150
Audit énergétique bâtiment RAPPORT TYPE - JUIN 2011 Maîtres d’ouvrages & bureaux d’études

Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

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Audit é

nerg

étique

bât

iment

RAPPORT TYPE - JUIN 2011

Maî

tres

d’o

uvr

ages

& b

ure

aux d

’étu

des

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Liste des figures

4

Liste des tableaux

5

1Préambule

6

1.1 - Le Conseil en

Orien

tation Énergétique

13

1.2 - Le pré-diagn

ostic énergétique

13

1.3 - L’Audit Énergétique

14

1.4 - L’Étude de faisab

ilité

16

1.5 - Le diagn

ostic « spécialisé »

16

2Résum

é18

3Objectifs de l’audit

31

3.1 - Contexte de l’étude et objectifs poursuivis

32

3.2 - Contenu du rapport

34

3.3 - Descriptifs des cam

pagnes de mesures

35

3.4 - Élémen

ts m

is à disposition pour l’audit

36

3.5 - Lim

ites

36

4Présentatio

n du bâtiment

37

4.1 - Données de contexte

38

4.1.1 - Lo

calisation, m

asques et do

nnées météo

38

4.1.2 - Descriptio

n générale

40

4.1.3 - Usage du bâtim

ent et zon

age fonctio

nnel

43

4.1.4 - Travaux à venir

45

4.1.5 - Étud

es réalisées

45

4.2 - Description du bâtim

ent

45

4.2.1 - Descriptio

n du

bâti

45

4.2.2 - A

nalyse des équipem

ents techniques

53

4.2.3 - A

nalyse de l’utilisation du

bâtiment

89

4.2.4 - Synthèse des atouts et dysfonctio

nnem

ents

du bâtiment

95

5Analyse des con

sommations

96

5.1 - Les consommations de chau

ffage

98

5.1.1 - A

nalyse des factures des consom

mations réelles

98

5.1.2 - Mod

élisation énergétiq

ue du bâtim

ent

100

5.2 - Consommations d’électricités

105

5.2.1 - A

nalyse des factures des consommations d’électricité

105

5.2.2 - A

nalyse tarifaire

109

5.2.3 - A

nalyse des m

esures électriques

111

5.3 - Consommations d’eau

114

5.4 - Synthèse

115

5.4.1 - Récapitu

latif des consommations

et des dépenses du

bâtiment

115

5.4.2 - Étiquette énergétiq

ue du bâtim

ent

117

6Précon

isatio

ns et scénarii

118

6.1 - Présentation des actions/ préconisations

120

6.2 - Définition des scénarii de travau

x129

6.3 - Présentation des scénarii

130

2

N'im

primez

que si nécessaire !

Vous voulez im

primer

certains passages

de ce documen

t ?

Dem

andez-vous

si cela vous sera

vraimen

t utile.

Si c'est le cas, imprimez

en recto-verso !

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

6.4 - Analyse économique de la sen

sibilité des scénarii

travau

x au

x évolutions des coûts (prix fiscalité)

des énergies

135

7Financem

ents envisageables

136

7.1 - Les aides finan

cières

137

7.2 - Les aides fiscales

138

7.3 - Les Certificats d'Économie d'Énergie

141

7.4 - Les autres finan

cemen

ts possibles

143

8Con

clusion

144

Annexes

146

Annexe A :Métho

dologie des mesures et des calculs

146

Annexe B :Caractéristiques thermiques minimales

RT Existant

146

Annexe C :Déperditio

ns therm

iques du

bâtiment

146

Annexe D :Plans des réseaux

146

Annexe E :Non conformité

s - A

mélioratio

ns146

Annexe F :Modèles d’éclairage de secours « performant »

146

Annexe G :Certificats d’écon

omies d’énergie (Fiches CEE)

146

Annexe H :Inform

ations com

plém

entaires

146

Rem

erciem

ents

147

Glossaire pédagogique

148

3

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nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Figure 1 :Les ph

ases de l’aud

it32

Figure 2 : Évolution des DJU m

oyens

39Figure 3 : Rose des vents du

site

39Figure 4 : Plan schém

atique de l'établissement

39Figure 5 : Vu

e aérienne de l'établissement

41Figure 6 : Répartition des zones de chauffage du bâtim

ent

44Figure 7 : Analyse therm

ograph

ique des parois

51Figure 8 : Analyse therm

ograph

ique des ouvrants

51Figure 9 : Analyse therm

ograph

ique d'un po

nt therm

ique "plancher bas - m

ur"51

Figure 10 : A

nalyse therm

ograph

ique "plancher interm

édiaire - mur"

51Figure 11 : Vue des m

asqu

es en béton de la façade sud

52Figure 12 : Les deux chaudières et leurs brûleurs ; l’alim

entatio

n gaz (en jaun

e)53

Figure 13 : Schém

a de principe de la chaufferie

54Figure 14 : N

ourrice générale et pano

plie des 5 circuits de chauffage

56Figure 15 : Exemples de calorifuges no

n satisfaisants

56Figure 16 : R

adiateur et ventilo-con

vecteur

60Figure 17 : C

ircuit 3 radiateurs "Adm

inistration" - Cou

rbe de chauffage

62Figure 18 : R

adiateur électriqu

e à bain d'huile

65Figure 19 : R

eprésentation syno

ptique du réseau de prod

uctio

n thermique

67Figure 20 : Vue du grou

pe G

F268

Figure 21 : Vue des pom

pes réseau primaires

68Figure 22 : Vue d’une des deux chaudières fiou

l68

Figure 23 : Vues des échangeurs des circuits eau chaud

e et eau glacée de la sou

s-station

69Figure 24 : Vue des pom

pes de distribution en sou

s-station

69Figure 25 : Vue de la CTA

n°11 (chambres aile Casino)

et Vue de la CTA

n°52 (chambres aile Alice)

71Figure 26 : Vue de la CTA

n°1 (soufflage bar Américain)

et de l’extracteur associé

71Figure 27 : Vues de la salle Empire et des dispositifs de soufflage/reprise d’air

(côté zone vitrée)

72Figure 28 : Vue des CTA

n° 28

et 29

: soufflage cuisines Debussy – Ravel

et cuisine gastron

omique

72Figure 29 : Vue d’une UTA

73Figure 30 : Vues d’un

e grille de sou

fflage et d’une grille de reprise

74Figure 31 : Vues de deux exem

ples de bo

îtier de régulatio

n74

Figure 32 : Vues des équipements des salles de bain :

VMC et rayonn

ant électrique

74Figure 33 : Vues des dispositifs de soufflage/reprise d’air dans un

salon

75Figure 34 : Les 6 ballons petite

s et m

oyennes capacités -

le ballon 50

0 l et son bo

uclage

76Figure 35 : Vue des caisson

s d'extractio

n et de la Centrale de Traite

ment d'Air79

Figure 36 : H

étérogénéité de l'app

ort en lumière naturelle / Atelier 2

80Figure 37 : Éclairage artificiel réel et théo

riqu

e de l'atelier d'art n°2

83Figure 38 : Exemple d’un

e robinetterie âgée, généralisée sur le bâtiment

88Figure 39 : Enregistrem

ents de température

93Figure 40 : C

onsommation de chauffage (gauche) et coû

t de chauffage (droite)

pour 200

4/20

0698

Figure 41 : C

onsommation annuelle type

99Figure 42 : R

atios de con

sommation 20

04/200

699

Figure 43 : R

épartition des consom

mations de chauffage (hiver) par poste :

104

Figure 44 : C

onsommation d'électricité

(gauche) et facture d'électricité

en euro (droite

) po

ur 200

4/20

0610

6Figure 45 : R

épartitions des con

sommations électriqu

es com

mun

es

par usages

107

Figure 46 : C

onsommation électrique type annuelle

107

Figure 47 : R

épartition de la tarificatio

n électrique annuelle

107

Figure 48 : C

onsommation électrique annuelle type du

bâtiment

108

Figure 49 : M

esure du

facteur de puissance

111

Figure 50 : Puissances apparente, active et réactive de l'éclairage sur 5 jours

112

Figure 51 : Puissances apparente, active, et réactive de l'éclairage sur 3 jours

112

Figure 52 : C

ourbe de con

sommation au général sur la période de mesure

/ mise en évidence d'un

e pu

issance plancher

113

Figure 53 : R

épartition des consom

mations et des dépenses

115

Figure 54 : Étiq

uettes Énergie et Clim

at pou

r les logements

117

Figure 55 : Étiq

uettes Énergie et Clim

at pou

r les bâtim

ents

à usage autre qu

e logement

117

4

Liste des figures

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Tableau

1 :Fiche identité B1

8Tableau

2 :Fiche identité B2

9Tableau

3 :Fiche identité B3

10Tableau

4 :Fiche identité B4

11Tableau

5 :Fiche identité B5

11Tableau

6 :Fiche identité B6

11Tableau

7 :Fiche de synthèse

33Tableau

8 :Caractérisatio

n des surfaces du bâtim

ent

41Tableau

9 :Taux d'occupation des différentes salles

de l'établissement

44Tableau

10 :C

ompo

sitio

n des murs

46Tableau

11 :C

ompo

sitio

n des planchers

47Tableau

12 :C

ompo

sitio

n des toitu

res

47Tableau

13 :C

ompo

sitio

n des vitrages

48Tableau

14 :S

ynthèse des compo

sitio

ns des parois déperditives

49Tableau

15 :D

ifférents pon

ts therm

iques rencon

trés

dans le bâtiment

50Tableau

16 :D

étail d

u no

mbre d'ém

etteurs par réseau et affectation

59Tableau

17 :E

xemple de planning de chauffe

64Tableau

18 :R

endement glob

al du chauffage

65Tableau

19 :R

épartition des différents types de luminaires

86Tableau

20 :H

abitu

des de con

sommations électriques

92Tableau

21 :C

aractéristiques du

con

trat souscrit

pour la fo

urniture de gaz

98Tableau

22 :C

aractéristiques des parois

100

Tableau

23 :C

aractéristiques du

con

trat sou

scrit po

ur l'électricité

105

Tableau

24 :C

onsommations annuelles po

ur les 5 années étudiées

106

Tableau

25 :A

nalyse des répartitions des con

sommations

suivant les différentes tranches ho

raires

108

Tableau

26 :A

nalyse des dépassements de puissance

sur les 3 années étudiées

109

Tableau

27 :S

imulation tarifaire sur les 3 années étudiées

110

Tableau

28 :R

elevés des compteurs d'eau au 01/05/07

114

Tableau

29 :R

écapitu

latif des con

sommations

et dépenses énergétiq

ues

116

Tableau

30 :T

ableau récapitu

latif des interventio

ns préconisées

121

Tableau

31 :T

ableau de synthèse des crédits d’im

pôt

139

Tableau

32 :L

iste des gains kW

h cumac

142

Tableau

33 :T

aux de cou

verture des investissements

en fo

nctio

n du

tarif d’achat des CEE

142

5

Liste des tableaux

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

6

1- Préam

bule

1.1 - Le Con

seil en O

rientation Énergétique

13

1.2 - Le pré-diagnostic énergétique

13

1.3 - L’Audit Énergétique

14

1.4 - L’Étude de faisabilité

16

1.5 - Le diagnostic « spécialisé »

16

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Audit é

nerg

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

7

Afin de répondre à la deman

de des professionnels,

l’ADEME a édité ce rapport type d’audit énergétique

bâtim

ent, dont le but est d’illustrer le contenu (types

d’in

form

ations, niveau de précisions, résultats

attendus, etc) et l’esprit général de ce dernier.

L’audit énergétiq

ue bâtiment se veut avant tout un ou

til d’aide à la décision.

D’une m

anière générale, une grand

e im

portance devra être acco

rdée à la

pédagogie tout au long du rapp

ort. Les auteurs de

l’aud

it devront faire

ressortir les conseils, expertises, rem

arques ou inform

ations com

plém

entaires

visant à éclairer le lecteur dans ses choix (po

ur convaincre et faciliter le

passage à l’acte).

Ce rapport type se veut également un docum

ent pédagogique et opératio

nnel,

illustré d’exem

ples. Il s’adresse aussi bien aux

maîtres d’ouvrages (futurs

lecteurs de l’aud

it et décideurs) qu’aux bureaux d’études (rédacteurs).

Il co

nstitue un

e base de travail sans toutefois être un

modè

le absolu : il

appartiend

ra aux

professionn

els de l’adapter en fo

nctio

n des cas particuliers

rencon

trés sur le terrain. D

e mêm

e, l’ensemble des remarques et des conseils

présents dans ce rappo

rt type sont fournis à titre indicatif, ils devront

notamment être adaptés en fonctio

n de l’évolution de la réglementatio

n ou

du cahier des charges de la prestation.

Com

ment lire ce rappo

rt type ?

Afin de faciliter la lecture du

document, l’ensem

ble des parties suit la m

ême

dispositio

n :

1. M

étho

dologie générale pour traite

r cette partie;

2. Illustratio

n (exemple concret avec texte et figures) – Sur fond

de couleur ;

Les diffé

rentes parties du rapp

ort type sont illustrées d’exemples tirés de

typo

logies de cas très différentes (bâtim

ents adm

inistratifs, collège, E

cole

supérieure, etc.) mais essentiellement de cas de bâtim

ents tertiaires, afin que

ce dernier soit le plus complet et le plus exhaustif possible.

Les 3 cas principaux utilisés sont présentés ci-d

essous, à l’aide de leur fiche

d’identité énergétiq

ue.

D’autres cas concrets complém

entaires sont utilisés ; ils sont présentés dans

des tableaux

.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Fiche iden

tité énergétique B1

8

Données ad

ministratives

Nom

Immeuble xx

Activité

Logement

Localisation

Lyon

(69

)

Année de constructio

n19

65

Type d’énergie

Chauffage

Fiou

lEC

SFiou

l

Données d’activités

Nom

bre de bâtiments

1

Surface chauffée

1 10

7 m

2

Volume chauffé

3 26

4 m

3

Nom

bre de lo

gements

15

Rép

artition des dép

enses an

nuelles

Bilan des consommations an

nuelles

Électricité

27 675

kW

h élec

Chauffage

178 25

0 kW

h PCI

(DJU 2597-base 20°C)

Eau

900 m

3

13%

18%

69%

11 5

86 €

FIO

UL

ÉLEC

TR

ICIT

É

EA

U

2 2

50 €

3 0

44 €

Forte

ém

issio

ns d

e G

ES

Faib

le é

missio

n d

e G

ES

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

6 à

10

11 à

20

21 à

35

36 à

55

56 à

80

≥ 8

0

Émissions de Gaz à Effet de Serre :

(pour les consommations d’énergie totale)

Bât

iment

énerg

ivore

Bât

iment

éco

nom

e

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

0

51 à

90

91 à

150

151 à

230

231 à

330

331 à

450

≥ 4

50

Consommations én

ergétiques :

(pour les consommations d’énergie totale)

282

kWhEP/m

2

.an

50

kg CO2/m

2

.an

Tabl

eau

1:

Fich

e id

entit

é B1

.

B1

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Fiche iden

tité énergétique B1

9

Données ad

ministratives

Nom

Hôtel xx

Activité

Hôtellerie

Localisation

Nice (06)

Année de constructio

n19

ème siècle Type d’énergie

Chauffage

Électricité

ECS

Électricité

Données d’activités

Nom

bre de bâtiments

1

Surface chauffée

27 600

m2

Volume chauffé

93 840

m3

Nom

bre de chambres

200

Rép

artition des dép

enses an

nuelles

Bilan des consommations an

nuelles

Électricité

Clim

atisatio

n4 30

5 00

0 kW

h PCS

(DJU 2597-base 20°C)

Électricité

Autres usages

1 37

2 00

0 kW

h PCS

Eau

NC

NC

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

6 à

10

11 à

20

21 à

35

36 à

55

56 à

80

81 à

110

F

G

111 à

145

≥ 1

45

Forte

ém

issio

ns d

e G

ES

Faib

le é

missio

n d

e G

ES

Émissions de Gaz à Effet de Serre :

(pour les consommations d’énergie totale)

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

0

51 à

90

91 à

150

151 à

230

231 à

330

331 à

450

451 à

590

H

I

591 à

750

≥ 7

50

Bât

iment

énerg

ivore

Bât

iment

éco

nom

e

Consommations én

ergétiques :

(pour les consommations d’énergie totale)

23

kg CO2/m

2

.an

554

kWhEP/m

2

.an

Tabl

eau

2:

Fich

e id

entit

é B2

.

B2

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Fiche iden

tité énergétique B1

10

Tabl

eau

3:

Fich

e id

entit

é B3

.

Données ad

ministratives

Nom

École xx

Activité

Enseignement

techno

logiqu

e

Localisation

Pontarlier (25)

Année de constructio

n19

71

Type d’énergie

Chauffage

Gaz propane

ECS

Électricité

+ gaz propane pou

r 2 logements ann

exes

Données d’activités

Nom

bre de bâtiments

1

Surface chauffée

6 76

9 m

2

Volume chauffé

20 360

m3

Nom

bre de classes

235

Rép

artition des dép

enses an

nuelles

Bilan des consommations an

nuelles

Électricité

143 10

0 kW

h PCS

Chauffage

1 35

0 00

0 kW

h PCS

Eau

710 m

3

3%

24%

73%

46 0

00 €

CH

AU

FFA

GE

ÉLEC

TR

ICIT

É

EA

U

1 7

00 €

15 3

00 €

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

6 à

15

16 à

30

31 à

60

61 à

100

101 à

145

≥ 1

45

Forte

ém

issio

ns d

e G

ES

Faib

le é

missio

n d

e G

ES

Émissions de Gaz à Effet de Serre :

(pour les consommations d’énergie totale)

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

0

51 à

110

111 à

210

211 à

350

351 à

540

541 à

750

≥ 7

50

Bât

iment

énerg

ivore

Bât

iment

éco

nom

e

Consommations én

ergétiques :

(pour les consommations d’énergie totale)

50

kg CO2/m

2

.an

282

kWhEP/m

2

.an

B3

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Autres cas utilisés

11

B4

Activité

Établissement scolaire

Localisation

Sud-Ouest de la France

Année de constructio

n19

82

Surface

4 025 m

2

Type de chauffage

Électrique (convecteurs)

Con

sommation

de gaz en 2006

7 936 kW

h

Con

sommation

d’électricité en 20

0629

1 56

8 kW

h

Particularité

L'installation

de chauffage ressort comme le

point négatif de

ce site car

l'utilisation

del'énergie électrique est très onéreuse en coû

t de

fonctionn

ement et elle perm

et difficilement

d’ob

tenir un

con

fort satisfaisant.

Tabl

eau

4 :

Fich

e id

entit

é B4

.

B5

Activité

Tertiaire (Adm

inistration)

Localisation

Nord de la France

Année de constructio

n19

53 + rénovation années 90

Surface

11 800

m2

Type de chauffage

Gaz

Con

sommation

de gaz en 20

061 170 000 kW

h

Con

sommation

d’électricité en 20

0689

2 00

0 kW

h

Particularités

- Apport de lumière naturelle im

portant

sur le bâtiment mais absence de m

asqu

e.- Be

soins de refroidissement perm

anents

de lo

caux

techniques.

Tabl

eau

5 :

Fich

e id

entit

é B5

.

B6

Activité

Établissement scolaire

Localisation

Nord de la France

Année de constructio

n19

78

Surface

3 20

5 m

2

Type de chauffage

Fiou

l

Con

sommation

de gaz en 20

0631

1 780 kW

h

Con

sommation

d’électricité en 2006

116 97

7 kW

h

Particularités

Chauffage au fio

ul

(cuve enterrée de 25

000 L)

Tabl

eau

6 :

Fich

e id

entit

é B6

.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Positionnem

ent de l’audit énergétique par rapport aux au

tres études “én

ergie - bâtim

ent”

12

Conseil en

Orien

tation

Énergétique Audit Énergétique

Bâtim

ent 2

Audit Énergétique

Bâtim

ent 1

Pré-diagn

ostic

Bâtim

ent 2

Pré-diagn

ostic

Bâtim

ent 1

...

...

Iden

tification

de sites “sensibles”,

prioritaires

Diagn

ostic

“spécialisé”

Étude

de faisab

ilité

1ERNIVEAU D’EXPERTISE

2ÈMENIVEAU D’EXPERTISE

3ÈMENIVEAU D’EXPERTISE

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

1.1 - Le Con

seil en O

rientation

Énergétique

Gén

éralem

ent, la première étape

pour un maître

d’ouvrage n’effectuan

t pas un suivi rigo

ureux de ses

bâtim

ents /

son patrimoine

- collectivité

type

Dép

artemen

t, Région ou commune ou gestionnaire

d’un patrimoine privé type ban

ques, assurances, etc -

est

de

faire

réaliser un Conseil

en Orien

tation

Énergétique

(COE)

de

tout

ou partie

de

son

patrimoine (exemple : bâtim

ents communaux, collèges

pour un Dép

artemen

t, lycées pour une Région).

Le COE est caractérisé par deu

x niveaux d’analyse :

• une prem

ière analyse « glob

ale » perm

et au maître d’ou

vrage de prend

re la

mesure de l’im

pact « macroscopiqu

e » de son patrimoine, tant en termes

énergétiq

ues (consommations annuelles en énergie primaire, combu

stible,

électricité

, eau…), qu’environ

nementaux (ém

ission

s de G

ES annuelles liées

au « fonctio

nnem

ent » des bâtiments…), ou

encore en con

sidérant le bud

get

« fluides » lié, l’ensem

ble appu

yé par divers ratios et ind

icateurs (kW

h/m²,

équivalents logements…).

• le second

niveau d’analyse est réalisé site par site et compo

rte plusieurs

postes : état de

s lieux

de

l’existant

(bâti,

installations techniqu

es,

équipements…

), modé

lisation

thermique « simplifiée » (sur la base

d’hypo

thèses),

analyse

des

consommations fluides, élaboration

depréconisations d’am

élioration

et d’optim

isation

en matière de

bâti,

installations techn

iques (chauffage, ventilation, ECS, éclairage), gestion des

énergies, m

aintenance des équ

ipem

ents, énergies reno

uvelables ou mêm

esensibilisatio

n des occupants...

Ainsi, le bu

t de cette étude prélim

inaire de COE est d’identifier les enjeux

écon

omiques et environ

nementaux, d’identifier et m

ettre en exergue les sites,

bâtiments sensibles et prioritaires, nécessitant la m

ise en œ

uvre d

’une

expertise plus app

rofond

ie, à savoir un diagno

stic techn

ique et énergétiq

uecomplet du bâtim

ent.

Le C

OE perm

et aussi d’examiner l’organisation interne du

maître d’ou

vrage

et doit exam

iner la possibilité /faisabilité de la mise en place d’une organisation

spécifique type cellule –énergie. Enfin, il s’agit po

ur chaque bâtim

ent de définir

les enjeux, les potentie

ls et les moyens à mettre en œ

uvre.

Le COE est donc composé de 2 aspects :

• un aspect technique qui permet une approche patrimon

iale,

• un aspect organisatio

nnel qui permet d’examiner l’organisatio

n existante et

d’envisager une no

uvelle organisation op

timisée.

1.2 - Le pré-diagnostic énergétique

Le pré-diagnostic se focalise sur un bâtiment en particulier.

Le pré-diagn

ostic est un bilan technique simplifié, p

ortan

t sur un

bâtim

ent, destiné à :

• identifier les enjeux écono

miques et environ

nementaux,

• identifier et hiérarchiser les am

élioratio

ns possibles,

• engager des investissements simples ou déclencher des études techniques

ou des démarches plus conséquentes.

Aussi, il n

e paraît pas op

portun pou

r un m

aître d’ou

vrage de faire réaliser à

la fois une m

ission de

COE et de pré-diagno

stics sur l’ensem

ble de

ses

bâtim

ents.

13

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

1.3 - L’Audit Énergétique

Con

trairement au COE, l’audit énergétiq

ue va généralement se fo

caliser sur

un bâtiment en particulier.

L’au

dit énergétique comporte :

• Une analyse approfond

ie d’un bâtim

ent,

• Une propo

sition d’un

program

me d’actions basé sur un

e étud

e technico-

écono

mique co

mparative de

s diffé

rentes solutions techniqu

es et/ou

organisatio

nnelles envisageables selon un ou plusieurs scénarii d’exigences.

L’audit énergétiqu

e peut s’envisager soit, selon la conn

aissance du maître

d’ouvrage de

la caractérisation

énergétiqu

e du

bâtiment,

comme

lerenforcem

ent du

travail interne par un

e expertise externe, soit comme un

approfond

issement du

pré-diagnostic ou d’un C

OE sur les bâtim

ents à fo

rts

enjeux ou techniquem

ent complexes. C

ette expertise comprend sensiblement

les mêm

es étapes de travail qu

e le pré-diagnostic, la différence primordiale

résidant dans la m

étho

dologie, le niveau de dé

tail et d’analyse employé et

l’utilisation éventuelle de moyens de m

esures :

■Pré-analyse, « prise de connaissance » avant la visite

du site sur la base de

documents existants : plans, DOE, donn

ées de

consommations, é

tude

séventuellement déjà réalisées…

■Visite du site, accom

pagnée d’un relevé détaillé : « repo

rtage photo » des

compo

santes structurales et techniques, descriptif des compo

santes du bâti

(menuiseries, façade

s, toitures, planchers…

en no

mbre, surface

etconstituants – nature des parois et isolants, épaisseurs…

), listing détaillé

des équipements thermiques,

électriques,

aérauliques,

etc.…

le tout

accompagné d’une évaluatio

n qualitative de l’état et des performances de

chacun

e de

ces

compo

santes. La visite du

site do

it perm

ettre

decomprendre l’utilisation du

bâtiment (horaires d’occupation, tem

pérature

de chauffage, o

uverture des fenêtres, allumages des lum

inaires,…

) Il faut

noter tout ce qu

i perm

ettra de

se rapp

rocher de l’utilisation réelle du

bâtim

ent : une entrevue avec le

gestio

nnaire du bâtim

ent peut permettre

de m

ieux appréhend

er son

fonctio

nnem

ent.

■Modélisation thermique du bâtim

ent :sur la base des plans, do

nnées

(DOE…

) et relevés réalisés lors de la visite, l’aud

iteur va ensuite

mettre

en œ

uvre un modè

le therm

ique du bâtiment, qu

i, po

sitionn

é dans son

environn

ement géographiqu

e et clim

atique de « référence » (lo

calisation,

altitud

e, tem

pérature de base, D

JU trentenaire…), va permettre de dégager

diverses grand

eurs caractérisant la perform

ance énergétique du bâtim

ent

et ind

ispensables à la suite d

e l’étude

: consommation

théo

riqu

e de

chauffage, puissance requise, coe

fficients G

1, G

2, Ubât…

■Analyse des consommations - confrontation au m

odèle :sur la base

des

consommations « fluides » fournies par

le maître

d’ouvrage

(combu

stible : gaz naturel, FO

D, gaz propane, bois…

, électricité, eau) sur

trois ann

ées co

nsécutives m

inimum

de préférence, le diagno

stiqueur va

ensuite

analyser « ce qui est » et ém

ettre un avis critique par rapport à « ce

qui d

evrait être » :

• combustible :déterm

ination d’une consommation moyenne de chauffage

(MW

hPCI/P

CS/an) et ratio(s) associé(s) (kW

h/m².an…

) et con

fron

tatio

naux grande

urs théo

riqu

es émanant de

l’étape de travail précéd

ente -

interrogations

et

recherche

d’explications

quant

aux

écarts

éventuellement constatés.

• électricité

:déterm

ination d’une consom

mation moyenne en électricité

(kW

h/an) et ratios associés (kW

h/m².an), répartition

par usages si

possible (éclairage, clim

atisation, produ

ction EC

S, …

), mais aussi analyse

tarifaire (critiq

ue de la bon

ne adéquation ou

non

du type de tarif –

bleu,

jaune, vert – et option tarifaire – puissance souscrite

s no

tamment – avec

les besoins).

• eau : d

étermination d’un

e co

nsommation moyenne en eau (m

3 /an) et

ratio

s associés (m

3 /m².an, litres/repas, litres/occupant…

), répartition

par

usages si possible (sanitaires, ECS, usages spécifiques, …

).

14

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Audit é

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

À ce stade et pou

r étayer l’analyse, il est sou

haitable que l’ensem

ble des ratio

sévoq

ués, que ce soit en combustible, électricité ou eau, soient confrontés à

ceux

issus de bases de donn

ées internes (i.e. établies sur la base de divers

COE

ou

audits réalisés) ou

émanant d’organismes spécialisés (guide

ssectoriels, enquêtes, statistiq

ues, etc.).

■Proposition d’amélio

rations :sur la base du

travail précéd

ent, la

dernière grand

e ph

ase de

l’aud

it énergétique et techniqu

e passe par la

form

ulation

de

préconisations

compo

rtem

entales,

techniqu

es,

fonctio

nnelles ou

organisationnelles dans les do

maines suivants :

• bâti :am

élioration des perform

ances globales de l’envelopp

e : isolation

des façades ou des planchers, reprise des menuiseries extérieures, …

• chauffage : réno

vatio

n de chaufferie, rem

placem

ent des ém

etteurs, reprise

de la régulation, expertise éventuelle...

• ventilatio

n : m

ise en place d’une VMC si inexistante, simple ou

dou

ble flux

selon les cas...

• eau : m

ise en place de robinets m

itigeurs, d

e simples dispo

sitifs type

mou

sseurs, chasses d’eau dou

ble capacité...

• équipements électriques :sources d’éclairage écon

omes...

• gestion de

s énergies :paramétrage de la régulation du

chauffage en

adéquation avec les besoins,

gestion de

l’éclairage selon les usages,

tempo

risatio

n du

fonctio

nnem

ent de certains équipements...

• contrats d’entretie

n/exploitatio

n :m

ise en place si nécessaire de con

trat

de m

aintenance intégrant des objectifs d’éco

nomies d’énergie, clause

d’intéressem

ent,

garantie totale de

s équipements,

contrats de

performance énergétique, etc.

• énergies renouvelables :évaluation de l’intérêt et de la pertin

ence de la

mise en œ

uvre d’une étude d’opportunité

technico-écono

mique solaire

thermique ou PV, biomasse, géo

thermie…

Afin d’aiguiller au m

ieux le m

aître d’ouvrage, chacune de ces

préconisations doit être illustrée par les élém

ents suivan

ts :

• investissement prévisionnel,

• écono

mie annu

elle po

tentielle, à

la fois en term

es énergétiqu

e et

écono

mique,

• temps de retour sur investissement,

• valorisatio

n ou

aide envisageable (CEE, crédit d’impô

t…),

• « pertinence » de l’action (action urgente et indispensable, action perm

ettant

des écon

omies sans investissement significatif, action prioritaire avec tem

psde retou

r < 5 ans, action utile don

t la m

ise en œ

uvre peut être différée…).

Au final, cette analyse des actions doit amener à une propo

sition d’un

ou

plusieurs programmes d’actions, aussi appelé scénario.

Les scénarii peu

vent être élaborés suivant différen

ts objectifs définis

par le m

aître d’ouvrage :

• Réductio

n de x% des con

sommations (ex. scénario Facteur 4).

• Facture énergétiq

ue annuelle après travaux de x euros.

• Travaux avec tem

ps de retour de x années.

• Intégration des ob

jectifs énergétique dans un plan de rénovation.

Ainsi, l’aud

it énergétique et techniqu

e incarne un

e analyse exhaustive et

approfond

ie du site considéré, avec évaluation du

potentiel d’écono

mies

d’énergies et d’optimisation dans tous le

s secteurs liés au bâtim

ent et à son

fonctio

nnem

ent.

C’est à ce stade et sur cette base que peuvent être entreprises des m

ission

sde m

aîtrise d’œuvre sur un axe particulier (rénovation chaufferie centrale par

exem

ple…

), mêm

e si cette concrétisation peut être encore être précédée

d’un

e étud

e de

faisabilité, notamment lorsqu

e l’o

n s’intéresse à l’emploi

d’énergies renouvelables sur le site

con

sidéré.

15

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apport

typ

e -

Juin

2011

1.4 - L’Étude de faisabilité

L’étud

e de

faisabilité est un

e analyse approfond

ie sur les plans techn

ique

,écono

mique

, environn

emental…

préalablem

ent à

la prise

de dé

cision

d’investissements.

Qu’elle concerne la biomasse, la géothermie, le solaire thermique,

photovoltaïque, ou encore un plan de comptage, la récupération de

chaleu

r, etc., l’é

tude de faisab

ilité d

oit p

ermettre d

e mesurer

l’intérêt « global » d’un tel projet, en envisagean

t les différents

critères suivan

ts :

• techniqu

es : choix et caractéristiqu

es des équ

ipem

ents et matériels en

adéquatio

n avec les contraintes des bâtim

ents,

• écono

miques

et financiers

: investissement

initiaux

, po

ssibilité de

financements…

• environnem

entaux : écon

omies en énergie primaire engendrée par le projet,

quantité d’ém

ission

s de CO

2« évité

es »...

Au de

là de ces aspects, il est nécessaire de ne pas o

cculter l’étude

du

financement

et du

montage

juridiqu

e de

l’o

pération, en envisageant

l’exp

loitation de

l’installation sur toute sa durée de vie (notion de

DSP,

concession

, afferm

age, compte d’exploitatio

n prévisionnel, TRI…

). C’est cette

étape primordiale qu

i perm

ettra d’évaluer la rentabilité et la viabilité réelle

ou non du

projet.

1.5 - Le D

iagnostic « spécialisé »

Le diagnostic « sp

écialisé » se focalise un

axe d’amélioration d’un

usage

particulier, avec le mêm

e niveau d’expertise que l’étude de faisabilité : chauffage

/ climatisation / ventilatio

n / installatio

ns électriques…

Quel que soit le type d’équipem

ent concerné, cette exp

ertise vise

à donner au m

aître d’ouvrage de man

ière exh

austive, l’ensemble

des élémen

ts pour une décision ferm

e quan

t à la m

ise en

œuvre de

travau

x éven

tuels :

• ensemble de

s choix techn

iques envisageables - co

mparaison, avantages,

inconvénients (descriptifs niveaux APD

voire APS),

• écon

omies d’énergie et autres avantages engend

rées,

• investissements liés, aides, tem

ps de retour,

• conclusion

s et conseils,

• …

Le périmètre du diagno

stic spécialisé do

it être défini avec précaution po

urévite

r soit une analyse faussée par un périmètre d’étude trop restreint, soit

de passer à côté d’une solution .

16

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e -

Juin

2011

17

Volonté d’id

entifier des bâtim

ents prioritaires, d

e définir des étapes à conduire et d’obtenir une première estim

ation d’un potentiel

d’économies d’énergie.

sur un patrimoinede bâtiments

COE

sur un bâtim

ent en

particulier

Pré-diagn

ostic énergétique

Volonté de définition d’un plan d’actions, sur la base d’élémen

ts chiffrés (investissemen

t, économies, tem

ps de retour) ou d’approfondir

les pistes d’économies d’énergie et autres optimisations techniques déjà iden

tifiée

s (suite à un COE / pré-diag ou autre).

sur un bâtim

ent en

particulier

Audit énergétique

Vérification de la pertinen

ce (précisions technico-économiques : rentabilité, investissem

ent, tem

ps de retour, aides et au

tres subventions...)

d’une solution technique clairemen

t iden

tifiée

et détermination des caractéristiques techniques permettant la réd

action des documen

tsde consultation.

sur un bâtim

ent en

particulier

Étude de faisab

ilité

Une solution techniqu

e en détail

Diagn

ostic “spécialisé”

Un usage ou

poste de consom

mation

1ERNIVEAU D’EXPERTISE

2ÈMENIVEAU D’EXPERTISE

3ÈMENIVEAU D’EXPERTISE

Synthèse par rapport aux besoins et atten

tes des m

aîtres d’ouvrages

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apport

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e -

Juin

2011

18

2 - Résum

é du Rappo

rtLe résumé est destiné au décideur/élu/maître d’ouvrage.

Résumer, dan

s cette partie, les différents points importan

ts de

l’étude :

• Objectif de l’aud

it.• Présentatio

n des caractéristiq

ues du

bâtiment.

• Analyse des consommations .

• Présentatio

n des préconisatio

ns et des scénarii.

Mettre en

avant l’analyse puis amen

er les conclusions de l’étude.

Ajouter la fiche de synthèse* du bâtim

ent étudié.

La fiche de synthèse do

nne :

• le nom

du bâtim

ent,

• son activité

,• ses caractéristiq

ues (volum

e, surface, …

),• So

n em

placem

ent,

• Les énergies utilisées dans le bâtiment et les consom

mations,

• L’étiquette énergétiq

ue du bâtim

ent,

• Une évaluation du

bâtiment,

• Les am

élioratio

ns préconisées.

Ci-après sont présentés 2 résumés :

• Le 1

erest très détaillé m

ais il n’est pas précis par rappo

rt aux

solutions

précon

isées.

• Le 2

ème , moins long, s’intéresse d’avantage aux préconisatio

ns.

* Ce

tte

fiche

de

synt

hèse

ras

sem

ble

les

info

rmat

ions

dem

andé

es s

ur w

ww.d

iaga

dem

e.fr

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

19

Résum

éDans le cadre de sa politique de développ

ement du

rable, le Département

réalise un aud

it énergétiq

ue général des bâtiments publics du

Département.

L’audit énergétiqu

e de

l’établissement scolaire XXX a fait l’o

bjet de la

commande n°010 du 12 janvier 2008 de la part du

Département.

Le but de cet au

dit est double :

• augm

enter le confort d

e vie du

bâtim

ent. Ce co

nfort est aussi b

ien

thermique que visuel, acoustiq

ue, olfactif…

• diminuer les consom

mations d’énergie et d

e ressou

rces : gaz, électricité, eau…

Cet aud

it énergétique m

et donc en évidence les points forts et faibles du

bâtiment en terme de

confort et de

consommations énergétiques. Il en

ressort une série de préconisatio

ns, chacune chiffrée, argum

entée et évaluée

en investissement, en gains de confort et d’énergie.

Qualité glob

ale du bâti

Construit en 197

1, le bâtim

ent est représentatif de cette époqu

e. Presque

exclusivem

ent construit en béton, il ne compo

rte qu

e très peu d’isolation

thermique. Il n'est pas isolé ni en sous face de plancher, ni au niveau des murs.

Il est par ailleurs faiblement isolé en plafond

s. Le bâtiment n’est étanche ni à l’air ni à l’eau ; les huisseries sont vétustes et on

relève de no

mbreuses traces de rouille sur les châssis métalliques. Les interfaces

de murs préfabriqués laissent apercevoir des traces de condensatio

n.

On remarqu

e qu

e par rapp

ort aux

parois du bâtiment en lui-m

ême, les

ouvrants ainsi que les liaison

s entre murs et planchers sont à l'origine d'une

bonne partie des déperditio

ns therm

iques.

Le coe

fficient Ubat (coe

fficient moyen de déperdition

therm

ique) d

u bâtim

ent

est de

0,81 W

/(m

2 .K) alors q

ue la valeur d

e référence

définie p

ar la

réglem

entatio

n thermique actuelle est de 0,590 W

/(m

2 .K) ; cette valeur de

référence peut être prise comme ob

jectif.

Le bâtiment,

à qu

elqu

es rares

exceptions, près n’est

pas

ventilé

artificiellement. Il est ventilé naturellement via l’o

uverture m

anuelle des

nombreuses fenêtres ou par le biais de grilles de façade

récentes situées

derrière les radiateurs et dans les sanitaires. Les grilles extérieures présentent

un inconvénient m

ajeur en hiver ; les courants d’air sont non maîtrisables

dans leur occurrence et leur im

portance : ils dem

ande

nt un surplus de

chauffage aléatoire (surtou

t les jours de vents).

De mêm

e, si les apports de lumière naturelle par les no

mbreuses baies vitrées

sont un des atou

ts principaux du

bâtiment, la plupart des protections solaires

mises en place sont in

ternes au bâtim

ent, ce qui ne perm

et pas de lim

iter la

surchauffe en été.

EXEMPLE 1

Page 20: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

20

Con

fort

L’analyse des températures révèle qu’en jo

urnée, certains locaux atteignent

des températures im

portantes et la plup

art présentent des tem

pératures

toujours au m

oins égales, en occup

ation, à 21°C. La température de nu

itoscille entre 17 et 19°C.

