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Audit financier
Economie sociale
Expertise comptable
Séminaire de formation
Déroulement de la formation
Module 3
Module 2Module 1
Module 4
Rôle économique
du CE
Compréhension des comptes de
l'entreprise :Le compte de
résultat
Compréhension des comptes de
l'entreprise :Le bilan
Normes IFRS
Formation sur 2 jours
Jour 1 :Module 1Module 2
Jour 2 :Module 3Module 4
Déroulement d'une journée
9h :début de la formation
12h – 14h :pause déjeuner
17h :fin de la formation
Module 1 : Rôle économique du CE
les consultations obligatoires
│ Consultations / Informations
│ Les différences
L’exercice du rôle économique
│ Le budget de fonctionnement
│ Les moyens du comité
Le recours aux missions de conseil
Les clignotants à surveiller
Connaître les comptes de l’entreprise
│ Les grands principes comptables
│ Obligations comptables et fiscales
│ Que comprennent les comptes annuels de l’entreprise ?
Sommaire
Les consultations obligatoires
D’après l’article L 432-1 du Code du Travail :
“Le Comité d’entreprise est obligatoirement informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise et, notamment, sur les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs, la durée du travail, les conditions d’emploi, de travail et de formation professionnelle du personnel”.
La consultation est définie par l’article L 431-5 du code du travail, loi ayant consacré le rôle consultatif reconnu du CE
Décision de l’employeur après un avis du CEPour formuler un avis motivé, le comité doit disposer :
d’informations écrites, d’un délai d’examen suffisant, d’une réponse motivée.
avis ≠ veto, la consultation = réelle discussion, le pouvoir de décision est conservé par l’employeur ;
Le CE reçoit des informations ponctuelles, ne joue aucun rôle, est devant le fait accompli.
Information et consultation Consultations
“Consulté” :
“Informé” :
Information et consultation
L’information du CE : Quantitative :
• Évolution des commandes,
• Comptes annuels,
• Bilan social,
• Situation de l’emploi.
Qualitative :• Rapport sur l’activité de
l’entreprise,
• Bilan de formation et orientations de l’année suivante.
La consultation du CE : “Durcissement” de la
jurisprudence en faveur d’un renforcement du pouvoir du Comité en tant qu’organe de contrôle,
Domaines de consultation définis par la loi :
• Licenciements,
• Plans sociaux,
• Restructurations,
• Plans de formation,
• Durée de travail,
• Conditions de travail.
Consultations
Les consultations obligatoires
Dans le domaine économique et financier : En matière de gestion :
• L’employeur doit consulter le Comité dès lors qu’il envisage de prendre une décision qui n’est ni ponctuelle ni individuelle et qui va au delà d’une simple mesure d’administration ou d’application.
• L’employeur doit fournir régulièrement des informations, et notamment : l’ensemble des documents transmis à l’assemblée générale des actionnaires ou des
associés, le rapport du (ou des) commissaire(s) aux comptes,
En matière d’organisation juridique :• Lors de prise de participation de l’entreprise dans une autre société,
• Lors de prise de participation d’une autre société dans l’entreprise,
• Lors de cessions ou d’acquisitions de filiales,
• Lors de cessions d’actions ou de parts,
• Lors d’OPA ou d’OPE,
• Lors d’annonces publiques,
• Lors d’opérations de concentration.
En matière d’organisation économique.
Consultations
Les consultations obligatoires
Dans le domaine social :
En matière de conditions de travail :
• le CE dispose d’un pouvoir d’initiative et de proposition,
En matière de recrutement,
En matière de durée de travail :
• la consultation est obligatoire pour tout projet collectif relatif à la durée et
l’aménagement du temps de travail,
En matière de formation,
En matière d’apprentissage,
En matière d’hygiène et sécurité,
En matière de salaire,
En matière d’épargne salariale,
Le bilan social (+ 300 salariés) ou rapport unique permet
d’informer le CE dans ce domaine
Consultations
L’exercice du rôle économique
Le budget de fonctionnement :Bien connaître ses droits
S’informer : Acquérir les ouvrages de base , S’abonner à des revues spécialisées utiles à l’activité économique et
professionnelle du CE, Financer des campagnes d’information en direction du personnel (sondages, éditions de revues, …),
Compenser la perte de salaire d’un élu ponctuellement affecté à l’exécution d’une étude (non liée aux œuvres sociales) à condition que le temps passé ne soit pas imputé sur le crédit d’heures.
Se former: Stage légal de formation économique des élus, Peut-être renouvelé après deux mandats, consécutifs ou non.
Recourir à des experts spécialisés: Prendre un abonnement auprès de prestataires spécialisés, Rémunérer un expert libre (juriste, ergonome, économiste, expert-comptable, ingénieur, …),
• dont la mission est définie par le CE,
• dont l’accès aux documents est limité à ceux détenus par le CE, sauf accord de la direction.
Embaucher du personnel permanent ou temporaire pour faire des études économiques pour son compte.
Le comité décide seul de l’utilisation du budget. En cas de décision importante en la matière, l’ensemble des élus titulaires votent en séance plénière.
L’exercice du rôle
économique
Les moyens du comité :Obtenir les informations
L’ordre du jour du Comité Établi conjointement par l’employeur et le
secrétaire du Comité : mettre les points à l’ordre du jour si le chef d’entreprise ne le fait pas spontanément.
Informations incomplètes, défaut de consultation Délit d’entrave : pénal -> poursuite en
correctionnelle
Échange d’informations Recueillir un maximum d’informations auprès des
salariés sur la vie des services et des différents sites
L’exercice du rôle
économique
Recours à l'assistance d'un Expert-comptable choisi par le C.E
Le recours à l’assistance par un expert
Difficultés à comprendre ou analyser les informations reçues ?
Recours à un expert-comptable pour l’examen des comptes annuels et des comptes prévisionnels : Nommé par le Comité
Rémunéré par l’entreprise
Intérêts : Analyse globale (économique, financière et sociale) de la situation
de l’entreprise sur 4 années
L’entreprise sur son marché (étude sectorielle)
L’évolution et la stratégie du groupe
Analyse des prévisions
Accès à l’information plus large que celui du Comité
L’expert du CE
Les différentes possibilités de recours aux experts
les missions légales (rémunérées par l’entreprise) : L’examen des comptes annuels (article L 434-6 du code du travail),
L’examen des comptes prévisionnels (article L 434-4 et L 434-6 du code du
travail),
La mise en œuvre de la procédure d’alerte (article L 432-5 du code du travail),
L'assistance en cas de licenciements économiques, dans le cadre du Livre III – Plan de Sauvegarde de l’Emploi (article L 321-2 et s du Code
du travail),
L’examen du calcul et de la gestion de la participation.
missions rémunérées par le budget de fonctionnement :
(L’article L 434-6 du code du travail autorise le CE à se faire assister par tout expert rémunéré
par ses soins pour la préparations de ses travaux)
Expert-comptable,
Ergonome,
Économiste,
Juriste spécialisé,
Ingénieur,
Expert financier, etc…
L’expert du CE
Experts Comptables :
Experts libres :
L’examen des comptes annuelsArticle L 434-6 du code du travail
Le recours à un expert-comptable est un droit.
Cet examen permet de mettre en évidence des éléments tels que : L’évolution du secteur,
• Analyse de l’environnement, étude du marché,
• Analyse des clients, des concurrents et des produits,
L’activité,• Analyse détaillée du chiffre d’affaires,
• Étude des marges par produit,
• Prix de transfert,
La rentabilité,• Étude de la valeur ajoutée au résultat net,
• Évolution de la rentabilité économique,
La structure financière,• Santé financière,
• Formation de la trésorerie.
mais également de connaître les arbitrages réalisés entre le personnel propre et la sous-traitance Évolution des charges de personnel et des charges d’intérim,
Étude du bilan social.
L’expert du CE
L’examen des comptes prévisionnelsArticle L 434-4 et 434-6 du code du travail
Cette assistance est légalement prévue pour les entreprises comptant plus de 300 salariés ou réalisant plus de 18 M€ de chiffre d’affaires,
Le recours à un expert-comptable peut avoir lieu 2 fois par an, sur les comptes prévisionnels initiaux et les comptes prévisionnels révisés,
Les entreprises ont l’obligation de fournir une situation de l’actif réalisable et disponible et du passif exigible, un compte de résultat prévisionnel, un tableau de financement et un plan de financement,
Cet examen permet d’analyser : L’activité et la rentabilité
• Perspectives économiques de l’entreprise pour l’année à venir,
Le financement,• Emploi et ressources financières,
• Investissements,
• Plan de financement,
Ainsi que les arbitrages prévus entre le personnel propre et la sous-traitance :
Prévisions en matière d’emploi, Actions de prévention et formation,
Mais également les modifications de la stratégie groupe, et ses conséquences économiques et sociales.
L’expert du CE
La procédure d’alerteArticle L 432-5 du code du travail
Lorsque le CE a connaissance de faits “de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l’entreprise”, il peut demander à l’employeur de lui fournir des explications.
L’employeur doit répondre aux questions posées par le C.E lors de la séance suivante du Comité.
Le CE peut déclencher la procédure d’alerte, dans la limite d’une fois par an.
