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Le président français, Emmanuel Macron, effec- tuera sa première visite officielle en Algérie, en tant que président de la France, le 6 décembre prochain. Une visite qui renseigne sur le réchauffement des relations algéro-françaises et la volonté délibérée des deux parties d'impulser une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale en cette conjoncture politique, sécuritaire et économique des plus cruciales. Les relations algéro-françaises se raniment Page 2 Par Saâd Taferka L’ inflation des prix qui a gagné la presque totalité des pro- duits alimentaires n’est pas seulement le résultat de la crise financière - laquelle a conduit à la dévaluation du dinar et au «grippage» de quelques segments d’intervention de la machine économique - mais, elle est aussi le résultat et, en même temps, le signe des difficultés de l’agriculture algérienne à s’adapter aux besoins du marché. Ces dif- ficultés sont de plusieurs ordres, aussi bien techniques et managériaux, qu’orga- nisationnels. L’on a eu le loisir de constater que, mal- gré les efforts colossaux consentis par les pouvoirs publics dans le soutien au sec- teur de l’agriculture, particulièrement depuis 1999, l’Algérie a encore du pain sur la planche pour consacrer dans sa plénitu- de le principe de la sécurité alimentaire et mettre fin à la logique du «tout-importa- tion» ayant prévalu jusqu’ici. Il est vrai que le gouvernement ne cesse de soutenir que 70% des produits agricoles consommés par les Algériens sont produits localement. Mais, visiblement, cela ne suffit pas pour rassurer complètement sur le niveau des importations, puisque l’appareil de produc- tion lui-même demeure dépendant, dans une large mesure, des équipements, semences, pesticides, vaccins vétéri- naires, nécessaires à la conduite des cul- tures. Par-delà les subventions, qui ont tou- ché pratiquement toutes les filières des productions animales et végétales dans leurs différents segments, la nouvelle stra- tégie qui ambitionne d’aller dans le sens de la réduction de la facture d’importation et de l’insécurité alimentaire, est en train d’orienter ses efforts vers certains maillons de la chaîne qui n’étaient pas suf- fisamment pris en charge jusqu’ici. Il en est ainsi de la chaîne logistique, qui commen- ce à bénéficier de ses premiers investisse- ments conséquents, de l’industrie agroali- mentaire et de la formation des agricul- teurs. Pages 4 et 5 Emmanuel Macron à Alger le 6 décembre Marché pétrolier Votre quotidien national Les DEBATS Météo Menace sur l’accord d’Alger ? Page 24 Elections locales Quels atouts pour la diversification de l’agriculture algérienne ? Crise libyenne Page 5 Page 24 Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, est attendu aujourd'hui au Caire pour discuter avec ses homo- logues égyptien, Sameh Shoukry, et tunisien Khemaies Jhinaoui pour discuter de la situation sécuritaire et politique qui prévaut en Libye, indique l'Agence de presse Mena. Page 2 N° 2060 - MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017- PRIX : 10 DA - HTTP://WWW.LESDEBATS.COM Pluies orageuses attendues sur les wilayas du Centre-Est et de l'Est Les impératifs d’un nouvel ordre agricole Messahel en Egypte aujourd'hui Un dangereux terroriste capturé à Adrar et reddition d'un autre à Jijel Terrorisme Les derniers arguments des candidats Les chefs de partis politiques ont entamé la dernière semaine de campagne électorale en abordant plusieurs thèmes, notamment le développement local et la nécessité de diversifier l'économie nationale. Page 3

des candidats - Les Débats debats.pdf · officielle en Algérie, en tant que président de la France, le 6 décembre prochain. ... le gouvernement ne cesse de soutenir que 70% des

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Le président français,Emmanuel Macron, effec-tuera sa première visiteofficielle en Algérie, en tantque président de la France,le 6 décembre prochain.Une visite qui renseignesur le réchauffement desrelations algéro-françaiseset la volonté délibérée desdeux parties d'impulserune nouvelle dynamique àla coopération bilatérale encette conjoncture politique,sécuritaire et économiquedes plus cruciales.

Les relations algéro-françaisesse raniment

Page 2

Par Saâd Taferka

L’ inflation des prix qui a gagnéla presque totalité des pro-duits alimentaires n’est passeulement le résultat de la

crise financière - laquelle a conduit à ladévaluation du dinar et au «grippage» dequelques segments d’intervention de lamachine économique - mais, elle est aussile résultat et, en même temps, le signe desdifficultés de l’agriculture algérienne às’adapter aux besoins du marché. Ces dif-ficultés sont de plusieurs ordres, aussi

bien techniques et managériaux, qu’orga-nisationnels.

L’on a eu le loisir de constater que, mal-gré les efforts colossaux consentis par lespouvoirs publics dans le soutien au sec-teur de l’agriculture, particulièrementdepuis 1999, l’Algérie a encore du pain surla planche pour consacrer dans sa plénitu-de le principe de la sécurité alimentaire etmettre fin à la logique du «tout-importa-tion» ayant prévalu jusqu’ici. Il est vrai quele gouvernement ne cesse de soutenir que70% des produits agricoles consomméspar les Algériens sont produits localement.Mais, visiblement, cela ne suffit pas pourrassurer complètement sur le niveau desimportations, puisque l’appareil de produc-tion lui-même demeure dépendant, dansune large mesure, des équipements,

semences, pesticides, vaccins vétéri-naires, nécessaires à la conduite des cul-tures.

Par-delà les subventions, qui ont tou-ché pratiquement toutes les filières desproductions animales et végétales dansleurs différents segments, la nouvelle stra-tégie qui ambitionne d’aller dans le sens dela réduction de la facture d’importation etde l’insécurité alimentaire, est en traind’orienter ses efforts vers certainsmaillons de la chaîne qui n’étaient pas suf-fisamment pris en charge jusqu’ici. Il en estainsi de la chaîne logistique, qui commen-ce à bénéficier de ses premiers investisse-ments conséquents, de l’industrie agroali-mentaire et de la formation des agricul-teurs.

Pages 4 et 5

Emmanuel Macron àAlger le 6 décembre

Marché pétrolier

Votre quotidien nationalLes DEBATS

Météo

Menace surl’accord d’Alger ?

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Elections locales

QQuueellss aattoouuttss ppoouurr llaa ddiivveerrssiiffiiccaattiioonn ddee ll’’aaggrriiccuullttuurree aallggéérriieennnnee ??

Crise libyenne

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Le ministre des Affairesétrangères, AbdelkaderMessahel, est attenduaujourd'hui au Caire pourdiscuter avec ses homo-logues égyptien, SamehShoukry, et tunisienKhemaies Jhinaoui pourdiscuter de la situationsécuritaire et politique quiprévaut en Libye, indiquel'Agence de presse Mena.

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N ° 2 0 6 0 - M E R C R E D I 1 5 N O V E M B R E 2 0 1 7 - P R I X : 1 0 D A - H T T P : / / W W W. L E S D E B AT S . C O M

Pluies orageusesattendues sur les wilayasdu Centre-Est et de l'Est

Les impératifs d’un nouvel ordre agricole

Messahel en Egypteaujourd'hui

Un dangereux terroriste capturé àAdrar et reddition d'un autre à Jijel

TTeerrrroorriissmmee

Les derniers argumentsdes candidats Les chefs de partis politiques ont

entamé la dernière semaine decampagne électorale en abordantplusieurs thèmes, notamment le

développement local et la nécessité dediversifier l'économie nationale.

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2 Les DEBATS N° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017

EVENEMENT

Par Rachid Chihab

L e ministre des Affaires étrangères,Abdelkader Messahel, est attenduaujourd'hui au Caire pour discuter

avec ses homologues égyptien SamehShoukry et tunisien Khemaies Jhinaoui pourdiscuter de la situation sécuritaire et poli-tique qui prévaut en Libye, indique l'Agencede presse Mena.

Les trois ministres se sont déjà rencon-trés en septembre en marge del'Assemblée générale des Nations unies oùils ont discuté de la manière de soutenir lasolution politique tout en soutenant unconsensus national libyen. Le trio a égale-ment discuté du rôle de l'ONU dans la réso-lution de la crise interne qui frappe ce pays

depuis le chute du régime de Kadhafi, enseptembre 2011, dans le cadre ce qui estappelé le «Printemps arabe».

Une conférence de presse sera animéepar les trois ministres pour informer l'opi-nion publique des résultats de leur ren-contre.

Après le soulèvement de 2011, la Libyeest tombée dans une guerre civile qui a faitémerger deux gouvernements rivaux, l'undans la ville de Tripoli à l'Ouest et l'autredans la ville de Tobrouk à l'Est. Le gouver-nement de Tobrouk, qui détenait la loyautédu général Khalifa Haftar, était reconnu parune grande partie de la communauté inter-nationale comme légitime. Les deux gou-vernements luttent contre les groupes terro-ristes islamistes dont les combattants du

groupe État islamique, qui prospèrentdepuis le renversement et le meurtre deMouammar Kadhafi.

Notons que tous les pays de la régionsouffrent de l'absence d'institutions éta-tiques en Libye. Cette situation a ouvert lavoie aux groupes terroristes pour faire dece pays une véritable base arrière pourleurs activités criminelles. Les réseaux detrafic de migrants profitent également de cechao pour intensifier leurs activités. Eneffet, les côtes libyennes sont devenuesdes terres de départs de migrants vers lescôtes italiennes. Les bateaux remplis demigrants généralement issus des pays duSahel partent vers l'Europe. Ces départs seterminent parfois dans de tragiques circons-tances. R.C.

Crise libyenne

Messahel en Egypte aujourd'hui

Par M. Ait Chabane

«S uite auxconsultationsentre les ins-titutions algé-

riennes et françaises compé-tentes, la visite en Algérie duprésident de la République fran-çaise, Emmanuel Macron, a étéfixée pour le 6 décembre pro-chain», selon une source autori-sée du ministère des Affairesétrangères répercutée parl'agence APS. Pour rappel, lavisite d'Emmanuel Macron enAlgérie a été évoquée à moultreprises, notamment au débutde juin dernier, lorsque l'Elyséel'annonçait «dans les toutesprochaines semaines», consé-cutivement à un appel télépho-nique entre les deux chefsd'Etats. Il aura finalement falluquelques mois pour concrétisercette visite attendue de tous,notamment après les déclara-

tions rassurantes du chef d'Etatfrançais concernant le colonia-lisme à Alger, alors qu'il n'étaitqu'un candidat à la présidentiel-le. Cependant, l'annonce de lavisite d'Emmanuel Macron enAlgérie intervient dans uncontexte d'éclaircie et deréchauffement notable dans lesrelations algéro-françaises. Uncontexte marqué par la tenue,ces deux derniers jours, de la4ème session des travaux duComité mixte économiquealgéro-français (Comefa), quis'est soldé, entre autres, de lasignature de l'accord de réali-sation d'une usine PSA enAlgérie. Un projet longuementattendu aussi qui se concrétiseenfin à la faveur de la récentevisite des ministres de l'Europeet des Affaires étrangères,Jean-Yves Le Drian et celui del'Economie et des Finances,Bruno le Maire. Plusieursautres accords, non moins

importants, ont été signés entrel'Algérie et la France, renfor-çant ainsi cette tendance àl'apaisement entre les deuxpays. Pour preuve, même lesquestions qui fâchent ont étéau menu des discussions entrele ministre des Affaires étran-gères algérien, AbdelkaderMessahel et son homologuefrançais, Jean-Yves Le Drian, àl'instar des archives de laRévolution nationale et la ques-tion des irradiés algériens desessais nucléaires français dansle Sahara algérien. Aussi, Algeret Paris ont-ils décidé de ren-forcer leur coopération sécuri-taire et accordé leurs violentssur les questions de l'heure,notamment la situation qui pré-vaut en Libye et au Mali. Lesdéclarations des deux ministresfrançais, plutôt optimistes etencourageantes, renseignent,à ce titre, sur une grande volon-té politique partagée entre les

deux pays de donner un coupd'accélérateur à la coopérationbilatérale dans tous lesdomaines. La visite confirméedu président français enAlgérie, pour le 6 décembreprochain, est un prélude à unenouvelle ère dans les relationsalgéro-françaises. Ces der-nières, souvent bridées par laquestion de la mémoire, àchaque occasion historiquedéterrée, font preuve d'une dis-position jamais égalée pourtranscender leurs différends àla faveur d'une coopérationéconomique et sécuritaire plu-tôt cruciale en cette conjonctu-re mondiale et régionale dan-gereuses. L'on s'attend danscette optique à un regain d'inté-rêt entre les deux pays dans lestout prochains jours pourconfirmer cette tendance positi-ve et fructifier les aspirationsdes uns et des autres.

M.A.C.

Le président français, Emmanuel Macron, effectuera sa première visite officielle enAlgérie, en tant que président de la France, le 6 décembre prochain. Une visite quirenseigne sur le réchauffement des relations algéro-françaises et la volonté délibé-rée des deux parties d'impulser une nouvelle dynamique à la coopération bilatéraleen cette conjoncture politique, sécuritaire et économique des plus cruciales.

Les relations algéro-ffrançaises se raniment

Emmanuel Macron à Alger le 6 décembre Diplomatie

Le Secrétaire d'Etatespagnol aux Affairesétrangères en visitede travail en Algérie

Le Secrétaire d'Etat espagnol aux Affairesétrangères, Ildefonso Castro Lopez, enta-me hier une visite de travail de deux joursen Algérie, s'inscrivant dans le cadre desconsultations politiques régulières algé-ro-espagnoles, indique le ministère desAffaires étrangères dans un communiqué. «L'approfondissement du dialogue poli-tique et de la coopération entre les deuxpays», en application du traité d'Amitié, debon voisinage et de coopération, concluentre les deux pays en octobre 2002, figu-re au centre des entretiens de M. CastroLopez avec le Secrétaire général du minis-tère des Affaires étrangères, NoureddineAyadi, selon la même source . Cette visite,la première en Algérie du responsableespagnol, permettra également, de procé-der à «une évaluation globale des relationsbilatérales, notamment dans la perspecti-ve de la tenue de la 7ème Réunion de hautniveau algéro-espagnole, prévue en 2018à Alger», ajoute-t-on. Les deux respon-sables feront, par ailleurs, le point sur lacoopération dans les différents secteurset procéderont à un échange de vue surles questions régionales et internatio-nales d'intérêt commun. Au cours de cettevisite, le Secrétaire d'Etat espagnol serareçu par le ministre des Affaires étran-gères, Abdelkader Messahel, avec lequel ilpassera en revue le partenariat algéro-espagnol et les grandes échéances bilaté-rales ainsi que les questions internatio-nales d'intérêt commun. Il sera, en outre, reçu en audience par lePremier ministre, Ahmed Ouyahia, auquelil remettra un message du président dugouvernement espagnol. R.N

Phénomène de migration clandestine

L'Algérie réaffirme sonengagement en faveur de solutions globales et profondes

L'Algérie a réaffirmé, lundi à Berne, par lavoix du secrétaire général du ministère del'Intérieur, des Collectivités locales et del'Aménagement du territoire, Salah-EddineDahmoune, son engagement en faveur desolutions «globales et profondes» au phé-nomène de migration clandestine, indiqueun communiqué du ministère. En sa qualité de représentant du ministrede l'Intérieur aux travaux de la 3ème ren-contre du groupe de contact sur «lesroutes migratoires en Méditerranée cen-trale» qui s'est tenue dimanche et lundidans la capitale suisse, M. Dahmoune aréaffirmé «la volonté et l'engagement del'Etat algérien à oeuvrer pour des solu-tions globales et profondes au phénomènede migration clandestine à travers la luttecontre les causes de ce dernier». Il a également souligné la nécessité du«renforcement des mécanismes decoopération entre Etats d'origine, de tran-sit et de destination afin d'identifier et dedémanteler les filières clandestines despasseurs des migrants en se référant à lalégislation nationale existante danschaque pays», comme il a plaidé pour «laprise en charge des migrants illégauxdans le respect des droits de l'homme». Les pays participants ont convenu, dans ladéclaration d'intention ayant sanctionnéles travaux de cette réunion, d'oeuvrerpour «remédier à ce phénomène par dessolutions durables, intégrées et globales àtravers le règlement des conflits, de façonpacifique, mais également par la biais deprogrammes de développement écono-mique et social des pays d'origine», sou-ligne la même source. R.N

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ÉVÈNEMENTN° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017 Les DEBATS

Elections locales

Les derniers arguments des candidats

La mise à niveau des circuitsde distribution et de com-mercialisation des produits

de la pêche et de l'aquacultureconstitue la principale étape duprogramme Diveso-2 d'appui à ladiversification de l'économie pourle secteur de la pêche et del'aquaculture, a-t-on appris hier,de responsables locaux du sec-teur. Dans le cadre du suivi del'exécution du programme enquestion, des consultants onteffectué cette semaine une visitede terrain de deux jours dans la

wilaya de Ouargla, pour s'enquérirde la situation de distribution deces produits au niveau de cer-taines poissonneries dans la villede Ouargla ainsi qu'au complexepilote de l'élevage de poissond'eau douce implanté dans lacommune de Hassi Benabdallah(nord de Ouargla).

Cette étape porte sur l'organi-sation et l'amélioration des activi-tés en rapport avec la distributionet la commercialisation des pro-duits de la pêche et de l'aquacul-ture, conformément à la réglemen-

tation et aux normes d'hygiène envigueur en vue de valoriser cesproduits et de protéger convena-blement les consommateurs, a-t-on souligné.

Ciblant différentes wilayaspilotes dans ce domaine (pêche etaquaculture), à l'instar d'Alger, AïnTémouchent, Annaba et Ouargla,cette mission a pour objectif defaire un diagnostic de situation etde proposer un plan d'action pourl'amélioration du circuit de distribu-tion et de commercialisation desproduits de la pêche et de l'aqua-

culture, notamment en matière dequalité, d'hygiène et de maîtrisedes prix, en plus de la bonne pré-sentation, a indiqué à l'APS,Merouane Chikhaoui, consultantdu programme de diversificationde l'économie (Diveco-2).

De son côté, le consultant dumême programme, ManuelGomez Sonchez, a fait savoir quele programme s'occupe de la valo-risation des activités relatives auxdiverses filières aquacoles et de lapêche, en tenant compte de toutela chaîne de la production jusqu'à

la commercialisation dans le butde satisfaire les besoins desconsommateurs et les protéger.

Financé par l'Union européen-ne, le programme Diveco-2 quis'inscrit dans le cadre du plannational Aquapêche-2020 initiépar le ministère de l'Agriculture,du Développement rural et de laPêche, ce programme vise ladiversification économique à tra-vers le développement durable dusecteur de la pêche et de l'aqua-culture.

