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Direction artistique : Frédéric Seguette 06 10 13 94 09 [email protected] info@plastiquedanseflore.com www.plastiquedanseflore.com 19, 20 ET 21 SEPTEMBRE 2014 LE POTAGER DU ROI VERSAILLES 8 ème ÉDITION AUTOMNE DOSSIER DE PRESSE

AUTOMNE - ecole-paysage.fr · Direction artistique : Frédéric Seguette 06 10 13 94 09 [email protected] [email protected] 19, 20 et 21 Septembre 2014

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Direction artistique : Frédéric Seguette

06 10 13 94 09 [email protected]

[email protected]

19, 20 et 21 Septembre 2014Le pOtAGer DU rOI

VerSAILLeS

8ème ÉDItION

AUTOMNE

DOSSIER DE PRESSE

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3 ÉDItO

4 Le pOtAGer DU rOI

L’eNSp

6 Le prOGrAmme

8 LeS ArtISteS

26 LeS pArteNAIreS

27 INFOS prAtIQUeS

8 GILLES CLÉMENT

10 CÉCILE PROUST

12 YAÎR BARELLI

14 ANNABELLE PULCINI

16 BRUNO TANANT

MARCELLINE DELBECQ

18 RÉMY HÉRITIER

20 FRANÇOISE TARTINVILLE

22 AMAIA URRA

24 CAROLE PERDEREAU

SOPHIE LALY

SOMMAIRE

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pAGeS 02 / 03

ÉDITO

Depuis sa création en 2007, le festival plastique Danse Flore explore les relations entre création contemporaine et patrimoine historique, en privilégiant les pratiques artistiques traversées par la question du paysage. Accueilli dans le cadre exceptionnel du potager du roi à Versailles, plastique Danse Flore développe un dialogue fructueux avec le contexte spécifique du lieu et ses usagers, les jardiniers et les étudiants de l‘École nationale supérieure de paysage, partenaire de la manifestation. plus d’une vingtaine d’artistes y viendront cette année partager avec un large public leur vision singulière du monde.pour la troisième année consécutive le festival se déclinera en deux rendez-vous annuels, l’un à l’automne 2014 et l’autre au printemps 2015. entre ces deux rendez-vous des actions artistiques seront menées auprès de nombreux publics par des artistes invités sur le festival. Des résidences de créations seront également mises en place pour permettre aux artistes de développer des projets in situ.

La question du paysage est au cœur de la manifestation. Non pas un paysage réduit à sa seule vision, défini comme quelque chose qui serait vu, mais appréhendé avec les cinq sens dans une expérience du corps en mouvement. Les artistes, chorégraphes, plasticiens, paysagistes par leur présence et leurs audaces nous bousculent dans nos perceptions, mettant tous nos sens en éveil. Ici, dans un jardin, plus que dans un théâtre ou une galerie, les contraintes obligent artistes et publics à composer avec elles : conditions météorologiques, odeurs, ensoleillement, complexité des points de vue, événements périphériques… Il ne s’agit pas seulement de faire voir un lieu, même remarquable comme ici, mais de le pratiquer. Il s’agit de chorégraphier la présence de chacun, artistes, usagers, spectateurs, et que chacun prenne conscience de sa participation au mouvement général.

La programmation fait la part belle aux « jeunes pousses » cette année. Une nouvelle génération d’artistes sort des théâtres et joue le jeu de l’in situ. Nous souhaitons les accompagner dans leur mouvement. Le réseau Nos Lieux Communs, réunissant plusieurs structures culturelles au niveau national (festival entre cour et jardin en bourgogne, le festival des Fabriques en picardie, Format en rhône Alpes, extension Sauvage et À domicile en bretagne, et plastique Danse Flore en Ile-de-France) s’est constitué cette année pour offrir aux artistes des opportunités de construire leurs projets dans la durée, et développer de nouvelles formes. Nous nous réjouissons d’accueillir en septembre les créations des chorégraphes Cécile proust, Yaïr barelli, rémy Héritier, Françoise tartinville, Annabelle pulcini et Carole perdereau, de la performeuse Amaia Urra, et des plasticiens marcelline Delbecq, bruno tanant, et Sophie Laly. Nous découvrirons les travaux des étudiants de l’eNSp encadrés par le plasticien Gilles bruni. Nous aurons également le plaisir d’accueillir le célèbre paysagiste Gilles Clément qui interviendra dans le cadre des Journées européennes du patrimoine sur le thème « patrimoine culturel , patrimoine naturel ».

Nous remercions vivement l’ensemble de nos partenaires pour leur soutien à la huitième édition du festival. Nous remercions également l’ensemble des bénévoles sans lesquels cette aventure insolite ne pourrait avoir lieu.

L’équipe de plastique Danse Flore

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LE POTAGER DU ROI

Le potager du roi de Versailles a été dessiné de 1678 à 1683 par Jean-baptiste de La Quintinie, aidé de Jules Hardouin-mansart pour la maçonnerie, à la demande de Louis XIV, sur un terrain marécageux de neuf hectares, à proximité de la pièce d’eau des Suisses, non loin de l’Orangerie du Château. Il fut conçu pour la production des denrées de la table du roi.La forme actuelle du potager a peu changé depuis trois siècles.Le Grand Carré s‘étend sur trois hectares. Il est divisé en seize carrés également répartis autour d’un bassin central. Chaque carré, entouré d’arbres fruitiers taillés en contre-espaliers, contient en son centre des légumes.Des terrasses dominent l’ensemble. tout autour du Grand Carré, derrière de hauts murs, vingt-neuf jardins clos abritent des collections végétales.théâtre d’horticulture, le potager du roi est depuis son origine un lieu de production et d’innovation.Il abrite depuis 1976 l’École Nationale Supérieure du paysage.Classé en 1926 monument historique, il est ouvert à la visite depuis 1991.

L’ÉCOLE NATIONALESUPÉRIEUREDE PAYSAGE

L’École nationale supérieure de paysage de Versailles-marseille est l’héritière de la chaire d’architecture des jardins et des serres créée en 1874 à l’École d’horticulture de Versailles sur le site du potager du roi. L’eNSp a succédé en 1976 à la Section du paysage et de l’art des jardins créée à l’École nationale d’horticulture en 1945, ainsi qu’au Centre national d’études et de recherches du paysage de trappes (1972-1978). elle forme depuis cette date des paysagistes diplômés par le gouvernement (DpLG) dans le site du potager du roi de Versailles après le départ de l’École nationale supérieure d’Horticulture à Angers en 1996.Depuis 2007 elle est partenaire privilégiée du festival plastique Danse Flore.

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pAGeS 04 / 05

Onze cercles rouges regardant le sud - Felice Varini - exposition Des cercles des toits des façadesFestival plastique Danse Flore / Le potager du roi 2013 © André morin

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LE PROGRAMME

La question de l’identité traversera de nombreux projets accueillis cet automne sur le festival.

