Upload
attac18
View
55
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Attac18 Info
Janvier-
Février
2014
Association pour une taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne Maison des associations - 28 rue Gambon - 18000 Bourges
Contacts : Eve-Marie Maniez : 02 48 24 48 96 / [email protected]
Jean-Noël Feraille : 02 48 50 12 91 / André Oliva (émission radio) : 02 48 20 14 63
Email : [email protected] Site internet : http://www.local.attac.org/18/
"De toutes les formes de la violence, la plus écrasante, à l'heure actuelle, est celle d'un état social, dont le démon est l'argent. (...). [Le pouvoir de l'argent] s'est emparé de la direction des affaires politiques (les gouvernements ne sont plus que des instruments dans sa main) ; et sa puissance monstrueuse a produit chez ceux qui en usent un déséquilibre mental qui mène le monde entier à la destruction..."
Extrait d'une lettre de Romain Rolland adressée à Gandhi en 1934
Chères amies et chers amis d'Attac,
C'est avec un requin bien agressif que nous commencerons cette année 2014... mais un requin que nous
entendons bien attaquer de toute part, avec des actions que nous vous inviterons à partager.
En effet, Attac France va lancer une campagne contre les requins de la finance, espèce certes bien protégée,
sans pour autant que cela choque nos convictions écologiques ! Avec 3 cibles, pour 2014 : BNP Paribas, La Société
générale et la multinationale Unilever. Nous dénoncerons également le Pacte transatlantique de commerce et
d'investissement, dit TAFTA : un accord bilatéral Union européenne-Etats-Unis, qui va remettre en cause nos règles
sociales et environnementales. Localement, nous continuerons à nous attaquer à quelques
piranhas, qui, bien que moins puissants que les grands squales, n’en
sont pas moins voraces, et ont organisé à Bourges un petit paradis
fiscal, avec la zone franche « Esprit 1 » ; vous trouverez, dans cette
lettre, un bilan des actions menées jusqu'ici. Nous commencerons
l’année avec une conférence-débat sur la nouvelle PAC (Politique
Agricole Commune) le mardi 11 février.
Nous espérons que nous vous retrouverons nombreux à nos
côtés. N'oubliez pas de renouveler dès maintenant votre adhésion
pour 2014 : Attac ne vit que par la contribution de ses adhérents.
Bulletin de l’association Attac 18 ; Maison des associations, 28, Rue Gambon, à Bourges Directrice de publication : Eve-Marie Maniez n°ISSN 1955-8902 Prix de vente au numéro : 0,50€
Ensemble, traquons les banques et les multinationales prédatrices
Malgré la crise, les banques et les multinationales se comportent de plus en plus comme des « super-
prédateurs » exploitant partout les peuples et la nature pour mieux satisfaire leurs exigences de profit. Ces
requins n’ont désormais plus rien à craindre – sinon leurs propres semblables. Face à eux, les citoyen.ne.s
sont des proies sans défense.
Pourtant, il suffirait que nous unissions nos forces et agissions ensemble pour mettre un terme à leur
impunité, et remettre en cause leur pouvoir destructeur. Car ces requins ont leurs points faibles ! À nous de
les exploiter pour porter atteinte à leurs intérêts, à leur image de marque ou, tout simplement, à leur sacro-
saint chiffre d’affaires.
Pour cela, nous avons besoin de vous Nous vous proposons de participer à une opération de
communication et d’action citoyenne inédite et de
grande ampleur autour de l’édition d’un « kit anti-
requins » contenant les outils pour traquer trois
multinationales prédatrices : BNP Paribas, Société
Générale et Unilever.
Cette opération est basée sur des exigences concrètes,
avec des cibles spécifiques. L’objectif : obtenir des
victoires qui seront autant de premiers pas vers la mise
sous contrôle citoyen des banques et multinationales
prédatrices !
Comment participer ? La première étape de cette mobilisation inédite est
le financement participatif de la réalisation des kits
anti-requins. Chacune peut contribuer à hauteur de
ses moyens, à partir de 5 € pour 10 kits.
Notre objectif est ambitieux : produire 100 000 kits
avant le samedi 15 mars 2014 première journée
commune d’action dans au moins 100 villes de
France.