R. N.

Par S. A. Mohamed

U ne gestion «transpa-rente» s'impose dansla gestion des collecti-vités locales pour

assurer leur développement, ontindiqué des partis politiques hierau 17ème jour de la campagne,exhortant les citoyens à exercerun «contrôle» sur les élus et«leur exiger des comptes». Leprésident du Rassemblementpour la culture et la démocratie(RCD), Mohcen Belabbès, aainsi plaidé, lors de sa tournéeélectorale à Bouira, pour unegestion «solidaire» et «transpa-rente» des affaires desAssemblées populaires commu-nales (APC). Le premier respon-sable du RCD a appelé lescitoyens à veiller de façon «per-manente» à la gestion desaffaires communales qui doit être«solidaire» et «transparente».Pour assurer cette gestion del'APC, M. Belabbès a incité lescitoyens à s'organiser en asso-ciations et comités de villagespour participer à la prise de déci-sions concernant le développe-ment de la municipalité. Pour sapart, le président duRassemblement patriotique

républicain (RPR), AbdelkaderMerbah, a appelé lundi, depuisOuargla, les citoyens au choixd'hommes «compétents» enmesure de prendre en chargeleurs attentes, les exhortant àexercer un «contrôle» sur lesélus à qui les urnes auront souripour pourvoir les Assembléeslocales, et «leur exiger descomptes». M. Merbah a incité lesjeunes Algériens à «contribuerpar le savoir et la technologie auprocessus d'édification du payset lui permettre de se hisser audiapason des pays développés».Pour sa part, le président duparti Fadjr El Djadid, TaharBenbaïbeche, a estimé àMostaganem, que les pro-chaines locales étaient une«occasion propice qu'il fautexploiter pour sauver le pays etpréserver sa stabilité». M.Benbaïbeche a relevé que lepeuple algérien devait «assumersa responsabilité» d'aller auxurnes, soulignant que les élec-tions signifiaient «la participationde tous au vote pour sauver laRépublique». De son côté, leprésident du Mouvement ElIslah, Filali Ghouini, a appelé àTeleghma (58 km au sud deMila) à «mettre en place des

contrôles et des mécanismesclairs» pour en finir avec le phé-nomène des blocages signalésdans les APC du pays. M.Ghouini a demandé à l'adminis-tration, aux partis et aux forcesactives locales d'éviter les blo-cages qui ont «longtemps consti-tué un facteur entravant le déve-loppement local». Le présidentdu Mouvement de la sociétépour la paix (MSP), AbdelmadjidMenasra, a, quant à lui, plaidé àAdrar, pour une réforme de la fis-calité locale dans le but de ren-forcer les ressources financièresdes communes. Après avoirprôné aussi un élargissementdes prérogatives des présidentsdes Assemblées populaireslocales pour leur permettre une«meilleure» prise en charge desintérêts et attentes du citoyen,«loin de toute pression», le pré-sident du MSP a appelé à«affranchir» la commune de latutelle administrative et de l'im-muniser de tout «abus» ou«poursuites judiciaires». Le pré-sident de Tajamouaa Amel ElJazaïr (TAJ), Amar Ghoul, aindiqué à Tiaret, que son allian-ce avait des propositions«constructives» et «profondes»pour renforcer le développe-

ment dans la wilaya, notam-ment l'agriculture, en soutenantles agriculteurs et promouvantla céréaliculture, ainsi querendre Tiaret un pôle nationalde recherche scientifique pouraméliorer les semences avecl'implication de l'université.Lundi, l'accent a été mis surl'impératif de l'édification d'uneéconomie nationale diversifiéelibérée de la dépendance deshydrocarbures. La nécessitéd'édifier une économie horssecteur des hydrocarbures a étésoulignée par le président MPA,Amara Benyounes, lors d'unmeeting où il a appelé à l'opti-misation du secteur de l'agricul-ture, à travers notamment l'aug-mentation des moyens de stoc-kage et des unités de transfor-mation. De son côté, le SG del’ANR, Belkacem Sahli, a appe-lé à une participation massiveaux prochaines élections pourne pas laisser autrui décider ànotre place, estimant que le pro-chain scrutin exige une forteparticipation des citoyens qu'il ainvités à choisir les candidatscompétents pour les représenterdans les futures Assembléeslocales afin d'en faire des institu-tions puissantes. S.A.M.

Les chefs de partis politiques ont entamé la dernière semaine de campagne électoraleen abordant plusieurs thèmes, notamment le développement local et la nécessité dediversifier l'économie nationale.

Mise à niveau les circuits de commercialisation des produits de la pêche et de l'aquaculture

SSeennssiibbiilliissaattiioonn ssuurr ll''iimmppoorrttaanncceeddeess éélleeccttiioonnss ppoouurr ««llaaccoonnssttrruuccttiioonn ddee ll''aavveenniirr»»

Le ministère del'Intérieur lance unecaravane

Une caravane de sensibili-sation sur l'importance desélections, organisée par leministère de l'Intérieur, descollectivités locales et del'aménagement du territoiresous le slogan «Ensemblenous bâtissons l'Algérie», aété lancée hier à partir de lapromenade Les Sablettes àHussein Dey (Alger), poursillonner les 48 wilayas dupays et sensibiliser lescitoyens sur l'importanced'exprimer leur choix poli-tique. «La caravane sillonnera les48 wilayas du pays poursensibiliser les citoyens surl'importance de participeraux élections locales du 23novembre, et de choisirleurs représentants locauxappelés à accompagner lesréformes devant être initiéesau cours de leur mandat», aindiqué une représentantedu ministère. Composée de camions équi-pés d'écrans géants diffu-sant des bandes en continusur l'opération électorale àpartir de l'inscription sur leslistes électorales jusqu'àl'acte électoral, la caravanesillonnera toutes lesrégions du pays (Centre,Est, Ouest, Hauts-Plateauxet extrême- Sud), et s'arrê-tera au niveau des placespubliques où des tentesseront installées en vue d'yanimer, notamment des acti-vité de proximité et distri-buer des dépliants, expli-quant le rôle desAssemblées élues, a ajoutéla même responsable. «Les organisateurs de cettecaravane ont égalementprévu des activités et diffé-rents ateliers au profit desenfants et des jeunes sur levote et le rôle de l'élu local,outre la diffusion de filmsdocumentaires pour pro-mouvoir l'esprit de citoyen-neté chez les jeunesAlgériens», a-t-elle précisé.

R.N

Programme DIVECO-22

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ACTUELN° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017Les DEBATS

Quels atouts pour la diversification de l'agriculture algérienne ?

Les impératifs d'un nouvel ordre agricole

Par Saâd Taferka

L' on a eu le loisir deconstater que, malgréles efforts colossauxconsentis par les pou-

voirs publics dans le soutien ausecteur de l'agriculture, particuliè-rement depuis 1999, l'Algérie aencore du pain sur la planche pourconsacrer dans sa plénitude leprincipe de la sécurité alimentaireet mettre fin à la logique du «tout-importation» ayant prévalu jus-qu'ici. Il est vrai que le gouverne-ment ne cesse de soutenir que70% des produits agricolesconsommés par les Algériens sontproduits localement. Mais, visible-ment, cela ne suffit pas pour rassu-rer complètement sur le niveau desimportations, puisque l'appareil deproduction lui-même demeuredépendant, dans une large mesu-re, des équipements, semences,pesticides, vaccins vétérinaires,nécessaires à la conduite des cul-tures.

Par-delà les subventions, quiont touché pratiquement toutes lesfilières des productions animales etvégétales dans leurs différentssegments, la nouvelle stratégie quiambitionne d'aller dans le sens dela réduction de la facture d'importa-tion et de l'insécurité alimentaire,est en train d'orienter ses effortsvers certains maillons de la chaînequi n'étaient pas suffisamment prisen charge jusqu'ici. Il en est ainside la chaîne logistique, qui com-mence à bénéficier de ses pre-miers investissements consé-quents, de l'industrie agroalimen-taire et de la formation des agricul-teurs. Un autre volet, qui étaitconsidéré un certain momentcomme un tabou, à savoir la pré-sence de l'administration agricolesur le terrain pour encadrer, vulga-riser et suivre les investissements,

a été abordé par l'ancien ministredu secteur, Abdelouahab Nouri,en insistant sur la «nécessité, pourles responsables locaux de l'agri-culture et des forêts, d'être pré-sents sur le terrain, d'écouter lespréoccupations des fellahs, de lesaccompagner et des orienter. Lesanciens réflexes administratifs etle confinement des responsablesdans leurs bureaux doivent êtrebannis».

En tout cas, au vu de la situa-tion économique du pays, caracté-risée par une dangereuse dépen-dance vis-à-vis de la rente pétro-lière - rente qui connaît, depuis2014 une véritable tension suite àla contraction du prix du baril - etde la tendance mondiale au ren-chérissement des produits alimen-taires, tout milite pour une diversi-fication des activités économiquesdu pays (agriculture, tourisme,artisanat, nouvelles technologiesde l'information et de la communi-cation…). A l'intérieur même deces secteurs, il y a nécessité d'uneautre diversification, celle quitouche les filières et les métiers.Pour ce qui est de l'agriculture, ladiversification et l'augmentation del'offre ne peut venir que de nou-veaux investissements, intelligem-ment mis en œuvre. L'extensionque sont en train de subir les péri-mètres irrigués, à la faveur de laréception de grands barrageshydrauliques, est une opérationqui va déboucher nécessairementsur une offre diversifiée en matiè-re des fruits et légumes, et mêmeen matière de production animale.A moyen terme, l'Algérie compteatteindre 2 millions d'hectares depérimètres irrigués.

Une crisesymptomatique

La crise du lait, qui dure depuis

plusieurs années, a conduit lespotentiels investisseurs et lesexperts à réfléchir sérieusement àla meilleure manière d'assurerl'offre fourragère pour le cheptelbovin destiné à la production laitiè-re. Car, le hic est à ce niveau-là.L'offre fourragère «sauvage» dansles vaines pâtures et l'alimentindustriel n'arrivent pas à faireassurer une alimentation complèteet adaptée au cheptel. Il y a alorsnécessité de procéder à la créa-tion de prairies vertes, ce quirequiert des investissements à laportée de l'Algérie, d'autant plusque l'élément essentiel dans cetteéquation, à savoir l'eau, commen-ce à connaître une grande dispo-nibilité par la mobilisation des res-sources souterraines et superfi-cielles. Demeureront les segmentstechniques (santé animale, bâti-ments d'élevage…) et les circuitsde commercialisation qui exigentplus d'organisation, de maîtrise etde discipline.

Les Algériens se sentent réel-lement désarmés face à l'inflationdes produits alimentaires, aussibien ceux importés, que ceux pro-duits localement, particulièrementles produits hors saison. Si, offi-ciellement, le chiffre de l'inflationne dépasse pas actuellement letaux de 6% - parce qu'il est distri-bué sur l'ensemble des marchan-dises, qu'elles soient alimentaires,vestimentaires, cosmétiques ouautres - les produits alimentairesont subi un renchérissementexceptionnel depuis le début del'été 2017. Les explications four-nies par les pouvoirs publics, aussilogiques qu'elles puissent être, nepeuvent consoler les ménagesaux modestes revenus. Les justifi-cations les plus courammentavancées et les plus «intelli-gibles», même si elles sont reçuesavec amertume et un air dubitatif,

sont celles afférentes aux pertur-bations du marché mondial desproduits alimentaires, particulière-ment le lait en poudre, marchéduquel notre pays dépend totale-ment. On a greffé à cet argumen-taire le phénomène de la dévalua-tion du dinar, intervenue sousforme saccadée en plusieurstranches; le résultat étant lemême, c'est-à-dire que les impor-tateurs mettent plus de dinarspour acquérir leurs marchandisessur le marché mondial; ce que leconsommateur payera en dernièreinstance de sa poche. De tellesréalités, dures à vivre par lespopulations désargentées, neseraient pas évoquées et ces rai-sons ne seraient pas invoquées sil'Algérie avait une agriculture per-formante, capable de faire vivre sapopulation. Il se trouve que le sou-tien de l'Etat apporté à ce secteur-qui se compte en milliards de dol-lars depuis plus de 16 ans - risqued'être relativisé et oblitéré par lapoursuite de la crise des prix desproduits alimentaires, allant tou-jours dans le sens d'une inflationillimitée.

La facture alimentairepèse toujours

Avec une facture de 7 milliardsde dollars jusqu'à la fin août 2017,de produits alimentaires importés-elle risque de dépasser 10 mil-liards à la fin de l'année - la son-nette d'alarme a été tirée, non seu-lement par des experts ou desopposants politiques, mais égale-ment par des officiels et desacteurs du secteur de l'agriculture.Au cours de la présente cam-pagne électorale pour le scrutinlocal du 23 novembre, le sujet areçu ses «lettres de noblesse»dans les harangues des chefs departis et même des prétendants à

la présidence d'une…mairie. Onmonte en épingle les importationshistoriques qui ont eu lieu au coursde ces trois dernières années; onmet en relief l'importation de cer-tains fruits exotiques et de pro-duits de conserves qui auraient puêtre fabriqués en Algérie, pour peuque le segment agroalimentairefasse l'objet d'un intérêt soutenu.Certains de ces acteurs politiquesversent dans un humour de mau-vais aloi, d'autres, en revanche,s'inquiètent légitimement en appe-lant à un réveil salutaire de l'agri-culture algérienne. En tout cas,avec les chaînes qui se forment,chaque jour au petit matin, devantles vendeurs de lait en sachet, etles bousculades et rixes qui s'en-suivent, il est impossible que lesujet soit évacué des discours decampagne. Le sachet de lait, sub-ventionné par l'Etat, est devenupresque introuvable. L'importationde cheptel bovin producteur de lait(vaches et génisses) n'a presquepas cessé depuis le début desannées 2000. Mais, l'impact surl'offre demeure encore loin de l'ob-jectif visé. L'Etat subventionne lesproducteurs de lait cru au point où,un certain moment, la productionne trouvait pas de collecteurs.Depuis quelques années, desjeunes ont bénéficié de créditAnsej pour exercer dans l'activitéde la collecte de lait avec des mini-citernes réfrigérées sur pick-up. Lasituation s'est quelque peu amélio-rée, sans pour autant que la crisesoit complètement résorbée, etpour cause. La moyenne de la pro-duction annuelle en lait est de 800millions de litres à l'échelle dupays, alors que les besoins enmatière de consommation sontestimés à 5 milliards de litres paran. L'Algérie importe la différence,soit plus de trois milliards de litres,sous forme de poudre de lait surles marchés mondiaux pour satis-faire les besoins de consommationdes populations. Si l'Algérie décidede rompre cette fâcheuse dépen-dance, elle est appelée, d'aprèscertains calculs, à mobiliser700 000 vaches laitières pour pro-duire quelque 4 milliards de litrespar an. Pour alimenter ce cheptelen fourrages, il faudra une superfi-cie d'environ 250 000 ha de prai-ries irriguées.

A considérer les différentesimportations de l'Algérie, mêmecertains produits, réputés commeétant fabriqués dans notre pays, ilsne le sont que partiellement. Il estde même pour certains produits dela ferme, à l'image du poulet et desœufs. Vaccins, aliments, batterie etautres intrants sont généralementimportés pour assurer le cyclecomplet du poulet de chair. Pources raisons, «ce poulet, produit parnotre pays, n'est pas totalementalgérien», reconnaissait avecamertume, au début des années1990, un ancien Premier ministre.

Consacrer les activitéspérennes

Même si, en l'espace de 15ans, beaucoup d'efforts ont étéaccomplis, l'environnement mon-dialisé a subi, à son tour, de tellestransformations qu'il n'est pas aiséà un pays comme l'Algérie de s'yfaire une place.

L'inflation des prix qui a gagné la presque totalité des produits alimentaires n'est pas seulement le résultat de lacrise financière - laquelle a conduit à la dévaluation du dinar et au «grippage» de quelques segments d'interventionde la machine économique - mais, elle est aussi le résultat et, en même temps, le signe des difficultés del'agriculture algérienne à s'adapter aux besoins du marché. Ces difficultés sont de plusieurs ordres, aussi bientechniques et managériaux, qu'organisationnels.

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ACTUELN° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017 Les DEBATS

Par Amine Bensafi

L e ministre du Pétrolede Bahreïn, le cheikhMohammed bin Khalifaal-Khalifa, a déclaré

hier qu'il ne voyait pas pourquoil'accord sur la réduction de l'offreentre les pays producteurs depétrole ne devrait pas être pro-longé le 30 novembre. Il s'adres-sait à des journalistes à AbuDhabi en marge d'une conféren-ce sur l'énergie, à laquelle prendpart notre ministre de l'Energie,M. Guitouni, président de la délé-gation algérienne. Ces déclara-tions ont tout de suite divisé lesobservateurs, sachant que leBahreïn est un proche allié del'Arabie Saoudite et qu'il neserait pas permis une telle posi-tion sans en référer, sinon sansconsulter Riyadh. D'où la ques-

tion de savoir s'il s'agit d'un revi-rement du principal membre del'Organisation des pays exporta-teurs de pétrole (Opep) ou justed'un ballon de sonde en directiondes marchés. D'autant que lesmembres du cartel et d'autresproducteurs non membres del'Opep sont appelés à se réunirle 30 novembre à Vienne pourdécider de la politique de pro-duction de pétrole. Cela, alorsque les prix du pétrole chutent àmesure que la production crois-sante de schiste américain sapeles réductions d'approvisionne-ment de l'Opep telles que conve-nues dans l'accord d'Alger,lequel se trouve aujourd'hui plusmenacé que jamais. De plus, lesprix du pétrole ont fléchi hier à laperspective de nouvelles aug-mentations de la productionaméricaine. Les contrats à terme

sur le Brent se sont établis à62,85 dollars le baril. Le pétrolebrut américain West TexasIntermediate (WTI) s'est établi à56,55 dollars le baril (soit unelégère baisse générale). La pro-duction pétrolière américaine aaugmenté de plus de 14%depuis la mi-2016 pour atteindreun record de 9,62 millions debarils par jour, tandis que le gou-vernement américain a déclarélundi que la production américai-ne de schiste pour décembreaugmenterait pour un douzièmemois consécutif. En parallèle, lerefroidissement de l'économiechinoise a également alimentécertaines inquiétudes sur lademande, bien que jusqu'à pré-sent, les raffineurs du pays trai-tent du pétrole brut à desniveaux record de 11,89 millionsde bpj. Coté prévisions pétro-

lières pour 2018, les prix moyensdu pétrole seront globalementinchangés, même si de moins enmoins d'analystes croient aujour-d'hui à un prix moyen à 60 dol-lars l'année prochaine. Jusqu'ici,en 2017, le Brent a atteint enmoyenne 54,5 dollars le baril.

Le baril à 83 dollars en 2020

Malgré le sentiment de pru-dence, on estime que les prix dupétrole ne tomberaient probable-ment pas très loin, précisémenten raison des restrictions d'ap-provisionnement continues del'Opep et de la Russie, qui ontcontribué à réduire l'offre excé-dentaire. Les producteurs affi-chent encore beaucoup de séré-nité. L'Opep a relevé sa prévi-sion de la demande de pétrole,estimant que le monde aurait

besoin de 33,42 millions de bpjde pétrole brut produit par sesmembres l'année prochaine, soitune hausse de 360 000 bpj parrapport à ses prévisions précé-dentes. C'est de cela qu'il serajustement question le 30novembre. Le groupe devraitconvenir d'une prolongation desréductions au-delà de leur dated'expiration actuelle en mars2018. Ce qui n'est plus unechose acquise depuis hier…

Pour sa part, l'Agence inter-nationale de l'énergie (AIE) adéclaré hier qu'il y aura 50 mil-lions de véhicules électriques(VE) sur la route d'ici à 2025 et300 millions d'ici à 2040, contreenviron 2 millions maintenant.Cela devrait provoquer uneréduction de la demande mon-diale de l'ordre de 2,5 millions debpj (soit environ 2%). Malgrécela, l'AIE intègre dans son ana-lyse les réformes dans le paysproducteurs et les intentions desgrands investisseurs pour lancerla surprenante prévision d'unbaril à 83 dollars vers le milieudes années 2020.