L’expert du CE
Le projet de restructuration et les solutions alternatives
Article L 432-1 et L 321-2 et s du code du travail Distinction entre :
La consultation sur l’intention de licencier : projet de restructuration inscrit à l’article L 432-1 du code du travail (ou livre IV),
La consultation sur le traitement social des licenciements : projet de critères pour l’ordre des licenciements, de calendrier prévisionnel et de mesures sociales du Plan de Sauvegarde de l’Emploi inscrit à l’article L 321-2 et s du code du travail (ou Livre III).
La loi de modernisation sociale (LMS) du 17 janvier 2002 permettait : de dissocier les deux procédures et de les mettre en œuvre l’une après l’autre (Livre IV, puis Livre
III),
une consultation du Comité d’entreprise sur les deux projets, la nomination d’un expert-comptable (mission légale) sur chaque projet (Livre IV, puis Livre III).
Modifications adoptées le 3 janvier 2003 portant sur la suspension de 11 dispositions de la LMS :
Le projet de restructuration (Livre IV) et le plan de sauvegarde de l’emploi (Livre III) peuvent s’effectuer en parallèle.
Le CE n’a plus la possibilité d’avoir recours à un expert-comptable (mission légale) dans le cadre du Livre IV … sauf accords particuliers.
Suspension de 18 mois, destinée à mettre en place un accord collectif entre les parties en présence, elle est prolongée de 6 mois (jusqu’au 3 janvier 2005) pour permettre aux partenaires sociaux de faire aboutir leurs négociations.
L’expert du CE
La procédure du Livre IIIArticle L 321-2 et s du code du travail
1ère réunion
Sans expert-comptable Avec expert-comptable
1ère réunion
3ème réunion
Nomination de l’expert
Le CE émet un avis
14, 21 ou 28 jours(selon le nombre de licenciements)
20 à 22 jours
2ème réunion
14, 21 ou 28 jours(selon le nombre de licenciements)
Présentation du projet par le Président du CE
Le CE émet un avis
L’expert présente son rapport
2ème réunion
L’expert du CE
Les clignotants de l’entreprise à surveiller
Les clignotants généraux
Certains éléments sont à surveiller. Ils doivent attirer
l’attention des élus sur des difficultés actuelles ou
prévisibles de l’entreprise :
Comment se porte le marché ?
L’entreprise fait-elle mieux ou moins bien que le marché ?
Gagne-t-elle ou perd-elle des parts de marché ?
Comment se porte le Groupe ? Quelle est sa stratégie
d’acquisitions ou de cessions d’activités ? Qui sont les
actionnaires et quels sont leurs objectifs ?
Les clignotants
Les clignotants généraux
Ses produits arrivent-ils en fin de vie ? Crée-t-elle de nouveaux
produits ?
L’entreprise fait-elle appel à des prestataires extérieurs ?
Existe-t-il des signes de sous-activité : non-utilisation des
capacités de production, non-remplacement du personnel
quittant l’entreprise, chômage partiel ?
Comment évolue le carnet de commandes ?
Les clignotants
Les clignotants généraux
L’entreprise investit-elle régulièrement et suffisamment ?
• En recherche et en développement
• Dans l’outil de travail
• Dans la formation des personnels (notamment adaptation à de
nouvelles techniques)
Comment évoluent les effectifs (par service) ?
L’entreprise devient-elle prudente en matière d’embauches et
recourt-elle de plus en plus à la flexibilité et aux emplois
précaires (CDD, intérim, sous-traitance) ?
Les clignotants
Quelques indicateurs à suivre:Les indicateurs de rentabilité
Évolution du chiffre d’affaires et des marges
Évolution des résultats liés à l’activité (résultats
d’exploitation)
Le seuil de rentabilité est-il atteint (la production doit
permettre de couvrir les coûts fixes et les coûts variables) ?
Poids des charges financières et exceptionnelles
Perspectives annoncées par le chef d’entreprise
Les clignotants
Quelques indicateurs à suivre:Les indicateurs de liquidité
Évolution de la situation financière
Capitaux propres
Endettement
Délais de paiement
Trésorerie
Incidents de paiement
Les clignotants
Connaître les comptes de l’entreprise :les grand principes comptables
Transcription monétaire des flux de l’entreprise
Grands principes comptabl
es
Que comprennent les comptes annuels ?
Le compte de résultat : image de l’activité Les notions de charges et de produits
Les différents niveaux de résultat
Le bilan : image de la situation financière Notions de financement, de dettes – passif
Notions d’investissements, de créances – actif
Notions de trésorerie
L’annexe Règles & méthodes utilisées
Détails des amortissements, provisions, etc.
Liens entre compte de résultat et bilan Résultat
Produits et créances - Charges et dettes
Grands principes comptabl
es
Le Compte de résultat
Film des opérations de l’exercice
Résultat = Produits – Charges
Différence entre exploitation et trésorerie
(produits non encaissés et charges non décaissées)
Différence entre charges et immobilisations
(notion de consommation dans l’exercice)
Bénéfice/profit et Perte/déficit
Grands principes comptabl
es
Le bilan
Photographie à un moment donné du patrimoine de
l’entreprise
Obligation de date : fin d’exercice
Arrêté des comptes : inventaire du patrimoine
Actif = biens
Passif = dettes
Engagements hors bilan
Grands principes comptabl
es
Les grandes masses de l’actif du bilan
Actif immobilisé ou emplois stables : Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Amortissements et provisions
Actif circulant : Stocks (valeurs d’exploitation)
Créances
Trésorerie
Grands principes comptabl
es
Les grandes masses du passif du Bilan
Capitaux permanents ou ressources stables : Capitaux propres
Amortissements & provisions
Dettes bancaires (> 1 an)
Comptes courants
Passif exigible à court terme ou dettes circulantes : Fournisseurs
Personnel et organismes sociaux
Créditeurs divers
Concours bancaires
Grands principes comptabl
es
Annexe
Commentaires textuels des comptes
Immobilisations et amortissements
Provisions
Valorisation des stocks
Détails et échéances des créances et dettes
Détails de certains postes
Engagements Hors bilan
Grands principes comptabl
es
Le bilan social
Évolution des effectifs, Effectifs moyens mensuels,
Effectifs au 31 décembre,
Pyramide des âges,
Ancienneté,
Formation, Les catégories bénéficiaires,
La part de la masse salariale consacrée,
Évolution des rémunérations moyennes, Rapportées aux effectifs,
Par catégories socioprofessionnelles,
Absentéisme,
Grands principes comptabl
es
Module 2 : la Compréhension des comptes de l'entreprise : le Compte de résultat
Revue des principaux postes du compte de résultat
│ Les produits d'exploitation
│ Les charges financières
│ Les produits financiers
│ Les charges financières
│ Les produits exceptionnels
│ Les charges exceptionnelles
Analyse du compte de résultat : les soldes intermédiaires de
gestion
│ La production de l'exercice et de la marge commerciale
│ La marge brute globale
│ La valeur ajoutée
│ L'excédent brut d'exploitation
│ Le résultat d'exploitation
│ Le résultat courant avant impôts
│ Le résultat exceptionnel
│ Le résultat net de l'exercice
Sommaire
Module 3 : la Compréhension des comptes de l'entreprise : le Bilan
Revue des principaux postes du bilan
│ L'actif du bilan
│ Le passif du bilan
L'analyse du bilan : la structure financière
│ Le fonds de roulement
│ Le besoin en fonds de roulement (BFR)
│ La trésorerie
Sommaire
Le bilan traditionnel repose sur la distinction Le bilan traditionnel repose sur la distinction entre le cycle long et le cycle court.entre le cycle long et le cycle court.
La figure ci-contre vous présente les 4 grandes La figure ci-contre vous présente les 4 grandes masses qui partagent le bilan :masses qui partagent le bilan :
2 d'entre elles correspondent aux cycles longs : les 2 d'entre elles correspondent aux cycles longs : les ressources stables et les emplois durables.ressources stables et les emplois durables.
Les 2 autres correspondent au cycle d'exploitation : Les 2 autres correspondent au cycle d'exploitation : les actifs circulant et les dettes circulantes.les actifs circulant et les dettes circulantes.
Les ressources stables résultent des décisions de Les ressources stables résultent des décisions de financement ayant engagé l'entreprise à long financement ayant engagé l'entreprise à long terme et comprennent :terme et comprennent :
Les ressources propres Les ressources propres (capitaux propres, (capitaux propres, amortissements, provisions),amortissements, provisions),
Les dettes financières à plus d'un an.Les dettes financières à plus d'un an.
Elles figurent en haut du passif du bilan.Elles figurent en haut du passif du bilan. Les emplois stables résultent des décisions Les emplois stables résultent des décisions
d'investissements. Ils correspondent à l'actif d'investissements. Ils correspondent à l'actif immobilisé brut et figurent en haut de l'actif du immobilisé brut et figurent en haut de l'actif du bilan.bilan.
Les éléments circulants résultent du cycle Les éléments circulants résultent du cycle d'exploitation. On distingue parmi eux :d'exploitation. On distingue parmi eux :
L'actif circulant L'actif circulant (montant net des stocks, créances et (montant net des stocks, créances et disponibilités),disponibilités),
Les dettes du passif qui ne sont pas financières Les dettes du passif qui ne sont pas financières (dettes fournisseurs, dettes diverses), ainsi que les (dettes fournisseurs, dettes diverses), ainsi que les dettes financières à moins d'un an. On peut dettes financières à moins d'un an. On peut éventuellement les qualifier de dettes circulantes éventuellement les qualifier de dettes circulantes en l'absence de dénomination officielle.en l'absence de dénomination officielle.