C’est le cas du projet Femmeuses de la chorégraphe Cécile Proust qui interroge la place de la femme dans l’art et dans la cité. Conçu en deux parties, la première étape de création prendra la forme documentaire avec des portraits de versaillaises dans l’espace public qui seront présentés en automne sous la forme d’une installation vidéo. en avril Cécile proust reviendra avec une nouvelle création, une performance dansée intitulée femmeuses#28, ensemble, qui rassemblera plusieurs femmes, d’âges et de parcours très différents, autour de la question de l’être ensemble, au féminin. La chorégraphe Françoise Tartinville questionnera quant à elle les représentations du masculin dans sa dernière création Émulsion Cobalt. Annabelle Pulcini convoquera dans Deux ou trois bagues au doigt une communauté de quatre individus et les jeux identitaires qui les animent. Carole Perdereau, hantée par le texte La vie dans les plis d’Henry michaux, bataillera contre le dédoublement de la personnalité dans l’Assaut.

La manifestation interroge également un autre rapport au monde, cette fois du point de vue environnemental. Le célèbre paysagiste Gilles Clément viendra partager avec le public ses expériences et ses réflexions sur le concept de Nature. Le chorégraphe Rémy Héritier et le musicien Éric Yvelin développeront dans le duo Percée Persée une danse « située » polyphonique qui révèle les strates non visibles, à l’œuvre dans toute création. La performeuse Amaia Urra conduira le public à herboriser dans le potager et ses alentours au rythme d’une litanie scientifique et joyeuse. Le paysagiste et plasticien Bruno Tanant interrogera notre lecture du site avec une installation que le public est invité à « perturber ». La plasticienne Sophie Laly proposera avec son installation vidéo Fading #3 un paysage « sensible » qui nous sera révélé à la tombée de la nuit…

Yaïr Barelli, que le public a pu découvrir en avril dernier, reviendra sur le festival avec une nouvelle création, De l’interprétation / titre de l’instant pour laquelle il va collaborer avec des étudiants de l’École nationale supérieure de paysage de Versailles. La question du public est au cœur de ce projet qui devrait provoquer de belles surprises.

enfin la plasticienne Marcelline Delbecq fera une lecture de Paréidolie. Ce roman écrit à partir d’un diaporama de robert barry, est le récit d’une fuite. Fonctionnant par séquences, comme un carrousel, il convoque des images, les efface et recommence.

et ça commence...

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SAMEDI 20 SEPTEMBRELe potager du roi - Le parc balbi

11h : visite du potager par ses jardiniers / Statue de La Quintinie / 60 min14h : Polder - Émulsion cobalt de Françoise Tartinville / le Grand Carré / 50 min14h30 : visite du potager par ses jardiniers / Statue de La Quintinie / 60 min15h : Percée Persée de Rémy Héritier / 1er des Onze / 45 min15h : Tronco Ramas Delta de Amaia Urra / le Potager du Roi et ses alentours / 45 min16h : visite du potager par ses jardiniers / Statue de La Quintinie / 60 min16h30 : De l’interprétation / titre de l’instant de Yaïr Barelli / Jardin Le Nôtre / 80 min17h : Tronco Ramas Delta de Amaia Urra / le Potager du Roi et ses alentours / 45 min 18h : Deux ou trois bagues au doigt de Annabelle Pulcini / le balbi / 60 min19h30 : L’assaut de Carole Perdereau / 3ème des Onze / 30 min20h : Fading # 3 de Sophie Laly - le balbi - 60 min

EN CONTINU :

•Femmeuses en ville / une installation vidéo Cécile Proust et Jacques Hoepffner / Salle du potager•uneinstallationdupaysagisteetplasticienBruno Tanant•desinstallationsréaliséesparlesétudiantsdel’Écolenationalesupérieuredepaysageencadrésparleplasticien et paysagiste Gilles Bruni

DIMANCHE 21 SEPTEMBRELe potager du roi - Le parc balbi

11h : visite du potager par ses jardiniers / Statue de La Quintinie / 60 min14h : Percée Persée de Rémy Héritier / 1er des Onze / 45 min14h30 : visite du potager par ses jardiniers / Statue de La Quintinie / 60 min15h : Pareidolie une lecture de Marcelline Delbecq / 3ème des Onze / 40 min15h : Tronco Ramas Delta de Amaia Urra / le Potager du Roi et ses alentours / 45 min16h : Polder - Émulsion cobalt de Françoise Tartinville / le Grand Carré / 50 min16h : visite du potager par ses jardiniers / Statue de La Quintinie / 60 min17h : carte blanche de Gilles Clément / 3ème des Onze / 60 min17h : Tronco Ramas Delta de Amaia Urra / le Potager du Roi et ses alentours / 45 min18h : Deux ou trois bagues au doigt de Annabelle Pulcini / le balbi / 60 min

VENDREDI 19 SEPTEMBRELe potager du roi - Le parc balbi

18h : De l’improvisation / titre de l’instant de Yaïr Barelli / Jardin le Nôtre / 80 min19h30 : L’assaut de Carole Perdereau / 3ème des Onze / 30 min20h : Fading # 3 de Sophie Laly - le balbi - 60 min

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GILLES CLÉMENT

CARTE BLANCHE dim 21 sept - 17h - 3ème des Onze

Le principe de carte blanche tel qu’il m’a été donné offre la possibilité de faire apparaître les différentes facettes d’un métier que je qualifie de “ jardinier ” à travers sa complexité technique, sa médiation et sa nécessaire pédagogie, mais aussi à travers sa dimension conceptuelle et artistique en relation avec les préoccupations de notre temps qui lient étroitement l’écologie, l’économie et la société. Gilles Clément

Gilles Clément est ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier, il enseigne à l’ecole Nationale Supérieure de paysage à Versailles (eNSp). en dehors de son activité de créateur de parcs, jardins, espaces publics et privés, Gilles Clément poursuit des travaux théoriques et pratiques à partir de trois axes de recherche :- le Jardin en mouvement, concept issu d’une pratique sur son propre jardin dans la Creuse, appliqué à l’espace public en France et à l’étranger dés 1983. première publication sur ce thème en 1991, 4 rééditions successives chez Sens et tonka, paris. première application à l’espace public en 1986 pour le parc André Citroën inauguré en 1999. Nombreuses réalisations basées sur cette technique de gestion en particulier au lycée agricole Jules rieffel de Saint Herblain (44) 2004/2009- Le jardin planétaire, projet politique d’écologie humaniste, concept porté à la connaissance du public par le biais d’un roman-essai, thomas et le Voyageur chez Albin-michel en 1996, puis par une exposition majeure dans la Grande Halle de la Villette à paris en 1999/2000, ainsi que par un certain nombre d’études : Le Jardin planétaire de Shanghaï, la Charte paysagère de Vassivière en Limousin et autres travaux en cours. principales publications sur le sujet : thomas et le Voyageur op.cit. ; Le Jardin planétaire, colloque de Chateauvallon, collectif, ed. de l’aube 1997 et 1999 ; Les Jardins planétaires, photos, ed.Jean michel place, 1999 ; Le Jardin planétaire, catalogue de l’exposition, Albin-michel, non réédité. 1999.- Le tiers-paysage, concept élaboré à l’occasion d’une analyse paysagère en Limousin, défini comme « fragment indécidé du Jardin planétaire », concerne l’ensemble des espaces délaissés ou non exploités considérés par lui comme les principaux territoires d’accueil à la diversité biologique. publication sur le thème en 2004 et 2005 ed. Sujet/Objet.