Pour l'heure, l'AIE pense que«la croissance de la demandemondiale de pétrole devrait aug-menter plus lentement au coursdes prochains mois, les tempéra-tures plus chaudes réduisant laconsommation, ce qui pourraitfaire reculer le marché au pre-mier semestre de l'année pro-chaine». De plus, la tension géo-politique au Moyen-Orient et lesinterruptions intermittentes del'offre au Nigéria et en Irak ontpoussé le pétrole à plus de 60dollars le baril pour la premièrefois depuis 2015, alors que lesstocks mondiaux ont baissé».«Cela signifie-t-il que le marchéa trouvé une nouvelle norme oùle plancher accepté pourrait êtrepassé de 50 dollars le baril à 60dollars le baril ?», se demandentles analystes de l'AIE. «Celapourrait être tentant, en suppo-sant que les perturbations del'offre se poursuivront et que lestensions au Moyen-Orient ne serelâcheront pas».

A. B.

Marché pétrolier

Menace sur l'accord d'Alger ?Revirement surprise de l'Arabie Saoudite ou juste un ballon de sonde ? Des alliés de Riyadh, tels que le Bahreïn,viennent de se déclarer contre la prolongation de l'accord d'Alger.

lll

L'exemple le plus parlantdans ce domaine est sans aucundoute la viticulture et la commer-cialisation du vin. Après les arra-chages auxquels avaient procé-dé les autorités pendants lesannées 1970 du siècle dernier -où l'argument religieux a été for-tement appuyé par la griseriepétrolière qui n'a cure d'autresressources - l'erreur a été recon-nue dès la mise en place duPlan national de développementagricole (Pnda), à la fin desannées 1990. L'Etat distribua defortes subventions pour ce sec-teur, particulièrement à l'ouestdu pays (Aïn Témouchent,Mostaganem, Tlemcen, Sidi BelAbbès…). En l'espace de trois àquatre ans, les anciennes par-celles viticoles reprirent vieaprès avoir été gravement éro-

dées par un inutile emblave-ment en céréales. Ce sontgénéralement des régions àétage bioclimatique semi-aride,avec pas plus de 400 mm depluie par an, qui plus est, estmal répartie dans l'année. Lavaste verdure par laquelle sesont, une nouvelle fois, embel-lies ces parcelles donne tout desuite l'impression de richesseet d'opulence. Il faut pourtantse détromper. La reprise del'activité viticole, soutenue viale préfinancement de l'Officenational de commercialisationdes produits vitivinicoles(Oncv) s'est heurtée à une mul-titude de problèmes au point defaire désister certains produc-teurs de ce créneau, connujadis pourtant pour sa rentabili-té (c'est le second pétrole del'Algérie, disait-on au début del'Indépendance). C'est que,

l'Algérie étant absente danscette activité sur le terrain pen-dant un quart de siècle, etabsente aussi sur les marchésmondiaux qui ont pu apprécierle produit algérien pendant plusd'un siècle, les goûts et les ten-dance gastronomiques ontévolué sans nous. Il faudra plu-sieurs années pour se réinstal-ler sur le marché en intégrantles nouvelles tendances deconsommation et les nouveauxacteurs qui, entre-temps, ontsupplanté l'Algérie en matièred'exportation. Sur le plan duprocessus de production,l'Algérie a perdu les traditionsde travail et la main-d'œuvreprofessionnelle. Où sont lestailleurs de vigne ? Où sont lesbons pépiniéristes ? Quels sontles greffons et les porte-greffesles mieux indiqués pour le solet le climat de nos régions ? Où

sont les connaisseurs enmatière de traitement phytosa-nitaires ? Enfin, que devient leparc de caves de pressage deraisins hérité de la colonisation? Une grande partie avaitcessé de fonctionner depuis unquart de siècle. Les équipe-ments sont rouillés et détruits.Résultat : le produit souffre etperd de sa qualité, avantd'avoir accès à la presse.Autrement dit, c'est toute unetradition qui a été perdue etqu'il n'est pas facile de restau-rer, sachant qu'elle s'étend surtoute une chaîne de stations,depuis la pépinière jusqu'auxnégociations sur les marchésmondiaux du vin.

L'étape de la transformationet celle du conditionnementpour une éventuelle exporta-tion se posent également pourl'huile d'olive. L'Algérie a forte-

ment investi dans l'oléiculture,jusqu'au nord du Sahara et surles Hauts-Plateaux (El Oued,Biskra, Laghouat, Djelfa…),sans que les équipements detransformation (huileries) sui-vent et sans que la filière deconditionnement et de labelli-sation soit au niveau des exi-gences du marché mondial.

L'Algérie, pourtant, n'a pasd'autre choix - aussi bien dansle domaine de la viticulture, quedans celui de la phoeniciculture(production de dattes) etd'autres produits agricoles -que d'aller de l'avant, d'explorertoutes les pistes, de faire valoirses potentialités qui sontimmenses, et de faire de l'agri-culture une assises solide del'économie algérienne à côté del'industrie, du tourisme et desautres activités pérennes.

S. T.

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ECONOMIEN° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017Les DEBATS

Conférence sur développement économique dans le sud de la Méditerranée

Ouverture des travaux à Alger

O rganisée par leministère del'Industrie et desmines en collabo-

ration avec l'Organisation desNations Unies pour le déve-loppement industriel (ONUDI)et l'Union pour la méditerra-née (UPM), cette conférencede deux jours s'inscrit dans lecadre du projet"Méditerranée créative: déve-loppement de Clusters dansles industries culturelles et

créatives du Sud de laMéditerranée". Selon lesorganisateurs, elle a pourobjectif le partage desmeilleures pratiques misesen place dans le cadre de ceprojet et la transformation deshéritages culturels et créatifsen biens et services porteursd'une valeur ajoutée écono-mique et culturelle, répondantà une demande des marchésinternationaux. Lors des tra-vaux de cette conférences,

quatre problématiques cen-trales seront débattues: larésilience grâce à la créativi-té, les clusters commemoteur de l'innovation, de lacroissance et de l'internatio-nalisation des PME, l'intégra-tion économique des femmesgrâce aux industries créa-tives dans le Sud de laMéditerranée ainsi que lepartenariat euro-méditerra-néen pour l'industrie.L'évènement se déroule en

présence des ministres del'industrie ou des représen-tants institutionnels de paysméditerranéens, de laCommission européenne,ainsi que de représentants dusecteur privé, de la sociétécivile, du monde universitaireet des partenaires de lacoopération internationale.Par ailleurs, des ateliers etune exposition sont prévusen marge des travaux de laconférence. K.R

L a zone euro continue d'afficherune reprise économique robusteau troisième trimestre 2017 en

dépit des nombreuses incertitudes quipèsent sur son évolution, notamment leBrexit, la crise catalane ou les tensionsgéopolitiques. Le produit intérieur brut(PIB) des 19 pays ayant opté pour lamonnaie unique a progressé de 0,6% surla période juillet-septembre par rapportaux trois mois précédents, un chiffreconforme au consensus des estimationsdes économistes, montrent les donnéespubliées mardi par l'office statistiqueeuropéen (Eurostat). Par rapport au troi-sième trimestre de l'an dernier, le PIB dela zone euro a enregistré une hausse de2,5%, après 2,3% au deuxième tri-mestre. Dans l'ensemble de l'UE, le PIBa également augmenté de 0,6% aucours du troisième trimestre. Sur un an,il a progressé de 2,5% dans l'UE. Dansses prévisions d'automne publiées jeudidernier, la Commission européenne a

estimé que l'économie de la zone eurodevrait connaître cette année sa crois-sance la plus rapide depuis dix ans.L'exécutif européen table sur une crois-sance du PIB réel en 2017 devantatteindre 2,2 % en zone euro, un chiffrenettement plus élevé que celui annoncéau printemps (1,7 %). Avec une crois-sance de 2,3 %, l'économie de l'en-semble de l'UE devrait elle aussi dépas-ser largement les prévisions qui étaientde 1,9 % au printemps. La Commissioneuropéenne s'attend à une poursuite dela croissance tant zone euro que dansl'UE, à un rythme de 2,1 % en 2018 et de1,9 % en 2019 (à comparer, pour l'année2018, aux chiffres de ses prévisions deprintemps: 1,8 % pour la zone euro et1,9 % pour l'UE). Dans l'ensemble, lesrésultats affichés par l'économie euro-péenne cette année sont nettementmeilleurs que ce qui était prévu, en rai-son de la résilience de la consommationprivée, du renforcement de la croissance

mondiale et du recul du chômage.L'amélioration des perspectivesconjoncturelles en zone euro a pousséla Banque centrale à réviser à la baisseson programme de soutien à l'économieeuropéenne, en divisant par deux lemontant mensuel des rachats d'actifs, à30 milliards d'euros, à compter de jan-vier et jusqu'en septembre prochain aumoins. "Le recalibrage de nos achatsd'actifs reflète une confiance grandis-sante dans la convergence de l'inflationvers notre (..) objectif sur la base de l'ex-pansion économique de plus en plusrobuste et généralisée, d'un redresse-ment des mesures de l'inflation sous-jacente et de la poursuite de la transmis-sion efficace de nos mesures de poli-tique monétaire aux conditions de finan-cement de l'économie réelle", a expliquéle président de l'institution, Mario Draguilors d'une conférence de presse tenuefin octobre dernier.

D.T.

Croissance économique robuste au troisième trimestre

Zone euro

OOppttiimmiissttee ssuurr llaa pprroolloonnggaattiioonn dd''uunnaaccccoorrdd ddee rréédduuccttiioonn ddee llaa pprroodduuccttiioonn

Le pétrole en hausse Le prix du pétrole new-yorkais montait à

l'ouverture, soutenu par des propos favo-rables à une prolongation de l'accord deréduction de la production pétrolière desprincipaux pays producteurs, lors d'uneconférence à Abou Dhabi. Le baril de lightsweet crude (WTI) pour livraison endécembre, référence américaine du brut,gagnait 14 cents et s'échangeait à 56,88 dol-lars sur le New York Mercantile Exchange.Lors d'une conférence sur le pétrole à AbouDhabi, le ministre de l'Energie des Emiratsarabes unis a salué la probable reconductionde l'accord de réduction de la production debrut de l'Organisation des pays exportateursde pétrole (Opep) et de ses partenaires. "Jepense qu'ils continueront à faire ce qu'il faut"pour rééquilibrer le marché, a affirmé Suheilal-Mazrouei, affirmant ne pas avoir "entenduparler d'une non-prolongation". La prolonga-tion de l'accord "fera l'objet de discussionslorsque nous nous rencontrerons", a-t-ilajouté. Cette reconduction "a aussi été évo-quée par le secrétaire général de l'Opep lorsde la conférence. Ils ne connaissent pas ladurée ou les délais, mais ils sont optimistespour qu'un accord soit signé", a commentéRobert Yawger de Mizuho Securities. Lesmembres de l'Opep et leurs partenaires pro-ducteurs de pétrole sont liés par un accordde réduction de la production de brut pourrééquilibrer l'offre et la demande et faireremonter des prix. L'accord court jusqu'enmars 2018, mais sa prolongation devrait êtreau menu des discussions lors d'une série deréunions à Vienne le 30 novembre. Autremotif d'optimisme pour les investisseurs, lesprévisions de hausse de la consommationd'or noir cette année. L'Opep table désormaissur une hausse de la consommation de 1,53million de barils par jour (mbj) cette année à96,94 mbj, contre une croissance estimée à1,45 mbj auparavant, selon son rapport men-suel sur le marché. Dans le même temps, lesprévisions de croissance de la production depétrole ont été revues à la baisse. Cetteannée les pays non membres de l'Opepdevraient pomper 650.000 barils par jour deplus que l'an dernier à 57,67 mbj, ce quireprésente 200.000 barils par jour de moinsque dans les prévisions du dernier rapport del'Opep. "La demande augmente, les prévi-sions de production diminuent, les marchésapprécient. Mais la hausse est légère, celasignifie que le marché reste attentiste", aindiqué M. Yawger. Le pétrole coté à NewYork a atteint la semaine dernière un plushaut depuis juillet 2015.

R.E

EEttaattss-UUnniiss

Le déficit budgétaire ennette augmentation

Le budget fédéral des Etats-Unis pourl'exercice 2017-2018 a commencé l'annéeavec une forte progression du déficit pour lemois d'octobre, a indiqué le Trésor améri-cain. Le déficit du mois d'octobre, premiermois de l'exercice budgétaire qui se termineen septembre, s'est établi à 63 milliards dedollars en hausse de 38%, soit 17 milliards deplus qu'en octobre 2016. Une progressiondes dépenses militaires (+7 milliards), desdépenses de santé (+6 milliards) et des coûtsliés aux efforts de secours et de reconstruc-tion intervenus après les ouragans (+4 mil-liards) expliquent en partie ce creusement dudéficit. Octobre a toujours été un mois défici-taire depuis 1955, ce mois ne comportant pasd'échéances de collectes d'impôts, a préciséun expert du Trésor. En données brutes, lesrecettes ont pesé 235 milliards de dollars enhausse de 6% sur un an. C'est une record derecettes pour un mois d'octobre, a précisé unexpert du Trésor. Mais les dépenses ontgrimpé plus rapidement (+12%) à 299 mil-liards de dollars. En données corrigées desvariations calendaires, les recettes sont enhausse de 4% à 231 milliards de dollars tan-dis que les dépenses ont augmenté de 13% à347 milliards (+39 milliards). Cela porte ledéficit à 116 milliards de dollars, en progrèsde 35% sur le chiffre d'octobre 2016 en don-nées corrigées. Au cours de l'exercice 2016-2017 qui s'est clôt en septembre dernier, ledéficit budgétaire des Etats-Unis a grimpé de13,6% à 666 milliards de dollars. Y.S

Les travaux de la Conférence sur "la Créativité, emploi et développement éco-nomique dans le sud de la Méditerranée" ont été lancés hier à Alger en présen-ce des représentants de plusieurs pays de cette région méditerranéenne.

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SANTÉN° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017 Les DEBATS

Le projet enregistreactuellement un tauxd'avancement des tra-vaux estimé à environs

40%, a indiqué le responsable,qui a assuré que toutes les dis-

positions ont été prises en vuede la livraison de cette structurehospitalière, au plus tard, finmars de l'année prochaine.

D'une capacité de 60 lits,cette structure hospitalière a

connu, pour rappel, un arrêt deplusieurs années depuis son lan-cement en 2004.

Relancé en novembre 2015 àla suite de la désignation d'unenouvelle entreprise de réalisa-

tion, le projet a bénéficié d'unerallonge financière de l'ordre de878 millions de DA pour l'achè-vement des travaux, qui étaienten souffrance pendant plus de10 ans. Des directives ont étédonnées sur place par le chef del'exécutif, Mohamed Bouchema,afin que ce projet puisse êtreopérationnel au courant del'exercice 2018, insistant particu-lièrement sur le suivi et la qualitédes travaux en cours d'exécu-tion pour éviter tout nouveauretard dans la livraison de lastructure en question.

La concrétisation de ce projetpermettra de réduire la pressionsur l'ancien hôpital de la ville deTablat, qui accueille des patientsvenus d'une dizaine de com-munes voisines ainsi que d'amé-liorer sensiblement la qualitédes soins prodigués au profit dela population de cette région dunord-est de la wilaya.

S. G.

O nze officines pharmaceutiques ontété agréées par les services de ladirection de la santé, de la popula-

tion et de la réforme hospitalière de Tipasa,sur un total de 700 demandes d'agrémentintroduites depuis 2016, a-t-on appris, lundi,du responsable de cette direction.

Selon Toufik Amrani, une majeure partiede ces officines agréées se trouve dans deszones montagneuses reculées de l'ouest dela wilaya de Tipasa, à l'instar de Beni Milek,Sidi Semiane et Aghbal et ce, en réponse auxdoléances des habitants de ces régions,ayant longtemps accusé un manque en lamatière.

Actuellement, la wilaya de Tipasa compte226 pharmacies pour une population globalede 680 000 âmes, soit une officine pour3 000 habitants, contre une moyenne natio-nale estimée à une officine pour 5 000 habi-tants, a fait savoir le même responsable,soulignant par-là, que la wilaya n'accuse

aucun déficit en la matière. Il a, néanmoins, imputé la grande deman-

de exprimée pour l'installation d'officines àTipasa, à l'extension urbanistique croissanteenregistrée dans la wilaya, suite à la récep-tion de nombreux programmes de logements.Ajoutant que «cette importante demandenous a acculé à l'adoption d'un système spé-cial pour l'agrément de nouvelles pharmacies,en mettant à contribution le Conseil régionaldes pharmaciens et le Syndicat national despharmaciens d'officines».

Le même responsable a signalé, en outre,la décision prise du rejet de tout nouveaudossier de candidature pour l'agrément depharmacies, pour cette année 2017, à causede la saturation du secteur.

Outre les deux structures sus-citées, l'ou-verture d'une nouvelle officine se fait en col-laboration avec les autorités locales, quidéterminent d'abords le lieu d'installation decelle-ci, avant l'agrément du dossier par une

commission technique ad-hoc, sur la base decritères bien fixes, représentés, entre autres,par l'ancienneté du diplôme du demandeur,son lieu de résidence, son état civil, et l'an-cienneté du dossier.

Par ailleurs, M.Toufik Amrani n'a pasmanqué de signaler la grande demandeexprimée pour l'ouverture d'officines auniveau de certains sites, à l'instar de la citédes 630 logements promotionnels publics deBou Ismaïl, soit 80 demandes au moment oùd'autres sites font l'objet d'une faible deman-de.

S'exprimant au sujet du refus provisoirede demandes pour l'ouverture de nouvellesofficines, pour cette année 2017, il l'a relié àune action programmée pour l'actualisationdu fichier des pharmacies de la wilaya, quis'attend prochainement à la réception de prèsde 14 000 nouveaux logements.

R. C.

Médéa

Livraison du nouvel hôpital de Tablatà la fin du premier trimestre 2018

Le nouvel hôpital de Tablat (nord-est de Médéa) sera livré à la fin du premier trimestre de l'année2018, a annoncé lundi le directeur des équipements publics (DEP), Sofiane Hafedh, lors d'une visi-te d'inspection du wali au niveau de cette structure.