Pour vous impliquer, rendez-vous sur le site :
http://www.lesrequins.org/
Attac France, le 10 janvier 2014
Avant
Après
Avant
Après
Voir ou revoir Le forum social local du Cher 2013
Pour ceux et celles qui n'ont pu y assister, deux films ont été réalisés par notre ami Pascal Martin
Conférence et projection du film "Nucléaire : la bombe humaine", du 11
octobre 2013, avec Dominique Huez (médecin du travail dans le nucléaire) et
Daniel Luengo (prestataire du nucléaire) : une autre approche du nucléaire, à partir
du recrutement (80% de sous-traitance) et des conditions de travail des prestataires.
http://www.youtube.com/watch?v=HftXV04noKY
.
"Lautogestion : une autre
approche du travail" :
conférence de Michel
Lasserre, de l'association
pour l'autogestion (APA) du
10 octobre 2013
http://www.youtube.com/w
atch?v=BBWqY_WNCQw
Ecouter
Sur Radio Résonances, l’émission d’Attac 18, le 4ème vendredi de chaque mois, à 18h10
Rediffusion le samedi à 14h00
En janvier : vendredi 24 et samedi 25
en ballado-diffusion sur :http://radio-resonance.backdoorpodcasts.com/
France-Culture
Emission de France-Culture « Terre à terre » consacrée aux grands
projets inutiles http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-grands-projets-inutil...
Lire « La richesse cachée des nations – Enquête sur les paradis fiscaux »
par le CADTM Gabriel Zucman, avec ce livre, cherche surtout à impulser l’idée qu’il ne faut pas partir battu dans la lutte contre les paradis fiscaux. Au contraire, il faut agir. Il nous dit que des solutions existent pour les faire reculer et pour que les nations récupèrent leurs richesses perdues. Il note, dès le départ, que les paradis fiscaux sont au cœur de la crise européenne. Il renvoie dos à dos ceux qui baissent les bras, car le combat serait perdu d’avance (les paradis fiscaux étant des rouages essentiels du capitalisme financier, rouages utilisés par les riches et les puissants du monde entier) et ceux qui crient déjà victoire en prétendant que la bataille est presque gagnée (dès lors que tous, ou presque, ont promis d’abandonner le secret bancaire).
Lire la suite
http://cadtm.org/La-richesse-cachee-des-nations
Agenda militant dans le Berry et ailleurs…
Mercredi 22 janvier de 14h30 à 15h30 à St
Hilaire de Court, (près de Vierzon), à l'entrée de
l'Installation de Stockage de Déchets Non Dan-
gereux : l'APCLAE, Nature 18, le RESPA et
AVEC appellent à un rassemblement pour s'op-
poser à l'enfouissement des déchets plastiques
triés de l'Allier
Mercredi 22 janvier à 18H à la Coop du Pays
Fort – Henrichemont : expérimenter une ferme
associative d'autoproduction accompagnée.
Travailler moins pour autoproduire collective-
ment-plus !
Plus d'infos: http://berry.demosphere.eu/rv/180
07.77.90.91.52 - [email protected]
Vendredi 31 janvier à 20h00, à La Borne (salle
des fêtes) : « Sortir du nucléaire Berry-Puisaye »
vous invite à fêter la nouvelle année. Projection
des luttes menées en 2013 (manif de la vallée du
Rhône et de Paris). Chacun peut apporter
breuvage et grignotage.
Vendredi 31 janvier, à 21h au Guillotin, café
des croissants : la sortie de l’économie.
Présentation du bulletin « Sortir de L’économie »
( http://sortirdeleconomie.ouvaton.org/). Face à
la « crise » omniprésente qui caractérise notre
époque, il ne s’agit pas ici de remplacer une
« mauvaise économie » par une « bonne »,
« alternative », « à visage humain ». Il s’agit
d’arrêter de croire à cette religion de l’économie.
Samedi 1e février à 10h00 à la Maison des
Associations, 5 place Sainte Beuve -à Orléans La
Source : AG du Comité de soutien aux faucheurs
d’OGM de Pithiviers, ouverte à tous et toutes
Mardi 11 février à 20h00 à la maison des
associations, Rue Gambon, Bourges : Une nouvelle
PAC, plus juste, plus verte, plus régulatrice ? avec
Michèle Rivet, Vice-Présidente de la Région Centre,
Déléguée aux Projets de Développement Rural.
La PAC, qui a plus de 50 ans d’existence, va connaître
une réforme suite à l’accord intervenu en juin 2013,
instituant son budget pour la période 2014-2020
(légèrement en baisse), et ses modalités pour la période
2015-2020. Mise en œuvre à l’origine pour répondre
aux besoins alimentaires des européens, elle doit
aujourd’hui relever une multitude d’autres défis.
Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agro-
alimentaire et de la forêt, trace les contours d’une
nouvelle PAC qu'il annonce plus juste, plus verte, plus
régulatrice et tournée vers les jeunes. Qu'en est-il
véritablement ?
Vendredi 21 février, à 21h au Guillotin, café des
croissants : les nanotechnologies ou la fin de la
liberté ? avec Bruno Riondet, auteur du roman Sur sa
trace (éd. Amalthée, 2010). Quels sont les intérêts de
ces nouvelles technologies, leurs limites, leurs
dangers ? Que pouvons faire ou ne pas faire ?
Notre-Dame des Landes : tout-e-s à Nantes le 22 février
L’Etat et les pro-aéroports menacent de passer de nouveau en force. Ils
prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces
protégées et les chantiers de l’aéroport. Une nouvelle vague d’expulsion
pourrait survenir. Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne
commenceront pas ! Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu’à
l’automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats
plus nombreux... Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en
solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.
Le comité NDDL-18 avec l'appui de l'association AVEC a décidé d'affréter un car
de 57 places au départ de Bourges pour participer à cette manifestation
Contact avec le comité local : [email protected]
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauvons-landes-dame-712.html
Dès maintenant vous pouvez vous inscrire auprès de
Daniel DEPREZ, 9 bis chemin de la Taupinière 18000 BOURGES
06 38 01 94 45 ou [email protected] La participation minimale est de 20 € mais nous comptons sur celles et ceux qui peuvent donner
davantage pour couvrir les frais de transport qui seront supérieurs à 1500 € (en attente des devis).
Pour que vive Fralib : boycottons
les produits d’Unilever ! Attac se mobilise contre le grand
marché transatlantique
Une entreprise industrielle ancrée
dans son territoire, la Provence. Relançant
par ses commandes une production locale
et écologique de plantes– tilleul, verveine,
menthe...- jusqu’alors en déshérence. Liée
à ses fournisseurs et à ses clients par des
relations commerciales équitables et
durables, avec des prix justes. Fondée sur
la démocratie interne et la participation de
toutes et tous aux décisions.
Tel est le projet des travailleurs de
Fralib à Géménos, près de Marseille, qui
veulent relancer leur entreprise sous forme
de coopérative. Depuis trois ans, elles et ils
luttent pour obtenir de leur ancien
employeur, la multinationale Unilever, le
soutien minimum dont ils ont besoin pour
se lancer : la cession du nom de marque
« Éléphant », qu’Unilever a décidé de faire
disparaitre au profit de LIPTON marque
milliardaire du Groupe, et un certain
volume de commandes pendant la période
de démarrage.
Mais Unilever ne veut rien savoir...
Attac appelle au boycott des produits
Unilever et lancera prochainement son
action contre le requin Unilever
Le 14 juin 2013, la Commission européenne a obtenu
mandat de la part de tous les États membres pour négocier
avec les États-Unis le TAFTA (Transatlantic Free Trade-
Area). Cet accord cherche à instaurer un vaste marché de
libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis,
allant au-delà des accords de l’OMC.
Ce projet de Grand marché transatlantique vise le
démantèlement des droits de douane restants, entre autres
dans le secteur agricole, et plus grave encore, la suppression
des « barrières non tarifaires » qui amplifierait la concur-
rence débridée et empêcherait la relocalisation des activités.
Il conduirait à un nivellement par le bas des règles
sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environ-
nementales, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Ainsi,
la production de lait et de viande avec usage d’hormones, la
volaille chlorée et bien d’autres semences OGM, com-
mercialisées aux États-Unis, pourraient arriver sur le marché
européen. Inversement, certaines régulations des marchés
publics et de la finance aux États-Unis pourraient être mises
à bas.
Cet accord serait un moyen pour les multinationales
d’éliminer toutes les décisions publiques qui constituent des
entraves à l’expansion de leurs parts de marché. Nous
pensons tous que ce projet consacre la domination des
multinationales européennes comme américaines. Pour
certains il affirme également la domination des États-Unis.