Dès le début des années 70 Gilles Clément conçoit et réalise des jardins pour une clientèle privée en France et à l’étranger. En 1977 il cesse cette activité pour se consacrer à « l’espace public » et fonde l’Atelier Acanthe en 1985. Il s’installe de façon indépendante en tant qu’artiste en 2000 et organise ses prestations en co-traitance avec les ateliers de paysage, en particulier Coloco à Paris.

Le concept de Jardin en Mouvement, né d’une expérimentation dans son propre jardin, dans la Creuse, trouve une application en espace public dans le Parc André Citroën dès 1986. L’ouvrage portant le même nom parait en 1991. De nombreux ouvrages suivront (plus d’une vingtaine), certains abordant d’autres concepts importants : Le Jardin planétaire (exposition à la Villette en 1999/2000) , Le Tiers-Paysage (2003)

Plusieurs prix consacrent son œuvre dont le « Grand prix du paysage » en 1998.

Le Parc André Citroën (en co-conception), le Domaine du Rayol, les Jardins de l’Arche , les Jardin de Valloires, le parc Matisse, le jardin du musée du Quai Branly, Le toit de la Base sous-marine de Saint Nazaire (Jardin du Tiers-paysage) font partie des projets les plus connus du public.

Enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles depuis 1980 il assure, en 2011/12 des cours au Collège de France dans le cadre de la chaire de création artistique.

FLORE

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Saint Nazaire - toit de la base sous-marine © gilles clément

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CÉCILE PROUST

FEMMEUSES EN VILLEvend 19, sam 20 et dim 21 - salle du Potager

Installation vidéoConception : Cécile ProustRéalisation : Jacques HoepffnerAvec le soutien de la Drac Ile-de-France, Ministère de laCulture et de la Communication, dans le cadre de l’aide àla résidence chorégraphique

Le projet de résidence de création de la chorégraphe Cécile proust s’inscrit dans la démarche amorcée par l’artiste en 2004 avec le projet femmeuses, travail artistique, anthropologique et social qui s’attache aux questions de genres. 27 femmeusesactions ont été créées jusqu’à ce jour sous de multiples formes : spectacles, performances, chorégraphies documentaires, vidéos, textes, installations, programmations de spectacles, commissariat d’exposition. Son travail est étroitement lié aux images et scénographies numériques réalisées par le vidéaste Jacques Hœpffner avec lequel elle collabore depuis plusieurs années.

La résidence de création se propose d’accompagner la chorégraphe dans une nouvelle étape de travail avec la présentation en septembre de l’installation vidéo femmeuses en ville, portraits de femmes dans l’espace public, puis d’une création, femmeuses # 28, ensemble qui sera présentée dans le cadre du festival en avril 2015.

femmeuses # 28, ensemble est un projet de chorégraphie documentaire pour un groupe de femmes de différentes générations et origines sociales mêlant amateurs et professionnelles. elle comportera deux parties, un travail d’enquête fait à partir d’entretiens avec les personnes investies dans le projet et une chorégraphie chorale.Des entretiens tout au long du processus avec chacune des femmes investies dans la création ancrera le projet dans un travail documentaire. Les questions seront élaborées avec Isabelle Launay, chercheuse et théoricienne en danse et seront partie prenante du travail dramaturgique, chorégraphique et scénographique. Les questions se poseront depuis les problématiques travaillées au sein de femmeuses, des problématiques qui questionnent les constructions des genres, leurs codages et la fabrique des normes sexuées.La chorégraphie s’inspirera pour une part de protocoles d’actions et partitions qui s’ancrent dans l’histoire chorégraphique des années 60 et 70 en danse (Anna Halprin, trisha brown, Luncida Child…) mais puisera aussi dans des danses plus populaires et les pratiques physiques des personnes investies dans le projet, danses de salon, sports collectifs, yoga, pole dance, sport de combat, danses traditionnelles …

Cécile Proust est artiste chorégraphe, pédagogue et directrice du programme femmeuses. Elle a reçu une formation classique et contemporaine. En parallèle à son parcours de danseuse auprès de chorégraphes contemporains, dont Josette Baïz, Odile Duboc, Alain Buffard, Dominique Brun, Daniel Larrieu, Thierry Thieu Niang, Bob Wilson, le quatuor Albrecht Knust, Cécile Proust voyage pour rencontrer et pratiquer des danses comme le flamenco en Espagne, le kathak en Inde du nord, la danse orientale en Egypte ou le Jiuta Maï (danse traditionnelle des geishas) à Kyoto. Ces danses traditionnelles, certaines pratiquées exclusivement par des femmes, Cécile Proust les croise avec des danses contemporaines occidentales, des pensées anthropologiques et sociales ainsi que des supports critiques, de manière à interroger les constructions des corps et des danses, les fabriques des genres et les rôles sexués. Depuis 1991, Cécile Proust a chorégraphié de multiples œuvres en lien avec ses questions, qui tournent en France et à l’étranger. Elle collabore avec les champs du théâtre, de l’opéra, du cinéma, de l’art contemporain et de la musique.En 2004, Cécile Proust décide de mettre en œuvre femmeuses. Projet artistique et anthropologique, il interroge la place des femmes dans le monde et dans l’art. 27 femmeusesactions voient le jour, qui prennent de multiples formes : spectacles, conférences, performances, vidéos, chorégraphies documentaires, entretiens, installations, programmations de spectacles, commissariat d’expositions, programmes pédagogiques. En 2005, Cécile Proust est lauréate du programme Hors les murs, pour se rendre au États-Unis.Cécile Proust est titulaire d’un Master en Art et Politique à SciencesPo Paris dans le programme SPEAP de Bruno Latour.