La structure financièr
e
Immobilisations brutes
Actif circulant+
Disponibilités
Immobilisations brutes
Actif circulant+
Disponibilités
Capitaux propres+
Amortissements et provisions
+Dettes financières
Dettes d’exploitation+
Dettes diverses+
Soldes créditeurs de banques
Capitaux propres+
Amortissements et provisions
+Dettes financières
Dettes d’exploitation+
Dettes diverses+
Soldes créditeurs de banques
Emplois stables
Actif circulant
Dettes circulantes
Ressources stables
La formule : Fonds de roulement =La formule : Fonds de roulement =Ressources stables – Emplois stablesRessources stables – Emplois stables
met en évidence la stabilité du fonds de roulementmet en évidence la stabilité du fonds de roulement
Les emplois durables, notamment Les emplois durables, notamment les actifsles actifs
Le fonds de
roulement
Ressources stables 38,4 M€
Emplois durables 35,4 M€
Excédent en fonds de roulement3 M€
Ressources stables 38 360 12 565 11 924
Capitaux propres 20 225 -2 033 -1 585Amortissements 14 478 6 724 6 327Provisions 3 657 7 874 7 182
Emplois durables 35 385 18 285 18 053
Immobilisations incorporelles brutes 16 631 2 033 2 001Immobilisations corporelles brutes 15 257 6 393 6 194Immobilisations financières brutes 3 497 9 859 9 859
FONDS DE ROULEMENT 2 975 -5 720 -6 129
Soit en jours de chiffre d'affaires 30 -56 -63
(1) Exercice sur 6 mois
30/ 06/ 2003 30/ 06/ 2002 (1) 31/ 12/ 2001Montants en K€
L'ajustement entre le fonds de roulement et le L'ajustement entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulementbesoin en fonds de roulement
Emplois stablesEmplois stables
Ressources stablesRessources stables
Stocks et créances de l’actif circulant
Trésorerie(disponibilités et VMP)
Stocks et créances de l’actif circulant
Trésorerie(disponibilités et VMP)
Dettes circulantesDettes circulantes
BFR
FRdisponibilités
Ressources stablesRessources stables
Trésorerie(soldes créditeurs de
banques)
Trésorerie(soldes créditeurs de
banques)
Emplois stablesEmplois stables
Stocks et créances de
l’actif circulant
Stocks et créances de
l’actif circulant
Dettes circulantesDettes circulantes
BFR
FR
L'analyse du bilan
Cas où le fonds de roulement est supérieur au besoin en fonds de roulement
Cas où le fonds de roulement est inférieur au besoin en fonds de roulement
Module 4 : les Normes IFRS
Cadre conceptuel
Panorama des Normes IAS / IFRS
Impacts des normes IAS / IFRS
Sommaire
Normes IAS
Cadre conceptuel
Un référentiel comptable international : une nécessite, une solution
Normes IAS
Répondre à la demande des
utilisateurs des états financiers
Une solution pour garantir
l’harmonisation et la normalisation des
comptes : les normes IAS
La mondialisation croissante de l’économie se traduit par deux faits importants :
un nombre croissant de multinationales,
une globalisation accrue des marchés de capitaux qui se concurrencent pour répondre aux besoins de capital des sociétés implantées dans plusieurs pays.
Afin de communiquer avec les investisseurs, clients et fournisseurs locaux et être introduites sur les bourses étrangères, les sociétés qui évoluent dans un cadre multinational sont obligées d’établir plusieurs séries de comptes conformément à plusieurs référentiels.
Ces deux termes recouvrent des concepts différents. Harmonisation est le terme consacré en comptabilité
internationale pour accorder entre elles les réglementations comptables nationales en réduisant leurs différences.
Normalisation implique l’uniformisation ou standardisation des règles comptables.
Préambule : la reforme de la réglementation comptable
Prudence Image fidèle
Régularité Comparabilité
Sincérité Continuité d'activité
Description adéquate, loyale claire, précise et complète des opérations, événements et situations
Régularité
Permanence des règles et des procédures
Sincérité
Importance relative
Prudence
Permanence des méthodes
PCG 1982 PCG 1999
Normes IAS
Loi du 6 avril 1998
Principes comptables selon le
PCG annexé au règlement 99-03 du
29 avril 1999.
Cette loi portant réforme de la réglementation comptable a donné lieu à la réécriture du Plan Comptable Général (PCG) et à une nouvelle méthodologie des comptes consolidés. Ses principales implications sont les suivantes :
institution d’un Comité de la Réglementation Comptable (CRC) chargé d’adopter les règlements au vu des recommandations ou après avis du Conseil National de la Comptabilité (CNC),
présentation d’un seul jeu de comptes pour les sociétés cotées, selon les normes de l’IASC dans les conditions fixées par le CRC en accord avec les dispositions communautaires européennes,
abandon implicite de la présentation des comptes en US GAAP au profit des normes IAS pour les sociétés cotées induit par l’obligation de traduire les règles internationales en français.
Impact des normes IAS sur les comptes consolidés
Normes IAS
De nouvelles règles et méthodes applicables aux comptes consolidés ont fait l’objet du
Règlement 99-02 du 29 avril 1999, homologué par l’arrêté du 22 juin 1999.
La méthodologie des comptes consolidés selon le Règlement 99-02 du CRC constitue une
dérogation à l’application des règles du PCG aux comptes consolidés et donne les moyens
aux sociétés françaises de présenter leurs comptes consolidés selon des règles proches de
celles en vigueur au niveau international.
Elle est largement inspirée par les normes IAS, même si quelques divergences subsistent
avec ces dernières.
Le Règlement CRC 99-02 :
intègre le principe de prééminence du fond sur la forme, celui de la “juste valeur”,
adopte les règles internationales en vigueur dans le référentiel de l’IAS telles que celles concernant les
impôts différés, les contrats à long terme, le crédit-bail, …,
propose des nouveaux modèles d’états de synthèses et exige une plus grande information à fournir en
annexe (résultats par action, information sectorielle, tableau des flux de trésorerie, méthodes préférentielles non
appliquées, …).
Les textes régissant les normes IAS/IFRSNormes IAS
L’IASC - International Accounting Standards Committee (Comité des Normes Internationales)
créé en 1973 avait pour vocation de mettre en œuvre des standards comptables de base
qui seraient acceptées dans le monde entier. L’IASC est l’ancêtre de l’IASB.
L’IASB - International Accounting Standards Board (Organisation des Normes Comptables
Internationales) - est l’organe chargé d’élaborer le référentiel des normes comptables
internationales.
Normes IAS - International Accounting Standard (Normes Comptables Internationales).
Les normes IAS/IFRS (International Federation Reporting Standard) ont été adoptées par le
Comité de la Réglementation Comptable Européen le 16 juillet 2003.
Le champ d’application des normes comptables internationales introduites dépend :
de leur ratification par la Commission européenne,
des modifications actuellement apportées par l’IASB à ces normes
Le règlement portant adoption des IFRS a été publié au Journal Officiel de l’Union
Européenne (JOUE) le 13 octobre 2003.
Publication en IFRS des comptes consolidés des sociétés cotées européennes à compter du 1er janvier 2005
Normes IAS
Pour être applicables dans l’Union, les normes définies par l’IASB doivent suivre une
procédure précise.
Elles doivent être examinées par le Comité européen de réglementation comptable CRC
et par l’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group), avant d’être approuvées par la
Commission, et enfin d’être publiées au Journal officiel des Communautés européennes
dans la langue de chaque État membre.
A compter du 1er janvier 2005, les 25 États membres de l’Union européenne devront
publier leurs comptes consolidés des sociétés cotées conformément aux normes
comptables internationales (IFRS) et non plus selon les principes comptables nationaux.
Mais, en plus, pour qu’une comparaison puisse être établie, les comptes 2004 eux-
mêmes devront être retraités en IFRS.
En France, pendant une période de transition de trois années, deux référentiels
vont coexister: les IFRS, obligatoires, pour les comptes consolidés des sociétés
cotées (et pour les non cotées qui l’auront choisi), et le régime traditionnel pour les
autres entreprises.
Objectifs des normes IAS/IFRSNormes IAS
Les normes sont en constante évolution. L’IASB continue son travail de normalisation. Initialement, 45
normes ont été publiées :
IAS 1 à 41 – certaines ayant été annulées ou remplacées – et
IFRS 1 à 5.
A ces normes, doivent être ajoutées les interprétations, dénommées SIC, qui ont pu en être faites.
Les normes IAS représentent 34 normes internationales basées sur un ensemble de principes tels que :
la “juste valeur” (fair value), la gestion positive des risques ou le principe de prudence.
Les entreprises devant adoptées les normes IAS/IFRS sont les entreprises cotées en bourse. Une exemption
est possible, si les comptabilités sont déjà standarisées sur des normes équivalentes (US GAAP).
Objectifs de l’adoption des normes comptables internationales :
meilleure évaluation de la valeur réelle d’une entreprise par rapport à sa valeur de marché,
meilleure gestion des risques,
amélioration de la comparabilité des résultats en terme de valeur, mais aussi de performance,
augmentation de la transparence,
amélioration de protection des investisseurs en donnant une meilleure visibilité sur les entreprises et leurs enjeux,
facilité les transactions et opérations transfrontalières par l’adoption de normes mondialement reconnues,
préalable à l’unification des marchés de capitaux.
