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Gbu info - Janvier 2011! Gbu info - Janvier 2011
Belgique – BelgiëP.P.
1150 BRUXELLES 15P302426
AVANT TOUT, LES GBU VOUS
PRÉSENTENT leurs meilleurs vœux pour cette année 2011. Qu’elle soit l’occasion pour chacun de grandir dans la foi et la connaissance de Dieu.
À l’heure où je vous écris, les GBU tournent au ralenti puisque les étudiants sont en examens ou en vacances. Prions pour eux, surtout pour ceux qui connaissent des difficultés, ceux qui doivent étudier dans des circonstances parfois défavorables. Pensons à les encourager, à aider et entourer ceux et celles que nous connaissons.
Ce mois de janvier plus calme offre aussi l’occasion de préparer le semestre suivant et de tirer les leçons du précédent.
Il avait commencé avec un après-midi de formation des responsables consacré surtout à préciser ce qu’est un responsable, ce que les GBU en attendent,
ce qu’ils lui offrent et l’importance de la délégation des responsabilités.
Les groupes de l’année passée ont repris cette année et ont connu un bon semestre dans l’ensemble. La plupart des groupes ont poursuivi la lecture de l’Évangile de Jean. Le texte proposé pour le second semestre sera l’épître de Paul aux Philippiens. L’un des soucis de cette année est de remplacer plusieurs responsables de groupe qui arrivent en
Périodique trimestriel– Janvier 2011 –Numéro d’agrément P302426Éditeur responsable : E. Ochsenmeier – 147 Av Madoux, Bte 6 –1150 BruxellesBureau de dépôt : 1150 Bruxelles 15
5 mars Focus - 18h
5 rue du Champs de mars, 1050 Bxl
Thème : À la découverte de Paul et de l’épître aux Philippiens
18h repas, 20h conférence
25–27 mars Camp GBU au Coq
Un weekend à la mer! Thème du camp : Découvrir et lire la Bible. Les inscriptions sont ouvertes. Prix 49 €.
Détails www.gbu.be
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Vous avez à cœur ce que les GBU tentent d’accomplir? Vous êtes an-ciens des GBU? Pourquoi ne pas y contribuer financièrement par un versement régulier ou un don occa-sionnel?
Compte Fortis 001-1227915-68
Amis des GBU asbl
Avenue Slegers, 961200 Bruxelles
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ÉDITORIAL
Éditorial 1
Les groupes 2
Le coin livres 3
Étude biblique 4–5
Témoignages 6–7
Annonces 8
Camp GBU Octobre 2010 Genval (Photo Y. Parodi)
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fin d’études. Si vous voulez animer un groupe où y prendre plus de responsabilités, contactez-nous.
Nous avons également organisé deux conférences, que nous appelons Focus. La première était consacrée à l’Évangile de Jean, la seconde, animée par Christel Ngnambi, Directeur du bureau socio-politique de l’Alliance Évangélique Européenne auprès de l’Union Européenne, au chrétien dans la société. Ces conférences Focus sont ouvertes à tous, organisées deux fois par semestre et précédées à chaque reprise d’un repas. Elles sont une bonne occasion de se voir, d’inviter des étudiants qui ne fréquent pas les GBU, d’approfondir notre foi et de mieux en montrer la pertinence.
La grosse surprise du semestre fut le nombre de participants au camp d’automne à Genval avec Philippe Laurent sur le thème « C’est quand le bonheur? ». Nous étions plus de quarante, un nombre largement supérieur à la moyenne. Nous espérons que le camp du printemps, qui aura lieu à la mer au Coq et sera consacré à la lecture de la Bible, aura autant de succès.
Merci en tout cas pour vos prières, vos dons et vos encouragements. Que le Seigneur vous bénisse.
Les groupesL’horaire des groupes pour la rentrée est encore à fixer en fonction des horaires des étudiants. Voici les groupes déjà prévus pour le second semestre et les contacts. Détails sur www.gbu.be.
Érasme - Karine Niclin [email protected]
ERM- Jérôme Gongotchame - [email protected].
UCL Woluwé - Anastasia Dawant - [email protected].