DANSE

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femmeuses © jacques hoepffner

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YAÏR BARELLI

SUR L’INTERPRÉTATION / TITRE DE L’INSTANTvend 19 sept - 18h - Jardin Le Nôtresam 20 sept - 16h30 - Jardin Le Nôtre

Créé en collaboration avec Loreto Martinez Troncoso et Claire HaenniCo-production : Festival Next 2014 - Espace Pasolini ValenciennesAvec le soutien de la Drac Ile-de-France, Ministère de laCulture et de la Communication, dans le cadre de l’aide àla résidence chorégraphiqueAvec l’aide à la diffusion de l’ONDA

Dans Ce ConTexte, son précédent solo, accuilli sur le festival en avril dernier, Yaïr barelli partageait avec le public ce que la situation de performance provoquait en lui. Il réagissait aux choses présentes dans la salle, dans le lieu, dans le temps. Dans sa nouvelle création, il inverse le rapport. Il injecte quelque chose dans le théâtre et voit comment la salle réagit, comment la situation réagit. Cette réaction devient la pièce.

Sur l’interprétation / titre de l’instant est un protocole pour un spectacle. Il s’agit de rendre compte de la présence physique du public dans l’espace théâtral et d’en dévoiler l’influence directe et concrète.Le public est un élément constitutif de cette situation, un pôle nécessaire sans lequel la performance ne peut avoir lieu. Ce spectacle s’adresse donc aux spectateurs de la même manière qu’il s’adresse aux interprètes, brouillant les limites entre ces deux situations.Il propose de réunir un public, des acteurs, des amateurs, des professionnels, autour d’une proposition qui invite à une mobilisation commune.Le fil conducteur de la pièce consiste en un texte préenregistré à l’intention du public, une partition suggérant une situation imaginaire à interpréter. elle sera diffusée dans l’espace scénique et deviendra l’axe du travail réalisé sur scène par des interprètes professionnels et, peut-être, par des spectateurs. La partition changera à chaque représentation. elle sera construire en rapport avec le jour spécifique du spectacle, le lieu, le temps, etc. Sur l’interprétation / titre de l’instant devient ainsi un protocole d’élaboration de situations théâtrales diverses.

Yaïr barelli est né en 1981 à Jérusalem. Après des études de psychologie et de linguistique, il commence son parcours professionnel au Centre de Développement Chorégraphique de toulouse. Il travaille ensuite comme interprète pour plusieurs chorégraphes en Israël : Anat Danieli, Anat Shamgar, Nimrod Freed et la Compagnie Vertigo. en 2008, il revient en France et s’y installe. Il suit la formation essais au CNDC d’Angers et travaille ensuite comme interprète pour différents artistes et chorégraphes : emmanuelle Huynh, Christophe Le Goff, marlène monteiro Freitas, tino Sehgal et Christian rizzo.Ses propres travaux et recherches ont été présentés en France, en Allemagne, en Angleterre et en Israël. Il travaille actuellement en collaboration avec l’artiste Neal beggs et le collectif Åbäke et mène en parallèle les projets Ce Contexte, r.A.Y et Sur l’interprétation/titre de l’instant. Il collabore avec pauline bastard et Ivan Argote sur Dance or Die. Ses travaux ont été co-produits et accueillis en résidence au CNDC d’Angers, au musée de la danse de rennes et au CCN de Grenoble. Il enseigne dans différentes institutions, notamment au CNDC d’Angers, à the place à Londres et à la HeAD, Haute École d’art et design de Genève. en résidence de création au potager du roi, il a présenté Ce Contexte dans le cadre du festival plastique Danse Flore en avril dernier.

DANSE

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yaïr barelli - plastique danse flore avril 14 © didier dupressoir

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ANNABELLE PULCINI

DEUX OU TROIS BAGUES AU DOIGTsam 20 sept - 18h - le Balbidim 21 sept - 18h - le Balbi

Conception et chorégraphie : Annabelle PulciniAvec : Gaspard Guilbert, Elise Ladoué, Annabelle Pulcini, Alexandre ThéryAssistanat : Audrey Gaisan Doncel, Elise Olhandéguy, Martha Rodezno et Carole Perdereau.Lumières : Yannick FouassierEnvironnement sonore : Samuel PajandMusiques : Jean Sébastien Bach et Julia HolterTexte : Citation et extraits de L’Eloge de l’amour de Alain Badiou et Nicolas Truong.Production : La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs / L’association Béton Chantiers.Avec le soutien de Micadanses Paris /Les Ateliers de Paris, Carolyn Carlson et Arcadi dans le cadre des plateaux solidaires.Remerciements chaleureux à Vincent Alaphilippe, Célia Houdart, Hélène Iratchet, Hélène Joly, Satchie Noro, Marie Christine Scaglia et Igor Tourgueniev.

Deux ou trois bagues au doigt parle d’amour et d’éternité. Avec une volonté d’authenticité, la pièce va et vient entre sérieux, distance, naïveté et ironie salvatrice. Le public est invité à partager l’intimité d’un quatuor, deux femmes et deux hommes, petite communauté avec de drôles de pratiques, qui parfois se divise en couples, en individualités, pour finir tous ensemble réunis.Annabelle pulcini part de son expérience de la fasciathérapie, pratique somatique qui prend le corps dans sa globalité, pour stimuler l’intériorité et la subjectivité de ses danseurs. La base de cette pratique est l’éveil et la perception au mouvement interne comme mode de relation à soi et à l’autre.parallèlement, Annabelle pulcini s’est intéressé au travail cinématographique de Alejandro Jodorowsky, réalisateur et acteur d’origine chilienne, auteur de nombreux films surréalistes et provocateurs, connu pour sa pratique de la psychomagie, du tarot divinatoire et de la psychogénéalogie. Annabelle pulcini a cherché à faire résonner sa propre pratique avec l’univers cinématographique cru et mystique de l’artiste chilien. Son cinéma évoque très librement l’amour, la trahison, la manipulation, les croyances, la dépendance, la filiation, l’infirmité, la monstruosité physique. Quoique éloignés de nos canons culturels, ses films bousculent et interrogent de par leur profond humanisme.partagée entre fascination et rejet, intriguée à la fois par leur rattachement au réel et leur ésotérisme, l’artiste interroge par la perception et la pratique ce qui fait écho entre espaces intérieurs et espaces extérieurs, corporels et culturels, pour finalement reconnaître les contradictions dont nous sommes fait.

