12
HORIZONS Lire page 3 Lire page 4 QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016 PRIX : 100 UM Lancement du projet de développement de la résilience à l'insécurité alimentaire La commission de la justice de l'Assemblée discute un projet de loi sur la corruption Lire page 3-5 Plusieurs ministres en visite à l’intérieur du pays Comité sous régional des pêches Sensibilisation sur les procédures portuaires de lutte contre la pêche illicite Les travaux d'un atelier de sensibilisation pour la vulgarisation des procédures applicables au niveau des ports pour la lutte contre la pêche illicite dans les pays du Comité Sous régional des Pêches ont débuté hieri matin à Nouak- chott. L'organisation de cet atelier procède d’une prise de conscience réelle des risques graves que représente le phé- nomène de la pêche illicite pour les ressources halieutiques et pour l'environnement. Les participants à cet atelier discuteront les différents aspects du guide pratique de la mise en œuvre des procédures, qui relèvent des compétences du pays du port, les procédures nationales et internationales pour la surveillance des bateaux commerciaux et les mécanismes mauritaniens relatifs aux procédures de surveillance et d'inspection des bateaux de pêche. Lire page 4 Le Sénat adopte le projet de loi portant contrat-programme gouvernement - ENER L e Sénat a consacré sa session plénière tenue, hier, sous la présidence de M. Ba Abdoul El Hadj, vice- président du Sénat, à l'adoption du projet de loi portant contrat-programme entre le gouvernement de la République Islamique de Mauritanie et l'Etablissement National de l'Entretien Routier (ENER), pour la période 2016-2018. Lire page 3 Atelier sur l'étude de faisabilité d'un incubateur d'entreprise en Mauritanie Les travaux d’un l'atelier sur l'étude de faisabilité d'un incubateur d'en- treprise en Mauritanie, organisé par le ministère de l'Emploi, de la For- mation professionnelle et des TIC en partenariat avec la Banque Mondiale ont été ouverts hier à Nouakchott. Cent (100) acteurs issus des secteurs concernés par l'emploi, la forma- tion, l'enseignement supérieur, les finances, les entreprises privées et pu- bliques notamment bancaires prennent part aux activités de cette rencontrer. L'incubateur des entreprises TIC permettra de promouvoir le développement des projets, des petites et moyennes entreprises émer- gentes dans ce domaine, qui contribuent de façon significative à la crois- sance. Lire page 4 Remise des prix aux lauréats du concours feu Yahya Ould Hamidoune Les prix de la 5ème édition du concours de feu Yahya Ould Hamidoune ont été remis lundi à Nouakchott aux lauréats , lors d'une cérémonie qui a donné lieu à la présentation de l'historique des éditions précédentes de cet impor- tant évènement, organisé par la commission de supervision du prix de feu Yahya Ould Hamidoune, dans le domaine des mathématiques au niveau des cycles d'enseignement secondaire et supérieur. Lire page 5 HORIZONS Le Sénat adopte le projet de loi portant contrat-programme gouvernement - ENER Remise des prix aux lauréats du concours feu Yahya Ould Hamidoune Comité sous régional des pêches Sensibilisation sur les procédures portuaires de lutte contre la pêche illicite

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HORIZONSLire page 3Lire page 4

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016 PRIX : 100 UM

Lancement du projet

de développement

de la résilience

à l'insécurité

alimentaire

La commission

de la justice de

l'Assemblée discute

un projet de loi sur

la corruption

Lire page 3-5

Plusieurs ministres en visite

à l’intérieur du pays

Comité sous régional des pêches

Sensibilisation sur les procédures portuaires

de lutte contre la pêche illicite

Les travaux d'un atelier de sensibilisation pour la vulgarisation des procédures applicables au niveau des ports pourla lutte contre la pêche illicite dans les pays du Comité Sous régional des Pêches ont débuté hieri matin à Nouak-chott. L'organisation de cet atelier procède d’une prise de conscience réelle des risques graves que représente le phé-nomène de la pêche illicite pour les ressources halieutiques et pour l'environnement.Les participants à cet atelier discuteront les différents aspects du guide pratique de la mise en œuvre des procédures,qui relèvent des compétences du pays du port, les procédures nationales et internationales pour la surveillance desbateaux commerciaux et les mécanismes mauritaniens relatifs aux procédures de surveillance et d'inspection desbateaux de pêche. Lire page 4

Le Sénat adopte le projet de loi portant

contrat-programme gouvernement - ENER

Le Sénat a consacré sa session plénière tenue, hier, sous la présidence de M. Ba Abdoul El Hadj, vice-président du Sénat, à l'adoption du projet de loi portant contrat-programme entre le gouvernement dela République Islamique de Mauritanie et l'Etablissement National de l'Entretien Routier (ENER),

pour la période 2016-2018. Lire page 3

Atelier sur l'étude de faisabilité

d'un incubateur d'entreprise

en Mauritanie

Les travaux d’un l'atelier sur l'étude de faisabilité d'un incubateur d'en-treprise en Mauritanie, organisé par le ministère de l'Emploi, de la For-mation professionnelle et des TIC en partenariat avec la BanqueMondiale ont été ouverts hier à Nouakchott.Cent (100) acteurs issus des secteurs concernés par l'emploi, la forma-tion, l'enseignement supérieur, les finances, les entreprises privées et pu-bliques notamment bancaires prennent part aux activités de cetterencontrer. L'incubateur des entreprises TIC permettra de promouvoirle développement des projets, des petites et moyennes entreprises émer-gentes dans ce domaine, qui contribuent de façon significative à la crois-sance. Lire page 4

Remise des prix aux lauréats

du concours feu Yahya Ould

Hamidoune

Les prix de la 5ème édition du concours de feu Yahya Ould Hamidoune ontété remis lundi à Nouakchott aux lauréats , lors d'une cérémonie qui a donnélieu à la présentation de l'historique des éditions précédentes de cet impor-tant évènement, organisé par la commission de supervision du prix de feuYahya Ould Hamidoune, dans le domaine des mathématiques au niveau descycles d'enseignement secondaire et supérieur. Lire page 5

HORIZONSLe Sénat adopte le projet de loi portant

contrat-programme gouvernement - ENER

Remise des prix aux lauréats

du concours feu Yahya Ould

Hamidoune

Comité sous régional des pêches

Sensibilisation sur les procédures portuaires

de lutte contre la pêche illicite

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Page 2HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Sidi Mohamed Ould Bouna

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent àla CNSS

- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations est un actecivique

- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sont issuesde l’enrôlement actuel des populations

LA CNSS AU SERVICE

DES ASSURES SOCIAUX

SOMELEC

Cellule Chargée des Marchés

C.C.M

Commission des Marchés d’Investissements

C.M.I

Procès-verbal N°14/CMI/2016

du 04/03/2016

(Extrait)

L’an deux mille seize et le quatre mars, s’est tenue au siège de la Somelec, sur convoca-tion de son Président, Mr Mohamed Salem AHMED, Directeur Général une réunion dela Commission des Marchés d’Investissements pour délibérer sur l’ordre du jour suivant:

Le ministère des Affaires étrangères et de laCoopération a, dans un communiqué, ex-primé ses profondes condoléances à l'occa-sion du décès de feu l'ambassadeur AhmedBaba Ould Ahmed Miské intervenu lundidans la capitale française, Paris.Voici le texte de ce communiqué dans sonintégralité:"Le ministère a appris avec consternation lanouvelle du décès de feu son Excellencel'ambassadeur Ahmed Baba Ould AhmedMiské, - qu'Allah l'accueille dans son para-dis - dont le décès est intervenu lundi dans lacapitale française, Paris.

A cette douloureuse occasion, le ministèrene peut manquer de souligner les grandesvertus du disparu et le rôle qu'il a joué auservice de son pays avec professionnalismeet sincérité ainsi que la place de choix qu'iloccupe sur le plan intellectuel.Aussi, il adresse ses sincères condoléances àtous les membres de la famille du défuntainsi qu'à ses collègues diplomates, implo-rant le Tout Puissant d'inspirer les siens pa-tience et persévérance et de lui accorder samiséricorde et son Saint Paradis.We Inna Lillahi Wa Inna Ileyhi Rajioune"

Le ministère des Affaires étrangères adresse

ses condoléances à l'occasion du décès de

l'ambassadeur Ahmed Baba Ould Ahmed Miské

NECROLOGIE

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Page 3HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

ACTUALITE

Le Sénat adopte le projet de loi portant

contrat-programme gouvernement – ENER

Le Sénat a consacré sa sessionplénière tenue, hier, sous la pré-

sidence de M. Ba Abdoul El Hadj,vice-président du Sénat, à l'adoptiondu projet de loi portant contrat-pro-gramme entre le gouvernement de laRépublique Islamique de Mauritanieet l'Etablissement National de l'En-tretien Routier (ENER), pour la pé-riode 2016-2018.Le ministre de l'Equipement et desTransports, M. Mohamed OuldKhouna, a souligné devant les séna-teurs, l'intérêt accordé par l'Etat àson patrimoine routier, qui l'a

conduit à conclure 5 contrats-pro-grammes s'étalant sur la période al-lant de 2001 à 2015 avec l'ENER."Evaluation faite, tous ces contratsont permis à l'ENER d'acquérir unsavoir-faire pour maîtriser les tech-niques de la maintenance routière"a-t-il dit, soulignant que le derniercontrat-programme a donné à l'Eta-blissement l'occasion de mettre enapplication des mesures de redresse-ment qui ont permis à l'Etat de jugerdu bien-fondé du renouvellement dece contrat-programme pour la pé-riode 2016-2018.

Evoquant les missions de l'ENER, leministre a rappelé entre autres voca-tions, le désensablement des routes,l'entretien courant à caractère per-manent et répétitif, l'entretien pério-dique programmé pour les routesbitumées...etc.Les sénateurs se sont félicités, dansleurs interventions, des réalisationsaccomplies au cours des dernièresannées dans le domaine des infra-structures de manière générale etdans le domaine des routes, en parti-culier.

Le ministre du Pétrole reçoit

l'ambassadeur du Kuwait

Le ministre du Pétrole, de l'Energieet des Mines, M. Ahmed SalemOuld Béchir, a reçu en audience,hier à Nouakchott, SEM. KhaledMohamed Cheibani, ambassadeurdu Kowait accrédité en Mauritanie.

L'entrevue a porté sur les différentsaspects de la coopération existantentre la Mauritanie et le Koweïtdans le domaine du pétrole, del'énergie et des mines.

Le ministre de la Santé s'entretient

avec les ambassadeurs de France …

Le ministre de la Santé, Pr KaneBoubacar, a reçu en audience, hier àNouakchott, SEM. Joël Meyer, am-bassadeur de France accrédité enMauritanie.L'entrevue a porté sur différents as-pects de coopération existant entrela Mauritanie et la France, et plusparticulièrement dans le domaine de

la santé.L'audience s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général du mi-nistère de la Santé et des directeursde la Coopération et de la Program-mation, de la Lutte contre la Mala-die, de la Santé de Base et de laNutrition.

… et d'Espagne

Le ministre de la Santé, Pr KaneBoubacar, a reçu en audience, hiermatin à Nouakchott, SEM. AntonioTorres-Dulce, ambassadeur d'Es-pagne accrédité en Mauritanie.L'entrevue a porté sur les différentsaspects de coopération existant entrela Mauritanie et l'Espagne dans le

domaine de la santé.L'audience s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général du mi-nistère de la Santé et des directeursde la Coopération et de la Program-mation, de la Lutte contre la Mala-die, de la Santé de Base et de laNutrition.

