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Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
DEUXIÈME TABLE RONDE
L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents, victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Mardi 24 janvier 2017
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
ACCUEIL Gérard FRIEDLANDER,
Doyen de la faculté de médecine de l’université Paris Descartes
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
INVITÉ ‘HONNEUR Michel AMIEL,
Sénateur des Bouches du Rhône, rapporteur d’une mission d’information du Sénat portant sur la situation psychiatrique des mineurs en France ( pour mars 2017)
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
OUVERTURE Juliette MÉADEL,
Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Aide aux victimes
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
SÉQUENCE 1 – LES MANIFESTATIONS DES TRAUMATISMES CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS (FOCUS SUR LES VICTIMES D’ATTENTAT) ET COMMENT LES TRAITER?
Présentation Marie-Aude PIOT,
Psychiatre à l’IMM Paris, animatrice de la table ronde
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
SÉQUENCE 1 – LES MANIFESTATIONS DES TRAUMATISMES CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS (FOCUS SUR LES VICTIMES D’ATTENTATS) ET COMMENT LES TRAITER?
Clinique de l’enfant victime de terrorisme, évaluation de la gravité et
techniques de prise en charge Gilbert VILA, Psychiatre, vice-président de l’ALFEST, pédopsychiatre – psycho traumatisme victimologie – responsable du Centre de Victimologie pour Mineurs (CVM) à l’hôpital Trousseau, à Paris
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Prise d’otages de Clichy Résumé des faits :
29 enfants de CP (n=6) et CE2 (n=23), âgés de 6 à 9 ans (âge moyen de 8,2 ans), ont été pris en otages dans leur classe avec leur maîtresse par un homme isolé qui s’est infiltré dans l’école pendant les cours. L’homme était porteur d’une arme à feu et d’un sac qui, selon ses dires, aurait contenu une bombe. Lors des négociations, il a fait savoir plusieurs demandes peu cohérentes.
Les enfants ont été libérés par les forces spéciales de police dans le même après-midi, sans effusion de sang, et ils ont retrouvé leurs familles qui les attendaient au dehors pendant les évènements.
Le preneur d’otages a été interpelé. Il s’est avéré que l’arme était factice et que l’homme n’avait pas d’explosifs ; il a été établi qu’il s’agissait d’un déséquilibré mental, ayant été traité notamment en hôpital de jour psychiatrique.
Etat de Stress post-traumatique DSM-IV
A- Exposition à un événement traumatique avec une réaction de peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur (pour les enfants, un comportement désorganisé ou agité)
B- L’événement est constamment revêcu (souvenirs provoquant une détresse, rêves répétitifs, sentiment de revivre l’expérience, illusions, hallucinations, flash-back, détresse ou réactivité physiologique lors de l’exposition à des indices évoquant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique)
C- Evitement persistant des stimulus associés au traumatisme et émoussement de la réativité générale
D- Symptômes persistants d’activation neurovégétative (dificultés d’endormissement ou sommeil interrompu, difficultés de concentration, irritabilité, hypervigilance, sursauts)
E- La perturbation dure plus d’un mois
F- Souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel (scolaire) ou dans d’autres domaines importants.
Summary of course of DSM-IV posttraumatic disorder diagnoses for
directly exposed children during the first month and 2, 4, 7 and 18
months after the trauma, for each assessed child/Case/Sex/Therapeutic
Interventions/Diagnosis 1, 2, 4, 7 and 18 months.
Case/Sex Therapeutic Diagnosis Diagnosis Diagnosis Diagnosis Diagnosis
interventions 1 month 2 month 4 month 7 month 18 month
2 / M D1+2, PT ASD SCPTSD SA+SCPTSD SCPTSD PTSD
3 / F D1 PTSD PTSD 0 0 0
5 / M D1, PT SCPTSD PTSD+ED SCPTSD 0 SCPTSD
6 / F D1+2 SCPTSD SCPTSD - PTSD+ED -
8 / F D1+2, PT PTSD PTSD 0 0 0
13 / M - SCPTSD SCPTSD SCPTSD PTSD SCPTSD
16 / M - PTSD PTSD PTSD - SCPTSD
7 enfants développent un ESPT
Summary of course of DSM-IV posttraumatic disorder diagnoses for
directly exposed children during the first month and 2, 4, 7 and 18
months after the trauma, for each assessed child/Case/Sex/Therapeutic
Interventions/Diagnosis 1, 2, 4, 7 and 18 months.