Interprète depuis 1990, Annabelle Pulcini a collaboré avec Dominique Bagouet, Olivia Grandville, Sylvain Prunenec, Loïc Touzé, Alain Michard, J’y pense souvent, Jennifer Lacey, Mille Plateaux Associés, et plus récemment avec Boris Charmatz et Hélène Irachet… En 2012/2013 elle danse dans Cinq Ryoanji d’Olivia Grandville, Levée des Conflits de Boris Charmatz, et Roi et Reine d’ Hélène Iratchet.Parallèlement elle enseigne régulièrement auprès de différents publics depuis le début de sa carrière. (Compagnies, Conservatoire des Abbesses à Paris et CNR de Montreuil, Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, Centre National de la danse à Pantin, Ménagerie de Verre, lycées..).Elle chorégraphie les soli Un petit socle en 1997, Variété en 2004 et Now en 2009 avec le chorégraphe brésilien Gustavo Ciriaco, ainsi que Cochons Farcis (2004) duo avec Elise Olhandéguy inspiré du recueil d’Eugène Savitzkaya. Ses créations s’attachent, avec décalage et légèreté, à traduire sa sensibilité au mouvement et à son cadre, partant d’un corps global «dansant» jusqu’à la voix parlée ou chantée. Elle aime utiliser les vieilles ficelles de la mise en scène ainsi que ses derniers avatars gardant toujours l’envie d’être en décalage, non sans une certaine légèreté.Elle est praticienne en somato-psychopédagogie (Fasciathérapie/ Méthode Danis Bois) depuis 2009. Elle poursuit à travers cette méthode ses réflexions sur le corps et le mouvement, en lien avec la création, la pédagogie et le soin. Au sein de l’Association Béton Chantiers, elle prépare actuellement Deux ou trois bagues au doigt, projet pour quatre interprètes ainsi que la recréation de Scène rouge de Dominique Bagouet qui sera présentée le 23 février 2013 aux Hivernales d’Avignon.

DANSE

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deux ou trois bagues au doigt - annabelle pulcini © camille frachon

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BRUNO TANANT

PLASTIQUEAprès avoir suivi des études de biologie végétale et aux Beaux Arts, Bruno Tanant entre à l’école du Paysage de Versailles où l’enseignement de Michel Corajoud fut déterminant. Après son diplôme en 1985, il travaille la scénographie au Théâtre de Chaillot à la grande époque d’Antoine Vitez et Yannis Kokkos, autre rencontre brève mais importante. Les correspondances entre les domaines de l’art et le paysage lui fournissent un nouvel élan. Il développe en parallèle une démarche artistique, alternant interventions in situ exposées entre autres au Musée d’Art Moderne de Paris et au CNAC de Grenoble et la photographie. Il s’associe à Jean Christophe Nani pour créer l’agence de paysage TN+ à Paris. Il enseigne à l’ENSP depuis 1992 et intervient à l’École d’Architecture de Lyon depuis 2007. Aujourd’hui, il se concentre particulièrement sur l’urbanisme et les grands projets de territoire. Son travail reflète une préférence pour l’exubérance et le trouble des villes et pour un paysage nourri d’impertinences.

CRÉATIONvend 19, sam 20 et dim 21 sept - le Potager du Roi

en avril dernier, bruno tanant proposait dans le cadre du festival une réflexion sur la question de la trace dans le potager du roi. Un tunnel offrant la possibilité d’une circulation entre deux jardins clos avait été investi par l’artiste. Des cercles de terres de couleurs différentes et de confettis multicolores dessinaient au sol une composition aléatoire que le public était invité à déconstruire lors de ses passages successifs. en septembre, bruno tanant poursuit cette expérience cette fois à la mesure du Grand Carré. Considérant que le potager du roi, comme de nombreux projets de paysagistes, ne prennent pas en compte les probabilités de décomposition et d’altération de l’espace investi par ses usagers, il propose une installation qui matérialise les conséquences de nos cheminements, conscients ou inconscients, sur notre environnement.

MARCELLINE DELBECQ

PLASTIQUEAprès des études de photographie (Columbia College, Chicago et ICP New York, 1995-1997), un DNSEP (Ecole Supérieure d’Art de Caen,1997-2002) puis un DESS Art de l’exposition (Paris X-Nanterre, 2002-2003), le travail de Marcelline Delbecq s’est peu à peu éloigné de la pratique de l’image pour se concentrer sur la potentialité cinématographique de l’écriture. Son utilisation du récit, de la voix, élabore un univers narratif mis en mots et en sons pour convoquer un ensemble d’images mentales oscillant entre description et fiction, passé et présent. Dans ses installations sonores, publications et lectures en public, les mots mettent en jeux la question du regard en devenant à leur propre tour des visions. Elle travaille régulièrement avec l’actrice Elina Löwensohn, le pianiste Benoit Delbecq et le bruiteur de cinéma Nicolas Becker.

PAREIDOLIEdim 21 sept - 15h - 3ème des Onze

Lecture/performance de Marcelline Delbecq Fiction d’après l’oeuvre Returning (1975-1977) de Robert Barry Collection « Fiction à l’œuvre » coéditée par le Frac Aquitaine et les éditions MIX

À partir de l’oeuvre de robert barry, Returning, projection de quatre-vingt une diapositives qui alterne images, mots et intermèdes noirs, marcelline Delbecq a conçu un texte dont le matériau est le récit même que formule le narrateur. entrecoupé d’images de robert barry et d’interruptions, le texte produit une étrange mise en boucle au point que le récit reste toujours à côté de l’image, irréductiblement paradoxale. Charmé par l’écriture sensible qui évoque des souvenirs enfouis, le lecteur n’est pas moins troublé par l’étrangeté d’une situation qui échappe au rationnel.

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robert barry, returning, 1975-1977. Détails. Collection Frac Aquitain

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RÉMYHÉRITIER

DANSERémy Héritier est né en France en 1977. Il vit à Paris et à Lille.Depuis 2005 il a créé successivement Arnold versus Pablo (duo), Archives (sextet) domestiqué coyote (solo), Atteindre la fin du western (quintet), Dispositions (solo), Chevreuil (quintet), Facing the sculpture (quartet), une étendue (quartet), Percée Persée (duo), Another version (cosigné avec Marcelline Delbecq). Son travail à été présenté par le Phénix scène nationale à Valenciennes, le Centre Pompidou – les Spectacles Vivants à Paris, la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain à Paris, Les Laboratoires d’Aubervilliers (dont il est artiste associé en 2008-09), La Villette à Paris, Montpellier Danse, ImpulsTanz festival à Vienne, TanzQuartierWien, Çati Dans à Istanbul, PACT Zollverein à Essen, Festival Latitudes Contemporaines à Lille, Festival Mettre en Scène à Rennes, RE-AL à Lisbonne, Kaaitheater à Bruxelles, le Plateau Frac Ile de France…Depuis 1999 il a été interprète auprès de Laurent Chétouane, Christophe Fiat, Philipp Gehmacher, Matthieu Kavyrchine, Jennifer Lacey, Mathilde Monnier, Laurent Pichaud, Sylvain Prunnenec et Loïc Touzé.Parallèlement, il enseigne régulièrement dans des lieux tels que le Tanzquartier Wien, à l’Arsenic Lausanne, l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Villeneuve d’Ascq et de Versailles, Çati Dans à Istanbul, EXERCE centre chorégraphique national de Montpellier, CNDC d’Angers,Tshek Summer Dance School Moscou, etc.En 2013 il est lauréat du programme «Hors les Murs» de l’Institut français. Il reçoit en 2014 une bourse du FNAGP (Fondation nationale des arts graphiques et plastiques) et une de l’IASPIS (programme international du fonds suédois des arts visuels) pour la création d’Une autre version (titre provisoire) avec Marcelline Delbecq.À travers ses différentes pièces, Rémy Héritier engage dans des écritures chorégraphiques la résurgence de strates temporelles et spatiales d’un lieu, creusant ainsi l’épaisseur du passé pour parvenir au présent. Cette fouille archéologique dans un contexte donné, dans son histoire personnelle de la danse, dans celle de ses collaborateurs, lui permet de déplacer des notions liées à d’autres disciplines telles que l’intertextualité, le reenactement ou le Tiers paysage, et convoquer ainsi de nouvelles poétiques du geste.