Normes IAS
Nouvelle réglementation à compter du 1er janvier 2005
Nouvelle définition d’un actif, qui découle des normes IFRS
Règlement 02.10
Normes IAS
Les travaux de convergence des règles comptables françaises vers les normes IFRS vont se concrétiser par l’entrée en vigueur, pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005, du volet “actifs” de la réforme :
Définition d’un actif : Un actif est un élément identifiable du patrimoine de l’entreprise ayant une valeur positive pour l’entité, c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’évènements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs.
CONSEQUENCES : Cette nouvelle définition induit des changements des méthodes comptables
Synthèse des principales évolutions à compter du 1er janvier 2005
Normes IAS
Le contrôle de la ressource devient l'élément clé de la constatation d'un actif : il ne se
confond pas avec le droit de propriété.
Pour répondre à la définition d'un actif, l'entreprise doit en attendre des flux
économiques futurs, c'est-à-dire des flux de trésorerie.
Le caractère identifiable d'une immobilisation incorporelle (condition nécessaire pour reconnaître un
actif) peut résulter du caractère séparable de l'immobilisation par rapport aux autres
activités de l'entreprise ou d'un droit légal ou contractuel.
Bien que ne répondant pas à la définition d'un actif, peuvent toujours être comptabilisés
comme tels :
les écarts de conversion-actif ;
les frais de constitution, de transformation et de premier établissement.
Suppression des postes de charges différées et de charges à étaler
Charges à répartir : établissement du bilan d’ouverture 2005
Normes IAS
Les charges à répartir n’étant pas une ressource pour l’entreprise, elles ne doivent plus
apparaître au bilan.
Ecritures : Ce changement comptable doit être imputé sur les capitaux propres au
niveau du report à nouveau.
Risque : L’imputation sur les capitaux propres peut entraîner un risque non
négligeable pour les entreprises, les capitaux propres pouvant ainsi mécaniquement
devenir inférieurs à 50 % du capital social.
Impact fiscal : Il n’y a aucun impact fiscal puisque les charges doivent être déduites
au cours de l’année où cette charge est engagée.
Cependant, 4 exceptions existent :
Frais d’établissement
Frais d’acquisition d’immobilisation
Frais de R&D
Frais d’émission d’emprunt
Ainsi, pour tenir compte des incidences fiscales, les charges à répartir ne seront pas
directement imputés sur les capitaux propres. L’annulation de ses charges se fera par la
contrepartie d’une dotation exceptionnelle aux amortissements (compte 687).
Comptabilisation à compter du 1er janvier 2005 des frais d’établissement
Normes IAS
A partir du 1er janvier 2005, le règlement 02.10 et l’avis du 25 octobre
2004 fixent le sort de ces frais d’établissement comme suit :
Frais de constitution et de 1er établissement : la méthode préférentielle est
l’imputation sur le résultat
Frais liés au capital social (réduction ou augmentation) : la méthode préférentielle
est l’imputation sur la prime d’émission.
Méthode d’évaluation d’un actif à la date d’entrée dans le patrimoine …
Synthèse des principales évolutions :
• Déduction des escomptes de règlement du coût d'entrée d'une immobilisation.
• Incorporation du coût de démantèlement dans le coût d'entrée d'une immobilisation.
• Exclusion des coûts accessoires indirects de la valeur d'entrée d'une immobilisation.
• Dans les comptes individuels, possibilité d'inclure les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais
d'actes liés à l'acquisition dans le coût d'acquisition de l'immobilisation (le traitement alternatif est la constatation en
charges de ces dépenses). Dans les comptes consolidés, inclusion obligatoire de ces frais.
• Possibilité d'utilisation du taux de couverture pour la conversion du coût d'une immobilisation acquise en
devise étrangère.
Normes IAS
Le seul changement est la définition du coût d’achat = Prix d’achat – RRRO – escompte de règlement
Droits de douane, TVA non récupérable
Frais d’installation, de transport et de manutention
Frais d’acquisition d’immobilisation (commissions payées, honoraires, …)
Coût de démantèlement et de démolition
Coûts des emprunts
… à la clôture de l’exercice …
Synthèse des principales évolutions :
• Tous les actifs, même ceux amortis, peuvent être dépréciés.
• Il faut désormais vérifier, à la clôture de l’exercice, s’il existe un indice de perte de valeur.
• S’il existe un tel indice, il sera nécessaire de calculer la valeur vénale et la valeur d’usage pour déterminer
la dépréciation.
• La perte de valeur est à constater en dépréciation et non pas en amortissement exceptionnel.
Normes IAS
Nouvelle définition : les biens inscrits à l’actif doivent être évalués à leur valeur actuelle (avant : VNC).
Conséquence : à la date de clôture il faut effectué un rapprochement entre la valeur actuelle et la VNC.
Si VNC > VA, alors il faut constituer une dépréciation.
Précision : si cette dépréciation est jugée irréversible, il faudra modifier la base amortissable et établir un nouveau plan d’amortissement sur la période restant à amortir.
… et méthode d’amortissement
Synthèse des principales évolutions :
C’est désormais aux caractéristiques propres de l’entreprise qu’il convient de se référer pour déterminer
la durée et le mode d’amortissement d’une immobilisation. Ces nouvelles règles comptables ne sont pas
toujours compatibles avec les principes fiscaux actuels de déductibilité des amortissements. Les
évolutions des textes et de la doctrine fiscale en ce domaine sont très attendues des entreprises.
• Pour une même immobilisation, plusieurs plans d’amortissement peuvent se révéler nécessaires (ventilation de l’immobilisation en composants).
• La détermination de l’existence ou non d’une valeur résiduelle doit être systématiquement envisagée.
• La durée d’amortissement doit se référer aux caractéristiques propres à l’entreprise et non à des
durées résultant des usages.
• Les causes de modification du plan d’amortissement deviennent plus fréquentes (constatation d’une
dépréciation, renouvellement d’un composant pour une valeur différente de celle d’origine, …).
Normes IAS
Nouvelle définition du calcul de la base amortissable : constituée par la valeur d’achat diminuée par
la valeur de revente probable (= prix de cession attendu – frais de commercialisation).
Donc à l’actif nous aurons un bien inscrit au coût d’achat, en revanche le plan d’amortissement tiendra
compte de la base amortissable.
Nouvelle définition de la durée d’amortissement : la durée d’amortissement doit être pratiquée sur
la durée de consommation des avantages économiques attendus (avant la durée de vie).
Les autres évolutionsNormes IAS
Les immobilisations incorporelles générées en interne : L’option ouverte par le décret
comptable pour l’activation ou le traitement en charges de l’exercice est maintenue pour les
seuls frais de développement à l’exclusion des frais de recherche appliquée :
suppression de la possibilité d’activer les dépenses de recherche appliquée,
activation des frais de développement est la méthode préférentielle,
précisions sur la distinction entre frais de recherche et frais de développement,
interdiction d’activer les dépenses de création interne de marques, titres de journaux, de magazines et
autres éléments similaires.
Coût d’entrée d’un stock : la nouvelle rédaction conserve les principes actuels, sauf pour
la déduction des escomptes du prix d’acquisition et les modalités de prise en compte des
coûts d’emprunts.
Biens acquis à titre gratuit : l’avis définit un traitement comptable spécifique pour les
biens acquis à titre gratuit, échangés ou apportés de façon isolée. L’actif est alors enregistré
à sa valeur vénale.
Les autres évolutionsNormes IAS
Les dépenses de gros entretien et grandes révisions
Traitement du coût des emprunts
Pour cette catégorie de dépenses, les entreprises peuvent, soit constituer des provisions pour gros entretien ou grandes révisions, soit appliquer la méthode de comptabilisation par composants. Cette option a été maintenue dans le PCG, alors que les normes IFRS prévoient l’application obligatoire de l’approche par composant.
Le compte 1572 "provisions pour grosses réparation" est remplacé par "provisions pour gros entretien et grandes révisions". Ce compte ne peut désormais être utilisé que pour provisionner les programmes pluriannuels de gros entretien ou de grandes révisions.
L’autre méthode de comptabilisation de ce type de dépenses est la méthode des composants.
A l’instar de la norme IAS 23, l’avis du CNC autorise 2 traitements : comptabilisation des coûts d’emprunt en charges ou incorporation au coût de l’actif. L’option d’activation de ces coûts concerne tant les immobilisations incorporelles et corporelles que les stocks, et tant leur coût d’acquisition que leur coût de production.
L’option d’activation des coûts d’emprunt concerne désormais non seulement le coût de production de l’immobilisation ou du stock, mais aussi le coût d’acquisition.
Le traitement retenu - Activation des coûts d’emprunt dans le coût d’entrée des actifs éligibles ou charges – est une option globale à mentionner dans l’annexe
Une modalité particulière d’incorporation au coût de l’actif est prévue pour le cas où il serait difficile d’identifier quel emprunt particulier a été contracté spécifiquement dans le but d’obtenir un actif éligible.