Case/Sex Therapeutic Diagnosis Diagnosis Diagnosis Diagnosis Diagnosis
interventions 1 month 2 month 4 month 7 month 18 month
2 / M D1+2, PT ASD SCPTSD SA+SCPTSD SCPTSD PTSD
3 / F D1 PTSD PTSD 0 0 0
4 / F D1+2 SCPTSD 0 0 0 SCPTSD
5 / M D1, PT SCPTSD PTSD+ED SCPTSD 0 SCPTSD
6 / F D1+2 SCPTSD SCPTSD - PTSD+ED -
7 / M D1+2 SCPTSD 0 SCPTSD SCPTSD -
8 / F D1+2, PT PTSD PTSD 0 0 0
10 / M D1+2 SCPTSD 0 0 SCPTSD 0
11 / F D1 SCPTSD 0 SCPTSD SCPTSD SCPTSD
12 / M D1 SCPTSD - SCPTSD - SCPTSD
13 / M - SCPTSD SCPTSD SCPTSD PTSD SCPTSD
15 / F D1+2, PT SCPTSD SA+SCPTSD 0 0 0
16 / M - PTSD PTSD PTSD - SCPTSD
20 / F D1+2, PT SCPTSD SA+SCPTSD 0 - 0
21 / M D1 SCPTSD SCPTSD SCPTSD SCPTSD SCPTSD
22 / M D1+2 SCPTSD 0 SCPTSD SCPTSD -
23 / F D1+2, PT SCPTSD SCPTSD SPh - -
26 / M D1+2 SCPTSD SCPTSD SCPTSD - SCPTSD
18 enfants sont atteints de troubles passé le premier mois
CLICHY : DONNEES FAMILIALES
(pour 10 enfants suivis en consultation pendant 7 mois)
Cas Pathologie Antécédants Réaction
no de l’enfant des parents parentale
1 ESPT+EDM mère : anx-dep. -
père : dep.
2 ESPT 0 mère : SSPT
3 ESPT différé 0 -
4 ESPT 0 mère : TrAdapt
anx-dep.
5 ESA/SSPT+ADS 0 -
6 SSPT+fugue 0 mère : ESA
père : ESPT
7 SSPT/Phobie Si mère : TAG mère : ESPT
8 SSPT 0 -
9 SSPT 0 -
10 0 mère : anx-dep. mère : ESPT
sœur : Tr anx. sœur : ESPT
père : SSPT
(NB : 6 enfants ont développé un ESPT en 7 mois)
Gravité des attentats
Nombre élevé d’enfants psychiquement atteints
A tous les âges (in utero, nourrissons…)
Diffusion en halo au delà des enfants directement touchés (parents, fratrie, amis…)
Décompensations des patients déjà connus
Remise en question et implication plus forte des soignants
Intensité, complications et retentissement des troubles pouvant représenter un véritable handicap
Evolution individuelle difficilement prévisible
Durée des troubles
Trauma de l’enfant
et Traitements
Données insuffisantes sur l’efficacité et la
tolérance des psychotropes dans l’ESPT de
l’enfant et la dépression traumatique
Risque de réactions paradoxales avec les benzodiazépines
Les Psychothérapies apparaissent comme un recours privilégié.
Elles adoptent des modalités spécifiques
Psychothérapies
Les thérapeutes ont recours à différents types d’approches : Psychanalyse, TCC, EMDR, Hypnose, thérapie familiale.
Certains ont recours à des techniques de groupe
LES TCC et l’EMDR sont les mieux validées quant à leur efficacité pour les jeunes victimes
Certains recommandent des approches intégratives ou multimodales
Les traitements doivent tenir compte de la réalité (procédures, évènements intercurrents, modifications de vie suite aux attentats)
Interventions familiales
dans les psychothérapies du Trauma de l’enfant et de l’adolescent
Il est important de tenir compte des adultes dans la gestion de crise (des adultes en détresse se présentent avec les enfants exposés à l’attentat)
Les attitudes et réactions familiales au décours de l’évènement traumatique (parents et fratrie) peuvent constituer de puissants renforçateurs des Troubles ou des modifications comportementales souhaitées
L’implication des parents dans les soins et la
Thérapie des Psychotraumatismes et de l’Etat de Stress Post-traumatique est incontournable
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
Quels dispositifs adaptés dans les phases immédiates et post-immédiates? Thierry BAUBET, Professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université Paris 13, chef du service de psychopathologie à l’hôpital Avicenne (AP-HP) à Bobigny, chercheur au CESP Inserm 1178, responsable de la CUMP de Seine Saint-Denis
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
SÉQUENCE 1 – LES MANIFESTATIONS DES TRAUMATISMES CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS (FOCUS SUR LES VICTIMES D’ATTENTATS) ET COMMENT LES TRAITER?
Expérience de la CUMP 93
Adossée depuis 2004 à un service universitaire de psychiatrie de
l’enfant et de l’adolescent + consultation de psychotraumatologie
Traumatismes
Événement violent, unique ou répété, débordant les capacités défensives de l’enfant qui en est victime ou témoin. L’effroi : Directement perçu
Destruction « théories sociales infantiles » (L. Bailly)
Effets sur parents (ex : TSPT relationnel)
Enfants, adolescents, confrontés à l’effroi peuvent présenter des troubles aigus (choc, ASD, Symptômes dissociatifs)
Des troubles aigus, même importants ne sont pas forcément prédictifs d’une évolution vers un trouble chronique (TSPT)
L’absence de trouble aigu ne garantit pas une évolution favorable !