Pour les besoins de recherche

Bill Gates investit 50millions de dollars dansla lutte contre Alzheimer

Le fondateur de Microsoft,l'Américain Bill Gates, a annoncélundi avoir investi 50 millions de dol-lars de sa fortune personnelle poursoutenir des recherches alternativescontre la maladie d'Alzheimer. «Nous devons soutenir les scienti-fiques qui ont des idées différentes,moins généralistes», a-t-il expliquésur son blog, affirmant: «Nousavons besoin de beaucoup d'idéesqui nous donneront les meilleureschances de guérir d'Alzheimer». «Dans un premier temps, j'ai investi50 millions de dollars dans leDementia Discovery Fund», un par-tenariat public-privé qui soutient desjeunes entreprises explorant de nou-velles pistes de recherche pour untraitement, a-t-il précisé, alors que lamaladie est mieux connue et mieuxdiagnostiquée. «Nous avons vu des innovationsscientifiques qui ont transformé desanciennes maladies à l'issue forte-ment fatale, comme le VIH, en mala-dies chroniques qui peut êtrecontrôlée par des médicaments. Jesuis persuadé que nous pouvonsfaire aussi bien (ou mieux) avecAlzheimer», assure l'homme le plusriche du monde. Le coût financierdes traitements de cette maladiereprésente selon lui, «l'un des far-deaux les plus lourds pour les sys-tèmes de santé des pays dévelop-pés. Sans avancée majeure, lesdépenses vont continuer à presserles budgets dans les années etdécennies à venir». «C'est une mala-die terrible, qui détruit ceux qui l'ontet leurs proches», ajoute le fonda-teur de Microsoft, soulignant que«des hommes dans sa famille ontsouffert» de démence. «Je fais seulcet investissement, pas à travers laFondation, souligne-t-il. Les pre-miers traitements d'Alzheimer nedevraient pas porter leurs fruitsavant une décennie au moins, et ilsseront d'abord très chers. Lorsquece jour sera venu, notre fondationpourrait étudier le moyen d'élargirleur accès aux pays pauvres». La Fondation Bill et Melinda Gatesfinancent de nombreux projets à tra-vers le monde, de la recherchecontre des maladies infectieusescomme le sida, le paludisme ou lapolio à la lutte contre la pauvreté. Selon l'Organisation mondiale de lasanté, plus de 36 millions de per-sonnes dans le monde sontatteintes de démence, dont unemajorité de la maladie d'Alzheimer.Ce nombre devrait doubler d'ici 2030et tripler d'ici 2050, à 115,4 millions,si aucun traitement efficace n'estdécouvert dans les prochainesannées. R. S.

Tipasa

Agrément de 11 pharmacies sur un totalde 700 demandes exprimées

D es personnes consom-mant régulièrement unevariété de fruits à coque

comme des noix paraissent avoirmoins de risque de maladies car-diovasculaires comparativement àcelles en mangeant rarement oujamais, selon une étude publiéelundi dans une revue américainespécialisée.

Même des cacahuètes, quisont des arachides, procurent desbienfaits pour les artères et lecoeur, démontre l'étude. Les cher-cheurs ont examiné les dossiersmédicaux, le mode de vie et leshabitudes alimentaires de plus de210 000 employés de services desanté. Pendant une période de

suivi de plus de vingt ans, 14 136de ces personnes ont développéune pathologie cardiovasculaire,dont 8.390 une maladie coronaireet 5 910 ont eu un accident vascu-laire cérébral (AVC).

Comparativement aux partici-pants de l'étude mangeant rare-ment ou jamais des fruits àcoque, ceux qui en consommaientune portion de 28 grammes aumoins cinq fois par semaine cou-raient 14% moins de risque depathologie cardiovasculaire etavaient 20% moins de chance dedévelopper une maladie coronai-re, conclut l'étude.

«Consommer une variété defruits à écale au moins quelquefois

par semaine est bon pour la pré-vention de maladies cardiovascu-laires», souligne ShilpaBhupathiraju, une nutritionniste àla faculté de santé publique del'université Harvard(Massachusetts), principal auteur.

Mais, souligne-t-elle, il ne fautpas en manger trop car ils sontriches en calories. La chercheusedéconseille aussi les fruits àcoque salés. La consommationrégulière de ces aliments est liée àune réduction des maladies car-diaques, du diabète et de l'hyper-tension artérielle, rappellent lesauteurs.

Mais la plupart des études pré-cédentes se sont concentrées sur

la quantité ou la fréquence deconsommation de ces alimentsplutôt que sur l'identification destypes de fruits pour déterminerceux qui confèrent le plus debienfaits.

Cette dernière étude s'est pen-chée sur les différentes catégoriesde fruits à écale. Elle suggère queles personnes consommant desnoix au moins une fois par semai-ne réduisent de 19% leur risquecardiovasculaire et de 21% celuide développer une maladie coro-naire comparativement à ceux quin'en mangent jamais.

La consommation de deux por-tions de cacahuètes par semaineest liée à une baisse de 13% du

risque de maladie cardiovasculai-re et de 15% de pathologie coro-naire.

Deux portions ou plus hebdo-madaire de fruits à coque commedes amandes, des pistaches etdes noix de cajou paraissentréduire de 15% le risque depathologie cardiovasculaires et de23% les chances de maladie desartères coronaires.

L'étude n'a constaté aucun lienentre la consommation d'unensemble de fruits à coque et lerisque d'accident vasculaire céré-bral mais ce risque est réduit chezles personnes mangeant degrandes quantités de cacahuèteset de noix. R. S.

Selon une étude

Consommer régulièrement des fruits à coque réduirait le risque cardiovasculaire

8 N° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017Les DEBATS

REGIONS

S’exprimant, dimanche soir,lors d’une rencontre d’éva-luation de l’exécution du pro-gramme d’urgence destiné à

l’amélioration de l’alimentation en eaupotable (AEP) à Annaba, lancé il y’a deuxmois, le même responsable a préciséque les 15 puits, sur les 32 programmés,qui seront mis en service à la fin du moisprochain permettront ‘‘d’assurer unequantité d’eau globale estimée à 30.000m3’’.

M. Boulehbal a ajouté que 540 fuitesd’eau parmi un total de 1.336 fuitessignalées dans la wilaya, ont été répa-rées, au titre des opérations de réhabili-tation du réseau d’AEP et de sectorisa-tion de ces fuites, notant que ‘‘plus de20.000 m3 d’eau potable seront récupé-rés à la faveur de ces actions’’.

Le chantier du dédoublement de la

conduite de transfert des eaux du lieu ditMekset El Henichet de la wilaya d’El Tarf,sur une distance de 22 km, sera lancé‘‘dés décembre prochain’’, a-t-on encoreaffirmé rappelant que l’équipement et lamise à niveau des stations de relevagemobiliseront environ 30.000 m3 d’eaupour l’approvisionnement du complexesidérurgique d’El Hadjar, et ce enconcrétisation des axes de ce plan d’ur-gence pour lequel un montant de l’ordrede trois (3) milliards DA a été mobilisé, a-t-il signalé.

Ce plan d’urgence destiné à amélio-rer la distribution de l’eau potable estbasé sur ‘‘une vision prospective’’visant à mettre fin au problème dumanque de cette ressource vitale danscette région, a indiqué à ce propos lewali Mohamed Salamani, qui a présidécette rencontre, rappelant la priorité

accordée à ce programme, en matièrede suivi et d’exécution.

Aussi, dans le cadre du plan d’urgen-ce d’eau, affecté au bénéfice deswilayas d’Annaba et d’El Tarf, la mêmerégion a également bénéficié de la réali-sation d’une station de dessalementd’eau de mer, d’une capacité de traite-ment de 300.000 m3/j dont 160.000 m3seront affectés à la wilaya d’Annaba,ajoute la même source.

Un montant financier évalué à 4 mil-liards DA a été allouée dans la wilayapour la réalisation des réseaux néces-saires pour le transport et le transfert deseaux de la station de dessalement d’eaude mer vers la wilaya d’Annaba ainsi quepour la création d’autres ouvrages destockage des eaux d’une capacité de40.000 m3, a-t-on fait savoir.

Y. L.

Annaba

Mobilisation d'un volume d'eaude 50.000 m3/jour

Un volume d'eau de 50.000 m3 sera mobilisé quotidiennement "à partir dedécembre prochain" dans la wilaya d'Annaba, à la faveur de l'entrée en exploita-tion des puits ayant fait l'objet d'une opération de mise à niveau et d'autres réa-lisés récemment, à côté de la réparation des fuites d'eau, a indiqué le directeurdes ressources en eaux(DRE), Zoubir Boulehbal.

Réseau d'eau potable et du gaz naturel à Bouira

Raccordement prochaindes différenteslocalités d'Aghbalou

Les différents villages montagneux de la com-mune d’Aghbaloul, à une cinquantaine de km àl’est du chef lieud e la wilaya de Bouira, seront rac-cordés prochainement au réseau d’eau potable(AEP) ainsi que du gaz naturel, a indiqué lundi lewali Mustapha Limani lors d’une visite de travaileffectuée dans cette région.

«Je tiens à vous rassurer quant à la prise encharge de vos préoccupations liées à l’eau potableet toutes les localités seront raccordés au réseaud’AEP d’ici à la fin de l’année», a expliqué le pre-mier responsable de la wilaya aux citoyensd’Aghbalou, qui l’interpellaient sur cette questionépineuse.

D’après les informations recueillies lors decette visite, les 23000 habitants que compte lacommune d’Aghbalou sont alimentés partir de lagrande source de L’Ainsar Averkane (Sourcenoire). Plusieurs villages bénéficieront égalementdes transferts des eaux du barrage de Tilesdit dontl’objectif est de renforcer l’alimentation de cetterégion en ce liquide vital notamment en périodedes grandes chaleurs.

M. Limani a ajouté par ailleurs que la réalisationd’un réseau d’assainissement viable pour la com-mune Aghbalou constitue l’une de ses priorité .Avec le dégel des projets au niveau du gouverne-ment, nous comptons aussi réaliser un réseaud’assainissement pour Aghbalou , a assuré le chefde l’exécutif au cours de sa visite dans cette muni-cipalité appelée communément Takerboust.

Pour ce qui est du gaz naturel, le premiermagistrat de la wilaya a promis aux citoyens de deraccorder 56 villages de la commune au réseau dugaz naturel durant le premier trimestre 2018. Pasmoins de 140 foyers seront déjà raccordés auréseau du gaz au courant de ce mois de novembre, a fait savoir M.Limani.

Sur les 4500 foyers recensés au niveau deTakerboust, seuls 2200 sont raccordés au réseaudu gaz naturel. Selon les statistiques fournis parles responsables de la Société de distribution ducentre (SDC), près de 1500 foyers sont déjà opé-rationnels et 800 le seront prochainement.

F. H.

Tizi-OOuzou

Lancement des travauxde réalisation d'uneroute intercommunale

Les travaux de réalisation d’une route inter-communale reliant Taourirt Mokrane (Larbâa n’AthIrathen) à Ath Yenni ont été lancés par le wali deTizi-Ouzou, Mohammed Bouderbali, lors de savisite de travail dans la daïra de Larbâa n’AthIrathen.

Ce projet, qui prévoit l’élargissement et l’ouver-ture d’une route sur une longueur de six (6) kilo-mètres, a été doté d’une enveloppe financière de24,745 millions de DA.

«La liaison supplémentaire entre les daïras deLarbâa n’Ath Irathen et Ath Yenni facilitera ledéplacement des biens et des personnes et per-mettra ainsi les échanges économiques entre lesdifférents villages de la région», a-t-on expliquésur place.

Ce tronçon permettra également «la réductiondu temps de parcours et la fluidité de la circulation,le désengorgement de la Route nationale (RN) 15grâce à la réorientation d’une partie du flux auto-mobile vers les RN 30 et RN 30A, ainsi que ledésenclavement des villages de la région», a expli-qué le directeur local des travaux publics.

Le chef de l’exécutif local a également procédéà la mise en service de la route intercommunalereliant les localités de Larbâa n’Ath Irathen et TiziRached, d’une longueur de 3 Km réalisée pour unmontant de plus de 26,816 millions de DA.

Lors de sa visite, M. Bouderbali a aussi mis enservice la nouvelle flotte de six bus de l’Entreprisede transport urbain et suburbain de Tizi-Ouzou(ETUSTO), destinée à améliorer le service offertaux voyageurs par cette entreprise publique.

D. F.

Des démarches sont entreprises pourl’ouverture prochaine de nouveaux

marchés de gros de fruits et légumes àtravers la wilaya d’Illizi, a-t-on apprislundi auprès des services de la wilaya.

La wilaya, en coordination avec leministère du commerce, est en traind’étudier ces démarches visant à créerces nouveaux espaces au niveau descommunes d’Illizi, Djanet et In-Amenas,ainsi que l’ouverture de nouvellesantennes d’entreprises nationales spé-cialisées dans la conservation de pro-duits agricoles afin d’améliorer les capa-cités de la wilaya en matière de stocka-ge, a précisé le wali d’Illizi, AissaBoulahia.

La question des locaux commerciauxnon-exploités sera revue et les locauxen question attribués à d’autres opéra-teurs dans le but de contribuer à organi-ser l’activité commerciale et lutter contrele commerce informel, tout en respec-tant les règles d’hygiène et de salubrité,

a ajouté le chef de l’exécutif de la wilayalors d’une cérémonie organisée en pré-sence d’opérateurs économiques etcommerçants locaux.

Les intervenants à cette rencontreont mis l’accent sur la nécessité d’ouvrirces espaces commerciaux susceptiblesde répondre aux besoins de la dyna-mique économique que connait, ces der-niers temps, la wilaya d’Illizi et de garan-tir une disponibilité des produits agri-coles, surtout durant les fêtes et joursfériés, caractérisées généralement parun recul de l’activité commerciale.

Organisée au siège de la directionlocale du commerce, cette rencontre aété aussi l’occasion pour réclamer l’ou-verture des marchés couverts dans lawilaya.

Ces structures restent toujours fer-mées malgré que leurs chantiers soientachevés, selon le président de lachambre de l’industrie et du commerce‘‘Tassili’’, Seddiki Bennaceur.

De son côté, le secrétaire du bureaulocal de l’Union général des commer-çants et artisans algériens a insisté sur la‘‘levée du gel’’ sur l’activité de commer-ce de gros dans la wilaya d’Illizi qui jouitd’une position géographique straté-gique.

Au total, 13 opérateurs économiquesactivant dans différentes activités com-merciales (pharmaciens, boulangers,vendeurs de fruits et légumes et autres)ont été récompensés, à cette occasion,pour leur respect de la permanencedurant les fêtes nationales et religieuses.

Selon le directeur local du secteur,Rachid Hammadi, l’initiative entredans le cadre des traditions de ladirection du commerce visant notam-ment à encourager les commerçons etles opérateurs économiques et àmettre en exergue le rôle des servicesdu commerce en matière d’accompa-gnement et d’orientation.

L. D.

Illizi

Vers la création de nouveaux marchés de grosdes fruits et légumes

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CONFLITSN° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017 Les DEBATS

U n précédent bilan a fait état de 53morts. Atareb, située dans l'ouestde la province d'Alep et contrôléepar différents groupes rebelles

armés, a été lundi la cible de trois frappesaériennes, a précisé l'Observatoire.

Le bilan n'a fait que croître depuis lesraids, des blessés ayant succombé, dans unezone où les services de santé sont limités.

"Nombre de blessés sont décédés, portantle bilan à 61 morts, dont cinq enfants et troispoliciers", a indiqué l'OSDH mardi.

Atareb est parmi les quatre "zone dedésescalade", instaurées à travers la Syrie,où des cessez-le-feu sont en principe obser-vés entre les forces gouvernementales et lesrebelles armés.

Les "zones de désescalade" ont été négo-ciées par les parrains internationaux des bel-ligérants pour dessiner l'ébauche d'une solu-tion durable au conflit.

La coalition américaine tentaitd'empêcher les frappes russescontre Daech à Abou Kamal

L'aviation de la coalition sous commande-ment américain tentait d'empêcher lesfrappes des avions de l'armée de l'air russedans la région d'Abou Kamal, afin d'assurerune sortie sécurisée des terroristes de l'orga-nisation autoproclamée "Etat islamique"(Daech/EI), a rapporté hier, le ministèrerusse de la Défense.

Selon l'agence Sputnik se référant auministère, les avions de la coalition survo-laient l'espace aérien sur 15 km au-dessus dela zone autour d'Abou Kamal afin d'entraverle travail des avions russes.

"Pour assurer une sortie sécurisée auxcombattants de Daech qui se retiraientd'Abou Kamal sous le feu des frappes destroupes gouvernementales, l'aviation de lacoalition tentait d'empêcher les avions mili-taires russes d'opérer dans la région", a-t-onsoutenu.

"A cet effet, les avions de combat de lacoalition entraient dans l'espace aérien sur15 km au-dessus de la zone autour d'AbouKamal pour entraver le travail des avions del'armée de l'air russe", a indiqué le ministèrerusse. Les troupes gouvernementalessyriennes et leurs alliés, ont chassé les terro-ristes de Daech de leur dernier bastion, AbouKamal, a annoncé le 8 novembre un com-mandant d'un détachement de l'armée régu-lière syrienne. Abou Kamal est une ville del'est de la Syrie située sur le fleuve Euphrateprès de la frontière avec l'Irak.Damas invite les compagniesrusses à reconstruire la Syrie

Les autorités syriennes invitent les com-pagnies russes, y compris les grandessociétés pétrolières et gazières, à participerà la reconstruction de la Syrie, a déclaré le

directeur du groupe syrien de l'amitié avecle Parlement russe, Oussama Mustafa.

"Nous avons rencontré les patrons de lamajorité des grandes compagnies énergé-tiques et pétro-gazières et nous leur avonsproposé de travailler en Syrie dans le cadrede la reconstruction du pays après les vic-toires des armées (russe et syrienne), eninvitant toutes les compagnies russes à unereconstruction commune", a indiqué M.Mustafa, cité par l'agence Sputnik.

La délégation des députés syriens diri-gée par le directeur du groupe syrien del'amitié avec le Parlement russe, OussamaMustafa, est venue en visite en Russie, oùelle a rencontré le représentant spécial duprésident russe pour le Moyen-Orient,Mikhail Bogdanov, des représentants duministère de la Défense, ceux des plusgrandes sociétés énergétiques et pétro-gazi ères, ainsi que les proches des mili-taires russes tués en Syrie, selon la mêmesource. "Les délégués syriens ont soulignéleur intérêt pour l'aide de nos spécialistes,ayant une expérience unique dans l'exploi-tation des gisements. Ils ont déclaré direc-tement lors de leurs propos qu'ils étaientintéressés par le soutien des compagniesrusses et par l'application active de leur

expérience en Syrie", a commenté le dépu-té russe Alexandre Iouchtchenko.

Le parlementaire russe a également rap-pelé que, lors de la visite des députésrusses à Damas, le Premier ministre syrienImad Khamis et le Président du paysBachar el-Assad avaient dit explicitementque les principaux avantages seraient, enpremier lieu, accordés aux compagniesrusses, parce que la Russie était un alliéstratégique de la Syrie.

"C'est pourquoi, pour la reconstructiondu pays, la Syrie comptera tout d'abord, surles compagnies russes", a-t-il dit.

Le député de la Douma Dmitri Perminova quant à lui ajouté qu'en plus des ren-contres avec les patrons des grandes com-pagnies, les délégués syriens ont échangéavec les représentants des petites etmoyennes entreprises qui ont présent éleurs produits et ont donné leurs contacts.