De plus, suite à l’interview des usagers du bâtim

ent, il apparaît que :

• Le bâtiment est,

dans l’ensem

ble, co

rrectement chauffé

en hiver,

àl’exception

notable du

grand

aud

itorium

systématiquement froid, de

sbu

reaux administratifs, et des ateliers de travail orientés au nord qui ont

tend

ance à être légèrement sous-chauffés.

• À l’exception de la bibliothèque qui accuse un gros niveau d’inconfort dès

les beaux jours et toute la jo

urnée, l’ensemble du

bâtiment est agréable en

été et en demi-saison. L’éno

rme po

tentiel de ventilatio

n naturelle offert par

les grands volum

es et le nom

bre, la taille et la dispo

sitio

n des fenêtres et

portes fenêtres sem

ble être bien utilisé.

• Aucun

problèm

e particulier de

ventilation n’est soulevé, sauf en local

sérigraphie, lieu de dégagement de produ

its chimiques.

Con

sommations énergétiques

Consommations de chau

ffage (gaz) :

• Consom

mation annuelle de chauffage :

1.35

0.000 kW

hpcs,ef/an

• Consom

mation annuelle ram

enée au m² :

199 kW

hpcs ef/m

²/an

• Coût annuel TTC :

46 000 €

TTC/an

• Coût annuel au m

2:

6,80 €

TTC/m

2 /an

• Prix m

oyen du kW

h :

0,034

€/ kW

hpcs,ef

• Ém

ission

Gaz à Effet de Serre :

278 tonnes CO

2/an

Consommations électriques :

• Consom

mation annuelle d’électricité :

143 100 kW

hef/an

• Consom

mation annuelle ram

enée au m² :

21 kW

hef/m

²/an

• Coût annuel TTC :

15 300 euros TTC /an

• Prix m

oyen du kW

h :

0,1068 €

/ kW

hpcs,ef

• Ém

ission

Gaz à Effet de Serre :

14 ton

nes CO

2/an

• Pu

issance résidu

elle consom

mée :

5 kW

EXEMPLE 1

Page 21: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

21

Précon

isatio

ns

De par l’âge du bâtim

ent, son mod

e constructif et la qualité de ses ouvrants,

les efforts d’étud

e et de travaux devron

t se con

centrer d’abord sur le bâti,

autant sur l’am

élioratio

n des coefficients thermiques des différents élém

ents

que sur l’assem

blage de ceux-ci. Le but est de limite

r les po

nts thermiques,

d’assurer l’étanchéité

à l’air et l'étanchéité à l’eau des jonctio

ns.

De plus, des préconisatio

ns avec un tem

ps de retour cou

rt sont à réaliser

rapidement en ce qui con

cerne les installatio

ns électriques (adaptatio

n de la

capacité de stockage d’eau chaud

e sanitaire, pose de détecteurs de présence,

etc.) et therm

iques (m

ise en place d’une horloge sur le

s CTA

et V

MC, d’un

cond

enseur sur la première chaud

ière, etc.), pou

r être en conformité

avec la

réglem

entatio

n et/ou am

éliorer significativem

ent leurs perform

ances.

Enfin, des améliorations ayant un temps de retour plus long (luminaires à

ballasts

électroniqu

es, produ

ction

d’électricité

photovoltaïqu

e, etc.)

perm

ettraient, sur le lo

ng terme, d’écono

miser encore davantage d’énergie

et de se situer en deçà de

s seuils réglementaires, avec des niveaux

de

performance comparables à ceux des bâtim

ents les plus récents.

Dans tous les cas, ces actio

ns doivent aller de pair avec des actions de type

compo

rtem

entales, gratuites, qui d

oivent être adop

tées au plus vite

par le

susagers : bonn

e utilisation de l’éclairage, m

aintenance et entretien régulier,

extin

ction des appareils électriques hors période d’utilisation, etc.

L’ensemble des préconisatio

ns retenues po

ur ce bâtim

ent est récapitulé sur

la fiche de synthèse.

Enjeux

Économique

La facture énergétique de l’établissement témoin s’élève chaqu

e année à

61 300

€ TTC. C

ette facture est relativem

ent élevée par rappo

rt au volume

chauffé et aux installatio

ns électriques recensées.

Le cumul de

s préconisations retenu

es po

ur ce bâtiment peut faire

écon

omiser jusqu’à 30% de la facture énergétiq

ue annuelle soit 18 400 euros.

Environnem

ental

Actuellement,

l’établissement est responsable de

l’émission

d’environ

292 tonn

es de CO

2par an, ce qu

i co

rrespo

nd à l’émission annu

elle de

70 véhicules de type 4x4.

Les précon

isations de cet audit perm

ettraient de diminuer ce chiffre de 20%

environ, soit d’évite

r l’émission

de 14 véhicules de type 4x4.

L’ém

ission anthropique de CO2est l’une des causes principales de l’augm

entatio

nde l’effet de serre et du

réchauffement actuel du climat.

Un bâtim

ent qui con

somme moins d’énergie est aussi un bâtim

ent qui émet

moins de

CO

2. Ainsi l’amélioration de

s perform

ances énergétiqu

es d’un

bâtiment fait partie intégrante d’une dém

arche environn

ementale ou de

développem

ent du

rable.

EXEMPLE 1

Page 22: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

22

■Fiche iden

tité énergétique B3

Tabl

eau

3:

Fich

e d’

iden

tité

B3.

Données ad

ministratives

Nom

École xx

Activité

Enseignement

techno

logiqu

e

Localisation

Pontarlier (25)

Année de constructio

n19

71

Type d’énergie

Chauffage

Gaz propane

ECS

Électricité

+ gaz propane pou

r 2 logements ann

exes

Données d’activités

Nom

bre de bâtiments

1

Surface chauffée

6 76

9 m

2

Volume chauffé

20 360

m3

Nom

bre de classes

235

Rép

artition des dép

enses an

nuelles

Bilan des consommations an

nuelles

Électricité

143 10

0 kW

h PCS

Chauffage

1 35

0 00

0 kW

h PCS

Eau

710 m

3

3%

24%

73%

46 0

00 €

CH

AU

FFA

GE

ÉLEC

TR

ICIT

É

EA

U

1 7

00 €

15 3

00 €

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

6 à

15

16 à

30

31 à

60

61 à

100

101 à

145

≥ 1

45

Forte

ém

issio

ns d

e G

ES

Faib

le é

missio

n d

e G

ES

Émissions de Gaz à Effet de Serre :

(pour les consommations d’énergie totale)

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

0

51 à

110

111 à

210

211 à

350

351 à

540

541 à

750

≥ 7

50

Bât

iment

énerg

ivore

Bât

iment

éco

nom

e

Consommations én

ergétiques :

(pour les consommations d’énergie totale)

50

kg CO2/m

2

.an

282

kWhEP/m

2

.an

EXEMPLE 1

Page 23: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

23

■Fiche de synthèse

Préconisation

Objet

de la préconisation

Investissemen

t(€

HT)

Temps

de retour

actu. (an

)

Économie

éner./an

(kW

hEF)

Bâti

1Rem

placem

ent des ou

vrants

doubles vitrages sur m

enuiseries

alum

inium U = 2 W

/(m².K

)21 000

784 10

6

Installatio

ns

thermiques

2Mise en place d’un cond

enseur

sur la première chaud

ière

10 000

1421

327

3Mise en place d’une horloge sur les CTA

et les V

MC

1 00

01

30 707

4Nettoyer les grilles de ventilatio

n régulièrement

00

-

Installatio

ns

et systèmes

électriques

5Adaptation de la capacité

de stockage

d’Eau Chaud

e Sanitaire

1 50

016

359

6Mise en place de luminaires à ballasts

électron

iques

120 00

028

14 143

7Utilisation du mod

e de gestio

n écon

omique

des ordinateurs

00

-

8Rem

placem

ent du

transform

ateur

électrique

30 000

23-

Gestio

n énergétique

9Suivi d

es con

sommations

énergétiq

ues

20 000

277 939

Énergie

reno

uvelable

10Prod

uctio

n d’électricité

solaire

avec injection totale sur le réseau

147 000

-19

550

11Chauffage par géo

thermie indirecte

870 00

055

119 699

Analyse des perform

ances actuelles

Not

atio

n :

1 Bo

n ét

at /

resp

ect d

e la

rég

lem

enta

tion

ther

miq

ue5

Très

mau

vais

état

/ N

on re

spec

t de

la ré

glem

enta

tion

ther

mique

Co

ntr

ats

Co

mp

orte

men

ts

Inst

allati

on

s

therm

iqu

es

Inst

allati

on

s

éle

ctr

iqu

es

12345

3/5

3/5

4/5

2/5

5/5

Bâti

Tabl

eau

7 :

Fich

e de

syn

thès

e.

EXEMPLE 1

Page 24: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

24

Con

tenu de l’Étude

Le P

arc Naturel a lancé u

ne d

émarche

globale d

e dé

velopp

ement de

l'efficacité énergétique et de l'em

ploi d

es énergies reno

uvelables et lo

cales.

Dans le cadre de cette démarche, des aud

its énergétiques sont con

duits sur

des bâtim

ents tou

ristiques publics ou

privés.

Cet aud

it concerne le Centre de jeunesse, bâtiments tou

ristiques.

Le but de cet audit énergétiq

ue est de faire un état des lieux du site en term

ed'isolation et d'exploitatio

n des bâtim

ents afin de définir un plan d'action à

entreprend

re pour des amélioratio

ns therm

iques.

Les différentes préconisatio

ns fo

nt l'ob

jet d'une description, d'une estimation

des investissements, d'un calcul des écono

mies d'énergies et financières et

d'un

tem

ps de retour. C

es éléments permettront de dé

finir une liste de

précon

isations et de hiérarchiser les investissements à entreprendre.

Analyse du bâti et des installatio

ns techniques

■Analyse du bâti

Il y a 6 bâtim

ents sur le site :

• Le pavillon

principal de plein pied avec un sou

s sol. Il est compo

sé de 4 ailes

: l'aile O

uest, l'aile centrale, l'aile Sud

et l'aile Est. Il accueille la cuisine, le

restaurant, les bureaux

de l'adm

inistration, des salles de classes ainsi que

des cham

bres.

• Le pavillon

bois sur 2 niveaux. Il accueille des salles de classes.

• Le pavillon

Sud

, bâtiment sur 2 niveaux do

nt un en sous sol. Il accueille des

cham

bres.

• Le pavillon

Est, bâtiment sur 2 niveaux do

nt un en sou

s sol. Il accueille des

cham

bres.

• Le pavillon Méd

ical, bâtiment de

plein pied. Il accueille des chambres,

l'infirmerie et un lo

gement de fo

nctio

n.• Le pavillon Buand

erie, bâtim

ent sur 2 niveaux. Il accueille les ateliers, la

buanderie et un logement de fo

nctio

n.

À l'exceptio

n du

pavillon

Bois, l'ensem

ble des bâtim

ents possède des m

urs

en béton

de 30 cm d'épaisseur non

isolés.

Les murs du

pavillon Bois sont constitués d'un bardage bo

is et de lam

bris

séparés par de la laine de verre de 5 cm

d'épaisseur.

La m

ajorité des baies vitrées est équipée de simple vitrage sur menuiserie

bois. Il y a des dou

bles vitrages dans le pavillon Est, ainsi que dans le pavillon

Buand

erie.

À l'exception du

pavillon

Buand

erie con

struit sur terre plein, le

s bâtim

ents

sont construits sur sou

s sol o

u sur vide sanitaire. Le plancher bas est alors

isolé par une projection de fibres en sous face.

Les toitu

res des bâtim

ents son

t isolées par 10 cm

de laine de verre placés

sur le plancher des combles. Il y a 2 exceptio

ns :

• le pavillon

Est don

t la toitu

re n'est pas isolée,

• le pavillon

Bois do

nt la toiture est isolée par 20 cm

de laine de verre.

Les bâtim

ents sont certes actuellemen

t mal isolés, mais l'amélioratio

nde leur isolation est facile à m

ettre en œ

uvre.

EXEMPLE 2

Page 25: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

25

■Analyse des in

stallations techniques

Les bâtim

ents sont chau

ffés à l'aide de 2 chau

fferies :

• 1 chaufferie principale installée dans le pavillon principal. Elle alim

ente le

chauffage des pavillon

s principal, Sud, Est, M

édical et Bois

• 1 chaufferie second

aire installée dans le pavillon

buand

erie qui alim

ente les

réseaux de chauffage de ce bâtiment.

Les chaudières son

t alimentées en fio

ul et en propane.

Dans l'ensem

ble des bâtim

ents à l'exception de l'aile Est du pavillon principal,

l'émission

de chaleur est assurée par des radiateurs fo

nte équipés de rob

inets

thermostatiq

ues et de tés de réglage.

Dans l'aile Est du pavillon principal, l'émission

de la chaleur est réalisée par

des radiateurs acier équipés de tés de réglages et de robinets simples.

Les installatio

ns son

t anciennes et son

t surdimension

nées.

Il y a un seul con

trat EDF po

ur l'ensemble du

site

; c'est un tarif Vert A5 de

80 kVA

, plutôt bien adapté po

ur le fo

nctio

nnem

ent actuel.

L'éclairage du

site

est assuré par des tubes fluorescents et par des luminaires

équipés d'am

poules à incand

escence.

Les luminaires co

mmencent à être vétustes ce qu

i engend

re de l'énergie

réactive et quelques pénalités.

Déperditio

ns therm

iques

L'étude au § 2 ci-après don

ne le détail des déperditio

ns bâtiment par bâtim

ent.

Les principau

x postes de dép

erditions sont:

• les murs des bâtim

ents,

• les baies vitrées des bâtim

ents,

• la toiture du Pavillon Est et du Pavillon Buand

erie.

EXEMPLE 2

Pavillon Sud

Pavillon Principal

33%

32%

2%

5%

12%

8%

8%

MU

RS

EXT

ÉRIE

UR

S

VIT

RA

GE

PO

RT

E

PLA

NC

HER

BA

S

CO

MB

LES

NO

N C

HA

UFF

ÉS

PO

NT

S T

HER

MIQ

UES

VEN

TIL

AT

ION

42%

24%

1%

6%

13%

5% 9%

MU

RS

EXT

ÉRIE

UR

S

VIT

RA

GE

PO

RT

E

PLA

NC

HER

TO

ITU

RE

PO

NT

S T

HER

MIQ

UES

VEN

TIL

AT

ION

Coefficien

t de dép

erditions

G = 1,23W

/m3 .°C

Coefficien

t de dép

erditions

G = 1,08W

/m3 .°C

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

26

Con

sommations d’énergie

Les énergies utilisées sur le site

son

t le fiou

l et le propane pou

r :

• le chauffage des bâtiments,

• la produ

ction d'eau chaude sanitaire du

pavillon

principal, du pavillon Est et

du pavillon

buand

erie.

L'électricité

pou

r :

• la production d'eau chaude sanitaire du pavillon

Sud et du pavillon

Infirmerie,

• l'éclairage,

• l'électroménager,

• le m

atériel technique pou

r la lo

gistique (chaufferie, …

.).

et un peu de propane pou

r la cuisson

en cuisine.

■Consommation de chau

ffage

La con

sommation moyenne annuelle de fio

ul sur 3 ans est de 408 110 kW

h,celle de propane est de 1 67

2 79

0 kW

h, soit un total de 2 080

900

kW

hd'énergie consom

mée pou

r le chauffage et la produ

ction d'EC

S.

Le ratio de chauffage global d

e 35 W

h/m

3 /DJU est supérieur au ratio

moyen

de 25 W

h/m

3 /DJU généralem

ent rencontré dans les bâtiments de type

logements.

Cela est dû

à la mauvaise isolation de

s bâtiments et à la vétusté d

eschaudières.

EXEMPLE 2

Évolution des consommations et des dép

enses

0

500 0

00

1 0

00 0

00

1 5

00 0

00

2 0

00 0

00

2 5

00 0

00

3 0

00 0

00

040 0

00

80 0

00

120 0

00

160 0

00

200 0

00

240 0

00

kW

h€

TT

CC

onso

mm

atio

n

2006

2007

2008

Dépense

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

27

■Consommation d’électricité

La consom

mation d'électricité

moyenne annuelle sur 3 ans est de 192 900

kWh po

ur l'ensemble du

site

.

Le ratio de consom

mation électrique hors chauffage ram

enée à la surface est

de 21 kW

h/m².

En ne prenant en com

pte que les surfaces normalem

ent occupées (h

ors sous-

sol), le ratio électrique est de 31 kW

h/m².

C'est un

ratio légèrement supérieur au ratio moyen de

30

kW

h/m²

généralement rencon

tré dans les bâtim

ents de type lo

gements.

EXEMPLE 2

0

40 0

00

80 0

00

120 0

00

160 0

00

200 0

00

240 0

00

03 0

00

6 0

00

9 0

00

12 0

00

15 0

00

18 0

00

kW

h€

TT

CC

onso

mm

atio

nD

épense

2008

2007

2006

Évolution des consommations et des dép

enses

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

6 à

10

11 à

20

21 à

35

36 à

55

56 à

80

≥ 8

0

Forte

ém

issio

ns d

e G

ES

Faib

le é

missio

n d

e G

ESÉmissions de Gaz à Effet de Serre :

(pour le chau

ffage, la production d’eau

chau

de sanitaire, l’électricité

liée à la chau

fferie et à la VMC)

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

0

51 à

90

91 à

150

151 à

230

231 à

330

331 à

450

≥ 4

50

Bât

iment

énerg

ivore

Bât

iment

éco

nom

e

Consommations én

ergétiques :

(pour le chau

ffage, la production d’eau

chau

de sanitaire, l’électricité

liée à la chau

fferie et à la VMC)

62

kg CO2/m

2

.an

222

kWhEP/m

2

.an

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

28

Prop

osition

s d’am

élioratio

n

Les différents audits sur le bâti et sur les installatio

ns techniques on

t am

ené

des prop

osition

s perm

ettant de faire des écon

omies d'énergies ou purement

financières.

Ces propo

sitio

ns son

t plus ou moins rentables m

ais mettent en évidence les

gisements d'écono

mies.

■Améliorations sur le bâti

Les am

élioratio

ns therm

iques se situ

ent essentiellement au niveau des murs

et des baies vitrées.

Il est prop

osé :

• la m

ise en place d'une isolation sur les murs,

• la m

ise en place de do

uble vitrage,

• le renforcem

ent de l'isolation en toitu

re.

■Améliorations sur les installations techniques

Les am

élioratio

ns con

cernent :

• le rem

placem

ent des lampes à incand

escence

• la m

ise en place de ballasts électron

iques

• la m

ise en place de capteurs solaires therm

iques po

ur la produ

ction d'EC

S• le désem

bouage et l'équilibrage des réseaux

• le rem

placem

ent de la chaud

ière actuelle par une chaud

ière bois

EXEMPLE 2

0

50

100

150

200

250

300

350

400

Bâtiment

1975

kWh ep / m2 /an

Bâtiment

2000

Votre

Bâtiment

Objectif

RT 2005

Objectif

HPE

Objectif

2050

Consommation en énergie primaire des lo

gemen

ts(chau

ffage et eau

chau

de sanitaire)

kWhEP/m

2Étiquette

énergie

kg CO

2/m

2Étiquette

GES

Total G

énéral

222

D62

F

Pavillon Principal

246

E69

F

Pavillon Sud

170

D47

E

Pavillon Est

223

D62

F

Pavillon Bo

is19

4D

54E

Pavillon Médical

249

E69

F

Pavil lon Bu

anderie

288

E86

G

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

29

Con

clusion

■Bilan énergétique

Le ratio de chauffage global est supérieur au ratio m

oyen généralem

ent

rencontré dans les bâtiments de type Logements du fait de la m

auvaise

isolation des bâtim

ents et la vétusté des chaud

ières.

Au niveau électrique, il y a un seul con

trat pou

r l'ensem

ble du

bâtiment.

Le ratio électriqu

e est équivalent au ratio m

oyen généralem

ent rencontré

dans les bâtim

ents de type Logem

ent.

Il y a beaucoup d'énergie réactive du

fait de la vétusté de l'éclairage.

Le site a un m

auvais indice au

niveau des étiquettes én

ergétiques

et de GES dû à la m

auvaise isolation des bâtim

ents et à l'utilisation

d'énergie fossile pour le chau

ffage.

Les prem

ières écon

omies, qui p

euvent être ob

tenues aisém

ent, s'appliquent

aux installations techn

iques avec des tem

ps de retour sur investissem

ent

inférieurs à 10 ans.

Les écon

omies les plus impo

rtantes seront obtenues par une isolation des

bâtim

ents m

ais avec des investissements beaucoup plus conséquents.

■Énergies ren

ouvelables

L'utilisation

des énergies renouvelables est po

ssible p

our ce site m

ais

nécessite

des investissements im

portants.

Le bois énergie est la meilleure solutio

n mais nécessite

ra au préalable des

amélioratio

ns therm

iques du

bâti. Il est à signaler que la proximité

du site X,

gros consom

mateur d'énergie peut permettre la réalisation d'une chaufferie

commune au bois avec des liaison

s par un réseau de chaleur. U

ne étude de

faisabilité technico écon

omique don

nerait plus de précision.

La m

ise en place de capteurs solaires pour la produ

ction d'eau chaude

sanitaire du

site

est une opératio

n intéressante à réaliser du fait de la gratuité

de cette énergie.

■Hiérarchisation des travaux

Afin d'être le plus efficace dan

s la m

aîtrise de l'énergie, nous

proposons un ordre de réalisation des travaux :

Rem

arque : calcul d

es tem

ps de retour

Pour chaqu

e propo

sitio

n d'am

élioratio

n, le temps de retour est calculé en

intégrant l'augmentatio

n annuelle du prix de l'énergie.

On considère une augm

entatio

n de :

• 7%

par an po

ur le fioul

• 3%

par an po

ur le bois

• 2%

par an po

ur l'électricité

EXEMPLE 2

Nature

de la prestation

Investissemen

t(€

TTC)

Économie

d’énergie

(kW

h)

Économie

finan

cière

(€TTC)

Temps

de retour

(année

s)

Rem

placem

ent des lampes

à incandescence

1 440

4 000

330

2,0

Utilisatio

n de ballasts

électron

iques po

ur l’éclairage

2 900

11 570

970

2,0

Désem

bouage et traitement

de l’eau

9 600

41 620

3 280

2,0

Renforcem

ent des iso

latio

nsen toiture

126 500

362 500

28 540

3,0

Capteurs solaires

236 800

183 210

14 430

10,5

Isolatio

n des murs

717 600

654 500

51 540

10,0

Mise

en place

de dou

ble vitrage

423 400

366 400

28 850

11,7

Équilibrage du réseau

de chauffage

129 200

62 430

4 920

14,5

Chaufferie

bois

280 000

29 100

74 460

3,0

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

30

■Scénarii

Plusieu

rs scénarii ont été étudiés:

• Program

me de

travaux

pour atteind

re les consommations de chauffage

équivalentes à celle de la RT 2005 (90 kW

h/m²SHON)

• Program

me de

travaux

pour atteind

re les consommations de chauffage

équivalentes au niveau H

PE (70 kW

h/m²SHON)

Rappel des données actuelles

Scénario 1 : RT 200

5

Scénario 2 : Niveau H

PE

L'efficacité

énergétique des bâtiments ne po

urra atteind

re le niveau requis

par la RT 2005 que par l'isolatio

n des bâtim

ents.

En effet, ceux-ci ne sont absolum

ent pas isolés et la diminution très nette des

consommations nécessite des travaux im

portants.

Par la suite, de

s am

éliorations techn

iques peuvent être envisagées, plus

particulièrement une chaufferie bo

is.

Seule la pose de capteurs solaires peut être envisagée avant les travaux d'iso

latio

n.

EXEMPLE 2

Cen

tre de jeunesse

Surface utile (m

2chauffés)

9 35

5

Surface chauffée (m

2chauffés)

6 34

2

Volume chauffé (m

3chauffés)

18 706

Con

sommation de fiou

l40

8 11

0 kW

h

Con

sommation de propane

1 67

2 79

1 kW

h

Ratio de consommation par rapp

ort à la surface utile,

en énergie primaire

222 kW

hEP/m

2 .an

Interven

tions

Investissemen

tÉconomies an

nuelles

Nouveau

ratio de

consommation

Libellé

(€TTC)

(€TTC)

(kW

h)

% Énergie

kWhEP/m

2 .an

Isolatio

n des murs

717 600

51 540

654 500

31%

152

Mise

en place

de dou

ble vitrage

423 400

28 850

366 400

18%

183

Renforcem

ent

des iso

latio

ns

en toiture

126 500

28 540

362 500

17%

184

TOTAL

1 26

7 50

071

107

1 38

3 40

066

%75

Interven

tions

Investissemen

tÉconomies an

nuelles

Nouveau

ratio de

consommation

Libellé

(€TTC)

(€TTC)

(kW

h)

% Énergie

kWhEP/m

2 .an

Isolatio

n des murs

717 600

51 540

654 500

31%

152

Mise

en place de

double vitrage

423 400

28 850

366 400

18%

183

Renforcem

ent d

es isolations

en toiture

126 500

28 540

362 500

17%

184

Chaufferie

bois

280 000

74 460

29 100

2%219

Désem

bouage

et traitement

de l’eau

9 600

3 280

41 620

2%218

Équilibrage réseau

129 200

4 920

62 430

3%216

Capteurs solaires

thermiques

236 800

14 430

183 210

9%203

TOTAL

1 92

3 10

082

976

1 61

4 31

478

%50

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

31

3 - Objectifs de l’audit

3.1 - Con

texte de l’étude et objectifs po

ursuivis

32

3.2 - Con

tenu du rapp

ort

34

3.3 - Descriptifs des campagnes de mesures

35

3.4 - Élém

ents m

is à disposition

pou

r l’audit

36

3.5 - Limites

36

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

32

3.1 - Con

texte de l’étude

et objectifs po

ursuivis

Présenter dans cette partie

:

■Contexte

Raisons particulières éventuelles du

maître d’ouvrage de mener cette étude

,s’il s’agit d’un program

me natio

nal, d’un program

me impulsé par un groupe

où une maison mère, si l’aud

it rentre dans le cadre d’une action plus large

type agend

a 21

, Plan Clim

at Énergie Territoriaux (PCET

), program

me de

travaux ou

rem

placem

ent / d

éfaillance de système ou

ISO 14001, con

ditio

nset date du

déroulem

ent de l’étud

e.

Con

texte

Dans le cadre de sa politique de développ

ement du

rable, le Département

réalise un aud

it énergétiq

ue général des bâtiments publics du

Département.

L’audit énergétiq

ue de l’établissement scolaire X a fait l’objet de la com

mande

n°010 du

12 janvier 2008 de la part du

Département.

L’au

dit se décompose en 5 phases distinctes :

La visite du

site a été réalisée le 20

février 200

8 en présence du

maître

d’ou

vrage et du respon

sable des services techniques.

EXEMPLE 3

Figu

re 1

: L

es p

hase

s de

l’au

dit

1 - Collecte préalable des renseignem

ents

2 - Mod

élisatio

n et analyse énergétique

3 - Prop

osition

s d’am

élioratio

ns, hiérarchisatio

n des solutio

ns

et m

ontage financier

4 - A

nalyse des opp

ortunités de recou

rir aux énergies reno

uvelables

5 - Rédactio

n du rappo

rt et restitutio

n des résultats

A U D I T

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

33

■Objectifs :

Définition

sommaire de l’aud

it énergétiq

ueButs spécifiques de l’aud

it énergétiq

ue (prob

lèmes déjà identifiés)

Objectifs

Le but de cet au

dit est double :

• augm

enter le confort d

e vie du

bâtim

ent. Ce co

nfort est aussi b

ien

thermique que visuel, acou

stique, olfactif…

• diminuer les co

nsommations d’énergie (moins x%

en x années) et de

ressou

rces : gaz, électricité

, eau…

Cet aud

it énergétique vise do

nc à m

ettre en évide

nce les po

ints forts et

faibles du

bâtiment en termes de confort et de consom

mations énergétiques.

Il passe par une analyse fine des do

nnées techniques et compo

rtem

entales

du site

. Il en ressort une série de répo

nses aux problèm

es sou

levés, chacune

s’étayant d’un

e propo

sitio

n de travaux

, évaluée en investissement, en gains

de confort et d’énergie.

Il est ensuite propo

sé une hiérarchisation de

s travaux selon leur niveau

d’urgence et leur im

pact énergétique et environnem

ental

L’au

dit s’établit principalem

ent sur les relevés suivan

ts :

• caractéristiqu

es constructives du

bâtim

ent : plans, mode

s co

nstructifs,

qualité

des m

atériaux et compo

sants.

• systèm

es techniques qui le compo

sent : chauffage, ventilation, éclairage…

• utilisatio

n prop

re : fréquentation, type activité

s pratiquées, plannings.

EXEMPLE 4

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

34

3.2 - Con

tenu du rapp

ort

Ex : l’étude se compo

se du présent rapport

ainsi que d’une fiche de synthèse et des annexes.

Con

tenu

La présente étud

e comprend 2 parties.

La première partie

s’adresse en priorité aux « techniciens ».

Elle comprend la description et l'analyse de l'existan

t:• références m

étéo

rologiques,

• le bâti, avec le calcul d

étaillé des déperditio

ns,

• les différents fluides (électricité

, gaz, eau),

• la détermination théo

rique des besoins et la comparaison

avec le réel.

La deuxièm

e partie s’adresse davantage aux « décideurs ».

Elle

concerne la recherche des m

oyens à mettre en

œuvre pour

améliorer l'existan

t en

proposant des scénarii d’in

terven

tions :

• am

élioratio

n sur le bâti,

• am

élioratio

n sur les équipements,

• impacts thermiques et écono

miques des mesures d'amélioratio

n prop

osées.

Enfin, un

e synthèse regroup

e l'ensem

ble

des

mesures d’am

élioration

propo

sées.

EXEMPLE 5

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

35

3.3 - Descriptifs des campagnes

de m

esures

Pour la bon

ne réalisation des ob

jectifs de l’aud

it, des cam

pagnes de mesures

peuvent être réalisées.

Il s’agit ici de préciser les mesures et les protoco

les opératoires

utilisés.

• Indiquer les mesures et protocole opératoire impliqués.

• Indiquer les ob

jectifs pou

rsuivis.

Les mesures spé

cifiquement réalisé

esdans le cadre de l’audit

La réalisation de

la présente étude

a nécessité de réaliser les m

esures

suivantes. Les résultats de ces mesures son

t do

nnés dans le corps du rapport,

aux

paragraphes

correspo

ndants. Po

ur un

e de

scription

détaillée de

smétho

dologies utilisées, se référer à l’annexe A.

■Mesures de consommations électriques

Une cam

pagne de m

esures des con

sommations électriques a été lancée en

concertatio

n avec les services techniques de la m

airie. En plus de mesurer la

consom

mation glob

ale (m

esure en tête de réseau du

25 avril au 7 mai soit

une semaine de vacances + une sem

aine d’activité

), elle vise à identifier les

consom

mations spécifiques suivantes :

• Ballon d’EC

S de 500 litres,

• éclairage d’un atelier (bois),

• éclairage d’une salle de bo

xes étud

iants.

Des pinces am

pèremétriq

ues et des wattm

ètres numériques enregistreurs ont été

posées sur le TGBT

(Tableau Général Basse Tension) afin de déterm

iner la puissance

appelée et les consom

mations correspondantes pour les principaux usages.

NB : la m

esure spécifiqu

e des consommations électriqu

es de la chaufferie

(brûleurs, po

mpes…

) n’a pas pu être réalisée du fait du

non fonctio

nnem

ent

des installatio

ns lo

rs de l’aud

it.

■Mesures de d’éclairemen

tElles visent soit à définir un niveau d’éclairement moyen, soit à établir une

cartographie précise des différents éclairem

ents d’une pièce. Elles ont été

réalisées de jour, sans éclairage artificiel de sorte à qualifier l’accès à l’éclairage

naturel, toujou

rs prioritaire tant au niveau du confort visuel qu’au niveau des

rédu

ctions des consommations électriques.

Dans un

deuxièm

e temps, ces mêm

es m

esures o

nt été répétées avec

l’éclairage artificiel afin d

e qu

antifier sa pertinence, son appo

rt et son

adéquation aux besoins. Le détail de

ces m

esures et les co

nclusions à y

appo

rter son repris dans le chapitre « éclairage ». C

es m

esures ont été

réalisées les 22 et 23 avril.

■Mesures de combustion

Ces m

esures réalisées sur chacun des deux brûleurs des chaud

ières do

nnent

les rend

ements de combustion ainsi que la teneur des fumées en dioxyde de

carbone CO

2, ox

ygène O

2et m

ono

xyde de carbon

e CO.

EXEMPLE 6

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

IRE

Le code de l’environ

nement prévoit qu

e « les

chaudières

alimentées par des com

bustibles gazeux, liquides ou

solides don

tla puissance nom

inale est supérieure ou égale à 4 kW

et inférieur ou

égale à 400 kW

font l’ob

jet d’un entretien annuel (…). »

L’arrêté d

u 15

septembre 20

09 ind

ique que «l’entretie

n compo

rte la

vérification de la chaudière, le

cas échéant son

nettoyage et son

réglage, ainsi

que la fou

rnitu

re des con

seils nécessaires portant sur le

bon

usage de la

chaudière en place, le

s am

élioratio

ns possibles de l’ensem

ble de l’installatio

nde chauffage et l’intérêt éventuel du remplacem

ent de celle-ci.».

Il définit ensuite les spécificatio

ns techniques relatives à l’entretien annuel

des chaudières.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

36

■Mesure du déb

it de fuites d’eau

Le con

trôle visuel des com

pteurs d’eau en parfaite ino

ccupation du bâtiment

perm

et de constater la présence et l’am

pleur de fuites sur les réseaux de plom

berie.

Ces fuites peuvent survenir n’importe où sur le réseau (soudure fragile) o

u sur les

appareils term

inaux (jo

int fuyard, mécanism

e de chasse d’eau défectueux…)

■Mesure des tem

pératures

Les températures intérieures et extérieures ont été m

esurées dans les

différentes zon

es du bâtim

ent, en con

tinu sur une période de 8 jours (du 22

au 30 avril). Les résultats sont présentés dans la partie

5.g « températures ».

■Thermographie Infrarouge du bâtim

ent

Les mesures de thermographie infrarouge ont été réalisées en façade et à l’intérieur

du bâtiment dans le but d’identifier les d

éfauts d’étanchéité des ouvrants, la présence

de ponts th

ermiques, l’absence de calorifugeage des tuyauteries.

REMARQUE :

Les m

esures de therm

ograp

hie Infrarouge

, facultatives, ont été

réalisées à titre péd

agogique afin de compléter les au

tres m

esures

réalisée

s. E

lles sont présentées e

n p

.51

de la partie

suivan

teintitulée "É

tude de Bâtim

ent".

3.4 - Élém

ents mis à disposition

pour l’audit

Plans masse : préciser l’échelle, et l’année

Plans de niveau : préciser l’échelle et l’année

Factures d’énergie, et liées au contrat d’exploitatio

nCon

trat d’approvisionnem

ent en énergie et d’entretien-maintenance

Caractéristiques des équipements techniques

3.5 - Limites

Présenter dans cette partie

: • Les lim

ites ou restrictions éventuelles de

l’étude

(équipement qu

i sera

remplacé, partie

don

t l’usage est nou

veau, etc.)

Limites

Cette étude ne po

rte pas sur certains app

areillages spécifiqu

es (machines,

outils, fours à gaz, compresseurs…

).EXEMPLE 7

EXEMPLE 6

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

37

4 - P

résentation du bâtiment

4.1 - Don

nées du contexte

384.1.1) Localisation, masques et données météo

384.1.2) Description générale

404.1.3) Usage du bâtim

ent et zonage fonctionnel

434.1.4) Travaux à venir

454.1.5) Etudes réalisées

45

4.2 - Descriptio

n du bâtiment

454.2.1) D

escriptio

n du bâti

454.2.2) Analyse des équipem

ents techniques

534.2.3) Analyse de l’utilisatio

n du bâtiment

894.2.4) Synthèse des atou

ts et dysfon

ctionnem

ents du bâtim

ent

95

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Cette partie consiste à donner des caractéristiques

générales du bâtim

ent.

4.1 - Don

nées du contexte

4.1.1) Localisation, masques et données météo

Rep

érer

:• les masques lointains significatifs qui viennent entam

er l’accès au soleil du bâtim

ent,

• les masques proches,

et jo

indre des photos.

Se renseigner sur les donnée

s météo

rologiques du site :

• zone clim

atique au sens de la réglementatio

n thermique,

• températures extérieures de base,

• DJU annuels moyens et réels pour les années p

our lesquels on dispose des factures,

• pluviométrie annuelle m

oyenne,

• insolatio

n annuelle m

oyenne,

• vent dominant (jo

indre la rose des vents) : Il est impo

rtant de repérer la

direction

des vents do

minants, qu

i refroidissent les p

ièces qu

i y sont

expo

sées, surtout en hiver.

Noter:

• la puissance m

aximale du

vent sur le site

• le pou

rcentage de temps pendant lequel le bâtiment est expo

sé au vent.

Préciser l’origine des do

nnées, quelle(s) station(s) m

étéo

utilisée(s) ?

38

ZO

OM

1L

ES

DJ

ULes D

egrés Jours U

nifies (D

JU) sont utilisés pour qualifier la

rigu

eur

d’un clim

at et caractériser ainsi une

consommation de

chau

ffage.

Les D

JU rep

résentent l’é

cart de température entre une température

intérieu

re co

nventionnelle de

18°C

et la température ex

térieu

remoyen

ne de la journée

(donnée

s Météo

France, m

oyen

ne tren

tenaire).

Ils

sont

calculés

chaq

ue

jour

pour

une

centaine

de

stations

météo

rologiques en France.

ex : pour une journée

dont la tem

pérature extérieure m

oyen

ne est de

+5°C, les DJU

sont de 18

°C – 5°C

= 13°C.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

39

■Localisation

L’établissement diagno

stiqué est l’école X

XXX, situ

é au X

rue X

XX 25300

Pontarlier.

Situé

à 20

minutes d

u centre ville, le

bâtiment est im

planté e

n zone

périurbaine, encadrée par de

ux routes, d

esservies par un

e rocade

toute

proche. U

ne ligne de bu

s de

ssert un

arrêt spécifique en face de l’entrée

principale.

■Masques proches et lointains

Aucun

masqu

e lointain significatif ne vient entam

er l’accès au soleil du

bâtim

ent.

En m

asques proches, o

n no

te la présence des grand

s arbres (feuillus) dans

les patios et la cour d’honn

eur. Les autres m

asqu

es proches sont ceux du

bâtim

ent sur lui m

ême.

■Donnée

s météo

rologiques du site

Définies à partir de la / des station(s) m

étéo

rologiqu

e(s) de Besançon, les

données climatiques du

site

son

t les suivantes :

• Zon

e climatique au sens de la RT 2005 : H

1c• Tem

pératures extérieures de base : - 13°C H

iver ; + 31°C été.

• DJU annuels m

oyen sur les 3 années étudiées (2005, 2006 et 2007) = 2880

(correction d’altitud

e 3°C/valeur, cf. annexe A).

• Pluviométrie annu

elle m

oyenne =

1137 m

m.

• Insolatio

n annuelle m

oyenne : 1796

heures

• Fréquences m

étéo

rologiques :

- 24 j de brouillard/an ;

- 30 j d’orage/an ;

- 2 j d

e grêle/an ;

- 27 j de neige/an.

• Vent dom

inant : voir rose des vents

(figure 3).

La directio

n principale des vents

est Sud Ouest/ N

ord Est ;

le vent do

minant est de provenance

Sud/Ouest.

Les vents restent relativem

ent faibles

en puissance (< 8 m

/s tou

te l’année).

La région est peu ventée

en fréquence : 43%

de l’année,

les vents sont négligeables (< 1.5 m

/s).

EXEMPLE 8

Fréquen

ce des ven

ts en fonction des provenan

ce en %

Évolution des Degrés Jours Unifiés Men

suels

Figu

re 2

: É

volu

tion

des

DJU

moy

ens

Figu

re 3

: R

ose

des

vent

s du

site

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nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

40

EXEMPLE 9

4.1.2) D

escriptio

n générale

Préciser :

• le nom du bâtiment ainsi qu

e son adresse, la situation du

bâtim

ent par

rapport au centre ville, dans quel type de zon

e il se trouve.