Assaba :

Le ministre de l'Hydraulique réaffirme la volonté

du gouvernement à juguler le problème de la soif''L'Etat est déterminé à assurer à tousles citoyens l'accès à l'eau potablepartout où ils résident et de gigan-tesques projets ont été réalisés dansles domaines tels que l’Aftout Es-sahli, le Dhar et l’Aftout Echarghi auprofit de milliers de personnes àNouakchott et dans des zones iso-lées'', a souligné dimanche à Kiffa leministre de l'Hydraulique et de l'As-sainissement, M. Brahim Ould M'Ba-reck Ould Mohamed El Moktar, lorsd'un rassemblement populaire.Il a ajouté que le problème de l'ali-mentation de la ville de Kiffa en eaupotable sera résolu et que le gouver-nement étudie un certain nombred'options dont le rattachement avec

le projet Foum Legleita ou le lac deKankossa. Le ministre a, en outre,passé en revue les grandes réalisa-tions opérées dans le secteur sous ladirection du Président de la Répu-blique, Son Excellence MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, et quiont engendré des retombées large-ment bénéfiques sur la vie des ci-toyens au niveau national.Au sujet des solutions intermédiaires,le ministre a révélé que son départe-ment va prendre un certain nombrede mesures dont la liaison de dix fo-rages au niveau de la nappe de Nekat,située à 25 km de Kiffa avec le réseaud'eau urbain et la mobilisation des ci-ternes pour la distribution de cette

denrée précieuse à l'intérieur de laville.M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mo-hamed El Moktar a, enfin, exhorté leshabitants à préserver les acquis, àfaire barrage à toutes les tentativesvisant à mettre en doute l'efficacité deces réalisations et leurs objectifs dedéveloppement. M. Ould M'BareckOuld Mohamed El Moktar les aaussi remerciés pour leur présencemassive qui illustre leur adhésion auxchoix judicieux du Président de laRépublique.Le rassemblement s'est déroulé enprésence du wali de l'Assaba, M. Mo-hamed El Hacen Ould MohamedSaad.

La commission de la Justice de l'Assemblée

discute un projet de loi sur la corruptionLa commission de la Justice, de l'In-térieur et de la Défense de l'Assem-blée nationale a consacré la réunionqu'elle a tenue, hier, sous la prési-dence du député H'Bib Ould Diah,son président, à la discussion du pro-jet de loi relatif à la lutte contre la cor-ruption.La commission a suivi, au cours decette réunion, un exposé présenté parle ministre de la Justice, Me BrahimOuld Daddah, sur les différents arti-cles du projet de loi en question.La commission procédera, sur la basede cette réunion, à la préparation d'unrapport détaillé sur le projet de loipour être présenté en séance plénière.

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Page 4HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

ACTUALITE

La ministre de l'Elevage appelle les éleveurs du Hodh

Gharbi à contribuer au développement du secteurLa ministre de l'Elevage,Mme Vatma Vall MintSoueina, a appelé, hier àAïoun, les éleveurs à con-tribuer au développementdu secteur, qui, dira-t-elle, asouffert au cours des pé-riodes passées, de la margi-nalisation et de l'absence depolitique efficiente.La ministre a expliqué, aucours d'une réunion tenueavec les éleveurs de la wi-laya, la politique prônée parson département pourcontribuer activement à la révolu-tion économique et sociale encours dans le pays.Elle a inscrit également sa visitedans la wilaya dans le cadre de laprise de contact avec les éleveurset l'identification des problèmesauxquels ils sont confrontés ainsique pour spécifier les difficultésrencontrées par les délégations ré-gionales de l'Agriculture dans lesdeux Hodhs et en Assaba.

La ministre a insisté, dans ses in-terventions, sur l'importance de lavaccination du cheptel, de la con-certation avec les concernés, éle-veurs et techniciens afin d'optimi-ser les résultats des actions àentreprendre pour développer lesecteur vital de l'élevage, confor-mément aux orientations de la po-litique du gouvernement.La ministre a rappelé, par ailleurs,la contribution de son secteur dansl'économie nationale et son rôle

fondamental dans la sécuri-sation alimentaire, mettanten exergue le paradoxepour un Etat comme laMauritanie, fier de son po-tentiel pastoral immense etdiversifié, d'importer le laitet ses dérivés.Relever ce défi requiert unevulgarisation et un enca-drement accrus du secteurde l'élevage, a dit la minis-tre, affirmant que son dé-partement compte coordon-ner avec tous les parte-

naires, associations, ONGs, com-munes et autorités locales pourdévelopper le secteur.La ministre de l'Elevage avait ef-fectué des visites de terrains pours'enquérir de l'état de certaines ins-tallations relevant de son départe-ment dans la ville d'Aioun. Desexplications détaillées lui ont étéfournies par les responsables deces structures sur les missions dontelles sont investies.

Lancement du projet de développement de la

résilience à l'insécurité alimentaireUn atelier de lancement du projet dedéveloppement de la résilience àl'insécurité alimentaire en Maurita-nie, financé dans le cadre de la coo-pération entre la Mauritanie et laBanque Islamique du Développe-ment (BID), a été ouvert hier matinà Nouakchott.Le projet vise à contribuer à la ré-duction de la pauvreté et de l'insécu-rité alimentaire dans les zones de sesinterventions, qui couvrent les wi-layas des deux Hodhs, du Gorgol, duGuidimagha et de l'Assaba.L'atelier, de trois jours, profite auxdirecteurs centraux des ministères del'Agriculture et des délégations ré-gionales de l'Agriculture, de l'Ele-vage et de l'Hydraulique et com-prend des exposés et des discussionssur le projet et ses objectifs présen-tés par des experts et des spécia-listes.A cette occasion, le chargé de mis-sion au ministère de l'Agriculture,M. Momme Ould Beibatt, a indiquéque ce projet tire ses objectifs desstratégies nationales et sectoriellesque le gouvernement du PremierMinistre, M. Yahya Ould Hademine,veille à leur exécution en applicationdes orientations du Président de laRépublique, Son Excellence Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz quiaccorde une importance particulièreau renforcement de la sécurité ali-

mentaire et à l'intégration desfranges vulnérables dans la vie ac-tive, avant de remercier tous les par-tenaires et plus particulièrement laBanque Islamique de Développe-ment pour son appui constant à laMauritanie.Pour sa part, M. Mourad M'Tibie,spécialiste en économie agricole à laBID, a indiqué que le projet contri-buera aux efforts entrepris par laMauritanie pour lutter contre la pau-vreté, la réduction des changementsclimatiques et la lutte contre la sé-cheresse.Le représentant de la BID quant àlui, a loué le partenariat existantentre la Mauritanie et son institution.

En marge de l'ouverture de cet ate-lier, le coordinateur du projet de dé-veloppement de la résilience àl'insécurité alimentaire en Maurita-nie, M. Mohamed Mahmoud OuldEly, a indiqué à l'AMI que l'enve-loppe financière de ce projet, de cinqans, atteint 6,5 milliards d'ouguiya.Il a également précisé que ledit pro-jet porte sur l'aménagement rural auniveau des wilayas du Gorgol et duGuidimagha,l'aménagement des uni-tés de production maraichères, sup-port aux fourrages, le forage de puitsartésiens et l'appui aux familles vul-nérables pour fixer la population, ci-blée par le projet, dans son terroir.

Atelier sur l'étude de faisabilité d'un

incubateur d'entreprise en Mauritanie

Les travaux de l'atelier sur l'étude defaisabilité d'un incubateur d'entre-prise en Mauritanie, organisé par leministère de l'Emploi, de la Forma-tion professionnelle et des TIC enpartenariat avec la Banque Mondialeont été ouverts hier à Nouakchott.Cent (100) acteurs issus des secteursconcernés par l'emploi, la formation,l'enseignement supérieur, les fi-nances, les entreprises privées et pu-bliques notamment bancaires pren-nent part aux activités de cet atelier.Le secrétaire général du ministère del'Emploi, de la Formation et des TIC,M. Mohamed Ould Haiba, a mis enexergue à cette occasion, l'impor-tance, pour chaque pays, de mettre àprofit les moyens et les outils fournispar les nouvelles technologies (NT),pour la réalisation de ses politiques etprogrammes de développement."C'est dans ce contexte, dit-il, que,conscient de l'importance de cesTICs, et en application des directivesdu Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz etsous la supervision et le suivi du Pre-mier ministre, M. Yahya Ould Hade-mine, que le gouvernement a adoptéune stratégie nationale pour la mo-dernisation de l'administration et ledéveloppement des technologies del'information et de la communica-tion". Il a ajouté que l'incubateur des

entreprises TIC permettra, dans cedomaine, de promouvoir le dévelop-pement des projets, des petites etmoyennes entreprises émergentes,qui contribuent de façon spectacu-laire et significative à la croissance."Les principaux objectifs de la miseen place d'un incubateur consistent àaider à surmonter les premièresétapes de la création et du développe-ment des petites entreprises, qui sontconnues comme étant les plus diffi-ciles dans la vie d'un projet commer-cial, ainsi que pour stimuler l'inno-vation, l'esprit d'entreprise, la créa-tion d'opportunités d'investissementet de contribuer à la création d'oppor-tunités d'emplois nouveaux pour atti-rer les jeunes et améliorer leur niveaude production" a-t-il poursuivi.Il a ap-pelé aussi les jeunes à contribuer auxdiscussions et à l'interaction avec lesexperts afin d'assurer le succès del'étude, remerciant la Banque Mon-diale pour son soutien aux politiquesdu gouvernement, en particulier dansles secteurs de l'emploi et des TICsainsi que le bureau d'études sénéga-lais CTIC chargé de préparer cetteétude.La cérémonie de lancement des tra-vaux de l'atelier s'est déroulée en pré-sence de hauts responsables de l'Etatet d'acteurs du secteur de l'emploi.

Meeting à Kiffa du Forum National

pour la Démocratie et l'Unité Le Forum National pour la Démo-cratie et l'Unité (FNDU) a organisédimanche soir un meeting popu-laire à Kiffa, capitale de la wilayade l'Assaba.Le président en exercice duFNDU, président du Parti Mauri-

tanien pour l'Union et le Change-ment (Hatem), M. Saleh Ould Ha-nenna, a souligné l'importance del'approvisionnement des popula-tions en services de base et le ren-forcement du développement danstous les domaines au niveau de

cette wilaya.Le président du FNDU a critiquéla situation économique et socialeactuelle dans le pays.Les présidents des pôles politiquesdu FNDU ont également pris la pa-role

Les travaux d'un atelier de sensibili-sation pour la vulgarisation des pro-cédures applicables au niveau desports pour la lutte contre la pêche il-licite dans les pays du Comité SousRrégional des Pêches ont débuté hiermatin à Nouakchott.Dans un mot prononcé à cette occa-sion, la secrétaire générale du minis-tère des Pêches et de l'Economiemaritime, Mme Khadijettou MintBouka, a précisé que l'organisation decet atelier procède de la prise deconscience des risques graves que re-présente le phénomène de la pêche il-licite pour les ressources halieutiqueset pour l'environnement.Elle a, par la suite, ajouté que la Mau-ritanie a mobilisé d'importants mo-yens pour lutter contre ce phénomèneet renforcer des mécanismes de cettelutte à travers la stratégie nationale dela gestion responsable et du dévelop-pement durable du secteur des pêcheset de l'économie maritime 2015-2019, qui a accordé une grande im-portance au renforcement de lasurveillance maritime en équipant lesgardes-côtes de moyens adéquats

pour pouvoir contrôler toute la ZoneEconomique réservée à la Maurita-nie, en plus de l'actualisation de l'ar-senal juridique pour qu'il soitconforme aux efforts internationauxde lutte.Les participants à cet atelier, qui re-présentent les parties mauritaniennesconcernées et les pays de la zone duComité Sous Régional des Pêches enAfrique de l'Ouest, discuteront lesdifférents aspects du guide pratiquede la mise en œuvre des procédures,qui relèvent des compétences du paysdu port, les procédures nationales etinternationales pour la surveillancedes bateaux commerciaux et les mé-canismes mauritaniens relatifs auxprocédures de surveillance et d'ins-pection des bateaux de pêche. Ils pas-seront également en revue les guidespratiques appliqués dans ce domaine.L'atelier, de trois jours, est organiséconjointement par les gardes-côtesmauritaniens et le Comité Sous Ré-gional des Pêches en collaborationavec le projet régional de la BanqueMondiale pour la pêche en Afrique del'Ouest.