Il y avait des représentants des indus-tries du bois et de l'alimentaire qui s'occu-pent de la production des jus, des champi-gnons, de la pêche. "Je pense que nous yarriverons et que les liens commerciaux etéconomiques seront améliorés", a ajouté M.Perminov.

R. I.

Syrie

Au moins 61 personnes tuées dans des raids aériens sur un marché

A u moins 31 policiers etmilitaires afghans ontété tués depuis lundi

dans une série d'attaques tali-banes contre des points decontrôle, ont indiqué des res-ponsables dans un nouveaubilan publié mardi. Un précé-dent bilan faisait état d'aumoins 22 militaires tués.

Outre ces raids meurtriers,qui se sont produits lundi soirdans les provinces deKandahar (sud) et Farah(ouest), un kamikaze a lancéson véhicule contre un convoi

militaire américain, blessant 4soldats. "Je peux confirmer queles talibans ont lancé une séried'attaques hier soir (lundi) surdes points de contrôle de policedans les districts de Maiwandet Zhari, et nous avons perdu22 braves policiers", a déclaréle porte-parole du gouverneurde Kandahar, QudratKhushbakht. Au moins 15autres policiers ont été blessés.Selon lui, 45 assaillants ontégalement été tués pendant lescombats, qui ont duré environsix heures.

L'attaque du convoi améri-cain à Kandahar a fait "4 bles-sés (...) qui se trouvent tousdans un état stable", selon unporte-parole de la mission del'Otan en Afghanistan ResoluteSupport. Dans la province deFarah, 9 soldats et au moins 3civils ont été tués dans deuxattaques distinctes, selon leporte-parole du gouverneur,Naser Mehri. "Il y a des signesque les talibans pourraientavoir utilisé des technologiesde vision nocturne pour se rap-procher et surprendre nos

troupes, bien qu'ils aient étérepérés avant d'arriver auxpostes et aient subi despertes", a-t-il dit.

Les talibans ont multiplié lesattaques contre les forces desécurité dans le pays ces der-nières semaines alors que lesEtats-Unis sont en train dedéployer des forces supplé-mentaires.

Ils ont à plusieurs reprisesrecouru à des humvees et desvoitures de police piégés pourattaquer les bâtiments desforces de sécurité. R. I.

31 policiers et militaires tués dans plusieurs attaques

Afghanistan

Au moins 61 personnes ont été tuées dans des raids aériens sur un marché à Atareb,nord de la Syrie, a annoncé hier, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH)dans un nouveau bilan.

Yémen

Manifestation pour la levée du blocusimposé par la coalitionsous commandementsaoudien

Des milliers de personnes ontmanifesté lundi dans la capitaleyéménite Sanaa pour la levée dublocus imposé par une coalitionconduite par l'Arabie saoudite etqui a des conséquences catas-trophiques sur la population, ontrapporté des médias. Ce siège, imposé par la coalitionarabe sous commandement saou-dien "est oppressant et le mondeentier dort", ont notamment scan-dé les manifestants qui se sontrassemblés devant le bureau desNations unies. "Le peuple yéménite est assiégé",a lancé Amine Mohammed, unhabitant de Sanaa cité par l'AFP. Selon un correspondant del'agence, une fillette avait le visa-ge peint une moitié en noir,l'autre moitié en blanc, et portaitun voile rouge fleuri pour com-pléter les couleurs du drapeauyéménite. Il y avait aussi deshommes âgés, dont un portant unfusil à l'épaule en signe de défi. Après le tir d'un missile balistiquedébut novembre par les rebelleshouthis intercepté au-dessus dela capitale saoudienne, la coali-tion arabe a renforcé le blocusmaritime, aérien et terrestreautour du Yémen. Il y a eu une annonce durant leweek-end d'un léger desserre-ment de l'étau, mais cet allège-ment a été jugé insuffisant par lesNations unies et des ONG qui ontmis en garde contre des risquesde famine. La guerre au Yémenoppose les forces gouvernemen-tales, qui ont été chassées enseptembre 2014 de Sanaa, auxHouthis, issus de la minorité zaï-dite, très présente dans le nord, àla frontière saoudienne. En mars 2015, le gouvernementyéménite du président AbdRabbo Mansour Hadi a reçu lesoutien de la coalition emmenéepar Ryadh, mais les forces loya-listes regroupées dans le sud pei-nent à remporter des victoiresdécisives. Selon l'Organisation mondiale dela santé, le conflit a fait plus de8.650 morts et quelque 58.600blessés, dont de nombreux civils. A travers la capitale yéménite,des habitants se révoltent face àl'aggravation de la situation, alorsque les prix des carburants ontaugmenté de 60% et ceux de l'eauen citerne de 133%, selon l'ONU. "Nous sommes ici depuis prèsd'une semaine pour avoir de l'es-sence", se lamente un résident,Fouad Al-Harazi, alors que despersonnes font la queue devantune station-service fermée. Selon Amer Ali, un fonctionnaire,surenchérit: "L'augmentation desprix de l'essence a fait bondir lesprix de la nourriture. Le Yéménitemoyen ne peut survivre". Dans un hôpital gouvernemental,un médecin, Mohammed al-Ayzari, explique que son départe-ment chargé des cas de malnutri-tion est débordé. "Il y a pénuriede fournitures médicales et dematériels de laboratoire". Selonl'ONU, le Yémen connaît "la pirecrise humanitaire au monde ".

R. N.

10 N° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017Les DEBATS

FRICA INESCentrafrique

Nouvelles violences meurtrières, le cardinaldans un quartier musulman

E ntre six et neuf personnes sontmortes mercredi à KagaBandoro (centre) dans desaffrontements qui ont égale-

ment fait 17 blessés graves, d'après dessources sécuritaires.

A l'origine: quatre miliciens ex-sélékaont tenté de voler le groupe électrogène

d'une radio locale (radio Kaga). Après lamort de l'un des leurs dans cet incident,ils ont lancé des représailles.

"Nous avons une situation de crise à

Kaga-Bandoro à l'issue d'un braquagequi s'est soldé par le meurtre d'une per-sonne apparemment de confessionmusulmane qui serait un ex-séléka. Apartir de ce moment, il y a eu un dérapa-ge. Les ex-séléka ont décidé d'entre-prendre des actions de représailles,mais (notre) force est sur le terrain", atémoigné Renner Onana, chef deBureau de la mission des Nations uniesen Centrafrique (Minusca) à Kaga-Bandoro, cité par le site de la radioNdeke Luka. La Minusca avait annoncéfin septembre un renforcement de sespositions à Kaga Bandoro après de pré-cédentes violences.

Ce même mercredi, le premier cardi-nal centrafricain de l'histoire, l'arche-vêque de Bangui Mgr DieudonnéNzapalainga, a marché pour "la paix"vers le quartier musulman de la capitaleBangui, a constaté un correspondant del'AFP.

"Que personne ne nous divise. Nousvoulons la paix pour l'avenir de notrepays", a déclaré le cardinal, accompa-gnés de milliers de personnes deconfession chrétienne et musulmane.

La semaine dernière, l'assassinatd'un officier dans le quartier musulmandu PK5 de Bangui avait provoqué uncycle de représailles visant notammentdes peuls musulmans. Ces violencesont coûté la vie à onze personnes. Leministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, doit se rendre à Banguiles 30 et 31 octobre pour annoncer offi-ciellement la fin de l'opération militaireSangaris, déployée par la France endécembre 2013 pour stopper les mas-sacres intercommunautaires.

A cette date, le renversement de l'ex-président François Bozizé par les séléka("coalition" en langue sango) à dominan-te musulmane avait provoqué la contre-offensive des milices anti-balaka majori-tairement chrétiennes. Bilan: des milliersde morts et des centaines de milliers deréfugiés/déplacés dans ce pays pauvrede 4,5 millions d'habitants. Les groupesarmés menacent toujours la paix enCentrafrique malgré la présence des12.000 hommes de la Minusca, qui apermis l'élection dans le calme en débutd'année du président Faustin-ArchangeTouadéra. Le président Touadéra a denouveau appelé ces groupes à déposerles armes mercredi lors d'un comité desuivi du programme de démobilisationdit "DDRR".

AFP

La Centrafrique, qui peine à émerger du chaos des troubles civils, a vécu une journée entre guerre et paix mercrediavec de nouvelles violences meurtrières et une main tendue du tout nouveau cardinal nommé par le pape auxmusulmans de Bangui.

C' est toujours l'heure des vacancesobligatoires au Gabon où la ren-trée scolaire est reportée sine die,

prise en otage par des tensions post-électo-rales entre le pouvoir d'Ali Bongo Ondimba etdes syndicats qui avaient appelé à voter JeanPing.

Les écoles publiques qui ont abrité desbureaux de vote ont bien connu un affluxd'électeurs le 27 août, mais les salles de clas-se n'ont pas ouvert leurs portes commechaque année autour du 1er octobre pourrecevoir quelque 750.000 élèves du primaireet du secondaire (sur 1,8 million d'habitants),selon les chiffres du ministère de l'Education.

Ces vacances sans fin commencent àpeser sur les nerfs des parents et des élèvesdu secteur public (les établissements privésqui ont commencé l'année scolaire ont étéautorisés à reprendre les cours mardi par legouvernement qui leur avait demandé laveille de fermer leurs portes pour éviter uneécole à deux vitesses).

A Port-Gentil, Mbina Mouguengui, 18 ans,une lycéenne en terminale, s'inquiète pour "lavalidation de son année scolaire, au cas où latotalité des mois de cours ne serait pas res-pectée".

Parent d'élève, Jeanne-PierretteOnganga redoutent que deux autres événe-ments, les législatives prévues en décembreet la coupe d'Afrique des Nations de footballen janvier, "grignotent d'autres jours sur lecalendrier scolaire". La colère des parentsd'élèves s'exprime même dans les pages duquotidien l'Union, fervent soutien du prési-dent Ali Bongo.

"Les enfants se retrouvent encore à la

maison parce que le gouvernement n'a paspris les mesures dans les délais. Gouverner,c'est prévoir", affirme une mère de famille,Mado Zang, cité par le journal mardi.

"C'était prévisible au regard de tous lesproblèmes enregistrés lors de l'élection prési-dentielle", ajoute un père, Gérard JosuéMboumba. Ces "problèmes enregistrés"(réélection contestée d'Ali Bongo sur fond demanifestations et d'émeutes, déploiement etassauts sécuritaires, avec des morts et desarrestations...) ont alimenté la colère dessyndicats, qui avaient de toutes façons appe-lées à voter pour le candidat de l'oppositionJean Ping.

Les syndicats réclament de longue datele paiement d'un arriéré de primes. Leur nou-velle revendication est bien plus politique:pas de rentrée scolaire sans la libération denos camarades arrêtés en marge des ten-sions électorales, a prévenu mardi le prési-dent de la confédération syndicaleDynamique unitaire, Jean-Rémy Yama.Dynamique unitaire demande en particulierla libération d'une syndicaliste médecin,Sylvie Nkogue Mbot, arrêté le 6 octobreparce qu'elle aurait rédigé un rapport sur les"blessés par balles et autres projectiles" lorsdes manifestations post-électorales, d'aprèsses proches. Président du syndicat nationaldes enseignants chercheurs (Snec), M.Yama sait de quoi il parle: il vient de passertrois mois en prison après avoir été arrêté le9 juillet, accusé d'incitation à la violence et detroubles à l'ordre public contre un rassemble-ment pro-Ali Bongo. Des faits jamais prou-vés, assure-t-il.

"Je sors de là très fort, très aguerri et

avec dix fois plus d'envie de continuer lecombat pour l'amélioration des conditions detravail et de vie des travailleurs gabonais", a-t-il assuré dans un entretien à l'AFP.

Le ministre de l'Education FlorentinMoussavou est prévenu, mais rappelle qu'iln'a pas la capacité de libérer les détenus: "Jesouhaite que nos compatriotes syndiquésfassent la différence entre ces revendica-tions et puis la réalité de la chose scolaire".

Au fil d'un entretien avec l'AFP, M.Moussavou dévoile les vraies raisons dureport sine die de la rentrée scolaire:"Pourquoi voudriez-vous que le ministre del'Education décide d'une rentrée des classesqui va être pourri par un mot d'ordre de grève? Nous voulions cette année que chacuncommprenne que l'école ne doit pas êtreprise en otage".

"Nous avons voulu cette année prendreen compte des problèmes qui ont miné lefonctionnement de nos écoles", poursuit leministre qui cite entre autres "un affluxd'élèves en sixième" et "les passerelles entrel'enseignement général et l'enseignementtechnique".

"La rentrée des classes est programmée.Elle aura lieu dans les prochains jours. Nousnous apprêtons à faire une annonce", pro-met-il enfin.

Même après la rentrée, l'école publiquegabonaise retrouvera un autre problèmeendémique: des classes surchargées, de 50à 150 élèves en collège à Libreville, d'aprèsun enseignant. Les syndicats accusent lepouvoir de ne pas avoir assez construit d'éta-blissements.

AFP

Gabon

La rentrée scolaire prise en otage par les tensions post-électorales

Burundi

Les députés votent en faveur d'un retrait de la CPI

Les députés burundais ont mas-sivement approuvé mercredi un pro-jet de loi prévoyant que le pays seretire de la Cour pénale internationa-le (CPI), qui doit encore être présen-té au Sénat, a constaté un journalis-te de l'AFP.Sur les 110 députés présents, 94 ontvoté oui, 14 se sont abstenus et 2ont voté contre. Le texte devra enco-re être approuvé dans les mêmestermes par le Sénat, largementdominé par le parti au pouvoir, avantd'être promulgué par le présidentPierre Nkurunziza.

AFP

12 Les DEBATS

EN DEBATN° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017

Al’approche de l’hiver,l’aide aux sinistrés danscette région de l’ouestde l’Iran est un défimajeur. Selon une esti-

mation officielle, 12.000 logementsont été détruits, et 15.000 autresendommagés par le tremblementde terre, d’une magnitude de 7,3.

La République islamique obser-vait mardi une journée de deuilnational à la mémoire des victimesde cette catastrophe ayant fait 430morts et près 7.460 blessés, tousrecensés dans la province deKermanshah, frontalière de l’Irak,selon le dernier bilan des autorités.

A cela s’ajoutent 8 morts et 336blessés en Irak.

«Les opérations de recherchetouchent à leur fin et les équipesévaluent la situation en permanen-ce pour savoir s’il y a encore despersonnes à extraire desdécombres», a déclaré à la télévi-sion publique Behnam Saïdi, porte-

parole de la cellule de crise ad hocmise en place par le gouvernement.

Selon les autorités, sept villes etprès de 2.000 villages ont subi desdégâts. Plusieurs villages ont étérasés, et des dizaines de milliers defamilles ont passé une deuxièmenuit hors de chez eux.

«L’urgence est désormais defournir des solutions pour le chauf-fage, le logement et la nourriture»,a déclaré sur la télévision nationalePir Hossein Koolivand, le chef duservice national de secours iranien.

Arrivé dans la matinée àKermanshah (environ 420 km au

sud-ouest de Téhéran), le présidentiranien Hassan Rohani, s’est ensui-te rendu à Sar-e Pol-e Zahab, laville la plus frappée par la catas-trophe.

Résistance «Je veux assurer tous ceux qui

souffrent que le gouvernement acommencé à agir avec tout son

pouvoir et qu’il s’efforce derésoudre (leurs problèmes) le plusvite possible», a-t-il déclaré, exhor-tant les acteurs de la reconstructionà venir et à agir de manière coor-donnée.

Les tremblements de terre sontfréquents en Iran. Le séisme dedécembre 2003 (31.000 morts), quiavait anéanti la ville historique deBam (sud), et celui de juin 1990 -40.000 morts dans le nord du pays- restent profondément gravés dansla mémoire collective.

Les zones frappées par lacatastrophe ont été un théâtremajeur des combats de la guerreentre l’Irak et l’Iran (1980-1988) eten portent encore aujourd’hui lesstigmates. Sar-e Pol-e Zahab, enparticulier, a été un symbole de larésistance de longue haleine del’Iran dans cette guerre déclenchéepar l’Irak.

En signe de deuil, la télévisionnationale arborait un bandeau noirdans un coin de l’écran. Elle diffu-sait par intervalles un diaporamaprésentant les dégâts et les vic-times sur l’air de «Sad Lisa», chan-son du Britannique Cat Stevens(Yusuf Islam depuis sa conversionà l’islam).

Plusieurs journaux de la capita-le ont également adopté une miseen page de circonstance sur leurune pour montrer leur solidaritéavec les victimes.

La province de Kermanshah estprincipalement peuplée de Kurdes.Fait inhabituel, le quotidien gouver-

nemental Iran titrait en kurde :«L’Iran pleure avec Kermanshah».

Soutien psychologique Si les opérations de recherche

touchaient à leur fin à la mi-journée,les besoins en aide d’urgenceétaient toujours importants.

«Aujourd’hui, nous avonsenvoyé nos ambulances dans lesvillages des zones touchées par leséisme pour aider les personnessecourues hier, notamment pourchanger leurs pansements ou ban-dages», a indiqué M. Koolivand,mentionnant aussi le déploiementd’»équipes de soutien psycholo-gique».

Lundi, le gouvernement avaitannoncé avoir envoyé à destinationdes sinistrés 22.000 tentes, 52.000couvertures ainsi que près de 17tonnes de riz et 100.000 conservesalors que plus de 200.000 bou-teilles d’eau ont été distribuées.

Cité par les médias iraniens,plusieurs responsables locaux esti-maient néanmoins mardi matin queles efforts de l?État étaient encoreinsuffisants pour répondre à ladétresse des populations locales.

Selon les autorités, la desserteen eau et en électricité était pro-gressivement rétablie dans lamajeure partie des zones touchées.

Symbole d’espoir, selon l’agen-ce de presse iranienne Tabnak,une petite fille prénommée Ava estnée dans l’un des trois hôpitaux decampagne.

AFP

Le gouvernement ira-nien a promis mardiune action énergiquepour mettre fin aux dif-ficultés éprouvées parles sinistrés du séismeayant frappé dimanchela province deKermanshah, où lesopérations de recherchede survivants tou-chaient à leur fin à lami-journée.

Le fils aîné du président améri-cain Donald Trump a publié seséchanges avec WikiLeaks aprèsdes informations de presse évo-quant des contacts secrets avecce groupe qui a publié les courrielsd’Hillary Clinton durant la cam-pagne présidentielle.

Cherchant manifestement àminimiser un article du magazineThe Atlantic révélant lundi ceséchanges, Donald Trump Jr adévoilé ce qui constitue selon lui lachaîne «intégrale» de seséchanges avec WikiLeaks enmessages privés sur Twitter entreseptembre 2016 et juillet 2017.

Le groupe militant cherchait àdonner des informations à l’équipede campagne de M. Trump et aug-menter l’impact de ses révélationssur Mme Clinton.

La publication par Trump Jr deses échanges avec WikiLeaks,également réalisée sur Twitter,montre une douzaine de mes-sages provenant du groupe et cequ’il a désigné comme «mes 3réponses spectatulaires».