Le jeune âge ne protège pas
Deuils (I)
Il s’agit de pertes traumatiques (pertes telles qu’elles représentent un trauma psychique)
Dans les premiers jours on observe essentiellement des réactions de choc, de déni
Question de l’annonce qui peut-être évitée/différée par le parent survivant
Deuils (II)
Importance d’avoir d’emblée en tête le système familial, dans sa nouvelle configuration.
Aider les parents ou GParents ou nouveaux « caregiver » à aider leurs enfants dans la mesure du possible, et les inciter à consulter au moindre doute.
C’est un véritable travail de guidance qui nécessite de solides connaissances en pedopsy
Objectifs d’une intervention
Fournir les premiers soins aux enfants et à leurs parents : expérience d’être écouté, contenu, soutenu
Orienter les enfants dont l’état le nécessite (parfois les parents) vers des soins structurés
Evaluer le risque psychopathologique pour chaque famille et proposer des modalités adaptées (au minimum réévaluation téléphonique)
Fournir une information minimale à tous sur un support qu’ils puissent conserver +++ : document, site internet Structures habituées à l’urgence psy, à la crise, aux plans d’urgence (CUMP)
avec des cliniciens de pédopsychiatrie
Des lieux dédiés aux enfants, avec du matériel adéquat
S’inscrire d’emblée dans la temporalité (pas « d’intervention – vaccin »)
Donc en collaboration avec les autres acteurs de la communauté : sanitaire, éducation nationale, social, associatif (AIV, AV), ville
Objectifs cliniques vis-à-vis des enfants
Permettre/faciliter l’expression symbolique
Ecouter, aussi en dehors de la présence des parents (donc nécessité de prévoir des temps avec et sans) : culpabilité, symptômes des parents
Aider à clarifier les émotions ressenties, trouver des mots, soutenir le récit
Expliquer, selon niveau développemental, que ce que l’enfant ressent est partagé par beaucoup
Soutenir les liens avec les vivants comme avec le parent décédé
Objectifs cliniques vis-à-vis des parents
Aider parents à comprendre ce que l’enfant ressent
Les aider à comprendre les propos et comportements perturbants, angoissants, agressifs de l’enfant
Aider les parents à comprendre leurs propres réactions (face au trauma, à la perte, aux propos et comportements de leur enfant)
Aider les parents à mobiliser leurs ressources pour aider l’enfant
Encourager les parents à remettre en place des routines
Les inviter à limiter exposition de l’enfant (TV, conversations d’adultes
Construire des dispositifs résilients (I)
Compétences pédopsy et CUMP : deux cultures qui doivent se métisser ! C’est en cours :) :cf coll. SFPEADA le 6 mars Stimuler l’entrée de pédopsys dans les CUMP
Valoriser la participation aux interventions CUMP
Le lieu doit être connu de tous (Mairie, écoles et structures de l’enfance alentour, panneaux de ville) -> Orientations
Espace spécifique adapté pour les enfants et leurs parents : on soigne l’enfant, le parent, et les interactions familiales
Véritables consultations familiales qui nécessitent des binômes travaillant en 3 temps avec un temps de séparation
Construire des dispositifs résilients (II)
Question de la continuité des prises en charge (qui suppose des dossiers médicaux)
La demande est massive durant les 2 – 3 premières semaines, puis décroît, permettant de diminuer l’ampleur du dispositif
Prendre soin des soignants+++ : travailler avec des enfants et familles traumatisées/endeuillées est profondément bouleversant. Nécessité :
Formation
Soutien continu (responsable dispositif+++) et supervision
Soutenir la recherche sur les dispositifs de soin
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
SÉQUENCE 1 -LES MANIFESTATIONS DES TRAUMATISMES CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS (FOCUS SUR LES VICTIMES D’ATTENTATS) ET COMMENT LES TRAITER?
Impacts de l’attentat de Nice sur les enfants et adolescents et pistes
d’évolution Florence ASKENAZY, Pédopsychiatre, professeur de psychiatrie infanto-juvénile, cheffe du service Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU Lenval, à Nice
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Attentat du 14 Juillet 2016 Chiffres et statistiques de la CUMP du service de
pédopsychiatrie de Nice, Hôpital Lenval 14.07.16/28.07.16
Professeure Florence Gittard-Askenazy Service Universitaire de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent
CHU-Lenval, Nice [email protected]
Avant la création de la CUMP du 14.07 au 15.07
74 passages aux urgences.
44 enfants hospitalisés dont 6 en chirurgie et 3 en réanimation. 5 décès.
Présence psy/urgences et pédiatrie : un interne; deux psychologues; un cadre.
Le 14 au soir jusqu’à minuit, 17 personnes (12 adultes et 5 enfants) ont été
officiellement comptabilisés comme venant consulter aux urgences médico-
psychologiques à l’hôpital Lenval ce qui est surement très sous-estimé car :
le logiciel ORSAN n’était pas encore effectif et/ou maitrisé par toutes les
personnes présentes, dont certaines venues sur la base du volontariat.
le personnel a agit au mieux, face à un afflux massif de victimes, dans l’urgence,
sur une situation de choc traumatique aigu.
