12
QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014 - PRIX : 100 UM Ouverture de la 2è session de l'Assemblée générale des Instituts d'analyse de politiques économiques Lire page 5 Mise en place des sous-commissio aérienne commune Lire page 5 Pour vous inscrire au RAVEL complémentaire, présentez votre nouvelle carte d’identification L L e Conseil a approuvé, au cours de cette réunion de jeudi dernier, un projet de loi autorisant la ratification de la convention de vente à terme si- gnée le 8 avril 2014 à Tunis entre la Mauritanie et la Banque Islamique de Dévelop- pement destinée au finance- ment du projet d'extension de la Centrale Duale de Nouakchott. Le financement porte sur un montant de 60 millions de dol- lars américains soit l'équivalent de 17 milliards neuf cent vingt cinq millions (17.925 000.000) d'Ouguiyas remboursable sur une période de 17 ans dont 2 ans de différé. Ce projet vise à assurer l'extension de la Cen- trale duale Nouakchott Nord en cours de construction de 120 MW à 180 MW en moteurs bi- combustibles pouvant fonction- ner avec le fuel et le gaz. Le conseil a également suivi une communication relative à la restructuration du marché au poisson de Nouakchott (MPN) et la délimitation de son do- maine public terrestre et mari- time. Cette communication vise à re- structurer le Marché de Poisson de Nouakchott afin de lui conférer les prérogatives de l'Etat sur la totalité de la plage des pêcheurs. Le Conseil a également adopté une communication sur le bilan de la campagne agricole 2013- 2014 et le programme de la campagne agricole 2014-2015. Le Conseil a enfin approuvé une communication sur les ar- chives nationales. Cette com- munication dresse un état des lieux de la Direction des Ar- chives Nationale et des difficul- tés structurelles et fonctionnelles auxquelles elle fait face en termes de cadre ju- ridique, de collecte et de res- sources humaines. Lire page 3 Le Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, a reçu en audience, jeudi à Nouakchott, MM. Hicham Bisbas et Musa Sahin, res- pectivement président de l'Autorité de Régulation des Télécommunica- tions en Tunisie et vice-président de l'Autorité de Régulation de Turquie. Les deux responsables participent actuellement au séminaire sur l'échange des expériences et de mise en œuvre des réformes dans le sec- teur des télécommunications dont les travaux ont démarré mercredi à Nouakchott. Lire page 4 Le Président de la République félicite ses homologues tanzanien, togolais, sierra léonais et sud africain à l’occasion de la célébration de la fête nationale de leurs pays. Le Sénat a tenu jeudi une séance plénière sous la présidence de M. Ba El Hadj Abdoul, son vice-président. La séance a été consacrée au dépôt du projet de loi autorisant la ratifi- cation de l'accord de prêt signé le 26 février 2014 à Nouakchott entre la Mauritanie et l'Association Interna- tionale de Développement (IDA), destiné au financement du Pro- gramme de gestion intégrée des res- sources en eau et de développement des usages multiples dans le Bassin du Fleuve Sénégal (PGIRE - phase2). Lire page 5 Au Conseil des Ministres Financement du projet d'extension de la Centrale Duale de Nouakchott Lire page 4 Sénat: HORIZONS

Au Conseil des Ministres Financement du projet …filefr.ami.mr/pdf/6246.pdf · fres pour la réalisation de travaux d’exécution des réseaux d’adduction d’eau potable dans

Embed Size (px)

Citation preview

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014 - PRIX : 100 UM

Ouverture de la 2è

session de l'Assemblée

générale des Instituts

d'analyse de politiques

économiques

Lire page 5

Mise en place des

sous-commissio

aérienne commune

Lire page 5

Pour vous inscrire au RAVEL complémentaire, présentez

votre nouvelle carte d’identification

LLe Conseil a approuvé, aucours de cette réunion de

jeudi dernier, un projet de loiautorisant la ratification de laconvention de vente à terme si-gnée le 8 avril 2014 à Tunisentre la Mauritanie et laBanque Islamique de Dévelop-pement destinée au finance-ment du projet d'extension de laCentrale Duale de Nouakchott.Le financement porte sur unmontant de 60 millions de dol-lars américains soit l'équivalentde 17 milliards neuf cent vingtcinq millions (17.925 000.000)d'Ouguiyas remboursable surune période de 17 ans dont 2ans de différé. Ce projet vise àassurer l'extension de la Cen-trale duale Nouakchott Nord encours de construction de 120MW à 180 MW en moteurs bi-combustibles pouvant fonction-ner avec le fuel et le gaz.Le conseil a également suiviune communication relative à larestructuration du marché aupoisson de Nouakchott (MPN)et la délimitation de son do-maine public terrestre et mari-time.Cette communication vise à re-structurer le Marché de Poissonde Nouakchott afin de luiconférer les prérogatives de

l'Etat sur la totalité de la plagedes pêcheurs.Le Conseil a également adoptéune communication sur le bilande la campagne agricole 2013-

2014 et le programme de lacampagne agricole 2014-2015.Le Conseil a enfin approuvéune communication sur les ar-chives nationales. Cette com-

munication dresse un état deslieux de la Direction des Ar-chives Nationale et des difficul-tés structurelles etfonctionnelles auxquelles elle

fait face en termes de cadre ju-ridique, de collecte et de res-sources humaines.

Lire page 3

Le Premier ministre reçoit les présidents des Autoritésde Régulation de Tunisie et de Turquie

Le Premier ministre, Dr. MoulayeOuld Mohamed Laghdaf, a reçu enaudience, jeudi à Nouakchott, MM.Hicham Bisbas et Musa Sahin, res-pectivement président de l'Autoritéde Régulation des Télécommunica-tions en Tunisie et vice-président del'Autorité de Régulation de Turquie.Les deux responsables participentactuellement au séminaire surl'échange des expériences et de miseen œuvre des réformes dans le sec-teur des télécommunications dontles travaux ont démarré mercredi àNouakchott.

Lire page 4

Le Président de la République félicite ses homologues

tanzanien, togolais, sierra léonais et sud africain

à l’occasion de la célébration de la fête nationale

de leurs pays.

Le Sénat a tenu jeudi une séanceplénière sous la présidence de M. BaEl Hadj Abdoul, son vice-président. La séance a été consacrée au dépôtdu projet de loi autorisant la ratifi-cation de l'accord de prêt signé le 26février 2014 à Nouakchott entre laMauritanie et l'Association Interna-

tionale de Développement (IDA),destiné au financement du Pro-gramme de gestion intégrée des res-sources en eau et de développementdes usages multiples dans le Bassindu Fleuve Sénégal (PGIRE -phase2).

Lire page 5

Au Conseil des Ministres Financement du projet d'extension de la Centrale

Duale de Nouakchott

Lire page 4

Sénat:Dépôt du projet de loi sur la gestionintégrée des ressources en eau dans

le Fleuve Sénégal

HORIZONS

Page 2HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

ANNONCES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighali

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 525 39 90Brigade Mixte 525 25 18SOMELEC (Dépannage) 525 23 08SNDE 529 84 88Météo 525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 525 23 10Commissariat TZ - 2 524 29 52Commissariat Ksar 1 525 21 66Commissariat Ksar 2 525 27 38Commissariat El Mina 1 525 12 97Commissariat El Mina 2 524 25 24Commissariat Sebkha 1 525 38 21Commissariat Sebkha 2 524 29 82Commissariat Riadh 1 524 29 35Commissariat Riadh 2 524 29 50Commissariat Arafat 1 525 10 13Commissariat Toujounine 1 525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 524 29 53Commissariat Teyarett 1 525 24 71Commissariat Teyarett 2 524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 525 21 83Commissariat Voie publique 525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 525 21 59Police Judiciaire 525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 529 84 98Polyclinique 525 12 12PMI Pilote 525 22 16PMI Ksar 525 20 19PMI Teyarett 525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 525 13 41

ADRESSES UTILES

.AGENCE DE PROMOTION DE L’ACCES UNIVERSEL AUX SERVICESB.P. 5566, 64, rue 23-002, Ksar, Nouakchott, Mauritanie Tel : +222 5240999 & 5240998

Fax : +222 5240997 Email : [email protected] Web : www.acces.mr

AVIS D’APPEL D’OFFRESObjet du marché :L’Agence de Promotion de l’Accès Universel aux Services invite, dans le cadre de la mise enœuvre de la stratégie d’accès universel, les entreprises à prendre part au présent appel d’of-fres pour la réalisation de travaux d’exécution des réseaux d’adduction d’eau potable dans lanouvelle ville de Benichab dans la Wilaya de l’Inchiri. Les travaux sont synthétisés dans le tableau ci-après :

Le financement :Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a mobilisé sur ses ressourcesbudgétaires le financement nécessaire pour la réalisation des travaux objets du marché.L’Agence de Promotion de l’Accès Universel aux Services est chargée de la mise en œuvrede ce programme.

Type d’appel d’offre :Le présent Appel d’Offres est ouvert à égalité de conditions aux entreprises en règles avec laréglementation Mauritanienne.

La qualification des candidatsToutes les entreprises nationales ou étrangères remplissant les conditions précisées dans ledossier d’Appel d’Offres peuvent concourir au présent appel d’offres. L’Agence se réserve toutefois, le droit d’exclure les entreprises dont la défaillance a été éta-blie dans le cadre de l’exécution de marchés antérieurs.

Le lieu de consultation de l’appel d’offre Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent consulter le dossier d’Appel d’Offressur le site de l’agence (www.acces.mr), l’examiner et obtenir des informations supplémen-taires au Département Hydraulique de l’Agence de Promotion de l’Accès Universel aux Ser-vices.

La validité des offres Les offres devront être valides pour une période de 90 jours à compter de la date limite dedépôt de celles-ci et doivent être accompagnées d’une garantie de soumission d’un montantde 3 500 000 UM (Trois Millions cinq cent mille Ouguiyas) ainsi que du quitus d’achat duDAO.NB : Toute offre qui ne présentera pas de Garantie de Soumission valide et conforme à l’ar-ticle 13 du RPAO sera rejetée.

Les conditions d’acquisition et de dépôt des offresLe dossier d’Appel d’Offres peut être acheté, pendant les heures ouvrables au siège del’Agence, contre le paiement d’un montant non remboursable de 100 000 UM, à partir duMercredi 16 Avril 2014.Le paiement de ce montant se fera uniquement par chèque certifié émis par l’entreprise sou-missionnaire, au nom de l’Agence de Promotion de l’Accès Universel aux Services (APAUS).Les enveloppes extérieures doivent obligatoirement porter le titre de l’Appel d’Offres: « Réalisation d’Adduction d’Eau Potable dans la nouvelle ville de Benichab »et porter la mention :«À n’ouvrir qu’en séance d’ouverture des plis».

Le lieu, la date et les heures limite de dépôts et d’ouverture des offresCes offres devront être déposées au plus tard le Mercredi 14 Mai 2014 à 12 h au secrétariatdu Directeur Général.L’ouverture des offres se fera en séance publique de la Commission des Marchés de l’APAUS,le Mercredi 14 Mai 2014 à 12 h 15 mn GMT, en présence des représentants des soumis-sionnaires qui souhaitent y assister, à la salle de réunion du siège de l’Agence.

Le Directeur GénéralSidi Ould MAYOUF

Date : 15/04/2014Appel d’offres N° 3/T/2014

Page 3HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

ACTUALITE

Au Conseil des Ministres

Financement du projet d'extension de la Centrale

Duale de Nouakchott

LLe Conseil des Ministres s'estréuni Jeudi 24 Avril 2014 sous

la présidence de son ExcellenceMonsieur Mohamed Ould AbdelAziz, Président de la République.