ULB Solbosch Kader Mayou - [email protected] ou David Moulinasse - [email protected]
Charleroi - Samuel Defo- [email protected].
Liège - Frédéric Stilmant - - [email protected].
Louvain-La-Neuve - Erwin Ochsenmeier - [email protected].
Mons - Guy André Pierlot - [email protected].
Témoignage
1982, je suis en 2e licence ingénieur civil. Jacques Lemaire, alors secré-taire général des GBU, m’invite à une réunion. J’avais déjà participé à un groupe, mais le déclic ne s’était pas fait. Mais en 1982, je me sens vite à l’aise dans ce groupe en reconstruction à Louvain-la-Neuve : étu-diants et étudiantes de divers horizons (droit, psycho, ingénieur civil, etc…), nous partageons une envie commune : étudier la Bible et com-prendre comment elle répond à nos interrogations et aux questions de société auxquelles nous sommes confrontés aux cours et avec nos amis. Même si mon temps de participation aux groupes GBU fut relati-vement court, il fut intense et riche :
• En relations : j’ai noué beaucoup d’amitiés avec des étudiant(e)s de différentes origines dénominationnelles ou confessionnelles en re-cherche , en révolte ou en quête d’approfondissement, ou simples curieux. Ce fut un temps d’ouverture où, face à l’autre, il est néces-saire de le comprendre et de discuter avec lui avec respect de ce que Dieu représente dans notre vie personnelle.
• En connaissance de la Parole de Dieu : l’objet des GBU étant des groupes bibliques, notre référence est la Bible. La comprendre n’est pas toujours aisé, surtout si on y recherche des réponses ou des principes de réflexion liés à notre vie aujourd’hui. Il fallait donc se creuser les méninges!
• En formation : ayant été un temps respon-sable de groupe, cela m’a formé à devoir prendre, simple étudiant, des responsabilités, non seulement pour l’organisation des ren-contres, mais aussi en terme de discernement spirituel.
1982 fut le début de mon aventure avec les GBU, qui se poursuit. Je fais maintenant partie de l’association des Amis. Durant ces années d’étude, j’ai pu construire ma foi et la parta-ger. Je vous encourage vous étudiants à vivre une expérience similaire… vous serez bénis d’une façon ou d’une autre.
Éric LaurentPrésident du Conseil
d’Administration des GBU
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Erwin OchsenmeierSecrétaire Général
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6 3Le coin livres
Louis Schweitzer. Si Dieu existe, pourquoi le mal? Question suivante, Marne-la-Vallée, France: Farel, GBU, 2005.
Pourquoi Dieu a-t-il permis Auschwitz et les atrocités qui y furent commises? Pourquoi tel enfant souffre alors qu’il n’est âgé que de deux ans et qu’il n’est pas plus méchant qu’un autre? Pourquoi Dieu n’a-t-il pas empêché tel volcan d’entrer en éruption et de faire autant de morts? Le dénominateur commun de tous ces questionnements, vous le reconnaîtrez, est la coexistence du mal et de la souffrance dans un monde où un Dieu bon et plein d’amour est souverain. Qui ne s’est pas un jour posé ce type de questions? Qui n’a pas été confronté à une personne qui se les posait? La ques-tion du mal est d’ailleurs l’une de celle qui se pose le plus fréquemment au sujet du christianisme.
Ce sont ces questions qu’aborde Louis Schweitzer, directeur de l’École Pastorale de Massy et professeur d’éthique et de spiritualité à la Faculté Libre de Théologie Évangélique de Vaux-sur-Seine.
La première partie du livre est consacrée aux raisons qui ont poussé Schweitzer à croire en Dieu. On peut discuter de l’opportunité de cette partie. Le livre devient cependant plus pertinent lorsqu’il sert de base à une réflexion plus poussée dans le cadre, par exemple, d’une étude de groupe. On peut alors examiner les propos de l’auteur, ses références bibli-ques, ses arguments et voir ce qui est à prendre et à laisser. C’est d’ailleurs ce qui a été fait au sein du groupe d’Érasme durant ce premier semestre.