Dans ses messages,WikiLeaks l’informe d’un nouveausite web anti-Trump, réclame queson père tweete à propos des dos-siers révélés par le groupe surClinton et avertit que s’il perdaitl’élection, le candidat républicaindevrait mettre en question le résul-tat.

Le groupe militant demandeégalement à Trump Jr de lui four-nir une déclaration de revenus de

son père, assurant que «cela amé-liorerait énormément la perceptionde notre impartialité» tout en favo-risant l’écho des révélations surMme Clinton.

En avril, alors que les enquê-teurs sur une éventuelle collusionde la Russie avec la campagne deM. Trump s’intéressent à une ren-contre en juin 2016 de Trump Jravec une avocate russe,WikiLeaks lui demande des cour-riels à propos de cette rencontre.

Trump Jr n’a répondu qu’à troismessages initiaux, remerciantWikiLeaks pour les informationssur le nouveau site web, émettantun commentaire désobligeant àpropos de Mme Clinton et deman-dant le 3 octobre 2016, juste avant

la publication annoncée parWikiLeaks de révélations embar-rassantes pour la candidate répu-blicaine, des détails sur cette fuite.

Même s’il n’a pas répondu à laplupart des messages deWikiLeaks, le fils du président n’apas réagi lorsque le nouveau siteweb a été évoqué. De son côté, lefondateur de WikiLeaks JulianAssange a assuré sur Twitter queles messages de son groupe s’ins-crivaient dans le cadre d’un effortpromotionnel. «WikiLeaks peut semontrer très efficace pourconvaincre des personnes, mêmetrès haut placées, qu’il en va deleur intérêt de promouvoir sespublications», selon lui.

AFP

Etats-Unis: Trump Jr publie ses échanges avec WikiLeaks

Séisme en Iran: l'État face au défide l'aide aux sinistrés

Catalogne: Rajoy appelle à faire perdreles indépendantistes aux élections

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a affirmé mardi qu’iltravaillerait pour que les indépendantistes catalans perdent les électionsrégionales prévues le 21 décembre et appelé à une participation «massive»lors du scrutin. «Nous allons travailler pour que les formations indépendan-tistes ne gagnent pas», a assuré le dirigeant conservateur lors d’une inter-view sur la radio COPE, alors que les partis politiques de Catalogne prépa-rent cette semaine leurs listes électorales.

Ces élections font partie des mesures annoncées par le gouvernementespagnol lors de la mise sous tutelle de la Catalogne, décidée le 27 octobreaprès la proclamation d’indépendance du parlement catalan, immédiate-ment dissous tandis que le gouvernement régional était destitué. M. Rajoya lancé «un appel à une participation massive», afin que les partis favo-rables au maintien de la Catalogne en Espagne puissent s’imposer. Sa for-mation, le Parti populaire (PP), n’était arrivée qu’en cinquième position lorsdes dernières élections régionales en Catalogne en 2015.

M. Rajoy a expliqué que ces élections étaient organisées pour permettre«d’arrêter l’application» de l’article 155 de la Constitution, qui permet lamise sous tutelle de la Catalogne. Il a toutefois laissé planer le doute sur ledélai exact de cet arrêt, soulignant que le vainqueur du scrutin, quel qu’ilsoit, «devra respecter la loi».

Huit des quatorze membres du gouvernement catalan indépendantistedestitué sont en détention provisoire dans le cadre d’une enquête pourrébellion, sédition et détournement de fonds publics. Le président destituéCarles Puigdemont, actuellement à Bruxelles et réclamé par la justice espa-gnole, compte se présenter aux élections à la tête d’une liste intituléeEnsemble pour la Catalogne, qu’il veut transversale et plus large que sonparti, le PDeCAT. Tous les anciens dirigeants catalans, y compris ceux quisont emprisonnés, «peuvent se présenter aux élections, car ils n’ont pas étédéclarés inéligibles» par la justice, a rappelé M. Rajoy.

Néanmoins, ils ont été «délégitimés politiquement» pour avoir «trompéles citoyens de Catalogne», en affirmant par exemple qu’il n’y aurait pas defuite d’entreprises et que l’Europe appuierait la cause sécessionniste, aestimé le chef du gouvernement espagnol. Plus de 2.400 entreprises onttransféré leur siège social hors de la région depuis le référendum d’autodé-termination du 1er octobre interdit par Madrid. La prévision de croissancepour 2018, abaissée à 2,3% en raison de la crise catalane, pourrait êtrerelevée jusqu’à 3% si la situation se normalise, a affirmé M. Rajoy.

AFP

N° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017 13Les DEBATS

Le Venezuela déclaré en défaut de paiement partiel sur sa dettes

S&P a indiqué dans un communiquéque le Venezuela était dans l’inca-pacité de rembourser 200 millionsde dollars, soulignant avoir pris sadécision à l’issue d’une période de

grâce de 30 jours sur le paiement de deuxobligations.

L’annonce de l’agence de notation améri-caine est intervenue quelques heures aprèsune réunion, d’à peine 25 minutes, lundi àCaracas de créanciers internationaux dupays qui s’est achevée sans accord maisavec la promesse d’une prochaine rencontre.

Le Venezuela, affecté notamment par lachute des cours du pétrole, veut restructurersa dette extérieure, estimée à 150 milliardsde dollars, car il ne dispose plus que de 9,7milliards de réserves et doit rembourser aumoins 1,47 milliard d’ici à la fin de l’année,puis 8 milliards en 2018.

«Nous considérerions toute restructura-tion (de la dette) comme un échange decréances en difficulté et comme l’équivalentd’un défaut étant donné les liquidités exté-rieures limitées» du Venezuela, a soulignéS&P. «De plus, selon nous, les sanctionsaméricaines à l’encontre du Venezuela et desmembres du gouvernement devraient résulteren une longue et difficile négociation avec lescréanciers», a ajouté l’agence de notation,alors que, selon Caracas, 70% d’entre euxsont nord-américains (États-Unis et Canada).

Le risque pour le pays, autrefois le plusriche d’Amérique latine, est de se retrouvercoupé des marchés, tout comme son groupepétrolier PDVSA, et de devoir affronter despoursuites et la saisie d’actifs et de filiales àl’étranger.

Selon des participants à la réunion deCaracas, qualifiée de «succès retentissant»

par le gouvernement vénézuélien, ce derniersouhaite former des groupes de travail pourévaluer les propositions de renégociation dela dette à court et moyen termes, mais sansplus de précisions.

- Nouvelle réunion à New York -Outre les deux paiements sur lesquels le

pays vient de faire défaut, le Venezuela esten retard pour le paiement de quatre autreséchéances pour un montant total de 420 mil-lions de dollars, a indiqué S&P, précisant parailleurs avoir «abaissé la note des émissionsà long terme en devises à SD (défaut par-tiel)». Parallèlement, une autre réunion decréanciers s’est tenue lundi à New York, celled’un comité spécialisé de l’Association inter-nationale des produits dérivés (ISDA).Composé de 15 sociétés financières, il doitdécider des suites à donner à un retard depaiement du groupe PDVSA d’un montant de1,161 milliard de dollars.

Caracas a assuré avoir effectué le paie-ment mais celui-ci ne serait toujours pas par-venu aux créanciers. Une nouvelle rencontredu comité de l’ISDA est prévue mardi à16H00 GMT.

Le président vénézuélien, NicolasMaduro, assure, lui, négocier avec la Russieet la Chine, deux alliés auxquels leVenezuela doit respectivement 8 et 28 mil-liards de dollars.

Selon des sources proches concordantes,Caracas et Moscou doivent signer mercrediun accord pour restructurer trois milliards dedollars de créances vénézuéliennes.

Le ministère des Finances russe a refuséde confirmer cette information et ne prévoitaucun évènement public, tandis que l’ambas-sade du Venezuela à Moscou a annoncé latenue d’une conférence de presse mercredi.

Pékin a pour sa part déclaré mardi que sacoopération avec Caracas dans ce dossier

«se déroule normalement».De son côté, la communauté internationa-

le a accru la pression sur le président Maduroavec l’adoption lundi par les ministres desAffaires étrangères de l’Union européenne desanctions, dont un embargo sur les livraisonsd’armes.

Le Venezuela subit déjà les sanctions deWashington qui interdit à ses banques et àses citoyens d’acheter de nouvelles obliga-tions ou de négocier des accords avec le gou-vernement vénézuélien.

AFP

Le Premier ministre canadien JustinTrudeau a annoncé mardi avoir évoquéauprès du président philippin Rodrigo Duterteles graves violations présumées des droits del’homme commises dans le cadre de sa san-glante «guerre contre la drogue».

Cette déclaration intervient au lendemaind’une rencontre bilatérale entre M. Duterte etson homologue américain Donald Trump,lequel n’a selon le gouvernement philippin pasdit un mot des accusations de meurtres com-mis dans le cadre de cette campagne contro-versée contre les stupéfiants.

«J’ai également mentionné les droits del’homme, l’Etat de droit, et en particulier lesmeurtres comme étant des sujets qui préoccu-pent le Canada», a déclaré M. Trudeau auxjournalistes à Manille, en relatant la teneur deson entrevue avec le chef de l’Etat philippin.«J’ai insisté auprès de lui sur la nécessité durespect de l’Etat de droit». M. Duterte, 72 ans,avait été élu après avoir promis d’éradiquer letrafic de drogue en faisant abattre jusqu’à100.000 trafiquants et toxicomanes présumés.

Depuis son arrivée au pouvoir voici 16mois, la police a annoncé avoir abattu 3.967personnes. Des inconnus ont tué 2.290 sus-pects dans des affaires de drogue. Des mil-liers d’autres personnes ont été abattues dansdes circonstances non élucidées, selon leschiffres de la police.

Mais le président reste très populaireauprès des Philippins qui estiment que la

sécurité s’est améliorée grâce à son action.Les organisations de défense des droits de

l’homme avaient exhorté les dirigeants étran-gers se rendant à Manille pour deux sommetsrégionaux à faire pression sur M. Duterte surla question des droits de l’homme.

Mardi, M. Trudeau a expliqué que sonpays était connu pour mettre sur la table avecles autres nations la question des droits del’homme. Prié de dire comment M. Duterte a

réagi, le Premier ministre canadien a parléd’échanges «cordiaux et positifs», assurant:«le président s’est montré réceptif à mes pro-pos.»

Lundi, Donald Trump avait mis en scène àManille sa bonne entente avec RodrigoDuterte, un homme qui a raconté il y aquelques jours comment, à 16 ans, il avait poi-gnardé quelqu’un à mort lors d’une «baston».

AFP

Guerre contre la drogue: Trudeau a parlédes droits de l'homme à Duterte

Le Venezuela a été déclarémardi "en défaut partiel" sursa dette par l'agence de nota-tion S&P Global Ratings,quelques heures après deuxréunions de créanciers lundià Caracas et à New York, unemenace qui planait depuisplusieurs semaines sur cepays pétrolier ruiné.

Le Qatar accuse les paysqui l’isolent de ne pas vouloirde solution

L’émir du Qatar a déclaré mardi queles Etats arabes ayant imposé dessanctions à son pays en juin, au motifque Doha soutient le terrorisme,n’étaient pas intéressés par larecherche d’une solution à la crise.

Le cheikh Tamim bin Hamad alThani, qui s’exprimait devant lesmembres du Conseil de la choura, uneinstance consultative, a égalementaccusé les Etats en question (Arabiesaoudite, Emirats arabes unis, Bahreïnet Egypte) de vouloir empêcher sonpays d’accueillir la Coupe du monde defootball en 2022.

Ils «exercent des pressions et ontpublié des rumeurs et des inventions» àce propos, a-t-il dit.

Les quatre pays ont rompu leursrelations diplomatiques et commer-ciales avec le Qatar le 5 juin, accusantl’émirat de financer des organisationsterroristes et lui reprochant sa proximitéavec l’Iran.

Réaffirmant sa disposition au dia-logue afin de résoudre la crise, l’émir duQatar s’est dit prêt à trouver «un com-promis dans le cadre d’un dialoguereposant sur le respect mutuel et lesengagements respectifs».

Mais, a-t-il ajouté, «nous voyons queles indicateurs en provenance des paysdu blocus montrent qu’ils ne veulentpas aboutir à une solution».

Reuters

Sur les 241 sites naturels classésau Patrimoine mondial del'Unesco, 62 sont désormais"menacés par le changement cli-

matique" contre 35 en 2014 (sur 228),date du précédent "Horizon du patrimoinemondial" réalisé par l'IUCN.

Et le rapport prévient que le nombre vaprobablement augmenter", selon la direc-trice générale de l'IUCN Inger Andersen,alors que le rapport estime que leréchauffement fait peser un "risque poten-tiel" sur 55 autres sites.

C'est un "message clair aux déléguésréunis ici à Bonn (pour la 23e Conférencede l'ONU sur le climat, ndlr): le change-ment climatique agit vite et n'épargne pasles trésors de notre planète", a-t-elle dit,réclamant une "implication urgente etambitieuse" pour mettre en oeuvrel'Accord de Paris.

Les délégués climat réunis à Bonn jus-qu'à vendredi négocient notamment lesrègles d'application de cet accord qui viseà garder le réchauffement planétairesous 2 C, voire 1,5 C. Grande barrièreaustralienne, région côtière du Belize,atoll d'Aldabra aux Seychelles: les récifscoralliens affectés par l'augmentation dela température de la mer qui les fait blan-chir sont parmi les écosystèmes les plusen danger, selon l'IUCN.

Tout comme les glaciers dont la fontetouche notamment le parc national duKilimandjaro en Tanzanie ou la région deJungfrau-Aletsch dans les Alpes suisses.Le changement climatique a égalementun impact sur les zones humides, lesbasses terres de deltas ou encore cer-tains écosystèmes vulnérables auxincendies. Mais les administrateurs dessites sont parfois désemparés face à un"nouveau type de menace", qui est "par-tout, mais assez invisible", a noté PeterShadie, du programme "patrimoine mon-dial" de l'IUCN.

Ces sites classés jouant un rôle "cru-cial" pour les économies locales, leur"destruction peut avoir des conséquencesdévastatrices allant au-delà de leur beau-té exceptionnelle et de leur valeur naturel-le", a insisté de son côté Tim Badman,directeur du même programme.

"Dans le Parc national de Huascaranau Pérou par exemple, la fonte des gla-ciers perturbe l'approvisionnement en eauet les métaux lourds qui se trouvaientsous la glace contaminent l'eau et le sol",a-t-il ajouté. Mais si le changement clima-

tique est "la menace augmentant le plusvite", il arrive seulement deuxième derriè-re les espèces invasives.

Le tourisme, le développement desinfrastructures (routes, barrages,mines...), la chasse, la pollution ou enco-re l'efficacité de la gestion des sites ontégalement un impact sur leur préserva-tion.

Prenant en compte tous ces facteursqui peuvent s'additionner, l'IUCN classe17 sites (7%) comme "critiques", commele parc américain des Everglades ou laréserve de biosphère du papillonmonarque au Mexique. Douze se trou-vent en Afrique, comme le lac Turkana auKénya et le parc Virunga en Républiquedémocratique du Congo (RDC).

La Grande Barrière de corail fait partiedes 70 sites (29%) inspirant des "préoc-cupations élevées", tout comme le MachuPicchu au Pérou, le lac Baïkal en Russieet les îles Galapagos. En revanche, lesperspectives de 64% des sites sont"bonnes" ou "bonnes avec quelques pré-occupations", des chiffres similaires à2014.

Si le classement de 12 sites - la majo-rité en Europe, comme la forêt polonaisede Bialowieza - s'est dégradé, l'IUCNévoque malgré tout quelques "succès".Ainsi, le classement de 14 sites s'estamélioré, notamment le parc de Comoéen Côte d'Ivoire, où le rétablissement des

populations d'éléphants et de chim-panzés a permis de sortir de la catégorie" critique ".

R. N.

14 N° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017Les DEBATS KIOSQUE

Deux fois plus de sites naturelsdu Patrimoine mondial menacés

Climat

LLoonnddrreess

Steve Ludwin, l'homme qui résiste au venin de serpentDepuis près de trente ans, Steve Ludwin

s'injecte du venin de serpent. Une pra-tique qui a failli lui coûter la vie mais quipourrait sauver celle de milliers d'autres cargrâce à lui des chercheurs tentent de créerun nouveau type d'antivenin.

Une exposition sur le venin au Muséed'histoire naturelle de Londres, qui débutevendredi, consacre un court film à cethomme grâce à qui la recherche médicaleprogresse.

Installé dans son salon au coeur deLondres, Steve Ludwin, un Britannique de51 ans, tient fermement la tête d'unTrimeresurus popeiorum, serpent originaired'Asie d'un vert éclatant. Il extrait quelques

gouttes de son venin. Dans quelquesminutes, il se les injectera dans le bras à l'ai-de d'une seringue, un geste qu'il effectuerégulièrement depuis la fin des années1980. "Obsédé" par les serpents, SteveLudwin a commencé à s'injecter de petitesquantités de venin alors qu'il était âgé d'unevingtaine d'années, inspiré par Bill Haast, unAméricain passionné de ces reptiles dont ilextrayait le venin à des fins de recherchemédicale.

"Ca a l'air dingue mais en fait ça a poten-tiellement des effets positifs sur la santé",assure le quinquagénaire aux longs che-veux bruns. "Ca a renforcé mon systèmeimmunitaire. Je n'ai pas eu de rhume depuis

quinze ans", assure-t-il, évoquant aussi des"effets anti-âge".

Mais cette pratique "n'a rien d'un trip à laJim Morrison", explique-t-il: "ça cause unesouffrance extrême", "c'est très, très dange-reux", et "je n'encourage personne à lefaire".

Ce musicien qui s'est injecté les veninsde serpents parmi les plus dangereux aumonde -mamba noir, cobra, fer-de-lance- ad'ailleurs eu plusieurs "accidents", une over-dose manquant même de lui coûter un bras.

Son singulier passe-temps a pris un nou-veau sens depuis qu'une équipe de cher-cheurs de l'université de Copenhague s'estfixé pour objectif de produire un antivenin

grâce aux anticorps de ce donneur unique."Quand il s'injecte du venin, son système

immunitaire répond. Nous espérons trouverdes copies de ses anticorps, les isoler, lestester et en fin de compte en produire",explique à l'AFP Brian Lohse, professeur àla faculté de Santé et de sciences médicalesà l'université de Copenhague, interrogé partéléphone.

Depuis 2013, quatre chercheurs tra-vaillent à plein temps sur ce projet, quidevrait aboutir d'ici un an. Si cela fonction-ne, il s'agirait du premier antivenin d'originehumaine conçu à partir d'un donneur quis'est injecté différents venins de serpents.

AFP

Le changement climatiquemenace un quart des sitesnaturels du Patrimoine mon-dial, soit presque deux foisplus qu'il y a trois ans, à tra-vers le blanchiment descoraux, la fonte des glacierset les incendies, s'est alar-mée l'Union internationalepour la conservation de lanature (IUCN).