Le Conseil a examiné et approuvé leprojet de loi suivant :

- Projet de loi autorisant la ratifica-tion de la convention de vente àterme signée le 8 avril 2014 à Tunisentre le Gouvernement de la Répu-blique Islamique de Mauritanie et laBanque Islamique de Développe-ment destinée au financement duprojet d'extension de la CentraleDuale de Nouakchott.Le présent financement porte sur unmontant de 60 Millions de dollarsAméricains soit l'équivalent de 17Milliards Neuf Cent Vingt Cinq Mil-lions (17.925 000.000) d'Ouguiyasremboursable sur une période de 17ans dont 2 ans de différé. Ce projetvise à assurer l'extension de la Cen-trale duale Nouakchott Nord encours de construction de 120 MW à180 MW en moteurs bicombustiblespouvant fonctionner avec le fuel etle gaz.

Le Conseil a également examiné etadopté le Projet de décret portant no-mination des membres du Conseild'Administration de l'Office Natio-nal des Services d'Eau en MilieuRural (ONSER).

Le Ministre des Affaires Etrangèreset de la Coopération, a présenté unecommunication relative à la situa-tion internationale.

Le Ministre de l'Intérieur et de laDécentralisation a présenté unecommunication relative à la situa-tion intérieure.

Le Ministre des Pêches et de l'Eco-nomie Maritime a présenté une com-munication relative à larestructuration du marché au poissonde Nouakchott (MPN) et la délimi-tation de son domaine public terres-tre et maritime.Cette communication vise à restruc-turer le Marché de Poisson deNouakchott afin de lui conférer lesprérogatives de l'Etat sur la totalitéde la plage des pêcheurs afin de luipermettre d'assurer en plus des mis-sions industrielles et commercialesune autre mission de service publicadministratif en vue de garantir lecontrôle et la veille sur la sécuritédes personnes et des biens.

Le Ministre du DéveloppementRural a présenté une communicationsur le Bilan de la Campagne Agri-cole 2013-2014 et le Programme dela Campagne Agricole 2014-2015.

La communication fait le bilan de lacampagne agricole 2013-2014 qui apermis d'atteindre globalement lesobjectifs visés soit une nette produc-tion de 200 000 tonnes (riz et cé-réales traditionnelles) correspondantà la couverture de 32.7% des besoinsnationaux en céréales.Elle définit également la program-

mation pour la campagne 2014-2015ainsi que les mesures entreprisespour son amélioration.Le Ministre Secrétaire Général duGouvernement a présenté une com-munication sur les archives natio-nales.

La communication dresse un état deslieux de la Direction des ArchivesNationale et des difficultés structu-relles et fonctionnelles auxquelleselle fait face en termes de cadre juri-dique, de collecte et de ressourceshumaines.Elle attire l'attention sur l'importancede ces archives en tant que mémoirenationale et définit une stratégie évo-lutive pour les réhabiliter et les pro-mouvoir.

Enfin le Conseil a pris les mesuresindividuelles suivantes :

Ministère du Pétrole, de l'Energieet des MinesEtablissements PublicsIl est mis fin aux fonctions du Di-recteur Général de la SOMELEC,Monsieur Mohamed Ould Bilal

Ministère de l'Equipement et desTransports

Cabinet du MinistreConseiller Technique chargé duSuivi et des Stratégies : Dahid OuldEl Ghassem précédemment Direc-teur au même Ministère.

Garage Administratif,Directeur: Mohamed Ould IvikouOuld Brahim Khlil

Administration CentraleDirection des Infrastructures et desTransportsDirecteur Adjoint chargé des Etudes: Ahmed Ould Jiddou, IngénieurDirecteur Adjoint chargé duContrôle : Mohamed MahmoudOuld Yahya

Direction Générale des TransportsTerrestres

Directeur Général Adjoint : Ethmane

Ould Mohamed El Hacen

Ministère des Affaires Sociales, del'Enfance et de la Famille

Cabinet du MinistreChargée de Mission: Yenserha MintMohamed Mahmoud, précédem-ment Conseiller au même MinistèreConseiller chargé des Affaires So-ciales : Ahmed Ould Sidi Mohamed,précédemment Directeur Adjoint aumême Ministère

Administration CentraleDirection des Etudes, de la Coopé-ration et du SuiviDirecteur : Salek Ould Jeyreb, cadreau même MinistèreDirectrice Adjointe : Fatimetou MintMohamed Kaber, Titulaire d'uneMaîtrise en Economie

Etablissements Publics

Centre de Protection et d'Insertiondes EnfantsDirectrice ; Zeina Mint MohamedLemine, précédemment DirectriceAdjointeDirecteur Adjoint : Mamina OuldMohamed Taghiyoullah précédem-ment chef de service au même Mi-nistère

Ministère de l'Environnement etdu Développement Durable

Cabinet du MinistreChargé de mission : Sidi MohamedOuld Sidi Bolle Titulaire d'un Di-plôme d'Etude Supérieur Spécialiséen Gestion Bancaire Chargé de mission: Cheikh OuldSidi Mohamed Ingénieur ForestierPrécédemment Directeur AdjointDPN Chargé de mission : MohamedYahya Ould Lafdal Titulaire d'unDoctorat en Microbiologie, Précé-demment Directeur de la Program-mation, de la Coordination et del'Information Environnementale Conseiller Chargé des Affaires Juri-diques: Ba Moussa Abdoulaye Titu-laire d'un Diplôme d'EtudeSupérieur Spécialisé en Droit

Conseiller Chargé de l'Environne-ment Vert: Sidaty Ould Dah Titulaired'un Diplôme Magister en Géogra-phie Conseiller Chargé de l'Environne-ment Minier et Industriel : AbacarOuld Amanatoullah Titulaire d'unDoctorat en Chimie PrécédemmentDirecteur du Contrôle Environne-mental Conseiller Chargé de l'Environne-ment Marin et du Littoral : Fatime-tou Mint Soueidatt Titulaire d'unDEA en Phytoécologie.

Inspection InterneInspectrice Générale : KhadijetouMint Ahmedoua Ingénieur d'Etat enAgronomie Inspecteur : Bouh Ould Yahya titu-laire d'un Diplôme de 3eme CycleEn Finances Option Gestion Ban-caire Inspectrice : Khadijetou Mint KemalTitulaire d'un Diplôme d'Etudes Ap-profondies en Développement etMutation .

Direction de la Réglementation etdu Contrôle de la Légalité

Directeur : Mohamed Lemine OuldVally Titulaire d'un Diplômed'Etudes Approfondies en Droit Pu-blic Précédemment Directeur Ad-joint à la Direction des Pollutions etdes Urgences Environnementales

Direction de la Planification de laCoordination Intersectorielle etdes Données

Directeur : Maloum Dine MaouloudIngénieur de l'Economie Rurale Pré-cédemment Directeur Adjoint de laDirection de la Programmation, dela Coordination et de l'InformationEnvironnementale

Direction du Contrôle Environne-mentalDirecteur : Cheikh Tourad OuldCheikh Saadbouh Titulaire d'unMaster 2 en Environnement, Précé-demment Directeur Adjoint duContrôle EnvironnementalDirecteur Adjoint : Mohamed Ab-

dallahi Ould Selme Titulaire d'unMaster en Etude d'impact Environ-nemental, Précédemment Chef Ser-vice à la Direction ContrôleEnvironnemental

Direction des Pollutions et des Ur-gences EnvironnementalesDirecteur : Sidi Ould Elouine Titu-laire d'un Doctorat en Chimie Spé-cialité Microbiologie

Direction des Aires Protégées et duLittoralDirecteur : Sidi Mohamed OuldLehlou Professeur de Science Natu-relle Directeur Adjoint : Hassan KhounaTitulaire d'un Doctorat en Environ-nement et Développement

Direction de la Protection de laNature

Directeur : Babacar Diop IngénieurForestier Directeur Adjoint : Ethmane OuldBoubacar Ingénieur Forestier, Pré-cédemment Chef Service à la Direc-tion de la Protection de la Nature

Direction des Affaires Administra-tives et Financières

Directeur : Moussa Beye Adminis-trateur de Régie Financière Directrice Adjoint : Eby Mint AghebTitulaire d'un Diplôme de Maitriseen Mathématique

Etablissements Publics :

Agence Nationale de la GrandeMuraille Verte

Directeur : Cheikhna Ould Moha-med Salem Ould Hamadi, IngénieurPrincipal de l'Economie rurale, pré-cédemment Coordinateur du Pro-gramme Spécial de la Protection dela Ville de Nouakchott.Directeur Adjoint : Diawara Yelly,Titulaire d'un Diplôme d'Etudes Ap-profondies en Gestion de l'Environ-nement, Précédemment Conseillerau Parc National du Banc d'Arguin.

Page 4HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

ACTUALITE

Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dépose

son dossier de candidature aux élections

présidentielles de juin 2014

Le Premier ministre reçoit les

présidents des Autorités

de Régulation de Tunisie

et de Turquie

Le conseil Constitutionnela rendu public jeudi lecommuniqué de presse sui-vant:

"Le Secrétariat général du

Conseil Constitutionnel a reçu

ce jeudi 24/04/2014 à 12

heures 56 minutes le dossier

de candidature à la Prési-

dence de la République de

Monsieur Mohamed Ould

Abdel Aziz aux élections pré-

sidentielles prévues au mois

de juin 2014.

Le Secrétaire Général du

Conseil Constitutionnel

M. Sy Adama Mamadou".

Le Président de la République félicite

ses homologues tanzanien ... Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé le message de félicitationsqui suit à son homologue tanzanien,SEM. Jakayata Mrisho Kikwete, àl'occasion de la célébration de la fêtenationale de son pays:

"Excellence et cher frère,

A l'occasion de la célébration par la

République de Tanzanie sœur de safête nationale, il m'est agréable devous exprimer au nom du peuple etdu gouvernement mauritaniens,ainsi qu'en mon nom personnel noschaleureuses félicitations et nosmeilleurs voeux de santé et de bon-heur pour vous-même et davantagede progrès et de prospérité pour lepeuple tanzanien frère.Je tiens à vous assurer de notre

ferme détermination d'œuvrer pourle renforcement des excellentes re-lations de coopération unissant nosdeux pays, dans l'intérêt commun denos deux peuples frères.

Je vous prie d'agréer, Excellence etcher frère, l'expression de ma trèshaute considération.

Votre frère Mohamed OuldAbdel Aziz".

Le Premier ministre, Dr. MoulayeOuld Mohamed Laghdaf, a reçu enaudience, jeudi à Nouakchott, MM.Hicham Bisbas et Musa Sahin, res-pectivement président de l'Autoritéde Régulation des Télécommunica-tions en Tunisie et vice-président del'Autorité de Régulation de Turquie.Les deux responsables participentactuellement au séminaire sur

l'échange des expériences et de miseen œuvre des réformes dans le sec-teur des télécommunications dontles travaux ont démarré mercredi àNouakchott et qui est organisé avecla collaboration de la Banque Mon-diale. La rencontre s'est déroulée enprésence de M. Mohamed YahyaOuld Horma, président de l'Autoritéde Régulation.