À coup sûr, il asservirait les peuples des deux côtés de
l’Atlantique.
http://france.attac.org/se-mobiliser/le-grand-marche-
transatlantique/
Dernière minute : AVEC, l'Association de Veille Environnemental
du Cher a tenu son assemblée générale
Epandage des boues d'Achères : la Cour administrative d'appel de
Nantes modifie les arrêtés : tonnage épandable et superficie des
terres pouvant recevoir les épandages réduits de moitié.
Film « Tous cobayes » : prochaine séance, à Neuvy sur Barangeon le
jeudi 30 janvier.
http://www.gilblog.fr/non_aux_boues_toxiques/boues-la-cour-
admnistrative.html
Zone Franche Urbaine de Bourges « Esprit1 » Attac18 exige un bilan
Revitaliser les quartiers en difficulté, par les emplois créés
sur place et par l'animation (sociale et commerciale) qui
se développe au voisinage des activités installées : tel est
l'objectif de la loi instituant les Zones Franches Urbaines
(ZFU). Parmi les 100 ZFU créées en France, Bourges a
inscrit les quartiers de la Chancellerie et une partie des
Gibjoncs ainsi que deux extensions : COMITEC , rue
Félix Chédin et ESPRIT 1, route de la Charité.
En décidant l'extension ESPRIT 1, les autorités locales et
de l'Etat savaient qu'elles s'écartaient de la définition
légale, car, comment prétendre dynamiser la
Chancellerie... à 3 km, et alors que l'on ne compte aucune
zone d'habitat à moins d'1,5 km ?
Ce détournement de la loi a eu une conséquence
catastrophique pour l'agglomération. Esprit 1 a, en effet,
attiré des professions autrefois installées au centre-
ville ou dans des quartiers populaires dans le seul but
d'échapper aux obligations fiscales et sociales [1] en
principe accordées en contrepartie du supposé impact
positif de leur présence dans les quartiers en difficulté.
Ainsi, les derniers médecins du Val d'Auron ont rejoint le
tiers des médecins de l'agglomération tranquillement
installés, loin de toute agitation.
Aucun transport en commun pour rejoindre la ZFU à
partir des quartiers sur lesquels on s'appuie pour justifier
les énormes avantages consentis ; une seule ligne de bus
depuis le centre-ville : c'est dire si les élus locaux se
préoccupent des populations au détriment desquelles l'Etat
exonère des profiteurs plein «d'esprit»… sur la voie de la
«Charité»... qui, selon l'adage, ici bien compris, «...bien
ordonnée commence par soi-même».
Par ailleurs, au centre des quartiers nord, les locaux
destinés aux entreprises demeurent inoccupés pour
leur grande majorité et ceux du COMITEC le sont à
moitié ; Esprit 1 siphonne tout. C'est le constat que fait
l'INSEE à propos des ZFU qui, particulièrement depuis
2002, ont simplement attiré les entreprises des quartiers
voisins ! Sauf qu'ici, ESPRIT 1 aspire même les quartiers
de la ZFU, précisément là où résident les habitants sensés
en profiter. Selon le BERRY Républicain du 13 janvier
2012, on compte 610 emplois à ESPRIT 1 et 190 au
COMITEC ; pas d'éléments connus sur Chancellerie-
Gibjonc – peut-être n'ose-t-on pas les communiquer !
Après le débat organisé avec Christian Flottes responsable
national du syndicat « Solidaires finances » en mai 2013
et nos deux manifestations sur zone en avril, nous
poursuivons notre combat citoyen et exigeons qu'un bilan
soit fait sur l'ensemble de la zone et plus particulièrement
sur Esprit 1 : combien d'emplois réellement créés et pas
seulement délocalisés ? Montant des pertes fiscales et de
cotisations sociales enregistrées à Esprit 1 ? Sommes
investies par la collectivité pour permettre ce
détournement légal, locaux, infrastructures, aides
diverses ? Coût des immeubles non occupés dans les
autres quartiers de la zone franche ?
Attac déplore le refus de Monsieur le Préfet du Cher
de nous recevoir en 2013 malgré nos demandes réitérées
et argumentées. Nous avons posé ces questions à un
représentant de la Direction Départementale des
Territoires qui nous a reçus récemment. Si le dialogue est
engagé avec les services de l'Etat, nous tenterons d'obtenir
ce rendez-vous avec la nouvelle Préfète qui vient de la
Cour des Comptes... et se sentira donc, à n'en pas douter,
très concernée par notre action !