Normes IAS
Panorama des principales normes
LES NORMES IAS 1 à 18
IAS 1 Présentation des états financiersdescription des bases de la présentation états financiers (postes spécifiques demandés)
IAS 2 Stocks
évaluation des stocks à leur coût minimal et à la valeur nette réalisable. Reprise obligatoire de la provision pour dépréciation des stocks si un certain nombre de critères sont remplis
IAS 7 Tableaux des flux de trésorerie obligation d'établir le tableau des flux de trésorerie dans la monnaie de fonctionnement
IAS 8Méthodes comptables, changements d'estimations et erreurs
suppression de la possibilité ou de l'option de comptabiliser en résultat l'impact des corrections d'erreur ou des changements de méthodes comptables
IAS 10 Evénements postérieurs à la date de clôture
non comptabilisation de la distribution des dividendes décidée entre la date de clôture et la date d'arrêté des comptes en dettes à la date de clôture / information à fournir dans les notes annexes aux états financiers
IAS 11 Contrats de constructioncritères de regroupement et de division des contrats de construction et traitements comptables à appliquer aux revenus et coûts liés aux contrats de construction
IAS 12 Impôts sur le résultatcomptabilisation d'un actif ou d'un passif d'impôt différé suite à un regroupement d'entreprises
IAS 14 Information sectoriellesecteurs d'activité et secteurs géographiques / application des règles d'évaluation des IFRS
IAS 15Information reflétant les effets des variations de prix
suppression de la norme car son application est actuellement peu répandue
IAS 16 Immobilisations corporelles
grosses réparations et gros entretien peuvent être comptabilisés comme élément distinct d'un actif / bases pour les immobilisations corporelles : juste valeur ou coût historique
IAS 17 Contrats de location3 conditions à réunir à la date de conclusion de l'opération pour que l'opération entre dans le champ d'application de la norme
IAS 18 Produits des activités ordinairescomptabilisation des produits fondée sur les variations des actifs et des passifs
Norme Titre Observations
Normes IAS
LES NORMES IAS 19 à 30
IAS 19 Avantages du personnel annulée et remplacée par la norme IFRS 2
IAS 20Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l'aide publique
conditions de comptabilisation d'une subvention publique en produit
IAS 21Effets des variations des cours des monnaies étrangères
différences de change sur des actifs monétaires parfois incorporées au coût de l'actif
IAS 22 Régroupements d'entreprises annulée et remplacée par la norme IFRS 3
IAS 23 Coûts d'empruntcoûts d'emprunt (intérêts, coûts accessoires et différences de change) soit immobilisés dans le coût de l'actif, soit passés en charge
IAS 24 Information relative aux parties liéesprésentation des informations relatives aux transactions et soldes concernant les parties liées par catégories détaillées de parties liées
IAS 26Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
méthode de mesure de portée des plans de retraite, ainsi que les informations relatives à ces plans et à leurs variations
IAS 27Etats financiers consolidés et individuels participations dans les filiales
comptabilisation des participations dans des entreprises contrôlées dans les comptes individuels de l'entreprise mère. Projet consolidation et entités ad hoc
IAS 28 Participations dans des entitées associéesconsolidation selon la méthode de la mise en équivalence des entreprises dans lesquelles l'entié exerce une influence notable
IAS 29Information financière dans les économies hyperinflationnistes
présentation des comptes d'une entreprise située dans un pays à forte inflation, lorsque ces comptes sont convertis dans une monnaie stable
IAS 30Informations à fournir dans les états financiers des banques et des institutions financières assimilées
projet de développement d'une norme en remplacement de IAS 30 considérée comme dépassée et qui devrait concernée toute entité exerçant une activité de dépôts, de prêts ou de valeurs mobilières, qu'elle soit ou non soumise à la réglementation bancaire
Norme Titre Observations
Normes IAS
LES NORMES IAS 31 à 41
IAS 31Information financière relative aux participations dans des coentreprises
consolidation des entreprises contrôlées conjointement soit selon la méthode de l'intégration proportionnelle, soit selon la méthode de la mise en équivalence, même si, ces entreprises ne détiennent pas de filiales (contrôle exclusif)
IAS 32Instruments financiers : informations à fournir et présentation
classification des états financiers et définition de la présentation et des informations à fournir pour leur comptabilité
IAS 33 Résultat par actiondéfinition des principes et de détermination et de présentation du résultat par action
IAS 34 Information financière intermédiairedéfinition du contenu minimal des rapports financiers intermédiaires ainsi que les principes de reconnaissance et de mesure utilisés dans les rapports intermédiaires
IAS 35 Abandon d'activités annulée et remplacée par la norme IFRS 5
IAS 36 Dépréciation d'actifsdéfinition des méthodologies de calcul de dépréciation d' actifs, à l'exclusion des actifs destinés à être cédés
IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuelsprincipes d'évaluation des provisions (au montant qu'une entité paierait raisonnablement pour éteindre l'obligation ou la transférer à une tierce partie à la clôture de l'exercice)
IAS 38 Immobilisations incorporelles
tout actif non monétaire identifiable, dépourvu de substance physique acquis séparémment doit être immobilisé et comptabilisé à l'actif s'il existe une probabilité d'avantages économiques futurs et une mesure fiable du coût
IAS 39Instruments financiers : comptabilisation et évaluation
évaluation et dépréciation des actifs et passifs financiers
IAS 40 Immobilier de placementévaluation selon le modèle du coût ou selon le modèle de la juste valeur (rapprochement de la valeur comptable entre l'ouverture et la clôture de l'exercice)
IAS 41 Agriculturestandards de comptabilité pour les activités agricoles / comptabilisation et évaluation des actifs biologiques
Norme Titre Observations
Normes IAS
IAS 1 : Présentation des états financiersNormes IAS
Distinction au bilan entre
éléments courants et non courants
Rubriques du bilan
Rubriques du compte de résultat
Le critère général d’identification des actifs et passifs courants est la
période la plus longue entre les 12 mois suivant la date de clôture et le
cycle normal d’exploitation de l’entité.
La classification d’un passif en passif courant est obligatoire dès lors qu’il
est détenu essentiellement à des fins de transaction et que l’entité ne
détient pas de droit inconditionnel lui permettant de différer le règlement
du passif au-delà des 12 mois suivant la date de clôture.
Présentation obligatoire sur des lignes distinctes pour les immeubles de
placement et les actifs biologiques.
Classification des actifs et passifs d’impôts différés en courant ou non
courant : devrait être basée sur le classement de l’actif ou du passif auquel
ils se rattachent.
Présentation obligatoire de la répartition du résultat de l’exercice entre la
part relative aux intérêts minoritaires et la part du groupe.
Présentation du résultat avant impôt relatif à la sortie d’actifs ou à
l’extinction de dettes liées à des abandons d’activités.
IAS 1 : Présentation des états financiersNormes IAS
Variation des capitaux propres
Impacts sur les informations à
fournir
Obligation de distinguer dans le tableau de variation des
capitaux propres (ou dans l’état des profits et pertes comptabilisés dans
l’exercice) :
la part attribuable au groupe de celle revenant aux intérêts
minoritaires dans le résultat de l’exercice, et
dans les éléments de produits et de charges comptabilisés
directement dans les capitaux propres.
Communication obligatoire des dividendes (dans le compte de
résultat, dans l’état de variations des capitaux propres ou en annexe), du
montant, total et par action, des dividendes comptabilisés
comme ayant été distribués au cours de l’exercice.
Information sur l’effectif en fin d’exercice ou l’effectif moyen en
cours d’exercice plus requise, sauf pour les sociétés
européennes, du fait qu’elle soit exigée par les Directives
européennes.
IAS 2 : StocksNormes IAS
Champ d'application de la
norme
Coût d'acquisition et méthode de
détermination des stocks
S’applique à tous les stocks qui n’en sont pas spécifiquement
exclus.
Stocks exclus du champ d’application : les travaux en cours
générés par des contrats de construction y compris les contrats
directement connexes de fournitures de services, les instruments
financiers, les actifs biologiques liés à liés à l’activité agricole et la
production agricole au moment de la récolte
Stocks exclus uniquement du champ d’application des
dispositions de la norme relatives à l’évaluation, inclus dans le
champ d’application de toutes ses autres dispositions : les produits
agricoles et forestiers, la production agricole postérieure à la récolte,
les minéraux et les produits miniers si ils sont évalués à leur valeur
nette de réalisation. Et, les stocks détenus par les courtiers ou
commissaires en marchandises s’ils sont évalués à leur juste valeur
nette des coûts nécessaires à la vente.
Suppression de toute possibilité d’incorporation des pertes de
change dans le coût d’acquisition des stocks.
Suppression de la méthode LIFO (dernier entré – premier sorti) au
profit de la méthode FIFO (premier entré – premier sorti).
IAS 2 : StocksNormes IAS
Provision pour dépréciation des
stocks
Principaux impacts sur les
informations à fournir
Précision sur la distinction entre les notions de valeur de réalisation nette et
de juste valeur nette des coûts nécessaires à la vente. La première valeur
est spécifique à l’entité et la seconde ne l’est pas, ces deux valeurs
pourraient être différentes.
La valeur de réalisation nette correspond au montant net que l’entité s’attend à
obtenir de la vente des stocks dans le cours normal de l’activité.
La juste valeur nette des coûts nécessaires à la vente correspond au montant auquel
ces stocks pourraient être échangés sur le marché entre acheteurs et vendeurs bien
informés et consentants.
Reprise de provision pour dépréciation des stocks lorsque les circonstances
justifiant l’évaluation des stocks en-dessous du coût n’existent plus, mais
également en cas d’accroissement de la valeur de réalisation dû à un
changement de circonstances économiques.