Des ministres commentent les

travaux du Conseil des ministres

Les ministres de la Communicationet des Relations avec le Parlement etdu Développement Rural et le minis-tre Secrétaire général du gouverne-ment, respectivement Me SidiMohamed Ould Maham, et MM.Brahim Ould M'Bareck Ould Moha-med El Moctar et Diallo MamadouBathia, ont commenté, jeudi, àNouakchott, les travaux du Conseildes ministres.Le ministre de la Communication aindiqué que le Conseil des ministresa approuvé un projet de loi autorisantla ratification de la convention devente à terme signée le 8 avril 2014 àTunis entre le gouvernement de laRépublique Islamique de Mauritanieet la Banque Islamique de Dévelop-pement destinée au financement duprojet d'extension de la Centraleduale de Nouakchott.Ce projet vise à assurer l'extension dela Centrale duale Nouakchott Nordde 120 MW à 180 MW pouvantfonctionner avec le fuel et le gaz.Le projet permettra d'exporter l'élec-tricité, par le biais de l'OMVS, auxpays voisins. Il a ajouté que leConseil a aussi suivi une communi-cation relative à la restructuration duMarché au poisson de Nouakchott(MPN) et la délimitation de son do-maine public terrestre et maritime.De son côté, le ministre du Dévelop-pement rural a précisé que le Conseildes ministres a discuté une commu-nication sur le bilan de la campagneagricole 2013-2014 et le programmede la campagne agricole 2014-2015.Il a souligné qu'il existe deux voletsdont l'un se rapporte à l'agriculture ir-riguée qui a été pratiquée, au coursde cette année, sur une superficie de40.000 hectares avec une productionde 200 000 tonnes de paddy et de 180000 tonnes de riz, ce qui correspondà 65% des besoins nationaux en riz.Le second indicateur porte sur l'agri-

culture pluviale qui a enregistré unrecul de la production suite au déficitpluviométrique, ce qui eu des effetsnégatifs sur cette filière.M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mo-hamed El Moctar a ajouté que le dé-partement entreprendra l'aménagement de nombreuses superficies pourcombler ce déficit; en plus du gril-lage de 16 mille hectares.Le ministre a précisé qu'une politiqued'appui au secteur sera suivie à la lu-mière de laquelle l'Etat prendra encharge 45% des coûts des intrantsagricoles et œuvrera à rendre dispo-nibles des crédits de la part de laCaisse de Dépôt et de Développe-ment (CDD) avec des garanties sup-portées par l'Etat pour le compte desgroupements villageois vivant dansla précarité. A cela s'ajoute l'assu-rance agricole qui est en coursd'étude. De même une attention par-ticulière sera accordée, a-t-il pour-suivi, aux semences améliorées pouraboutir à de meilleurs résultats.Le ministre du Développement rurala souligné que ces réformes inter-viennent,nstructions du Président dela République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, afin de maîtriser levolet sécurité alimentaire.Il a attiré l'attention sur le fait qu'il ya des mesures qui ont été prises pourgarantir le succès de la prochainecampagne agricole avec, à la clef, undispositif de suivi de la politiqued'appui aux agriculteurs à travers lamise à disposition, gratuitement,d'engrais aux coopératives et le trans-fert des équipements et matériel de laSNAT.Le ministre Secrétaire général dugouvernement a précisé qu'il a pré-senté une communication sur les ar-chives nationales, notant leurimportance en tant que gardiennes del'histoire du pays.

…togolais …

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé le message de félicitationsqui suit à son homologue togolais,Son Excellence Monsieur FaureGnassingbé, à l'occasion de la célé-bration de la fête nationale de sonpays:

"Monsieur le Président et cher frère,La célébration de la fête nationale devotre pays, m'offre l'agréable occa-sion de vous adresser mes chaleu-reuses félicitations ainsi que nosmeilleurs voeux de progrès et deprospérité pour le peuple togolaisfrère.Je tiens à vous assurer de notre

ferme volonté d'œuvrer pour que lesrelations d'amitié et de coopérationunissant nos deux pays se dévelop-pent et se renforcent davantage.

Je vous prie d'agréer, Monsieur lePrésident et cher frère, l'expressionde ma très haute considération.

Mohamed Ould Abdel Aziz".

…sierra-léonais …

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé le message de félicitationsqui suit à son homologue Sierra léo-nais, Son Excellence Monsieur Er-nest Bai Koroma, à l'occasion de lacélébration de la fête nationale deson pays:

"Excellence et cher frère,A l'occasion de la célébration de la

fête nationale de la République sœurde Sierra-Leone, il m'est agréable devous exprimer, au nom du peuple etdu gouvernement mauritaniens,ainsi qu'à mon nom personnel, noschaleureuses félicitations ainsi quenos meilleurs voeux de santé et debonheur pour vous-même et davan-tage de progrès et de prospérité pourle peuple Sierra-léonais frère.Je tiens à vous réaffirmer notre

ferme détermination d'œuvrer pourle renforcement des excellentes re-lations de coopération unissant nosdeux pays dans l'intérêt commun denos deux peuples frères.Je vous prie d'agréer, Excellence etcher frère, l'expression de ma trèshaute considération.

Votre frère Mohamed OuldAbdel Aziz".

…et sud africain Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aadressé le message de félicitationsqui suit à son homologue d’Afriquedu Sud, Son Excellence MonsieurJacob Zuma, à l'occasion de la célé-bration de la fête nationale de sonpays:

" Excellence et cher frère,

A l'occasion de la célébration de la

fête nationale de la République sœurd'Afrique du Sud, il m'est agréablede vous exprimer, au nom du peupleet du gouvernement mauritaniens,ainsi qu'à mon nom personnel noschaleureuses félicitations et nosmeilleurs voeux de santé et de bon-heur pour vous-même et davantagede progrès et de prospérité pour lepeuple sud africain.Je tiens à vous assurer de notreferme volonté d'œuvrer pour le ren-

forcement des excellentes relationsde coopération unissant nos deuxpays, dans l'intérêt commun de nosdeux peuples frères.

Je vous prie d'agréer, Excellence etcher frère, l'expression de ma trèshaute considération.

Votre frère Mohamed OuldAbdel Aziz".

Page 5HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

ACTUALITE

Les travaux de la deuxième sessionde l'Assemblée générale des Institutsd'analyse de politiques économiquesont démarré vendredi matin àNouakchott.Cette session est organisée par leCentre Mauritanien d'Analyse dePolitiques du ministère des Affaireséconomiques et du Déveveloppe-ment (CEMAP) avec la collabora-tion de la Fondation pour leRenforcement des Capacités enAfrique (ACBF).Cette session a pour but de discuterdes questions pratiques de politiqueséconomiques concernant l'agenda dedéveloppement et le paysage du ren-forcement des capacités en Afrique. Plus précisément, il s'agit de discuteret d'échanger sur les questions perti-nentes d'élaboration des politiqueséconomiques en Afrique, d'examineret approuver les revues pays (Mau-ritanie et Mali) en matière de ren-forcement des capacités, de partagerdes connaissances et expériences,notamment en ce qui concerne lesmoyens d'améliorer les perfor-mances et la relevance dans uncontexte mondial.Les participants sont issus d'unevingtaine d'Etats africains et travail-lent au sein des centres d'analyses

politiques de leurs pays.A cette occasion, le ministre des Af-faires économiques et de Dévelop-pement, M. Sidi Ould Tah, a louél'importance de la tenue de cette ses-sion en Mauritanie et rappelé que lePrésident de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz,attache une importance particulièreau renforcement des capacités, nonseulement en Mauritanie, mais aussià l'échelle du continent dans sa glo-balité.Il a ajouté également que "c'est pourcette raison que lors de son premierdiscours en tant que Président del'Union Africaine, il s'est engagé àpromouvoir le développement descapacités à l'échelle du continent".Pour sa part, le représentant del'ACBF, M. Claude Sinzogan, asalué l'importance de la tenue decette session quant à son rôle pré-pondérant au niveau des centresd'analyse des politiques qui renfor-cent les politiques de développe-ment au niveau mondial et surtouten Afrique.L'ouverture de cette session s'est dé-roulée en présence de M. El Ghas-sem Ould Ahmedou, conseiller auPremier ministère et de Hassan OuldZein, Coordinateur du CEMAP.

Les travaux des sous-commissionsdevant élaborer les études tech-niques portant sur les aspects juri-diques, financiers et d'exploitationdu projet de la future compagnie aé-rienne commune entre la Maurita-nie, le Mali et le Niger ont démarréjeudi après-midi à Nouakchott.Dans son allocution d’ouverture, lesecrétaire général du ministère del'Equipement et des Transports, M.Mohameou Youssouf Diagana, a in-diqué que "ce projet revêt une im-portance capitale en raison du rôlequ'il jouera dans le renforcement desrelations de coopération, l'améliora-tion des communications et l'encou-ragement de l'investissement au

niveau des trois pays".Il a souligné également que cetterencontre qui durera trois jours vaimpulser davantage les étapes déjàfranchies.M. Diagana a enfin souhaité pleinsuccès aux travaux des sous-com-missions et souhaité qu'ils soientpleinement "mis à profit pour la pro-duction, à terme échu, des livrablesnécessaires à la mise en place de cetimportant outil communautaire detransport aérien".La cérémonie d'ouverture s'est dé-roulée en présence du Coordinateurgénéral du projet de création de lacompagnie aérienne communau-taire, M. Hassana Ould Ely.

Mise en place des sous-commis-

sions de la compagnie aérienne

commune

Le Président de l'Assemblée Nationale reçoit

le représentant de l'OMS

LLe Président de l'Assemblée Na-tionale, M. Mohamed Ould

Boïlil, a reçu en audience, jeudi, àNouakchott, M. Baptiste Jean Pierre,représentant de l'Organisation Mon-diale de la Santé (OMS) en Mauri-tanie.La rencontre a été l'occasion de pas-ser en revue les relations de coopé-ration existant entre la Mauritanie etcette institution des Nations Unies.L'audience s'est déroulée en pré-sence de M. Mohamed Vall OuldLikweïri, secrétaire général de l'As-semblée Nationale.

Sénat:Réunion de la Conférence des présidents

La conférence des présidents auSénat s'était plus tôt, jeudi, sous laprésidence de M. Mohamed ElHacen Ould Hadj, son président.

La séance a été l'occasion de passeren revue le projet de loi sur la ges-tion intégrée des ressources en eaudans le fleuve Sénégal, présentépar le gouvernement avant de lesoumettre à la commission des af-faires étrangères et de la défensepour examen.

Dépôt du projet de loi sur la gestion intégrée

des ressources en eau dans le Fleuve Sénégal Le Sénat a tenu jeudi une séance plé-nière sous la présidence de M. Ba ElHadj Abdoul, son vice-président. La séance a été consacrée au dépôtdu projet de loi autorisant la ratifi-cation de l'accord de prêt signé le 26février 2014 à Nouakchott entre legouvernement de la République Is-lamique de Mauritanie et l'Associa-tion Internationale deDéveloppement (IDA), destiné au fi-nancement du Programme de ges-tion intégrée des ressources en eauet de développement des usagesmultiples dans le Bassin du FleuveSénégal (PGIRE - phase2). Le projet intervient après la pre-mière phase du PGIRE marquée parla réalisation d'importants résultatsdans des domaines aussi divers quele développement hydro agricole, la

pêche et la lutte contre les maladieshydriques. Le financement de l'IDA objet de ceprojet de loi porte sur un montant de71 millions de dollars américainssoit 21,256 milliards ouguiyas envi-

ron, remboursable sur une durée de40 ans dont une période de grâce de10 ans avec une commission de ser-vice de 0,75% par an.

Assemblée Nationale:La commission des Affaires financières examine

un projet de loi relatif à la coopération

sino-mauritanien

La commission des affaires finan-cières de l'Assemblée Nationales'est réunie, jeudi, pour examiner unprojet de loi relatif à un accord decoopération économique et tech-nique signé le 12 décembre 2013 àNouakchott entre le gouvernementde la République Islamique de Mau-ritanie et la République Populaire deChine. Il s'agit du financement de projetsdans le cadre de la coopération éco.Le gouvernement était représenté àcette réunion par le ministre des Af-faires économiques et du Dévelop-pement, M. Sidi Ould Tah.

