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ELECTRON LIBRE PRESENTE
« Au-‐delà des mères »
Texte et Interprétation : Michelle Brûlé
Mise en scène : Chantal Deruaz
scénographie et collaboration artistique : Denis Malbos « Au-‐ delà des mères » dure environ une heure ; le texte est encore en élaboration mais une première étape de cette création a été montrée au centre culturel de Valenton. en Mars dernier CONTACT/ 06 81 55 01 68/ [email protected]
DESCRIPTIF Dans « Au-‐delà des mères » une centenaire enceinte et masquée philosophe sur le temps, en attendant l’événement qui tarde à naître. Retraversant le XXème siècle elle se souvient de précédents enfantements tout en jetant un regard sur l’actualité. Le ton est cocasse, décalé. Jusqu’au moment où l’actrice qui incarne cette mère des mères est rattrapée par le présent et sa propre expérience de séparations et de départs. Le ton change. Une mère peut en cacher une autre… Entre « stand up » et récit de vie un spectacle solo qui emprunte tous les codes de jeu, de la tragédie au clown, pour narrer une histoire de transmissions et de passages, à travers cinq générations de femmes INTENTION DE L’AUTEURE Après avoir, en tant qu’actrice, adapté un certain nombre d’auteurs pour le théâtre -‐ Baudelaire dans Soufflet toxique, Freud dans Molière sur le divan, Simone de Beauvoir dans La Ballade de Simone – puis coécrit dernièrement Chemins de dames avec Dominique Paquet, le passage à une écriture totalement personnelle m’est devenu nécessaire. C’est donc en tant que MERE que j’ai construit ce projet dramaturgique pour m’adresser à mes contemporains. Qu’est ce qu’une mère ? Qu’est ce qui se joue dans l’apprentissage de la relation à autrui qu’est la maternité ? Quels désirs, quelle mémoire, quelle histoire nous échappent ? Quelle constellation familiale transmet-‐ on ? Quels fantômes nous habitent ? Selon Julia Kristeva, « ….dans une civilisation en perte de repères, capables de créer des mères de tous genres, il y a aujourd’hui un manque de discours sur ce qu’est la passion maternelle …. La reliance maternelle du troisième millénaire est à réinventer !...Il n’y aura pas de nouvel humanisme sans que les mères aient su prendre la parole … Prototype du lien amoureux, la passion maternelle est un érotisme qui amorce la culture et le temps comme recommencement, comme perpétuelle créativité » A l’horizon de cette pensée j’ai imaginé prendre la parole à travers un personnage surréaliste: Une femme de 12O ans, enceinte et en crise : La MERE des mères ! La mère du monde…Son accouchement attendu n’est autre que la métaphore d’un monde en mutation, Le XXIème siècle ! Passages donc. D’une génération à une autre, mais aussi de la fiction à la réalité. Quand l’actrice finit par confier son propre désarroi dû à la séparation d’avec sa fille ; une étape de vie rarement représentée et qui constitue pourtant ce moment essentiel dans lequel une femme doit se réinventer. Au fond « Au delà des mères » raconte cela : la mise en femme du monde…Pardon : la mise au monde d’une femme, grâce au théâtre ; ou, le théâtre comme mise au monde. Michelle Brûlé
INTENTION DE MISE EN SCENE Un espace vide et théâtral. Une mise en scène volontairement nue. Seuls un totem en bois, érigé tel un arbre, et un fauteuil, laissent la place au texte. L'actrice est traversée par les musiques et les voix intérieures qui l'habitent. Elle se bat et se débat dans un univers qu'elle crée et qui lui échappe. L'imaginaire et la réalité se confondent, nous ramenant à chacun d'entre nous. « Au delà des mères » est pour moi un texte intergénérationnel. Le théâtre n'existe que par la qualité de l'émotion qu'il procure. Comment ne pas être ému par la difficulté de vivre avec le poids du passé, cette chaîne tissée par nos ancêtres, qui nous attache à eux par peur de l'avenir ? Ce texte qui soulève cette interrogation m'a touché. Le théâtre, avec sa chair, nous permet de rire, de pleurer et, sans en avoir l'air, de nous questionner. L'aspect cosmique et intemporel du texte nous renvoie au fondement du théâtre qui nous donne la liberté que nous recherchons tous. Chantal Deruaz
PROJET PÉDAGOGIQUE « Être contemporain c’est aussi avoir conscience des héritages consentis ou contestés » Les questions que soulève le spectacle Au delà de mères sont entre autres axées sur l’évolution des valeurs, et de la condition féminine, de la première guerre mondiale à la mondialisation à travers cinq générations de femmes Lors de « bords plateaux « ou de rencontres avec des publics de scolaires, (associations de femmes ou autres, actions solidaires…), les notions de progrès , le rapport à la maternité, à l’héritage familial et à la vérité sur les secrets de famille, en passant par l’accès à l’égalité hommes femmes qui caractérisent, entre autres, nos sociétés contemporaines pourront être soulevées. L’actrice du spectacle Michelle Brûlé diplômée de philosophie, anime des cafés philo sur les thèmes
-‐ Peut on encore croire au progrès ? -‐ Que signifie être mère ? -‐ Que transmet-on ? -‐ Peut on dire la vérité ? -‐ À quoi sert de connaître l’histoire ? -‐ Qu’est ce que le temps ?