Comité sous régional des pêches

Sensibilisation sur les procédures

portuaires de lutte contre la pêche illicite

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HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

ACTUALITEPage 5

La ministre de l'Agriculture visite le barrage

de Reyoug à Tamchekett

La ministre de la Culture etl'Artisanat, Mme Hindou MintAinina et le ministre de l'Envi-ronnement et du Développe-ment durable, M. AmediCamara, ont supervisé lundi,dans la localité de Djingué(Lexeïba 1), la cérémonie devalorisation du patrimoine dugrand savant feu Thierno Sou-leymane Ball dans le cadre duprogramme de revalorisationde la culture des valeurs.Dans un mot prononcé à cetteoccasion, la ministre de la Cul-ture a rendu hommage à cet exé-gète qui a grandement contribué àla vulgarisation de la culture isla-mique et nationale dans la régiondu Fouta. Elle a indiqué que lerayonnement du patrimoine de cethomme et son influence sur lascène culturelle nationale ontconduit aujourd'hui à ce qu'il soitreconnu patrimoine national.De son côté, le ministre de l'Envi-ronnement a souligné l'impor-tance d'élever des générationsimprégnées de l'histoire et du pa-trimoine du pays, tout en insistantsur la nécessité de la préservationdes sites et offices à caractèresculturels et historiques contretoute sorte de dangers.Le wali du Gorgol, M. YahyaOuld Cheikh Mohamed Vall, a,quant à lui, salué l'hospitalité et lasympathie des populations de lalocalité de Djingué qui ont si cha-

leureusement accueilli cette dé-légation ministérielle. Il a égale-ment souligné que cette céré-monie prouve que le gouverne-ment est sérieusement engagé àvaloriser le patrimoine des va-leurs.Auparavant, le maire adjoint de lacommune de Lexeïba 1, M. Mo-hamed Lemine Sall, a souhaité labienvenue à la délégation gouver-nementale. Il a ensuite rappeléque cet évènement revêt unegrande importance pour la régiondu Gorgol et pour la nation touteentière.Pour sa part, le porte-parole despopulations de Djingué, M. Say-dou Amadou N'Diaye, a souhaitéla bienvenue à la délégation mi-nistérielle à laquelle il a expriméles remerciements et la gratitudedes populations de Djingué pource geste combien important et

glorifiant pour les milieux cultu-rels de la région du Fouta.Rappelons que la ministre avaitsupervisé, auparavant à Sélibaby,le démarrage du Programme na-tional de Valorisation du Patri-moine des Valeurs, en présence deson homologue de l'Environne-ment et du Développement dura-ble, M. Amédi Camara. Elle arappelé pour l'occasion l'intérêt depréserver le patrimoine matériel etimmatériel pour s'inspirer de notrepassé glorieux.La délégation ministérielle étaitaccompagnée du wali du Gorgol,du hakem de Kaédi et des com-mandants des services sécuritaireset militaires de la région. L'évène-ment a donné lieu à la remise d'unlot de livres traitant du pro-gramme au wali de Guidimakha,Diallo Omar Amadou.

Mme Lemina Mint El KotobOuld Moma, ministre de l'Agri-culture, a visité, lundi, le bar-rage agricole de Reyoug,construit en 2014 dans la com-mune de Radhi relevant de lamoughataa de Tamchekett.Cette visite s'inscrit dans lecadre de la tournée qu'effectueactuellement la ministre dans lawilaya du Hodh El Gharbi pours'informer de l'état d'exécutiondes projets et de la situation desinfrastructures agricoles.Sur place, la ministre a entendudes explications techniques quilui ont été fournies par les respon-sables de la Société Nationaled'Aménagement Agricole et desTravaux sur les caractéristiquesdu barrage. La superficie cultivéedu barrage est de 150 hectares. Lecours des eaux, qui a connu unenouvelle orientation, a influé né-gativement sur le bassin du bar-rage.Des tentatives sont en cours pourramener les eaux à leur cours nor-mal. Des travaux sont aussi entre-pris pour consolider le barrage.La ministre avait visité, aupara-vant, un forage équipé fonction-nant à l'énergie solaire et devantirriguer 1500 palmiers dattiers.Elle a visité aussi une association

à gestion participative dans l'oasisd'El Berbara, créée an 1997, et quiregroupe 312 agriculteurs dont 98femmes.Le nombre de palmiers dans cetteoasis est de 5390 sur une superfi-cie de 80 hectares. Dans cetteoasis, 43 agriculteurs s'adonnentau maraîchage sur une superficiede 25 hectares.La production maraîchère aucours de l'année dernière est esti-mée à 215 tonnes commerciali-sées sur les marchés d'Aioun,Tintane, Doueirara, Koubeni,Aoueinat Z'Bil et Timbedra.L'Association de Berbara à ges-tion participative bénéficie d'unappui de la part du Programme deDéveloppement Durable des

Oasis en matière de clô-tures en grillage, de pom-page d'eau, d’irrigation, desemences et de formationdans les domaines de lagestion, de la planification,de l'évaluation et du suivi.Elle bénéficie d'un autreappui de la part du Pro-gramme de Lutte contre laPauvreté en milieu rural vi-sant à disponibiliser lesmotopompes, le grillage, età mettre en place un sys-tème d'irrigation goutte-à-goutte.

Il est à noter que les wilayas duHodh Echarghi et du Hodh ElGharbi comptent 174576 palmierscouvrant une superficie de 1367hectares où le maraîchage occupe72 hectares. Le nombre d’agricul-teurs s'adonnant à ces activités estde 437.Quant au nombre de caisses decrédit oasiennes dans les deux wi-layas, il est, lui, de 17 avec un ca-pital total de 60 638 587 ouguiyas.Au cours de ces visites, la minis-tre était accompagnée du wali duHodh El Gharbi, des directeurs del'Agriculture et de l'Aménagementrural et du coordinateur du Pro-gramme de Développement Dura-ble des Oasis.

Valorisation du patrimoine de l'exégète Thierno

Souleymane Ball à Djingué

La ministre des Affaires sociales

se rend à New YorkLa Mauritanie participe à la 60è

session de la commission des Na-tions Unies s'intéressant à la situa-tion des femmes dont les travauxont démarré le 8 mars à New Yorket qui devront se poursuivrejusqu'au 22 du mois en cours.La Mauritanie est représentée à

cette session par Dr Fatima Habib,ministre des Affaires sociales, del'Enfance et de la Famille qui aquitté Nouakchott, dimanche soirà destination de New York.La ministre est accompagnée aucours de ce voyage par une délé-gation de son département.

Remise des prix du concours feu

Yahya Ould Hamidoune

Les prix de la 5è édition duconcours de feu Yahya Ould Ha-midoune ont été remis lundi àNouakchott aux lauréats, lorsd'une cérémonie qui a donné lieu àla présentation de l'historique deséditions précédentes de cet impor-tant évènement, organisé par lacommission de supervision duprix de feu Yahya Ould Hami-doune, dans le domaine des ma-thémati- ques au niveau des cyclesd'enseignement secondaire et su-périeur.C'est ainsi que prix au niveau uni-versitaire était revenu à MohamedOuld Ahmed Allahi, de l'ENS,suivi de M. Mohamed Hacen OuldYouba, de la Faculté des Scienceset des Technologies.Au niveau académique, le prix aété remporté par Mohamed TalebHabib et Abdel Kader Ould HacenOuld Moulaye Ely, de l'Ecole po-lytechnique supérieure.Au niveau secondaire, le premierprix a été octroyé à M. MohamedOuld Mohamed Abdallahi OuldBebana du département prépara-toire des grandes écoles, alors quele second a été attribué à M. Mo-hamed Ould Sidatt Ould Cheikh,du département préparatoire desgrandes écoles.Le 3e prix a été remis conjointe-ment à MM. Abdel Aziz OuldMohamed Maouloud Levdhal etMohamed Hacen Levdhal de lamême école.Le ministre de l'Enseignement su-périeur et de la Recherche scienti-fique, Dr Sidi Ould Salem, asouligné à cette occasion l'impor-tance accordée à ce concours, enraison de son apport en matière derenforcement des capacités desélèves et des étudiants dans le do-maine des matières scientifiques.Dr Khoumeini Ould Moulaye Ely,président du jury, a rappelé les va-leurs morales de feu Yahya Ould

Hamidoune ainsi que son rôledans le développement des Ma-thématiques à travers les théoriesqu'il a posées au cours de son cur-sus professionnel.''La 5e édition de ce prix s'est ca-ractérisée cette année par l'ac-croissement du nombre de candi-dats, comparativement aux annéesprécédentes '', a-t-il dit. Il a ajoutéque 214 étudiants ont participéaux diverses phases de la présenteédition dont les filières mathéma-tiques, techniques, préparatoires,l'Université des Sciences, desTechnologies et de Médecine,l'ENS, l'Ecole Polytechnique su-périeure, l'Institut Supérieur deComptabilité et de l'Administra-tion des Affaires.Rappelons que Feu Yahya OuldHademine avait apporté descontributions à l'humanité dans ledomaine des mathématiques, lar-gement appréciées par les pen-seurs et les chercheurs, a dit leprésident du jury affirmant qu'il adignement représenté la Maurita-nie dans les forums scientifiquesinternationaux.Il a appelé également les profes-seurs et les étudiants à s'inspirerde cet exemple dans la voie de lacréativité et de l'innovation dans ledomaine des mathématiques, re-merciant la commission de super-vision du concours pour la bonneorganisation de cet événement sui-vant des critères objectifs et trans-parents.La cérémonie de distribution desprix du concours feu Yahya OuldHamidoune s'est déroulée en pré-sence de la secrétaire générale dudépartement Mme Aissata DaoudaDiallo, de responsables des éta-blissements de l'enseignement su-périeur et de plusieurs scienti-fiques et mathématiciens maurita-niens.

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HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

ECONOMIEPage 6

PME :

Ces futurs champions que l'Afrique veut voir grandirAvoir une vision, une bonnegouvernance, faire preuved'innovation, miser sur lesnouvelles technologies, in-sister sur la qualité, ne pasnégliger les questions mana-gériales et de gestion, trou-ver les bons financements...Voilà la liste, non exhaus-tive, des principaux critèresde viabilité d'une petite etmoyenne entreprise (PME).Pour que l'idée soit mieuxpartagée, de plus en plus derencontres sont organiséesici et là sur le continent afinde sensibiliser un maximumd'acteurs mais aussi pourcréer et consolider des ré-seaux autour de cette pépitedu développement qu'est lapetite et moyenne entreprise(PME). Elles sont de plus enplus nombreuses, les institu-tions qui, avec des entre-prises privées, organisentdes rencontres autour de laquestion des PME.

Ainsi de l'African GuaranteeFund (AGF), l'InternationalFinance Corporation (IFC),

la Banque africaine de développe-ment qui se sont alliés au cabinet derecrutement panafricain Afric-Search, à l'Africa Consulting & Tra-ding (ACT), Ecobank... pouraccompagner la deuxième édition del'Africa SME Champions Forum.Après une première édition, l'an der-nier à Dakar, vitrine de l'espace fran-cophone, rien d'étonnant que lenouveau rendez-vous se soit tenu ennovembre à Nairobi, capitale duKenya, pays phare de la zone anglo-phone et surtout champion en ma-tière de PME.