Ouverture de la 2è session

de l'Assemblée générale des

Instituts d'analyse de politiques

économiques

HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

ACTUALITE

Page 6

Le Mécanisme Africain d’Evaluation par les PairsQuand les africains évaluent les africains

Le conférencier a, tout d’abord,commencé par saluer les avancéesde la Mauritanie dans le domaine dela liberté de presse. Avant de pré-senter la délégation du MAEP qui, a-t-il dit, est composée du docteurMustapha Mekideche (lui-même),membre du panel en charge de laMauritanie et du docteur KoffiAdorgloh, paneliste du MAEP, coor-donnateur d’un certain nombre depays africains dont la Mauritanie.Mr Mekideche a aussi exprimé sasatisfaction des résultats obtenus àl’issue de la mission du MAEP.L’objectif de cette mission, a-t-ilprécisé, est que la Mauritanie, qui estmembre du MAEP, a souhaité dé-marrer l’exercice d’évaluation de sagouvernance. « C’est pourquoi leprésident de la République m’a reçudes mon arrivée et m’a soutenu dansla démarche. Il m’a même préciséque cet exercice doit même être in-clusif et couvrir toute la classe poli-tique, la société civile notamment lescouches les plus vulnérables (leschômeurs, les personnes à mobilisteréduite, les personnes ayant subiesl’esclavage…), le secteur privé, lessyndicats, le système universitaire…»« Le président de la république amême souhaité que cet exercice sepasse dans le cadre des procédureshabituels du MAEP en toute trans-parence» a-t-il informé.A ce sujet, a-t-il précisé, j’ai rencon-tré les différents membres de l’exé-cutif notamment le PremierMinistre, les membres du gouverne-ment mais aussi le président de l’As-

semblée Nationale, le président dusénat, la présidente de la Commis-sion Nationale des Droits del’Homme, Le patronat, l’associationdes diplômés-chômeurs, les partispolitiques (UPR, COD…), la sociétécivile dans sa diversite y comprisSOS-esclave, SOS-exclus…Le conférencier a ensuite déclaréque la perception de la mission duMAEP était la même partout. « Jerappelle que l’adhésion au MAEPest volontaire et non obligatoire. Sonexercice n’est ni technocratique, niacadémique », a-t-il dit.Présentant le MAEP, il indiqué quecette organisation est composée,pour le moment, de 34 pays dont 17ont déjà subi l’exercice d’évaluation.« Cette évaluation de la Mauritanieest sans rapport avec les futurs élec-tions présidentielles car nous tra-vaillons là-dessus depuis deux ans »,a-t-il averti. Pour démarrer cette mission, il faut,explique-t-il, tout d’abord, la miseen place d’une commission natio-nale de la gouvernance qui doit êtreconçue de telle sorte qu’elle soit leplus efficace et le plus inclusif et re-presentatif possible. Cette commis-sion devra être en place (le bureau etle secrétariat..) pour qu’elle puissedémarrer avant les élections prési-dentielles.« Cette commission fera, de façonindépendante, son travail d’autoéva-luation »« Ensuite après les dits élections,nous viendrons probablement enmission d’appui pour apporter laméthodologie de travail réalisée pardes experts africains, méthodologiequi n’a pas de sujets tabous confor-mément à la volonté du Président dela République Islamique de Mauri-tanie. « Il faut toutefois préciser quecette commission fera, de façon in-dépendante, son travail d’autoéva-luation pour montrer clairement cequi marche bien et qui aura valeurd’exemple et ce qui ne va pas etqu’il faudra corriger ». Je tiens àsouligner, a-t-il insisté, le rôle déter-minant que doit jouer la presse danscet exercice : en effet ce rôle ne doitpas se limiter seulement à la couver-ture mais à une implication effectiveet une représentation dans la com-mission nationale de gouvernance.Apres le travail de la dite commis-sion, a-t-il dit, nous viendrons avecune vingtaine d’experts africainspour compléter si nécessaire et vali-der le rapport qui se dégagera du tra-vail de la commission. Une fois cetravail accompli, nous procéderonsà la rédaction d’un plan nationaled’action. Je précise que c’est ce rap-port validé qui sera présenté et dé-fendu par le Président de laRépublique devant le forum deschefs d’Etats africains, membres du

MAEP pour son adoption et sa miseen œuvre.Prenant la parole, à son tour, M.Koffi Adorgloh, paneliste du MAEP,coordonnateur de la Mauritanie, aindiqué que le Mécanisme Africaind’Evaluation par les Pairs (MAEP)

est un mécanisme par lequel, « Lesafricains évaluent Les africains. ».Ce qui est différent, souligne-t-il, dece qu’on avait l’habitude de faire :jusque-là ce sont des étrangers quiviennent nous donner des leçons. Ici,dit-il, ce sont les mauritaniens quivont s’auto évaluer et d’autres afri-cains viendront constater les progrèsréalisés par la Mauritanie. Je rap-pelle, dit-il, que la Mauritanie a faitdes avancées extraordinaires dans cequ’on appelle les bonnes pratiques(liberté d’expression…) que nous al-lons mettre en avant. En en un mot leMAEP est un procédé par le quel desfrères aident d’autres frères, a-t-ilconclu.Répondant à une question portantsur l’évaluation de l’action duMAEP qui a pignon sur rue depuisune décennie ; M Mekideche a in-formé que le MAEP a déjà organisé, à l’occasion de son dixième anni-versaire célébré l’année dernière, enmarge du sommet des chefs d’Etatde L’Union Africaine, un colloque

sur la gouvernance et les expé-riences de gouvernance en Afrique.Pour ce qui est du bilan « je rappellecomme je l’ai déjà dit que 34 Etatssont déjà membre du MAEP et 17d’entre eux l’ont déjà mis en œuvre.L’Ile Maurice, lui, a déjà commencél’exécution de son plan nationald’action issu de rapport d’évaluationvalidé…« Nous aurions souhaité que l’en-semble des 34 pays en soit à ce ni-veau mais, il y a des contraintes etdes agendas politiques inhérents aufonctionnement des Etats.A la question le MAEP, va-t-il, clas-ser ses membres en bons ou mauvaisélèves par un système de notation,M. Mekideche a averti qu’on n’estpas dans une démarche d’évaluationscolaire mais le site web du MAEPpublie et met en ligne tous les rap-ports des pays déjà évalués et même

Propos recueillis par Sidi Moustapha Ould BELLALI

Les docteurs Mustapha Meki-deches et Koffi Adorgloh, mem-bres du panel du MAEP ont tenu,jeudi dernier, une conférence depresse à Nouakchott. Au cour decette rencontre avec la presse, MMekideches,de nationalité algé-riennes, a tout d’abord, com-mencé par saluer les avancées dela Mauritanie dans le domaine dela liberté de presse. Le but de leurmission, a-t-il précisé, est que laMauritanie qui est membre duMAEP souhaite démarrer l’exer-cice d’évaluation de sa gouver-nance. « C’est pourquoi leprésident de la République m’areçu dés mon arrivée et m’a mêmeprécisé que cet exercice doit êtreinclusif et couvrir toute la classepolitique, il a même souhaité quecet exercice se passe dans lecadre des procédures habituelsdu MAEP en toute transparence».L’expert africain, après avoirrencontré tous les segments essen-tiels de la société mauritanienne,a indiqué que la perception de lamission du MAEP était la mêmepartout. Il a annoncé, pour dé-marrer la mission d’évaluation, lamise en place imminente d’unecommission nationale de la gou-vernance en Mauritanie.

Présentant le MAEP, il indiquéque cette organisation est compo-sée, pour le moment, de 34 paysdont 17 ont déjà subi l’exerciced’évaluation. M Mekideche a enoutre rappelé que l’adhésion auMAEP est volontaire et non obli-gatoire et que son exercice n’estni technocratique, ni académique.Ci-après l’intégralité de cetteconférence de presse.

Qu’est ce que le Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP)

Le Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) est un instrument auquel adhèrent volontairement les Etatsde l’Union Africaine qui acceptent d’engager une dynamique d’autoévaluation.Ce mécanisme a été mis en place en 2003 et consiste à effectuer des revues périodiques des politiques et pratiques despays participants en vue d’évaluer les progrès réalisés en matière d’objectifs convenus, conformément aux codes etstandards de bonne gouvernance et de développement économique et social, tout en prenant en compte les spécifici-tés et les circonstances particulières de chaque pays.Son efficacité est fonction de la capacité du pays en question à opérer des choix judicieux pour son « programme na-tional » de manière à assurer une cohérence global avec les politiques, stratégies, programmes et projets en cours enmatière de lutte contre la pauvreté, la gabegie et la corruption, de rationalisation des dépenses à moyen terme, de pro-motion des droits de l’Homme, d’atteinte des objectifs du millénaire, d’accès aux services sociaux de base et d’ac-complissement de réformes institutionnelles indispensables.Dans les pays où il a été mis en œuvre, ce mécanisme a ouvert l’espace politique, favorisé le dialogue national, accrula promotion de la gouvernance, amélioré la qualité des services publics fournis et renforcé les échanges sur les meil-leurs expériences et pratiques. Jusqu’ici, 13 pays y ont adhéré dont 15 ont été évalués par les pairs.Plusieurs rencontres sont organisées chaque année et constituent une occasion pour notre pays de participer aux dif-férentes activités du forum en vue de capitaliser les expériences des autres Etats africains qui ont adhéré au MAEP.Cela permettra de mieux préparer le lancement du processus par la mise en place de la commission nationale d’éva-luation comprenant des représentants de l’administration, des élus de la majorité et de l’opposition et des représen-tants des organismes de la société civile y compris le milieu universitaire, la presse, les syndicats te les organisationsprofessionnelles.De même, l’appropriation du mécanisme permettra de mieux préparer les administrations et les institutions aux éva-luations dont le processus s’établit comme suit :1) Au cours de la phase préliminaire :Le secrétariat du MAEP envoie un questionnaire sur les thématiques (Démocratie et gouvernance politique, gouver-nance et gestion économique, gouvernance d’entreprises, développement économique).Sur la base de ce questionnaire, le pays développe une autoévaluation (au besoin avec l’aide du secrétariat du MAEPou des institutions partenaires concernées).Une fois l’autoévaluation terminée, le pays élabore un programme d’action préliminaire basé sur les politiques encours et les programmes et projets en perspective.L’autoévaluation et le programme préliminaire sont ensuite soumis secrétariat du MAEP qui élabore, pendant cettemême période, un document comprenant l’historique du pays sur les mêmes thématiques. Le secrétariat élabore un document où sont consignés les problèmes devant être résolus.E secrétariat du MAEP détermine s’il y a lieu d’entreprendre des évaluations plus poussées (évaluations techniques)avant la date de la visite nationale.A l’issue des évaluations techniques, la liste des problèmes à résoudre et le plan d’action pourront éventuellement êtremis à jour.2) Au cours d’une seconde phase, le MAEP désigne un groupe d’experts devant entreprendre dans le pays des consul-tations aussi larges que possibles avec le gouvernement, des officiels, les élus, les partis politiques et des représen-tants des organismes de la société civile y compris le milieu le milieu universitaire, les syndicats te les organisationsprofessionnelles, dans le but de finaliser le rapport d’évaluation et le plan d’action national.3) Au cours de l’étape suivante, le rapport d’évaluation et le plan d’action national définitifs sont soumis à l’examendes pairs à l’occasion d’un sommet du MAEP.Six mois après qu’il ait été examiné par les Chefs d’Etat, le rapport est officiellement et publiquement présenté auxstructures régionales et sous régionales telles que la commission économique régionale du pays, le Parlement pana-fricain, la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples, le Conseil de paix et de sécurité, le Conseiléconomique, social et culturel de l’Union africaine. En moyenne, ces étapes prennent un délai de 6 à 9 mois.Le pays est tenu de soumettre tous les six mois un rapport d’étape sur la mise en œuvre du programme d’action na-tional.Depuis sa création en 2003, trente-quatre (34) pays de l'Union Africaine ont adhéré au MAEP au 29 Janvier 2014. Ilssont: l'Afrique du Sud, l'Angola, l'Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo (République), Djibouti, l'Egypte, l'Ethiopie, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Ghana, le Kenya, le Lesotho, le Li-beria, le Malawi, le Mali, Maurice, la Mauritanie, le ozambique, le Niger, le Nigeria, l'Ouganda, Sao Tome and Prin-cipe, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, le Rwanda, le Tchad, la Tanzanie, le Togo, la Tunisie et la Zambie. Parmices pays du MAEP, dix sept (17) pays on été évalués. Les dix-sept (17 autres) ne le sont pas encore. Parmi eux, il ya ceux qui ne sont pas encore engagés dans le processus du MAEP. Pour ceux qui le sont, ils sont à différentes étapesdu processus (mission avancée; exercice d'auto-évaluation de la gouvernance, évaluation externe par une Equiped'experts africains ... ).

HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

ACTUALITE

Page 7

Page 8HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

NATION

Les TIC au quotidien

Une opportunité d’emploi en MauritanieLes nouvelles technologies de l’information et de la commu-nication (TIC) ont révolutionné notre monde. Elles ont déve-loppé les sciences et rapproché les peuples. En dehors de cetobjectif, les TIC ont créé un véritable espace d’affaires danstous les pays du monde, particulièrement dans les pays lesmoins avancés. En Mauritanie, par exemple, les TIC ont en-gendré de nombreuses opportunités. Ici, ce domaine intéresse,en première ligne, les jeunes. C’est dans cet esprit que lesjeunes commerçants locaux en tirent de belles affaires. Fautede statistiques, il faut reconnaitre que ces TIC ont aidé à la ré-duction du chômage, dans le pays, en offrant de l’emploi àdes milliers de jeunes Mauritaniens.

‘’Noughta Sakhiné’’ (Pointchaud), une agora technologiquePlaque tournante d’« affaires» trèsconnue à Nouakchott, le marché desportables, communément appelé‘’Noughta Sakhiné’’, regorge demonde. Restaurants, lieux d’enre-gistrement de musique, serveurs dethé rapide, spécialiste de vente et deréparation de téléphones et ordina-teurs portables ou encore d’autresoutils technologiques rivalisent deservices. Ce centre grouillant estinondé de marchands de toutes lesspécialités. Ces citoyens font degrandes recettes par jour. Celles-ciproviennent de divers business : il ya ceux qui vendent les produits élec-troniques, informatiques ou encoreles cartes de recharge. Commel’édicte la loi du marché, il y a ceuxqui font d’énormes dépenses en ga-gnant des produits de qualité et ceuxqui font de grands bénéfices. En faittout le monde y gagne.

Les gadgets électroniques oubusiness des jeunes

Mais en matière de technologie,chaque innovation à sons prix. Laquestion qui se pose est quel impactdes TIC sur les conditions de vie ducitoyen ? A en croire Cheikh Saad-bouh N’Diaye, boutiquier à‘’Noughta Sakhiné’’ «la demandepour l’accès aux TIC est très forte,des applications tels que tango,Viber, ou Skype incitent beaucoupde gens à s’offrir le dernier SAM-SUNG Smartphone qui coûte220.000 UM, tandis que pour d’au-tres c’est une possession superflu». Pour Abdou Hattaye, réparateur

d’ordinateurs que le journal Hori-zons a interrogé «en cette période decanicule, les ordinateurs rencontrentbeaucoup de difficultés. Actuelle-ment les taxes douanières sont trèsélevées, donc les fournisseurs despièces détachées n’exportent plus laqualité mais plutôt la quantité .Noussouhaitons que les autorités rédui-sent ces taxes pour qu’on puisse ren-dre une meilleur prestation deservice à nos clients ». La Maurita-nie, qui accompagne le développe-ment de ces TIC, donne la chanceaux nouvelles générations de jeunesgens, de chercheurs et de spécia-listes de tout bord de profiter desavantages de ces nouvelles sciences.Aujourd’hui, on constate que lesjeunes Mauritaniens utilisent beau-coup les TIC. Et, ils en tirent, sansdoute, de nombreux avantages liés àleurs études ou à leurs domainesprofessionnels.

Impact des TIC sur notre sociétéMalgré l’avènement des TIC, cer-taines administrations demeurent fi-dèles à l’usage du papier pour lasauvegarde et l’échange des don-nées. Cet état de fait cause des re-tards incalculables sur lacoordination des données adminis-tratives qui, parfois, peuvent pertur-ber le rythme du travail. Dans cesillage, deux agents d’une société in-formatique de la place affirment que«certaines entreprises de la placepréfèrent des informaticiens étran-gers pour la conception de leurs lo-giciels qui, par conséquent, leurscoûtent une fortune, et qu’en cas debug avec lesdits logiciels il faut faire

recours à ces experts qui ne résidentpas généralement sur le territoire,tandis que les informaticiens natio-naux sont sur place et n’occasion-nent pas des dépenses exorbitantes».Ces deux interlocuteurs ont insistésur le fait que «le choix des entre-prises pour les informaticiens étran-gers est une manière de mettre enchômage des citoyens notammentdes jeunes diplômés-chômeurs». Toutefois, les technologies nouvelleschangent notre manière de vivre auquotidien, notre manière d’appren-dre et notre manière d’utiliser nosfacultés d’attention.

Des technologies qui s’imposentC’est ainsi que dans le souci de mo-derniser l’enseignement supérieur,l’Etat a procédé à la création d’uneuniversité des sciences des techno-logies et de médecine. En outre, lesinstituts de recherche scientifiquesont dotés d’un réseau sans fil (wifi),afin de permettre aux étudiants d’ef-fectuer des recherches dans leursdisciplines respectives mais aussi decontribuer à l’approfondissement deleurs connaissances en informatique.Aujourd’hui, secteur public, secteurprivé et entreprises vivent, tous en-semble, dans une société de la com-munication et de l’information, carces nouvelles technologies s’impo-sent.Certes, nous avons souvent besoinde ce contexte large pour que le dé-tail entre dans notre esprit. Pour fairecourt, si vous oubliez la grande his-toire, vous allez certainement ou-blier les petits détails aussi. Il est important de rappeler que lesnouvelles technologies de l’infor-mation et de la communicationconstituent actuellement un desmoyens modernes les plus efficaceset les plus rapides pour la transmis-sion de l’information. Plus précisé-ment, elles regroupent les appareils

photos numériques, téléviseurs, télé-phones portables, ordinateurs, entreautres, pour diffuser information etdonnées utiles. Elles ont un impactsur le développement socio-écono-mique. Les TIC ont également unimpact direct sur l’atteinte des Ob-jectifs du Millénaire pour le Déve-loppement (OMD) qui sont unepriorité pour notre développementdurable.

Internet, pièce maitresse desoutils numériques

L’ascension des blogs et des messa-geries électroniques donne aux TICune place de plus en plus large dansnotre société. Les réseaux sociaux, tels que Face-book ou Twitter ont une influenceassez remarquable dans certains mi-lieux. La plupart des pancartes de

cybers café ont été remplacées pardes logos de ces réseaux sociaux.Aujourd’hui, les TIC sont la préoc-cupation quotidienne d’une frangede la population, notamment l’intel-ligentsia. Souvent organisé engroupe pour échanger ou débattre.Les Nouakchottois, eux, ne secontentent pas seulement des ré-seaux sociaux mais ils passent desheures et des heures à communiquervocalement avec leurs proches setrouvant à l’extérieur via les diffé-rents services des messageries.Certaines personnes y accèdent àtravers un réseau sans fil (wifi),d’autres via un câble ADSL (Asy-metric Digital Suscriber Line) etenfin à travers la troisième généra-tion (3G+) qui est un système per-mettant de communiquervocalement mais aussi de surfer surle net. Celui-ci est à porté des utili-sateurs à tout moment. « C’est unservice dont les tarifs fixés par nosopérateurs sont chers contrairementà d’autres pays », explique un béné-ficiaire.

Le TIC réductrices des dépensesLa distribution des dépenses par lesménages a sensiblement évolué avecune part croissante de dépenses pourles TIC, même dans les milieux po-pulaires, avec en conséquence uneréduction d'autres types de dépenses(par exemple, réduction d'achats dejournaux, de magazines, de CD, deslivres.). Toutefois, les produits et services re-levant du secteur des TIC ont beau-coup évolué depuis l’arrivée desdifférents opérateurs téléphoniquedans le pays. Elles constituent aussiun domaine en pleine expansion. Enoutre, les NTIC jouent un rôle ma-jeur dans la compétitivité des entre-prises et dans l'efficacité desadministrations et des services pu-blics. L’apport des sociétés de télé-communication est un facteur decontribution directe pour la crois-sance économique de nombreux uti-lisateurs.Après l’ère de la télégraphie puisl'imprimerie, le monde est entré enplein dans l’ère du numérique. Unevéritable révolution technologique!

Oumarou Harouna [email protected]

TIC: Des potentialités au service

de l'économie sociale

Dans une approche certes restric-tive, nous appréhendons l'écono-mie sociale comme une économieplurielle et hybride relevant à lafois de l'économie marchande, del'économie non marchande (ser-vices publics notamment) et del'économie non monétaire où s'ex-priment des valeurs telles que lasolidarité, l'entraide, le volonta-riat, etc. Plutôt que d'opposer ra-dicalement ces modèles,l'économie sociale tente de com-biner leurs complémentarités demanière synergique afin de faireémerger des stratégies win-win-win, permettant à la fois la com-pétitivité dans l'espace marchandtout en accordant une place pri-mordiale à l'homme et à la démo-cratie économique en action. Lesoutputs de cette économie plu-rielle ne se réduisent pas auxbiens et services classiques, maiscomprennent également des va-leurs éthiques centrées surl'homme et sur le bien-être col-lectif, telles que la solidarité, lagouvernance participative, l'hu-manisme, etc.Le développement rapide des TICdans l'économie génère des muta-

tions systémiques susceptiblesd'affecter tous les acteurs de l'éco-nomie. Bien que les contours deces mutations soient difficiles àdéfinir, notamment du fait del'évolution rapide et constante deces nouvelles technologies, unecertitude semble s'imposer : cesTIC ont des potentialités énormeset des effets difficilement isola-bles et mesurables sur l'économie.Leurs effets potentiels sont par-fois comparés aux révolutions in-dustrielles provoquées parl'apparition de l'électricité et del'automobile et qui se sont tra-duites par des modifications pro-fondes du comportement desindividus.

Page 9HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

MAGAZINE

Le mais et ses vertus

Il existe plusieurs variétés de maïs.Certaines, moins sucrées et plus fa-rineuses, servent à l’alimentation dubétail. D’autres, plus sucrées et ten-dres, colorent et parfument de nom-breux plats. Les grains de maïs sedéclinent en plusieurs coloris: ilsvont du jaune au blanc, en passantpar le pourpre, le noir et le brun.Bien qu’il soit souvent considérécomme un légume, le maïs fait par-tie de la famille des céréales (grami-nées). D’ailleurs, plusieurs produitssont fabriqués à partir de cette cé-réale: la fécule, la semoule, la farine,le germe ou les flocons de maï.Le grain comporte 3 parties: le péri-carpe (l’enveloppe), l’endosperme(la partie qui contient 90 % de l’ami-don) et l’embryon (le germe riche enéléments nutritifs). Comme le maïscomprend les 3 parties du grain, ils’agit d’une céréale à grains entiers.Le maïs sucré, chouchou des Qué-bécoisLes producteurs de maïs sucré seconcentrent autour de la région deMontréal. Les épis arrivent sur le

marché vers la mi-juillet et sont dis-ponibles jusqu’à la fin de septembre.Ils se conservent de 2 à 3 jours au ré-frigérateur, mais rien ne vaut la sa-veur d’un épi cueilli le matin même.