7 cas de dissociation : 5 mères/2 pères
Création d’une CUMP pédiatrique le 15 Juillet 2016
Les objectifs principaux de chaque consultation étaient :
Aider le patient à retrouver un lien avec la réalité
Ré-humaniser sa perspective de vie
Prévenir l'apparition de symptômes
Les objectifs de cette organisation de soins pédiatriques étaient :
Créer une réponse à une situation d’urgence traumatique
Organiser et de relayer les soins si nécessaire en dirigeant les
patients vers leur CMP de secteur.
Composition de la CUMP du 15 au 28 Juillet 2016
Celle-ci a mobilisé 227 soignants dont :
51 médecins Pédopsychiatres
55 psychologues
42 infirmiers
12 cadres
30 assistants sociaux
35 secrétaires
Nombre de victimes reçues à la CUMP de Lenval en fonction de leur âge
708 personnes sont venues consulter à la CUMP
pédiatrique, dont :
382 enfants (54%) entre 3 mois et 17,7 ans
135 membres de la famille de ces enfants (19%)
53 enfants endeuillés ( 14%)
Sur les 708 consultants, 576 étaient présents sur la
Promenade des Anglais le 14 juillet au moment de l'attaque.
Sur les 708 victimes reçues entre le 15 et le 28 Juillet 2016 :
Enfants : 382
Mères : 81
Pères : 36
Grands parents : 6
Autres membres de la famille : 13
Adultes isolés autres : 145
Soignants, personnels hospitalier : 14
Non répertoriés : 31
Détails des liens de parentés victimes/accompagnants
Répartition des enfants reçus en fonction de leur âge : 382
2,09 % < 1an
3,14 % entre 1 et 3 ans
19,6 % entre 3 et 6 ans
43,45 % entre 6 et 12 ans
31,6 % entre 12 et 18 ans
8 12
75
166
121
<1y
1<y<3
3<y<6
6<y<12
12<y<18
Nombre de personnes vues (par un médecin seul ou un binôme)
21
27
7
20
38
15
53
34
3
9
22
5
4
3
38
43
31
81
47
50
36
19
8
4
13
5
18
15
17
0
0
10
0
0
0
2
1
0
2
7
0
0
0 20 40 60 80 100 120
15-July
16-July
17-July
18-July
19-July
20-July
21-July
22-July
23-July
24-July
25-July
26-July
27-July
28-July
Alone Pairs Othermodalityornotinformed
Nombre de personnes vues (par un médecin seul ou un binôme)
Sur les 708 personnes reçues à la CUMP, une moyenne de :
50 personnes ont été vues par jour entre le du 15 au 28
Juillet
74 personnes ont été vues les 8 premiers jours ce qui
représente 83 % de l’ensemble des victimes reçues
Concernant les entretiens pédopsychiatriques :
61 % d’entre eux ont été menés par un binôme de
soignants
Activité en psychiatrie de liaison et pour le personnel de la CUMP Lenval
Equipe de liaison : un CCA et un interne 3 annonces de décès pour des enfants déjà avec
des traumas et des deuils multiples (3) Environ plus de 50 consultations
Groupes de debriefing : 7 groupes du 17.7 au 22.7 81 personnes 11 intervenants : 2 médecins et une psychologues
Rapport d’analyse de la mise en place d’une CUMP pédiatrique
Points forts :
Tous les acteurs de cette CUMP pédiatrique provenaient du département des inter-secteurs de Nice région , donc étaient formés aux soins et à l'entretien des enfants et des familles
Cela a permis un bon fonctionnement dès le début de la mise en œuvre de la CUMP, grâce à la formation, aux outils et aux connaissances de la pratique clinique psychiatrique de l'enfant et de l'adolescent par les équipes sur place.
Les enfants ont été pris en charge selon leur stade de développement.
Au décours (septembre) : formation CUMP et des ateliers de supervision
Rapport d’analyse de la mise en place d’une CUMP pédiatrique
Points faibles :
Le manque d’anticipation: il n'y avait pas de CUMP pédiatrique qui avait été pensé auparavant / pas de formation aux soins psychiatriques d'urgence et à la prévention du SSPT de l’enfant
Nous n'avons aucune idée de l'efficacité à long terme d'une telle pratique, ni de l'impact de cette organisation sur le milieu et le long terme car il n'existe pas encore d'étude rétrospective en France.
Menaces et difficultés :
Ce serait une perte de chance pour les patients et les familles pédiatriques s'il n'y a pas d'équipe spécialisée et formée en psychiatrie infantile si une telle situation réapparaissait.
Une des complexités de cette psychiatrie d'urgence est la singularité de l'expérience psychologique individuelle et collective du traumatisme, qui est différente selon le contexte du pays et le type d'attaque.