FFrraannccee

Décès accidenteldu skieur françaisDavid Poisson lorsd'un entraînementau Canada

Le skieur français David Poisson, 35ans, médaillé de bronze aux Championnatsdu Monde en 2013, est décédé lundi aprèsune chute lors d'un entraînement de des-cente dans la station canadienne deNakiska, a annoncé la Fédération françaisede ski (FFS). "Dévastés par cette nouvel-le", le président de la FFS Michel Vion, ledirecteur technique national Fabien Saguezet l'ensemble de l'encadrement sportif et dupersonnel administratif de la Fédération,"s'associent à la douleur de ses prochesdans ces moments particulièrement diffi-ciles", indique le communiqué de laFédération, cité par l'AFP.

JJaappoonn

Un chat errantpeut-être à l'origined'une tentative de meurtre

La police japonaise a ouvert une enquêtesur une tentative de meurtre sur une vieilledame dont un chat errant pourrait être à l'ori-gine, ont rapporté les médias nippons. La fillede Mayuko Matsumoto avait découvert samère en sang lundi chez elle, dans unerégion montagneuse du sud du Japon, avecune vingtaine de balafres sur le visage."Quand nous l'avons trouvée (...) son visagetrempait dans le sang. Je ne savais pas cequi s'était passé", a-t-elle raconté à la radiolocale RKK. Mayuko Matsumoto, qui estâgée de 82 ans et qui serait dans l'incapacitéde s'exprimer, a du recevoir des soins d'ur-gence, a indiqué l'agence Kyodo News.Constatant la relative gravité des blessures,la police a ouvert une enquête pour tentativede meurtre, selon RKK. Après avoir constatéqu'il n'y avait pas eu d'effraction au momentde l'incident, les enquêteurs ont émis l'hypo-thèse que les blessures pouvaient être fina-lement des griffures de chats, selon la chaî-ne de télévision NTV. La police s'est alorsintéressée aux chats errants autour de lamaison de la vieille dame et ont découvert cequi pourrait être du sang humain sur l'und'eux, a précisé vendredi le journalNishinippon Shimbun. "La police est en trainde procéder à l'analyse de traces sanguinestrouvées sur les griffes de l'animal qui pour-rait avoir labouré" le visage de la victime, aindiqué la radio-télévision NHK. Un porte-parole de la police japonaise n'a pas voulucommenter directement l'affaire, déclaranttoutefois à l'AFP que les enquêteurs necontestaient pas les informations de pressesur cette affaire.

AFP

15

CULTUREN° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017 Les DEBATS

L e ministre de laCulture, AzzedineMihoubi, a déclarélundi que le plasticien

Choukri Mesli, était «l'un desfondateurs de la peinture moder-ne en Algérie» et l'un des«piliers» de l'art plastique algé-riens aux côtés de MohamedRacim, M'hamed Issiakhem,Khadda et Baya.

Le ministre a rappelé, dansun message de condoléances,que Choukri Mesli avait renoncéà la peinture pour rejoindre lesrangs du Front de libérationnationale.

Né à Tlemcen le 8 novembre1931 dans une famille d'intellec-tuels et de musiciens, ChoukriMesli fera son cursus scolaire duprimaire au lycée dans sa ville

natale avant de s'installer avecsa famille à Alger en 1947. Sespremiers pas dans le monde dela peinture remontent à cetteépoque et le conduisent àl'Ecole des beaux-arts d'Alger oùil a été élève du grand miniatu-riste Mohamed Racim. Il partici-pe à la création de la revueSoleil.

En 1954, il entre à l'Ecole des

beaux-arts de Paris et commen-ce dès 1956 à exposer sesoeuvres avant de renoncer à sapassion pour rejoindre les rangsdu Front de libération nationaleen participant à la grève des étu-diants. Membre fondateur del'Union nationale des arts plas-tiques (Unap), il a participé àplusieurs expositions en Algérieet à l'étranger. T. H.

L e chanteur d'expression kabyle, AmarSeghir, s'est éteint dimanche à TiziOuzou à l'âgé de 74 ans, a déclaré

lundi la direction locale de la culture. De son vrai nom Outoudert Amar, né le

27 septembre 1943 à Tala n'Tazart, dans lacommune d'Iboudrarène, cet artiste au talentaccompli a fait ses premiers pas dans lemonde artistique en 1960, lorsque l'artisteKamal Hamadi le présenta à CheikhNordine, qui apprécia sa prestation et l'enga-gea à la Radio Chaîne II.

Après avoir écrit une trentaine de chan-sons pour la Chaîne II, dont l'habillage musi-cal a été assuré par Mohamed Medjdoub, ilprend son envol, fréquente de grands nomsde la chanson algérienne, dont El HadjM'hamed El Anka, Ahmed Wahbi et Blaoui ElHouari passant du statut de chanteur ama-teur à celui de professionnel avec une dou-zaine de disques (45 tours) sortis en Algérieet en France.

Son répertoire est riche de plusieurs thé-matiques liées, notamment aux sujets de la

société des années 1960 et 1970, dontl'amour des parents, l'immigration, la sépara-tion due à la mort et la situation de la femmekabyle.

Le chanteur met fin à sa carrière en 1976après le décès de sa mère et en raison deproblèmes de santé.

Il a été enterré lundi dans son village natalTala n’Tazart en présence d'une foule nom-breuse. Le wali Mohamed Bouderbali, s'estrendu sur place et a présenté ses condo-léances à la famille du défunt. D. G.

Disparition de l'artiste peintre Choukri Mesli à l'âge de 86 ans

Un des fondateurs de la peinturemoderne en Algérie

L a projection d'une sériede films historiques etde guerre est en cours

à la salle de cinéma Hamadade Mostaganem, à l'occasionde la célébration du 63ème anni-versaire du déclenchementde la glorieuse Révolution deLibération nationale.

Ce programme culturel,s'étalant sur le mois de

novembre courant, a débutépar la projection du filmLambèse du réalisateur YahiaMezahem suivi d'un débatavec les professionnels decette oeuvre cinématogra-phique, a-t-on appris auprèsde la direction de la culture.

Les films Ibn Badis du met-teur en scène Bassil El Khatib,Le puits de Lotfi Bouchouchi,

Ben Boulaïd de AhmedRachedi ont été ensuite proje-tés.

Le secteur de la culture dela wilaya de Mostaganems'apprête à organiser le 4ème

panorama du film révolution-naire et de documentaires àpartir du 28 novembre encours avec une forte présencedes films de guerre, a-t-on

annoncé. Pour rappel, la salle de

cinéma Hamada, dotée d'unecapacité de 250 sièges, a étérouverte au public en juilletdernier après avoir fait l'objetd'une opération de réfection etd'équipement en techniquesmodernes de projection pourun coût de 10 millions de DA.

K. R.

Mostaganem

Projection de films historiques et de guerre

L'artiste-peintre Choukri Mesli, l'un des fondateurs de la peinture moderne enAlgérie, est décédé lundi dans un hôpital parisien à l'âge de 86 ans, a-t-on apprisauprès du ministère de la Culture.

CCiinnéémmaa

Sofia Djama et YasmineChouikh en compétition àDubaï

Les longs métrages algériens Lesbienheureux de Sofia Djama etJusqu'à la fin des temps de YasmineChouikh devront prendre part à lacompétition officielle du 14e Festivaldu film de Dubaï (Emirats arabesunies) prévu du 6 au 13 décembre,annoncent les organisateurs. Ces fictions algériennes sont en com-pétition avec 13 autres oeuvres ciné-matographiques de Tunisie, du Maroc,d'Egypte et les Emirats, entre autres.Premier long métrage, Les bienheu-reux aborde en 102 mn le quotidiendes jeunes en Algérie, après lesannées 1990, et son lot de monotonieet de frustrations. Cette coproduction algéro-franco-belge a reçu le prix du meilleur rôleféminin aux 74e Mostra de Venise. Pour sa part, Yasmine Chouikh, quisigne également son premier longmétrage, propose un récit sur l'histoi-re d'un fossoyeur septuagénaire éprisd'une femme qui, de son vivant, pré-pare sa propre tombe. Hors compétition, le festival prévoitune projection du film En attendantles hirondelles, dernière réalisation deKarim Moussaoui, dans la section«Nuits arabes». Fondé en 2004, le Festival du film deDubaï vise à renforcer la dynamiqueet la culture cinématographiques dansles pays arabes, et à offrir de nou-velles opportunités et de nouveauxmarchés aux cinéastes de ces pays.

R. C.

TTéébbeessssaa

Ouverture de la 8ème éditiondes journées littéraires

La 8ème édition des journées litté-raires de Tébessa a été ouverte lundià la salle de conférences Abane-Ramdane de la Maison de la cultureMohamed Chebouki.La première journée de cette édition, àla dimension maghrébine, a été carac-térisée par des lectures poétiques etlittéraires présentées par des dizainesde participants algériens et maghré-bins, rehaussées par des morceauxmusicaux du luthiste AbderrahimMenasria.Une exposition de livres proposantdivers titres de livres et recueils desécrivains et poètes algériens et magh-rébins a été organisée au hall de laMaison de la culture Mohamed-Chebouki, invitant l'ensemble des par-ticipants à découvrir créativité ettalents lors des séances de ventedédicace.Approchés par l'APS, beaucoup departicipants ont affirmé que la dimen-sion maghrébine donnée aux journéeslittéraires de Tébessa permet decôtoyer des grands noms et desplumes maghrébins, connus par leursoeuvres.La 8ème édition de ce rendez-vous cultu-rel de l'antqiue Théveste est dédiée auregretté poète de Tébessa, MokhtarHanini, disparu en juillet dernier àl'âge de 52 ans ont tenu à soulignerles organisateurs, rappelant que ledéfunt, amoureux du verbe et de larime, a oeuvré à animer la scène cultu-relle locale en organisant régulière-ment sa fameuse «khayma» desassises culturelles et littéraires, surles hauteurs de la ville.Devant se poursuivre jusqu'à mercre-di prochain, plus de 80 écrivains etpoètes prendront part à cette ren-contre traditionnelle, où des ateliersde formation à l'écriture et des visitesvers des sites archéologiques de laville de Tébessa sont au programme.

R. C.

Tizi Ouzou

Décès du chanteur Amar Seghir

Quotidien national d’information

Edité par la SARLMAHMOUDI INFOLe fondateur

Abderrahmane Mahmoudi

N° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017

• Gérante Naïma MAHMOUDI • Directeur de la publication Aïssa KHELLADI •

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Les DEBATS 17ILS ONT DIT :

«La solitude est un art.» Vilhelm Ekelund

Page animée par Tinhinan

PAROLES DE FEMMES

«La solitude désole le cœur et contentel'esprit.»

Camille BelguiseFEMMES

R anger rime souvent avec corvée,pour que cela ne soit plus le cas, sui-vez la méthode des pros du minima-

lisme. On la décrypte rien que pour vous.JE TRIE MES AFFAIRES

Pas de rangement possible, sans tri préa-lable. La loi des trois tas devrait vous aider àfaire le vide intelligemment chez vous. Cetteméthode consiste à vous munir de troisgrands cartons. Dans le premier, mettez-yl'ensemble des éléments que vous comptezgarder. Le second sera consacré aux affairesque vous allez jeter ou donner. Dans le der-nier carton, entreposez les choses que voushésitez à vous débarrasser. Si dans un mois,vous n'avez pas eu besoin de replonger le

nez dans le carton, c'est que vous pouvezmettre aux poubelles votre carton. En un riende temps, vous allez désemplir vos placardset gagner de la place. L'humain ayant tou-jours la fâcheuse tendance à emmagasiner,l'opération du tri est à renouveler au moinstrois fois par an.

BON À SAVOIR :Le principe des trois tas peut évidemment

s'appliquer à d'autres situations de votre vie.Autre exemple, à votre bureau, vous débor-dez de paperasses en tout genre. Faitesencore trois piles : une pour les tâches à trai-ter en priorité, une seconde pour celle à clas-ser et la dernière celle à déléguer.

LE RANGEMENT MAISON, LA MÉTHODEVie pratique

Actu-femmes

R ien à faire, vous avezbeau faire desefforts, vous ne pou-

vez pas vous empêcher devous ronger les ongles ! Sivous voulez que ça change,suivez nos conseils !

Ce problème a un nombizarre : l'onychophagie. Engénéral, ça commence dansl'enfance et ça peut traînertrès longtemps, voire tou-jours... Ça touche les enfantsun peu angoissés. Puis,quand ils grandissent, ilsreproduisent ce geste à lamoindre inquiétude, un peupar réflexe. La preuve, c'estque souvent vous le faitessans vous en rendre comp-te...

ETES-VOUS VRAIMENTMOTIVÉE POUR ARRÊTER ?

Pas facile de trouver labonne méthode : on a listéles trucs qui marchent pour

arrêter...Les faux ongles : si

vous vous collez des fauxongles, les vôtres serontrecouverts et vous ne pour-rez plus y toucher.

Les pansements : sivous avez un ongle fétichesur lequel vous vous achar-nez, posez un pansementdessus !

L'onglerie : prendresoin de ses ongles, c'est unbon truc pour arrêter de lesronger. Les esthéticiennesdes ongleries connaissentbien le problème. Dès la pre-mière visite, vous trouverezvos ongles plus jolis et vousn'aurez qu'une envie : que çadure !

Le chewing-gum : avoirun truc dans la bouche, çaévite que vous y mettez vosdoigts. En plus, mâcher duchewing gum, ça détresse.

L'élastique ou le trom-

bone à tripoter. Il vous occu-pe les mains et pendant cetemps, vous ne jouez plus aurongeur.

RONGER SES ONGLESNUIT

GRAVEMENT À LA SANTÉ !A force, vous allez vous

réveiller un matin avec dessaucisses en guise de doigt !Et le pire, c'est que ça vouspourrit la santé. Quand vousrongez vos ongles vous por-tez votre main à la bouche, etavant cela... vous avez pris lebus, avez serré la main à desamis, vous avez pris de lamonnaie pour faire voscourses, vous avez tapotésur votre clavier d'ordi... Bref,vous êtes en contact avecdes tas de microbes quevous allez gentiment déposerdans votre bouche, là où ilspeuvent se multiplier tran-quillement... En plus, à forcede vous ronger les ongles,vous pouvez vous retrouveravec une infection cutanée.La base de l'ongle devientdouloureuse et parfois suin-tante. Si vous ne vous soi-gnez pas (antibiotiques)l'ongle peut se déformer aufur et à mesure qu'il pousse,tomber et même ne jamaisrepousser... Enfin, c'est pasforcément votre cas, maiscertains rongeurs très éner-vés en viennent à avalerleurs ongles... beurk !

NE PLUS SE RONGER LES ONGLES !Bon a savoir

N os rythmes biolo-giques nous poussentà dormir la nuit, bien

sûr, mais aussi en milieu dejournée. La sieste n'est pasun signe de paresse.

C'est, pour certains, unatout forme indispensable.Nous n'avons pas tous som-meil après le repas de midi,car nous ne ressentons pastous de la même manièrecette rupture de rythme.Alors, si vous avez régulière-ment une baisse de tonus etde vigilance en milieu de jour-née, offrez-vous une pause. Ilsuffit d'un gros quart d'heurepour recharger les batteries.Même sur votre lieu de travail,essayez de vous éclipserpour vous reposer ou faire un

exercice de respiration ou derelaxation. Vous serez d'au-tant plus en forme le reste del'après-midi, et vous vous

sentirez beaucoup moins fati-gué le soir. D'où des nuitsencore plus reposantes.

LEESS BBIIEENNFFAAIITTSS DDEE LLAA SSIIEESSTTEE

Bien-Être

«« II LL YY AA UU NN EE VV II SS II OO NN RR ÉÉ TT RR OO GG RR AA DD EE DD UU RR ÔÔ LL EE »»Valérie Trierweiler exprime des regrets sur son rôle de Première dame

Dans une longue interview accordée au site courrier cadres.com,Valérie Trierweiler est revenue sur ses deux années passées auxcôtés de François Hollande à l'Elysée. Un rôle de Première dame

qu'elle a essayé d'incarner le plus naturellement possible : «Jen'avais rien à vendre et mon image, je ne l'ai pas travaillée, cela ne

m'intéressait pas».

Le 25 janvier 2014, François Hollande et Valérie Trierweiler annonçaient leur rupturedans un communiqué envoyé à l'AFP. Neuf mois plus tard, l'ancienne Première damepubliait Merci pour ce moment dans lequel elle raconte les neuf années de sa rela-tion avec l'ancien chef de l'Etat, et notamment ses 18 mois passés à ses côtés à l'É-lysée. Un livre vendu à 800 000 exemplaires et qui, dans ses dernières lignes, donneà lire les mots de Valérie Tierweiler s'adressant directement à son ex-compagnon.Une succession de «merci» à double sens : «Le temps est venu de clore ce récit,écrit avec mes larmes, mes insomnies et mes souvenirs dont certains me brûlentencore. Merci pour ce moment, merci pour cet amour fou, merci pour ce voyage àl'Élysée. Merci aussi pour le gouffre dans lequel tu m'as précipitée. Puis-je seule-ment avoir été aimée autant que j'ai aimé».Trois années sont passées depuis sa sortie. François Hollande n'est plus présidentde la République et vit à présent très librement son histoire d'amour avec JulieGayet. Le palais de l'Elysée est, lui, occupé par Emmanuel et Brigitte Macron. Cettedernière étant en passe d'être la Première dame la plus populaire de laV e Répu-blique. Une popularité qu'aurait aimé vivre Valérie Trierweiler, mais le sorten a décidé autrement. La journaliste de 52 ans qui pour le site courrier cadres.com,vient de revenir sur son expérience a l'Elysée et ce, avec la logique pointe d'amertu-me qu'elle gardera à vie. Revenant sur son emploi qu'elle voulait continuer d'exercerune fois sous les ors du «château», elle explique : «Quand on est Première dame,on fait du bénévolat. Mais est-ce que c'est interdit d'avoir un emploi en faisant dubénévolat ? Pas du tout. Je crois tout simplement qu'il y a une vision rétrograde durôle de Première dame : on s'attend à ce qu'elle soit bien habillée, qu'elle sourit etqu'elle s'occupe de ses enfants. Si je n'avais pas continué à travailler, imaginez cequ'il se serait passé après ma rupture avec François Hollande. Je n'aurais peut-êtrepas retrouvé du travail comme journaliste, sans doute j'aurais été exclue de cemilieu. Je n'ai donc aucun regret, bien au contraire. Le bon choix fut de m'accrocherà mon job». Interrogée également sur l'impact qu'elle a eu auprès des Français qui n'ontpas assez entendu parler de son action de Première dame, Valérie Trierweilerindique avoir pêché dans sa communication, mais ce, consciemment : «C'est plutôtmoi qui ne voulais pas. Je ne cherchais pas à communiquer autour de mes actionscar je souhaitais rester le plus naturel possible avec mes interlocuteurs. La médiati-sation, je trouve, a un côté vendeur. Je n'avais rien à vendre et mon image dePremière dame, je ne l'ai pas travaillée, cela ne m'intéressait pas. Et c'est peut-êtreça mon erreur. Mais ce que je voulais, c'était avancer concrètement dans des actionsavant de les médiatiser. Première dame, c'est un rôle unique, mais pas évident àendosser».