Montant des dépréciations des stocks comptabilisés au cours de l’exercice
pour ramener les stocks à leur valeur de réalisation nette.
Obligation de communiquer la valeur comptable des stocks comptabilisés à
leur juste valeur nette des frais de cession.
IAS 8 : Méthodes comptables, changement d’estimations comptables et erreurs
Les dispositions relatives aux changements de méthodes contenues dans la norme IAS 8 s’appliquent uniquement aux sociétés qui établissent déjà leurs états financiers en IFRS, mais en aucun cas aux premiers adoptants IFRS.
Normes IAS
Impacts sur l'évaluation et la comptabilisation
Principaux impacts sur les
informations à fournir
Corrections d’erreurs : suppression de la possibilité de comptabiliser
l’impact de l’erreur en résultat, retraitement rétrospectif obligatoire dans
les premiers états financiers publiés après la découverte de l’erreur. Ainsi,
l’information comparative relative aux états financiers est retraitée comme
si l’erreur n’avait jamais été commise, sauf impossibilité pratique. Même
traitement pour les changements de méthodes comptables.
Changements d’estimations comptables : il s’agit de l’ajustement de
la valeur d’un actif ou d’un passif dû à de nouvelles informations ou de
nouveaux développements.
Le changement d’estimation comptable implique un changement de la
valeur comptable d’un actif, passif ou élément de capitaux propres et doit
être comptabilisé par ajustement de cette valeur comptable, au cours de
l’exercice du changement.
Informations relatives aux montants des ajustements pour chaque rubrique
des états financiers impactée. Lesdites informations ne sont obligatoires
que pour l’exercice d’ajustement et n’ont pas à être répétées dans les états
financiers suivants.
IAS 12 : Impôts sur le résultatNormes IAS
Quand comptabiliser un
impôt différé?
Comment évaluer les impôts différés?
Impôts différés liés à un
regroupement d'entreprises
Dès lors qu’un actif ou un passif a une valeur fiscale différente de sa valeur
comptable, l’écart est qualifié de différence temporelle et doit donner lieu,
sauf exception, à comptabilisation d’un impôt différé. Cette notion intègre
les écarts temporaires entre les bases comptables et fiscales, mais aussi ce
que la doctrine française considère habituellement comme constitutifs
d’écarts latents.
Le ou les taux à retenir est celui ou ceux résultant des textes en vigueur à
la clôture de l’exercice et qui seront applicables lorsque la différence future
se réalisera.
Comptabilisation d’un impôt différé considéré comme non identifiable à la
date d’acquisition. Cet actif d’impôt différé serait ultérieurement
comptabilisé en résultat consolidé, mais l’écart d’acquisition ne serait
corrigé de manière rétrospective :
que si l’actif d’impôt différé est comptabilisé avant expiration du délai d’affectation
et si le changement de probabilité de recouvrement de l’impôt différé n’est pas lié à
un événement postérieur à la date d’acquisition.
Dans ce cas, l’impact de cette correction rétrospective de l’écart
d’acquisition serait également comptabilisé, comme par le passé, en
résultat consolidé.
IAS 16 : Immobilisations corporellesNormes IAS
Impacts sur l'évaluation et la comptabilisation
Comptabilisation
Amortissement des
immobilisations corporelles
Comptabilisation obligatoire en résultat des produits et charges liés à des
activités accessoires à la production d’une immobilisation (que ces produits et
charges soient générés avant ou pendant la période de production).
Obligation de comptabiliser et d’amortir de manière séparée chaque partie
de l’immobilisation dont le coût est significatif par rapport au coût total de
l’immobilisation.
Pour une évaluation postérieure à la comptabilisation initiale, utilisation du
modèle de réévaluation si la juste valeur des immobilisations concernées
peut être déterminée de manière fiable.
Date de début de l’amortissement : date à laquelle l’actif est en état de
fonctionner conformément aux modalités prévues par la direction.
Date de cessation de l’amortissement : date à laquelle l’actif est
décomptabilisé.
Périodicité de révision des plans d’amortissement : au minimum à chaque
clôture d’exercice, réexamen de la durée d’utilité, du mode
d’amortissement et de la valeur résiduelle.
IAS 16 : Immobilisations corporellesNormes IAS
Sortie d'immobilisations
corporelles
Immobilisations corporelles
destinées à être cédées
Obligation explicite de déterminer la date de sortie conformément à IAS 18
(vente de biens) ou à IAS 17 (cession-bail) et le prix de cession à sa juste valeur.
En cas de réalisation d’un profit lors de la cession d’une immobilisation
corporelle, interdiction de le classer en produits des activités ordinaires.
Classification d’un actif non courant ou groupe d’actifs en “actifs (ou groupe
d’actifs) destinés à être cédés” lorsque la valeur nette comptable sera
principalement recouvrée par une vente ou un échange et si tous les critères
suivants sont remplis :
la direction, ayant autorité pour approuver la vente, est engagée dans un plan de
cession,
l’actif (ou le groupe d’actifs) est disponible pour une cession immédiate dans son état
actuel,
un programme actif de recherche d’un acquéreur et de réalisation des conditions
nécessaires pour réaliser la cession a été engagé,
la cession est hautement probable et l’entreprise s’attend à ce qu’elle intervienne
dans un délai maximal d’un an à partir de la date de classement en actifs destinés à
être cédés,
l’actif (ou groupe d’actifs) a été mis en vente de manière active à un prix raisonnable
par rapport à sa juste valeur actuelle,
les actifs nécessaires à la réalisation de la cession rendent improbables un
changement significatif du plan ou son abandon.
Les actifs destinés à être cédés sont présentés dans une rubrique distincte au bilan.
IAS 17 : Contrats de locationNormes IAS
Normes IFRS
Textes français
Selon les normes IFRS, un bien pris en crédit-bail doit figurer à l'actif :
Un actif est une ressource contrôlée par l’entreprise du fait d’évènements passés et dont des avantages économiques futurs sont attendus par l’entreprise.
En conséquence, au bilan du preneur, les contrats de location-financement doivent être comptabilisés à l’actif et au passif (§ 12 Norme
IFRS n° 17). Ainsi le bien est enregistré à l’actif pour son prix d’achat, avec pour contrepartie un emprunt du même montant (qui correspond au fait que
le bailleur est payé sur plusieurs années). Au niveau du compte de résultat, la mensualité de crédit-bail est scindé en 2 : d’un côté le montant correspondant à l’amortissement du bien, de l’autre la part correspondant aux intérêts sur emprunts.
Selon les textes français, le coût d’un crédit-bail figure en charges (dans le compte de résultat).
Il existe dans les comptes sociaux, une approche juridique du bilan. Ainsi, le principe de régularité des comptes est mis en valeur au détriment de la recherche de l’image fidèle.
Aussi, au bilan, le bien pris en crédit-bail ne doit pas figurer à l’actif de l’entreprise tant que l’utilisateur n’a pas levé l’option d’achat (art. 331-7 et
4466162 du PCG).
Normes IAS IAS 19 : Avantage aux salariés
Objectif de la norme
L’objectif de la norme est de comptabiliser les avantages du
personnel, répartis en :
Avantages court terme : désignent les éléments de salaire (y compris
primes, congés payés), les avantages en nature (voiture, logement) dont
dispose le salarié dans le délai d’un an maximum après avoir rendu un
service à l’entreprise,
Indemnités de fin de contrat : désignent des versements ponctuels ou
récurrents sur une période déterminée venant en compensation de la
rupture du contrat de travail avec le salarié (retraite anticipée, licenciement,
accord contractuel, …),
Avantages postérieurs à l’emploi : désignent les avantages payables
postérieurement à la cessation de l’emploi (autres que les indemnités de fin de
contrat et les avantages sur capitaux propres). Ces éléments peuvent être à la
charge de l’entreprise (prestations définies) ou à la charge d’un organisme
collecteur sans engagement complémentaire de l’entreprise (cotisations
définies),
Autres avantages à long terme : désignent les avantages qui ne sont pas
dus intégralement dans les douze mois suivant le service rendu.
Types d'avantages Bilan Compte de résultatAvantages à court terme(dus dans les 12 mois)Avantages postérieurs à l'emploi(cotisations définies)
+ juste valeur- valeur actualisée de l'obligation
(prestations définies) +/- écarts actuarielsAutres avantages long terme + juste valeur
- valeur actualisée de l'obligationIndemnités de fin de contrat comptabilisée sur la base des coûts probables
actualisation si avantage à long terme
charges de période
Avantages postérieurs à l'emploi
charge normative actuarielle
Normes IAS IAS 19 : Avantage aux salariés
Comptabilisation
Pour les avantages court terme, les engagements de
l’entreprise sont limités aux montants versés.
Pour les avantages postérieurs à l’emploi à cotisations
définies, l’entreprise limite ses engagements au versement d’une
cotisation.
Pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations
définies et pour les avantages à long terme, les
engagements de l’entreprise sont liés à l’atteinte d’un montant à
verser au salarié. L’entreprise a le choix d’établir une provision
dans ses comptes reflétant ses engagements actualisés ou
d’externaliser la gestion de ces avantages par le biais par
exemple d’une assurance.
Normes IAS IAS 19 : Avantage aux salariés
Les engagements de retraite
Selon les normes IFRS, les engagements de retraite doivent être
provisionnés.
L’entreprise doit comptabiliser, non seulement, l’obligation juridique
ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais
aussi toute obligation implicite découlant de ses usages (§52 IAS 19).