Exem

ple : rurale, urbaine, périurbaine…

• la lo

calisation du

bâtiment sur une carte,

• le type de bâtiment (usage) et année de constructio

n,• les principes constructifs,

• le nom

bre d’étages (au m

aximum

aux points les plus hauts du bâtim

ent)

• l’orientatio

n principale du bâtim

ent,

• si le bâtiment subit des mito

yennetés avec d’autres bâtiments.

Si oui, préciser combien.

• décrire les différents moyens de transpo

rt qui desservent le bâtiment

Exem

ple : rou

tes, bus…

Noter la présence de cou

rs ou de patios.

■Année

de construction

La date de con

struction du bâtiment do

nne une idée sur sa qualité

d’isolation.

■Type d’architecture

Décrire la fo

rme générale du bâtim

ent. Exem

ple : « no

mbreux volumes im

briqués

», form

e d’une lettre de l’alphabet : H, T, Y…

Une pho

tographie aérienne du bâtim

ent peut être jointe.

Le coe

fficient de fo

rme peut également être calculé.

■Surface utile

Don

ner la surface utile du

bâtiment. Elle sera utile pou

r des ratio

s au m

² de

la consom

mation énergétiq

ue.

■Volume chau

ffé

Don

ner le volum

e chauffé du bâtim

ent. Il sera utile po

ur des ratios au m

3de

la con

sommation énergétiq

ue pou

r le chauffage.

■Rén

ovations éven

tuelles

Prendre en compte les réno

vations ou extensions éventuelles qu

i ont été

entreprises sur le bâtiment, en précisant le type et l’année.

Exem

ple : nouvelle isolation, nou

velles fenêtres…

■Description du bâtim

ent

Le bâtiment est con

struit en R+2 en son

point le plus haut ;il est principalem

ent

orienté no

rd/ sud

, et ne souffre pas de m

itoyenneté. Il bénéficie à l’extérieur

d’un

e vaste parcelle alte

rnant surface grises (parkings) et vertes (pelouses,

terrain de spo

rt). À l’intérieur du

bâti, on trouve plusieurs cours et patios

largem

ent arbo

rés.

On no

te ici la présence d’une chaufferie municipale au bois d’une puissance

de 5 M

W à m

oins d’un kilomètre.

L’établissement est compo

sé d’un bâtim

ent (cf. plan schém

atique de la figure 4).

Plan schém

atique de l’établissemen

t

Figu

re 4

: P

lan

sché

mat

ique

de

l’éta

bliss

emen

t

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- R

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typ

e -

Juin

2011

41

Construit en 1

971, le

bâtiment est représentatif de

cette é

poqu

e, n

ecompo

rtant pas ou

peu d’isolation thermique.

D’une surface utile d’environ 70

00 m

² (pour une SHON de 78

30 m

²), il

accueille plus de

de

ux cent étud

iants

pour un

co

rps

enseignant et

administratif de plus de trente cinq

personn

es. Les surfaces sont réparties

comme indiqué dans le tableau 1.

L’usage principal du bâtim

ent étant l’enseignem

ent profession

nel, du

matériel

spécifique à cette activité

est présent sur le site

: • Machine 1 ;

• Machine 2 ;

• Machine 3.

■Architecture

Son concept archite

ctural revêt un véritable caractère artistiq

ue, offrant de

grands volum

es im

briqués, et de no

mbreuses façades vitrées. Le bâtiment est

constitué de trois parties rectangulaires (cf. figure 5).

EXEMPLE 10

Vue aérien

ne de l’établissemen

t

Figu

re 5

: Vue

aér

ienn

e de

l’ét

ablis

sem

ent

École XXX

Classem

ent ERP : R4

Désignation

Fonction

principale

Niveaux

Année

Surface

utile (m

2 )SHON

(m2 )

Bât. A

Enseignement

R+2

1971

6 76

97 50

9

Bât. A

Restauration

R0

1971

321

321

Superficie de plancher hors œuvre totale

7 09

0 m

27 83

0 m

2

Désignation

SU

SHON m

2HSP

Volume

Bât. A

6 76

97 50

93,00

22 527

Bât. A

321

321

5,80

1 86

2

7 09

0 m

27 83

0 m

224

389

m3

Tabl

eau

8 :

Cara

ctér

isatio

n de

s su

rfac

es d

u bâ

timen

t

Bâtim

ent X

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- R

apport

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e -

Juin

2011

42

■Rén

ovations

Le bâtim

ent a subi certains travau

x majeu

rs durant les dernières

année

s. En voici u

n relevé :

• Chauffage : réno

vatio

n des chaudières (81-82) avec changement d’énergie

(aband

on du fuel, passage au gaz de ville). Réfectio

n du

circuit primaire.

• Étanchéité des toitures + léger com

plém

ent d’isolation (de 1988 à 1996).

Restent quelques fuites très sporadiques. (NOTA

: garantie décennale term

inée).

• Réfectio

n totale des panop

lies hydrauliques en chaufferie (1996).

• Changem

ent des po

rtes vitrées coté sud mais pas coté nord (très anciennes

et perméables). Rue in

térieure + ateliers sud

: changement des huisseries

par SV

châssis alu ou PV

C (2000).

• Installatio

n de six ventilo-convecteurs en galerie d’expositio

n (en hauteur

pour libérer les murs) (2003).

• Mise en sécurité (2002-2003) : recantonnements coupe feu : installatio

n de portes

coupe

feu, encloisonnem

ent des cages d’escalier, trappes et dô

mes de

désenfum

age ; condamnatio

n de l’ouverture des fenêtres de la bibliothèque sur

le hall d’expo. ; flocages coupe feu en sous sols, pièces de stockage + vestiaires et

imprimerie.

• Salle inform

atique : traitement thermique des plafond

s par 200m

m de laine

de verre + acoustiq

ue des sols par m

oquette. (2004)

• Réfectio

n des enduits extérieurs. Toutes les façades on

t été repeintes. Travaux

term

inés (2007).

Ses travaux

ont été effectués sans p

rise en

compte particulière d

e la

performance énergétique.

EXEMPLE 10

Exem

ple

de c

oeffi

cien

t de

form

een

fonc

tion

de g

éom

étrie

s st

anda

rds.

ZO

OM

2

LE

CO

EF

FIC

IEN

T D

EF

OR

ME

Le coefficien

t de form

e (C

f) est le rapport entre la surface de l’enveloppe

(Se) et le volume d'un bâtim

ent :

Se

Cf = —

——

VSon calcul p

ermet de comparer des form

es différentes par rapport à un

volume à chau

ffer donné. La recherche d'une co

mpacité accrue a une

justification économique, les dép

erditions thermiques par les parois sont

réduites et la géo

métrie de l'enveloppe est plus simple à m

ettre en

place.

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nerg

étique b

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

43

4.1.3) Usage du bâtim

ent et zon

age fonctio

nnel

■Effectif journalier

Préciser l’effectif journalier du

bâtiment, aussi bien du

personnel

que des personnes extérieures faisant usage du

bâtiment.

■Activité principale

Décrire l’activité

principale du

bâtiment et le m

atériel spécifique

que cela im

plique dans le bâtiment.

Exem

ple : école, centre de tri postal, musée…

■Organ

isation gén

érale du tem

ps et de l’espace

Don

ner le calendrier annuel avec les périod

es d’occupation et d’inoccupatio

ndu

bâtiment.

Exem

ple : Juillet et aoû

t po

ur les écoles.

Préciser les horaires d

’occup

ation po

ur chaqu

e pièce ou chaque zone

homogène du

bâtiment.

■Occupation program

mée

et occupation aléatoire

Analyser les plannings afin de détecter les pièces occup

ées régulièrement

ainsi que celles occupées aléatoirement. Un tableau de résum

é peut-être joint

sous cette fo

rme ;

Effectifs et plannings

■Organ

isation gén

érale du tem

ps et de l’espace

Les étud

iants sont présents de fin septem

bre à fin juin et selon le calendrier

scolaire de l’académie.

En période scolaire le bâtiment est occupé du lund

i au vend

redi de 8h à 20h.

Des cou

rs du soir son

t dispensés po

ur trente à quarante personnes tou

s les

soirs jusqu’à 20

h sauf le vend

redi. Certains évènem

ents exceptionn

els

(expositio

ns, colloques...) sont program

més dans l’année.

Le con

cierge habite

son

logement toute l’année.

Le logement du

directeur est désaffecté de cette fo

nctio

n, il est utilisé en tant

que :

• salle des professeurs,

• cham

bre de com

mod

ité pou

r un intervenant extérieur,

• stockage divers (archives…

).

Le personnel est absent de la m

i-juillet à la fin août, période durant laquelle

l’établissement est complètem

ent ferm

é.

EXEMPLE 11

Tau

x d’occupation heb

domad

aire

Nombre de salles concernées

> 75%

Entre 30

et 75

%

< 30%

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

44

■Occupation program

mée

et occupation aléatoire

Les étud

iants sont présents de fin septem

bre à fin juin et selon le calendrier

scolaire de l’académie.

Une analyse des plannings fo

urnis par la directio

n de l’établissement am

ène

à la con

clusion suivante : no

us pou

vons distin

guer deux types d’occupatio

ndes locaux

: l’occup

ation program

mée (et m

aîtrisable) et l’occup

ation libre

(aléatoire) po

ur les travaux autono

mes.

En occupation régulière :

• Le bâtim

ent administratif est occup

é de

manière traditionn

elle selon un

mod

e de fo

nctio

nnem

ent de bureaux,

• Le lo

gement du

gardien est occupé égalem

ent traditionnellement selon un

mod

e de fo

nctio

nnem

ent de lo

gement.

Le planning maîtrisable de l’o

ccupation des salles peu

t se résumer

dan

s le tableau

suivan

t :

On remarque qu'une m

ajorité des pièces est utilisée à moins de 75%.

En occupation aléatoire :

L’occup

ation aléatoire de

s salles co

rrespo

nd aux

travaux

autono

mes des

élèves qui au fur et à m

esure du

cursus de

form

ation (5 ans) gèrent de

manière de plus en plus ind

épendante leurs projets artistiqu

es. A

insi les

ateliers peuvent être occupés à n’im

porte quel m

oment de la semaine par

un nombre variable d’étudiants. Ceci répo

nd à une exigence de

mise à

disposition

de moyens matériels de créatio

n.

La conclusion

évidente est qu’une grand

e surface du

bâtiment est chauffée

en hiver pou

r un nom

bre restreint d’élèves. La prob

lématique centrale peut

être posée en ces termes : comment organiser une occupatio

n des salles qui

reste op

érationnelle tou

t en permettant une m

eilleure gestion des périod

esde chauffe et d’éclairage. Il con

viendra do

nc de concentrer nos recherches

d’op

timisation sur la réalisation de ces travaux auton

omes, leurs durées, leurs

lieux de réalisation, leur fo

ison

nement…

NB : Rappelons que selon

les années et la répartition des élèves par option,

les plannings peuvent changer dans des propo

rtions significatives. C

ertains

ateliers (photo, bois…) hébergent un technicien qui e

st m

is à la dispo

sitio

ndes élèves quel que soit leur nom

bre.

■Zonage du clim

at in

térieu

rL’orientation du

bâtiment et son

usage quo

tidien) permettent de définir des

zones approx

imatives (figure 6) dans lesquelles le clim

at intérieur du bâtiment

est différent (voir aussi la partie

6.g « mesure des températures »).

Les parties en bleu (couloirs et zones no

n occupées) étant no

n chauffées, le

volume chauffé du bâtim

ent revient approx

imativem

ent à 20 360 m

3 .

EXEMPLE 11

Salles

(valeu

rs exp

rimée

s en

pourcen

tage

de surface)

Tau

x d’occupation

heb

domad

aire

25%

> 75%

33%

Entre 30

et 75

%

42%

< 30%

Rép

artition des zones de chau

ffage rez de chau

ssé

Figu

re 6

: R

épar

titio

n de

s zo

nes

de c

hauf

fage

du

bâtim

ent

Tabl

eau

9 : T

aux

d’oc

cupa

tion

des

diffé

rent

es s

alles

de l’

étab

lisse

men

t

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nerg

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

45

EXEMPLE 13

4.1.4) Travaux à venir

Préciser le type de travaux proches envisagés afin que le bâtiment soit étud

iéen tenant compte de ces derniers.

Ex : no

uvelle isolation, nou

velles fenêtres…

De mêm

e, afin d'en tenir compte lors des préconisatio

ns, les travaux proches

envisagés sont répertoriés ci-d

essous :

• Réfectio

n des huisseries nord ; devis faits.

LE CONSEIL DE L EXPERT

« - Vérifier que le coefficien

t d’isolation Uw est bien inférieu

rà la valeu

r lim

ite au

torisée par la RT existan

t.

- Pour certains travau

x de rénovations, il est recomman

de réaliser une étude de faisab

ilité technico-économique

au préalable. »

4.1.5) Études réalisé

esPréciser si d

es études on

t été réalisées sur le bâtiment. Noter les po

ints de

préconisatio

ns.

Une étud

e de

perform

ance énergétiqu

e a

été

réalisée en 19

97. Elle

préconisait d'ajouter une isolation intérieure dans l’aile nord du

bâtiment.

4.2 - Descriptio

n du bâtiment

4.2.1) D

escriptio

n du bâti

Préciser dans cette partie les com

positio

ns de chaque élément constructif

du bâtiment.

Caractériser l’étanchéité

à l’air du

bâtiment.

Préciser l’existence de protections solaires.

On po

urra analyser ici les résultats de l’analyse par therm

ographie infrarou

gedu

bâtiment afin d’infirmer ou de con

firmer les observatio

ns.

EXEMPLE 12

ZO

OM

3B

BC

BB

C B

AT

IME

NT

BA

SS

E C

ON

SO

MM

AT

ION

EN

RE

NO

VA

TIO

N

Le label « Bâtim

ent Basse C

onsommation rén

ovation, B

BC Rén

ovation

2009

» est calculé selon les m

éthodes de calcul de la rég

lemen

tation

thermique ex

istant (T

h C

-Ex), d

éfinies dan

s l’arrêté du 29 septembre

2009

publié au jo

urnal officiel d

u 01 octobre 200

9,

L'exigence est sim

ple : pour pouvoir obtenir le label BBC – rén

ovation,

l’exigence principale est de ne pas dép

asser une valeur de consommation

de 80

kW

hep

par m

² de SHON et par an, à m

oduler selon les régions,

pour les constructions résiden

tielles.

En ce qui co

ncerne les bâtim

ents à u

sage autres q

ue d’hab

itation,

l’objectif est d’atteindre une consommation conven

tionnelle d’énergie

primaire in

férieu

re ou égale à 40%

de celle définie dan

s la RT globale.

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

46

4.2.1.1) Com

positio

n des parois

Détailler :

• La com

positio

n des murs

• La com

positio

n des planchers

• La nature des huisseries

• Les défauts d’isolatio

n

Faire une synthèse des éléments et les comparer avec les différents standards

existants (ex : Stand

ard RT

2005, Stand

ard BBC, …

).

■pour les murs :

• les différents matériaux qui les constituent (nature et épaisseur),

• la résistance thermique du mur m

².K.W

-1ou

son

équivalent en con

ductivité

thermique W

/m2 .K

.

On comparera la résistance thermique des m

urs avec les valeurs minimales

impo

sées par la RT existant et on joindra des photos des défauts ob

servés :

Exem

ple : traces de con

densation.

Com

positio

n des parois

Le bâtiment est presque exclusivem

ent construit en béton

:

■Mur

On rappelle que l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques

et à la perform

ance énergétique des bâtiments existants (R

T existant élém

ent

par élém

ent), impo

se une résistance thermique m

inimale R = 2,3 m

².K.W

-1

pour les m

urs do

nnant sur l'extérieur ; soit un coefficient de transm

ission

thermique m

aximal U = 0,43 W.m

-2.K

-1.

EXEMPLE 14

Nature

Illustration

Mur extérieu

r 1

(correspon

dant à l'extension de 200

5)Les murs sont com

posés de :

-une plaqu

e de plâtre préfabriquée,

-un bloc aggloméré de béton

,-une cou

che de laine de roche,

-un bardage.

U = 0.35 W.m

-2.K

-1

Mur extérieu

r 2

Les murs sont com

posés de panneaux préfabriqués

juxtaposés sans continuité du béton, une sim

ple

finition d'endu

it béton est appliquée sur la face

intérieure. C

es panneaux sont con

stitu

és de deux

peaux de béton

brut de 9cm

séparés par une feuille

de polystyrène exp

ansé de 2cm d'épaisseur.

U = 1,63 W.m

-2.K

-1

Des traces de con

densation sont observables sur

le côté intérieur du

mur au droit des jointures de

pann

eaux.

Tabl

eau

10 :

Com

posit

ion

des

mur

s

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Audit é

nerg

étique b

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

47

■pour les planchers (hau

ts et bas)

• la présence éventuelle d'un vide sanitaire sous le plancher,

• le type d’isolant utilisé et l’épaisseur appliquée,

• le type de toiture

- Exem

ple : terrasse, inclinée,

• la com

positio

n de la toiture ainsi que l’épaisseur de chacune des cou

ches.

On

comparera la résistance therm

ique d

es p

lanchers avec les valeurs

minimales im

posées par la RT existante.

■Planchers

On rappelle que l’arrêté du 3 mai 2007, relatif aux caractéristiq

ues thermiques

et à la perform

ance énergétique des bâtiments existants (R

T existant élém

ent

par élém

ent), impo

se une résistance thermique m

inimale R = 2,3 m

².K.W

-1

pour les planchers bas don

nant sur l'extérieur ou sur un parking collectif ;

soit un coe

fficient de transmission thermique m

aximal U = 0,43 W.m

-2.K

-1.

■To

iture

On rappelle que l’arrêté du 3 mai 2007, relatif aux caractéristiq

ues thermiques

et à la perform

ance énergétique des bâtiments existants (R

T existant élém

ent

par élém

ent), impo

se :

• une résistance therm

ique m

inimale R = 4 m

².K.W

-1po

ur le

s rampants de

toiture de

pente inférieure à 60

°; soit un co

efficient de transm

ission

thermique m

aximal U = 0,25 W.m

-2.K

-1.

• Po

ur les toitu

res terrasses :

une résistance therm

ique m

inimale R = 2,5 m

².K.W

-1;

soit un coefficient de transm

ission

therm

ique m

aximal U = 0,4 W

.m-2.K

-1.

EXEMPLE 15

Nature

Illustration

Plancher bas

Les planchers bas sont com

posés de:

-une dalle de béton,

-une cou

che de fibrastyrène.

U = 0.37 W.m

-2.K

-1

Nature

Les toitures sont constituées de dalles béton :

- To

itures terrasse : béton 15

cm + laine de verre 4 à 5 cm + étanchéité

+ qq cm

de graviers.

U = 0.46 W.m

-2.K

-1

- To

itures inclinées (50°) : béton

4 cm + laine de verre 2 cm + étanchéité

U = 0,20 W.m

-2.K

-1

On no

te la présence de très no

mbreuses po

utres de sou

tènement en sou

s face

de plafond

s.

Illustration

Tabl

eau

11 :

Com

posit

ion

des

plan

cher

s

Tabl

eau

12 :

Com

posit

ion

des

toitu

res

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

48

■pour les men

uiseries extérieu

res

• la nature des huisseries (bo

is, PVC, aluminium…),

• l’état des huisseries, les défauts d’étanchéité

et jo

indre des photographies,

• le type de vitrage et leur date d’installatio

n - exem

ple : simple, double, triple,

• la présence ou

non

de volets et leurs caractéristiq

ues

(volets bo

is, volets roulants m

anuels/électriques,

persiennes m

étalliques…

).

On comparera le coe

fficient de transmission

therm

ique des m

enuiseries

avec les valeurs maximales im

posées par la RT existant.

■Vitrage

On rappelle que l’arrêté du 3 mai 2007, relatif aux caractéristiq

ues thermiques

et à la perform

ance énergétique des bâtiments existants (R

T existant élém

ent

par élém

ent), impo

se un co

efficient de transm

ission thermique m

axim

alUw = 2,6 W

.m-2.K

-1po

ur les ou

vrants à m

enuiserie coulissante et 2.3 W

.m-2.K

-1

dans les autres cas.

EXEMPLE 16

Nature

Illustration

Vitrage 1

Les ou

vrants son

t en dou

ble vitrage 4-12-4

sur menuiserie PV

C.

U = 2.8 W

.m-2.K

-1

Vitrage 2

Les ou

vrants son

t en dou

ble vitrage 4-12-4

sur menuiserie alum

inium.

U = 4.2 W

.m-2.K

-1

Vitrage 3

Cette paroie est en pavés de verre.

U = 3 W

.m-2.K

-1

Tabl

eau

13 :

Com

posit

ion

des

vitrag

es

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nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

49

■Synthèse

EXEMPLE 17

Composition

Cœfficient

thermique

(W.m

-2.K

-1)

Référen

ces

RT 2005

BBC

Mur

Extérieur Type 1

Plâtre + Béton

+ Iso LdR + bardage

0,35

Extérieur ou pen

te sup. à 60° = 0,43

Min = 0,18

Max = 0,31

Extérieur Type 2

Dou

ble peau Béton

(2 x 9cm)

+ Iso. Polyst. (2cm

)1,63

Vitrage

Type 1

DV 4/12/4 PV

C2,8

Ouvran

t :

Coulissant = 2,6

Autres = 2,3

Min = 0,7

Max = 1,7

Type 2

DV 4/12/4 Alu

4,2

Type 3

Pavés de verre

3

Toiture

Terrasse

Béton

(15

cm) + Iso LdV (5cm)

+ Étanchéité

+ graviers

0,46

Terrasse = 0,4

De pen

tes inf. à 60° = 0,25

Min = 0,1

Max = 0,15

Inclinée

Béton

(4cm) + Iso LdV (2cm)

+ Étanchéité

0,2

Plancher

Dalle Béton + Iso Fibrast.

0,37

Donnan

t sur l’extérieur = 0,43

Min = 0,25

Max = 0,41

Tabl

eau

14 :

Syn

thès

e de

s co

mpo

sitio

ns d

es p

aroi

s dé

perd

itive

s

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nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

50

■Concernan

t l'isolation

• Repérer les ponts thermiques qu

i caractérisent les défauts d’isolatio

n du

bâtim

ent. Il s’agira de déterminer les travaux d’isolation à prévoir.

• Illustrer les défauts d'isolation ob

servés par la therm

ographie infrarou

ge.

■Ponts thermiques

À proprem

ent parler, un po

nt therm

ique caractérise un dé

faut d'isolation

entre deux

parois isolées. C

omme le bâtiment ne l'est pas ou peu, les cas

présentés ci-dessous se réfèrent à l'extension réalisée en 2005.

On rapp

elle, à titre d'inform

ation, que l'arrêté du

24 mai 200

6 relatif aux

caractéristiq

ues thermiques des bâtim

ents nou

veaux et des partie

s no

uvelles

de bâtiments (RT

2005), précise que le coe

fficient de transmission

therm

ique

linéique moyen d'un po

nt therm

ique ne do

it pas dépasser 1,2 W

.m-1.K

-1po

urles bâtim

ents à usage autre que d’habitatio

n.Les

ponts

thermiques

constituent de

s zones

de fortes dé

perditions

thermiques, l'hum

idité

peut s'y cond

enser.

Nature

Illustration

Plancher hau

t = Ø

64 W

.m-1.K

-1

Plancher bas = Ø

62 W

.m-1.K

-1

Plancher in

term

édiaire= Ø

82 W

.m-1.K

-1

Refen

d= Ø

25 W

.m-1.K

-1

Tabl

eau

15 :

Diff

éren

ts p

onts

ther

miq

ues

renc

ontrés

dan

s le b

âtim

ent

EXEMPLE 18

ZO

OM

4

LE

S P

ON

TS

TH

ER

MIQ

UE

SUn pont thermique

est une

zone

ponctuelle ou lin

éaire

qui, dan

sl'enveloppe d'un bâtim

ent, présente un défau

t ou une dim

inution de

résistan

ce thermique (à la jo

nction de deu

x parois en gén

éral).

Les jonctions en

tre deu

x matériaux de résistan

ce thermique ou de

conductivité thermique différentes crée

nt un pont thermique.

La constitution de la paroi influe sur les ponts thermiques. Ainsi, avec une

isolation extérieure, une grande partie des ponts thermiques sont réduits

ou supprimés.

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- R

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e -

Juin

2011

51

4.2.1.2) Analyse therm

ograph

ique infrarou

ge

Illustrer les défauts d'isolatio

n ob

servés par la therm

ographie infrarou

ge.

Analyse therm

ograph

ique infrarou

geL'analyse

thermographiqu

e d'un

bâtiment

perm

et de

visualiser les

déperditions therm

iques de

celui-ci et d'illustrer la présence de

ponts

thermiques, confortant ainsi les ob

servations et relevés réalisés sur le terrain.

■Analyse des parois

Le système d’accroche de l’isolant crée des po

nts thermiques po

nctuels.

■Analyse des ouvran

tsOn remarqu

e qu

e par rapp

ort aux

parois du bâtiment en lui-m

ême, les

ouvrants sont à l'origine d'une bon

ne partie

des déperditio

ns therm

iques.

■Analyse des ponts thermiques

La pho

to ci-d

essus illustre parfaitement le pont therm

ique entre un plancher

bas et un mur.

La pho

to ci-d

essus illustre le pon

t thermique entre un plancher interm

édiaire

et un mur.

EXEMPLE 19

Figu

re 7

: A

nalyse

ther

mog

raph

ique

des

par

ois

Figu

re 8

: A

nalyse

ther

mog

raph

ique

des

ouv

rant

s

Analyse term

ographique des parois

Figu

re 9

: A

nalyse

ther

mog

raph

ique

d’u

n po

nt th

erm

ique

“pl

anch

er b

as -

mur

Figu

re 1

0 : An

alys

e th

erm

ogra

phiq

ue "

plan

cher

inte

rméd

iaire

- m

ur"

Analyse termograph

ique des ouvrants

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- R

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e -

Juin

2011

52

4.2.1.3) Q

ualification de l’étanchéité

Préciser :

• l’état des huisseries

- Exem

ple : traces de rou

ille, défauts de jointoiement,

• la présence d’éventuelles traces de cond

ensatio

n,• la présence de grilles de ventilation naturelle.

■Étanchéité

Le bâtiment est étanche à l’air et à l’eau, les huisseries sont en bo

nétat.

Attentio

n cepend

ant, les no

mbreuses grilles de ventilatio

n naturelle

au do

s de

s radiateurs sont sources

d’infiltrations d’air.

Mêm

esouhaités, ces flux sont non

quantifiables et posent prob

lème dans la

bonn

e co

nnaissance d

es p

aram

ètres de

ventilation

des pièces à

chauffer.

4.2.1.4) D

ispo

sitifs de protections solaires

• Vérifier la présence de protections solaires

- Exem

ple : stores, volets, rideaux

■Protections solaires

Les fenêtres sud du bâtim

ent sont insérées dans des masques en béton faisant

occultatio

n et étagère à lumière.

Pour des raisons soit de confort, soit de besoins fonctio

nnels , un certain nombre

de vitrages au travers du bâtiment sont occultés. Ainsi on trouve de m

anière plus

ou moins définitive, plus ou moins manœuvrable, et p

lus ou moins en bon état :

• des stores intérieurs,

• des voiles et rideaux,

• des masques en plastiq

ue noir,

• des peintures no

ires sur vitrages.

Outre les masques en béton, l'ensemble des protections m

ises en place sont

internes au bâtiment. De manière générale, on préfèrera les protections

solaires extérieures aux protections intérieures : elles arrêtent les rayons du

soleil avant qu'ils ne pénètrent la surface vitrée et perm

ettent ainsi de lim

iter

la surchauffe du bâtim

ent.

Enfin, le dôme au dessus du

bâtim

ent principal est occulté du soleil au

printemps par application d’un revêtem

ent extérieur blanc à base de chaux ;

celui-ci limite

les appo

rts solaires et part de lui m

ême au bou

t de 4 à 5 m

ois.

EXEMPLE 21

EXEMPLE 20

Vue des m

asques en béton

de la façad

e sud

Figu

re 1

1 :

Vue

des

mas

ques

en

béto

n de

la fa

çade

sud

ZO

OM

5E

TA

NC

HE

ITE

ET

VE

NT

ILA

TIO

NUn bâtim

ent étan

che à l'air est un bâtim

ent qui n

e doit pas laisser

s'échapper des calories par des entrées d'air parasites au niveau des

jonctions en

tre élém

ents de parois. P

our au

tant, ren

ouveler l’air

d'un bâtim

ent est une nécessité vitale :

• pour y apporter un air neu

f et pourvoir aux besoins en

oxygène

des occupan

ts;

• pour évacuer les odeu

rs et les pollu

ants qui s’y accumulent ;

• pour élim

iner l’excès d’humidité ;

• et enfin pour fournir aux appareils à combustion l’oxygène dont

ils ont besoin pour fonctionner san

s dan

ger pour la san

té.

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- R

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e -

Juin

2011

53

4.2.2) Analyse des équipem

ents techniques

Analyser dan

s cette partie les systèm

es et éq

uipem

ents

relatifs aux postes suivan

ts :

• Chauffage,

• Clim

atisation / rafraichissement,

• EC

S,• Renouvellement et traite

ment de l’air,

• Éclairage,

• Installatio

ns électriques,

• Inform

atique,

• Machines process,

• Eau po

table sanitaire,

• …

NB : Les plans des différents réseaux

(chauffage, ventilation, etc.) sont

présentés en annexe D.

4.2.2.1) Le Chauffage

■Production

• Donner le type d’énergie utilisée - ex : gaz, électricité

, fioul…

• Don

ner une appréciatio

n et les caractéristiq

ues de l’alimentatio

n / stockage

en énergie (é

tat canalisations gaz, type de cuve fioul/propane (e

nterré, simple

ou do

uble peau) et volume…

).

Préciser pour chaq

ue type de générateu

r installé :

• la marque, le mod

èle, la puissance (k

W), l’année de fabrication de la chaudière,

• le nom

bre et le type de brûleur,

• le rendement des générateurs (voir analyses com

bustion sur les cahiers de

maintenance ou procéder à des mesures instantanées),

• une appréciatio

n de l’état général de la produ

ction.

• Joindre éventuellement de

s ph

otos de

s chaudières et de

s brûleurs (en

mauvais état)

• Donner le schém

a de principe de la chaufferie.

■Production

• Le chauffage de l’établissement se fait par le gaz naturel. L’arrivée de gaz se

fait par une canalisation en acier noir T10

de diam

ètre 50/60

sur une

bouteille tam

pon dimension

née au 1/1000è

me .

La production de chau

ffage est assurée par 2 chau

dières à gaz de

ville :

• de D

IETRICH C

FE 818 ; puissance no

minale 1 MW

; année 1981 ; brûleur

2 allures SICMA (rend

ements m

esurés > 90%

sur les deux allures),

• de DIETRICH CFE 809 ; puissance no

minale 500 kW

; année 1985 ; brûleur

modu

lant ELC

O neuf (rende

ments m

esurés > 90%

sur les deux allures

extrêm

es).

Les no

n-conformité

s relatives à la chaufferie sont présentées en annexe E.

EXEMPLE 22

Les deu

x chau

dières et leurs brûleurs

Figu

re 1

2 :

Les

deux

cha

udière

s et

leur

s br

ûleu

rs ;

l’alim

enta

tion

gaz

(en

jaun

e)

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ent

- R

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typ

e -

Juin

2011

54

■Conform

ité réglem

entaire de la chau

fferie

Don

ner un avis sur les principaux points réglementaires exigés en chaufferie

(attentio

n à la réglementatio

n : > 70 kW

, >200 kW

) : ventilation, organes de

sécurité (extin

cteurs, détectio

n gaz, BAES, sou

papes chaudières…), élém

ents

divers (disconnecteur, ferme-po

rte, barre anti-p

anique…).

EXEMPLE 22

Principe de la chau

fferie

Figu

re 1

3 :

Sché

ma

de p

rincipe

de

la c

hauf

ferie

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NL’arrêté du 22 juin 1998 relatif aux réservoirs en

terrés de

liquide inflammable et leurs équipem

ents annexes, stipule, à

travers ses articles 5 et 12, que "Les réservoirs simple envelopp

een

terrés (type

cuve fio

ul) installés avant juin 1998 doiven

t être

transform

és o

u rem

placés (réservoir d

ouble p

eau acier o

u fosse

constituant un

e enceinte ferm

ée et étanche avec détection de fuite)

au plus tard le 31 décembre 2010."

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

55

■Distribution

Pan

oplie hydrauliq

ue et circuits

• Énum

érer les différents circuits.

• Donner une appréciation quant à l’hom

ogénéité

et la pertin

ence de la con

ception générale de la distribution

(nombre de circuits, zones desservies, usages…

)• Joindre des photos de la nou

rrice générale et des différents départs

• Préciser le type de circulateur - ex : circulateur simple ou

double

• Donner le type de vanne sur départ circuit - ex : circuit régulé en tête

avec vanne type 3 voies à mon

tage « mélange »,

circuit à « température con

stante » (vanne ¼ de tour classique)

• Détecter les fuite

s éventuelles.

• Donner la nature et les caractéristiq

ues de l’expansion

(vase à mem

brane, groupe de m

aintien de pression...).

Réseaux et calorifuge

• Donner la nature du

calorifugeage des canalisations, en chaufferie

et sur la distributio

n second

aire (simple manchon

, coquille laine de verre

finition

plâtre/PV

C),

• Donner une appréciation de l’état général du calorifuge

(total ou partiel, en bon état ou dégradé…

),• Joindre éventuellement des photos de calorifuges no

n satisfaisants,

Équilibrage

Vérifier la présence d’organes d’équilibrage assurant une bo

nne distributio

ndu

chauffage dans les ém

etteurs les plus lointains de la chaufferie (vannes

d’équilibrage sur les retours de

s circuits en chaufferie et/ou en pied de

scolonnes m

ontantes).

Distribution

Ces chaud

ières alim

entent une nourrice de dé

part sur laquelle elles sont

raccordées selon

une boucle de Tickelmann. O

n ne recense pas de bo

uteille

de découplage ni de bo

uteille tam

pon, m

ais on

peut supposer que le volum

ed’eau glob

al de l’installatio

n est suffisant.

■Pan

oplie hydrauliq

ue et circuits

Sur la nourrice, on compte 5 circuits de chau

ffage, régu

lés par

vanne trois voies sur le dép

art :

1. Circuit dédié ventilo-con

vecteurs « Galerie d’exposition ».

2.Circuit radiateurs « Grand

Aud

itorium

».

3.Circuit radiateurs « Adm

inistration ».

4.Circuit radiateurs « Archives, bibliothèque, salles d’accrochage au sous-sol».

5.Circuit radiateurs « Ateliers et salles de cou

rs ».

Ce de

rnier circuit assure seul 75

% de la puissance de chauffe totale du

bâtim

ent. Quelle que soit la qualité des systèm

es de régulatio

n, un prob

lème

de répartition

des

réseaux

vient

entacher sensiblement

le bo

nfonctio

nnem

ent du

chauffage.

En fo

nctio

n d’une réorganisation prob

able de l’utilisation des salles et donc

de la fu

ture répartition des espaces chauffés dans le tem

ps et dans l’espace,

les diffé

rents circuits pourront faire l’objet d’une réo

rganisation, voire de

nouvelles créatio

ns (dissociation de certains réseaux).

EXEMPLE 23

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- R

apport

typ

e -

Juin

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56

Les circulateurs son

t do

ubles ou

dou

blés (2 circulateurs simples en parallèle).

Ils son

t à vitesse fixe et probablem

ent largem

ent dimension

nés. Les po

mpes

doubles sont commutées soit en cas de panne, soit de m

anière systématique

pour répartir équitablem

ent les du

rées de fonctio

nnem

ent.

Les vann

es de régulation de

marqu

e Land

is&Gyr sont de type 3 voies à

montage « mélange ».

On no

te quelques fuite

s minimes et, a priori l’absence de disconnecteur.

■Réseaux et calorifuge

Le calorifuge en chaufferie

dans son

ensemble

est en bo

n état car

relativem

ent récent, son

épaisseur est de 25 m

m.

La distribution du

chauffage à travers les bâtiments se fait par des réseaux

acier peu ou

pas bien calorifugés : on retrou

ve des épaisseurs allant de 13 à

32 m

m dans des états de conservation plus ou moins corrects (cf. pho

tos

suivantes).

On rappelle que tou

t réseau traversant un lo

cal n

on chauffé se do

it d’avoir

une isolation performante, telle que définie dans la réglementatio

n thermique,

dans toutes les circulations, notamment les vide

s sanitaires et les galeries

techniques…

EXEMPLE 24

Nourrice générale et pan

oplie des 5 circuits de chau

ffage

Figu

re 1

4 :

Nou

rrice

géné

rale e

t pan

oplie

des

5 c

ircui

ts d

e ch

auffa

ge

Figu

re 1

5 :

Exem

ples

de

calo

rifug

es n

on s

atisf

aisa

nts

Exemples de calorifuges non satisfaisan

ts

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NIl conviend

ra donc de calorifuger correctement les réseaux ;

il faut que le coefficien

t de perte soit in

férieu

r à 2,6d

+0,2

où d est le diamètre extérieur du tube exprimé en

m.

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nerg

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

57

■Équilibrage

À priori, p

eu d’organes d’équ

ilibrage assurent une bonn

e distribu

tion du

chauffage dans les radiateurs les plus lo

intains. Aucune remarque particulière

des utilisateurs n’a fait é

tat de

carence e

n chauffage d

ans de

s pièces

géographiqu

ement éloignées de la chaufferie, on peut donc penser qu

e les

réseaux on

t été conçus plutôt surdimension

nés afin de faciliter l’écoulem

ent

de l’eau chaude jusqu’aux extrém

ités les plus lo

intaines.

Notons que les six ventilo-convecteurs de

la galerie d’expo

sition sont

pourvus chacun d’une vanne de réglage de précision

.

Plan

(0.88)

31

41

51

62

300

0.98

28

39

51

64

200

0.72

27

37

49

62

100

0.46

22

32

43

57

80

0.41

20

29

41

54

60

0.36

17

26

37

50

40

0.3

14

21

30

42

30

0.28

11

17

25

36

20

0.25

712

19

27

10

0.23

25

814

0.03

0.04

Conductivité therm

ique

(W/m

.K)

Coefficient

de perte UI

(W/m

.K)

Diamètre

extérieur

de tube

en cm

CLASSE 2

0.050.06

Con

ductivité

therm

ique de l'isolant = 0.04 W

(m.K)

Diamètre extérieur du cond

uit sans isolant = 30 mm

Épaisseur de l'isolant = 17 mm

Épaisseur de l'isolant = 17 mm

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NLa réglem

entation thermique 20

05 in

dique que « la partie

[du système de distribution] située

hors volume chau

ffé a

une isolation de référence classe 2 ».

La classe 2 correspond à celle définie dan

s la m

éthode Th-C-E où le

U m

oyen du réseau est donné par une form

ule. Les épaisseu

rs à

mettre en

œuvre sont indiquée

s dan

s un tableau

précalculé.

EXEMPLE 24

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

■Émetteurs

• Préciser le type d’émetteurs et les caractéristiques principales liées en

précisant si un fonctio

nnem

ent basse température est possible avec ce type

d’ém

etteurs

- Exem

ple : radiateurs (acier/fo

nte, distribution bitube/m

ono

tube), ventilo-

convecteurs (2 tubes/4 tubes si é

mission

de chaud et de froid), plancher

chauffant, aérotherm

es, …

• Vérifier la présence de vannes thermostatiq

ues sur les radiateurs.

Un tableau du

type suivant peut-être rajouté po

ur détailler le nombre

d’ém

etteurs par réseau :

• Préciser quel écart de

tem

pérature entre le radiateur et la température

ambiante a été pris en com

pte po

ur le calcul de la puissance des émetteurs.

• Joindre des photos des ém

etteurs.

• Calculer la puissance m

oyenne d’émission

installée (en W

/m²),

• Rappeler la puissance de la chaud

ière.

• En déduire le rendement de produ

ction et de régulatio

n.• Évaluer si le nom

bre d’ém

etteurs demeurera pertin

ent et adapté aux besoins

dans le cas de projets susceptib

les de m

odifier significativem

ent les besoins

de chauffage du bâtim

ent (travaux d’isolation par exem

ple).