PERCÉE PERSÉEsam 20 sept - 15h - 1er des Onzedim 21 sept - 14h - 1er des Onze

Créée le 24 janvier 2014 au Kunstencentrum Buda à Courtrais (Belgique), en ouverture du festival Vivat la Danse.Conception & Chorégraphie Rémy HéritierInterprétation Rémy Héritier, Eric YvelinMusique Éric YvelinTexte & Voix Marcelline DelbecqLumière Ludovic RivièreProduction GBOD !Co productions Le Vivat d’Armentières, scène conventionnée danse et théâtre, Kunstencentrum Buda, KortrijkRésidences Vivat d’Armentières, scène conventionnée danse et théâtre, Les Laboratoires d’Aubervilliers (prêt de studio 2012), Centre Chorégraphique National de Montpellier – Mathilde MonnierAvec le soutien de la Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs.GBOD! / Rémy Héritier est soutenu par la DRAC Nord Pas-de-Calais au titre de l’aide à la compagnie

Percée Persée est conçu comme l’articulation de deux soli, l’un chorégraphique et l’autre musical, dans un même espace temps scénique et développe un espace polyphonique où enjeux chorégraphiques et musicaux se confondent, dialoguent et convoquent nos souvenirs par la mémoire des corps, des espaces et des perceptions.Le processus de travail s’est développé sur deux années et a vu émerger deux versions de la même pièce : une version in situ (créée en 2012 à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain à paris) et une version pour plateau transposant et augmentant pour le théâtre les enjeux d’espaces, de lieux, de sites autant que ceux de points de vue élaborés en milieu ouvert (jardins, vastes hangars, déserts de l’ouest américain expérimentés et traversés lors du processus de création).L’enjeu de Percée Persée est de produire une forme chorégraphique, une partition musicale, une partition lumineuse qui provoquent la rencontre et/ou la confrontation entre l’intertextualité d’une danse, d’une musique et d’un lieu ; les uns comme les autres contenant à la fois une part visible et une part non visible plus importante encore.Percée Persée articule les stocks de mémoire, les strates non visibles à l’œuvre dans toute production artistique qu’elle soit chorégraphique, musicale, scénographique, plastique… Avec l’aide à la diffusion de l’ONDA

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percée persée © guillaume robert - vidéo still

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FRANÇOISETARTINVILLE

DANSEPOLDER - ÉMULSION COBALTsam 20 sept - 14h - le Grand Carrédim 21 sept - 16h - le Grand Carré

Concepteur/chorégraphe : Françoise Tartinville Assistante/dramaturge : Corinne Hadjadj Danseurs : Fabien Almakiewicz, Vincent Delétang, Cyril Geeroms Créateur lumière : Boris Molinié Scénographe : Annabel Vergne

Création 2014 à L’étoile du nord dans le cadre du festival Avis de Turbulences#10 et au Festival Plastique Danse FloreProduction : Atmen.Coproduction : L’étoile du nord – Paris (75) – résidence longue, membre du CDC Paris réseau, avec le soutien de l’aide à la résidence de la ville de ParisRésidence d’accompagnement spécifique à micadanses (Paris 75), studiolab à La ménagerie de verre (Paris 75), Anis Gras (Arcueil-94), résidence de création aux Anciennes Cuisines / Vertical Détour – Neuilly-sur-Marne (93), accueil studio libre CDC Picardie – Fère-en-Tardenois (02).La compagnie est conventionnée par le Conseil Régional d’Ile-de-France dans le cadre de la Permanence Artistique et Culturelle.

Après Intérieur Crème et Blanc Brut, Françoise tartinville crée Émulsion cobalt, dernier opus de son triptyque sur le masculin. en voici sa recette : «briser le hiératisme froid des codes, faire fondre médailles et glaives, et touiller jusqu’à obtenir une matière chaude, sensible et fluide : le moelleux du masculin».

Qu’est-ce que le masculin ? Émulsion Cobalt en questionne les valeurs, tout en explorant à loisir les frontières mouvantes et flottantes de ce «continent», vue par une femme. Cette pièce pour trois danseurs, est un dialogue entre trois forces qui construisent et déconstruisent une image du masculin. Ce troisième volet d’un triptyque sur le masculin, se veut plus direct, associant dérision, irrévérence, humour et sensualité. Cette pièce met en lumière les relations masculines, les fils denses et tenus qui unissent chacun, mêlant élan vital, rapport à la chair et intériorité. Il s’agit de dévoiler un masculin « extérieur » et « intérieur », en perpétuel mouvement. La chorégraphie se développera à partir d’un travail sur le souffle. La respiration soutient ici des mouvements alternant postures codifiées et lâcher prise, stabilité et déséquilibre. Cette matière sera entrecoupée de clins d’œil aux fantômes de l’histoire, aux images toutes faites issues de l’inconscient collectif, aux clichés à démanteler pour dévoiler la part intime de chacun.

C’est à partir de ses études en histoire de l’art à l’Ecole du Louvre et plus particulièrement à travers l’étude de la sculpture que Françoise Tartinville confirme son intérêt pour le corps et le mouvement. Elle se forme dans un premier temps au théâtre corporel à l’école Jacques Lecoq, puis à la danse. Elle crée la compagnie Atmen en 2006.Son travail interroge la notion de frontière : les limites poreuses entre l’intime et le public, l’intérieur et l’extérieur. La matière chorégraphique porte sur des mouvements minimalistes et bruts. C’est une recherche sur un mouvement organique s’appuyant sur un travail de dissociation du mouvement et différentes techniques de respiration.Elle puise les sources de son travail aussi bien dans la danse contemporaine (Marion Lévy…), la danse africaine (Elsa Wolliaston), les arts martiaux internes et externes que dans la pratique du Yoga, l’analyse du mouvement (Véronique Larcher, Blandine Calais-Germain…) et les recherches proposées par le Body-Mind Centering® (diplôme d’éducatrice somatique par le mouvement).Dans le cadre de la compagnie Atmen, elle crée les spectacles suivants : Pur sucre en 2007, C Extra en 2009, Intérieur Crème en 2010, Blanc Brut en 2012.Parallèlement à ses créations, Françoise Tartinville anime des ateliers en lien direct avec les recherches artistiques de la compagnie.