Opportunités de cette organisation unique en Europe :
Le besoin de la création d'une CUMP pédiatrique a été reconnu par la
DGS (Direction Générale de la Santé).
Cela a permis la mise en place de ressources financières par l’ARS
(Agence Régionale de Santé) pour ouvrir un centre d'évaluation
pédiatrique post-traumatique qui est mis en place à Nice avec l'emploi de
personnels, spécifiquement dédié à cette activité, à partir du 1er janvier
2017.
Depuis le 14.04 1100 enfants ont été reçus. 2200 consultations réalisées.
Partage d’expérience
Rapport d’analyse de la mise en place d’une CUMP pédiatrique
Proposition de programmes d’actions citoyennes innovantes
et ciblées
Observatoire du devenir
Aide à la parentalité
Equipe mobile avec les partenaires de l’enfance et la petite enfance
(école) et groupes thérapeutiques
Approche transculturelle
Plateforme nouvelles technologies
Elaboration d’un projet de recherche
collaboratif
Nécessité de santé publique absolue
Connaître le devenir à moyen et long terme des enfants impliqués
Projet de cohorte prospective jusqu’à l'âge de 25 ans
Comité Scientifique : T Baubet (Bobigny); JP Raynaud
(UPS Toulouse); MR Moro ( Paris V); B Olliac (CHU Limoges); A Guedeney ( Paris VII); F Geunolé (CHU Cane) P Pirard 5 Santé publique France); C Pradier (UNSA Nice); F Eustache (CNRS Caen); S Faure (UNSA Nice); PO Guivarch (ARS PACA).
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
SÉQUENCE 1 -LES MANIFESTATIONS DES TRAUMATISMES CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS (FOCUS SUR LES VICTIMES D’ATTENTATS) ET COMMENT LES TRAITER?
Application de l’EMDR auprès d’adolescents après l’attentat du Stade de
France en 2015 Marie-Jo BRENNSTUHL, Psychologue docteur en psychologie clinique et de la santé à l’université de Lorraine, thérapeute de l’EMDR, à Metz
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
ATTENTATS
Interventions d’urgence
EMDR Marie-Jo BRENNSTUHL
Docteur en Psychologie clinique et de la santé
Trésorière de l’Association EMDR France
Rappel EMDR
Eye Movement Desensitization and Reprocessing Francine Shapiro 1987
Thérapie intégrative (psychanalyse, TCC, hypnose…)
Basé sur le modèle neuro biologique du Traitement Adaptatif de l’Information (TAI) pensées, émotions, informations douloureuses et dysfonctionnelles
d’un évènement retraitées et digérées
stimulations bilatérales alternées (SBA)
Validation & Recommandations INSERM 2004 & 2015
HAS 2007
OMS 2013
Des validations internationales
Clinical Resource Efficiency Support Team (Irlande)
Dutch National Steering Committee Guidelines for Mental Health Care (Pays-Bas)
British National Collaborating Centre for Mental Health (Grande-Bretagne)
Swedish Board of Health and Welfare (Suède)
American Psychiatric Association (Etats-Unis)
National Institue of Mental Health (Etats-Unis)
Departements of Defense and Veterans Affaires (Etats-Unis)
International Society for Traumatic Stress Studies …
Une curiosité scientifique
• Projets de recherche nationaux et internationaux
• Département neurosciences au CNRS
• INSERM- CHU
• Professeurs, chercheurs, psychiatres, psychologues
Enseignement & Travaux universitaires
Aval du Conseil National des Universités (CNU) et de l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES)
Diplôme en EMDR - Université de Lorraine (Metz) dirigé par le Professeur Tarquinio
DU « Psychothérapie EMDR, psychotraumatologie et compléments psychopathologiques »
DU « Prise en charge des enfants, des adolescents et des familles avec la psychothérapie EMDR »
Association EMDR France
Membre de l’Association EMDR EUROPE – EMDRIA
EMDR Europe
15.000 praticiens dans plus de 30 pays
Commission recherche 445 publications
France 1.300 membres en France
Formations encadrées et réservées aux professionnels du trauma et de la psychothérapie
Seul organisme habilité à valider au nom d’EMDR Europe
Formation et les supervisions répondant aux critères EMDR Europe.
L’accréditation de « Praticiens EMDR Europe » et de « Superviseur EMDR Europe ».