58

de circuit

Pièces

concernées

Surface

chau

ffée

Rad

iateurs

(nombre)

Avec vanne

thermostatique

(nombre)

Ven

tilo

convecteurs

(nombre)

Puissance totale

des émetteurs

Puissance

par m

2

(W/m

2chau

ffé)

m2

%W

%

1 X

Total

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

59

■Émetteurs

À l’exceptio

n des six ventilo-con

vecteurs neufs (Major2 de chez CIAT) qui

chauffent le hall d

’exposition

, la totalité des pièces est chauffée par radiateurs

d’époq

ue, en acier, haute température. C

ertains seulem

ent sont pou

rvus de

vannes therm

ostatiques, certains encore n’on

t plus de vanne du tou

t. Un détail

du nom

bre d’ém

etteurs par réseau est fo

urni dans le tableau ci-après :

NB : La puissance des émetteurs est calculée sur la base d’un écart de

température de 60°C

entre la tem

pérature du radiateur et de l’ambiance.

EXEMPLE 25

Tabl

eau

16 :

Dét

ail d

u no

mbr

e d'

émet

teur

s pa

r ré

seau

et a

ffect

atio

n

de circuit

Pièces

concernées

Surface

chau

ffée

Rad

iateurs

(nombre)

Avec vanne

thermostatique

(nombre)

Ven

tilo

convecteurs

(nombre)

Puissance totale

des émetteurs

Puissance

par m

2

(W/m

2chau

ffé)

m2

%W

%

1Hall d

’entrée

300

50

06

18 000

260

2Salle de réun

ion

265

46

20

35 374

313

3

3Bureaux

adm

inistratifs

599

1036

150

96 881

916

2

4Bibliothèque

799

1335

130

134 01

912

168

5Ateliers et salles

4 22

3 68

129

00

830 48

774

197

Total

6 186

100

206

306

1 114 761

100

180

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

60

La puissance d’émission installée (dernière co

lonn

e du

tableau) est en

moyenne de 180 W

/m². Cette valeur est très élevée mais cohérente avec la

perform

ance é

nergétique d

u bâti. Notons q

ue la pu

issance

d’ém

ission

installée totale est de 1 11

4 76

1 W

pour une puissance de chaudière de

1 500 000 W. Le rend

ement de produ

ction, régulation et distribution attend

uen con

ception était do

nc de 75%.

Dans l’o

ptique d’une augmentation im

portante de la qualité de

l’isolation

thermique globale du bâtim

ent, le nom

bre de radiateurs po

urra s’avérer trop

impo

rtant.

Afin d’éviter des surchauffes ou

un retour de réseau avec une température

trop

élevée, il faud

ra don

c soit ferm

er ces radiateurs surnum

éraires à l’aide

de la vanne de réglage, soit les supprimer.

EXEMPLE 25

Rad

iateur et ven

tilo-convecteur

Figu

re 1

6 :

Radi

ateu

r et

ven

tilo-

conv

ecte

ur

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

61

■Régulation

Régulation en chau

fferie/sous-station

• Préciser les fonctio

ns de la régulation

- Exemple : circuits chauffage, cascade chaudières…

• Préciser les caractéristiques de la régulation :

automates de régulatio

n (m

arque, type, date de mise en service),

courbes d’eau fonctio

n de la température extérieure ou non,

programmateur d’interm

ittence journalier/hebdom

adaire…

• Préciser le type de pilotage

- Exem

ple : cond

uite au cas par cas de

chacun de

s automates, G

estion

Technique Centralisée avec supervision inform

atique (do

nner dans ce cas

un avis quant à la con

vivialité

et la clarté du

logiciel)…

• Décrire les sond

es d

e température q

ui commande

nt les circuits de

chauffage (sond

es sur départs circuits, sond

es d’ambiance le cas échéant,

sond

es extérieures…

)• Préciser les po

ssibilités de param

étrage/réglage de la régulation en termes

de : consignes de tem

pérature (confort, rédu

it, hors-gel), « zo

ning » (gestion

par salle, group

e de

salles, bâtiment global), program

mation (journalière,

calend

rier hebdo

madaire, annuel)…

■Régulation en chau

fferie

Les chaudières sont régulées individuellement o

u en cascade, pilotées par la GTC.

La régu

lation des dép

arts se fait par van

nes 3 voies relié

es à la

GTC. C

es van

nes sont comman

dées par :

• 1 sond

e extérieure situ

ée en façade nord de la chaufferie à environ 4 m du

sol. Cette dernière est à l’abri d

u soleil sauf à partir d’avril où un soleil d

umatin pou

rrait éventuellement venir en perturber le fo

nctio

nnem

ent.

• 5 sondes intérieures (galerie d’exposition, auditoriu

m, accueil, salle 21 (sérigraphie),

salle 24 (expo

1er étage), bibliothèque) afin d’assurer une correction sur

température ambiante qui prenne en com

pte les apports solaires.

Les circuits son

t régulés selon quatre niveaux de consigne (ho

rs gel, réduit,

confort et relance).

Les circuits son

t régulés selon quatre niveaux de consigne (ho

rs gel, réduit,

confort et relance).

On a la possibilité d’avoir plusieu

rs sondes intérieu

res pour un

mêm

e dép

art et de pilo

ter cela selon quatre m

odes de consign

e :

1. m

oyenne des tem

pératures des sond

es2. travail sur la sond

e la plus basse (en absence de soleil)

3. travail sur la sond

e plus haute (en présence de soleil)

4. panachage de 1, 2 et 3 en fo

nctio

n de la tem

pérature extérieure.

En cas d’absence de demande de chauffage, lors de la fermeture complète

d’une vanne trois voies, le circulateur correspond

ant est coupé. D

e plus, à la

coupure de tous les circulateurs, l’arm

oire électrique de chaufferie est à son

tour cou

pée de m

anière à supprimer tou

te con

sommation électrique.

On ne note pas de régulation sur contact de feuillure.

EXEMPLE 26

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

62

Régulation terminale

• Donn

er le po

urcentage de présence de robinets therm

ostatiques sur les

radiateurs.

• Préciser la présence de thermostats d’am

biance, relances tempo

risées…

(cas de locaux chauffés par aérothermes par exemple).

■Régulation terminale

Des vannes thermostatiq

ues sont en service sur 15% des radiateurs

seulem

ent (voir aussi tableau ci dessus). On les trouve un

iquement

sur le bâtiment administratif ; elles sont tou

tes déjà assez anciennes.

La Gestion Technique Cen

tralisée

(GTC)

• Préciser qui prend

en charge le paramétrage et le pilo

tage de la G

TC

(exploitant, personnel rattaché au site

…).

• Vérifier que les tem

pératures de

consigne en co

nfort / en rédu

it et les

program

mations horaires liées son

t en bon

ne adéquation avec les usages

(bureaux, salle de sport, école, logem

ent…

)• Rappeler les températures réglem

entaires.

LA B

ONNE IDÉE !

■La Gestion Technique Cen

tralisée (GTC)

La G

TC est p

ilotée par les services techn

iques de

la mairie qu

i sont

totalement maîtres du programme et auton

omes par rappo

rt au fournisseur

originel. Elle a été dévelop

pée en interne de m

anière très po

ussée et on no

tedans la pertinence et la finesse de

celle-ci tout le po

ids du

retour

d’expérience de ses no

mbreuses années de fonctio

nnem

ent.

Elle est gérée

en régie dep

uis le

s services techniques de la m

airie.

Elle rem

onte les inform

ations suivan

tes :

• alarmes,

• consignes et program

mes,

• calage de paramètres (program

mation, horaires, courbes …

).

Elle se compo

se de 82 points po

ur l’école : 32 alarmes, 32 commandes et 18

mesures.

Consign

es, lois et courbes de régu

lation :

EXEMPLE 27

Circuit 3 rad

iateurs "Administration" - Courbe de chau

ffage

Figu

re 1

7 :

Circ

uit 3

rad

iate

urs

"Adm

inist

ratio

n" -

Cour

be d

e ch

auffa

ge

EXEMPLE 28

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

63

Consign

es•Décalage de courbe (à partir de la cou

rbe confort) :

•Tem

pérature ambiante :

Les tem

pératures de consign

e en

confort, sont de :

• 18°C

pour l’auditorium

,• 19,5°C

pou

r les ateliers et salles de classe,

• 21°C

pou

r la bibliothèque et la galerie d’exposition,

• 22°C

pou

r le bâtiment administratif.

POIN

T D

E V

IGIL

ANCE

Ces co

nsign

es, notammen

t les deu

x dernières sont très

hau

tes, ce qui révèle le besoin d’une température ambiante

élevée

pour assurer le co

nfort. On rappellera ici qu’en

première approximation, chaq

ue degré de consign

e en

moins

peu

t dim

inuer de 7%

les consommations de chau

ffage.

EXEMPLE 28Hors gel

Réd

uit

Relan

ce

- 20°C

- 10°C

+ 20°C

Hors gel

Réd

uit

Relan

ceConfort

10°C

17°C

22°C

22°C

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NRAPPEL : La température rég

lemen

taire de co

nfort est

fixée à 19°C

par l’article R131-20 du code de la construction

et de l’h

abitation.

Les tem

pératures de consign

es en confort pour la biblio

thèq

ue, la

galerie d'exp

osition et le bâtim

ent ad

ministratif devraient donc être

revues à la baisse.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

64

La program

mation horaire

• Don

ner un exemple de planning de chauffe pou

r les locaux « type »

du site

objet de l’étude

(exemple dans un collège/lycée : salles de classes, bureaux,

réfectoire, dortoirs internat…

).• Existe-t-il un régime rédu

it, voire de ho

rs-gel le cas échéant

pour les périod

es d'inoccupatio

n ou

d'inactivité

?

■La program

mation horaire

En sus de la program

mation hebd

omadaire type, un certain no

mbre

d’évènem

ents exceptio

nnels comme des colloques peuvent être ajou

tés

ou retranchés par dérogatio

n au program

me. Cet affinage est réalisé tous

les vend

redis matin pour la semaine suivante. U

ne fois l’évènement

exceptionn

el passé, le program

me

se remet automatiquement au

standard, de lui m

ême sans interventio

n manuelle d’un programmateur.

■La gestion des vacan

ces

En période de vacances des étudiants, seul le bâtim

ent administratif reste

chauffé

norm

alem

ent, le reste du bâtiment étant maintenu en régim

erédu

it.

Étalonnage des sondes

• Énum

érer les différents types de sond

es utilisées et préciser si elles font

l’objet d’une correction automatique.

■Étalonnage des sondes

Les sond

es de température sont des Pt100

qui sont fiables m

ais do

nt la

finesse de mesure peut se perdre dans le signal électrique si les câbles de

raccordement sont trop longs. Une correction automatique de ce problèm

ede bruit de m

esure se traite

par pont de W

heatston

e.

Il est envisagé de travailler en son

des Pt 1000, beaucou

p moins sensibles et

largem

ent suffisantes pour la précision requise.

EXEMPLE 29

Tabl

eau

17 :

Exe

mpl

e de

pla

nnin

g de

cha

uffe

Circuit

Lundi

Mardi à Jeu

di

Ven

dredi

Ateliers

R1

7h00

19h4

57h

0019

h45

7h00

19h4

5Salle

de réunion

R2

7h00

19h3

07h

0017

h45

7h00

15h00

Bureaux

administratifs

R3

7h00

19h3

07h00

19h3

07h

0018h0

0

Hall d

’entrée

R4

7h00

20h00

7h00

20h00

7h00

20h0

0

EXEMPLE 30

Page 65: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

65

■Autres chau

ffages

• Décrire les équipements éventuels de chauffage

d’appo

int,

indé

pend

ants de

la produ

ction

centralisée en chaufferie

: radiants gaz,

convecteurs électriques, chaudières individu

elles

gaz…

■Autres chau

ffages

Du

fait de

l’insuffisance du

chauffage central,

notamment dans le bâtiment administratif, il est

fait recours à des radiateurs électriques m

obiles à

bain d’huile. Bien entend

u cet usage, bien qu

erépo

ndant aux problém

atiques de

confort, est

énergétiq

uement à proscrire.

■Ren

dem

ent général de chau

ffage

• Donner les rend

ements de prod

uctio

n, de distributio

n, d’émission

et de régulation réels et ceux

fixés comme objectifs.

• Dresser les po

ints fo

rts et les po

ints faibles du

système de produ

ction, de distributio

n, d’émission

et de régulatio

n.• Calculer le rende

ment général de

chauffage en multipliant les rende

ments de produ

ction, de

distributio

n, d’émission

et de régulation.

EXEMPLE 31

EXEMPLE 32

Points positifs

Point négatifs

Production

Bon

s rend

ements des brûleurs

1 brûleur modu

lant

Entretiens réguliers des installatio

ns de chaufferie

Suivi d

es perform

ances

Chaud

ières âgées

Techno

logie traditionnelle (pas de con

densation)

Perte de 10%

entre PCI e

t PC

S

Ren

dem

ent estimé (de 0 à 1): 0,81

Objectif : 0,91

à 0,93

Distribution

Pano

plie propre

Réseaux circulant en partie en pièces chauffées

Pompes à vitesse fixe

Calorifuges absents ou

trop faibles en réseau

Pas d'équilibrage

Longues bo

ucles de distribution

Ren

dem

ent estimé (de 0 à 1): 0,88

Objectif : 0,95

Émission

Radiateurs à bo

nne inertie

Radiateurs sur murs no

n isolés

Grilles de ventilation naturelle au do

s des radiateurs

Ren

dem

ent estimé (de 0 à 1): 0,9

Objectif : 0,95

Régulation

Bon

ne gestio

n par la G

TC

Programmation cohérente

Régulation sur T

ext avec correction sond

e am

biance

Pilotage par son

des intérieures pas assez fin

Pas de vanne therm

ostatiq

ue

Ren

dem

ent estimé (de 0 à 1): 0,95

Objectif : 0,95

Ren

dem

ent global de l'installation: 0,61 O

bjectif : 0,78

à 0,80

Tabl

eau

18 :

Ren

dem

ent g

loba

l du

chau

ffage

Rad

iateur électrique à bain d’huile

Figu

re 1

8 :

Radi

ateu

r élec

triq

ue à

bai

n d'

huile

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

4.2.2.2) Clim

atisatio

n / R

afraîchissem

ent

Quand une clim

atisation existe, il faut l’étudier au mêm

e titre que le chauffage.

■Production

Indiquer les principes généraux de la produ

ction

• Produ

ction

centralisée d’eau

glacée par

group

es frigorifiques

àcondensatio

n par air, condensatio

n par eau, refroidissement de l’eau assuré

par des tours aéro-réfrigérantes sèches (dry coo

lers), des tours humides,

sur nappe…

• Systèm

e à détente directe de type mono

bloc, split, m

ultisplit, m

ultisplit à

débit de réfrigérant variable

Préciser le type de m

achine frigorifique employée

• Installatio

n à compression

de fluide frigorigène

- Type de compresseur : vis, scroll, à piston

- Type de

variation

de charge : vitesse

variable, marche/arrêt

decompresseur ou de pistons, variatio

n de volum

e- Nombre de circuits de fluide frigorigène

- Type de fluide frigorigène (R22, R

407c, R

404, R134a, R

717, R744), nature

du fluide organique, ino

rganique, C

FC, H

CFC

, HFC

, ind

iquer le G

WP et

ODP du

fluide

• Installatio

n à absorptio

n- Type de m

achine : simple effet, do

uble effet, …

- Type de mélange utilisé : ammoniac / eau, eau / bromure de lithium, …

- Énergie utilisée po

ur la régénération : eau chaud

e, gaz, …

Indiquer la présence ou

non

d’une valorisation thermique des rejets de chaleur :

préchauffage d’ECS, …

Préciser pour chaque machine frigorifique installée :

• la m

arqu

e, le modèle, la pu

issance frigorifique aux

cond

itions nominales

(W), l’année de constructio

n et/ou de m

ise en service,

• le nom

bre de circuits, le type de compresseur.

Préciser la nature de l’équipement de décou

plage hydraulique entre primaire

(production) et secondaire (distributio

n) : bo

uteille de mélange, canalisation de

bypass ,…

Joindre des photos de l’installatio

n, un plan de repérage des m

achines,

Donner le schém

a de principe de la produ

ction, si nécessaire,

Indiquer la date des dernières recharges en fluide frigorigène et leur volum

e.

66

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NLa réglem

entation concernan

t les Fluides Frigo

rigènes est

en place.

L’article R 543

-75 à R 543

-123

du code de l’E

nvironnem

ent

(qui ab

roge le décret n°200

7-73

7 du 7 m

ai 200

7) rég

lemen

te les

conditions de mise sur le m

arché, d’utilisation, de récupération et de

destruction des substan

ces suivan

tes : C

FC, H

CFC et HFC.

L’objectif de ce décret est double :

- répondre aux obligations dictées par le règlem

ent n°842

/200

6 du

Parlemen

t Europée

n et du Conseil du 17 mai 200

6.- lim

iter les émissions de ces gaz par une politique de confinem

ent

en responsabilisant tous les acteurs concernés.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

67

Clim

atisatio

n / R

afraîchissem

ent

Les installations de clim

atisation de l’H

ôtel de X sont intégrées à

un grand réseau de production/distribution thermique primaire,

impliq

uan

t les bâtim

ents suivan

ts :

• l’H

ôtel X,

• le Casino,

• le Café X,

• le Spo

rting d’Hiver,

• les Terrasses,

• la Thalasso.

• l’H

ermitage,

La représentation synoptique du réseau est la suivan

te :

Chaqu

e site est équ

ipé d’un

ou plusieurs group

es frigorifiques (pompe à

chaleur) en fonctionn

ement mixte (chaud/froid) alim

entant le réseau de

distributio

n primaire de type 4 tubes (aucune portio

n en change-over selon

nos inform

ations, à l’exception

de q

uelques distribu

tions terminales -

anciennes cham

bres de l’H

ôtel X

notam

ment).

Pour simplifier, on peut prend

re pou

r hypo

thèse que le réseau s’équilibre et

fonctio

nne selon le principe des « vases communiquant », en fonctio

n de la

demande spécifique à chaque bâtim

ent : le surplus de calories ou

de frigories

issues d’une produ

ction do

nnée compense le défaut existant sur l’un ou

l’autre des site

s. Tou

tefois, en cas de surplus d’énergie globale, les calories

ou frigories résidu

elles sont évacuées au niveau de l’échangeur primaire eau

douce/eau de m

er situ

é en périphérie du

réseau.

EXEMPLE 33

tel

Herm

itage

Th

ala

sso

Terr

ass

es

tel

de P

ari

sC

asi

no

Rési

den

ce

Café

de P

ari

s

Sp

ort

ing

d'H

iver

TIM

EN

T

INSTA

LLA

TIO

N F

RIG

O/P

AC

RÉSEA

U P

RIM

AIR

E C

HA

UD

/FR

OID

4 T

UBES

Figu

re 1

9 :

Repr

ésen

tatio

n sy

nopt

ique

du

rése

au d

e pr

oduc

tion

ther

miq

ue

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

68

■Production : Les gén

érateu

rs thermiques de l’H

ôtel X

L’Hôtel X est équipé de deux grou

pes de produ

ction d’eau glacée identiq

ues,

situés dans la chaufferie au sous-sol, do

nt les caractéristiques techniqu

esprincipales sont les suivantes :

Le groupe référencé GF1 est prioritaire pour la production d’EC

S du bâtiment. Le

groupe référencé GF2 est spécifique à la distributio

n chauffage / rafraîchissem

ent

du bâtiment, mais sert aussi de secours sur l’EC

S en cas de défaillance du GF1.

La chaufferie abrite en outre deux chaudières fioul de marqu

e HOVA

L en

secours EC

S en cas de défaillance des groupes frigorifiques.

EXEMPLE 33

Figu

re 2

0 : V

ue d

u gr

oupe

GF2

Figu

re 2

1 : V

ue d

es p

ompe

s ré

seau

prim

aire

s

Marque

CARRIER

Type

30 H

CX 190

Année

2003

Fluide

HFC

-134

a

Type

2 compresseurs à vis semi-h

ermétiques,

2 circuits frigorifiqu

es,

1 cond

enseur tub

ulaire,

1 évaporateur tubu

laire

Puissance frigorifique nominale

638 kW

Puissance absorbée nominale

141 kW

Puissance absorbée m

ax28

7 kW

Vue des pompes réseau primaires

Vue du groupe GF2

Vue d’une des deu

x chau

dières fioul

Figu

re 2

2 : V

ue d

’une

des

deu

x ch

audi

ères

fiou

l

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étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

69

■Sous-station

Entre les étages R+4 et R+5 (don

c entre la partie

originale du bâtim

ent et la

réhausse) se situe une sous-station de distribution eau chaude/eau glacée

interm

édiaire, alim

entant l’ensemble des installatio

ns secon

daires des étages

R+5 à R+8 (la distribu

tion de

s niveaux inférieurs s’effectue directement

depuis la chaufferie).

Le réseau eau chaude est équ

ipé de deux échangeurs à plaqu

e de m

arqu

eVICARB (1984).

Le réseau eau glacée est quant à lui équipé d’un unique échangeur à plaques,

dont les principales caractéristiq

ues sont les suivantes :

Lors de no

tre visite, des travaux étaient en cours po

ur l’ajou

t d’un échangeur

supplémentaire en parallèle (appo

int de puissance).

Les po

mpes de distribution second

aire dispo

sent de variateurs de fréquence.

EXEMPLE 33

Figu

re 2

3 : V

ues

des

écha

ngeu

rs d

es c

ircui

ts e

au c

haud

e et

eau

gla

cée

de la

sou

s-st

atio

n

Vue des pompes de distribution en sous-station

Figu

re 2

4 : V

ue d

es p

ompe

s de

dist

ribut

ion

en s

ous-st

atio

n

Marque

CIAT

Type

PW35

.11-21

1

Puissance

465 kW

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étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

70

■Distribution

Distribution primaire

• Indiquer les départs :

- Zon

es desservies, les équipements desservis

(vérifier l’ho

mogénéité des zon

es et des équipements)

• Préciser pou

r chaque départ :

• Le type de pom

pes : simple, dou

ble, débit,

pression

dans les cond

ition

s no

minales

• Le type de régulation :

- Température con

stante et variation du

débit :

présence de variateur de vite

sse sur les po

mpes

et de vannes de décharge

- Température variable et débit constant : vannes 3 voies

- Température con

stante et débit constant

• Les dispositifs d’équilibrage sur chaque réseau :

pieds de colon

nes, distributio

n par niveaux

• Joindre éventuellement des photos de la nou

rrice générale

et des différents départs

• Indiquer la présence de fu

ites éventuelles

Réseaux et calorifuge

• Vérifier l’état du calorifuge,

• Joindre éventuellement des photos de calorifuges no

n satisfaisants.

Distribution

La quasi-totalité du

bâtiment est chauffée/rafraîchie tou

t au lo

ng de l’année,

couloirs com

pris.

■Les Cen

trales de Traitem

ent d’Air

L’hô

tel X

est équipé de 54 Centrales de Traitement d’Air assurant l’apport

d’air neuf, le recyclage de l’air intérieur, ainsi qu

e son traitement avant

acheminem

ent vers les term

inaux de distribution (batteries chaud

e et froide

,filtration).

La m

ajorité des C

TA est localisée sur les diverses toitures terrasses ou

encore dans le vide sanitaire situé entre les niveaux 4 et 5 du bâtim

ent.

Les CTA

du bâtim

ent sont plus ou

moins vieillissantes (antérieures à 1985

pour les plus anciennes,

2006

po

ur les plus récentes),

de pu

issances

chaudes/froides et de débits variés (1500 à 22 000 m

3 /h environ).

D’une m

anière générale, les installations sont de deux grands types :

• CTA

100% air neuf,

• CTA

air neuf/air repris.

Différentes co

nceptions d’installations sont employées selon les zones de

l’hôtel considérées. Les principales sont répertoriées ci-après.

EXEMPLE 34

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

71

■Les Cham

bres

Les diffé

rents ensembles de cham

bres (aile A

lice, aile B

eaux

Arts, ailes

Roton

de Est et Ouest, aile Casino) sont chacun équipés d’une CTA

100% air

neuf spécifique, assurant un renouvellement d’air de 90 m

3 /h par cham

bre.

Chacune de ces CTA

est associée à un extracteur V

MC classique de l’air vicié

(90 m

3 /h par cham

bre), sans aucune récupération d’énergie à ce niveau.

15 dispo

sitifs de ce type existent aujourd’hui.

■Le bar américain

Le bar américain est m

uni d’une installatio

n du mêm

e principe que celui vu po

urles cham

bres (CTA

100% air neuf +

extracteur associé situés au sous-sol).

POIN

T D

E V

IGIL

ANCE

En outre, la CTA peu

t fonctionner selon deu

x allures (petite

vitesse PV : 6000 m

3/h – grande vitesse GV : 12 000 m

3/h), le

réglage étant manuel. Ainsi, en cas d’omission des occupants,

l’installation est suscep

tible de fonctionner en G

V de manière

injustifiée et inutile (périodes d’inoccup

ation).

■Les salons

L’Hôtel X

compo

rte une dizaine de salon

s, au RdC

et R+1 no

tamment, qui

font office de salles de réunion

ou de réceptio

n.Comme

les cham

bres, ils sont é

quipés d

’une C

TA air n

euf/air repris

spécifiqu

e, généralem

ent de

type multizone (plusieurs salons alim

entés +

extracteur dans les sanitaires associés), garantissant un appo

rt d’air neuf d

e20% m

inimum

.Deux installatio

ns dérogent po

urtant à cette règle : les salons Ravel et Bosio,

équipés chacun d’une centrale 100%

air repris (aucun apport d’air neuf).

POIN

T D

E V

IGIL

ANCE

La

régu

lation de

ces

installations

s’effectue

sur

sonde

d’ambiance seu

le, et ce quel que soit le taux d’occupation de

ces pièces, qui p

eut être fortem

ent variable.

EXEMPLE 34

Figu

re 2

5 : V

ue d

e la

CTA

n°1

1 (c

ham

bres

aile

Cas

ino)

et V

ue d

e la

CTA

n°5

2 (c

ham

bres

aile

Alic

e)

Figu

re 2

6 : V

ue d

e la

CTA

n°1

(so

uffla

ge b

ar A

mér

icai

n) e

t de

l’ext

ract

eur as

socié

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

72

LA B

ONNE IDÉE !

■La salle Empire

La salle de restaurant Empire est équipée d’une in

stallatio

n performante : 2

CTA

en reprise jusqu’à 80% (do

nc 20%

d’air neuf m

inimum

), associées à un

extracteur classique assurent le chauffage et le rafraîchissem

ent de cette salle

remarquable.

L’ensemble est régulé par des sond

es de qu

alité d’air, de

s variateurs de

fréquence agissant sur l’extraction et le soufflage, m

ais la priorité étant

donnée au Free Coo

ling.

Ce dispositif est tout à fait adapté pour cette salle de très grand

volume

(hauteur sous plafond

de près de 8 m), où

le confort aéraulique revêt une

impo

rtance tou

te particulière.

■Les cuisines

D’une m

anière générale, les cuisines sont équ

ipées de C

TA 100

% air neuf

spécifiques, à com

mande PV/G

V m

anuelle, associées à de petites unités de

reprise d’air.

POIN

T D

E V

IGIL

ANCE

Aucune CTA de type double flux n’a été recen

sée. Des

systèm

es de récupération d’énergie sur l’air extrait sont

aujourd’hui

inex

istants. Des pistes

d’optimisation et

d’amélioration seront proposées à ce niveau dan

s la suite du

rapport .

Figu

re 2

7 : V

ues

de la

sal

le E

mpi

re e

t des

disp

ositi

fs d

e so

uffla

ge/rep

rise

d’ai

r (c

ôté

zone

vitr

ée)

EXEMPLE 34

Figu

re 2

8 : V

ue d

es C

TA n

° 28

et 2

9 : s

ouffl

age

cuisi

nes

Deb

ussy

– R

avel e

t cui

sine

gast

rono

miq

ue

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étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

73

■Émetteurs

Préciser le type d’ém

etteurs

• Ventilo-convecteur, unité de traitement d’air,

• Ém

etteurs statiques : planchers, plafond

, …• Centrale de traite

ment d’air (m

odulation d’air neuf,…

)

Préciser les dispositifs de régulation term

inale

• Régulation hydraulique :

Vannes 2 voies, Vannes 3 voies mon

tées en diviseuse,

par actio

n tout ou rien ou prop

ortio

nnelle.

• Régulation aéraulique : marche perm

anente, m

arche, arrêt et sélection

allure par utilisateur, marche, arrêt et sélection allure par l’appareil.

• Régulation term

inale autono

me (1 régulateur par appareil),

plusieurs appareils liaisonnés, pilotage de l’installatio

n par GTC.

Indiquer pou

r chaque type d’équipement

• La m

arque, le m

odèle, les caractéristiq

ues selon les no

rmes d’essais,

ou documentatio

n constructeur notam

ment : la puissance totale

(sensible et latente), la prop

ortio

n de puissance sensible,

la puissance électrique consommée pou

r les différentes vite

sses.

• Si possible indiquer les vitesses câblées des ventilo-con

vecteurs.

■Synthèse ém

etteurs / dép

arts

Indiquer pou

r chaque départ :

• Les zones desservies et les ém

etteurs présents.

• Indiquer la puissance froid dispon

ible aux émetteurs

(pou

r les petites vite

sses) et le ratio en W

/m².

Émetteurs

■Les cham

bres, les couloirs et autres lo

caux

D’une m

anière générale, chaque cham

bre dispose d’une unité terminale de

soufflage d’air de type U

TA (Unité de Traitement d’Air) ou d’un

ventilo-

convecteur classique, placé le plus souvent en faux-plafond

sur le palier de la

pièce, équ

ipé de ses batteries chaud

e/froide term

inales (chauffage : arrivée

de l’air à 18°C

environ

– com

plém

ent sur batterie terminale).

EXEMPLE 35

Figu

re 2

9 : V

ue d

’une

UTA

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

74

Le sou

fflage par grille en position

haute est gainé, la reprise souvent en vrac

est réalisée par l’interm

édiaire de grilles en position

haute ou basse.

Ces unités assurent le

sou

fflage d’un m

élange air neuf/air repris (débit d’air

neuf 90 m

3 /h), le débit de soufflage global étant voisin de 600 m

3 /h.

Les usagers disposent d’un boîtier de commande permettant la sélectio

n de

3 vitesses de soufflage d’une part (PV/M

V/G

V) e

t d’un décalage de la con

signe

de tem

pérature +/- 3 à 5°C

d’autre part (consignes = 22°C en hiver – 23°C

en été). Le fonctionn

ement de

s installations est interrompu

en cas

d’ou

verture des fenêtres (asservissement à un con

tact de feuillure).

LE CONSEIL DE L EXPERT

« Lors de l’entretien et du m

énage des cham

bres, les agents

de service se doiven

t d’ajuster les param

ètres suivan

ts :

vitesse de soufflage m

inim

um et pas de décalage de consign

esur la tem

pérature. »

La con

signe Hiver est très haute, ce qui révèle le besoin d’une tem

pérature

ambiante élevée po

ur assurer le co

nfort. O

n rapp

ellera qu’en première

approx

imation, chaque de

gré

de co

nsigne peut diminuer

de 7%

les

consommations de chauffage correspon

dantes.

Les cham

bres dispo

sent en ou

tre d’une extractio

n de VMC classique 90 m

3 /h

et d’un systèm

e de chauffage de type électrique au niveau des salles de bain

(rayon

nants classiques ou câbles au sol).

EXEMPLE 35

Figu

re 3

0 : V

ues

d’un

e gr

ille

de s

ouffl

age

et d

’une

gril

le d

e re

prise

Figu

re 3

1 : V

ues

de d

eux

exem

ples

de

boîti

er d

e ré

gula

tion

Figu

re 3

2 : V

ues

des

équi

pem

ents

des

sal

les

de b

ain

: VM

C et

ray

onna

nt é

lect

rique

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étique b

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

75

Ce type d’UTA

et V

MC équipent égalem

ent les locaux plus spécifiques

tels que les salles de restaurant, bureaux offices, vestiaires…

Au

total, le bâtiment totalise

près de

60

0 de

ces équipements

term

inaux.

■Les salons

Dans les salons, d

ans un

souci d’esthétique

, le soufflage est le plus

souvent dissimulé au niveau des corniches ; la reprise d’air s’effectue

par l’intermédiaire de grilles en position basse.

■Régulation /G

TC

• Préciser le

s fonctio

nnalité

s de la G

TC : repo

rt d’inform

ation uniquement,

repo

rt et pilotage partie

l, repo

rt et pilotage total de l’installatio

n.• Indiquer les principaux m

enus de la G

TC.

• Indiqu

er les caractéristiques techniqu

es de la G

TC : logiciel, p

rotoco

lecompatib

le.

■Régulation /G

TC

Le fonctionn

ement de

l’ensem

ble de

s installations du réseau, prim

aires

(groupes de prod

uctio

n…) et secon

daires (CTA

…) est géré par une Gestio

nTechnique Centralisée de marque Hon

eywell.

Le poste de

sup

ervision se situe dans un

local spécifiqu

e à prox

imité du

Casino.

La G

TC com

porte plus de 10 000 points de con

signe/acquisition

.

EXEMPLE 35

EXEMPLE 36

Figu

re 3

3 : V

ues

des

disp

ositi

fs d

e so

uffla

ge/rep

rise

d’a

ir da

ns u

n sa

lon

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

76

4.2.2.3) L’Eau Chaud

e Sanitaire (ECS)

• Préciser les m

ode

s de

produ

ction EC

S du

bâtim

ent : sur chaudière(s)

(instantané, sem

i-instantané, à accum

ulation), ind

épendant (préparateur gaz

ou cum

ulus électrique…

).• Recenser tous les ballons d’ECS du

bâtim

ent et leurs caractéristiques

(capacité

…).

• Joindre éventuellement des photos des ballons (en m

auvais état).

• Vérifier la présence d’eau chaude à tou

s les lavabo

s.• Préciser la présence ou

non

d’un bo

uclage et son efficience : est-il calorifugé ?

la pompe de bo

uclage est-elle opératio

nnelle ?

• Préciser la tem

pérature de stockage de l’EC

S.• Préciser la présence ou no

n de traite

ments d’eau (adou

cisseur, traitement

chloré et/ou filmogène…

).• Préciser si la produ

ction est stoppée ou no

n pend

ant les vacances (ho

rsactivité

) prolon

gées.

Sont recensés ci-dessous les ballons d’eau

chau

de sanitaire :

1. Labo ph

oto : 500

litres électriqu

e avec pom

pe de bo

uclage, m

ontée à l’envers +

réseaux pas isolés. U

n départ mitigé pou

r utilisatio

n locale (d

évelop

pement photos).

Alim

entatio

n triphasée 3*15

00 W

2. Logement concierge : un ballon 20

0 l / 2 personn

es3. Cuisine lo

gement de fo

nctio

n : 15 l d

ésaffecté

4. Sanitaires tour ouest : 50

l récent

5. Toilettes adm

inistration (rdc) : 30 l

6. Logement de fo

nctio

n : 150

l surdimension

né et qu

asiment inutilisé (eau jaun

e).

7. Cave logement du

gardien : 50

l po

ur tirage local (1 évier) : inutilisé

On n’a pas d’eau chaude dans les sanitaires de la bibliothèque ainsi que dans

les sanitaires rdc et étage de la rue intérieure. A

ucune plainte à ce sujet n’est

enregistrée à l’exceptio

n du

personnel de nettoyage qui sou

haite

rait avoir de

l’eau chaud

e à chaque lavabo

.

EXEMPLE 37

Figu

re 3

4 :

Les

6 ba

llons

pet

ites

et m

oyen

nes

capa

cité

s -

le b

allo

n 50

0 l e

t son

bou

clag

e

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âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

4.2.2.4) Renouvellement et Traitement d

e l’air

Présenter les principes gén

érau

x de renouvellemen

t d’air

• Présenter les zones ho

mogènes en term

es de reno

uvellement d’air (lo

caux

bénéficiant du mêm

e dispositif d

e traitement d’air).

- Exem

ple : un logement, un plateau de bureau, …

• Indiquer le principe perm

ettant le renou

vellement d’air : ventilation naturelle,

ventilatio

n mécanique.

- Exem

ple po

ur un plateau de bureau : extraction d’air mécanique dans les

sanitaires, possibilité d’ouvrir les fenêtres.

■Ven

ts dominan

ts• Repérer la directio

n des vents do

minants :

- Refroidissement des pièces qui y sont exposées, surtout en hiver.

- Risques de re-circulatio

n de l’air extrait.

■Ven

tilation naturelle

• Relever tou

s les types de ventilation naturelle :

- Exem

ple

: grilles d

e façade

, grilles d

’extraction

naturelle, ouverture

manuelle des fenêtres…

• Fo

urnir éventuellement des photos des installatio

ns en mauvais état.

• Indiqu

er le principe de

fonctionn

ement

du dispositif,

est-il

assisté

mécaniquement ?

• Quel est le principe de gestio

n de la ventilation naturelle ?

■Ven

tilation artificielle

Relever tou

s les types de ventilation artificielle :

• Exem

ple : V

MC, extracteur m

écanique

, tourelle d

’extraction, C

TA (air

neuf/air repris ou

dou

ble flux), hotte…

Préciser le m

ode de gestio

n/fonctio

nnem

ent de ces équipem

ents :

• fonctionn

ement

perm

anent,

interm

ittent

(relance

manuelle…

),asservissement à une ho

rloge/GTC…

Préciser le type de renouvellement d’air :

• Simple flux – extractio

n du débit d’air hygiénique : e

xtracteur mécanique simple

• Simple flux – soufflage d’air neuf, caisson de soufflage :

- indiquer la présence d’une ou plusieurs batteries de préchauffage, ou pré-

rafraîchissement,

• Dou

ble flux – reno

uvellement du débit d’air hygiénique : centrale dou

ble flux

sans caisson

de mélange,

- Indiquer la présence de récupérateur de chaleur (type : échangeur à plaques,

caloduc, batterie à eau, rou

e, …

),• Dou

ble flux – reno

uvellement d’air et traite

ment des am

biances : centrale

double flux avec caisson de m

élange,

- Indiquer la présence de récupérateur de chaleur (type : échangeur à plaque,

caloduc, batterie à eau, rou

e, …

),- Indiquer les po

ssibilités de m

odulation du

taux d’air neuf : taux d’air neuf

fixe, taux

d’air neuf variable (par action

manuelle, motorisation

des

volets…

),- Indiqu

er les principes de régulation du

taux d’air neuf (régulation par

rapport à qualité

d’air, hum

idité

, …).

Pour chaqu

e équipement de ventilation mécanique (extracteur, C

TA) :

• Indiquer la m

arque, le m

odèle, l’année, les caractéristiq

ues-constructeurs :

- dé

bit no

minal (ainsi qu

e la pression disponible), pu

issance électrique

absorbée, déterminer le rendement glob

al.

- type et rend

ement des échangeurs de chaleur.

• Indiquer la lo

calisation des équipements :

- extérieur (toitu

re, …

) intérieur (lo

cal au sous sol, …

).

77

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Réseaux et grilles de soufflage et d’extraction

• Indiquer la localisation des réseaux et les principes généraux de distributio

n,• Indiqu

er le type de gaine (cond

uit rigide

, flexible), la présence et l’état de

l’isolatio

n thermique,

• Indiquer la présence d’organes d’équilibrage,

• Prendre en pho

tos les gaines détériorées le cas échéant.

• Indiquer pou

r les grilles et diffuseurs em

ployés :

- Les types et les localisations :

- Exem

ple : p

our le soufflage : diffu

seur rectangulaire en faux

plafond

installées dans les bu

reaux et salles de

réunion, extraction dans les

circulations par des grilles carré 600 x 600 et dans les sanitaires par des

bouches de petit débit.

- Exem

ple : bo

uche d’introdu

ction d’air autoréglable / hygroréglable

encastrée dans les m

enuiseries du salon et des chambres, bo

uche

d’extractio

n autoréglable / hygroréglable dans les pièces d’eau, sanitaires

et cuisine, possibilité d’extractio

n grand débit en cuisine.

- État d’encrassem

ent des grilles d’extraction et des entrées d’air.

