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au dimanche 5 mai 2013 - Jean-Charles Beaujeanjeancharlesbeaujean.com/wp-content/uploads/2013/04/Expo-WAXWEIL… · en solitude pour un travail, ... aître Wax dévoile ici tout l’attirail

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Mesdames et Messieurs, Chers amis,

J’ai souvent dit que la peinture était pour moi un plaisir “ solitaire ” que j’aimais à partager à l’occasion de mes expositions.

40 ans d’exposition prouvent que ce plaisir de peindre ne m’a pas rendu sourd aux bruits et fureurs du monde qui m’inspirent les thèmes de mes tableaux.

Mes productions en qualité de scénographe au Théâtre Arlequin, chers à mon ami et biographe José Brouwers, allègent ma solitude par un travail en équipe avec des comédiens, des metteurs en scène, des régisseurs.

La présente plaquette permet de laisser trace de ma production actuelle et de mon passage à Cléder.

J’y ai répondu à l’invitation de Monsieur le Maire Gérard Danielou, conseiller Général du Finistère, de Madame Françoise Quéméner, Présidente de l’association “ Les amis des Arts en Pays Clédérois ” et de Madame Martine Deveaux, commissaire de l’exposition.

Je ne voudrais pas oublier mon ami Jean-Christophe Hubert, historien d’’art... et le plus Clédérois des Liégeois.

Je remercie enfin les “ plumes ”, (auteurs, romancier, journalistes et autres) qui ont “ légendé ” avec talent les 18 tableaux que composent cette plaquette.

Si vous avez l’esprit voyageur je vous donne rendez-vous : à “ La Maison des associations ”, 1 place Charles de Gaulle, 29233 Cléder (Finistère).

En attendant le plaisir de vous rencon-trer (peut-être), je me retire du monde, coupe mon téléphone, mets un disque de Miles Davis ou Bill Evans et entre en solitude pour un travail, angoissant, difficile avec parfois des moments de jubilation quand un tableau me satisfait.

Philippe Waxweiler

axweiler sur la route de Cléder (Finistère)du samedi 20 avril (vernissage) au dimanche 5 mai 2013W

aître Wax dévoile ici tout l’attirail composant la “ boite à couture ” de l’artiste. Une palette de chinoiseries toutes droit sorties de l’imaginaire surréaliste de cet audacieux gentleman lover. Une nuit sans nulle autre pareille où le soleil noir offre un arc-en-ciel d’espoir à un monde déchiqueté entre la plume et le clavier.

L’artiste s’égare, s’évade dans un monde sans histoire où la presse a perdu de sa verve et de son pouvoir. Un voyage au coeur de Wax, le paradoxal, le faux timide qui ose tout jusqu’à se demander pourquoi. Malgré le temps qui passe, le voyage terrestre de cet esprit merveilleusement troublé ne recherche rien d’autre qu’une place au paradis tout en laissant une trace. Dieu Merci.

MRégine KERZMANN

Journaliste liégeoise

�hinoiseries

ourquoi Philippe Waxweiler nous livre-t-il Albert Einstein tirant la langue comme un garnement ? Parce qu’il illustre par cette image qui désacralise le grand savant ce que celui-ci proclamait avec verve : “ Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la connerie… mais pour l’univers, je ne suis pas sûr. ” L’humour ne se résigne

pas, comme ici, il défie. Et au-delà de cette vision joyeuse du grand homme, Waxweiler pense irrésistiblement qu’il faut exprimer en riant les choses les plus sérieuses. Comme Einstein le faisait en affirmant : “ Placer une main sur un poêle une minute et ça semble durer une heure. Asseyez-vous à côté d’une jolie fille pendant une heure et ça semble durer une minute. C’est ça la relativité ”.

PJosé BROUWERS

Auteur de la monographie “ Waxweiler, le chevallet en bataille ”

�lbert �instein

londe ou brune, la mèche rebelle, sous la paupière lourde l’oeil qui interroge sans quêter de réponse et qui jauge sans juger, la lèvre méditative, à peine boudeuse, qu’on sent prompte à s’écarter sur une gourmandise, elle ne rêve pas, elle ne rêve plus. Les éclats qui illuminent sa crinière semblent rappeler la porte dorée d’un début de

siècle qui ouvrait sur de bleus paradis à venir et tant de vignes à cultiver.Elle est comme une divine image qui emmène promener la nostalgie au bras du souvenir. Elle est divine, bien sûr. Elle s’appelle Greta.