Attentats de Paris 13 novembre 2015
EMDR – Intervention de crise
36 enfants et 20 adultes – Stade de France
36 enfants et 20 adultes – Stade de France
13 novembre 2015
Tous présentaient une dissociation péri-traumatique
Facteur de risque au développement d’ESPT
Février 2016 – 3 mois
Aucun participant ne présente d’ESPT
Diminution significative des symptômes en pré-intervention / post-intervention et 3 mois après
36 enfants et 20 adultes – Stade de France
2 psychothérapeutes spécialisés par groupe de 6 enfants
Résultat 3 mois après l’intervention
Aucun participant ne présente d’ESPT
Diminution significative des symptômes en pré-intervention / post-intervention et 3 mois après
048
121620
AvantAprèsSuivi 3 mois
Répétition
0
3,5
7
10,5
14
AvantAprèsSuivi 3 mois
Evitement
03,25
6,59,75
1316,25
AvantAprèsSuivi 3 mois
Hyperactivité
Constats
Une efficacité prouvée dans les situations d’urgence
Diminution de l’impact immédiat de l’évènement
Prévention de l’installation d’un Etat de Stress Post-Traumatique à long terme
SOS EMDR France
• En 2015 Création d’une cellule SOS
Formation au protocole d’urgence
Réponse aux demandes de soins d’urgence - [email protected]
Mise à disposition de thérapeutes formés à l’intervention d’urgence
12 heures 70 bénévoles mobilisées
suite à l’attentat de Nice en 12h
SOS EMDR France
• En 2015 Création d’une cellule SOS
Formation au protocole d’urgence
Réponse aux demandes de soins d’urgence - [email protected]
Mise à disposition de thérapeutes formés à l’intervention d’urgence
12 heures 70 bénévoles mobilisées
suite à l’attentat de Nice en 12h
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
SÉQUENCE 1 -LES MANIFESTATIONS DES TRAUMATISMES CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS (FOCUS SUR LES VICTIMES D’ATTENTATS) ET COMMENT LES TRAITER?
Prise en charge des jeunes patients après l’explosion de l’usine AZF à
Toulouse en 2001 Jean-Philippe RAYNAUD, Psychologue et psychothérapeute, chef du service Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital La Grave, à Toulouse
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Toulouse, le 21 septembre 2001, 10 heures 17.
Explosion de 300 tonnes de nitrate d’ammonium
Séisme de magnitude 3,2
Ressenti à plus de 300 kilomètres
Nuage jaunâtre
30 décès
Plus de 3000 blessés
Près de 300 « enfants d’A.Z.F. » reçus par les psychiatres et psychologues d’enfants du C.H.U.
Des chiffres
85 écoles et 300 entreprises fermées
500 places de crèches inutilisables
7000 personnes au chômage technique
Un hôpital psychiatrique détruit… et oublié
Une flambée des prescriptions de psychotropes
Encore des chiffres
25.000 logements endommagés
Des centaines de familles sans logis, sans fenêtres,…
Des lieux de travail, d’apprentissage, de liens sociaux, de soins, abîmés voire rasés ¡ 10.000 m² de contreplaqué
7500 m² de plexiglas
10 leçons tirées d’une expérience clinique hors du commun :
1. Collaborer, être solidaires, accepter la coordination Avec la CUMP, les urgences, le libéral, les associations, … S’entrainer, protocoliser une trame commune, au quotidien aussi
2. Accueillir les familles Y compris dans l’urgence ou l’immédiat après-coup
3. Tracer les interventions Penser dès le début la continuité, la durée, la narration
4. Intervenir au sein même des services d’urgences En lien étroit avec les urgentistes, les pédiatres, les infirmiers et aides- soignants
5. Soigner le travail indirect Notamment avec l’Education nationale, les libéraux, les équipes soignantes
10 leçons tirées d’une expérience clinique hors du commun
(suite)
6.Se donner le temps de réfléchir à certaines demandes, individuelles, institutionnelles ou politiques
Et parfois savoir y résister ou les infléchir
7. Prendre soin des soignants Avant, pendant, après
8. Favoriser les liens et la permanence Quand tout va dans le sens de la discontinuité, de l’éclatement, de la perte des repères
9. Réparer l’environnement Et le sentiment de sécurité
10. Faire de la recherche Pour se décentrer, se projeter et donner du sens
10 leçons tirées d’une expérience clinique hors du commun
(suite)
6.Se donner le temps de réfléchir à certaines demandes, individuelles, institutionnelles ou politiques
Et parfois savoir y résister ou les infléchir
7. Prendre soin des soignants Avant, pendant, après
8.Favoriser les liens et la permanence Quand tout va dans le sens de la discontinuité, de l’éclatement, de la perte des repères
9.Réparer l’environnement
10. Faire de la recherche Pour se décentrer, se projeter et donner du sens
Prévention : s’occuper des catastrophes individuelles
http://www.histoiredenparler.fr
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
SÉQUENCE 1 – LES MANIFESTATIONS DES TRAUMATISMES CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS (FOCUS SUR LES VICTIMES D’ATTENTATS) ET COMMENT LES TRAITER?
Débats et échanges avec la salle
DEUXIÈME TABLE RONDE L’accompagnement psychologique des enfants et des adolescents,
victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
SÉQUENCE 2 – ACCOMPAGNER ET PRÉPARER TOUS LES ENFANTS ET LES JEUNES, VICTIMES OU NON, À FAIRE FACE À UNE CRISE GRAVE ET COMMENT PROMOUVOIR UNE CULTURE DU RISQUE ?
