejet seront donnés, a-t-ildit, précisant que les demandes detransfert seront traitées en fonctiondes critères fixés dans la circulaire,du seuil minimal de points et de ladisponibilité des places pédago-giques dans les établissements uni-versitaires. Le responsable a, par ailleurs, indi-qué que les services compétents duministère de l'Enseignement supé-rieur et de la Recherche scientifique«continuent à accompagner et àorienter les nouveaux bacheliers quirencontrent des difficultés adminis-tratives dans leurs inscriptions dansles établissements universitaires». M. Ghouali a souligné, dans cecontexte, la prise en charge des nou-veaux bacheliers qui ne sont pas pré-sentés au niveau des universitéspour les inscriptions finales et lesbacheliers ayant décroché le bacca-lauréat à l'étranger et désirant s'ins-crire à l'université algérienne, préci-sant que ces derniers doivent suivredes procédures particulières. Pour le responsable du ministère,«toutes les dispositions juridiquesdoivent être prises» pour le lance-ment effectif de la rentrée universitai-re, soulignant que les cours ont com-mencé dans certains établissementsuniversitaires à l'instar de l'Usthb(Bab Ezzouar) et de certaines univer-sités de l'est du pays. Dans ce cadre, le ministre du secteur,Tahar Hadjar, donnera le 18 sep-tembre prochain, à partir de l'univer-sité de Biskra, le coup d'envoi officielde la rentrée universitaire 2016-2017avec un cours inaugural qui porterasur le plagiat scientifique, a-t-il indi-qué, soulignant l'importance de ladécision ministérielle à ce sujet et lanécessité de son application afin demettre un terme à de tels dérapages. M. Ghouali a également évoqué laconférence nationale sur les œuvresuniversitaires prévue prochainementen présence des partenaires sociaux.

Reda A.

Pour éviter d'éventuels accidents à l'occasion de l'Aïd El Adha

Les citoyens appelés à unmaximum de prudence

GHIR HAK [email protected]

U ne école privée, basée à Oran et spé-cialisée dans les langues, lance, à l'oc-casion de la nouvelle année

2016/2017, des cours de tamazight, a-t-onappris auprès de sa gérante, Mme RachidaYacine.

Interrogée en marge de l'ouverture duSalon national de l'équipement pédagogique etde la formation, qui se tient depuis mardi auCentre des conventions d'Oran, la gérante decette école «in-touch» a indiqué qu'il s'agit làd'une première expérience menée par uneécole privée dans la wilaya d'Oran.

La direction de l'école s'est lancée dans ceprojet suite aux multiples demandes formulées,notamment par des adultes, pour suivre descours d'initiation et de perfectionnement detamazight. Parmi les candidats, il y a ceux qui

maîtrisent déjà le parler et qui souhaitentapprendre à lire et à écrire, et d'autres qui veu-lent s'initier. Les enfants qui suivent des coursde tamazight dans leur cursus scolaire peuventégalement s'inscrire pour des cours de soutien,ajoute-t-on de même source.

L'école ouvrira plusieurs classes adaptéesaux besoins exprimés, a précisé Mme Yacine,ajoutant que l'école a retardé son projet d'uneannée faute de disponibilité de matériel péda-gogique, qui n'a pu être acquis que récemment.

Il est à noter que trois classes pour l'ensei-gnement de tamazight ont été ouvertes dansdes établissements scolaires publics en 2015 àOran. L'association culturelle Numidia assureégalement des cours de tamazight au niveaude ses locaux.

Reda A.

Oran

Une école privée se lance dansl'enseignement de tamazight

Annaba

Des rames de trainincendiées suite au décèsd'une personne

Des rames d'un train ont été incendiées pardes citoyens mardi dans la localité deBoukhadra dans la commune d'El Bouni(Annaba), suite au décès d'une personnepercutée par le même engin, a-t-on apprisauprès des services de la Protection civile. Les éléments de la Protection civile se sontdépêchés sur les lieux et ont procédé àl'extinction du feu alors qu'une équipe s'estchargée d'évacuer la dépouille de la victime,âgée de 60 ans, vers l 'établissementhospitalier le plus proche, a précisé la mêmesource. L'opération de l'extinction de cetincendie s'est déroulée en présence desforces de l'ordre, a-t-on précisé, soulignantqu'un dispositif de sécurité a été établi parles mêmes forces. Une enquête a été dil igentée pourdéterminer avec exactitude les causes decet accident, a-t-on conclu. R. N.

M'sila

Secousse téllurique d'unemagnitude de 3,4

Une secousse téllurique de magnitude 3,4sur l 'échelle ouverte de Richter a étéenregistrée mardi à 20h39 à M'sila, indiquele Centre de recherche en astronomieastrophysique et géophysique (Craag).L'épicentre de la secousse a été localisé à 8km au sud-ouest de M'sila, précise la mêmesource. R. N.

Egypte

Dix-neuf morts dans unaccident de la route

Dix-neuf personnes ont péri et plusieursautres ont été blessées dans un accident dela route survenu mardi soir en Egypte dansle gouvernorat de la Nouvelle-Vallée (El-Wadi el-Jadid), a rapporté hier l'agence depresse officielle Mena. L'accident s'estproduit à quelque 230 km au sud-ouest duCaire lorsqu'un minibus est entré en collisionavec un camion sur la route entre El-Wahatel-Bahriya et El-Farafra, selon Mena. Les forces de sécurité et un grand nombred'ambulances ont été dépêchées sur placepour évacuer les morts et les blessés, arapporté Mena. T. H.