L’intérêt du troisième chapitre est d’aborder le problème de l’existence conjointe de Dieu et du mal à l’envers. L’auteur y débat de la perception que nous aurions du mal si Dieu n’existait pas. Si c’était le cas, comment définirions-nous ce qui est bien et ce qui est mal? Quel sens notre vie pourrait-elle revêtir? Au quatrième chapitre, le livre offre des éléments de réponse bibliques et des commentaires intéressants sur problème du mal ainsi que des réponses. Il sera par exemple question de l’histoire de Job, de la mis-sion de Jésus sur terre et de la manière dont nous pouvons contribuer à la lutte contre le mal. Un livre intéressant donc, surtout dans sa deuxième partie, pour une étude de groupe.
David Moulinasse
Équipe GBU
Témoignage
L’année passée je travaillais à temps plein avec les GBU. Depuis sep-tembre, j’ai commencé des études à temps plein à l’IBB, mon travail avec les GBU a donc changé. Je passe huit heures par semaine avec les GBU en tant que stagiaire. J’ai eu le plaisir ce semestre de participer au groupe GBU du campus d’Érasme. J’ai été très encouragée de voir comment Dieu a continué son œuvre parmi les GBU malgré le personnel réduit. J’aimerais vous partager quelques encouragements.
Au camp d’octobre, nous avons battu le record de participants depuis un certain temps. Beaucoup d’étudiants participaient pour la première fois à un camp, certains n’avaient jamais eu de contacts avec les GBU. J’étais très contente de voir la bonne intégration de tous ces nouveaux et de pouvoir profiter du temps ensemble pour avoir de bonnes discus-sions sur le thème du camp avec quelques étudiants. Il me semble
qu’on commence à créer plus de liens en-tre les différents groupes cette année, non seulement à cause du camp, mais aussi au travers des repas et des conférences. J’espère que cela continuera.
J’ai aussi été encouragée ce semestre de voir parmi certains étudiants une recon-naissance croissante de l’importance de l’étude de la Bible et de la bonne compré-hension de ce qui y est écrit. J’espère qu’ils viendront tous au camp en mars dont le thème sera justement la lecture de la Bible! J’ai aussi trouvé l’utilisation des son-dages par quelques étudiants pour créer des occasions de partager la Bonne Nou-
velle de Jésus-Christ encourageante et je remercie Dieu des bonnes conversations qu’ils ont eues avec certaines personnes. J’attends avec impatience la rentrée pour voir comment Dieu va travailler parmi et par les GBU ce semestre !
Lucy Haslam
Équipe GBU
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Étude biblique
LA PRIÈRE DE JÉSUS POUR LES CROYANTS
La prière de Jésus en Jean 17 est sans doute l’un des textes les plus connus du quatrième Évangile. Ce sont ses derniè-res paroles avant que commence le récit de sa mort et de sa résurrection. Alors que les chapitres précédents ont été consacrés aux disciples, Jésus s’adresse maintenant au Père (17.1). Il entame sa prière en soulignant que l’heure de sa glorification est venue. C’est la dernière référence au thème si important de l’heure en Jean (2.24; 7.30; 8.20; 12.22, 27; 13.1). L’heure est venue pour lui d’être glorifié, de partir et de laisser la place à l’Esprit (14.16–17; 15.26–27; 16.6–11).
Dans sa prière, Jésus évoque d’abord tout ce qu’il a accompli (1–8) et pour-suit en priant, pour, l’essentiel, pour les Onze (9–19, « c’est pour eux que je prie », 9). Une fois Jésus parti, c’est en effet sur eux que les difficultés et l’op-position vont se reporter.