Le Kenya, l'exemple qui marche

Avec plus de 42 millions d'âmes,première économie d'Afrique del'Est, le Kenya s'affiche comme l'undes plus forts potentiels africains,doté d'une des croissances les plusdynamiques avec plus de 5 % duPIB en 2015. « Un pays championdes PME » également, selon FélixBikpo, PDG de l'AGF, une institu-tion financière non bancaire créée en2012 précisément pour accompagnerles PME. « L'enjeu du développe-

ment des PME apparaît encore pluscritique dans les pays africains, es-time ce dernier, alors que le tissuéconomique est constitué en grandemajorité de petites et micro-entre-prises.» À près de 90 %, selon lesestimations. Elles assurent ainsi lesdeux tiers des emplois.Selon les estimations du Bureau in-ternational du travail (BIT), plus de50 millions d'emplois devront êtrecréés d'ici à 2020, 122 millions àl'horizon 2050. Or, malgré des tauxde croissance à deux chiffres danscertains pays, le continent ne créepas à ce jour suffisamment d'emploi.Le calcul est donc simple : soutenirles PME en Afrique, principalescréatrices d'emploi, c'est assurer ledéveloppement socio-économiquedu continent. En s'inspirant de ce quia été fait ailleurs, dans les paysémergents notamment, mais égale-ment en Afrique, et tout particulière-ment dans le pays hôte, le Kenya. «Les PME assurent 70 % des emploisde notre population, dit Joseph Mu-tuku Mbeva, directeur des PME auministère de l'Industrie. Nous vou-lons faire de ces PME les multina-tionales de demain. » Selon unmodèle qu'il entend partager avecses voisins continentaux qu'il inviteà « apprendre de Nairobi ». « Nousavons mis en place une agence desPME. En raison de leur nature infor-melle, on essaie de mettre en placeun registre pour les inscrire en tantqu'association, une façon de les of-ficialiser. Deuxièmement, on les ac-compagne pour financer leuréquipement en matière de nouvellestechnologies. À travers un autrefonds de financement des PME. Ilexiste d'autres institutions au Kenyaqui accompagnent les PME toutesregroupées au ministère. Pour unemeilleure synergie entre les struc-tures. » Un modèle qui fonctionne ?

" Les PME ont besoin de solu-

tions pratiques"

« Il faut des solutions locales », ré-pond Joseph Ngatia, manager com-mercial SMEXPO. Cet entrepreneurkenyan de 35 ans, primé au cours duforum, a justement mis en place unesolution pour les PME au Kenya. «Je suis dans le secteur bancaire de-puis dix ans, j'ai aussi travaillé pourle gouvernement, c'est là que j'ai vules failles, confie-t-il. Les solutionsapportées par le gouvernement nerépondent pas au véritable besoindes PME : elles ont besoin de solu-tions pratiques. » Ce qu'il a mis enplace, il y a un an, « un SME busi-

ness management » qui va accom-pagner le jeune entrepreneur dans laphase de conception de son projetavant de pouvoir prétendre à un prêtbancaire. « Car, finalement, le pro-blème n'est pas le financement. Engénéral, quand ils obtiennent unprêt, ils mettent l'argent dans unautre projet ou juste pour subvenir àleur besoin quotidien. Le vrai pro-blème est celui du management deleur business. Ils manquent de struc-ture. »Un constat qui fait aujourd'hui l'una-nimité. « Il y a une forte perceptionque l'accès au financement est leprincipal obstacle à l'essor des PME.Ce qui est une fausse impression,juge Philip Oti-Mensah, directeurgénéral d'Union, une banque com-merciale dédiée aux PME, basée auGhana. Déjà parce qu'au cours descinq dernières années les choses ontévolué et les banques ont facilité leuraccès aux PME. Au Ghana, parexemple, nous avons 400 instituts demicrofinances, 28 banques. Doncl'accès aux sources de financementest plus facile. Le vrai problème desPME, ce n'est pas l'accès au finance-ment mais leur capacité de manage-ment, de gestion... En général, lesentrepreneurs ne sont pas formés surces aspects. Ils doivent apprendre àdévelopper leur société. Ils doiventêtre prêts avant de se lancer. » Bienstructurer leur projet, vérifier s'il estviable, étudier le marché, à la fois lemarché local et régional...

La PME a besoin d'être

promue...

À cet effet, Union a créé en 2013 laSME Clinic, une plateforme dédiéeaux PME. « Nous analysons leursproblèmes et essayons d'y apporterdes solutions avec eux. » Et ce, gra-cieusement. « Parce que nous savonsque c'est dans notre intérêt. Mieuxnous accompagnons nos clients, à labase, plus l'investissement sera ren-table. » Cinq cents entrepreneurs enherbe ont ainsi été « soignés » à lasource, dans cette Clinic, au Ghana.Un pays anglophone de nouveau. «Cela ne signifie pas qu'il y a plusd'accompagnements en Afrique an-glophone, que ce soit au Kenya ouau Ghana, nuance Philip Oti-Men-sah. La question des PME dépasseles frontières géographiques ou lin-guistiques. Tout le monde est face à

la même urgence de mieux accom-pagner les PME. Mais il existe desapproches différentes et, bien sûr, onpeut apprendre des uns des autres. »Sans pour autant calquer des mo-dèles alors que de nombreux gou-vernements africains regardent ducôté de Singapour et des États-Unis,avec notamment le Small BusinessAct qui a créé un environnement etdes outils propices à l'essor des PMEaméricaines, par l'octroi, entre au-tres, d'une partie des marchés fédé-raux. « On peut s'en inspirer, jugeJoseph Ngatia, mais nous avons be-soin de solutions locales, car les réa-lités ne sont pas les mêmes selon lespays. »

... et respectée dans la culture de

son environnement

Le contexte n'est pas le même auxÉtats-Unis et au Kenya. Il faut dessolutions locales adaptées à notreenvironnement d'affaires. » Mêmesi, observe-t-il, « l'Afrique anglo-phone, avec un meilleur environne-ment des affaires, entretient uneculture de l'entrepreneuriat plusavancée qu'en Afrique francophone». Une analyse confirmée par Sta-nislas Zeze, PDG de Bloomfield In-vestment Corporation, une agencede notation présente à la fois enAfrique francophone et anglophoneavec un bureau à Kigali, notamment.« La problématique est la même quece soit en Afrique francophone ouanglophone, indique l'analyste. Lesanglophones sont peut-être un peuplus concrets sur ce qu'ils font pourles PME, mais aujourd'hui il y a uneprise de conscience de ce qui doitêtre fait. Des actions concrètes com-mencent à être prises. Par exemple,en Côte d'Ivoire avec le programmePhénix, qui va entrer en vigueur, quis'inspire du Small Business Act amé-ricain et qui doit permettre de créerun environnement propice pour lesPME. Puisque c'est de cela qu'ils'agit. » Et, pour lui également, laquestion du financement est un fauxproblème. « On a pensé pendantlongtemps qu'il fallait tenir la mainaux PME au lieu de leur permettrede marcher toutes seules. On a prisle problème à l'envers en en faisantun problème social alors que c'estune affaire de business. »

Les opérateurs doivent prendre

leurs responsabilités...

Plus question de subventions, donc,pour Stanislas Zézé, les PME doi-vent se voir comme des opérateurséconomiques et, en tant que tels, «faire du business ». « Mettez-vous àniveau et, quand vous serez prêts,lancez-vous ! Vous serez alors en po-sition de force notamment pour ac-céder aux financements mais surtoutà des conditions qui vous convien-nent, et ça, c'est très important. » Enrevanche, souligne-t-il, il incombeaux États de mettre en place le cadreadéquat. « Une des lois du pro-gramme Phénix prévoit de réserver30 % des marchés publics aux PMEivoiriennes, ce qui est bien. Mainte-nant, il faut s'assurer que ces PMEen ont la capacité. J'espère que, dansce schéma, il y a aussi un accompa-gnement parce que ce que l'oncherche, en définitive, c'est d'avoirdes champions nationaux qui vontremplacer les multinationales et tirerles autres vers le haut et créer ainsice cercle vertueux. »

... et se projeter au-delà de leur

marché national

Reste à avoir accès à l'expertise, cequi était aussi prévu au programmedu forum à travers les masterclasses. Erika Duparc, fondatrice deNihahsah (« princesse noire » enswahili), une société de créationd'accessoires de luxe à Abidjan, afait le voyage à cet effet. « Je me suislancée il y a bientôt deux ans. Leplus difficile est d'aller au-delà desfrontières du marché national.Même si, dès le départ, j'ai visé l'in-ternational. J'ai démarré sur fondspropres. Aujourd'hui que je vois quecela prend de l'ampleur, j'ai besoind'accompagnement. » Et, pour elle,c'est avant tout d'argent que les PMEont besoin. « Même s'il ne faut pasjuste vous financer et vous lâcher,c'est sûr, on a besoin d'un suivi,mais, sans financement, on ne peutpas se développer, s'exporter. » Lesdeux sont indissociables, pour Ra-phiath Soule, à la tête de Fiwé, lau-réate du prix de la PME de l'année,qui opère dans la transformation desdéchets. « On est en phase expéri-mentale. C'est pour cela qu'au-jourd'hui , on a besoin de plus d'aide,sur le plan de la formation entrepre-neuriale mais également financier.Mais surtout de la formation.

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HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

MAGAZINEPage 7

Hygiène de vie :

La pensée positive pour être en meilleure santé

Apparue dans les années

1950, la pensée positive per-

mettrait de rester en bonne

santé physique et mentale,

augmenterait la longévité et

favoriserait le succès dans la

vie personnelle et profes-

sionnelle. Qu’est-ce que la

pensée positive? Quels sont

ses bienfaits? Zoom sur ce

mouvement en pleine expan-

sion.

La pensée positive, c’estquoi ? Ce concept est néau milieu du XXème siè-

cle, notamment avec la parutionen 1952 de l’ouvrage « Puissancede la pensée positive » de VincentNorman Peale, pasteur et auteuraméricain. Bien qu’il se soitvendu à plusieurs millionsd’exemplaires, il reste à cetteépoque un grand sujet de contro-verse : on reproche à l’ouvrage detrop s’adresser à la foi.La pensée positive est étroite-ment liée avec la notion d’opti-misme, une personne qui perçoitle monde de manière positive etqui voit le « bon côté des choses» se sentira en meilleure santémentale et physique qu’une per-sonne qui pense négativement,anxieuse, voire déprimée. Lapensée positive n’est pas unconcept nouveau, la méthodeCoué, mise au point par le phar-macien et psychologue FrançaisEmile Coué, a été présentée pourla toute première fois en 1926dans l’ouvrage « La maîtrise desoi-même par l’autosuggestionconscient ». C’est une méthodethérapeutique fondée sur l’auto-suggestion et qui a pour objectifde faire adhérer le patient auxidées positives. En répétant unevingtaine de fois par jour desmessages positifs du type « jesuis heureux » ou « je vais demieux en mieux », l’individu est

censé accéder au bien-être et at-teindre une santé optimale.Au milieu des années 60, Nor-man Cousins, un professeur etjournaliste américain, est frappépar une maladie arthritique soi-disant incurable et extrêmementdouloureuse. Son état de santé sedégradant très rapidement, il dé-cide d’utiliser la pensée positiveet la thérapie par le rire pour fa-voriser sa guérison. La méthodethérapeutique consistait à vision-ner régulièrement des films co-miques et à consommer engrande quantité de la vitamine C.Six mois plus tard, Norman Cou-sins était complètement guéri.

Bon à savoir : La pensée positivene doit pas être confondue avec lapsychologie positive. La penséepositive tire ses origines d’unesérie d’ouvrages rédigés par desnon-spécialistes tandis que lapsychologie positive est fondéesur l’étude scientifique empiriqueet reproductible. Bien que la psy-chologie positive reconnaissecertains bienfaits de la pensée po-sitive (meilleur moral, améliora-tion des performances, facteur deréussite…), elle prend égalementen compte dans ses recherches leseffets de la pensée négative et destroubles psychiques (dépression,anxiété, traumatismes…) sur lasanté et le comportement humain.