BJean JOUR

Journaliste - Écrivain

�reta la �ivine

roublante, évanescente, son fantôme erre en mes sens... lancinante, omniprésente, troublante, l’allumeuse danse en moi... sa beauté diaphane, son sourire espiègle... et ses seins qui attisent mon désir... et elle, et moi... émoi... l’allumeuse en balconnet et en shorty... et elle, sur moi, le surmoi, et ça, le ça, que d’ émoi... l’Allumeuse...

un regard de soie... sur Moi...T

Vincent LETESSON Le fou du Roi “ Mister Must ”... mystère Must...

�’�llumeuse

aux ! Rien n’est aléatoire chez Philippe Waxweiler ; ni la peinture, ni les rencontres, ni la parole. Philippe est un stratège qui organise le vol de ses oiseaux sans aléa, sans risque non contrôlé, avec la régularité du métronome. Seule la rencontre entre l’ovule élu et un spermatozoïde gagnant, a constitué, dans la vie du peintre, le hasard

qui a bien fait les choses.“ Ecoute s’il pleut ... et Philippe a tout prévu pour se protéger des gouttes. Détestant l’imprévisibilité, sa poche regorge de perles, de brillance et de bons mots qu’il utilise comme des laisser-passer pour l’amitié.C’est comme ce hameau (weiler), bientôt rejoint par les cachets de cire (wax) célestes, pour créer le waxweiler ; le tableau re-créant le peintre. Philippe a tout prévu pour assurer son immortalité.

FBenoît hONS

Recteur de l’Université de Houte-Si-Plou

�ne vie aléatoire

a pauvre mère, qui ne connaissait rien à la peinture, jugeait toujours très sévèrement, et sans autre forme de procès, les oeuvres d’art moderne. Pour elle, tout ça, c’était “ du Picasso ” !J’adorais ma tendre et pauvre mère et j’ai toujours pris soin de ne jamais la contredire. Par contre, quand

je regarde l’hommage de Philippe WAXWEILER à Picasso, je ne suis pas du tout de son avis. Pour moi, ici, ce n’ est pas du tout du Picasso. Non, c’est du... Waxweiller !Désolé, Maman !

MEdmond BLATTChEN

Noms de Dieux, RTBF

�omma�e à �icasso

Puis s’envolent à tire d’ailes, les oiseaux bagués pour porter les rumeurs au delà des fleuves et des montagnes. Ensuite vient la presse – cernée ici avec une écriture extrême orientale fascinante d’obscurité – et finalement, grâce aux mystères du fouillis électronique, une information à la seconde de tout ce que vit la planète, et pour chacun sur son portable. Waxweiler illustre à merveille ses thèmes, il le fait avec malignité, invention. Quelle merveille que cet essor d’oiseaux improbables qui disent l’optimisme de l’artiste. A d’autres moments Waxweiler excelle à glisser l’humour dans ses compositions, voulant souvent exprimer son sentiment par rapport à des faits de société. C’est un artiste qui vit le monde à l’heure d’aujourd’hui, et dont les toiles ne sont pas faites de géométries barbouillées à la hâte, cancer de certains plasticiens d’aujourd’hui.

L

�e��

e tableau s’ i nt i tu l e simplement

“ News ”. Il fut créé pour une exposition de poche lors d’un week-end d’hommage à l’artiste, initiée par le News Café, un établissement nouvellement établi à Liège dans le Carré, quartier festive s’il en est. La composition célèbre – on l’aperçoit très vite – la communication, la circulation de l’information. Au départ, bien avant la radio, la télé, le web, les nouvelles circulent dans le village, perché là-haut. C’est le bouche à oreille entre voisins. Seuls les nuages disent le temps qu’il fait, avec les couleurs de la vie.