Présentation Marie-Aude PIOT,
Psychiatre à l’IMM Paris, animatrice de la table ronde
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victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
SÉQUENCE 2 – ACCOMPAGNER ET PRÉPARER TOUS LES ENFANTS ET LES JEUNES, VICTIMES OU NON, À FAIRE FACE À UNE CRISE GRAVE ET COMMENT PROMOUVOIR UNE CULTURE DU RISQUE ?
Méthodes de confinement dans les écoles en Israël et présentation d’un outil
pour aider les enseignants à gérer un évènement grave en milieu scolaire Eric GHOZLAN,
Psychologue, directeur du pôle enfance de l’OSE Aviva MEIMOUN, Médecin coordonnateur de l’unité de soins « psycho traumatismes et résilience » de l’OSE
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victimes directes, victimes indirectes ou témoins
5 champs d’action
ENFANCE 1500 Enfants
pris en charge HANDICAP
130 handicapes pris en charge ou travailleurs
HISTOIRE &
MEMOIRE 400 survivants
de la Shoah
PERSONNES
AGEES 500
Personnes dans nos centres
SANTE 15 000 patients dans notre centre medical
OBJECTIFS DE LA FORMATION AUX ENCADRANTS
Objectifs principaux : Aider à penser et préparer des actions en situation de
crise Trouver des outils pour « gérer la situation »
Mais aussi : Apprendre a mieux connaitre son fonctionnement
psychique en situation de crise. Savoir mobiliser ses ressources identifiées au cours de
la formation, et ne pas projeter son propre fonctionnement sur les élèves
Se préparer à la situation de crise en mettant place des rituels ou des procédures en amont en période sereine.
LE BASIC PH
Approche psycholinguistique
Méthode qui s’appuie sur : Le développement sain et adaptatif
Les ressources individuelles et de groupe
Ce n’est pas une thérapie mais un outil
Comprendre les ressources et renforcer les capacités de résilience de chacun, en
limitant la projection.
« Je le savais ce matin en me
levant, il allait m’arriver
quelque chose »
Accident de la route impliquant 6 personnes
« Je le savais ce matin en me
levant, il allait m’arriver
quelque chose »
« La voiture a fait un tonneau, cela
ressemblait à un tourbillon dans lequel
on était emporté comme une feuille dans la
tempête. »
B A
S
« Je le savais ce matin en me
levant, il allait m’arriver
quelque chose »
« La voiture a fait un tonneau, cela
ressemblait à un tourbillon dans lequel
on était emporté comme une feuille dans la
tempête. »
« 1, 2 , 3… 6 personnes
impliquées dans l’accident ça fait
5 constats… »
B I A
S
« Je le savais ce matin en me
levant, il allait m’arriver
quelque chose »
« La voiture a fait un tonneau, cela
ressemblait à un tourbillon dans lequel
on était emporté comme une feuille dans la
tempête. »
« 1, 2 , 3… 6 personnes
impliquées dans l’accident ça fait
5 constats… »
B I C
A
S
B Belief
A Affects
S Social
I Imaginaire
C Cognitif
Ph Physique Physiolo.
•Croyances religieuses •Conviction politiques •Valeurs •Sentiment de mission
•Pleurer/Rire •Parler de son vécu •Méthodes non verbales : lire, écrire, dessiner…
•Engagement dans un groupe •Rôle à jouer •S’engager dans une association
•Rêvassant •Pensées positives •Détourner son attention par des visualisations •Imaginer des solutions au-delà des faits réels
•Récolter des informations •Résolution de problèmes •Listes d’actions/ activités •Discours intérieur, auto-guidage
•Relaxation •Exercices physiques •Activités •Manger/ boire •Maux de ventre •Prostration
EN CLASSE : EN AMONT
Penser et planifier des procédures : qui fait quoi
Repérer ses canaux principaux mobilisation plus efficace et plus rapide (Lahad, Leykin, 2013)
Repérer les canaux préférentiels de ses élèves pour ne pas projeter ses propres canaux
Créer des rituels : afin de :
S’inscrire dans une continuité.
Redevenir acteur de son corps et de la situation lien avec le monde
Réduire le stress.
PENDANT LA SITUATION STRESSANTE
Apprendre à l’enseignant à mobiliser ses propres forces pour être en mesure de prendre en charge sa classe savoir s’accorder du temps.
Accepter ses défaillances ou celles de ses collègues, comment y pallier?
Dire la vérité en se basant sur ce que les élèves peuvent entendre en fonction de leur âge.
CAS PRATIQUE : VOICI DES ACTIVITÉS PROPOSÉES PAR LES ENSEIGNANTS EN SITUATION DE CONFINEMENT PROLONGE
Exemples d’activités proposées par les enseignants selon le
canal utilisé
B A S I C Ph
Création de chansons ou slogans pour se protéger
Parler des émotions, Dessiner des émotions
Dessiner son arbre généalogique Faire des jeux : le téléphone arabe (I). Jouer au cartes
Construire une cabane, en mettant un manteau sur une table, pour se cacher Inventer une histoire à plusieurs (S)
Collecter ce que les enfants savent de la situation
Manger (bonbons) et/ou boire Faire des mimes Relaxation/ Respiration. Jouer.