- Ph

oto des bo

uches de sou

fflage, grilles de reprise…

■Synthèse par zone homogène iden

tifiée

• Indiquer les débits d’air par zon

e, le débit d’air par usager.

• Rappeler les principes de renou

vellement d’air.

■Mode de gestion

• Indiquer les modes de gestio

n des équipements m

écaniques :

- Arrêt ou réduit en période d’inoccupatio

n, plages ho

raires, m

odalités de

programmation(sur la G

TC, sur la régulation de la centrale).

- Relance sur tem

porisatio

n;• Indiquer les po

ssibilités de m

ise en place de programmation

- L’extractio

n des sanitaires est-elle indépend

ante du traitement des autres

locaux ?

- L’équipement de renou

vellement assure-t-il le chauffage des locaux ou une

autre fonctio

n (traite

ment d’air) ?

• Le con

trat d’entretie

n couvre-t-il les organes de reno

uvellement d’air ?

78

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NLes dispositions réglem

entaires relatives à l’aération des

logemen

ts (déb

its extraits...) sont définies dan

s le cad

re de

l’arrêté du 24 mars 19

82 et celui d

u 28 octobre 198

3.

Les dispositions

réglem

entaires relatives

à la ventilation des

bâtim

ents tertiaires (déb

it air neu

f...) sont définies dan

s le cad

re du

règlem

ent sanitaire d

épartemen

tal type (titre III : D

ispositions

applicab

les au

x bâtim

ents, autres que ceux à usage d’hab

itation et

assimilés).

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

79

■Ven

t dominan

tsLe vent do

minant reste faible m

ais contribue en hiver, de part sa provenance,

à rend

re difficile le chauffage des bureaux ouest du bâtim

ent administratif, les

plus exposés et parallèlement les moins bien chauffés.

■Ven

tilation naturelle

Le bâtim

ent à quelques rares exceptions près n’est pas ven

tilé

artificiellemen

t. Il est ven

tilé naturellemen

t par le biais :

• De no

mbreuses grilles de façade généralem

ent situées derrière les radiateurs.

• De systèm

es de gaines et grilles d’extraction naturelle dans les sanitaires.

• De l’ouverture m

anuelle des nombreuses fenêtres.

Les grilles extérieures présentent u

n inconvénient majeur en hiver : les cou

rants

d’air sont no

n maîtrisables dans leur occurrence et leur impo

rtance :

ils dem

andent un surplus de chauffage aléatoire (surtout les jours de vents).

■Ven

tilation artificielle

Deux types de ventilation mécanique sont présents dans les locaux :

• les caissons d’extraction,

• les Centrales de Traitement d’Air (CTA

).

Le caisson

d’extraction assure la ventilation dans les bureaux et les sanitaires

du bâtiment.

La con

sommation électrique estimée est de 15 270 kW

h/an.

Enfin, quelques pièces asservies à des activités gén

ératrices de

poussières et/ou composés organ

iques volatils sont pourvues d'une

ventilation spécifique :

• Ateliers bois et fer : VMC à com

mande m

anuelle en fonctio

n de la présence,

à do

uble débit 700 et 1300 m

3 /h, puissances électriques 35/85W

.• Sérigraphie : extracteur gros débit asservi à l’éclairage ; salle non

com

pensée

en amenée d’air.

• Cabine de peinture : ventilation intégrée au process et asservie à celui-ci

mais po

uvant extraire des débits im

portants.

• Labo

pho

to : présence d’une hotte sou

s sorbonne.

Au niveau du local d

'archives, une ventilatio

n à commande m

anuelle permet

de renouveler l’air. Très peu utilisée, elle présente l'inconvénient de brasser

de la pou

ssière.

EXEMPLE 38

Figu

re 3

5 : V

ue d

es c

aiss

ons

d'ex

trac

tion

et d

e la

Cen

tral

e de

Trai

tem

ent d

'Air

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étique b

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

80

4.2.2.5) L’éclairage

Lister les po

ints fo

rts et points faibles du

bâtiment concernant l’éclairage et

sa gestio

n.

■Éclairage naturel

Étud

ier la répartition des accès à la lu

mière du jour de chaque pièce. Pou

rmém

oire on rappelle qu’un facteur de lumière du jour m

oyen de 2,5%

est

perform

ant.

Repérer les élém

ents bloquant la diffusion de la lumière

- Exem

ple : pou

tres aux plafond

s, peintures vieillissantes…

Joindre éventuellement l’image de la simulation d’hétérogénéité

de l’apport

de lumière naturelle pou

r chaque pièce à problèm

es étudiée.

Comme il est dit en introduction, l’éclairage de ce bâtim

ent est à

la fois son point fort :

• archite

cture offrant de grand

s volumes largem

ent vitrés,

• lumière zénith

ale dispon

ible via les dô

mes installés sur certaines terrasses,

• verrières do

nnant sur les patio

s intérieurs arborés,

et son point faible :

• certaines zones,

qui se trouvent être les lieux

de création sont très

insuffisamment po

urvues d’éclairage naturel et artificiel,

• les luminaires sont hors d’âge et très largem

ent déficients,

• les commandes d’éclairage ne permettent pas une gestio

n ratio

nnelle de

l’intermittence,d’où un éno

rme gaspillage constaté par les utilisateurs.

■Éclairage naturel

L’éclairage naturel est un

point fort du bâtiment, il sera bien entend

u à

préserver dans les lieux où il est largem

ent disponible.

S’il est abond

ant, il n’est pas disponible partou

t, et de manière uniform

e. Une

étud

e particulière m

enée sur l’atelier n°2 mon

tre la m

auvaise répartition de

l’éclairage naturel dans cette pièce qu

i souffre d’un

e grande hétérogénéité

(Facteur de Lu

mière de Jour FLJ m

oyen excellent m

ais très inégalement

réparti). Pou

r mém

oire, on rappelle qu’un FLJ m

oyen de 2,5%

est perform

ant.

En plus de la mauvaise répartition des accès à la lum

ière du jour, o

n no

teégalem

ent que les no

mbreuses po

utres présentes en sous face de plafond

sdans ses ateliers bloquent la diffusion ho

rizontale de cette lumière.

De

plus certaines

peintures

intérieures

vieillissantes sont ternes et absorbent la

lumière au lieu de la diffuser.

Enfin, les cloison

nements internes des box

esde

travail (cloisons m

obiles po

ur travail et

affichage de

s œuvres), sont autant de

labyrinthes qu

e la lum

ière ne peut suivre

pour se répartir de façon ho

mogène.

EXEMPLE 39

Figu

re 3

6 :

Hét

érog

énéité

de

l'app

ort e

n lu

mière

nat

urelle /

Atelier 2

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nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

■Éclairage artificiel (intérieu

r)• Repérer et classer les luminaires rencon

trés dans le bâtiment en fo

nctio

n de

leur ancienneté :

- Exem

ple

: lampes

à incandescence, tubes

fluorescents,

halogènes,

fluorescentes…

• Don

ner les puissances de chaque type de lampe.

• Préciser le type de ballast m

aintenant les tubes fluorescents :

- Exem

ple : électronique, ferromagnétiq

ue…

• Don

ner une image de la simulation d’éclairage artificiel réel et théo

rique

• Repérer l’éclairage défaillant ou inadapté des points de vue de

la qu

alité

énergétiq

ue, du confort visuel et de la sécurité

.• Préciser les éléments de l’éclairage qui ne do

nnent pas un

bon rend

u de

couleurs.

• Préciser si l’éclairage artificiel est suffisant (en Lux).

• Quantifier les rend

ements énergétiques : son

t-ils plutôt bo

ns ou mauvais ?

• Lister les éclairages qu

i devront être remplacés par des systèmes à haut

rend

ement énergétiq

ue :

- Exem

ple : lam

pes à incand

escence, lampes halogènes les plus puissantes et

les plus utilisées.

• À l’inverse, lister les ém

etteurs d’éclairage « performants » d’ores et déjà mis

en place : am

poules fluo

compactes, tubes fluo

rescents à ballasts électron

iques

T5.

• Vérifier l’état des ram

pes de tubes fluo

rescents.

81

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NLes États de

l’Union Europée

nne ont ap

prouvé le 8

décem

bre 200

8 l’interdiction progressive des ampoules à

incandescen

ce dep

uis juin 200

9, avec un aban

don total en

2012, selon le calen

drier suivan

t (politique fran

çaise plus volontariste

que celles des autres états) :

- Les ampoules à incandescence de 10

0 W

ont disparu des m

agasins

dès le 1er ju

in 200

9,- un an plus tard, c’était le tour des 75 W, et en

201

1 ce sera celui des

60 W

,- en

201

2, m

ême les 25

et 40

W devraient être in

trouvables.

- Certaines ampoules halogènes, les m

oins perform

antes, cesseront

d’être vendues courant 20

16.

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

82

■Éclairage artificiel (intérieu

r)

On recense de très no

mbreux types de lampes dans le bâtiment :

• Lampes à incandescence, de la simple am

poule au hublot en passant par les

glob

es plus ou

moins dépolis :

• Tubes fluorescents, dans un

très large éventail de

type et d’âge, o

n peut

identifier trois générations :

Les

plus

anc

iens

: tu

bes

fluor

esce

nts

d'ép

oque

, bal

last

hor

s d'

âge, a

bsen

ce d

e ré

flect

eur

etde

gril

le d

e di

ffusio

n, v

erre

rie ô

tée

pour

plu

s de

lum

ière

.

Verrer

ie p

eu tr

ansm

issive, ren

dem

ents

éne

rgét

ique

s fa

ibles

La g

énér

atio

n in

term

édia

ire :

tube

s flu

ores

cent

s de

qua

lité

et d

'âge

moy

ens,

prés

ence

de

réfle

cteu

rs e

t de

grilles

de

prem

ière

gén

érat

ion

; gra

nde

disp

arité

des

lam

pes

: 1

x 58

W ;

2 x

58W

; 3

x 36

W…

Lum

inai

res

réce

nts:

réfle

cteu

rs et

di

ffus

eurs

optim

isés,

faib

le lu

min

ance

et gr

and

rend

emen

tén

ergé

tique

.

• Les lampes fluo-compactes :

• Les lampes halogènes et autres spots :

EXEMPLE 40

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e -

Juin

2011

83

Pour l’éclairage artificiel, le nombre et la répartition des luminaires on

t été

étud

iés

en dé

tails sur

l’atelier

n°2. Les

deux

cartographies ci après

représentent l’éclairement

de l’atelier

tel qu

’il est

avec sa grande

hétérogénéité

, et tel qu’il devrait être avec un éclairage suffisam

ment puissant

et uniform

ément réparti.

Vue l’é

tendue de l’inventaire ci-dessus, on retiendra les points

suivan

ts :

• Une partie de

l’éclairage est défaillant à tous points de vue : qu

alité

énergétiq

ue, con

fort visuel, sécurité…

• L’éclairage des ateliers de création est incompatible avec la nécessité de

rend

u des couleurs.

• L’éclairage artificiel est insuffisant en quantité (en lux).

• Les rend

ements énergétiques des luminaires sont très faibles de par leur

âge.

• Les am

poules à in

cand

escence sont encore présentes : elles éclairent peu

par rapport à ce qu’elles consom

ment et doivent être remplacées par des

ampo

ules à haut rend

ement énergétiq

ue.

• Les lampes halogènes les plus puissantes et les plus utilisées doivent

égalem

ent être rem

placées par des lampes à haut rendement énergétiq

ue.

• Les rampes de tubes fluo

rescents ne sont plus entretenues de par leur âge,

ce qui con

tribue à la m

édiocrité

d’éclairage de certains ateliers.

• La grand

e disparité de

s luminaires ne facilite ni la m

aintenance ni un

epo

litique générale d’achats.

EXEMPLE 40

Avec

le m

odèle

de g

auch

e (l’

exist

ant), o

n at

-te

int p

énib

lem

ent l

es 3

00 lu

x da

ns le

s pa

r-tie

s le

s pl

us é

clai

rées

.

Àdr

oite

, l’é

clai

rage

ora

nge

et v

ert se

situ

een

tre

300

et 7

50 lu

x.

Éclairage artificiel réel et théo

rique de l’atelier d’art n°2

Figu

re 3

7 :

Écla

irage

art

ificiel rée

l et t

héor

ique

de

l'ate

lier d'

art n

°2

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- R

apport

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e -

Juin

2011

84

■La gestion de l’éclairage

La gestio

n de l’éclairage est primordiale aussi bien

dans l’espace (selon le besoin du lieu)

que dans le tem

ps (en fo

nctio

ns des personnes présentes dans la pièce,

de la lumière naturelle dispo

nible).

Repérer le type de com

mande

- Exem

ple : interrupteurs simples,

bouton

s po

ussoirs simples/sur m

inuterie (avec télérupteur),

détection de présence…

Repérer la présence, de programmation sur ho

rloge ou

GTC, d’interrupteurs

crépusculaires à seuil, de gradatio

n automatique d’éclairement, d’interrupteurs

horaires, …

Vérifier qu’il existe un zonage des lum

ières, c'est-à-dire qu’il existe des

commande

s séparées pour les lum

ières proches des façades et celles au

centre du bâtim

ent.

Exem

ple :

■Les comman

des et la gestion de l’éclairage

Alors que la gestio

n de l’éclairage est primordiale,

• dans l’espace : selon le besoin du lieu

• dans le temps : en fonction de

la présence de personn

es, d

e la lum

ière

naturelle dispo

nible.

… l’éclairage artificiel de l’établissement est généralement piloté m

anuellement

par interrupteurs fonctio

nnant en tou

t ou

rien et par ram

pes. L’absence quasi-

totale de détection de présence, m

inuteries, programmations sur horloge,

interrupteurs crépusculaires à seuils, gradation automatique d’éclairement,

contribue au gaspillage d’énergie tel que sou

ligné au chapitre « discussion

avec

les utilisateurs ».

Malgré les campagnes de communication en interne auprès des étudiants, les

lumières restent allumées continuellement dans des pièces vides.

EXEMPLE 41

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

85

■Éclairage extérieur

Don

ner le type d’éclairage extérieur existant autou

r du

bâtiment

et leur puissance.

Calculer la puissance totale de l’éclairage extérieur.

Repérer le m

ode de gestio

n (automatique ou manuel)

- Exem

ple : interrupteur crépusculaire,

programmation dans le tem

ps, détecteurs de m

ouvem

ents…

■Éclairage extérieur

L’éclairage extérieu

r se compose de :

• 4 tubes fluorescents en sous face des bancs de la cou

r,• 13

lam

pes en app

liques murales dans les co

urs intérieures. Les

ampo

ules sont à incande

scence 60 W

pour 10 d’entre elles et

fluocom

pactes 2*9 W

pou

r les 3 autres,

• 13 lampadaires équipés de lampes à décharge de 125 W

chacune.

La puissance totale est do

nc de 2300 W

, à laquelle on peut rajou

ter

épisod

iquement la con

sommation des 2 projecteurs de 1000 W

qui

éclairent le terre-plein extérieur.

Cet éclairage

extérieur

n’est

ni piloté automatiquement

par

interrup

teur crépu

sculaire, ni program

mé dans le temps pour une

coupure après 20h, m

ais actio

nné entiè

rement manuellement par le

gardien.

On no

tera enfin qu'il serait bo

n d'étud

ier le rem

placem

ent ou la m

ise

en arrêt pon

ctuelle des lampes à décharges, grosses consom

matrices

d'énergie.

■Éclairage de sécurité

Cite

r les différents types d’éclairage ainsi que leurs puissances.

■Éclairage de sécurité

L’éclairage de sécurité

se compo

se de 65 BAES de marque Luminox

et de

puissance unitaire 7W

, soit une puissance perm

anente engendrée de 455W

et une consommation annu

elle de 40

00 kW

h (2,8% de la consommation

électrique totale).

Les lampes arrivant en fin de vie, il serait intéressant de les remplacer par un

nouveau modèle qui ne consommerait qu

e 0,7 W, divisant alors par dix la

consommation perm

anente.

Figurent en annexe F des fiches d’inform

ation po

ur l’achat de BAES à haute

performance énergétique.

EXEMPLE 42

EXEMPLE 43

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Audit é

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étique b

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

86

■Conclusion sur l’éclairage

Préciser si les élém

ents suivan

ts sont satisfaisants ou non :

• no

mbre d’émetteurs,

• type d’éclairage,

• puissance de l’éclairage,

• rend

ement énergétiq

ue des éclairages,

• indice des Rendu

s des Cou

leurs (IRC) des éclairages,

• commande des éclairages.

La répartition des lu

minaires par pièce est la suivan

te :

■Conclusion sur l’éclairage

L’éclairage naturel reste à privilégier.

Le type et la quantité

des lu

minaires et de leur com

mande doit faire l’objet

d’une étud

e spécifique po

ur chaque local avec la préoccupatio

n générale du

juste besoin au juste moment, avec un rend

ement maxim

al lum

en/W

att.

L’éclairage est à revoir intégralem

ent en nombre, type, puissance, rendement

énergétiq

ue, Ind

ice de Rendu

des Cou

leurs (IRC) et com

mande

.

EXEMPLE 44

Incandescence

Décharge

Fluorescen

ce

Incandescence

classique

Halogène

Sodium

hau

te pression

Vapeu

r de mercure

Tube

Fluorescen

tLam

pe

fluocompacte

Amphith

éâtre

-5

12-

-1

Salles cours

-10

--

237

Ateliers

59

-12

-

Cou

loirs

--

48

--

Locaux

techniques

11-

3-

--

Hall d

’entrée

--

4-

--

Extérieur

102

--

3-

Sécurité

65-

--

--

Puissance

1 915

3 50

01 39

41 17

51 09

872

Puissance totale : 9 151 W

Tabl

eau

19 :

Rép

artit

ion

des

diffé

rent

s ty

pes

de lu

min

aire

s

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

87

4.2.2.6) Les installatio

ns électriqu

es

• Donner les caractéristiq

ues du

con

trat sou

scrit

pour les installatio

ns électriques

(type, option tarifaire, puissances souscrite

s…).

• Vérifier qu’il y ait suffisamment de prises électriques

et que l’utilisatio

n de rallonges n’est pas nécessaire.

En effet, bien sou

vent, lorsque des rallonges son

t utilisées,

l’installatio

n est à la limite

de la disjonctio

n.• Vérifier la présence d’interrupteurs perm

ettant de couper tou

s les appareils

électriques.

• Vérifier la présence de sou

s-compteur(s) électrique(s).

L’installatio

n électrique est raccordée au réseau par souscriptio

n d’un tarif

jaun

e 72

kVA

depuis 20

02 (anciennement tarif vert / transform

ateur au

pyralène évacué).

Les installations électriqu

es ont été entièrement refaites depuis le poste

jusqu’aux tableaux de distributio

n inclus lignes et tableaux. M

alheureusement,

ils o

nt été refaits à l’identiqu

e sans m

ise à jour des nouveaux

besoins

(ordinateurs, portables, vidéo

projection…

).

POIN

T D

E V

IGIL

ANCE

Ainsi l’insuffisance notable

de prises électriques

donn

e lieu à l’app

arition

de nombreuses rallonges en cascade.

En term

es de pu

issance, les lignes sont souvent

à la limite de disjonction.

On trou

ve en salle vidéo

un interrupteur général clairem

ent signalé qui cou

petous les appareils électriques.

On ne relève pas de sou

s-compteur électrique.

EXEMPLE 45

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NLes dispositions réglem

entaires relatives à l’aération des

logemen

ts (déb

its extraits...) sont définies dan

s le cad

re de

l’arrêté du 24 mars 19

82 et celui d

u 28 octobre 198

3.

Les dispositions

réglem

entaires relatives

à la ventilation des

bâtim

ents tertiaires (déb

it air neu

f...) sont définies dan

s le cad

re du

règlem

ent sanitaire d

épartemen

tal type (titre III : D

ispositions

applicab

les au

x bâtim

ents, autres que ceux à usage d’hab

itation et

assimilés).

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

88

4.2.2.7) L’inform

atique

• Compter le nombre de postes présents dans le bâtiment

• Don

ner la puissance électrique correspo

ndante.

• Vérifier la program

mation de veilles automatiques.

Il existe :

• une trentaine de postes inform

atiques dans la salle inform

atique,

• six po

stes adm

inistratifs,

• sept postes en bibliothèque, soit au total plus d’une quarantaine de

postes.

On peut estimer la puissance électriq

ue correspondante entre 12 000 et 16

000 W. Afin d’éviter tout gaspillage, on peut program

mer, sans délai et

sans coû

t, une veille automatique non

dérogeable et à seuils (veille, veille

prolon

gée avec arrêt du mon

iteur, arrêt du disque dur) e

t op

ter, lors des

reno

uvellements, pou

r du matériel labellisé Energy Star. La gestio

n du parc

inform

atique peut s’inspirer des préconisatio

ns du « Guide d’achat et de

gestion des équipements et d

es infrastructures po

ur des serveurs sobres

en énergie » (www.efficient-servers.eu).

4.2.2.8) M

achines process

Don

ner la puissance et les ho

raires d’utilisation de ces m

achines :

- Exem

ple

: lecteurs-trieurs, im

prim

antes,

compresseurs

d’air,

déchiqueteuses de

do

cuments, équipement de

création

et de

traitement de m

icrofilms…

L’établissement co

mpte au total un

e dizaine de

machine process

spécifiqu

es, q

ui fonctionn

ent de

8h à 19

h. La pu

issance électrique

correspo

ndante est d’environ

XX kW.

4.2.2.9) Eau potable sanitaire

• Vérifier le compteur d’eau

général po

ur d

étecter les fuites.

Ces fuites

correspo

ndent à la con

sommation du week-end ramenée à un résultat annuel,

• Repérer les appareils sanitaires, écono

mes ou no

n : rob

inets mélangeurs ou

mitigeurs, simples « Presto », présence de

mousseurs,

chasses

d’eau

classiques ou do

uble capacité

• Joindre éventuellement des photos des appareils sanitaires âgés,

• Vérifier que l’eau chaude arrive rapidement au robinet,

• Noter la présence ou no

n d’arrosage extérieur.

Lors de la vérificatio

n au compteur d’eau général, aucune fu

ite d’eau n’a été

enregistrée.

S’il n’y a

pas de

fuite

en revanche

l’ensemble des ap

pareils

sanitaires sont âgés et non économes en eau

:• Chasse d’eau 10 litres ou à tirette autom

atique.

• Réservoirs des cuvettes W

C inadaptés à des chasses 3/6 litres.

• Aucun m

itigeur.

• Aucun m

ousseur.

De plus sur certains lavabo

s, l’eau chaud

e est très lo

ngue à venir, sou

rce d’un

grand gaspillage d’eau (grand

e longueur de réseau).

On no

tera enfin qu'il n’existe pas d’arrosage extérieur.

EXEMPLE 46

EXEMPLE 49

EXEMPLE 47

Figu

re 3

8 :

Exem

ple

d’un

e ro

bine

tter

ie â

gée, g

énér

alisé

e su

r le b

âtim

ent

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

4.2.3) Analyse de l’utilisatio

n du bâtiment

Retou

r des avis des utilisateurs,

Une partie

substantie

lle de l’aud

it énergétiq

ue repose sur les témoignages des

utilisateurs du

bâtim

ent qu

i sont confrontés toute l’ann

ée aux

qualités et

défauts du

site

.

Ces interviews

doivent

être menées

en prenant

soin d’aborder

systém

atiquement un certain nombre de points majeurs :

■Confort d’été :

La tem

pérature intérieure du bâtim

ent est-elle agréable ?

La ventilation est-elle suffisante ?

La dispo

sitio

n des fenêtres est-elle bien choisie ?

■Confort d’hiver :

Le bâtiment est-il correctement chauffé (défaut de chauffage ou à l’inverse

surchauffe) ?

Les différentes zones du

site

son

t-elles chauffées de manière homogène ?

Les fenêtres son

t-elles fréquemment ou

vertes en hiver ?

Rem

arque-t-on

un effet de paroi froide ?

■Satisfaction par rapport à l’éclairage :

Y a-t-il assez de lumière naturelle ?

Les lumières artificielles sont-elles satisfaisantes ?

Y a-t-il des dispo

sitifs de gestio

n automatiques de la lumière artificielle ?

■Satisfaction par rapport à la ven

tilation :

Y a-t-il des cou

rants d’air dans le bâtiment ?

Des problèm

es d’odeurs ?

■Maintenan

ce :

Qui assure l’entretien et la m

aintenance des installations therm

iques et/ou

d’éclairage ?

Y a t-il un contrat de m

aintenance ? Si o

ui, précisez ses mod

alité

s.

■Audit des hab

itudes de consommation électrique :

Les appareils électriques son

t-ils éteints tou

s les soirs ? Pendant les vacances ?

Mais il faut également laisser s’exprim

er toute remarqu

e, très souvent

révélatrice de problèm

es a priori non identifiables.

Noter le nom et la fonction des principales personn

es ayant participé aux

interviews.

89

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

90

Discussion avec les utilisateurs – ressentis

Afin de connaître le ressenti des utilisateurs du bâtim

ent, des entretiens ont

été réalisés lo

rs de la visite

du site.

Les différentes personnes qui ont participé à ces échan

ges sont

notammen

t :

• M. X

, directeur d’établissement,

• M. Y, respo

nsable technique du bâtim

ent,

• M. Z

, con

cierge de l’établissement,

• Mme la Bibliothécaire,

• MM. A, B et C, des services techniques de la m

airie.

De plus, un certain no

mbre de tém

oignages divers on

t été récolté

s au gré

des rencontres auprès d’étudiants de 1è

re, 3

èmeet 5

èmeannées, ainsi que de

mem

bres du corps enseignant et administratif.

L’ensemble de ces personnes son

t ici rem

erciées de leur collabo

ratio

n et de

leur dispo

nibilité.

■Confort d’hiver

Depuis la réfectio

n de la chaufferie, le confort d’hiver s’est très nettem

ent

amélioré. Le bâtim

ent est dans l’ensemble correctement chauffé à l’exception

notable

du grand

auditorium

systém

atiquement

froid, de

s bu

reaux

administratifs sur pilotis (Tmax = 15°C, m

urs toujou

rs froids), et des ateliers

de travail (notamment « peinture ») orientés au nord qui o

nt tendance à être

légèrement sous chauffés.

Certaines « petites » pièces comme les salles de classe n°1, 4 et 7 ont tendance à

être surchauffées ; les fenêtres son

t alors ou

vertes pou

r en redescendre la

température. D

ans l’ensem

ble, on n’a pas de rem

arque particulière quant à des

effets de paroi froide sauf concernant la porte métallique de l’audito

rium

derrière

l’estrade. Les températures au sein d’une mêm

e pièce sont ressenties d

’une manière

homogène, sauf en cas d’occultatio

n d’un radiateur par une to

ile par exemple.

■Confort d’été et en

mi-saison

À l’exception de la bibliothèque qui accuse un gros niveau d’inconfort dès les

beaux jours et to

ute la journée, l’ensemble du bâtiment est agréable en été et en

mi-saison (sauf cas particulier de canicule). L’éno

rme po

tentiel d

e ventilatio

nnaturelle offert par les grands volum

es et le no

mbre, la taille et la dispo

sitio

n des

fenêtres et po

rtes fenêtres sem

ble être bien utilisé. U

ne culture partagée de la

ventilatio

n naturelle est bien ancrée dans les esprits de l’ensem

ble des utilisateurs.

■Éclairage

Si le bâtiment est adm

irablement p

ensé architecturalem

ent p

our bénéficier de la

lumière extérieure naturelle, il est paradoxal de constater que le problèm

e majeur

soulevé par les étudiants est celui de l’éclairage de leurs ateliers de créatio

n. De

fait, ceux-ci son

t soit surexposés à la lumière naturelle alors qu’ils ne devraient

pas

l’être

(atelier

photo, certaines

salles

d’expo

sitio

n, sérigraphie) soit

complètem

ent ob

scures dans des lieux pou

rtant réservés à la création et don

cà l’expression de cou

leurs vraies… D

ans ce dernier cas, l’éclairage artificiel est

justem

ent le plus vétuste et inadapté. Le rendu des couleurs est m

édiocre.

La dire

ction insiste sur les gaspillages éno

rmes d’énergie électrique par l’éclairage

par la non

gestio

n de ce dernier (pièces vides allumées en permanence). Il est

urgent de prendre les prem

ières mesures pou

r stop

per le gaspillage.

REMARQUE :

Des solutions simples sont én

umérée

s en

fin de rapport dan

s la

partie 9 « préco

nisations » afin de lim

iter les gaspillages dus à

l’éclairage.

EXEMPLE 50

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

91

■Ven

tilation

Le bâtiment jouissant de grand

s volumes, l’air y est con

venablem

ent brassé.

Aucun

problèm

e particulier de

ventilation

n’est soulevé, sauf en local

sérigraphie, lieu de dégagement de produ

its chimiques. Ce prob

lème perdure

malgré la présence d’un

e ventilation asservie à l’éclairage. Les produ

its

chimiques sont très probablem

ent incrustés dans les sols et relarguent en

perm

anence.

Il n’y a plus de courant d’air inconfortable dans la rue intérieure et la galerie

d’expo

sitio

n depuis l’installatio

n de portes autom

atiques.

Les petites salles 1, 4 et 7 peuvent parfois en hiver avoir un problèm

e de

reno

uvellement d’air insuffisant à la suite d’un

cours par exem

ple. N

ous

rappelon

s ici la cultu

re généralisée de l’ouverture des fenêtres et des grandes

portes.

■Audit des hab

itudes de consommation électrique

Cet aud

it a été mené po

ur id

entifier les compo

rtem

ents des usagers et les

procédu

res de

consignations électriqu

es des services techniqu

es lors des

périod

es de vacances.

Il révèle notammen

t que :

• L’inform

atique n’est pas

vérifiée

le soir par

le co

ncierge

et reste

potentiellement allumée tou

te la nuit.

• Les ballo

ns d

’ECS fonctionn

ent toute

l’ann

ée y compris p

endant les

périod

es de vacances.

EXEMPLE 50

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- R

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typ

e -

Juin

2011

92

EXEMPLE 50

Fonctionnem

ent

Période scolaire octobre à ju

in in

clus

dont période de chau

ffe

novem

bre à avril inclus

Période occupation limitée

requinzaine de juillet

+ sep

tembre

Inform

atique postes fixes +

portables

Le con

cierge ne passe pas le soir po

ur éteindre les écrans et les unité

s cen-

trales. À

l’administration, ce sont les person

nels adm

inistratifs qui gèrent l’ex-

tinction de leur ordinateur. Ils sont normalem

ent éteints tous les soirs.

NON

Électrom

énager (frigo, distri-

buteur de bo

isson, M

AL, LV)

fonctio

nne.

Fonctio

nne

Fonctio

nne

Éclairage

Le con

cierge éteint tout chaque soir.

NON

Éclairage sécurité

Fonctio

nne.

Fonctio

nne

Fonctio

nne

Machine process

Cela ne fonctionn

e qu

e lorsqu

e le personn

el techn

ique est là. D

onc c’est

éteint après chaque utilisatio

n.

VMC

Toutes les V

MC sont sur com

mandes. Elles ne son

t pas asservies au process

(labo

pho

to, extracteur peinture, extracteur sérigraphie, extracteur menui-

serie, extracteur ferronnerie).

NON

Chaufferie (circulateurs)

En fonction de

la de

mande

de chauf fage les circulateurs sont al lumés ou

éteints. Quand

tou

s les circulateurs son

t éteints, les chaudières son

t arrêtées

et la chauffer ie n’est plus alim

entée en électricité. Les radiateurs électriques

sont plus ou

moins éteints.

Chauffage électrique

Complém

entaire

Il y a du

chauffage électrique en cou

rs de peinture et po

ur le

personnel de

bureau. Les radiateurs électriques du

cou

rs de peinture son

t éteints après

uti lisatio

n. Les radiateurs électriques du personnel son

t plus ou moins éteints.

conso spécifique

(spo

t plateau, m

usique,

vidéo-projecteur…

)Les appareils spécifiques sont éteints après utilisation. Pas de veille no

n plus.

NON

Déshumidi ficateur

Il tourne en perm

anence. Il y a un

e co

nsigne d’hygrométrie sur l’app

areil.

L’appareil déshum

idifie jusqu’à atteindre la con

signe pu

is s’arrête . L’appareil

fonctio

nne toute l’année. Il y aussi un thermoh

ydrographe qui enregistre en

perm

anence l’hygrom

étrie et la chaleur, et les mesures son

t bo

nnes.

Fonctio

nne

Prod

uctio

n d’EC

SElle fo

nctio

nne en permanence.

Fonctio

nne

Fonctio

nne

Postes de consommation électrique

Tabl

eau

20 :

Hab

itude

s de

con

som

mat

ions

élect

rique

s

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

93

Utilisation des mesures de températures, d’éclairage

pour con

firmer ou infirmer les avis des utilisateurs

Analyser les mesures effectuées sur le site pour confirmer ou infirmer les

avis des utilisateurs.

■Te

mpératures

Des enregistrements de températures ont été mis en place en plusieurs points du

bâtim

ent. Ils sont reproduits page suivante (figure 39).

Durant les mesures, la température extérieure a évolué entre 18 et 6°C

. Les

températures intérieures minimales la nuit sont com

prises entre 21 et 17°C. Durant

le week-end, la tem

pérature m

inimale en fin de nuit du dimanche au lundi (6°C

extérieur) est selon les locaux, com

prise entre 17 et 19°C.

En journée, certains locaux atteignent des températures élevées (plus de 25°C au

RC1 niveau 4 très certainem

ent à cause de l’ensoleillement et la plupart présentent

des températures toujours au moins égales, en occupation, à 21°C). Ce n’est pas le

cas des locaux GCC et SDSR

au niveau 3.

COMMENTAIRES :

- La baisse de température de nuit est due à des consign

es de

program

mation.

- Les locaux GCC et SDR sont moins ex

posés au

soleil et m

oins

fréq

uen

tés, ce qui peu

t expliq

uer que leur température soit plus

faible.

EXEMPLE 51

Enregistremen

ts de température

Figu

re 3

9 :

Enre

gist

rem

ents

de

tem

péra

ture

POIN

T R

ÉGLEM

ENTA

TIO

NLa lim

itati

on d

e la t

em

péra

ture

de c

hauff

age

Les articles R13

1-19

à R.131

-24 du code de la construction

et de

l'hab

itation instau

rent

l'oblig

ation de

limiter la

température de

chau

ffage. Ainsi,

l'article R.131

-20

spécifie

notammen

t que :

" Dan

s les locaux à usage d'hab

itation, d'enseignem

ent, de bureau

xou recevan

t du public et dan

s tous au

tres locaux, à l'excep

tion de

ceux qui sont indiqués aux articles R. 131-22 et R. 131

-23, les lim

ites

supérieu

res de

température de

chau

ffage

sont, en

deh

ors des

périodes d

'inoccupation d

éfinies à l’article R

. 13

1-20

, fixé

es e

nmoyen

ne à 19

° C :

Pour l'ensemble des pièces d'un lo

gemen

t ;

Pour l'ensemble des locaux affectés à un usage autre que l'hab

itation

et compris dan

s un m

ême bâtim

ent.

La lim

itati

on d

e l’u

sage d

es

syst

èm

es

de r

efr

oid

isse

ment

Par ailleu

rs, dep

uis le 1e

r juillet 200

7, les articles R.131

-29 et R.131

-30

du code de la construction et de l'hab

itation limiten

t l'utilisation

des systèm

es de

clim

atisation. Ainsi, l'article R.131

-29

spécifie

notammen

t que :

“Dans les locaux dans lesquels est installé un systèm

e de refroidissement,

celui-ci ne do

it être mis ou maintenu en fonctionnem

ent qu

e lorsqu

e la

température intérieure des locaux dépasse 26 °C

.”

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Audit é

nerg

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

94

Analyse du contrat d’exploitatio

n Décrire dans ce paragraphe les différents contrats d’exploitatio

n et de maintenance en précisant :

• Le type de con

trat (PF, M

T, M

C, C

P, MF,…

).• L’étendu

des prestations (intégration d’un P2 ou

d’un P3

).• Le type de gestio

n.• La présence d’un intéressem

ent.

■Audit de l’entretien et de la m

aintenan

ce du bâtim

ent

Entretien

et maintenance du

bâtiment et de

s systèm

es sont assurés

entiè

rement par les Services Techniques de la mairie. Tou

tefois un appel d’offre

est en cours po

ur le nettoyage des chaud

ières et le ram

onage des cond

uits

de fu

mées de m

anière systématique (interventio

n annuelle).

Le réglage des brûleurs et le con

trôle des fu

mées sont également effectués

en régie interne

. Sur les équipements de chaufferie divers (distribu

tion,

circulation…

) la m

aintenance est curative.

LE CONSEIL DE L EXPERT

« U

ne chau

dière bien entreten

ue consomme jusqu'à 15%

de

moins et est sujette à moins de pan

nes. »

Concernant l’entretien des ventilo-con

vecteurs, le contrôle des m

oteurs et

le nettoyage des filtres est systématique (annuel).

Enfin l’entretien du

parc d’éclairage est assuré par les services techniques sur

place.

En cas de panne, un technicien d’astreinte 24H

/24 et 7J/7

intervient sur place.

Il peut également intervenir à distance sur la G

TC depuis un

ordinateur

portable via une liaison téléphon

ique.

Le m

énage est réalisé tous les soirs par 3 person

nes de 17h30 à 19h30 enviro

n.

EXEMPLE 52

Page 95: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

95

4.2.4) Synthèse des atou

ts et dysfon

ctionnem

ents

du bâtiment

Citer les différents points forts dé

jà existants en faveur d’une utilisation

ratio

nnelle de l’énergie.

Énum

érer les élém

ents sur lesquels l’étud

e do

it se con

centrer :

- Exem

ple : amélioration de

s co

efficients thermiques, lim

itation de

s po

nts

thermiques

Nb : Les valeurs m

inimales de la RT existant par élém

ent figurent en annexe B

Les inconvénients majeurs du bâtim

ent en termes énergétiques résident dans

sa compacité très faible, la q

uasi-inexistence d

’isolation

et son

mode

d’utilisation

: grande

interm

ittence

des

locaux

de

par

la vocation

d’enseignement et de créatio

n artistiq

ue.

Ses principaux atouts, ou

tre son caractère esthétique et fonctio

nnel, résident

dans de grande

s surfaces vitrées qui permettent un excellent accès à la

lumière naturelle sur la plup

art de

s locaux

, et un accès généralisé à la

ventilatio

n naturelle par ouverture facile des portes et fenêtres.

LE CONSEIL DE L EXPERT

« Cet atout sur le plan de l’éclairage va toutefois de pair avec

une

baisse

des perform

ances

énergé

tiques (absence de

protection solaire pour l’été par exemple). »

En résum

é, de par l’âge du bâtim

ent, son mode con

structif et la qualité

de

ses ouvrants, les efforts d’étud

e et de travaux devront se co

ncentrer sur

l’amélioration

des co

efficients thermiques de

s diffé

rents élém

ents de

l’envelop

pe.

Un bâtiment bien isolé est un bâtiment qu

i met en œuvre des isolants

perform

ants bien po

sés et qui est bien étanche à l’air : les calories ne do

ivent

pas s’échapp

er par des entrées d’air parasites. Le bu

t po

ur le bâtiment va

être d’assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau des jonctio

ns, dans le but d’éviter

toute déperdition

énergétique supplém

entaire.

Des points fo

rts existent déjà en

faveur d'une utilisation rationnelle

de l'énergie :

• un

e petite part (20%

) de

s luminaires haute

perform

ance co

nstitués

d’éclairages par

tubes

fluorescents à

haut rend

ement

sur

ballasts

électron

iques ou lampes fluo-compactes,

• un

zonage correct des allumages des lum

inaires, par pièces (en cours de

réalisation),

• une cascade automatique des chaud

ières en fo

nctio

n des besoins, des lois

d'eau en fon

ction de la température extérieure sur la boucle primaire et

sur chacun des départs de réseau, avec une fonctio

n de réduit en dehors

des heures d'ouverture,

• de

s écrans plats généralisés sur tous les postes inform

atiques : à titre

d'exem

ple, la co

nsommation moyenne d'un écran cathodiqu

e de 15" est

évaluée à 80

watts alors que celle d'un écran LC

D est de seulem

ent 15

watts; l'écono

mie pon

ctuelle sur 100 postes s'élève ainsi à 6,5 kW, ce qui

représente une écono

mie annuelle pour 220 jo

urs d'activité

sur 8 heures

de 11 MW

h par an (800 €TTC au tarif actuel d

e l'électricité),

• des chasses d'eau do

uble com

mande sur un tie

rs des installatio

ns environ

.