José BROUWERS Auteur de la monographie “ Waxweiler, le chevallet en bataille ”

A travers tout, Waxweiler est resté fidèle à sa jeunesse, à son humeur, à ses couleurs, à ses bleus qui sont les bleus de l’âme, à ses rouges qui sont la vie du coeur. Il s’est accompli dans des portraits sans négliger jamais cette heureuse passion de recycler les déchets les plus insolites. Avec son humour, son impertinence même, avec une facture qui n’appartent qu’à lui, Philippe n’a nul besoin de signer ses tableaux. On reconnaît sa patte, ses façons, cette facon naturelle qui rend son pinceau léger même quand le sujet impose la réflexion.Ici, il rend hommage à Tamara de Lempicka. Cette artiste extravagante des années folles a fait de la femme une énigme sensuelle sur fond d’art déco. Waxweiler, c’est tout lui, enchante sa toile d’une volière expansive symbole d’une faim de liberté.

Et toutes ces voitures ? On dirait un grand enfant… des souvenirs… Je suis heureux de voir que tu achetais… ou que tu achètes toujours… des modules Iles de Paix. Les restes d’une boîte à jouets ? L’idée du cimetière de voitures me plaît bien. Dans ce monde dominé par la surconsommation, par l’apparence, par le transport à n’importe quel prix, un cimetière de voitures en fera rêver plus d’un… Retrouver une douceur de vivre, prendre le temps, revenir à l’essentiel… Profiter d’une belle lune d’été… dans un monde revenu aux valeurs d’amitié, de partage et de convivialité… loin du stress, du “ jamais le temps ”, du toujours plus vite, du toujours plus loin… Si on revenait à une vie en bleu ? Tiens-le revoilà celui-là ! Bienvenuen Bretagne mon Philippe… et penses-y quelques secondes… Où sommes-nous le mieux ? Bon voyage…

P

José BROUWERS Auteur de la monographie “ Waxweiler, le chevallet en bataille ”

Jean-Christophe hUBERT Historien de l’Art

Clin d’œilà Tamara de Lempicka

Madame la lune et le Cimetière de Voiture

S i j’avais déjà croisé Philippe Waxweiler au détour d’une cimaise d’exposition, c’est au Château de Waroux que nous nous

sommes mieux découverts… Lui, l’artiste stressé, exigeant, pointilleux, rigoureux, maniaque… Moi, l’historien de l’art qui aime bien plus les peintres morts que les vivants…Mais voilà, l’amitié a fait le reste. Ce que Philippe ne savait pas encore… c’est mon amour pour la Bretagne, sa culture, sa qualité de vie, son respect des traditions, sa beauté… qui s’est concrétisé dans une vieille maison à Cléder, aux volets bleus... Déjà lui !Et puis, pourquoi ne pas faire venir Philippe à Cléder ? Et voici, notre surréaliste face au granit !Madame La Lune et le Cimetière de voitures… En plus, tout est bleu… Tiens, encore lui ! J’aime ces deux idées… Une nuit claire, illuminée par une lune brillante, réconfortante, presque charmeuse… La nuit, le calme, le silence, le bruit du vent, le bruit sourd des vagues… Philippe, n’oublies-pas de profiter d’une belle nuit sur la plage de Cléder… Tu verras comme la lune est belle… comme la tienne.

eintre, sculpteur, scénographe, Philippe Waxweiler révèle aujourd’hui dans ses diverses expressions une pleine maturité.

On découvre qu’il a patiemment conçu un univers, seul concept qui élève l’artiste au rang de créateur. L’artiste n’a cessé d’élargir son horizon, de chercher des voies nouvelles, de tenter des expériences. Notamment au Théâtre Arlequin où il conçoit depuis des années d’originaux décors.

La colombe dorthilippe Waxweiler signe ici, une de ses plus belles toiles. Le postulat de départ germe sans doute dans l’ironie du titre, La colombe dort, un chef d’oeuvre de sensibilité où les nuances de bleus “ colombinent ” autour des Lampades mystérieuses aux perles d’argent, brandissant fièrement leurs torches lumineuses, comme un

réverbère d’antan…Tenter de cerner l’artiste sous cette harmonie audacieuse dans les tonalités azurines, ce coup de palette sensuel aux teneurs toutes “ waxweileriennes ”, relève du phantasme. Mais comme Nietzsche disait que “ les Grecs étaient superficiels par profondeur ”, ne peut-on imaginer un instant que l’oeuvre de Waxweiler soit tout simplement légère par gravité…