QU’EST CE QU’UN CAFE-‐PHILO ? S'il n'y a pas toujours de café, et rarement de création de concept - c'est la définition que donne Gilles Deleuze de la philosophie - du moins, la conduite d'un café philo s'inspire t- elle, du dialogue platonicien. En ce sens qu'il ne s'agit en aucun cas d'un débat d'opinion, d'une entreprise d'auto légitimation, mais bien plutôt d'un échange, d'une communauté de pensée. On réfléchit et on avance ensemble autour d'une question donnée ; chacun prenant la parole sur simple demande; on ne "discute pas. » La règle d'or est l'écoute. L’animatrice est là pour faire en sorte que chacun puisse s’exprimer librement, elle donne des pistes de réflexion, recentre les interventions si besoin en les articulant avec des courants de pensées de philosophes A la fin de la séance qui dure environ une heure et demie elle fait une synthèse de ce qui s'est dit afin que chacun reparte chez soi avec du grain à moudre pour prolonger éventuellement la réflexion avec d’autres.
L’EQUIPE ARTISTIQUE Porteuse du projet / Michelle Brûlé : 06 81 55 01 68 L’ACTRICE, Michelle Brûlé Diplômée d’une maîtrise de philo elle se forme au théâtre à l’ENSATT, puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (CNSAD) Elle joue au théâtre sous la direction de Pierre Debauche, les grands rôles du répertoire -‐ Chimène, Rosalinde, La Fausse Suivante… Puis, après un détour par la scène Rock elle revient au théâtre avec Pierre Pradinas, Pierre Meyrand, Pierre Ascaride, Anita Picchiarrini, Charles Tordjman, Daniel Martin, Ged Marlon, Adel Hakim, Claude Brozzoni, Jean Daniel laval, Isabelle Starkier (L’Homme dans le Plafond ) Au cinéma et à la télévision, elle tourne avec Catherine Corsini, Bruno Gantillon, Michel Deville, Roger Kahane, Philippe Triboit, Dominique Baron, Jean-‐François Richet (film Mesrine). Elle joue Le Ventre des philosophes de Michel Onfray, mise en scène de Patrick Simon et anime des cafés philos avec D. Paquet. Elle est aussi chanteuse et accordéoniste, Elle écrit et joue ses propres spectacles : La Ballade de Simone (Lucernaire et Petit Montparnasse) Chemins de dames , Au delà des mères … Elle met en scène et adapte Molière sur le divan d’après Molière et Freud au Théâtre du Lucernaire. « Chansons inhabituelles « de et avec Pierre Debauche, La servante maitresse de Pergolèse au théâtre du Figuier Blanc à Argenteuil. Diplômée du CA elle enseigne l’art dramatique au Conservatoire d’Argenteuil LA METTEUSE EN SCENE, Chantal Deruaz Formée comme comédienne à l’ENSATT puis au Conservatoire national de Paris (CNSAD) Elle joue les grands rôles classiques (Lioubov, Lechy) et des textes contemporains sous la direction de Daniel Mesguich, Claude Risac, Jacques Rossner, Michel Dubois, Jean Yves Lazennec, Robert Cantarella, Arlette Tephany, Georges Verler. Petrika Ionesco, Leonidas Strapatzakis, Gaël Rabas, Daniel Benoin , Ottomar Krejca, Anne Delbée, Roland Timsit, Gérard Darier , Aurore Prieto. Christina Fabiani , Jean Louis Martin Barbaz, Claude Yersin, Nathalie Fillion, Hervé Van Der Meulen, Yveline Hamon, Richard Brunel, Gregory Benoit, Agathe Alexi… En 2015 elle a joué LES PÂTISSIÈRES de Jean-‐Marie Piemme, mise en scène de Nabil El Azan, au Vingtième Théâtre. En 2016 KIDS de Fabrice Melquiot mise en scène Maroussa Leclerc et elle a mis en scène Michelle Brûlé dans « Au-‐delà des mères » Elle est filmée notamment par Michel Sibra, Daniel Losset, Patrick Jamain, Bertrand Van Effenterre, Daniel Vigne, Pierre Granier Deferre, Benoit Jacquot, JJ Beineix… Elle enseigne et met en scène au studio théâtre d’Asnières depuis une quinzaine d’années