EXEMPLE 53

Page 96: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

96

5 - A

nalyse des con

sommations

5.1 - Les consom

mations de chauffage

985.1.1) Analyse des factures des consommations réelles

985.1.2) M

odélisation énergétique du bâtim

ent

100

5.2 - Con

sommations d’électricités

105

5.2.1) Analyse des factures des consommations d’électricité

105

5.2.2) Analyse tarifaire

109

5.2.3) Analyse des mesures électriques

111

5.3 - Con

sommations d’eau

114

5.4 - Synthèse

115

5.4.1) Récapitulatif des consom

mations et des dépenses du bâtiment

115

5.4.2) Étiquette énergétique du bâtim

ent

117

Page 97: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Sur la base des relevés de consommations réelles (payées), ce chapitre

analyse dans le détail les consommations énergétiques du site :

• Consom

mations de chauffage et d’eau chaude

.• Consom

mations d’électricité.

• Consom

mations d’eau.

Les do

nnées énergétiqu

es (gaz, électricité, fioul, …

) sont exp

rimées sauf

stipulation contraire en énergie finale, c’est à dire celles relevées au compteur.

Les consom

mations énergétiques sont étudiées sur les 3 dernières années si

possible (si tou

tes les factures ont été fo

urnies). Dans le cas con

traire l’analyse

est difficile car il n’y a pas de réelle stabilisation.

Si des m

esures spécifiques on

t été effectuées, elles seront aussi analysées dans

cette partie, par exemple les mesures de consom

mations électriques.

On modélisera ensuite le bâtiment en faisant un calcul de co

nsommations

théo

riques en explicitant la m

étho

de utilisée.

97

ZO

OM

6M

ET

HO

DE

S D

E C

AL

CU

L

DE

SC

ON

SO

MM

AT

ION

SOn peu

t faire appel à différentes méthodes de calcul des consom-

mations, chacune avec son cham

p d’application.

Afin de définir les économies d’énergie en

visageables dan

s le cad

rede l'audit, il n'est pas possible de s'ap

puyer sur des m

éthodes

conventionnelles car il faut prendre en compte et sim

uler les

consommations dan

s les conditions réelles du bâtim

ent.

Selon la co

mplexité du bâtim

ent (nombre de zo

nes thermiques,

taille, usages,..) et le degré de précision qu'on souhaite atteindre on

s'ap

puiera sur des m

éthodes de calcul statiques au pas de temps

annuel, m

ensuel , décad

aire, voir horaire ou des m

éthodes de calcul

dynam

ique toujours au pas de temps horaire.

On peu

t se rep

orter au

guide AIC

VF "Calcul Prévisionnel des

Consommations" pour un inven

taire de ces méthodes et des for-

mules et algorithmes associés.

En deh

ors des outils de simulation thermique dynam

ique déjà évo-

qués, il ex

iste peu

de logiciel commercial déd

ié à l'audit énergé

-tique. L'ADEME propose, dan

s le cad

re des form

ations qu'elle

organ

ise, l'outil Mediadem

e qui permet de traiter tous les bâti-

men

ts en chau

ffage mais pas les bâtim

ents clim

atisés.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

98

5.1 - Les consommations de chauffage

5.1.1) Analyse des factures des con

sommations

réelles

Donner :

• Le type d’énergie utilisée po

ur chauffer le bâtiment.

• Le fo

urnisseur s’il y a lieu.

• Le type de con

trat s’il y a lieu.

Faire un tableau récapitu

lant les consom

mations sur les années étudiées

(3 au minimum

con

seillé).

Étud

ier l’évolutio

n des consom

mations et des coûts sur les années étudiées.

Établir des ratios et les comparer avec des ratios généralement rencon

trés dans

le mêm

e type de bâtim

ent.

Faire une synthèse de l’analyse.

■Relevé

Les consommations de chauffage sont exclusivement couvertes par le gaz.

L’abonn

ement souscrit est un tarif B2S, ce qu

i est le tarif adapté à cette

gamme de chaufferie.

La con

sommation annuelle de gaz du

bâtiment se situ

e entre 1 200 000 et

1 450 000 kW

hpcs selon

les années et la rigueur des hivers. La m

oyenne des

trois dernières années est de 1 350 000 kW

hpcs. (cf. graphique ci-d

essous).

Un prem

ier ratio

de consom

mation de chauffage donne 172 kW

hef/m

²SHON/an.

EXEMPLE 54

Fournisseur

GDF

Tarif

B2S

Puissance souscrite

-

Tabl

eau

21 :

Car

acté

ristiq

ues

du c

ontrat

sou

scrit

pour

la fo

urni

ture

de

gaz

02004

2005

2006

4000

8000

12000

16000

20000

+18%

02004

2005

2006

300

600

900

1200

1500

1800

+1%

Figu

re 4

0 :

Cons

omm

atio

n de

cha

uffa

ge (ga

uche

) et

coû

t de

chau

ffage

(dr

oite

) po

ur 2

004/

2006

ZO

OM

7U

NIT

ES

UT

ILIS

EE

S

PO

UR

LA

CO

NS

OM

MA

TIO

N

EN

ER

GE

TIQ

UE

• Sur les factures, les consommations de gaz naturel sont le plus

souvent men

tionnées en

kW

h PCS ou en m

3 . Elles sont converties

en kW

h PCI en

les multipliant par un facteur 0,9.

• Les consommations de propane sont men

tionnées en

tonnes. Elles

sont co

nverties en

kW

h PCI en

les m

ultipliant par un facteur

1380

0.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

99

La répartition m

ensuelle des consommations est la suivan

te :

■Ratios

Les ratio

s (Figure 42) no

us permettent de visualiser le

s consom

mations en

fonctio

n des degrés jo

urs de l’année et de la surface chauffée. O

n ob

serve

une stabilité en 2005/2006, avec un ratio de 102 kW

h/DJU. Parallèlement, le

ratio

moyen de consom

mation par mètre carré fluctue (irrégularité en fourniture

de propane) entre 114 et 158 kW

h/m², avec une m

oyenne de134 kW

h/m².

En résumé pour les consommations de chau

ffage :

• Consommation annuelle m

oyenne

de

chau

ffage

: 1

350

000

kWhpcs,ef/an

• Coût an

nuel TTC : 46

000

€TTC/an

• Coût an

nuel au m

2: 33 €TTC/m

2 /an

• Prix moyen

du kW

h : 0,03

4 €/ k

Whpcs,ef

• Émission Gaz à Effet de Serre : 27

8 tonnes CO2/an

EXEMPLE 54

02004

kW

h/m

2

2005

2006

20

40

60

80

100

120

140

160

180

kW

h/D

J

ou k

Wh/m

2

DJU

1700

1800

1900

2000

2100

2200

2300

2400

DJU

kW

h/D

J

Figu

re 4

2 :

Ratio

s de

con

som

mat

ion

2004

/200

6

0

50000

100000

150000

200000

250000

300000

Août

Sept.

Oct

.N

ov.

Déc.

Janv.

Fév.

Mar

sA

vril

Mai

Juin

Juill

et

Figu

re 4

1 :

Cons

omm

atio

n an

nuelle ty

pe

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

100

5.1.2) M

odélisatio

n énergétique du bâtim

ent

■Rappel des hypothèses

Rappeler ici l’ensemble des hypothèses émises

dan

s le rapport :

• Don

nées clim

atiques :

- Caractéristiques des parois de déperdition

s, - surfaces,

- caractéristiq

ues thermiques.

• Autres hypo

thèses :

- Renou

vellement d’air,

- température des lo

caux non

chauffés,

- coefficient d’interm

ittence,

- rend

ement glob

al des installatio

ns therm

iques,

- métho

de de calcul utilisée (justificatio

n du

cho

ix).

■Donnée

s clim

atiques

■Caractéristiques des parois de dép

erditions

EXEMPLE 55

Dép

artemen

tAlpes M

aritim

es (06)

Zone

H3

Température extérieur

de base hiver

-2°C

Altitude

0 m

Station m

étéo

rologique

Nice

DJU

(base 18°C

)1 40

6 (valeu

r tren

tenaire, 1

eroct. - 31 mai)

DJU

(base 20°C

)1 50

4 (m

ajoration 7%)

Surfaces (m

2 )Coefficien

t thermique

[W/(m².K)]

Murs

Partie basse

7 57

61,46

6

Murs

Reh

ausse

1 93

02,10

3

Vitrages

2 72

05,5

Toitures

6 17

00,82

9

Plancher bas

2 50

02,32

1

Tabl

eau

22 :

Car

acté

ristiq

ues

des

paro

is

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

101

■Autres hypothèses

Ren

ouvellemen

t d'air

Cette grand

eur est très difficile à estim

er, car elle dépend de

nombreux

facteurs et no

tamment :

• le renouvellement d’air glob

al dans les cham

bres (variable selon

la vite

sse

de sou

fflage ajustable par les utilisateurs au niveau des unité

s term

inales),

• le taux d’occupation de l’hô

tel,

• les entrées d’air parasites (fuites),

• l’ouverture des ouvrants par les occupants,

• …

Le taux de renou

vellement d’air assuré par une ventilation mécanique classique

est p

roche de 0,7 vol/h. Les infiltrations parasites étant significatives au niveau de

l’Hôtel X et le reno

uvellement d

’air étant assuré par de nom

breuses CTA

à haut

débit, no

us avons retenu une valeur m

oyenne de 0,8 vol/h.

Ren

ouvellemen

t d’air : 0.8 vol / h

Température des lo

caux non chau

ffés

Dans

le calcul de

s dé

perditions du

bâtiment,

nous avons co

nsidéré

uniquement les pertes therm

iques avec l’extérieur, et non

pas les déperdition

sentre les cham

bres, salons et autres pièces clim

atisées et les locaux

non

chauffés, comme si la tem

pérature y régnant était identiq

ue. C

es volumes «

techniques », qui restent dérisoires par rapport au volum

e total, sont don

cinclus dans le volum

e total chauffé/rafraîchi.

Cette hypothèse n’a pas d’influence sur le résultat de l’estim

ation de

sdéperditions de l’hôtel et paraît dans tous les cas raisonn

able, au vu de la

situation de ces lo

caux au cœ

ur m

ême du

bâtiment et de leur faible volum

eglob

al.

Coefficien

t d’in

term

ittence

L’interm

ittence théo

riqu

e du

chauffage et du

rafraîchissem

ent de

s locaux

constitue un

autre param

ètre d

élicat à d

éterminer. Les paramètres de

régulatio

n sont probablem

ent très variables d’une zon

e à l’autre du bâtim

ent,

les usages et activité

s étant variés (cham

bres, cuisines, salles de réceptio

n ou

de restauration, bureaux, m

agasins, ateliers…).

Nous retenons un co

efficient proche de

1, caractéristique d’un niveau de

chauffage/rafraîchissem

ent « généreux » du bâtim

ent et de périod

es de rédu

itrestreintes.

Coefficien

t d’in

term

ittence : 0,98

Ren

dem

ent global des in

stallations

Rendement d’exploitatio

n :

Kex

= 0,9

Rendement de distribution :

Kd= 0,95

Rendement de régulation :

Kr= 0,95

Rendement d’ém

ission

:Kém= 0,95

Soit le rendement global d

es installatio

ns :

Kg = K

exx Kdx Krx Kem

= 77%

Dép

erditions par ponts thermiques

L’isolation des parois extérieures étant quasi-in

existante, les pertes par pon

tsthermiques (liaisons planchers – murs extérieurs ; liaison

s menuiseries – murs

extérieurs) on

t été négligées devant les déperdition

s par les parois. En effet,

dans ce type de cas, le calcul d

émontre qu’elles ne représentent que 1 à 2%

des pertes globales.

EXEMPLE 55

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

102

■Calcul d

es dép

erditions du bâtim

ent

Détailler la répartition des déperditions therm

iques selon les po

stes

de dé

perditions (m

urs,

fenêtres, reno

uvellement

d’air,

ponts

thermiques, planchers, toitu

res…

)

■Dép

erditions thermiques du bâtim

ent

À p

artir de

l’ensem

ble

des hypo

thèses form

ulées dans le

paragraphe

précédent, no

us avons déterminé le coe

fficient G du bâtim

ent (cf. A

nnexe 2).

Ce coefficient représente les pertes therm

iques du

bâtiment à travers son

enveloppe.

Hôtel X

XX

G = 0,370

W/(m

3 .K)

Les puissances nécessaires dan

s les conditions extérieu

res de base

(chau

ffage seul), sont les suivan

tes :

• Pertes par les parois :

632 kW

• Pertes par ventilation :

860 kW

• Coefficient de surpuissance :

1,2

• Pu

issance générateur :

1412 kW.

Sur cette base, le besoin therm

ique permettant d'assurer, sans aucun appo

rtgratuit, une température intérieure de 19°C

pou

r la tem

pérature de base de

-7°C

s'élève à 97 kW

.

EXEMPLE 56

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

103

■Calcul d

es consommations théo

riques de chau

ffage

Donn

er les

calculs

effectués

pour obtenir les

consommations

théo

riques.

Une annexe peut être ajoutée po

ur dé

tailler les

calculs

deconsommations théoriques.

Donner la répartition des consommations par poste de déperditions

(murs, vitrage, toiture, …

).

Comparer les co

nsommations théoriqu

es avec les co

nsommations

réelles.

■Consommations théo

riques de chau

ffage

Les consommations de chau

ffage (hiver)sont calculées sur les

bases suivan

tes :

• Chauffage : 1 504 DJU (base 20°C),

• Coe

fficient d’interm

ittence : 0,98.

Consommation annuelle : C (kW

h utiles)

= 24 x G x Vbât x DJU

x 0,001

x in

term

ittence

+ pertes ventilation

L’été, le rafraîchissem

ent de l’air nécessite

l’appo

rt de « frigories », m

ais aussi

de « calories » dans la dernière phase du

processus (voir note de calcul en

Annexe 5).

Ainsi, les co

nsommations de « chauffage » se dé

roulent tout au long de

l’année.

La con

sommation de chauffage

annuelle théorique (besoins de chaleur hiver

+ été) pour l’ensemble de l’H

ôtel X

est (cf. Annexe 3) :

C = 4 560

MW

hutiles/an

dont été 2139 MW

h utiles

(Pertes produ

ction distributio

n exclues)

Ceci co

rrespo

nd, en tenant compte de

s pertes liées aux

rende

ments de

produ

ction et de distribu

tion, à la co

nsommation en électricité suivante

dédiée aux besoins de chaleur:

Célectricité= 1 600

MW

hélec/an

EXEMPLE 57

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

104

Les co

nsommations de rafraîchissemen

tsont calculées sur les

bases suivan

tes :

• Caractéristiques de l’air intérieur : 21°C et 50% d’hum

idité

relative,

• 2520 heures de fo

nctio

nnem

ent des installatio

ns (d

e mi-juin à fin septembre

environ).

La con

sommation de rafraîchissem

entannuelle théorique pour l’ensemble

de l’H

ôtel X

est (cf. Annexe 3et Annexe 5) :

C = 7 589

MW

hutiles/an

(Pertes prod

uctio

n distributio

n exclues)

Ceci co

rrespo

nd, en tenant compte de

s pertes liées aux

rende

ments de

produ

ction et de distribu

tion, à la co

nsommation en électricité suivante

dédiée aux besoins de froid:

Célectricité= 2 661 M

Whélec/an

Les consommations et ratios an

nuels estimés pour la clim

atisation

de l’H

ôtel X

sont résumés dan

s le tableau

ci-dessous :

La con

cordance entre les consom

mations estimées et les consom

mations «

réelles »

est bonn

e, avec un

écart proche de

1%, q

ue l’on co

nsidère les

consom

mations de chauffage ou de clim

atisation.

L’écart minime résidu

el peut être expliqué par les trois facteurs conjugués

suivants :

•incertitu

de quant à l’exactitud

e de nos calculs,

•incertitu

de quant à la fiabilité des relevés de compteurs de chaleur,

• incertitud

e qu

ant à la concordance du périmètre concerné entre nos

estim

ations et les consom

mations réelles (H

ôtel de X à proprem

ent parlé,

Hôtel + grand

e cave…).

En m

arge du reno

uvellement d’air nécessitant une quantité

d’énergie très

significative, les principaux postes de déperditio

ns con

cernent en parts égales

(22%

) :

• les vitrages et po

rtes du fait de l’absence de do

uble vitrage et de

la

significative perm

éabilité des fenêtres et persiennes m

étalliques,

• les murs extérieurs du fait de l’absence d’isolation.

Ces postes constituent les principales voies d’amélioratio

nen termes de

performances thermiques du

bâti.

EXEMPLE 57

Figu

re 4

3 :

Répa

rtiti

on d

es c

onso

mm

atio

ns d

e ch

auffa

ge (hi

ver) p

ar p

oste

:

VIT

RA

GES /

PO

RT

ES

PLA

NC

HER

S

VEN

TIL

AT

ION

TO

ITU

RE

MU

RS

43%

6%

22%

22%

7%

Consommation annuelle

Ratio annuel

kWh utiles

kWhélec

kWhutiles/m²

kWhélec/m

²

Chauffage

4 560 000

1 600 000

165

58

Rafraîchissem

ent

7 583 000

2 661 000

275

96

TOTAL Clim

atisation

12 143

000

4 26

1 00

044

015

4

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

105

5.2 - Con

sommations d’électricité

5.2.1) Analyse des factures des con

sommations

d’électricité

Définir les po

stes de consom

mation d’électricité

.Donner :

• Le fo

urnisseur

• Le type de contrat et ses caractéristiques

• Le nombre d’années pour lesqu

elles les consommations d’électricité ont

été fournies.

Faire un

bilan des consommations sur les ann

ées étud

iées (3 au m

inimum

conseillé).

Étud

ier l’évolutio

n des consom

mations et des coûts sur les années étudiées.

Étud

ier la répartition entre les différents po

stes de consommations.

Analyse les répartition

s annuelles des consommations.

■Gén

éralités

Les

consommations électriques

couvrent l’ensem

ble

des

besoins

énergétiq

ues ho

rs chauffage : éclairage, ventilation, inform

atique, eau chaud

esanitaire, m

achines ou

tils…

Le tarif souscrit est un tarif Vert 432,2 kVA

.

Les consom

mations d’électricité (feuillets de gestion) nous ont été fo

urnies

pour 5 années entiè

res : 2003, 2004, 2005, 2006 et 2007.

EXEMPLE 58

Tabl

eau

23 :

Car

acté

ristiq

ues

du c

ontrat

sou

scrit

pou

r l'é

lect

ricité

Fournisseur

EDF

Tarif

Vert Lon

gues utilisation

Puissance Réd

uite

432,2 kW

Heu

res creu

ses

22h3

0 - 06h30

Pointe

Heu

res

Pleines

Hiver (HPH)

Heu

res

Creuses

Hiver (HCH)

Heu

res

Pleines

Été (HPE)

Heu

res

Creuses

Été (HCE)

Puissance

souscrite

100

480

620

620

620

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

106

■État des consommations

Analyse générale

Le

tableau

ci-dessous résume

les co

nsommations an

nuelle

s pour les 5

année

s de

facturation étudiées :

Ces con

sommations son

t très stables : variation glob

ale de - 0,02%

de 2003 à 2007.

La consommation moyenne sur ces 5 ann

ées est de

1 610

MW

hélec, correspo

ndant à un

ratio de

consom

mation de 113 kW

hélec

/ m²habitable ou

94 kW

hélec/m

²chauffé environ

.

On observe par ailleu

rs les tendan

ces suivan

tes :

• une diminution des consom

mations en po

inte,

• une tend

ance à la hausse po

ur ce qui est des con

sommations en heures pleines,

• une tend

ance stable po

ur ce qui est des consom

mations en heures creuses.

EXEMPLE 58

Tabl

eau

24 :

Con

som

mat

ions

ann

uelle

s po

ur le

s 5

anné

es é

tudi

ées

Pointe

(kW

h)

Heu

res

Pleines

(kW

h)

Heu

res

Creuses

(kW

h)

Heu

res

Total

(kW

h)

Variation

2003

20 254

626 787

936 65

41 58

3 995

-

2004

27 262

666 325

963 70

81 65

7 285

+4,6%

2005

36 566

715 785

928 33

11 68

0 682

+1,4%

2006

28 171

615 358

903 33

01 54

6 859

- 8,0

2007

18 797

638 952

925 93

21 58

3 681

+2,4%

Moyen

ne

26 210

652 641

931 59

11 61

0 500

02004

2005

2006

40

80

120

160

20

60

100

140

+15%

02004

2005

2006

4000

8000

12000

16000

+12%

Figu

re 4

4 :

Cons

omm

atio

n d'

élec

tricité

(ga

uche

) et

fact

ure

d'élec

tricité

en

euro

(dr

oite

) po

ur 2

004/

2006

Exemple d’histogram

me pouvant illustrer

l’évolution des consommations

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

107

■Rép

artition par usages

Les co

nsommations d’électricité co

llectives sont déd

iées au

xusages suivan

ts :

• chauffage de base,

• produ

ction d’EC

S,• ascenseurs,

• éclairage de

s co

mmun

s, garages,

terrasses,

voies,

jardins,

piscine…

et

équipements divers (portails garages, pom

pes piscine…

),• fonctio

nnem

ent de la VMC.

D’après

nos

estimations, la répartition des

consommations

électriques communes par usages, à l’échelle de la résiden

ce prise

dan

s son in

tégralité, est la suivan

te :

Le

principal

poste

deco

nsommation

électrique

concerne

largem

ent

lechauffage de base, à hauteur de

62%. Vient ensuite

dans un

elarge part la produ

ction d’Eau

Chaud

e Sanitaire

(25%

),l’éclairage des commun

s et les

équipements divers po

ur près

de 10

%, pu

is les

ascenseurs

(plus de 2%) et enfin, à la m

arge,

la VMC (<1%

).

■Analyse détaillée

La consommation électrique type sur une an

née

est la suivan

te :

La consom

mation et la tarificatio

n électrique est divisée en Heures Creuses

et Pleines, saison Été et H

iver, (HCE, H

PE, H

CH, H

PH).

EXEMPLE 59

Figu

re 4

5 :

Répa

rtiti

ons

des

cons

omm

a-tio

ns é

lect

rique

s co

llect

ives

par

usa

ges

Figu

re 4

6 :

Cons

omm

atio

n élec

triq

ue ty

pe a

nnue

lle

Figu

re 4

7 :

Répa

rtiti

on d

e la

tarif

icat

ion

élec

triq

ue a

nnue

lle

VM

C

ÉC

LA

IRA

GE E

T D

IVER

S

ASC

EN

SEU

RS

CH

AFFA

GE B

ASE

EC

S

62,1

%

25,4

%

9,5

%

2,5

%

0,6

%

0

4 000

8 000

12 000

16 000

20 000

20 000

kW

h

2 000

6 000

10 000

14 000

18 000

Janv.

Fév.

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

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nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

108

Il est intéressant d’étud

ier la répartition de

s co

nsommations suivant les

différentes tranches ho

raires.

■Analyse de la rép

artition annuelle de la consommation

On peu

t distingu

er deu

x périodes :

• Fo

rte consommation : c’est la période d’utilisation du

bâtiment avec une

courbe non

linéaire qui « su

it » l’hiver et qui se décompo

se en :

- une part fixe d’enviro

n 12 000 kW

h/mois (inform

atique, outillage, éclairage

minimum

…).

- un

e part variable de

0 à 18 00

0-12

000

kW

h = 6 000

kW

h/mois qui

correspo

nd au fil de l’hiver aux

consommations propres de l’éclairage

artificiel et de la chaufferie.

• Faible con

sommation : période de juillet/aoû

t/septem

brelorsque le bâtiment

est totalement ferm

é ou

exploité

uniquem

ent par le personnel. O

n parle

alors de talon de consom

mation ou

de consom

mation résidu

elle.

Dans

le

cas

présent,

ce

talon

de

consommation

correspo

ndvraisemblablement à la veille des app

areils électroménagers, l’éclairage de

secours et la produ

ction d’EC

S (cf. 6.f aud

it des habitudes de con

sommation

électriques).

EXEMPLE 59

Figu

re 4

8 :

Cons

omm

atio

n élec

triq

ue a

nnue

lle ty

pe d

u bâ

timen

t

HPH

HCH

HPE

HCE

Rép

artition annuelle

45%

11%

35%

9%

Rép

artition H

iver / Été

56%

44%

Coût moyen

du kW

h (Cts €)

14,3

6,3

HP

HC

Rép

artition heu

res

Pleines/Creuses

80%

20%

Tabl

eau

25 :

Ana

lyse

des

rép

artit

ions

des

con

som

mat

ions

sui

vant

les

diffé

rent

es tr

anch

es h

orai

res

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Juin

2011

109

5.2.2) Analyse tarifaire

Lorsqu

’un

surcoût a

été

détecté

dans l’analyse de

s factures

d’électricité, il est nécessaire d’étudier les autres contrats existants

qui permettraient de diminuer les surcoûts.

Exemple de surcoût possible :

• dépassem

ent de puissance sou

scrite,

• ém

ission d’énergie réactive,

• paiement en retard,

• contrat no

n adapté à l’utilisatio

n du

bâtiment

L’analyse tarifaire, vise, à partir des consom

mations en électricité

prises sur

une année « type », à vérifier la bonne adéquatio

n du

tarif (Vert, Jaune…

), de

l’option tarifaire (C

ourtes, M

oyennes, Lo

ngues Utilisations) et de la puissance

souscrite

avec les besoins du

site

.Cette analyse a été effectuée po

ur l’abon

nement de la résidence Y, sur la base

des co

nsommations des ann

ées 20

05, 200

6 et 200

7 et des derniers tarifs

connus (en date du

16 août 2007).

En 2005, en 2006, com

me en 2007, le poids des dépassements des puissances

souscrite

s sur la facturation annuelle globale est significatif :

Les dé

passem

ents surviennent exclusivement du

rant les m

ois d’hiver, e

tconcernent les puissances de Po

inte, H

eures Pleines et H

eures Creuses.

EXEMPLE 60

Dép

assemen

tP

Dép

assemen

tHPH

Dép

assemen

tHCH

Impact

finan

cier

2005

228 kW

308 kW

535 kW

22 520 €TTC

Soit 15%

de la facture annuelle

2006

105 kW

333 kW

384 kW

11 211 €TTC

Soit 9%

de la facture annuelle

2007

0 kW

349 kW

448 kW

11 830€TTC

Soit 9%

de la facture annuelle

Tabl

eau

26 :

Ana

lyse

des

dép

asse

men

ts d

e pu

issan

ce s

ur le

s 3

anné

es é

tudi

ées

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Juin

2011

110

Le tarif (Vert) et l’option tarifaire (LU) sont adaptés aux

besoins et le

s plus avantageux en termes de facturation

annuelle (cf. tarif Jaune LU

).

Rem

arquon

s que la p

artie la plus significative de ces

dépassem

ents correspon

d aux Heures Creuses (22h-6h),

donc période de chauffage de l’Eau Chaude Sanitaire.

Les consom

mations en EC

S s’élèvent aujourd’hui à 5000

m3 /an d

’après les relevés fou

rnis, soit

14 m

3 /jour e

nmoyenne.

Or, la capacité to

tale de prod

uctio

n en ECS est aujou

rd’hui

35 m

3environ po

ur les 2 installatio

ns cum

ulées (incertitude

quant

au no

mbre

de ballons effectivem

ent

isolés

aujourd’hui), ce qui est largem

ent surdimension

né par

rapport aux besoins : une capacité de 20 m

3apparaît

comme tout à fait suffisante (absorption des po

intes à

prendre en com

pte).

2 ballons supplémen

taires

peuvent do

nc être isolés

dans chacune des sou

s-stations, ce qui ram

ène la capacité

de production en ECS à 25 m

3 , et se traduira par une

significative écon

omie en électricité durant les heures

creuses, accompagnée d’une limitatio

n des dépassem

ents à

ce niveau.

La lecture des facturations actuelles po

usserait à revoir les

puissances sou

scrites po

ur limiter la part impo

rtante des

dépassem

ents.

Toutefois,

compte-tenu

des

recommandatio

ns de mesures d’op

timisation

sur

lechauffage (cf. § 6.2 : changement des ém

etteurs et m

ise en

place d’une meilleure régulatio

n) et sur la production d’EC

S(réductio

n de la production), nou

s précon

ison

s d’attendre

la m

esure de l’impact de ces actio

ns, avant de renégocier

avec E

DF

les paramètres de p

uissance sou

scrite (les

mod

ificatio

ns de paramétrage engagent dans la durée).

Les résultats de la sim

ulation tarifaire (tarifs en date du 16 ao

ût 2007) sont les suivants :

• Base de consommations = année

200

5

• Base de consommations = année

200

6

• Base de consommations = année

200

7

EXEMPLE 60

Tabl

eau

27 :

Sim

ulat

ion

tarif

aire

sur

les

3 an

nées

étu

diée

s

Vert LU

Jaune LU

(€TTC)

P(kW

)HPH

(kW

)HCH

(kW

)HPE

(kW

)HCE

(kW

)P Réd

uite

(kW

)Facturation

annuelle

Dont

dép

assemen

ts

Situation

actuelle

100

480

620

620

620

432

131 63

420 998 €

132 786

Proposition

200

640

780

550

550

543

118 72

5-

137 219

Vert LU

Jaune LU

(€TTC)

P(kW

)HPH

(kW

)HCH

(kW

)HPE

(kW

)HCE

(kW

)P Réd

uite

(kW

)Facturation

annuelle

Dont

dép

assemen

ts

Situation

actuelle

100

480

620

620

620

432

119 42

515 955

123 342

Proposition

180

620

780

550

550

530

110 55

2-

127 109

Vert LU

Jaune LU

(€TTC)

P(kW

)HPH

(kW

)HCH

(kW

)HPE

(kW

)HCE

(kW

)P Réd

uite

(kW

)Facturation

annuelle

Dont

dép

assemen

ts

Situation

actuelle

100

480

620

620

620

432

117 317

13 514

124 25

0

Proposition

100

620

790

520

520

507

109 277

-125 79

0

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

111

5.2.3) Analyse des m

esures électriq

ues

Si des m

esures électriques ont été effectuées sur le bâtiment,

leur analyse permet de mieux com

prendre les consom

mations d’électricité

et leurs répartitions.

Des pistes po

ur diminuer les consom

mations son

t do

nc plus faciles à prop

oser.

Analyse des m

esures

■Résultat des m

esures électriques

Le résultat des m

esures de puissance au gén

éral entre le 26 avril et le 7 m

ai amèn

e les

conclusions suivan

tes :

• L’équilibrage des phases est bo

n.• Le talon

de consom

mation s’élève à environ 5 kW

.• La puissance m

oyenne d’un jour ouvré traditio

nnel de printemps s’élève à 35 - 40 kW.

• Le facteur de puissance révèle un prob

lème: le

cosinus Phi m

oyen est très mauvais (environ 0,3,

voir graphique ci con

tre).

EXEMPLE 61

Figu

re 4

9 :

Mes

ure

du fa

cteu

r de

pui

ssan

ce

LE CONSEIL DE L EXPERT

« A

fin de reméd

ier à ce problème,

nous préco

nisons l’installation d

’un

conden

sateur de correction de facteu

rde puissance. »

■Consommations spécifiques

Inventaire

des postes de

consommation

électrique :

• Inform

atique (po

stes fixes + portables).

• Électrom

énager (frigo, m

achines à café, distributeurs

boissons,..).

• Éclairage.

• Éclairage sécurité.

• Prod

uctio

n EC

S.• V

MC.

• Chaufferie (circulateurs, brûleurs…).

• Chauffage électrique complém

entaire.

• Appareillages spécifiques :

- spots plateaux, m

usique, vidéo

projecteurs,

- machines outils, com

presseurs, process.

• Con

sommations propres au gardien.

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Audit é

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

112

■Étude des m

esures électriques spécifiques

Mesures sur l’atelier bois

La con

sommation électrique en inoccupatio

n est parfaitement nulle.

On remarqu

e bien les heures pend

ant lesquelles cet atelier est utilisé, la

consommation d’éclairage varie en fo

nctio

n du

nom

bre de ram

pes allumées,

soit 1700 W

, soit 800 W. (9 ou

4 W

/m²).

Il est po

ssible que certains cours aient eu lieu sans que l’éclairage fo

nctio

nne.

On no

te la présence de puissance réactive négative de l’ordre de 250 VA

R.

Mesures sur l’atelier d’art n°2

On peut faire les m

êmes constats que précéde

mment. La consommation

d’éclairage varie en fonction du

nombre de ram

pes allumées, soit 500

0 W,

soit 250

0 W

(15

ou 7W

/m²). La puissance réactive cette fois est très

impo

rtante, de l’ordre de 2700 VAR, et po

sitive.

REMARQUE : 7 W

/m2correspond à un éclairage très faible.

Mesures sur le ballon d’ECS grande capacité (lab

o photo)

Le ballon de 500 litres est alim

enté par trois épingles de puissance unitaire

1500 W

. Il distribue un réseau bou

clé. La régulatio

n est de type tout ou rien.

Il n’y a pas de relais Heures Creuses. O

n remarque que les cycles de chauffe son

tininterrom

pus à la fréquence suivante : 15 m

inutes O

N et 20 m

inutes O

FF.

Ce fonctionn

ement incessant s’explique par l’absence de calorifuge sur le

bouclage, qui refroidit ainsi en perm

anence l’eau du

ballon (voir paragraphe

« EC

S »). U

n relais H

C serait inapprop

rié dans la configuration existante.

La m

esure est effectuée à cheval sur deux périod

es : une périod

e d’occupatio

ndes locaux et une autre pendant le week-end.

La consommation annuelle peut ainsi être établie au prorata de ses deux périod

eset se mon

te à 12.500 kW

h, soit 9%

de la con

sommation électrique globale.

EXEMPLE 61

Figu

re 5

0 :

Puiss

ance

s ap

pare

nte, a

ctive

et réa

ctive

de l'

écla

irage

sur

5 jo

urs

(app

aren

te e

n VA

, ver

t ; a

ctive

en W

, bleu

; réa

ctive

en VAR

, ros

e)

Figu

re 5

1 :

Puiss

ance

s ap

pare

nte, a

ctive, e

t réa

ctive

de l'

écla

irage

sur

3 jo

urs

(app

aren

te, e

n VA

, ver

t ; a

ctive, e

n W

, bleu, réa

ctive

en VAR

, ros

e)

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Audit é

nerg

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

113

■Mesures en

salle in

form

atique

On mesure bien une con

sommation résidu

elle en salle inform

atique qui sou

sentend

que tou

t ou partie des ordinateurs reste allumée.

■Puissance et consommation résiduelles

La puissance résiduelle est la pu

issance plancher, m

inimum

consommée en

perm

anence. D

’après les mesures effectuées au général, elle s’élève à 5 kW

en m

oyenne, oscillant principalement entre 3 et 6 kW.

Participent à cette puissance de façon certaine : l’éclairage de sécurité pour 500 W

(voir chapitre « éclairage »

) ; le ballon d’eau chaude de 500 litres pour 1200 W

; les

ordinateurs d

e la salle inform

atique pour 500 W

. Le reste provient des autres b

allons

ECS, des veilles inform

atiques et des appareils autonomes divers (clim

atiseur salle

archives…).

La consommation résidu

elle est celle du mois d’août : 41

00 kW

h/mois, à

répartir entre les BAES, la prod

uctio

n d’EC

S et les consom

mations propres

du con

cierge.

L’éclairage de sécurité

se compo

se de 65 BAES de marque Luminox

et de

puissance un

itaire 7W, soit une consommation perm

anente engendrée de

455W

et un

e co

nsommation

annu

elle de

40

00 kW

h (2,8% de

la

consom

mation électrique totale).

BONNE IDÉE !

Pour

réduire

la co

nsommation due

aux

BAES, il

existe

désorm

ais des éclairages de seco

urs à faible consommation,

plus économes en énergie (puissance inférieu

re à 1,6 W

),présentés en

annexe F.

Le coût unitaire d’un tel dispositif est de 60

à 70 e HT environ.

La

mise

en place de

tels éq

uipem

ents est en

outre

une

opération éligible aux Certificats d’Économie d’Énergie (C

EE).

En résumé des consommations électriques, on retiendra :

• Consommation annuelle m

oyen

ne d’électricité : 14

3 10

0 kW

hef/an

• Coût an

nuel TTC : 15

300

euro TTC /an

• Prix moyen

du kW

h : 0,10

68 €/ k

Whpcs,ef

• Émission Gaz à Effet de Serre : 14

tonnes CO2/an

• Puissance résiduelle consommée

: 5 kW

EXEMPLE 61

Figu

re 5

2 :

Cour

be d

e co

nsom

mat

ion

au g

énér

al s

ur la

pér

iode

de

mes

ure

/ m

ise e

n év

iden

ce d

'une

pui

ssan

ce p

lanc

her

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nerg

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

114

5.3 - Con

sommations d’eau

Détailler les consom

mations réelles d’eau du

bâtiment et les analyser.

Con

sommations d’eau

La consom

mation annuelle m

oyenne d’eau de l’établissement est de 710 m

3 ,soit 4 m

3 /jour ouvré. Rappo

rtée au no

mbre d’utilisateurs (fo

ison

nement 75%),

cela fait une consommation quotidienne individu

elle de 24 litres, ce qui e

stsensiblement élevé.

NB : cette consom

mation inclue celle du gardien en tant qu’habitant des lieux

(cuisine, douche…).

Fuites :

Ce co

ntrôle visuel de

s fuites d’eau a été effectué le 1er mai (bâtiment

ferm

é/gardien absent) et ne met en évidence aucune perte :

Conclusion:

En l’absence de

fuites, la co

nsommation

impo

rtante d’eau

est

due

exclusivem

ent aux appareillages sanitaires qu

i sont vétustes et non hydro-

écon

omes (voir aussi paragraphe « eau po

table sanitaire »).

Résumé :

• Consom

mation annuelle m

oyenne :

710 m

3

• Coût annuel TTC :

1700 €

EXEMPLE 62

Compteurs d’eau

san

itaire [m

3 ]Compteur

général

Sous compteur

conciergerie

Sous compteur

ancien

logemen

t

Relevés du 01/05/07 à 10h

9 43

1,10

1 460,40

1 13

4,98

Relevés du 01/05/07 à 19h

9 43

1,10

1 460,40

1 13

4,98

Tabl

eau

28 :

Relev

és d

es c

ompt

eurs

d'eau

au

01/0

5/07

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nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

115

5.4 - Synthèse

Faire un bilan de l’ensemble des consom

mations énergétiques.

Comparer le ratio de co

nsommations avec les ratios de

stand

ards

existants (exemple : Stand

ard RT

2005, Stand

ard BBC, …

).Réaliser l’étiquette énergétiq

ue du bâtim

ent en précisant la m

étho

deutilisée (3CL ou

factures énergétiques).

5.4.1) Récapitulatif des con

sommations

et des dépenses

Reprendre dans un tableau synthétique l’ensemble des consom

mations

et des dépenses du

site

:

Synthèse

Récapitulatif des consommations et d

es dépenses

EXEMPLE 63

ÉLEC

TR

ICIT

É

EA

U

GA

Z N

AT

UR

EL

97%

84%

12%

4%

3%

Co

nso

mm

ati

on

Dép

en

ses

Figu

re 5

3 :

Répa

rtiti

on d

es c

onso

mm

atio

ns e

t des

dép

ense

s

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

116

EXEMPLE 63

* le gaz naturel a été in

stallé en 2005

** Uniquem

ent électricité

*** facture non disponible

Tabl

eau

29 :

Réc

apitu

latif

des

con

som

mat

ions

et d

épen

ses

éner

gétiq

ues

Contrat

Année

Consommation

d’énergie finale (kW

h)

Consommation

d’énergie primaire (kW

h)

Dép

ense

Émission

de CO2

(t)

Ratios

Montant

(€)

Coût unitaire

(€/kW

h)

Bâtim

ent

Référen

ce

Électricité, tarif vert

A5 CU

2006

291 568

752 245

33 891

0,116

30

2005

254 907

657 660

29 315

0,115

26

2004

258 715

667 485

26 636

0,103

27

Gaz naturel

tarif B1

2006

7 936

7 936

1 714

0,216

2

2005

2 137

2 137

440

0,206

0

**

*

Sous T

otaux

énergétiques annuels

2006

299 504

760 181

35 605

0,119

32

2005

257 044

659 797

29 755

0,116

27

2004

258 71

5**

667 485**

26 636**

0,103

27

Eau

, n°92E

A0110

22

assainissemen

t

2006

***

***

***

0 t.