Les principes de la pensée

positive

En se basant sur des émotionsagréables, la pensée positive per-mettrait d’atteindre un meilleurbien-être général, elle rendraitégalement plus performant etaugmenterait les chances de réus-site dans la vie professionnelle etpersonnelle. En d’autres mots, ils’agit de rester optimiste entoutes circonstances. A contrario,une personne dont les penséessont souvent négatives se décou-rage vite et atteint difficilement

les objectifs qu’elle s’est fixée.La pensée négative freinerait laréussite et favoriserait les étatsdépressifs. La pensée positive n’est pas unconcept inné, il est nécessaired’effectuer un travail sur soi-même pour réussir à l’assimiler.Tout d’abord, il faut apprendre àcréer des pensées et des émotionspositives : par exemple, face àune situation difficile, il faut sedire « je vais atteindre mes objec-tifs », « je peux le faire facile-ment » ou « je crois en mescapacités. » Les phrasesconstruites dans une forme posi-tive et formulées au présent del’indicatif doivent être préféréesaux phrases à connotation néga-tive et formulées au futur simple(« je réussis petit à petit à dimi-nuer la cigarette » plutôt que « «je ne fumerais plus. ») Il s’agitensuite de répéter régulièrementces pensées positives afin de lesintégrer, petit à petit, au subcons-cient.L’autosuggestion ne suffit pas, lapensée positive repose sur 2 au-tres principes fondamentaux.L’émotion. Ressentir des émo-

tions positives (joie, satisfaction,humour, amitié, amour…) pen-dant la formulation permet derenforcer les pensées positives.La conviction. Se convaincre dela véracité des formulations faci-lite l’intégration des pensées po-sitives. Il faut croire en ce quel’on dit ou pense, tout comme unacteur rentre dans la peau de sonpersonnage et convainc le public.

Vivre mieux et plus longtemps

avec la pensée positive ?

De nos jours, de plus en plus dechercheurs se penchent sur laquestion de la pensée positivepour avoir une meilleure santéphysique et mentale. En 2002,une étude américaine menée au-près de 660 personnes a montréque l’optimisme et la pensée po-sitive permettaient de vivre pluslongtemps et en meilleure santé.Les chercheurs ont comparé lesréponses données par les partici-pants en 1975 lors d’une enquêtelongitudinale sur le vieillissementet la retraite, puis ils les ont cor-rélés aux données de mortalité,plus précisément à l’âge auquelcertains participants sont décé-dés. Toutes les personnes quiavaient une perception positivedu vieillissement ont vécu enmoyenne 7,5 années de plus quecelles qui se sont montrées pluspessimistes, indépendammentd’autres facteurs de risque telsque l’âge, le sexe, la santé fonc-tionnelle, la solitude…Une autre étude de l’Universitédu Wisconsin-Madison, publiéeen 2003 et menée auprès de 52personnes âgées entre 57 et 60ans a démontré que le systèmeimmunitaire était plus performantchez celles qui percevaient la viede manière positive. Au cours decette étude, les chercheurs ontvaccinés tous les participantscontre le virus de la grippe maisavant la vaccination, ils ont enre-gistré leur activité cérébrale enmême temps que les sujets se re-

mémoraient un souvenir heureuxet un souvenir triste. Les partici-pants ont dû également écrirependant 5 minutes sur ces diffé-rents souvenirs pendant que leuractivité cérébrale était enregis-trée. Six mois plus tard, les résul-tats de l’étude ont révélé que lespersonnes qui présentaient uneplus grande activité dans la partiegauche du cortex préfrontal, par-tie cérébrale associée aux émo-tions positives, avaient unnombre d’anticorps contre lagrippe beaucoup plus élevé quecelles chez qui l’activité dans lapartie droite du cortex préfrontal(= émotions négatives) était plusimportante.Prudence tout de même, une ré-cente étude canadienne a révéléque la pensée positive entraîneraitde légers bénéfices chez les per-sonnes ayant une bonne estimed’elles-mêmes mais pas chezcelles qui ont une faible estimed’elles-mêmes. La méthode del’autosuggestion aggraveraitmême l’état d’esprit dans lequelse trouvent les personnes qui pen-sent ne rien valoir.

Un sommeil suffisant favora-

ble à la pensée positive

Un sommeil suffisant et de qua-lité favoriserait les pensées posi-tives et chasserait, à l’inverse, lespensées négatives répétitives.C’est ce que révèle une récenteétude menée à l’Université deBinghamton auprès d’une cen-taine d’étudiants. Pendant plu-sieurs mois, les participants ontdû répondre à des questionnairessur la durée et la qualité de leursommeil, ils ont également étésoumis à plusieurs exercices surordinateur censés évaluer la fré-quence et l’intensité des penséesnégatives. Les résultats ont dé-montré que les participants quiavaient une meilleure qualité desommeil et qui se couchaient ré-gulièrement plus tôt étaientmoins sujets aux pensées noireset donc moins anxieux que ceuxchez qui le sommeil s’avérait in-suffisant et de mauvaise qualité.Selon les chercheurs, la penséenégative répétitive, un des symp-tômes majeurs du stress chro-nique, de l’anxiété, voire de ladépression, survient générale-ment en fin de soirée. De ce fait,aller se coucher un peu plus tôtqu’à l’accoutumée permettrait debloquer l’apparition des penséesnégatives et intrusives. Finale-ment, un sommeil suffisant et dequalité serait un allié de choixpour développer la pensée posi-tive et se sentir mieux au quoti-dien.

Sidi Moustapha

Ould BELLALI

[email protected]

Le jeune guérit le cancer

C'est, depuis peu, tout à fait officiel : le jeûne seul permet de traiter efficacement une majorité de cancerschez des animaux de laboratoire, y compris les tumeurs cancéreuses provenant de cellules humaines. Ainsi

dans une étude de 2012, sur 8 types de cancer observés chez des souris de laboratoire, 5 ont réagi aussi bien aujeûne qu'à la chimiothérapie.Tout le monde sait que lorsqu’un animal est malade, il s’arrête de manger, il jeûne.Quelle en est la logique ? Elle est très simple, et tout naturopathe digne de ce nom la connaît : Tout organismedoit assumer pour survivre trois fonctions vitales :- l’assimilation (digestion)- l’élimination (nettoyage)- la restauration (désordres en cours - maladie).Or il faut savoir que l’énergie nécessaire aux deux premières opérations est considérable, et n’est même pas suf-fisante pour assumer les deux en même temps. C’est en fait une distribution binaire qui bascule de l’une à l’au-tre sachant qu’il y a toujours priorité à l’assimilation (digestion) afin de ne pas laisser des aliments se dégraderà l’intérieur. Donc à chaque fois que l’on introduit quelque chose dans l’estomac, les opérations d’éliminations’arrêtent jusqu’à la digestion terminée. L’on comprend bien ici les dégâts du grignotage ou des digestions pa-resseuses.Tout cela nous amène à la restauration, qui lorsqu’elle nécessite de gros moyens ne peut s’effectuer correcte-ment qu’une fois les deux premières fonctions au repos – c’est au départ le privilège du temps de sommeil, maiselle ne suffit plus pour les problèmes lourds.Sans pratiquer des jeûnes longs, des diètes de 3 jours ou même de 36 heures (sauter le dîner, puis ne rien man-ger jusqu'au déjeuner du surlendemain) sont toujours bénéfiques pour la santé et activent toutes les guérisons.Ceci a toujours été enseigné dans toutes les civilisations... Sauf la nôtre où la dictature pharmaceutique cultivela rupture avec le savoir traditionnel afin d’assurer son chiffre d’affaires.

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ENVIRONNEMENT

POLLUTION

Les déchets plastiques se multiplient dans les océans

Que faire contre ces pou-belles flottantes ? Si desopérations de nettoyage

des gyres ont déjà été entreprisesou sont à l'étude, comme le projetaméricain Kaisei, la tâche paraît ti-tanesque étant donné l'ampleur deszones contaminées et le nombre demicro-fragments. D'autant que cesdéchets se trouvant essentiellementhors des eaux nationales et desZones économiques exclusives,aucun Etat ne veut en assumer laresponsabilité ni le coût."Le plus accessible serait de seconcentrer sur le nettoyage des ca-naux et rivières qui débouchentdans les océans, ainsi que lesplages, afin de prévenir une accu-mulation de déchets plus au largeet en profondeur, explique MarietaFrancis, directrice exécutive del'Algalita Marine Research Foun-dation. Mais l'essentiel est surtout

de réduire la quantité de déchetsproduite, en limitant la consomma-tion d'emballages, en les recyclantet les réutilisant au maximum et enrecherchant d'autres alternatives,comme des plastiques biodégrada-bles ou compostables, du papier oude l'aluminium."

Les plastiques, des déchets

néfastes pour les écosystèmes

Les tortues s'étouffent fréquem-ment avec des sacs plastiquesqu'elles prennent pour des mé-duses. Les milliards de fragmentsde déchets qui s'agglomèrent, pourdes centaines d'années, dans lesgyres au centre des océans, portentde nombreuses atteintes à la fauneet à la flore marines. L'exemple le plus, tristement, em-blématique est celui des tortues quis'étouffent avec des sacs plastiquesqu'elles prennent pour des mé-

duses. "Ce sont les espèces les plus sensi-bles aux déchets, explique FrançoisGalgani, océanographe et cher-cheur spécialiste des déchets àl'Institut français de recherche pourl'exploitation de la mer. Les étudesont montré qu'un tiers de certainesespèces de tortues échouéesavaient ingéré des plastiques." Plus généralement, les détritusconstituent une menace pour unelarge partie de la faune marine: lesdéchets les plus gros causent bles-sures, infections ou mutilations auxanimaux par effet "d'emmêlement",par exemple avec des filets ou dessacs. Les microfragments, réduits sousl'effet du sel, des ultraviolets et desmouvements de l'eau, ont quant àeux été ingérés par au moins 267espèces dans le monde (86 % des

tortues de mer, 44 % de toutes lesespèces d'oiseaux, 43 % de mam-mifères marins), selon un rapportde Greenpeace qui compilait lesétudes de chercheurs européens etaméricains. Avec des conséquencesgraves : intoxications, empoison-nements, occlusions intestinales,suffocations ou noyades."Les nombreux fragments de plas-tique ingérés par les animaux neleur laissent plus de place dans l'es-tomac pour manger. Ils meurentalors le ventre vide", déplore Fran-çois Chartier, chargé de campagne"océan" de Greenpeace. Au total,l'ONG estime qu'environ un mil-lion d'oiseaux et 100 000 mammi-fères marins meurent chaque annéede l'ingestion de plastiques.

Espèces invasives

Un autre risque entraîné par les po-lymères, moins connu mais néan-moins inquiétant, réside dans laprolifération de certaines espècesinvasives. "Les fragments deviennent dessupports pour certaines espèces quisont ainsi transportées, avec lescourants, dans des zones où ellesne se seraient pas développées etreproduites sinon, explique Fran-çois Galgani. Ces espèces prennent alors la placed'autres, ce qui risque de créer desdéséquilibres des écosystèmes ma-rins." C'est ce qui se passe avec uneespèce d'araignée d'eau, l'Halo-bates sericeus. Si cet insecte est ca-pable de vivre dans un milieumarin, il a en effet besoin d'un ter-rain solide pour y pondre ses œufs.La gigantesque plaque de déchetsflottant dans le nord du Pacifique,épaisse par endroits de plusieursdizaines de mètres, lui fournit unincubateur parfait. Selon une nou-velle étude de l'université de Cali-fornie à San Diego, publiée par larevue Biology Letters de la RoyalSociety britannique, cette espèced'araignée est ainsi en train de pro-liférer."Si la densité de ces microplas-tiques continue à augmenter, les es-pèces qui leur sont associées,comme Halobates sericeus, pour-

raient elles aussi continuer à semultiplier, peut-être au détrimentde leurs proies", le zooplancton etles œufs de poisson, au risque dedéséquilibrer l'ensemble de l'éco-système du Pacifique, mettent engarde les chercheurs.Loin des yeux, loin des pollueurs.Au beau milieu du Pacifique, destonnes de morceaux de plastiqueflottent, rassemblés en une im-mense plaque de déchets par lescourants. Découverte en 1999, cette «soupede plastique» est encore très malconnue des scientifiques et sa loca-lisation géographique reste presqueaussi mystérieuse que sa composi-tion. Le Centre national d’études spa-tiales (CNES) a ainsi profité del’expédition pour tester la visibilitépar satellite du continent de dé-chets: «Nous voulions savoir s’ilétait possible de le voir depuis l’es-pace, explique Danielle Destaerke,ingénieure au CNES. La quantitéde déchets n’est pas très dense ensurface, c’est pour cela qu’on a dumal à voir la colonne d’eau avecles satellites.».