En effet, plus on conserve le maïslongtemps, plus le sucre qu’ilcontient se transforme en amidon, cequi le rend beaucoup moins savou-reux. On peut congeler les épis (en-

tiers, une fois blanchis) ou les grainspour en profiter à l’année.

La cuisson du maïsOn peut envelopper les épis d’unefeuille de papier d’aluminium et les

faire cuire sur le barbecue, ou encoreles plonger dans l’eau bouillante de4 à 7 minutes, selon leur grosseur.L’ajout d’un peu de lait ou de bière àl’eau de cuisson les rendra plus ten-

dres. On peut aussi les faire cuire aufour à micro-ondes pendant environ3 minutes.Les multiples usages du maïsHors saison, outre le populaire pâtéchinois, le maïs est souvent utilisédans les recettes mexicaines. On lemarie alors à des fèves rouges, à desdés d’oignons et de poivrons rougeset à une vinaigrette citronnée. La po-lenta, un mets à base de farine demaïs populaire en Italie, constitueaussi un savoureux accompagne-ment.Que vaut le maïs sur le plan nutri-tionnel?Le maïs se compose essentiellementde bons gras. Même s’il est naturel-lement faible en gras, il faut éviterde noyer son épi dans le beurre, cequi augmenterait considérablementsa valeur calorique. Arrosez-le plu-

tôt d’un filet d’huile d’olive.Le maïs jaune est la seule céréale quicontient de la vitamine A. Néan-moins, les diabétiques doivent sur-veiller leur consommation de maïs,car un gros épi équivaut à 2 tranchesde pain, en termes de glucides.Aussi, les personnes qui souffrentd’hypertension doivent faire atten-tion à la quantité de sel dont ellessaupoudrent leur épi.

Les maïs en conserve (en grains ouen crème) contiennent essentielle-ment des glucides et ils sont tous ad-ditionnés de sel, sauf s’il est précisésur l’emballage que le produit a unefaible teneur en sel. Une portion de125 ml (1/2 tasse) équivaut à uneportion de légumes selon le Guidealimentaire canadien, à moins quel’on soit diabétique. La teneur en ca-lories, sucre et sodium du maïs encrème est supérieure à celle du maïsen grains.Hypocrate disait : «tu feras de tonalimentation ta première médecine». C’est particulièrement vrailorsqu’on observe le rôle du maïsdans l’alimentation ! Sous toutes sesformes, maïs grain ou maïs fourragepour l’animal, maïs doux, semoulesou dérivés pour l’homme, le maïs estun trésor nourricier universel . Par-tout dans le monde, on l’utilise pournourrir les animaux avec l’assuranced’une viande savoureuse et saine et,consommé directement parl’homme, le maïs apporte vitamines,glucides, fibres…. Céréale haute-ment énergétique, championne de ladiététique, le maïs offre sa richesseen amidon, en protéines et en bonnematière grasse. Sa consommationmondiale ne cesse de s’accroître.Dans certains pays, le maïs constituemême l’aliment de base des popula-tions. C’est d’ailleurs la premièreplante cultivée au monde.

UN ALIMENT ENERGETIQUE,QUI CONTRIBUE À L’ÉQUILI-

BRE ALIMENTAIRE…Dans le maïs, tout est bon ! La par-tie centrale du grain de maïs,l’amande, constitue 80% du grain.Elle renferme des granules d’ami-don, qui garantissent un excellentapport en glucides. Le germe, quantà lui, est riche en protéines ainsiqu’en bonnes matières grasses. Lemaïs joue aussi un rôle majeur dans

l’équilibre alimentaire.Ces qualités énergétiques n’ont paséchappé aux éleveurs, qui utilisentmassivement le maïs, partout dans lemonde : en fourrage pour les vaches,ou en grain pour les volailles ou lesporcs. Ils savent, d’expérience, queleurs animaux nourris au maïs don-nent une viande saine et goûteuse,porteuse de plaisirs gastronomiqueset… de valeur ajoutée. Mais aussi debonne santé, comme l'ont constatéles études médicales américaines quiont consacré le "french paradox",faisant du mode alimentaire du Sud-Ouest de la France (foie gras, vinrouge, céréales…) un gage de bonnesanté et de longévité.

L’homme, lui aussi, profite de ce tré-sor nutritionnel. Le maïs répond eneffet à de nombreux besoins vitauxde l’organisme. Certains pays pau-vres ou ruraux d’Afrique et d’Amé-rique centrale en ont fait leur alimentnuméro un. Au Mexique notam-ment, berceau millénaire du maïs, onretrouve celui-ci sous forme de ga-lettes, à peu près dans tous les platsde la cuisine nationale : nachos, tor-tillas, quesadillas…quand il n’estpas consommé à même l’épi, ce quiconstitue d’ailleurs un véritablerégal. En Europe également, le maïss’est d’abord imposé dès la fin duMoyen-Âge comme l’aliment dupaysan, rempart contre la disette. Ilnous reste aujourd’hui quelques re-liques de ce passé : polenta en Italieou encore, dans le Midi de la France,millasses fabriquées, comme les ga-lettes mexicaines à partir de la se-moule du maïs. Mais le maïs s’estennobli depuis !

…ET PARTICULIÈREMENTDIÉTÉTIQUE !

Les qualités diététiques du maïs sontégalement reconnues et exploitéesdans nos sociétés modernes. Le maïsdoux, ces délicieux grains jaunes etcroquants dont nous agrémentonsnos salades, est non seulement richeen amidon et protéines, mais aussipauvre en lipides. Une star des ré-gimes ! L’huile fournie par le germe de maïsest excellente pour la santé, riche enacide linoléïque, un acide gras es-sentiel. Enfin, nombreux sont lesproduits de la diététique modernequi utilisent l’amidon de maïs pourses propriétés liantes, édulcorantesou gélifiantes…Les antioxydants sont des composésqui protègent les cellules du corpsdes dommages causés par les radi-caux libres. Ces derniers sont desmolécules très réactives qui seraientimpliquées dans le développementdes maladies cardiovasculaires, decertains cancers et d’autres maladiesliées au vieillissement. Une étudecomparant l’activité antioxydante dequatre grains céréaliers (maïs, blé,avoine, riz) a démontré que le maïsétait celui ayant l’activité la plus éle-vée. D’autres chercheurs ont observéque l’activité antioxydante totale dumaïs augmentait lorsqu’il était cuit,probablement à la suite de la libéra-tion de certains composés antioxy-dants sous l’effet de la chaleur.Ainsi, les popcorns sont un concen-tré de polyphénols, des antioxydantset en contiendraient

Le maïs (est une plante herbacée tropicale vivace de la famille des Poacées (graminées), largement cultivéecomme céréale pour ses grains riches en amidon, mais aussi comme plante fourragère. Le terme désigne aussile grain de maïs lui-même, de la taille d’un petit pois.Cette espèce, originaire du Mexique, constituait l'alimentde base des Amérindiens avant l'arrivée en Amérique de Christophe Colomb. La plante fut divinisée dans les an-ciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale et était connue chez les tribus d’Amérique du Nordcomme l’une des trois sœurs. Introduite en Europe au XVIe siècle, elle est aujourd’hui cultivée mondialementet est devenue la première céréale mondiale devant le riz et le blé. Avec l’avènement des semences hybrides dansla première moitié du XXe siècle, puis des semences transgéniques récemment, le maïs est devenu le symbole del’agriculture intensive en Europe de l'Ouest, aux États-Unis et en Chine mais il est aussi cultivé de façon trèsextensive dans l'Ouest de l'Afrique du Sud ou semi-extensive en Argentine et en Europe de l'Est.

Page 10HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

ENVIRONNEMENT

Ressources hydrique dans le mondeUn des problèmes les plus préoccupants du 21e siècle

Au cours du XXe siècle, la popu-lation mondiale a connu une

augmentation exponentielle. Maisalors que la population triplait, laconsommation en eau de l'humanitéétait multipliée par plus de six, soitune augmentation deux fois plus im-portante !Ce formidable essor de la consom-mation en eau est en effet dû nonseulement à cette démographie galo-pante, mais aussi à l’augmentationde la demande moyenne en eau parhabitant, une conséquence de l’accèsde plus en plus facilité à l’eau pota-ble, et de l'exceptionnel développe-ment industriel et surtout agricolequ’a connu le XXe siècle. Car poursubvenir aux besoins alimentairesd'une population sans cesse crois-sante, il a fallu augmenter les sur-faces agricoles et intensifierl'agriculture. La surface des terres ir-riguées du globe terrestre a ainsi étémultipliée par cinq depuis le débutdu siècle. Elle a notamment quasi-doublé au cours des 40 dernières an-nées, principalement en Asie (Chine,Inde, Pakistan) et aux États-Unis. Larapidité de cet accroissement s'esttoutefois ralentie après 1980 dans lespays développés.Aujourd'hui, à l'échelle mondiale,les hommes prélèvent environ 3 800kilomètres cubes d'eau douce chaqueannée pour leurs différents usages. Al’heure actuelle, un tiers de l'huma-nité vit dans une situation dite de «stress hydrique », avec moins de1700 mètres cubes d'eau douce dis-ponibles par habitant et par an. L'eaudouce est donc une denrée rare.Pourtant, à l'échelle de la planète,elle semble ne pas manquer : envi-ron 40 000 kilomètres cubes d'eaudouce s'écoulent chaque année surles terres émergées, lesquels, parta-gés entre les 6 milliards d'individusvivant sur Terre, devraient fournir 6600 mètres cubes d'eau douce à cha-cun. Mais si ces réserves sont globa-lement suffisantes pour répondre àl’ensemble des besoins, elles sont ré-parties de façon très inégale à la sur-face du globe. Alors que certainspays ont la chance de posséderd’énormes réserves qui se renouvel-lent chaque année, leur permettantde vivre dans l’opulence, d’autresn’ont pas d’eau en suffisance etconnaissent des difficultés d’appro-

visionnement extrêmement fortes.Ceux des régions arides notammenten manquent de façon âpre. Et cettesituation n’est pas en passe des’améliorer. Neuf pays seulement separtagent 60 % des réserves mon-diales d’eau douce : le Brésil, laRussie, les États-Unis, le Canada, laChine, l’Indonésie, l’Inde, la Co-lombie et le Pérou.

Entre pays pauvres et pays richesen eau douce: le fossé est grandD’un pays à l’autre, les situationspeuvent donc être très dissembla-bles. Ainsi, par exemple, entre labande de Gaza, en Palestine, oùl’eau douce est seulement de 59 mè-tres cubes par habitant et par an, etl'Islande, où la ressource est plétho-rique (630 000 mètres cubes par ha-bitant et par an), le rapport est de unà dix mille. De plus, tandis quel'Asie, qui concentre près de 60 % dela population mondiale, ne disposeque de 30 % des ressources mon-diales disponibles en eau douce,l'Amazonie, qui ne compte que 0,3% de la population du globe, pos-sède 15 % de ces ressources. Lemanque d'eau est structurel dans levaste triangle qui s'étend de la Tuni-sie au Soudan et au Pakistan, c’est–à-dire dans plus de 20 paysd'Afrique du Nord et du Proche-

Orient : chaque habitant y dispose enmoyenne de moins de 1 000 mètrescubes d'eau douce par an, une situa-tion dite de « pénurie chronique ».Il n’est pas rare également que desdéséquilibres apparaissent au seind'un même pays. Ils peuvent mêmeconcerner parfois des régions peusèches du monde. La Californie parexemple ne dispose plus d'assezd'eau douce pour couvrir ses be-soins. En Espagne, la région de Bar-celone est proche du déséquilibre.En terme de prévision, il semble dés-ormais acquis que le réchauffementclimatique en cours va encore ac-centuer ces inégalités. C’est dumoins ce que prédisent tous les ex-perts.