2005

2 012 m

34 606 €

2,289 €/m

30 t.

2004

2 329 m

35 077 €

2,180 €/m

30 t.

Totaux an

nuels

2006

35 605

32

2005

34 361

27

2004

31 713

27

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

5.4.2) Étiquette énergétique du bâtim

ent

Donn

er l’étiqu

ette énergétiqu

e du

bâtiment.

Faire

attention

à ce qu

el’étiqu

ette correspo

nde au type de

bâtim

ent. Il y a un

e étiquette po

ur les

bâtim

ents de type lo

gement et une étiq

uette po

ur les bâtim

ents à usage autre

que logement (seuils différents).

117

Figu

re 5

4 :

Étiq

uettes

Éne

rgie e

t Clim

at p

our les

loge

men

ts

Figu

re 5

5 :

Étiq

uettes

Éne

rgie e

t Clim

at p

our les

bâtim

ents

à u

sage

aut

re q

ue lo

gem

ent

Fort

e é

missions

de G

ES

Faib

le é

mission d

e G

ES

A

B

C

D

≤ 5

6 à

10

11 à

20

21 à

35

36 à

55

56 à

80

≥ 8

0

E

F

G

Émissions de Gaz à Effet de Serre :

(pour les consommations d’énergie totale)

Loge

ment

énerg

ivore

Loge

ment

éco

nom

e

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

0

51 à

90

91 à

150

151 à

230

231 à

330

331 à

450

≥ 4

50

Consommations én

ergétiques :

(pour les consommations d’énergie totale)

xxkW

hEP/m

2

.an

xx

kg CO2/m

2

.an

Fort

e é

missions

de G

ES

Faib

le é

mission d

e G

ES

A

B

C

D

≤ 5

6 à

15

16 à

30

31 à

60

61 à

100

101 à

145

≥ 1

42

E

F

G

Émissions de Gaz à Effet de Serre :

(pour les consommations d’énergie totale)

Bât

iment

énerg

ivore

Bât

iment

éco

nom

e

A

B

C

D

E

F

G

≤ 5

0

51 à

110

111 à

210

211 à

350

351 à

540

541 à

750

≥ 7

50

Consommations én

ergétiques :

(pour les consommations d’énergie totale)

xxkW

hEP/m

2

.an

xx

kg CO2/m

2

.an

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

118

6 - P

réconisations et scénarii

6.1 - Présentatio

n des actio

ns / précon

isatio

ns12

0

6.2 - Définition

des scénarii de travaux

129

6.3 - Présentatio

n des scénarii

130

6.4 - Analyse écono

mique : analyse de la sensib

ilité

des scénarii travaux aux évolutions

des coûts (prix

et fiscalité) des énergies

135

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Audit é

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étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

L’au

dit doit permettre de mettre en

éviden

ce :

• Les actions urgentesdu point de vue de la sécurité ou de la réglementatio

n• Les

disfon

ctionnem

ents des

bâtim

ents et les

moyens

de palier

à ces

disfon

ctionnem

ents : actions im

médiates

Ce prem

ier po

int do

it permettre de

déterminer des préco

nisations ne

nécessitant pas un investissement conséquent. C

es actions peuvent s’avérer

très perform

antes

d’un

po

int de

vue

écono

mique (ratio écono

mie/

investissement im

portant), m

ais pas toujours suffisantes face aux enjeux

environnem

entaux actuels (faible gain en valeur absolue). C

es actions prises

indé

pend

amment les un

es d

es autres ne m

odifient p

as les cond

itions

techniques d’exploitatio

n, exemple :

- Modification des paramètres de régulation.

- Équilibrage des réseaux hydrauliques.

- Utilisation du

mode de gestion écon

omique des ordinateurs.

- …

Les actions à men

er à court et moyen

terme et les actions utiles, il

s’agit gén

éralem

ent des actions dont le potentiel d’amélioration de

la perform

ance énergétique est le plus élevé. Cep

endan

t, il convient

d’id

entifier correctemen

t les co

nséquen

ces de ces actions sur le

bâtim

ent :

• Conséquences sur les cond

ition

s d’exploitatio

n :

Exem

ple :le renforcement de l’isolation de l’envelop

pe (remplacem

ent de

menuiseries, isolation des façades) peut entraîner des con

séquences pénalisantes

sur le fo

nctio

nnem

ent des installatio

ns de prod

uctio

n de chaleur :

- paramètre de régulatio

n inadapté con

duisant à des surchauffes (facilement

mod

ifiable),

- prod

uctio

n de chaleur surdimension

née, et fonctio

nnem

ent dans des plages

inadaptées du matériel entraînant une dégradation du

matériel.

• Conséquences sur les travaux à venir.

Exem

ple :La mise en place de capteurs solaires thermiques en toitu

re peut

rend

re plus difficile la rénovation future de l’étanchéité

de toitu

re et de son

isolatio

n.• Précon

isation nécessitant des travaux complém

entaires.

Exem

ple :le remplacem

ent d’un

e chaudière fio

ul par une chaud

ière basse

température peut entraîner des risques de con

densation dans les cond

uits

de fu

mées (risque de corrosion).

Exem

ple :la mise en place d’un co

ndenseur sur une chaud

ière doit être

analysée par rappo

rt à :

- La possibilité de valoriser la chaleur à basse tem

pérature sur un circuit de

chauffage et les travaux d’adaptatio

n hydraulique.

- La durée de vie résidu

elle de la chaud

ière sur laquelle il est envisagée

d’installer le cond

enseur.

119

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Audit é

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étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Les actions à men

er à long term

e. Il s’agit d’actions qui peu

vent

nécessiter des ap

profondissements en

étude

d’in

génierie, qui

peu

vent nécessiter d’être intégrés à des travaux de rénovation ou

de renouvellemen

t, ou d’actions dont la pertinen

ce est conditionnée

à la réalisation préalable d’autres travaux.

• Préconisatio

n ayant un im

pact environ

nemental.

Exem

ple : une étude de faisabilité pou

r la m

ise en place d’une chaufferie bo

isen lieu et place d’une chaufferie fio

ul.

Les précon

isations de travaux do

ivent être accom

pagnées d’une analyse des

interactions avec le bâtiment et d’une indicatio

n des travaux complém

entaires. Il

est impo

rtant d

e vérifier que l’on ne dégrade pas la qualité de l’air ni l’acou

stique

du bâtiment.

Après l’identification des différentes préconisations, il est impo

rtant de les

associer à des scénarii. Ces scénarii co

rrespo

ndent généralement à de

sob

jectifs.

Les ob

jectifs des scénarii p

euvent soit avoir été tirés des objectifs natio

naux

(réd

uction de

s ém

issions de CO

2, rédu

ction de

75%

des consommations

glob

ales d’énergie du bâtim

ent …

) soit avoir été fixés par le m

aître d’ouvrage

(réductio

n de x% des con

sommations énergétiques, facture de x euros, …

)

Les scénarii proposés devront être présentés suivant un program

me

cohéren

t :

• Cohérence sur les cond

itions d’utilisation et de meilleure exploitatio

n du

bâtiment (tem

pérature de chauffage et co

nditionn

ement d’air, ralentis de

nuit ou d’inoccupatio

n, …

).• Coh

érence sur les travaux envisagés tant en ce qui con

cerne le bâti que les

installatio

ns therm

iques ou autres équipem

ents à usages spécifiques.

Il faud

ra tenir compte de

s interactions entre les différentes am

éliorations

prop

osées.

6.1 - Présentation des actions/préconisations

Dans ce chapitre, on présentera les actio

ns/ préconisatio

ns propo

sées.

L’ensemble de

s préconisations propo

sées sera présenté dans un

tableau

récapitulatif. C

e dernier peut être placé avant ou

après les préconisatio

ns.

120

ZO

OM

8E

MIS

SIO

ND

E C

O2

Le calcul du contenu en carbone de l’électricité rep

résente en France un

enjeu im

portan

t pour l’évaluation des actions dan

s le domaine de la lutte

contre le chan

gemen

t clim

atique.

Si pour bon nombre de pays, la question du contenu en carbone ne

soulève pas de difficulté majeu

re, elle est complexe à dém

êler dan

s notre

pays compte ten

u de la spécificité du secteur électrique fran

çais.

En effet, en France, les émissions de CO

2de l’électricité à la production

varien

t fortem

ent selon que l’o

n considère la moyenne an

nuelle sur

l’ensemble des moyens de

production en

France (m

ajorité parcs

hydrauliq

ues et nucléaires (sans ém

issions)), ou la valeur correspondan

tau

x différents usages basées sur les valeurs marginales (cen

trales

thermiques à flamme (ex : charbon de l’o

rdre de 90

0 g CO

2/kW

h)).

La prise en compte des interconnex

ions des réseaux eu

ropée

ns et le

développem

ent du m

arché de l’électricité peu

vent justifier l’u

tilisation

de la m

oyen

ne eu

ropée

nne du contenu CO

2du kW

h électrique quan

d il

s’agit de calculer les ém

issions dues aux consommations de chau

ffage.

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Audit é

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âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

121

Afin de faciliter l'aide à la décision, les propo

sitio

ns listées sous fo

rme de fiches dans les parties suivantes sont reprises dans le tableau suivant et classées par

temps de retour énergétique croissant.

Les estim

ations financières sont données à titre indicative et peuvent présenter une m

arge d’erreur de l’ordre de 20%

.

EXEMPLE 64

Économie

annuelle d’énergie

[kW

hEF]

Part de la

consommation

totale (%)

Économie la

première année

[ €TTC]

Coût

des travaux

[ €HT]

Temps

de retour brut

[ans]

Émissions

de CO2évitée

s [tonnes]

Actions im

méd

iates

Utilisation du m

ode de gestion économique des ordinateu

rs-

--

--

-

Nettoyer les grilles de ventilation régulièremen

t-

--

--

-

Bridage des van

nes thermostatiques des rad

iateurs de circulations

40 000

2.5

1 900

0Im

méd

iat

9.36

Mise en

place d'un contrat d'exp

loitation de chau

ffage

avec in

téressem

ent

Selon les term

es

du contrat

(10%

espérés)

4 000

Imméd

iat

Actions à court terme (3 ou 5 ans)

Optimisation de la GTC

54 000

3.4

2 600

2 000

0.9

12.6

Mise en

place d’ampoules basse consommation

7 000

0.4

700

600

10.7

Équilibrage du réseau

40 000

2.5

2 100

8 000

4.6

9.36

Actions à moyen

terme (5 ou 7 ans)

Mise en

place de chau

dière à conden

sation

219 000

1415 700

65 000

551.2

Mise en

place de détecteurs de présence

2 100

0.1

200

13 400

7.8

0.2

Ren

forcem

ent de l’isolation des planchers des combles

94 000

5.9

4 500

30 000

822.0

Actions à long term

e (+ de 7 an

s)

Isolation des façad

es240 000

1517 200

275 000

19.1

56.2

Mise en

place de double vitrage

68 000

4.2

4 900

108 000

26.4

15.9

Étude d’opportunité pour la m

ise en

place de capteurs photovoltaïques

--

-2 000

--

Tabl

eau

30 : T

ableau

réc

apitu

latif

des

inte

rven

tions

pré

coni

sées

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Il existe de multiples man

ières de présenter les préco

nisations.

Cep

endan

t, pour chaq

ue

action / préco

nisation proposée, on

présentera obligatoirem

ent :

Mise en

œuvre

• Con

sistance des travaux : isolation d’une toiture terrasse par 15 cm de verre

cellulaire, étanchéité par feuilles bitumineuses auto-protégées posées à chaud.

• Niveaux

de

perform

ance p

ar rappo

rt à la réglem

entation

thermique

existante (valeur de référence), au stand

ard BBC, au seuil d

es aides fiscales,

et des CEE.

Observation :

• Travaux complém

entaires : reprise des acrotères po

ur respecter la hauteur

minimale des acrotères.

• Interactions avec d’autres actions : isolation de

la façade

par extérieur

(con

tinuité de l’isolatio

n).

Analyse technique

• Données dimension

nelles : surface traité

e, puissance de chaudière, …

• Gain environnem

ental (CO

2, SO

2, NOx, …

).

Étude économique

• Coû

t d’investissement, et le

surcoût lié à une am

élioratio

n des prestatio

nsqualitatives (exem

ple : m

ise en place de 25 cm d’isolation au lieu de 15 cm).

• Valorisatio

n CEE :

- en kW

hcum

ac et en €

, - ou

autres aides financières.

• Étud

e écon

omique avec :

• Écon

omie annuelle d’énergie en unité

d’énergie (kW

hpcs de gaz, litres de

fioul, kW

h, …

).

• Écono

mie financière du

poste énergie (préciser le

coût de l’énergie pris

en com

pte) :

- en valeur absolue et ,

- en valeur ramenée par m

² ou

par lo

gts ou

• Écono

mie financière du

poste énergie dans 20 ans (préciser le coût de

l’énergie pris en com

pte) :

- en valeur absolue et ,

- en valeur ramenée par m

² ou

par lo

gts ou

…•Tem

ps de retour brut (i.e. avec le coût de l’énergie actuel).

•Temps de retour corrigé (avec prise en compte de

s aide

s financières/

subventio

ns, C

EE, …

).

Analyse économique

•Étud

e écon

omique (avec prise en compte des scénarii d’évolutio

n des prix,

inflatio

n, actualisation, etc) avec :

• Écon

omie annuelle d’énergie en unité

d’énergie (kW

hpcs de gaz, litres de

fioul, kW

h, …

).• Écon

omie financière du

poste énergie (préciser le

coût de l’énergie pris

en compte) :

- en valeur absolue et ,

- en valeur ramenée par m

² ou

par lo

gts ou

• Écono

mie financière du

poste énergie dans 20 ans (préciser le coût de

l’énergie pris en com

pte, et le taux d’inflatio

n) :

- en valeur absolue et ,

- en valeur ramenée par m

² ou par logts ou

…•Temps de retour actualisé (i.e. avec prise en com

pte du

taux d’inflatio

n de

l’énergie). Bien préciser le scénario utilisé (augmentatio

n du prix de l’énergie,

actualisation des écon

omies).

•Coût du risque environ

nemental (préciser le

coû

t pris en compte : valeur

de la tonne de CO

2sur le m

arché carbon

e ?).

122

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

Autres gains / avantages

•Confort : M

eilleur confort thermique pour les logements du dernier étage.

•Pérennité

: Traite

ment des infiltrations d’eau.

Les préconisations peuvent être présentées sous form

e de

fiche o

u de

paragraphes plus complets comme dans les exem

ples ci-après.

On po

urra lister les am

élioratio

ns envisagées mais no

n retenues / étudiées

car no

n adaptées au bâtim

ent.

123

ZO

OM

9L

E K

WH

CU

MA

C

L’unité de compte du CEE est le kW

hCUMAC. L’abréviation «cumac» pro-

vien

t de le contraction de « cumulés »

– afin de tenir comte des écono-

mies gé

nérée

s sur toute le durée de vie de l’é

quipem

ent utilisé – et «

actualisés » afin de prendre en compte une actualisation finan

cière an

-nuelle (taux d’actualisation fixé à 4% par année). Dan

s la pratique cela re-

vien

t à im

aginer ce qui aurait été consommé si le

s actions n’avaient pas

été en

trep

rises.

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

124

EXEMPLE 65

Interven

tion

Rem

placemen

t des ouvran

ts doubles vitrages sur men

uiseries aluminium - U = 2 W

/ (m

².K)

Intérêt

Mise en

œuvre

Économique

Bâti

Le rem

placem

ent des fenêtres existantes sur menuiseries aluminium est réalisé en changeant l'hu

isserie complète.

La simulation a été réalisée avec un

coefficient surfaciqu

e de transmission

U = 2 W

/(m

2 .K) maximisant la valorisation de kW

h CUMAC.

++

Standarts

Énergétique

Standard RT 200

5 :

Ouvrants coulissants U = 2,6 W

/(m

2 .K)

Autres cas U = 2,3 W

/(m

2 .K)

Référentie

l BBC :

U de 1,7 à 0,7 W

/(m

2 .K)

++

Observation

Confort

• Afin d’assurer le renou

vellement de l’air naturellement, il est nécessaire de do

ubler les entrées d’air.

• Il est préférable d’utiliser des produ

its ayant la certification ACOTHER

M ou CST

Bat en faisant particulièrement attention à la m

ise en œ

uvre

+++

Analyse

Type

Détails techniques

à fort investissement

Surface (m

²)K [W

/(m

2 .K)]

37Actuel

Futur

4,2

2

Coût des travaux

21 000

€TTC

560

€par m

2

Surcoût Énergie

4 40

0 €TTC

Gains potentie

ls

Énergétique (kW

h)

4 106

216

(€/an) Financiers

soit

1,2%

de la con

sommation totale

Environnem

ental

Économie de CO2

(tonnes)

0,96

Temps de retour

Brut (ans)

9755

(ans) Actualisé

Valorisatio

n Certificats d’Écon

omie d’Énergie et autres aides financières

115 500

kWhcum

accf. fiche BAT-EN-04

Avantages

Inconvén

ients

• Amélioratio

n du

confort par diminution de l'effet de paroi froide.

• Diminution des infiltrations d’air.

• Diminution des déperdition

s de chaleur.

• Prod

uits dispo

nibles chez de nom

breux fabricants.

• Revalorisation du

bien immob

ilier.

• Travaux po

uvant nécessite

r la reprise des revêtem

ents intérieurs

(non chiffré).

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

125

EXEMPLE 65

Interven

tion

Nettoyer les grilles de ventilation régulièremen

tIntérêt

Mise en

œuvre

Économique

Entretien /

Maintenan

ce

Pour nettoyer les grilles de ventilatio

n, sou

lever simplem

ent les attaches de la grille avant et enlevez-la. Les partie

s en plastique ne do

ivent être net-

toyées qu’avec du savon et un chiffon

hum

ide ou

une épo

nge. Un nettoyage mensuel ou bimensuel est con

seillé.

+

Standarts

Énergétique

+

Observation

Confort

Les grilles son

t po

ur la plupart m

al entretenues. Vérifier pou

r chacun

e d’entre elle que l’entrée d’air n’est pas obstruée.

+++

Analyse

Type

Détails techniques

à faible investissement

Surface (m

²)K [W

/(m

2 .K)]

-Actuel

Futur

--

Coût des travaux

-

Gains potentie

ls

Énergétique (kW

h)

--

(e/an) Financiers

soit

-

Environnem

ental

Économie de CO2

(tonnes)

-

Temps de retour

Brut (ans)

--

(ans) Actualisé

Valorisatio

n Certificats d’Écon

omie d’Énergie et autres aides financières

-kW

hcum

ac

Avantages

Inconvén

ients

• Action simple

• Amélioratio

n de la qualité de l’air intérieur

(Qactuel< Q

mini)

• Déperditio

ns therm

iques par la ventilation plus im

portante

(Qventil= Q

mini)

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

126

EXEMPLE 65

Interven

tion

Rén

ovation de la chau

fferie

Intérêt

Mise en

œuvre

Économique

Technique

Les chaufferies des bâtiments sont com

posées de chaudières REN

DAMAX datant de 199

1. Bien qu

e leur état extérieur soit correct, le rendement de

ces installatio

ns diminue sensiblem

ent avec le tem

ps et l’âge de ces chaudières indu

it des coûts de m

aintenance plus élevés. De plus, la place occup

éepar ces chaudières est bien plus im

portante que l’espace aujou

rd’hui nécessaire à des chaudières de pu

issance égale.

Dépose de l’ancienne chaud

ière. M

ise en place d’une nou

velle chaud

ière. Reprise des tuyauteries.

++

Standarts

Énergétique

Basse tem

pérature

++

Observation

Confort

Interactions avec d’autres actions

La rénovation des chaudières peut être faite

de plusieurs façons : • Rem

placem

ent par une chaudière basse température • Rem

placem

ent par une

chaudière à cond

ensatio

n • M

ise en place d’une chaud

ière bois Seules les 3 dernières prop

osition

s bénéficient de certificats d’écono

mie d’énergie.

Attentio

n !V

érifier que les ém

etteurs ne seront pas dégradés par le rem

placem

ent de la chaud

ière

+Travaux complém

entaires

Chaud

ière basse tem

pérature. C

haud

ière à Con

densation : reprise de l’ensem

ble des tubages de cheminées. Chaud

ière bois : con

struction d’un

silo

de stockage

Analyse

Type

Détails techniques

à fort investissement

Puissance à in

staller

220 kW

Coût des travaux (e H

T)

12 000

Chaud

ière basse tem

pérature

Coût des travaux (e H

T)

16 000

Chaud

ière à con

densation

Coût des travaux (e H

T)

Chaud

ière bois

Rem

arqu

e : le reste de l’étud

e concerne la m

ise en

place d’une chau

dière à conden

sation

Gains potentie

ls

Énergétique (kW

h)

96 000

3 50

0(e/an) Financiers

soit

20% de la con

sommation totale

Environnem

ental É

conomie de CO2(tonnes)

-

Temps de retour

Brut (ans)

13,3

-(ans) Actualisé

Valorisatio

n Certificats d’Écono

mie d’Énergie et autres aides financières

6 79

2 00

0kW

hcum

accf. fiche BAT-TH-02

Avantages

Inconvén

ients

• Augmentatio

n du

rendement des chaudières /

Baisse des consom

mations de combu

stible

• Interventio

n à gros investissement

• Interventio

n demandant de gros travaux

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

127

Autre e

xemple

de p

résentation

des

précon

isatio

ns :

b) Isolation des murs par l’extérieur

Les pertes par les parois extérieures représentent globalement la première

part des déperditio

ns therm

iques des bâtim

ents. C

es pertes ne sont que peu

impo

rtantes (13%

du total) sur le bâtiment 32

qui est isolé sur chacune de

ces façade

s. Elles sont en revanche conséquentes (30

% du total) pour le

bâtim

ent 34_54, don

t seuls les pignon

s sont isolés par l’extérieur.

La m

ise en place d’une isolatio

npar l’extérieur (type po

lystyrène

de 10 cm

d’épaisseur, l= 0,040

W/(m.K))

des

façade

s du

bâtim

ent 34

_54 perm

ettrait de

limiter

significativement

les

déperdition

s liées à ce po

ste.

Les travaux d’isolation standards

comprennent la mise en place

d’un m

atériau isolant collé et/ou

fixé mécaniquement au sup

port.

Cette structure sert de suppo

rtà l'arm

ature de l'end

uit qu

i est

le plus souvent minéral et qu

iest indépend

ant de l'isolant.

L’isolation

par l’extérieur présente l’avantage

de minim

iser les po

nts

thermiques sur les liaison

s entre les murs et les planchers interm

édiaires tou

ten garantissant un

e inertie

thermique du

bâtiment

plus im

portante

(augmentatio

n du

déphasage therm

ique). De plus, sa mise en place est plus

simple que la pose d’une isolation intérieure nécessitant, elle, une interventio

ndans chacun des logements.

Les façades « lisses »

du bâtiment 34

_54, sans balcons, facilitent également

son installatio

n.

La pose d’une telle isolation po

urrait aussi être l’occasion du

renou

vellement

de celle posée en pigno

ns du bâtim

ent, qu

i montre de no

mbreux signes de

faiblesse comme le m

ontrent les photos ci-dessous.

La pose d’une isolation extérieure permet au coefficient U

des façades et

des pignons de passer à 0,36 W

/(m².K)tout en supp

rimant les po

nts

thermiques entre les murs et les planchers interm

édiaires.

Le coû

t de l’isolatio

n par l’extérieur est évalué à 120

€ H

T/m

² en base.

EXEMPLE 66

Isolation des m

urs par l’extérieu

rU = 0,36 W

/(m².K)

Coût

120

€ H

T/m

²

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

128

c) Les parois vitrées

Les menuiseries actuelles en PVC avec do

uble vitrage sont en bo

n état et

représentent des déperditions therm

iques relativement faibles (U

= 2,50

W/(m².K

)). Leur no

mbre impo

rtant en façades des bâtiments leur confère

cepend

ant un

e grande part de respo

nsabilité dans les déperditions par les

vitrages.

Les menuiseries en alum

inium simple vitrage des loggias sont beaucou

p plus

perm

éables (U = 5,00 W

/(m².K

)) m

ais leur associatio

n avec des m

enuiseries

PVC double vitrage en entrée des loggias et l’espace tam

pon qu’elles créent

amenuisent leur im

pact sur les déperdition

s totales.

Les pertes par les vitrages sont à plus de 90%

dues aux menuiseries PVC

doub

le vitrage.

Recom

mander le changem

ent des menuiseries PVC est com

pliqué, puisque

celles-ci ont déjà remplacé les anciennes menuiseries bois des logements. Les

déperditions therm

iques qu

i leurs sont accordées vont cependant dans le

sens de cette recommandatio

n.Les menuiseries aluminium, vieillissantes et très perméables, peuvent aussi

être changées po

ur augmenter le con

fort therm

ique des lo

ggias.

Les amélioratio

ns indu

ites par le rem

placem

ent des vitrages actuels sont :

- une isolatio

n thermique plus impo

rtante,

- un

meilleur con

fort acoustiq

ue.

Le coe

fficient U

de tou

s les ou

vrants peut ainsi passer à 1,6 W

/(m².K).Celui

des loggias passe quant à lui à 0,9 W

/(m².K

).D’après les devis obtenus auprès de différents fo

urnisseurs, le prix de telles

fenêtres est de l’ordre de 300

€ H

T/m

².

EXEMPLE 66

Rem

placemen

t des parois vitrées

U = 1,6 W

/(m².K)

Coût

300

€ H

T/m

²

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

6.2 - Définition

des scenarii de travaux

Les scénarii de travaux

doivent être des propo

sition(s) de program

mes de

travaux cohérents et adaptés aux caractéristiques prop

res de chaque bâtim

ent

étud

ié. C

es propo

sitio

ns doivent pou

voir être directem

ent utilisables par le

maître d'ou

vrage, pou

r lui permettre d'orienter son

cho

ix de travaux dans les

meilleures con

ditio

ns de coût, de rentabilité et de délai, accom

pagnées d'un

indicateur de suivi des con

sommations permettant d'en apprécier les résultats.

Ces scénarii

doivent être ad

aptés au

x co

ntraintes du maître

d’ouvrage, p

our au

gmen

ter leur chan

ce de réalisation, ils doiven

tégalem

ent prendre en compte les contraintes en

vironnem

entales

actuelles :

■Scénarii optimisés économiquem

ent :

(suite à un échange avec le m

aître d’ouvrage)

• À coû

t d’investissement plafonn

é :

- Proposer des scénarii cohérents en mettant en place un nom

bre lim

ité d’actions

sans entraver les po

ssibilités de réaliser des actions com

plém

entaires à cou

rtet m

oyen termes : Privilégier les grou

pes d’actio

ns spécifiques.

Exem

ple :refaire un

e façade

à un niveau très perform

ant, plutôt qu

ereprendre l’isolatio

n des parois opaques de tout le bâtiment.

• À coû

t de fo

nctio

nnem

ent optimal (coût global m

inimum

: définir la durée

de la période et le taux d’actualisation).

Exem

ple :diminuer les consommations d’un bâtim

ent avant de le raccorder

à une chaufferie existante po

ur éviter de devoir m

odifier la puissance de la

chaudière.

■Scénarii vertueu

x• Recherche d’une cible énergétique :

- scénario type RT

existante, ensem

ble d’actio

ns complet.

Exem

ple :tous les éléments constitutifs du bâtiment sont améliorés/

réno

vés avec un niveau de perform

ance type RT

2005.

- scénario type BBC, ensem

ble d’actio

ns complet.

Exem

ple :tous les éléments constitutifs du bâtiment sont améliorés/

réno

vés avec un niveau de perform

ance type BBC.

• Recherche de rédu

ction des ém

issions de CO

2. - scénario type RT

2012.

Exem

ple :BBC avec changement d’énergie Exem

ple : pompe à chaleur sur

nappe, chaufferie biomasse.

À partir des améliorations potentielles présentées précédem

men

t,quatre scénarii ont été définis et étudiés :

■Scénario 1 :

129

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étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

130

À partir

des am

éliorations

potentielles

présentées

précédem

men

t, quatre scénarii ont été définis et étudiés :

■Scénario 1 :

Isolation par l’extérieur des façades dites « prioritaires », co

mme

indiqué en

■Scénario 2 :

Action mise en place dans le scénario 1 et isolation de

la toiture

terrasse et du

sou

s-sol.

■Scénario 3 :

Actions m

ises en place dans le

scénario 2, avec isolatio

n extérieure

complète des façades et installatio

n d’une VMC de type hygroréglable.

■Scénario 4 :

Actions m

ises en place dans le scénario 3, avec changement d’énergie

(passage de l’électricité au gaz naturel) et rem

placem

ent des parois

vitrées.

Le premier scénario répond

à la qu

estion soulevée par le maître

d’ouvrage : quel est l’impact de la m

ise en place d’une isolation

extérieure lo

rs des futurs travaux en façades des bâtim

ents ? Les trois

derniers scénarii répon

dent ensuite à une problém

atique : comment,

par la m

ise en place d’actions progressives, passer d’une classe de

consommation à celle inférieure dans les étiqu

ettes énergie de

slogements ?

En allant du scénario 0 (situation actuelle) au scénario 4, les objectifs

visés sont do

nc de

plus en plus am

bitieux

et nécessitent de

sinvestissements de plus en plus con

séquents.

6.3 - Présentatio

n des scénarii travaux

• Indiquer l’objectif de chacun des scénarii (sauf si fait dans le paragraphe «

définition

des scénarii »).

• Consistance des travaux.

• Liste de

s préconisations (à indiqu

er clairem

ent) compo

sant le scénario

présenté par « macro action » cohérente.

■Traitem

ent de la façad

e Nord :

• Isolation par l’intérieur (rappeler la consistance de la préconisatio

n).

• Rem

placem

ent des menuiseries placées au nu intérieur.

■Rén

ovation de la ven

tilation

• Rem

placem

ent des bo

uches d’extractio

ns par des m

odèles auto-réglables.

• Entrées d’air auto réglable intégrées dans les menuiseries rem

placées.

■Rep

rise des param

ètres de régu

lation

• Inclure les travaux complém

entaires et nécessaires(in

duits).

EXEMPLE 67

EXEMPLE 68

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Audit é

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âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

131

■Étude économique

• Coût d’investissement, et le surcoût lié à une amélioration de

sprestatio

ns qualitatives (exem

ple : m

ise en place de 25 cm d’isolation

au lieu de 15 cm).

• Valorisation

CEE

- e

n kW

hcum

ac e

t en €

- o

u autres aides

financières.

• Étud

e écon

omique avec :

• Écon

omie annuelle d’énergie en unité

d’énergie (kW

hpcs de gaz,

litres de fiou

l, kW

h, …

).• Écon

omie financière du po

ste énergie (préciser le coû

t de l’énergie

pris en compte) :

- en valeur absolue et

- en valeur ramenée par m

² ou

par lo

gts ou …

• Écon

omie financière du po

ste énergie dans 20 ans (préciser le coû

tde l’énergie pris en compte) :

- en valeur absolue et

- en valeur ramenée par m

² ou

par lo

gts ou

…• Temps de retour brut (i.e. avec le coû

t de l’énergie actuel).

• Temps de

retour co

rrigé

(avec

prise

en co

mpte

des aide

sfinancières/ subventio

ns, C

EE, …

).• Gain environnem

ental (CO

2, SO

2, NOx, …

)• Coû

t glob

al du scénario :

- Coû

t global sans la préconisatio

n : charge de fonctio

nnem

ent d

e type

P1 + P2 + P3, actualisé sur 20 ans.

- Coû

t glob

al avec la préconisatio

n : charge de fonctio

nnem

ent de

type P

1 + P

2 + P

3, actualisé sur 20

ans, am

ortissement de

l’investissement, écon

omie de coût environnem

entale (attention à

la dé

finition

de ce co

ût, il

s’agit d’un

e externalité

non

nécessairement directem

ent payé par l’utilisateur/ p

ropriétaire du

bâtim

ent).

■Autres gains / avantages ou risques / inconvén

ients

L’analyse consiste également en la com

paraison

des scénarii entre eux.

Indiquer celui qui est le plus pertinent.

b) C

onsommations e

t ratio

s énergétiq

ues après

travaux

Les résultats des calculs des m

odifications engendrées par la m

ise en place

de chacun des scénarii propo

sés sont présentés dans le tableau ci-d

essous.

Chaqu

e scénario ayant un im

pact comparable sur les de

ux bâtim

ents, le

tableau présente les variatio

ns de consommation en prenant en compte la

somme des consommations des deux bâtim

ents.

EXEMPLE 69

Scénario 0

Scénario 1

Scénario 2

Scénario 3

Scénario 4

Actions

--Isolation

extérieure

des façades

prioritaires

1 + isolation

toitu

re

et sou

s-sol

2 + isolation

complète

des murs,

VMC

hygroréglable

3 +

changement

d’énergie,

remplacem

ent

des parois

vitrées

Consommation

pour 24

17 DJU

(kW

hutile)

1 915 000

1 570 000

1 405 000

1 069 000

1 021 000

Coût d’exp

loitation

(€ TTC)

210 650

172 700

154 550

117 600

49 000

Variation (base scén

ario 0)

--18%

-27%

-44%

-47%

Ratio de chau

ffage

(kW

hutile/m

²)113

9383

6360

Ratio total

(kW

hEP/m

²)446

394

368

317

215

Niveau de perform

ance

FF

FE

D

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

132

c) Écono

mies et investissem

ents

Nou

s présentons dans le tableau ci-d

essous un ordre de grandeur des investissements envisageables dans le cas des différents scénarii.

Le coû

t de l’énergie retenu est le m

ême que précédem

ment soit : 0,110

€ TTC/kW

hutilepo

ur l’électricité

.

Tout bâtiment à destination de lo

gements de plus de 2 ans ouvre droit à une TVA

à 5,5 % dans le cadre de réno

vatio

ns. C

ette hypothèse est retenue po

ur la

suite

de l’étude

.

Afin de calculer le tem

ps de retour sur investissements brut, no

us prend

rons un taux d’actualisation égal à 4% et un taux d’inflatio

n sur le prix de l’électricité

égal à 3%.

EXEMPLE 69

Désignation des travaux

d’amélioration

Économies an

nuelles sur les charges

(pour 24

17 DJU

)Projection dan

s 20

ans

Valorisation

CEE

Investissemen

ts

kWhutile

€ TTC

€ TTC /

logemen

tÉconomie

(€ TTC)

Cumul d

eséconomies

(€ TTC)

kWhCUMAC

Travaux

€ TTC

Travaux

€ TTC

/ logemen

t

Temps

de retour brut

(année

s)

Temps de retour

actualisé

(année

s)

1Isolation extérieure des façades

prioritaires

345 00

037

950

183

68 500

1 08

8 00

012

540 000

850 000

4 11

022

25

2

Isolation de la toiture terrasse

120 000

13 150

6423 750

377 100

1 410 000

135 600

655

1011

Isolation du

plancher bas

45 000

5 000

249 030

143 400

7 680 000

135 800

655

2731

Total

510 00

056

100

271

101 30

01 60

9 00

021

630 000

1 12

1 40

05 42

020

22

3

Isolation extérieure

des façades restantes

230 000

25 300

122

45 700

725 500

9 614 000

930 000

4 490

3745

VMC hygroréglable 2

175 000

19 250

9334 800

552 000

1 480 000

128 000

620

77

Total

846 00

093

060

450

168 10

02 66

9 00

032

724 000

2 17

9 40

010

530

2326

4

Rem

placem

ent des parois vitrées

80 000

8 800

4315 900

252 000

4 005

745 700

3 600

85175

Changem

ent d’énergie

3-213 000

108 500

524

196 000

3 112 000

??

??

?

Total

894 00

016

1 600

781

291 90

04 63

4 12

0?

??

??

2Le

chi

ffrag

e de

l’in

vest

issem

ent n

éces

saire

à la

mise

en

plac

e d’

une VM

C hy

gror

égla

ble

à l’int

érieur

des

loge

men

ts e

st d

étai

llé e

n an

nexe

.3Le

cha

ngem

ent d

’éne

rgie (pa

ssag

e de

l’élec

tricité

au

gaz)

per

met

de

rédu

ire le

coû

t d’a

chat

de

l’éne

rgie

. Le

coût

du

gaz

cons

idér

é es

t de

0,04

5€ T

TC/k

Wh

et le

diff

éren

tiel d

e pr

ix e

st d

onc

de 0

,065

TTC/

kWh

(=0,

110-

0,04

5)

Page 133: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

133

Les écono

mies annu

elles réalisées et do

nc les temps de

retour sur

investissement ob

tenus sont calculés à partir du coût actuel d

e l’électricité

et du taux d’inflatio

n considéré (3%).

La dem

ande de hausse de 20

% des tarifs d'électricité sur trois ans annoncée

débu

t juillet par ED

F engend

rerait un

e augm

entation

des écono

mies

financières tou

t en diminuant les temps de retour d’un peu plus de 10%.

Le graphe suivant illustre l’évolutio

n du

coût global (in

vestissement + coû

td’exploitation) pour chaqu

e scénario. On no

tera que pour le cas initial

(scénario 0), le cout global est le m

oins élevé au début m

ais qu

’ensuite il

augm

ente plus vite que les autres scénarios.

■Scénario 1

L’isolation extérieure des façades prioritaires ne perm

et pas d’abaisser l’indice

de perform

ance énergie des bâtiments. Les travaux d’un coût inférieur à 1

M€ permettent, outre l’am

élioratio

n de l’inertie

et du

confort therm

ique du

bâtiment, un

e écono

mie sur les charges de plus de 18

0 €/an en m

oyenne

pour les logements.

En cas de travaux de reprise d’étanchéité

en façade

, cette isolatio

n présente

donc un intérêt significatif.

■Scénario 2

Les deux

mesures sup

plém

entaires traitées dans le scénario 2 constituent

des am

élioratio

ns presque incontournables.

La toiture terrasse, m

algré un

aspect extérieur co

rrect, peut être un

des

facteurs des problèm

es d’étanchéité

constatés en façade

. Le revêtem

ent en sous-face des planchers bas est faible voir inexistant sur le

bâtim

ent D, et montre des signes de vieillesse sur le bâtim

ent E. C

es deux

points peuvent compromettre la sécurité incend

ie des immeubles, tout en

ne garantissant une isolatio

n thermique que peu im

portante.

L’isolation de la toitu

re et du

plancher bas perm

ettent également de réduire

les diffé

rences de dé

perditions therm

iques sur les rez-de

-chaussée et les

derniers étages, problèm

e relatif au confort des occup

ants qui avait été

soulevé lors de no

tre visite sur site

. Chacune de ces deux

mesures, avec des co

ûts d’investissement modestes

(environ 135 k€

chacune), est do

nc source de plusieurs am

élioratio

ns. Avec

un tem

ps de retour rapide, en particulier po

ur l’isolation de

la toiture

terrasse, elles sont donc fo

rtem

ent recommandées.

Rem

arque : Les limite

s de ces recommandatio

ns, dues aux hypo

thèses prises

sur l’état de l’existant, ont été soulignées en sections 3.3.6 et 3.3.7.

EXEMPLE 69

Évolution du coût global

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Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

134

■Scénario 3

L’isolation extérieure des façades « no

n prioritaires » a un temps de retour plus

impo

rtant, du fait de la nécessité de ferm

er l’ensemble des balcon

s po

ur que

celle-ci ait un réel impact sur le

s déperdition

s thermiques des façades. Si le

stravaux d’étanchéité program

més s’étendent à ces façades, il peut alors être

intéressant de ferm

er les balcon

s en lo

ggias afin de créer un espace tampo

n et

éventuellement de faciliter la pose de l’isolation extérieure, tou

t en con

servant

la possibilité aux occupants des logements de profiter d’espaces ou

verts au sein

de leur logement.