Selon les textes français, le montant des engagements de
l’entreprise en matière de pension, de complément retraite,
d’indemnités et d’allocations en raison du départ à la retraite ou
avantages similaires des membres ou associés, de son personnel
et de ses mandataires sociaux est indiqué dans l’annexe.
Par ailleurs les entreprises peuvent décider d’inscrire au bilan, sous
forme de provision, le montant correspondant à tout ou partie de ces
engagements.
Mais, la comptabilisation des engagements de retraite est la méthode
préférentielle.
IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères
Normes IAS
Normes IFRS
Textes français
Selon les normes IFRS, les écarts de change latents doivent être
inscrits dans le résultat
Les écarts résultant du règlement d’éléments monétaires doivent
être comptabilisés en produits ou en charges de l’exercice.
L’approche générale retenue est fondée sur la variation des actifs
et passifs.
Selon les textes français, seules les pertes latentes doivent être
inscrites dans le résultat
Les gains latents n’interviennent pas dans la formation du
résultat. Ils sont comptabilisés au passif du bilan (477 “différence de
conversion – passif”).
Les pertes latentes sont enregistrées à l’actif (476 “différence de
conversion actif”). Elles font l’objet de l’enregistrement dune
provision (1515 “provision pour perte de change”).
Source: PCG art. 342-5.
IAS 36 : Dépréciation d’actifsNormes IAS
Exclusion du champ
d'application
Réalisation des tests de
dépréciation des immobilisations
incorporelles
Comptabilisation des pertes de
valeur du Goodwill
Sont exclus de la norme IAS 36, les actifs destinés à être cédés et les actifs
d’assurance relevant de la future norme contrats d’assurance (IFRS 4).
Pour les immobilisations incorporelles non amorties, un test de dépréciation
annuel est obligatoire, et ce, même en l’absence d’indice de perte de valeur
(contrepartie de la suppression de l’amortissement obligatoire) et à chaque fois qu’il
existe un indice de perte de valeur.
Pour les immobilisations incorporelles amorties, un test de dépréciation n’est
réalisé qu’en cas d’indice de perte de valeur.
Goodwil : différence entre le prix payé pour une entreprise et la valeur
comptable et financière de celle-ci.
Les pertes de valeur sont irréversibles : interdiction de reprise au cours d’une
période (annuelle ou intermédiaire) d’une perte de valeur comptabilisée au cours
d’une période antérieure.
Possibilité de comptabiliser une perte de valeur estimée, lorsque le calcul de
perte de valeur n’est pas finalisé à la date d’approbation des états financiers,
mais obligation d’ajuster l’estimation (reprise ou dotation) lors de la période
suivante.
IAS 37 : Provisions, passifs et actifs éventuelsNormes IAS
Nouvelle définition des actifs et
passifs éventuels
Principes d'évaluation des
provisions
Les actifs éventuels seraient des droits conditionnels résultant d’événements
passés qui pourraient aboutir à une entrée future de trésorerie ou autres
avantages économiques, en fonction de la survenance (ou non) d’un ou
plusieurs événements futurs incertains, qui ne sont pas totalement sous le
contrôle de l’entreprise.
Un passif éventuel correspondrait à une obligation conditionnelle résultant
d’événements passés dont le dénouement dépendra de la survenance (ou non)
d’un ou plusieurs événements futurs incertains, qui ne sont pas totalement
sous le contrôle de l’entreprise.
Évaluation des provisions au montant qu’une entité paierait raisonnablement
pour éteindre l’obligation ou la transférer à une tierce partie à la clôture de
l’exercice,
La détermination de ce montant pourrait être réalisée à l’aide d’une
technique d’évaluation de la valeur attendue, et non par référence à la seule
estimation la plus probable,
Les provisions devraient être réestimées à chaque clôture en utilisant un taux
d’actualisation actuel.
IAS 37 : Provisions, passifs et actifs éventuelsNormes IAS
Dispositions relatives aux
provisions pour coûts de
restructuration
L’existence et l’annonce d’un plan de restructuration ne créent
pas, à elles seules, une obligation de restructurer, ce qui pourrait
retarder, dans certains cas, la date de constitution des provisions
pour restructuration par rapport aux dispositions actuelles.
Ainsi, les coûts de résiliation d’un contrat ne pourront être
provisionnés que lorsque la société a effectivement mis fin au
contrat. De même, les indemnités de départ volontaire ne
pourront être provisionnées qu’à compter de la date d’acceptation
par les employés de l’offre de départ volontaire.
Les indemnités de fin de contrat de travail devraient être
comptabilisées comme c’est le cas actuellement, conformément à
la norme IAS 19 (annulée et remplacée par la norme IFRS 2).
La provision correspondant aux contrats devenus déficitaires en
raison des actions de l’entité ne devrait être comptabilisée que
lorsque ces actions sont réalisées.
IAS 38 : Immobilisations incorporellesNormes IAS
Définition
Acquises dans le cadre d'un
regroupement d'entreprises
Coût d'une acquisition faite séparément ou
générée en interne
Une immobilisation incorporelle est définie comme un actif non
monétaire identifiable, dépourvu de substance physique. Tout
élément incorporel répondant au critère de séparabilité ou au
critère de “légal-contractuel” serait considéré comme identifiable.
Leur comptabilisation est séparée du goodwill si et seulement si
l’élément incorporel est identifiable, c’est-à-dire s’il résulte de
droits légaux ou contractuels ou s’il est séparable de l’entité
acquise.
Comptabilisation obligatoire en résultat des produits et charges
générés par des activités accessoires au développement d’une
immobilisation incorporelle (que ces produits soient générés avant ou
pendant la période de développement).
Les frais administratifs (même ceux nécessaires à la mise en état
d’utilisation des immobilisations produites) ne pourront plus être inclus
dans le coût de production des immobilisations incorporelles
générées en interne.
IAS 38 : Immobilisations incorporellesNormes IAS
Echange : juste valeur obligatoire
Dépenses ultérieures
Comptabilisation de tous les échanges obligatoirement à la juste valeur (avec
constatation d’un gain ou d’une perte), sauf dans les deux cas suivants où le coût de
l’immobilisation acquise devra correspondre à la valeur comptable de
l’immobilisation cédée en échange :
lorsque ni la juste valeur de l’immobilisation reçue ni celle de l’immobilisation acquise
devra correspondre à la valeur comptable de l’immobilisation cédée en échange,
lorsque la transaction manque de substance commerciale.
Une dépense ultérieure sur une immobilisation incorporelle devra être
immobilisée si, et seulement si, elle remplit les conditions générales
d’inscription à l’actif des immobilisations incorporelles.
Les dépenses relatives au remplacement d’une immobilisation sont inscrites à
l’actif, la valeur nette comptable de la partie de l’immobilisation remplacée
devra être décomptabilisée, c’est-à-dire sortie du bilan.
Les dépenses relatives aux frais de recherche et de développement seraient
comptabilisées en charges pour les dépenses de recherche et les dépenses
de développement qui ne répondent pas aux conditions générales
d’immobilisations.
Toutefois, si les conditions d’immobilisations sont remplies, le coût d’entré
des projets de recherche et de développement serait augmenté.
IAS 38 : Immobilisations incorporelles – frais de R&D
Normes IAS
En France, les frais de recherche appliquée peuvent être
activés, lorsque certaines conditions sont remplies (projet nettement
individualisé ayant de sérieuses chances de rentabilité commerciale).
Selon les normes IFRS, les dépenses de recherche doivent être
comptabilisées en charges. Aucune immobilisation incorporelle
résultant de la recherche ne doit être comptabilisée. Les
dépenses pour la recherche (ou pour la phase de recherche d’un projet interne)
doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont
encourues (§42 Norme IAS 38).
C’est le cas notamment:
des activités visant à obtenir de nouvelles connaissances,
de la recherche d’autres matériaux, dispositifs, produits, procédés,
systèmes ou services.
Selon les normes IFRS, les dépenses de développement doivent
être immobilisées si certaines conditions sont respectées.
En France, l’activation de ces dépenses ne constitue qu’une
option offerte lorsque certaines conditions sont remplies.
La recherche
Le développement
IAS 38 : Immobilisations incorporelles – frais de R&D
Normes IAS
Impact des normes IFRS
(obligatoires pour les comptes consolidés des sociétés cotées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005 et facultatives à partir de cette même date pour les autres)
Une immobilisation incorporelle résultant du développement (ou de
la phase de développement d’un projet interne) doit être comptabilisée si
et seulement si l’entreprise peut démontrer tout ce qui suit :
la faisabilité technique nécessaire à l’achèvement de l’immobilisation
incorporelle en vue de sa mise en service ou de sa vente,
son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de
la vendre,
sa capacité à utiliser on vendre l’immobilisation incorporelle,
la façon dont l’immobilisation incorporelle génère des avantages
économiques futurs probables. L’entreprise doit démontrer, entre autres
choses, l’existence d’un marché pour la production issue de
l’immobilisation incorporelle ou pour l’immobilisation incorporelle elle
même, ou son utilité, si celle si doit être utilisée en interne.
la disponibilité des ressources appropriées pour achever le
développement et utiliser ou vendre l’immobilisation incorporelle ; et
sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à
l’immobilisation incorporelle au cours de son développement (§45 IAS 38).