PJean-Charles BEAUJEAN

Écrivain

l’occasion de la création dans l’adaptation scénique de José Brouwers d’Hygiène de l’assassin, l’oeuvre d’Amélie Nothomb, dont Philippe Waxweiler inventa la scénographie, celui-ci compose autour du portrait de la célèbre romancière à succès une évocation du suspense qui fait se confronter un assassin spécialement odieux et

une jeune journaliste. Celle-ci incarnée par Delphine Dessambre se trouve représentée dans son costume de scène, tandis l’adolescente noyée, nouvelle Ophélie, surgit comme un reproche. Subtilité du peintre, il laisse à l’imagination de chacun le soin d’inventer un visage à Prétextat Tach, le tueur en série, joué au Théâtre Arlequin par Jean-Marie Gélon. Il n’existe que par le fauteuil roulant dans lequel pendant toute la pièce il déplace ses kilos superflus et sa morgue. Ce tableau se trouvera reproduit sur la couverture des programmes du théâtre, et a figuré dans les décors signés Waxweiler pour Les hommes préfèrent mentir et Le portefeuille ministériel.

Amélie Nothomb“ Hygiène de l ’assassin ”

ÀJosé BROUWERS

Auteur de la monographie “ Waxweiler, le chevallet en bataille ”

Du coté de “ Che ” Proustuoi de plus immatériel que le souvenir. Il tourne constamment autour de nous, nargue notre ego et nous obsède sans relâche. On ne peut cependant le palper, le humer, tout au plus peut-on se l’approprier en fermant les yeux. Et le présent, alors ? C’est pire encore que le souvenir. A peine est-il né qu’il appartient

déjà au passé, l’on tourne en rond ! La magie de Proust consiste simplement à ressusciter cette ineffable mémoire, à nous évader de ce “ maintenant ” abscons qui nous file entre les doigts afin de recouvrer nos yeux d’antan.Quoi de plus immatérielle la non-exploitation de l’homme par l’homme. Il nous fascine cependant, ce triptyque originel d’une société égalitaire, tant il force l’envie et l’illusion. La magie de Che Guevara consiste simplement à casser cette illusion en recréant nos paradigmes d’enfants. Poursuivant sans doute le même idéal, l’un avec ses cartouches de plomb, l’autre avec ses madeleines ou ses bonbons, les voici tous deux réunis dans une bourrasque chatoyante de contrastes où les époques s’entrecroisent Waxweilerement pour le meilleur et pour “ l’Empire ” d’un printemps nouveau et éternel…

Q

Jean-Charles BEAUJEAN Écrivain

Jean-Charles BEAUJEAN Écrivain

Une semaine plus tard, une camionnette de fleuriste s’arrête devant la maison d’Eric Emmanuel. Il s’agit d’un énorme bouquet de notes en si bémol majeur. Alors, l’illustre auteur s’empresse d’immerger les tiges dans une grand vase rempli d’eau fraîche quand soudain une voix de soprano emplit la pièce de sons magiques aux effluves mozartiennes sans que rien ne puisse l’arrêter. Une histoire de fou…Quelques temps plus tard, Philippe Waxweiler a vent de cette histoire et saute, en tout bien tout honneur, sur l’occasion en découpant un morceau de cette fameuse lettre qu’il colle habilement sur une toile. L’inspiration tarde à venir. Les jours passent. Philippe décide alors de poser délicatement son visage sur cette toile vierge de sens et de ne se réveiller que lorsque le tableau sera réalisé. Le lendemain à l’aube, la magie des notes et des couleurs avait fait le reste. Une histoire de fou…

Ma vie avec Mozart

U n songe peut quelquefois perturber votre vie…Un jour d’automne, Eric Emmanuel

Schmitt rêve qu’il converse avec Mozart. Le lendemain, il décide de lui écrire une lettre mais au moment d’apposer le timbre sur l’enveloppe, il réalise la folie de ce projet insensé, froisse par dépit le morceau de papier puis le jette par la fenêtre. La lettre s’envole dans un tourbillon de feuilles mortes jusqu’aux confins d’une autre galaxie.