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françoise tartinville - plastique danse flore avril 14 © camille frachon

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AMAIAURRA

PLASTIQUEAmaia Urra termine les Beaux Arts en 1998. En 2002 elle présente sa première performance, El eclipse de A. à l’issue d’une résidence de deux ans, soutenue par Mugatxoan, à Arteleku, San Sebastian. Entre 1999 et 2009 elle travaille en collaboration et en tant qu’interprète auprès de nombreux artistes/chorégraphes (Jérôme Bel, Xavier le Roy, Cuqui Jerez, Ion Munduate, Juan Dominguez, entre autres). En 2009 elle entame une étape en solitaire et son travail prend un nouveau tournant. Elle réalise la vidéo Time-Wasters, en 2010 la piece La Cosa et amorce, entre autres, les séries Cantar calles et Derive de synonymes. En 2012 elle réalise des interventions en tant que corresponsal en el exterior, dont la performance Desaparezco, pour les Emisions 0 et 1 (Special Issue) de Mugatxoan. Elle présente au festival In-presentable “Renuncio”, une tentative de renoncer tout en continuant. En 2013 Je disparais/Je débarrasse le plancher, Art Nomade, rencontre internationale d’art performance du Saugenay, La pulperie, AXENEO7 & SAW Gallery, Quebec. Puis les performances Aparezco/Nos contemplamos et Una Vuelta a la manzana, Ciclo Líneas de acción, México DF.

TRONCO RAMAS DELTAsam 19 sept - 15h et 17h - le Potager du Roi et alentoursdim 20 sept - 15h et 17h - le Potager du Roi et alentours

Conception et interprétation : Amaia Urra

Les deux derniers travaux d’Amaia Urra prennent la forme de performances qui se déroulent dans l’espace public. munie d’un micro et d’un sac à dos haut-parleur, suivie du public, tel le flutiste Hamelin, elle nomme à haute voix, en fredonnant, un certain nombre d’évidences auxquelles, d’habitude, on ne prête pas attention quand on marche dans la rue. Chanter la rue et Dérive de synonymes génèrent des textes en forme de litanie, de chapelet, de liste, de succession de mots. Dans Dérive de synonymes le texte est écrit à l’avance. Dans Chanter les rues, l’action ou le parcours génère un texte qui est improvisé in situ. Dans les deux cas le médium est la voix, la parole chantée et le déplacement physique qui accompagne l’élocution.

Amaia Urra poursuit maintenant ce travail initié en milieu urbain en le plaçant cette fois dans un environnement naturel. Dans la nature, il n’y a rien à lire, mais il y a des choses à nommer. Aussi pour ce projet particulier Amaia Urra, qui n’a pas une formation de botanistes, collabore dans son approche avec un botaniste et un paysagiste. elle nomme les plantes par leur nom, travaille à l’élaboration d’une promenade chantée où elle nommera par son nom scientifique chaque élément aperçu dans le parcours : les plantes, les pierres, les nuages, le vent... elle envisage aussi de nommer les choses par leur nom familier : arbuste, feuille, tronc… elle construit une promenade avec différents rythmes de marches, pour voir comment cela affecte la chanson, très lente en s’attardant sur les détails, ou au contraire en glanant un détail par-ci par-là… Cela commence par un temps d’observation, d’écoute, de perception. L’attention que chacun porte à certains détails plutôt qu’à d’autres, le choix qu’on opère, reflète la subjectivité du regard de chacun. Il s’agit de se perdre dans le zoom et revenir de temps en temps à une vision panoramique. Osciller constamment entre les deux. « Le bonheur qu’on peu éprouver à découvrir une ville qu’on ne connaissait pas s’évapore jusqu’à disparaître au fur et à mesure qu’on s’y repère et qu’on y prend ses habitudes. (…) Car plus on connaît une ville et moins on la voit ; on sait en outre que cette cécité est irréversible. » emmanuel HocquardAmaia Urra essaie de rendre réversible cette cécité envers les éléments de nôtre entourage qu’on croit connaître.

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amaia urra - lineas de accion © casa maauad mexico df

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CAROLE PERDEREAU

DANSECarole Perdereau se forme à l’école School For New Dance Development à Amsterdam. Par la suite elle collabore à divers titres aux projets des chorégraphes Loïc Touzé, Laurent Pichaud et Sylvain Prunenec, du plasticien/musicien Frédéric Le Junter, et de la metteuse en scène Eléonore Weber. Invitée en 2011 par Mickaël Phelippeau à participer à la manifestation À Domicile à Guissény en Bretagne, elle crée la performance Objets/Monstres avec les habitants. Cette même année Travers est programmé dans le festival Afterskite à la Cartoucherie de Vincennes et à la Plateforme artistique de créations et de rencontres Au Bout du plongeoir à Tizé. Son dernier projet L’Assaut a bénéficié du soutien de la Ménagerie de Verre dans le cadre d’un studiolab, et a été présenté dans une première version lors du festival Respirations de Mains d’Œuvres, où elle est accueillie en résidence de création. Depuis 2006 elle co-dirige l’association Lisa Layn avec Annabel Vergne.La démarche de Carole Perdereau s’oriente vers la pratique de situations insistantes et non évolutives. Elle porte un intérêt à amplifier et distordre le temps réel et à inventer des personnages désuets, errants, sans passé ni futur. Carole Perdereau travaille sur une écriture d’intentions, de variations entre ce qui se voit et ce qui est donné à voir. Une tendance à l’instabilité, à soutenir et révéler des déséquilibres.

L’ASSAUTvend 19 sept - 19h30 - 3ème des Onzesam 20 sept - 19h30 - 3ème des Onze

Conception et interprétation : Carole PerdereauMusiques : Latch On et Push some air (The Jon Spencer Blues Explosion) Old Devil Moon (Michel Legrand)Soutenu par la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide au projet 2014. Avec le soutien de Mains d’Oeuvres pour une résidence de création, de la Ménagerie de Verre dans le cadre de Studiolabs, d’Arcadi les Plateaux Solidaires, des Laboratoires d’Aubervilliers, du CND et d’Honolulu à Nantes dans le cadre de la mise à disposition de studios.