La soupe de plastique revient

dans nos assiettes

Cette «catastrophe écologique quipasse inaperçue», comme le re-grette Patrick Deixonne, fait «froiddans le dos» quand on se retrouvenez à nez avec elle: «En une heurede navigation, nous avons croiséune dizaine de macrodéchets,d’une taille supérieure à 15cm.Nous avons même repêché unechaussure en plastique à des mil-liers de kilomètres des côtes», ra-conte l’explorateur. Mais le plusinquiétant est peut-être la pollutioninvisible, les microdéchets indéce-lables à l’œil nu qui se mélangentau plancton. «Nous ignorons en-core comment ces microscopiquesmorceaux de plastique transportentdes pollutions organiques commeles PCB ou les résidus médica-menteux», précise Danielle Des-taerke.

.Baba D. Traoré[email protected]

D’après une étude, 80 millions de tonnes de plastique fi-

niront leur vie dans la mer en 2025, contre 9,1 millions

cette année... Il y aura ainsi presque dix fois plus de dé-

chets plastiques versés dans les océans. Si l’homme ne

change pas sa manière de gérer ses déchets, il risque bien

de se nourrir de plastique dans dix ans. Une étude amé-

ricaine publiée dans la revue Sciences et relayée par Le

Monde estime que les 192 pays côtiers de la planète dé-

verseront cette année environ 9,1 millions de tonnes de

déchets en plastique dans les océans. De nos jours, les

poissons ne trouvent meilleur festin que de « bouffer » du

plastique. Si un septième continent composé de déchets

plastiques s’est d’ores et déjà formé dans le nord-est du

Pacifique, la majorité des déchets plastiques ne reste

pourtant pas en surface. Ces déchets sont ingérés par des

poissons et des mollusques… Qui sont à leur tour dégus-

tés par les êtres humains.

Un plan de sauvetage pour nos océans«Contribuez à assurer un océan vi-vant, l’alimentation et la prospé-rité. Proposez de nouvelles normespour la protection de la haute meren Septembre 2014», disait BanKi-Moon, secrétaire générale del’Organisation de Nations Unies(ONU). Il a encore déclaré:L’océan est en danger. Il est essen-tiel pour notre avenir. Faisons desa protection une priorité de l’ac-tion des Nations Unies. Il nousoffre des aliments, de l’eaufraîche, de l’énergie, des médica-ments, la moitié de l’oxygène quenous inspirons et même le cadre denos vacances: un océan sain est es-sentiel à toute vie sur Terre. Ce-pendant, pendant trop longtemps,nous avons capturé trop de pois-sons, pollué aveuglément et dé-gradé de fragiles habitats des fondsmarins. Nous poussons le systèmeocéanique jusqu’à son point derupture, risquant ainsi notre propresanté et prospérité. Les ressourcesmarines et côtières atteignent unevaleur de 3 000 milliards de dol-lars US par an, environ 5 % du PIBmondial, et, à travers le monde,350 millions d’emplois sont liés àl’océan tandis que 97 % des pê-cheurs vivent dans les pays en dé-

veloppement. Mais sans la mise enœuvre de lois efficaces pour proté-ger un océan vivant, une minoritécontinuera à abuser de la liberté dela haute mer, à piller les richessesqui se trouvent sous sa surface, àprélever une part non équitable, età en tirer profit au détriment dureste du monde, en particulier desplus pauvres. La bonne nouvelle,c’est que nous avons l’extraordi-naire possibilité de changer lecours des choses.En septembre de cette année(NDLRE: 2014), l’Organisationdes Nations unies (ONU) va enta-mer un débat sur l’avenir de lahaute mer et sur la manière dontcelle-ci devrait être gouvernée.Cela ne se reproduira pas de sitôtet c’est donc maintenant que nousdevons tirer le meilleur parti decette opportunité. La haute mer,constituée des eaux internationaleset recouvrant 45 % de la surface dela Terre, nous appartient à tous.Elle ressemble pourtant à un Étaten déliquescence au-delà de la ju-ridiction de tout gouvernement.Personne n’en est globalement res-ponsable, ce qui a pour consé-quence alarmante un déclinimportant de la santé de tout

l’océan.Il est temps d’étendre l’État dedroit jusqu’à cette moitié bleue denotre planète. Nous avons besoind’un nouvel accord international(dans le cadre de la Conventiondes Nations unies sur le droit de lamer) afin de garantir le bon état del’océan, l’utilisation durable etéquitable des ressources de lahaute mer, et la préservation decelles-ci.Cela aidera à nous assurer quenous disposons de suffisammentde nourriture pour tous, d’un accèséquitable aux nouveaux médica-ments issus des organismes d’eauprofonde pour lutter contre le can-cer et d’autres maladies graves,d’une résistance suffisante faceaux effets les plus graves du chan-gement climatique et d’une pro-tection des habitats marinsprécieux contre les industries des-tructrices.Le Secrétaire général de l’ONU,Ban Ki-moon s’est engagé en fa-veur de la santé et de la protectionde l’océan, mais il a besoin denotre soutien pour être en positionde force en appelant les dirigeantsde la planète à préparer ce nouvelaccord (…)».

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Page 9HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

ANNONCES

Avis d'Appel d'Offres - Cas sans pré qualification

Agence Nationale Tadamoun contre les séquelles de l'esclavage, l'insertion

et la lutte contre la pauvreté

Avis d'Appel d'offres Ouvert (AAO) AAO n° 001 /CPMPS.Souv/2016

1. Cet Avis d'appel d'offres fait suite à l'Avis Général de Passation desMarchés paru dans le Quotidien Gouvernemental (( HORIZONS» n°6435 en date du 23/01/2015.

2. L'Agence Nationale TADAMOUN a obtenu, dans le cadre l'exécutionde son budget 2015 des fonds afin de financer la construction de 5 postesde santé dans certaines localités des wilayas du Gorgol et du Guidima-gha, et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer despaiements au titre du présent marché. Les Travaux seront exécutés dansdes localités dans les wilayas du Gorgol et du Guidimagha dans un délaide 4 mois.

3. L'Agence Nationale TADAMOUN sollicite des offres sous pli ferméde la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requisespour réaliser en 2 lots les travaux objet de cet appel d'offres. La partici-pation à cet appel d'offres ouvert tel que défini aux articles 28 de la loin° 2010-044 du 22/1 0/20 1 0 portant code des marches publics de la Ré-publique Islamique de Mauritanie, et 3 et suivants du décret n°2011-180du 07/07/2011/PM portant application de certaines dispositions de la loin° 2010-044 du 22 juillet 2010 portant Code des Marchés Publics,concerne tous les candidats éligibles et remplissant les conditions défi-nies dans le présent Dossier d'Appel d'Offres Ouvert et qui ne sont pasfrappés par les dispositions de l'article 24 de la loi n° 2010-044 du 22juillet 2010 portant Code des Marchés Publics.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès dudépartement administratif et financier de l'Agence Nationale TADA-MOUN et prendre connaissance du dossier d'appel d'offres, lequel peutêtre consulté gratuitement de 8 heures à 17 heures tous les jours ouvra-bles ou retiré auprès du service des marchés de l'Agence Nationale TA-DAMOUN à l'adresse suivante contre le versement d'un montant nonremboursable de vingt mille ouguiyas (20000 UM) au Trésor Public: L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles del'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (TADAMOUN)Ilot C, lot 420 Tevragh Zeïna, Tél. :52438 88/5243899, Fax: 52439 11,http//www.tadamoun.mr - Mauritanie.

5.Les travaux consistent en la construction, tout corps d'Etat compris, eten 2 lots conformément au Cahier des Prescriptions Techniques ici-bas,de 5 postes de santé repartis comme suit: Lot 1 : Construction de 2 postes de santé au Gorgol dans les localités deTouezekra (commune de Melzem Teichett) Moughataa de Mouneguel,et de Kob Ehel Djiadj (commune de Foum Gleita) Moughataa deM'Bout.

Lot 2: construction de 3 postes de santé au Guidimagha dans les locali-tés de EL METAlAGUE EDEBAYE (commune de Leabouly, OuldYengé), Teidoumatt Zbeiratt (commune de Tektake, Ould Yengé), etZreigatt (commune de Hassi Cheggar, Selibaby). N.B: Un soumissionnaire peut soumissionner pour les 2 lots mais nepeut avoir qu'un seul lot. 6. Les candidats doivent présenter, en plus des documents demandésdans le DAO, les pièces suivantes: Les soumissionnaires nationaux doivent présenter dans leur offre les at-testations du Travail, des Impôts, du Trésor, de la BCM, de la CaisseNationale de Sécurité Sociale et du LNTP en cours de validité confor-

mément à la législation nationale. Les soumissionnaires étrangers doivent fournir: - Les copies des documents originaux précisant la constitution ou le sta-tut juridique des entreprises qui participent au présent appel d'offres; - L'attestation d'inscription au registre du commerce du pays où les en-treprises sont installées; - Une attestation de non faillite;

7. Les soumissionnaires sont tenus de présenter une preuve de propriétédu matériel nécessaire ou un contrat notarié d'intention de location duditmatériel.

8. Les chiffres d'affaires doivent être attestés par un expert comptableagréé.

9. Seuls les travaux attestés par les maitres d'ouvrages seront pris encompte dans les chiffres d'affaires.

10. Les c-v du personnel doivent être actualisés à la date de soumissionet accompagnés d'un engagement de disponibilité pour toute la périoded'exécution des travaux.

11. Le délai d'exécution est de: quatre (04) mois pour chaque lot. 12. Les exigences en matière de qualifications pour avoir un lot sont: (1) Avoir une expérience générale dans la construction des bâtiments at-testée par des attestations fournies par les maîtres d'ouvrages concernésau cours des trois dernières années (au moins 5 attestations dûmentconstatées), (2) Disposer d'un Personnel qualifié et du matériel technique nécessaire, (3) Fournir une attestation bancaire prouvant la capacité d'autofinance-ment de l'entreprise à hauteur de 50 000 000 d'ouguiyas (cinquante mil-lions d'UM), par lot. (4) Avoir réalisé un chiffre d'affaires annuel moyen certifié pour les tra-vaux de construction des bâtiments au cours des exercices 2012-2013-2014 supérieur ou égal à 100 000 000 d'ouguiyas (cent millions d'UM). (5) Les offres devront être rédigées en langue française et déposées enquatre (04) exemplaires dont un (01) original et trois (03) copies àl'adresse ci-après: Monsieur le Président de la Commission de Passa-tion des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté (CPMPS.Souv)ilot D, lot 13, Tél: 25 00 01 32, Site Web:

www.cpmpss.org; e-mail: [email protected] Nouakchott, Mauri-tanie, au plus tard le lundi 11Avril 2016 à 10h. Les offres remises aprèscette date et heure limites seront rejetées. 14. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des sou-missionnaires qui désirent participer à l'ouverture des plis lors d'uneséance publique de la Commission de Passation des Marchés Publicsdes Secteurs de Souveraineté à la même adresse le même jour et mêmeheure cités ci-dessus. 15. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un mon-tant de 1 500000 UM par lot et valide pour 120 jours. Les offres devrontdemeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date li-mite de soumission.