Freud et l ’instinct sexuel

Carloseureux anniversaire fier hockeyeur.80 ans et 50 ans de hockey, voilà des anniversaires qui se fêtent dignement. L’Old Club tout en rouge et bleu n’a pas manqué de fêter son membre le plus vénérable, Carlos Manteca Villanueva. Grand guindailleur

durant sa période universitaire et même bien au-delà, Carlos s’est lancé dans le hockey à corps perdu : keeper, président de club, arbitre international, coach. Il est toujours en activité avec une équipe scolaire qu’il porte de succès en succès.La toile de Philippe Waxweiler retrace un parcours exceptionnel pour ce fier espagnol arrivé en Belgique dans les premiers soubresauts de la guerre civile. Toute une histoire.

oilà une toile à la mesure d’une scène de théâtre, avec Freud peint là comme une référence.Toujours exposée au Théâtre Arlequin à Liège, elle fut créée par Waxweiler – Il est aussi scénographe – pour décorer une comédie de Jérôme Tonnerre “ Confidences trop intimes ”, venue au théâtre après avoir

inspiré le film à Patrice Lecomte. Le metteur en scène avait souhaiter que le décor s’éloigne du naturalisme, et privilégie le symbole. Mais pourquoi Freud et cette citation sur l’instinct sexuel? La pièce était construite sur un quiproquo. Une jeune femme se trompant de porte livrait à un fiscaliste les confidences qu’elle destinait à un psy, à la suite de quoi le fiscaliste se rendait chez le psy pour s’excuser mais se retrouvait sur l’incontournable divan freudien.

Jean-François BOURLET Avocat-Administrateur de l’OLD CLUB

HVJosé BROUWERS

Auteur de la monographie “ Waxweiler, le chevallet en bataille ”

Picasso-Dali, “ L’imposture ”amais je n’avais imaginé que je ferai un tableau sur Picasso et Dali, deux monstres sacrés qui ont su avec panache monnayer leur grand talent de leur vivant.Picasso “ communiste ” et Dali, “ avida dollars ” bien qu’espagnols et peintres tous les deux, la guerre des égos

pouvaient commencer. (Il n’y a pas d’amitié sincère entre deux peintres... c’est mon opinion). L’énigme de ce tableau réside dans son titre. Ou est l’imposture? C’est ce que je souhaite vous expliquer de vive voix lors de mon exposition à Cléder (Finistère)

Philippe WAxWEiLER

vec “ Mystérieuse Gréta ” ou “ Divine Garbo ”, l’artiste, une fois de plus, réinvente l’art du portrait, comme pour son Wagner apaisé tel qu’il était, éloigné d’une musique de folie qui donne, dit Woody Allen, l’envie d’envahir la Pologne, ou encore Che Guevara opposé et réuni à Proust, Rops en contraste avec l’autoportrait de Philippe.

Ces toiles, comme celles que je ne cite pas, réussissent à capter de façon mouvante un trait essentiel d’une personnalité, ce que jamais la photo ne peut réussir en figeant une fraction de seconde de la vie du modèle. On trouve chez Garbo, à la fois le mystère de celle qui fut “ Ninotchka ”, la belle espionne, l’autorité de Christine de Suède et la tristesse d’Anna Karenine. Waxweiler insuffle au portrait outre son style, sa manière, la conception qu’il a de son modèle, avec le spleen auquel mène curieusement le triomphe. Tristesse et glamour se fondent avec l’expression de la nostalgie d’un temps où Hollywood créait mieux que des stars, des mythes. Garbo est revenue au devant de l’actualité avec le film “ The Artist ” dans lequel Bérénice Béjo incarnait la Divine. C’est un trait de l’oeuvre de Waxweiler, il vit et crée en phase avec son époque.

A J

Greta

José BROUWERS Auteur de la monographie “ Waxweiler, le chevallet en bataille ”

“ Si vous quittez mes toiles en gardant à l ’espritun sentiment d’ironie et d’humour,

c’est que nous aurons faitun bout de chemin ensemble ”.

Philippe WAxWEiLER

Murmure des Grands Arbres, 27 - B-4121 NeupréTél : +32 4 371 57 42  •  +32 479 30 96 82

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http://philippe-waxweiler.overblog.comhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Waxweiler