La pièce est créée à partir du texte L’assaut du sabre ondulant, extrait du recueil La vie dans les plis d’Henri michaux. Le texte est un point de départ, mais non un socle. Il est une matière pour la voix chantée, un appel à une dérive, une expérience perceptive, un trajet, une résistance. L’activité est minimale, aussi bien défaillante que vaillante, effrontée que craintive. La question principale se compose autour de l’imprégnation des mots sur un corps inconnu. Une imbrication entre l’auteur, ce qu’il a écrit, ce qui est lu et ce qui est interprété. C’est une tentative d’entrer en relation, de se mettre à la disposition d’une écriture. Quelles sont les résonances, les impacts des mots sur les gestes ? D’une posture lyrique et avec l’expression figée d’un masque blanc, la figure est protéiforme, modifiée selon les états générés par le récit. Les gestes sont conduits par la voix, sans illustration, ni distraction.

SOPHIE LALY

PLASTIQUESophie Laly est réalisatrice et artiste vidéaste née en 1973, vit et travaille à Paris. C’est dans le domaine de la danse contemporaine que se développe son champ artistique. Après les Beaux-Arts, elle filme en 1999 un spectacle de Daniel Larrieu, « Feutre ». À ce jour elle a réalisé plus d’une centaine de films. Depuis 2007, elle est en charge de la mémoire des « Sujets à Vif » pour la SACD, qui se déroule chaque année au Festival D’Avignon. À partir de 2004, elle collabore avec Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane, Richad Siegal, et Latifa Laâbissi. En 2008 elle débute une longue collaboration artistique avec Christian Rizzo. Parallèlement à son implication dans le domaine de la danse, elle poursuit son travail de vidéaste questionnant, décortiquant les notions de temps et d’espace-temps à travers le paysage, et traverse divers domaines, tels que la peinture, le cinéma, la biologie et la physique.

FADING # 3vend 19 sept - 20h - le Balbisam 20 sept - 20h - le balbi

Installation vidéo pour paysage de Sophie LalyFading#1 a été crée en 2013 au festival Entre cour et jardin Fading#2 en juin 2014 au festival Extension Sauvage

Fading est un projet d’installations vidéo pensé pour paysage qui a pour particularité de faire apparaître ou disparaître un autre paysage à la tombée de la nuit ou au lever du soleil. Quel pourrait être le résidu crépusculaire d’un paysage existant qui laisse apparaître un autre paysage. Un paysage que l’on ne perçoit pas en plein jour. Avec Fading c’est le crépuscule qui va devenir le révélateur, qui va devenir la frontière imprécise de cet « invisible » et de ce « visible ». La nuit offre alors un nouveau paysage.

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carole perdereau - l’assaut © steve paulet

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LES PARTENAIRES

•Lafondationd’entrepriseHermès

Partenaires privés :

Partenaires institutionnels :

•LaDirectionRégionaledesAffairesCulturelles d’Ile-de-France/ministère de la Culture et de la Communication

• Le Conseil régional d’Ile-De-France

•Le Conseil Général des Yvelines

• La ville de Versailles • L’Onda (Office National de Diffusion Artistique)

•La SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques

toute l’équipe de plastique Danse Flore remercie vivement l’ensemble de ses partenaires pour leur soutien à la huitième édition du festival.

•L’ecole Nationale Supérieure de paysage de Versailles

•LePotagerduRoi

Partenaires privilégiés :

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LE POTAGER DU ROI10 rue du maréchal JOFFre78000 VerSAILLeS

COMMENT S’Y RENDRE ?rer C : arrêt Versailles rive Gauchetransilien - paris montparnasse : arrêt Versailles Chantieren voiture : A 13 & A 86 sortie Versailles Château

TARIFS :6,50 euros plein tarif3 euros tarif réduit(étudiants, chômeurs, de 12 à 17 ans)Gratuit pour les moins de 12 ans

CONTACTS :Frédéric Seguette06 10 13 94 09 / [email protected]@plastiquedanseflore.comwww.plastiquedanseflore.com

INFO PRATIQUES

L’ÉQUIPE PLASTIQUE DANSE FLORE

marcelline Delbecq : présidenteVincent Lahache : Vice-présidentNicolas Vergneau : trésorierFlorence Diry : Secrétaire

Frédéric Seguette : Directeur artistiqueAurore Stalin : Administratriceeric Da Graça Neves : Directeur techniqueFlorence Diry : Accueil des publicsemmanuelle beauvois : Coordinatrice des bénévolesNathalie Quoniam : Actions artistiquesJulie Harrington : responsable des buvettesSerge Diry : responsable cateringDidier Dupressoir : photographeCamille Frachon : photgraphepatricia Lopez : Attachée de presseChevalvert: Agence de conception graphique

et toutes les personnes qui ont apporté leur coucours à la mise en place des différentes éditions du festival :maxime Aubinet, Christian bakalov, Aurélie barbey, Nathalie battus, emmanuelle beauvois, Christine beigel, Vanessa benguigui, Fanny beuré, Alssandra blotto, Anne blouin, Nicolas boehm, Catherine boireau, Cyrille boulet, magali brien, Stéphane buellet, Lucie Cami Debat, rossana Caruso, Valérie Castang, Catherine Catsaros, Sandra Chaignon, Vanessa Charles, Chesnier Katia, marie-Charlotte Chevalier, Sylvia Clément, Virna Cirignano, marie Civil, Cotterel Leslie, Isabelle Coursin, Cigaline Ducos, Gilles Duteau, Didier Dupressoir, Albane Duvillier, Carme Farre, Fabrice Frigout, Carola Fuchs, Chiara Gallerani, Dany Garralon, morgan Garralon, Céline Gayon, Delphine Gorges, marion Geney, Delphine Gourdon, Dominique Goyer, Claire Haenni, patrick Harlay, Julie Harrington, Sara Ihler, Axelle Lagier, marikel Lahana, Fabrice Lambert, Laetitia Lasanté, Anne Laurent, béatrice Leguerchois, Lidwin Llabaye, Guillaume maraud, Laura marin, Sylvie martinet, marjory, Sabine macher, Anne Laurent miller, Virginie mira, Viviana moin, Katya montaignac, Céline mornat, Florence mourlon, Stéphanie Ngo, Valérie Nivet, pascale paoli, Sophie perdrier, elena perruci, rémi pivet, Lucien prunenec, Olivier renouf, enora rivière, Ludovic rivière, pauline robiliard, Anne rouques, Laura ruccolo, Annick Seguette, Jean-pierre Seguette, pauline Simon, Jacqueline Schuch, Chloé Sourbet, Aurore Stalin, Jean-philippe teyssier, Amaia Urra, Claire Lise Vendé, Nicolas Vergneau, Karelle Watelet, rafia Zeghoud...

Page 28: AUTOMNE - ecole-paysage.fr · Direction artistique : Frédéric Seguette 06 10 13 94 09 frederic.seguette@yahoo.fr info@plastiquedanseflore.com  19, 20 et 21 Septembre 2014