Des réserves surexploitées, gas-pillées et polluées

Outre que toutes les populationsn’ont pas un égal accès à l’eaudouce, plusieurs facteurs tendent àréduire les disponibilités en eau : lamauvaise gestion, le gaspillage, et lapollution des réserves.S’il est en effet possible de puisersans compter dans la réserve an-nuelle des cours d’eau, l’exploitationdes nappes phréatiques est plus dé-licate et risque à terme, en cas d’ex-cès, d'entraîner leur épuisement. Àla différence des cours d'eau, lesnappes souterraines sont des réser-voirs qui se renouvellent très lente-ment et ne peuvent donc rapidementcombler les emprunts. Or, certainesnappes, qui pourtant ne se renouvel-lent plus ou quasiment plus àl’échelle humaine, sont fortementexploitées, notamment à des finsd’irrigation. Les experts estimentque les seuils correspondant à cequ’il est possible de prélever au mi-lieu naturel sont déjà dépassés en denombreux lieux. Ils prévoient mêmel'épuisement, dans les 30 ans à venir,de plusieurs nappes importantes,dont l'exploitation s'est intensifiée.Or, toute cette eau est le plus souventconsommée avec excès.Le gaspillage d’eau domestique no-tamment peut être grand. Il croitavec le niveau de vie des popula-tions, les nombreux équipements qui

apparaissent dans les foyers facili-tant l’usage de l’eau. On le constated’abord dans le temps : les Euro-péens consomment aujourd'hui 8fois plus d'eau douce que leursgrands-parents pour leur usage quo-tidien. On le constate aussi d’unpays à l’autre : un habitant de Syd-ney par exemple consomme enmoyenne plus de 1 000 litres d'eaupotable par jour, un Américain de300 à 400 litres, et un Européen de100 à 200 litres... alors que dans cer-tains pays en développement, laconsommation moyenne par habi-tant ne dépasse pas quelques litres !

Le problème de l’eau est aussiqualitatif

Les pertes également peuvent êtretrès importantes. Globalement, seuls55 % des prélèvements en eau sontréellement consommés. Les 45 %restants sont soit perdus, par drai-nage, fuite et évaporation lors de l'ir-rigation et par fuite dans les réseauxde distribution d’eau potable, soitrestitués au milieu après usage cequi est le cas par exemple de l’eauutilisée pour le refroidissement descentrales électriques. Dans certainesgrandes villes d'Afrique, d'Asie oud'Amérique Latine comme Le Caireou Mexico, jusqu'à 70 % de l'eaudistribuée est perdue par fuite dansles réseaux. Autre exemple : plus dela moitié de l’eau requise par lesmodes traditionnels d’irrigation en-core les plus couramment utilisés estperdue par évaporation.Enfin, le problème de l’eau dans lemonde n’est pas uniquement quanti-tatif, il est aussi qualitatif. Car plusla consommation d’eau augmente,plus les rejets d’eaux usées et d’ef-fluents sont importants, qui polluentet dégradent les écosystèmes aqua-tiques de façon impressionnante par-fois. Cette pollution pose un graveproblème, car elle pourrait rendre lesréserves progressivement inexploi-tables.

Y a-t-il un risque de pénurie ?La population mondiale devrait pas-ser de 6 milliards d'individus en l'an2000, à 8 milliards en l’an 2025. Laquantité moyenne d'eau douce dis-ponible par habitant et par an devraitdonc chuter de 6 600 à 4 800 mètrescubes, une réduction de presque untiers. Si parallèlement la tendanceactuelle à l'augmentation des prélè-vements en eau se poursuit, entre lamoitié et les deux tiers de l'humanitédevraient être en situation dite destress hydrique en 2025, seuild'alerte retenu par l'Organisation desnations unies (ONU) et correspon-dant à moins de 1700 mètres cubesd'eau douce disponible par habitantet par an. Le risque d’une pénuried’eau douce existe donc bel et bien.L’un des problèmes majeurs en ma-tière d'eau douce et d'alimentationhumaine est posé par l’irrigation, carpour nourrir toute la population denotre planète, la productivité agri-cole devra fortement augmenter.Alors que l’irrigation absorbe déjàaujourd’hui 70 % des prélèvementsmondiaux, une consommation jugéetrès excessive, celle-ci devrait en-core augmenter de 17 % au coursdes 20 prochaines années. Le facteurdéterminant de l'approvisionnementfutur de l'humanité en eau doucesera donc le taux d'expansion de l'ir-rigation. Autrement dit, seule unenette amélioration de la gestion glo-bale de l’irrigation permettra de réel-lement maîtriser la croissance de laconsommation.Un autre enjeu de taille pour les an-

nées à venir est celui de la satisfac-tion de l’ensemble des besoins eneau potable de l’humanité. Au-jourd’hui, déjà un habitant sur cinqn’y a pas accès.

Gestion future du risque de pé-nurie d’eau douce

Or, selon l’ONU, sur les 33 méga-poles de plus de 8 millions d'habi-tants qui existeront dans 15 ans, 27seront situées dans les pays lesmoins développés et donc les moinsà même de pouvoir répondre aux be-soins. En outre, même si de légèresdiminutions de la consommation eneau sont observées depuis quelquesannées aux États-Unis et en Europe,les prévisions sont alarmistes, avec40 % d’augmentation de la consom-mation municipale et domestiquedans les 20 ans à venir.Pour tenter d’inverser cette ten-dance, diverses solutions existentqui permettent de diminuer laconsommation en eau et d’en limiterles pertes : améliorer l’efficacité destechniques d’irrigation et surtout gé-néraliser l’usage des méthodes lesplus performantes, rénover les struc-tures de production et de distributiond’eau potable et en construire denouvelles, préserver les réserves, lut-ter contre la pollution, entre autresen assainissant les eaux usées, recy-cler l'eau ... Mais toutes ces mesuresdemanderont d'énormes investisse-ments et seront donc coûteuses.Ce seront donc les décisions poli-tiques, au niveau national et interna-tional, ainsi que les prioritésd'investissements des pays et desagences de financement, qui joue-ront un rôle déterminant dans la ges-tion future du risque de pénuried’eau douce à travers le monde.

L'eau, une source de conflitsentre nations

Les perspectives en matière d’eaudouce ne sont pas réjouissantespuisque, de l’avis général, sa raré-faction semble inéluctable. Or, unpays qui manque d’eau est un paysqui ne peut ni nourrir sa population,ni se développer. D’ailleurs, laconsommation en eau par habitantest désormais considérée comme unindicateur du développement écono-mique d'un pays. Selon une étudedes Nations Unies, l'eau pourraitmême devenir, d'ici à 50 ans, un bienplus précieux que le pétrole. C’estdire toute l’importance de cette res-source que d’aucuns appellent déjà« l’or bleu ».Avoir accès à l’eau est donc devenuun enjeu économique puissant àl’échelle planétaire qui pourrait de-venir, dans le siècle à venir, l'une despremières causes de tensions inter-nationales. Il est vrai que plus de 40% de la population mondiale est éta-blie dans les 250 bassins fluviauxtransfrontaliers du globe. Autrementdit, toutes ces populations se trou-vent dans l’obligation de partagerleurs ressources en eau avec les ha-bitants d'un pays voisin. Or, une tellesituation peut être à l'origine deconflits récurrents, notammentlorsqu’un cours d’eau traverse unefrontière, car l'eau devient alors unvéritable instrument de pouvoir auxmains du pays situé en amont. Qu’ilsoit puissant ou non, celui-ci a tou-jours théoriquement l'avantage,puisqu'il a la maîtrise du débit del'eau.

Baba D. Traoré[email protected]

Au plan mondial, la question de l'approvisionnement en eau devient chaque jour plus préoccupante. Le constatunanimement partagé est simple : déjà précaire dans certaines régions du globe, la situation ne pourra qu'em-pirer dans les années à venir. Le formidable essor démographique que va en effet connaître notre planète dansles vingt-cinq prochaines années va nécessairement s'accompagner d'une explosion de la consommation en eauet d'une dégradation de sa qualité. Cela risque de mettre gravement en péril le ravitaillement en eau douce d'unegrande partie de l'humanité et par voie de conséquence d'aggraver les conflits entre pays voisins ayant des res-sources communes.Face à ce risque vital de pénurie d'eau, les rencontres internationales se multiplient pour tenter de développerau niveau mondial une vision partagée de la gestion des ressources en eau et d'obtenir les engagements politiquesnécessaires à la résolution de ce problème à l'échelle planétaire. Mais une stratégie d'action globale semble dif-ficile à définir.

Page 11HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

ANNONCES

Ministère de l’Habitat de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire

Société Nationale ISKANAdresse : Immeuble Brakna, Avenue de l’Independence –

BP 28 NoUAKCHOTT- Téléphone 45 25 46 01

----------

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE

APPEL D’OFFRES N°: 001/CPMP-ISKAN sn/2014DENOMINATION DU MARCHE : Acquisition de deux véhicules Pick UP

et un véhicule léger en un seul lotNOMBRE D’OFFRES REÇUES: Deux (02)

DATE D’OUVERTURE DES OFFRES : 06 Avril 2014NOM ET ADRESSE DE L’ATTRIBUTAIRE : CFAO MOTORS

MAURITANIE SA Avenue Habib Bourghiba-Ksar, BP 629- Nouakchott

MONTANT DE L’OFFRE RETENUE PROVISOIREMENT : Vingt-sept Millions Cent mille Ouguiyas toutes taxes comprises (27 100 000 UM TTC)

DELAI D’EXECUTION : Livraison immédiateLa publication du présent avis ouvre le délai de recours gracieux auprès de laPRMP, en vertu des articles 41 et 42 du Code des Marchés Publics, puis d’un re-cours au Comité de Règlement des Différents en matière de passation des marchéspublics, placé auprès de l’Autorité de régulation des Marchés Publics, en vertu del’article 53 dudit Code.

L’autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis immédiatementaprès l’approbation de l’attribution.

Nouakchott, le 23 Avril 2014La présidente de la Commission de Passation des Marchés

de la Société Nationale ISKAN Khadija CHEIKH MOHAMED SALEM

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

COMMUNAUTE URBAINE DE NOUAKCHOTTAVENUE BACAR OULD SOUEID’AHMED, PORTE 207,

BP 5203 TÉL45293370-FAX 45255609

AVIS N° 03ATTRIBUTION DEFINITIVE DE MARCHE

Marché Numéro : 0148/F/001/CUN/ 2014

Objet de Marché : Fourniture de carburant sous forme de carnet de Tickets

Mode d’attribution : Entente directe

Soumissionnaire : Satar .Sa

Nom et adresse d’attributaire : Satar Oil Mauritanie, SA / registre deCommerce n° 59 49 Nouakchott –Mauritanie

Montant du marché : 103000000TTC

Délai d’exécution : Ne peut dépasser 45 jours à partir de la date denotification

Source de financement : Communauté Urbaine de Nouakchott Autorisation d’attribution provisoire : PV n°07-2014 du 13/04/2014

Le Président de la Commission des Marchés Mohamed Fouad Barrada Nouakchott le 25 avril 2014

Agence Nationale pour les Etudes et le Suivi des Projets(ANESP)

DAO N°.04/CPMPSSouv/2014 Pour la constructionde Parcs de vaccination

Projet de Développement Agricole Intégré pour le Renforcement de la Sécurité Alimentaire

(PDAI - PRSA)

TITRE 1: AVIS D'APPEL D'OFFRES

1. Messieurs les entrepreneurs sont infor-més qu'un appel d'offres national ouvert re-latif aux travaux de Construction de quinze(15) parcs de vaccination dans des localitésrelevant des communes de soudoud (Ta-gant), Niabina (Brakna) et Lexeiba II(Trarza) , est lancé en un lot par L'AgenceNationale pour les Etudes et le Suivi desProjets (ANESP) ; les parcs sont répartiscomme suit:- 8 parcs dans les localités de la Communede Lexeiba Il (Trarza)- 5 Parcs dans les localités de la Communede soudoud (Tagant)- 2 Parcs dans les localités de la Communede Niabina (Brakna)Les localités seront communiquées à l'en-trepreneur ultérieurement avant le démar-rage des travaux2. Le DAO peut être consulté gratuitementet/ou retiré, à partir du. 28/04/2014 pendantles heures ouvrables, à l'Unité de Coordina-tion du Projet de Développement AgricoleIntégré pour le Renforcement de la SécuritéAlimentare (PDAI - PRSA) à Aleg, Tel:4583 77 57-E-mail: [email protected];ou à la Commission de Passation des Mar-chés Publics des Secteurs de Souveraineté(CPMPSSouv): Ilot D, lot 13 Nouakchott(MAURITANIE), téléphone 25000132contre la présentation d'une quittance depaiement au Trésor d'un montant de 30.000UM .