Le Député du Cher, Yann Galut, s'est distingué à
l'assemblée nationale à propos de la lutte contre l'évasion
fiscale et les paradis fiscaux [2]. Reçus par son conseiller,
nous lui posons les mêmes questions en attirant son
attention sur les petits paradis locaux tel qu'ESPRIT 1
dont profitent des professions libérales les moins en
difficulté, notamment médicales. Ces dernières ont, par
ailleurs, obtenu du député son concours et celui de
l'argent public afin de créer une maison médicales au Val
d'Auron déserté par les médecins attirés par ESPRIT 1. Le
1,5 million mobilisé à cet effet correspond à la moitié des
sommes évaporées au titre de l'impôt sur le revenu par les
médecins installés en ZFU ESPRIT 1 ! TOTAL : 4,5
millions d'euros au frais du contribuable qui paie à
tous les coups !
A l'approche des municipales, Attac18 interpellera
tous les candidats, même celui qui se félicite d'en être à
l'origine et qui s'y est réfugié en bon initié ![3] Il leur sera
demandé que cesse ce scandale.
Certes, la loi votée cet automne au titre la politique de la
ville change la donne pour les quartiers sensibles. Les cri-
tères d'éligibilité de ces quartiers aux avantages publics
sont définis en fonction de la pauvreté réelle examinée
par portion de territoire de 200 m sur 200 m.
Si Bourges figure encore dans les 1200 à 1500 zones
sensibles qui seront conservées sur les 2500 actuelles [4],
on peut déjà affirmer que la ZFU ESPRIT 1 n'y apparaîtra
plus. Mais, selon toute vraisemblance, les entreprises ou
cabinets libéraux installés avant le 31 décembre 2014
continueront à bénéficier des exonérations acquises
pendant les 9 ou 14 années suivantes [5].
Nous demandons à l'Etat de trouver les moyens
juridiques pour ne pas maintenir cet état de fait sur
ESPRIT 1, véritable atteinte aux principes
fondamentaux de notre République, particulièrement,
en ces temps de crise, celui de l'égalité des citoyens
devant l'impôt.
Jean-Noël Feraille, Attac18 [1]Voir tableau des exonérations ci-après
[2]Rapporteur de la loi sur la lutte contre la fraude fiscale et la grande
délinquance économique et financière dont le Conseil d’État vient
d'écarter certaines heureuses dispositions qu’il avait défendues.
[3]Même celui qui se félicite d'en être à l'origine et qui, en bon initié,
s'y est installé, générant au bas mot une perte fiscale pour l'Etat de
plus de 210 000 euros au seul titre de l'impôt sur le revenu (selon sa-
laire moyen publié par le nouvel-Observateur)
[4]Les zones retenues seront communiquées avant les municipales.
[5]Selon le type d'entreprise
Sacré dimanche FSM de Tunis
Il y a bien longtemps que le dimanche n’est plus sacré
« jour du seigneur ». Le repos du 7° jour puise aujourd’hui
sa nécessité dans d’autres réalités sociales. Aux valeurs
religieuses ou sociétales on tente de substituer de très
prosaïques intérêts. Intérêts particuliers de certains patrons,
de quelques salariés ; maintien d’avantages acquis contre
« liberté » d’acheter le dimanche. Puisque ce marronnier
de la presse revient régulièrement et à dessin sur le tapis,
restons au niveau des intérêts, seul paramètre « utile » selon
les JT de toutes nos chaines.
On a beaucoup écrit et dit sur ce sujet : banalisation de la
mesure qui, immanquablement à terme, entraînerait la
suppression du supplément de salaire ou la récupération des
heures du dimanche ; crainte que les petits commerçants ne
puissent pas suivre, ce qui viderait encore davantage nos
centres villes où ne règneront que les succursales des
banques ; intérêts de quelques patrons habilement exprimés
par des salariés aux intérêts particuliers... Voir sur ce point
l’article de Gilles Balaistre dans « Le monde
diplomatique » de novembre 2013.
On a moins parlé des conséquences concrètes d’une
généralisation de la mesure. Notamment sur le coût
transféré aux collectivités. En effet, les salariés et les
clients auront raison d’exiger les dessertes par les transports
urbains, à même fréquence qu’en semaine. Il faudra bien
aussi ouvrir les crèches et les centres de loisirs pour
accueillir les enfants laissaient seuls à la maison. Il faudra
bien chiffrer les charges nouvelles des communes alors que
les mêmes dénoncent parallèlement l’excès de
fiscalisation. Il est vrai que dans leur logique, des
économies pointent à l’horizon : la suppression des
allocations familiales à ces femmes seules ou ces vilains
parents qui n’élèvent pas correctement leurs enfants.