QUELQUES CHIFFRES : L’UNITE DE SOINS PSYCHOTRAUMATISMES ET RESILIENCE DE L’OSE
c’est :
* 77 Interventions dans des classes après les 2 vagues
d’attentats, 1886 élèves vus en collectifs * 25 interventions auprès d’équipes enseignantes : 250
personnes concernées au cours d’une à 3 séances d’approfondissement.
* 18 interventions en centre communautaires et autres : 230 personnes
* 500 entretiens réalisés, soit au centre Georges Lévy, soit lors des permanences en milieu scolaire, soit par nos partenaires dans les cabinets libéraux de ville.
* interventions de nos membres au lendemain du 13 novembre, mais également à Nice le 14 juillet 2016.
CONCLUSION
Poursuite de nos interventions en milieu scolaire communautaire que nous proposons d’étendre auprès des écoles primaires et maternelles des réseaux publics.
Extension de l’expérience en province.
Poursuite de nos formations et de nos groupes de réflexions afin d’établir des outils pratiques.
Participation aux études épidémiologiques et scientifiques IMPACTS, ESPA, et 13-11
Bibliographie
Israël Trauma Coalition (ITC) Community of Stress Prevention Center (www.icspc.org) Institute of Dramatherapy A. Staman-Meimoun, E. Sebag, Base et utilisation pratique de la formation BASIC
Ph dans le cadre de la création d’une Unité de Soins Psychotraumatismes et Résilience de l’OSE, en voie de parution dans Perspectives psy.
Lahad, M. (1993) Finding coping ressources by means of six-parts story making the BASIC Ph model. In : S. Levinson (Ed.) Psychology in the school and the community: Models of intervention during times of calm and emergency. Tel Aviv: Hadar, 55-70 (heb)
Guterman, P. (2005): Psychological Preparedness for disaster; cours de psychologie, Université de Toronto, Canada
Lahad, M. & Leykin, D. (2013), Introduction: The integrative Model of Resiliency – The BASIC Ph Model of what do we know about survival? In: Lahad, M., Schacham, M., Ayalon, O. (2013) The « BASIC Ph » Model of Coping and Resiliency Theory, Research and Cross-Cultural application. London: Jessica Kingsley. pp 9-303.
Pilet, J-L., (2009) Drame en milieu scolaire, fiche technique, pp. 160-161. Edition Masson-Elsevier
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
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Comment aborder les attentats et autres drames avec les élèves en milieu
scolaire ? Véronque GASTE,
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victimes directes, victimes indirectes ou témoins
Cheffe du bureau de la santé, de l’action sociale et de la sécurité, à la Direction générale de l’enseignement scolaire du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
Attentats et autres catastrophes :
Les conditions d’un accompagnement psychologique réussi
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Rôle de la pédopsychiatrie dans la prévention et la lutte contre la
radicalisation des jeunes Jean CHAMBRY,
Pédopsychiatre, responsable du Centre Intersectoriel d’Accueil Permanent pour
Adolescent à Paris, président du Collège de pédopsychiatrie de la Fédération française de psychiatrie, Secrétaire général de la Société française de psychologie de l’enfant et de l’adolescent et des disciplines associées
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Projet de recherche FFP
Auditions publiques d’experts et praticiens de terrains
Rédaction d’une synthèse
Proposition d’axes de recommendations
Résumé du rapport de l’étude FFP-CNPP 1
Hétérogénéité des fonctionnements psychologiques des adolescents radicalisés
De la personnalité schizoide à l’adolescent normal en passant par le profil limite avec aménagement antisocial
Il existe un mal être précédant l’engagement dans le processus de radicalisation: dévalorisation narcissique, recherche d’un idéal à investir
La maladie mentale n’est pas un facteur de risque de radicalisation
Résumé du rapport de l’étude FFP-CNPP 2
Famille en grande difficulté
Désorganisation familiale
Conflits entre les parents
Résumé du rapport de l’étude FFP-CNPP 3
Dans une logique de prévention:
Participation de la pédopsychiatrie avec les travailleurs sociaux à
-un meilleur repérage non stigmatisé de la souffrance psychique des jeunes
- Un soutien éducatif solide avec travail sur la dynamique familiale
Résumé du rapport de l’étude FFP-CNPP 4
Une fois engagé dans le processus de radicalisation, évaluation de la dangerosité est très hasardeuse. Prise en charge??? En collaboration avec la justice.
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Débats et échanges avec la salle
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victimes directes, victimes indirectes ou témoins
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SYNTHÈSE DES ÉCHANGES
Marie-Aude PIOT, Psychiatre à l’IMM Paris, animatrice de la table ronde (animatrice)
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victimes directes, victimes indirectes ou témoins