LE SCENOGRAPHE Denis Malbos : Plasticien, scénographe Fondateur de « Béton Mou Production », « L’homme qui court » et « Électron Libre ; il a travaillé / exposé avec, pour, chez : Arts plastiques : le musée Hébert, le Centre National d’Art Contemporain de Grenoble, la galerie Antoine de Galbert,la fondation Clew, la galerie Askéo, Festiventu, Le « Moussem » d’Asilah, le musée Géo Charles, la Halle de Pont en Royan, La biennale de Pusan (Corée), la biennale de Luleâ (Suède), Divers symposiums en France, Belgique, Allemagne, Lilas en Scène, Aponia centre d’art… Scénographies : le Grand Nuage de Magellan, le CDN des Alpes, la Cie Brozzoni, la Cie Yvon Chaix, le CDN de Reims, la Comédie de Genève, Le festival de jazz de Grenoble, les 38 èmes Rugissant, Denis Guénoun, Raul Ruiz, François Rancillac, Albert Marcœur, Les Rémouleurs, Agathe Alexi/ théâtre de l’Atalante (2013/14/15), Nadine Darmon dans « La ballade de Simone » , Jean Michel Vier dans « Transportés »…
LA COMPAGNIE ELECTRON LIBRE Créée en 2000 afin de promouvoir la conception, la réalisation et la diffusion de toute action culturelle, tant dans le domaine des arts plastiques (peinture, sculpture, vidéo) que des arts du spectacle (cinéma, théâtre, musique…), Électron Libre a produit les spectacles suivants: « Soufflet toxique » : de et par Michelle Brûlé spectacle de chansons à l’accordéon inspiré des « Paradis artificiels » de Baudelaire. Création Avignon 2002, puis tournée nationale et internationale au Japon et dans les Alliances françaises de Puerto Rico, St Kitts, et au théâtre du Lucernaire … « Cher confrère » : sur une idée de Michelle Brûlé, ce spectacle s’inspire d’un fait divers ; Une avocate menacée en 2000 d’être radiée du barreau pour avoir joué de l’accordéon dans la rue. Le texte de Catherine Zambon est mis en scène par Ged Marlon au théâtre 71 de Malakoff, au Théâtre de l’Est Parisien. « La Ballade de Simone » : d’après des textes de Simone de Beauvoir adaptés par Michelle Brûlé, mis en scène Nadine Darmon, avec Michelle Brûlé et Odja Llorca ou Anne Laure Tondu (en alternance). En 2009 au théâtre de Saint-‐Maur, repris au Lucernaire à Paris pendant 4 mois puis au Petit Montparnasse en 2010 pour 60 représentations. (presse en fin de dossier). Encore en tournée. « Chemins de dames » : pièce théâtrale et plastique écrite par Dominique Paquet sur une idée de Michelle Brûlé mise en scène Patrick Simon scénographie Denis Malbos avec Michelle Brûlé et Dominique Paquet . Après une résidence de création à la Salle Jacques Brel de Champs-‐sur-‐Marne le spectacle a été joué notamment à Confluences à Paris en Mars 2014 et en tournée en province. Labellisé mission du centenaire de la première guerre mondiale. « Au-‐ delà des mères » : de et par Michelle Brûlé Mise en scène Chantal Deruaz Après des répétitions au Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-‐sous-‐Bois puis au Centre culturel de Valenton, le spectacle est créé en Mars 2016 à l’Auditorium de Seynod (Annecy) Une centenaire enceinte -‐ de quoi ? De qui ?-‐ philosophe sur le temps en attendant l’événement qui tarde à naître ; jusqu’au moment où l’actrice qui incarne cette Mère des mères est rattrapée par le présent et sa propre expérience de séparations et de départs. Entre « stand up » et récit de vie, un spectacle qui emprunte tous les codes de jeu, de la tragédie au clown, pour narrer une histoire de transmission et de passages à travers cinq générations de femmes. « Blanche Aurore Céleste » de Noëlle Renaude avec Chantal Deruaz Mise en scène Michelle Brûlé (répétitions et création idem que le précédent) A l’heure d’un choix décisif Blanche Aurore Céleste fait le bilan de sa vie amoureuse : jules, Selim, Toto, Paulo, Marcel, Nico, Eugène, Mario, Prosper, Albert…Saura t elle enfin profiter du présent ?