Malgré tout, au regard du portefeuille, l’intérêt serait de ne
pas pousser à l’ouverture.
Contre les dimanches ouverts, vive les
dimanches au vert ! Jean-Noël Feraille, Attac18
Dans les entreprises « tunisiennes » Fouchana et
Charguia, des centaines d'ouvrières de la filiale
Latelec fabriquent désormais à moindre coût, harnais
et armoires électriques, à destination d'Airbus, de
Dassault, des plus grands avionneurs mondiaux.
Quelques semaines après le 14 janvier 2011,Sonia
Jebali, Monia Dridi et Rim Sboui constituent un
syndicat UGTT au site de Latelec Fouchana.
Pour briser l'activisme du syndicat tunisien,
Latécoère procède en septembre 2012 à une relo-
calisation temporaire de l’activité du site de
Fouchana en France. L’effectif chute rapidement de
moitié, et les meneuses du syndicat sont renvoyées
en mars 2013
.Présente au FSM de Tunis, j'ai eu l'occasion de
rencontrer ces ouvrières militantes, très déterminées
et courageuses : je vous invite à signer cette pétition
« Loin des déclarations de principe dont le peuple
tunisien ne veut plus, nous, syndicalistes, intel-
lectuels, personnalités de la société civile, deman-
dons solennellement à Latécoère de retirer les pour-
suites en justice qu'elle a engagées contre Mmes
Jebali, Dridi et Sboui. Nous demandons leur
réintégration immédiate sur le site de Fouchana,
pour qu'elles puissent exercer librement leurs droits
syndicaux. La répression qu'elles subissent est la
répression de toutes les aspirations légitimes du
peuple tunisien à travailler dignement, dans le
respect de sa liberté. Leur combat est le nôtre »
https://secure.avaaz.org/fr/petition/M_le_President_
de_la_Republique_Francaise_La_reintegration_des_
syndicalistes_de_LATelec_Fouchana_dans_leur_usin
e/?cEkSfdb
Eve-Marie Maniez Attac18
STOP TVA
Attac participe à un collectif contre la hausse de la TVA
qui s'applique au 1er janvier 2014, et pour une fiscalité
juste, solidaire et écologique.
Ce collectif, qui est composé d'organisations syndicales,
politiques, altermondialistes, féministes
Ce collectif "stop TVA", organise une campagne qui
comportera plusieurs étapes, dont la première action
consiste en la signature du pétition "stop TVA" à envoyer
au président de la République. Une journée d'action est
prévue pour le 8 février.
Texte de la pétition qui pourra être signée en ligne à
l'adresse : www.stop-tva.fr
ADHERER, C'EST DEJA AGIR !
Adhérez ou renouvelez dès maintenant votre adhésion pour 2014
Les tarifs sont proposés à titre indicatif. Selon votre situation personnelle, vous pouvez choisir une tranche supérieure ou inférieure
Mobilisons-nous ensemble
pour imposer des alternatives écologiques, sociales, démocratiques !
Particuliers Nom (en capitales) Prénom :
N° adhérent (si réadhésion) :
Homme Femme Année de naissance :
Association Syndicat Collectivité locale Autre
Représenté(e) par
Adresse
Code postal Ville
Téléphone Télécopie
Adresse électronique
Comité local de rattachement ATTAC 18
Adhère à ATTAC et verse pour l’année 2012
un montant de : de 0 à 450 € (tranches de revenu mensuel) 13 €
de 450 à 900 € 21 €
de 900 à 1200 € 35 €
de 1200 à 1600 € 48 €
de 1600 à 2300 € 65 €
de 2300 à 3000 € 84 €
de 3000 à 4000 € 120 €
au delà de 4000 € 160 €
Associations et syndicats locaux 55 €
Collectivités locales (contacter ATTAC 18)
Dons €
Je participe aux frais de fonctionnement
d’Attac18 (par versement direct à attac18)
à hauteur de €
Adressez votre bulletin et un chèque global à Attac18, Maison des associations 28, rue Gambon 18000 Bourges
Bulletin de l’association Attac 18 ; Maison des associations, 28, Rue Gambon, à Bourges Directrice de publication : Eve-Marie Maniez n°ISSN 1955-8902 Prix de vente au numéro : 0,50€