IAS 38 : Immobilisations incorporellesNormes IAS
L'amortissement
Suppression de l’amortissement systématique des immobilisations incorporelles, une distinction doit désormais être opérée entre :
les immobilisations incorporelles dont la durée d’utilité est indéfinie, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de limite prévisible à la période durant laquelle elles généreront des entrées nettes de trésorerie pour l’entité (non
amortissables), et
les immobilisations incorporelles dont la durée de vie est finie (amortissables).
Pour les immobilisations incorporelles non amortissables, les tests de dépréciation remplacent l’amortissement. A chaque clôture (intermédiaire
ou annuelle), un réexamen du caractère indéfini de la durée d’utilité ; en cas de passage à une durée d’utilité finie, l’amortissement est pratiqué sur la durée de vie résiduelle.
Pour les immobilisations incorporelles amortissables, la limitation à 20 ans de la durée d’utilité est supprimée. La durée et les méthodes d’amortissement devront être revues au moins à chaque clôture. Les changements devront être comptabilisés comme des changements d’estimations comptables selon la norme IAS 8.
La valeur résiduelle prise en compte pour la détermination de la base amortissable est présumée être nulle, sauf si certaines conditions très strictes sont remplies.
L’amortissement devra cesser lorsque l’actif est décomptabilisé.
IAS 38 : Immobilisations incorporellesNormes IAS
Immobilisations incorporelles
destinées à être cédées
Sortie d'immobilisations
incorporelles
Les dispositions sont identiques à celles des
immobilisations corporelles.
Date de sortie à déterminer conformément à l’IAS
18 (vente de biens) ou à IAS 17 (cession-bail).
Obligation d’évaluer le prix de cession à sa juste
valeur. Dans le cas d’un différé de paiement, ce
montant sera actualisé et la différence entre le
montant nominal du prix et son équivalent en
trésorerie sera constatée en produits financiers, sur
la base du taux d’intérêt effectif.
Le profit réalisé lors de la cession de
l’immobilisation incorporelle ne doit pas être classé
en produits des activités ordinaires.
Normes IAS
Passage des normes IAS aux normes IFRS
Passage des normes IAS aux normes IFRS
IFRS 1 Première adoption des IFRSAnnule et remplace l'interprétation SIC- 8, 1ère
application des IAS en tant que référentiel comptable
IFRS 2Transactions rémunérées par des paiements en actions et assimilés
Annule et remplace la norme IAS 19
IFRS 3 Regroupements d'entreprisesAnnule et remplace la norme IAS 22 et entraîne
la révision des normes IAS 36 et 38
IFRS 4 Contrats d'assuranceComble un vide en fournissant pour la 1ère fois,
des indications sur la comptabilisation des contrats d'assurance
IFRS 5Actifs non courants destinés à être cédés et abandons d'activités
Annule et remplace la norme IAS 35
Norme Titre Observations
Normes IFRS
Parmi les différents projets en cours, certains révisent et modifient les normes IAS existantes, alors que
d’autres ont déjà donné, vont ou devraient donner naissance à de nouvelles normes appelées
International Financial Reporting Standards (IFRS), c’est-à-dire les normes d’informations financières
internationales. Concrètement, il n’existe pas de réelle différence entres normes IAS et IFRS. Les IAS sont
les normes comptables adoptées avant 2001 par l’IASC.
Les normes IFRS sont les normes adoptées après 2001. Elles entrent en vigueur pour les premiers
adoptants pour les comptes au 1er janvier 2005.
Normes IFRS
Panorama des principales normes
Applicable à toute entreprise qui déclare explicitement et sans
réserve, pour la première fois, ses états financiers conformes aux IFRS
(comptes annuels, intermédiaires, …).
Comptabilisation des actifs et passifs dans le bilan d’ouverture au 1er
janvier 2004 comme si les IFRS en vigueur au 31 décembre 2005
avaient été appliquées depuis toujours (sauf rares exceptions).
Normes IFRS IFRS 1 : Première adoption des IFRS
Modalités de comptabilisation de la charge • pour les services reçus des employés : comptabilisation d’une charge au cours de la période d’acquisition
des droits à bénéficier des instruments accordés ;• pour les biens ou services reçus des fournisseurs : comptabilisation d’une charge au fur et à mesure de la
consommation de ces biens ou services (par exemple, via l’amortissement ou lors de l’utilisation des stocks).
Normes IFRS IFRS 2 : Paiements en actions et assimilés
Toutes transactions rémunérées par des paiements en actions et assimilés dans lesquelles l’entité acquiert
ou reçoit des biens (stocks, biens consommables, immobilisations corporelles ou incorporelles, autres actifs non financiers)
ou des services.
Évaluation de ces biens ou services reçus ou à recevoir à leur juste valeur. Détermination de la juste valeur
des instruments de capitaux propres octroyés sur la base de prix de marché. En l’absence de valeur de
marché, les modèles et les hypothèses retenus sont ceux que les acteurs du marché appliqueraient pour
estimer la juste valeur.
Date d’évaluation de la juste valeur correspond à la date à laquelle un accord de paiement en actions est
conclu entre l’entité et un bénéficiaire.
Comptabilisation des biens reçus ou des services rendus en charges, sauf s’ils satisfont aux critères
d’inscription à l’actif. La contrepartie de cette charge est :
une augmentation des capitaux propres, dans le cas de transactions de paiements en actions et assimilés dénoués par
remise d’instruments de capitaux propres ;
une dette, dans le cadre de transactions de paiements en actions et assimilés dénoués par remise de liquidités.
IFRS 3 : Regroupements d’entreprises
L’IFRS 3 annule et remplace la norme IAS 22. Par ailleurs,
elle entraîne la révision des normes existantes IAS 36 et
IAS 38.
Comptabilisation obligatoire de tous les regroupements
d’entreprises selon la méthode de l’acquisition, c’est-à-
dire à la juste valeur ;
Restriction des possibilités de comptabilisation en passif
identifiable des coûts de restructuration de l’entité
acquise ; en conséquence, comptabilisation en coûts post-
regroupement (et donc en charges) ;
En cas d’acquisition d’immobilisations incorporelles :
comptabilisation séparée du goodwill si l’élément est
identifiable et si sa juste valeur peut être déterminée de
manière fiable ;
Interdiction d’amortissement des goodwills et des
immobilisations à durée de vie indéfinie.
Normes IFRS
Nouveautés introduites par ces
normes
IFRS 4 : Contrats d’assurance
L’IFRS 4 comble un vide en fournissant pour la
première fois des indications relatives à la
comptabilisation des contrats d’assurance.
Champ d’application : tous les contrats
d’assurance ainsi que les contrats de réassurance
qu’une entité émet et les contrats de réassurance
qu’elle détient ;
Changement de méthodes comptables
relatives aux contrats d’assurance seulement si le
changement améliore la fiabilité et la pertinence
des états financiers.
Normes IFRS
Principales dispositions
Normes IFRSIFRS 5 : Actifs non courants destines a être cédés et abandons d’activités
Principales nouveautés
L’IFRS 5 annule et remplace la norme IAS 35.
Classification d’un actif non courant ou groupe d’actifs en actifs
destinés à être cédés (un groupe d’actifs destiné à être cédé est un
ensemble d’actifs et éventuellement de passifs directement liés à ces actifs
dont l’entreprise a l’intention de se défaire en une transaction unique) ;
Évaluation pendant la période de classement en actifs destinés à
être cédés : au plus faible de la valeur nette comptable et de la
juste valeur nette des frais de cession; en outre, interruption des
amortissements à compter de la date du classement ;
Présentation obligatoire des actifs cédés destinés à être cédés ou
des actifs et des passifs inclus dans un groupe d’actifs destiné à
être cédé (sans compensation) dans une rubrique distincte du bilan
(en éléments courants) ;
Suppression de l’exclusion actuelle du périmètre de consolidation
des filiales, entreprises associées et coentreprises acquises et
détenues exclusivement dans l’optique d’une revente.
Normes IAS/IFRS
Impacts des normes
Les conséquences des normes IAS/IFRS Impacts des normes
Ressources humaines
bousculées
Conséquences fiscales
Règles juridiques
Les entreprises vont devoir se pencher sur les avantages non salariaux accordés à leurs employés. Les nouvelles normes vont probablement influencer leur politique sociale.
En effet, elles vont devoir dévoiler tous les avantages dont bénéficient les salariés et leurs coûts. Deux dossiers sont sensibles :
les stocks-options IFRS 2, Et celui des retraites d’entreprises IAS 19.
Selon l’article 38 quater de l’annexe III au CGI : “les entreprises doivent respecter les définitions édictées par le plan comptable général, sous réserve que celles-ci ne soit pas incompatibles avec les règles applicables pour l’assiette de l’impôt”.
Cette définition sous-entend que si le PCG change, le résultat fiscal change, car la fiscalité s’appuie sur la comptabilité, ce qui implique que si la comptabilité change, celle-ci constituant la base, la fiscalité devra nécessairement changer. A titre d’exemple, nous pouvons citer la détermination du résultat fiscal.
Modification de l’article L.132-12 du Code de commerce relatif à la comptabilité. Reconnaissance explicite par l’administration fiscale du caractère probant d’une
comptabilité tenue en normes IAS/IFRS.
Il apparaît que les normes vont chambouler la communication financière des entreprises, elles portent aussi les germes des profonds changements sur les règles juridiques qui imprègnent les comptes sociaux des entreprises.