La pose de la VMC hygroréglable affiche un temps de retour rapide. Ce temps de

retour est cependant virtuel p

uisqu’il ne p

rend p

as en

compte les frais

d’exploitatio

n et de maintenance supérieurs po

ur une VMC hygroréglable par

rapport aux systèm

es autoréglables. Il no

us sem

ble do

nc être une valeur

optim

iste comparée à nos précédents retours d’expérience. Cette pose nécessite

une interventio

n dans chacun des logements pou

r remplacer les bou

ches

actuellement existantes. Elle nécessite également en aval une sensibilisation des

résidents sur leur gestio

n des flux aérauliques au sein de leur logement. Ces deux

recommandatio

ns ne présentent pas une priorité pou

r le m

oment et doivent

être précédées des amélioratio

ns listées ci-dessus. Cependant, elles représentent

des axes de travaux incontou

rnables à long terme po

ur atteindre un niveau

inférieur (niveau D) sur l’échelle de performance énergie.

■Scénario 4

L’analyse du scénario 4 perm

et de confirmer le

peu d’intérêt que compo

rte

aujourd’hui le remplacem

ent d

es parois vitrées. Il met également e

n avant le gain

impo

rtant sur les charges que perm

ettrait le passage du chauffage au gaz, sans

toutefois po

uvoir chiffrer ce changem

ent.

Malgré la m

ise en place virtuelle de l’ensem

ble des mesures étudiées, les

consom

mations d’énergie électrique liées à l’eau chaude sanitaire et aux usages

spécifiques empêchent les bâtim

ents d’atteindre des niveaux de performance

énergétique globaux bas.

d) Émissions de CO

2

Le tableau ci-de

ssous p

résente po

ur chacun

des scénarii les qu

antités

annuelles de CO

2ém

ises pour le chauffage de la résidence.

Les hypothèses suivan

tes ont été prises :

• po

ur l’électricité, le facteur d’ém

ission (qui varie sensiblem

ent selon les

périod

es de l’année et le recou

rs aux centrales therm

iques) retenu est celui

fixé dans l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance

énergétiq

ue. Il est égal à 0,180 kgC

O2/kW

hutile.

• de la m

ême façon po

ur le gaz naturel, il a été pris égal à 0,274 kgC

O2/kW

hPC

I avec un rendement d’exploitatio

n estim

é à 0,92

.

Facteur d’émission de l’électricité :

Fe = 0,180

kgC

O2/kW

hutile

Facteur d’émission du gaz naturel :

Fe = 0,274 kgC

O2/kW

h PCI

EXEMPLE 69

Scénario

Consommation

en kW

hutilepour

2417

DJU

Emissions

annuelles de CO

2(tonnes)

Emissions

de CO

2évitée

s an

nuellemen

t(tonnes)

Niveau

de perform

ance

Etiquette clim

at

01 915 000

345

-D

11 570 000

283

62C

21 405 000

253

92C

31 000 000

180

165

B

41 000 000

274

-C

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Audit é

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étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

135

6.4 - Analyse écono

mique :

analyse

de la sensibilité d

esscénarii travaux aux évolutions

des coûts (prix

et fiscalité) des

énergies

• Étud

e écon

omique (avec prise en compte des scénarii d’évolutio

ndes prix, inflatio

n, actualisation, etc.) avec :

• Écon

omie annuelle d’énergie en unité

d’énergie (kW

hpcs de gaz,

litres de fiou

l, kW

h, …

)• Écon

omie financière du po

ste énergie (préciser le coû

t de l’énergie

pris en compte)

- en valeur absolue et

- en valeur ramenée par m

² ou

par lo

gts ou …

• Écon

omie financière du po

ste énergie dans 20 ans (préciser le coû

tde l’énergie pris en compte, et le taux d’inflatio

n)- en valeur absolue et

- en valeur ramenée par m

² ou

par lo

gts ou …

• Temps d

e retour actualisé (i.e. avec p

rise en

compte du

taux

d’inflation

de l’énergie).

Bien

préciser le scénario utilisé

(augmentatio

n du

prix de l’énergie, actualisation des écon

omies)

• Coû

t du

risqu

e environn

emental (préciser le

coût pris en compte :

valeur de la ton

ne de CO

2sur le m

arché carbone ?)

• Analyse des con

séquences de l’évolution des coûts de l’énergie sur

le cho

ix du scénario travaux

On po

urra évaluer l’étiquette énergétiq

ue du bâtim

ent après la m

ise

en place des différentes précon

isations.

e) Perspectives

L'étud

e des précon

isations techniques a été menée dans un sou

ci permanent

de faisabilité techniqu

e et financière de

s travaux. Toutefois, au vue des

mon

tants à dégager, un étalement des ces travaux sera à prévoir sur quelques

années, d’où la nécessité de hiérarchiser les priorités.

À ces fins nous rappelons que les prem

ières mesures qui doivent être prises

sont les mesures gratuite

s ou

très peu on

éreuses du

type utilisatio

n du

mod

ede gestio

n écono

mique des ordinateurs, nettoyage des grilles de ventilation,

optim

isation des plannings ou encore cond

amnatio

n physique du chauffage

des zones no

n chauffées.

Il ressort ensuite que deux préconisations peu onéreuses permettent de

réaliser des écono

mies substantielles : la mise en place d'une horloge sur les

CTA

et les V

MC ainsi que la m

ise en place d’un cond

enseur sur la première

chaudière.

Ces actions combinées, permettant une écono

mie annuelle d'énergie de 51

884 kW

hEF, évite

nt une émission de 11,2 tonn

es de CO

2dans l'atmosphère

pour un temps de retour sur investissement inférieur à 4 ans :

EXEMPLE 70

État

Gain et classemen

t DPE

Énergie primaire

Émissions CO2

État actuel

231 kW

h EP.m

-2.an-

120 kg CO2.m

-2.an-

1

Bud

get : 11 000

€HT

Mise en

place

à court terme

207 kW

h EP.m

-2.an-

116 kg CO2.m

-2.an-

1

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Audit é

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étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

136

7 - Financem

ents envisageables

7.1 - Les aides financières

137

7.2 - Les aides fiscales

138

7.3 - Les Certificats d'Écon

omie d'Énergie

141

7.4 - Les autres financem

ents possib

les

143

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Audit é

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

137

Décrire

dan

s cette partie les

moyens

de

finan

cement

existants

pour

les

projets

d’améliorations des bâtim

ents.

Pour chaq

ue moyen

existan

t, donner :

• Le financeur,

• Les cond

ition

s de financem

ent,

• Les moyens d’y accéder,

• Les précon

isations con

cernées.

On

pourra dé

tailler certains types de

financement tel qu

e les

certificats d’écono

mie d’énergie.

7.1 - Les aides financières

Les

préconisations présentées dans ce rapp

ort im

pliquent un

gros

investissement. Il existe plusieurs aides financières afin d

e soutenir les

investissements en faveur des écono

mies d’énergies :

• Les aides fiscales : crédit d’impô

t développem

ent du

rable, la TVA

à 5.5%

• Les certificats d’écono

mies de l’énergie,

• Les aides de l’ANAH,

• Les aides des collectivité

s territo

riales,

• Les éco-prêts,

• Les aides des distributeurs d’énergie (EDF, GDF – Suez, …

).

Ces aides peuvent être cumulables ; il suffit de

vérifier les cond

itions de

chacune des aides avant.

Ces aides sont soum

ises à d

es cond

itions tant po

ur la personn

e les

demandant que pour le type de bâtiments concernés.

Pour connaître l’ensem

ble des aides et leurs cond

itions, il faut contacter les

espaces info-énergie le plus proche.

Dans la suite du rapport sont étudiés, plus en détail, les aides fiscales et le

scertificats d’écono

mie d’énergie.

EXEMPLE 71

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typ

e -

Juin

2011

138

7.2 - Les aides fiscales

■Gén

éralité

L’Etat s’est engagé à réduire les ém

ission

s de gaz à effet de serre et à valoriser

de plus en plus les énergies renouvelables po

ur m

oins po

lluer et mieux

consom

mer le

s énergies. Pou

r cela, le crédit d’impô

t est un m

oyen in

citatif

qui permet au contribuable de déduire des sommes im

portantes sur sa feuille

d’impô

t à cond

ition

que soient effectués des travaux en faveur d’écono

mies

d’énergie, par l’emploi de

matériaux

perform

ants d’isolation par exem

ple,

d’équipements therm

iques à haute performance énergétique, …

La réduction

d’impô

t incite à faire un cho

ix d’investissement po

ur le lo

ng terme, pour ce

que l’on no

mme le dévelop

pement du

rable.

Depuis 20

05, le crédit d’im

pôt est réservé

aux

équipements les p

lus

perform

ants en matière d’écono

mie d’énergie

(matériaux

d’isolation

thermique

, chaudières éco

nomes en énergie, app

areils de régulation de

chauffage), aux équipements de produ

ction d’énergie utilisant une source

d’énergie reno

uvelable (énergie solaire, éolienne, bois) et à certaines po

mpes

à chaleur.

Les dé

penses en faveur d'éco

nomies d'énergie de

puis 200

5 et désorm

ais

payées ju

squ'à fin 2012 ou

vrent ainsi d

roit à un crédit d’impô

t po

uvant aller

jusqu’à 50

% du montant de

s dé

penses. L

a no

uvelle loi de

finances 20

10applicable depuis le 1er janvier 2010 m

odifie les mod

alité

s et applications de

la lo

i 200

9 mais l'esprit reste le m

ême : favoriser les équipements et travaux

entraînant des écono

mies d'énergie po

ur l'habitat.

■Bén

éficiaires

Le nouveau

crédit d'im

pôt est toujours réservé à l’hab

itation

principale, et concerne désorm

ais :

1. Celui qui engage les travaux dans son

lieu d’habitatio

n principale, soit le

prop

riétaire, le locataire

ou l’occupant à titre gratuit. Le mon

tant des dépenses

ouvrant d

roit au crédit d

’impô

t ne peut excéder, au titre d’une période de cinq

années con

sécutives com

prises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre

2012, la somme de 8 000 euros pou

r une person

ne célibataire, veuve ou

divorcée et de 16 000 euros po

ur un couple sou

mis à l'impo

sitio

n commune

avec une m

ajoration de 400 € par personne à charge.

2. Celui qui engage les travaux dans des logements qu’il loue, soit le prop

riétaire

pour les logements achevés depuis plus de deux ans qui s’engage à louer nu à

usage d’habitatio

n principale pendant une durée m

inimale de cinq ans, à des

person

nes autres qu'un m

embre de son

foyer fiscal. P

our un m

ême logement

donné en lo

catio

n, le m

ontant des dépenses ou

vrant droit au crédit d’impô

tpo

ur le bailleur ne peut pas excéder, pou

r la période du 1er janvier 2009 au

31 décem

bre 2012, la somme de 8 000 euros. Au titre de la m

ême année, le

nombre de logem

ents don

nés en location et faisant l’objet de dépenses

ouvrant droit au crédit d’impô

t est lim

ité à trois par foyer fiscal.

3. Celui qui fait construire ou achète un logement neuf. D

ans ce cas, et si le

logement po

ssède un

chauffage bois, pom

pe à chaleur, solaire thermique

ou pho

tovoltaïque, alors il est également po

ssible de bénéficier du

mêm

ecrédit d'impô

t qu

e po

ur les po

ints 1 et 2 ci-avant.

Afin d’inciter

les

contribu

ables

à acqu

érir les

équipements les

plus

perform

ants en matière d’éco

nomie d’énergie et à réaliser des travaux

d’isolatio

n thermique, la liste des dépenses de travaux

éligibles concerne les

équipements à haute perform

ance énergétique.

Le crédit d’impô

t a coûté 2,8 milliards d'euros en 2009 po

ur un budget prévu

de 1,5 m

illiard.

EXEMPLE 71

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Audit é

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étique b

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ent

- R

apport

typ

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Juin

2011

139

■Fonctionnem

ent

Les diffé

rentes instructions fiscales en ann

exe précisent les co

nditions

d’obtention

du créd

it d’im

pôt (personn

es, logements et équipements

concernés) ainsi que son

mod

e de calcul.

Vous pou

rrez bénéficier de ce crédit d’impô

t, que vous soyez im

posable ou

non. Si le crédit excède l'impô

t dû

, l'excédent vous est restitué.

Si vou

s n’êtes pas im

posable, le Trésor Pu

blic vous fait un chèque du

montant

du crédit d’impô

t.

En effet, si le crédit d’im

pôt est supérieur au

montant de l’impôt

dû, l’excéd

ent vous sera rem

boursé. Si vous êtes non imposable,

c'est la totalité du crédit d’im

pôt qui vous sera rem

boursée

.

Le créd

it d'im

pôt

concerne les

dépenses d'acqu

isition

de certains

équipements favorisant les « écon

omies d‘énergie » telles que :

• Les chaudières à con

densation

• Les matériaux d'isolation

• Les équipements utilisant des énergies renou

velables : le solaire, le bois …

• Les po

mpes à chaleur do

nt la finalité essentielle est la production de chaleur,

hors PAC air/air

• Les appareils de régulatio

n de chauffage

• Les équipements de raccordement à certains réseaux de chaleur.

Le taux du

crédit d'impô

t valable à partir du 1er janvier 2010 est égal à 25%

ou 40%

et 50% du mon

tant des dépenses retenues dans la limite

d'un plafon

dqui s'applique globalement à l'ensem

ble des dépenses effectuées jusqu'au 31

décembre 2012.

Les

énergies reno

uvelables

comme

le solaire, la po

mpe à

chaleur,

(géo

thermie),

le bo

is sont favorisées. Le créd

it d’im

pôt co

ncerne les

habitatio

ns principales neuves.

Les habitatio

ns existantes sont bien entend

u favorisées.

EXEMPLE 71

Résiden

ce principale

Neu

ve ou en

construction

existante

Équipem

ents solaires

thermique/pho

tovoltaïque (1) (4)

50%

50%

Pompe à chaleu

r sol/eau eau/eau G

éothermie (2)

40%

40%

Pompe à chaleu

r air/eau Aérotherm

ie (2)

25%

25%

Capteurs géo

thermiques (8)

40%

40%

Chau

ffe eau thermodynam

ique (7)

40%

40%

Chau

dière Bois

1er investissement/reno

uvellement (3)

25/40%

25/40%

Chau

dière à conden

sation gaz ou fioul (4)

-15%

Chau

dière basse tem

pérature gaz ou fioul (4)

-T

Régulations program

mables (4)

-25%

T.V.A (5)

19,6%

5,5%

Diagn

ostic de perform

ance énergétique ou DPE (6)

-50%

Isolation thermique (fourniture et pose)

-25%

Rem

placemen

t fenêtres

-15%

Tabl

eau

30 :

Tabl

eau

de s

ynth

èse

des

créd

its d

’impô

t

T : terminé à partir

du 1

er janvie

r 20

10. L

es dépenses effectuées en 20

08 et 20

09 bénéficient toujou

rs du crédit

d'im

pôt

selon la loi de fin

ances de l'ann

ée correspon

dante.

(1) Capteurs solaires certifiés CST B

at ou Solar Keym

ark

(2) Le coefficie

nt de perfo

rmance m

inimal

pour le

s différents types de pom

pes à chale

ur doit

être

de 3,3.

• PA

C géotherm

iques Sol/E

au ou Sol/S

ol pou

r un

e température d'évapo

ratio

n de -5

°C.

• Au

tres PA

C géotherm

iques et PAC Air/

Eau po

ur une tem

pérature d'évapo

ratio

n de +

7°C

. • Le crédit d'im

pôt ne s'app

lique plus aux PA

C Air/Air à compter du 1er janvier 20

09.

(3) De

puis

le 1er janvier 20

10, q

uelques mod

ificatio

ns ont été app

ortées aux équ

ipem

ents

éligibles au crédit

d’im

pôt : le ren-

dement énergétiq

ue m

inim

um des chaud

ières bo

is est de 8

0 % avec un

e concentra

tion en m

onoxyde de carbo

ne (CO

) in-

férie

ure ou

égale

à 0,3

%. P

our les

équ

ipem

ents

à chargement automatique de moins de 30

0 kW

, ce rend

ement do

itdésorm

ais être de 85

% m

inim

um.

(4) Le crédit d'im

pôt s'a

ppliq

ue au coût d'achat du matériel. De

vis et factures établis

par un

installateur qualifié

(5) La TVA s'app

lique au total HT

du devis

, achat m

atériel et pose comprise

.(6) Un

seul DP

E par pério

de de 5

ans.

(7) CO

P de 2

.2 m

inim

um pou

r les

CE

thermod

ynam

ique avec po

mpe à chaleu

r(8) Concerne la po

se des capteurs géotherm

iques, inclu

ant les

terrassem

ents

et les forages, soit les

travaux extérieurs.

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Audit é

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étique b

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

140

■Dép

enses concernée

s par le crédit d’im

pôt

Le crédit d’impô

t po

rte sur le prix des équipements et des matériaux, hors

main d’œuvre.

Cependant, dans le cas de l'isolatio

n thermique, la po

se est également prise

en com

pte (nou

veauté de la lo

i de finances 2009).

De mêm

e, la pose de capteurs géotherm

iques, comprenant les terrassements

et le

s forages des puits géo

thermiques perm

ettent désorm

ais de bénéficier

d’un

crédit d'impô

t de 40%

(Nou

veauté lo

i de finances 2010

).

L'installation do

it être réalisée par une entreprise et une facture (ou un

eattestation fournie par le vende

ur ou le constructeur du logement neuf)

portant mentio

n des caractéristiq

ues requ

ises dans l'arrêté, doit être établie

pour les services fiscaux.

En cas d'aide pu

blique sup

plém

entaire po

ur l'acquisition de

l'équ

ipem

ent

(con

seil région

al, con

seil général, ANAH, …

), le calcul du

crédit d'impô

t se

fait sur les dépenses d'acquisitio

n des équipements, déductio

ns faite

s des aides

publiques, selon les mod

alité

s définies dans l'instruction fiscale.

■Plafond du crédit d’im

pôt

Pour la période du 1er janvier 2005 au 31 décem

bre 2012, pou

r un

mêm

eco

ntribu

able et un

e mêm

e habitation, le montant de

s dé

penses pris en

compte ne peut dépasser la som

me de :

• 8 000

€ pou

r une person

ne célibataire, veuve ou divorcée,

• 16

000 €

pou

r un cou

ple marié ou lié par un PA

CS soum

is à impo

sitio

ncommune.

Cette som

me est majorée de 400

€ par personne à charge.

Ces m

ajorations son

t divisées par deux lorsque l'enfant est à charge égale

de ses parents.

■Logemen

t en

location

Celui qui engage les travaux dans des lo

gements qu’il loue peut bénéficier du

crédit d'impô

t. So

it le propriétaire bailleur qu

i s’engage à louer nu

à usage d’habitation

principale pendant une durée m

inimale de cinq ans, à des personnes autres

que conjoint ou mem

bre de son foyer fiscal o

u le lo

cataire mêm

e.

Pour un mêm

e logement do

nné en locatio

n, le mon

tant des dépenses ou

vrant

droit au crédit d’impô

t po

ur le bailleur ne peut pas excéder, pour la période

du 1er janvier 2009

au 31 décem

bre 2012

, la somme de 8000 euros. Au titre

de la mêm

e année, le no

mbre de logements donn

és en location et faisant

l’objet de dépenses ouvrant droit au crédit d’impô

t est lim

ité à trois par

foyer fiscal.

Pour conn

aître ses droits au crédit d'impô

t, il est conseillé de se reporter

aux dispositio

ns figurant à l'article 200 quater du

code général des impô

ts(article m

odifié par la lo

i n°2009-1674

du 30/12/20

09 - art 58 (V).

■Conclusion

Le crédit d’im

pôt est toujours très incitatif po

ur réaliser des éco

nomies

d'énergies. C

’est norm

al, la France a signé des engagem

ents pour préserver

l’énergie et no

tre environn

ement. Incitatio

n est faite

pour investir. Attentio

n,dès cette année 2010

, certains crédits d'im

pôts baissent : pompe à chaleur,

chaudières bois ...

Les grands gagnants sont les équipements perform

ants et les EnR comme le

solaire, la pompe à chaleur et le bois qui offrent un crédit d’impô

t toujours

intéressant, jusqu'en 201

2.

EXEMPLE 71

Page 141: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

nerg

étique b

âtim

ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

141

7.3 - Les Certificats d’Économie d’Énergie

Introd

uit par la lo

i du 13 ju

illet 2005, le

dispo

sitif des C

ertificats d’écon

omie

d’énergie

(CEE) est un dispositif d’incitatio

n aux

écon

omies

d’énergie

contraignant les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz réseau ou

citerne, fioul,

carburant,

chaleur/froid), déno

mmés «

obligés »

à accompagner les

consom

mateurs (collectivités, entreprises, particuliers) dans leurs investissem

ents

visant à réduire leur con

sommation énergétique. C

et objectif est assorti d’une

pénalité financière de 2 centim

es €/kW

h cumac pou

r les fournisseurs d’énergie

ne rem

plissant pas leurs ob

ligations dans le délai im

parti.

Une deuxièm

e période

est entrée en vigueur au 1er janvier 20

11 avec

quelques m

odificatio

ns d’application et des objectifs d’écon

omie renforcés.

Si vou

s avez des projets d’investissements en écono

mie d’énergie, com

parez

les “primes” que prop

osent les fournisseurs d’énergie. C

es primes peuvent

varier de 1 à 5 po

ur le m

ême investissement !

Présentatio

n du

dispo

sitif et ensemble des textes règlementaires :

http://www.develop

pement-du

rable.gouv.fr/-Certificats-d-econo

mies-d-

energie,188-.htm

l

■Condition d’éligibilité au dispositif :

Nature des investissemen

ts/travaux

• Investissements/travaux identifiés dans les fiches « standardisées ». Les fiches

standardisées définissent les équipements, les travaux type ou

vrant droit à

CEE sou

s réserve du

respect des con

ditio

ns d’application spécifiées. D

ans

le cas ou les investissements relèvent de

s fiches standardisées, le délai

d’instruction de la dem

ande est de 3 mois maximum

. • Investissement

non

identifiées dans les

fiches

standardisées

: les

investissements et les écon

omies attend

ues do

ivent être expertisées sur la

base de

justificatifs de

s écono

mies

prévisionn

elles

définies

lors de

diagno

stics énergétiqu

es (perform

ance des équ

ipem

ents, consommations

de référence, état du

marché, etc). Dans le cas ou les investissements ne

relèvent pas des fiches standardisées, le délai d’instruction de la dem

ande

est de 6 m

ois maximum

.

Les m

odalités d’utilisation du dispositif C

EE dép

enden

t de la nature

du m

aître d’ouvrage. O

n distingu

e 2 cas :

• Les collectivité

s, l’A

NAH, les (bailleurs sociaux) qui peuvent soit demander

directem

ent des CEE pour ensuite les valoriser soit établir un partenariat

avec un obligé avant la réalisation des investissements.

• Les autres (entreprises, etc) qui ne peuvent pas demander directem

ent mais

peuvent établir un partenariat avec un obligé avant la réalisation de

sinvestissements (cf. solutio

n 1 ci-dessous).

Solution 1 dem

ander directemen

t des CEE.

Dans ce cas, le maître d’ouvrage prend

à sa charge la constitution du

dossier

de dem

ande

, le suivi d

e la dem

ande aup

rès des services de l'État et la vente

des certificats correspo

ndants.

Principales étapes :

1)Réaliser les investissements écono

mes en énergie

; Bien

veiller à

l’identificatio

n des justificatifs ;

2)Déposer

un do

ssier

CEE

auprès de

s autorités

(Préfecture) qu

iprocéde

ront à la dé

livrance de

s CEE

(sous réserves de

l’éligibilité du

dossier

de de

mande

) ; Ouvrir

un co

mpte

sur

le registre Em

my

(www.emmy.fr)

3)Vend

re les CEE (marché de gré à gré).

Solution 2 : établir un partenariat avec un obligé.

Le m

aître d’ou

vrage peut également établir un partenariat avec un ob

ligé afin

d'ob

tenir une participation financière en échange de la cession

du droit de

réclam

er les C

EE au

titre d

es actions e

ngagées.

Dans ce cas, la charge

administrative liée à la gestio

n des certificats ne repo

se plus sur le M

O m

ais sur

son partenaire. Un tel partenariat ne relève pas du droit de la com

mande publique

si les critères suivants son

t respectés dans le docum

ent qui le finalise :

•il prévoit l'équivalence de valeur financière entre participation financière et

CEE cédés ;

•il ne prévoit aucune prestation de service par le partenaire de la collectivité ;

•la participation financière n'intervient pas avant la fin des travaux.

EXEMPLE 71

Page 142: Audit énergétique bâtiment Maîtres d’ouvrages & bureaux d ... · Audit énergétique bâtiment - Rapport type - Juin 2011 7 Afin de répondre à la demande des professionnels,

Audit é

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étique b

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

142

Le partenariat peut par exem

ple être form

alisé à travers le protoco

led'acco

rd et de

la co

nvention d'application do

nt les m

odè

les peuvent être

téléchargés sur le site

du ministère du développem

ent du

rable.

Enfin, la législation

en vigueur n

e prescrit p

as d

'exigence

de m

ise

enconcurrence po

ur la sélectio

n d'un

partenaire d'une telle conventio

n.Principales étapes :

1)Passer un accord avec un obligé avant la réalisation de l’investissement (en

précisant no

tamment la nature de

l’opération, le montant de

CEE

qui

seront générés par l’investissement et la contributio

n de l’Obligé à cette

opération (par exemple le m

ontant de la prime accordée).

2)Réaliser l’investissement ;

3)Fo

urnir les justificatifs à l’O

bligé qui déposera un dossier CEE auprès des

autorités (Préfecture) qui procéde

ront à la dé

livrance de

s CEE

(sous

réserves de l’éligibilité du do

ssier de dem

ande).

Le versement de la prime se fait, avant ou après la réalisation des investissem

ents

(selon les pratiques de obligé partenaire et d

e la nature de l’opération).

Période de Validité des investissemen

ts :

•Une dem

ande de certificats d’écono

mies d’énergie ne peut p

orter que sur des

actio

ns achevées moins d’un an avant la date de cette dem

ande.

•Dans le cas d’un partenariat, la con

tribution du dem

andeur doit être intervenue

antérieurement au déclenchement de l'op

ération.

Seu

il :

Les do

ssiers déposés doivent représenter une qualité minimale de 20 GW

hcumac. Par dérogation, tou

te personne mentio

nnée à l'article 1er est autorisée

à dépo

ser une fois par année civile une dem

ande de certificats d'écono

mies

d'énergie do

nt le volum

e est inférieur au seuil précité.

Les actions préco

nisées présentes sous form

e de fiches dan

s la

partie précéden

te et éligibles au

x CEE corresponden

t au

x fiches

d’opérations stan

dardisée

s suivan

tes :

L’ensemble des fiches listées ci-d

essus, utilisées pou

r l’estimation du

mon

tant

de certificats correspo

ndant à chaque propo

sitio

n d’am

élioratio

n, est visible

en annexe G.

Le coût global de

s travaux d’am

éliorations (4 actions) susceptibles d’être

sujets à obtention de

CEE

s’élève à 954

330

€HT, correspo

ndant à un

mon

tant total d

e certificats de 5,9 GW

hCUMAC.

Le tableau ci-d

essous présente les taux

de couverture envisageables pour

différents tarifs du kW

h CUMACpo

tentiels.

EXEMPLE 71N° de fiche

Intitulé

kWhCUMAC

BAT-EN-04

Enveloppe

Fenêtres isolantes

115 500

Thermique

BAT-TH-02

chaudière de type cond

ensatio

n2 647 500

BAT-TH-27

Raccordem

ent d'un bâtiment tertiaire

à un réseau de chaleur alim

enté

par des énergies renou

velables

3 131 000

BAT-EQ-01

Équipem

ent

luminaires à ballasts électron

iques T

5équipés de pho

todiod

es53 170

Total kW

hCUMAC:

5 947 170

Investissemen

tsMontant

de certificats

Tau

x de couverture

si 2 €/M

Whcumac

Tau

x de couverture

si 5 €/M

Whcumac

Taux

de couverture

si 10

€/M

Whcumac

954 330

€ H

T5 947 MW

h CUMAC

1,2%

3,1%

6,2%

Tabl

eau

32 :

List

e de

s ga

ins

kWh

cum

ac

Tabl

eau

33 : T

aux

de c

ouve

rtur

e de

s in

vest

issem

ents

en

fonc

tion

du ta

rif d

’ach

at d

es C

EE

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- R

apport

typ

e -

Juin

2011

143

7.4 - Les autres financem

ents possib

les

Le système complet des aides propo

sées par l'ADEM

E compo

rte, outre l'aide

à la décision comme le financem

ent des audits énergétiques, un système d'aide

aux investissements liés à une utilisation ratio

nnelle de l’énergie (amélioratio

ndes installatio

ns ou de pratiq

ues existantes).

Dès lo

rs qu’une op

ération participe à la satisfaction des ob

jectifs poursuivis

par l’A

DEM

E, e

lle p

eut obtenir u

n soutien

financier. Conform

ément à

l'encadrement communautaire et aux priorités de l'ADEM

E, des règles sont

fixées en m

atière d'éligibilité des dossiers et de

calcul de

s co

ûts pris en

compte po

ur la dé

term

ination de

s aide

s : elles sont décrites dans des

documents plus spécifiqu

es. Pour plus d'inform

ations, nous vous invitons à

contacter votre direction région

ale ADEM

E.

Enfin, le décret n°200

2-636 du

23 avril 2

002, pris en application de la lo

i du

15 juillet 1980 relative aux écon

omies l'énergie et à l'utilisation de la chaleur,

a dé

fini le cham

p d'intervention

des sociétés, dé

nommées "Sofergie",

spécialisées dans le financem

ent des investissements de maîtrise de l'énergie

par voie de crédit-bail.

Les So

fergie sont des sociétés financières spécialisées dans le financement

par voie de créd

it-bail im

mobilier et m

obilier ou sous form

e de

location

simple des investissements destin

és, notamment, à écono

miser l’énergie ou

à protéger l’environnem

ent.

Outre l'acquisition

d'équipem

ents spécifiques, les Sofergies peuvent égalem

ent

financer les constructio

ns et terrains qui leur sont indissociables, les frais de

transport,

montage

et

démontage,

les

travaux

et

installations

complém

entaires indispensables et les frais financiers intercalaires.

Pour plus d'inform

ations, consulter la présentation des "Sofergies" à partir

du site

internet de l'A

ssociation française des sociétés financières.

EXEMPLE 71

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Audit é

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typ

e -

Juin

2011

144

EXEMPLE 72

8 - Con

clusion

Dan

s cette partie, précisez notammen

t :

• l’aspect général du

bâtiment (présence/absence

de d

égradatio

nsmajeures) ;

•les principales conclusion

s de l’analyse spécifique des consom

mations ;

• les principales conclusion

s sur l’analyse des systèmes ;

• les grands axes des préconisatio

ns et les principales conclusion

s sur

le potentiel d

’écono

mie d’énergie du bâtim

ent.

Un compte rend

u de la réunion

finale pou

rra être intégré. Ce compte

rend

u intégrera le p

lan

d’actions q

ui a été d

éfini avec le maître

d’ou

vrage.

Cet aud

it therm

ique des bâtim

ents de la résidence X

à C

aluire a permis

d’appo

rter des éléments de répo

nse qu

ant aux po

ssibilités d’am

éliorer la

performance énergétique de l’immeuble, point de départ de la réalisation de

cet audit.

Rappelons dans un premier temps que le niveau de consommation actuel de

la résidence est tout à fait raisonn

able pour une construction de son âge,

ayant bénéficié de peu de travaux de réno

vatio

n thermique (un

e partie des

menuiseries + toitu

re).

Du co

nstat de

l’existant a pu

être dé

gagé plusieurs axes de

travaux

de

réno

vation

et d

’amélioration

d’un

e part au

niveau d

e l’envelopp

e mais

égalem

ent sur les systèm

es énergétiques.

Chaque actio

n a été caractérisée en term

e de gain énergétiq

ue et financier

mais égalem

ent en terme de coût et de retour sur investissem

ent afin que

cet audit serve d’outil d’aide à la décision po

ur la copropriété.

La réductio

n des consommations énergétiques passe dans un prem

ier temps

par la réd

uction de

s dé

perditions therm

iques par un

e meilleure isolation

(fenêtres et parois) et par un reno

uvellement d’air maîtrisé (VMC) avant

d’op

timiser les systèm

es énergétiques (chaufferie, distribution..).

Dans ce cadre de travaux d’am

élioratio

n raison

nables (ne s’agissant pas d’une

réhabilitation totale) les objectifs de réductio

n de consommation d’énergie

peuvent atteindre 40 % de la consommation actuelle, permettant d’atteind

reun ratio de chauffage de 79 kW

hPCI/m

² tout à fait satisfaisant.

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typ

e -

Juin

2011

145

De l’ensem

ble des actio

ns que nou

s avon

s prop

osées, certaines peuvent et/ou

doivent être regroup

ées de

manière logiqu

e et cohérente

afin d

’être

envisagées par phase ou par lot.

Nous proposons ainsi 3 lots pouvant être articulés de la m

anière

suivan

te :

Lot isolation :

Com

prenant le rem

placem

ent des menuiseries d’origine et l’isolatio

n intérieure

de lo

gement. Ce lot est du ressort de chaque propriétaire, qui pou

rra ou

non

effectuer ces travaux et sans qu’il y ait d’interaction avec les lots suivant.

Lot ventilation :

Idéalement, il serait intéressant de rem

ettre l’installatio

n de VMC a neuf (ho

rsgaines), c’est-à-dire : mise en place de bo

uche d’entrée d’air no

rmalisée,

équilibrage du réseau et remplacem

ent des caissons d’extraction

Lot Chau

ffage :

Plutôt qu

e de réaliser les actions 6 – 7 et 8 au cou

p par coup en fonctio

ndes budgets dispon

ibles, le regroupem

ent d’actio

n s’impo

se logiquem

ent. Ainsi,

la pose de robinets therm

ostatiques ne sera réellement efficace qu

e si le

réseau est en bo

n état (désembo

uage éventuel) et correctement équilibré.

Seulem

ent dans ces con

ditio

ns, la po

se de compteur calorifique aura un sens

dans la mesure où la régulation term

inale est efficace. Les actions 7 et 8

s’enchaînent lo

giqu

ement.

La rénovation chaufferie (action 6) pou

rra être réalisée en mêm

e temps, par

anticipation de sa fin de vie afin d’obtenir au plus tôt le m

eilleur rendement,

ou d’ici 5 à 10 ans maximum

.

La question de l’EC

S solaire devra être décidée avant cette rénovation po

urêtre réalisée de préférence en mêm

e temps que la chaufferie.

Exem

ple :

Lors de la réunion de rendu final, il a été défini avec le m

aître

d’ouvrage le plan d’actions suivan

t pour le lo

t chau

ffage :

1. Informations de coprop

riétaires des résultats de l’étude afin de connaître les

person

nes intéressées et éventuellement faire une con

sultatio

n d’entreprises

commun

es.

2. D

ésem

bouage et équilibrage du systèm

e de chauffage.

3. P

ose de

robinets thermostatiques dans les co

mmun

s et dans les

appartem

ents des propriétaires intéressés.

4. M

ise en place de compteurs calorifiques.

5. R

énovation de la chaufferie.

6. O

ptimisation de la régulation.

Les autres préco

nisations ne peuvent être m

ises en place qu

e par les

prop

riétaires ; ce sera de leur ressort.

EXEMPLE 72

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Juin

2011

146

Annexes

A - M

étho

dologie des mesures et calculs

147

B - Caractéristiques thermiques minimales RT Existant

xx

C - D

éperditio

ns therm

iques du bâtiment

xx

D - D

éperditio

ns therm

iques du bâtiment

xx

E - Non

con

form

ités - A

mélioratio

nsxx

F - Mod

èles d’éclairage de secours « perfo

rmant »

xx

G - Certificats d’écon

omies d’énergie (Fiches CEE)

xx

H - Inform

ations com

plém

entaires

xx

Cliq

uez sur l’icône

pour télécharger

et visualiser l’an

nexe !

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e -

Juin

2011

Rem

erciem

ents

■Comité de pilo

tage

Philipp

e BOIM

OND

ADEM

E, directio

n région

ale Provence-Alpes-C

ôte d’Azur

Jacques-Olivier BUDIN

ADEM

E, service animation territo

riale

Maïté C

ACAUX

ADEM

E, directio

n région

ale Haute-N

ormandie

Hubert DESPR

ETZ

ADEM

E, service bâtiment

Eddy POITRAT

ADEM

E, directio

n région

ale Haute-N

ormandie

Jean-Yves RICHARD

ADEM

E, directio

n région

ale Franche-Com

Antoine TRANCHANT

ADEM

E, directio

n région

ale Ile-de-France

■Réd

action

ADEM

Eet G

IRUS Ingénierie

■Coordination technique et coordination de l’édition

Maïté C

ACAUX

ADEM

E, directio

n régionale H

aute-N

orm

andie

■Mise en

page et suivi d

’édition

Agence BDSA

,Le H

avre

147

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Audit é

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typ

e -

Juin

2011

148

Glossaire

ACER

MI :

certification

de l'A

ssociation

pour la Certification

des

Matériaux

Isolants

Acotherm :

label d

e certificatio

n thermique et phon

ique des fenêtres

APD

:Avant Projet Définitif

APS :

Avant Projet So

mmaire

B2S (tarif) :

Binôm

e 2 Saison

sBAES :

Bloc Auton

ome d’Éclairage de Sécurité

BBC :

Bâtiment Basse Con

sommation

CEE :

Certificat d’Écono

mie d’Énergie

COE :Con

seil en O

rientatio

n Énergétiq

ueCon

ductivité

thermique :

grande

ur physique caractérisant le co

mpo

rtem

ent de

smatériaux lo

rs du transfert thermique par cond

uctio

nCST

BAT :

certificatio

n du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment

CTA

:Centrale de Traite

ment d’Air

DJU :

Degré Jo

ur Unifié

DOE : Dossier des O

uvrages Exécutés

DSP :

Délégation de Service Public

ECS :Eau Chaud

e Sanitaire

ERP

(Classem

ent) :Établissement Recevant du

Public.

Exem

ple : pour le classement R 4, R signifie « établissement

scolaire », 4 signifie « 300 personnes et moins ».

FLJ :

Facteur de Lum

ière de Jour m

oyen

FOD :

Fuel O

il Domestiq

ue

GES :

Gaz à Effet de Serre

GTC :

Gestio

n Technique Centralisée

GV :

Grand

e Vite

sse

GW

P :Gobal W

arming Po

tential

HC :

Heure Creuse

HCE : Heure Creuse Été

HCH :

Heure Creuse Hiver

HPE

:Heure Pleine Été

HPH

:Heure Pleine Hiver

HSP :

Hauteur Sous Plafond

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Audit é

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ent

- R

apport

typ

e -

Juin

2011

IRC :

Indice de Rendu

des Cou

leurs

kWh C

UMAC:kilowattheures cumulés actualisés (= générée sur toute la

durée de vie d'un équipement)

kWhef :

kilowattheure d’énergie finale (= facturée)

kWhep :kilowattheure d’énergie

prim

aire (= disponible

dans la

nature)

MV :

Moyenne Vite

sse

ODP :Ozone D

epletio

n Po

tential

PCI :

Pouvoir Calorifique Inférieur

PCS :Po

uvoir Calorifique Supérieur

PV :

Petite Vite

sse

PV :

Photovoltaïque

R :

Résistance thermique : exprime la résistance d'un m

atériau

au passage d'un flux de chaleur

RT 2005 :Réglementatio

n Therm

ique 2005

SHON :

Surface Hors d’œuvre N

ette

SU :

Surface Utile

SV :

Simple Vitrage

TGBT :

Tableau Général Basse Tension

TRI :

UTA

:Unité de Traitement d’Air

VMC :

Ventilatio

n Mécanique Contrôlée

149

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7238Juin 2011

L’ademe en bref

L'A

gence

de

l'Enviro

nnem

ent et de

la M

aîtr

ise

de

l'Ener

gie

(AD

EM

E)

est

un é

tablis

sem

ent

public

sous

la t

riple

tute

lle d

u m

inistè

re d

e l'E

colo

gie,

du D

évelo

ppem

ent

dura

ble

, des

Tra

nsp

ort

s et

du Loge

men

t, du m

inistè

re de l’E

nse

ignem

ent

supérieu

r et de

la R

echer

che e

t du m

inistè

re d

e

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