Le Directeur Général de l'Agence Nationale Tadamoun

Me Hamdi Ould Mahjoub

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Page 10HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

ANNONCES

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES

SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)

AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL

Projet de Réalisation de lignes électriques 90 kV et 33 kV et des postes associés

Lot 2 : Lignes 33 kV entre Aleg et Boutilimit et entre Aleg et Sangrave et les postes associés

DAO N°02/2016/CMI

1. Le Gouvernement de la République Islamique de Mau-ritanie a obtenu un financement du Fonds Arabe pour leDéveloppement Economique et Social (FADES) et se pro-pose d’en utiliser une partie pour couvrir les coûts des pres-tations et travaux du Projet de Réalisation de lignesélectriques 90 kV et 33 kV et des postes associés, Lot 2 :Lignes 33 kV entre Aleg et Boutilimit et entre Aleg et San-grave et les postes associés, objet du présent appel d’offres. 2. La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), so-ciété nationale à capitaux publics de droit mauritanien dontle siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance àNouakchott, lance un appel d'offres international ouvertpour la construction « clés en mains » du Projet de Réali-sation de lignes électriques 90 kV et 33 kV et des postesassociés, Lot 2 : Lignes 33 kV entre Aleg et Boutilimit etentre Aleg et Sangrave et les postes associés.3. Par le présent avis, la commission des marchés d’inves-tissements de la SOMELEC invite les entreprises et grou-pements d’entreprises éligibles aux financements duFADES et ayant les qualifications requises à soumettreleurs offres techniques et financières en vue de l’exécutiondes prestations et travaux du Projet de Réalisation de lignesélectriques 90 kV et 33 kV et des postes associés, Lot 2 :Lignes 33 kV entre Aleg et Boutilimit et entre Aleg et San-grave et les postes associés. 4. Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'of-fres, peuvent obtenir des éclaircissements et des informa-tions complémentaires auprès de :Monsieur le Directeur Général de la SOMELEC

47, Avenue de l’IndépendanceBP 355 – Nouakchott

République Islamique de MauritanieEmail : [email protected]

Télécopie : + (222) 45 25 39 95Ou auprès du consultant sur l’adresse suivante

:Monsieur Gilles BellemareDirecteur de Projet Transmission et Distribution

Tel: 514 287-8500 Email : [email protected] rue Sainte-Catherine OuestMontréal (Québec) Canada H2X 3P4

5. Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'of-fres, peuvent obtenir le Dossier d'Appel d'Offres en languefrançaise en formulant une demande écrite auprès de la SO-MELEC et de l’ingénieur conseil aux adresses précitées. Et ce contre un paiement non remboursable par virementbancaire de 2000 Euros ou 800.000 ouguiyas (MRO).Seules les offres accompagnées d’un reçu d’acquittementde ce montant seront évaluées.Les entreprises intéressées par le projet peuvent égalementconsulter gratuitement le dossier aux adresses mentionnéesplus haut. 6.Une visite obligatoire des lieux sera organisée en pré-sence de tous les candidats et du consultant au plus tard unmois avant la date de remise des offres. La date précise decette visite sera communiquée aux entreprises ayant achetéle DAO. Seules les offres des entreprises ayant assisté àcette visite seront évaluées.

7. Les soumissions doivent être rédigées en langue fran-çaise et établies conformément au dossier d’appel d’offreset devront parvenir au plus tard le lundi 16 Mai 2016 à10h00 TU à l’adresse suivante :Monsieur le Président de la commission des marchés d’in-vestissementsSOMELEC47, Avenue de l'IndépendanceB.P.355Nouakchott (Mauritanie)Les plis seront ouverts aussitôt à la même adresse en séancepublique de la commission des marchés d’investissementset en présence des soumissionnaires qui le souhaitent. 8. Les offres doivent être accompagnées d’une garantie desoumission d’un montant de Cent quarante mille Euros(140 000 €) ou l'équivalent dans une monnaie convertibleou encore de Cinquante et trois millions Ouguiyas (53 000000 Ouguiyas).9. Cette garantie doit être émise ou validée par une banqueétablie en Mauritanie et avoir une validité de 208 jours àcompter de l’ouverture des plis.10. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offrespendant un délai de 180 jours à compter de la date limitefixée pour le dépôt des offres.

Le Président de la commission des marchés d’investissements

Mohamed Salem AHMED

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINES

SOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)

AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL

Projet de Réalisation de lignes électriques 90 kV et 33 kV et des postes associés

Lot 1 : Ligne 90kV entre Boghé et Aleg et les postes associés

DAO N°01/2016/CMI

1. Le Gouvernement de la République Islamique de Mauri-tanie a obtenu un financement du Fonds Arabe pour le Dé-veloppement Economique et Social (FADES) et se proposed’en utiliser une partie pour couvrir les coûts des prestationset travaux du Projet de Réalisation de lignes électriques 90kV et 33 kV et des postes associés, Lot 1 : Ligne 90kV entreBoghé et Aleg et les postes associés, objet du présent appeld’offres. 2. La Société Mauritanienne d'Electricité (SOMELEC), so-ciété nationale à capitaux publics de droit mauritanien dontle siège social est sis 47, Avenue de l’Indépendance à Nouak-chott, lance un appel d'offres international ouvert pour laconstruction « clés en mains » du Projet de Réalisation delignes électriques 90 kV et 33 kV et des postes associés, Lot1 : Ligne 90kV entre Boghé et Aleg et les postes associés3. Par le présent avis, la commission des marchés d’inves-tissements de la SOMELEC invite les entreprises et groupe-ments d’entreprises éligibles aux financements du FADESet ayant les qualifications requises à soumettre leurs offrestechniques et financières en vue de l’exécution des presta-tions et travaux du Projet de Réalisation de lignes électriques90 kV et 33 kV et des postes associés, Lot 1 : Ligne 90kVentre Boghé et Aleg et les postes associés. 4. Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'offreset répondant aux critères d’éligibilité définis dans les «Ins-tructions aux Soumissionnaires», peuvent obtenir des éclair-cissements et des informations complémentaires auprès de :Monsieur le Directeur Général de la SOMELEC47, Avenue de l’IndépendanceBP 355 – Nouakchott

République Islamique de MauritanieEmail : [email protected]

Télécopie : + (222) 45 25 39 95Ou auprès du consultant sur l’adresse suivante :Monsieur Gilles BellemareDirecteur de Projet Transmission et Distribution

Tel: 514 287-8500 Email : [email protected] rue Sainte-Catherine OuestMontréal (Québec) Canada H2X 3P4

5. Les candidats intéressés par le présent avis d'appel d'of-fres, peuvent obtenir le Dossier d'Appel d'Offres en languefrançaise en formulant une demande écrite auprès de la SO-MELEC et de l’ingénieur conseil aux adresses précitées.Et ce contre un paiement non remboursable par virement de2000 Euros ou 800.000 ouguiyas (MRO) sur l’un descomptes en banque de la SOMELEC.Seules les offres accompagnées d’un reçu d’acquittement dece montant seront évaluées.Les entreprises intéressées par le projet peuvent égalementconsulter gratuitement le dossier aux adresses mentionnéesplus haut. 6. Une visite obligatoire des lieux sera organisée en présencede tous les candidats et du consultant au plus tard un moisavant la date de remise des offres. La date précise de cette vi-site sera communiquée aux entreprises ayant acheté le DAO.Seules les offres des entreprises ayant assisté à cette visiteseront évaluées.

7. Les soumissions doivent être rédigées en langue françaiseet établies conformément au dossier d’appel d’offres et de-vront parvenir au plus tard le lundi 16 mai 2016 à 10h00 TUà l’adresse suivante :Monsieur le Président de la commission des marchés d’in-vestissementsSOMELEC47, Avenue de l'IndépendanceB.P.355Nouakchott (Mauritanie)Les plis seront ouverts aussitôt à la même adresse en séancepublique de la commission des marchés d’investissementset en présence des soumissionnaires qui le souhaitent. 8. Les offres doivent être accompagnées d’une garantie desoumission d’un montant de Cent cinquante mille Euros (150000 €) ou l'équivalent dans une monnaie convertible ou en-core de Cinquante et sept millions Ouguiyas (57 000 000 Ou-guiyas).9.Cette garantie doit être émise ou validée par une banqueétablie en Mauritanie et avoir une validité de 208 jours àcompter de l’ouverture des plis.10.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offrespendant un délai de 180 jours à compter de la date limitefixée pour le dépôt des offres.

Le Président de la commission des marchés d’investissements

Mohamed Salem AHMED

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Page 11HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

ANNONCES

SOMELEC

Cellule Chargée des Marchés

C.C.M.

Commission des Marchés d’Investissements

C.M.I.

Procès-verbal N°11/CMI/2016

du 24/02/2016 (Extrait)

L’an deux mil seize et le vingt quatre février, s’est tenue au siège de la SOMELEC, surconvocation de son Président, M. Mohamed Salem Ahmed, Directeur Général, une réu-nion de la Commission des Marchés d’Investissements pour délibérer sur l’ordre dujour suivant :

Ordre du jour:

Acquisition de dix (10) véhicules 4 x4 tout terrain pour lesuivi des activités du PGIRE Il 1. Le Haut Commissariat de l'Organisation pour laMise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) a reçu desCrédits de l'Association Internationale pour le Développe-ment pour financer le Projet de Gestion Intégrée desRessources en Eau et de Développement des Usages

Multiples dans le Bassin du Fleuve Sénégal (PGIREII)

et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour ef-fectuer des paiements au titre du Marché de fourniture,de livraison et d'installation sur sites de divers maté-

riels hydrométriques.

2. Le Haut Commissariat de l'Organisation pour laMise en Valeur (OMVS) sollicite des offres fermées dela part de soumissionnaires éligibles et répondant aux qua-lifications requises pour fournir en deux lots distinct desvéhicuels tout terrain dans le cadre des activités du Pro-

jet visé ci-dessus. Il s'agit de :

• Lot 1 : Acquisition de six (6) vehicules 4 x 4 type Stationwagons pour le Haut Commissariat et les Cellules Natio-nales OMVS ; • Lot 2 : Acquisition de quatre (4) véhicules 4 x 4 type PickUp double cabine pour les Directions des Pêches. 3.La passation du Marché sera conduite par Appel d'offresinternational (AOI) tel que défini dans les « Directives:passation des marchés de fourniture, de travaux et de ser-vices (autres que les services de consultants) par les Em-prunteurs de la Banque Mondiale dans le cadre des prêts dela BIRD et des Crédits et Dons de l’AID, janvier 2011, ré-visées en juillet 2014», et ouvert à tous les soumission-naires de pays éligibles tels que definis dans les Directives.

4. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent ob-tenir des informations et prendre connaissance des docu-ments d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-dessoustous les jours ouvrables à partir de la date de publica-tion du présent avis entre 8 h et 13 heures TU.

Haut Commissariat de l'OMVS

Rocade Fan Bel Air Cerf Volant BP 3152

Dakar/Sénégal

Tel: (00221) 33 859 81 81 Fax (00221) 3386401 63 E-mail: [email protected] Dakar/Sénégal 5. Les exigences en matière de qualifications sont indi-quées dans le dossier d'appel d'offres. Une marge de pré-férence applicable à certaines fournitures fabriquéeslocalement ne sera pas octroyée aux soumissionnaires éli-gibles. Voir le document d'Appel d'offres pour les infor-mations détaillées. 6. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un dos-sier d'Appel d'offres complet en langue française à l'unedes adresses mentionnées ci-dessous contre un paiementnon remboursable de Cinquante Mille (50000) FrancsCFA ou l'équivalent en toute autre monnaie librement

convertible. Le paiement sera effectué au préalable par vi-rement bancaire au profit de l'OMVS. Le numéro decompte sera communiqué aux candidats intéressés par l'ac-quisition du DAO. 7. Tout soumissionnaire intéressé ayant versé les fraisd'acquisition du DAO, peut le recevoir par voie élec-

tronique s'il le désire. En cas d'acheminement du DAOpar la poste, les frais seront acquittés par le soumission-

naire. 8. Les offres devront être soumises à l'adresse uniqueci-après au plus tard le Mardi 12 avril 2016 à 11 heures

précises (T.U).