3. Sont autorisées à soumissionner, les en-treprises ou groupements d'entreprises quirépondent aux critères de qualification sti-pulés dans le dossier d'appel d'offres.4. Les offres devront être remises et ou-vertes au plus tard le Lundi 02/06/2014 à 11Heures sous pli fermé adressé à Monsieurle Président de la Commission de Passationdes Marchés des Marchés Publics des Sec-teurs de Souveraineté (CPMPSSouv), Lesoffres seront ouvertes en séance publique,le même jour en présence des soumission-naires qui le souhaitent.5. Les offres devront être valides pour unepériode de 90 jours, à compter de la datelimite de dépôt des offres.. Les soumissionnaires doivent joindre àleurs offres Une garantie d'offre d'un mon-tant de 400.000 UM et valable pendant 120jours, conformément au modèle ci-joint; etles attestations administratives en cours devalidité6. Pour se voir attribué le marché, le sou-missionnaire doit remplir les critèresmentionnés au DAO.7. Le délai d'exécution est de quatre (04)mois.8. Les travaux objet du présent appel d'of-fres sont financés par la Banque Islamiquede Développement (BID)

Nouakchott,le.27/04/2014Le Coordinateur du PDAI/PRSA

Commission Electorale NationaleIndépendante

Communiqué

« La CENI rappelle aux mauritaniens en âge

de voter qui ne sont pas encore inscrits sur

la liste électorale de 2013, qu'ils ont l'oppor-

tunité de se faire enregistrer auprès des

commissions de recensement de la CENI

dans le cadre du Ravel.com actuellement en

cours, étant entendu que ce Ravel complé-

mentaire sera clôturé le 30 du mois d'avril

courant ».

Dr. Abdellahi Ould Soueid Ahmed

Page 12HORIZONS N° 6246 DU DIMANCHE 27 AVRIL 2014

SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

CAN U 20 / Sénégal 2015

Mourabitounes juniors tombent

face à la Tunisie : 3 -1

Notre sélection nationale junior desmoins de 20 ans a été défaite par laTunisie, hier à l’Office du ComplexeOlympique de Nouakchott, sur lescore de 3 buts à1, en match retourcomptant pour les éliminatoires dela Coupe d’Afrique des Nations dontles phases finales sont prévues àDakar, en 2015.En match aller, les Mauritaniensavaient perdu sur le score de 3 butsà 0. N’ayant pu remonter le scoredu match aller, les Mourabitounessont quittent la compétition dès leséliminatoires.Les protégés de Sid Ahmed Ghas-soum ont créé beaucoup d’occasionsmême, au niveau de la finition leschoses se compliquent très souvent

pour eux . Cela étant, Mohamed VallEl Kori, Mourade Abdallahi et Yous-souf Guèye ont tout fait sans arriverà produire leur jeu habituel.Notons que la compétition concernela Mauritanie, le Tunisie, l’Angola,Bénin, Botswana, Burkina Faso, Bu-rundi, Cameroun, Tchad, Congo,Côte d’Ivoire, Djibouti, Egypte,Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana,Guinée, Guinée Bissau, GuinéeEquatoriale, Kenya, Lesotho, Libe-ria, Libye, Malawi, Mali, Maroc,Mozambique, Namibie ,Niger, Ni-geria, RD Congo, Rwanda, Sey-chelles, Sierra Leone, Somalie,Afrique du Sud, Soudan du Sud,Soudan, Swaziland, Tanzanie etTogo.

Notons que le Sénégal, pays organi-sateur, est exempt de ces élimina-toires dont le premier tour aeffectivement débuté le premierweek-end du mois d’avril courant.

Les prochains tours

2e tour : 9-10-11 mai 2014 (matchsaller)

22-23-24 mai 2014(matchs retour)3e tour : 15-16-17 aout 2014(matchs aller)

29-30-31 aout (matchs re-tour)

Sidi-Brahim

Tour cycliste d’Atar

Les rideaux sont tirés sur la 4è édition La première place de la 4è éditiondu " Tour d'Atar" a été remportéehaut la main, hier à Atar, par le cou-reur cycliste Thiam Abdoulaye duSénégal, tandis que la deuxième re-venait à l'équipe marocaine. Leséquipes nationales se contenterontde la troisième place.Le coup d'envoi de la 4è édition du" Tour d'Atar ", organisée par l'asso-ciation des compétitions de vélosTayba, en partenariat avec la Fonda-tion de bienfaisance de la BanqueNationale de Mauritanie (BNM),avait été donné samedi très tôt lematin dans la capitale de la wilayade l'Adrar.Des prix comprenant des coupes,des enveloppes financières et desvélos ont été offerts aux vainqueursde cette compétition par le ministèrede la Culture, de la Jeunesse et desSports, et par la Fondation de bien-faisance de la BNM.Dans un mot prononcé à cette occa-sion, la wali de l'Adrar, M. DialloOumar Amadou, a souligné l'impor-tance de cette course en insistant no-tamment sur l'intérêt qu'accorde lePrésident de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, àla promotion des sports.Pour sa part, le maire de la villed'Atar, M. Sid'Ahmed Ould Hmei-

med, a mis en exergue le rôle que vajouer cette " compétition dans lasauvegarde d'un patrimoine très spé-cifique aux habitants de la wilaya:l'usage de la bicyclette".Le président de l'association Tayba,M. Abdallahi Ould Ahmed Aïda, a,quant à lui, salué les efforts consen-tis par le Département des Sports etla Fondation BNM pour le succès decette 4ème édition.Prenant la parole à son tour, le pré-sident de Fédération nationale ducyclisme, M. Abderrahmane OuldEthmane, a déclaré que le Tour cy-cliste d'Atar va, sans aucun doute,contribuer à faire connaître davan-tage la wilaya de l'Adrar et son po-tentiel touristique.Enfin, les participants venus duMaroc et du Sénégal ont expriméleur reconnaissance aux organisa-teurs et aux habitants de l'Adrar pourleur chaleureuse hospitalité, jugeantque le Tour d'Atar constitue déjà unespace de plus de rencontres etd'échanges.En plus des équipes nationales dontcelle de la ville d'Atar, des partici-pants venus du Maroc et du Sénégalavaient pris, également part, à cettecourse qui comprenait des étapes de2, 15 et 70 Km.

LigaLe Real s'est promené

Avec une équipe remaniée, le RealMadrid a largement dominé Osa-suna samedi (4-0) et revient (avecun match en moins) à 3 points del'Atlético, qui joue dimanche. Ro-naldo a inscrit deux buts magni-fiques.Avant de penser à sademi-finale retour de Ligue deschampions à Munich mardi, leReal avait des affaires domestiquesà régler. Encore en course pour letitre en Liga, les Merengue ne sesont pas dispersés, écrasant Osa-suna au Bernabeu samedi soir (4-0). Bale n’était pas sur la feuille dematch, Pepe, Coentrao, Benzemaet Xabi Alonso se sont assis sur lebanc, mais cela n’a pas empêchéles Madrilènes de maîtriser leursujet face à une équipe qui joue lemaintien.Il faut dire qu’avec unRonaldo en grande forme, le Realne risquait pas grand-chose. Re-venu de blessure face au Bayernmercredi soir (1-0), le Ballon d’Or

a été aligné d’entrée et a montréqu’il a retrouvé toutes ses sensa-tions avec un magnifique doublé.Dès la 6e minute, parti de son ailegauche, il s’est recentré pour en-voyer un missile des 25 mètresdans le petit filet opposé (1-0, 6e).Il a remis le couvert au même mo-ment en deuxième période : cettefois, il était moins excentré et leballon a fini en lucarne (2-0, 52e) !Sorti sous une ovation générale à25 minutes de la fin, le Portugais ainscrit samedi soir ses 100 et 101ebuts à domicile en Liga… en 86matches.Très en jambes aussi, Ser-gio Ramos, d’abord imprécis surune tête (23e) et une volée (37e), aété récompensé de ses efforts,concluant de la tête une nouvellemontée rageuse sur un centre de DiMaria (3-0, 60e). L’entrant Carvajal a corsé la noteen fin de match (4-0, 83e). L’addi-tion aurait pu être plus lourde pour

les visiteurs sans Andres Fer-nandes. Le portier d’Osasuna asauvé les siens sur des tentativeslointaines de Marcelo (39e) et Mo-dric (45e) et sur une approche deMorata (40e). À l’issue de cette soirée tranquille,le Real reprend provisoirement ladeuxième place au Barça, qui sedéplace à Villarreal dimanche(21h00), et revient à trois points del’Atlético, attendu à Valence di-manche (17h00), le tout avec unmatch en retard à jouer à Vallado-lid le 7 mai. De quoi se tourner sereinementvers l’autre grand objectif de lasaison et cette 10e Ligue deschampions tant attendue dans lacapitale espagnole. Pour aller en fi-nale, il faudra défendre ce petit butd’avance à l’Allianz-Arena mardi.Une toute autre histoire…

Ligue 1:Les Verts, même en demi-teinte, re-

prennent leur élan

Dominateurs en première période,les Verts ont été en difficulté aprèsla mi-temps, mais ce résultat leurpermet de continuer à croire auticket pour l'Europa League.De leur côté, les Croix de Savoiedescendent au 17e rang à la diffé-rence de buts par rapport à Guin-gamp, 16e (-16 contre -9), maisconservent cinq points sur Sochaux,18e, qui reçoit le PSG dimanchemais où ils iront jouer pour l'ultimejournée.Benjamin Corgnet, hors du coup il ya huit jours contre Rennes, a ouvertla marque en reprenant de volée uncentre délivré de l'aile droite parMax-Alain Gradel (7).Loïc Perrin a porté le score à 2-0 enreprenant d'une tête plongeante uncentre adressé toujours de la droiteet encore par Gradel (15).Evian/Thonon a réduit l'écart peuaprès la mi-temps: à peine entré enjeu, le vétéran Cédric Barbosa a dé-bordé et centré de l'aile gauche pourle Danois Daniel Wass qui a reprisvictorieusement, seul au deuxième

poteau, en deux temps (54).Face à un adversaire peu agressif,les Stéphanois auraient pu marquerdavantage, comme d'entrée sur unereprise de la tête de Mevlut Erdingaprès un centre de Gradel, déjà lui(3).Gradel a envoyé aussi une tête au-dessus après un centre de la droitede François Clerc (8), avant un tir deJérémy Clément, de peu à côté (29).Après la mi-temps, le gardien JesperHansen devait s'interposer sur unetentative d'Erding (56), qui man-quait encore le cadre de justesse enfin de partie (82).Evian/Thonon, bien meilleur en se-conde période mais terminant à neufaprès les exclusions dans le tempsadditionnel de Youssouf Sabaly etCédric Cambon, n'a été que rare-ment dangereux: par Marco Ruben,qui a raté le cadre de peu sur un cen-tre de Modou Sougou (21), et dansles toutes dernières minutes sur unereprise de la tête de Wass, juste au-dessus (87).