Croire sur parole
À partir du v. 20, Jésus prie pour ceux qui croiront par la parole des Onze, c’est-à-dire les croyants à venir, ceux qui ne l’auront ni vu ni connu. C’est de nous donc aussi qu’il s’agit. Maintenant qu’il part et que les Onze vont prendre la relève, se développera une généra-tion de croyants qui croiront non pas par les paroles qu’ils entendront de la
part de Jésus, comme ce fut le cas des Onze, mais par les paroles des disciples qui évoqueront ce qu’ils ont vu et en-tendu (cf. Jn 20.31; 21.24–25; voir aussi 1 Jn 1.1 s.). Si les Onze ont cru en la parole de Jésus (Jn 17.7–8), les croyants à venir devront croire en la parole des disciples, en ce que rapporteront ora-lement et, par la suite, par leurs écrits. Il s’agit bien de croire en Jésus (v.20), c’est-à-dire, dans la perspective de Jean, de croire que Jésus est le Messie envoyé par le Père, le Fils de Dieu, que lui et le Père sont un. L’Évangile de Jean est d’ailleurs l’un des moyens d’accomplir par écrit la prière de Jésus puisque son but est de raconter ce que Jean a vu afin de faire croire (cf. 20.31; 21.24). Remarquez que les paroles de Jésus présupposent que la mission des disci-ples évoquée au v.18 aura du succès, que des gens croiront par la parole des Onze.
L’unité de la parole
Après avoir donc prié pour les Onze (v.9), Jésus prie pour les croyants à venir (20). Il prie pour leur unité. Du temps de Jésus déjà, le judaïsme était divisé en différentes factions, les chrétiens le se-ront très rapidement également. C’est sans doute le cas alors que Jean écrit à la fin du premier siècle. On sait com-bien cette demande d’unité est néces-saire, combien nous devons prolonger et faire nôtre cette prière. Alors que l’on utilise souvent Jean pour l’évangéli-sation, on oublie combien la division des chrétiens y fait fréquemment obsta-cle. Dans certains cas, une évangélisa-tion plus efficace passe sans doute par
une attention plus soutenue à un travail de réconciliation des chrétiens en pre-mier lieu.
Mais qu’est-ce que l’unité dont parle Jean? Elle se construit sur la révélation du Père en Jésus transmise par l’inter-médiaire des disciples. Les chrétiens sont ceux qui ont entendu la voix du berger par ceux qu’il envoie pour annoncer la parole (Jean 10). Il ne s’agit pas simple-ment d’une unité basée sur on ne sait trop quoi, d’une unité uniquement orga-nisationnelle ou ponctuelle par un ras-semblement dans un lieu commun, mais d’une unité qui se fonde sur et trouve son essence en la croyance en le message évoqué par Jean. Il faudra donc veiller au contenu de ce que nous annonçons (voir 1 Jn 4.1; 1 Thess. 5.21).
L’unité qu’envisage Jésus est également une unité qui se voit et pousse à croire que Jésus fut l’envoyé de Dieu. L’unité ne passe pas nécessairement par les institu-tions de la foi, mais elle n’est pas non plus immatérielle, purement mystique et indi-viduelle. Elle se voit par le vécu des chré-tiens ensemble. Il s’agit d’un message qui est cru et induit des comportements les uns envers les autres et envers le monde et qui font voir Dieu et Jésus.
Remarquez aussi que les v. 21–23 ne sont pas une promesse que l’unité entraînera l’attachement à Dieu de ceux qui la cons-tatent. Tout comme l’unité entre le Père et le Fils, modèle de l’unité entre les dis-ciples, a suscité parfois la foi, parfois le rejet, il en va de même dans l’histoire de l’Église. L’unité chrétienne sera un signe pour le monde de l’œuvre de Dieu, de l’identité de Jésus, ce qui sera fait de sa
constatation sera de la responsabilité de chacun.
Et les GBU?
Les GBU sont là aussi pour permettre l’accomplissement de la prière de Jésus. Nous faisons particulièrement attention à articuler un message intelligible et fidèle aux Écritures. Mais les GBU sont égale-ment un lieu d’apprentissage, une école de l’unité puisqu’ils rassemblent dans le Conseil d’Administration, parmi les Amis et les étudiants des personnes de milieux divers. Enfin, puisqu’ils ac-cueillent aussi des incroyants et tentent de vivre la foi en commun en milieu uni-versitaire, les GBU espèrent par leur vie contribuer à faire croire en le Dieu qui a envoyé Jésus.
Prions pour que nous puissions continuer tous à œuvrer dans ce sens en cette nou-velle année.
Erwin Ochsenmeier
Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais
encore pour ceux qui croiront en moi par leur
parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi,
afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
Jean 17.20–21
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