Le coach du Mouloudiad’Alger, le Français,Bernard Casoni, se montre

confiant quant à l’avenir de sonéquipe pour les prochaines ren-contres du championnat qui l’at-tend et notamment le prochainderby algérois face à l’USM Algeret qui est très important pour leDoyen. Le technicien françaispense qu’il faut se concentrerdavantage sur son sujet pourréussir cette sortie face au voisinusmiste qui souhaite aussi l’em-porter pour sortir de la crise aprèsla défaite à domicile face au CSC.Casoni est, certes, déçu de ladéfaite lors du derby face auNAHD et qui est venu à la toutedernière minute après un but deBoulaouidat, mais il pense queson team peut sortir de l’ornière etse reprendre après cet accidentde parcours. Il n’en veut pas à ses

poulains après cet échec maispense qu’ils devraient quandmême se méfier à l’avenir de ne

pas commettre les mêmes erreursqui peuvent être fatales. Pourcela, il demande à tout le monde

de se préparer comme il se doitpour le derby qui est normale-ment prévu pour le 23 novembreprochain au stade du 5 juillet.Casoni pense que tout le mondeest conscient de ce qui les attendet ils feront donc tout ce qui estde leur possible pour l’emporter.Les Vert et Rouge pensent qu’ilfaut se battre sérieusementpour prendre la meilleure placepossible dans le championnat etpourquoi pas remporter le titrequi fuie le club depuis long-temps. L’essentiel pour le coachest de monter une équipecapable de bien gérer le cham-pionnat et de terminer sur lepodium d’autant plus que lesdirigeants ont mit le paquet pouraller loin et préparer aussi lesautres compétitions qui atten-dent l’équipe.

Imad M.

SPORTS18 N° 2060 - Mercredi 15 novembre 2017

Les DEBATS

MC Alger

Casoni souhaite rebondir

L’USM Bel Abbes, qui donnait l’im-pression d’être bien partie pour rééditer sonparcours positif de la saison passée enchampionnat de Ligue 1 de football, caledepuis cinq journées durant lesquelles ellen’a pas goûté à la moindre victoire. Le der-nier succès des gars de la «Mekerra»remonte à la sixième journée face à la JSKabylie (4-1), une large victoire qui traduisaità l’époque la montée en puissance des pro-tégés de Cherif El Ouezzani. Mais à la sur-prise générale, l’USMBA enchaine depuisles contre-performances. L’équipe ne par-vient d’ailleurs plus à gagner même à domi-cile, où elle a concédé une défaite contre le

Paradou AC (1-0) et un nul face au DRBTadjenanet. C’est en toute logique donc queles Vert et Rouge, qui restent sur une défai-te sur le terrain de la JS Saoura (1-0), recu-lent à la 9e place au classement avec 13points, devançant de quatre unités seule-ment le 14e et premier relégable, l’USBiskra. L’entraîneur de l’USMBA, Cherif ElOuezzani, dit s’y attendre quelque peu, enraison notamment des changements interve-nus au sein de son effectif lors de l’intersai-son. Pour cet entraîneur, le départ de plu-sieurs cadres de l’équipe au cours du mer-cato estival a porté un coup dur à l’équipe.Ayant terminé à la quatrième place le cham-

pionnat de l’exercice passé, l’USMBA estcontrainte de revoir ses ambitions à la bais-se cette saison. Désormais, cette équipevisera tout simplement le maintien parmi l’éli-te. Mais pour ce faire, il lui faudra mettre unterme à la série noire qui la poursuit depuisdéjà cinq rencontres. Certes, Cherif ElOuezzani s’est dit confiant quant aux capaci-tés des siens de relever la tête, mais cettefin de la phase aller s’annonce déjà compli-quée pour ses protégés qui auront à effec-tuer, vendredi prochain, un deuxième dépla-cement de suite, cette fois-ci à Alger pour yaffronter l’USM El Harrach qui a un besoinpressant aux trois points de la partie.

USM Bel Abbès

Aucune victoire depuis 5 matchs, le doute s'installe

La JS Saura s’est vite remise sur lebon chemin en remportant son match àdomicile contre l’USM Bel Abbès (1-0)samedi passé pour le compte de la 11ejournée de la Ligue 1 algérienne de football,mais son entraîneur Foued Bouali réclametoujours du renfort au niveau de son secteurdéfensif. «Il est clair que cette victoire nouspermet de retrouver la sérénité après unesemaine quelque peu mouvementée àcause de notre défaite à Constantine, maisl’équipe a encore besoin de renfort, notam-ment au niveau de son secteur défensif», adéclaré le patron technique du club du SudOuest du pays. La JSS attend donc avec

impatience le mercato hivernal, dont l’ouver-ture est prévue pour le 15 décembre pro-chain, dans l’espoir de dénicher les«oiseaux rares» qui font défaut à une équi-pe qui trouve du mal à résister aux assautsoffensifs de ses adversaires, notamment àl’extérieur. La lourde défaite concédée lorsde l’avant précédente journée sur le terraindu CSC (4-2) à cause notamment de fla-grantes erreurs défensives, a conforté l’en-traineur Bouali dans sa conviction. Cetéchec a même failli plonger l’équipe dans lacrise, après que certains supporters aientperturbé la séance de la reprise en s’en pre-nant aux joueurs et en réclamant le départ

de l’entraineur. Mais la direction de la JSS,et contrairement à ses habitudes, n’a pascédé à la pression et a renouvelé saconfiance à Bouali qui a réussi à remobiliserses protégés pour renouer vite avec le suc-cès. Et si Bouali s’en est sorti indemne, cer-tains de ses joueurs, notamment les défen-seurs, ont du s’expliquer de leurs bévuesdevant la commission de discipline de leurclub, à leur tête, l’arrière central, MohamedAmine Madani, recruté cet été de l’USMAlger, et qui a multiplié les bourdes ces der-niers matchs. Toujours est-il que malgré seslacunes défensives, la JSS parvient à sepositionner à la deuxième place au classe-

ment après 11 journées. Un «exploit» rendupossible grâce notamment à ses perfor-mances à domicile où elle a réalisé jusque-là un parcours sans faute, en remportant lessix matchs disputés au stade du 20-août1955 de Béchar. Les protégés de Bouali,dont l’objectif assigné est de terminer lechampionnat sur le podium, rendront visite àl’USM Alger, jeudi pour le compte de la 12ejournée, avec l’ambition de mettre un termeà ses mauvais résultats à l’extérieur.Accusant un retard de 4 points par rapportau leader, le CS Constantine, la JSS espè-re ne pas laisser l’écart avec lesConstantinois se creuser davantage.

JS Saoura

Bouali réclame du renfort en défense

L’entraîneur du MC Oran, MoazBouakkaz, sous pression avant la vic-

toire de son équipe face à l’O Médéa (2-0)samedi passé, a indiqué, lundi, qu’il comptaitaller au bout de son contrat devant expirer àl’issue de la saison en cours, contrairementaux rumeurs colportées dans les milieux duclub de Ligue 1 de football. «Comme nous negagnons plus à domicile depuis la premièrejournée, certaines parties dans le club profi-taient de chacun de nos faux-pas à domicilepour colporter des rumeurs sur mon préten-du départ dès la fin de la phase aller», adéclaré le coach tunisien. «Il s’agit évidem-ment de rumeurs non fondées visant à nous

déstabiliser. Certes, on trouvait de la peinepour s’imposer à domicile, mais à aucunmoment l’idée de quitter le club n’a effleurémon esprit «, a-t-il précisé. Le MCO a duattendre la 11e journée pour renouer avec lesuccès dans son stade fétiche ‘‘Ahmed-Zabana’’ où il n’a plus gagné depuis la pre-mière journée contre l’USM Blida (3-0). Pis,l’équipe restait sur une défaite à domicilecontre l’ES Sétif (2-1) pour le compte de la9e journée, une nouvelle contre-performanceayant conforté les rumeurs au sujet d’un pré-tendu imminent départ de l’ex-entraîneur duRC Relizane. «Malgré nos contre-perfor-mances à domicile, j’étais satisfait du rende-

ment de mes joueurs qui progressent dematch en match. Ils ont d’ailleurs été récom-pensés contre l’OM, une équipe qui sait biennégocier ses matchs en déplacement, enretrouvant notamment leur équilibre défensifet leur efficacité devant «, s’est encore félici-té Bouakkaz. C’est donc avec un moral gon-flé à bloc que le MCO, une formation quivoyage bien, se rendra vendredi àConstantine pour défier le «Chabab» local,qui n’est autre que le leader du championnat,dans le cadre de la 12e journée. Les Oranaisse sont hissés à la 3e place avec 17 points,distancés de 7 unités par leur prochainadversaire.

MC Oran

Bouakkaz décidé à aller au bout de son contrat

NNAA HHuusssseeiinn-DDeeyy

Dziri chargéd'assurer l'intérim

La direction du NA Hussein-Dey aconfié à Billel Dziri la mission dediriger la barre technique au moinsjusqu’à la fin de la phase aller de lacompétition, en remplacement deNabil Neghiz, parti rejoindre la for-mation saoudienne d’Ohod SC, a-t-on appris auprès du club pension-naire de la Ligue 1. Dans le cas oùl’ancien international, qui occupaitjusque-là le poste d’entraineur-adjoint, parviendrait à mener leNasria à de bons résultats lors desquatre derniers matchs de la phasealler, il sera maintenu dans sesfonctions pour le reste de l’exerciceen cours, précise la même source.Dziri (45 ans) compte une seuleexpérience en solo au WA Boufarik(Div. amateur) lors du précédentexercice, avant de quitter son postepour mauvais résultats. Ohod SC aannoncé vendredi sur son compteTwitter l’engagement de l’entraineuralgérien du NA Hussein-dey NabilNeghiz, club au sein duquel évoluel’ancien gardien de but du NAHDAzzedine Doukha. Sous la conduitede Neghiz, ancien N.2 du staff tech-nique de l’équipe nationale sousl’ère du Français Christian Gourcuffpuis du Belge Georges Leekens, leNAHD a remporté deux victoires en11 matchs et occupe la 9e placeavec 13 points.

LLiigguuee rrééggiioonnaallee ddee ffoooottbbaallll ddee CCoonnssttaannttiinnee

Démission duprésident Dehamchi

Le président de la Ligue régio-nale de football de ConstantineMohamed Dehamchi a démission-né de son poste, a annonce lundi laFédération algérienne de football(FAF). Cette démission envoyée auprésident de la FAF, prendra effet àcompter du 23 novembre 2017,précise l’instance fédérale sur sonsite officiel. Dehamchi a justifié sadémission, par «la dégradation deson état de santé». Ancien arbitreinternational, Dehamchi préside laLigue régionale de football deConstantine depuis plusieursdécennies (sept mandats). Soninstance régionale est dans l’£il dela Fédération algérienne de foot-ball suite à de nombreusesrequêtes émises par des clubsconcernant la gestion sportive etadministrative de la LRFC.

Mété

o AlgerEnsoleilléMin 12 °CMax 18 °C

OranEnsoleilléMin 13 °CMax 17 °C

AnnabaEnsoleilléMin 12 °CMax 15 °C

Tébessa

Deux éléments de soutien auxgroupes terroristesappréhendés

Deux éléments de soutien auxgroupes terroristes ont été appré-hendés, lundi dans la wilaya deTébessa, par un détachementcombiné de l'Armée nationalepopulaire (ANP), indique hier uncommuniqué du ministère de laDéfense Nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterro-riste et grâce aux efforts desforces de l'ANP, un détachementcombiné de l'ANP a appréhendé, le13 novembre 2017, à Tébessa /5RM, deux éléments de soutien auxgroupes terroristes», précise lasource. Par ailleurs et «dans le cadre de lalutte contre la contrebande et lacriminalité organisée, un détache-ment de l'ANP et des éléments dela Gendarmerie nationale et desgardes-frontières ont arrêté, àTlemcen /2 RM, trois narcotrafi-quants et saisi une grande quanti-té de kif traité s'élevant à septquintaux et 51 kg», ajoute la mêmesource. «Deux autres narcotrafiquants et50 kg de kif traité ont été intercep-tés à Bordj Bou Arréridj/5 RM», En outre, des détachements del'ANP ont arrêté, à Tamanrasset,Bordj Badji Mokhtar et InGuezzam /6 RM, sept contreban-diers et saisi deux camions, troisvéhicules tout-terrain, 4,6 tonnesde denrées alimentaires, 50 quin-taux de charbon, des outils dedétonation, huit groupes électro-gènes, sept marteaux-piqueurs etd'autres objets, souligne le com-muniqué du MDN.

ACTU...

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U n dangereux terro-riste recherché aété capturé hierdans la localité de

Timiaouine (Bordj BadjiMokhtar dans la wilayad'Adrar) par un détachementde l'Armée nationale populai-re (ANP), alors qu'un autres'est rendu hier aux autoritésmilitaires de la wilaya deJijel, indique un communiquédu ministère de la DéfenseNationale (MDN).

«Dans le cadre de la lutteantiterroriste et grâce auxefforts de nos Forces

Armées, un détachement del'ANP a capturé, la matinéedu 14 novembre 2017, dansla localité de Timiaouine àBordj Badji Mokhtar/6e RM,le dangereux terroristerecherché, T. Mohamed,alias Semsem Moussa. Lecriminel avait rallié lesgroupes terroristes en2012», précise le communi-qué.

Dans le même contexte,«le dangereux terroristerecherché dénommé Ch.Mouloud dit Abou Hafs s'estrendu, le 13 novembre 2017,

aux autorités militaires deJijel /5 RM, en possessiond'un pistolet-mitrailleur detype kalachnikov et de troischargeurs garnis. Ledit terro-riste avait rallié les groupesterroristes en 1995», ajoutela même source.

Ces opérations de quali-té, rappelle le ministère,confirment la «déterminationde l'ANP à traquer les crimi-nels à travers tout le territoi-re national, et le degré desuivi et de vigilance afin depréserver la sécurité et lastabilité du pays».

Tiaret

Démantèlement d'un réseau de vol

de voitures Les éléments de la brigade derecherche et d'investigation (BRI)relevant du service de Police judiciairede la Sûreté de wilaya de Tiaret ontdémantelé dernièrement un réseau devol de voitures, de falsification dedocuments et d'escroquerie composéde sept membres qui activaient sur leterritoire national, a-t-on appris lundide source sécuritaire. Cette opération a eu lieu sur la based'informations parvenues à la PJfaisant état d'escroquerie dont sontvictimes des locateurs de voitures etde camions, a-t-on indiqué. Les sept mis en cause, âgés entre 35et 52 ans, originaires des wilayas deTiaret et d'Alger louent des véhicules,puis falsifient leurs documents afin deles revendre par la suite, a-t-on faitsavoir, signalant que les véhiculesvolés ont été récupérés. Les efforts se poursuivent pourrécupérer le restant des véhicules, a-t-on ajouté à la Sûreté de wilaya,soulignant que 11 victimes de ceréseau ont été enregistrées dans leswilayas d'Alger, Boumerdès, Tipasa,Oran, Tizi Ouzou et Béjaïa. Les prévenus ont été présentés devantle procureur de la République près letribunal de Tiaret pour les chefsd'inculpation de constitutiond'association de malfaiteurs, de fauxet usage de faux dans des documentsadministratifs, de malversation, de vol,d'usurpation d'identité, de receld'objets volés et d'escroquerie.

Quai d'Orsay

«L'Algérie est unacteur important

du processus de paixau Mali»

L'Algérie, en sa qualité de chef de filede la médiation internationale, est unacteur important du processus de paixau Mali, a affirmé lundi le Quaid'Orsay, soulignant que la France et l'Algérie dialoguent à tous les niveauxsur les questions régionales. «Chef de file de la médiationinternationale en vertu de l'accordpour la paix et la réconciliation au Malide 2015, l'Algérie est un acteurimportant du processus de paix auMali», a répondu la porte-parole duministère de l'Europe et des Affairesétrangères, Agnès Romatet-Espagne,à une question sur le processus depaix au Mali posée au cours du pointde presse électronique quotidien. LaFrance et l'Algérie «dialoguent à tousles niveaux sur les questionsrégionales et en particulier sur leprocessus de paix au Mali», a-t-elleajouté, précisant que cela s'est traduitpar la tenue le 12 novembre à Algerd'un dialogue stratégique au niveaudes deux ministres des Affairesétrangères en marge du 4ème comitémixte économique franco-algérien. «Un point précis y a été fait surl'application de l'accord de paix et apermis de constater notreconvergence sur ce sujet», a-t-elleajouté. En janvier 2014, rappelle-t-on, leprésident malien, Ibrahim BoubacarKeita, avait demandé l'aide de l'Algériepour un dénouement de la crisemalienne, à la suite de quoi a été crééle Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord-Mali. L'Algérie avait engagé plusieursrounds de pourparlers et denégociations avec les différentsmouvements maliens en conflit qui ontabouti à un accord de paix, appeléAccord d'Alger, signé en mai-juin2015.

Terrorisme

Un dangereux terroriste capturé à Adrar et reddition

d'un autre à Jijel

GHIR HAK [email protected]

D e fréquentes averses de pluie,accompagnées parfois d'orage etde grêle, continueront d'affecter les

wilayas du centre-est et de l'est du paysdurant les prochaines 48 h, indique hier unBulletin météorologique spécial (BMS) del'Office national de météorologie (ONM).

Les wilayas de Tizi Ouzou, Béjaïa, Jijel,Mila, Constantine, nord de Sétif et de BordjBou Arréridj, sont concernées par ces prévi-sions dont la validité est en cours jusqu'àaujourd’hui à 9h et où les cumuls estimés

des précipitations atteindront ou dépasse-ront localement 40 mm.

Les wilayas de Skikda, Annaba, El Taref,Guelma, Souk Ahras et le nord de Tébessaseront également affectées par ces aversesde pluie dont les cumuls seront de l'ordre de50 mm en moyenne et pourraient atteindreou dépasser localement 80 mm, notam-ment sur les villes côtières et prochescôtières durant la validité en cours jusqu'àjeudi à 12h, selon les prévisions attenduesdu BMS.

Météo

Pluies orageuses attendues sur leswilayas du Centre-Est et de l'Est

Gendarmerie nationale

Démantèlementd'une bande de malfaiteursagressant les usagersde la route à Tipasa

Le groupement territorial de laGendarmerie nationale à Tipasa a misfin récemment aux agissementsd'une bande de malfaiteurs com-posée de deux individus, qui agres-saient les usagers de la route dansla wilaya. «Les éléments du groupement terri-torial de la Gendarmerie nationalede Tipasa ont mis fin, dans la nuitdu 11 novembre, aux agissementsd'une bande de malfaiteurs, com-posée de deux individus, alorsqu'ils tentaient d'agresser unedame se dirigeant à bord de sonvéhicule à Koléa en empruntant laroute de wilaya n°57», précise uncommuniqué de la Gendarmerienationale. «Arrivée au niveau d'un ralentis-seur, la victime a été surprise pardeux individus simulant une bagar-re avant de donner un coup à laportière-avant de son véhiculepour l'obliger à s'arrêter», indique lamême source qui ajoute que «l'in-tervention des éléments de laGendarmerie de Koléa a permisl'arrestation des deux mis en cause,dont la fouille a donné lieu à la sai-sie de deux armes blanches, utili-sées pour l'agression des usagersde la route».