Adresse Unique de dépôt des soumissions:

Haut Commissariat de l'OMVS Rocade Fan Bel Air

Cerf Volant Bureau du courrier, 3ème étage

Dakar/Sénégal

9. La soumission des offres par voie électronique ne serapas autorisée. Les offres remises en retard ne seront pas

acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des re-présentants des soumissionnaires présents en personnedans la salle de réunion du Haut Commissariat de l'OMVSà Dakar, 3ème Etage, Salle de réunion « Manantali » leMardi 12 avril 2016 à 11 heures 30 minutes.

Les offres doivent comprendre, pour chaque lot, une ga-rantie de l'offre d'un montant Lot 1 : Deux Millions Six Cent Mille (2600000) Francs

CFA ou d'un montant équivalent en toute autre mon-

naie librement convertible

Lot 2: Un million Trois Cent Mille (1 300000) Francs

CFA ou d'un montant équivalent en toute autre mon-

naie librement convertible

Adresse Unique d'ouverture des offres:

Haut Commissariat de l'OMVS IMMEUBLE ornvs- ROCADE FANN BEL AIR CERFVOLANT Salle de réunion MANANTALI, 3ème Etage

Dakar/Sénégal. Dakar, le 10/03/2016

Le Haut Commissaire de l'OMVS,

Kabiné KOMARA

Avis d'Appel d'Offres National

(AAON)-N° 002/PGIRE/OMVS/

IDA/F-2016 PROJET DE GESTION INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU ET DE DEVELOPPEMENT

DES USAGES MULTlPLES DANS LE BASSIN DU FLEUVE SENEGAL (PGIRE Il)

Nouvelle procédure

de raccordement électrique MT

La SOMELEC a mis en place une nouvelle structure au rang deDépartement exclusivement dédiée à la réalisation des nouveauxbranchements électriques en Moyenne Tension.L’objectif est de faciliter aux investisseurs l’accès à l’énergie élec-trique dans les meilleures conditions et de participer ainsi à l’ef-fort national visant à promouvoir l’environnement des affaires enMauritanie.A cet effet, la procédure de raccordement électrique MT a été sim-plifiée et permet désormais un gain important en matière de délaiset de coûts.

Adresse : Locaux face à Hôtel Iman, NouakchottTel :00 222 45221159Site web : www.somelec.mr

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Page 12HORIZONS N° 6724 DU MARDI 15 MARS 2016

SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

Football/ CAN 2017 /Mauritanie-Gambie

Accréditation de la presse

La Fédération de Football deMauritanie porte à laconnaissance de l’ensemble

des médias nationaux et internatio-naux, que la procédure d’accrédita-tion, pour le match aller opposant laMauritanie à la Gambie dans lecadre du match aller des phases éli-minatoires de la Coupe d’Afriquedes Nations 2017, est ouverte du sa-medi 12 mars 2016 au dimanche 20mars 2016.Les Mourabitounes affronteront lesScorpions de la Gambie vendredi 25mars 2016 à l’Office du ComplexeOlympique de Nouakchott à partirde 16 heures GMT, dans le cadre de

la 3ème journée des phases élimina-toires de la Coupe d’Afrique des Na-tions, Gabon 2017.Les médias intéressés par la couver-ture de cette rencontre sont invités àprocéder au dépôt d’une demanded’accréditation, exclusivement enligne, via l’Espace média de la Fé-dération de Football de Mauritanie,accessible sur le site internet del’instance :http://www.ffrim.net/index.php/es-pace-medias.Les candidats devront remplir leschamps obligatoires (nom, prénom,numéro de téléphone, adresse e-mail, nom de l’organe, rôle dans

l’organe, photo d’identité, photo dela carte de presse) dans le formulaireélectronique. Toute demande parve-nue hors délai ne sera pas traitée.Ceux dont les demandes auront étéacceptées seront notifiés par mail etrecevront des informations complé-mentaires.La date de la remise des badges don-nant accès au match sera communi-quée ultérieurement.Pour plus d’informations, contactezle service communication de laFFRIM : [email protected] FFRIM

Coupe de la Confédération

Comment Enppi a déjoué le piège de l’Africa Sports

L’Africa Sports a mal négocié lematch aller des 16es de finale de laCoupe de la Confédération Orange.Les Aiglons qui recevaient le 12mars, la formation égyptienne d’En-ppi au stade Houphouët-Boigny ontperdu la face (2-0). Les deux butsinscrits avant la pause par LamahJoël et Mahmoud Kaoud ont mis lesIvoiriens dans les cordes, en atten-dant la manche retour au pays desPharaons.Les poulains de l’entraîneur SarakaNorbert ont totalement déjoué faceaux Egyptiens. Dans un match, oùils étaient attendus pour confirmer lerésultat du match précédent contre

les Diables Noirs du Congo, les Vertet rouge de Côte d’Ivoire n’ont pasmontré grand-chose. « Jamais, ilsn’ont pu trouver de solution à la dé-fense plate avec les couloirs renfor-cés appliquée par l’équipeégyptienne. A vrai dire, l’AfricaSports est tombé sur plus fort que lui», analysait Sangaré MahamadouVakaba, ancien attaquant du club.Jouant à la perfection le contre,l’équipe onzième du championnatd’Egypte n’a pas mis beaucoup detemps pour prendre la mesure du re-présentant ivoirien. Bien lancé dansle couloir droit par Salah Ashour,Lamah Joël le jeune espoir du foot-

ball guinéen se jouait de FrondoKoffi Fourier, le gardien de l’AfricaSports, avant de pousser le ballondans les filets (16’). Installés dans lematch, les Bleu et Noir d’Alexandriedoublaient la marque quatre minutesplus tard. Dans le même registreMahmoud Kaoud (20’) parti dans ledos de la défense ivoirienne, depuisles 20 mètres laissait pantois le pau-vre Frondo Koffi Fourier en sortied’anticipation. Deux buts comme onles fait à l’entraînement.Cette défaite complique la tâche del’Africa Sports et met en pole posi-tion l’Enppi pour le match retourprévu la semaine prochaine.

Football

Jouer à domicile n’est pas un

avantage décisifEcoutez-les après une défaite aumatch aller. Les entraîneurs parta-gent souvent la même appréciationavant la seconde manche. “Je n’aipas reconnu mon équipe ; lesjoueurs n’ont pas respecté lesconsignes ; il y a eu du mieux en se-conde période; mais rien n’est joué;s’ils sont venus gagner chez nous, iln’y a pas de raison que nous nesoyons pas en mesure de leur rendrela monnaie de leur pièce chez eux ”!Pourtant qui peut croire que les Tan-zaniens du JKU FC, battus par lesOugandais du SC Villa (0-4) ferontmieux chez eux ou que les Libériensde Barrack Young Controllers effa-ceront à Monrovia leur échec de-vant le Kawkab de Marrakech (0-3).Que dire de ceux qui ont cédé surleur pelouse. Ils sont nombreuxdans ce cas : Bidvest Wits, étrillépar Azam FC (0-3), Renaissance deN’Djaména, Athletico Olympic deBurjumbura et l’Africa Sportsd’Abidjan, en échec respectivementdevant l’Espérance de Tunis, le CFMounana et l’ENPPI sur un scoreidentique (0-2). Les Zambiens deZanaco se sont, eux aussi, imposésloin de leurs bases face à HarareCity mais avec une marge d’un seulbut. Et puis il y a ceux qui ont rap-porté un nul de leur déplacement,

Police FC et le FUS de Rabat, seuleformation en lice dont le nom figureau palmarès de la Coupe de laConfédération Orange.L'issue des sept autres rencontresqui ont vu le club-hôte l’emportersera plus incertaine. C’est le cas, enparticulier de St Eloi Lupopo qui l’aemporté de justesse face aux Sou-danais d’Al Ahly Shendi qui, nel’oublions pas, avait joué la phasede poules de l’épreuve en 2012. Autotal,o n a enregistré 9 victoires àdomicile pour 5 succès à l’extérieuret 2 nuls.Si l’on regarde ce qui s’est passé autour préliminaire, deux équipes seu-lement en dix-sept rencontresavaient réussi à retourner la situa-tion après un faux-pas à domicile. Ils’agit du club angolais Sagrada Es-perança qui, après avoir été battuchez lui est allé gagner sur la pe-louse d’Ajax Cape Town. Idem pourles Congolais du V Club Mokanda,défaits à domicile avant d’allers’imposer en terre nigériane devantAkwa United et de remporterl’épreuve des tirs au but. Il appa-raissait au moment du tirage au sortdes seizièmes de finale que les ren-contres seraient très équilibrées. Cu-rieusement, cela n’a pas été le cas

Ligue des champions Orange

Les ténors plus ou moins à l’aiseLes seizièmes de finale de la Liguedes champions Orange étaient at-tendus avec intérêt sinon impa-tience. Ils marquaient, en effet,l’entrée en lice des meilleureséquipes du continent. A commencerpar le TP Mazembe et les deux té-nors des rives du Nil, Al Ahly et Za-malek.Les trois clubs affichaient au moinsun élément commun, l’arrivée d’unnouvel entraîneur. Le FrançaisHervé Velud à Lubumbashi, l'Ecos-sais Alex McLeish et le NéerlandaisMartin Jol, respectivement au Za-malek et à Al Ahly. Ils ont connudes débuts un peu hésitants. Nulpour Mazembe en Ethiopie face àSaint George (2-2), pareil pour AlAhly en Angola devant le Recrea-tivo do Libolo (0-0). Zamalek, enrevanche est allé gagner au Came-roun sur la pelouse de l’Union deDouala (1-0). Bien sûr, les trois de-vraient s’en sortir mais on s’atten-dait à mieux.Les meilleures performances ontété réalisées par Enyimba et leWydad de Casablanca qui ont qua-siment assuré leur qualification enl’emportant sur le même score (5-1) face à Vital’O de Bujumbura etla CNaPS Sport de Madagascar.Vite fait, bien fait.Bonne pioche pour les Zambiens deZesco United qui ont passé quatrebuts à Horoya AC dont les ambi-tions depuis quelques saisons ontconstamment été affichées (4-1) :D’autres clubs en vue n’ont pas étéétincelants. C’est le cas des Kaizer

Chiefs piégés à domicile parl’ASEC Mimosas (0-1) dont lesbeaux jours appartenaient ces der-niers temps au passé. L’autre repré-sentant sud-africain, MamelodiSundowns a fait le boulot devantl’AC Léopards de Dolisie, sans êtregaranti d’un retour aisé. Ce sera di-ficile aussi pour l’AS Vita Cllub deKinshasa, finaliste en 2014, qui a eudu mal à battre le Ferroviario deMaputo (1-0). Les deux clubs sou-danais qui se déplaçaient ont connudes sorts divers. El Merreikh a dis-posé des Nigérians de Warri Wolves(1-0) et El Hilal a cédé sur le mêmescore face à Ahli Tripoli.L’Entente de Sétif, championne en2014, est allée prendre un point surle terrain de l’Etoile du Congo (1-1) tandis que le Mouloudia de Bé-jaïa est rentré satisfait d’une courtedéfaite à Tunis devant le Club Afri-cain (0-1) qui leur ouvre les portesd’une possible qualification.Dernier à entrer en action, l’Etoiledu Sahel, actuel deuxième de sonchampionnat national et détenteurde la Coupe de la Confédération, adû se satisfaire d’un nul (1-1) lorsde sa visite à l’OC Khourigba, lan-terne rouge du championnat duMaroc. C’est dire qu’il n’y a jamaisaucune certitude. Ce qui est évidentne l’’est pas toujours et vice versa.Au total les matches aller ont donnélieu à 8 victoires à domicile, 4 vic-toires en déplacement, 4 nuls et 34buts en seize matches. Dans une se-maine on verra bien qui est qui et siles ténors d’hier le resteront.

Football/ CAN 2017 /Mauritanie-Gambie

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