EXTRAITS DE PRESSE, « LA BALLADE DE SIMONE » « Du théâtre d’intervention, une véritable réhabilitation des écrits, de la vie de Simone de Beauvoir et de sa force... remarquablement mis en scène. Un spectacle vivifiant, qui connait un succès tout à fait remarquable : il faut se précipiter. » Laure Adler -‐ Studio Théâtre / France Inter
« Spectacle éblouissant. Deux magnifiques comédiennes nous surprennent et nous émeuvent parlant de la vie intime de cette femme emblématique. Ne ratez pas ce moment de bonheur ! » Politis (Coup de cœur)
« Une passionnante promenade dans l'univers de Simone de Beauvoir. C'est à la fois joyeux et remarquable. Instructif et divertissant. A aucun moment le spectacle ne cède à la facilité. Sur scène, Anne Laure tondu et Michelle Brûlé sont impeccables. Nadine Darmon signe une mise en scène aussi précise qu'originale. La scénographie et les lumières contribuent au plaisir du spectateur. Peu importe au fond d'être féru ou non de la prose de Beauvoir. La Ballade de Simone ravira l'esprit de chacun... » Dimitri Denorme -‐ Pariscope
« C'est un bijou de spectacle plein d'esprit et de délicatesse, plein d'humour et de sensibilité, et jamais docte... Les deux comédiennes sont d'excellentes musiciennes et chanteuses. Elles nous font partager avec élégance un délicieux moment, brillant et nostalgique.» Armelle Héliot -‐ Le Figaroscope ♥♥♥
« C'est vif, fluide, plein d'humour et de tendresse mais plein aussi d'une interrogation toujours présente : "Qu'est-‐ce qu'être une femme libre ?". Une manière originale et vivante d'aborder l'héritage de la femme-‐philosophe.» Sylviane Bernard-‐Gresh -‐ Télérama (TT)
« Sur scène, c'est loufoque, piquant, ludique. Mené à fond de train par deux boules d'énergie... Cette ode à la féminité est à mettre entre toutes les oreilles.» Myriem Hajoui -‐ A Nous Paris ****
« Ce cabaret, très tonique et d’une vive intelligence, n’est pas une reconstitution du Tabou mythique de Saint-‐Germain-‐des-‐Prés mais une création d’aujourd’hui qui sait mettre le passé au présent, tout en y glissant le regard moqueur de l’Histoire. » Gilles Costaz – Webthea.com
« La Grande Simone doit se retourner de bonheur dans sa tombe. Le résultat est un merveilleux puzzle conçu avec les voix parlées, murmurées, fredonnées, chantées des deux interprètes. Sans oublier l’accordéon de Michelle Brulé qui nous donne du Cosmo, du Piaf, du Queneau et même du Sartre » Jean-‐Marc Stricker / Aligre fm
« Voici le ton du spectacle : vif, intransigeant, alliant humour et profondeur, pétillantes pépites et fondements ontologiques (...) Si la réflexion est continue, la mise en scène de Nadine Darmon, relayée par le travail des lumières et la scénographie, dessine ludiquement le mouvement du questionnement de Simone de Beauvoir » Les Trois Coups
« C’est un tableau synoptique. Une mise en parallèle du discours féministe de Simone de Beauvoir dans le deuxième sexe et de la passion, qui tout en rédigeant ce brûlot, la fait tomber aux genoux d’Algren, son amant américain (...) Michelle Brûlé et Anne Laure Tondu rendent l’amoureuse tellement touchante… » Jacques Nerson -‐ Nouvel Obs **
« Un beau moment intelligent, culturel, amusant, séduisant et… militant » La Marseillaise
« La ballade, orchestrée par deux comédiennes époustouflantes, met en regard les deux textes, pour ne révéler, dans ce dialogue rythmé, qu'une seule et même femme, faite de
contradictions et de paradoxes. Michelle Brûlé et la jeune Anne-‐Laure Tondu incarnent ces deux facettes, mais aussi deux générations différentes, la femme des années 1950 et celle d'aujourd'hui. En l'honneur de celle qui dira un jour "On ne naît pas femme, on le devient", ce spectacle, loin d'être un hymne au féminisme, désacralise le mythe de l'intransigeante révoltée pour révéler les traits d'une femme engagée, dans toute sa complexité. Dans une mise en scène étonnante de Nadine Darmon, Danses et interludes musicaux rythment le jeu remarquable des deux comédiennes, comme autant d'hommage à la "grande Simone" ». Le Point
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